Pourquoi le « magistrature bashing » demeure-t-il un sport national ?

Pour répondre à mon titre, on pourrait me dire que les magistrats y ont mis du leur et qu’à force de négliger les attentes du citoyen, celui-ci les a pris en grippe.

Ce n’est pas quelqu’un qui a dénoncé le Mur des cons et, plus généralement, une forme de corporatisme judiciaire qui ne comprendra pas cette appréciation négative !

Mais il n’empêche.

La société, les politiques, les intellectuels et les médias cultivent avec trop de jouissance le « magistrature bashing » pour que je ne tente pas de relever le défi d’expliquer pourquoi il y a tant d’injustice contre la Justice.

Pourquoi, alors même que l’institution judiciaire est souvent victime d’un opprobre immérité, sent-on pourtant à son égard comme une sorte de perverse et sadique satisfaction à la voir ainsi déconsidérée ?

Parce que, depuis trop longtemps, et encore plus avec ce président de la République, la Justice, au-delà des hommages formels, n’est pas soutenue avec assez de vigueur et de conviction par ceux qui nous gouvernent. Emmanuel Macron est, selon l’article 64 de la Constitution de 1958, le « garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ». Si on donne à cette exigence une interprétation large, le président de la République, à l’évidence, ne s’investit guère dans cette mission. D’une certaine manière, sans tomber dans un paradoxe, Nicolas Sarkozy était certes trop près de la Justice mais il s’y intéressait. Emmanuel Macron très peu et il laisse d’ailleurs tout faire dans ce domaine.

Parce que les ministres de la Justice, en règle générale, au mieux n’ont pas embrassé avec enthousiasme, énergie et conviction la mission qui leur était confiée ou au pire, comme le garde des Sceaux actuel, n’hésitent pas à dénigrer la cause de ceux qui relèvent de son administration.

5c9315a8240000b000c7410f

Parce que, malheureusement, il n’existe pas une incontestable grande voix judiciaire en exercice qui, irréprochable sur le plan de l’intégrité et de la compétence, estimerait aussi de son devoir de représenter une opposition courageuse à chaque fois que par un biais ou par un autre la Justice serait pourfendue. On attend qu’une telle personnalité se révèle et, en ces temps, elle aurait beaucoup à dire ! Aux côtés d’un pouvoir trop indifférent, d’un ministre trop critique, d’un syndicalisme trop partisan, elle représenterait une chance, bien au-delà du champ professionnel, pour la démocratie et la confiance des citoyens.

Parce que les avocats, en matière pénale, ont le vent en poupe et que même dorénavant aux antipodes de la veuve et de l’orphelin, on continue à les croire sur parole quand ils s’affichent critiques à l’égard des magistrats.

Parce que rien n’est plus voluptueux, dans une sorte de mélancolie et d’âcreté républicaines, que de s’en prendre à une institution d’autorité qui n’est pas irréprochable, qui vous donne tort une fois sur deux et qui est mal voire jamais défendue.

Parce que tristement il y a le cumul, contre la Justice d’aujourd’hui, d’un « populisme » de base excusable mais d’un insupportable « populisme » de l’élite au sein de laquelle je suis contraint de placer surtout Elisabeth Lévy, Eric Zemmour, Alain Finkielkraut et le si regretté Denis Tillinac.

Parce que les médias, de droite ou de de gauche, offrent sans cesse à l’opinion publique une vision partiale, fragmentaire et orientée soit par idéologie soit par une forme d’ignorance qui les rend trop sensibles au spectaculaire, aux approximations sulfureuses plus qu’à une normalité qui n’est pas médiocre mais laisse peu de place aux dénonciations.

Parce que l’inculture judiciaire de notre pays est considérable et qu’elle affecte même ceux qui sont chargés, sénateurs et députés, de voter la loi de sorte que trop souvent, au lieu d’améliorer l’efficacité de notre état de droit, on le dégrade ; au lieu de répondre au peuple, on préfère rester entre soi.

Parce que les magistrats eux-mêmes gangrenés par les attaques qui les accablent ou dénués de la fierté d’exercer ce beau métier courbent le dos, tendent les deux joues et participent de cette effroyable morosité en l’accompagnant par leur propre pessimisme institutionnel et concret.

Parce que le « magistrature bashing » est le sport national qui convient à une France déplorant, à la fois, que tout se délite, que l’insécurité augmente mais refusant sa confiance et son soutien à ceux qui, à une place capitale, sont des acteurs essentiels pour la paix et la tranquillité publiques.

Parce que nous sommes trop peu, dans ou hors de l’institution, à admettre que, parce que les citoyens ont une créance sur elle, elle se doit de donner le meilleur d’elle-même pour le bénéfice de la société mais pour refuser, en même temps, le « magistrature bashing ».

Et pour inviter la communauté nationale à se choisir d’autres sports.

Article précédent

Denis Tillinac : un hussard, un ami...

Article suivant

Un président qui contraint à la nuance citoyenne !

Voir les Commentaires (148)
  1. Trop de criminels sont condamnés à des peines si légères qu’ils sont libres bien trop tôt. Les lois laxistes votées sous les gouvernements socialistes successifs sont appliquées par des juges qui considèrent que les criminels doivent bénéficier de la mansuétude de la société.
    Quand un voyou est considéré comme un primo-délinquant, quand un violeur d’enfants est relâché, quand des trafiquants de drogue sont excusés, alors oui, je mets une bâche de mépris sur des gens qui font passer l’idéologie avant la vraie vie.

  2. Mon inculture du fonctionnement et des méthodes de la Justice est équivalente à la méconnaissance d’une boîte noire qui a été conçue pour fournir un service au citoyen que je suis.
    J’attends des résultats tangibles et non pas des discussions sans fins, picrocholines. C’est lundi et Vamonos est de retour, j’ai été trop permissif, je vais devenir laxatif.

  3. Pourquoi ?
    Peut-être parce que, sous prétexte d’indépendance, la magistrature ne veut pas avoir de compte à rendre à autre qu’elle-même quand elle a failli*.
    À cet égard, les sanctions en forme de promotion de magistrats ayant lamentablement foiré leurs dossiers (exemple: Outreau) ont exacerbé la défiance envers l’institution.
    Il semble qu’une vilaine affaire sexuelle, avec une mineure pour victime, mette en cause un couple de magistrats d’un tribunal bourguignon ; là aussi stupeur, chuchotements et dissimulation. Que dis-je dissimulation ? omerta !
    Quis custodiet ipsos custodes ? (« Mais qui gardera ces gardiens ? ») Juvenal
    *ce qui est pour le moins, malgré l’alibi du CSM, en marge du préambule constitutionnel: article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen: « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».

  4. Une chose est sûre, les magistrats sont trop politisés, à commencer par vous-même Philippe Bilger. Le fait qu’ils deviennent consultants sur une chaîne d’info arrivés à l’âge de la retraite peut se concevoir. Ça leur permet d’avoir une activité intellectuelle bien plus enrichissante que celle qui consiste à faire des grilles de mots croisés et de sodoku et regarder les matchs de foot à la télé.
    Mais il me semble que lors de leur activité professionnelle, ils devraient s’abstenir d’utiliser les pouvoirs qui leur sont conférés par leur fonction pour influencer certains jugements, notamment concernant des affaires politico-financières, mais aussi parfois pour des affaires de droit commun qui font la une de l’actualité.
    Peut-être qu’ainsi les juges seraient moins critiqués par le « bon peuple »…

  5. Parce que les magistrats eux-mêmes gangrenés par les attaques qui les accablent ou dénués de la fierté d’exercer ce beau métier…
    Si nous considérons que la magistrature est un « métier » avec tout ce que cela implique en matière de zone grise du genre syndicalisme, droits, avantages, promotions, retraites, horaires, congés, etc. ce n’est pas la peine d’aller plus loin, la cause est entendue et qu’ils ne viennent pas se plaindre.
    Si au contraire les magistrats considèrent qu’ils sont – ou devraient être – des gens pas tout à fait comme les autres, ce qui est certes difficile dans un pays gangrené par un égalitarisme ravageur et qu’ils exercent avant tout une fonction régalienne exigeante en matière de moralité et d’honnêteté et presque une forme de sacerdoce, nous pourrons alors nous pencher avec bienveillance sur les façons d’améliorer la perception de la justice par les Français.

  6. Peut-être faudrait-il que les magistrats se rappellent qu’ils sont là pour appliquer le Droit que définit le législateur, et non pour se substituer à lui et pour rendre la justice, c’est-à-dire leur justice souvent inspirée de l’évangile de Baudot ou du Mur des cons…

  7. Marc GHINSBERG

    Au-delà des des raisons spécifiques qui expliquent le magistrature bashing, il en est une plus générale, l’élite bashing. Pour les populistes l’élite est la cause de tous les maux dont nous souffrons. Comment se définit-elle ? Pour Michel Onfray « il y a ceux sur lesquels s’exerce le pouvoir, le peuple, et ceux qui exercent le pouvoir, l’élite. »
    La magistrature, dans cette définition, est bien entendu l’une des incarnations les plus parfaites de l’élite puisqu’elle exerce un pouvoir régalien par excellence, celui de juger et de condamner.
    À la justice rendue par les magistrats tend de plus en plus à se substituer une justice populaire rendue par l’opinion publique qui s’exprime à travers les médias et les réseaux sociaux. À celle-là on ne peut reprocher la lenteur. Elle condamne avant d’avoir jugé.
    La justice rendue au nom du peuple laisse la place à la justice rendue par « le peuple », mot trop souvent galvaudé, abusivement utilisé comme synonyme de foule. Et comme toujours, cette confusion volontaire qui caractérise le populisme est le fait d’une certaine élite.

  8. Une fois de plus, je trouve votre billet en pleine contradiction avec ce que vous voulez dire : pour déplorer le magistrature bashing, vous faites du politique bashing et en particulier du Macron bashing… Vous faites donc comme tous les Français, comme sur les réseaux sociaux, une critique de tout ce qui est Etat, pouvoir, élites, etc., c’est-à-dire du populisme. Du coup, même Sarkozy retrouve grâce à vos yeux ! Or, il a le seul avantage de ne pas être au pouvoir et donc de ne pas avoir à gérer une grave crise sanitaire, économique, sociale, etc.
    Franchement, quand j’entends les gens tellement soucieux et dans la peine pour leur emploi, leur quotidien, leur avenir, j’ose vous dire que vous êtes bien loin de leurs préoccupations actuelles et à côté de la plaque, et j’en suis désolée pour vous et pour notre pays.

  9. S’il fallait citer un exemple célèbre, qui puisse expliquer l’hostilité du justiciable envers la « magistratesque » belge, qui ne vaut guère mieux que sa consœur française, loin s’en faut, il faut remonter au plus fort des enquêtes de l’affaire Dutroux.
    Après la découverte des dépouilles des victimes, les pauvres parents se sont frottés par la force des choses à la « crème » de la magistrature arrogante, blasée et probablement jean-foutre du sort des victimes comme de leurs proches. Les faits, sont hélas établis ! Aux parents qui se lamentaient de n’être tenus au courant de rien, on répondait laconiquement: « Manque de moyens ! ».
    La même réponse était assénée aux proches des victimes qui tentaient vainement de contacter ces misérables démiurges, perchés sur leur piédestal. Aucune empathie, aucune sympathie !
    Il aura fallu tout le courage d’un député-bourgmestre, en l’occurrence Claude Eerdekens, bourgmestre de la ville d’Andenne et accessoirement membre de la commission d’enquête qui s’ensuivit, tant il y eut de dysfonctionnements. Aussi bien chez les flics que chez les entogé(e)s. Pour cause de… manque de moyens, on vous l’a dit et répété !
    Et ce fut donc ce brave et téméraire bourgmestre, étiqueté socialiste, qui en sa qualité de commissaire parlementaire, rétorqua à la très prétentieuse feue juge Martine Doutrèwe, que (je cite) « dire bonjour aux parents de victimes, ce n’est pas une question de moyens, juste un peu d’humanisme et aussi de professionnalisme ». Tout était dit ! Le reste…
    Et je ne vous parle même pas des déclarations du premier juge d’instruction désigné en cette affaire, Michel Bourlet et sa célèbre phrase, à une encablure toutefois de la retraite: « Si on me laisse aller au bout… »
    Difficile, après cela, d’éprouver respect et sympathie pour une corporation hautaine, qui ne s’est en rien amendée…

  10. Le « magistrature bashing. » Quel charabia inepte ! Vous est-il si douloureux que ça de parler français ?

  11. Nous ne faisons même plus de « mauvais esprit » concernant la magistrature. Nous n’y croyons plus, c’est simple. Les problèmes de cette corporation nous indiffèrent.
    Nous avons d’autres problèmes à résoudre. L’hystérie à propos de la Covid-19 reprend sa course folle. Epuisant !
    Il est plus facile de brimer toute sa population en jouant les hystériques de la Covid-19 que de s’attaquer à l’islamisme qui prend ses quartiers sur la totalité de notre territoire.
    Ce gouvernement joue les matamores face à ce virus et il finit par être totalement contre-productif. Il détruit notre économie, les emplois, interdit le sport qui est nécessaire à la santé. Certains syndicats enseignants préconisent un ralentissement du niveau scolaire déjà déplorable en séparant les classes en groupes.
    Les Français doivent cesser d’être les benêts de ce jeu de dupes. Quand vous les observez, vous constatez que leur moral est de plus en plus bas, y compris chez nos jeunes qui finissent par se dire : « À quoi bon avoir encore des projets à long terme si on ferme régulièrement tous les lieux de vie ? »
    Ce gouvernement a peur d’un virus et adopte des mesures qui deviennent de plus en plus délirantes mais il ne bouge pas un cil face au vrai danger à savoir l’islamisme.
    Nous sommes assez grands pour savoir comment affronter ce virus grâce à nos médecins traitants qui savent faire leur métier.
    Pas besoin de ce soi-disant Etat-nounou qui laisse sa population se faire égorger et massacrer dans quasiment toutes les villes du pays. Ils se trompent toujours d’ennemis et d’amis, ils se trompent sans cesse de cible.
    Debout les masqués de la terre !
    https://www.bvoltaire.fr/debout-les-masques-de-la-terre/
    Ce gouvernement est plus épuisant que le virus ! Quant à la magistrature avec N. Belloubet et à présent EDM, quelle galère !

  12. Je rappelle simplement que ce ne sont pas les magistrats qui font les lois, mais qu’ils sont obligés, en conscience, de les appliquer.
    Quand les lois sont mauvaises, et c’est le cas de plus en plus fréquemment, les sentences sont forcément mauvaises.
    Depuis 1983, le détestable Badinter porté au pinacle et reconnu par l’élite (gaucharde) comme le parangon de la Vertu, de l’honnêteté, et quasiment comme sauveur de la Patrie, a bouleversé le code pénal et chamboulé tout le système. Après la suppression de la peine de mort, du bagne, de la prison à vie, les tribunaux français sont les seuls au monde à condamner encore à une perpétuité réduite à 22 ans !! Et les juges d’application décideront que le condamné n’en fera que treize.
    Pour ne pas surcharger les statistiques des récidives évidemment plus nombreuses depuis, on ne considère plus comme récidiviste celui qui a tué plusieurs fois s’il a utilisé d’abord le couteau, ensuite le fusil ou enfin ses poings ! Ce qui permet de fanfaronner en disant que les récidives ont diminué depuis le merveilleux Badinter.
    Quand les juges sont obligés de protéger les squatters au détriment des propriétaires de biens, ils portent tout le poids des imbécillités de nos législateurs assoiffés de prétendu humanisme et gavés de drrrouaats de l’homme. D’où ce ‘’bashing’’ (lapidation permanente ?) né avec le fameux « Il est interdit d’interdire » de Mai 68.
    Devant de telles aberrations, le « populi » n’en peut plus de rage et serait prêt à lyncher. Les récentes lois permettant l’avortement à 9 mois ne sont pas faites pour arranger les choses.
    Et le présidenticule, dans tout ça ? On me souffle un vilain jeu de mots : le président dort dur !
    Et si on remplaçait toutes les billevesées grandiloquentes à l’usage des discours électoraux que sont le transhumanisme, l’égalité des chances, « nos valeurs » et quelques autres proclamations grandguignolesques et panthéonardes par la simple notion de BON SENS ?
    Je ne suis pas sûr de vivre assez longtemps pour voir cela.

  13. Certes c’est un sport national que de dénigrer la justice et la magistrature, souvent à tort mais parfois aussi à raison. Une chose est certaine, c’est la perception par les Français d’un monde fermé, très corporatiste, peu enclin à se remettre en cause et pratiquement jamais sanctionné pour ses fautes professionnelles. Tant que cela perdurera, il n’y aura aucun espoir de réconcilier les Français avec la justice.
    La justice doit admettre qu’elle peut se tromper et reconnaître plus facilement qu’elle ne le fait l’erreur judiciaire.
    Cela ne m’empêche pas de penser que la plupart des magistrats sont compétents et intègres et que la justice manque cruellement de moyens.

  14. Cher Monsieur,
    Mais je rêve ! Auriez-vous oublié de parler français, pour utiliser cet affreux « bashing », cédant à la mode du globish ?
    Pourquoi ne pas dire « Stop au dénigrement de la magistrature », ou « Arrêtons de cogner sur la magistrature » ?
    Quant au fond du sujet, la magistrature sera un peu mieux considérée quand elle aura le courage de virer les malfaisants qui la déshonorent, tels :
    – le juge Burgaud, qui a reçu un avancement malgré sa conduite calamiteuse dans l’affaire d’Outreau
    – le juge masturbateur, à ma connaissance toujours en poste
    – etc. etc.

  15. Marc GHINSBERG

    @ Mitsahne
    « Pour ne pas surcharger les statistiques des récidives évidemment plus nombreuses depuis, on ne considère plus comme récidiviste celui qui a tué plusieurs fois s’il a utilisé d’abord le couteau, ensuite le fusil ou enfin ses poings ! Ce qui permet de fanfaronner en disant que les récidives ont diminué depuis le merveilleux Badinter. »
    Pourriez-vous indiquer la source de cette information ?
    Merci par avance.

  16. La justice est humaine.
    Elle est soumise à l’air du temps, à l’influence des groupes de pression et à la loi du vainqueur.
    Dans un contentieux, il y a généralement un gagnant et un perdant.
    Le bâchage de la justice est donc parfaitement normal par le simple effet des intérêts contradictoires.

  17. « …une institution d’autorité qui n’est pas irréprochable, qui vous donne tort une fois sur deux » (PB)
    Une remarque bien curieuse… Vous vouliez dire : « parfois raison, parfois tort » ?… Mais à qui, en réalité : au même plaignant ? à la même victime ? au même délinquant… ?
    Allons donc !… nous voilà frais, dans l’à peuppp… proximation !

  18. Peut-être faut il considérer que les magistrats sont des fonctionnaires comme les autres, donc coupés du peuple.
    On ne résoudra ce problème qu’en ayant dans nos tribunaux certains magistrats élus et, par ce simple mécanisme, responsables devant les citoyens qui pourront leur demander des comptes sous forme de leur vote. À partir de là nous pourrions choisir nos magistrats et peut-être sélectionner :
    « une incontestable grande voix judiciaire qui, irréprochable sur le plan de l’intégrité et de la compétence, estimerait aussi de son devoir de représenter une opposition courageuse à chaque fois que par un biais ou par un autre la Justice serait pourfendue.
    Dans notre Constitution, du conseiller municipal au président de la République, tous ceux donc qui gèrent le pays, sécurité incluse, sont élus. Pourquoi pas les magistrats qui défendent et doivent appliquer les lois du pays ?
    En particulier dans une nation où un avocat célèbre a déclaré à la télévision qu’on avait aussi, en France, le droit de mentir !
    On pourrait commencer par imposer la vérité dans un tribunal en jurant sur l’honneur de dire la vérité, rien que la vérité, et qu’on comprenne que le mensonge est un délit punissable !

