Pourquoi Jean-Michel Blanquer plaît-il tant ?

Il n’est peut-être pas le seul bon ministre indiscutable du gouvernement mais il n’en est pas loin !

Et il plaît autant au pouvoir qu’aux citoyens. Pourquoi ?

Dans ses attitudes, dans son apparence, souriant quand il faut, chaleureux sans débordement, il ne fait pas pourtant dans la démagogie et ne cherche pas à attirer les suffrages par une sorte de simplisme exagéré ou de veine abusivement populaire qui ne lui irait pas du tout. Net sans être roide, précis sans être sec, il tient bien les deux bouts d’une chaîne entre compétence et empathie.

Et il n’est pas malhabile sur un plan politique. Il n’oublie aucune des conventions qui s’imposent à un ministre même quand il s’affirme libre et indépendant d’esprit. Il rend hommage au président de la République mais s’arrête juste avant la flagornerie. Il soutient qu’on a donné trop d’importance à l’affaire Benalla mais ne va pas jusqu’à l’absurdité. Il est modeste, comme il sied à quelqu’un qui connaît sa valeur, en s’estimant honoré par sa seule fonction de ministre qui suffit à son ambition.

Ses réponses sont parfaites qui manifestent sa loyauté et son classicisme. Comment le pouvoir ne pourrait-il pas se féliciter d’avoir à son service un tel ministre, un politique aussi fin ?

D’autant plus que les citoyens, la société le plébiscitent.

Avec quelle assurance tranquille il expose son programme, répond aux objections, formule ses orientations sans qu’à aucun moment il se départe d’un bon sens qui est sa grande force puisqu’elle ancre enfin ce ministère tant chahuté et ingérable avant lui dans une sorte de parenthèse efficace, d’accalmie bienheureuse !(Le Parisien)

La qualité intrinsèque de l’action qu’il mène et des perspectives qu’il ouvre n’est pas seule responsable du formidable crédit qui lui échoit et qui résiste à toutes les tempêtes périphériques. Il a même eu la chance de pouvoir soumettre aux députés son texte sur « une école de la confiance » sans qu’il soit reporté, comme tant d’autres, à cause de la crise des Gilets jaunes.

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Il est essentiel de comprendre les raisons de cette adhésion forte. Elle tient au fait que de manière sereine et limpide il a jeté au rancart tout ce qui relevait de la politique calamiteuse d’avant, de ses principes et de ses pratiques. La cohérence est revenue et, avec elle, le sentiment qu’on a enfin un ministre digne de cette fonction, apte à la maîtriser et capable à la fois de concilier l’ancien, s’il est nécessaire, avec le nouveau, s’il est utile. Il a bénéficié de la comparaison avec le pire mais il a su engendrer le meilleur.

Bien sûr que le drapeau et la Marseillaise n’ont rien de réactionnaire ! C’est le progressisme diffus s’ajustant mécaniquement au temps qui passe qui constituait le plus grand risque. Jean-Michel Blanquer, sans s’excuser mais en donnant l’impression de ne rien entreprendre ni transformer par provocation, bouleverse le champ de l’Education nationale en le plaçant sous l’égide de deux vertus fondamentales : le respect pour les professeurs, un splendide métier, une magnifique mission, et la confiance à redonner aux parents.

Parce que, si ce ministre plaît tant, cela tient surtout au fait que l’Education nationale est au coeur des préoccupations citoyennes, des soucis familiaux, de la quotidienneté de tant de Français. Ce ministère n’est pas comme les autres. Par exemple le domaine de la Justice, heureusement, laisse une majorité en dehors de son emprise. L’éducation est nationale et chacun, étant concerné de près ou de loin, directement ou indirectement, est évidemment le témoin immédiat des avancées ou non de la politique de l’Education nationale.

Avec Jean-Michel Blanquer, aucun doute n’est possible. Son succès semble même avoir dépassé les frontières traditionnelles. Dans la société, si on laisse de côté les réflexes partisans des adversaires politiques et des fumeux pédagogistes, les esprits de gauche et de droite semblent accordés pour soutenir un ministre et une politique auxquels on veut d’autant plus laisser toutes leurs chances qu’ils ont fait plus que commencer à les mériter.

Le comble, on est même prêt à croire Jean-Michel Blanquer quand il déclare que « l’Education nationale n’est plus un mammouth mais plutôt un grand félin ».

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Voir les Commentaires (78)
  1. Le comble, on est même prêt à croire Jean-Michel Blanquer quand il déclare que « l’Education nationale n’est plus un mammouth mais plutôt un grand félin.
    Je ne suis pas persuadé d’une telle métamorphose en moins de deux ans, mais enfin l’E.N. semble être sur la bonne voie.
    Arborer le drapeau français dans les classes et faire chanter la Marseillaise à nos « petites têtes blondes » c’est un peu too much, mais enfin pourquoi pas.
    Mais une chose semble acquise Jean-Michel Blanquer plaît. Sans doute parce qu’il est discret, pragmatique et compétent, qualités suffisamment rares pour être appréciées à leur juste valeur.
    Il semble vouloir revenir aux valeurs de l’école de Jules Ferry.
    La caractéristique peut-être la plus originale de cette école était l’enseignement de la morale. Jules Ferry y attachait une grande importance.
    Il suffit de relire la Gloire de mon père de Marcel Pagnol. La leçon de morale était la première leçon de la journée. Les maximes étaient inscrites sur le tableau noir dès le début de la classe. La leçon commençait par une histoire et se poursuivait par un commentaire du maître.
    Un petit cours d’éducation civique me paraît également salutaire. Bien connaître le fonctionnement de nos institutions et bien faire comprendre que les citoyens ont certes des droits mais aussi des devoirs, à commencer par celui d’aller voter, me paraît de bonnes bases de départ dans la vie.
    Mais déjà certains professeurs semblent réticents à appliquer ces principes qui avec l’implantation des tablettes numériques dans toutes les classes leur paraissent archaïques.
    Le monde a évolué, la technologie modifie les méthodes de travail, mais ce qu’elle ne changera jamais c’est la nature humaine. Reste juste à trouver la bonne adéquation.

  2. « Il a même eu la chance de pouvoir soumettre aux députés son texte sur « une école de la confiance » sans qu’il soit reporté, comme tant d’autres, à cause de la crise des Gilets jaunes. »
    Eh bien si ces gens-là sont obligés de recourir à une de ces expressions grotesques dont ils ont le secret du genre « contribution de solidarité », « vivre ensemble », « comportement citoyen » et autres généralement concoctées pour nous faire accepter l’inacceptable, c’est qu’ils savent parfaitement que nous ne pouvons pas du tout faire confiance à l’école pas plus qu’en la moralité de certains de ses enseignants ou bien en ce qui concerne le contenu éducatif.
    L’école, qui n’assume même plus son rôle par défaut de garderie, est devenue une fabrique de voyous à la chaîne.
    Et que l’on ne vienne pas nous parler d’un quelconque manque de moyens ou d’effectifs.

  3. HOMMAGE À BRUNO GANZ
    Hier, Arte, effarante confrontation entre la gutturalité de la langue germanique et le délié de la musique beethovenienne : Egmont, Abbado, Juliane Banse, Lucerne 2012, les premiers pupitres du Phil Berlin ; dans la salle un spectateur ami, Maurizio Pollini.
    Abbado, ti amo !

  4. Franck Boizard

    Mais Jean-Michel Blanquer ne me plaît pas du tout ! Ne faites pas de votre cas une généralité. Vous nous avez hélas montré que vous manquiez sévèrement de jugement en politique (je ne referai pas la liste de vos engouements erronés, Wil s’en chargera).
    Jean-Michel Blanquer est juste un peu plus fourbe que les autres, ce qui n’est pas un mince exploit.
    Je préfère vos interviews.

  5. Dans un dossier brûlant, Le Figaro relate les inquiétudes du gouvernement quant à la multiplication d’écoles islamiques hors contrat en France, soumises à l’influence des Frères musulmans dont ces écoles islamiques se situent souvent hors des radars de l’Education nationale pour mieux créer une rupture avec la “République » prétendue méchante.
    Là, il est urgent que Jean-Michel Blanquer, l’homme très sérieux et aimé de tous, fasse maintenant un grand ménage avec l’aide du Sénat et passe au radar tous les enseignants islamistes et les programmes scolaires qui y sont donnés et savoir ce qui se dit en classe contre la République. Il ne suffit pas de se cacher derrière la loi de 1905 et crier aux droits de l’homme pour permettre aux islamistes de faire leur loi au sein de l’Education nationale républicaine.
    De mon point de vue, ce sont des écoles politico-islamiques.
    Il est choquant de voir que le drapeau français a été remplacé par le drapeau islamique. Honte à nos gouvernements d’avoir laissé faire. Il faut mettre un drapeau français à toutes les écoles nationales et privées sans discussion.
    Il est urgent de mettre fin à toutes ces dérives qui ne cessent de nous causer de plus en plus de problèmes et discréditent l’Education nationale républicaine.
    C’est du n’importe quoi dans notre pays. Faut pas s’étonner que rien n’aille plus.
    https://www.valeursactuelles.com/societe/les-ecoles-musulmanes-se-multiplient-en-france-60714

  6. Curieuse « école de la confiance » :
    « Se pose donc la question de la responsabilité des autorités publiques dans l’intrusion, à l’école, de points de vue discutables, qui s’écartent de la transmission objective des savoirs et tombent dans le prosélytisme. Jean-Michel Blanquer ferait bien d’y réfléchir s’il ne veut pas perdre le capital de sympathie qui lui reste. »
    http://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-dans-les-ecoles-jean-michel-blanquer-complice-du-proselytisme-migratoire/

  7. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Vous venez de faire l’éloge d’un ministre. C’est un genre littéraire. On trouvera sur Gallica divers ouvrages qui ont pour titre « Eloges ». Quand vous étiez avocat général, vous aviez rarement à faire ce genre d’exercice. Un réquisitoire est l’inverse de l’éloge. Vous excellez dans ces deux genres.
    Tous nos confrères d’ici n’ont pas ces deux talents. On aimerait que ceux qui sont fort bons ici dans le réquisitoire suivent votre exemple et rédigent un jour un éloge en bonne et due forme. Espérons. Sera-ce au-dessus de leurs forces ?

