Comprendre, le Premier ministre a raison, ce n’est pas excuser.
Quand une société, à force de mauvaise conscience, finit par excuser ce qui l’a frappée et continuera à le faire, elle est gravement malade et consent à son effacement.
Mais comprendre, c’est autre chose.
Non pas le terrorisme en général, sa géopolitique, sa stratégie, ses ambitions de pouvoir et de domination, ses avancées réfléchies qui se jouent d’une défense internationale classique révélant ses limites et ses insuffisances, empoisonnent certains quartiers de nos pays et mettent le feu au monde en nous faisant désespérer des pompiers.
Mais les ressorts profonds, les motivations intimes de ces assassins, Khalid et Brahim El Bakraoui, le premier s’étant fait exploser dans l’aéroport de Zaventem et le deuxième à la station de métro Maelbeek, le dernier Najim Laachraoui, l’artificier, étant le second kamikaze de l’aéroport (Le Monde).
On voit les deux frères sur une vidéo marchant côte à côte, la main gauche seulement gantée probablement sur le détonateur, et leur complice au même niveau mais un peu éloigné d’eux.
Encore une fois, dans ce trio, deux frères. Comme s’il fallait que l’un affermisse sa résolution grâce à la présence de l’autre ou que dans le dialogue la fraternité ait été le lien fondamental pour se jeter dans l’entreprise meurtrière et suicidaire.
Au moment où ils marchent, ils savent qu’ils vont mourir, kamikazes, en déclenchant le détonateur et que dans le même mouvement qui les effacera, ils obtiendront gain de cause, le succès atroce qu’ils escomptent : des innocents tués, des incroyants massacrés.
Mais quel est ce stimulant si puissant, si irrésistible qui leur fait prendre leur destruction comme le moyen glorieux de leur victoire, pour une étape nécessaire et admirable avant l’apothéose espérée du désastre autour d’eux ?
Les El Bakraoui étaient connus des services de police pour grand banditisme. Rien qui dans leur personnalité les rendait donc aptes au sacrifice suprême, à la désertion délibérée de l’existence, de ses facilités et de ses tentations. « Voyous ratés » ou rachetés (Le figaro.fr) ?
Certes l’islam, Daech, la justification de la mort causée et propagée par la bonne conscience de l’oeuvre pie. Un changement radical d’existence. Du fanatisme, de la haine, l’abandon des transgressions ordinaires pour des extrémités inouïes de malfaisance et d’amoralité sous le couvert d’une pureté névrotique et de la détestation de toutes les joies : par exemple, je ne parviens pas à oublier la décapitation de cet adolescent de 15 ans surpris à écouter du rock !
Mais, pour ces frères, accepter de gaîté de corps et d’esprit, en même temps, de se pulvériser au nom d’une religion à la conception dévoyée puisque rien dans sa normalité n’est porteur de telles atrocités relève d’un saut que notre attachement à la vie, même quand il s’agit de défendre les plus nobles causes, s’explique mal, ne parvient pas à appréhender ! Donner sens à sa vie par la mort ! Quel étrange ballet où malgré le rêve sur les béatitudes et les mille vierges, le culte du néant côtoie l’ignominie la plus nue.
Il y a là quelque chose qui dépasse de très loin la curiosité qui m’habitait quand je cherchais à me rendre lisibles le plus clairement, le plus lucidement possible les crimes épouvantables contre lesquels j’ai dû requérir en ma qualité d’avocat général.
Avec les deux frères, on est dans un autre registre qui nous saisit d’effroi et d’horreur. Mon dieu, être capables de faire ça, de tellement tuer et de se tuer sans frémir en même temps, quel insondable mystère !
On pourrait répliquer que mes questions sont vaines et que c’est bon débarras.
Il me semble cependant que la lumière sur cette interrogation : pourquoi leur mort contre tant d’autres ?, est essentielle. En tout cas elle fait partie de la solution qui un jour nous permettra de réduire à son plus bas niveau le terrorisme parce qu’on aura compris comment il naît et se développe dans les têtes.
Il n’est pas indécent de se demander ce que celles des frères El Bakraoui agitaient quand ils marchaient avec tant de morts imminentes appelées à surgir de la leur qui n’a fait pleurer personne.
Billet de haute réflexion. Philippe Bilger comme je l’apprécie.
Comment cohabitent cette orgie narcissique, ce sentiment de toute-puissance qui se lisaient sur le visage d’Abaaoud quand il traînait des cadavres derrière sa voiture, et le nihilisme profond fait du sentiment contraire de totale impuissance face à ce monde haï… Mystère en effet. Pourtant, il se dit qu’un conditionnement est mis en oeuvre, quels en sont les ressorts ?
Bonjour Philippe Bilger
Ils se prennent pour des héros accomplissant une action qui leur apportera le renom et ils le sont véritablement pour un quart de l’humanité !
Mais de quel manichéisme faites-vous preuve !
À quoi ça sert de s’époumoner devant les injustices quand ceux qui les commettent n’entendent pas se dénoncer mais les rendre pérennes !
À quoi ça sert de vouloir se donner bonne conscience sans demander pardon pour tous les torts monstrueux qu’on a infligés à ceux qui aujourd’hui ne croient plus et avec raison, puisqu’ils ont appris dans la douleur à nos nouvelles bonnes intentions qui ne visent d’ailleurs qu’à nous garder de l’effet boomerang qu’on a provoqué par des siècles de racisme et de servitude imposée et pouvoir ainsi gagner du temps afin de perpétrer sans coup férir de plus grandes turpitudes dès que l’occasion s’en présentera.
Car les maîtres sont ainsi faits, ce sont tous des donneurs de leçons, hypocrites et pervers.
Bonjour,
Les El Bakraoui étaient connus des services de police pour grand banditisme. Rien qui dans leur personnalité les rendait donc aptes au sacrifice suprême, à la désertion délibérée de l’existence, de ses facilités et de ses tentations. « Voyous ratés » ou rachetés ?
La réponse est dans le « testament » trouvé dans l’ordinateur d’un des deux kamikazes.
Il affirme agir dans la précipitation, ne plus savoir quoi faire, ne plus être en sécurité nulle part et avoir peur de terminer dans une cellule voisine de Salah Abdeslam.
On est donc loin d’avoir affaire à des « cerveaux » de Daech, froids et calculateurs, les bras armés du prophète, guidés par un destin supérieur.
En fait c’étaient de pauvres types qui sont passés du banditisme au terrorisme tout simplement parce qu’ils ne savaient rien faire d’autre et qu’ils ne voulaient pas croupir en prison le reste de leur misérable vie.
Il ne leur restait plus alors, pour passer à la postérité, qu’à commettre une action qui laisse à jamais leur nom dans l’Histoire, peu importe que ce soit celle du terrorisme. Chacun fait en fonction de ses moyens, et tout le monde ne peut pas être prix Nobel de la paix, surtout pas eux.
Bref, des émules d’Erostrate en quelque sorte.
Daech dans cette affaire n’a plus eu qu’à se servir des actes désespérés de ces dégénérés pour asseoir un peu plus son influence sur les faibles d’esprit. Non, il n’y a pas de « cerveaux » à Daech et finalement c’est mieux comme ça.
Une erreur s’est glissée dans ce billet : la photo en question ne montre pas les deux frères El K. puisque l’un des deux s’est fait exploser, non à l’aéroport de Zaventem, mais dans le métro.
Seul l’homme de droite en veste blanche est encore officiellement inconnu. Celui de gauche a été identifié hier soir.
M. Bilger,
Vous êtes étonnant.
« …de tellement tuer et de se tuer sans frémir en même temps, quel insondable mystère ! »
Il me semble que c’est ce que l’homme fait de mieux et depuis toujours…
Qu’est-ce que vous trouvez le plus mystérieux, qu’ils se tuent, qu’ils en tuent tellement, ou que cela soit sans frémir ? Sans doute est-ce le tout. C’est le AMOK !
Pourtant, il me semble que ce monde qui génère tous ces mystères, dont je ne crois pas qu’ils soient de génération spontanée, répugne à se poser des questions qui seraient plus nécessaires.
Il est en effet tellement plus confortable de regarder tout cela comme nous échappant totalement, étant si absolument issu d’êtres si différents que la compréhension est quasiment impossible. Pourtant, il faudra bien répondre à toutes ces questions atroces et effrayantes.
Ce besoin de détruire, ce désir intense de mort, nous nous en régalons chaque jour par un voyeurisme dégradant.
Il est protéiforme, il est sournois, il veille à rester dissimulé sous des raisons fausses et délétères.
Ce chaos est dans la jeunesse, toute la jeunesse, celle qui devient anorexie, celle qui est tous les vendredis sous influence, celle qui transforme son corps à coups de bistouri, celle qui se convertit à ceci ou cela, et pendant ce temps les pères se lamentent en veillant sur leur trésor accumulé à force d’ignominies.
Il convient de condamner définitivement de tels actes, il est inutile de regarder ailleurs pour trouver des fautifs plus convenables, et de faire comme si les politiques n’y étaient pour rien. Ceux-ci ont oublié qu’ils gouvernent ! Il est évident qu’ils le font mal.
(…) au nom d’une religion à la conception dévoyée puisque rien dans sa normalité n’est porteur de telles atrocités (…)
Mais qu’est-ce qui permet d’affirmer qu’il s’agirait d’une conception dévoyée d’une religion ?
Par ailleurs, que désigne au juste la normalité en la matière ?
Encore une fois, le combat (djihad) et ses corollaires la violence à l’encontre des infidèles et leur extermination est consubstantiel à l’Islam (qui signifie soumission) et sa normalité réside là et pas ailleurs.
Ce n’est pas moi qui le dis, il suffit de se reporter aux textes.
De plus, plus d’un millénaire d’une histoire tragique est là pour nous rappeler cette vérité que de faux prophètes cherchent à nous masquer pour nous tromper avec des discours lénifiants.
Enfin, ne jugeons pas l’islam uniquement d’après le comportement des musulmans vivant en France (pays pas encore totalement soumis), qu’ils soient tranquilles pour l’instant ou agités mais selon sa véritable nature permanente dans le temps et dans l’espace.
Sur ce billet, pourquoi ne pas citer Jean Birnbaum et son livre sur l’occultation contemporaine du religieux (« Un silence religieux – la gauche face au djihadisme », éditions du Seuil), qui est une première approche de ce qui dans ce billet paraît incompréhensible, parce que, pour l’homme occidental d’aujourd’hui, certaines réalités ont presque totalement disparu de son expérience et donc de sa conscience, à commencer par la réflexion et les interrogations sur la vie et la mort, occultées par « l’euphorie perpétuelle » (Pascal Bruckner) du matérialisme consumériste. Le voisinage de la mort et la familiarité avec la mort, qui étaient l’expérience quotidienne de l’homme des sociétés traditionnelles, ne sont plus pour l’homme occidental contemporain que le vague souvenir d’une histoire devenue effectivement, pour lui, au sens précis du terme, incompréhensible, comme est pour lui incompréhensible la signification de ces temples ou de ces cathédrales qu’il lui arrive encore de visiter en touriste…
En toute sincérité, M.Bilger, même si nous parvenions à examiner chaque conscience, s’il en existe, de ces gens-là, nous n’aurions pas avancé d’un pouce.
Pourquoi s’échiner à les comprendre si ce n’est pour la satisfaction d’un exercice intellectuel. On a examiné le cas des kamikazes japonais ; on sait qu’ils allaient à la mort avec de grands coups de pied au derrière, parce qu’ils n’en avaient pas du tout envie.
On connaît le cas des attaques suicides menées par des guerriers bourrés de drogue.
Nous n’avons pas le temps de nous interroger sur les mécanismes psychologiques de ces gens d’Islam, pas si religieux que ça mais qui prospèrent dans un milieu bactérien.
On l’a peu dit surtout en France, pays de liberté, mais les habitants de Molenbeek, ou certains d’entre eux, ont pris les policiers à partie lors de l’arrestation d’Abdeslam. Culture de race, d’ethnie ou de religion, ou de simple clan familial, au choix.
En France, un juge a cru bon de condamner une pamphlétaire qui a dit que l’Islam est une saloperie, on n’a jamais condamné Charlie Hebdo, le livre saint des temps actuels, pour insultes antichrétiennes. C’est aussi un bon terreau que de voir la société aux genoux du prophète.
Les kamikazes ne se limitent pas à notre territoire européen, quotidiennement ils tuent des pauvres gens dans toutes les villes d’Orient, par sectarisme religieux, peut-être, et certainement sans états d’âme. Ce sont des gens complètement drogués par le lavage de cerveau, soit à la façon des « assassins », soit à la façon soviétique… Leur environnement est déformé par ce qu’ils ont absorbé de nourriture cérébrale empoisonnée. On a connu chez nous un secrétaire général du PC qui préférait tourner la tête devant les queues aux magasins soviétiques.
Tout ceci pourrait être du régime individuel mais favorisé par un milieu familial souvent aveugle et sourd si ce n’est favorable et un environnement social raciste, amer, et ne cherchant que rarement à sortir de la médiocrité que représente l’assistance
Valls a reconnu qu’on avait sous-estimé le salafisme, c’est un peu tard, depuis trente ans les vrais savants de l’Islam et de la société non bourdieusienne le clament, mais peu importe, on n’écoute que les sociologues idéologues et les valeurs de la République – ce mythe barbouillé au sang de 93 – assaisonnées au souci électoral.
Pourquoi faire un effort ? Les politiques n’ont jamais d’avance, ils suivent, pour être réélus, donc, même si le peuple arrivait à se convaincre de la nocivité du milieu musulman amorphe, il faudrait trente ans aux politiques pour le prendre en compte, probatio hic et nunc.
L’heure est plutôt à l’action, puissante et autoritaire, démocratie mise provisoirement de côté, de façon ouverte, sans se planquer derrière les mots d’ordre de partisans oiseux, style Mamère qui lutterait contre le terrorisme en développant les libertés ???
Mais cela, vous ne le verrez que lors d’un séisme. Quand ? Nul ne sait, peut-être à la sortie de la consultation psychiatrique des crétinisés d’Allah.
Ils tuent et se tuent.
La violence extrême des auteurs des attentats exprime une très profonde vérité : tuer et être tué vont de pair.
C’est dans un même mouvement qu’ils tuent et se tuent. Et ceux qui ne se tuent pas savent que nous les tuerons.
Nous avons tendance à opposer tuer et être tué. Il faudrait tuer pour ne pas être tué. Erreur épouvantable !
Tuer et être tué vont ensemble, toujours. L’un n’empêche pas l’autre. Au contraire, il le fait advenir.
C’est ce qu’ils ont compris, eux, dans leur folie.
Ils commettent des attentats, alors nous les bombardons, alors ils commettent des attentats pires, alors aussitôt nous décidons de multiplier nos bombardements. Mais jusqu’où ?!…
Rien ne tout cela n’est nouveau. Cela fait des siècles et des siècles que cela est su, que cela est dit et redit.
L’Evangile : « Qui veut sauver sa vie la perdra ».
Tchinguiz Aïtmatov, dans « Tuer, ne pas tuer » : « Les ennemis nous amènent la mort, et nous aussi, mort aux ennemis ! Et comment alors vivre après sur terre, seuls des tueurs resteront sur terre ? »
Philippe Muray : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts ».
Ce ne sont que quelques exemples.
Nous savons. Mais nous faisons comme si nous ne savions pas.
Si nos dirigeants restent dans l’histoire, ils n’y resteront pas pour leur courage et leur lucidité en ces heures tragiques, ils y resteront tout au contraire pour leur manque de courage et leur manque de lucidité. S’abandonnant à leurs émotions, agissant par réflexes, prisonniers d’un atavisme venu du fond des âges, ils oublient l’essentiel, réfléchir. Ils ne savent pas ce qu’ils font.
Inconscients d’être les complices d’un sacrifice insensé, les mains ensanglantées, nous allons vers le pire.
Si nous voulions vivre, ce qui s’appelle vivre, nous choisirions la vie, pas la mort.
Mon dieu, être capables de faire ça, de tellement tuer et de se tuer sans frémir en même temps, quel insondable mystère !
Puisque l’actualité se prête à ma réflexion je dirais que ce mystère obsédant est le même que pour Andreas Lubitz qui a, à lui seul, tué 150 personnes en jetant l’A320 qu’il pilotait sur le flanc d’une montagne.
Andreas Lubitz a été déclaré psychologiquement fragile donc irresponsable de son acte. Mais pour effectuer les actes terroristes et se faire exploser peut-on déclarer que ces gens, pour la plupart de l’âge d’Andreas Lubitz, sont psychologiquement sains d’esprit ? Permettez-moi d’en douter.
La différence dans l’horreur du passage à l’acte viendrait dans le fait que Lubitz l’a fait en son propre nom alors que les terroristes le font au nom d’une cause, parfois politique, parfois religieuse.
Jean-Marc Rouillan, militant d’extrême gauche, a tué l’ingénieur général de l’armement René Audran en 85 et Georges Besse PDG de Renault en 86.
J.-M. Rouillan a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 89. En 2011 il bénéficia d’un régime de semi-liberté.
Après 24 ans de prison, en liberté conditionnelle, Rouillan déclare « courageux » les auteurs de l’attentat du 13 novembre à Paris. Voilà la réalité de la réclusion criminelle à perpétuité en France.
Salah Abdeslam quant à lui, en Belgique a pour voisin de cellule Mehdi Nemmouche, l’auteur de l’attentat du musée juif de Bruxelles (dans le cadre du regroupement « familial » peut-être ;))
Que risque Abdeslam en France, une réclusion criminelle à perpétuité avec par ci par là quelques remises de peine et au bout de quinze ans un régime de semi-liberté.
Il n’aura alors que 42 ans. En ne se faisant pas exploser il aura donc fait le bon choix…
Un long billet, pour diluer une chose simple : ils ont une autre religion et une autre culture que les nôtres. Mohammed Merah l’a dit à sa manière : « J’aime la mort comme vous aimez la vie ».
De plus, j’approuve Exilé | 24 mars 2016 à 09:57. Votre affirmation que la motivation des djihadistes (‘kamikaze », c’est autre chose encore) serait une conception dévoyée de l’islam ne repose sur aucun argument. Vous émettez une pétition de principe pour vous faire plaisir.
Et puis, en plus, on s’en fiche.
Il y a un moment, il faut arrêter de réfléchir et de causer (de se la tripoter, pour le dire comme Audiard), il faut agir et se battre (puisqu’on en est à Audiard, deux brutes qui marchent vont plus loin qu’un intellectuel assis).
La motivation et les états d’âme des djihadistes, ce n’est pas mon problème, c’est le leur et je m’en contrefiche. Chacun ses problèmes.
Mon problème, c’est comment « les buter jusque dans les chiottes », pour reprendre les mots d’un célèbre humoriste russe.