  19. Qu’attendent donc les magistrats pour venir rejoindre les rangs des résistants au nazisme islamiste qui poursuit sa conquête dans notre pays ?
    « L’exaction islamiste dernière, qu’on aura oubliée la semaine prochaine, c’est celle commise par un jeune migrant pakistanais, venu, hachoir à la main, venger le prophète de nouveau caricaturé. Dans sa bêtise inouïe, assez typique, le jeune fanatique s’est rendu à la mauvaise adresse…
    La première vérité est que l’immigration est la première responsable des massacres islamistes que nous connaissons de manière à présent régulière. Cette immigration mal gérée, mal intégrée et qui recèle en son sein, de manière minoritaire mais importante, une population dangereusement violente, ouverte à l’islam le plus radical et intransigeant.
    À l’intérieur de cette population, les jeunes forment la catégorie la plus haineuse. » G-W Goldnadel – Valeurs actuelles
    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/goldnadel-ces-idiots-utiles-qui-nous-hacheraient-menu-pour-ne-pas-dire-lensauvagement-124064
    Valeurs actuelles et G-W Goldnadel, de vrais résistants comme d’autres qui commencent enfin à relever la tête et à redevenir dignes. E. Zemmour, M. Onfray, I. Rioufol, MLP et tous les membres du RN, E. Ciotti, R. Ménard, Boulevard Voltaire, Causeur, E. Lévy etc. : pourquoi toutes ces personnalités ne font-elles pas bloc contre le nazisme islamiste qui se propage et gangrène notre nation ?!

  20. @ Mitsahne | 28 septembre 2020 à 12:10
    « Pour ne pas surcharger les statistiques des récidives évidemment plus nombreuses depuis, on ne considère plus comme récidiviste celui qui a tué plusieurs fois s’il a utilisé d’abord le couteau, ensuite le fusil ou enfin ses poings ! Ce qui permet de fanfaronner en disant que les récidives ont diminué depuis le merveilleux Badinter. »
    Mais qu’est-ce que vous racontez ? Il n’y a pas un mot de vrai dans ce paragraphe, ni en fait, ni en droit.
    De là à dire que la défiance envers la justice résulte d’une profonde ignorance de son fonctionnement et, plus généralement, du droit il n’y a qu’un pas, que je m’autorise à franchir.

  21. @ Claude Luçon
    « En particulier dans une nation où un avocat célèbre a déclaré à la télévision qu’on avait aussi, en France, le droit de mentir ! »
    Mais cher Claude, vous savez très bien que lorsque les États-Uniens ont été scandalisés par les mensonges de MM. Nixon, puis Clinton, cela faisait rigoler – il n’y a pas d’autre terme – la plupart des Français…

  22. @ Mitsahne
    « La France continue d’accueillir environ 400 000 immigrés par an. » (Ivan Rioufol)
    Chiffre proprement effrayant.
    Parmi ces 400 000 clandestins pour la plupart musulmans, vous aurez remarqué qu’il y a très peu de femmes, d’enfants ou de personnes âgées.
    Ce sont souvent de jeunes mâles en pleine forme arrivés sans nos codes mais avec des gilets de sauvetage flambant neufs, des iPhones dernier cri et peut-être des couteaux.
    Eric Zemmour a révélé hier soir lors d’un débat très intéressant avec Alain Bauer que, selon la préfecture de police, il est dénombré chaque jour 120 attaques à l’arme blanche.
    Pour que le remplacement de population cesse, il faudrait qu’il y ait d’autres gouvernements.
    Il faudrait donc de nouveaux visages pour remplacer les islamo-immigrationnistes à savoir, entre autres : A. Merkel, E. Macron, Ursula von der Leyen, sans oublier bien entendu notre célèbre pape spécialiste du lavage des pieds.
    Quant à certains magistrats, ils libèrent les délinquants et les criminels potentiels faute de places dans nos prisons. Les prisons débordent et craquent, le pays déborde et craque de toutes parts.

  23. Michel Deluré

    En fait, le « magistrature bashing » n’est-il pas l’un des aspects de ce mouvement plus général qui consiste, de manière plus ou moins fondée, à dénigrer trop facilement toutes les institutions qui ne trouvent plus grâce aux yeux du citoyen parce que dirigées entre autres par ce que ce dernier considère comme une élite, trop éloignée de ses préoccupations, de ses attentes, plus préoccupée, du moins en apparence, de préserver son statut, ses prérogatives que de se vouer à sa mission première au service de ce même citoyen  ?
    C’est en cela que je rejoins pour partie l’analyse de Marc GHINSBERG (28/09 08:58).
    Certes, cette élite a sa part de responsabilité dans la manifestation de ce mouvement mais il ne faudrait pas non plus que le citoyen cède trop facilement et trop hâtivement à cette tentation du dénigrement systématique et en toutes circonstances.
    Critiquer pour seulement critiquer est facile et inefficace, critiquer pour réformer, pour construire est plus exigeant et plus positif.
    Je ne suis pas convaincu que la pratique du « bashing » -quel vocable affreux ! – soit dans ces conditions la méthode la plus efficace pour faire bouger les choses et déboucher sur les solutions les meilleures dans l’intérêt général.

  24. @ Marc GHINSBERG 28/09 13h43
    Je ne peux fournir aucune référence légale. J’ai lu cela il y a plus de deux ans dans un éditorial de je ne sais plus qui. C’est donc peut-être faux, mais c’est tellement vraisemblable !
    Bien à vous.

  25. sbriglia@Marc GHINSBERG

    @ Mitsahne
    « Pour ne pas surcharger les statistiques des récidives évidemment plus nombreuses depuis, on ne considère plus comme récidiviste celui qui a tué plusieurs fois s’il a utilisé d’abord le couteau, ensuite le fusil ou enfin ses poings ! Ce qui permet de fanfaronner en disant que les récidives ont diminué depuis le merveilleux Badinter. »
    « Pourriez-vous indiquer la source de cette information ?
    Merci par avance.
    Rédigé par : Marc GHINSBERG | 28 septembre 2020 à 13:44 »
    Le Code pénal, Marc GHINSBERG !
    Il n’y a lieu à aggravation de peine en cas de récidive – et donc application de l’état de récidive – que lorsque la décision qui prononce la condamnation antérieure est devenue définitive au moment où les faits nouveaux ont été commis .
    (Jurisprudence constante sous art. L 132-10 du Code pénal)
    Donc, si dans un court laps de temps, l’individu manie le couteau puis le fusil et enfin ses poings il y a peu de chance de retenir la récidive… tout au plus la dangerosité, laquelle n’est pas une notion juridique.
    Et Mitsahne a donc raison…

  26. D’évidence, Monsieur Bilger, je rejoins les commentateurs qui regrettent l’emploi par vous de l’expression « le magistrature bashing » qui représente un barbarisme peu supportable aux amoureux de notre langue dont vous faites pourtant partie.
    L’on comprend effectivement la cause de cet usage volontairement fautif d’une telle expression par le ras-le-bol qui vous atteint face au dénigrement de l’institution judiciaire.
    Certes, votre description de la situation est assez complète, mais n’évoque qu’insuffisamment un certain nombre des causes de ce rejet que vous qualifiez de « populisme de l’élite ».
    Ce faisant, vous me semblez aussi céder à une certaine facilité, celle que l’on reproche à beaucoup de nos élites qui se pincent le nez en parlant du peuple français.
    Il me semble que l’autorité judiciaire se flagelle elle-même quand elle ne prend pas suffisamment en compte la finalité de la Justice. De fait, l’article 66 de la Constitution lui fixe une partie de sa mission : « L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi ».
    Mais sans doute ne faut-il point oublier les dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen en ses articles 5 et 6 qui stipulent : « La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. La loi est l’expression de la volonté générale… Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. » Et en son article 17 elle précise que « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment. »
    Enfin, et sans sombrer dans la plus vile démagogie, l’article 15 rappelle utilement que « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »
    La question qui se pose est donc bien de savoir si les citoyens français sont fondés à demander des comptes à l’institution judiciaire dès lors qu’ils ont le sentiment qu’elle est bien plus préoccupée de défendre plus et mieux les libertés des accusés que celles des citoyens ordinaires ; que l’institution judiciaire, ayant surtout le souci de la forme légale, manque d’efficacité dans la lutte contre la plupart des formes de délinquance. Il suffit d’analyser les débats sur le « sentiment d’insécurité » ou « l’ensauvagement de la société » pour mesurer les différences de perception entre les citoyens qui subissent les effets de cette délinquance dont les auteurs sont à leurs yeux insuffisamment punis et les décideurs : législateur, exécutif et magistrats pour qui la loi et son application sont très rigoureuses…
    Aussi, lorsque vous écrivez avec raison : « Parce que nous sommes trop peu, dans ou hors de l’institution, à admettre que, parce que les citoyens ont une créance sur elle, elle se doit de donner le meilleur d’elle-même pour le bénéfice de la société mais pour refuser, en même temps, le « magistrature bashing », il me semble que le texte de la Constitution en son article 65 désigne deux autorités judiciaires éminentes qui sont chargées certes de présider les formations compétentes à l’égard des magistrats, à savoir le Premier président et le Procureur général près la Cour de cassation, mais sont aussi les plus hautes autorités morales de l’institution.
    Les a-t-on souvent entendues publiquement soit défendre leur institution quand elle décriée à tort, notamment par le pouvoir exécutif, soit relever les fautes syndicales du type Mur des cons ?
    De même, me semble-t-il, le Conseil supérieur de la magistrature n’a que peu fait la preuve de sa rigueur dans le traitement des dossiers qui lui ont été confiés.
    Ce n’est qu’à la condition que ces autorités sachent vraiment sortir de l’entre-soi délétère qui gangrène la perception de l’institution judiciaire par la société, au sens de la DDHC, et qu’elle réponde aussi à ses attentes légitimes que la Justice pourra y reconstruire une appréciation positive et lutter efficacement contre son dénigrement.

  27. Robert Marchenoir

    Bâchons un peu, donc. Le chef des magistrats vient d’annoncer que le budget de la justice allait augmenter de 8 %. On va embaucher du monde, a-t-il dit. C’est bien, mais va-t-on construire des prisons ? Je n’ai rien entendu à ce sujet.
    Comme toujours, le fonctionnaire commence par se mettre les « moyens » dans sa poche. Après, on discute. Et la conclusion de la discussion, c’est qu’il manque de « moyens ».

  28. @ sbriglia (@Marc GHINSBERG)
    Effectivement, il ne peut y avoir récidive que si la décision qui prononce la condamnation antérieure est devenue définitive au moment où les faits nouveaux ont été commis.
    Sans condamnation définitive antérieure, on considère que l’auteur des faits n’a pas été averti qu’il a mal fait. Même une condamnation encore susceptible de recours ne compte pas car elle peut finir par être annulée.
    Mais que l’auteur des faits change souvent de mode opératoire ou pas est absent du Code pénal. Donc, sans le moindre rapport avec la notion de récidive.
    Et Mitsahne a tort.

  29. Arrivé à l’un de mes amis. Au tribunal devant lequel comparaissait le cambrioleur qui lui avait volé des affaires, le juge lui dit, à propos de ces affaires volées et du voleur: « Il en avait plus besoin que vous ».
    Forfaiture ! Quand les juges se détachent de la loi qu’ils sont là pour appliquer et prétendent y substituer la leur. Un jour ce seront eux qui rendront des comptes « au nom du peuple français », et ce ne sera pas du, comment dites-vous, du « bashing ».

  30. @ Exilé | 28 septembre 2020 à 16:10
    Oui mais à mentir Nixon en a perdu la présidence et Clinton s’en est sorti seulement parce qu’il est démocrate et, comme chacun sait, le New York Times aidant, les présidents démocrates sont des saints par définition, ils ne mentent pas, ils se trompent seulement, et l’erreur est excusable, pas le mensonge 🙂
    Les magistrats français devraient pourtant penser à ce genre de vote, car très naturellement les magistrats américains élus passent à la politique à leur retraite donc accès aux jobs juteux de représentant, gouverneur et même sénateur d’Etat ou même fédéral !
    Si nous adoptions ce système nous aurions peut-être enfin des députés et sénateurs musclés et expérimentés au lieu des béni-oui-oui de LREM !
    Pour nous comme pour les magistrats ce serait du gagnant-gagnant !

  31. @ Isabelle
    « La France continue d’accueillir environ 400 000 immigrés par an. » (Ivan Rioufol)
    Et Ivan Rioufol tient ce chiffre d’où ?
    C’est bien connu, nos commentateurs politiques ne savent pas compter !
    Car si la France continuait d’accueillir 400 000 immigrés par an, nous en serions à 4 000 000 de 2010 à 2020, en plus des 4 000 000 de 2000 à 2010.
    HUIT millions en vingt ans me paraît un tantinet exagéré d’autant plus qu’il faut sans doute rajouter ceux d’Eric Zemmour !
    Sauf bien sûr s’il pense système métrique et confond mille et millième rajoutant trois zéros sans trop réfléchir 🙁
    En écrivant ce texte j’écoute Calvi et ses invités qui répètent l’un après l’autre qu' »en France on n’est pas foutu » !
    S’ils ne sont pas « capables » de parler français, ils ne sont pas « foutus », pardon capables, de compter non plus !

  32. Michelle D-LEROY

    …On attend qu’une telle personnalité se révèle et, en ces temps, elle aurait beaucoup à dire ! Aux côtés d’un pouvoir trop indifférent, d’un ministre trop critique, d’un syndicalisme trop partisan, elle représenterait une chance, bien au-delà du champ professionnel, pour la démocratie et la confiance des citoyens.
    Ceci colle pratiquement à tous nos ministères.
    Tout est délabré dans ce pays, chaque ministre mettant sa patte à son idée, souvent plus pour épater la galerie que pour réformer et améliorer. Sachant que certaines nouvelles mesures sont parfois pire que l’existant. Depuis des décennies on pose des rustines pour colmater mais rarement on répare en profondeur, généralement pour ménager la chèvre et le chou qui n’est autre que le « en même temps ».
    Et quand je vois le Président se préoccuper du Liban, je m’étonne de le voir critiquer les politiques d’un pays en pleine déliquescence alors que la France prend le même chemin.
    Tout ceci n’est que comédie bien orchestrée pour masquer l’impuissance de nos dirigeants, tenus en laisse par l’U.E..

  33. Je ne trouve pas que la magistrature subisse un bashing caractérisé. Toutes les institutions subissent des critiques, c’est plutôt une bonne chose. La magistrature a un sens marqué de son importance, ce n’est pas un reproche ; elle inspire une certaine crainte, c’est nécessaire ; elle défend son pré carré avec obstination et se montre plutôt insensible aux reproches qui lui sont faits ici et là.
    Si elle se sent incomprise, rien ne lui interdit de s’expliquer, et si elle déplore le manque de confiance général des Français dans leur justice, c’est à elle d’en chercher les causes et d’y remédier. Je ne crois pas trop à l’émergence d’une « incontestable grande voix judiciaire en exercice qui, irréprochable sur le plan de l’intégrité et de la compétence, estimerait aussi de son devoir de représenter une opposition courageuse à chaque fois que par un biais ou par un autre la Justice serait pourfendue ». Cela fait beaucoup pour un seul homme. Une personne comme vous, Philippe Bilger fait beaucoup pour défendre la magistrature et la rendre compréhensible auprès des profanes. Mais vous êtes bien seul.

  34. Deux attitudes bien françaises, apparemment antinomiques, me semblent les causes principales du dénigrement des magistrats. Ils ne sont pas les seuls à subir cet opprobre, souvent immérité. Les journalistes et les politiques disposent aussi d’un joli stock de noms d’oiseaux. Et pour les mêmes raisons : la starification et l’amalgame.
    Notre société se complet dans l’admiration – ou la détestation – de quelques-uns, désignés comme l’incarnation de leur profession. Mais elle a aussi le don de globaliser celle-ci, de n’y pas distinguer les individualités. Le résultat est que si une « icône » se fait « mouton noir », tous ses confrères – « les … » – sont mis dans le même sac.
    Les médias ont un rôle majeur dans le choix de ces « phares ». Mais les médias ont aussi pour principe de ne s’occuper que des trains qui n’arrivent pas à l’heure, c’est-à-dire de l’exceptionnel, qu’il soit positif – le héros qui sauve les tours de Notre-Dame – ou négatif… Et là, compte tenu de l’appétit du public pour le fait divers, les exemples ne manquent pas…
    Revenons à la magistrature. Quand on dit « juges », quels noms, quelles affaires viennent immédiatement à l’esprit du quidam ? Bruay-en-Artois et le juge Pascal, convaincu avant d’instruire, Grégory et le juge Lambert, trop jeune, Outreau et le juge Burgaud, totalement aveuglé… Trois affaires montées en épingle par les médias… Trois juges fautifs qui, au Café du Commerce et ailleurs, deviennent représentatifs de tous les autres…
    Qui se souvient des noms des juges qui ont instruit les procès Eichmann, Papon et, aujourd’hui, des terroristes de Charlie Hebdo ? Hormis les commentateurs de ce blog, qui se souvient du nom de l’avocat général qui a obtenu la condamnation exemplaire du « barbare » Fofana ? Et, parmi les procureurs, un seul émerge, Montgolfier, le « tombeur » de Tapie… dont on ignore le reste de la carrière pourtant riche…
    J’avoue que je ne vois pas de solution toute faite pour renverser la vapeur, pour que la magistrature, comme les autres professions mal-aimées, soit jugée équitablement par le citoyen, enclin, par nature humaine peut-être, à d’abord voir le mal, même s’il n’est que rare. Peut-être faudrait-il commencer par combler cette incroyable méconnaissance générale du fonctionnement de notre justice… On en est à des prévenus qui saluent le président du tribunal d’un « Votre Honneur » venu d’Hollywood…
    C’est le rôle de l’Education nationale, qui, dans le domaine de l’instruction civique, présente des lacunes gravissimes, mais peut-être aussi des médias et, en particulier de la télévision, dont les téléfilms dits « policiers », en quasi-totalité, offrent une image soit erronée, soit insultante, du rôle de la justice et de ceux qui la servent.
    Peut-être faudrait-il aussi que la magistrature fasse un peu mieux le ménage chez elle lorsqu’elle découvre dans ses rangs des personnages qui n’ont rien à y faire – les responsables du Mur des cons n’ont quasiment pas été inquiétés – et, surtout, qu’elle le fasse savoir haut et fort. La pire erreur aujourd’hui serait qu’elle désigne ses « Bourgeois de Calais » qui iraient devant le peuple demander pardon. Pardon de quoi ? De faire son métier dans des conditions de personnel et de locaux souvent déplorables qui ne sont en rien de sa responsabilité ?
    Il est vrai que, quand on récupère pour ministre un avocat qui, dans les prétoires et en dehors, a construit sa réputation en cognant sur la magistrature, rien n’est simple. Non, M. Dupond, tous les magistrats ne ressemblent pas, loin s’en faut, à celui qui vous a permis d’être avocat-star.

  35. Cher Philippe,
    Notre réponse en essai de déclinaison.
    Alain Bashung « La nuit je mens » Live Olympia 2008
    https://www.youtube.com/watch?v=EPSZIKx9e9w
    Vers un déclin de la justice. Le principe d’autorité s’étaye-t-il sur le respect de l’autre ou sur une conviction politique ou sur l’absurde?
    À notre avis il dépend des motivations, de la responsabilisation des auteurs du droit et c’est l’une de nos attentes. Difficile de trancher dans la nuance.
    Il est plus facile de se cacher derrière un courant politique laxiste que de se poser des montagnes de questions et de mesurer les conséquences des décisions.
    françoise et karell Semtob

  36. Si les magistrats dénonçaient eux-mêmes les tares du système, on ne serait pas tenté de les en dire complices.

  37. « Pourquoi le magistrature bashing demeure-t-il un sport national ? »
    Parce que, quelquefois, lorsqu’une magistrate refuse de donner raison à la demande de vérification de l’âge du pseudo-mineur non accompagné alors que celui-ci semble, visuellement, plus âgé que son âge déclaré, il nous (me) semble que ce refus est une faute.
    Il a ainsi fallu attendre trois ou quatre jours pour savoir que si « Assan » et ses multiples identités s’est présenté sur le territoire français en 2018 il n’était pas, loin s’en faut, un mineur, puisqu’il avait 22 ans.
    Qu’à la suite de quoi cet « Assan » a été hébergé (merci monsieur mon percepteur) en sa qualité de mineur non accompagné et que, vivant en France depuis 2018 il n’a pas appris le français (malgré un éducateur fort dévoué visiblement, payé lui aussi par mes (nos) soins) de telle sorte que la police a dû faire appel à un interprète lors de sa comparution, interprète également payé par nos impôts.
    Je ne voudrais pas dire mais si la magistrate à qui l’on a demandé l’autorisation de procéder à la vérification de l’âge de cet homme se déclarant mineur non accompagné alors que visiblement il n’avait pas l’allure juvénile correspondant à son âge, avait donné un avis favorable à la vérification de son âge, nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui.
    Le « bashing » n’est pas un sport c’est juste une réaction à une décision unilatérale dépassant la mesure.