  8. Claude Luçon

    Wikipédia :
    « Jean-Michel Blanquer, né le 4 décembre 1964 à Paris, est un juriste, haut fonctionnaire et homme politique français.
    Ancien recteur d’académie et ancien directeur de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) »
    Philippe Bilger :
    « Il est modeste, comme il sied à quelqu’un qui connaît sa valeur, en s’estimant honoré par sa seule fonction de ministre qui suffit à son ambition. »
    Un pro, un vrai, tout simplement !
    Pas un Nicolas Hulot, pas une célébrité, juste un pro ! Enfin !

  9. @ Patrice Charoulet
    « Sera-ce au-dessus de leurs forces ? »
    Admirer, le dire, peut-être avec lyrisme.
    Ou au-dessous de leur prudence ? Si on admire les Américains en France, on se heurte à l’antiaméricanisme, par exemple, si on admire quelqu’un et qu’on lui dit, il peut y voir un piège, par exemple et vous condamnant pour rien, prouver qu’il est injuste, ce qui ne peut pas permettre de persister dans son admiration quand on en est l’objet, de surprise déçue.
    Serait-ce fait exprès ? Peut-on même se demander, pour se débarrasser de l’admiration… Là c’est moi qui donne dans la paranoïa. En tout cas, dans une fiction chinoise, un frère aîné fait exprès d’être injuste car il devine que ses cadets ne diront rien, qu’il passera donc pour injuste et eux plein de dévotion fraternelle, auront bonne réputation et accéderont au mandarinat… Dans la réalité, des conduites aussi subtiles et désintéressées ne doivent pas arriver très souvent, mais j’aime ce type de pose.
    Un peuple peut tomber en dictature, un humain dans l’injustice, toute admiration doit être des plus conditionnelles sous peine d’en venir à priser ce qui n’est finalement peut-être même pas meilleur que soi et ne saurait donc devenir un modèle.
    Mieux vaut admirer les œuvres, et à travers elles leurs auteurs. Quand un créateur fait oeuvre géniale en passant par-dessus la mauvaise réaction initiale du public, on peut dire qu’il a quelque chose d’un héros, en plus de qualités intellectuelles éminentes.
    Tel est Wagner, dont je crois pourtant qu’il était antisémite si certains le nient. Je ne crois pas qu’on pardonne par amour inconditionnel du prochain, je crois qu’on fréquente quand même des gens parce qu’on en a besoin, soit matériellement soit autrement… Bien des mélomanes, y compris juifs, se délectent de l’oeuvre de Wagner pour sa musique et dans une moindre mesure un texte bien plus fin en même temps que mythologique, qu’il n’y paraît de prime abord.
    Dioclétien, parti de rien, a gouverné l’Empire romain au mieux et renoncé au trône non égoïstement par fatigue ou pour aller au ciel mais permettre à la tétrarchie de fonctionner.
    Un système demandant de la vertu ! Bien sûr, il ne pouvait se faire que quatre empereurs gouvernent de concert dans l’harmonie après lui. Ce seul fait devrait démontrer que tout système demandant de la vertu est condamné. Il connaissait les Hommes, il n’a pu trouver trois collaborateurs de son niveau dans l’Empire romain.
    En général, je préfère toutefois les créateurs, avec une tendresse pour ceux qui contournent leurs faiblesses. Je pourrais parler d’Escher, aux paradoxes visuels, je préfère évoquer un peintre moins connu. Pieter Saenredam maîtrisait mal la perceptive mais sut néanmoins par divers procédés ingénieux et sa sensibilité sans parler de la transposition de techniques de gravure à la peinture, peindre les cathédrales d’une manière sublimant l’architecture, allant plus loin que les quelques autres peintres d’architecture avant lui.
    https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-17e-siecle/pieter-saenredam.html
    Malin, le peintre, quelque part on le dit « surpasser techniquement ses devanciers » ! En vérité, « par la perpendicularité invariable d’intérieur » il se trouve qu’il n’avait « pas besoin de connaissances mathématiques autres que l’addition et la soustraction » fait remarquer l’historien d’art néerlandais Rob Ruuss.

  10. @ Ellen | 25 février 2019 à 09:39
    Vous êtes à mille lieux de la vision d’Achille sur l’Education nationale puisque lui c’est plutôt :
    « Arborer le drapeau français dans les classes et faire chanter la Marseillaise à nos « petites têtes blondes » (*) c’est un peu too much, mais enfin pourquoi pas »
    « Mais une chose semble acquise Jean-Michel Blanquer plaît »
    « Il semble vouloir revenir aux valeurs de l’école de Jules Ferry »
    « Un petit cours d’éducation civique me paraît également salutaire »
    Et le final est : boum boum badaboum, roulé de tambours,
    « la technologie modifie les méthodes de travail, mais ce qu’elle ne changera jamais c’est la nature humaine »
    Ouaaah quand même… Le choc !
    (*) écrire « nos chères » petites têtes blondes auraient mieux plu au Maréchal.

  11. Xavier NEBOUT

    On en est toujours à la méthode semi-globale dans la plupart des écoles primaires de la République, mais c’est bien en effet le seul ministre qui remplisse honorablement sa fonction au sein de ce gouvernement.
    Tant il est discret, un ministre normal, on oublierait presque que ça peut exister.

  12. Mary Preud'homme

    A force de voir Macron (pour lequel je n’ai pas voté) matin midi et soir, au point d’en avoir la nausée, on en aurait oublié qu’il a aussi un gouvernement avec des ministres et un Premier ministre.
    Des qui font le job mais doivent néanmoins rester invisibles afin de ne pas faire de l’ombre à leur mégalo de chef qui veut absolument apparaître comme le premier partout et paraître sur tous les coups où il y a quelques points à gagner pour remonter dans les sondages !

  13. Il y a une explication simple:
    – constater que les méthodes en vigueur depuis trente ans n’aboutissent qu’à la confusion et à l’échec ;
    – choisir quelqu’un qui connaît le sujet et qui a une véritable expérience, un professionnel (pas une jeune idéologue détachée de la réalité) ;
    – lui donner carte blanche ;
    – pour ce dernier, avoir une personnalité forte, des idées claires, un cap et s’y tenir.
    La réussite est rarement compliquée !

  14. Encore et toujours « l’école de confiance » modèle Blanquer  :
    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-propagande-lgbt-du-ministre-jean-michel-blanquer/
    Mais de quel droit l’école se permet-elle d ‘évoquer les questions de sexualité et surtout les plus troubles et les plus déviantes devant les enfants qui lui sont imprudemment confiés ?
    Si ce n’est pas de la corruption de mineurs, ça y ressemble.
    L’Ednat est devenu un vaste pourrissoir, sous l’égide de ce qui risque de devenir bientôt l’État-proxénète si ce n’est déjà fait.

  15. Belle prestation hier soir sur le plateau du 20h en fin de journal.
    Laurent Delahousse avait invité Fabrice Luchini ainsi que son ami le ministre Jean-Michel Blanquer. Du talent à revendre en évoquant La Fontaine et le Mystère Henri Pick dans une ambiance de grande simplicité.
    Ca change des donneurs de leçons !

  16. Je n’ai pas pour habitude de relever un propos, mais j’avoue que l’effarante confrontation entre la gutturalité de la langue germanique et le délié de la musique beethovenienne a failli me désarçonner. Egmont mérite mieux que cet aphorisme. Je n’étais pas sur Arte hier soir, mais je connais Egmont, enfin, je le pensais.
    Tout est justifiable, sauf la pétition de principe.

  17. anne-marie marson

    Un grand félin prêt à nous sauter dessus.
    En ce qui concerne les écoles privées coraniques, chaque mosquée a maintenant son école, où toutes les filles sont voilées, y compris les enseignantes, et ceci au vu de tous.
    Par souci électoral, certains maires imposent des écoles coraniques dans certains lotissements, malgré le refus et les pétitions des riverains. Rien n’y fait.
    JM.Blanquer a l’air honnête, c’est déjà ça.
    Il paraît qu’il est le choix de Brigitte Macron, elle-même enseignante.
    Cependant, pour l’une de ses mesures phares, à savoir le dédoublement des classes primaires dans les quartiers sensibles, mesure très coûteuse, des spécialistes de l’intelligence artificielle (Paris Première) ont montré que cette mesure générait des résultats nuls en terme d’efficacité.

