Pourquoi se gêner ?

Sans tomber dans la partialité politique, on a le droit de s’interroger sur la libération des paroles honteuses et des comportements inadmissibles au cours de ces dernières semaines.

Le 18 novembre, dans les locaux de Libération, un tueur fou a grièvement blessé, avec un fusil, un assistant photographe atteint d’une balle de chevrotine, une autre ayant touché le plafond, puis a quitté les lieux. Au cours de la même journée, il a ouvert le feu devant la tour de la Société générale à la Défense puis a pris un automobiliste en otage jusqu’aux Champs-Elysées, en indiquant qu’il venait de sortir de prison, avant de disparaître (Le Figaro).

Le 15 novembre, il avait déjà proféré des menaces de mort à BFMTV non sans lancer en partant : « La prochaine fois je ne vous raterai pas ».

Un signalement précis a été donné de lui et un appel à témoins diffusé.

Cette irruption meurtrière dans un journal est gravissime et exceptionnelle par son caractère tragiquement inédit.

En même temps, elle n’est que le paroxysme – aujourd’hui – de violences, de saccages et d’impunités qui donnent l’impression à beaucoup de citoyens que la France n’est plus véritablement gouvernée ni protégée. L’intolérable, à tous niveaux, du moindre au crime, se donne la permission d’exister. Il y a des délibérations intimes et des attitudes destructrices qu’un certain terreau nourrit.

C’est sans doute injuste mais si on veut bien regarder la réalité en face et ne pas se contenter de considérations morales qui à chaque fois aboutissent à condamner le Front national qui serait responsable de tout ce qui surgit de mauvais dans notre pays, force est de constater que le pouvoir et ses méthodes sont à incriminer.

Les destructions en Bretagne ou ailleurs, la facilité avec laquelle les matériels d’utilité publique sont incendiés et dégradés, l’exaspération fiscale, les blocages projetés par des agriculteurs qui affirment n’en plus pouvoir, ces fronts qui naissent spontanément ou inspirés sur un territoire national qui ne sait plus où donner de la révolte, l’épisode très inquiétant du préfet de Haute-Savoie molesté alors qu’il accompagnait des policiers lors d’un contrôle de nuit, constituent autant de signes du délitement de l’autorité de l’Etat découlant d’abord de la perte de confiance, justifiée ou non, en l’autorité de notre président de la République.

Et, je suis navré de devoir le répéter, d’un climat général de laxisme que la philosophie pénale et l’approche judiciaire de notre garde des Sceaux ont instauré et qui altère considérablement le civisme au quotidien. Tristement, Nicolas Demorand a dû reconnaître « une violence élevée » dont souvent ce quotidien – avec son partenaire en information éthique : Le Monde – sous-estime l’impact sur le commun des citoyens.

Cette autorité défaillante a été perceptible d’emblée dans la conduite de l’équipe gouvernementale et les couacs et les dysfonctionnements ne sont pas à tourner en dérision : ils ont révélé comme en haut l’improvisation et l’amateurisme n’étaient pas réprimés de sorte qu’en bas, personne n’avait peur de cet appareil désarmé.

Difficile d’identifier dans chacune de ces manifestations des éléments intrinsèques qui leur seraient communs.

Pour n’évoquer que l’attaque criminelle contre Libération, je ne suis pas persuadé qu’elle soit le fait d’un dessein cohérent et structuré visant à cibler la démocratie, la liberté d’expression et les médias. S’agissait-il d’une entreprise de haine à l’encontre – banque, télévision, presse écrite – de tout ce qui était susceptible d’apparaître comme institutionnel, officiel ? Ou bien plutôt d’un malade animé par un anarchisme basique, sauvage et meurtrier, tenté par la médiatisation de sa folie et de sa répétition ?

Je sais que l’esprit humain, de gauche ou de droite, a besoin de projeter sur le chaos choquant d’attitudes singulières une rationalité qui rassure, un sens qui nous remette dans les paysages familiers de la psychologie classique même dévoyée.

Ce qui est sans équivoque à la source de toutes ces transgressions, qu’elles se baptisent politiques, économiques, sociales ou qu’elles viennent de tréfonds obscurs et malfaisants, que les délits et les crimes les constituent ou les revendications multiples d’une France éclatée, tient à cette certitude qu’on n’a plus à se gêner. Que tout est permis puisque non seulement peu est effectivement réprimé mais que l’exigence même de sévérité est affectée. Puisque discutée. Le président ne sort de son équanimité bienveillante et tolérante que pour le racisme et l’antisémitisme, les seuls maux et mots impardonnables.

Le père d’Albert Camus lui disait : « Un homme, ça s’empêche ». Une société, aussi, devrait savoir « s’empêcher » mais encore faudrait-il qu’on l’aidât à prendre conscience et acte de cette interdiction si par ignorance ou désinvolture elle la tenait pour rien.

Ce n’est pas à l’évidence la voie que le gouvernement a choisie. Une parole qui n’imprime plus, une rigueur qui n’a que le verbe, un désordre qu’on ne parvient même plus à analyser et donc à contrôler, des intelligences brillantes mais déconnectées, un optimisme qui à force débilite plus qu’il n’encourage, une permanente et lassante évaluation citoyenne pour nos gouvernants : bonne volonté mais pourraient mieux faire.

Pourtant, il y a des personnalités, des caractères, des envies d’authenticité. Le ministre Stéphane Le Foll qui est envoyé à Mots croisés comme la victime sacrificielle d’un socialisme en naufrage s’en sort à chaque fois remarquablement bien. Parce qu’heureusement il n’a pas tout pris de son maître en politique, François Hollande. Stéphane Le Foll, lui, parle à peu près de manière carrée, nette, sans fioritures et il ne semble pas être totalement étranger à l’exigence de sincérité, au besoin de vérité. J’ai aimé que sans détour il dénonce l’emploi de la violence dans toutes les situations et sur tous les registres. D’abord, un refus absolu à décréter. Un grand pas pour une gauche qui souvent comprend pour s’épargner le courage de sanctionner.

Tout ce qui, jour après jour, défigure la France et la rend indigne de la République idéale que chacun porte en soi. Tout cela vient – j’entends le singulier et le pluriel, les solitudes coupables comme les multitudes et leur bonne conscience – de cette interrogation : « Pourquoi se gêner » ?

Pourquoi, en effet, puisque l’Etat laisse faire et ne cesse pas, par socialisme, de théoriser ses insuffisances et ses impuissances ?

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  1. Marc Ghinsberg

    « Un homme, ça s’empêche ». Voilà une forte parole qui aurait eu toute sa place dans votre précédent billet !

  2. Eh bien ! Eh bien !
    J’ai beau ne pas être un chaud défenseur de ce président et de ce gouvernement, j’avoue n’avoir jamais songé à leur reprocher les intempéries, la grippe ou les accidents d’avion.
    Encore moins la folle virée d’un dérangé violent.
    Mais dites-moi, le pouvoir était-il laxiste et faible à l’époque de la bande à Bonnot et de Pierrot le Fou ? On rêve !

  3. Juste en passant… concernant votre tweet sur Villepin… je vous conseille de visionner la vidéo… tout l’art de faire dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas dit. Se méfier des raccourcis de l’AFP ou autre médias. Merci.

  4. Tristement, Nicolas Demorand a dû reconnaître « une violence élevée » dont souvent ce quotidien – avec son partenaire en information éthique : Le Monde – sous-estime l’impact sur le commun des citoyens.
    « Sous-estime » est un euphémisme…
    Nous savons tous qu’une certaine presse relayant certaines consignes politiques a longtemps abusé de l’expression sentiment d’insécurité pour décrire le désarroi de nombre de Français victimes – eux ou leurs proches – d’actes de violences physiques ou d’atteintes aux biens.
    Cette manière de se comporter, cette obstination à nier la réalité et leur façon péremptoire de donner de perpétuelles leçons exhortant les populations à vaincre « la peur de l’Autre » a fini par rendre insupportables à leurs contemporains les journalistes qui abusent de ces procédés.
    Et comme c’est bizarre, dès qu’ils sont eux-mêmes victimes d’une violence ordinaire qui habituellement ne mérite pas plus d’une vingtaine de lignes dans la « PQR » pour une victime lambda, cela devient une « scène de guerre » et une affaire d’Etat…
    Quant à l’expression « information éthique » que les organes cités prétendent observer, qu’il nous soit permis d’en sourire…

  5. LaFranceSeDelite

    Monsieur Bilger, pour une fois je partage totalement votre analyse. Pour une fois vous êtes équilibré dans vos propos. Je trouve aussi que Monsieur Le Foll a du mérite et qu’il est sans doute un peu plus sincère que son mentor.

  6. Que savez-vous de la violence de la peur de la perte d’un emploi ou d’un emploi perdu ? Que savez-vous d’un horizon que les générations politiciennes ont rendu incertain sauf pour elle et ses affidés ? Qui sont, à votre avis, les premiers coupables « des paroles honteuses et des comportements inadmissibles » ? Les chômeurs qui s’immolent devant Pôle Emploi ont moins de faveurs que la traque d’un cinglé dans Paris. La France n’est-elle pas défigurée par le peu de cas qu’on fait de cinq millions de ses enfants ? Les Roms, les homos, les prisonniers et les prostituées sont sans doute des sujets plus faciles pour pontifier.

  7. Alex paulista

    Voilà une bonne nouvelle !
    Si le président est la source de tous les maux, il suffit de le changer.
    Mais vite, il y a un match à gagner ce soir et je ne voudrais pas que le nouveau se claque par manque d’échauffement !

  8. « Tristement, Nicolas Demorand a dû reconnaître « une violence élevée » dont souvent ce quotidien – avec son partenaire en information éthique : Le Monde – sous estime l’impact sur le commun des citoyens »
    En effet, alors que Libération et Le Monde ont mené campagne contre la propagation des caméras de vidéo surveillance sous Sarkozy, Libération a littéralement jeté aux pieds de la police judiciaire toutes ses bandes vidéos où figurait le « présumé coupable », c’est assez tordant, sauf pour la malheureuse victime qui est aujourd’hui à l’hôpital en coma artificiel et à qui on a enlevé la rate et une partie d’un poumon.
    Que n’a-t-on entendu sur le débat lors de l’apparition de cette nouvelle technologie : « Big Brother », « atteinte aux droits de l’homme » , « fascisme vidéo » et j’en passe…
    Aujourd’hui si le coupable a une concierge, il devrait être appréhendé dans moins de 24 heures. Grâce à qui ? Grâce à Libération, qui fustigeait les caméras de vidéosurveillance…
    Pour la circonstance, Nicolas Demorand a eu beau s’être déguisé en grand reporter de retour d’Afghanistan (pas douché, pas rasé, t-shirt ras du coup, veste froissée), il avait l’ait d’un pitre, mâchoires serrées pour dénoncer un viol de la liberté d’expression.
    Autre sujet de curiosité : dès qu’un suspect est blanc on nous montre sa bobine sous toutes les coutures, quid d’autres faits divers où on n’apprend que cinq ans après, au procès, le patronyme et toujours pas la bobine… « la France black, blanc, beur », mais pas pour les meurtres…

  9. Talleyrand commente dans ses Mémoires l’action de l’Archevêque de Toulouse, placé en 1787 à la tête du ministère. Il : « …fit des sacrifices à l’opinion qui, ne rencontrant que de la faiblesse, devint chaque jour plus exigeante… chacun se trouvait trop gouverné… l’administration elle-même… trouvait son obéissance humiliante. »
    Plus loin :
    Lorsque Necker est rappelé en 1788, « c’était un étranger, fidèle d’une religion minoritaire dans le pays, avec des talents médiocres… et ayant, par conséquent, besoin de plaire au peuple. »
    Et cette dernière note d’ambiance :
    « Mon opinion était qu’il fallait dissoudre les États généraux… j’en donnais le conseil… on trouva mon conseil trop hasardeux. C’était un acte de force, et la force, il n’y avait autour du roi personne pour la manier. »
    On devrait méditer aujourd’hui ces glissements d’alors pour les prévenir.