  38. @ Claude Luçon
    « « La France continue d’accueillir environ 400 000 immigrés par an. » (Ivan Rioufol)
    Et Ivan Rioufol tient ce chiffre d’où ? »
    Ce chiffre de 400 000 qui circule n’est pas une invention du seul Ivan Rioufol.
    D’après une statistique « officielle », donc à prendre avec des pincettes, il y aurait eu 276 576 entrées estimées en 2019 mais il ne faut pas oublier les entrées illégales, estimées à 150 000 voire plus.
    Rien que le poste « mineurs non accompagnés » représente 40 000 unités pour un coût de 2 milliards d’euros minimum (je compte sur vous pour prendre la relève parce que je rencontre quelques difficultés pour payer la suite ;-))
    https://www.immigration.interieur.gouv.fr/Info-ressources/Etudes-et-statistiques/Statistiques/Essentiel-de-l-immigration/Chiffres-cles

  39. @ Serge HIREL
    « J’avoue que je ne vois pas de solution toute faite pour renverser la vapeur, pour que la magistrature, comme les autres professions mal-aimées, soit jugée équitablement par le citoyen, enclin, par nature humaine peut-être, à d’abord voir le mal, même s’il n’est que rare. »
    Honnêtement, je pense qu’il faudrait qu’une forme nouvelle de journalisme émerge. Les journaux que je lis font essentiellement du national. Si un journal existait qui nous ferait beaucoup plus de narratif factuel sur ce qui se passe dans nos administrations au sens large, cela faciliterait la chose. Mais pour l’instant, j’en suis à déplorer l’encore trop faible audience d’une presse d’investigation locale, mais qui semble en croissance, constituée de journaux tels que La Topette, La Feuille, La Brique, Le Postillon, Le Sans-culotte, Médiacités, Le Poulpe, Le d’Oc ou Marsactu. S’ils pouvaient publier une sorte d’hebdomadaire agrégeant leurs meilleurs contenus à 50 % et l’agréger à 50 % avec du contenu décrivant les rouages des différentes administrations nationales, justice comprise, cela pourrait donner un média qui donnerait une vue peut-être plus juste du fonctionnement interne de l’Etat.
    Il me semble qu’on ne peut dissiper la défiance actuelle qu’en mettant en avant la complexité des problématiques internes qui sont à gérer. Bien sûr, cela donnera toujours autant prise à la vivace critique du fonctionnariat en France, mais au moins, il ne sera pas possible d’en faire une critique simpliste occultant les réels problèmes.
    Vous mentionnez Montgolfier et déplorez que sa carrière ne soit pas mieux connue. Mais je ne crois pas qu’il soit possible de faire connaître cela de manière exhaustive uniquement dans les colonnes de, mettons, le Parisien au fil de l’eau des divers coups d’éclat.
    Je regrette amèrement de ne pas avoir à porté de clic un média qui me le permettrait. Wikipédia est sympathique, mais sa page est somme toute courte. Ses livres ne sont pas publiquement disponibles à moins de peut-être faire un tour sur un moteur de recherche russe, et je ne ferai pas le tour de son histoire uniquement en survolant les références de l’article Wikipédia. Je trouve qu’il manque un média, à mi-chemin de l’esprit d’une revue telle que Débats – qui vient de disparaître – et d’un agrégateur de la presse d’investigation locale. Et si possible un média non politisé qu’on n’ait pas honte à citer dans un travail universitaire.

  40. Parce que les avocats, en matière pénale, ont le vent en poupe et que même dorénavant aux antipodes de la veuve et de l’orphelin, on continue à les croire sur parole quand ils s’affichent critiques à l’égard des magistrats.
    C’est un des points soulevés dans la discussion de trois ex-commissaires divisionnaires portant sur l’ensauvagement de la société, à propos de leurs relations avec la justice dans le cadre de la présentation de prévenus, la parole des OPJ ayant parfois moins de poids que celle des avocats.
    https://www.youtube.com/watch?v=XfEml2PUpbE

  41. Mary Preud'homme

    @ Exilé
    Tant que des magistrats archi-politisés et adversaires (idéologiques) de policiers en charge des enquêtes garderont néanmoins la main sur ces derniers et donc le pouvoir exorbitant d’anéantir d’un trait de plume toute enquête de longue haleine en élargissant ou libérant sans autre forme de procès d’authentiques coupables (bénéficiant de la présomption d’innocence) on ne pourra pas s’en sortir…

  42. « Mais que l’auteur des faits change souvent de mode opératoire ou pas est absent du Code pénal. Donc, sans le moindre rapport avec la notion de récidive.
    Et Mitsahne a tort. » 
    Rédigé par : xc | 28 septembre 2020 à 19:10
    Vous croyez ?
    Je commence par un viol en janvier… le viol est bien dans le Code pénal, que je sache?
    J’égorge en mars… le meurtre est bien dans le Code pénal, que je sache ?
    En juillet je mutile au hachoir de boucher… les coups et blessures volontaires sont bien dans le Code pénal, que je sache ?
    En septembre je fonce sur la foule avec mon véhicule, tuant ou blessant d’innocents passants… sans doute dans le Code du travail ?
    Jugé l’année suivante je ne suis pas récidiviste… tout juste un psychopathe.
    C’est ballot : psychopathe est absent du Code pénal…

  43. @ sbriglia
    « C’est ballot : psychopathe est absent du Code pénal… »
    Ouaip. C’est ballot: c’est quand même plus sympa de se faire juger. Et j’ai l’impression que la taule, c’est plus confortable…
    Vous avez de sages conseils du même type pour finalement arriver à passer devant un tribunal ?

  44. Marc GHINSBERG

    @ sbriglia (@xc)
    Non vous n’êtes pas récidiviste, mais pas parce que vous avez changé de mode opératoire.
    Vous n’allez quand même pas nous obliger à demander à Philippe de vous l’expliquer !

  45. @ Exilé | 28 septembre 2020 à 21:15
    Je l’ai déjà souligné, je réagis par excès pour mettre de l’emphase sur ce que j’écris.
    Mais reprenez le texte de Rioufol, c’est ce à quoi je m’attaque : « La France continue d’accueillir environ 400 000 immigrés par an ».
    Deux choses :
    1. « continue » ? Cela ne veut rien dire : continue depuis quand ? On est en droit de supposer que c’est depuis des années, d’où mon calcul en millions.
    2. « 400 000 immigrés par an » ? Il aurait dû donner sa source, ce n’est pas à vous, lecteur, de le faire. Sachant en plus que si c’était le cas, Marine Le Pen le claironnerait du haut d’un sommet de sa Bretagne.
    C’est cela que je reproche à ces commentateurs politiques, leur manque de précision, ils supposent ou imaginent.
    D’autant plus qu’ils occultent des choses importantes, des faits dont ils ne comprennent pas le sens.
    Deux cas :
    1. Ben Laden. Nous savons tous qu’il fut le chef d’Al-Qaïda, à l’origine du 11-Septembre. Que font les Américains ? Ils le traquent, le trouvent (avec l’aide des gens discrets du Pakistan) et le jettent à manger aux requins du golfe Persique comme un morceau de viande avariée !
    Son remplaçant reste très silencieux, s’il y en a un !
    2. Al-Baghdadi. Il est à l’origine de Daech dont nous avons payé le prix chèrement. Rebelote, les Américains le traquent, le trouvent, et envoient un chien pour le chasser. Un Calife trucidé par un chien ?
    Que font les Américains ? Tous s’inquiètent du sort du chien après la vaporisation de al-Baghdadi. Chien qu’ils décorent !
    Là aussi son remplaçant reste très silencieux, s’il y en a un ! Comment s’appelle le nouveau Calife ??
    Le message des Américains est pourtant clair : quiconque recommence finira poursuivi par des rats ou nourrira des hyènes dans un zoo.
    Le Mossad avait montré la voie après les assassinats des athlètes israéliens à Munich.
    Pas un seul de nos commentateurs politiques ne songe à se poser la question de savoir comment ces deux actions ont été perçues dans le monde musulman.
    Triste sort pour des prophètes d’Allah !
    Pire, en quittant le monde de cette façon, Ben Laden et al-Baghdadi ont humilié Mahomet pire que Charlie Hebdo !
    France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Danemark, tous ces pays sont maintenant victimes de ces nouveaux attentats à deux sous, mais pas l’Italie. Pourquoi ?
    Simple, les Italiens savent faire le ménage chez eux pour ce genre de problème, le coulage du béton est une méthode de prévention radicale.
    Zemmour et Rioufol pourraient peut-être en parler au lieu de se distraire et gagner leurs sous en paniquant les pékins français !
    C’est précisément la faiblesse des arguments des Rioufol, Zemmour et autres, ils ne cherchent pas à savoir ce que pensent ceux qu’ils prétendent combattre. Trop occupés à critiquer les Américains, ils ne comprennent pas plus le message destiné aux futurs disciples de Ben Laden & Co.
    Les vrais Musulmans l’ont compris, ils confirment en se rapprochant d’Israël.
    Tout cela est lié !
    C’est ça la géopolitique.
    Ils ne contemplent que leur nombril, pas la surface dodue du monde, en particulier celle des pétrodollars qui commence à maigrir !

  46. @ breizmabro
    « Parce que, quelquefois, lorsqu’une magistrate refuse de donner raison à la demande de vérification de l’âge du pseudo-mineur non accompagné alors que celui-ci semble, visuellement, plus âgé que son âge déclaré, il nous (me) semble que ce refus est une faute. »
    Peut-être que cette magistrate n’est pas par ailleurs mère de famille et que, déconnectée de certaines réalités, elle ne sait pas faire la différence entre un adolescent et un homme constitué.
    Dans le même genre :
    https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/charente-un-migrant-de-47-ans-tente-de-se-faire-passer-pour-un-mineur-de-16-ans-6296765
    Et si nous arrêtions de nous moquer des Français ?

  47. S’agit-il vraiment d’un « bashing » de la magistrature ou plus modestement du constat d’un ensemble de déviances – qui sont plus que des dysfonctionnements – de la magistrature ?
    Je ne ferai pas la longue liste des errements qui vont du Mur des cons à des décisions absurdes pour qui a un peu de bon sens, dont les magistrats semblent manquer.
    C’est bien plus grave que cela.
    En principe la justice est rendue au nom du peuple français, dans la pratique un grand nombre de décisions vont à l’encontre de ce qui est souhaité majoritairement par ce peuple, qu’ignorent les juges dans leur entre-soi.
    Et surtout ce qui est insupportable, c’est que cette magistrature acquise à une idéologie perverse a pour ambition d’éduquer le peuple qu’elle méprise.
    Je crois qu’il y a une vraie séparation, une vraie rupture entre les magistrats et le peuple, disons les citoyens, puisque la gauche ne supporte pas d’entendre le mot peuple qui doit pour elle rester abstrait sous peine de populisme.
    Majoritairement, la magistrature est dans une posture de formatage des esprits selon la doxa bien-pensante. La volonté de rééducation est le propre de l’idéologie gauchisante, qui a pris différentes formes au cours du XXe siècle.
    Cette rééducation récurrente du peuple a eu des acteurs différents au fil du temps.
    Ici et maintenant, les principaux acteurs du formatage et de la naissance de l’homme nouveau, toujours souhaité par la gauche et jamais obtenu parce qu’inhumain au sens premier, sont les enseignants et les magistrats avec comme relais médiatiques, les journalistes, de moins en moins crédibles.
    Pour comprendre le rejet de cette magistrature rouge, il suffit de se souvenir du discours d’Oswald Baudot, substitut du procureur à Marseille et l’un des fondateurs du Syndicat de la magistrature, qui disait:
    « La justice est une création permanente. Elle sera ce que vous la ferez.(…) Soyez partiaux. Pour maintenir la balance entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, qui ne pèsent pas d’un même poids, il faut que vous la fassiez un peu pencher d’un côté. (…) Ayez un préjugé favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour l’ouvrier contre le patron, pour l’écrasé contre la compagnie d’assurances de l’écraseur, pour le malade contre la sécurité sociale, pour le voleur contre la police, pour le plaideur contre la justice. »
    Énoncée en 1974, cette déclaration a continué à faire son effet chez beaucoup de magistrats, au moins chez les adhérents du Syndicat de la magistrature et a donné quelques décennies après, le Mur des cons.
    Comment voulez-vous faire confiance à de pareils individus, qui se veulent des citoyens au-dessus des autres et des formateurs du cerveau de l’homme nouveau.
    On sait que l’homme nouveau passe par la disparition de l’homme ancien, disait Lénine.
    Le problème c’est que c’est l’homme ancien qui subit la folie purificatrice des nouveaux prêtres de la nouvelle religion égalitaire.
    Nous sommes cet homme ancien, et nous souhaitons le rester.

  48. Peut-on s’étonner de l’image de la magistrature lorsqu’on lit ceci à propos de l’auteur du dernier attentat :
    « Lors de l’entretien destiné à évaluer son âge en 2018, il s’est présenté avec un acte de naissance que nous avons soumis à la préfecture et il a été reçu par un travailleur social, un juriste et un traducteur, explique le conseil départemental. Un faisceau de présomptions nous a conduits à le débouter de sa minorité. Le jeune Pakistanais, qui disait alors avoir 16 ans, se serait en particulier trompé sur sa date de naissance. Mais il a déposé un recours, et un juge pour enfant l’a requalifié comme mineur, obligeant le Val-d’Oise à le prendre en charge ».

  49. Magistrats, écolos, gauchos, profs… mêmes combat !
    Après la provoc islamiste de la voilée gauchiste de l’UNEF qui a mis à genoux, humilié et ridiculisé l’Assemblée nationale déjà bien islamogauchisée, le Sénat gériatrique occupé de vioques glauques moelleux poussifs, courbe l’échine devant la poussée du groupe EELV, le seul parti écolo au monde qui fait très peu d’écologie mais beaucoup de gauchisme, un véritable cheval de Troie de l’islam avec à sa tête la fabuleuse islamopalestinoécologaucho Benbassa en guerre contre la France blanche fasciste raciste.
    Pour bien les différencier des autres partis lors des séances télévisées, Ben Hamas et ses complices du Boobaland gaugochon devraient afficher sur leur poitrail une étoile jaune, la même que celle que portaient les juifs des Zeuresôôômbres des Zannéenouââres Vél d’Hiv et nos islamogauchos actuels lors de leurs défilés racialistes racistes indigénénistes progressistes avangardistes vivrensemblistes multiculturalistes modernistes contre l’islamophobie.
    Plus faux derches que ces escrolos, tu meurs.
    Dernière minute, info de très grande importance stratégique pour protéger la République : Pompili annonce la suppression des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums ! Ouf, la France est sauvée.
    Va-t-elle aussi supprimer les Zanimos sauvages importés, des espèces en voie de reproduction accélérée hyper récidivistes hyper relaxés hyper excusés, qui courent dans les rues et métros en toute liberté en lardant quotidiennement les citoyens des coups de couteaux et machettes ?

  50. @ Claude Luçon
    « « continue » ? Cela ne veut rien dire : continue depuis quand ? On est en droit de supposer que c’est depuis des années, d’où mon calcul en millions. »
    Nous n’allons pas entrer dans une bataille de chiffres, mais il est notoriété publique que l’immigration, depuis les années 80 voire avant, est de l’ordre de 250 000 personnes par an (dont certaines repartent parfois comme des étudiants) auxquelles il faut ajouter les illégaux (de l’ordre de 150 000) abusivement appelés « clandestins » (il en existe environ 400 000 en Seine-Saint-Denis).
    Il faut aussi noter que plusieurs immigrés sortent de cette classification à grand coups de baguette magique par le biais des naturalisations qui en font sous un angle administratif des Français « comme vouzémoi ».
    Indiquons aussi que les chiffres officiels sont parfois sujets à caution, ainsi lors du recensement de 1999 l’INSEE s’est trompée de 500 000 personnes, une paille…
    Il y a quelques années, une municipalité de l’Essonne, qui avait planifié sa rentrée scolaire en fonction du chiffre de sa population annoncé par l’INSEE, a dû faire face à un flux imprévu d’élèves largement supérieur à sa capacité d’accueil.
    L’occupation des salles de classe, des lits d’hôpitaux, des transports, le nombre de logements à construire, le volume des diverses allocations ou prestations sociales ou médicales etc. ne mentent pas (il arrive que certains conseils généraux tirent la sonnette d’alarme devant l’explosion de leur budget) et donnent une idée de la réalité plus précise que des statistiques manipulées à des fins politiques, souvent afin de cacher la vérité aux Français.

  51. Nous avons vu des magistrats protester contre la nomination à la direction de l’ENM.
    En avons-nous vu protester contre le manque de places de prison ?

  52. @ Guzet 29 septembre à 09:59
    « un juge pour enfant l’a requalifié comme mineur, obligeant le Val-d’Oise à le prendre en charge »
    Il serait légitime que le département du Val-d’Oise présente à la juge qui a requalifié le majeur « Assan (?) » en mineur, la « note de frais » de ce majeur en situation irrégulière qui, grâce à cette requalification, n’a pu être expulsé et a donc, devenu un adulte de 25 ans deux ans après sa requalification en mineur non accompagné (sauf de son frère), commis les actes que nous connaissons.
    Aaaah mais suis-je idiote ! la juge en question n’est pas déficiente visuelle elle a juste mis ce jour-là le bandeau de l’impartialité sur ses yeux, telle Thémis, la rendant aveugle aux réalités de la société.
    Pauvre justice atteinte de cécité…

  53. Sur la forme :
    Diantre. Même vous, monsieur Bilger, donnez dans cette manie affolante de servir de l’anglicisme à toutes les sauces ? Ne pouviez-vous, avec votre goût des mots, trouver une expression appropriée ?
    Sur le fond :
    L’ardeur du PNF à poursuivre des opposants à Macron et à ne pas montrer une telle célérité concernant ses partisans participe sans doute à cette défiance. Pour le quidam qui n’a aucun contact avec la Justice, l’action d’un parquet national a quand même prodigieusement influencé l’issue de la dernière élection présidentielle. C’est peut-être aussi pour cela que le garde des Sceaux s’est cru autorisé à taper du pied à cet endroit.
    « Parce que, quelquefois, lorsqu’une magistrate refuse de donner raison à la demande de vérification de l’âge du pseudo-mineur non accompagné alors que celui-ci semble, visuellement, plus âgé que son âge déclaré, il nous (me) semble que ce refus est une faute. » (breizmabro)
    D’autant plus que l’argument opposé aux tests osseux serait qu’il est particulièrement inadapté concernant les populations ayant subi une phase de malnutrition : pourtant, la conséquence de cette malnutrition est en fait une évaluation à la baisse de l’âge, donc à l’avantage du véritable ou faux mineur.

  54. @ Exilé
    « Rien que le poste « mineurs non accompagnés » représente 40 000 unités pour un coût de 2 milliards d’euros minimum (je compte sur vous pour prendre la relève parce que je rencontre quelques difficultés pour payer la suite ;-)) »
    Les « élites » françaises ont décidé de dépenser plus d’argent pour l’arrivée de nouveaux immigrés. Allez travailler, Français, si vous trouvez encore un emploi après l’hystérie sanitaire de la Covid-19. Nous avons besoin de votre argent pour recevoir les futures « chances pour la France »…
    https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-va-creer-4-000-places-supplementaires-pour-heberger-les-migrants/
    ———————————————————
    Pour respirer enfin !
    Aux prochaines élections, je vote pour l’extraordinaire photographe animalier Vincent Munier.
    « Le monde ne mourra pas par manque de merveilles mais uniquement par manque d’émerveillement. »
    https://www.youtube.com/watch?v=lUJQRMeYFqM&feature=youtu.be
    Fatiguée des blancs, des noirs, des cafés au lait, des pro ou anti-Trump, des pro ou anti-Poutine, des pro ou anti-Raoult, des islamistes qui déclarent la guerre à quasiment tout le monde, etc.
    Plus qu’assez de la bêtise humaine.