  18. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 25 février 2019 à 09:39
    Quelle bande de faux derches !
    En juillet 2016, le projet de loi concernant la fermeture des mosquées et écoles de prières coraniques salafistes et fréristes a été rejeté par 164 voix contre et 139 voix pour. Les 164 députés qui ont voté contre l’adoption de cette loi appartenant au groupe socialiste, écologiste, radicaux progressistes et non-inscrits.
    Or en deux ans on est passé de 142 à 217 lieux de culte recensés par la DGSI qui devraient être impérativement fermés, ce chiffre étant d’ailleurs minoré selon les fonctionnaires du renseignement intérieur en raison notamment du manque de policiers arabophones.

  19. Ces droits de l’homme au service du terrorisme
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
    Un billet qui chagrinera peut-être les bourgeois de ce blog macronien, qui vante sans cesse les fourberies de cette petite peste noire de Macron.
    Je suis tombé par terre
    c’est la faute à Voltaire
    Le nez dans le ruisseau
    c’est la faute à Rousseau.

  20. Il est vrai qu’après les cinglés (Peillon, Hamon, Vallaud-Belkacem) qui ont manoeuvré le « mammouth » de la rue de Grenelle, Blanquer fait figure d’homme raisonnable, à l’aimable tempérance, capable de rabattre le caquet des pédagogistes…
    Mais la prudence s’impose tant que l’on recrutera des enseignants mal payés, peu formés aux réalités d’aujourd’hui et que l’on continuera d’accorder du crédit aux techniques mettant à distance l »apprenant » et les livres, objets désuets pourtant indispensables à l’émergence de la curiosité et de l’émotion.

  21. « Pourquoi Jean-Michel Blanquer plaît-il tant ? »
    Parce qu’il fait le « job » tout simplement, cher P. Bilger, il fait le « job » ! Avec élégance, raison, souplesse et fermeté. Et même sourire ! Aucun des autres ministres ne lui arrive à la cheville !
    Aidé par une équipe restreinte très professionnelle et qui a déjà travaillé avec lui dans le passé. Dans le privé on appelle ça une équipe efficace.
    Il marche sur des oeufs, mais il avance dans les innombrables réformes – symboliques ou primordiales – qui doivent faire évoluer ce monstre.
    Il faudra bien plus que la suppression de 1 700 postes pour donner du tonus à cette masse inerte. Quand on pense que le service qui s’occupe (sic) de définir le calendrier des vacances scolaires annuelles compte plus de 600 personnes !
    Une décentralisation importante s’impose. Il le sait. Sera-t-il suivi par E. Macron ?
    Deux quinquennats ne suffiront pas pour des réformes fondamentales, tant en son sein, cette administration et ses syndicats ont forgé des citadelles au cours des décennies.
    Sans parler des armées d’enseignants qui l’attendent fermement pour défendre leurs innombrables privilèges et leur temps de travail annuel ridiculement bas.
    « L’Education nationale n’est plus un mammouth mais plutôt un grand félin »
    Ouais ! Un félin ? Plutôt un gros chat bien gras, en surpoids, mais dont les griffes sont prêtes.
    Cordialement.

  22. M. Bilger, que le MEN plaise, c’est une chose, et des plus excellentes. Big Brother était très aimé aussi, et il avait pour devise « l’ignorance, c’est la force » (pour les prolétaires, pas pour le Parti Intérieur).
    Mais il serait encore plus souhaitable que JMB laisse l’Education nationale dans l’état où il l’a trouvée. Ce résultat modeste serait une nouveauté. Hélas, après sa dernière réforme sur l’Ecole de la confiance, dont l’esprit général est celui de la devise en question, ce ne peut plus être le cas, du moins si l’on rédige le bilan en français. Car en novlangue pédagogique, c’est l’enfance de l’art…

  23. Robert Marchenoir

    Je ne partage pas entièrement votre enthousiasme. D’abord parce qu’il porte entièrement sur la forme. Les manières de l’individu. Certes c’est important, mais nous avons trop pris l’habitude de juger les politiciens sur leur aspect extérieur.
    Untel « habite la fonction », l’autre porte des montres Rolex et cela est interdit à un président de la République française, un troisième flâne sur les quais en fouillant les étals des bouquinistes et cela prouverait sa compétence à diriger le pays, un autre encore porte deux alliances et cela prouve le contraire…
    Étonnez-vous, après cela, d’avoir des comédiens et non des dirigeants. C’est bien ce qu’on leur demande, et ensuite on se plaint de l’obtenir.
    Concernant Blanquer, j’ai bien noté (enfin, c’est ce que tout le monde nous a dit), qu’il était de « notre » côté, que c’était un parfait conservateur, voire un peu facho sur les bords, mais, chut…
    Cela dit, si ses seules vertus consistent à présenter bien et à s’abstenir de prises de positions gauchistes, le tout pour laisser les lieux dans l’état (déplorable) où il les a trouvés en entrant, afin qu’on se souvienne de lui comme un bon ministre, c’est-à-dire un qui n’a rien fait, s’est bien gardé de bouger une chaise dans un couloir du ministère et n’a touché à aucun des privilèges de ces messieurs-dames, c’est un peu court.
    Prenons quelques-unes de ses dernières décisions. Il a imposé le drapeau dans les classes. Voilà bien le type de mesures-gadgets que nos politiciens adorent. Depuis un certain temps, c’est à celui qui sera le plus facho : drapeau-ci, Marseillaise-là… Tout le monde met du tricolore partout. Je ne suis pas un gauchiste, moi, Monsieur. Je suis parfaitement capable d’être aussi abruti qu’une Marine Le Pen ou un Gilet jaune.
    L’instruction devient impossible parce que les classes sont noyées par des enfants d’immigrés hostiles et inassimilables, et la solution c’est de planter le drapeau de la Frônce dans les classes. Pas de mettre fin à l’immigration de masse, ni d’interdire la construction de mosquées. J’attends maintenant l’homme politique qui réclamera le lever des couleurs le matin avant les cours, avec les enfants au garde-à-vous. Et leur foulard de pionniers autour du cou, tant qu’à faire.
    Nous avons des dizaines de milliers d’élèves qui ont été excités par leurs parents à considérer la France comme leur ennemie : que se passera-t-il lorsque l’un d’entre eux profanera le drapeau ? On va le fouetter dans la cour devant ses camarades ? Ou l’envoyer en stage de poney ?
    En plus, un gros malin a eu l’idée d’y ajouter le drapeau européen. Excellente idée, à l’heure où l’Union européenne fait figure d’épouvantail pour une partie significative de nos compatriotes. Il n’y avait pas assez de propagande politique à l’école, il fallait en rajouter une couche au risque d’élargir les divisions.
    Blanquer a imposé la scolarisation obligatoire à partir de 3 ans, au lieu de 6 ans. Ça ne sert à rien, parce que 99 % des enfants de 3 à 5 ans vont déjà à l’école. Mais il faut le faire. C’est un « marqueur républicain », dit le ministre. Passons donc notre temps (et celui de nos politiciens surpayés commandant à des fonctionnaires surnuméraires) à faire des trucs totalement inutiles pour nous occuper, ce n’est pas comme s’il manquait de tâches indispensables à mener à bien.
    La justification est gratinée, aussi : « c’est ‘une mesure sociale’, car touchant des enfants défavorisés pour la plupart. Il s’agit aussi d’une ‘mesure sociétale’, car, selon le ministre, certaines familles peuvent ‘considérer qu’il n’est pas bon’ de scolariser les filles, contrairement aux garçons. » (Le Parisien)
    Traduisons : c’est bon pour les pauvres (enfin c’est ce que je prétends), donc on va l’imposer aux riches aussi. Nous sommes envahis de familles musulmanes qui refusent d’éduquer leurs filles, par conséquent on va obliger tous les Français de souche, qui, eux, élèvent correctement leurs enfants, à s’en séparer prématurément pour les confier à l’État soviétique qui saura, infiniment mieux qu’eux, les endoctriner dès leurs plus jeunes années.
    Comme facho, il se pose un peu là, le bonhomme.
    Blanquer remplit parfaitement son rôle d’attaché de presse des syndicats de profs. La FSU proteste contre un innocent slogan affiché sur le site du MEDEF disant : « Si l’école faisait son travail, j’aurais un travail », et aussitôt le larbin des fonctionnaires se prétend « consterné » et « demande le retrait immédiat » de la phrase qui fâche.
    Le fait qu’il s’agisse de la stricte vérité et qu’il existe en France un truc nommé « liberté d’expression » ne rentre pas en ligne de compte. En France comme en URSS et comme chez Poutine, le ministre demande, et le peuple obéit. On ne dit pas du mal des fonctionnaires. Demandez à Mary Preud’homme, maman de commissaire.
    Enfin, pour rentrer dans le dur des vraies réformes faites par les vrais réformateurs en bois de chêne qui ont bien l’intention de réformer et que ça saute, finissons sur l’amusante polémique des 1 800 postes dont Jean-Michel Blanquer a annoncé la suppression dans l’Éducation nationale, en 2019. Mesure effroyablement turbo-libérale dont Europe 1 se scandalise en annonçant que « le chiffre est tombé comme un couperet ». En réalité, il s’agirait du double, en vertu d’obscures manipulations bureaucratiques dont je vous épargne le détail.
    Prenons le double. Supprimer 2 600 postes (mesure tellement honteuse que le ministre est censé l’avoir cachée), cela consisterait à baisser les effectifs de l’Éducation nationale de 0,23 %, et ceux des fonctionnaires de 0,05 %. (Zéro, virgule zéro cinq pour cent, pour ceux qui ont des problèmes de vue.)
    Juste histoire de rappeler les ordres de grandeur : l’Éducation nationale, ce sont 1 132 700 personnes. Coût total de l’éducation : 150 milliards par an (chiffres publiés par le ministère en août 2018). Les fonctionnaires, ce sont 5 525 700 personnes (chiffre publié par l’INSEE en décembre 2018, portant sur l’année 2017). Payés par les taxes des Gilets jaunes.
    Désolé de faire dans la « logique comptable ». Je sais que c’est mal, qu’il est bien préférable « d’aimer les Français », de faire de « l’empathie », etc.