Les El Bakraoui étaient connus des services de police pour grand banditisme. Rien qui dans leur personnalité les rendait donc aptes au sacrifice suprême, à la désertion délibérée de l’existence, de ses facilités et de ses tentations. « Voyous ratés » ou rachetés (Le figaro.fr) ?
Ce point est très important à analyser pour le comprendre, car on le retrouve chez nombre d’autres auteurs d’attentats, dont Merah et d’autres avant lui, petits voyous devenus idéalistes.
Une fois de plus, nous ne pouvons rien comprendre si nous refusons de prendre en compte les textes fondateurs du monde islamique.
Dans le Coran, tout un chapitre intitulé Le Butin – titre révélateur – est consacré à la manière de s’attaquer aux infidèles afin de s’approprier leurs richesses, ce que le Beau Modèle a lui-même pratiqué abondamment.
Le reste s’explique par la psychologie.
Imaginons un petit voyou qui après un acte de brigandage se fait arrêter et qui après le parcours habituel se retrouve en prison, généralement au milieu d’autres personnages ayant suivi un parcours identique. Et là, le nouveau venu est vite pris en main par des religieux qui lui expliquent qu’il n’a absolument rien fait de mal, qu’il a seulement imité le Beau Modèle – ce que tout bon musulman doit faire – et qu’en ayant tenté de s’approprier des biens appartenant aux infidèles il ne s’est pas comporté en voleur de bas étage mais en guerrier d’Allah…
Tout change alors de perspective, l’ex-voyou retrouve l’estime de lui-même à travers celle de son entourage et petit à petit germera en son esprit la volonté de prendre sa revanche sur le monde de mécréants qui l’a injustement condamné.
Nous connaissons la suite.
Les adeptes du grand banditisme jouent leur vie aux dés (et celle des autres) en permanence. Ils sont armés, ils prennent de gros risques. Ils ont un fond suicidaire, comme les joueurs, les drogués, les anorexiques. La rencontre avec l’Islam radical canalise leur violence et lui donne un sens, la pression et le confort du groupe faisant le reste.
Je me trompe peut-être, mais j’imagine que la criminalité donne des sensations très fortes et addictives. La vie ordinaire paraît terne à côté, il leur en faut toujours plus.
Par ailleurs, je pense que le violent subit sa violence, il en est la proie, alors que le non-violent la maîtrise (le mot violence a la même racine grecque que le mot vie -bios, les deux sont indissociables. Chaque enfant naît avec un réservoir de violence). Les violents ont un problème avec le temps, ils sont pris dans une spirale, ils ne savent pas différer la réponse à leurs pulsions, Le mot avenir n’a guère de sens pour eux. Avec eux c’est « immédiatement ». Les groupes religieux leur donnent un semblant de cadre, une illusion de maîtrise sur eux-mêmes, un succédané de choix par la mort.
C’est dans la toute petite enfance que ça se joue. Il y faut des pères et des mères présents, et à la hauteur.
Là on voit beaucoup de frères, mais où sont les pères ?
@ Franck Boizard | 24 mars 2016 à 10:40
Bien d’accord.
J’ajoute : pas de pub pour la racaille terroriste qui doit jubiler eu égard à la débauche de moyens déployés, davantage pour rassurer l’opinion que pour lutter efficacement et fermement contre cette lèpre. Et d’abord traquer, neutraliser et détruire par tous les moyens le djihad médiatique, plus seulement localisé à quelques cités sensibles, à quelques mosquées (comme l’avait rappelé récemment un patron de la SDAT) mais qui s’est infiltré partout et peut atteindre les foyers les plus tranquilles… Ces milliers de conversions à l’islam chaque année qui vont crescendo, voilà qui est inquiétant et devrait aussi interroger nos zélites qui ont tout fait pour nier ou rabaisser nos valeurs, notre culture judéo-chrétienne et ringardiser la famille.
Oui, il est grand temps de remettre de l’ordre en France et de soutenir de toute notre énergie ceux qui y travaillent avec zèle et le plus souvent dans l’ombre. Sans oublier que nous y avons aussi notre part là où nous nous trouvons.
Effectivement c’est un mystère. Ils ont suivi un chemin qui les a menés au désespoir. Ils ont bien sûr été très aidés pour cette descente. Et on leur a promis 72 vierges et d’avoir leur nom au panégyrique des martyrs. Quelles croyances stupides. Et puis l’entourage qui les empêche de reculer. Ils ne connaissent rien hors l’ouma.
Je ne suis pas très intéressé de savoir comment ont été fanatisés les lampistes.
Par contre je ne comprends pas comment les AWACS ont pu passer à côté de files de combattants et de camions citernes qui assuraient les revenus.
Ces informations ont été ignorées par les gouvernants, pourquoi ?
Les USA, Poutine ont bombardé des hôpitaux, pourquoi ?
Les USA depuis plus de dix ans essaient de nous imposer une immigration du Maghreb via l’incorporation de la Turquie en Europe, pourquoi ?
Alors que la population mondiale est en expansion comment se fait-il que l’économie soit en baisse ?
Les banques ne financent plus l’économie depuis plus de vingt ans et font faillite sur les marchés financiers, pourquoi ?
Qui a intérêt à organiser une guerre pour réduire les populations et la guerre civile est organisée.
Les médias n’ont jamais donné les noms des délinquants lorsqu’ils étaient à consonance étrangère et maintenant ces mêmes noms sont délivrés, pourquoi ?
@ Lucile | 24 mars 2016 à 11:36
« Là on voit beaucoup de frères, mais où sont les pères ? »
Excellente question.
On peut aussi la retourner vers notre société : où sont nos hommes ? Où sont les pères, les maris, les amants, les frères, les fils qui sont traditionnellement les défenseurs de la cité ?
On a voulu, avec acharnement, une société sans hommes en croyant qu’ainsi on ferait disparaître la guerre. Les hommes, c’est mal, ça a du poil, c’est violent, c’est borné. Les femmes, c’est mieux, c’est doux, c’est tendre, c’est compréhensif. On a tapé sur les hommes en leur expliquant par les mots et par les comportements, que la virilité, c’était mal et, même, inutile (le père simple géniteur dont on se débarrasse après usage, genre famille de Monaco).
Résultat ?
La guerre n’a pas disparu, mais nous, nous avons fait une société sans défenseurs. Lors des événements de Cologne, on a beaucoup parlé des femmes agressées, mais une question me turlupine : où étaient les hommes, où étaient les Allemands, pendant ce temps-là ?
Comment disait Bossuet, déjà ? Dieu rit des prières qu’on lui fait pour écarter des maux…
Il me semble que terminer sa vie de merde sur un coup d’éclat est un moyen de lui donner un sens, c’est un phénomène qui n’a rien de mystérieux et qui est loin d’être rare. Pourquoi ne se suicident-ils pas tout simplement comme le font tant d’autres ? Parce que l’anonymat du suicide ne leur amènerait aucune notoriété. Ces terroristes se recrutent parmi les frustrés de la vie, pas parmi les désespérés.
Une Europe désunie face au terrorisme islamiste, toujours pas de service de renseignement européen, beaucoup de mâles proclamations sans lendemain. On se réveille quand alors qu’il est déjà trop tard ?
L’Europe doit reprendre l’offensive et vite avec des moyens appropriés même si quelques libertés individuelles sont un peu restreintes, n’en déplaise aux empêcheurs de changer quoi que ce soit. Et ce n’est pas en scandant chaque jour qu’on est en guerre, en sautant comme un cabri, que nous allons devenir plus efficaces. La tolérance zéro a bien fonctionné à New York, prenons-en exemple.
Salut les bornés.
Vous avez en face de vous des hommes qui croient au salut de l’âme, ce qui est déjà une immense supériorité sur vous, et qui se battent pour une cause autrement que devant la télé, ce qui est une autre immense supériorité sur vous.
Par ailleurs, pour les « islamistes », tuer des Occidentaux ou écraser un caca de chien, c’est du pareil au même au regard du niveau de spiritualité de ces derniers. Et comme votre niveau spirituel est aussi nul voire en dessous de la nullité, vous ne pouvez rien en dire.
Au surplus, vous poussez des cris d’orfraie pour vos trente morts, mais vous êtes tellement dégénérés que vous êtes psychologiquement incapables de savoir quoi que ce soit des centaines de morts que vous faites chez eux avec vos innombrables « frappes aériennes » pour ne pas dire attaques aériennes et bombardements, uniquement en fait parce que l’Arabie saoudite et la Turquie ne veulent pas d’un pipeline entre l’Iran et la Méditerranée.
Alors, vos morts, ils font marrer les musulmans que vous bafouez au Moyen-Orient depuis 1920.
Ceci dit, lorsque le ciel vous sera tombé sur la tête (expression gauloise pour dire « lorsque la lumière aura inondé votre esprit ») et que vous retrouverez amour du Père et christianisme, vous pourrez discuter avec l’Islam comme vous le faisiez jadis à Cordoue.
En attendant, parachutez le nul sur Daech, ça vous fera au moins un appel d’air.
Pris dans un engrenage, les jeunes gens ont quitté la voie vertueuse. Devenus des voyous, ils ont escaladé les barreaux de l’échelle de la délinquance. Toutes les portes se sont fermées, il devenait trop dangereux pour leurs familles et amis de les aider, ils ont renoncé à chercher de l’aide de ce côté-ci de la vie. Révulsés à l’idée de passer le reste de leur vie dans une prison de haute sécurité, ils ont préféré croire les balivernes de fous qui leurs promettaient un paradis et des dizaines de vierges.
Les musulmans belges dont il est question dans ce billet sont allés au bout du contrat passé avec leur mentor. Ces Belges dont les objectifs étaient civils sont des terroristes et des assassins. En aucun cas il ne peut s’agir de kamikazes qui étaient des pilotes militaires japonais dont les objectifs étaient militaires en temps de guerre.
Pour rappel les français Moussaoui et Abdeslam n’ont pas persévéré jusqu’au suicide. Ils se sont mis en grève, sauvés par l’idéologie des syndicalistes de l’Hexagone. Ce n’est qu’un léger trait d’humour pour terminer, oui, je sais, mon humour est déplorable.
@Xavier Nebout
Vos arguments sont tellement boiteux qu’on est presque gêné d’y répondre. Les terroristes sont pour la plupart Français ou Belges d’origine maghrébine, pas Syriens ou Irakiens. On ne bombarde donc pas « chez eux ».
D’autre part vous établissez la supériorité des gens à l’aune de leurs croyances, c’est loufoque. L’Évangile affirme que l’on juge un arbre à ses fruits. Dans votre hiérarchie, le type qui envoie une petite fille ceinturée d’explosifs dans un marché au milieu de la foule, pour peu qu’il croie fermement qu’une centaine de vierges lui seront offertes à son arrivée là-haut, est « supérieur » à chacun d’entre nous sur ce blog, qui, à part un ou deux illuminés, doutons que le salut de l’âme passe par de telles pratiques.
La spiritualité des Occidentaux ne dépend pas de leurs croyances, elle repose sur leur idéal de connaissance, de justice, de paix, et d’égalité en droits. C’est du reste ce qui attire chez nous un tas de gens qui se sentent moins bien chez eux.
Vous nous haranguez tel un prêcheur du haut de votre chaire, et donnez raison aux terroristes, dont vous semblez idéaliser la spiritualité dévoyée. Certains sont allés voir de près en Syrie si leurs croyances leur élevaient l’âme, ils n’ont pas dû être déçus.
@Jean-Marc
Les USA depuis plus de dix ans essaient de nous imposer une immigration du Maghreb via l’incorporation de la Turquie en Europe, pourquoi ?
L’immigration en provenance du Maghreb n’a pas de rapport direct avec l’association de la Turquie à l’Europe.
Sur un plan géopolitique, la réponse à votre question est que la Turquie est un allié des EUA dans la mesure où elle est traditionnellement opposée à la Russie.
Sur un plan économique, le boulet d’une immigration non choisie garantit au EUA que l’Europe ne sera pas de sitôt une puissance capable de rivaliser avec la leur, tout en permettant de constituer un marché susceptible d’absorber leur production.
Ceci dit, vous avez tort de sous-estimer les lampistes et de ne pas vouloir comprendre leur parcours – ainsi que la nature du terreau sur lequel ils ont grandi – car ils sont l’avant-garde annonciatrice de menaces encore plus sérieuses que celles que nous avons rencontrées jusqu’ici.
Notre aveuglement volontaire vis-à-vis de ces faits est le meilleur atout de ceux qui veulent notre soumission totale.
Incompréhensible.
Déjà le suicide est difficilement explicable pour ceux qui n’ont aucune idée suicidaire. Courage pour les uns, lâcheté pour les autres ou simple fragilité d’un moment fugace pour des individus hyperémotifs ou hypersensibles ?
Même les psy essaient d’expliquer l’inexplicable, sans pour autant donner de réponses, des réponses qui varient selon les médecins.
Cela reste une énigme pour qui aime la vie ou s’y accroche même dans les pires moments.
Ensuite essayer de comprendre le suicide d’un fanatique ou le fanatisme tout simplement, c’est encore autre chose. Car à l’énigme du suicide ordinaire se rajoute une idéologie. Dans le cas de nos islamistes, ils sont convaincus qu’ils gagneront leur paradis en tuant les infidèles puis en se donnant la mort… pour faire plaisir à Allah.
Au cours de l’Histoire, il y a eu d’autres fanatismes, nazi, khmer et autres folies meurtrières mais la différence, c’est qu’ils tuaient les autres pas eux-mêmes sauf lorsqu’ils se savaient finis. Des fanatismes non liés à une croyance et donc à l’au-delà.
Que comprendre de ces nazis qui torturaient le jour et écoutaient des concerts de musique classique le soir ? Que comprendre du jusqu’auboutisme des Goebbels qui ont tué leurs six enfants avant de se suicider ?
Il y a aujourd’hui, dans le radicalisme musulman, un lessivage de cerveau bien rodé. J’ai lu plusieurs livres témoignages de proches de « radicalisés ». On retrouve le même schéma. Un individu souvent très intelligent, occidentalisé et qui, suite à une rencontre se transforme presque soudainement, se referme sur lui-même, impose des contraintes de plus en plus austères à son entourage. Il paraît porté vers un but sans que rien dans son entourage ne vienne le distraire.
Qu’y a-t-il à comprendre, puisque la science n’arrive même pas à l’expliquer.
Pour moi, SI, vouloir comprendre, c’est déjà vouloir excuser, même un peu, puisqu’on voudrait trouver une explication rationnelle à cette folie et donc forcément des circonstances qui pourraient en atténuer l’impact meurtrier.
Il faut aussi admettre que lorsque nous rencontrons un catholique, aussi fervent soit-il, de nos jours, il ne prie pas n’importe où parce que ce serait l’heure de la prière, il ne s’impose plus le jeune du carême, etc. A contrario, les musulmans, même les moins pratiquants, observent le jeûne du Ramadan ou ne mangent pas de porc. Qu’on ne se méprenne pas, je ne dis que tous les musulmans sont potentiellement terroristes, je dis que la religion est très ancrée dans leur vie courante et que, donc, des jeunes qui sont fragiles psychologiquement peuvent être plus sensibles aux discours salafistes enrôleurs.
Malgré le fait que beaucoup de jeunes convertis partent en Syrie, nous n’avons pas encore vu sur nos territoires occidentaux ces jeunes convertis mourir en kamikazes. Question de culture ou simple bizarrerie ?
Le Premier ministre et tous ceux qui, au nom du bien vivre ensemble, cherchent une explication à ces attentats, à cette haine contre les Européens, doivent l’admettre, les cultures sont difficilement conciliables et ce n’est pas en pratiquant la câlinothérapie permanente que la détestation de certains évoluera vers moins de violence.
Il existe bel et bien des différences de culture et la loi El Khomri qui comporte (ou comportait, on ne sait plus très bien) grâce à la grande charité de M. Badinter un pan concernant la liberté religieuse au travail, est justement encore une preuve de renoncements et de naïve tolérance. Du bois pour se faire battre, tandis qu’on nous parle de l’Etat laïc. Laïc j’en ai bien peur, juste avec les chrétiens.
Alors, avant d’essayer de comprendre l’indicible, nos têtes pensantes et nos belles âmes déçues, comme des parents qui ont trop gâté leurs enfants en les voyant commettre le pire, doivent faire d’urgence leur examen de conscience pour comprendre où ont mené quarante ans de laxisme.
A commencer par les reniements à l’école de la République, la grande tolérance face aux petits délits, la communautarisation des quartiers pour avoir la paix sociale, les constructions de mosquées avec les deniers de l’Etat pour acheter des voix, les « commémorations repentances permanentes », etc, etc. Trop c’est trop.
Comprendre, c’est aussi faire son mea culpa.
Manuel Valls et les socialistes ne sont pas les seuls coupables, la droite veule et molle, depuis quarante ans n’a rien fait de mieux par peur d’être pointée du doigt par la gauche, des associations toutes-puissantes, la CEDH. La Commission européenne elle-même a favorisé cette mollesse et aujourd’hui nous voyons des commissaires en larmes.
Pleurent-ils au moins sur leurs erreurs ? Car il y a longtemps que les peuples ont compris que tout cela finirait mal.
Monsieur Bilger vous avez ouvert une boîte de Pandore : les maux de la terre sont des commentaires d’une rare violence, comme dans la légende aucune espérance, l’espérance coincée au fond de la jarre, les humains devenus insuffisamment forts pour supporter les malheurs qui s’abattent sur eux. Les commentaires de certains qui se prennent pour des « politologues de comptoir » sont terrifiants.
Leur vie contre tant d’autres.
Parce qu’hors du groupe on peut plus facilement faire agir deux frères.
Ce qui pourrait laisser supposer que lorsqu’un massacre est commis ici, une autre équipe de frères (+ cousins de près ou de loin + européens convertis (*) cad djihadistes d’adoption) serait prête à en commettre ailleurs.
Et l’état islamique (sans majuscule parce que je n’ai pas été prévenue d’une quelconque ambassade) n’existe pas si ce n’est de forme diffuse partout en Europe. Seuls les exercices de préparation se font vraiment ailleurs. Cette appellation est une supercherie de ce fait.
N’importe quel sous-fifre peut faire parvenir une revendication. Arrêtons de les considérer comme organisés. Les drapeaux sont fabriqués ici comme les bombes.
(*) Sauf pour la vidéo de Bruxelles où l’on pourrait même supposer que le troisième homme en est (converti) il est rare d’en voir commettant des assassinats dans leur propre pays. Par contre, il peuvent faire montre de convertis obéissant aux ordres mais « sur place » avec des vidéos à la
con.