  55. @ Exilé
    @ Claude Luçon
    En effet, les chiffres importent peu. La réalité est criante. Allez donc faire un petit tour dans les Hauts-de-France et vous m’en direz des nouvelles. Je connais bien la région. La situation est désespérante et ce, depuis près de 30 ans mais le mal va crescendo. Des migrants à profusion dont la France ne sait plus que faire :
    Calais : le plus grand camp de migrants démantelé :
    https://www.valeursactuelles.com/societe/calais-le-plus-grand-camp-de-migrants-demantele-124090
    C’est à qui va se refiler la patate chaude !

  56. Le Parisien révèle :
    « A propos de “mineurs” étrangers, le père du terroriste au hachoir l’a félicité pour son acte. Il s’est dit « très fier » et très « heureux » que son fils ait accompli cela parce qu’il a « protégé l’honneur du Prophète ». Il a même ajouté : « Le village tout entier est venu me féliciter ».

  57. Un peu hors sujet mais l’info est tellement importante que je ne peux en exonérer les contributeurs de ce blog.
    « Des chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille estiment avoir trouvé un médicament déjà sur le marché et efficace contre le Covid-19 parmi les 2 000 testés depuis cinq mois car voilà quelques jours que Pasteur a terminé tous ses tests in vitro »
    – « Quel est donc ce médicament miracle ?
    – « Pour l’instant, son nom reste secret. On veut éviter le marché parallèle et la maîtrise des stocks car c’est un médicament qui existe sur un petit marché actuellement »
    « La stratégie de Pasteur, en collaboration avec les laboratoires d’Apteeus, spécialisés dans le repositionnement des médicaments, semble donc avoir payé »
    OUF ! ça va soulager les 4 000 lits supprimés dans les hôpitaux par le fonctionnaire en chef de l’AP-HP, Martin Hirsch.
    À suivre…

  58. @ Myrto | 29 septembre 2020 à 15:04
    Il n’y a pas que Le Parisien, BFM TV nous l’a aussi annoncé.
    Nous avons des journalistes inconscients qui ne réalisent pas qu’ils collaborent avec ces fous !
    Le pétainisme c’est aussi cela, collaborer avec et glorifier l’adversaire inconsciemment.
    En 2001 les Pakistanais célébraient en masse dans les rues de leurs villes la « Victoire » des pirates de l’air qui avaient détruit les deux tours de New York, touché le Pentagone et massacré plus de 3 000 civils.

  59. @ breizmabro
    « Ouf ! ça va soulager les 4 000 lits supprimés dans les hôpitaux par le fonctionnaire en chef de l’AP-HP, Martin Hirsch. »
    C’est très bien qu’on cherche à diminuer le nombre de lits en France. Le chiffre est trop élevé.

  60. Michel Deluré

    @ Breizmabro 29/09 12:46
    @ Guzet 29/09 09:53
    Il serait intéressant de connaître les critères et éléments sur lesquels la juge s’est appuyée pour requalifier le statut de ce qui était alors un terroriste en devenir d’adulte en mineur.
    À défaut de certitude, pourquoi n’a-t-elle pas eu recours aux moyens dont nous disposons aujourd’hui pour lever ses doutes et arrêter ainsi en connaissance de cause sa décision, décision dont elle doit mesurer aujourd’hui les lourdes conséquences ?
    Sauf éléments dont je n’aurais pas connaissance, cette légèreté coupable constitue une faute professionnelle et aurait dû être sanctionnée comme telle.
    ——————————————————-
    @ Isabelle 29/09 13:16
    Passionné de photographie, je ne peux que confirmer que la vision du superbe travail de Vincent Munier, outre la beauté qu’elle dégage et l’apaisement qu’elle procure, a le don effectivement de susciter notre réflexion sur le monde que nous façonnons, nous les hommes, à notre seule volonté et de nous éloigner, l’espace de ses images, de la brutalité de notre quotidien.

  61. Nous demandons à la magistrature d’envisager enfin l’expulsion des fanatiques barbares qui sévissent sur notre sol. Assez d’atermoiements, de ronds de jambe, de courbettes, d’humanisme mal placé ; les victimes qui ont réussi à survivre ont bien du mal à soigner leurs plaies.
    Il faut expulser à présent, assez de ces barbares fanatiques !
    https://www.bvoltaire.fr/des-freres-kouachi-a-ali-h-toujours-la-barbarie/
    ——————————————————-
    @ sylvain
    Concernant Pompili et ses idées lumineuses d’écolo : « Va-t-elle aussi supprimer les Zanimos sauvages importés, des espèces en voie de reproduction accélérée hyper récidivistes hyper relaxés hyper excusés, qui courent dans les rues et métros en toute liberté en lardant quotidiennement les citoyens des coups de couteaux et machettes ? »
    Sylvain est revenu de vacances, il est en pleine forme.

  62. Même l’armée s’islamise :
    Des généraux avaient alerté sur la radicalisation de certains engagés des cités dites « spéciales », qui faisaient la prière dans les coursives et vestiaires et exigeaient de pouvoir faire la prière quand ils le désiraient, obligeant les officiers à se soumettre sur ordres de leurs supérieurs par peur de troubles religieux ; classé secret défense par lâcheté comme d’habitude. RAS !
    Les soldats islamistes ont d’ailleurs demandé la visite régulière d’un imam pour la prière ce qui leur a été accordé.
    Dans l’armée il ne devrait y avoir de place pour aucune religion mais dans notre 7ème Cie, oui ! L’islam bénéficie toujours de dérogations en sa faveur.
    Nos soldats vont avoir souvent les fesses en l’air entre les pauses cigarettes et les pauses prières.
    Mieux vaut ne pas compter sur elle pour nous défendre.

  63. @ breizmabro
    « Ouf ! ça va soulager les 4 000 lits supprimés dans les hôpitaux par le fonctionnaire en chef de l’AP-HP, Martin Hirsch. »
    Un scandale d’Etat avéré ! Un émir du Golfe avait privatisé en 2012 un étage de l’hôpital public Ambroise Paré avec l’accord du fonctionnaire Martin Hirsch ; 1000 de ses étrangers ont eu accès à tous types de soins en laissant une ardoise à l’hôpital de 90 millions. Ce seront, au bout du compte, les patients français modestes et la sécurité sociale qui paieront l’ardoise laissée par l’émir du Golfe et les étrangers.
    Sachez que le salaire annuel brut du fonctionnaire Martin Hirsch est de 190 000 euros pour avoir supprimé aux Français malades 4 000 lits. Sa gestion est calamiteuse et honteuse !
    Il y a de quoi hurler de colère !
    C’est ici:
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/un-emir-privatise-un-etage-dans-un-hopital-hirsch-assume-l-argent-gagne-pour-l-ap-hp-7772079068

  64. Encore un fait qui dynamite la théorie du padamalgam chère au monde politico-médiatique :
    « Contacté par téléphone par l’AFP, Arshad Mahmoud, qui se présente comme son père, s’est dit « très heureux » et « très fier » des actes de son fils, qui a « protégé l’honneur du Prophète ». « Le village tout entier est venu me féliciter », a-t-il assuré. »
    https://www.laprovence.com/article/france-monde/6126836/attaque-a-paris-lidentite-reelle-de-lassaillant-au-coeur-de-lenquete.html
    Maintenant, espérons que l’OFPRA ne va pas faire exprès d’aller pêcher ses prochains « réfugiés » dans ce charmant village…
    Nous avons toujours le droite de rêver.

  65. @ Isabelle | 29 septembre 2020 à 17:19
    « Sylvain est revenu de vacances, il est en pleine forme. »
    Ce sont surtout les compliments d »Isabelle qui me manquaient, la seule vraie résistante au fascisme ecologauchislamiste, la Zemmour du blog.

  66. @ Ellen
    « Sachez que le salaire annuel brut du fonctionnaire Martin Hirsch est de 190 000 euros pour avoir supprimé aux Français malades 4 000 lits. »
    Une misère, ce salaire…
    Plus sérieusement: qui décide de la formation, de la sélection et de la rémunération des directeurs d’hôpitaux en France ??

  67. @ sylvain | 29 septembre 2020 à 17:34
    De tout temps il y a eu des aumôniers dans les armées, vous n’avez sans doute pas connu le service militaire !
    Vous écrivez : « Mieux vaut ne pas compter sur elle pour nous défendre ».
    Whaoo !
    Bon ! Nous comptons donc sur vous en espérant que vous êtes sans peur et sans reproche ! Avouez-le, votre nom de famille est Bayard ?
    Il est temps de rapatrier nos soldats au Sahel puisque selon vous ils ne servent à rien et se font dorer au soleil du Sahara ?

  68. Sans prendre les seuls magistrats pour cible, nous pouvons tout de même porter un œil critique sur la manière selon laquelle la justice est rendue de nos jours en France.
    Pour l’ensemble de la population, tout semble se passer comme si les hommes de loi – en général – célébraient un culte étrange autour d’une divinité appelée Droit, parfois sur une durée incroyablement longue, en perdant de vue la finalité de la Justice qui est en principe de réparer autant que possible un dol, sans rajouter un autre dol à ce dernier.
    L’exemple récent des affaires de squatteurs, ayant dépassé l’absurde, est à l’image des dysfonctionnements constatés.
    Bien entendu, quand le Législateur produit de mauvaises lois, plaçant sur le même plan un malfaiteur et sa victime, il est difficile d’exiger d’un magistrat qu’il extraie un minimum de cohérence et de justice d’un écheveau de textes aussi inextricables que démentiels.
    Mais peut-être pourrait-il, sans tomber dans la guerre des pouvoirs, informer ce dernier via les canaux réglementaires que sa production est inexploitable ?
    Les magistrats sont-ils tous bien conscients du fait que pendant qu’ils discutent et ergotent sur des points techniques ou de procédure, les malheureux qui ont remis leur affaire entre leurs mains et qui attendent une réponse rapide vivent un enfer, quasiment à la rue, alors que tout le monde se gargarise en France autour d’un «droit au logement » théorique qui en pratique est au seul profit des malfrats et au détriment des braves gens ?
    Quand le Droit et la Justice se donnent la main pour donner naissance à un monstre appelé Absurdité, n’est-ce pas la preuve qu’il y a quelque chose de pourri dans ce qui n’est plus un royaume depuis un certain temps ?

  69. Pourquoi les islamistes viennent-ils tous en Europe ? pour islamiser la France et l’Europe et nous faire la peau.
    Un ancien Premier ministre de Hollande disait: un ça va, plusieurs attention aux dégâts. Il avait raison mais n’a rien fait pendant qu’il était en poste, préférant quitter la France et retrouver son pays natal.
    À quoi servent nos politiques sinon à créer du désordre et de l’insécurité générale causée par l’immigration islamiste de masse. Nous sommes envahis de partout. Pendant que les Français attendent un logement depuis dix ans, les migrants islamistes prêts à nous trucider ont tous les droits. C’est le monde à l’envers.
    Trop c’est trop ! Les faux mineurs isolés, il y en a des milliers avec de fausses identités. Qui leur donne les conseils de se faire passer pour des mineurs en détruisant leur papier d’identité si ce n’est les passeurs mafieux s’enrichissant à coup de centaines de milliers d’euros pour nous les refourguer et envahir l’Europe avec des machettes, des hachoirs et des kalach ? Certaines associations mafieuses subventionnées avec nos impôts doivent disparaître. Ça suffit !
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/29/l-attaque-pres-des-anciens-locaux-de-charlie-hebdo-relance-les-critiques-sur-la-prise-en-charge-des-mineurs-etrangers-isoles_6054063_3224.html

  70. @ F68.10 | 29 septembre 2020 à 18:23
    « Plus sérieusement: qui décide de la formation, de la sélection et de la rémunération des directeurs d’hôpitaux en France ?? »
    À votre question, j’attends votre réponse. Pour moi c’est le budget du ministère de la Santé qui est responsable de ces dérives.
    Les fonctionnaires des hôpitaux payés rubis sur ongle sont connus par la Cour des comptes. Si au moins ils étaient compétents ce qui malheureusement n’est pas le cas.
    « La chambre régionale des comptes critique également la rémunération de l’ancienne dirigeante de l’AP-HP, Mireille Faugère – trente ans de carrière à la SNCF –, débarquée en novembre 2013 pour sa gestion controversée du dossier de l’Hôtel-Dieu, sur l’île de la Cité, à Paris. Sur autorisation ministérielle, son salaire aurait été porté « à 300 000 euros bruts par an, contre 200 000 pour son prédécesseur », relève la chambre. Ce « traitement différencié n’était pas fondé sur une base réglementaire », estime l’institution administrative qui ajoute que, lors de son départ, Mme Faugère a touché une prime de 125 000 euros brut. Pendant ses trois années à la tête de l’AP-HP, elle aurait également eu recours pour 3,7 millions d’euros à des coachs et des consultants extérieurs ».
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2016/10/05/la-gestion-de-l-ap-hp-severement-critiquee-par-la-chambre-regionale-des-comptes_5008442_1651302.html
    Et ce n’est pas une honte que d’avoir détruit les services de santé et avoir été rémunéré à coup de quelques millions ?!
    Nous sommes dans un pays gouverné et régi par des escrocs pendant qu’une infirmière ou un infirmier se donnent à fond dans leur travail avec des centaines d’heures supplémentaires non payés.
    —————————————————————-
    @ sylvain | 29 septembre 2020 à 18:21
    « Ce sont surtout les compliments d »Isabelle qui me manquaient, la seule vraie résistante au fascisme ecologauchislamiste, la Zemmour du blog. »
    Isabelle n’est pas la seule résistante, rassurez-vous. Il y en a quelques milliers d’autres qui lisent ce blog et quelques millions de Français qui ne peuvent qu’y souscrire en se faisant connaître aux prochaines élections présidentielles.
    Quand les gens n’ont plus rien à perdre parce qu’on leur a tout pris, alors ils y vont, quitte à voter par défaut.

  71. @ Ellen 29 septembre à 20:11
    « Nous sommes dans un pays gouverné et régi par des escrocs pendant qu’une infirmière ou un infirmier se donnent à fond dans leur travail avec des centaines d’heures supplémentaires non payés »
    Je ne peux mieux dire.
    Maintenant j’aimerais savoir pourquoi un malade, infecté par la covid-19, va aux urgences d’un hôpital sans un état grave nécessitant une prise en charge de réanimation ? Son médecin traitant habituel serait-il incompétent à ce point pour ne pas lui donner le traitement adéquat à son domicile aussi bien qu’un médecin hospitalier ?
    Heureusement un malade Covid-19 hospitalisé entre trois à cinq jours fait gagner beaucoup d’argent à l’hôpital, à peu de frais, d’où le réflexe comptable de ne pas faire sortir les malades Covid trop tôt. D’où aussi la raison pour laquelle les lits réservés aux malades de la Covid sont renouvelés régulièrement.
    Mais ça, ça doit faire partie du fameux « secret médical » 😀

  72. @ Ellen
    « À votre question, j’attends votre réponse. Pour moi c’est le budget du ministère de la Santé qui est responsable de ces dérives. »
    Bon, tout d’abord, remarquons que Ole Wiesinger, du groupe Hirslanden, touche 1 020 000 CHF annuels. Il y a tout de même deux ou trois personnes qui trouvent que c’est abuser
    Personnellement, ce n’est donc pas tant le salaire de Hirsch qui me choque que les pratiques, et certaines que vous évoquez en particulier. Mais je pense qu’un jour il faudra bien s’interroger sur la particularité française que constitue la formation des directeurs d’hôpitaux.
    « Et ce n’est pas une honte que d’avoir détruit les services de santé et avoir été rémunéré à coup de quelques millions ?! »
    Pas nécessairement. Il y a encore trop de lits. Mais un hôpital ne peut fonctionner, au final, qu’avec une bonne dose de financements publics qu’il conviendrait de canaliser davantage au travers d’acteurs privés. Le tête-à-tête avec l’Etat ne peut pas donner lieu à de la transparence sur les enjeux. Par exemple, votre article affirme:
    « Dans son rapport, adopté le 17 mai, la chambre régionale des comptes révèle en effet qu’un bug informatique lors du changement du logiciel de gestion financière en 2011 a empêché l’AP-HP de récupérer 80 millions d’euros de factures non acquittées, les informations nécessaires pour facturer et relancer les patients ayant été perdues. »
    Et j’avoue rester sur ma faim. Un « bug » ? C’est quoi un « bug » ? Je connais pas mal les « bugs », mais en l’état, nous n’avons pas d’information sur les responsabilités dans la survenue d’un tel bug. Et je n’apprécie pas du tout cette façon de rejeter les dysfonctionnements sur un objet dysfonctionnant non identifié tel qu’un « bug ». Il faut demander à l’AP-HP, à la Cour des comptes, ou quémander des informations directement au développeurs de l’AP-HP ou partir à la chasse aux informations sur le site de développement du SILL ? C’est normal que de tels bugs arrivent. Ce qui l’est très nettement moins, c’est qu’une transition de logiciel aboutisse à perdre des données. Là, j’attendrais des réponses, et même que cela fasse l’objet de dédommagements. Aurais-je ces informations dans le rapport de la Cour des comptes ? Je ne le crois pas. Et l’article du Monde ne donne même pas un lien vers ledit rapport… Fascinant qu’on en soit là en 2020 !
    « Nous sommes dans un pays gouverné et régi par des escrocs pendant qu’une infirmière ou un infirmier se donnent à fond dans leur travail avec des centaines d’heures supplémentaires non payés. »
    Ouais, ben en attendant, à l’attention de ces si gentilles infirmières qui se décarcassent alors qu’elles ne seraient pas fichues de lancer un débogueur du type JDB via du JDWP, je n’ai qu’un conseil: la France, tu l’aimes ou tu la quittes !
    Corporatisme, quand tu nous tiens…

  73. Mary Preud'homme

    @ Isabelle
    @ Ellen
    Je ne crois pas que sylvain soit un modèle pour distribuer les bons points, bien au contraire !

  74. @ breizmabro | 29 septembre 2020 à 21:18
    « Mais ça, ça doit faire partie du fameux « secret médical » 😀 »
    Le secret médical ou le secret d’Hippocrate hypocrite ?
    Heureusement qu’il est permis au patient, suivant la loi Kouchner du 4 mars 2002, d’obtenir son dossier médical intégral. Par contre il faut faire attention à la manipulation de certains faux documents qui pourraient être versés au dossier du patient par le praticien. Il est de rigueur d’obtenir les photocopies conformes aux originaux et veiller à ce qu’ils soient tous signés par le praticien.
    Si toutefois, certains actes ou soins n’avaient pas fait partie des vôtres, ou étaient magouillés pour cacher la vérité, il faut tout de suite faire opposition et les contester.

  75. @ Exilé | 29 septembre 2020 à 11:1
    @ Isabelle | 29 septembre 2020 à 13:49
    Je suis conscient de tout cela, ce à quoi j’objecte le manque de précision, les approximations et la permanence du pessimisme de gens comme Rioufol et Zemmour.
    À les lire on en conclurait que la France est fichue, ce qui est loin d’être le cas !
    C’est contre cela que je m’insurge.
    Dans les débats que nous conduisons entre nous ici vous apportez plus d’informations que ces gens qui sont supposés être nos informateurs.
    Passant jusqu’à il y an un an des commentaires sur Le Figaro, Causeur et d’autres, j’en suis arrivé à la conclusion, fayotage mis à part, je ne suis pas du genre, que je perdais mon temps et ai transformé Justice au Singulier en ma bible personnelle et unique, et annulé mes abonnements sur les deux médias précités.
    Ici nous avons Droit à la Parole, lire, objecter, critiquer et être entendu même lorsque nous nous opposons au blogueur.
    Je l’ai déjà écrit nous pouvons être alternativement les gentils enfants ou les sales gosses de cette famille insolite !
    Ici nous avons accès à plus d’informations et de détails qu’ailleurs.
    Ici nous pouvons rectifier les âneries lues et entendues ailleurs.
    On a même le droit de titiller Philippe sur le fait qu’il cite Zemmour à tout-va ! Mais il se fait pardonner en nous disant que Tillinac était son ami !