  24. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Blanquer, c’est bien ce ministre qui :
    – ferme des classes en milieu rural pour dédoubler les CP et CE1 de nos riantes banlieues enrichies par la diversitude, obligeant ainsi des gamins de 6 ans à faire une heure de car matin et soir, en essayant de nous faire croire que tous les élèves issus de l’immigration démentielle subie par notre pays deviendront ainsi des prix Nobel
    – permet à toutes les associations de nuisibles de faire leur propagande dans les établissements scolaires
    – commence la démolition de l’enseignement au lycée, pour parachever « l’oeuvre » débutée il y a 43 ans avec la loi Haby.
    Et vous osez dire que c’est un bon ministre ?
    Il est vrai que, par rapport à Marlène Schiappa, il est plus discret, mais il est largement aussi néfaste, surtout que lui, il s’attaque à nos enfants
    On croit rêver, mais ce n’est hélas qu’un cauchemar.
    Je partage le point de vue de Franck Boizard | 25 février 2019 à 09:04 et celui de Exilé | 25 février 2019 à 09:00 et 25 février 2019 à 11:02

  25. @ Zonzon
    « Hier, Arte, effarante confrontation entre la gutturalité de la langue germanique et le délié de la musique beethovenienne »
    Vous la trouvez gutturale la langue allemande ?
    Franchement cela dépend de qui parle.
    Et de la région.
    Je la trouve élégante, accentuée, tonale, parfois chuintante et douce (encore une fois cela dépend de qui parle).
    Il est sûr que les documentaires sur les nazis et les vociférations du monstre et de ses mignons, les films de guerre avec leurs officiers de la Wehrmacht ou gestapistes hurleurs, ont accentué le côté agressif et rauque d’une langue pourtant potentiellement si douce.
    Je préfère l’italien et l’anglais britannique dit « received pronunciation » ainsi que quelques rares accents américains élégants (tout est relatif et personnel, élégants à mes oreilles) mais souvent le discours en allemand me ravit, chuintant et incisif mais finement métallisé. Beaucoup moins plat que le français « standard ».
    Un auteur a dit que l’allemand, comme le coréen, sont des langues dictatoriales, contraignant l’auditeur à une écoute attentive, la clef de la phrase se trouvant à sa fin: le verbe y est rejeté. Souvent difficile de deviner le sens avant la fin.

  26. @ breizmabro | 25 février 2019 à 15:47
    « Et le final est : boum boum badaboum, roulé de tambours,
    « la technologie modifie les méthodes de travail, mais ce qu’elle ne changera jamais c’est la nature humaine »
    Ouaaah quand même… Le choc ! »
    Ma pauvre breizmabro, je vous ai fait une remarque qui ne vous a pas plu, et depuis vous étalez votre ressentiment à mon encontre.
    Faut pas vous mettre dans des états pareils, c’est pas bon pour vos nerfs.
    C’est vous qui avez dit tout récemment, je cite : « Ne pas confondre humour et moquerie. Dans l’humour il y a de la désinvolture alors que dans la moquerie il y a du sarcasme. »
    Je trouve franchement que vous manquez de désinvolture. Quant à vos sarcasmes, je les trouve plutôt pathétiques.
    J’ai passé l’âge des chamailleries puériles, vous aussi je suppose. Le mieux est encore que nous en restions là.

  27. Franck Boizard

    Votre problème, c’est que vous n’êtes pas assez désespéré.
    Vous croyez encore qu’on peut éviter les solutions radicales, procéder par micro-ajustements et faire avec les hommes du Système. D’où vos engouements successifs pour les amis du désastre issus du Système.
    Mais non, nous sommes au fond du gouffre et nous continuons à descendre. La première chose à faire, c’est de changer de classe dirigeante (Pareto et Einstein l’ont dit chacun à leur manière) et de se débarrasser des gens du Système, qui font carrière (1), comme Macron, Blanquer, Pécresse ou Wauquiez (et Le Pen).
    Ce processus est déjà en cours dans d’autres pays : Trump, Beppe Grillo, Salvini, Farage, sont des « outsiders ».
    Nous sommes à un stade de décomposition où il faut choisir : ou la France, ou les dîners en ville.
    Si vous choisissez les dîners en ville (comme Wauquiez, par exemple), ne faites pas semblant de vous préoccuper de la France, c’est indécent. Dites simplement, comme les collabos à la fin de l’Occupation : « On en a bien profité ».
    Si vous choisissez la France, je vous souhaite tout le courage possible, il va en falloir.
    *************
    (1) Edouard Husson a bien analysé dans Atlantico la nécessité vitale pour la démocratie d’avoir une opposition qui s’oppose. Ce n’est pas le cas aujourd’hui en France, comportement aberrant qui discrédite et tue à petit feu notre démocratie.

  28. @ Achille | 26 février 2019 à 00:20
    « Faut pas vous mettre dans des états pareils, c’est pas bon pour vos nerfs »
    Ca, c’est du sarcasme ;
    « Le mieux est encore que nous en restions là »
    Ca, c’est une con*erie.

  29. Michel Deluré

    JMB plaît parce qu’il assume ses fonctions en véritable homme politique, plaçant l’intérêt de la mission qui lui a été confiée et de ceux dont l’avenir dépend de son action, à savoir tous les jeunes de notre pays, au-delà de ses ambitions personnelles.
    Il accomplit sa mission avec compétence, fermeté qui n’est pas pour autant autoritarisme, discrétion, ne s’éparpillant point comme d’autres en commentaires plus ou moins judicieux sur tout et n’importe quoi, et pragmatisme. Sa voie ne lui est pas dictée par une quelconque idéologie.
    On peut certes ne pas être d’accord avec tout ou partie des mesures qu’il prend mais on ne peut que reconnaître qu’il accomplit son job d’une manière dont on aimerait que beaucoup d’autres ministres et hommes politiques s’inspirent.

  30. @ Marc GHINSBERG
    « Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. Il est notamment diplômé de Sciences Po. »
    Ah bon alors, s’il est revêtu d’un tampon vétérinaire, il n’y a plus rien à dire.

  31. @ S. Carioca 25 février à 23 h 37
    « Vous la trouvez gutturale la langue allemande ?
    Franchement cela dépend de qui parle. »
    Bien sûr ! Vous avez raison !
    Ainsi en est-il des dialogues de Gabin avec la fermière qui l’a recueilli dans sa fuite (La grande illusion).
    Sublime !
    Désolé de vous avoir perturbé !

  32. @ Michel Deluré
    « Sa voie (JM Blanquer) ne lui est pas dictée par une quelconque idéologie. »
    A voir la façon selon laquelle il semble s’acharner à promouvoir tout ce qui va dans le sens d’une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société, on ne le dirait pas.

  33. Xavier NEBOUT

    « Education nationale », cela signifie stricto sensu mise en conformité avec le chef (duc), et « nationale » conforme aux décisions de la nation.
    Comme nation signifie de même naissance et donc du même père, la nation ne devrait pouvoir s’inscrire que dans le cadre d’un pouvoir royal.
    Autrement dit pour le vulgum pecus : « éducation nationale », c’est soumission des esprits aux « valeurs de la ripoublique ».
    Pour ceux qui considèrent que c’est de la m… ou pire, il y a les écoles hors contrat.
    Et parmi elles, les écoles musulmanes.
    Alors je ne retiens pas mon plaisir à dire aux petits camarades qu’il est heureux qu’il y ait des écoles où l’on n’apprenne pas aux filles à montrer leurs fesses pour attirer les mâles, et en même temps à s’élever contre le harcèlement sexuel – ce qui allait de soi du temps où nous étions civilisés, au temps du divin Moyen Âge.