  10. « L’Etat nous ment, l’Etat nous vole, l’Etat nous pille, et notre premier devoir est de nous opposer à ses entreprises. »
    Ainsi parlait Nietzsche. Pas obligés de suivre, mais permet de relativiser le désordre si vivement dénoncé.
    Toutes les époques ont couiné après leur époque. Ce qui s’appelle avoir son époque en démêlé.
    Il faut croire que nous étions arrivés à un degré d’ordre et de sérénité aujourd’hui dégradé. La bande à Bonnot a été éliminée, on a coupé pas mal de têtes, doucement, gentiment, Marcel Aymé a écrit La tête des autres, Sartre a fait jouer son théâtre sous l’Occupation et Les mains sales à la Libération, enfin, un peu après. Claudel a navigué entre Pétain et de Gaulle, comme Rouget de Lisle entre la Révolution et Louis XVIII, Léautaud s’est payé la fiole de tout le monde et les morts sur les routes s’alignaient par dizaines de milliers, presque autant que pour la tuberculose. Mais ça allait bien.
    Tout cela est progressif, avec des cahots, des sursauts, des remises en ordre. L’Histoire n’est constituée que de périodes d’excès de l’Etat, réduits par des excès populaires qui engendrent des périodes de sagesse, toutes courtes et le cycle repart. Un schéma très platonicien. Mon Dieu, un coup de fusil chez Libération, ce n’est pas plus grave que l’appel au meurtre que certain journal faisait en léchant le postérieur de l’équipe Pol Pol qui n’en finissait pas de faire mourir les Cambodgiens, écologiquement, à coups de bêche, mais dans le sens de l’histoire. Il n’y a pas de pardon pour cela, pas plus que pour les crimes nazis.
    Un petit tour chez Saint-Augustin qui définissait l’Etat comme une bande de brigands, il était clairvoyant, cet homme, un peu cagot sur la fin mais si tendre avec Florine qui appréciait son savoir-faire au déduit. Et la fable du pirate désinvolte qui se comparait à Alexandre, en réduisant la différence au pouvoir de rendre la justice.
    Entendez-vous cela M.Bilger, rendre la Justice est la parure des pirates déguisés en hermine. Que je me console de n’avoir eu que des pattes de lapin. Mais c’est un vieux débat qui n’est bon qu’à garnir d’indifférence les foucades de nos dirigeants.
    Il faut dire qu’ils ont l’art et la manière d’annoncer les choses subrepticement, comme on prend un lavement quand le ventre gonfle, ils agissent toujours par derrière.
    Cet otage libéré, Bd Voltaire, où vous collaborâtes, le constitue en doute, il s’est bien évadé au bon moment, avec un coeur à l’abandon, et une superforme athlétique, tant mieux pour lui. C’est désormais un héros.
    Et la remise « à plat » de la fiscalité, au moment où les rentrées baissent, parce que ce qu’on prend, on ne peut plus le reprendre, encore que… sauf à payer les voyages pharaoniques de M.Hollande, c’est petit, je sais, mais il n’y a plus de grives en magasin. On penserait que cela devrait se faire avec les économistes et les professeurs de droit, outre quelques énarques pas encore rances, mais non, on va voir les partenaires sociaux, c’est-à-dire personne, peu importe l’annonce a été faite, on soulage le patient, à saignée constante, c’est-à-dire qu’on garde le taux de prélèvement qui a créé la situation actuelle, avec une mesure phare, la fusion entre l’escroquerie Juppé et l’impôt sur le revenu, moribond.
    Tout ça n’est que broutille, l’important, c’est la santé, comme disait ma mère qui ne voulait pas savoir que la Sécurité sociale existait car Ch.Maurras avait dit qu’elle absorberait toutes les forces de la Nation et elle ne voulait pas boire de ce bouillon. Elle ne célébrait qu’une seule date : le 21 janvier. Ce jour-là, elle jeûnait et se cachait pour pleurer. Allez savoir pourquoi.

  11. Le président ne sort de son équanimité bienveillante et tolérante que pour le racisme et l’antisémitisme, les seuls maux et mots impardonnables.
    Étant d’une génération ayant connu ce que l’on pourrait qualifier de « morale traditionnelle », j’ai souvent eu l’occasion de croiser des gens dont la manière de vivre était loin d’être édifiante qui déclaraient : « je ne suis pas raciste », comme si cela suffisait à excuser le reste à leurs yeux et comme s’il s’agissait là d’une preuve de vertu suprême.
    Ce que l’on appelle « l’antiracisme » (recouvrant tout et n’importe quoi) est en fait devenu une nouvelle religion véhiculant une morale de substitution.
    Il y aurait probablement beaucoup de pendules à remettre à l’heure.

  12. Quoi qu’il résulte de toute cette affaire, le journalisme français doit changer de braquet. C’est un journalisme de guerre civile. Les centres de formation de journalisme doivent être fermés. France Inter et France Culture doivent être vendues au privé. Comme en Espagne où l’on vend les télévisions (cf Le Monde). Un bac+ 5 devrait être obligatoire pour avoir accès à la profession et « Catherine A » devra passer son bac avant de l’ouvrir.
    Je n’ai aucune sympathie pour ce jeune homme traqué dans les rues de Paris, toutefois il sera intéressant de l’écouter lors de son procès, s’il nous dit « j’en pouvais plus de tous ces c..s », alors il aura mon pardon.

  13. Bonjour Philippe Bilger,
    « Pour n’évoquer que l’attaque criminelle contre Libération, je ne suis pas persuadé qu’elle soit le fait d’un dessein cohérent et structuré visant à cibler la démocratie, la liberté d’expression et les médias. S’agissait-il d’une entreprise de haine à l’encontre – banque, télévision, presse écrite – de tout ce qui était susceptible d’apparaître comme institutionnel, officiel ? Ou bien plutôt d’un malade animé par un anarchisme basique, sauvage et meurtrier, tenté par la médiatisation de sa folie et de sa répétition. »
    Il convient de souligner que Libération a été l’objet de deux attaques hier : l’attaque par ce tireur fou qui a blessé grièvement un photographe du journal, mais également une cyber-attaque sur son site internet qui a sérieusement perturbé la parution de ses articles.
    Cela peut sans doute être un pur hasard comme il s’en produit quelquefois, mais cela n’ôte pas la possibilité d’une action de représailles contre une presse un peu trop intrusive et qui va chercher des informations sensibles que certains milieux ont de bonnes raisons de vouloir garder secrets.
    En ces temps particulièrement troublés, il se peut que quelques officines occultes profitent du désordre ambiant pour s’attaquer à la liberté de la presse garante de notre démocratie. Il est donc particulièrement important d’âtre vigilant face à ces tentatives de déstabilisation.

  14. sbriglia, boule de pyrex

    « Tout ce qui, jour après jour, défigure la France et la rend indigne de la République idéale que chacun porte en soi. » (PB, 11 /2013)
    « Tout ce qui, jour après jour, piétine la France et la rend indigne de la République idéale qui est notre ciment commun » (PB, 02 /2014)
    « Tous ceux qui, jour après jour, crachent sur la France et la défigurent, loin de la patrie idéale qui devrait être notre terreau commun » (PB, 06/2014)
    « Ces hordes barbares qui jour après jour ont envahi notre patrie et la défigurent, loin de cette terre sur laquelle nous avons nos racines » (PB, 08/2015)
    «Ce socialisme qui, années après années, a défiguré notre France, la rendant indigente, au point que nous ne reconnaissons plus désormais notre patrie » (PB, 11/2016)
    « Tout ce qui, jour après jour, au long de cette campagne, n’a eu de cesse que de rendre à la France son vrai visage pour la rendre enfin digne de notre civilisation commune » (PB, veille des élections présidentielles de 2017)

  15. Catherine A. courageux Le Foll, ah bon

    S’il était courageux, Le Foll expliquerait aux agriculteurs bretons que leur modèle d’agriculture est intenable, qu’élever des centaines de cochons à qui on arrache, à vif, les testicules et les dents pour qu’ils ne se mordent pas tant ils sont écrasés les uns contre les autres dans leurs élevages, est totalement inadmissible ; de même d’ailleurs pour les milliers de poules qui ne sauront jamais qu’au dehors l’herbe est verte et le ciel gris ou bleu. Qu’ils doivent arrêter de polluer toute une région.
    Au lieu de ça c’est la collectivité qui prend en charge leur pollution. Pire, on les exhorte à continuer en passant de 400 à 1000 têtes l’autorisation nécessaire à l’implantation d’un élevage de vaches. Le courage c’est de se battre à Bruxelles pour obtenir la fin des primes à la quantité qui favorisent les industriels éleveurs et laissent mourir les petits qui eux veulent faire un élevage traditionnel avec des animaux dans le pré. Le courage c’est de dire qu’il faut en finir avec des primes qui permettent à des industriels du poulet de vendre leurs produits dont vous ne voudriez ni vous ni moi à des prix dérisoires aux pays africains – mais pas que – ruinant ainsi des milliers de petits éleveurs locaux. Le courage ce serait de ne pas caresser la FNSEA dans le sens du poil.
    Mais ça n’a jamais été d’accepter d’aller sur un plateau télé, ce que je vous l’accorde le ministre de l’Agriculture ne refuse jamais.

  16. Je pense que nous sommes tous d’accord, sur ce blog où règne la liberté d’expression, pour défendre celle de la presse. Quels que soient par ailleurs les défauts de ceux qui l’incarnent dans ce bas monde imparfait…
    Cela vaut pour Libé aujourd’hui, comme pour Jacques Tillier naguère.

  17. Malheureusement il y a bien longtemps que l’autorité est en perte de vitesse. Comme vous le dites avec Stéphane Le Foll, rien n’est impossible, ce n’est qu’une question de le vouloir !

  18. hameau dans les nuages

    Hier soir par bonheur ma vieille télévision à tube cathodique a daigné que je puisse voir « Mots croisés » après moult recherches automatiques et gifles dans la boîte en plastique (toujours côté droit, je suppose donc que c’est là que se tient le cerveau de l’affaire).
    Je voulais voir un voisin, Jean Lassalle, bien critiqué ici « a case » dans les médias locaux sur le fait d’arpenter le territoire pour prendre le pouls de la France. Nul n’est prophète en son pays.
    On a bien senti sur le plateau que l’heure était grave. Que monsieur le Foll sortait sans conviction malgré le ton de sa voix un discours prémâché appris par cœur sur les emplois aidés (augmentant le déficit) mais qui paraissait complètement décalé face à la gravité de la situation. Que la député socialiste de la Somme dont j’ai oublié le nom paraissait anachronique avec son idée d’isoler les greniers comme défi énergétique alors que le pays va à la cave et que ses habitants ont le sentiment de passer à la trappe.
    Souvenez-vous de monsieur Lassalle chantant dans les travées de l’Assemblée nationale sous les regards amusés et les rappels à l’ordre. Déjà.
    Il est issu d’une famille de bergers de la vallée d’Aspe. Il avait chanté dans l’hémicycle un peu comme les siffleurs d’Aas de la vallée d’Ossau annonçant les bonnes et mauvaises nouvelles à travers la vallée. Seuls pouvaient comprendre les initiés.
    Hier soir, donc plusieurs années après, il nous a expliqué qu’il avait entendu les abeilles, signe que la foudre va frapper.
    En milieu hostile il faut toujours écouter les bergers même si ils paraissent benêts, le béret vissé sur la tête.
    La France se dérobe sous nos pas mais personne ne veut entendre le cri de la Nation.
    Crève cette Europe qui nous a rendus esclaves.

  19. Alex paulista

    « Quoi qu’il résulte de toute cette affaire, (…) et « Catherine A » devra passer son bac avant de l’ouvrir. »
    Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2013 à 13:49
    « Résulter » sans complément, quelle abjection.
    Retournez au bûcher des vanités y chercher votre Bled ! Et là vous pourrez l’ouvrir (le Bled).
    Et fissa !

  20. Quel est le rapport entre un individu manifestement dérangé qui s’en prend aux médias, des « paysans » bretons affublés d’un bonnet rouge (made in Scotland !) qui protestent violemment contre une nouvelle taxe, la politique pénale de la garde des Sceaux, la désinvolture ou l’amateurisme de certains ministres et le sentiment que désormais tout serait permis ? Des cas particuliers qui ont des causes différentes ne permettent pas d’en déduire une conclusion générale. Je veux bien admettre que François Hollande et le gouvernement de Jean-Marc Ayrault sont décevants. Mais pourquoi les accabler de tous les maux ? Sont-ils responsables de tout ce qui va de travers ?

  21. sbriglia, blême au bled sans son Bled

    «  »Résulter » sans complément, quelle abjection » tance dur Alex (sed lex)
    Pour l’éducation du simplet que je suis, pourriez-vous, cher Alex, expliciter quelque peu votre position ?
    « Résulter » étant un verbe intransitif ne s’employant qu’à certains temps, pourquoi serait-il « abject » de ne pas lui adjoindre de complément ?…

  22. @Boris
    Je pense que nous sommes tous d’accord, sur ce blog où règne la liberté d’expression, pour défendre celle de la presse.
    Oui, nous devons absolument défendre la liberté des camarades-journalistes de la Pravda, menacés par des hooligans excités par les menées réactionnaires des auteurs de samizdats antisoviétiques.
    Nous comptons sur notre gouvernement démocratique et populaire pour qu’il les envoie au Goulag expier leurs fautes.

  23. Je plussoie largement le commentaire de Frank Thomas (à l’exception peut-être de l’absence de soutien à FH et au gouvernement) : on rêve !
    Vous pensez sans doute, comme certains, que si le football français est au fond du seau, c’est la faute à FH ?
    Un petit coup de Kärcher sarkozien ?

  24. Monsieur Bilger nous donne un article fermé, bouclé sur lui-même. Que rajouter sinon son propre sentiment.
    Pour moi, Le Foll est un coiffeur (ou alors c’est sa femme) justement parce qu’élu de Bretagne il attend que la Confédération paysanne le cloue à la porte d’une grange pour dénoncer le productivisme subventionné. Aujourd’hui, sur BFM Business, Xavier Beulin, président de la FNSEA, dans un long entretien n’a pas cité son nom une seule fois sinon quand je me suis endormi. Pour la FNSEA, c’est un ectoplasme permanenté.
    Pour en revenir à Libération, je ne vois pas comment la liberté de la presse (moins menacée par un tir de chevrotine que par la désaffection du lectorat) serait la garantie de la démocratie. Qu’elle y soit utile par sa pluralité ne garantit rien de plus.
    L’immunité journalistique que la presse revendique de temps en temps comme lors des prises d’otages n’est plus fondée sur rien, depuis qu’on a vu des campagnes de presse instrumentaliser des thèses fausses au motif d’embarrasser sinon pire des adversaires politiques ; quand ce n’est pas en se substituant aux juges pour condamner abusivement des gens en ruinant leur vie au bout du tirage, avant de passer à autre chose.
    La presse n’est pas l’agneau sans taches, elle est parfois une crapulerie.

  25. Il est de la responsabilité des magistrats du siège de dire le Droit et de veiller, par leurs décisions, à ne pas décourager les gendarmes et les policiers qui se coltinent au quotidien la délinquance sur le terrain. Il en est de même pour ceux du Parquet qui doivent faire en sorte que force reste à la loi. Il est de la responsabilité de nos dirigeants de veiller au bon fonctionnement des institutions et au respect de l’ordre républicain.
    Ce qui signifie fermeté, justice et volonté d’aboutir à du concret.
    L’attelage actuel, par son flou et ses reculades, ne satisfait pas à ces critères et il doit en tirer les conséquences.
    Au lieu de jouer au guerrier à l’extérieur il vaudrait mieux qu’il s’occupe de l’intérieur afin de remettre de l’ordre dans la pétaudière. C’est la raison pour laquelle une nouvelle équipe s’impose et vite.

  26. @ sbriglia, blême au bled sans son Bled | 19 novembre 2013 à 16:56
    Merci ! Il se trouve que je parle le portugais comme Luis de Camoes, et qu’à voir ce qu’ont fait les Brésiliens de leur langue – un pataouète en string fluo – ça m’amuse de voir un expat donner des leçons de grammaire française…

  27. Michelle D-LEROY

    La différence dans le traitement de l’information est si flagrante et tellement à sens unique que seuls ceux qui ne veulent pas voir restent aveuglés.
    Ce n’est pas pour autant que je défends des événements comme celui d’hier. Aucune cause, aucun motif ne donne le droit de tirer froidement sur quelqu’un. Le délinquant, le forcené, le déséquilibré (c’est selon) mérite sans conteste d’être arrêté et jugé sévèrement mais dans l’égalité de traitement médiatique et judiciaire.
    J’apprends à l’instant que la victime de 23 ans vient de sortir du coma et c’est rassurant. Quant au meurtrier, il n’est ni plus ni moins défendable que ceux qui règlent leurs comptes à Marseille au milieu de la guerre du « shit ». Entre autres faits divers sans retentissement : un jeune étudiant vosgien a été égorgé à Marseille, près de la Gare Saint-Charles cet été, en allant chercher une amie à la gare vers 21 heures, ou bien un Préfet qui a été fortement molesté alors qu’il accompagnait, la semaine dernière, en Haute-Savoie, des policiers pour se rendre compte de leur travail sur le terrain, c’est aussi un maire UMP qui a été poignardé par un déséquilibré le 11 Novembre à Châteaurenard pendant la cérémonie, c’est encore un incendie criminel dans une église de l’Orne… Des faits à peine connus du grand public. Une violence qui n’est pas traitée de la même façon, selon que cela avantage ou non le gouvernement. Et cela se voit. Soit on parle trop de certains faits, soit peu, soit pas du tout, selon que l’on veuille clouer au pilori une extrême droite réelle ou supposée ou excuser des « petites frappes » de banlieues.
    La gauche et ce « camp du bien » en perte de vitesse face à une population de plus en plus critique et réaliste essaient par tous les moyens de nous cacher les réalités, croyant taire le malaise. C’est pire que tout car cela fait fantasmer les esprits parfois jusqu’à l’échauffement.
    La meilleure façon de condamner les violences dans l’opinion publique, ce serait d’abord d’en parler, sinon c’est déjà les cautionner.
    Ajouté aux violences et incivilités récurrentes, les mécontentements, les colères et révoltes des professionnels qui dans leurs hargne détruisent les biens de l’Etat déjà en faillite, cela donne une impression que tout va dans tous les sens sans être canalisé par des syndicats, des partis politiques. Cela rend le contexte encore plus inquiétant et montre la faiblesse du pouvoir aux Français, un pouvoir qui se montre faible avec une ado comme Leonarda et strict avec les salariés ou les agriculteurs bretons. C’est inconcevable.
    Depuis 68, la gauche a d’une manière ou d’une autre muselé une droite couarde, qui ne voulait pas d’ennuis ni affronter les grèves, les attaques ni être assimilée à l’extrême droite. Le peuple étant majoritairement et implicitement prêt à écouter la gauche, celle-ci jouait sur du velours. Les choses ont bien changé. Le monde a changé, la crise est à son paroxysme et le peuple croit ce qu’il voit, les vieux poncifs ne font plus illusion. Alors en voyant hier les tentatives de récupération comme on a vu récemment celles suite aux attaques racistes envers C.Taubira, cela ne sert au final qu’à diviser les Français. Un petit jeu qui ne prend plus.
    Hier soir, lors de l’émission « Mots Croisés » les intervenants (H. Guaino, Jean Lassalle, M. Le Goff, G.Roquette) ont brossé un tableau si exact de la société civile, si proche de ce que nous évoquons à longueur de blog qu’enfin je constate que les langues se délient, que des hommes posés et de bon sens se sentent (enfin) le courage de dire les réalités, allant jusqu’à prononcer timidement certains mots (pour décrire les maux) de la France d’aujourd’hui… Le gouvernement muré dans ses certitudes devrait en prendre note avant qu’il ne soit trop tard.
    Mais, contrairement à vous, M. Bilger, en voyant Stéphane Le Foll, si sûr de lui, presque hautain et méprisant, sûr de sa vérité, dans le déni des réalités, plutôt incompréhensif envers les Français qui grognent, je pense que le déclin est proche.
    Comme ses confrères ministres, il reste persuadé que c’est toujours la faute des autres (les prédécesseurs, l’Europe, la mondialisation, les marchés, les pays émergents, l’Allemagne et son SMIC inexistant, les Français qui ne le comprennent pas, les Bretons qui sont plus heureux que les Indiens, etc.). Ils sont drapés dans leurs certitudes et persuadés que rien ne peut changer autrement qu’en colmatant des brèches par des rustines.
    JM.Ayrault veut remettre à plat le système fiscal, voilà enfin une très bonne idée mais si c’est pour réformer comme il a réformé les retraites, et changer le nom des taxes sans les rendre plus justes ou mieux les répartir, c’est inutile. Une réforme difficile mais nécessaire si elle est sérieuse.
    Une crise économique sans précédent, une Europe à repenser, un pays qui perd son identité peu à peu et sombre dans la violence (chaque jour de nouveaux faits le prouvent sans même que Laurent Obertone ne l’écrive) et nos « ministresses » inventent des gadgets sociétaux qui ne servent qu’à exciter les gens, les diviser, les mécontenter, les déstabiliser et les priver gravement des repères les plus élémentaires.
    Si le gouvernement et son Président ne prennent pas la mesure de cela, ils n’iront pas au bout de leur mandat, c’est évident.

  28. La police a communiqué le signalement du tireur.
    Parmi les éléments d’identification délivrés par les autorités à la radio, ceci :
    »…un homme de type européen…» !
    Personnellement ça ne me gêne pas. Les photos diffusées le montrent ainsi.
    Ce qui me gêne, c’est que si je dis que la garde des Sceaux est de type africain ou guyanais, ou pire si je dis utilisant la terminologie scientifique, celle que l’on m’a apprise au temps où l’on transmettait la connaissance au lieu d’épanouir les élèves, si donc je dis qu’elle est de type négroïde, d’après ce que je peux voir des photos la représentant, je serai traité de raciste.
    Les jeunes de banlieue sont de type indéterminé, d’après Libé, par contre, pour ce même journal, les jeunes de la « Manif pour tous » sont des jeunes blancs, cathos, bourgeois et fils de bourgeois eux-mêmes cathos.

  29. Bonsoir M. BIlger,
    Je ne suis pas vraiment convaincu du lien entre d’une part cette attaque criminelle contre Libération et quelles qu’en soient les motivations, et d’autre part l’autorité défaillante du pouvoir. Attaque contre la démocratie ? contre la liberté d’expression ? acte d’un fou isolé ? Rien ne permet pour l’instant de le dire en l’absence de revendications de l’intéressé.
    Ce crime odieux survient alors que Manuel Valls bénéficie d’une popularité unique au sein du gouvernement et dont l’action est jugée satisfaisante par l’opinion publique.
    Au-delà vous évoquez les « bonnets rouges », l’agression à la bombe lacrymogène du préfet de Haute-Savoie dans une cité-ghetto, et y voyez autant d’illustrations de la faiblesse du pouvoir.
    Je ne nie pas la recrudescence de la délinquance, de la violence et de la criminalité, sans doute y a-t-il aussi un lien avec la morosité ambiante.
    Bernard Pivot disait dernièrement que si la France perd ce soir contre l’Ukraine et se trouve évincée de la Coupe du Monde de football, la popularité du Président et du Premier ministre en fera les frais par une nouvelle baisse dans les sondages. Peut-être certains y verront-ils un effet du projet de taxation à 75% sur le moral des joueurs.

  30. Alex paulista

    @ Savonarole, sbriglia
    Évidemment, si Mme Bilger fait des corrections rétroactives, ma correction n’a plus d’objet !
    Le post de Savonarole était à l’origine
    « Quoiqu‘il résulte de toute cette affaire »
    et non « Quoi qu’il résulte de toute cette affaire ». La première version est une faute horrible pour introduire une phrase où on invite une journaliste à repasser son bac.
    Il résulte « quelque chose »: on ne peut pas dire « Bien qu’il résulte de toute cette affaire ». Dans la seconde version, le « quoi » est le COD donc tout va bien.
    C’est une construction de base de la plupart des langues latines, que même les Brésiliens analphabètes maîtrisent:
    qualquer que seja…

  31. « Le père d’Albert Camus lui disait : « Un homme, ça s’empêche ». Une société, aussi, devrait savoir « s’empêcher » mais encore faudrait-il qu’on l’aidât à prendre conscience et acte de cette interdiction si par ignorance ou désinvolture elle la tenait pour rien. »
    Il me semble que cette sentence reflète le bon sens.
    De fait, il est injuste d’attribuer à Monsieur Hollande la chienlit qui règne dans notre société française.
    On peut reprocher à la gauche, par son idéologie de la bien-pensance délétère, d’avoir aggravé les difficultés et de les entretenir. Et à la droite, en dehors du discours, de n’avoir rien fait pour contrer cette tendance mortifère. Il suffit de se rappeler des discours de Monsieur Chirac sur la « modernité », alpha et oméga de sa politique…
    C’est bien l’américanisation de notre système qui aboutit aux mêmes situations qu’aux USA. Par ailleurs, le nombrilisme sociétal étalé à longueur de journaux, revues et émissions de télévision n’a fait qu’accentuer la pente et la savonner pour aller plus vite ! Il est donc « amusant » de voir les « penseurs patentés » du Monde comme de Libération venir pleurer à l’atteinte de leur intégrité !
    En réalité c’est l’éducation dispensée dans les familles comme dans le système scolaire qui a failli par le fait même que la gauche a rejeté tout principe d’autorité : tout doit s’apprendre par le jeu et non par l’effort. Et quand elle veut faire acte d’autorité, elle se heurte à ce qu’elle a semé et donc est incapable d’imposer quoi que ce soit, y compris en son sein.
    Les « jeunes » depuis deux générations n’ont été éduqués qu’à la satisfaction de leurs besoins matériels immédiats et nullement avec le souci des autres et donc de l’intérêt général comme supérieur aux intérêts particuliers.
    Où peut donc être la surprise, si ce n’est qu’elle est feinte.

  32. « Cette autorité défaillante a été perceptible d’emblée dans la conduite de l’équipe gouvernementale et les couacs et les dysfonctionnements ne sont pas à tourner en dérision »
    Croyez-vous vraiment que ces dysfonctionnements ne sont pas à tourner en dérision ?
    F. Hollande intervient solennellement au sujet de Leonarda.
    J-M Ayrault intervient pour annoncer une grande réforme fiscale.
    Cherchez l’erreur. Remarquez, Hollande hiérarchise les priorités, je le comprends.
    C’est ce que je faisais moi aussi autrefois. C’est moi qui décidais des problèmes importants.
    Par exemple si Mitterrand était un bon ou un mauvais président (en général très mauvais), si la guerre d’Irak était justifiée ou pas, s’il fallait défendre Israël, si le prix du Brent était trop élevé et pourquoi.
    Ma femme elle, s’occupait des problèmes sans importance. Le choix de la localisation de la maison et de son financement, l’éducation des enfants, la gestion du budget familial.
    Maintenant nous avons inversé les rôles. Les enfants sont grands, la maison est payée, et je roule en voiture électrique.
    Quand le pédalo dans lequel nous sommes tous engagés coule, il ne reste que l’humour comme bouée de sauvetage… et encore !

  33. @Alex paulista
    Allez Alex, ne vous fâchez pas.
    Je donnerais tout le Brésil pour ces quelques vers de Chico Buarque de Hollanda.
    « (Chico Buarque, 1967)
    Tem dias que a gente se sente
    Como quem partiu ou morreu
    A gente estancou de repente
    Ou foi o mundo ento que cresceu
    A gente quer ter voz ativa
    No nosso destino mandar
    Mas eis que chega a roda viva »
    Etc.

  34. l’épisode très inquiétant du préfet de Haute-Savoie molesté alors qu’il accompagnait des policiers lors d’un contrôle de nuit (…)
    Qu’il s’estime heureux de ne pas avoir été placé en garde à vue suite à la plainte d’un voyou pour violences policières…

  35. Mary Preud'homme

    « Entre autres faits divers sans retentissement : un jeune étudiant vosgien a été égorgé à Marseille, près de la Gare Saint-Charles cet été, en allant chercher une amie à la gare vers 21 heures, ou bien un Préfet qui a été fortement molesté alors qu’il accompagnait, la semaine dernière, en Haute-Savoie, des policiers pour se rendre compte de leur travail sur le terrain, c’est aussi un maire UMP qui a été poignardé par un déséquilibré le 11 Novembre à Châteaurenard pendant la cérémonie, c’est encore un incendie criminel dans une église de l’Orne… Des faits à peine connus du grand public. » (Michelle D-LEROY)
    ——-
    Et la policière de la BAC rouée de coups à Marseille tôt le matin du 11 novembre, on en a parlé ? A part un entrefilet de deux lignes à la rubrique faits divers. Alors que l’on nous a bassiné pour quelques malheureux coups de sifflet à Culbuto !
    Deux poids deux mesures.

  36. En même temps, elle n’est que le paroxysme – aujourd’hui – de violences, de saccages et d’impunités qui donnent l’impression à beaucoup de citoyens que la France n’est plus véritablement gouvernée ni protégée
    La vraie violence, l’intolérable violence, s’exerce au quotidien sur des citoyens confrontés aux glaçantes logiques bruxelloises, à l’incapacité des politiques à protéger ceux par qui ils ont été élus.
    Mais nos élites, comme pour masquer leur impuissance ou, pire, leur connivence, montrent une sensibilité factice pour les épiphénomènes : racisme, faits divers sanglants d’illuminés.
    Personne n’est dupe.

  37. Sans tomber dans la partialité politique, on a le droit de s’interroger sur la libération des paroles honteuses et des comportements inadmissibles au cours de ces dernières semaines.
    Que Philippe Bilger qui a été Avocat Général me permette de jouer à l’Avocat du Diable et qu’il m’accorde son indulgence car mon client est loin d’être facile…
    De façon générale, dans ces histoires de « paroles honteuses », il est difficile de démêler les intentions que l’on prête soi-même à autrui, avec sa propre grille de lecture, avec son acquis et avec son propre bagage intellectuel, de celles de celui qui a pu les prononcer parfois ingénument et sans penser à mal.
    Pour prendre l’exemple des caricatures simiesques, elles sont pratiquées depuis que l’art de la caricature politique existe et elles ne présentent en tant que telles qu’un caractère relativement anodin bien que parfois irrespectueux.
    Depuis que notre pays a été sensibilisé à la mise en place de tabous – souvent non écrits et pas toujours très bien définis – un certain nombre d’expressions, de comparaisons, d’identifications, d’allusions sans aucune gravité intrinsèque sont désormais réputées sentir le soufre quand elles sont invoquées dans certaines circonstances « sensibles ».
    Donc des expressions comme « malin comme un singe » (plutôt flatteuse), « on n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces », « monnaie de singe » que nous utilisions sans penser à mal à une époque où la vie était moins compliquée et moins parsemée d’embûches devront désormais être rangées dans un casier spécial hors de la portée des enfants.
    Nous le saurons désormais, mais reconnaissons tout de même que c’est une partie de notre culture qui risque de s’effacer.
    Mais l’aspect « honteux » de l’utilisation de l’une de ces expressions est surtout retenu par l’auditeur qui décide de l’associer arbitrairement à telle ou telle théorie suprémaciste de sa connaissance, ce qui n’est pas nécessairement le cas de celui qui l’utilise malencontreusement dans un contexte « sensible ».
    Le problème est que nous sommes placés ici en plein domaine subjectif, ce qui risque parfois de conduire à des jugements arbitraires.
    En matière d’alcoolisme, l’éthylomètre permet une mesure relativement impartiale et objective du degré d’alcoolémie, mais qu’en est-il en matière de « paroles honteuses » ?
    Par ailleurs et de façon plus générale, pouvons-nous réellement affirmer comme nous l’entendons souvent que « la parole se libère » ou bien ne pourrions-nous pas plutôt être amenés à penser que ce sont les imaginations travaillées par un conditionnement intense qui seraient devenues plus sensibles à ce genre de choses, pour ne pas parler des esprits mal tournés qui ont décidé de trouver la petite bête partout ?
    Ne pourrions-nous pas non plus mettre en cause parfois les mauvaises interprétations liées à une dégradation de la culture générale des gens, ayant perdu le sens des nuances ainsi que celui des mots ?
    Pour citer un exemple, j’ai eu un jour toutes les peines du monde à expliquer à une personne qui me faisait part de sa réprobation que les « indigènes » à qui j’avais l’intention de demander mon chemin n’étaient pas nécessairement coiffés de plumes mais qu’il s’agissait dans mon esprit de natifs du coin…

  38. J’ai aussi été impressionné par le comportement et les paroles du ministre Le Foll à Mots Croisés. Il n’a pas la ‘grosse tête’ et, malgré sa grande taille, il ne se montre pas supérieur aux autres. Il sait écouter.
    Il est ferme dans son propos tout en respectant ses interlocuteurs. Ce ministre donne une impression d’ouverture et de sincérité.
    Avec Valls, Drian, Fabius, il fait partie des quelques talents sérieux identifiables dans notre gouvernement pléthorique. Ces personnes n’ont pas provoqué de couacs entraînant le discrédit de l’exécutif.

  39. @Alex paulista
    Votre traduction n’est pas non plus ce qu’il y a de plus exact.
    « Qualquer que seja o resultado » est différent de « O que quer que seja que resulte de… » ou encore « Seja o que for que resulte de… »
    puisqu’il écrit « Quoi qu’il résulte » et non « Quel que soit le résultat ».
    Malgré l’accord orthographique accordé de la pointe des lèvres par le Portugal au Brésil, il convient de ne pas oublier que la langue du Brésil est la langue portugaise et pas l’inverse.

  40. @Savonarole
    Vous parlez portugais comme Luis de Camões ? Vous m’en bouchez un coin ! Dans ce cas vous avez sans doute lu les dix chants des Lusíadas… ses autos e cartas, ses sonnets… entre beaucoup d’autres choses… Bravo, félicitations.

  41. @ adamastor | 19 novembre 2013 à 23:10
    Vous avez raison. Mon objectif n’était pas de traduire mais de montrer une construction similaire, comme « quel qu’il soit », « quoi qu’il dise », « quoi qu’on pense ». Au niveau du sens, la meilleure traduction serait – du moins au Brésil – votre dernière : « Seja o que for que resulte de… ». Mais là on utilise un subjonctif futur, temps qui n’existe pas en français, ce n’est donc pas une bonne illustration.
    @ Savonarole
    Je suis content de partager avec vous mon goût pour Chico Buarque.
    Je ne me serais pas permis de vous reprendre si vous n’aviez pas méprisé dans la même phrase notre camarade journaliste sur son niveau d’instruction.
    Mais bon, je suis content, la France vient au Brésil et mes amis brésiliens ne vont pas me charrier.
    Bisous à tout le monde, même à sbriglia qui résulte dans l’absolu.
    http://fr.wiktionary.org/wiki/r%C3%A9sulter

  42. Cher Philippe,
    Nous sommes heureuses du résultat des Bleus de la soirée.
    Nous vous attendions dans un texte de profiler sur cette psychose qui s’étend sur Paris.
    Une idée sur qui pourrait porter des baskets vertes assorties à la couleur d’un pull ?
    Une idée sur une façon de courir pas très sportive ?
    Une idée sur un individu qui ne revendique rien, parle très peu et exprime sa colère qu’il veut médiatiser en présentant des armes et non une pratique de tireur ?
    Mais surtout un énorme silence sur le fait que l’homme prétend s’être évadé de prison, seulement deux mots dans la presse et se promène avec au moins une grenade qu’il aurait montrée à son otage.
    Il s’agirait plus certainement d’une utilisation des médias et de symboles, la Défense, les Champs-Elysées, Libération, Information, que d’une volonté de nuire à la liberté fondamentale de la presse.
    Que dire de la gestuelle de la position de la main de l’individu en position assise ?
    A relever chez la personne une empathie pour les personnes âgées.
    françoise et karell semtob

  43. Un article conservateur, se limitant à dispenser une morale fétide soi-disant « civique », avec une confusion entre « civisme » et servilité amplement entretenue.
    L’amalgame entre le racisme et des actes contre les boîtes ramasse-fric au bord des routes est un bien triste sophisme.
    Cela fait 20 ans, depuis l’invention du permis à points, que l’État ne respecte plus les principes élémentaires du droit. Après les radars automatiques, voilà que la verbalisation à la volée se généralise et qu’on nous présente ça comme acceptable. Peu à peu, en faisant admettre comme normales de telles conceptions, on transforme graduellement les citoyens en veaux.
    Ce n’est que le début : après le bord des routes, on nous vote des lois de plus en plus iniques. L’engrenage totalitaire s’emballe. Ainsi, aujourd’hui même, les sénateurs vont voter, pour les agriculteurs, la pénalisation de l’utilisation de leurs propres semences. Ce sera assimilé à de la « contrefaçon » (sic). Ils devront verser des redevances à des multinationales proxénètes pour ensemencer.
    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. »
    Cela fait déjà 15 ans que cela aurait dû péter… Ça vient enfin, mieux vaut tard que jamais.

  44. @Jack
    Assez d’accord avec vous sur la pertinence des ministres que vous citez. Un gouvernement resserré autour d’un noyau dur serait bien plus crédible, à condition de changer le chef actuel inexistant qui nous berne une fois de plus avec une réforme de la fiscalité qu’il vient de nous sortir de son chapeau pour éluder le reste.
    Mais son chapeau il va bientôt le manger !

  45. Tout ce que denonce a juste titre M. Bilger etait helas aisement previsible et ceux qui ont vote pour M. Hollande n’ont qu’a s’en prendre a eux-memes. Il est peu consequent de deplorer les effets dont on cherit les causes, c’est connu depuis Bossuet. Le laxisme, le mensonge et la malhonnetete sont inscrits dans les genes du socialisme, ils constituent une tare et ceux qui adherent a cette ideologie dans toutes ses nuances ne peuvent qu’etre nefastes a tous les niveaux de l’Etat. Il suffisait d’avoir un peu de memoire et un minimum de culture politique voire de bon sens pour le comprendre avant l’election fatale de 2012, ce n’etait pas le cas de la majorite de nos concitoyens et les regrets sont inutiles.

  46. « Quoi qu’il résulte…… »
    Résulter, verbe accidentellement impersonnel ?
    « Quoi » ne serait-il pas le sujet réel du verbe résulter et non pas son COD ?

  47. LUDOVIC Xavier Vladimir Illitch

    « Elle ne célébrait qu’une seule date : le 21 janvier. Ce jour-là, elle jeûnait et se cachait pour pleurer. Allez savoir pourquoi. »
    Rédigé par : genau | 19 novembre 2013 à 13:26
    Je vous sens perplexe.
    Je peux vous aider :
    Madame votre mère était, à l’évidence, une bolchevique pur jus. Et elle commémorait dans la douleur l’anniversaire de la mort de Lénine.
    Cette fidélité à ses idéaux de jeunesse doit être saluée.

  48. Pour n’évoquer que l’attaque criminelle contre Libération, je ne suis pas persuadé qu’elle soit le fait d’un dessein cohérent et structuré visant à cibler la démocratie, la liberté d’expression et les médias.
    Et ceux qui ont crié à « l’atteinte à la liberté d’expression » l’auraient-ils fait si d’aventure une « technicienne de surface » (femme de ménage en dialecte hexagonal) avait été atteinte ?

  49. « Nous sommes heureuses du résultat des Bleus de la soirée » (Les sœurs semtob)
    Situer l’Ukraine sur une carte géographique serait un véritable exploit pour 99% des Français.
    Trouver que battre au foot l’Ukraine, chef-lieu de canton de l’URSS, est un exploit voilà qui me stupéfie.
    Les exploits de cette équipe d’Ukraine consistent à avoir battu l’Arabie Saoudite par quatre à zéro en 2004, depuis nada, zéro.
    C’est comme si on disait que Napoléon a envahi l’Andorre victorieusement.
    « Encore une victoire comme celle-ci et nous sommes perdus ! »
    Les semtob, vous avez quatre heures pour trouver l’illustre centurion qui a dit ça.

  50. Tout est permis puisque non seulement peu est effectivement réprimé mais l’exigence même de sévérité est affectée.
    Un des graves problèmes auxquels notre pays est confronté est l’inflation législative et juridique.
    Non seulement les textes finissent par devenir illisibles -pensez au Code du travail français, dépassant le millier de pages contre trente en Suisse – mais encore ils deviennent incohérents et inapplicables.
    Un autre problème touchant parfois au scandale est aussi la liberté prise par certains gouvernements d’assouplir ni vu ni connu des textes votés « par les représentants du Peuple souverain », par exemple la circulaire Méhaignerie ayant enjoint aux tribunaux de s’asseoir sur la poursuite des individus ou associations facilitant l’entrée illégale et le séjour d’étrangers en France.
    Nous pourrions aussi citer la quasi absence de poursuites et de répression de ce que la loi considère pourtant encore comme un crime à savoir les incendies volontaires de véhicules, plusieurs dizaines de milliers par an, dont le coût est supporté par les assurés.
    Ce phénomène « typiquement français » est inconnu chez nos voisins, il suffit par exemple de comparer ce qui se passe de part et d’autre du pont de Kehl un soir de réveillon.
    Alors ? Notre pays n’est-il pas engagé dans un processus d’anarchie institutionnelle, reconnu et encouragé béatement par les « pouvoirs publics » ?
    Pour prendre un exemple plus anodin, qui n’a pas croisé depuis quelques années un de ces cyclistes roulant abusivement sur un trottoir, au mépris de la sécurité de piétons qui ne disposent eux d’aucune échappatoire et dont certains sont morts (dont une ex-épouse de Sacha Guitry) pour avoir été ainsi percutés ?
    Le plus anormal est que les éventuelles patrouilles de police n’interviennent que rarement contre ces individus.
    Les exemples sont légion.
    Devant une telle discordance entre les principes et leur mise en pratique, devant la répétition fréquente de jugements mettant en évidence l’application d’un certain « deux poids, deux mesures », les Français finissent par se demander s’ils vivent encore dans un état de droit et finalement par se demander pourquoi ils continuent de financer à prix d’or une classe politique et une classe administrative qui ne remplissent pas leur mission.
    La France est-elle devenue une république bananière ?

  51. C’est encore la faute de Taubira…
    Pourquoi ne pas avouer simplement votre sympathie pour le FN ? Toujours indulgent à son égard.
    J’appréciais votre modération, mais cette gesticulation pour passer pour un homme « sage » ne trompe plus personne.
    Dommage.

  52. @ Parigoth
    Votre commentaire est extrêmement éclairant ; notamment la description que vous faites du rôle de la sensibilité de chacun, en fonction de sa nature et de son histoire. Vous montrez bien le danger que représente ce noeud coulant qui peu à peu nous étouffe.
    Contrairement à vous, cependant, je considère que la caricature simiesque et la banane (souvenons-nous de ce que Césaire disait du « sourire banania ») ne peuvent pas revêtir la même signification selon qu’on l’applique à un noir ou à une autre personne. Le poids de l’histoire coloniale et esclavagiste, un siècle de chansons graveleuses et de caricatures racistes leur donnent une virulence qu’on ne saurait passer sous silence.

  53. @cellier
    Il suffisait d’avoir un peu de memoire et un minimum de culture politique voire de bon sens pour le comprendre avant l’election fatale de 2012, ce n’etait pas le cas de la majorite de nos concitoyens et les regrets sont inutiles.
    Certes, les exploits de M. Hollande et de ses acolytes ont de quoi susciter une certaine réprobation (euphémisme) générale, mais honnêtement avez-vous remarqué pour ce qui touche à l’insécurité et à l’absence de répression de certains crimes et délits une différence notable par rapport à la gérance de M. Sarkozy ?
    C’est par exemple bien lui qui a supprimé la soi-disant « double peine » alors que personne ne le lui demandait…
    C’est aussi lui qui n’a jamais mis en action (peut-être avait-il égaré le mode d’emploi) le fameux nettoyeur à haute pression dont il a fait la réclame tapageuse.
    C’est bien sous M. Sarkozy que le « Français » Merah nous a montré de quelle manière il était « une chance » pour notre pays…

  54. Albert Camus étant né le 7 novembre 1913 et son père mort le 17 octobre 1914, le propos du père au fils que vous citez (« Un homme, ça s’empêche ») est surprenant.

  55. Dans l’éventualité d’une victoire de la Droite en 2017, je tiens à donner la mesure de mes progrès politiques, en vous confessant ce qui vient de m’arriver sur le chemin de la blogosphère.
    Faisant route sur le net, je me connectai à « Justice au singulier ». Tout à coup, vers midi, le commentaire d’un bon Français m’enveloppa de son éclat. Je laissais tomber ma souris et j’entendis une voix qui me dit : « Boris, Boris, pourquoi me persécutes-tu ? ». Je me tournai vers mes camarades du Parti de Gauche, mais ils ne voyaient pas la lumière : je sus qu’ils étaient dans l’erreur. Et, me souvenant d’avoir tenu le vestiaire lors de la dernière Fête de l’Huma, je versai les larmes amères du repentir.
    Je questionnai ensuite : « Qui es-tu, Seigneur ? ». Alors la voix répondit : « Je suis Nicolas, pour qui tu n’as jamais voté ! ». Je repris : « Que dois-je faire, Seigneur ? ». Et Nicolas me dit : « Va sur le site de l’UMP. Là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire ».
    Et comme je n’y voyais plus à cause de l’éclat de la lumière, c’est conduit par la main de mes nouveaux amis droitiers que je fis mon premier virement.
    (Avec l’autorisation tacite de l’auteur et l’indulgence de Philippe Bilger).

  56. Pourquoi ne pas dire que l’on commence à vivre l’héritage du fameux « Il est interdit d’interdire », qui commence à passer des idées dans les moeurs… Jusqu’ici ses conséquences en étaient masquées par la survivance d’habitudes plus ou moins inconscientes issues de l’ordre ancien (d’avant 1968). Désormais, ce « parfum d’un vase vide » est dissipé, il va falloir désormais affronter la réalité crue, en se souvenant, comme le disait Bossuet, que « Dieu se moque de ceux qui pleurent chaque matin des conséquences dont ils ont voulu les causes ».

  57. @Frank Thomas
    Le poids de l’histoire coloniale et esclavagiste, un siècle de chansons graveleuses et de caricatures racistes leur donnent une virulence qu’on ne saurait passer sous silence.
    Vous avez cité le marxiste Césaire qui n’est peut-être pas une référence, une « panthéonisation » ne prouve rien.
    Par ailleurs, vous reprenez là la vulgate actuelle caricaturale concernant l’histoire « coloniale », comme si elle n’avait été qu’une accumulation d’actes répréhensibles envers les populations « colonisées ».
    Il faut tout de même rappeler – pour ne citer que la France – les progrès considérables apportés par la « colonisation » pour les populations, particulièrement en matière de soins et d’éducation, sans oublier la sécurité garantie par la présence française à des populations qui auraient autrement été asservies par les tribus voisines (donc réduites parfois en esclavage ou massacrées).
    Ces luttes tribales ont d’ailleurs à nouveau ensanglanté l’Afrique dès le départ des « colonisateurs ».
    Il arrive encore de nos jours que des Français se trouvant en Afrique s’entendent demander : « Quand la France reviendra-t-elle ? ».
    Je ne vais pas bien entendu me livrer à une apologie de l’esclavagisme, qui a été pratiqué par tous les peuples de la terre depuis la nuit des temps, mais il faut tout de même rappeler que la traite n’a été possible que parce que les premiers esclavagistes étaient les Africains eux-mêmes, pour ne pas parler des Arabes dont l’histoire « officielle » revisitée tend à occulter le rôle…
    Quant au « sourire Banania », mal interprété de nos jours par des gens pas tous très bien intentionnés, il faut le replacer dans le contexte de la victoire de1918.
    Les troupes sénégalaises ayant été fêtées par les Français de l’époque (ce qui montre qu’ils n’étaient pas « racistes »), l’image reprise par la réclame reprenait alors le côté « sympa » et souriant de ces Africains et correspondait à un aspect valorisant pour eux.
    Méfions-nous des clichés à la mode…

  58. Partialité politique bien sûr ! Vous auriez dû citer la fameuse Verte, Barbara Pompili, qui au moment des débats à l’Assemblée nationale sur la destruction du mariage considérait que l’Eglise devait se mêler de ce qui la regarde !! Mais qui soudain reproche à l’opposition de ne pas apporter de réponse à leurs difficultés sur un plateau !!
    Pourquoi se gêner, en effet, quand on en arrive à ce qu’un prétendu humoriste insulte à travers une radio d’Etat une mineure, la traitant de petite conne !
    Pourquoi se gêner, quand on attise le racisme en utilisant une vidéo qui est manipulée, ceci pour jeter le discrédit sur un mouvement qui demande le respect de la famille et la reconnaissance des droits légitimes de l’enfant, entre autres revendications. Lorsqu’on visionne la vidéo ci-après, que personne ne montre, à aucun moment vous n’entendez de propos racistes tels qu’ils furent dénoncés et écrits pourtant dans une certaine presse !
    Double accueil pour Christiane Taubira ministre de la Justice – Angers
    http://www.youtube.com/watch?v=Au6NR-i3Ap0#t=11
    Quand on sonne le tocsin contre la Une de Minute alors que la ministre est prise en photo la bouche ouverte, ce que le journal Angersmag qui crie au racisme en publiant une vidéo trafiquée, applique à sa propre Une ! Pourquoi se gêner puisque tout est gobé !
    http://www.angersmag.info/Quand-les-opposants-au-mariage-pour-tous-depassent-les-bornes_a7994.html
    Sans oublier Minute dont le dessinateur a été pris en photos avec madame Taubira au moins à deux reprises puisqu’elles circulent sur internet. Journal satirique qui explique l’histoire de ces photos !
    Alors, la seule chose que l’on puisse relever dans l’émission à laquelle vous faites allusion, est le rappel qui fut fait à ces représentants des élus de ne tenir compte d’aucun avis du peuple lorsque celui-ci manifeste !
    J’allais oublier le fameux référendum d’Alsace sur les régions !
    Les Alsaciens ont voté « NON » ! Les pauvres c..s, ils ne savent vraiment pas voter !
    Donc immédiatement les parlementaires ont décidé l’interdiction de référendum pour la restructuration des régions !!
    Mais qu’on se rassure, la commémoration du 11 novembre a été faite et particulièrement le souvenir d’une des motivations de cette guerre à savoir : « reprendre l’Alsace et la Lorraine » !
    Alsace qui selon le plan des européistes devra bientôt être reliée à l’Allemagne !

  59. @ Boris | 20 novembre 2013 à 12:52
    Et l’hérésie étant consubstantielle à la religion, les gnostiques du FN, ceux qui ont la connaissance, qui savent ce qu’est la Nation, et ce qu’elle doit être, qui nient la doctrine UMPS, œuvre du Malin social-démocrate, vinrent prêcher auprès de Boris et l’éclairer sur le chemin de la vraie foi.

  60. Alex paulista

    @ Savonarole
    L’Ukraine est sortie invaincue des deux matchs contre l’Angleterre, l’Angleterre ayant égalisé à trois minutes de la fin sur un pénalty miraculeux.
    Si l’Ukraine n’avait gagné qu’un match, qui plus est contre une nation très basse au rang Fifa, elle n’aurait pas acquis un rang Fifa supérieur à la France ou la Suède.
    Enfin, souvenez-vous de la Bulgarie de 93.
    Non, c’est un bon match. Le seul bémol qu’on peut apporter est que cette équipe avait tous ses bons défenseurs suspendus, mais c’est à cause de leur excès d’engagement physique sur les matchs précédents.

  61. @Savonarole
    Un bac+ 5 devrait être obligatoire pour avoir accès à la profession et « Catherine A » devra passer son bac avant de l’ouvrir.
    Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire ici, je ne suis pas sûr qu’un diplôme soit une garantie de qualité – en matière de journalisme comme dans d’autres domaines – s’il n’est pas assorti d’autres conditions dont le talent mais aussi l’honnêteté intellectuelle entre autres.
    Le fait que notre système éducatif se focalise (hormis certaine écoles privées) sur le seul contrôle des connaissances techniques en faisant l’impasse sur les qualités morales et humaines pourtant capitales dans l’exercice de certaines professions est source de bien des ravages ultérieurs.

  62. sbriglia@kergroes

    « Cormery avait pris son air buté. « Peut-être. Mais ils ont tort. Un homme ne fait pas ça. » Levesque avait dit que pour eux, dans certaines circonstances, un homme doit tout se permettre et tout détruire. Mais Cormery avait crié comme pris de folie furieuse : “Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce que c’est un homme, ou sinon…” Et puis il s’était calmé. “Moi, avait-il dit d’une voix sourde, je suis pauvre, je sors de l’orphelinat, on me met cet habit, on me traîne à la guerre, mais je m’empêche.” – Le Premier homme, page 66
    Merci Gallimard!

  63. @kergroes
    On l’attribue au père… PB dit « …qui lui disait »… En tout cas Camus l’utilise dans la bouche de Jacques Cormery (alias Albert Camus) dans Le premier homme.
    « L’alarme avait été donnée, les postes doublés. A l’aube, quand ils étaient remontés au camp, Cormery avait dit que les autres n’étaient pas des hommes. Levesque, qui réfléchissait, avait répondu que, pour eux, c’était ainsi que devaient agir les hommes, qu’on était chez eux, et qu’ils usaient de tous les moyens. Cormery avait pris son air buté :« Peut-être. Mais ils ont tort. Un homme ne fait pas ça. » Levesque avait dit que pour eux, dans certaines circonstances, un homme doit tout se permettre et tout détruire. Mais Cormery avait crié comme pris de folie furieuse : « Non, un homme, ça s’empêche. Voilà ce qu’est un homme, ou sinon… » Et puis il s’était calmé. « Moi, avait-il dit d’une voix sourde, je suis pauvre, je sors de l’orphelinat, on me met cet habit, on me traîne à la guerre, mais je m’empêche. – Il y a des Français qui ne s’empêchent pas, avait dit Levesque. – Alors, eux non plus, ce ne sont pas des hommes. » Et soudain il cria : « Sale race ! Quelle race ! Tous, tous… »

  64. Alex paulista

    « Quoi qu’il résulte…… »
    Résulter, verbe accidentellement impersonnel ?
    « Quoi » ne serait-il pas le sujet réel du verbe résulter et non pas son COD ?
    @ bernard | 20 novembre 2013 à 10:30
    Non, je ne pense pas. Techniquement le sujet de résulter est « il » et son complément d’objet direct est la locution pronominale « quoi qu' ». Cela apparaît plus clairement si on dit « quoi qu’il fasse ».
    Cependant, la locution pronominale « quoi qu' » signifiant « quelle que soit la chose qu' », en tirant un peu par les cheveux, le « quoi » isolé peut être imaginé comme représentant « la chose », sujet du verbe être implicite dans la contraction.
    Je crois que c’est cette impression, plus le fait que certains utilisent « résulter » de manière non impersonnelle (« ceci résulte de cela »), qui vous pousse à imaginer « quoi » comme sujet de « résulte ».
    Cela n’est pas absurde – dans ce cas particulier – au niveau du sens mais c’est grammaticalement inexact.
    Pour écrire ces lignes vous m’avez fait replonger dans un vocabulaire que je n’avais pas utilisé depuis 25 ans.
    Merci !

  65. @Parigoth
    J’avais en écrivant mon premier commentaire, l’intention de louer le vôtre. Apparemment vous n’avez été sensible qu’aux nuances que j’exprimais. Voici donc la suite de cette discussion, notre hôte et ses lecteurs m’en excuseront j’espère.
    Je ne reprends aucune vulgate. Faites-moi l’amitié de penser que mes opinions m’appartiennent en propre et sont le fruit de mes lectures en même temps que de mon expérience.
    Ce n’est pas un crime non plus que d’être parfois en accord avec la majorité.
    Votre défense de la colonisation n’est pas entièrement fausse, j’en conviens, et on peut sans doute trouver à cette page de l’histoire quelques vertus qu’on lui refuse en bloc.
    Cependant vous allez bien trop loin et vous tordez la réalité pour la faire servir à vos idées.
    D’abord, si Césaire, comme les surréalistes, a fait un bout de chemin avec les « marxistes » ( en l’occurrence le Parti Communiste), il s’en est très vite éloigné, et leurs rapports ont été extrêmement conflictuels.
    Quant au fait que les musulmans d’Afrique du Nord et centrale notamment aient été des trafiquants d’esclaves, il n’est pas douteux.
    Mais il n’atténue en rien l’horreur de la traite pratiquées par les nations européennes durant trois siècles.
    Ce n’est pas une façon raisonnable de réfléchir que de justifier un crime par un autre.
    Enfin votre aimable interprétation du sourire « Ya bon Banania » peut amuser, mais elle est inexacte.
    Cette affiche, pas cruelle en soi, je vous l’accorde, est néanmoins la traduction, comme les chansons « coloniales », d’un sentiment de supériorité qui s’autorise à infantiliser – et dans certains cas à animaliser -, pour rire, ceux qu’on considérait comme appartenant à des races inférieures.
    Connaissez-vous :
    « Il s’app’lait Boudou Badabou,
    Il jouait d’la flûte en acajou… » ?
    Avez-vous lu Tintin au Congo ?

  66. « Pourquoi, en effet, puisque l’Etat laisse faire et ne cesse pas, par socialisme, de théoriser ses insuffisances et ses impuissances ? »
    Et pourtant on apprenait autrefois aux étudiants en économie que le « laissez-faire » était la marque du « libéralisme » par opposition à « l’économie dirigée » !!

  67. @Frank Thomas
    Avez-vous lu Tintin au Congo ?
    Oui bien sûr et alors ?
    Savez-vous que même les Africains en rient beaucoup?
    Encore une fois, je pense que vous vous laissez conditionner par une vision des choses véhiculée par la mode à l’instigation de manipulateurs pervers, en omettant de replacer les situations dans leur contexte et éventuellement dans leur époque.
    Par ailleurs je ne cherche pas à justifier la traite triangulaire, parfois elle-même racontée de façon caricaturale (comme la fausse « maison des esclaves » de Goré) mais admettez qu’il est abusif de nous en faire porter le poids de nos jours en nous invitant à la repentance perpétuelle.
    Je refuse pour ma part de rentrer dans ce jeu.

  68. A propos de Libération qui avait passé il y a quelques semaines une petite annonce pour vendre leur journal ! Non pas au numéro, mais le tout ! Après l’incident d’hier, deux personnes furent interviewées ! L’une vit un brun, la seconde un chauve ! Alors ??

  69. Mary Preud'homme (rendez à Senghor ce qui n'est pas à Césaire)

    C’est Léopold Sédar Senghor et non Aimé Césaire qui dénonça (en 1940) dans un de ses poèmes le fameux rire banania, publicité jugée humiliante et dégradante pour les tirailleurs sénégalais, réclame apparue entre les deux guerres et qui subsista longtemps après, tant sur les boîtes de cacao que sur les murs de France.
    Citation
    « Vous Tirailleurs Sénégalais*, mes frères noirs à la main chaude
    Sous la glace et la mort
    Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’armes,
    Votre frère de sang ?
    Je ne laisserai pas la parole aux ministres, et pas aux généraux
    Je ne laisserai pas – non ! – les louanges de mépris vous enterrer furtivement
    Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur
    « Mais je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France »
    (Léopold Sédar Senghor – Hosties noires, Paris avril 1940) »
    (* à noter les majuscules dans le texte original de LSS)
    fin de citation
    ——
    Quant à Césaire, il lui fut simplement attribué (par d’autres) le mérite, eu égard à son engagement et à une lutte sans relâche contre le racisme ambiant de son époque, d’avoir réussi à déchirer l’humiliante image et sa formule débilitante : « y’a bon banania ».
    C’est donc un passé révolu que certains voudraient à toute force ressusciter.
    Qui songerait en effet à s’offusquer aujourd’hui de ce genre de broutille, à part quelques racistes par procuration, ainsi que j’en ai abondamment parlé sur d’autres billets.
    Alors que comme Césaire (qui ne supportait pas cet antiracisme mielleux et condescendant), nombre d’Antillais, d’Africains et de Métis de toutes origines, revendiquent essentiellement le droit à l’indifférence. Et en ont par dessus la tête que des donneurs de leçons et progressistes à la petite semaine continuent de se faire mousser avec ce genre d’anecdote. Nous ne sommes plus en 1940 ni en 1960 mais en 2013.
    Cessez donc une fois pour toutes de parler pour eux et… pour nous couples mixtes, et nos enfants, cela devient vraiment très lourd, voire insupportable.
    Concernant Tintin au Congo que j’ai gardé, précieusement, dans ma bibliothèque, mes enfants l’on lu et mes petits-enfants le liront aussi. Cela fait partie de notre histoire et de notre patrimoine, exactement comme la révolution française, la guerre de 14-18, la déportation, la Shoah etc. d’un côté et la traite, le massacre des Tainos, l’esclavage, le colonialisme de l’autre. Mais comme je l’ai écrit sur un autre fil, il convient de savoir finir une guerre et ne pas se complaire dans le passé. Et cesser de faire de la souffrance des autres, fussent-ils nos ancêtres, une rente de situation servant de prétexte à une victimisation tendancieuse et mortifère et à des récriminations permanentes et stériles.

  70. Michelle D-LEROY

    @ Frank Thomas
    On peut rire de l’accent ch’ti, marseillais ou berrichon mais dès qu’on plaisante avec « ya bon Banania » on deviendrait raciste ou méprisant.
    On aime le bois pour se faire battre.
    A ce niveau-là, la France ne pourra jamais avancer, à moins d’une thérapie de groupe.

  71. Il y a le point Godwin.
    A lire certaines déviations des débats je propose d’instaurer le point Mouloud ou le point Mamadou.

  72. Rédigé par : Savonarole | 20 novembre 2013 à 11:30
    Êtes vache avec les « Saintes Mobs » qui ont pétaradé des commentaires assez pertinents ces derniers temps, mais Philippe ne veut pas d’arbitrage vidéo ni de contrôle antidopage donc il et elle sont blancs comme la neige qui ne va pas tarder à nous réjouir.
    Mais, tout de même, je rappelle que l’équipe d’Ukraine a fini en quart du mondial 2006, battue par le futur vainqueur de la compétition, et que comme vous l’a appris Alex, elle a fait jeu égal avec l’Angleterre lors des récentes qualifs,
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_du_monde_de_football_de_2006
    et que ce pays possède deux clubs de bonnes statures européennes, le Dynamo et le Shakhtar, toujours dans les places d’honneur.
    Leur goal m’a impressionné, le pétard initial de Ribéry qu’il repousse aurait passé 99% des portiers et son arrêt sur la tête de Giroud est rien moins que stupéfiant.
    On devrait le naturaliser celui-là, comme ma copine, qui n’arrête pas mes ardeurs, heureusement.
    Bon, comme on sait toujours exactement où serez sur l’aile droite de l’ironie mordante (avec talent, souvent), on vous pardonne, si on n’est pas à 200.000 morts près, on ne va pas vous embêter avec vos approximations de journalistes.
    Ahhh Savo, sacré Savo, toujours dresde dans ses bottes churchilliennes.
    « Quel sale pinailleur*, cet ours », à marmonner sans retenue, comme les harpies qui nous verraient bien pendus s’en réjouissent.
    AOetcourt
    * en un seul mot, Mary et Catha, en un seul mot, rassurez-vous la morale est sauve, comme l’honneur de notre (parfois vaillante et talentueuse, bravo !) équipe.

  73. CODeux ?
    Rédigé par : bernard | 20 novembre 2013 à 10:30
    Votre histoire de CO² me paraît plutôt fumeuse.
    AO

  74. oursivi@Thomas

    « Avez-vous lu Tintin au Congo ? »
    Rédigé par : Frank THOMAS | 20 novembre 2013 à 16:06
    Si j’approuve l’ensemble de votre excellent commentaire, bien équilibré et argumenté, l’usage de Tintin au Congo me contrarie.
    Ce qui en transpire est, non un racisme primaire tel voudraient nous en convaincre les bien-pensants faibles d’esprit, puisque celui-là aurait condamné en bloc tout ce qui est africain, là où Hergé fit sauver Tintin – retrouvez-en la page, ne l’ai pas à portée de main – par son petit « boy » qui après un premier abandon a la conscience et le courage de venir sauver son ami naturel que sa clairvoyance avait identifié seule et sans l’aide de SOS Racisme.
    Ce que dit « Tintin aux Congo » est probablement ce que pensait l’essentiel des colons d’alors, que les Africains formaient un peuple « en devenir », ce qui est à la fois assez sot que de n’avoir pas su voir qu’étaient là des traditions, des arts et une culture qui méritaient qu’on s’y intéresse, cependant en rien ce racisme aveugle et surtout meurtrier que certains le voit être seulement.
    Il faut lire ou relire Albert Londres, Churchill comme Conrad, entre autres.
    En revoyant « Les Maîtres fous » de J. Rouch, on comprend aisément pourquoi le colon moyen qui n’était pas forcément un prophète surdoué du relativisme culturel récent, a pu penser ce qu’on lui reproche maladroitement maintenant, se faisant aussi naïf que lui alors…
    http://www.youtube.com/watch?v=6Ylqxob5gbI
    AO

  75. Cher Philippe,
    Le bouclier de Brennus vous invite à ne pas manquer le match de rugby France-Afrique du Sud du samedi 23 novembre au Stade de France à partir de 21h00.
    De la victoire, il en faut pour tous du papyrus à la Pie qui chante.
    françoise et karell semtob

  76. Mary Preud'homme

    J’ai aussi conservé, entre autres, dans ma bibliothèque de souvenir le Nouveau Petit Larousse 1905, ayant appartenu à l’un de mes aïeul ou bisaïeul où l’on trouve la définition suivante du mot Nègre :
    « Nègre, négresse (du latin niger) : nom désignant un homme ou une femme à peau noire. C’est le nom donné spécialement aux habitants des contrées d’Afrique qui forment une race d’hommes noirs inférieurs en intelligence à la race blanche dite caucasienne. »
    Dix ans plus tard, à la veille de la guerre de 1914 où les indigènes des colonies vont être mis à contribution en masse cette définition est quelque peu édulcorée, prend la forme du conditionnel et devient : « une race qui serait d’intelligence inférieure… »

  77. Tout ce qui, jour après jour, défigure la France et la rend indigne de la République idéale que chacun porte en soi.
    Aïe, aïe, aïe…
    Je dois avouer que je ne porte aucune république en moi, qu’elle soit idéale ou pas…
    Pis encore, elle me donnerait plutôt des boutons.
    C’est grave, docteur ?
    Que dois-je faire ?

  78. L’idée que d’avoir à nourrir un blog plusieurs fois par semaine puisse être potentiellement génératrice d’un certain stress et d’embardées dans le traitement des sujets, ne peut échapper à quiconque.
    Pour autant, cela conduit-il fatalement à écrire de telles inepties ?
    C’était bien la peine de souligner cette préoccupation d’éviter toute « partialité politique » (étrange formule).
    En quoi le pouvoir serait-il responsable de ce qu’un tordu dont personne ne connaît les motivations au moment où ce billet est écrit, ait pété les plombs ? Le magistrat sourcilleux oublie ses fondamentaux et nous entraîne dans cette tambouille insane qui consiste à tordre les faits pour les faire coller à ce… je ne sais quoi.
    Monsieur Bilger cherche-t-il à se faire pardonner par les amateurs de chasse à courre ses écrits favorables il n’y a pas si longtemps à François Hollande, après avoir tant aimé Sarkozy ?
    Le blogueur en mal de magistère ne semble pas à certains égards valoir mieux que les pires politiciens, et cela peut navrer.
    Monsieur Bilger me fait penser à ce personnage de La Divine Comédie, dans le neuvième cercle de l’enfer, contraint de manger ses enfants pour survivre.
    Qu’il prenne toutefois garde à ne pas tous les digérer, certains restes pourraient toujours lui servir. Vu que le champ politique et social sur lequel il a la prétention de nous éclairer, semble plus que jamais représenter pour ce sympathique personnage une sorte de jardin des supplices.
    J’écoutais il y a quelque temps une interview de Frédéric Lordon qui expliquait son refus de participer au cirque médiatique, y compris sur les sujets relatifs à son champ d’activité, par le fait qu’il était conscient de la difficulté, si pointu qu’on puisse être, de trouver tous les jours quelque chose d’utile et d’intelligent à dire.
    Si je ne répugnais pas à taguer les statues, j’oserais conseiller à Monsieur Bilger de s’inspirer de cette prudence qui semble tant lui faire défaut. Et qui tout compte fait n’est rien d’autre que le sens de la juste place.

  79. @ Parigoth
    « Je dois avouer que je ne porte aucune république en moi, qu’elle soit idéale ou pas…
    Pis encore, elle me donnerait plutôt des boutons.
    C’est grave, docteur ?
    Que dois-je faire ? »

    Mais non ce n’est pas grave, enfin pas trop. Pour ma part, je vous conseille d’aller faire un petit séjour dans une dictature quelconque. Il n’en manque pas en ce bas monde : dans un des pays du Golfe ou dans l’Afrique subsaharienne, par exemple.
    Rien de tel pour méditer sur les bienfaits d’une République, même si elle n’est pas irréprochable comme un certain ex-président nous l’avait promis.
    Je suis sûr que vous nous reviendrez sans le moindre bouton et avec une âme vraiment républicaine.
    Consultation gratuite !

  80. sbriglia, au fond du tonneau, mais pas au bout du rouleau

    Laissons Savonarole faire le commentaire qui s’impose (pas nécessairement d’ailleurs) et qui ne manquera pas de faire plier de rire les aficionados… je parle du tireur, pas du tirailleur, oursivi !
    PS : Dois-je avouer, un peu piteusement, que le commentaire de Diogène est loin de me choquer ? La chasse « à cour » est-elle volontaire ou a-t-elle été laissée fortuitement par notre correctrice ?…

  81. Pourquoi se gêner ? Pourquoi attaquer la Société Générale comme le fit la bande à Bonnot il y a un siècle ? Pourquoi tirer dans le dos d’un jeune homme dans le hall du journal « Libération » ? Pourquoi menacer un plateau de « BFM TV » ? Maintenant que le visage du tireur présumé fou a un nom et une histoire, il est tout à fait envisageable d’affirmer qu’une fois de plus Philippe Bilger avait raison dans son analyse. Le tueur présumé fou est proche des anarchistes avec lesquels il a partagé quelques aventures qui se sont mal terminées dans le passé. Il est tout à fait remarquable de constater qu’il était sorti libre du procès alors qu’il était l’élément déclencheur de l’avalanche de crimes perpétrés pas ses complices. La mansuétude de la Justice n’a pas permis d’éviter la récidive.

  82. A lire certaines déviations des débats je propose d’instaurer le point Mouloud ou le point Mamadou.
    Rédigé par : Nordine | 20 novembre 2013 à 18:23
    Le tireur fou s’appelait Abdelhakim Dekhar.
    J’ai gagné un point Mouloud ?

  83. @ vamonos – 21 novembre 2013 à 07:12
    « Il est tout à fait remarquable de constater qu’il était sorti libre du procès alors qu’il était l’élément déclencheur de l’avalanche de crimes perpétrés pas ses complices. La mansuétude de la Justice n’a pas permis d’éviter la récidive. »
    Mais non pendant les vingt ans suivants il n’a pas récidivé !… sic… De plus il est fort probable que ce sont ses quatre ans passés en détention préventive qui ont été le facteur déclencheur à terme de sa récidive. Si au lieu de le laisser croupir quatre ans en prison dans l’attente de son jugement, on l’avait mis en liberté conditionnelle il serait certainement devenu définitivement un honorable citoyen.
    C’est bien ainsi qu’il faut analyser les choses, si j’ai bien compris le pertinent socle intellectuel de la future loi pénale de Mme Taubira et de ses éminents conseillers du SM ?
    Vamonos vous pourriez avoir une pensée émue pour Nicolas Demorand rédacteur en chef de Libération, et la rue de Solférino : ô rage, ô désespoir, nous qui pensions avoir à faire à un facho blanc à crâne rasé et c’est un maghrébin issu de l’ultra gauche violente !…

  84. Carl+Larmonier

    Comme le Front National a récupéré le catalogue de nombreuses valeurs et vertus d’une façon fautive, dès l’abord beaucoup d’autres partis n’osent plus les toucher, même au bout de pincettes – exemple : la fête de Jeanne d’Arc devrait être celle de tous les Français. J’avais déjà dit, il y a peu, ultérieurement, que le Front National devenait un parti caméléon ; où beaucoup de sensibilités se rencontraient et que surtout, certaines qui avaient disparu remontraient leur visage.
    Nous vivons dans des temps nouveaux, des temps à la Mad Max.
    C’est ainsi que chaque fois que se reproduira ce genre de chaos crée par des déglingués, c’est le Front National qui sera montré du doigt… Front National qui s’en retrouve très heureux car il peut se poser encore et toujours comme victime perpétuelle.

  85. « ô rage, ô désespoir, nous qui pensions avoir à faire à un facho blanc à crâne rasé et c’est un maghrébin issu de l’ultra gauche violente !… »
    Trekker /Savo : 15/0

  86. Grosse déception, ce n’est qu’un imbécile. On espérait un Merah blanc, pour relancer les ventes. Pas de bol.
    Ce tordu doit être condamné à la pire des peines : relire toute l’œuvre de Serge July.
    Dans quinze ans on acceptera peut-être une réduction de sa peine s’il nous récite par cœur l’article où « Libé » nous chantait le 17 avril 1975 : « Le drapeau [khmer rouge] de la Résistance flotte sur Phnom Penh », Phnom Penh libérée ! »

  87. @ sbriglia, au fond du tonneau
    Déjà au fond du tonneau alors que le Beaujolais nouveau vient juste d’arriver. Pfft !
    Je me demande s’il aura un goût de banane cette année…

  88. @Achille
    Pour ma part, je vous conseille d’aller faire un petit séjour dans une dictature quelconque. Il n’en manque pas en ce bas monde : dans un des pays du Golfe (…)
    Pays du Golfe : je connais un peu, merci. Je m’y suis senti plus en sécurité que dans les rues ou dans les transports en commun de Paris ou des environs.
    Et sans exagérer, je puis vous confirmer qu’il suffit de rester en France pour savoir ce qu’est une dictature, « molle » ou masquée peut-être mais bien une dictature.
    Il suffit de voir comment les dissidents y sont pourchassés sous des prétextes aussi divers que spécieux.
    Il suffit également de comparer tout ce qu’il est possible de faire dans certains pays avec tout ce qui est interdit dans la république bananière française.

  89. @Trekker | 21 novembre 2013 à 08:51
    « Vamonos vous pourriez avoir une pensée émue pour Nicolas Demorand rédacteur en chef de Libération, et la rue de Solférino : ô rage, ô désespoir, nous qui pensions avoir à faire à un facho blanc à crâne rasé et c’est un maghrébin issu de l’ultra gauche violente !… »
    Vous oubliez de conclure :
    Messieurs Valls et Ayrault doivent immédiatement demander la dissolution de l’extrême gauche !!

  90. @vamonos
    Le tueur présumé fou est proche des anarchistes avec lesquels il a partagé quelques aventures qui se sont mal terminées dans le passé.
    « Anarchiste »… « Ultra-gauche »…
    J’ai l’impression que les biens-pensants ne vont pas être avares ces temps-ci de contorsions verbales pour ne pas appeler un chat un chat et l’extrême gauche l’extrême gauche…
    Dans le cas inverse, il aurait été catalogué d’office « d’extrême droite » sans aller chercher plus loin.

  91. Voici un point de vue paru dans le New York Times en début de semaine :
    http://www.nytimes.com/2013/11/19/opinion/liberation-under-fire.html
    La journaliste de Libé qui l’a rédigé y accusait explicitement les ‘usual suspects’ : les racistes blancs, les manifestants contre le mariage pour tous, qui auraient voulu nuire à un journal de gauche…
    Elle y indique en toutes lettres que le tireur qui a attaqué le jeune photographe est ‘white’.
    Nul doute qu’à présent qu’un suspect est détenu, et si sa culpabilité se confirme, elle reprendra sa plume pour donner aux New-Yorkais une image plus exacte de notre pays…
    Ou peut-être pas. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

  92. Parigoth a raison de souligner les erreurs de Sarkozy dans le domaine de la securite, il faut y ajouter l’interdiction aux citoyens honnetes et responsables de detenir une arme de defense a leur domicile, veritable scandale dans les conditions actuelles. Neanmoins il constituait un moindre mal lors de la derniere election presidentielle ; comme chacun sait entre un cheval borgne et un aveugle il vaut mieux choisir le borgne et Hollande etait a l’evidence le pire. Le 21 novembre jour de l’assassinat de Louis XVI est l’occasion de regretter que les monarchistes ne l’aient pas emporte sur les ideologues car nous aurions eu une monarchie constitutionnelle du type de celles que nous admirons tant en Europe du Nord et qui evite beaucoup des tares du regime en vigueur dans notre pays.

  93. @ cellier | 21 novembre 2013 à 11:35
    Mort de Louis XVI le 21 Janvier 1793.
    Curieux d’ailleurs que nos bien-pensants qui sont contre la peine de mort, ne fassent pas repentance de cet assassinat, et surtout de celui de Marie-Antoinette.
    S’il fallait décapiter toutes les femmes futiles, le monde serait bien triste !

  94. Ah, s’il s’était appelé Guy…
    Avez raison, sbriglia, il est en léger progrès notre singulier Diafoirus même s’il s’invente désormais un malade.
    Avant il voulait le « débrancher », maintenant il le diagnostique et le soigne, il fait de l’euthanasie dans le désordre.
    Dire que sont des gens qui s’ennuient en leur vie, alors qu’il leur suffirait de venir sur le blog de Philippe pour être comme à la création d’inédits de Molière*.
    AO
    * dure demain

  95. @ Tipaza
    « J’ai gagné un point Mouloud ? »
    Difficile à attribuer, la concurrence est rude sur ce blog.

  96. sbriglia @ Parigoth, béat comme Euclide

    « J’ai l’impression que les bien-pensants ne vont pas être avares ces temps-ci de contorsions verbales pour ne pas appeler un chat un chat et l’extrême gauche l’extrême gauche… »
    Parigoth, c’est simple comme Euclide !
    Prenez un cercle… un crayon.
    Du sommet du cercle descendez vers la droite, encore, encore, tout en bas…
    Maintenant, du même sommet, descendez vers la gauche, encore, encore, tout en bas… Vous y êtes ?
    Eh bien voilà ! Vous avez tout compris de la géométrie euclidienne et des points de rencontre de l’extrême droite et de l’extrême gauche (l’ultra, quant à elle, fait partie sans doute de la courbe de Klein ou de la surface de Riemann…)

  97. @sbriglia
    l’extrême droite et de l’extrême gauche
    Moi je veux bien…
    Maintenant, sachant que « l’extrême droite » supposée n’est ni de droite ni de gauche, que « la droite » est à gauche toute, que la « gauche » est au vu du pedigree des zèbres qui la composent à l’extrême gauche (j’ai des noms…), veuillez m’expliquer comment nous pouvons faire pour nous y retrouver sans GPS ?
    Cette quadrature du cercle n’expliquerait-elle pas une partie de la confusion de la vie politique française ?

  98. Curieux le nombre d’experts qui viennent aujourd’hui montrer leur bobines à la télévision pour dire qu’ils connaissaient très bien Abdelkrim Dhekra.
    La meilleure c’est quand ils disent de façon énigmatique : « à l’époque où je travaillais sur lui… »
    La France est un pays d’experts rétroactifs, du crash du Concorde aux sondes Pitot, que nous auront-ils amusés !

  99. @ Marie – 21 novembre 2013 à 11:04
    « Messieurs Valls et Ayrault doivent immédiatement demander la dissolution de l’extrême gauche !! »
    Votre hargne vis-à-vis du PS vous aveugle, dans le cas présent on va nous expliquer (avec la caution de quelques sociologues de gauche et syndicalistes du SM) que ce délinquant n’est qu’un déséquilibré, n’entretenant aucun lien avec les mouvances d’ultra gauche. Que faire référence à ses fréquentations politiques du début des années 90 est un fait bien trop ancien, et donc sans intérêt…… sic ….. Un ultra gauchiste violent s’amende immanquablement au fil des ans et rompt rapidement tout lien avec ces mouvances, contrairement à un ex OAS ou Occident, qui lui reste imprégné à vie par l’idéologie de ces mouvements disparus depuis des décennies mais renaissant sans cesse de leurs cendres !…
    @ Ted – 21 novembre 2013 à 11:33
    « La journaliste de Libé qui l’a rédigé y accusait explicitement les ‘usual suspects’ : les racistes blancs, les manifestants contre le mariage pour tous, qui auraient voulu nuire à un journal de gauche… Elle y indique en toutes lettres que le tireur qui a attaqué le jeune photographe est ‘white’. »
    Lors de la saga meurtrière de Merah, Le Canard Enchaîné s’était même livré à bien pire question manipulation et d’une grande bassesse. Il avait publié la photo d’un petit groupe de militaire du 17° RGP posant devant un drapeau nazi dans les années 93 – 95, et qui furent alors sanctionnés très rapidement et exclus de ce régiment. L’article qui suivait cette photo insistait lourdement sur l’éventualité que les trois militaires de régiment attaqués (deux morts et un blessé grave) devant leur caserne, ils pouvaient probablement l’avoir été par leurs ex-camarades exclus ou d’autres du même genre.
    Quand Merah fut identifié comme l’auteur de cette série criminelle, ses origines et parcours connus, Le Canard se garda bien de faire repentance en publiant un article occupant la même place et entre autres en présentant ses excuses aux militaires sur qui il avait jeté une grave suspicion.

  100. @Alex paulista
    Non, c’est la France, monsieur !
    Mais ceux qui ont chaussé les pantoufles kaki de de Gaulle – y compris ceux qui l’ont combattu – ont repris ses bonnes vieilles recettes éprouvées, quitte à les pimenter…

  101. C’est devenu un vrai plaisir de voir le Procureur François Molins venir nous relater par le menu la barbarie humaine. Alors qu’on attend un technocrate sanglé et cravaté, lui a l’air d’un grand timide qui se dandine derrière son pupitre, un peu gêné par les horreurs qu’il nous expose : « c’est alors que le prévenu lui arracha les yeux pour les lui enfoncer dans les oreilles », tout cela est dit avec beaucoup de délicatesse et une pointe d’accent méridional chantant. J’adore.
    Vivement le prochain fait divers.

  102. @Trekker,
    « Votre hargne vis-à-vis du PS vous aveugle »
    Vous devriez écrire plus exactement UMPS, contraction que monsieur Bilger avait utilisée il y a un temps maintenant sur son blog et qui s’avère plus qu’exacte.
    Je ne cautionne à aucun moment la manipulation qui est malhonnête et comme son nom l’indique n’a pour objectif que de berner ceux qui n’étaient pas présents, qui n’étaient pas nés, étaient trop jeunes, n’ont pas la culture, ne sont pas éduqués, sont trop incrédules…
    Manipulation, peut-être, dans ce fait divers qui touche des sites d’information entre autres ?? Nous le saurons peut-être un jour. Fait divers à l’américaine, c’est certain.
    Maintenant lorsqu’il y eut l’affaire Méric (pour laquelle il n’y a aucune avancée depuis neuf mois environ) cette extrême gauche, mise en cause aujourd’hui, avait immédiatement demandé la dissolution de groupuscule(s) d’extrême droite. Ce que JM Ayrault demanda bien sûr. Donc à JM Ayrault et M. Valls de démontrer que leur politique sécuritaire est la même pour tout le monde. Ce qui n’est déjà pas le cas depuis plus d’une année déjà ! Petit détail qui fut rappelé d’ailleurs dans l’émission de monsieur Calvi dernièrement à laquelle monsieur Bilger faisait allusion ! Et par l’Europe elle-même.
    Mais j’en doute.
    Manipulation de masses comme le faisait remarquer très justement dernièrement le site Dreuz, quant à l’affaire du journal Minute, qui en détaillait parfaitement les dix points. Manipulation de masses qui d’après eux aurait été utilisée par Obama.
    Minute qui dans son nouveau numéro expliquerait l’histoire des deux photos qui circulent sur le net sur lesquelles se trouvent leur dessinateur et madame Taubira.
    Manipulation, après tout pourquoi se gêner, nous en avons eu des exemples cette année lorsque l’UMP, à travers JF Copé entre autres, s’était infiltrée dans le mouvement La Manif pour tous, en plébiscitant des actions dont la manifestation du 24 mars et la pétition pour saisir le CESE. Revirement soudain. Nous avons pu constater, j’ai constaté en lisant le site de la FAF, qu’après la manifestation du 24 mars, JF Copé était reçu le 28 mars pour un breakfast et que JP Delevoye, lui, avait prêté les locaux du CESE pour la petite soirée de gala de la FAF de fin 2012, photos dans le rapport annuel 2013 de la FAF. Donc impossible d’aller à l’encontre de la politique de destruction décidée par l’Amérique.
    Il n’est pas indiqué par ailleurs : qui a payé la petite soirée ?
    Depuis nous découvrons que JP Delevoye quitte l’UMP pour le PS !
    Et la date de la future petite sauterie de décembre 2013, le 04, cette année au Grand Palais sous le patronage de L Fabius ?
    Qui paiera, là encore ??
    Association qui est financée par les Français bien sûr, il suffit de lire la liste des sociétés, dont EDF – GDF !
    Et je m’arrête là, je pourrais enchaîner sur la future destruction des archives sous l’hypocrite prétexte de protection des données personnelles !
    http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-non-a-la-disparition-de-facto-des-archives-en-europe-116926416.html
    Et les livres anciens (à partir de l’année 1500) de la Bibliothèque nationale qui sont placés entre les mains des Américains…. Combien de temps ??

  103. Une question me vient aux lèvres : est-ce que cet individu va bénéficier de la réforme Taubira ? Ce sera la Santé ou Sainte-Anne ?

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