  76. Chemin de traverse

    Les aumôniers dans l’armée demandaient un régime spécial pour les catholiques ?
    La messe, y allaient ceux qui le souhaitaient et à confesse idem. L’aumônier se faisait toujours discret…

  77. Sport ? Certainement pas. Combat, oui ! Le (ou la) juge qui par un raisonnement tordu, en fait imprégné idéologiquement, a interdit de faire un test d’âge au « mineur » de 25 ans (même s’il en avait alors un peu moins) qui a tenté de tuer des Français au hachoir, alors que de toute évidence aux yeux de ceux qui l’avaient alors approché il n’était pas mineur, est coupable de complicité avec ce crime. Il doit être dénoncé pour cela. Un jour il rendra des comptes au peuple français.

  78. Robert Marchenoir

    @ Isabelle | 29 septembre 2020 à 13:16
    « Fatiguée des blancs, des noirs, des cafés au lait, des pro ou anti-Trump, des pro ou anti-Poutine, des pro ou anti-Raoult, des islamistes qui déclarent la guerre à quasiment tout le monde, etc. Plus qu’assez de la bêtise humaine. »
    Votre auto-critique est courageuse.

  79. @ Mary Preud’homme | 29 septembre 2020 à 22:16
    « Je ne crois pas que sylvain soit un modèle pour distribuer les bons points, bien au contraire ! »
    On a dit pareil pour Zemmour afin de le dénigrer, l’affaiblir, le discréditer, le condamner, le diaboliser… Résultat, il est de plus en plus populaire, adulé, admiré, réclamé par les vrais citoyens qui voient clairs enfin grâce à lui ; c’est un héros résistant des temps modernes face à la barbarie sauvage de la pire mafia criminelle immigrationniste : UE, Macron, Merkel, ONG, passeurs trafiquants d’esclaves grassement rémunérés, pas les esclaves, les passeurs bien entendu ; les futurs candidats à l’invasion de la Ceufran seront à leur tour grassement récompensés par les meilleurs Zakissocios du monde : CAF RSA APL CMU SECU CARTE VITALE INTERNATIONALE FAMILIALE… sans contrôle, sans modération grâce à toute cette fange sociale de gauche droit de l’hommiste qui les prend sous sa protection en vue d’en faire de futurs bons électeurs de gauche et de détruire le pays, ses valeurs, ses coutumes, ses moeurs, sa race blanche, son histoire, sa religion.
    Indigénistes et racialistes anti-France anti-blancs sont chargés de les appuyer dans cette tâche.
    La preuve que Zemmour gêne, perturbe, dérange ? les 10 000 euros d’amende à chacun de ses éditos qui reflètent et dénoncent les réalités que le pouvoir veut cacher ; les polices de l’inquisition antiraciste, MRAP CRAN SOS Racisme, sont chargées d’abattre ce paria, ce lépreux, cet empêcheur de propagande mensongère de la seule pensée unique autorisée par ce pouvoir, unique dans les anales de l’histoire d’une autodestruction de son pays.

  80. @ breizmabro
    « Son médecin traitant habituel serait-il incompétent à ce point pour ne pas lui donner le traitement adéquat à son domicile aussi bien qu’un médecin hospitalier ? »
    Sauf qu’en France, contrairement à l’Allemagne, les médecins traitants n’ont pas la liberté de prescrire en particulier en ce qui concerne les molécules utilisables et sont encadrés par le fameux système-de-santé-que-le-monde-entier-nous-envie très performant pour envoyer ad patres les malades de façon réglementaire et remboursée par la SS, bien entendu.
    —————————————————-
    @ Michel Deluré
    « Sauf éléments dont je n’aurais pas connaissance, cette légèreté coupable constitue une faute professionnelle et aurait dû être sanctionnée comme telle. »
    Mais est-ce seulement une faute, due par exemple à une erreur d’appréciation ou bien est-ce plus grave ?
    Au vu du comportement de certains magistrats, nous sommes légitimement autorisés à nous poser parfois la question.

  81. @ Claude Luçon
    « Le pétainisme c’est aussi cela, collaborer avec et glorifier l’adversaire inconsciemment. »
    C’est lamentable d’arriver à votre âge pour vous vautrer dans la doxa.

  82. Dès qu’il y a du pognon cher à Nanard, les rats pointent leurs petites dents.
    Mais que font tous ces contrôleurs de contrôleurs ? En fait l’argent coule à flot, toujours, mais jamais là où il le faudrait.
    J’espère ne pas finir mes jours dans un EHPAD, ce matin pendant ma partie de manivelles, j’ai eu peur, pas de mourir, mais de ceux qui devraient m’accompagner dans un de ces établissements.
    Bien sûr comme à l’accoutumée, « ilnesontpastouspareils »… Les probabilités semblent infimes pour un bonheur certain.
    Un livre terrifiant vient de sortir – un de plus, la coupe est pleine – dont je n’ai pu retenir les deux noms des auteurs, dont un politique.
    Quand donc le ménage à la paille de fer va-t-il être fait ? On crève de tous ces abus, et il paraît quenousavonslemeilleursystèmedesantéquelemondentiernousenvie: à mourir de rire.
    https://actu.orange.fr/france/notre-dame-de-paris-l-utilisation-des-dons-pointee-du-doigt-magic-CNT000001tI9E8.html

  83. @ Gréaudon 30 septembre à 08:30
    Je suis d’accord, les juges qui donnent des laissez-passer à des terroristes en devenir devraient en rendre compte devant le peuple puisqu’ils rendent la justice en son nom, et être à ce titre convoqués devant l’Assemblée nationale pour être auditionnés sur ce qui a pu déterminer cette décision.
    Burgaud a mis, au nom du peuple français, des innocents en prison. Il a été auditionné par une commission, commission entièrement filmée.
    Cette juge devrait être elle aussi auditionnée puisque sa décision a fait profiter un terroriste de 25 ans qu’elle avait qualifié en 2018 de « mineur non accompagné » d’un passage à l’acte avec tentative de meurtre au moyen d’un hachoir, en 2020.
    Mais comme disait Guitry, « faisons un rêve »…

  84. @ Robert Marchenoir
    Robert M. qui se croit au-dessus de la mêlée alors qu’il a les deux pieds dans le cambouis comme nous tous. Nous sommes tous des humains bêtes et méchants. Certains le savent et peuvent envisager une guérison, d’autres sont dans le déni, aucune chance de guérison.
    R. Marchenoir et toutes ses convictions.
    N’a de convictions que celui qui n’a rien approfondi. La bêtise humaine a encore de beaux jours devant elle et la cuvée 2021 est prometteuse. Pour être au-dessus de la mêlée, il faudrait se résoudre à ne plus rien commenter.
    Mais comment rester amorphe face au désastre qui se déroule sous nos yeux ?

  85. @ Isabelle
    « Robert M. qui se croit au-dessus de la mêlée alors qu’il a les deux pieds dans le cambouis comme nous tous. »
    Cela ne demande pas beaucoup d’efforts de se mettre au-dessus de la mêlée… Vous devriez essayer de temps en temps.
    « Nous sommes tous des humains bêtes et méchants. »
    Parlez pour vous. Mais n’incluez pas les autres dans vos projections psychologiques sans données probantes à l’appui. Il y a des gens qui ne croient pas à la doctrine du péché originel et qui trouvent que cela pourrit les esprits. Et engendre un « nivellement par le bas », comme on dit de nos jours.
    « Certains le savent et peuvent envisager une guérison, d’autres sont dans le déni, aucune chance de guérison. »
    Merci de rendre parfaitement explicite le lien entre la psychanalyse à deux balles et le dogme du péché originel. Superbe fulgurance intellectuelle.
    « R. Marchenoir et toutes ses convictions. »
    Ce sont essentiellement des préférences critiques, qui me semblent basées le plus possible sur les données factuelles que nous avons à notre disposition.
    « N’a de convictions que celui qui n’a rien approfondi. »
    Fallacieux. Relativisme odieux.
    « La bêtise humaine a encore de beaux jours devant elle et la cuvée 2021 est prometteuse. Pour être au-dessus de la mêlée, il faudrait se résoudre à ne plus rien commenter. »
    N’importe quoi. Même les contemplatifs hindous ont bien compris que votre ligne de raisonnement est un piège. C’est d’ailleurs un peu pour cela qu’ils sont… contemplatifs. Mais passons.
    « Mais comment rester amorphe face au désastre qui se déroule sous nos yeux ? »
    Plutôt que de rester amorphe, je vous suggère d’utiliser votre esprit critique pour ne certes pas être amorphe, mais de la manière la moins idiote possible.

  86. EDM et ses procès filmés : un cinéma caricature à la sauce pagnolesque.
    Dès qu’un Français, Pierre, Paul, Jacques, blanc bien entendu, violera une meuf, ce sera largement diffusé et partout sur tous les merdias.
    Mais dès que ce sera un Maghrébin, Mouloud, Momo, Aziz, la population n’aura pas accès à la vidéo ni au son, les droits-de-l’hommistes auront en charge le bouton rouge à cet effet.

  87. @ F68.10
    @ Robert Marchenoir
    Pour vous détendre un peu !
    « Lire le journal jusqu’à la moindre virgule, ou m’en passer complètement, me distraire avec des romans bas de gamme, suivre attentivement d’horribles programmes de télévision, être affable avec tout le monde, tels sont chez moi les symptômes les plus évidents du bien-être »
    Uriarte
    Vous demander d’être plus affable, c’est peine perdue !

  88. @ breizmabro | 29 septembre 2020 à 21:18
    « Maintenant j’aimerais savoir pourquoi un malade, infecté par la covid-19, va aux urgences d’un hôpital sans un état grave nécessitant une prise en charge de réanimation ? Son médecin traitant habituel serait-il incompétent à ce point pour ne pas lui donner le traitement adéquat à son domicile aussi bien qu’un médecin hospitalier ? »
    La réponse est simple. Certains médecins généralistes doutant de leurs compétences préfèrent se décharger de leur responsabilité et envoyer les patients aux urgences de l’hôpital, bien mieux pourvues en spécialistes pluridisciplinaires, plutôt que de commettre une erreur de diagnostic ou une faute ou une erreur médicale pouvant leur causer des tracas s’ils se trompaient et se retrouver un jour devant le conseil de l’ordre des médecins ou éventuellement au pénal.
    Raison de plus. Si la loi Kouchner du 04 mars 2002 a été créée c’était bien pour que les patients sachent la vérité trop longtemps cachée suite aux erreurs ou fautes de certains médecins couverts par le secret médical, interdits de porter à la connaissance des patients.

  89. @ Giuseppe 30 septembre à 11:49
    « Dès qu’il y a du pognon cher à Nanard, les rats pointent leurs petites dents »
    Et l’AP-HP fait parti de ces rats mon cher Giuseppe..
    On nous saoule, coeur sous la main, avec le fait que les hôpitaux sont saturés de malades infectés au Covid-19 dans les urgences, mais que l’on m’explique POURQUOI un malade va dans le service d’urgence d’un hôpital pour se faire SOIGNER s’il n’est pas en URGENCE médicale, et pourquoi il n’y reste en moyenne qu’entre trois à cinq jours, sinon pour rentabiliser le service ?
    Perso j’ai eu une intervention en urgence cet été, 48 heures plus tard je suis rentrée chez moi, service ambulatoire oblige.
    Beaucoup de malades du Covid-19 admis dans les hôpitaux publics sont soignés au titre de l’AME (Aide Médicale de l’Etat), naturellement, et j’ose le croire, les médecins ne font pas la différence entre les deux prises en charge par la sécu des patients dans son service.
    Pas même le comptable de l’hôpital qui, « quoi qu’il en coûte », enverra la note à la sécu pour se faire payer les trois à cinq jours d’hospitalisation dans un service d’urgence.

  90. Jean sans Terre

    @ Isabelle
    @ F68.10
    À travers trois citations d’Antoine de Saint-Exupéry, je voudrais témoigner ma sympathie à Isabelle et tenter de faire entendre à F68.10 qu’il est différents ordres, singulièrement distincts, de compréhension des choses.
    « La logique pure est la ruine de l’esprit »
    « L’intelligence ne vaut qu’au service de l’amour »
    « La vérité, ce n’est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de solides racines et se chargent de fruits, ce terrain-là c’est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle de valeurs, si cette forme d’activité et non telles autres, favorisent dans l’homme cette plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s’ignorait, c’est que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d’activité, sont la vérité de l’homme. La logique ? Qu’elle se débrouille pour rendre compte de la vie. »
    Pascal, le mathématicien, ne dit pas autre chose.
    Lorsque Isabelle parle, elle dit son amour. Vous lui répondez, F68.10, en vous plaçant dans un autre ordre. Vous faites une erreur de logique et Isabelle voit plus loin et juste.

  91. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 30 septembre 2020 à 10:22
    « …Les médecins traitants n’ont pas la liberté de prescrire en particulier en ce qui concerne les molécules utilisables… »
    @ breizmabro | 29 septembre 2020 à 21:18
    « Maintenant j’aimerais savoir pourquoi un malade, infecté par la covid-19, va aux urgences d’un hôpital sans un état grave nécessitant une prise en charge de réanimation ? Son médecin traitant habituel serait-il incompétent à ce point pour ne pas lui donner le traitement adéquat à son domicile aussi bien qu’un médecin hospitalier ? »
    Remarquez à quel point nos amis n’osent plus écrire le « C-word » : ils ont trop peur que la police fasciste à Macron vienne les tirer par les pieds pendant la nuit, s’ils prononcent le mot maudit de chloroquine.
    Sous l’affectueuse pression de mes collègues, je signale donc, à l’intention des quelques esprits rationnels qui demeurent en ce bas monde, trois études scientifiques récentes qui font le point sur les traitements contre le Covid-19.
    On verra la différence avec les déclarations péremptoires, invérifiables et d’ailleurs fausses de Didier Raoult au Sénat ou chez Darius Rochebin.
    Tout d’abord, un projet international à direction française, oui Madame ! du bon made in France de nos terroirs, de la vraie qualité françouése AOC élevée sous la mère, pas de la daube frauduleuse concoctée dans quelque officine marseillaise : le projet COVID-NMA.
    Il s’agit d’une initiative à la fois ambitieuse et rigoureuse, consistant à évaluer toutes les études, publiées dans le monde, qui portent sur des traitements curatifs ou préventifs du Covid-19.
    Elle est remarquable, en ce qu’elle couvre la totalité des études référencées par la base de données de l’OMS ; qu’elle ne retient que les plus rigoureuses et les plus fiables, c’est-à-dire les études randomisées, avec groupe témoin ; et, encore plus innovateur, qu’elle est mise à jour toutes les semaines.
    C’est donc une étude permanente, exhaustive et fiable, qui va nous permettre de jeter Didier Raoult dans les poubelles de l’histoire scientifique, d’où il n’aurait jamais dû sortir.
    Voyez l’article publié par les initiateurs du projet, le 15 septembre, pour expliquer leur initiative, dans la revue scientifique Annals of Internal Medicine.
    Les auteurs regrettent « le trop grand nombre d’études de synthèse de mauvaise qualité, qui sont rarement mises à jour ». Ils se conforment à des protocoles connus, et se sont dotés d’un comité d’orientation indépendant. Leur évaluation prend en compte le risque de biais, et implique les auteurs des études analysées.
    Les résultats sont mis à disposition de tous, sur un site créé à cet effet. Il faut prévenir qu’il n’est pas conçu pour le grand public, et que l’amateur éclairé devra se livrer à un sérieux effort d’apprentissage pour l’utiliser pleinement. Mais de nombreux enseignements sont aisément accessibles, ne serait-ce que le grand nombre des traitements à l’étude.
    On mesure, en consultant cette liste, à quel point la propagande de Didier Raoult est mensongère : ce n’est pas « chloroquine contre remdésivir », et c’est encore moins « chloroquine contre paracétamol » — ce dernier est ostensiblement absent de la liste.
    Une initiative similaire est le Living Project, collaboration internationale à direction danoise. Voici la première édition des résultats, publiée le 17 septembre dans la revue PLOS Medicine. Allons directement aux conclusions, qui sont claires comme de l’eau de roche :
    « Nos résultats montrent qu’il est possible que la dexaméthasone et le remdesivir soient bénéfiques aux malades du Covid-19, mais que la crédibilité des preuves est faible à très faible, ce qui indique la nécessité d’études supplémentaires. »
    « Nous pouvons exclure la possibilité que l’hydroxychloroquine soit plus efficace que les soins standard, par une réduction de plus de 20 % de la mortalité et d’autres événements indésirables sérieux. »
    « En dehors de cela, nous ne disposons, à l’heure actuelle, d’aucun traitement contre le Covid-19 ayant fait ses preuves. »

    De nombreux détails supplémentaires sont accessibles au grand public dans cet article.
    Aux amateurs de chloroquine, qui s’obstinent, tels des adolescents mal élevés, à soutenir systématiquement le mal contre le bien, le faux contre le vrai, l’ignorant contre le savant, on conseillera la lecture d’une méta-étude consacrée à leur bonbon favori, analysant exclusivement des études randomisées (donc de qualité supérieure), et diffusée par le site de pré-publication medRxiv : Résultats de mortalité avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine employées contre le Covid-19 : une méta-analyse d’essais randomisés, réalisée en collaboration internationale.
    Après analyse de 26 essais cliniques réalisés à travers le monde, la conclusion est la suivante : « Nous n’avons trouvé aucun effet de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine tendant à réduire la mortalité des malades du Covid-19. »
    Caramba, encore raté !
    On doit ces informations au professeur Hervé Maisonneuve, qui enseigne l’éthique de la publication médicale et scientifique.
    Pour comprendre le raoultisme, il est intéressant de lire ce qu’il pense des fameux « 3 500 articles scientifiques » que le charlatan de Marseille se vante d’avoir signés. En dehors de son prix de l’INSERM et de sa réputation passée (je dis bien passée), ils sont les seuls à pouvoir étayer les vantardises du pipoteur chevelu, selon lesquelles il serait « une star mondiale » de la médecine.
    Les raoultistes frénétiques de ce blog (voire les raoultistes modérés, ceux qui pensent qu’il n’est pas un ange, mais…) seraient bien en peine de nous dire quelle maladie notoire leur idole a contribué à guérir. Comme tous les complotistes, ils se prétendent anti-conformistes, alors qu’il n’y a pas plus conformistes qu’eux : ils se contentent de répéter ce qu’ils ont entendu ailleurs, sans la moindre vérification.
    Or, nous explique Hervé Maisonneuve (en compagnie d’une ribambelle de ses confrères), le fait que Didier Raoult ait, effectivement, très probablement signé les 3 500 articles dont il se vante, prouve à soi seul qu’il est un tripoteur.
    Comme le rapporte la journaliste Mathilde Roche dans l’excellente rubrique Check News du journal d’extrême gauche Libération, Didier Raoult a avoué, lui-même, qu’il est un charlatan.
    En effet, un calcul simple, confirmé par d’innombrables médecins et chercheurs, montre qu’il est impossible, pour Didier Raoult, d’avoir véritablement participé aux 3 500 études qu’il a signées : cela voudrait dire qu’il aurait réalisé une étude par semaine, ce qui est matériellement impossible. Un tel travail prend plusieurs mois, voire une année entière.
    Rien que depuis le début de cette année, Raoult a signé 118 études, soit une tous les deux ou trois jours. Ce qui veut dire que tout ce qui sort de son institut (réalisé souvent grâce à des étudiants africains importés dont il fait suer le burnous) est signé de son nom.
    En 2006, il a été pris en flagrant délit de falsification par Elisabeth Bik, le célèbre chercheur hollandais qui se consacre à la chasse aux études frauduleuses : Elisabeth Bik, qu’il a appelé de façon méprisante, sans la nommer (à la manière de Vladimir Poutine), « cette fille », l’accusant de publier « un site de délation ». « Cette fille » n’a jamais que 53 ans, et elle est docteur en microbiologie. Elle publie, en effet, un blog où elle épingle les charlatans du type de Raoult.
    Pour ce dernier, c’est de la « délation ».
    Résultat, la star mondiale de la Canebière a été interdite de publication pendant un an, dans toutes les revues scientifiques de l’American Society for Microbiology. Une sanction jamais vue.
    Et comment Raoult s’est-il défendu ? en déclarant : « Je n’ai pas chapeauté ce papier, et je n’ai même pas lu la première version ».
    Mais il l’a signé.
    Merci, « docteur », de nous confirmer que vous êtes bien un menteur et un falsificateur.