  34. La personnalité et le comportement de ce ministre sont appréciés par le plus grand nombre.
    En examinant son parcours professionnel, on peut ajouter que Monsieur Blanquer a toutes les compétences et l’expérience requises pour le poste. Peu importe le discours marxisant d’une partie du corps enseignant. Cause toujours.
    J’ai souvent pensé que si Monsieur Philippe devait quitter la fonction de Premier ministre, on pourrait faire appel à Monsieur Blanquer.
    Ne l’a-t-on pas déjà qualifié de vice-Président ?
    L’affaire des Gilets jaunes et le grand débat sont, à mon avis, le résultat d’erreurs d’appréciation du gouvernement actuel. Quel manque de flair ! On a ajouté une couche de taxes sans trop se préoccuper du pouvoir d’achat. Au surplus, on a un peu esquivé l’écologie en voulant détourner une part du produit des taxes en faveur du désendettement de l’Etat. Dans le même temps, on a toujours le plus grand mal à identifier de sérieuses pistes pour réduire les dépenses publiques.
    Je ne serais donc pas étonné qu’il y ait une réponse politique à froid affectant le gouvernement tout en étant convaincu que l’Elysée est également responsable. A tout le moins, il me semble utile de faire le ménage parmi les conseillers qui n’ont pas alerté.

  35. Blanquer a mis en oeuvre la réforme des programmes scientifiques des lycées sous Sarkozy et Fillon, qui a été calamiteuse (réforme de 2010, effective en 2011 pour la seconde, 2012 pour la première, 2013 pour la terminale) :
    https://www.sfpnet.fr/depuis-2013-le-bac-s-est-inadapte-aux-etudes-superieures-de-physique-et-de-chimie
    Il met à présent en oeuvre une réforme du lycée qui le sera sans doute tout autant, en faisant disparaître les filières.
    S’il plaît, c’est donc sans doute à des gens qui s’intéressent plus aux aspects présentation des hommes politiques qu’au fond de leur action.
    Même s’il est vrai qu’il dispose d’un soutien considérable dans la presse (la même presse qui soutenait précédemment que « le niveau montait »).

  36. @ caroff | 25 février 2019 à 20:13
    « Il est vrai qu’après les cinglés (Peillon, Hamon, Vallaud-Belkacem) »…
    …ça ne pouvait être pire, je suis d’accord avec vous, du coup Blanquer fait figure de normalité (sans être normalien ?).
    En même temps, comme dit Manu-le-maraudeur, que faire avec un million de fonctionnaires susceptibles, prêts à dégainer leurs syndicalistes moins progressistes que Manu ? Alors « on » (le/la ministre de l’Education nationale en place) fait du bruit avec sa bouche devant des micros, et on se fait prendre en photo (lui aussi) avec plein de dossiers sous le bras, comme ses copains.
    A part ça ?
    Le bac sera bientôt fourni sur présentation de ses papiers d’identité ou de sa carte de séjour, l’entrée dans les facs se fera comme au Loto, en cochant des cases, et les diplômes de « fin d’études » seront mis à disposition du gagnant salle 4, département 2 du bâtiment S, soit à Paris, soit à Bordeaux, soit à Brest, soit à Lille, tout dépendant du bon fonctionnement des logiciels du ministère, dans le courant de l’année suivant la validation du ‘dit plôme’.
    Comme nous avons un secrétaire d’Etat chargé du numérique, les délais pour la consultation des dossiers seront, comment dire… variables.
    A quand la start-up de l’EN ? Aucun fonctionnaire salarié, que des auto-entrepreneurs de l’éducation, de l’investissement à fond 15 heures par jour, et si les élèves trouvent le prof nul il sera viré, mais heureusement pour lui il lui suffira de traverser la rue pour trouver un autre job. Il paraît qu’il y en a plein à pourvoir.

  37. Une petite incise dans le billet du jour de M. Bilger, pour info :
    « France Info révèle mardi 26 février une note du procureur de la République de Paris Rémy Heitz, datée du 12 janvier, celle-ci fixe des lignes de conduite concernant les suites judiciaires à donner après les interpellations de Gilets jaunes.
    Dans cette note titrée « permanence gilets jaunes » et adressée aux magistrats du ministère public, il est recommandé de ne lever les gardes à vue que le samedi soir ou dimanche matin. Objectif : empêcher les interpellés de « retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles ».
    Ce conseil s’applique même si les faits reprochés à l’interpellé sont minces »
    Merci Manu d’avoir recruté Rémy Heitz comme procureur de la République de Paris avec ses doigts collés sur la couture de son pantalon.
    Qu’est devenue la justice bordel ! (Comme disait Manu en parlant de « certains qui foutent le bordel » à GM&S La Souterraine qui depuis n’existe plus.)
    Entre les affaires Benalla (de plus en plus ridiculisées) et les GAV de Gilets jaunes pour des faits reprochés, minces, la justice de Manu part à la dérive.

  38. Claude Luçon

    @ Marc GHINSBERG
    « Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. Il est notamment diplômé de Sciences Po. »
    Correction :
    « Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. En dépit du fait d’être diplômé de Sciences Po. »
    Vous oubliez que ce sont eux qui ont mis notre pays dans la mouise.
    Pire il leur a fallu quarante ans pour y arriver !
    Il est l’exception à la règle. Raison de plus pour l’apprécier !

  39. @ Robert Marchenoir
    Votre bafouille est complètement négative car totalement sarcastique.
    Vous auriez pu relever que ce ministre, dès son élection et dès la rentrée 2018, a commencé à dédoubler des classes dans le primaire.
    Il a remplacé l’ancien tirage au sort pour rentrer dans l’Université par un système basé un peu plus sur les compétences du candidat.
    Et il a mis en place la réforme du bac.
    Pas mal pour quelqu’un qui n’est là que depuis peu de temps.
    Mais vous, cela fait des années que vous êtes sur ce blog et vous continuez à raconter des âneries.

  40. Michel Deluré

    @ Exilé 26/02 10:43
    Votre jugement me paraît excessif et je ne vois pas en quoi, nombre de mesures prises par JMB iraient, pour reprendre vos termes, « dans le sens d’une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société ».
    Quelles sont d’ailleurs ce que vous considérez comme ces « valeurs minimales » sur lesquelles repose une société ?
    Je trouve au contraire que ce ministre, tout en donnant des gages à ceux qui se réfèrent justement à des valeurs traditionnelles, a su en même temps afficher un profil moderniste en mettant par exemple l’accent sur les neurosciences.
    Et nombre de mesures prises, comme les classes de CP dédoublées pour les zones difficiles, le retour des évaluations, l’accent mis sur l’acquisition de certaines bases délaissées (orthographe par exemple), les classes bilangues et enfin la lutte contre la violence en milieu scolaire, vont à mon avis dans le bons sens et me paraissent vidées de toute idéologie.
    Sur ce ministère, le travail à accomplir est sans nul doute immense mais, de mon point de vue, JMB s’acquitte de sa tâche plus qu’honorablement.

  41. Catherine JACOB

    « Le comble, on est même prêt à croire Jean-Michel Blanquer quand il déclare que « l’Education nationale n’est plus un mammouth mais plutôt un grand félin ». »
    Voici le mammouth laineux auquel appartenait cette défense, à lui ou à son cousin, exhumée d’une rivière de Sibérie.
    Le grand félin celui vers lequel ouvre le lien, un machairodontiné (du grec mákhaira « couteau » et odoús « dent »), chassait, pense-t-on d’après « sa masse musculaire et sa mâchoire, les grands mammifères : des bisons (jeunes ou malades), des équidés et des camélidés » et son espèce s’est éteinte au cours de la dernière glaciation. C’était un contemporain de panthera atrox mais il se serait sans doute servi de ses grandes dents pour draguer la vase plutôt que pour les planter dans la partie charnue d’un jeune bison isolé.
    Quoi qu’il en soit, tous ceux-là sont désormais bien dégraissés.
    Pour en venir aux modernes tenant lieu de ces espèces éteintes, je ne suis pas persuadée qu’il vaut mieux s’attaquer à tigre, félin dont l’origine est mal documentée mais serait à rechercher dans un petit carnassier arboricole et non dans le smilodon éteint sans descendance, qu’à un éléphant

  42. @ Xavier NEBOUT | 26 février 2019 à 11:31
    Le mot « Education » vient de « ex ducere » qui signifie conduire vers l’avant, faire sortir de soi, développer, guider.

  43. Mary Preud'homme

    Je vais sans doute paraître vieux jeu mais si l’on en revenait tout simplement aux fondamentaux : pour nos chérubins, savoir lire, écrire, compter et rédiger sans faute à l’issue du cycle primaire, soit avant l’entrée au collège. Avoir en outre quelques notions élémentaires solides sur l’histoire et la géographie de son pays de naissance, ou à défaut de celui d’accueil, ce qui éviterait aux petits Français de renier leurs racines et aux personnes d’origine émigrée ou étrangère de se comporter comme en pays conquis.

  44. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 26 février 2019 à 15:43
    Où en êtes-vous concernant la pêche au homard bleu à Ouessant ?