Sinon, en supposant que tant la France pour Le Bataclan que la Belgique pour le 22 Mars auraient été prévenues : humilité mes frères ! Rangez un moment vos coqs les ceuss qui chantent les pattes dans la cambronne et AU BOULOT !
Ce ne sont pas les deux frères que l’on voit sur la photo avec une main gantée.
L’un était à l’aéroport et l’autre dans le métro pour leur œuvre de mort.
Le deuxième avec une main gantée a été identifié : c’était Najim Laachraoui :
http://www.lefigaro.fr/international/2016/03/23/01003-20160323ARTFIG00355-bruxelles-paris-une-meme-equipe.php
Une telle erreur factuelle étonne de votre part.
@vamonos
Ces Belges dont les objectifs étaient civils sont des terroristes et des assassins.
Étymologie du mot assassins :
De Hashīshiyyīn (sing. Hashīshiyya « fumeur de haschich »),« membre d’une secte de fanatiques musulmans de l’Asie occidentale, qui, au temps des croisades, tuaient souvent des chefs chrétiens »
http://www.cnrtl.fr/etymologie/assassin
Rien de nouveau sous le soleil : ce qui arrive maintenant s’est déjà produit dans l’histoire, sous une forme ou sous une autre.
Mais nous avons la mémoire courte.
Le temps pour chercher à comprendre est révolu, maintenant est venu celui de prendre les bonnes décisions.
@ Achille | 24 mars 2016 à 08:42
Bien d’accord avec vous SAUF pour le paragraphe de fin parce que je crois qu’il y a, c’est plus grave, des cerveaux à Daech.
Ceux qui recrutent tous ces paumés savent. C’est le principe même des sectes et l’on sait que des gens très intégrés socialement, de très haut niveau d’instruction, se sont enfermés dans des idéologies sectaires.
Alors des petits malfrats de banlieue sans argent et sans projet de vie, comment auraient-ils pu s’en sortir…
Ce n’est point avec nos codes d’analyses occidentaux que nous comprendrons le comportement de ces terroristes. Ces individus ont été formatés de sorte que pour eux leur mort contre tant d’autres justement, comme vous le soulignez, est une victoire qui en fait des martyrs en même temps que des héros. Leur sacrifice au nom d’une cause leur fournit l’illusion de donner un sens à leur vie, les grandit, leur permet d’atteindre un certain absolu.
Mais s’il est bien évidemment important de comprendre quelles peuvent être les motivations conduisant ces individus à adopter de tels comportements, il est encore plus urgent que nos démocraties européennes s’interrogent enfin sur leurs propres responsabilités, qu’elles ouvrent grand les yeux pour regarder les réalités en face.
Je sais parfaitement que le risque zéro n’existe pas, qu’il est illusoire de penser que du jour au lendemain le terrorisme va être éradiqué par un simple claquement de doigts. Mais il y a tout de même de quoi s’interroger quand on constate avec quelle naïveté on a soigneusement entretenu à nos portes le terreau du terrorisme.
Alors, plus que la compréhension des motivations d’un individu ayant fait sciemment le sacrifice de sa vie, pour intéressante que soit intellectuellement cette démarche, ce qui m’importe plus, c’est de comprendre pourquoi notre système a failli et n’a pas su éviter que tant d’autres victimes, innocentes celles-là, aient été entraînées dans cet acte de folie.
@Lucile | 24 mars 2016 à 15:56
« Vos arguments sont tellement boiteux qu’on est presque gêné d’y répondre. »
Pas d’hésitation en ce qui me concerne, je ne réponds pas. D’abord parce que ce ne sont pas des arguments mais des allégations complètement délirantes et ensuite parce que vous ne parviendrez pas à convaincre celui qui les a écrites tant il est imprégné par ses fantasmes.
Xavier Nebout et Garry Gaspary sont la thèse et l’antithèse du christianisme. Manifestement l’un comme l’autre n’ont rien compris au message du Christ dont ils se sont fait une interprétation toute personnelle. En cela ils n’ont rien à envier aux imams salafistes les plus radicaux.
Le plus amusant dans leurs propos, c’est qu’ils traitent les autres intervenants de ce blog de bornés alors qu’en la matière ils en sont les exemples les plus consternants.
Je pense qu’il y a ici suffisamment de commentateurs intéressants pour éviter de perdre son temps avec ces deux illuminés.
@Exilé
La Turquie ouvrirait avec ses frontières une porte d’entrée en Europe et la libre circulation dans celle-ci.
http://www.agenceinfolibre.fr/le-gouvernement-americain-etait-favorable-a-lemergence-de-letat-islamique-en-syrie/
Croyez que je suis conscient du futur qui s’annonce pour La France, l’Europe et le reste du monde.
Si je ne m’intéresse pas aux raisons des lampistes, c’est qu’ils peuvent provenir de l’extrême gauche française, de jeunes issus de l’émigration, de Syriens, d’Afghans ou autres avec des raisons diverses et cela ne change rien à ce qu’il va se passer.
@ Michelle D-LEROY | 24 mars 2016 à 16:14
« Car à l’énigme du suicide ordinaire se rajoute une idéologie »
C’est le concept même d’une secte. Souvenez-vous des adeptes du Temple solaire (1995) tous n’étaient pas, loin s’en faut, des paumés, petits dealers à la semaine.
Edith Vuarnet, 61 ans, ancienne championne de ski, et son fils Patrick, 27 ans, n’étaient pas des brebis égarées ils ont été juste manipulés par des idées de fiction et des utopies extrêmement dangereuses.
Coup de pot leur gourou à eux ne les avaient pas sommés de tuer pour atteindre le nirvana.
Aujourd’hui le ton est monté, l’ambition sectaire est planétaire. Pour réussir, la secte Daech a mis dans son shaker opérationnel : paumés, argent, shit ET notoriété. Un cocktail, comment dire, explosif.
Sont pas doués nos terrorislamistes, s’ils s’étaient promenés avec des cornets de frites à la main, ils auraient détourné l’attention des caméras de surveillance ; faut tout leur dire à ces guignols !
Cher Philippe,
Nous essayons de rentrer dans votre billet bien difficile.
Si nous devions placer sur l’échelle du sadisme, un sadique qui torture des victimes en scénarisant ses actes, en violant les lois et en acceptant les conséquences de ces lois puisqu’il ne se tue pas et un terroriste qui se tue en prenant plaisir à détruire les autres et qui se sent au-dessus des lois, nous pourrions apercevoir les différences plus clairement.
Dans le premier cas, le Soi grandiose est hypertrophié et la construction du Sur-Moi est fragilisée ou absente et le système pulsionnel domine ayant perdu le contact par dédoublement ou clivage avec le Moi de l’individu et ceci par cycle.
Dans le deuxième cas, il semblerait que le Soi grandiose reste au second plan dans l’élaboration du passage à l’acte en étant hypertrophié également, que le système émotionnel soit mort et que dépourvu de Sur-Moi et d’émotions, l’individu ne fasse plus de différence entre vie et mort, la sienne comme celle des autres.
Ce sont des « zombies-bombes » qui sont déshumanisés et désincarnés.
Il ne leur reste qu’un corps moteur pouvant agir la mort et cherchant l’équilibre dans cet état. L’équivalent du « Nirvana », lorsque les pulsions de vie et de mort ne sont plus en compétition.
Ils appartiennent plus à la mort qu’à la vie.
Sur ce chemin des morts ou de la mort, ils attendent un apaisement.
Le serial killer effectue des sacrifices mais a encore par moment conscience de l’existence de la Loi tandis que le terroriste n’a plus de représentation mentale de la Loi ou ne la reconnaît pas, la seule loi existante étant celle de son groupe ou de sa secte. C’est une tentative de construction par remplacement d’une « loi personnelle supérieure » aux lois des Hommes et cherchant à fusionner vers le divin.
Le Droit lui-même, dans ses sources, a fusionné le droit divin et les us et coutumes, le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel.
Le Roi était une représentation sur Terre de cette fusion.
Le pouvoir discrétionnaire de certains juges ou institutions conservent des scories encore à ce jour.
Pour conclure, il est important de décortiquer la construction ou le moulage de ces psychologies lavées pour enrayer la contagion et nous ne savons pas situer sur l’échelle proposée, la position hypothétique de ces criminels.
Ceci pour nous aider à :
-Renforcer notre vigilance sur les conséquences du laxisme
-Renforcer l’accès à la symbolisation des jeunes
-Renforcer la compréhension de la Loi, par des règles du jeu, par la présence du père ou du substitut de père
Et surtout cesser de se comporter comme des enfants collectivement.
Un criminel cherche des murs, pas tous évidement, ou des limites, de l’autorité. En tuant, il frappe la représentation du père, de la mère, de la femme, de l’enfant.
Un terroriste n’attend plus rien des autres. Il tue la représention de l’Homme en général.
françoise et karell Semtob
Non non, s’il vous plaît pas la nouvelle théorie qui court partout, la théorie des deux frères, et alors ?
On n’a vraiment rien d’autre à penser que vouloir se pencher sur ces élucubrations, cela va faire avancer quoi ?
Il y a eu une cousine aussi, les voisins, les amis, les relations, vu le nombre important il y a bien la probabilité de la fratrie qui va ressortir.
Des psychiatres de nous expliquer a posteriori que… Bien sûr à nouveau du grain à moudre – c’est déjà commencé – pour tous ces intervenants.
Et tous les spécialistes de ressortir de leurs boîtes et les médias médecins de l’info de nous scanner le tout avec l’air docte de celui qui comprend mieux que quiconque les méandres du cerveau.
A chaque nouvel attentat, c’est-à-dire à peu près tous les jours, on nous rebat les oreilles avec ce « pas d’amalgame » censé prouver l’équité et la sagesse de celui qui le prononce.
Qu’est-ce que les vertueux commentateurs qui prononcent cet abracadabra de la « pensée mesurée » entendent par là ?
Ils veulent nous faire comprendre que les assassins islamistes, les fous de dieu, les abrutis qui se font exploser pour gagner le paradis d’Allah ne sont qu’une infime minorité, quelques centaines tout au plus dans notre pays, sur une « communauté » de six millions de personnes.
Soit. C’est tellement évident qu’on ne voit pas l’utilité de le répéter à toute occasion. Sauf, peut-être, si ce rappel sans cesse ressassé avait pour objet d’occulter une autre évidence, plus dérangeante celle-là, à savoir que si en effet tous les musulmans de France ne sont pas prêts à se laisser aller à de tels excès, la violence est dans la religion elle-même.
Une étude un peu sérieuse des textes fondateurs en apporte des preuves par centaines. On me dira que les autres textes « sacrés », la Bible notamment, regorgent aussi de violence, d’intolérance, de tortures et de meurtres.
C’est vrai, mais il y a cependant une différence fondamentale entre une religion qui (du moins de nos jours) s’en tient à développer ses points de vue et ses croyances et une foi qui fait du texte sacré la loi suprême, écrite par dieu lui-même et qui s’impose à tous, dans la vie civile aussi bien que religieuse.
Le salafisme, le wahabisme, le djihadisme ne font qu’un et tendent à imposer à la société tout entière les règles religieuses et à subordonner toute la vie familiale, civile, politique, économique aux préceptes du Coran. S’écarter de la lettre du texte, c’est commettre une faute majeure, chercher ailleurs que dans les sourates des réponses à ses questions est blasphématoire.
Dans ces conditions, qu’on ne vienne pas nous expliquer qu’il existe un islam modéré. Ces mots constituent un oxymore. Tout ce que l’on peut dire avec vérité c’est qu’il existe des musulmans modérés par nature, qui ne souhaitent que de vivre en paix et de vaquer tranquillement à leur vie de famille et à leurs affaires. C’est fort différent.
Mais lorsque je vois, à chaque nouvel attentat, les autorités religieuses musulmanes, le recteur de la mosquée de Paris en tête et l’ensemble du CFCM monter au créneau pour crier « pas d’amalgame ! », je me dis qu’il est plus qu’urgent que les choses soient clarifiées une bonne fois pour toutes.
On pourra valablement repousser tout amalgame le jour où ces instances auront défini nettement ce qui, dans le Coran, doit être suivi par le croyant-citoyen, et ce qui doit être rejeté comme contraire aux valeurs de notre République laïque. Ce travail reste à faire.
S’il n’est pas fait, nous continuerons tous à en payer le prix , à commencer par nos concitoyens musulmans.
« Le temps pour chercher à comprendre est révolu, maintenant est venu celui de prendre les bonnes décisions. »
Rédigé par : jlm | 24 mars 2016 à 17:01
Je dirais plutôt que le temps de continuer à ne pas prendre de bonnes décisions ne sera jamais révolu, continuons donc résolument à ne pas non plus chercher à comprendre ce qui est programmé, planifié et orchestré de main de maître par nos leaders complices collabos soumis qui se trouvent toujours en tête des minutes de silence, sans vergogne ni remords.
Y aura trop de monde à tondre, à pendre et à fusiller à la libération, risquer le burn out, ha ça non je démissionne !
Vous vous évertuez, Monsieur Bilger, à raisonner avec vos codes et références psychologiques occidentales et c’est bien cela qui vous empêche de « comprendre ». J’en veux pour preuve cet alinéa de votre billet : « Il y a là quelque chose qui dépasse de très loin la curiosité qui m’habitait quand je cherchais à me rendre lisibles le plus clairement, le plus lucidement possible les crimes épouvantables contre lesquels j’ai dû requérir en ma qualité d’avocat général.
Avec les deux frères, on est dans un autre registre qui nous saisit d’effroi et d’horreur. Mon dieu, être capable de faire ça, de tellement tuer et de se tuer sans frémir en même temps, quel insondable mystère ! »
Le problème réside dans nos références culturelles occidentales qui ne permettent en aucune façon de se « mettre dans la tête » de ce type d’auteurs d’assassinats de grande ampleur. Le vernis de culture occidentale dont ils sont porteurs du fait du passage dans notre système scolaire est de peu d’influence sur les codes culturels qui les imprègnent plus profondément.
On en a eu un exemple parfait hier soir dans C dans l’air de Calvi sur la 5. Parmi les témoins ou « experts » se trouvait une superbe jeune femme parfaitement occidentalisée, pour ne pas dire occidentale. Lorsque lui a été posée la question sur une éventuelle interdiction du salafisme, elle en a rejeté l’idée, au prétexte qu’il s’agit de la recherche de l’islam des origines par une majorité de « quiétistes » dont très peu passent le pas du djihadisme.
Or, c’est là que réside l’erreur d’analyse. En effet, le salafisme est le vecteur du wahhabisme qui lui veut imposer partout la conception musulmane extrémiste de la société. De fait, il y a deux lectures du Coran : la littérale, salafiste ; l’exégétique prônée par les tenants de l’islam des Lumières qu’en France on muselle.
Comme je l’ai déjà écrit, l’Afrique du Nord comme l’Afrique sahélienne ou subsaharienne ont été de tout temps éloignées du wahhabisme et du salafisme, pratiquant d’autres rites, malékite ou autre. Ces pratiques musulmanes ont toujours cohabité de manière pacifiée avec les autres religions existantes ou introduites par les diverses colonisations.
Que constate-t-on ? Depuis de nombreuses années, sous couvert d’action sociale et humanitaire, les prêcheurs salafistes sont dans les valises de ces organes humanitaires du Qatar ou de l’Arabie séoudite (voire de la Turquie, mais là c’est l’influence des Frères musulmans qui sous-tend ces actions humanitaires) et convertissent au salafisme un nombre suffisant de musulmans pour constituer la minorité agissante, avant-garde d’actions violentes pour exiger la conversion du reste de la société, en éradiquant notamment tous les mécréants, chrétiens ou animistes, soit par des confrontations sanglantes (Nigeria), soit par application de leur charia au détriment des pratiques multiséculaires en vigueur dans les zones qu’ils contrôlent s’ils réussissent à les soustraire au pouvoir central (exemple du Mali).
Il suffit d’observer les récentes attaques en Côte d’Ivoire, en Centrafrique, et bientôt au Sénégal et dans le reste de l’Afrique équatoriale pour s’en convaincre.
Lorsque, Monsieur Bilger, vous ajoutez : « Il me semble cependant que la lumière sur cette interrogation : pourquoi leur mort contre tant d’autres ?, est essentielle. En tout cas elle fait partie de la solution qui un jour nous permettra de réduire à son plus bas niveau le terrorisme parce qu’on aura compris comment il naît et se développe dans les têtes », effectivement vous ne semblez pas comprendre la conversion des individus « salafisés » au djihad dans son acception violente.
Et pourtant, les processus en œuvre ne sont pas d’une complexité extraordinaire.
Les prêcheurs s’adressent principalement à deux catégories d’individus : les peu lettrés, souvent délinquants, et les lettrés occidentalisés, voire à de jeunes occidentaux.
Pour les premiers, la conversion au salafisme leur fait prendre conscience de leurs erreurs de conduite, dont la société occidentale est la cause. Une fois revenus dans la voie droite de la religion originelle, leur situation au regard de la société marchande et matérialiste à laquelle ils sont confrontés, pourvu qu’ils soient soumis à une propagande en règle, les conduit à une opposition violente contre ce monde dégénéré et irréligieux. Leurs actions violentes contre cette société (peu importe les individus) sont de nature à assurer leur rédemption et donc, en mourant en martyrs, ils sont persuadés de gagner le paradis d’Allah.
Pour les lettrés ou les occidentaux, notamment les adolescents auxquels ce monde matérialiste n’offre plus la moindre aspiration spiritualiste, l’islam est une réponse à leur questionnement quant à l’au-delà, ce monde ne les prenant guère en considération.
Par ailleurs, pour des musulmans parfaitement occidentalisés, il suffit parfois d’un élément déclencheur (par exemple un accident dont ils réchappent miraculeusement) pour qu’il soit interprété comme un signe d’Allah et entraîne un retour à des pratiques religieuses strictes.
C’est donc l’erreur fondamentale de nos bonnes âmes de sociologues qui prônent le maintien dans la culture d’origine des immigrés et de leur descendants et cultivent l’idée de la société multiculturelle, qui est à la source de nos problèmes, d’autant qu’ils s’assoient sur les principes de laïcité. Loin de pacifier la situation, elle ne fait que l’aggraver. Il suffit de voir comment la loi dite Travail règle l’expression des opinions religieuses et politiques dans l’entreprise pour comprendre que nous sommes loin de retrouver le chemin de la raison pour l’intérêt général de notre société.
Ecoutez, c’est très simple. Le mal existe, il a de nombreux attraits et l’islam est une idéologie qui incarne le mal. Qu’est-ce qui est difficile à comprendre là-dedans ?
Ce qui est difficile à comprendre, au contraire, c’est que les Occidentaux ne comprennent plus cette vérité très simple, que leurs ancêtres connaissaient d’instinct.
L’étape suivante est qu’on ne cherche pas à comprendre le mal, on le combat.
@Exilé
Je n’ai pas eu la chance de faire plusieurs années d’études de Droit comme de nombreux intervenants sur ce blog ; mais dans le cadre de mes études, j’ai bénéficié d’un professeur de Droit très charismatique qui m’a appris quelques définitions et quelques notions dont celle-ci : un meurtre avec préméditation est un assassinat, les deux sont des crimes.
Zemmour, lui, a écrit un billet qui va à l’essentiel :
« Ainsi, ce n’est pas, comme nous le serinent nos politiques et nos bien-pensants, l’islam qui arrêtera l’islamisme, mais au contraire l’islam qui est le terreau de l’islamisme. Ce n’est pas la radicalisation qui s’islamise mais l’islam qui croit le moment venu de se radicaliser. Pour sonner la revanche de l’islam humilié depuis deux siècles par les victoires des «mécréants chrétiens et juifs». Ce n’est pas en accueillant toujours plus la «diversité» qu’on retrouvera la paix civile, mais en engageant la reconquête des territoires perdus de la France. Sinon, les Belges riront à leur tour, mais riront jaune : Molenbeek sera notre avenir à tous. »
L’islam et les musulmans sont le problème. Pas un très vague « terrorisme ».
La réaction de Mme Frederica Mogherini qui représente l’Union européenne pour les affaires étrangères, ne m’inspire aucune confiance dans l’avenir. Alors qu’elle commentait les récents événements de Bruxelles, elle s’est mise à pleurer en Jordanie !
La réaction de M. Hollande est hors de propos. Les terroristes qui se font exploser dans une station de métro n’ont que faire de perdre leur nationalité.
La démocratie est en danger, les électeurs européens ne vont pas supporter un tel amateurisme éternellement.
@ Frank THOMAS
Le salafisme, le wahhabisme, le djihadisme ne font qu’un.
Euh… pourquoi se combattent-ils avec une telle violence alors ? Toujours cette théâtralité propre aux pieds-noirs. Les asiates et européens d’Indochine ont eu le déracinement plus discret. Désolé de vous charrier Frank mais vous n’en loupez pas une !
@Frank Thomas
On pourra valablement repousser tout amalgame le jour où ces instances auront défini nettement ce qui, dans le Coran, doit être suivi par le croyant-citoyen, et ce qui doit être rejeté comme contraire aux valeurs de notre République laïque. Ce travail reste à faire.
Dans l’ensemble, j’adhère à votre analyse.
Mais si vous me le permettez, je souhaiterais vous faire remarquer que la question dépasse largement – dans l’espace et dans le temps – l’opposition islam-république laïque.
En effet, même à supposer que la « république laïque » arrive à bricoler un arrangement avec les autorités musulmanes – à supposer également que l’on parvienne à les identifier et à les faire reconnaître comme telles – qui vous dit qu’un obscur imam ne pourra pas lancer unefatwa du fond d’un souk de Kaboul ou d’Islamabad contre les hérétiques qui se soumettraient à cette révision impie de la loi coranique ?
Le problème réside en fait dans l’incompatibilité totale entre deux formes de civilisation, et les gens qui favorisent le prétendu multiculturalisme (se traduisant en pratique par l’effacement de notre culture, qu’elle soit « laïque » ou chrétienne) jouent avec le feu.
« Quand une société, à force de mauvaise conscience, finit par excuser ce qui l’a frappée et continuera à le faire, elle est gravement malade et consent à son effacement. »
On peut même dire qu’elle se suicide. Autant je suis favorable à ce que chacun se suicide s’il le veut, sa vie étant à lui, autant je refuse qu’on suicide sa société, soit en tuant autrui, par les attentats, soit en donnant raison aux assassins.
Et Flamby de vouloir récupérer un joueur de foot dont je ne veux plus citer le nom, tout ça pour un résultat qui n’arrivera pas je m’escrime à dire que même un unijambiste marquerait au Real.
Voyez donc l’exemple de ce joueur et son exemplarité, il est en train de donner des leçons alors qu’un trou de souris serait trop grand.
Le clientélisme commence surtout là, désespérant.
Alors que le pays a besoin de valeurs, d’estime de soi, on veut nous fiche un joueur qui a trahi « son ami ». Avec lui la jeunesse va comprendre quoi ? Son garage et ses bagnoles exposées sur le net comme de la barbaque, et des naïfs de tirer la langue du loup de Tex Avery, prêts à voter pour celui qui le fera rejouer.
A vomir.
Après lecture du billet de M. Philippe Bilger et majorité des commentaires publiés suite à celui-ci, la seule question que je me pose est qui est primordial. Par quel quasi mystère des délinquants de droit commun (souvent des petits et au plus moyens), ils ont pu être endoctrinés si rapidement au point de se muer en kamikazes, et cela par une idéologie aussi primaire et rêvant de dominer l’Europe et l’Afrique : recréation d’un califat utopique remontant au Moyen Âge.
Cette question vaut aussi pour les auteurs de l’attentat du 11 Septembre aux USA, ainsi que pour la longue litanie de tous les autres similaires commis depuis plus d’une décennie.
Cherchez les motivations de ces kamikazes, dans leurs conditions socio-économiques (Garry Gaspary), ou bombardements alliés sur Daech (Xavier Nebout) etc. cela ne tient pas. Leurs cultures est tellement primaires qu’au mieux ce n’est qu’un prétexte énoncé après-coup par la direction syro-irakienne de Daech. D’ailleurs les affidés de Daech commettent le même genre d’attentats dans près d’un tiers de l’Afrique, et les pays concernés ne bombardent pas en Syrie-Irak et les conditions socio-économiques des musulmans y sont similaires à celles de la majorité de la population.
@Frank THOMAS
Ben, en voilà une nouvelle ! On va ne plus s’entendre sur nos trois piliers Liberté, Egalité, Fraternité ! C’est Egalité qui pose problème il semble.
EGALITE DEVANT LA LOI ! La République Française ne reconnaît aucun culte.
Surtout que les socialistes ne touchent pas à la Constitution.
Le mal, c’est la réciprocité du combat, que chaque partie d’un conflit estime juste.
On trouvera toujours son musulman ou son apostat à dénoncer, pour mieux appuyer la justification de son désir de domination, et traiter l’autre de borné. L’Histoire n’est que la répétition de ce phénomène.
Domination qui, depuis la nuit des temps, engendre un ressentiment générateur de martyre suicidaire éberluant les yeux de l’honnête homme.
62 personnes gagnent autant d’argent que la moitié de l’humanité, on peut déjà s’arrêter là, ce chiffre à lui seul explique que certains esprits fragiles orientés par des perversités sectaires envisagent de punir, et par justice, ceux qu’ils imaginent cautionner cette réalité aussi aberrante que l’acte qu’ils s’apprêtent à effectuer, rachetant au passage une vie que leur complexe d’infériorité présente à leurs yeux comme ratée.
Tant que les hommes n’auront pas trouvé la clef qui transfigure cette réciprocité destructrice en pédagogie positive, apprentissage justement de l’œuvre du ressentiment, proposant par l’exemple la possibilité d’une relation apaisée, l’éternel Porphyre Petrovitch du non moins céleste Dostoïevski ne pourra que constater :
« Ce crime a bien la marque contemporaine, il porte au plus haut point le cachet d’une époque qui fait consister toute la vie dans la recherche du confort. Le coupable est un théoricien, une victime du livre ; il a déployé, pour son coup d’essai, beaucoup d’audace, mais cette audace est d’un genre particulier, c’est celle d’un homme qui se précipite du haut d’une montagne ou d’un clocher. Il a oublié de refermer la porte sur lui, et il a tué, tué deux personnes pour obéir à une théorie.(…)
Mais voici encore un point à noter : il a tué, et il ne s’en regarde pas moins comme un homme honorable, il méprise les gens, il a des allures d’ange pâle. »
Tiré de : https://fr.wikisource.org/wiki/Crime_et_Ch%C3%A2timent/VI/2
@ Trekker | 24 mars 2016 à 21:11
Quitte à revenir au Moyen Âge, l’on peut constater qu’à présent notre Europe des sociologues et psychologues de toutes obédiences est très semblable à Byzance où l’on continuait à discuter du sexe des anges pendant que l’ennemi Arabe était aux portes de la cité. Sauf erreur, brillant de ses feux (sans doute grégeois), elle a contenu les assauts pendant plusieurs siècles mais s’est finalement effondrée. Elle est à présent un joyau de l’ex-empire ottoman et la sublime porte de la Turquie où l’État laïc a été reconduit dans les poubelles de l’Histoire ottomane au profit d’un islamisme conquérant inspiré par l’idéologie des Frères musulmans.
En outre le peuple, mais aussi et surtout ses élites, est à présent soumis à la seule domination de l’émotion médiatique, l’épisode des pleurs de la ministre des Affaires étrangères européennes en pays musulman en est un symbole éclatant : elle est même dans ce Moyen-Orient complexe le symbole de la faiblesse féminine de l’Occident face à l’esprit viril de conquête de ses ennemis.
Le ressort de la Résistance est effondré parce que l’idéologie de l’Occident, toute dans les jeux politico-économico-financiers nécessairement perdants de nos élites, est un vide abyssal et ne repose à présent sur aucun corpus solide. Sans colonne vertébrale, tout corps est mou et n’a aucune résistance intrinsèque… L’idéologie de la mollesse généralisée, c’est ainsi que l’on pourrait la définir !
Toute « religion à la conception dévoyée » peut engendrer des atrocités…
De quel effroi est-on saisi lorsqu’on découvre dans l’histoire de quoi furent capables les Oustachis, au nom de la religion catholique… C’est le principe du fanatisme, qui de la religion fait une secte… Au royaume des paumés, les gourous sont rois.
@Robert Marchenoir | 24 mars 2016 à 19:08
Tout pareil.
Je pense que le triturage de cervelet pour des co…ries est une manière de fuite.
@ aliocha
C’est bien ça.
Et excellente citation de Dostoïevski. Il n’y a rien de bien nouveau sous le soleil. A commencer par l’aveuglement des observateurs…
@ scoubab00
De ce que ces sectes intégristes se battent entre elles il ne découle absolument pas, comme vous le pensez, qu’elles soient fondamentalement différentes. C’est sans doute même leur proximité idéologique qui les pousse à se démarquer de façon sanglante.
Lorsque dans la seconde moitié du XVIe siècle protestants et catholiques s’étripaient, en déduisez-vous que leurs doctrines – hormis sur des points de détail – étaient opposées ? Que faites-vous des intérêts tout à fait profanes qui, au nom de la foi, font agir ces « croyants » ?
@ breizmabro | 24 mars 2016 à 17:11
« Ceux qui recrutent tous ces paumés savent. C’est le principe même des sectes et l’on sait que des gens très intégrés socialement, de très haut niveau d’instruction, se sont enfermés dans des idéologies sectaires. »
Vous avez peut-être raison. Chez les êtres fragiles psychologiquement, l’instruction peut parfois conduire à des errements. L’enseignement que l’on a reçu est alors détourné de sa vraie signification pour satisfaire une frustration intérieure, un mal-être dans une société qui ne correspond pas à aux valeurs que l’on s’est forgées. Et c’est alors que tout bascule.
Mais concernant les attentats de janvier et novembre 2015 à Paris et ceux de Bruxelles, il s’agissait manifestement de petites frappes au QI de palourde et absolument pas d’intellos qui ont pété les plombs.
Bonjour monsieur Bilger,
« Sacrifice de soi et mort volontaire »
Dragomirov : « Ne crains pas de périr, si difficile que soit l’affaire ; tu es sûr de battre l’autre »
Intéressant à lire : François Lagrange, « Les combattants de la mort certaine ». Les sens du sacrifice à l’horizon de la Grande Guerre »
@Augier26 | 24 mars 2016 à 23:01
« …de quoi furent capables les Oustachis, au nom de la religion catholique… »
Comme la religion cathodique a supplanté la religion catholique, les Oustachis ont rasé leurs oustaches, pour ne pas qu’on les reconnaisse sur les vidéos, comme qui dirait Georges Moustachi, célèbre chanteur oustache.
@ Trekker
Mais qui vous parle de conditions socio-économiques ?
Je vous parle d’une civilisation christianisée qui a appris à se détourner de l’être pour mieux se tourner vers l’avoir.
Une civilisation de beaufs persuadés que ce ne sont ni la culture, ni le savoir, ni la science, ni la philosophie, ni la sagesse religieuse, etc. qui permettent à l’homme d’être au monde par l’intermédiaire, pour l’exemple, d’un commentaire dans un blog, mais la simple possession d’un ordinateur comme moyen de communication et d’une télévision comme inspiration. Vous pensez appartenir à un monde qui plus est moderne juste parce que vous êtes capable de dire : « Troll ! » lorsque vous entendez un discours non conforme à la doxa médiatique là où vos pères disaient hier : « Hérétique ! » lorsqu’ils entendaient un discours non conforme à la doxa ecclésiastique, mais, comme eux, vous n’avez jamais été vivants, votre humanité s’est définitivement éteinte il y a deux mille ans de cela.
Je le dis et le répète : ce ne sont ni les musulmans, ni même les salafistes qui sont aujourd’hui le problème de la France, de l’Europe et du monde, ce sont les gens comme vous. Et à travers l’histoire de France, de l’Europe et du monde, le problème a toujours et invariablement été les gens comme vous.
Il ne faut donc pas s’évertuer à comprendre comment nos sociétés produisent des kamikazes islamistes qui ne sont que des épiphénomènes de la christianisation, mais bien comment nos sociétés reproduisent, génération après génération, des beaufs christianisés.
Comprendre – le Premier ministre a raison – ce n’est pas excuser.
En êtes-vous bien sûr ? Vraiment !
Eh oui, comment comprendre que des hommes parfois cultivés, instruits, puissent infliger la torture, la chambre à gaz, à d’autre hommes innocents. Remarquez on peut excuser, nombre de criminels se sont enfuis grâce à l’aide de qui vous savez.
Comment comprendre et trop souvent excuser que dans nos sociétés des femmes puissent être encore être considérées comme des proies, ou réduites en esclavage sexuel.
Comment comprendre tout cela… assassiner le peuple, qui par ses luttes, son travail, avec dignité, a développé une société qui malgré ses défauts est l’une des meilleures du monde.
@vamonos
un meurtre avec préméditation est un assassinat, les deux sont des crimes
Nous sommes parfaitement d’accord, mais tout ceci s’applique seulement dans notre système de valeurs, résultant de deux millénaires de civilisation nous ayant petit à petit aidés à sortir de la barbarie.
Cette façon de voir les choses ne s’applique hélas pas – c’est ce que nous voyons tous les jours dans certains comportements quotidiens comme dans des actes graves type Bruxelles – dans une société de type communautariste à tendance suprémaciste pour laquelle les gens extérieurs à la communauté ne sont rien, même pas des êtres humains.
Extraits de l’aphorisme 125 de Nietzsche
« Je cherche Dieu ! Je cherche Dieu ! » – Et comme là-bas se trouvaient précisément rassemblés beaucoup de ceux qui ne croyaient pas en Dieu, il suscita une grande hilarité. L’a-t-on perdu ? dit l’un. S’est-il égaré comme un enfant ? dit un autre. Ou bien se cache-t-il quelque part ? A-t-il peur de nous ? S’est-il embarqué ? A-t-il émigré ? – ainsi ils criaient et riaient tous à la fois. L’insensé se précipita au milieu d’eux et les perça de ses regards. Où est Dieu ? cria-t-il, je vais vous le dire ! Nous l’avons tué – vous et moi ! Nous tous sommes ses meurtriers ! Mais comment avons-nous fait cela ? Comment avons-nous pu vider la mer ?
[…] N’entendons-nous rien encore du bruit des fossoyeurs qui ont enseveli Dieu ? Ne sentons-nous rien encore de la putréfaction divine ? – les dieux aussi se putréfient ! Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! Comment nous consoler, nous, les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde avait possédé jusqu’alors de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous nos couteaux – qui essuiera ce sang de nos mains ? Quelle eau lustrale pourra jamais nous purifier ? Quelles solennités expiatoires, quels jeux sacrés nous faudra-t-il inventer ?
« Quelles solennités expiatoires, quels jeux sacrés nous faudra-t-il inventer ? » : nous avons la réponse sous les yeux, non ?
@Robert | 24 mars 2016 à 22:06
Je partage votre point de vue.
L’U.E. montre au travers des larmes d’une femme responsable ou plutôt irresponsable, sa totale faiblesse, et son incapacité à réagir comme il convient.
La moindre des choses serait que cette femme démissionne.
Quand on n’est pas capable de supporter les coups de l’ennemi sans pleurer comme une midinette il faut partir.
On a connu des femmes fortes, depuis Jeanne d’Arc jusqu’à la « Dame de Fer » Margaret Thatcher, nous avons à présent Angela Merkel à la sensiblerie orientée qui est seule aux commandes de l’U.E. et qui va à Canossa face à la la Turquie.
Pendant ce temps Hollande évanescent n’est préoccupé que par des commémorations de fin de guerre capables de lui ramener des voix en 2017.
@Robert
Je rejoins vos analyses.
@Trekker
Vous semblez ne pas vouloir savoir que la constitution de l’état islamique issu d’une nation arabe est plus légitime que les Etats artificiels formés par la France et l’Angleterre à l’issue de la guerre de 14, et que c’est bien ainsi que les populations locales l’entendent.
Or, c’est dans la confrontation d’un Etat légitime avec ceux qui n’existent que par la volonté de l’Occident que s’inscrivent les actes terroristes.
D’une manière générale, l’Occident ignore superbement les failles des restes de l’Empire ottoman réduit à la Turquie, comme on ne veut pas savoir qu’un Etat doit reposer sur une nation, et que tout Etat fondé sur une fédération forcée de nations est une violence, source de guerre civile.
Cela amènerait en effet à se poser par exemple la question de savoir en vertu de quel principe la Corse et les îles du Pacifique sont françaises.
Re bonjour
Notre connaissance se veut positive, elle a pour objet ce qui existe or Dieu ne peut être objet de connaissance, puisqu’Il est au-delà de tout ce qui existe.
Il ne peut s’atteindre ni par les sens ni par l’intelligence rationnelle, ni même par l’intuition. La seule approche possible est de nier tout ce qui lui est inférieur, c’est-à-dire tout ce qui est. C’est donc en rejetant la connaissance que l’on s’approche de Celui qui est au-dessus de tous les objets de connaissances possibles. Par les négations successives on écarte progressivement tout le connu, positif et rationnel, pour s’approcher de l’Inconnu et des ténèbres de l’ignorance qui deviennent la seule voie pour atteindre Dieu en Lui-même.
Il ne s’agit pas d’un procédé dialectique mais d’une catharsis nécessaire pour s’affranchir graduellement de l’emprise de tout ce qui peut être connu, un chemin de sainteté laissant derrière soi les lumières de toute théologie et les paroles de révélation. C’est une voie vers l’union mystique et vraie avec Dieu dans laquelle on s’affranchit de ce qui voit et de ce qui est vu.
C’est une voie dans laquelle peu ont la capacité de s’aventurer car elle exige le don de sa propre existence.
Le Dieu de ceux qui larguent des bombes en se donnant après-coup bonne conscience « Tousuniscontreleracisme… snifsnifçafaitmal ! » ou « JesuisceluiquiblasphèmetonDieu », ceux qui marchandisent l’existence de toute chose vaut-il une place de martyr qui s’aventure vers l’union vraie avec « Celui qui est au-delà de l’existence »… dont on constate d’ailleurs ce que les hommes de profit en font.
Mourir de faim dans un ghetto après s’être fait spolier du moindre souffle d’air frais ou noyé en Méditerranée pourquoi ne pas mourir en héros !
Ceci n’est pas de l’apologie du terrorisme, je précise… on ne sait jamais puisqu’on n’a plus de droit de s’exprimer en France…
@Garry Gaspary
Vous êtes un fasciste. Un vrai. Des gens sont morts en Belgique, après la France, la Thaïlande, les pays du Maghreb, etc. etc. et vous comme un imbécile lobotomisé vous venez contrefaire la réalité en toute indécence en parlant de christianisation ?? Votre place est dans un asile de fous ou en prison avec votre ami Salah Abdeslam. Vous êtes la lie de l’humanité. Je vous méprise. Inutile de me répondre. Je ne vous lirai plus car je ne parle pas aux pétainistes.
Vous avez l’air tous abattus et déprimés par ce qui se passe, allons du nerf que diable, le terrorisme c’est comme pour les manifs annuelles crétines de ces mini beaufs lycéens, faudra vous y habituer, c’est programmé pour rentrer dans nos mœurs ; aujourd’hui ces terroristes sont encore au niveau de stage en alternance, en apprentissage, mais ils deviendront professionnels, le Pôle Emploi de Daech ne désemplit pas de files d’attente de gros beaufs islamisés.
Paix, amour et tolérance, mais un mécréant mort reste un mécréant :
Lors d’un conseil, comme nous l’affirment plusieurs sources, les représentants religieux ont refusé de demander aux imams de réciter la sourate « Al-Fatiha » (l’ouverture) en hommage aux victimes des attentats. Et ce, parce que les victimes ne sont pas toutes musulmanes.
http://lesobservateurs.ch/2016/03/25/belgique-conseil-theologiens-musulmans-refuse-de-reciter-priere-non-musulmans-morts/
Tiens c’est nouveau la pub en bas de votre billet.
@Exilé
Ben oui ! Et il y a encore des personnes qui pensent que l’on pourrait trouver un arrangement ?
Les mosquées, je le répète, sont des zones de non droit de la République pour la simple raison que je ne peux pas m’y rendre en tant que femme.
Mais en vérité je vous le dis (…) ils n’impriment pas ceux qui sont aux affaires.
@ bob | 25 mars 2016 à 10:32
Allons bob du calme, on le sait que c’est un grand malade, je le disais depuis longtemps que c’était un troll haineux facho gauchiste islamiste qui polluait les sites et blogs depuis longtemps. Mais moi je pense qu’il faut lui laisser rejeter sa haine, c’est nécessaire chez lui sinon il risque le pétage de plombs final. Il n’est pas le seul sur le Net, beaucoup pratiquent ce genre de trollage. Sur mes blogs avant Facebook, j’en avais plein qui venaient menacer injurier insulter, je les laissais faire jamais je ne les censurais. Notre troll en chef se salit tout seul, M. Bilger est un super webmaster, il a compris que ce Garry est très atteint et il a raison de le laisser vomir, très bonne tactique de ce à quoi il ne faut pas ressembler. Moi perso je m’en amuse, ksskss ! cri de rappel pour le revoir venir déjecter ses salissures quotidiennes ; c’est un bon toutou, en général il m’obéit au doigt et à l’oeil. Je me rends compte que beaucoup ici tombent dans ses filets et s’énervent en bons naïfs ; c’est tout ce qu il demande : voir tout le monde lui tomber dessus de rage.
Nonosse bon chienchien, va chercher !
On pourra toujours appeler à la raison, on sera toujours le beauf ou le borné de celui qui n’a pas reconnu les désastres de son propre ressentiment, avouant par là-même sa propre borne et son incapacité à entendre l’altérité pour mieux imposer ses vues, tant foi sans raison est dangereuse, et inversement :
« Une fonction importante de la théologie est celle de maintenir la religion liée à la raison et la raison à la religion. Ces deux fonctions sont d’une importance essentielle pour l’humanité. Dans mon dialogue avec Habermas j’ai démontré qu’il existe des pathologies de la religion et – non moins dangereuses – des pathologies de la raison. Toutes les deux ont besoin l’une de l’autre et les tenir constamment connectées est un devoir important de la théologie. » (Benoît XVI)
Re-re
Les Occidentaux font un blocage avec les 敢死隊 « candidats au suicide » qui ne sont que leurs 末世聖徒 « Saints des Derniers Jours ». Pourtant ils n’ont pas peur d’infliger la mort… surtout celle des autres.
己所不欲,勿施於人 disait le Saint Sage Confucius…
« Ne pas faire à autrui ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse ». Cette Règle d’or désigne dans ce que l’on nomme l’éthique de réciprocité, une règle morale dont le principe fondamental est énoncé dans pratiquement toutes les grandes religions et cultures. Le nationalisme semble ne se réclamer de la règle d’or qu’en ce qui concerne les seuls ressortissants d’une nation.
Merkel semble être la seule à se dégager de cette idéologie puante et sectaire. Vive le Schleu ! Sur ce coup-là, j’ai le droit de le dire !
En attendant les hordes de 卡米卡澤 kamikazes exerçons-nous au 切腹自殺 seppuku !
Sauf à ce que j’aie loupé une séquence, le Premier ministre ne peut avoir raison.
Il ne parlait pas de comprendre, mais d’expliquer. Même si quand on réfléchit un tout petit peu, on sait à coup sûr que pour expliquer, il faut d’abord passer par la case comprendre. La citation exacte de Valls : « Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser. »
Si ce n’est pas un monument de cynisme, je n’y connais rien.
Comme beaucoup de gens peu regardants dans ce type de situation, le Premier ministre fait semblant de croire que comprendre ou expliquer sont à prendre au sens commun, alors qu’il s’agit là de concepts largement débattus, s’agissant de la méthodologie dans la construction de modèles d’explication des phénomènes sociaux. Il n’y a aucune raison de penser que les auteurs d’attaques terroristes nés et élevés dans le pays ne relèvent pas d’un modèle qui s’adosserait à ce concept de « Compréhension« .
Difficile de croire que Valls l’ignore. Simplement, il faut être dans la posture et le Premier ministre ne veut pas laisser sa part aux chiens. Le même Premier ministre qui, dans un de ses rares moments de lucidité, parlait il n’y a pas si longtemps de situations d’« apartheid dans les banlieues ». On peut se poser la question de savoir à quel moment la sincérité du Premier ministre Valls s’exprime.
Le concept weberien de compréhension est utilisé par la plupart des sociologues de l’action pour bâtir leurs modèles.
Pour le dire vite, comprendre une action individuelle selon Weber, suppose de se doter de moyens d’information suffisants pour analyser les motivations qui ont inspiré l’action. Cela ne suppose pas une quelconque sympathie à l’égard de l’acteur, comme d’aucuns affectent de le croire.
Cela signifie surtout que si on fait l’économie d’une telle démarche, on se prive des moyens d’agir pour corriger ce qui doit être corrigé.
Si vous ne le saviez pas, la réponse à la question du jour (« pourquoi leur mort…?), GG l’a trouvée : tout ça c’est la faute de Trekker, comme dans « Les Animaux malades de la peste ». Ce que vous écrivez GG est pitoyable. Vous vous pâmez devant la force brutale avec une mentalité d’esclave. Aucune fierté.
Les tortionnaires, coupeurs de têtes et de mains, violeurs de femmes et d’enfants, n’ont rien de viril. Ils ont une peur bleue de tout ce qui est féminin. Où est la supériorité de leur spiritualité ? Ils réussissent à recycler des ratés du grand banditisme pour se déchiqueter avec la foule dans des aérogares et bientôt dans des centrales nucléaires. C’est ça, « faire don de sa personne » ? Ils sèment l’effroi, l’injustice et le malheur au nom de Dieu. Certes ils se font obéir et leur société ne se préoccupe pas de donner un peu d’avoir aux gens, car il veillent au salut de leur âme en les maintenant dans une sainte ignorance et une sainte précarité. Si ce qui intéresse ces justiciers, c’est l’être, pas l’avoir (quoique j’en doute), c’est l’être sous forme négative, c’est-à-dire le néant. Ils distribuent la mort et donnent ainsi à ceux qui croisent leur chemin une salutaire envie de se repentir. Y compris à certains d’entre nous, qui cherchent docilement ce qu’ils ont fait fait pour mériter la sainte colère et les exécutions de masse des fous de l’Islam.
Ces sociétés où l’islam radical règne sont incapables de progresser, elles maintiennent les individus dans l’ignorance, la peur et la pénurie, et par-dessus le marché nous jalousent de toutes leurs tripes, avec une avidité déguisée en esprit de croisade. Détruire pour que cesse l’insupportable envie. Punir les Occidentaux qui prospèrent sans les pesants tabous de la religion. En attendant, les terroristes se soignent aux antibiotiques et se mettent avec succès aux téléphones cellulaires, caméras, drones pour surveiller les centrales nucléaires, ordinateurs, TGV, jets, armes lourdes, bref toutes ces inventions de mécréants.
Cette spiritualité est de l’obscurantisme, une bigoterie de tous les instants imposée à coups d’anathèmes, d’amputations, de lapidations, de décapitations. Ils ont pensé pouvoir exploiter notre système démocratique pour nous affaiblir. Mais devant la boucherie programmée, notre société prend tout à coup conscience d’elle-même, et de sa vitalité. Enfin.
@ Achille | 25 mars 2016 à 10:57
« Tiens c’est nouveau la pub en bas de votre billet. »
Ouf, me voilà rassuré si je puis dire.
J’ai cru que c’était un méchant cookie qui faisait des siennes avec un certain humour d’ailleurs puisque la pub affichait le livre de N. Sarkozy… Si… si…
J’ai attendu un peu, je suis sorti et revenu mais en vain, toujours pas de pub sur celui de Taubira.
Pourtant voilà qui aurait été fun de chez fun !!
@sylvain qui accusez les autres
J’ignore si vous avez l’intention de vous faire soigner dans un avenir proche, parce que ça urge vraiment.
Il faut se pincer pour se rendre compte que c’est bien vous qui accusez les autres d’être violents, haineux, insulteurs et tant d’autres choses encore.
Le même qui appelle à se préparer à tondre, pendre et fusiller à la « libération ».
Vous êtes en plus un sot : webmaster et blogueur ce sont deux choses différentes.
Monsieur Bilger est ici un blogueur, pas un webmaster.
Je savais depuis longtemps que vous aviez un sérieux grain, mais pas à ce point.
« Merkel semble être la seule à se dégager de cette idéologie puante et sectaire. Vive le Schleu ! Sur ce coup-là, j’ai le droit de le dire !
En attendant les hordes de 卡米卡澤 kamikazes exerçons-nous au 切腹自殺 seppuku ! »
Rédigé par : pibeste | 25 mars 2016 à 12:21
Facile de passer pour une humaniste quand par collaborationnisme lâcheté bêtise naïveté béniouiouisme et bisounoursisme, elle est responsable de l’infiltration de milliers de djihadistes en Europe !
Qui est puante et sectaire ? J’attends !
Merkel se comporte comme Vichy avec les Schleus.
@Calamiteuse Jane de 11h05
Les musulmanes ont libre accès aux mosquées pour aller prier.
https://islamqa.info/fr/49898
Il leur est simplement prescrit d’y aller correctement vêtues.
Ici, à Barcelone des vigiles interdisent désormais l’entrée des cathédrales aux hordes de Suédoises en short, tongs et nibards en l’air, qui pour 7 euros veulent visiter les lieux et faire des « selfies »…
Ça me dérange lorsque sur mon prie-Dieu je vois passer ces créatures du Malin…
L’apparition d’Amazon sur ce blog est une excellente idée.
Je suis client depuis dix ans, cela m’évite l’accablement des libraires bac-22 qui veulent vous faire découvrir Géraldine Dugenoux, violée très jeune par son papa…
Toutefois Amazon cible sa clientèle, et s’agissant de ce blog, je crains qu’on nous propose « J’en ai bavé dans les rizières du Viet-Minh », ou « l’Algérie française, j’y ai laissé mes tripes » du colonel Gégène.
Faudrait leur demander de nous proposer de temps en temps du Paul Géraldy ou du Eugène Sue.
Et puis je vais vous dire une chose : les tués criblés de boulons à l’aéroport de Bruxelles, les décapitations en Syrie, en France et en Grande-Bretagne, c’est l’état normal de l’humanité.
Ce qui est anormal, c’est la paix, c’est la progression régulière du point d’indice, c’est « les avantages acquis pour lesquels nos ancêtres se sont battus », c’est la fourniture gratuite par l’Etat d’un appartement et d’une « prime de rentrée » pour acheter des crayons de couleur.
La guerre c’est normal, c’est courant, c’est juste qu’on n’a pas l’habitude.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des périodes de paix et qu’il ne faut pas chercher à les prolonger le plus possible, cela veut dire que le socialisme, l’Etat-maman et le petit déjeuner au lit servi par le facteur ne sont ni un droit de l’homme, ni même un état stable de l’humanité.
Cela veut aussi dire que la paix, ça se défend les armes à la main et en tuant des gens si nécessaire.
@ Tipaza | 25 mars 2016 à 13:26
« J’ai cru que c’était un méchant cookie qui faisait des siennes avec un certain humour d’ailleurs puisque la pub affichait le livre de N. Sarkozy… Si… si…
J’ai attendu un peu, je suis sorti et revenu mais en vain, toujours pas de pub sur celui de Taubira.
Pourtant voilà qui aurait été fun de chez fun !! »
Excellent ! 🙂
@sylvain | 25 mars 2016 à 14:00
Je me demandais qui allait relever !
Enfin ce que je constate c’est qu’une fois de plus les Allemands sont à contre-courant… Le national-socialisme c’était la Bête immonde et maintenant c’est l’Immonde bêtise…
Je me demande si l’Europe ne fait pas de l’anti-germanisme primaire.
Le but c’est que les Teutons souffrent et surtout paient l’addition !
Heureusement il n’y a pas eu de mort mais cette vidéo montrant un CRS donner un coup à un étudiant est l’exemple même du climat de guerre civile délétère partisan qui s’installe dans le pays. Un crétin de lycéen qui a voulu faire mumuse avec des CRS et qui s’est pris un pain dans sa cheutron de débile attardé.
S’il avait été en cours à faire ce qu’il est censé faire à son âge, c’est-à-dire s’instruire au lieu de lancer des projectiles sur les forces de l’ordre, il ne se serait pas retrouvé dans cette situation.
Nous vivons sous le régime de l’état d’urgence, toutes les manifestations et les grèves devraient être totalement interdites, point.
Que les Bisounours pleurent dans leur coin et allument des bougies si cela les amuse, ça ne fera pas avancer le schmilblick.
Il est temps de remettre un peu d’ordre dans ce pays, et cela commence par faire respecter l’ordre public avec la plus grande rigueur.
A 15 ans on est à l’école en train de s’instruire, pas dans la rue à jeter des projectiles sur les policiers, encore moins à brûler des voitures comme on l’a vu aux informations.
Remettre de l’ordre dans ce pays ça commence par la rééducation des parents, surtout des parents gauchistes : profs, éducs, tous ceux qui appartiennent à la fonction publique, soixante-huitards, toute cette malaria gauchiste incivique amorale irrespectueuse.
On respecte également les forces de l’ordre surtout dans ce climat actuel.
Il a eu de la chance ce gogol de lycéen, avec moi il aurait pris un casque dans sa teutée de gogolito !
Une patate dans un nez de lycéen et c’est la révolution.
Un CRS mort, bof, après tout ce sont des fachos !
Pour le moment les forces de l’ordre ne font que des bosses, à force de tirer sur la ficelle ils vont finir par faire des trous ! Et ce ne sera que justice !
@ Savonarole | 25 mars 2016 à 14:04
« Ici, à Barcelone des vigiles interdisent désormais l’entrée des cathédrales aux hordes de Suédoises en short, tongs et nibards en l’air, qui pour 7 euros veulent visiter les lieux et faire des « selfies »…
Ça me dérange lorsque sur mon prie-Dieu je vois passer ces créatures du Malin… »
Pas de quoi sonner l’Eulalie quand même !
Mais c’est vrai qu’elles auraient davantage leur place avec les oies du cloître et pourraient prendre la pose entre copines !
@Robert Marchenoir | 25 mars 2016 à 14:40
Ah ça me plaît !
Il a bien raison, notre Savonarole américain, je me mordais les oreilles pour ne pas intervenir dans le flot de cucuteries depuis la publication de ce billet, Doux Jésus, que les français sont c..s…
@Savonarole | 25 mars 2016 à 14:04
Des Suédoises nibards à l’air à Barcelone ? Merci de me donner l’adresse…
…Non pas le terrorisme en général, sa géopolitique, sa stratégie, ses ambitions de pouvoir et de domination, ses avancées réfléchies (…)
Une fois de plus, évitons de reprendre la phraséologie des Hommes du Régime qui se cachent derrière leur petit doigt en évoquant le terrorisme à tout propos pour masquer leur irrésolution et leur responsabilité dans les drames qui nous accablent.
Le terrorisme n’est qu’un moyen offensif parmi d’autres employé par les gens qui cherchent à nous soumettre.
On ne combat pas un moyen mais seulement les gens qui y recourent.
Évidemment, il faut commencer par les nommer, ce qui est dérangeant pour ceux qui dans les arcanes du pouvoir – ou de ce qu’il en reste – ont avec une complaisance coupable entretenu le terreau sur lequel ont poussé ces fleurs carnivores.
@sylvain
Comme quoi, suivre aveuglément les consignes débiles de l’UNEF et harceler les forces de l’ordre ça peut rapporter quelques gros soucis.
Et le problème de ces manif c’est que des dérives des deux côtés peuvent entraîner un drame au motif que des étudiants excités face à des forces de l’ordre excédées, ça ne peut que dégénérer. Alors oui elle est peut-être choquante la vidéo mais qui sont les responsables de ces événements, ce sont bien les meneurs qui manipulent les jeunes. Et ceux-là ne seront jamais appelés en garantie et c’est bien dommage.
Salut sylvain, voici une chanson pour illustrer votre commentaire de 15h29, Boris Vian et Henri Salvador en 1959…
« Une bonne paire de claques dans la gueule »
https://m.youtube.com/watch?v=E_WF8BEwxxw
Jubilatoire !…
Si l’on veut comprendre les erreurs du système scolaire, sans doute la lecture du billet de J-P Brighelli dont je joins le lien n’est-elle pas inutile :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/immigrant-song-001092.html
Les tenants de la double culture entretenue par notre système scolaire sont aussi une partie du problème, ce que souligne J-P Brighelli, apportant une partie de la réponse aux interrogations de notre hôte.
Je joins un lien complémentaire pour une analyse des relations de l’Europe avec la Turquie d’Erdogan :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/turqueries-001099.html
Nous demandons un référendum sur le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes ayant tué. Le reste, c’est du baratin.
@ Xavier NEBOUT |e 25 mars 2016 à 10:17.
Loin de moi l’idée de nier les graves erreurs commises après la Première Guerre mondiale : démembrement de l’ancien Empire ottoman pour créer certains Etats fort artificiels et des frontières qui le furent encore plus. Je ne nie pas non plus les deux fautes graves que furent les deux guerres contre l’Irak, la première dans laquelle la France de Mitterrand joua les supplétifs et la deuxième due à cet illuminé de Bush. Cette dernière guerre fut incontestablement le terreau qu’attendait Daech (ne portant pas ce nom alors) pour prospérer.
Mais voir dans le partage de l’Empire ottoman après la Première Guerre mondiale la cause et la justification principale de l’existence de Daech relève d’une analyse limitée à la seule géostratégie. Alors que les fondamentaux sur lesquels reposent Daech sont avant tout d’ordre religieux : recréation d’un Califat allant du Moyen-Orient au Maghreb, quasi les deux tiers de l’Afrique et une bonne part de l’Europe (même dans la période faste de l’islam, au début et à la moitié du Moyen Âge, ce califat fut autrement plus modeste) et son idéologie n’est que religieuse : une variante encore plus violente et totalitaire que le wahhabisme saoudien et autres pétromonarchies.
Daech, en faisant court, n’est qu’un clone de nos croisés du Moyen Âge. Seule différence : il a troqué l’épée contre la Kalachnikov et les ceintures d’explosifs, et le destrier pour le 4×4 Toyota.
@ Garry Gaspary |e 25 mars 2016 à 09:27
Vos commentaires abscons et délirants ne méritent pas qu’on s’y attarde, car ce serait vous faire un honneur immérité.
@ Frank THOMAS [7:30]
J’ai dans ma famille catholiques et protestants. Si leurs « doctrines » ne sont pas « opposées » en effet, il y a bien des différences, notamment à propos des sacrements et de l’utilisation de la bible. Les curés catholiques ont été longtemps très prudents sur le bon usage des évangiles à destination d’une population souvent analphabète. Là où les « parpaillots » ont bien profité du développement de l’imprimerie avec la large diffusion de la lecture du livre sacré. Très différent. Dans ma petite campagne, il y eut jadis de la bagarre, des lieux de culte saccagés ! Comme vous l’indiquez, dans ces guerres confessionnelles on constate interpénétrations ou fondus religion/intérêts privés/politique générale. C’est vieux comme le monde.
Chiites et sunnites se haïssent pour des siècles et des siècles. Il peut être jouissif de laisser se battre des ennemis entre eux, voire de souffler sur des braises ardentes. Même les deux seules puissances wahhabites du globe – Qatar et Arabie Saoudite – se regardent en chiens de faïence : vif, le petit se méfie du gros. C’est vieux comme le monde.
N’hésitez pas Frank à me chambrer comme je le fais avec vous et bien d’autres. Vous avez vu Roro (Marchenoir) plus haut [14:40] ?? Incroyable comme il peut être stimulant, pénétrant. Et jeune comme le monde 😮
Pour la résistance de Merkel et les larmes de Federica Mogherini :
Apocalypse 3 :
« 10 : Parce que tu as gardé la parole de ma persévérance, moi aussi je te garderai à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre.
20 : Voici, je me tiens à la porte ; et je frappe : « Si quelqu’un écoute ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
Et une pièce supplémentaire au dossier « serpent » ouvert en novembre dernier :
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/03/15/pape_fran%C3%A7ois__%C2%ABle_crucifix_est_le_myst%C3%A8re_de_lannihilation_de_dieu,_par_amour%C2%BB/1215497
@ Denis Monod-Broca
« »Quelles solennités expiatoires, quels jeux sacrés nous faudra-t-il inventer ? » : nous avons la réponse sous les yeux, non ? »
Oui et non. Oui, des Occidentaux tombent dans le terrorisme islamiste. Non, l’origine en est le Moyen-Orient, qui est resté très religieux et peu concerné par la mort de Jésus puisque voué non au Christ mais, majoritairement, à Mahomet.
Voilà, des Occidentaux se tournent vers ça, comme d’autres vers le yoga, mais ce n’est pas très profond.
Alors, qu’est-ce qui l’est ?
« Solennités expiatoires », a écrit Nietzsche. Alors là, je pense à l’éternelle repentance…
A mon avis quelque peu contre-productives : on a cru qu’à force de parler du génocide subi par les Juifs, on allait abolir l’antisémitisme et empêcher d’autres génocides, par exemple.
Echec total.
De plus, s’obséder sur les victimes du passé n’aide pas à discerner celles du présent. Et enfin, le climat de repentance excessive interdit à une société de se défendre, toute attaque étant vue comme châtiment justifié par certains qui, brisant l’effort de défense des autres, entraînent leur société à la servitude. L’Europe s’est soumise au nazisme et au communisme, il ne faut pas la pousser beaucoup pour qu’elle se soumette encore, et cette fois, ne soit relevée par personne.
N’oubliez pas aussi que selon René Girard lui-même Nietzsche avait compris le bouc émissaire en accablant les victimes et avait prévu la concurrence entre victimes. Cela ressort assez bien du texte, aussi… Pour « jeux sacrés », René Girard et Nietzsche ne me semblent pas en parler.
Je crois que l’Homme étant plus attiré par la violence, lynchages, guerres, colère, soumission, domination et culpabilité, que par le reste, les fameux jeux ne sont pas si nombreux, élaborés et visibles.
Cher PB,
En rédigeant ce texte, vous n’auriez pas imaginé que le 89ème commentaire se résumerait à la recherche d’une adresse à Barcelone, jusqu’ici tenue secrète par un socio du prie-Dieu : je regarderai différemment les messieurs âgés agenouillés, ne les croyant plus à la recherche du pardon mais louchant vers une vision plus inspiratrice d’éternel. J’avoue que l’observation initiale de Savonarole m’a bien détendu, après avoir lu, pour essayer de comprendre, le journal El Watan et un article sur le site Oumma « Les Monstres de Daesh et les apprentis-sorciers de l’Empire » de Mohamed Tahar Bensaada. J’en ai conclu personnellement que rien ne sera plus comme avant, comme toujours, pour chacun, à toutes les époques, mais que tant qu’il y aura encore des allumettes suédoises, il y aura un Savonarole pour se consumer.
Chère Mary, voyez ce site
http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/
Quand je passe à Paris j’y vais, c’est un monde à part, on y croise des Africains, des Viets, des Arabes, des Guatémaltèques, une communion universelle.
On y mesure alors les pets de lapin de Garry Gaspary qui semble être devenu le gourou des crétins de ce blog.
Ces « terroristes » savent très bien que s’ils veulent venir tuer dans nos rues ils se feront immanquablement ou presque liquider par nos forces de l’ordre, pourquoi donc ne pas utiliser cette faiblesse pour en faire une force ?
Le « kamikaze » porteur de bombe aura-t-il au-moins réussi à tuer quelques dizaines de personnes, sans les risques encourus dans une guerre normale de se faire tuer le premier ou échouer comme dans le Thalys venant d’Amsterdam (le terroriste était-il monté dans le train à Bruxelles ? centre de l’Europe ET du terrorisme islamique*…)
Bref, mourir pour une idée ? Pas si sûr…
*Ou du guerrier islamique, Robert Marchenoir n’ayant pas tort de nous rappeler nos chochotteries de paisibles citoyens du monde…
« Les El Bakraoui étaient connus des services de police pour grand banditisme. Rien qui dans leur personnalité les rendait donc aptes au sacrifice suprême, à la désertion délibérée de l’existence, de ses facilités et de ses tentations. »
Ce qui me frappe ce sont les connexions innombrables, insaisissables, entre délinquance, petite délinquance, grand banditisme et terrorisme.
Mon incompréhension porte sur ces réseaux qui ont permis de protéger Salah Abdeslam quatre mois durant des recherches effectuées depuis le 13 novembre par les polices françaises et belges.
Il y a cette spirale ahurissante, cet abîme de mort et de terreur qui semble imbiber au plus profond et aspirer le cœur d’un tissu social, d’un quartier.
Je partage l’ensemble de vos interrogations.
Je voudrais juste ajouter qu’il est urgent de s’interroger au sujet de ces fraternités démentes, ce partage monstrueux du pire et de l’horreur innommables qui s’inscrit dans un quotidien.
@ Tipaza | 25 mars 2016 à 13:26
Article intéressant sur les fameux experts en terrorisme que l’on voit rappliquer à chaque attentat sur les plateaux TV et notamment à C dans l’air.
Manifestement le terrorisme ce n’est pas ceux qui en parlent le mieux qui en savent le plus.
Mais sur ce blog nous avons déjà nos experts autoproclamés qui les valent bien ! 🙂
http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/actu-tele/2016/03/24/28001-20160324ARTFIG00296-les-experts-en-terrorisme-de-dangereux-imposteurs.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&link_time=1458933171#xtor=AL-155-%5Bfacebook%5D
@scoubab00
Je dois dire que le ton de votre dernier commentaire me convient davantage que celui-ci :
« Toujours cette théâtralité propre aux pieds-noirs. Les asiates et européens d’Indochine ont eu le déracinement plus discret. »
Cette assignation aux prétendus comportements communs et réflexes intellectuels d’une communauté me semble d’une grande indigence.
Pour ne pas être désagréable, je ne dirai rien du parallèle plus que risqué entre l’Algérie et l’Indochine ni de la « théâtralité » des Français d’Algérie.
@ Garry Gaspary |e 25 mars 2016 à 09:27
« Vos commentaires abscons et délirants ne méritent pas qu’on s’y attarde, car ce serait vous faire un honneur immérité. »
Rédigé par : Trekker | 25 mars 2016 à 18:20
Ben alors pourquoi lui faites-vous l’honneur immérité de vous attarder à lui répondre ? J’adore tous ces anti Gaspy qui viennent nous dire qu’ils ne le liront pas, qu’ils ne lui répondront pas et qui viennent quand même lui dire qu’ils ne répondront pas à ce qu’ils ont lu ; y aurait-y pas comme un schilimilik ??
Je me le réserve mon petit Gaspy, il est à moi !! Kss kss ! chrétien christianisme chrétin beauf FNiste christianisé, kss kss ! »
Il me semble cependant que la lumière sur cette interrogation : pourquoi leur mort contre tant d’autres ?, est essentielle. En tout cas elle fait partie de la solution qui un jour nous permettra de réduire à son plus bas niveau le terrorisme parce qu’on aura compris comment il naît et se développe dans les têtes.
La réponse est pourtant simple, terriblement simple, elle est connue depuis longtemps par ceux qui connaissent, sur un plan religieux, historique, politique, psychologique, social etc. la véritable nature de l’islam tel qu’il est depuis les origines et non pas tel qu’il nous est présenté par les idiots utiles du monde politico-médiatique reprenant sans discernement les discours de loups déguisés en agneaux pour nous tromper.
Tous ceux qui connaissent l’islam, inquiets devant la vague d’immigration en provenance de pays musulmans (et ce n’est qu’un début, la vague turque est annoncée), ne pouvaient que craindre depuis une cinquantaine d’années l’occurrence des drames que nous savons, sinon dans le détail de leur déroulement du moins dans leur probabilité et dans leur gravité.
Charles Maurras qui – quoi que l’on puisse penser de lui – s’est montré un grand visionnaire, en avait eu l’intution dès 1926 lors de l’inauguration de la Grande Mosquée de Paris :
http://www.delitdimages.org/inauguration-de-la-grande-mosquee-de-paris/
Tout est annoncé, tout est écrit, tout s’est déjà produit, tout se produit encore partout de nos jours selon un schéma identique, il suffit pour comprendre de ne plus pratiquer d’aveuglement volontaire pour se rassurer de façon illusoire, car la politique de l’autruche n’écartera en rien le danger.
Enfin, il faudra bien aussi qu’un jour ou l’autre nous dénoncions les premiers responsables de ces malheurs, à savoir les hommes politique qui ont joué avec le feu, en ignorant volontaitrement les avertissements des lanceurs d’alerte.
Ce fil de commentaires s’égare dans le n’importe quoi.
Comme l’a pointé Xavier Nebout dans son style inimitable, le problème est spirituel.
Les problèmes de l’esprit et du Salut ont des impacts concrets (rapport à la mort – pour reprendre le thème de ce billet : au suicide, à la peine de mort, à l’euthanasie, à l’avortement etc.). Psychologiser un problème spirituel, traiter la religion comme une maladie mentale, est une fuite, une grande lâcheté, typiquement occidentales.
Deux liens intéressants :
http://www.eecho.fr/bruxelles-l-echo-du-jihad/
https://m.youtube.com/watch?v=7ZWWyXrBK_E
@Trekker
Daech est la définition de l’état islamique d’Irak et de Syrie, à ne pas confondre avec le califat.
D’autre part, il n’y a pas de nation sans religion commune, et pas d’Etat sans nation. Il n’y a que les Occidentaux pour ne pas le savoir.
@ Achille
Tiens c’est nouveau la pub en bas de votre billet.
Ainsi, d’après vous, affirmer que le seul amour auquel peut mener le message du Christ est celui de l’argent, c’est ne rien y comprendre ?
De même, d’après vous, affirmer que les gens comme vous sont des beaufs totalement abrutis, c’est une insulte, et non le simple constat d’une réalité ?
@ Lucile
Ceux qui se sont pâmés devant la force brutale sont les députés français – c’est-à-dire des représentants de la nation, des individus qui sont censés parler en votre nom et en mon nom – qui ont fait le voyage en Syrie pour poser devant les photographes main dans la main avec Bachar el-Assad, la sienne étant encore rouge du sang des massacres de sa population, et ceci bien avant que les attentats signés Daech ne frappent en Europe. Ces gens-là n’ont même pas été inquiétés, et sont encore députés alors qu’ils ont tout simplement trahi leur pays dont la politique consistait alors à tout faire pour mettre un terme au régime syrien.
Voilà ce qu’est l’action réelle de l’Eglise et de la christianisation qui en découle : ceux qui aujourd’hui refusent de collaborer avec la chancelière Merkel parce qu’elle propose l’accueil par l’Europe des réfugiés syriens, irakiens, soudanais, etc. sont les fils de ceux qui n’ont pas hésité hier à collaborer avec le chancelier Hitler lorsque celui-ci massacrait les Juifs d’Europe. Cela ne vous parle pas ? Cela ne vous dit rien ? Vous pensez vraiment que sans ces attentats, les Bilger, Marchenoir, Trekker, Achille et j’arrête là parce qu’il faudrait en fait citer 90 % de ceux qui fréquentent ce blog, seraient aujourd’hui en train de vous expliquer que les Français musulmans sont nos égaux, qu’il n’y a aucun problème pour une femme à être voilée tant qu’elle n’impose pas le voile aux autres, qu’il n’y a aucun problème à ne pas serrer la main d’une femme tant qu’on ne sort pas de la première des politesses qui est de la saluer, que les islamophobes sont tous des crétins décérébrés ? Moi, j’ai l’histoire comme appui pour affirmer que sans ces attentats, ces gens-là seraient en train de nous pondre des affaires Mohamed Dreyfus ou des Protocoles des Imams de La Mecque à longueur de journée.
J’ai un gros problème, Lucile : je sens la guerre civile monter en France, et cette guerre civile, je n’en veux pas. Parce qu’elle va m’obliger à choisir parmi deux camps qui ne sont définitivement pas les miens.
Car Daech et les beaufs christianisés n’ont qu’un seul but : la fin de la République.
@Garry Gaspary | 26 mars 2016 à 10:12
Bravo Gaspy pour avoir répondu aussi vite à mon appel, vous voyez les gars comme il est obéissant mon chienchien, qu’est-ce que je vous disais !
Nonosse susucre : kss kss !
@Garry Gaspary
« Je sens la guerre civile monter en France, et cette guerre civile, je n’en veux pas »
Au moins là-dessus nous sommes entièrement d’accord.
Mais là où je ne vous suis pas, c’est quand vous dites que sans ces attentats, beaucoup de gens ne considèreraient pas les musulmans comme des égaux.
Pour deux raisons :
1) Le fait que les gens soient chrétiens, juifs, musulmans ou agnostiques n’a pas à intervenir dans l’égalité des citoyens en France, constitutionnellement. Pour réclamer l’égalité en droit, personne n’a à mettre en avant son appartenance religieuse quelle qu’elle soit. Et justement, faire prévaloir la religion sur l’appartenance à la cité, c’est s’exposer à ne pas être traité en égal. C’est cela même qui engendre les guerres de religion.
2) Le terrorisme n’est jamais, en aucun cas, moralement justifié. De plus, non seulement il ne résout rien, mais il ne sert qu’à envenimer les choses. Il ne changera pas les mentalités, au contraire ; maintenant quand on voit un Arabe barbu dans un aéroport, dans une rame de métro ou dans l’Eurostar, on se pose des questions inconfortables. Les Arabes, non terroristes pour la plupart, savent qu’ils suscitent cette crainte, ils ne savent pas où se mettre, certains font tout pour montrer qu’ils ne sont pas malintentionnés, ils en sont réduits à faire des sourires et à en glaner pour calmer la tension des gens que leur seule présence terrorise – pas par racisme, simplement par association. C’est tout ce que les terroristes auront gagné alors que vous les dites attachés à faire reculer la discrimination. Ils ne veulent pas l’égalité, ils veulent la suprématie, tout comme le Ku Klux Klan, et ils suscitent sciemment l’engrenage de la violence. Ce n’est pas aider les Français musulmans qui veulent vivre en paix dans une France en paix, que de trouver grâce au terrorisme.
@ Noblejoué
Les attentats et les suites des attentats sont un tout.
Explosion, cris, sang, larmes, discours scandalisés, drapeaux en berne, brassées de fleurs, manifestations, union sacrée… tout cela constitue les jeux sacrés et solennités expiatoires dont parle Nietzsche.
Les terroristes sont nos prêtres sacrificateurs.
Avec une sombre volupté nous repassons en boucle sur des millions d’écrans le spectacle de leur sacrifice, avec une sombre volupté nous communions dans la réprobation.
Nos bombes assurent la répétition de leurs attentats.
Et ainsi de suite.
Dans une escalade insensée.
Car dieu est mort et que ces sacrifices sont vains désormais, incapables de contenir la violence.
@ Xavier NEBOUT |e 26 mars 2016 à 10:08
Désolé mais vous faites erreur. Daech et son pseudo état islamique ne se limitent pas qu’à une partie de l’Irak et de la Syrie. Celle-ci n’est que la base logistique servant à la reconquête de leur Califat mythique, car Daech est déjà présent sur un tiers de la côte libyenne (la Libye utile contrairement à ses vastes espaces désertiques), dans la zone sud du Mali, Niger et Nigeria (via sa filiale Boko Haram qui lui a prêté allégeance), et ce pour ne pas citer ses principaux foyers !
Bien évidemment il n’y a pas de nation sans une base religieuse commune, et de là pas d’Etat sans nation. Mais la différence avec Daech est qu’il veut créer un Califat reposant sur le wahhabisme le plus archaïque sur un tiers de planète, et pour lui la notion de nation et d’Etat n’existe pas : ce ne sont pour lui que des inventions de ces impies d’Occidentaux. Seul l’oumma des croyants ayant fait allégeance, de gré et plus souvent de force, à sa caricature d’Islam (wahhabisme extrême) existe !
Alors raisonner vis-à-vis de Daech comme si c’était un Etat-nation même embryonnaire, c’est se condamner à ne pas comprendre sa nature fondamentale. Ce que faisaient entre autres les USA il y a seulement un ou deux ans.
@ Denis Monod-Broca
Vous me semblez confondre Nietzsche et René Girard. Le premier se réjouit de la violence, le second la déplore, le premier parle en termes obscurs, le second est clair au point qu’on l’accuse de simplisme, le premier veut une société aristocratique avec sacrifices, guerre et esclavage, le second la charité.
Vous exagérez le rôle des terroristes, ils sont des sacrificateurs, il y en a d’autres… Plus personne ne se sacrifie pour toute la société.
« Nos bombes assurent la répétition de leurs attentats. »
Les terroristes assurent l’union de leurs groupuscules par le sacrifice, et entre eux et nous, c’est ? la montée de la violence. Je dirais quelque chose entre guerre chaude et guerre froide, entre la guerre et l’opération de police, donc la paix.
De nos jours, tout est mélangé avec tout… Pas grave, on finira pas forger de nouveaux concepts, comme on a découvert que la chauve-souris vole alors que c’est un mammifère, eh oui, il faut revoir les définitions.
Le sacrifice marche moins, et alors ?
La société de consommation permet de partager entre beaucoup des choses semblables destructibles. Comment continuer à se supporter sans sacrifice ? Pas facile mais possible, par la technique.
Deux techniques, la société de consommation, dont René Girard déplorait comme d’autres qu’elle pollue car devoir y renoncer nous rejetterait, à cause de la pollution, sans objet entre nous, les uns sur les autres.
Alors que faire ?
Rendre non polluante la société de consommation. On s’y emploie.
Technique numéro deux. La faire partager par tous. Le développement en cours, dans le tiers monde, et le revenu inconditionné pour tous, permettraient de partager les fruits de l’industrie entre tous. L’idée fait son chemin.
@Lucile
@Trekker et beaucoup d’autres
Il y a quelques mois, j’ai été le premier à démasquer le troll islamisé qu’est Garry Gaspary.
Définition d’un troll catégorie « méchant »:
Troll méchant
« C’est le troll le plus connu, et pour lequel on trouve la littérature la plus abondante. Son but est, consciemment, de tuer les forums ou de détourner leur contenu. Par amusement, parce que le sujet du forum lui déplaît, parce que les administrateurs du forum l’ont vexé, parce que dehors il pleut et qu’il s’emm… au boulot. Ce qui, au final, nous donne le genre synthétique bien connu du « troll bête et méchant ». Un rapide profil psychologique de ce troll nous donne :
mauvaise foi à toute épreuve,
nullité conceptuelle,
autodérision de façade,
insultes aux blogueurs
bassesse inimaginable ».
Pour ceux qui souhaiteraient mieux comprendre la pensée musulmane qui sous-tend le terrorisme utilisé par Daech ou d’autres organisations extrémistes, le site Theatrum Belli vient de faire paraître le texte d’une communication donnée le 31 janvier 1994 à l’Académie des sciences morales et politiques par l’islamologue Roger Arnaldez.
Le texte est long mais fort instructif :
http://www.theatrum-belli.com/lislam-une-religion-conquerante-par-roger-arnaldez-1994/
Un commentaire sur mon blog qui vous concerne :
« De toute façon, Bilger partage la vision commune, qui est que les attentats sont commis, comme il le dit, « au nom d’une religion à la conception dévoyée puisque rien dans sa normalité n’est porteur de telles atrocités ».
Bilger dit ça parce qu’il n’imagine pas qu’une religion, « dans sa normalité », puisse prévoir des comportements qu’il juge barbares.
Bilger ne saisit pas que, selon les circonstances, l’islam fonctionne en régime bas (« dans sa normalité ») ou en régime haut, survolté. Que le régime haut n’est possible que parce que la doctrine l’autorise. Le régime haut n’est pas une déviation, une aberration, une distorsion (comme il en existe relativement à n’importe quelle institution sans aucune exception), mais est cohérent avec la doctrine.
Pour éviter d’avoir à faire face à cette réalité dérangeante, les savants, eux, inventent des techniques de contournement, par exemple en prétendant que « l’islam n’existe pas », il est tellement élastique et divers qu’on ne saurait le définir. Bilger est ignorant, mais de bonne foi. Les savants peuvent décider de s’aveugler sous l’impact d’une idéologie directrice, ou même peuvent cacher leur savoir, et donc mentir (voir ci-dessous).
S’agissant du régime haut, il en va de même pour d’autres comportements. Ainsi pour la peine de mort prévue pour l’apostasie (dans la Sunna, pas dans le Coran). On la pensait en voie de résorption, mais on voit que, dès que les circonstances sont favorables, par exemple dans un pays comme le Pakistan, elle peut s’appliquer.
Je doute que Bilger saisisse ceci. Ceux dont c’était le métier de l’éclairer n’ont pas fait leur travail, et Bilger a autre chose à faire que d’étudier l’ islam.
Note – La presse se fait l’écho du refus mis par le Conseil des théologiens de l’EMB, l’Exécutif des musulmans de Belgique, à réciter la prière de la Fatiha pour les victimes des attentats de Bruxelles. Un islamologue belge est cité. Si ses propos sont rapportés fidèlement, on constate qu’il n’explique pas pourquoi il en est logiquement ainsi. Non seulement la majorité des victimes sont des infidèles, mais de toute façon la Fatiha appelle carrément la réprobation divine sur les juifs et sur les chrétiens. La position des oulémas est cohérente. Mais ce n’est pas le genre de choses qu’on ose publier quand on est un universitaire en 2016. Et si on rappelle cette réalité à des hommes d’Eglise, ils font semblant de ne pas comprendre. »
(signé : Curmudgeon)
@ Noblejoué
Je ne confonds pas Nietzsche et Girard.
Entre Dionysos et le Crucifié, Nietzsche avait opté pour Dionysos. Grossière erreur. Il n’empêche, il avait eu cette formidable intuition que le choix essentiel était celui-ci.
Le drame est que nous faisons, collectivement et individuellement, à quelques exceptions près, le même mauvais choix, la même erreur que lui.
« …de se pulvériser au nom d’une religion à la conception dévoyée puisque rien dans sa normalité n’est porteur de telles atrocités »
La normalité de votre quartier peut-être… Regardez et vous verrez…
Franck Boizard | 27 mars 2016 à 11:19
Ainsi pour la peine de mort prévue pour l’apostasie (dans la Sunna, pas dans le Coran). On la pensait en voie de résorption, mais on voit que, dès que les circonstances sont favorables, par exemple dans un pays comme le Pakistan, elle peut s’appliquer.
Pas seulement au Pakistan. En Grande-Bretagne, aussi. Hier ou avant-hier, un musulman y a été assassiné parce qu’il avait osé souhaiter joyeuses Pâques aux chrétiens sur sa page Facebook. Il a été poignardé, puis on lui a écrasé la tête à coups de talon.
Et il n’a même pas apostasié, hein… il se considérait comme un pieux musulman. Seulement, être aimable envers les chrétiens, ça ne se fait pas, c’est interdit.
La police traite officiellement ce crime comme étant motivé par la haine religieuse.
@ yoananda | 27 mars 2016 à 12:24 (prié – ou priée – de mettre un bémol à ses critiques nulles et non avenues)
Il ne me semble pas que Philippe Bilger vive dans un quartier à l’abri de toutes nuisances ou menaces, c’est du moins ce qui se dit côté police nationale.
Plus prosaïquement, il m’apparaît même que Philippe Bilger ait expérimenté en 2007, dans son propre quartier et alors qu’il était encore avocat général en titre, ce que pouvait être l’effroi et la sidération que provoque la menace d’un quidam armé d’une lame et qui entend vous faire la peau et vous détrousser sans états d’âme.
@ Denis Monod-Broca
« Le drame est que nous faisons, collectivement et individuellement, à quelques exceptions près, le même mauvais choix, la même erreur que lui. »
Hum ! Comme la plupart des gens ne connaissent pas le désir mimétique non plus qu’ils ne veulent faire des victimes, on ne peut pas dire qu’ils choisissent entre Jésus et Dionysos.
En plus, ce sont les termes de l’auteur de la généalogie de la morale. Jésus, pour ne pas aller chercher très loin, parle aussi de César… Dans les questions politiques, si Jésus n’est pas à ignorer, pour moi, c’est César qui prime.
Vu de l’une de fenêtres de mon ordinateur, un titre d’un journal belge a retenu toute mon attention : « L’un des kamikazes avait fait Polytechnique ». Je commence à lire et je me rends compte que le présumé terroriste était un gentil garçon qui avait obtenu la mention passable en passant l’équivalent du bac, ce qui lui avait permis d’entrer dans une école belge pour étudier plusieurs matières techniques. Au bout de deux ans, il avait cessé complètement de sécher les cours et il était parti voyager au Moyen-Orient. Je vous refais l’histoire en clair et sans décodeur. Il a gâché sa vie en séchant les cours, il est parti rejoindre l’Etat musulman autoproclamé et il s’est fait exploser en plein centre de Bruxelles.
Quel idéal l’Union européenne fournit-elle pour les jeunes Belges ou les jeunes Français ? Je ne vois pas grand-chose à part la libre circulation des biens, des capitaux, des services et des personnes (les gens sont en dernier). La liberté de circuler n’est pas une fin en soi, un jeune homme plein de testostérone ne va pas trouver matière à assouvir la folle énergie qui l’anime. Il manque un souffle épique, une voie, un chemin dans lequel s’engager.
Les Grecs de l’Antiquité nous ont légué « L’Iliade », les Américains du dix-huitième siècle nous ont donné « Moby Dick ». Je ne vois pas de livre français ou belge qui puisse rivaliser avec ces chefs-d’oeuvre du point de vue de l’aventure épique.
@ Noblejoué
Il n’est nul besoin de connaître le désir mimétique pour y céder. Bien au contraire.
Quant aux victimes, nous en faisons à la pelle, et nous en sommes bien tous collectivement responsables.
Je suis frappé de voir à quel point certains se battent pour contourner le point de vue chrétien, qui pourtant explique tout, sur ces attentats : le Mal existe et l’islam est une de ses incarnations.
Il y a dans l’hubris bobo (modeler un homme parfait infiniment malléable, ni homme ni femme, ni autochtone ni étranger) une régression intellectuelle, un manque de finesse, de connaissance de l’homme. L’islam est aussi maléfique mais plus intelligent.
Bon article de Fabrice Hadjadj à l’occasion de Pâques :
http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2016/03/25/31003-20160325ARTFIG00237-fabrice-hadjadj-le-mystere-de-la-resurrection-transfigure-le-drame-en-redemption.php
@ Lucile
Il s’est passé des événements très intéressants ce dimanche à Bruxelles : un rassemblement en mémoire des victimes des attentats qui avait été « interdit » pour des raisons de sécurité a été perturbé par des nazillons sans que l’Etat belge ne fasse quoi que ce soit en amont pour éviter cette confrontation. Autrement dit, lorsque l’Etat constate qu’il perd le contrôle de la situation, lorsque la population ne se soumet plus aux directives étatiques, ce dernier n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour se faire respecter, y compris le recours aux fascistes.
Revenons en France où l’on nous explique qu’il existe des centaines de Molenbeek, des cités où des petits délinquants, voire des criminels, pourraient du jour au lendemain passer au terrorisme en retournant leurs armes contre la France. Ces cités, tout le monde les connaît, tout le monde sait où se situent les trafics, le banditisme. La police française pourrait se livrer dès aujourd’hui aux perquisitions nécessaires pour les désarmer. Le fait-elle ? Non. Pourquoi ? Parce qu’elle sait très bien que ces cités ne représentent aucun danger terroriste et qu’elle est assez bien renseignée pour empêcher la moindre dérive individuelle qui éventuellement s’y présenterait.
Mais rappelez-vous de l’après 13 novembre français. Où les perquisitions ont-elles eu lieu ? Dans la mosquée de Brest, notamment. Dans un lieu de prières dont l’imam a réussi à extraire de la délinquance une bonne partie de la jeunesse brestoise, à en faire des hommes, des femmes, des pères, des mères responsables, des citoyens irréprochables, à un tel point que les conversions à l’islam ne se comptent plus dans le secteur, que le maire de Brest lui-même ne cesse de chanter les louanges de son imam, au grand dam de toute la chrétienté.
L’islam des terroristes est sous contrôle de l’Etat français. Mais ce dernier manipule la beaufitude christianisée pour faire de l’islam de France la cible d’une population qui souffre du chômage, de la précarité, d’une économie qui n’a plus aucun avenir puisqu’elle n’arrive plus à sortir de ce qu’on continue de néanmoins nommer une crise, en un mot, d’un système et donc d’un Etat qui n’a plus lieu d’être tel qu’il est parce qu’il est totalement dépassé par l’histoire.
Le gouvernement français, quelle que soit sa couleur politique, se sert de la trouille, de la faiblesse endémiques des christianisés à l’encontre de tout ce qui leur est étranger et nécessairement supérieur pour propager la peur dans la société, avec un seul but et unique but : rester en place, coûte que coûte.
Vous avez donc le choix : soit perdre votre temps, votre vie en compagnie des beaufs à chercher toutes les mauvaises raisons du monde pour vous débarrasser de l’islam en France et dans le monde, soit commencer à vous préoccuper du sort de la France et de l’Europe, de leur place respective dans le monde.
Tenez, juste une question que personne ne pose jamais tant le climat de beaufitude nous pourrit l’esprit : pourquoi n’avons-nous toujours pas une armée européenne dont la puissance et l’indépendance nous auraient à la fois permis d’intervenir en Syrie sans le soutien des USA, nous évitant ainsi et le terrorisme, et la crise migratoire, et de menacer la Russie pour contrer toute velléité russe d’intervention en Ukraine ?
@ Franck Boizard
Excellent texte de Fabrice Hadjadj en effet, merci pour le lien, mais la lecture que vous en faites est hémiplégique.
Hadjadj ne dénonce pas l’islam seul, il dénonce le technicisme et l’islamisme, ces deux « religions » qui, l’une et l’autre, nous promettent un faux paradis. J’ajoute : et qui, rejetant le paradis de l’autre, se font la guerre.
@vamonos | 27 mars 2016 à 22:04
Quel idéal l’Union européenne fournit-elle pour les jeunes Belges ou les jeunes Français ?
Ce qui est marrant, c’est que les Français s’imaginent que c’est à l’Etat, aux institutions politiques, de fournir « un idéal » aux jeunes gens. Toujours cette increvable nostalgie du communisme. Même les gens de droite ne se rendent pas compte qu’il ont été complètement maraboutés par la pensée marxiste.
Dans un pays libre, l’Etat n’est pas chargé de vous fournir un idéal. C’est à vous de le trouver. Ne rejetez pas vos faiblesses sur l’Etat.
Et ne croyez pas qu’on lutte contre un totalitarisme (l’islam) en lui en opposant un autre (l’étatisme sous ses différentes variantes).
On ne lutte même pas contre le totalitarisme islamiste en lui opposant une forme sectaire de la religion catholique qui semble avoir un certain succès ces temps-ci : un catholicisme traditionaliste à visée temporelle, qui lorgne vers Moscou.
Certains catholiques d’extrême droite rêvent de profiter du défi islamiste pour remplacer le pouvoir musulman naissant par un pouvoir catholique.
C’est pourquoi ils sont en amour devant Vladimir Poutine, qui utilise effectivement l’Eglise orthodoxe russe à la manière dont les chefs d’Etat musulmans utilisent l’islam : comme le bras armé d’une politique autoritariste et identitaire.
L’Eglise orthodoxe russe, dont les dirigeants font partie du KGB depuis longtemps, a perdu depuis belle lurette son essence spirituelle.
Apparemment, cela fait bicher certains « catholiques » français, bien représentés par le blog Le Salon beige.
@ Denis Monod-Broca
« Il n’est nul besoin de connaître le désir mimétique pour y céder. »
Evidemment.
Je voulais dire qu’on ne « choisit » pas, selon les termes de l’auteur de « La généalogie de la morale ».
Et surtout qu’en étant mimétique…
On ne sait pas qu’on est mimétique. Si on ne connaît pas la théorie mimétique, on n’a pas conscience d’y céder. Sauf exceptions sur lesquelles René Girard a bâti sa théorie.
D’ailleurs si Jésus dit « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font », ce n’est pas pour rien. C’est parce que les Hommes sont mimétiques et lyncheurs sans le savoir.
Si on ne sait pas ce qu’on fait, comment peut-on choisir d’être mimétique ?
On l’est mais sans le choisir.
Même en sachant, il est difficile (impossible ? ou guerre d’usure, parfois possible, parfois, impossible) de ne pas y céder.
Donc à plus forte raison sans le savoir.
On cède au mal sans avoir conscience que c’est le mal, sans le choisir.
Sauf quelques cas, type Nietzsche. Qui, en effet, choisit Dionysos, d’accabler les victimes, tout ça…
Encore ne croyait-il pas choisir le mal, mais la vie.
Petite collection de frères ayant préparé ensemble des actes de terreur islamique :
http://www.nytimes.com/interactive/2016/03/23/world/brothers-terrorism.html
@Robert Marchenoir | 28 mars 2016 à 19:22
En effet, c’est un des aspects des plus curieux de cette guerre et on ne trouve aucun expert du CNRS pour nous expliquer que la trahison étant chez ces gens-là une composante génétique ; ils ne peuvent se faire confiance que par des liens de sang.
@ Denis Monod-Broca
« J’ajoute : et qui, rejetant le paradis de l’autre, se font la guerre. »
Je ne sais pas si « nous irons tous au paradis » comme dit la chanson, mais ce que je sais, c’est que la terre sera moins infernale quand chacun laissera l’autre à son paradis.
Pas demain la veille.
Exemple :
Les gens les plus « tolérants » mettent bien en prison (ou à l’amende par manque de place) les drogués pour cause de paradis « artificiels ».
Pas parce qu’ils auraient tués-violés-volés, non, par principe. Accessoirement parce qu’ils seraient dangereux.
OK. Si, par principe, on traitait de même les croyants, qui tout de même, au nom de leurs paradis « naturels » ont commis et commettent encore bien des guerres, tout le monde hurlerait, à raison, contre des lois liberticides.
Enfin, l’avantage des drogués, c’est que je les vois mal fonder une faction pour faire la guerre aux religieux (ou aux techniciens si ces derniers s’avisaient de les guérir de force, j’imagine que la chose deviendra possible, un jour).
Les drogués sont ceux qui ne rendent pas les coups. Non certes par esprit évangélique ! Par faiblesse… Il ne faut donc surtout pas se gêner pour leur marcher dessus.
Pour moi, ce sont vraiment des boucs émissaires. Ils ne s’attaquent à personne, et tout le monde s’en prend à eux.
Les drogués, n’agressant personne, sont agressés par tous. J’exagère ?
Tout le monde étant dans le consensus de les priver de liberté (au nom de la liberté…) ou du moins de les mettre à l’amende (quand on s’apitoie sur le prix de la drogue pour le drogué…) et en tout cas, de les juger si nuls qu’ils n’ont pas le droit de diriger leur vie (en leur disant contradictoirement de le faire).
Si le drogué n’est pas intégré, c’est forcément la faute de la drogue, s’il l’est, il n’est pas au-dessus de lois en on va vite le désintégrer socialement en révélant qu’il est drogué voire en l’emprisonnant. Magique ! Avec cette attitude, on ramasse la mise à tous les coups.
Encore, quand on s’en prend à la liberté d’expression, et je suis contre cet abus, on peut au moins dire qu’on protège des gens contre les agressions verbales des autres…
Des persécutions qui amènent certains à persécuter physiquement les autres, et des insultés à se tuer, ou pire, vivoter avec une mentalité de soumis.
Mais le drogué, qui n’a rien fait contre personne, tout le monde est d’accord pour s’en prendre à lui.
Pour son bien.
OK. Les religieux qui disaient persécuter les incroyants-mécréants pour les convertir, aussi. Il serait trop long et assez pitoyable de dire à quoi on veut convertir le drogué.
C’est la première fois dans l’histoire qu’on n’envisage pas de liquider purement et simplement des terroristes coupables de fomenter des assassinats de masse, ni même de les incarcérer à vie. Ceux qu’on prend vivants, on les remettra dans le circuit dans quelques années.
Nous expérimentons hardiment et avec un optimisme qui frise la candeur. Pour l’instant tout débat paraît superflu. On verra comment ça tourne si ça continue.
Lucile, encore une de vos énormes généralités : « C’est la première fois dans l’histoire qu’on n’envisage pas de liquider purement et simplement des terroristes coupables de fomenter des assassinats de masse », dites-vous…
Soleyman El Halaby… Voyez ce que Napoléon en a fait en Égypte en 1802 :
« L’homme fut condamné, par le conseil de guerre français, à avoir les poings brûlés puis à être empalé vif. Le bourreau Barthélemy coucha sur le ventre Soliman, tira un couteau de sa poche, lui fit au fondement une large incision, en approcha le bout de son pal et l’enfonça à coups de maillet. Puis il lia les bras et les jambes du patient, l’éleva en l’air et fixa le pal dans un trou préparé. Soliman vécut encore durant quatre heures, et il eut vécu plus si, durant l’absence de Barthélemy un soldat ne lui eut donné à boire : à l’instant même il expira. »
Bonsoir
@ Robert Marchenoir | 28 mars 2016 à 14:42
Ah le Salon beige : tout un poème
Il est vrai que certains commentateurs et certains auteurs sont particulièrement gratinés dans leurs souhait d’instaurer une véritable théocratie catholique : il ne se rendent même pas compte que leurs revendications concernant le blasphème et autres billevesées ne profiteraient qu’aux islamistes.
Et quand vous essayez de leur expliquer que la liberté d’expression ne peut en aucun cas se diviser, vous vous faites traiter de libéral par un commentateur et votre réponse dans laquelle vous argumentez que le remède serait pire que le mal qu’ils veulent combattre (en l’occurrence les dessins orduriers de Charlie Hebdo) est censurée.
J’avais essayé de commenter le 22 juin dernier : l’auteur de « c’est arrivé ce jour » avait simplement omis : Barbarossa
Réponse par mail privé : je n’indique que ce qui a eu une influence sur la foi catholique et sur la France : LOL je lui ai répondu que Barbarossa avait simplement changé le monde.
La religion orthodoxe est très spirituelle, beaucoup plus en tout cas que le catholicisme bisounours aux liturgies guitare djembé post conciliaires avec des cantiques niais à pleurer. Elle présente également un caractère identitaire marqué et qu’elle soit utilisée par Poutine ne fait aucun doute (je ne suis ni poutinophobe ni poutinolâtre)
Cela dit, j’aimerais parfois que le catholicisme ait conservé un caractère identitaire, celui de la chrétienté, pour laquelle aller coller une rouste au méchant qui vous embête était parfaitement légitime.
Mais avec ce pape, c’est mal barré.
D’ailleurs, les contorsions du Salon beige sont assez rigolotes, qui reprend les propos dénonçant l’avortement, la dénaturation du mariage etc. mais ne dit mot sur les exhortations de François d’accueillir, à bras ouverts et avec le sourire, les migrants, réfugiés et autres clandestins, le plus souvent musulmans et pas forcément sympathiques, arrivant du tiers monde par paquets de 10 000 tous les jours.
Dans le genre soutien du pape, allez faire un tour sur le blog de Koz, l’anti-Salon beige ? (sur lequel je suis censuré) ; c’est à rire ou à pleurer, selon l’humeur.
@PhD | 28 mars 2016 à 22:45
En effet, la ligne politique et la ligne religieuse du Salon beige ne collent pas l’une avec l’autre. Et puis ils ont accepté de devenir l’un des canaux de désinformation du Kremlin en direction de la France, ce que je ne trouve pas très chrétien, personnellement : ni le fait de mentir outrageusement, ni de défendre un tyran qui a du sang sur les mains.
Ils ont un comportement incohérent et méprisant avec leurs commentateurs. Je crois qu’ils aimeraient bien s’en passer totalement, mais ça apporte quand même de l’audience… et ils ont de la publicité…
Quant à Koz, cela fait des années que je ne le lis plus.
@ PhD | 28 mars 2016 à 22:45
Oui, beaucoup de catholiques et d’institutions catholiques sont affligeants, bêtes, à pleurer. A commencer par le pape François Zéro.
Ma conviction, basée sur l’histoire de la résistance catholique au nazisme et au communisme, est qu’une solide théologie permet d’éviter les pièges.
Mais une solide formation théologique, ce n’est certainement pas ce qu’ont la plupart des catholiques français. La base est mauvaise : le catéchisme mou.
@Noblejoué | 26 mars 2016 à 18:15
« Entre Dionysos et le Crucifié, Nietzsche avait opté pour Dionysos. Grossière erreur. Il n’empêche, il avait eu cette formidable intuition que le choix essentiel était celui-ci. »
Sans aucun esprit polémique, j’ai toujours noté que Nietzsche avait présenté en avers et envers deux divinités très spécifiques :
En effet, Dionysos est, selon le mythe, également un dieu initialement supplicié avant sa résurrection par Zeus.
« Dionysios et le Crucifié » ?
Une très intime proximité, en réalité… deux divinités « déchirées » (« mon père, pourquoi m’as-tu abandonné ?), très humaines en réalité, si on laisse tomber tous les falbalas et images d’Epinal qu’on y rattache.
@protagoras
« …deux divinités « déchirées » (« mon père, pourquoi m’as-tu abandonné ?)
Le livre auquel je pense s’appelle « Quatre lectures Talmudiques », il est de Lévinas, qui explique que la phrase « Mon Dieu pourquoi m’avez-vous abandonné ? » est la première phrase d’un psaume qu’il était parfaitement naturel de réciter pour un Juif mourant de mort violente, connaissant ses prières. On se référait à ce psaume non par son numéro, mais par sa première phrase comme nous dirions : Il a dit « Notre Père qui êtes au cieux », ou il a récité « le Notre Père ». Lévinas se demande si la phrase « Tout est consommé », que l’on retrouve dans un autre évangile, pourrait être une traduction de la dernière phrase du même psaume. Psaume qui exprime en son début l’effroi du mourant et son sentiment de solitude, avec brutalement un renversement, puis acceptation et espoir. Lévinas n’en revient pas de ce que les Chrétiens, surtout à l’époque romantique et post-romantique, ont pu écrire là-dessus par ignorance des prières et psaumes de l’Ancien Testament. Ce que signale l’évangile, c’est que cette prière a été dite en araméen et non en hébreu. C’est pourquoi la traduction en est donnée (de mémoire, « ce qui veut dire, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »).
Je vous livre cette interprétation que personnellement je trouve très convaincante.
Pourquoi leur mort contre tant d’autres ?
Parce que leur vie ne vaut rien, c’est d’ailleurs le message essentiel que ces jeunes nous envoient.
Je ne suis pas persuadé qu’ils aient particulièrement la foi. On pourra se débarrasser successivement d’Al-Qaïda, d’ISIL…
En ce moment la mode est à l’islamisme, et il est certain que les pays abritant le plus de musulmans sont plus vulnérables, mais si la crise économique continue on verra peut-être l’extrême droite ou l’extrême gauche récupérer leurs paumés, en Espagne ou en Grèce.
Ces kamikazes me rappellent le fils d’un voisin. Un ado pourtant très gentil qui s’est retrouvé à laisser tomber une brique sur une voiture depuis un pont sur l’autoroute simplement parce qu’un copain l’avait mis au défi par un « t’es pas cap »…
Le même gamin, adulte, tombe plus tard dans la drogue. Pourtant c’est un gentil gars, poli, toujours à proposer son aide quand vous bricolez. Je le croise à chaque fois que je passe en France, sans trop oser demander de détails de sa situation. Il erre entre la méthadone, les apparitions au Pôle emploi, les parents qui essaient de le secouer.
Notre société est pleine de ces désœuvrés qui n’ont pas trouvé leur place.
@ protagoras
« Sans aucun esprit polémique, j’ai toujours noté que Nietzsche avait présenté en avers et envers deux divinités très spécifiques. En effet, Dionysos est, selon le mythe, également un dieu initialement supplicié avant sa résurrection par Zeus. »
Les deux « dieux » sont suppliciés. Mais le problème est que Nietzsche est pour faire des victimes : c’est ce qu’il tire de Dionysos.
Il en tire l’idée qu’il faut faire des victimes pour renforcer la vie, et dénigre le christianisme non pour ses abus… mais pour avoir défendu les victimes !
Vous savez que Jésus soit un supplicié, et Dionysos aussi, n’a rien d’étonnant.
Car il s’agit à la base de deux boucs émissaires. Lisez René Girard, vous comprendrez pourquoi tant de dieux sont des handicapés : ce qui est différent, notamment physiquement, est plus souvent lynché que ce qui a une apparence sans signe distinctif.
Deux différences dans le cas de Jésus.
La certaine. Comme les prophètes (puis quelques romanciers qui sans aller jusqu’à théoriser le désir mimétique, l’ont compris, avec ses lynchages subséquents), Jésus a dénoncé le mécanisme.
L’incertaine. Les croyants pensent que Jésus est Dieu fait homme. Pour les non croyants comme moi, c’est encore un homme fait dieu, son originalité étant qu’il a réussi a détraquer quelque peu le mécanisme victimaire.
Pour le fun.
Ce n’est pas parce que les mythologies dissimulent des victimes (comme un tas de choses d’ailleurs), que je n’en jouis pas.
Et je « défends » Dionysos… Il aurait été possible d’en rester à l’interprétation de La naissance de la tragédie, en opposant Dionysos et Apollon, de disserter sur l’art.
On peut aussi écrire en s’inspirant des mythes des opéras, des romans… Tout. Dionysos méritait mieux, à l’origine homme sacrifié, puis mythe qui a tout de même eu le mérite d’une grande fécondité culturelle, que d’être utilisé contre les victimes.
Nietzsche a un petit côté ange des ténèbres porteur de lumière.
Il préfère les ténèbres quand il voit la lumière.
Peut-on dire, pourtant, qu’il choisit le mal ?
Non. Je crois que, de son point de vue, il choisit la vie.
Tant qu’à dire que des gens nettement moins au fait des enjeux choisissent le mal, et puis quoi encore ?
Ils ne voient même pas les victimes. Lui voit les victimes mais non le mal a en faire.
Je ne peux pas dire que quelqu’un choisit le mal, même s’il le fait, quand il ne croit pas que ce qu’il fait est mal.
Tant qu’à quelqu’un qui ne sait même pas ce qu’il fait, mais c’est de l’ignorance au carré !
Les tribunaux sont bien obligés de punir pour écarter les transgresseurs, et espérons-le, pour dissuader.
Mais d’un point de vue plus profond, je ne sais pas s’il y a (beaucoup) de coupables.
Savoir ce qu’on fait et savoir qualifier ce qu’on fait.
J’oublais… Il faudrait prouver que l’Homme soit (un tant soit peu du moins) libre.
Voilà tout ce qu’il faudrait savoir pour le dire.
@ protagoras
Dionysos et le Crucifié : les deux mythes sont très semblables en effet, mais il y a aussi entre eux une différence, une différence de taille ! Jésus est tué par une foule humaine, le récit dit les choses telles qu’elles se sont passées. Dionysos est tué par des créatures fantasmatiques, les Titans, c’est-à-dire que le récit dissimule la vérité, la violence humaine. Le récit évangélique donne le point de vue de la victime et il montre les coupables et leur violence dans toute sa crudité alors que le récit mythologique donne la version des lyncheurs qui font porter la faute à autrui, ces soi-disant titans…
Intéressante intervention de P.Jolivet ce soir sur BFMTV, critiquant l’air en permanence ahuri, sidéré, tétanisé de F.Hollande et des politiques français nous indiquant qu’il y aurait d’autres attentats.
Rien ne les arrête. Comment veulent-ils nous faire vivre, insidieusement, sous la loi de la charia ?
Ils nous y prépare, lentement mais sûrement.
Il est ici des commentaires comme de certaines pubs à la télé. On se demande quel est le rapport entre le produit à vendre et le spot présenté par le publiciste.
Là c’est pareil. Il y a deux intervenants qui nous font des développements très « savants » sur la pensée de Nietzsche et les malheurs de Dionysos.
Le rapport avec le sujet du jour n’est évident que pour eux, chacun faisant assaut de ses vieux souvenirs de classe de philo. Cela fait sourire.
@ Achille
Qu’y a-t-il de déplacé à parler de sacrifice, de violence, de sacré… en commentaire d’un billet portant le titre « Pourquoi leur mort contre tant d’autres ? » ?
@Achille | 30 mars 2016 à 07:28
« Il est ici des commentaires comme de certaines pubs à la télé. On se demande quel est le rapport entre le produit à vendre et le spot présenté par le publiciste. »
Le rapport ? l’évocation spontanée, l’association libre.
Autour de quel archaïque ? celui des mises à mort et de leurs conséquences.
La réaction « publique » ? le déni de la « pulsion de mort ».
« Jenseits des lustprinzips » fut la vraie révolution anthropologique, double effronterie tant aux aux yeux des utilitaristes qu’à ceux des rédemptionnistes.
Car il n’y a là aucun calcul d’optimum, aucun lendemain qui chante, aucune chance de salut ou de sainteté, fût-ce à travers de pitoyables rites conjuratoires plus ou moins « festifs » (marche, hommage à…) ou de non moins lamentables interprétations économico-sociales…
Loin de n’être que de simples souvenirs de classe de philo, ces associations plongent dans les tréfonds, là où nulle réponse n’existe, ni la main invisible, ni la lutte des classes, ni le rachat des péchés de tous par le sacrifice d’un seul.
Amère potion du non savoir ; qui peut avaler la ciguë de Socrate…?
Tout de même, la France paye cher l’hypocrisie politique dont elle abuse depuis des années de Sarkozy à Hollande : faire croire à la « diversité » française en nommant des beurs, des noirs, des Coréens, et ensuite bombarder les arabes partout où les Américains ont été échaudés et ne veulent plus mettre les pieds.
Où sont aujourd’hui Fadela Amara ou Rama Yade ?
Quant à Mesdames Vallaud-Belkacem, El Khomri, Fleur Pellerin, retenez bien leur noms car dans un an vous les aurez oubliées.
En 1995, Alain Juppé nous avait fait le même coup, dans un autre domaine, avec les femmes dites les « Jupettes »… C’était la grande mode branchée du lugubre de Matignon, il nous fallait des femmes partout.
Le gouvernement comptait douze femmes ministres : Élisabeth Hubert, Colette Codaccioni, Corinne Lepage, Françoise de Panafieu, Anne-Marie Couderc, Élisabeth Dufourcq, Françoise Hostalier, Anne-Marie Idrac, Margie Sudre, Nicole Ameline, Françoise de Veyrinas et Christine Chauvet.
Puis il les avait toutes virées.
Où sont-elles aujourd’hui et que devenues ?
Chaque soir aux Vêpres je prie pour qu’en 2017 Alain Juppé ne s’entiche des culs-de-jatte, car la photo sur le perron de Matignon ne serait pas piquée des hannetons…
@ Savonarole [22:18]
Eh bien, pour ce que je sais, Christine C a ouvert sa grotte en Ardèche, et ça a l’air de marcher. Corinne L est toujours avocate, les autres ont eu leur quart d’heure de célébrité d’après la formule warholienne.
Les culs-de-jatte, mon cher Savo, depuis le grand oncle Alfred, c’est plus rentable. Les ventes de prothèses ont grimpé en flèche, ce qui fait qu’on en croise tous les jours dans la rue sans rien remarquer. Non, faudra que « l’excité froid » landais – selon la formule ludique d’un blogueur dont j’ai oublié le pseudo – trouve une autre discrimination positive s’il veut être élu.