  92. @ Martchi 30 septembre 19:28
    Je vous aime bien Martchi mais vous me saoulez à voir du raoultisme à chaque phrase comme d’autres voient des éléphants roses partout. Ou alors c’est juste un prétexte pour relancer la chaudière.
    Bien évidemment je n’ai pas lu votre long monologue comportant j’en suis certaine quelques résultats scientifiques à l’appui de votre dissertation, certifiés par des liens bleu ciel.
    J’ai arrêté l’école depuis quelque temps Martchi, je n’ai plus besoin de maîtres.
    Adéo Martchi

  93. Mary Preud'homme

    @ Isabelle
    Plus je lis Marchenoir, plus j’ai confiance en Didier Raoult.
    Sachant qu’un homme capable de déclencher autant d’hostilité et de haine aveugle de la part d’un inculte a forcément quelques qualités et talents dans sa sphère, sinon du génie. .

  94. @ Jean sans Terre
    « …et tenter de faire entendre à F68.10 qu’il est différents ordres, singulièrement distincts, de compréhension des choses. »
    Ah bon ? Il y a toujours différents plans d’analyse, mais ils ne sont pas sans interaction.
    « La logique pure est la ruine de l’esprit »
    Argh ! Surak se retourne dans sa tombe !
    « L’intelligence ne vaut qu’au service de l’amour »
    Ben, Saint-Exu, il s’est planté sur ce coup.
    « La vérité, ce n’est point ce qui se démontre. Si dans ce terrain, et non dans un autre, les orangers développent de solides racines et se chargent de fruits, ce terrain-là c’est la vérité des orangers. Si cette religion, si cette culture, si cette échelle de valeurs, si cette forme d’activité et non telles autres, favorisent dans l’homme cette plénitude, délivrent en lui un grand seigneur qui s’ignorait, c’est que cette échelle des valeurs, cette culture, cette forme d’activité, sont la vérité de l’homme. La logique ? Qu’elle se débrouille pour rendre compte de la vie. »
    C’est vraiment du mélangeage de concepts, cette citation de Saint-Exu. « La logique » n’a rien contre l’aspiration à la vie, et même les questions de morale et de bien-être, qui sont implicites dans votre citation, ne peuvent échapper à « la logique ».
    « Pascal, le mathématicien, ne dit pas autre chose. »
    XVIIe siècle, me semble-t-il… Il se trouve que ce n’est pas le dernier philosophe qui ait affirmé des choses à ce sujet. À vous de voir si vous ignorez tous les autres qui suivent.
    « Lorsque Isabelle parle, elle dit son amour. Vous lui répondez, F68.10, en vous plaçant dans un autre ordre. Vous faites une erreur de logique et Isabelle voit plus loin et juste. »
    Isabelle nous fait part de son ressenti. Qui est critiquable, comme n’importe quelle idée peut l’être. En l’occurrence, je récuse 1. sa croyance en l’idée que tous les humains sont bêtes et méchants, 2. que l’étude n’amène qu’une circonspection qui confine à l’ignorance 3. que l’action, ou le refus d’être amorphe, ne tire sa légitimité que de l’émotivité.
    ————————————————————–
    @ Isabelle
    « Vous demander d’être plus affable, c’est peine perdue ! »
    Alors, c’est possible. Mais je bien de devoir vous reprendre sur les points avec lesquels j’exprime des désaccords. C’est bien naturel, vous en conviendrez…

  95. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 30 septembre 2020 à 21:06
    « Je vous aime bien Martchi mais… »
    Moi pas, désolé.
    « Bien évidemment je n’ai pas lu votre long monologue… »
    Je suis dévasté. Je me suicide ce soir même. Au cas où vous n’auriez pas compris, depuis tout ce temps : je n’écris pas pour vous. Je viens d’ailleurs de le redire : « Je signale donc, à l’intention des quelques esprits rationnels qui demeurent en ce bas monde… »
    « J’ai arrêté l’école depuis quelque temps Martchi, je n’ai plus besoin de maîtres. »
    Vous voulez dire : vous êtes tellement imbue de vous-même, que vous pensez n’avoir plus rien à apprendre. Quand on n’a plus rien à apprendre, c’est qu’on est déjà mort.
    Il y a une race curieuse, sur ce blog, qui s’obstine à traduire le débat intellectuel en termes de maîtres et d’esclaves. Tout ce que j’écris ici est destiné à lutter avec la dernière énergie contre cette perversion. Mais vous êtes trop bornée pour vous en être rendue compte…
    ______
    @ Mary Preud’homme | 30 septembre 2020 à 21:09
    « Plus je lis Marchenoir, plus j’ai confiance en Didier Raoult. Sachant qu’un homme capable de déclencher autant d’hostilité et de haine aveugle de la part d’un inculte a forcément quelques qualités et talents dans sa sphère, sinon du génie. »
    Vous cochez toutes les cases, vous. Foldingue, méprisante, insultante, haineuse, raciste, féministe, fasciste, poutiniste… et raoultiste.
    Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que vous justifiez les pires ordures de l’histoire : puisqu’Hitler est capable de déclencher autant d’hostilité et de haine aveugle, c’est qu’il a forcément quelques qualités et talents dans sa sphère, sinon du génie.
    ______
    @ Isabelle | 30 septembre 2020 à 13:43
    « Robert M. qui se croit au-dessus de la mêlée alors qu’il a les deux pieds dans le cambouis comme nous tous. Nous sommes tous des humains bêtes et méchants.  »
    Parlez pour vous.
    Il semble que nous ayons touché un nouvel Aliocha : le commentateur qui bat sa coulpe sur la poitrine des autres.
    D’abord je saoule tout le monde en hurlant comme une dératée contre le gouvernement, puis je me mets au-dessus de la mêlée en me prétendant saoulée par tous ceux qui prennent parti, après quoi j’accuse les autres de se mettre au-dessus de la mêlée, et enfin je termine ma petite arnaque en me roulant dans la boue, et en dénonçant ceux ne se roulent pas dans la boue à ma suite.
    Avez-vous pensé à consulter ?

  96. @ F68.10 | 30 septembre 2020 à 22:24
    « C’est la clé de tout
    La vérité de la réalité
    La réalité de la vérité » (Surak dixit)
    Franchement vous fonctionnez encore avec ce genre d’âneries pontifiantes qui ne veulent rien dire !
    Pour un scientifique, puisque c’est ainsi que vous vous présentez, vous me surprenez.
    La vérité suppose un postulat extérieur à la réalité, ce qui permet à Pascal de dire « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ».
    Gödel a déjà dit quelque chose de ce genre au sujet des mathématiques, je ne doute pas que vous le sachiez. Et ce fut extrapolé, parfois injustement ou maladroitement, à d’autres disciplines.
    Quant à la réalité elle dépend de l’état de l’observateur* et des présupposés qu’il se donne pour l’observer avec les moyens dont il dispose.
    La réalité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, ni probablement celle de demain si la science continue à avancer, c’est-à-dire à découvrir ce qui est caché.
    *Pas seulement de son état de sobriété !

  97. Mary Preud'homme

    @ breizmabro
    @ Isabelle
    Ne soyez pas jalouses les filles et arrêtez de harceler Marchenoir ! Vous voyez bien que c’est moi qu’il préfère !

  98. @ Jean sans Terre
    Merci pour votre charmant commentaire. On ne peut pas en dire autant de certains autres !
    Bien cordialement

  99. La vérité, la réalité et le reste.
    La seule chose sûre est que quelqu’un pense… Mais fait-on partie d’un rêve, d’une simulation informatique, rêve de rêve ou simulation de simulation, ou quelque autre montage, on n’en sait rien.
    Et je ne vois pas comment on pourrait être confirmé ou détrompé… Sujet d’autant plus excitant…
    Mais passons. Quel que soit notre monde, nous y sommes plus ou moins adaptés et il est complexe. De sorte que chacun peut être éclairé par les autres et les éclairer.
    Avec cette démarche, nous avons découvert certaines récurrences. Les floues peuvent se ranger dans le registre de l’art, beaux-arts, art de vivre et j’y mettrais art d’aimer dans tous les sens possibles du terme, du Kamasutra à Platon, les moins floues, de la science, si évidemment, des chevauchements sont possibles.
    Il faut collaborer en comprenant que dans ce monde d’incertitudes, il y en a deux, en plus : est-ce qu’on voit la même chose et est-ce que les choses, on les exprime de façon adaptée ?
    Est-ce qu’on oeuvre au sens ou est-ce qu’on essaie de dominer l’autre : en premier mouvement ou en rétorsion quand quelqu’un a osé essayer de s’y amuser, injuste et inconscient ? Si on ne veut pas prendre feu, il ne faut pas gifler le dragon.
    Je pense qu’il faut absolument respecter toutes les démarches, certes par compréhension des autres, mais plus égoïstement, parce que cela enrichit le sens.
    Survie et plaisir ! Moins il y a d’interdits alimentaires, plus la cuisine peut déployer une large gamme, qu’on pense aux cuisines chinoises, françaises, italiennes…
    Plus il y a de disciplines différentes de sens et plus de gens qui y consacrent leur cerveau, mieux ça vaut ! Cela ressemble à un cerveau avec tout plein de neurones et de connexions, chef-d’oeuvre qui devrait en inspirer quelques-uns au niveau de l’art si ce n’est déjà fait.

  100. @ Tipaza
    « Franchement vous fonctionnez encore avec ce genre d’âneries pontifiantes qui ne veulent rien dire ! »
    Star Trek ?! Ah ben oui, je veux ! Bien sûr que Star Trek est absolument incontournable !
    « Pour un scientifique, puisque c’est ainsi que vous vous présentez, vous me surprenez. »
    Je ne me présente pas ainsi. Je refuse qu’on me considère comme X ou Y en terme d’autorité intellectuelle. On vient avec des arguments, ou pas… c’est tout.
    « La vérité suppose un postulat extérieur à la réalité, ce qui permet à Pascal de dire « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ». »
    J’attends qu’on m’explique en quoi un postulat extérieur à la réalité existe.
    « Gödel a déjà dit quelque chose de ce genre au sujet des mathématiques, je ne doute pas que vous le sachiez. Et ce fut extrapolé, parfois injustement ou maladroitement, à d’autres disciplines. »
    Tout à fait. Ce fut extrapolé de manière plus qu’honteuse. Ce que Gödel a prouvé, pour faire simple, est que les entiers naturels admettent pour axiomatisations complètes seulement des axiomatisations qui ne peuvent pas être produites par un algorithme.
    Mais je suis profondément en désaccord sur l’idée que ce soit une question analogue. Il s’agit bien plus de la preuve que l’arithmétique admet un contenu informationnel qui ne se résume pas dans les axiomatisations nécessairement incomplètes qu’on peut en proposer. Cela signe la nécessité d’une distinction entre les aspects syntaxiques (les axiomatisations) et les aspects sémantiques (les entiers eux-mêmes), mais cela ne remet pas en cause la réalité d’un modèle tel que celui des entiers naturels. Au contraire: cela a même tendance à accréditer l’idée qu’il existe bien une réalité mathématique au-delà du formalisme et que les axiomatisations elles-mêmes doivent faire l’objet de tests empiriques.
    « Quant à la réalité elle dépend de l’état de l’observateur et des présupposés qu’il se donne pour l’observer avec les moyens dont il dispose. »
    Copenhague ne suffit pas à remettre en cause le réalisme. Votre position semble relever de celle de l’instrumentalisme, qui est une forme d’anti-réalisme.
    « La réalité d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, ni probablement celle de demain si la science continue à avancer, c’est-à-dire à découvrir ce qui est caché. »
    Cela me paraît délicat que des idées que nous avons puissent remettre en cause la notion même de réalité.

  101. A ben parla maï qu’a dit ?
    Sacré Robert Marchenoir, c’est toujours un régal que de lire vos exposés scientifiques encore que mon ignorance savante avouée ne me permet pas d’en apprécier toute la valeur.
    Etudes pour études, pour, contre, mi-figue, mi-raisin, qui croire ?
    Votre aversion à l’encontre du Saint Homme de la Timone n’est plus à démontrer et vous n’êtes pas loin, pour l’instant, de le comparer à l’inestimable chercheur soviétique Bogomoletz concernant le sérum de longévité dont a probablement, sauf erreur, bénéficié la feue doyenne de l’humanité plutôt que de son verre de Porto journalier.
    Cela dit, peut-être serait-il souhaitable de mettre sur la table toutes les cartes afin de jouer franc-jeu afin que le lecteur lambda puisse comparer l’incompréhensibilité énorme entre les différentes publications scientifiques du paquet garni de professeurs émérites sur le sujet.
    Bien entendu je fais l’impasse sur l’étude The Lancet qui décroche pour l’instant le pompon du vire-vire enchanté.
    À tout hasard, en date du 27 septembre 2020, ‘’Au-delà du climat‘’, un article faisant état des bienfaits de l’usage de la bibine marseillaise.
    Non seulement l’article en fait la promo, mais il en dénonce le non-usage ‘’assassin’’ ayant entraîné dans le trépas quantité de vies âgées non productives selon les critères de M. Jacques Attali.
    Allez Robert, pour la route, un peu de chloro, si ça ne fait pas de bien, ça ne fera pas de mal non plus.

  102. @ Robert Marchenoir 01 octobre à 08:14
    « Moi pas, désolé »
    Pourquoi désolé ?
    « vous êtes tellement imbue de vous-même, que vous pensez n’avoir plus rien à apprendre »
    Si, j’ai des choses à apprendre et j’en apprends encore, la preuve, mais vos prêches interminables me gonflent.
    Comme le disait si justement Talleyrand « tout ce qui est excessif est insignifiant ».*
    *Vous pouvez en réponse me faire 25 paragraphes d’insultes diverses et variées selon vos habitudes de frustré, je n’en ai rien à… taper, pour la simple et bonne raison que je ne vous connais pas, que vous ne me connaissez pas non plus, et que vos commentaires n’ont de vie que ce que vivent les roses, l’espace d’un matin.

  103. @ Breizmabro
    @ Mary Preud’homme
    Nous avons eu droit à notre bordée d’insultes habituelle. Cela devient un grand classique. Une espèce de jeu, peut-être ?
    Pas de panique les filles : dans le cas présent, les insultes concernent l’insulteur et non pas les insultées.
    Venant d’un mufle antipathique, et nous détenons sur ce blog un champion du monde hors catégorie (même quand on lui fait quelques compliments, il bougonne), rien d’étonnant !
    J’ai apprécié l’humour de Mary. Je vous rassure, je ne suis pas jalouse (clin d’œil).
    Bien cordialement

  104. @ Mary 01 octobre 11:01
    Ben si Mary je suis jalouse grave !! Qu’un blogueur mal b… embouché vous préfère à nous est tout de même un peu agaçant, non ? 😀
    Adéo Mary

  105. Robert Marchenoir

    @ Isabelle | 01 octobre 2020 à 16:15
    « Nous avons eu droit à notre bordée d’insultes habituelle. »
    Aucune insulte de ma part. Je serais curieux que vous m’indiquiez où je vous aurais insultée.
    Je vous ai dit que vous vous livriez à une arnaque intellectuelle, ce qui est exact, et j’ai poussé l’obligeance jusqu’à vous expliquer pourquoi.
    J’ai dit à Mary Preud’homme qu’elle était raciste, féministe et fasciste, et qu’elle passait son temps ici à chercher querelle à tout le monde ; ce qui est parfaitement exact, démontrable et d’ailleurs démontré.
    J’ai dit à breizmabro qu’estimer ne rien avoir à apprendre après être sortie de l’école témoignait d’une personnalité singulièrement imbue d’elle-même — j’aurais pu ajouter qu’écrire une énormité pareille prouvait sa profonde sottise, mais je ne suis pas allé jusque-là.
    En revanche, breizmabro croit utile de préciser maintenant que je serais mal baisé, alors qu’il me paraît manifeste qu’au sein de votre trio, c’est Mary Preud’homme qui souffre de ce syndrome de façon parfaitement aiguë.
    Il suffit de pas grand-chose pour qu’elle ouvre la bonde à des allusions égrillardes — à son âge, c’est assez pathétique. Et ne parlons pas des protestations de vertu familiale dont elle nous gratifie entre deux accès de prurit : il faudrait tout de même choisir…
    En réalité, je me suis contenté de distribuer quelques paires de claques bien méritées à votre petite basse-cour de trolls mal élevés, et je le referai aussi souvent que ce sera nécessaire.
    Visiblement, il y en a certaines qui aiment ça, ici, et qui reviennent régulièrement prendre leur fessée.
    Je regrette que cela aboutisse à détourner la conversation, mais que voulez-vous : il y a un groupe de trolls qui a pris racine ici, il faut bien le combattre avec ses armes. Ce sont les trolls qui sabotent la discussion. Que chacun assume ses responsabilités.
    Et puis je n’ai pas l’intention de laisser une poignée d’hystériques m’empêcher de partager les informations et les analyses que je juge utiles.
    Il faut noter que Raoult, à cet égard, a pris la place de Poutine.
    Il y a un certain temps, ici, on ne pouvait pas objecter au culte indécent du « maître du Kremlin » (comme disent les gazettes), sans se faire harceler en meute par certains commentateurs. Ils se sont visiblement calmés, d’abord parce qu’ils se sont fait botter l’arrière-train d’importance, et puis, il faut bien le dire, parce que Vladounet vieillit, passe de mode, et que la propagande poutiniste à laquelle s’abreuvaient ces messieurs a quelque peu baissé d’intensité. Le Kremlin cause un peu moins, et assassine un peu plus.
    La malfaisance ayant horreur du vide, « Monsieur Poutine » a été remplacé par « le professeur Raoult ». On ne m’ôtera pas de l’idée qu’on dégringole quelque peu en gamme, pour ainsi dire. Le troll populiste, qui jadis bavait d’admiration devant un type qui a le doigt sur le bouton nucléaire et procède à des attentats atomiques et chimiques sur le sol européen, se contente maintenant d’idolâtrer un fonctionnaire corrompu, dont l’exploit le plus outré consiste à vanter les mérites d’un médicament inefficace, et à qualifier ses confrères de « vendus aux labos pharmaceutiques ».
    C’est un peu mou du genou, messieurs-dames.
    Curieusement, à ce sujet, tandis que le troll poutiniste de base était plutôt un homme, le troll raoultiste type est une femme, « d’un certain âge », nous apprennent les sondages (cela semble se confirmer ici), et « d’un bon niveau culturel » (là, notre échantillon est un peu plus atypique, on va dire).

  106. Mary Preud'homme

    @ Achille | 01 octobre 2020 à 21:01
    Jamais regardé cette série où l’on parlerait de nous !
    Etonnant non ?

  107. @ Robert Marchenoir
    « En réalité, je me suis contenté de distribuer quelques paires de claques bien méritées à votre petite basse-cour de trolls mal élevés, et je le referai aussi souvent que ce sera nécessaire. »
    Peut-être devriez-vous changer de stratégie et offrir une pomme d’or à la plus belle ?

  108. Mary Preud'homme

    Quand le parano Robert Marchenoir | 01 octobre 2020 à 23:30 incapable d’assumer toutes ses failles et tous ses vices les projette sur autrui, en choisissant comme cible, vu son appétence perverse pour le mensonge et la diffamation, celle qui est le plus éloignée de toute forme de racisme, sexisme et fascisme et dont il cherche par tous moyens à salir la réputation, voilà ce que ça donne !
    Mais qui espère-t-il duper avec ce genre de défense ?