  45. M. Blanquer m’a fait l’impression d’un homme sérieux et voulant vraiment apporter du changement dans l’EN surtout en comparaison avec Mme Belkacem. J’y ai cru mais maintenant un doute me taraude.
    Je ne remets pas en cause la réforme du primaire cela va dans le bon sens, les résultats se feront sentir dans 5/6 ans à condition qu’un autre ne vienne détricoter son travail comme c’est l’habitude dans ce ministère. La réforme du lycée et du bac à voir. La sélection à l’entrée de l’université (n’ayons pas peur des mots), bravo il était temps, l’échec en première année est une réalité malheureuse, sans compter les cours d’orthographe obligatoires dans les écoles d’ingénieurs (on en est là).
    Ma déception vient de la réforme engagée dans les lycées pro que personne ne semble connaître et dont personne ne parle. Sous le prétexte fallacieux de l’excellence de l’apprentissage, M. Blanquer vient de supprimer des heures d’enseignement général: français, mathématiques, histoire/géo, langues vivantes, à des élèves qui sont déjà en grande difficulté dans ces domaines, et par là même à leur barrer la possibilité de passer des diplômes comme les BTS ou l’entrée en IUT. Le bac pro déjà dévalué par les réformes précédentes ne sera plus rien. Les programmes de français en seconde pro sont affligeants de par leurs horaires réduits et leur contenu, il n’est plus question de donner à ces élèves un semblant de culture générale (beaucoup en sont pourtant demandeurs) ni même de les former à une certaine réflexion (pouah un ouvrier avec l’esprit critique quelle horreur !), non, on va leur apprendre uniquement à faire des CV et des lettres de motivation. Les CFA (centres de formation pour apprentis subventionnés par les régions) vont être intégrés aux lycées pro, en clair les jeunes apprentis viendront une semaine par mois en cours avec les autres dans des classes déjà en place, pour l’organisation des cours c’est l’idéal, l’excellence nous dit-on ! Les professeurs n’auront qu’à se débrouiller avec n’est-ce-pas?
    A l’heure actuelle les postes de professeur de ces matières sont déjà supprimés (elles sont là les suppressions de postes) et l’année prochaine, deuxième charrette puisque la réforme sera intégrée à d’autres niveaux. Pour en connaître personnellement, les professeurs (je ne suis pas prof) sont dégoûtés, ils sont recrutés à bac +5 (master 2), ils passent un concours très sélectif et là on vient leur dire: « désolé vous allez faire le gentil organisateur » de projets pédagogiques fumeux sans queue ni tête. Franchement dans cette partie de son travail au ministère M. Blanquer est sur une très mauvaise pente.
    La philosophie de cette réforme est d’avoir des personnels bien dociles, sans esprit critique et sans avenir puisque coincés dans une forme de médiocrité qui ne leur laissera aucune chance de promotion. Et on s’étonne d’avoir des GJ et des adeptes des théories du complot ! Mais bien sûr les élèves des lycées pro sont des moins que rien qui n’intéressent personne.

  46. ISLAMMERSION NATIONALE
    – Il s’appelait comment déjà le monsieur qui était ministre de l’Educnaz quand le hijab fut introduit dans les salles de gym ?
    – C‘était pas celui qui ressemblait à une statue de l’île de Pâques !

  47. Catherine JACOB

    @ Mary Preud’homme | 26 février 2019 à 23:47 @ breizmabro | 26 février 2019 à 15:43
    « Où en êtes-vous concernant la pêche au homard bleu à Ouessant ? »
    « La haute saison du homard breton se situe principalement de mai à septembre, à cette période de vives-eaux où les marées atteignent une amplitude supérieure à la moyenne et l’eau se réchauffe. Le homard sort alors plus souvent de son terrier creusé dans la roche pour se nourrir et est plus facile à pêcher. A l’inverse, en hiver, le homard a tendance à se protéger de la houle et se réfugie dans les cavités des roches. Cependant, si cette remarque s’applique aux côtes du Finistère où la houle est forte en hiver, il est des régions plus protégées comme le Cotentin où la pêche du homard peut se pratiquer en hiver. » EXTRAIT de Pourquoi y a-t-il une saison pour pêcher le homard.
    Pour info :
    1. Nous sommes en hiver
    2. Ouessant est une commune insulaire du Finistère, pas du Cotentin. D’où, les homards de Breizmabro sont nécessairement planqués. Il faudra lui reposer la question en mai…

  48. Catherine JACOB

    @ Arravanne 56 | 27 février 2019 à 00:12
    « La philosophie de cette réforme est d’avoir des personnels bien dociles, sans esprit critique et sans avenir puisque coincés dans une forme de médiocrité qui ne leur laissera aucune chance de promotion. Et on s’étonne d’avoir des GJ et des adeptes des théories du complot ! Mais bien sûr les élèves des lycées pro sont des moins que rien qui n’intéressent personne. »
    Dans l’EN la promotion des enseignants, ou l’avancement en fonction des inspections, s’effectuent essentiellement par concours. Concours externes où une fois que vous y êtes entrés, vous sont ouvertes des possibilités de concours internes:
    Agrégation interne pour les certifiés.
    CAPES (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement du Second degré) INTERNE pour qui a déjà travaillé dans la fonction publique, peut justifier de trois ans d’exercice de service public et détient une licence (ou équivalent).
    Le nombre de postes offerts est connu au plus tard la veille de la première épreuve :
    En 2019, 6 845 postes sont offerts aux concours du Capes de l’enseignement public et 2 036 aux concours de l’enseignement privé. Ils se répartissent ainsi :
    • 5 460 au concours externe,
    • 360 au troisième concours,
    • 1 025 au concours interne.
    Parmi lesquels :
    Lettres : lettres classiques 145
    Lettres : lettres modernes 843
    Mathématiques 1 200
    Philosophie 120
    Langues vivantes étrangères : chinois 10
    Langues vivantes étrangères : japonais 3
    Langue corse 2
    Histoire et géographie 542
    Si l’enseignement stricto sensu vous pèse, vous pouvez passer le concours de proviseur : chef d’établissement
    Si la gestion des établissements, de leurs personnels et des élèves vient à vous chagriner, vous pouvez passer le concours d’inspecteur
    Si l’enseignement secondaire vient à vous courir sur le haricot, vous pouvez passer dans le supérieur et devenir enseignant-chercheur :
    « La transmission des connaissances prend la forme au choix de : 128 heures annuelles de cours magistraux, 129 heures annuelles de travaux dirigés ou 288 heures de travaux pratiques. À cela s’ajoute le temps nécessaire à la préparation des cours en amont, à l’encadrement et au suivi des étudiants, à la correction des partiels, et à la participation aux concours et aux jurys d’examens.
    Des déplacements en France ou à l’étranger font aussi partie de ses missions, notamment dans le cadre de séminaires, de formations ou de débats.
    De nombreux maîtres de conférences mènent des activités complémentaires à la recherche et à l’enseignement, par exemple des missions d’édition ou de traduction, ou encore des animations de conférences.[…] Le Conseil national des universités (CNU) se charge d’examiner les différentes candidatures. Si la réponse est favorable, le maître de conférences reçoit une « habilitation CNU » lui permettant de postuler dans la France entière à un poste disponible (dont la liste est publiée au Journal officiel). […]Après avoir effectué cinq années de services, le maître de conférences peut obtenir une « habilitation HBR » l’autorisant à diriger des recherches. Il lui est également possible de devenir professeur d’université après le passage d’un concours, ou encore de partir travailler dans le secteur privé. Certains enseignants reconnus sont amenés à travailler à l’étranger dans le cadre de programmes de coopération.[…] C’est un métier très concurrentiel où le nombre de postes ouverts au recrutement est stable dans le temps : il faut généralement attendre un départ en retraite ou un passage dans le secteur privé. Selon les années et les disciplines, le taux d’admission varie entre 30 % et 60 %.
    Du fait de la hausse du nombre d’étudiants et de la stagnation des budgets, les nouveaux venus font souvent face à des amphis surchargés et à une inflation des tâches administratives à effectuer. »
    Maintenant si les salaires proposés vous paraissent indignes de vos compétences, vous pouvez faire comme BHL (vivre de vos rentes en aidant le monde à tourner plus rond) ou comme Natacha Polony (enseigner un an dans l’Education nationale, pondre alors un bouquin qui explique combien le métier vous a paru débile par la faute d’un indécrassable mammouth, devenir dès lors journaliste spécialiste des questions d’éducation), vous pouvez ensuite épouser un critique gastronomique et passer votre temps à la télé !
    Donc voyez, il y a des possibilités pour qui n’est pas dans un collimateur ou un autre…

  49. Philippe Dubois

    @ Paul Duret | 26 février 2019 à 17:01
    « Ce ministre, dès son élection et dès la rentrée 2018, a commencé à dédoubler des classes dans le primaire. »
    Uniquement dans nos riantes banlieues ethniques, en pénalisant au contraire la France périphérique – dont tout le monde se fichait jusqu’à l’apparition des Gilets jaunes -, qui voit des classes fermer.
    « Et il a mis en place la réforme du bac. »
    Celle qui va détruire ce qui restait de fonctionnel dans l’enseignement du lycée.
    ——————————————–
    @ Robert Marchenoir | 25 février 2019 à 20:36
    Du grand Marchenoir, bravo