  109. Chemin de traverse

    « Le commentateur qui bat sa coulpe sur la poitrine des autres »… R. Marchenoir !
    Celle-là, je vais me la noter pour soulager l’ancienne antienne de la paille et de la poutre… 🙂
    Je suis soulagée que Mary Preud’homme se considère comme la préférée. Elle a si tant besoin d’amour ! et que la cour de récréation des septuagénaires présente un bulletin de santé d’excellence.

  110. @ Mary Preud’homme | 01 octobre 2020 à 23:38
    « Jamais regardé cette série où l’on parlerait de nous !
    Etonnant non ? »
    Vous avez tort. Cette série a le mérite d’aborder tous les thèmes clivants de notre société. À mon avis c’est la seule qui les développe à fond :
    Homosexualité, mal-être des ados, couples qui se trompent, qui se déchirent, et même en ce moment femmes battues et squatters. Certes parfois les situations sont un peu caricaturales, mais, malgré quelques petits dérapages mineurs, tous ces sujets délicats sont abordés avec une belle maîtrise.
    À noter que les femmes dans cette série jouent un rôle majeur, ce qui ne serait pas pour vous déplaire.
    Cette série ne mérite pas les réflexions méprisantes des gens aux bonnes manières bourgeoises.

  111. Mary Preud'homme

    @ Achille | 02 octobre 2020 à 08:06
    Vous avez raison. N’ayant jamais regardé le moindre extrait de cette série, je ne peux pas être objective.
    Et puisque vous m’en dites tant de bien, j’essaierai de visionner un feuilleton un soir où mon emploi du temps le permet (ce qui est rare vu l’horaire de passage de PBLV).

  112. @ breizmabro
    @ Mary Preud’homme
    Quand celui que vous savez nous répond, il n’insulte pas, paraît-il ?
    Donc « trolls » (quel manque d’imagination) hystériques n’est pas une insulte. Je passe tous les autres qualificatifs que j’ai lus en diagonale. La littérature du Monsieur est de plus en plus indigeste. Une solution : ne plus lui répondre et ne plus le lire. Il finira bien par s’épuiser tout seul.

  113. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 02 octobre 2020 à 00:12
    « Peut-être devriez-vous changer de stratégie et offrir une pomme d’or à la plus belle ? »
    Bien sûr ! ce serait certainement plus efficace… Mais qui dit stratégie dit objectifs, et le mien n’est pas d’utiliser ce blog comme club de rencontres.

  114. @ Robert Marchenoir
    « Bien sûr ! ce serait certainement plus efficace… Mais qui dit stratégie dit objectifs, et le mien n’est pas d’utiliser ce blog comme club de rencontres. »
    Comme il vous sied. Je vous proposais juste de raviver la guerre de Troie.
    ———————————————
    @ Isabelle
    « Quand celui que vous savez nous répond, il n’insulte pas, paraît-il ? »
    On attend toujours que vous isoliez « l’insulte ». Mais peut-être visez-vous le propos qui suit ?
    « D’abord je saoule tout le monde en hurlant comme une dératée contre le gouvernement, puis je me mets au-dessus de la mêlée en me prétendant saoulée par tous ceux qui prennent parti, après quoi j’accuse les autres de se mettre au-dessus de la mêlée, et enfin je termine ma petite arnaque en me roulant dans la boue, et en dénonçant ceux ne se roulent pas dans la boue à ma suite. »
    Que cela vous ridiculise, je le concède. Mais qu’il s’agisse d’une insulte… ce n’est que la réalité.

  115. revnonausujai

    @ Achille
    « Cette série ne mérite pas les réflexions méprisantes des gens aux bonnes manières bourgeoises. »
    Mouais !
    Scenarii débiles et convenus, mauvais acteurs jouant faux et parlant dans leur barbe, rien qui justifie un tel dithyrambe de la part d’un vieux routier comme vous.
    Toutefois, c’est le lot commun des productions télévisuelles ; peut-être que l’ensoleillement vous pousse à plus d’indulgence que si le pensum était mis en scène à Noeux-les-Mines ?

  116. Robert Marchenoir

    @ Isabelle | 02 octobre 2020 à 16:14
    « Donc ‘trolls’ (quel manque d’imagination) hystériques n’est pas une insulte. »
    Non, troll n’est pas une insulte, et ne relève pas du manque d’imagination. Contrairement à certains, je ne cherche pas midi à quatorze heures, et j’appelle un chat un chat. Si ça manque d’imagination, c’est parce que je cherche à décrire la réalité, et non à faire œuvre de fiction. Votre reproche fleure bon la confusion intellectuelle, ainsi que l’afféterie littéraire qui infecte l’esprit français.
    Quand breizmabro croit approprié de me traiter de « mal baisé », même avec des points de suspension, c’est une insulte pure et simple.
    Quand je vous traite de trolls, il s’agit d’un comportement tout à fait précis, répréhensible et qui fait d’ailleurs l’objet de règles d’exclusion sur de nombreux forums (qui sont beaucoup plus stricts que les blogs quant au comportement des participants, contrairement aux idées reçues).
    Un troll est quelqu’un qui cherche à faire dérailler une discussion en ligne, en s’en prenant, de façon répétée, à un intervenant. Le troll cherche la provocation, se répand en attaques personnelles, et prend soin de ne pas traiter le sujet en débat.
    Le but est de faire cesser l’expression d’opinions que l’on désapprouve, lorsqu’on est incapable d’argumenter sur les faits.
    C’est exactement la tactique adoptée par la petite bande raoultiste ici, et celle qui a été appliquée par le club poutiniste lorsqu’il était plus vigoureux.
    Il est à noter que les trolls raoultistes se manifestent en l’absence de la moindre interpellation venant du camp d’en face. Plus le commentaire est impersonnel, étayé et argumenté, plus le troll partira dans l’attaque personnelle directe.
    Quant à l’hystérie, votre cercle recueille ce qu’il a semé. La répétition et l’extrémisme des insultes, du coup, prodiguées par Mary Preud’homme dans ce genre d’intervention, depuis des années et à l’encontre de n’importe qui, justifient amplement l’usage de ce qualificatif, qui, certes, n’est pas un compliment.
    Pour fixer les idées, rappelons que le grand public donne un sens très précis à ce mot, et c’est celui dans lequel je l’emploie : il désigne une femme tellement débordée par ses émotions, tellement incapable de se contrôler, qu’elle jette aux orties toutes les règles de décence et de correction dans son comportement vis-à-vis d’autrui.
    Ne parlons pas, bien sûr, de la capacité à débattre de façon rationnelle.

  117. @ revnonausujai | 03 octobre 2020 à 08:18
    « Scenarii débiles et convenus, mauvais acteurs jouant faux et parlant dans leur barbe, rien qui justifie un tel dithyrambe de la part d’un vieux routier comme vous. »
    La série Plus belle la vie existe depuis seize ans. Si elle était aussi nulle que vous le prétendez, elle aurait déjà disparu de France 3 depuis bien longtemps.
    Il n’y a rien de « débile et convenu » dans les scenarii qui abordent des thèmes qui sont au cœur de notre vie de tous les jours. Les acteurs ne jouent pas faux, je trouve que le casting est bien choisi.
    D’ailleurs tous les soirs ou presque, après avoir regardé Face à l’Info animé par l’excellente Christine Kelly, je bascule sur France 3 ou après m’être tapé la dizaine de demandes de dons pour diverses associations caritatives, je regarde avec grand plaisir cette série qui vaut largement les séries crétinisantes américaines où le gentil héros finit toujours par terrasser le méchant bandit. Manichéisme lénifiant que je ne supporte plus.

  118. @ Robert Marchenoir 03 octobre 2020 à 08:28
    « Quand breizmabro croit approprié de me traiter de « mal baisé », même avec des points de suspension, c’est une insulte pure et simple »
    Pas du tout, ce n’est que la stricte vérité. Vous n’êtes, Martchi, qu’un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance) et vos pseudo-informations irréfutables agrémentées des 25 000 liens bleu ciel que vous nous infligez sur ce blog, n’y changeront rien.
    Et contrairement à vous, je ne suis pas désolée de vous le dire.

  119. @ Achille 02 octobre 2020 à 08 :06
    « Homosexualité, mal-être des ados, couples qui se trompent, qui se déchirent, et même en ce moment femmes battues et squatters. »
    Conflits, coups tordus, mecs violents et filles faciles… Bref, le monde tel que le voient, l’imaginent ou le désirent les dirigeants du service public, qui achètent cette série depuis seize ans… pour formater la jeunesse. « Plus Belle la Vie » ?… Allons donc ! « Trop Grave la Vie » !
    L’ancêtre de ce « soap opera » quotidien, « Sous le Soleil », également tourné à Marseille, produit par Olivier Brémond – fils du fondateur de Pierre et Vacances – et diffusé par TF1 de 1996 et 2008, qui, lui aussi, mettait en scène les « problèmes » de la jeunesse, était d’une tout autre tenue… et apportait de la bonne humeur. Ce qui n’est pas le cas de PBLV.

  120. @ Breizmabro
    « Pas du tout, ce n’est que la stricte vérité. Vous n’êtes, Martchi, qu’un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance) »
    Vous n’avez aucun élément factuel à l’appui de votre assertion.
    « et vos pseudo-informations irréfutables agrémentées des 25 000 liens bleu ciel que vous nous infligez sur ce blog, n’y changeront rien. »
    Le seul hic, c’est que Martchi a des éléments factuels à l’appui de ses assertions.
    « Et contrairement à vous, je ne suis pas désolée de vous le dire. »
    Et je pense que, quand on tombe à ce niveau, il importe de faire fi de la courtoisie et de la correction la plus élémentaire: vous racontez de la m***e. Clairement et nettement. Vous devriez profiter des leçons que vous procure la démocratie sud-africaine

  121. revnonausujai

    @ Achille
    Je ne prétends surtout pas que les séries américaines sont intéressantes ; si le choix des acteurs est parfois meilleur, c’est que le vivier est plus grand, mais les intrigues sont stéréotypées.
    France 3 se fiche totalement que la série plaise ou non ; pas de sanction financière, le contribuable finira par payer les marottes de la direction de la chaîne !
    Les autres chaînes sont aussi nulles ; quand elles diffusent un événement ou une oeuvre extérieure, elles peuvent intéresser, quand elles se mêlent de créer, c’est minable !

  122. Mary Preud'homme

    @ breizmabro 3 octobre
    Comme je vous comprends ! Tant il est vrai qu’entre les liens bleus délavés d’un Marchenoir poussiéreux et radoteur, qui continue à nous rejouer les mêmes scies en play-back (ou plaie du bec comme dirait ma petite-fille de 7 ans) et vos homards bleus accompagnés de l’inoubliable saveur des grands vents d’Ouessant, il n’y a pas photo.
    —————————————————
    @ Isabelle
    Sachez que les pervers narcissiques ont une énorme capacité de nuisance et que rien ne les rend plus enragés qu’être tenus en échec par des personnes qu’ils jugent inférieures, dont ils rêvaient de faire leurs victimes et qui au final leur échappent et les ridiculisent.

  123. @ Mary Preud’homme
    « Comme je vous comprends ! Tant il est vrai qu’entre les liens bleus délavés… »
    Les liens bleus délavés sont justement la grande invention d’Internet: le fait de pouvoir référencer des contenus, si possible de plus en plus fiables, pour adosser la conversation à des éléments que tout un chacun peut voir, et qui bénéficient à l’édification des lecteurs.
    « Sachez que les pervers narcissiques ont une énorme capacité de nuisance et que rien ne les rend plus enragés qu’être tenus en échec par des personnes qu’ils jugent inférieures… »
    Factuellement, il s’agit bien ici, effectivement, d’infériorité intellectuelle. C’est comme cela, et pas autrement.

  124. @ Robert Marchenoir | 03 octobre 2020 à 08:28
    Quand vous appelez un chat un chat, il vous arrive de vous tromper. Je ne sais pas pourquoi vous avez décidé de me cataloguer parmi les drogués. Cela restera un mystère pour moi et pour les professionnels qui m’ont habilité au secret et à la défense de ce beau pays qu’est la France.
    Mais revenons au sujet. Les fonctionnaires du pouvoir judiciaire vont devoir juger différemment les occupants « illégaux ». La loi DALO a été amendée par la loi ASAP. L’illégalité a un peu changé de camp. Le titre de propriété enregistré chez un notaire semble désormais avoir une force probante plus importante qu’un justificatif d’achat de pizza livrée à domicile squatté.

  125. @ F68-10
    « Pas du tout, ce n’est que la stricte vérité. Vous n’êtes, Martchi, qu’un mal baisé revanchard, aigri (def : qui sent le rance) »
    Pas de bol, je n’ai jamais écrit cela. Il faut apprendre à lire au lieu d’accuser les mauvaises personnes.

  126. @ Isabelle 04 octobre à 09:37
    Il faut excuser le valet de pied du ‘Professore’ Marchenoir, il voulait se faire bien voir par son maître du coup il s’est un peu emmêlé les papates. Un oubli de chloroquine sans doute…
    On ne prête qu’aux riches Isabelle !! 😀

  127. @ Achille 03 octobre 2020 à 17:03
    « …les séries crétinisantes américaines où le gentil héros finit toujours par terrasser le méchant bandit. Manichéisme lénifiant que je ne supporte plus »
    Donc, dans le monde réel, vous accepteriez que le terroriste pakistanais assassine deux ou trois personnes de plus et que les policiers regardent ailleurs quand il s’enfuit ? Drôle de conception de la morale… L’une des bandes dessinées quotidiennes qui a fait la gloire de « France-Soir » était titré « Le crime ne paie pas »… Mais c’était avant les effets de la chienlit soixante-huitarde.
    Au lieu de perdre votre temps devant PBLV, lisez donc un bon livre. Je ne vous conseille pas Zemmour… il pourrait vous fâcher.

  128. @ Serge HIREL | 04 octobre 2020 à 12:28
    « Donc, dans le monde réel, vous accepteriez que le terroriste pakistanais assassine deux ou trois personnes de plus et que les policiers regardent ailleurs quand il s’enfuit ? Drôle de conception de la morale. »
    Et vous vous avez une drôle de façon de retourner mes phrases pour leur faire dire ce que je n’ai jamais laissé entendre.
    Vous me rappelez la phrase prêtée à Richelieu, mais qui est certainement apocryphe: « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre ».
    P.-S.: mon livre de chevet en ce moment est « la Terre » de Zola. Excellent roman. Quand je pense que Zemmour le considère comme un auteur médiocre ! Je suis très déçu, mais il est vrai que Zola était socialo, alors…

  129. Robert Marchenoir

    @ Vamonos | 04 octobre 2020 à 09:08
    « Quand vous appelez un chat un chat, il vous arrive de vous tromper. Je ne sais pas pourquoi vous avez décidé de me cataloguer parmi les drogués. Cela restera un mystère pour moi et pour les professionnels qui m’ont habilité au secret et à la défense de ce beau pays qu’est la France. »
    Voilà autre chose… où et quand vous aurais-je catalogué parmi les drogués ? Vous ne faites pas partie, que je sache, du club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger pire qu’une prostituée de départementale, lorsqu’on brise leurs illusions d’un remède magique contre le Covid-19.
    Quant à votre prétendue habilitation secret défense, moi je suis cardinal à la Curie. Vous devriez, si vous étiez honnête, vous abstenir de faire état de qualités improuvables pour défendre un point d’argumentation (lequel, grands dieux ?), lorsque vous intervenez de façon anonyme sur un blog où tout le monde l’est également (sauf notre hôte).
    Je vous signale, d’ailleurs, que si vous êtes réellement habilité secret défense, il est assez malvenu, au regard de vos obligations, de vous en vanter en public en dehors de toute nécessité de service. Ce n’est pas la Légion d’honneur, d’être habilité au secret défense.
    Et puis on peut être habilité au secret défense, et raconter d’abyssales sottises. Ce n’est nullement incompatible.
    ______
    @ F68.10 | 03 octobre 2020 à 23:02
    « Factuellement, il s’agit bien ici, effectivement, d’infériorité intellectuelle. »
    En fait, c’est pire. Il s’agit de haine du savoir, d’égalitarisme, de passion de la médiocrité, de nombrilisme radical, et de rage à ramener à son niveau quiconque ne se vautre pas dans la même fange que vous.
    Nos deux pierreuses locales n’ont rien inventé : elles sont parfaitement représentatives d’une tendance massive, dans la société française (mais aussi en Occident, de façon générale). Celle qui conduit les ignorants à se proclamer supérieurs aux savants, les enfants à se proclamer supérieurs aux adultes, les écervelés esclaves de leurs passions à se proclamer supérieurs aux sages — et même, hélas, les savants, les adultes et les sages à donner raison aux premiers.
    Mettons, pour donner une vision imparfaite de la réalité, que c’est le fruit de la pensée de Mai 68 : nos vieilles folles indécentes illustrent ce qui arrive, lorsqu’on donne libre cours, pendant un demi-siècle, à l’esprit de subversion, de destruction systématique du beau et du bien, de toute-puissance nietzschéenne et d’arasement de toute tradition.
    A côté de cela, les méfaits de « Macron » (mais on pourrait en dire autant de Hollande, de Sarkozy…) ne pèsent pas lourd.

  130. @ F68.10 28 septembre 2020 à 21:23
    La question que vous soulevez est celle du rôle de la presse écrite dans la société d’aujourd’hui. Le premier est celui d’informer son lecteur des faits d’actualité, comme elle le fait depuis sa création. Oublions les débats nécessaires sur la qualité de ce travail et sur la place du commentaire. Ils ne sont pas au cœur de cette discussion. Doit-elle éduquer ? Oui, bien sûr, mais elle n’est pas en première ligne, qui, théoriquement devrait être occupée par l’Education nationale, en particulier dans le domaine de l’instruction civique. Là encore, ce n’est pas le débat du jour.
    Comment peut-elle éduquer ? D’entrée de jeu, il convient d’identifier un obstacle de taille. Evoluant dans le secteur économique comme toutes les autres, l’entreprise de presse subit des contraintes financières et la règle d’airain de l’offre et de la demande. Y a-t-il une demande d’information clairement exprimée sur le fonctionnement de nos administrations en général, de la justice en particulier ? Pour ma part, ma réponse est plutôt négative. Ce qui n’interdit pas aux rédactions, en profitant de l’actualité, d’offrir un tel contenu. Mais il ne peut être distillé qu’à faible dose, sinon le journal paraîtra ennuyeux.
    Ce média que vous appelez de vos vœux – 50% investigation, 50% éducation – est, à première vue, une solution possible. Mais cela suppose, d’une part, un financement transparent et préservant l’indépendance, d’autre part, une rigueur exemplaire dans l’investigation, une absence totale de parti pris, seules à même d’emporter la confiance du lecteur sur l’ensemble du contenu.
    Aucun des titres de presse locale d’investigation que vous énumérez ne remplit ces deux conditions. Tous vivotent et sont dans les mains d’équipes qui ont d’abord pour objectif le même que celui de l’ensemble de la presse : s’occuper des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Plusieurs sont même spécialisés dans le dénigrement de « l’establishment ». Quant à leur indépendance… Au moins trois d’entre eux sont très proches de Mediapart, qui, vous en conviendrez, n’est pas un modèle de vertu en matière d’enquêtes sans parti pris.
    Peut-être vaudrait-il mieux approcher la presse hebdomadaire régionale (PHR), dont les 150 à 200 titres bénéficient encore d’une forte implantation locale et dont le contenu est essentiellement consacré à l’information-service (comptes rendus des conseils municipaux, vie des associations, annonce des manifestations…), ce qui lui assure notoriété et confiance du lecteur.
    Quoi qu’il en soit, la presse nationale – quotidiens et hebdos – n’ayant aucune vocation à assurer ce travail d’éducation au civisme, cette voie de la presse écrite ne sera jamais capable de renverser la vapeur, de faire en sorte que chaque Français, avant de la critiquer, ce qui est son droit, connaisse les rouages et la complexité de l’administration. Seul un média de masse, la télévision, s’il en a la volonté, peut y parvenir.
    Or, il se fait que nous disposons en France d’une entreprise publique, France Télévisions, dont le cahier des charges précise clairement les missions : « informer, éduquer, distraire ». Son statut lui permet de s’exonérer de la loi de l’offre et de la demande, d’autant plus que son financement est très largement assuré par le contribuable, appelé pour l’occasion téléspectateur.
    Pour l’heure, curieusement, plutôt que remplir avec constance les objectifs imposés pat l’Etat, ses dirigeants préfèrent se mesurer aux chaînes privées. L’audience plutôt que la qualité…
    S’ils oubliaient quelque peu cette rivalité qui n’a pas lieu d’être, il leur serait pourtant possible d’informer en éduquant et d’éduquer en distrayant. Il leur suffirait de porter un autre regard sur leur programmation, d’exiger des producteurs -dont la plupart doivent leur survie aux achats du service public -, des téléfilms distrayants mais néanmoins éducatifs, en tout cas ne contenant pas de grossières erreurs, par exemple, en matière d’enquêtes criminelles, et de réserver quelques cases de fin de soirée à des émissions de vulgarisation.
    Ce miracle est survenu fin septembre. Deux lundis de suite -les 22 et 29 -, France 2 a programmé une mini-série de Jean-Xavier de Lestrade, « Laetitia », qui raconte un meurtre qui, en 2011, avait bouleversé la France, celui d’une jeune fille de 19 ans, placée chez un couple malsain, victime d’un violeur récidiviste. Ni mélo, ni policier, l’œuvre – le mot n’est pas trop fort – examine les faits de tous les points de vue et, surtout, décrit et respecte scrupuleusement le rôle de chacun des intervenants, de la chargée de mission de la DASS au juge d’instruction, du chef d’enquête au personnel pénitencier. Un bijou… qui a permis à la chaîne publique de caracoler en tête des audiences les deux soirs de diffusion (le 22, 3,4 millions de téléspectateurs contre 2,4 pour TF1)… La qualité et l’audience peuvent donc aller de pair… et l’éducation être intelligemment assurée, sans une ostentation qui serait contre-productive.
    Pourquoi l’Etat n’exigerait-il pas de Mme Ernotte qu’elle multiplie ce genre d’initiatives ? Il réparerait ainsi en partie les dégâts de son Education nationale et trouverait un justificatif au maintien de la redevance.
    S’il en était autrement, je continuerais à militer pour la disparition des sociétés audiovisuelles de service public, qui ne font que doublonner l’offre privée sans tenir compte de leur raison d’être.