  50. @ Mary Preud’homme | 26 février 2019 à 23:47
    L’eau est encore un peu fraîche pour ces crustacés délicats 😉
    Dans certains coins de l’île la pêche au(x) casier(s) pourra reprendre à la mi-avril mais pas avant, ce qui ne nous empêche pas d’aller « visiter » nos casiers respectifs pour les nettoyer, tous les prétextes étant bons pour une sortie en mer en fin de matinée, prendre un verre de vin blanc chez Jacky en rentrant, et refaire le monde..:D
    Adéo Mary

  51. @ jack | 26 février 2019 à 12:31
    Dans la série des nuls, on pourrait dire :
    – un gnon à maticon en parlant de E. Philippe l’homme qui assume sa bêtise !
    Mais soyons honnêtes son prédécesseur en était un lui aussi et pire, un fou devenu chasseur de dots !
    Et Raffarin ? Oui je sais, je sais mais quel pif !
    Je ne suis pas notaire,
    c’est la faute à Voltaire.
    Je suis un petit oiseau,
    c’est la faute à Rousseau

  52. @ Catherine 27 février 2019 à 08:48
    Parfait ! 0n peut commencer à espérer quelques beaux spécimens vers mi-avril s’il y a des courants froids, quelques criques au sud de l’île nous réservent parfois de belles surprises.
    En même temps… la sortie en mer, le verre de blanc et les commentaires sur le monde de Macron nous font patienter dans la bonne humeur 😀

  53. Mary Preud'homme

    @ breizmabro
    Contrairement à Catherine Jacob que je salue, vous aviez bien saisi ma question au sujet de la pêche au homard.
    J’avais écrit : où en êtes-vous au sujet de… et non allez-vous à la pêche ?

  54. @ Mary Preud’homme 27 février 2019 à 12:34
    « vous aviez bien saisi ma question (…) où en êtes-vous au sujet de… »
    Parfaitement ; mais dans un grand élan de générosité je vous ai répondu à toutes les deux, y compris sur le p’tit blanc de Jacky qui refait aussi bien le monde de Manu que les commentateurs* de ce blog 😀
    Adéo Mary, et tant pis pour les papys ronchons qui vont commenter nos commentaires..
    (*) ce blog étant à 98% un blog masculinisé.

  55. @ breizmabro | 27 février 2019 à 12:22
    J’ai réservé à l’auberge pour la victoire future.
    Convives à découvrir, mais cela devrait faire une belle troisième mi-temps.
    Bon, Emmanuel semble avoir repris du poil de la bête, mais on dit chez nous qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué (Stado).
    Aujourd’hui 26°C, le printemps est en avance, les fleurs sont déjà là, lui a intérêt à être à l’heure.
    Notre Président a encore quelques semaines pour peaufiner son action, mais il ne faut surtout pas que la remontée des sondages lui confère une rigidité de plus. Ce dont il ressort des assemblées de personnes bien élevées, est qu’un malaise profond et durable s’est installé. Ses réunions à lui sont en trompe-l’œil, la vérité est ailleurs.
    Défiance à tous les étages y compris pour les élus locaux.
    Les privilèges et le train de vie de l’Etat sont devenus insupportables dans la tête des gens. J’ai assisté à trois réunions, les bien nourris du Sénat, c’est bien sûr un symbole, font jaser ; quand on demande aux citoyens de se serrer la ceinture, il faut montrer l’exemple.
    L’éthique est devenue une valeur sûre.
    Quelques facétieux étaient près à offrir au Président de la Chambre haute un pack remise en forme dans la station thermale de son choix : bains de vapeur, exercices et petits légumes pour un été qui s’annonce particulièrement chaud pour tous les politiques.
    Chez nous il ne manque pas de ces établissements, vestiges des Romains.

  56. Mollo dans votre titre, qui devrait plutôt s’appeler « Pourquoi Jean-Michel Blanquer plaît-il tant à droite ? »
    Parce qu’il ressert le vieux discours pédagogique qui rassure et puis il n’est pas né au Maroc et ne s’appelle pas Najat.
    Quant à cette stupide proposition d’Eric Ciotti (pléonasme, et l’occasion de rappeler ici qu’il s’est fait dispenser par Chevènement du service militaire), elle traduit surtout un pays qui doute terriblement de lui-même. Quand le discours est dans les symboles on n’est pas loin de la fin, le poisson pourrit par la tête…

  57. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 27 février 2019 à 17:24
    « …ce blog étant à 98% un blog masculinisé. »
    Masculanisé à ne pas confondre avec émasculé (au sens figuré).
    Bon d’accord c’est nul, je sors !

  58. @ Catherine JACOB
    Où avez-vous vu que mon post reflétait une lassitude des profs pour leur métier ? Je ne faisais que mettre en avant une réforme qui ne règle en rien le problème des élèves (sous-élèves pour être plus exact) des lycées pro. Je vous ai dit que je suis pas prof, par contre le sort de jeunes gens promis aux voies de garage m’importe.
    Votre réaction complètement hors du champ prouve bien que personne ou pas grand monde ne connaît cette réforme ni ne se soucie du sort de ces jeunes gens.
    Une dernière chose, il y a des profs qui font ce métier par vocation, encore de nos jours, et ceux que je connais dans l’enseignement professionnel y sont heureux d’apporter du savoir à des élèves et même s’ils sont parfois un peu chahuteurs ils sont cependant très attachants et étonnants quand on les prend en considération.

  59. @ Mary Preud’homme | 27 février 2019 à 23:18
    « Masculanisé à ne pas confondre avec émasculé (au sens figuré).
    Bon d’accord c’est nul, je sors ! »
    Quel niveau ! Quand c’est nul, le mieux est encore de ne pas l’écrire, cela évite de se déconsidérer inutilement.
    Et après, les féministes vertueuses prétendront que ce sont les hommes qui font de la provoc.
    Mais force est de constater qu’il y a, sur ce blog, une poignée de harpies dont les propos navrants laissent planer un grand doute sur leur « féminité ».

  60. @ Michel Deluré
    « Votre jugement me paraît excessif et je ne vois pas en quoi, nombre de mesures prises par JMB iraient, pour reprendre vos termes, « dans le sens d’une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société ». »
    J’ai indiqué des liens montrant que M. Blanquer a autorisé une association pratiquant l’immigration illégale à intervenir en milieu scolaire, de même qu’il a donné le feu vert à la propagande LGBT.
    Il se livre donc à une entreprise de subversion gauchiste, en extrémiste camouflé en « modéré ».

  61. Mary Preud'homme

    @ Achille | 28 février 2019 à 07:20
    J’avais pourtant précisé « émasculé » au sens figuré.
    Décidément en dehors du premier degré vous êtes largué et lorsque pris en flagrant délit de sottise ou d’injure gratuite, vous plaidez l’humour dont vous seriez prétendument pourvu !
    Mais à part bobonne qui déteste Internet, qui donc faites-vous rire avec vos répliques minables et mal ciblées, pauvre et triste Achille ?

  62. @ Mary Preud’homme ce jour
    Comment il disait déjà le Achille moqueur comme ma mouette est rieuse, le 26 février dernier ? Ah oui « J’ai passé l’âge des chamailleries puériles ». No comment of corse.
    « Quand c’est nul, le mieux est encore de ne pas l’écrire, cela évite de se déconsidérer inutilement »
    Il ferait bien d’en prendre acte pour lui au vu de toutes les bêtises qu’il écrit.
    Adéo Mary… et haut les coeurs ! 😀

  63. Catherine JACOB

    @ Arravanne 56 | 28 février 2019 à 00:35
    « Je ne faisais que mettre en avant une réforme qui ne règle en rien le problème des élèves (sous-élèves pour être plus exact) des lycées pro. »
    Je pense que le problème tient surtout à des a priori.
    Il y a des alternatives aux voies de garage auxquelles conduit, selon vous, la réforme des lycées pro et susceptibles de permettre d’ouvrir des perspectives d’avenir beaucoup plus souriantes que celles offertes par l’enseignement public général. Il existe en effet environ 200 spécialités. Telle que décrite ICI, la formation professionnelle en alternance me paraît une bonne chose. Qu’est-ce que, pour votre part, vous lui reprocheriez ?
    « …même s’ils sont parfois un peu chahuteurs ils sont cependant très attachants et étonnants quand on les prend en considération. »
    Sur ce point, vous prêchez une convaincue. J’ai connaissance d’un cas d’un jeune garçon atteint d’un nodule au cerveau situé dans une zone inopérable et qui, dans l’enseignement tel qu’on l’entend habituellement faisait crise sur crise. Depuis qu’on lui a permis d’entrer dans la formation professionnelle qu’il souhaitait et qu’on lui permet également de suivre à son rythme, il va bien, l’évolution de son nodule paraît stabilisée et il est en progrès sur le plan scolaire.

  64. @ Mary Preud’homme | 28 février 2019 à 12:52
    Quand on n’a que la vulgarité comme argument, le mieux est encore de se taire, cela évite d’aggraver son cas qui semble déjà désespéré.
    @ breizmabro | 28 février 2019 à 13:06
    Vos propos sont pour moi une volupté de fin gourmet comme dirait Courteline. Surtout ne vous en privez pas, on sent que ça vous fait du bien et moi ça m’amuse ! :))

  65. Mary Preud'homme

    @ breizmabro | 28 février 2019 à 13:06
    Je crois que lors de mon prochain séjour en l’île de Groix, je vais emprunter votre Adeo pour prendre congé de mes amis bretons tant il est chargé (en quelques lettres) de chaleur fraternelle.
    Ce que ne peuvent comprendre ceux qui ne naviguent qu’en eau trouble pour se faire mousser !

  66. @ Mary 28 février 2019 à 20:56
    Ignorez ce c*****d prétentieux. Que vaut l’opinion d’un inconnu anonyme… franchement…
    Moi je dis : Vive la Bretagne* les homards bleus et le p’tit blanc de Jacky moins agressif que certains commentateurs.
    Adéo Mary
    (*) et la belle montagne de Giuseppe évidemment 😉

  67. @ breizmabro | 28 février 2019 à 22:43
    A la bonne heure !
    Sinon c’était corvée de chiffonnade de porc noir par le chef de l’estaminet. Nous sommes exigeants sur la finesse, ni trop peu, ni trop, comme pour la feuille d’or que l’on applique sur les monuments. Et des conservateurs du patrimoine chez nous il en existe beaucoup.

  68. breizmabro

    @ Giuseppe | 01 mars 2019 à 12:19
    « …des conservateurs du patrimoine chez nous il en existe beaucoup »
    Comme chez nous.
    Adéo Giuseppe

  69. Noblejoué

    Catherine JACOB (28 février 2019 à 13:33) a dit être pour le retour des duels. Pourquoi pas ? Je pense que les gens insulteraient moins les autres sans préjudice de lois liberticides ainsi.
    Cependant, il faut des duels à mort… Sinon, on prend les mêmes et on recommence. Admettons, on voit le courageux ou la lâche face à la lame, que je me batte, eh bien, ce ne serait pas pour faire preuve de courage. Est-ce que je dois des preuves aux autres ? Non. Ce serait pour anéantir l’ennemi, ou à défaut, mourir, l’idée étant de récupérer l’honneur bafoué par le seul moyen qui soit, la mort, de même qu’Ulysse extermine l’ennemi, il ne convoque pas les usurpateurs pour leur raconter son histoire !
    Oui, les réconciliations, en général, sont fausses, en duel je vois les choses ainsi : celui qui est dans son droit gagne, tout arrive, même le bien. Alors, les témoins ou l’autre peuvent vouloir s’en sortir quand même et qu’on cède avec le beau résultat à peu près obligé qu’ils vous nuiront comme avant ou même davantage. Les gens sont des ingrats, il suffit de voir les Français avec les Américains, par exemple. Chance ! Il paraît que le plan Marshall a été bon pour l’économie américaine… Tant mieux, parce que si les Américains devaient jamais attendre qu’on leur renvoie l’ascenseur ou simplement qu’on cesse de leur baver dessus, ils devraient patienter jusqu’aux calendes grecques.
    D’autre part, on peut perdre. Bien. Qu’est-ce que l’autre pourrait vous faire de pire. Eh bien grâce, évidemment ! Car d’abord par la force, par la calomnie il vous a rabaissé, puis par la force de l’épée et en faisant semblant d’être bon, il se rehausse en vous rabaissant encore.
    Quand quelqu’un dans son tort devrait, vainqueur ou vaincu, en duel ou ailleurs, se jeter aux pieds de l’autre ! Je pense qu’il faudrait avoir le courage de dire au nuisible d’assumer : tu as détruit mon honneur, il faut prendre le reste de ce que je suis, la vie. Et vite, minable ! Attendre pour se donner de l’importance, ou par manque de résolution, ou pire en espérant qu’on se rabaisse à le supplier, est méprisable. Pour que la voix ne flanche pas au moment de parler, je pense qu’il faudrait travailler non seulement l’art martial choisi mais la voix, le port de tête, le regard, enfin, ne pas se trouver empêtré dans sa viande, savoir partir comme César rajustant ses habits pour tomber élégamment au sol, assassiné.
    Je pense que si on est trop nul en art martial, exemple, un profane, s’entraîner au dernier moment ne sert à rien, pour la victoire.
    Les samouraïs, paraît-il, devaient se considérer comme morts, mais là, c’est comment dire ? Vrai aussi bien au niveau de l’esprit que du pronostic.
    Mais il faut demander au maître des leçons dans le but de gagner la guerre des yeux et obliger l’autre à vous tuer plutôt que sembler redevable à celui qui a attenté à son honneur.
    Je rappelle que le duel sert à ce que l’autre ne vous nuise plus… Il est bien évident qu’une fausse grâce sera un motif de redoublement de mortifications, alors non merci.
    S’excuser au maître, je suis tout à fait d’accord qu’on doit toujours se battre pour la victoire.
    En principe… Mais là, le risque de perdre totalement un honneur qu’on voulait restaurer est trop grand.
    Renforcer son courage.
    Travailler son apparence.
    Se distraire de quelque chose d’aussi morbide, l’idée de mourir, et d’aussi ennuyeux, l’apparence, en trouvant une dernière phrase, peut-être.

  70. ISLAMMERSION NATIONALE
    – Et pour le niqab, c’était le même ?
    – Probable ! C’était un convaincu ! Mais en ce temps-là j’avais 35 ans, j’avais déjà quitté l’école !

  71. @ Mary Preud’homme 28 février 20 h 56
    « Je crois que dans mon prochain séjour en l’île de Groix, je vais emprunter votre Adeo pour prendre congé de mes amis bretons… »
    Je risque de vous décevoir, Mary, mais je vous parie un kilo de homard de Pen-Men qu’aucun des Greks ne comprendra ce mot, pratiquement inconnu du dialecte vannetais parlé dans l’île.
    Préférez leur dire :
    kenavo ur weh arall
    kenavo an distro
    kenavo un de bennag
    kenavo an déieu-man
    etc.

  72. Mary Preud'homme

    @ Claggart | 03 mars 2019 à 16:05
    Merci pour le cours de breton.
    Pas de problème, je m’en tiendrai donc au Kenavo que l’on met à toutes les sauces… Au Triskell du bourg et non à Pen-Men où (à ma connaissance) il n’y a aucun troquet et où le homard se fait rare !

  73. @ Lucile 26 février à 14 h 18
    En retour, Beethoven fantaisie op 80, Abbado, Pollini, Phil Vienne

  74. @ Zonzon
    J’ai l’impression que vous n’avez pas écouté Mr Bean chanter d’une voix sinistre l’hymne à la joie, et faute d’avoir les paroles improviser le 3ème couplet (« Apfle Strudel, kapput, Schumacher, Ich bin ein Berliner, Danke, auf Wiedersehen »). Sinon vous ne m’auriez pas répondu avec un tel sérieux, mais c’est gentil tout de même. J’y suis sensible et vous en remercie avec ceci :
    https://www.youtube.com/watch?v=8uPGz7NU-mk
    (Si vous ne l’écoutez pas en entier, à partir de la minute 24, ça fait du bien à entendre, et ça noie dans la félicité toutes les blessures, même celles d’amour-propre. C’était ma minute de fausse sollicitude.)

  75. Mary Preud'homme

    La bataille de Verdun effacée des livres d’histoire ! Le symbole de Verdun ville la plus décorée de France, connue dans le monde entier, ringardisé, nié ?
    Cette dernière réforme bel et bien initiée par Blanquer et dont on a si peu parlé au point que même les gens du lieu n’en auraient pas (pour la plupart) eu connaissance.
    Ou l’art de démolir par petites touches et sans en avoir l’air notre histoire nationale et notre patrimoine… En saper les fondements les plus glorieux après avoir mis sur le même plan des combattants défendant leur patrie et les envahisseurs teuton !
    Comme si en outre le sacrifice de ceux de Verdun pouvait faire oublier celui des valeureux combattants de la Somme et vice versa. Odieuse compétition des mémoires voulue par un ministre qui n’a vraiment rien compris au patriotisme de nos aînés, à la fraternité dans le don du sang, voulant mettre en compétition (à coups de statistiques) des batailles meurtrières qui sans avoir rien à voir devraient avoir même rang dans nos mémoires !
    Misère !

  76. lycée en péril

    Tout semble indiquer que cette réforme (assez compliquée) soit une usine à gaz, la réforme inutile de trop risquant de provoquer une sévère fronde d’une communauté éducative déjà maltraitée. Le gouvernement entend imposer de façon autoritaire (LBD + gardes à vue + répression administrative) un lycée appauvri, au rabais, sans aucune concertation avec les personnels éducatifs.
    Le principal effet de cette réforme néolibérale particulièrement néfaste (probablement la pire depuis des décennies) sera une amplification des inégalités socio-spatiales dans notre pays. Cette réforme bâclée, peu réfléchie, dont le contenu est particulièrement opaque, s’annonce donc comme un affaiblissement substantiel de notre système public d’enseignement. En réalité cette réforme est le prolongement logique de « Parcoursup » et de sa sélection ubuesque.
    Quand les Français, les familles françaises, vont comprendre les effets concrets de ces bouleversements malfaisants et injustes (= tri socio-spatial) de la « réforme Blanquer », la contestation sera d’ampleur.

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