  131. @ Serge HIREL
    « Doit-elle éduquer ? Oui, bien sûr »
    Je récuse cela. Je ne veux pas de prêtres à ce poste.
    « Y a-t-il une demande d’information clairement exprimée sur le fonctionnement de nos administrations en général, de la justice en particulier ? Pour ma part, ma réponse est plutôt négative. »
    Je crois que vous minimisez le rôle de la presse dans un rôle qui est bien le sien et qui consiste à créer le débat. L’offre suscite aussi la demande. Et, un autre point de réflexion: le manque de démocratie locale et semi-directe empêche que ce type de demande émerge. Quand on vote souvent, on s’informe souvent.
    « Ce qui n’interdit pas aux rédactions, en profitant de l’actualité, d’offrir un tel contenu. Mais il ne peut être distillé qu’à faible dose, sinon le journal paraîtra ennuyeux. »
    D’où l’intérêt de la rhétorique tabloïd comme produit d’appel. Je pense toujours qu’il est possible de traiter de sujet de fonds lourds y compris en des termes graveleux. C’est d’ailleurs, en un sens, un peu la formule Canard enchaîné. Je trouve cela admirable. Il est possible de jouer sur tous les tableaux. Rien n’est interdit a priori.
    « Mais cela suppose, d’une part, un financement transparent et préservant l’indépendance… »
    Je serais plutôt pour des financements – hors problématique Internet – du genre X euros dépensés par le lecteur, 2X ou 3X euros reçus par le journal. Cagnotte financée non seulement par l’impôt, mais aussi par le Loto (en Suisse, l’associatif sportif a tendance a être financé ainsi en Romandie) ainsi que par des entreprises qui voudraient redorer leur blason. La philanthropie de particuliers ou d’entreprises est à réhabiliter en France, et cela passerait nécessairement par des intermédiaires garants de cette indépendance. Sinon, j’aime le modèle du Guardian pour garantir son indépendance. Plutôt robuste comme modèle.
    « …d’autre part, une rigueur exemplaire dans l’investigation, une absence totale de parti pris, seules à même d’emporter la confiance du lecteur sur l’ensemble du contenu. »
    Mouais. Le parti pris à la mode française est effectivement une plaie. Un parti pris qui consiste à froisser les menteurs ne me dérange pas du tout.
    « Aucun des titres de presse locale d’investigation que vous énumérez ne remplit ces deux conditions. Tous vivotent… »
    Effectivement. Des élections locales et semi-directes leur donneraient plus de vigueur. Parce que la problématique qu’ils soulèvent me semble bien réelle.
    « …et sont dans les mains d’équipes qui ont d’abord pour objectif le même que celui de l’ensemble de la presse : s’occuper des trains qui n’arrivent pas à l’heure. »
    Je trouve pourtant que c’est très bien, les trains qui arrivent à l’heure. Des articles apparemment sans importance tels que celui-ci ont bien vocation à avoir un impact. Quand on est pendulaire lémanique, on y accorde de l’importance.
    « …Plusieurs sont même spécialisés dans le dénigrement de « l’establishment ». »
    Ce qui ne me pose aucun problème a priori. Je trouve qu’il est beaucoup trop respecté, cet establishment. Le problème est effectivement une culture de la râlerie française qui préfère râler sur des détails insignifiants que de moquer et vilipender des comportements factuels et outrageants. Pour cela que j’aime bien le volatil.
    « Quant à leur indépendance… Au moins trois d’entre eux sont très proches de Mediapart, qui, vous en conviendrez, n’est pas un modèle de vertu en matière d’enquêtes sans parti pris. »
    Cela s’appelle la concurrence. Pour l’instant, seul Mediapart s’y colle. On peut râler sur Mediapart, mais si ce sont les seuls qui s’y collent, alors sur ce point il convient de louer Mediapart. C’est justement cela que de ne pas avoir de parti pris.
    « Peut-être vaudrait-il mieux approcher la presse hebdomadaire régionale… »
    Je la trouve enkystée. Le problème est le manque de journalisme d’investigation. Les titres que j’ai mentionnés ne sont pas exemplaires, mais au moins ils s’y collent.
    J’arrête ici. Mon commentaire devient trop long. En tout cas, c’est agréable de ne pas avoir a être aussi direct et cru que je ne l’ai été sur la question du droit d’auteur et en particulier sur les licences Creative Commons.

  132. « Vous ne faites pas partie, que je sache, du club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger (Marchenoir 04 octobre 21:51)
    Du coup si j’ai bien compris on joue à « c’est cui qui l’dit qui y’est » ?
    Le niveau monte, tous aux abris !! 😀

  133. @ Isabelle
    Veuillez m’excuser. Il y a effectivement eu une correction, et je m’étais trompé la première fois. Le message était bien adressé à breizmabro, et pas à vous.

  134. Robert Marchenoir

    @ breizmabro | 05 octobre 2020 à 12:36
    « Le niveau monte. »
    Quand le niveau est élevé, vous crachez dessus. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous le reprocher, vous avez recours à l’insulte. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous dire votre fait, vous jouez les marquises, et vous prétendez que le niveau baisse.
    Votre hypocrisie est tellement manifeste, qu’on se demande ce que vous cherchez, à vous avilir ainsi — et à dégrader ce blog, par la même occasion.

  135. Chemin de traverse

    @ Achille
    Ah Zola ! Le peintre littéraire de la France misérable.
    Il en faut qui fouillent les poubelles de la pauvreté crue…
    La richesse crue a son revers qui peut se rapprocher de la pauvreté crue.
    Mais l’éditorialiste de Face à l’info a expliqué que Victor Hugo lui était supérieur s’agissant de l’expression en langue française et qu’Emile Zola n’était, contrairement à Victor Hugo, pas une conscience politique aiguisée… au-delà de la fameuse affaire du capitaine Dreyfus qu’il
    défendit justement.
    Zola dont toutes les Ecoles Normales imposent une forme d’exégèse (si l’on peut écrire) de ses romans comme un étendard.
    Conclure qu’il était « socialo » Achille me paraît excessif… :]

  136. @ Robert Marchenoir | 06 octobre 2020 à 00:59 (@ breizmabro | 05 octobre 2020 à 12:36)
    « Quand le niveau est élevé, vous crachez dessus. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous le reprocher, vous avez recours à l’insulte. Une fois, deux fois, dix fois. Quand on finit par vous dire votre fait, vous jouez les marquises, et vous prétendez que le niveau baisse. Votre hypocrisie est tellement manifeste, qu’on se demande ce que vous cherchez, à vous avilir ainsi — et à dégrader ce blog, par la même occasion. »
    Elle est bien bonne celle-ci !!
    Marchenoir, auriez-vous l’extrême « courtoisie argumentative », codifiée par Chépuki (mais F18.10 peut vous l’indiquer) de laisser les autres s’exprimer sans vous sentir le responsable de la fin de la pensée dans ce monde ?
    Si oui merci de cocher la case 18.
    Si vous avez répondu « oui » à la question qui précède vous pouvez passer à la question qui suit…
    Marchenoir, pensez-vous qu’il existe dans le monde, une autre personne que vous pour sauver la pensée ?
    Si vous pensez que Breizmabro peut être une roue de secours, merci de cocher la case 18.
    Si vous avez coché la case 18, vous pouvez remettre immédiatement votre formulaire à Mme Preud’homme qui le remettra à qui de droit, et alors, nous serons tous rassurés sur la suite des événements funestes…
    Et c’est ainsi que Marie qui défait les nœuds, règle les problèmes insolubles dans l’huile…

  137. @ Chemin de traverse | 06 octobre 2020 à 05:24
    Bien sûr qu’ Emile Zola était socialiste. Ceci à une époque où ce terme avait tout son sens.
    Concernant son style, je le trouve très proche de celui de Balzac avec ses descriptions parfois interminables de paysages et surtout les portraits des personnages de ses romans qui apparaissent doucement dans notre imaginaire un peu comme celui d’un peintre de l’école réaliste avec sa palette de couleur. Ce qui n’est manifestement pas le cas de Nicolas de Staël. Mais chacun son école.
    Je pense qu’il serait très restrictif de limiter Emile Zola uniquement à son action dans l’affaire Dreyfus. Il vaut beaucoup plus que cela. Et Zemmour pour la circonstance a tout faux. Mais cela lui arrive aussi dans d’autres domaines que la littérature…
    Il est manifestement bien meilleur en histoire de France, même si parfois il a sa version très personnelle de certains événements.

  138. @ F68.10 05 octobre à 04:54
    Donc, en Suisse, la presse s’intéresse aussi aux trains qui ne partent pas à l’heure ! Magnifique démonstration de la rigueur horaire helvétique ! L’un des principaux titres quotidiens ne s’appelle-t-il pas d’ailleurs « Le Temps » ? Ces 38 secondes de retard, voilà une info qui donne envie d’écrire un billet humoristique, en toute gentillesse, aux dépens de nos amis d’outre-Léman !
    Redevenons sérieux. Le terme même de « médias » indique avec force le rôle essentiel de ceux-ci : assurer un lien à la fois horizontal et vertical – descendant et ascendant, ce dernier point n’étant pas toujours respecté… – entre les différentes composantes de la société, de « citoyens » à « citoyens », de « pouvoir » à « peuple » et vice versa.
    Outre une information émise sans parti pris sur l’actualité qui pèse perpétuellement sur ce lien, le « receveur », pour participer au débat qu’elle génère, doit disposer d’une connaissance la plus exacte possible du cadre dans lequel elle se trouve et évolue.
    Un exemple pour être plus clair : pour avoir un avis sur la justice, encore faut-il faire la différence entre le siège et le parquet, entre une enquête de flagrance et une enquête judiciaire, entre un mis en examen, un prévenu et un accusé…
    Cette éducation, aujourd’hui trop souvent très sommaire, les médias peuvent l’apporter, sans pour autant la fournir sous forme de catéchisme. L’article du « Nouvelliste », cité plus haut, est un bel exemple d’un mix entre l’investigation que nécessite l’actualité et l’éducation qui permet de la juger. Sans jouer le professeur, sans les commenter, le journaliste apporte les éléments d’information qui expliquent l’amende.
    Je crains cependant que ce savoir-faire suisse ne soit pas, hormis dans la presse spécialisée, la tasse de thé des médias français, qui, non seulement pratiquent assez peu cette éducation mais ont aussi tendance parfois à commenter plus vite qu’ils n’informent. Il me semble d’ailleurs que, plus le média est local, proche de ceux qui l’utilisent, plus il devrait ne pas négliger ce rôle.
    Quant au financement de la presse écrite que vous abordez, il est urgent de s’y atteler si l’on ne veut pas voir l’ensemble des journaux papier disparaître. Même la bonne santé légendaire de la presse suisse n’est plus qu’un souvenir… Après « L’Hebdo » en 2017, Ringier-Axel Springer a fermé plusieurs autres titres…
    La martingale du « Guardian » est bien sûr le rêve… bien qu’elle mise surtout sur l’édition numérique. Est-elle reproductible en France ? Personnellement, je ne le pense pas.
    Compter sur la « philanthropie » des entreprises ?… Excusez-moi de vous le dire ainsi, mais, sur ce point, vous êtes utopiste. Dans l’actionnariat de la quasi-totalité de la presse dite parisienne, de nos chaînes de télévisions privées, de nos radios, des grands patrons sont présents. Croyez-vous un instant qu’ils soient là par philanthropie ? À défaut de réussir à imposer la ligne éditoriale qu’ils souhaitent – ce qui n’est pas toujours le cas -, cela leur offre un pouvoir d’influence non négligeable sur le pouvoir politique…
    Pour ma part, je ne vois pas d’autres voies que celle d’une aide au lecteur apportée par l’Etat. Une aide qui ne passerait pas par des subventions aux entreprises de presse comme c’est actuellement le cas, mais lui serait fournie directement via un crédit d’impôts accordé pour l’achat de titres de la presse politique et généraliste. Ce système aurait l’avantage de faire baisser le prix facial, désormais trop élevé pour de très nombreuses bourses, et d’être neutre puisque ce serait le contribuable-lecteur, imposable ou non, qui déclencherait l’octroi du crédit. Un peu complexe à mettre en place, mais pourquoi pas ?

  139. « dégrader ce blog… » ?
    Non, dites-moi pas qu’c’est pas vrai !!
    @ Giuseppe
    « Vous êtes un personnage parfaitement méprisable, malgré l’excellente opinion que vous semblez avoir de vous-même » (Marchenoir 27 septembre 2020 à 18h25)
    @ Giuseppe
    “Vous êtes tellement confit de vanité de prétention et de provincialisme imbécile. (Marchenoir 28 septembre 10:09)
    « …club des vieilles folles, obsédées sexuelles, qui insultent les commentateurs de Philippe Bilger (Marchenoir 04 octobre 21:51)
    Ah oui, quand même…

  140. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 06 octobre 2020 à 21:49
    « Don’t feed the troll » d’autant plus avec vos traou mad qui devraient être réservés, exclusivement, aux connaisseurs et à l’excellence et non jetés aux pourceaux !

  141. Ah mais !
    Le vent a repris ses hauteurs, la courtoisie des arguments huile les nœuds, et Mary la bien-aimée, à moins que ce ne soit Marie, se souvient qu’à l’heure de midi on aime à rentrer à l’ombre tendre de celle qui nous conçut, puisque de son fils nous sommes les sœurs ou bien les frères au cœur trop plein de haine ou bien d’amour, qu’importe après tout puisque dans le silence déserté, jaillit aux souvenirs la concrétion des mots, réunissant les parties au corps solide qui offre l’éternel à ce qui disparaît :
    « Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
    Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
    Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
    Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
    Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela
    Que je suis votre fils et que vous êtes là.
    Rien que pour un moment pendant que tout s’arrête.
    Midi !
    Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes.
    Ne rien dire, mais seulement chanter
    Parce qu’on a le cœur trop plein,
    Comme le merle qui suit son idée
    En ces espèces de couplets soudains.
    Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
    La femme dans la Grâce enfin restituée,
    La créature dans son honneur premier
    Et dans son épanouissement final,
    Telle qu’elle est sortie de Dieu au matin
    De sa splendeur originale.
    Intacte ineffablement parce que vous êtes
    La Mère de Jésus-Christ,
    Qui est la vérité entre vos bras, et la seule espérance
    Et le seul fruit.
    Parce que vous êtes la femme,
    L’Éden de l’ancienne tendresse oubliée,
    Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir
    Les larmes accumulées,
    Parce qu’il est midi,
    Parce que nous sommes en ce jour d’aujourd’hui,
    Parce que vous êtes là pour toujours,
    Simplement parce que vous êtes Marie,
    Simplement parce que vous existez,
    Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! »
    À être buse, on n’en est pas moins merle.

  142. @ Aliocha (07/10 à 9h22)
    Votre très beau poème (je ne me moque pas).
    Ayant passé plus de neuf ans de ma scolarité chez les Frères de Marie (Marianistes, maison-mère à Bordeaux), je peux vous dire que j’ai lu et entendu des tonnes de louanges qui étaient moins bien écrites et des litanies bien plus barbantes.
    Mais les siècles passant, l’âge des pieuses admirations ne m’est plus de mise et j’ai tendance à sourire des narrations de messieurs Saint-Matthieu, Saint-Luc et Saint-Marc qui ont abreuvé ma jeunesse.
    Aujourd’hui, on parlerait de « confessions » sur « L’Affaire Jésus » ; le directeur des éditions Gabriel viendrait dédicacer le livre préfacé par un certain Aliocha ; du Prix Bethléem des Rois Mages ; des révélations sur « l’opération du 25 mars » ou comment se faire sponsoriser pendant deux mille ans.
    Si Marie avait lu l’Ancien Testament, elle y aurait lu des tas de choses horribles sur les sauterelles, l’inceste, les colonnes du Temple, les statues de sel et la sodomie qui l’auraient empêchée d’arriver à terme.
    Je ne crois pas que les aimables correspondantes de ce blog doivent être considérées comme des « vieilles folles obsédées sexuelles », ce qui est une insulte à leur TGV (Très Grande Vertu). Au pire, peut-être sont-elles atteintes du « complexe de Sainte-Ursule », autre jeune vierge qui, selon une légende tenace, fut offerte aux Huns avec onze mille autres vierges. Elles y « passèrent toutes », sauf sainte Ursule, dédaignée on ne sait pourquoi…Cela vous fiche une réputation en l’air pour l’éternité. De quoi se teindre les cheveux en violet (couleur liturgique de la pénitence), mais cela évite la régénération périodique de l’hymen par la méthode Coué (à coué ça sert ?).
    Comme quoi on peut plaisanter sans citer l’Ecclésiaste ni Jean-Marie Bigard !

  143. Tout est affaire d’interprétation, Mitsahne, et vos lectures de jeunesse pourraient être régénérées, l’Ancien Testament ne laissait à la femme que peu de place, et si Marie dans les bras de son homme a vu l’ange mystérieux, cela ne garde apparemment pas les vieux mâles de renvoyer à l’antique fourneau des Ursule le principe qui pourtant libère et protège et permet d’espérer qu’un jour la femme par son vieil époux acariâtre, sera entendue, à défaut d’être comprise.
    J’hésite à vous citer l’évangile de Marie – Car c’est à l’intérieur de vous qu’est le Fils de l’Homme – de peur que vous ne le preniez pour les images pieuses de votre jeunesse qui ont formé l’oreille à n’entendre que jugement moral et hiérarchie, plutôt que de suivre le chemin de l’entendante sensible:
    Ysé: Vois la maintenant dépliée, ô Mesa, la femme pleine de beauté déployée dans la beauté plus grande.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *