Pourquoi Gérard Collomb a-t-il toujours tort ?

L’interrogation de mon titre n’est pas spécieuse.

Depuis que Gérard Collomb (GC) est ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, numéro 2 du gouvernement, j’ai en effet l’impression que, quoi qu’il fasse ou ne fasse pas, il est désapprouvé, vilipendé ou, pire, moqué comme si la place Beauvau était occupé par un faible d’esprit indigne de cette haute fonction.

Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d’une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République.

Il a des adversaires dont je serais inquiet qu’ils ne le soient pas.

Si Mediapart, un jour, par miracle, le louait, je me demanderais aussitôt de quel malencontreux progressisme il aurait pu s’inspirer. Si le Syndicat de la magistrature qui déteste autant la police que son ministre se ravisait au sujet de GC, je serais immédiatement angoissé en cherchant de quel laxisme il avait dû se rendre coupable.

Je comprends aussi que l’hostilité à l’égard du ministre de l’Intérieur est classique de la part d’une gauche qui a toujours pensé que le lien entre l’autorité et l’Etat était magique. De l’Etat surgirait comme naturellement l’autorité. Ce qui est une absurdité. Rien n’est plus difficile aujourd’hui que d’instaurer ou de restaurer cette autorité. Sur ce plan GC n’est pas plus maladroit – de loin pas – que ses prédécesseurs.

Il ne leur ressemble pas et il est aussi éloigné de l’agitation parfois efficace d’un Nicolas Sarkozy que de l’excitation grondeuse d’un Manuel Valls ou de l’ennui distingué que distillait Bernard Cazeneuve, même si le tragique l’a mobilisé parfois comme il convenait !

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Il est intolérable que ce « petit chose » toujours adepte d’un socialisme raisonnable et pragmatique, destiné à demeurer toujours au bord de la fonction de ministre, ait pu s’élever si haut au point de devenir l’un des très proches du président de la République. Quelle récompense pour lui mais quelle déconvenue pour tous ceux nombreux qui l’avaient sous-estimé ! (Le Figaro)

A considérer le bilan de GC depuis neuf mois, je suis étonné en revanche qu’il ne soit pas soutenu par une droite plus consciente de ses responsabilités et ne faisant pas de son droit à s’opposer un emploi peu clairvoyant. Elle n’est pas seule en l’occurrence dans cette dénonciation puisque quelques députés LREM ont des fourmis dans la tête, qui pour fuir l’inconditionnalité aspirent à tomber dans des compassions sinon absurdes du moins hémiplégiques.

On pourra répliquer à mon adhésion à la politique de GC qu’elle émane d’un citoyen avec sa subjectivité imprévisible mais qui a toujours été soucieux, dans le domaine du régalien, d’un équilibre entre fermeté et humanité, de la priorité donnée à l’effectivité et au réalisme. Une loi qui n’est pas appliquée non seulement ne sert à rien mais par contagion détruit peu à peu la légitimité des lois environnantes.

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Avoir inscrit dans la loi antiterroriste des dispositions exceptionnelles mais nécessaires de l’état d’urgence était souhaitable pour donner à la France, si à nouveau elle était odieusement attaquée, des armes immédiatement au comble de leur efficacité.

Projet indispensable que de proposer, pour l’immigration et l’asile – y compris la disposition sur les foyers, contestée mais dont la finalité vise à mieux garantir des droits légitimes au détriment d’autres l’étant moins – des prescriptions et des protections tenant bon les deux bouts, humanité et rigueur, d’une chaîne non seulement cohérente mais irremplaçable. Pas d’humanité possible ici si la rigueur là n’est pas opératoire. Pas de rigueur acceptable ici si là l’humanité est niée.

Enfin en matière de stupéfiants – tous seront concernés, sans que des poursuites ou des emprisonnements soient rendus impossibles -, particulièrement pour l’usage de cannabis, GC prévoit l’instauration d’une amende forfaitaire délictuelle dont toutes les modalités ne sont pas encore déterminées. Elle aura l’immense avantage de se substituer non pas à une répression plus vigoureuse mais à une situation qui peu ou prou constituait l’usage comme une infraction impunie. Il ne s’agira heureusement pas donc d’une dépénalisation de l’usage – qui serait contradictoire avec la politique drastique menée contre le tabac (Boulevard Voltaire) – mais d’une sanction certes minimale mais assurée au quotidien.

Cette amende n’interdira pas la préoccupation du sanitaire ou du social mais contredira l’aberration « stupéfiante » proposée par le Syndicat de la magistrature en faveur de la « légalisation contrôlée des drogues » (Mediapart). De quelque côté qu’on l’envisage – la pertinence de la distinction entre drogues douces et drogues dures étant mise en doute par un tout récent rapport parlementaire – la drogue est un mal sauf pour quelques libéraux dévoyés. La position du SM revient – de la part de magistrats ! – à tolérer les délits en prétendant les « contrôler » faute de savoir les empêcher et les sanctionner.

Il est facile de comprendre alors pourquoi mon titre qui questionne est de pure forme. GC a, au contraire, souvent raison.

Je n’ai aucun scrupule à l’écrire.

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Voir les Commentaires (104)
  1. Pourquoi il a tort ?
    Parce que c’est un socialiste qui a trahi (il n’est pas le seul, à sa décharge).
    Parce que la droite ne va pas encenser des mesures qui vont dans le sens de son électorat. Concurrence déloyale !
    Parce que ce ministre de la République exemplaire en marche a fait passer dans la loi budgétaire une mesure destinée à favoriser sa bonne ville de Lyon. Heureusement, le Conseil constitutionnel est passé derrière.
    Parce qu’il est aussi stupide de vouloir continuer à interdire le cannabis qu’à continuer d’augmenter le prix des cigarettes. Qui fume des cigarettes, d’ailleurs ? Les pauvres, en général. La diminution du nombre de fumeurs est marginale par rapport à l’argent perdu par les classes populaires en tabac. L’interdiction généralisée dans les lieux publics et l’éducation sont des mesures plus efficaces. Sur le cannabis, je n’y reviendrai pas, on connaît mon point de vue, mais le mouvement de légalisation est irréversible, même Wauquiez s’y mettra un jour pour élargir son électorat !
    Bref, le genre d’édile dont on aurait préféré qu’il le reste plutôt que de devenir ministre !

  2. Patrice Charoulet

    Je viens de lire votre texte sur l’actuel ministre de l’Intérieur. Vous avez des raisons de défendre sa politique. Le sujet ne m’inspire guère.
    Il ne m’échappe pas que je ne suis qu’un commentateur parmi d’autres et que vous avez la gentillesse d’accepter mes pauvres avis.
    C’est votre blog et pas le mien. Vous choisissez vos sujets, que cela me plaise ou non.
    Ces jours-ci, néanmoins, a eu lieu « L’émission politique », où le nouveau président de LR était invité. Dans la foulée a eu lieu le Conseil national de ce même grand parti, dont les discours ont été diffusés sur plusieurs chaînes
    (BFM, LCI…). J’ai tout écouté. C’était très intéressant. J’ai trouvé excellente la prestation de Laurent Wauquiez. De nombreux observateurs politiques (Brice Teinturier notamment) ont eu le même jugement. C’était l’événement politique majeur des derniers jours.
    Je m’attendais à lire vos réflexions à cet égard. Mais vous nous parlez du ministre de l’Intérieur. Surprenant.

  3. Bonjour,
    « Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d’une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République. »
    En politique, maîtriser sa fonction ne suffit pas toujours. Il faut aussi avoir un physique avenant ou à la limite « une gueule » et une voix bien posée. La moindre petite imperfection est impitoyablement exploitée sans vergogne par les caricaturistes, imitateurs et bien sûr par ses adversaires.
    Il faut reconnaître que GC n’a pas vraiment le regard d’aigle et le sourire « Email diamant » du président, ni la grande taille du Premier ministre qui le dépasse de deux bonnes têtes.
    Encore que son apparence physique ne diffère pas vraiment de celle de Bernard Cazeneuve qui l’a précédé place Beauvau avec talent et qui a su s’imposer, y compris comme Premier ministre, malgré un physique très « ordinaire ».
    J’irai même jusqu’à dire que si BC avait été le candidat du PS à l’élection présidentielle à la place de l’insignifiant Benoît Hamon, le PS ne serait pas dans la situation désastreuse qui est la sienne actuellement. Mais je m’écarte du sujet.
    Je trouve que GC fait plutôt bien son travail, ne se laissant pas séduire par le champ des sirènes de la gauche bisounours. Sa circulaire fait grincer bien des dents chez ceux qui, comme Yann Moix, se croient investis d’une mission divine en prenant fait et cause pour les clandestins. Ce qui est une parfaite ineptie car toutes les places occupées par ces derniers le sont au détriment des réfugiés de guerre, la capacité d’accueil de la France n’étant pas illimitée.
    GC est la démonstration que l’on peut être socialiste tout en étant capable de pragmatisme. Il y a chez lui la volonté de Manuel Valls sans son impétuosité, la sérénité de Bernard Cazeneuve sans, hélas, le charisme discret de ce dernier. Mais personne n’est parfait.

  4. Marc GHINSBERG

    Pourquoi Gérard Collomb a-t-il souvent raison ?
    « Il est facile de comprendre alors pourquoi mon titre qui questionne est de pure forme. GC a, au contraire, souvent raison. »
    GC pense comme PB, or PB a souvent raison, donc GC a souvent raison.
    CQFD.

  5. La meilleure ennemie de Gérard Collomb est Nicole Belloubet, elle-même soutenue pleinement par Emmannuel Macron.

  6. La photo de Gérard Collomb en position d’orant suppliant on ne sait trop qui, la Trinité, la Vierge, tous les saints et peut-être spécialement Saint Sébastien, avec qui il aurait un point commun, comme lui criblé de flèches mais celles-là seraient médiatiques, ne le présente pas sous un jour de gloire et de lumière.
    Les drapeaux et en arrière-plan ce qui pourrait ressembler à un orgue, finissant de donner une touche d’église baroque à une photo qui contredit le billet.
    Ah là là, ne me dites pas que j’ai mauvais esprit, à mon âge je suis irrécupérable, mais est-on récupérable quel que soit l’âge ?
    Sur le fond tout de même, puis-je dire que dans cette fonction qui est de pure autorité, le paraître vaut l’être, et que pour l’être l’action anti-immigrés n’est pas à la hauteur de l’enjeu.
    À la façon dont se joue la partie, je me demande si l’humanité compatissante et larmoyante dont nous abreuvent les médias bien-pensants, envers des immigrés en pleine forme, presque tous jeunes, n’est pas contraire à la survie de ce que nous sommes, de notre culture, et d’ailleurs je ne me le demande plus je le sais.
    Et il n’y a pas que les immigrés, il y a NDDL, le cannabis, la drogue, sur tous ces points la main tremble dans l’action, mais G. Collomb n’est que l’exécutant, les décisions sont celles de Macron.
    Qui pourrait faire mieux ou différemment, je l’ignore tant les politiques menées depuis des décennies m’ont rendu sceptique.

  7. J’ignore si monsieur Collomb aura toujours tort, toujours est-il qu’il n’est pas fait pour l’emploi qu’il occupe manifestement plus pour des raisons de combines électoralistes que de compétences réelles.
    Ce n’est pas la bonne personne à la bonne place.
    Quand ce monsieur déclare, en substance, « en avoir assez de passer pour le facho de service », d’une part il montre qu’il appartient à ces gens qui de façon sommaire assimilent la nécessité du maintien de l’ordre au « fascisme » et d’autre part, et c’est le plus inquiétant, il montre qu’il a peur ou horreur de faire ce qui n’est en principe que son travail.
    Pouvons-nous rappeler qu’il a également considéré avec une autosatisfaction béate que les « festivités s’étaient bien passées », en ayant fait disparaître les centaines de crimes d’incendies volontaires sous le tapis, pour ne pas parler des multiples agressions physiques graves rencontrées à cette occasion ?
    Et nous pouvons craindre qu’en dépit de quelques intentions a priori louables comme son projet concernant l’immigration illégale il ne se comporte dans les faits que selon le principe de la marche macroniste : un pas en avant, deux en arrière…

  8. Xavier NEBOUT

    Un vieux briscard de la politique locale qui sait qu’il faut être personne pour ne contrarier personne.
    On ne le voit pas et on ne le sent pas, incolore et inodore.
    C’est le genre de type à qui on oublie de dire bonjour parce qu’on ne l’avait pas vu alors qu’il était en face de soi.
    Quand il dit quelque chose, on répond à celui qui est à côté.
    Il est celui dont on parle comme s’il n’était pas là.
    Vous boutonnez votre manteau, et on le trouve dedans… ah pardon, je vous avais pas vu.
    Même au soleil, on ne voit pas son ombre.
    Pascale Bilger l’a bien choisie, cette photo. On dirait un SDF endimanché venu à la galette des rois des Petites Soeurs des pauvres, et à qui on vient de dire « désolé, il n’en reste plus ».

  9. La photo qui a été choisie pour illustrer le sujet a été prise pendant un happening chez moi, au cours duquel Gégé nous expliquait qu’il s’en était mis comme ça dans la lampe et que ma foi il s’en trouvait bien aise !!

  10. Le problème avec Gérard Collomb c’est qu’on n’a rien à en dire.
    C’est le Monsieur Météo de l’Horreur, il va faire froid, il va faire chaud, couvrez-vous, une hirondelle ne fait pas le printemps, en avril ne te découvre pas d’un fil, un chapelet de bêtises de bon aloi.
    Gérard c’est mon grand-père ; je l’aime bien Collomb, mais il n’a pas découvert l’Amérique.

  11. « Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d’une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République ». (PB)
    Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre que partout dans les médias visibles l’apparence est pour beaucoup, elle est incontournable désormais.
    Les journalistes à demeure ont pratiquement tous le profil de défilés pour mannequins, le reste c’est se voiler la face, jeune, beau et intelligent, la cour en est pleine et tous attendent leur tour avec impatience.
    Malheureusement pour GC la comparaison n’est pas à son avantage, trop exposé médiatiquement – à Lyon il ne se voyait pas -, il fait encore plus vieux que son âge et comparé aux Benjamin Griveaux et autre Emmanuel Macron la différence est encore plus cruelle, c’est ainsi, et la cruauté réclame du frais. Vieux politique qui a écumé les couloirs des partis pendant des décennies il paraît à chaque sortie encore plus usé, on le voit pratiquement tous les jours et il est disséqué sous toutes les coutures.

  12. @ Xavier NEBOUT | 29 janvier 2018 à 11:27
    Aujourd’hui est un bon jour pour rire aux éclats !
    Pour la première fois et j’espère pas la dernière, votre commentaire m’a fait rire aux larmes, de quoi augmenter la crue du ruisseau qui passe dans le vallon en bas de chez moi !

  13. @ Patrice Charoulet
    « Mais vous nous parlez du ministre de l’Intérieur. Surprenant. »
    Vous trouvez ? Mais monsieur Bilger s’intéresse beaucoup à l’ordre public et défend souvent des gens victimes de lynchage médiatique, comme il semble que Gérard Collomb, en charge de la sécurité, soit victime de harcèlement politique et journalistique, la réaction de notre hôte est logique.
    Quant à moi, je n’avais jamais fait attention au personnage… A quoi bon, d’ailleurs ? Seul Macron compte dans l’équipe Macron.

  14. Mary Preud'homme

    Comme disent les policiers et gendarmes de ce chef bonasse et planplan, c’est un homme d’intérieur, il ne lui manque que les patins !
    Mais où sont passées ses pantoufles ?

  15. « Il ne leur ressemble pas et il est aussi éloigné de l’agitation parfois efficace d’un Nicolas Sarkozy que de l’excitation grondeuse d’un Manuel Valls ou de l’ennui distingué que distillait Bernard Cazeneuve »
    « Parfois efficace », Nicolas Sarkozy ? Un dérapage M. Bilger ? 😉
    Par contre Gérard Collomb (qui, lui, n’a rien découvert) est loin d’être un ministre à la Pasqua qui disait « il faut terrrrroriser les terroristes », lui il chuchote dans les oreilles des assosses subventionnées : « je souhaite que les émigrés hébergés sur le compte des impôts des Français soient recensés » (entre parenthèses nous, Français avec papiers en règle, devons répondre au recensement de nos communes, même si nous y habitons depuis cinquante ans. Mais passons…).
    Non ! Non ! disent les assosses qui veillent au(x) grain(s). Haro sur les recensements, c’est nous qui gérons (traduit en langage populaire : « va te faire foutre avec tes injonctions »).
    Du coup pépère Collomb, tremblant, dit « puisqu’ils ne veulent pas, ne le faisons pas » un peu comme pour les zonards de NDDL qui ne veulent pas partir.
    CON.CER.TA.TION, mot d’ordre macronien (traduction : mon look politique ;))
    Bon. Je vais modérer mon propos puisque G. Collomb n’est que la marionnette de monseigneur Macron, du coup il fait ce qu’on lui dit, là où on lui dit de faire. Point.
    Mais pourquoi ce maire socialiste de Lyon, assez bien vu de ses administrés, est-il allé, à 70 ans, se fourrer dans cette galère ? Pour faire plaisir à sa femme Caroline qui a trente ans de moins que lui ?
    Admettons, mais alors qu’il lui prouve qu’il est à la hauteur de sa fonction bordel !

  16. @ Xavier NEBOUT 29 janvier 2018 à 11:27
    J’aurais pu vous dire « MDR » comme un communicante macronienne alors qu’en vrai j’ai été morte de rire à vous lire.
    Adéo

  17. @ Xavier NEBOUT | 29 janvier 2018 à 11:27
    Alors là chapeau. On dirait du Savonarole dans ses bons jours.
    On en redemande !

  18. « Pour faire plaisir à sa femme Caroline qui a trente ans de moins que lui ? Admettons, mais alors qu’il lui prouve qu’il est à la hauteur de sa fonction bordel ! » (breizmabro)
    En ne cancellant pas le dernier mot, je soupçonne une forme de laxisme volontaire chez notre correctrice à seule fin de conforter Deviro en son opinion sur la dame ou de démontrer aussi que certaines femmes sont, dans la bassesse, devenues vraiment les égales de l’homme…

  19. Monsieur G. Collomb est un excellent ministre de l’Intérieur ; la preuve ?… Il fait des notes de service…

  20. agecanonix and Co

    Mon cher monsieur Philippe Bilger,
    Après avoir lu votre missive outrée… je suis heureux, voire très heureux, de lire les commentaires faisant suite à ce billet… Je ne devais donc pas me tromper dans mes propos, exprimant mon opinion, lors de votre précédent billet.

  21. @ Tomas
    « Parce que c’est un socialiste qui a trahi (il n’est pas le seul, à sa décharge). »
    Il y a un problème plus grave que les trahisons de certains de leur parti, socialiste, en l’occurrence.
    La banalisation de la trahison.
    Dans un film de science-fiction japonais dont l’idée était intéressante, comme souvent, et le rythme pas trop lent, comme trop souvent, est-ce que je dois dire l’histoire ? Déjà, j’ai oublié le titre et le nom de l’auteur, bref, il faut donc. Des extraterrestres ce sont emparés du corps des gens pour infiltrer la société, banal, mais plus intéressant, ils s’emparent de l’idée, selon le cas, de liberté, de famille, enfin, toute idée possible, chez tel ou tel qui en ressort en principe diminué d’autant. Chaque envahisseur a besoin d’un guide humain qu’il ne peut vampiriser, il y a beaucoup de psychologie, ce n’est pas mal filmé, mais pour ce qui me concerne, un journaliste ne pense pas du tout à aider notre espèce, mieux même, il fait tout pour aider les envahisseurs, à la fin, à conquérir notre monde, pour des raisons complexes, de survie, curiosité et syndrome de Stockholm, en gros.
    Les extraterrestres sont devenus trop humains pour nous envahir, ouf ! Vu que les humains étaient d’une inefficacité assez grande, et le journaliste, traître, quel débarras quand un bombardement en vient à bout.
    Bref, tout cela pour dire que quelqu’un de très bien avec qui j’ai vu le traître me trouvait bien sévère avec le traître, il n’est pas qu’un traître, mais un journaliste passionné…
    Et alors ? Un traître n’est jamais qu’un traître, personne n’est jamais une seule chose, parfois, cette personne, certes portée à l’indulgence, ne l’était pas tant pour des transgressions moindres que la trahison de l’humanité.
    C’est pourtant quelqu’un de si bien ! Eh bien, pour la survie de l’espèce ou la loyauté comme valeur on repassera quand quelqu’un d’une telle valeur ne s’en préoccupait guère.
    La survie de la nature, oui, de l’espèce, on s’en inquiète moins… Parce que les Martiens ne sont pas de saison ? Mais tout de même, ça m’a préoccupé.
    Avec mon mauvais esprit, mais j’ai gardé ça pour moi, j’ai mis ça en lien avec sa préoccupation pour aider les immigrés sans jamais se demander s’ils ne risquaient pas de nous détruire comme les Barbares l’avaient fait pour l’Empire romain, et ce bien mieux encore car il y a des facteurs aggravants, mais si je commence à en parler, on me dira que je fais trop long !
    Les mauvais trahissent donc par intérêt, les bons ne voient pas ce qu’il y a de spécialement mal à trahir. Rien ne compte que le visuel ! Le Martien, façon de parler, qui tue le plus d’humains serait méchant, par contre, d’après elle, mais pourquoi ? Un envahisseur est là pour tuer tous les ennemis possibles, ce n’est ni bien ni mal, juste pas très discret, dans l’histoire.
    On dirait qu’on n’est plus capable de voir qu’il y a une différence entre amis et ennemis. Je sais bien que dans le film, les identités se troublaient, mais tout de même !
    Il y a moins d’horreur face à la trahison qu’avant. Les mauvais y recourent avec moins de honte qu’avant, les bons l’excusent davantage.
    Je trouve ça inquiétant. Nous ne cesserons donc pas d’être trahis et seront donc détruits, par conséquent. D’abord, le lien social sera très affaibli si on a toujours la peur très fondée d’être trahi. Ensuite, il est bien évident que les trahisons porteront aussi sur des questions stratégiques, et que nous pourrions voir des informations sensibles comme les codes nucléaires, et d’autres, données ou vendues, entraînant notre perte.
    Pourquoi faut-il qu’à une époque où la moindre trahison peut nous détruire que nous sommes indulgents envers les traîtres ?
    Malgré, parce que, rien à voir ?
    Je suis si redevable pour l’écoute, la franchise, la discrétion, l’esprit, les conseils, les encouragements, les connaissances, l’expertise, la disponibilité et les quelques rares confidences de cette personne, que je ne peux absolument pas risquer de la contrarier en remettant cet irritant problème de trahison sur le tapis. Evidemment, elle ne me bannirait pas ! Mais je m’en voudrais de peser sur elle si peu que ce soit.
    Par contre, vous, le défenseur des immigrés de ce blog, l’optimiste, certes bon, vous n’êtes pas elle, et vous n’avez pas relativisé la trahison non plus, mais j’aimerais avoir votre avis sur la trahison.
    Tant que j’y suis, vous avez des idées pour personne ayant des problèmes articulaires ? Autres que des anti-inflammatoires, je veux dire.
    Pour tout, merci d’avance.

  22. On m’a toujours appris qu’avant de juger quelqu’un à son allure et son comportement, il convenait de se méfier de ceux qui manquaient apparemment de charisme et de personnalité.
    Au poste qu’occupe G.Collomb on en a vu des tartarins qui allaient terroriser les terroristes et employer le Kärcher pour nettoyer les cités, et finalement le résultat s’est fait attendre.
    Le Sieur Collomb, vieux politicien de terrain, rusé comme un renard, qui bénéficie de réseaux puissants, protégé par celui qu’il a aidé à devenir Jupiter, pourrait peut-être nous étonner avec son air de rien comme des personnages que l’on rencontre dans les gares.
    De mauvaises langues disent qu’il radote un peu beaucoup, qu’il est inexistant.
    Qu’ils se méfient de ce jugement car il a encore les moyens de décocher quelques belles flèches. Attention au retour de flamme !

  23. @ sbriglia | 29 janvier 2018 à 17:16
    « En ne cancellant pas le dernier mot, je soupçonne une forme de laxisme volontaire chez notre correctrice… »
    Ne puis-je utiliser « bordel » alors que le président de la République ne s’est pas privé de le dire ?
    Sbriglia-Deviro même combat ? 😀

  24. Cher Philippe,
    Votre sujet n’est pas inspirant. Pas votre sujet en lui-même, mais le sujet évoqué.
    Nous allons essayer de dire pourquoi.
    Tout d’abord pour cette malheureuse histoire de numérisation de la bibliothèque de Lyon, qu’il a livrée aux gants Mappa, alors que cela aurait pu créer des emplois et que nous en avons perdu le patrimoine et les droits pour plusieurs décennies.
    Nous ne comprenons pas comment ce sombre personnage qui est pour le cumul des mandats, contre le mariage pour tous, contre la loi Taubira, a pu se retrouver en charge d’un ministère comme le sien. Sans doute sa jeunesse d’esprit, son look branché, sa modernité, sa rapidité de réaction, sa connaissance du numérique digital. Et tout est là pour dé-momifier le monument du ministère de l’Intérieur.
    Lorsque les automobilistes circuleront un joint à la bouche, mais à 80 km à l’heure, tout ira mieux. Lorsque il n’y aura plus que des bandes dans les métropoles et les banlieues, il sera encore grand temps de se bouger un peu.
    Nous nous sentions plus en sécurité avec Nicolas Sarkozy et nous le regrettons chaque jour.
    Le dernier président de la République était Nicolas Sarkozy et depuis c’est le foutoir, le grand n’importe quoi, le blabla, le festival des amateurs, le bal des incompétents.
    La République est-elle mitée ?
    L’Assemblée nationale est devenue un lieu de lecture insipide des papiers de Macron.
    Une grande partie de la presse est devenue un organe de propagande de Macron.
    Seul le Sénat résiste et tout le reste est vide de sens.
    La pensée de la France est-elle entrée en période végétative ?
    Ave Macron, morituri non te salutant.
    françoise et karell Semtob

  25. @ Achille à Xavier Nebout de 16:53
    « Chapeau. On dirait du Savonarole dans ses bons jours. »
    Malheureux ! Ne lui dites pas ça il va en faire une jaunisse.
    Toutefois je n’imaginais pas qu’il puisse faire preuve d’autant d’humour sur son prie-Dieu, il mérite la Francisque pour ce commentaire remarquable.

  26. Mary Preud'homme (CS80 ou CO ?)

    @ Xavier NEBOUT | 29 janvier 2018 à 11:27
    Ne se voit pas, ne sent rien, n’irrite pas et n’a aucun goût, c’est le monoxyde de carbone que vous nous décrivez là, un tueur silencieux bien connu de Police secours et des pompiers.
    Faudrait-il se méfier à ce point du gaz présumé de Collomb ?
    Tantôt lacrymo, tantôt hilarant, absolument rien de l’homme invisible que vous nous décrivez ; sur les photos comme dans une rue de Lyon on ne peut pas le manquer !

  27. @ sbriglia de 17:16
    Breizmabro n’en rate pas une.
    Je suis sûr que Caroline Collomb est folle de Gérard, car il est beau comme Crésus…

  28. Philippe Dubois

    Bonsoir Monsieur Bilger
    Comme le dit Exilé | 29 janvier 2018 à 11:24, GC est ce ministre de l’Intérieur qui déclare : « Les festivités se sont bien passées » alors que plus de 1000 voitures ont brûlé, que des policiers ont été tabassés, etc.
    Donc GC est juste un clown.
    Quant à son apparence et à son charisme d’abribus éteint, il me revient une citation de Churchill :
    « Une voiture vide s’arrêta devant le 10 Downing Street, Monsieur Atlee en descendit »
    Hors sujet : à propos de Churchill, je vous recommande vivement le film « Les heures sombres ».

  29. Impitoyable superposition des photos du billet, d’un côté le ciel bleu sous des dehors jaunes mais ombrageux atténués par le bleu du ciel, justement, dessous on a les dorures et la posture de Mongénéral d’un autre siècle, seule la couleur du support fait illusion… vite rattrapée par le gris d’un costume, carte de visite d’un désormais vieux routard de la politique déjà trop âgé.
    Bleu nuit cravate à pois contre serge gris compassé. Le duel est inégal, la comparaison terrible.

  30. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 29 janvier 2018 à 17:16
    « puten c’hast ! » un juron pas bien méchant ! Si elle l’avait dit en breton (pas sûre de la traduction) ça passait comme une lettre à la poste.
    Mon truc quand je suis énervée, c’est de dire les gros mots dans une langue étrangère ou en vieux français ! Par exemple puta, ribaude, cornegidouille, paltoquet etc. Voir aussi tout le répertoire du capitaine Haddock !

  31. « Il ne leur ressemble pas et il est aussi éloigné de l’agitation parfois efficace d’un Nicolas Sarkozy… »
    Donc on apprend que Sarko était parfois efficace, c’est déjà pas mal. Ensuite ?
    « …que de l’excitation grondeuse d’un Manuel Valls… »
    Donc un inutile et pour résumer, M.Bilger une fois de plus s’est trompé, continuons…
    « …ou de l’ennui distingué que distillait Bernard Cazeneuve »…
    Sans commentaire, tout est dit…
    QUEL TRIOMPHE ! Magnifique !
    Combien on note ça à l’école ?… Bref !
    « Il est facile de comprendre alors pourquoi mon titre qui questionne est de pure forme. GC a, au contraire, souvent raison. »
    Ouh la la ! C’est mal barré.
    Peut mieux faire. Allez, 9/20 bien noté.

  32. Bon, M.Collomb, on s’en fiche un peu, c’est un ministre, donc un serviteur, et rien de plus. Attendons le prochain.
    En revanche, il est plus alarmant qu’on parle encore de légalisation ou non de la drogue. Voici près de trente ans, la revue Science et Vie, qui n’est pas particulièrement folâtre, publiait une étude sur les effets des stupéfiants, cannabis compris, sur les cellules cérébrales. C’est quelque chose de connu. Par ailleurs on sait les ravages causés par l’usage des stupéfiants sur les combattants ainsi dopés ; ils ne s’en remettent jamais.
    Qu’on n’ait pas lu cette étude, c’est normal, elle est ancienne, mais qu’on imagine encore qu’on peut légaliser les stupéfiants laisse pantois.
    Evidemment, lorsqu’on sait que la proposition vient d’un syndicat de magistrats, on respire : les c….sont sortis en patrouille.
    Toutefois, les ressemblances qui s’amplifient entre les magistrats et les membres des associations féministes témoignent de la féminisation de la profession, que personne ne conteste et de l’univocité des revendications sociales. Où je veux, quand je veux, comme je veux, d’une part, et d’autre part, la société coupée entre ceux qui « ont le droit » de tout faire et ceux qui doivent subir et payer.
    M.Collomb est le produit de la société franc-maçonne et politique, ce sont les deux bretelles d’un même pantalon : il est capable de réfléchir et d’agir, mais jamais, au grand jamais, il ne froncera les sourcils contre le désordre que lui et ses compagnons de loge et de cellule ont généré. A telle enseigne qu’on peut aujourd’hui revendiquer la liberté de se détruire le cerveau et d’exiger de l’Etat qu’il y mette les formes par un encadrement social et culturel.
    Finalement, ce ne serait que la poursuite d’une autre déambulation intellectuelle : laïcs nous sommes, foin des saints, des croix, des statues des oratoires, mais obligeons ces laïcs-là à respecter et pourquoi pas aimer le Coran.
    C’est un raisonnement qui sent le « Ya bon, Banania ».

  33. Petits événements de la vie de Gérard Collomb :
    Lorsqu’il était maire de la ville de Lyon, Gérard Collomb avait nommé adjointe une jeune femme pensait-il promise à un bel avenir. Elle s’appelait Najat. Il la présenta à Ségolène Royal. Najat Vallaud-Belkacem fut ministre avant lui. Depuis ce temps ils ne se parlent plus, pourtant Najat s’est occupée de l’Éducation nationale avec la plus grande énergie, en vraie militante de gauche.
    Gérard Collomb devint un héros national lorsqu’on le vit répandre des larmes au moment de féliciter le nouveau président lors de sa prise de fonction. Les Français s’apercevant qu’il sanglotait de joie fondirent de tendresse lorsque leur jeune nouveau président lui effleura les oreilles et caressa son crâne chenu.
    Peu après être entré au gouvernement, Gérard Collomb se promenait à Montmartre avec quelques camarades et amis. Il aperçut un couple de jeunes mariés asiatiques qui fêtaient leurs noces dans un café. Spontanément il alla les trouver et leur proposa de faire un selfie avec lui. Un peu interloqués, les jeunes mariés semblaient hésitants. « C’est que je suis le ministre de l’Intérieur » leur fit-il savoir en anglais pour les persuader qu’ils tenaient là la chance de leur vie. On ne sait pas s’ils ont bien compris qu’ils avaient affaire à un personnage de la plus haute importance, ou s’ils se sont dit qu’il valait mieux ne pas le contrarier, à moins qu’ils l’aient pris pour un miséreux de la butte, affamé et ignoré de tous, comme le suggère Xavier Nebout. Toujours est-il que le selfie fut fait, et la scène immortalisée par des caméras.
    Gérard Collomb expliqua un jour à des grévistes dont l’usine allait fermer que lui-même avait bien pris un travail à 450 km de chez lui et qu’il avait donc quatre heures de transports dans la journée, sans compter les taxis jusqu’à et depuis la gare. Notre ministre pratique la pédagogie de l’exemple pour enseigner à des ouvriers rétrogrades les avantages de la modernité.
    Après quelques mois au gouvernement, Gérard Collomb veut bien être ministre de l’Intérieur, ce n’est pas le problème, mais il en a déjà marre de passer pour un facho. Pauvre Gérard Collomb, il sait pourtant bien que faire régner l’ordre en France sans passer pour un facho, c’est la quadrature du cercle.

  34. @ genau
    Oui, on sait, les drogues sont mauvaises pour la société et dangereuses pour la santé. Comme l’alcool et le tabac, pourtant en vente libre. Les hamburgers et les sodas aussi sont funestes, qui songe à les interdire ?
    La lutte menée contre leur trafic est inefficace, comme le montre l’explosion de leur consommation.
    Les bénéfices des trafics nourrissent le crime organisé, qui fait peser un péril encore plus grave sur nos sociétés que le terrorisme.
    Leur interdiction encourage la corruption dans la police: voir la BAC de Marseille ou celle de Stains ces dernières années.
    Elle encourage la violence entre des trafiquants qui se livrent déjà à une activité illégale et n’ont donc pas de raison de s’embarrasser avec les règles de la concurrence.
    Bien sûr, on peut décupler les effectifs policiers. Mais ça coûtera cher au contribuable pour un résultat non acquis d’avance.
    Je ne vois qu’un motif valable de continuer à les interdire, et il n’est pas glorieux : acheter la paix sociale dans les cités, faute de pouvoir régler leur situation avec une politique sociale adaptée ou des mesures anti-discrimination efficaces (il faut dire que celles-ci n’existent pas, en fait, quant à celles-là, elles coûtent cher).
    Tous les pays ayant dépénalisé (demi-mesure qui ne fait généralement que précéder une légalisation en droit ou en fait) n’ont pas eu à s’en plaindre. En revanche la récente légalisation de l’herbe en Californie embête sacrément les narcos mexicains, paraît-il…
    Franchement, il m’est difficile, même en tournant le problème dans tous les sens, de voir une solution ayant un meilleur rapport coût/avantage que la légalisation. Comme avant les années 20 ou 30 du reste, sans que personne ne s’en émeuve outre mesure à l’époque. La France d’alors était alcoolique, ce n’est pas en interdisant l’alcool qu’on est parvenu à diminuer ce fléau, mais en éduquant la population et en menant une politique de santé publique plus appropriée. C’est à mon avis la seule chose à faire en attendant le jour radieux où une humanité débarrassée de tous ses problèmes psychologiques pourra se passer des paradis artificiels pour oublier la douleur de la condition humaine !

  35. La drogue est un problème de santé publique, comme l’alcool et le tabac, l’expérience portugaise en témoigne :
    https://www.grea.ch/le-modele-portugais-la-depenalisation
    Sur ce sujet aussi, toute radicalisation est néfaste :
    https://news.vice.com/fr/article/du-cannabis-lheroine-comment-le-portugal-a-depnalise-toutes-les-drogues
    « Aujourd’hui encore, la France est l’un des pays les plus répressifs d’Europe vis-à-vis de l’usage de drogues. Certes, il est fondamental de pouvoir poser des limites, afin de permettre l’organisation harmonieuse de la vie en société, mais il est clairement établi, désormais, qu’une approche répressive n’apporte pas de solution efficace pour prévenir et réguler la consommation de drogues et les dommages qui peuvent y être associés. Les certitudes sur l’intérêt de l’interdit et de la répression pour limiter la diffusion des drogues ont été totalement mises en cause par l’épreuve des faits, comme le montre ici Dan Werb. Au niveau international, la guerre à la drogue lancée par Richard Nixon dans les années 1960, qui visait à imposer l’abstinence forcée aux individus et la prohibition comme modèle de régulation politique, s’est soldée par un échec. Non seulement elle n’a pas permis d’éradiquer les drogues, mais elle a contribué à enrichir les narcotrafiquants, à marginaliser socialement les usagers de drogues et à les stigmatiser, à détériorer leur état de santé en favorisant la diffusion de l’épidémie de sida et des hépatites, et à remplir les prisons aux frais de l’État »
    https://www.cairn.info/revue-esprit-2017-2-page-39.htm
    Ou l’on voit, preuve supplémentaire, et peu importe que le bouc du jour ici s’appelle Collomb, le vrai mal à soigner, c’est la stigmatisation.
    https://www.cairn.info/revue-esprit-2017-2-page-39.htm

  36. Perplexe et très déçu de l’unanimisme concernant le pauvre Gérard Collomb, personne, non personne sur le blog n’a pris sa défense, pas même sbriglia qui ne lui a pas offert un livre de bodybuilding.
    Je me dois donc de prendre la défense du ministre de l’Intérieur qui devrait être l’homme le plus craint de France, et qui est le moqué sur le blog, en faisant remarquer qu’aucune accusation de viol ou de tentative de viol n’a été formulée contre lui au cours des trente dernières années.
    D’ailleurs l’état du patient ne le permettait pas, ce qui est une preuve nécessaire et suffisante d’innocence.
    On pourrait au moins lui en donner acte.

  37. @ genau | 29 janvier 2018 à 23:10
    « Evidemment, lorsqu’on sait que la proposition vient d’un syndicat de magistrats, on respire : les c….sont sortis en patrouille. »
    Vous parlez du SM d’extrême gauche et sa grande muraille des cons ? Ce n’est plus une patrouille mais une escadrille, une armada ; ils s’en vantent même, tout ce qui sent mauvais dans la société ils sont preneurs.

  38. @ Mary Preud’homme 29 janvier 2018 à 21:53
    Il est vrai que j’aurais pu comme vous le dites écrire « puten c’hast ! » ou « puten kaoc’h ! » mais j’ai préféré citer not’ bon roi 😀

  39. @ genau
    « …une étude sur les effets des stupéfiants, cannabis compris, sur les cellules cérébrales. »
    Exactement.
    Cette drogue abusivement présentée comme récréative laisse des traces dans le cerveau, même longtemps après la prise.
    Des pilotes professionnels volontaires ont été invités à pratiquer une séance de simulateur de vol plusieurs heures après la prise d’une dose de cannabis : la plupart se sont virtuellement crashés
    Les partisans de la libéralisation de ce genre de produit toxique accepteraient-ils de monter dans un avion dont l’équipage navigant annoncerait qu’il a en a récemment consommé ?

  40. De son Honorable Honoraire :

    • « Si le Syndicat de la magistrature qui déteste autant la police que son ministre se ravisait au sujet de GC, […] »

    Détester, que nous en disent les dictionnaires d’autrefois :
    http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=d%C3%A9tester
    Que nous dit le dictionnaire du CNRS :
    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/d%C3%A9tester
    Que nous dit la réalité ?
    Que vous employez des mots à la légère !
    Que vous ne prouvez jamais rien !
    De son altesse l’Honorable honoraire :

    • « Je comprends aussi que l’hostilité à l’égard du ministre de l’Intérieur est classique de la part d’une gauche qui a toujours pensé que le lien entre l’autorité et l’Etat était magique.»

    Oh la la, les fantasmes !
    Un côté adolescent qui à sa puberté fantasme sur les filles et la sexualité, mais à l’âge de l’Honorable honoraire, c’est de l’adulescence.

    • « Je n’ai aucun scrupule à l’écrire. »

    Un côté délire, Dieu lui parle ! En vérité, je vous le dis !

  41. @ Tomas | 30 janvier 2018 à 01:23
    Raisonnement d’abrutis de pays en déclin et appelés à disparaître.
    Voyez comment la Chine s’est débarrassée de la guerre de l’opium et l’on peut dire aussi comment aujourd’hui tous les pays d’Asie du Sud-Est se prémunissent contre ce fléau. Evidemment ce sont des pays d’avenir, énergiques, patriotes et non des avachis et des arriérés mentaux.

  42. @ Aliocha | 30 janvier 2018 à 07:01
    Pire que le cannabis, il y a les bons sentiments, cette sucrerie des bien-pensants.
    Vous devriez réguler votre consommation, ou vous finirez diabétique du cerveau !

  43. Je retiens de ce billet cet alinéa : « De quelque côté qu’on l’envisage – la pertinence de la distinction entre drogues douces et drogues dures étant mise en doute par un tout récent rapport parlementaire – la drogue est un mal sauf pour quelques libéraux dévoyés. La position du SM revient – de la part de magistrats ! – à tolérer les délits en prétendant les « contrôler » faute de savoir les empêcher et les sanctionner. »
    Cette appréciation, Monsieur Bilger, est d’autant plus à retenir qu’elle vient d’un magistrat honoraire qui sait ce dont il parle.
    Par ailleurs, qu’un syndicat de magistrats en vienne à cette inconséquence de prôner la libéralisation totale du cannabis et ensuite pourquoi pas des autres drogues dont le fameux crack, cela ne manque pas de surprendre tant il oublie la fonction même du magistrat. Ce dernier n’est pas un prescripteur de lois, et encore moins législateur. En s’immisçant dans ce débat de société, il interfère dans le processus législatif et ensuite il viendra nous seriner la séparation des pouvoirs et reprocher à l’exécutif de ne pas respecter l’indépendance de magistrats !!
    Mais ce syndicat (mais n’est-il pas seulement un groupuscule politique ?) n’en est pas à une contradiction près, oubliant qu’avant tout le magistrat est un exécutant (si possible intelligent) de la loi qu’il ne vote pas…
    Ceci étant, j’en viens à Monsieur Collomb. Il peut effectivement exercer d’une main de fer dans un gant de velours. Mais pour l’instant le velours n’est que sa parole. Le reste du procès qui lui est fait vient des socialistes qui voient leurs antiennes sans effet sur les décisions gouvernementales. Alors on s’attaque à l’homme qui incarne les décisions quant à l’ordre public ou la politique relative aux migrants.
    Certes, quoi que l’on pense de lui, Monsieur Collomb n’a pas l’apparence d’un ministre de l’Intérieur en tant que « chef de la police ». Mais dans d’autres aspects de sa fonction (élections, mode de scrutin, etc.), il est sans doute un maillon indépassable pour la politique voulue par Monsieur Macron, notamment la disparition des listes régionales aux élections européennes.
    Enfin, quant à l’autorité de l’État, Monsieur Collomb ne l’incarne pas mieux que Monsieur Hollande en son temps. Il suffit de voir la manière dont est traitée l’affaire de Notre-Dame-des-Landes. J’ai lu un récent article, dans Marianne me semble-t-il, qui évoquait la vérification par Madame la préfète de Loire-Atlantique du dégagement de la route départementale des obstacles dressés par les zadistes. Il apparaît qu’elle a parcouru la route à bord d’un véhicule blindé de la gendarmerie en compagnie du directeur général de la gendarmerie. A leur passage, les zadistes se sont paraît-il retournés pour baisser leur pantalon et leur montrer leur fesses… On ne saurait mieux voir où en est rendue l’autorité de l’État !

  44. @ Lucile 30 janvier 2018 à 00:57
    C’est la journée de l’humour ou quoi ? Entre vous et Xavier NEBOUT ya pas à dire je me suis bien amusée.
    En même temps le sujet s’y prêtait, ne serait-ce qu’en regardant la photo 😉

  45. M. Collomb est quelqu’un de très bien, honnête et compétent. Il fait ce qu’il peut et n’est pas très aidé par les médias…
    Il y aura toujours des horreurs dites sur les gens bien… par des gens indignes.

  46. @ Tipaza
    Vous auriez lu les liens joints à mon commentaire, vous évitant de me sortir des âneries désobligeantes, vous auriez pu noter que la politique de dépénalisation de toutes les drogues au Portugal obtient de meilleurs résultats que les prohibitions françaises.

  47. @ Robert | 30 janvier 2018 à 12:19
    « Cette appréciation, Monsieur Bilger, est d’autant plus à retenir qu’elle vient d’un magistrat honoraire qui sait ce dont il parle. »
    Ainsi, pour savoir de quoi l’on parle, il suffirait d’être magistrat honoraire ?!
    Problème pour vous, tous les magistrats à la retraite sont honoraires !
    Et parmi les magistrats l’on compte :
    – Valery Giscard d’Estaing
    – Jacques Chirac
    – Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa
    – François Hollande

  48. « A leur passage, les zadistes se sont paraît-il retournés pour baisser leur pantalon et leur montrer leurs fesses… On ne saurait mieux voir où en est rendue l’autorité de l’État !
    Rédigé par : Robert | 30 janvier 2018 à 12:19 »
    Cette photo est parue sur Internet et tout le monde en a profité ! C’est ce que l’on appelle l’effet Macron (du culot, du bluff, du vent et rien d’autre – sauf taxer les vieux) !

  49. @ Aliocha | 30 janvier 2018 à 12:08
    « Vous n’avez pas lu les liens joints, Tipaza ! Le Portugal a légalisé la consommation de toutes les drogues.
    Santé ! »
    Oui Aliocha, certes, mais d’où vient cette drogue, de la migration des cigognes ? La migration des tourterelles ?
    Le Portugal, grand pays de conquêtes, a su ne pas se laisser conquérir à son tour par ses anciennes colonies une fois indépendantes comme le Mozambique, l’Angola ou la Guinée-Bissau.
    Ce n’est pas le cas de la France.
    Au Portugal, pas de « banlieues », les anciens colonisés ne sont pas reçus à bras ouverts à coup de RSA, RSI, carte AME, allocations en tous genre.
    À la Saint-Sylvestre aucune voiture ne flambe à Lisbonne.
    Le « tout gratuit les doigts dans le nez » n’existe pas au Portugal.
    De plus, la consommation de pétards des Portugais est relativement modeste.
    Le Roi du Maroc l’a bien compris, ses convois évitent le Portugal et passent par l’Espagne en « fastcars » pour foncer direct sur Barbès-Rochechouart.
    La plaine de la Mitidja au Maroc alimente la France.
    Notre amour pour le Maroc n’a d’égal que le nombre de ministres d’origine marocaine ou de terroristes marocains. Un pays d’avenir.
    Et Mme Azoulay est aujourd’hui présidente de l’UNESCO à Paris… fille du principal conseiller d’Hassan et de son fils.
    Alors, laissez tomber les élucubrations de Noël Mamère, sur la dépénalisation du pétard portugais. Baladez-vous Place Clichy.
    Ne peux en dire plus, devoir de réserve…

  50. @ Exilé | 30 janvier 2018 à 09:35
    Dans ma jeunesse en un pays lointain, j’ai fait une fois « l’expérience » en groupe de cette production locale, le « H ».
    Le résultat : abrutissement, endormissement, rêves érotiques et un mal au crâne avec un réveil difficile.
    Je certifie que je n’ai jamais recommencé cette expérience car j’ai pu constater que l’on perdait une partie de ses capacités intellectuelles, de sa volonté et de ses moyens de défense naturels (une cuite ne vaut pas mieux).
    Ma franchise m’oblige à dire que je ne bois que de l’eau et que je ne fume plus.

  51. Parce que GC est un brave type point idiot mais terne et peu télégénique.
    Il ne manque pas de sagesse mais c’est un poste où on attend plus d’énergie.
    Valls était bien sur ce terrain-là.
    Le cannabis abrutit ses utilisateurs mais guère plus que la fréquentation de beaucoup de médias de masse et que l’alcool. De plus il est de fait tellement consommé dans les espaces privés que son interdiction est une manière de tartuferie qui fait perdre beaucoup de temps à la police comme à la justice occupées de missions autrement plus critiques à assurer.
    AO

  52. Gérard Collomb a toujours tort parce qu’il se voit contraint à une légère modification de ses opinions politiques pour s’adapter aux souhaits du pouvoir de sa hiérarchie adjudicatrice.

  53. @ Tipaza du 30 janvier 2018 à 08:15
    Vous avez raison, il faut sauver le soldat Collomb !
    Nous avons tous compris lors de son investiture que c’était un être sensible, un « tendre poulet » en somme.
    Du coup je me suis demandée s’il ne s’était pas, malencontreusement, pschitté un jet de gaz lacrymo en essayant ses nouveaux jouets, avant de passer au premier rang pour recevoir les honneurs du jeune prince devenu roi (en fait non, c’était juste une dépression post-partum).
    (« la méchanceté d’cette femme !! » (Timsit, pas les siamois sbriglia-Deviro :D))
    Après ? Rien justement. Pas un viol révélé, pas un coup de casque de moto sur un adversaire politique, pas d’insanités déversées sur un opposant par Twitter, pas d’enrichissement personnel. RAS.
    Mais alors que lui reproche t-on ? Rien, on s’abstient, sinon il va nous faire Calimero : « c’est vraiment tro(p) injuste ».
    Alors Tipaza, l’ai-je bien… défendu ? 😉

  54. hameau dans les nuages

    @ oursivi | 30 janvier 2018 à 15:37
    Il faut tarir la source : la peine de mort pour les trafiquants. Mais de façon subtile comme je l’ai déjà indiqué sur ce blog. A savoir la consommation forcée par le trafiquant d’un pourcentage de la drogue qu’il transporte. Faire des essais in vivo et filmés sur eux de ses effets au lieu de le faire sur des souris ou des singes de laboratoire. Je pense que les défenseurs de la cause animale ainsi que Brigitte Bardot n’y trouveront rien à y redire.
    Le téléphone arabe fera le reste.

  55. C’est ça, Savo, et les excès de Bordeaux, c’est la faute à Juppé ! La meilleure défense contre les narcotrafiquants, c’est la légalisation, et considérer le problème pour ce qu’il est, un problème de santé publique. Mais si vous avez des intérêts Place Clichy, je comprends vos réserves…

  56. Michel Deluré

    Votre précédent billet Philippe Bilger, intitulé « Pierre Desproges aurait-il le droit de faire rire », outre le fait qu’il traitait de la censure soulevait aussi par la même occasion la question de savoir si nous pouvions rire de tout.
    Il constituait finalement un bon préambule à votre billet ci-dessus du 29/01 puisqu’il faut bien reconnaître qu’une part non négligeable des quolibets dont notre ministre de l’Intérieur est l’objet, et certains des commentaires sur ce blog le confirment, se fondent sur des arguments tenant plus à l’apparence qu’à l’action, comme si la seconde ne pouvait être qu’inéluctablement impactée par la première.
    Il est exact que l’apparence ne correspond pas forcément à l’idéal que l’on se fait du personnage qui devrait occuper cette fonction et que cela peut prêter à sourire. Mais est-ce là l’essentiel et le fond ne doit-il pas au final primer sur la forme ?
    Je n’ai pas de sympathie particulière pour ce ministre mais son action jusqu’à ce jour, sans déclencher mon enthousiasme ne me paraît pas pour autant justifier certaines critiques et moqueries dont il est l’objet.

  57. Aimant la précision dans mes sources, la mémoire m’est revenue quant à l’article que j’attribuais par erreur à Marianne. Il s’agit en fait d’un article paru et lu dans Le Figaro de samedi.
    Il ne faut pas oublier que Monsieur Macron a programmé une importante réforme constitutionnelle avec notamment la réduction du nombre de sénateurs et de députés, députés que le président voudrait voir élus sur listes nationales. Cela implique un énième redécoupage de la carte électorale. Où l’on retrouve l’importance d’un élu de province et de ses liens avec notamment ceux de la gauche radicale ou socialiste.
    Par ailleurs, le président du Sénat commence à s’agiter. Alors on verra comment entre maçons ils vont arriver à un modus vivendi qui préserve les intérêts de chacun… et avant que le président de la République ne choisisse entre le Congrès et la voie référendaire.

  58. @ hameau dans les nuages | 30 janvier 2018 à 16:12
    Pourquoi pas, mais l’Etat qui ponctionne la couillonnerie de quelques de nos contemporains avec la Française des Jeux ou longtemps feu l’ex-Seita, pourrait vendre un H de nocivité moindre et détourner les masses de fric que récoltent les dealers vers un usage plus social et une consommation normalisée.
    Le plaisir de la transgression pousserait alors certains vers du plus dur ?
    C’est possible, la bêtise est incoercible. Mais on ne peut tout avoir, il faut essayer de pondérer au plus juste. La consommation chez les 16-35 ans étant ce qu’elle est, la déclarer illégale est une tartuferie chronophage envers qui doit s’en soucier, ce sans le début d’une avancée quant à en réduire la portée.
    AO

  59. Mary Preud'homme

    Moralité : Macron est un malin. Ayant nommé comme ministre de l’Intérieur un être obscur et sans charisme, la main sur la couture du pantalon, qui ne puisse donc lui faire de l’ombre si peu que ce soit. Exit le genre Pasqua, Sarkozy, Valls qui savaient parfois ruer dans les brancards, voire Chevènement ou Cazeneuve qui ne furent pourtant pas des foudres de guerre.
    Au lieu de cela un pépère bien tranquille, inodore, pleurnichard et passe-partout. Non pas une erreur de casting comme le pensent certains, mais un choix délibéré destiné à garder la haute main sur ce ministère à la fois hautement stratégique et ultra-sensible, où devrait avoir été investi par les temps qui courent un homme à poigne, style ancien directeur de la police (in memoriam Eagle 4) ou de la gendarmerie nationale.

  60. Philippe Dubois

    Bonsoir
    @ Aliocha | 30 janvier 2018 à 16:25
    « La meilleure défense contre les narcotrafiquants, c’est la légalisation »
    Mais bien sûr, parce que nos braves trafiquants en gros et dealers ainsi que toute la faune de gentilles racailles qui en profite vont automatiquement se reconvertir en acceptant un emploi d’aide-soignant ou d’homme de ménage dans les EHPAD gérés par les Petites Soeurs des pauvres.
    Ils vont probablement commercialiser des dérivés du cannabis plus dangereux, rendant encore plus accros, ou d’autres drogues comme le crack.

  61. Claude Luçon.

    @ hameau dans les nuages | 30 janvier 2018 à 16:12
    Vous réveillez de vieux souvenirs !
    Je ne sais pas si c’est toujours le cas mais dans la Royale, aux nouveaux engagés on montrait un film (en noir et blanc) montrant les méfaits des maladies vénériennes sur les parties intimes… à vous convertir à l’abstinence.
    Peut-être que ces films pourraient être passés à la télévision, ils seraient plus efficaces que *#balance ton porc* ?

  62. M’appeler « Savo » me dérange.
    Cette familiarité est hors de propos, surtout lorsque je distribue des baffes.
    La baffe, la claque, le parpaing dans la tronche s’accompagnent toujours chez moi d’une certaine aristocratie dont je ne saurais me départir.
    Mon pseudo est Savonarole.
    Je vous rappelle que le procès de Savonarole est instruit depuis plus de 400 ans et qu’il risque bien de se terminer par une béatification, il combattait l’enrichissement de notre sainte mère l’Eglise et sa corruption.
    Dès lors, je déterminerai votre niveau intellectuel lorsque vous m’appellerez « Savo ».
    « Poignez vilain il vous ouindra, oignez vilain il vous poindra »… (c’est de moi, ou alors de Jules César, je ne sais plus)

  63. @ Michel Deluré
    « …son action jusqu’à ce jour, sans déclencher mon enthousiasme ne me paraît pas pour autant justifier certaines critiques et moqueries dont il est l’objet. »
    Son action ? Vous avez bien écrit son action ?
    Où avez-vous vu une quelconque action positive de sa part ?

  64. Michelle D-LEROY

    « Les attaques qui sont portées contre lui ne sont pas toujours d’une grande décence. Elles visent parfois son apparence, sa mine, son âge et sa voix et relèvent de ces perfidies qui sont sous la République. »
    Malheureusement, les moqueries envers les personnalités politiques, c’est une longue coutume. Depuis l’arrivée de Macron, côté humoristique, c’est le calme plat. La dérision semble être tellement déplacée que cela en devient suspect. Et il faut dire que Gérard Collomb, avec sa voix un peu gouailleuse et chevrotante, son air triste, n’en impose pas par son apparence.
    Enfin, qu’il soit critiqué par la gauche n’est pas une nouveauté, la gauche n’aime pas les ministres de l’Intérieur, surtout depuis Mai 68.
    Pour l’instant, que ce soit M. Collomb ou les autres ministres, à part peut-être M. Blanquer, nous n’avons pas constaté de changements notoires pour remédier aux problèmes profonds du pays. C’est le changement dans la continuité, probablement pour ne vexer personne, la conséquence évidente du ni droite ni gauche.
    Les prélèvements ne suffiront pas à transformer le pays, le renouveau se fait attendre et seulement de belles paroles, mêmes si elles vont dans le bon sens, ne satisferont pas si elles ne sont pas suivies d’actes. Qu’il s’agisse de dealers, de djihadistes, de petits délinquants ou d’immigration, les Français n’ont pas besoin de statistiques, il leur suffit de regarder autour d’eux. Toute bonne réforme sera donc visible.
    Déjà la ministre de la Justice commence à s’apitoyer sur le sort des djihadistes restés en Syrie.
    Ce gouvernement, comme les précédents, n’échappe pas aux allers-retours entre sévérité et états d’âme, les ingrédients pour plaire à au plus grand nombre dont les minorités mais qui finissent par déplaire à tous. Ainsi on jugera vraiment Gérard Collomb lors de l’évacuation des zadistes à NDDL. Moins facile à dire qu’à faire.

  65. Patrice Charoulet

    Je viens d’avoir 73 ans. Je ne me suis jamais drogué (cannabis, cocaïne, héro, etc.). Depuis une quarantaine d’années, je ne ne bois pas une goutte d’alcool. Je n’aime ni le vin, ni la bière, ni le cognac, ni le whisky… et je ne fume pas une seule cigarette, abominable poison en vente libre, avec de petites photos mettant en garde les acheteurs idiots.
    N’ayant aucune indulgence pour ce que l’on aime couramment drogue, je me permets de rappeler que le tabac et l’alcool sont les DEUX drogues qui tuent le plus de monde dans notre pays. La palme revient quand même à l’alcool, car le tabac ne pousse personne à l’homicide et les prisons, comme les hôpitaux psychiatriques, sont pleines d’alcooliques.

  66. Jonathan Daval avoue avoir tué son épouse : il lisait Charlie Hebdo.
    (Je blague, c’est pour donner à Oursivi une raison de nous accabler de son swahili incompréhensible)

  67. @ Claude Luçon | 30 janvier 2018 à 19:13
    Allez, allez, Claude Luçon, ne me dites pas comment vous avez vécu en Afrique, hein ? Vous plaisantez ?
    Surtout au Mozambique, où nous avons vécu tous les deux, hein ?
    Vous voulez que je vous donne les adresses des boîtes de nuits de Lourenço Marques, rua Araujo ?

  68. @ agecanonix
    Réponse d’inculte pas sorti de chez lui depuis longtemps. Peine de mort ou pas, en Asie du Sud-Est comme en Chine, l’usage des drogues reste largement répandu. Les Thaïlandais, grand jouisseurs devant l’Eternel, tournent tous aux amphétamines ou à l’herbe et dans les grandes villes chinoises il y a toujours des Ouïgours pour ravitailler l’usager en paradis artificiels. C’est sans doute navrant mais c’est comme ça !
    @ Philippe Dubois
    D’après feu le docteur Olivenstein, psychiatre spécialisé dans le traitement de la toxicomanie, 10% des usagers des drogues douces (du cannabis, en fait) seulement passent à autre chose de plus fort ensuite. Les usagers ne sont pas stupides à ce point, sauf quand ils ont 14 ans, mais là c’est aux parents de faire leur travail. Quant aux trafiquants, 90% de leurs troupes n’occupent des CDD de guetteurs que quelques années avant de se ranger avec plus ou moins de bonheur des bécanes. C’est Le Parisien qui l’écrit, pas moi.
    Sans régler le problème, on peut du moins le circonscrire. De toutes façons, il n’y a pas d’autre solution que de fliquer intégralement le pays. Vous paierez deux fois plus d’impôts sans même être sûr de ne pas avoir à l’arrivée une police complètement gangrenée par la corruption engendrée par les trafics. L’homme n’est pas parfait, il faut s’y faire et composer avec ses défauts plutôt que de vouloir éradiquer ceux-ci à tout prix.
    @ Savonarole
    Vous vous faites (à votre corps défendant, je suppose !) l’avocat de la légalisation sur la dépénalisation. Juste dépénaliser, effectivement, ne changera pas grand-chose. En légalisant, on tarira une bonne partie du trafic illégal. Par contre, il en sera définitivement fini de toute mixité sociale dans les banlieues où va se ravitailler la bourgeoisie parisienne !
    @ hameau dans les nuages
    Chouette votre idée, j’aurais dû y penser avant ! Et pour mettre fin aux injustices sociales, je propose de forcer tous les riches à vider leurs comptes en banque (avec un chalumeau oxhydrique au derrière, ça les motivera) et de tout donner aux pauvres. Vous verrez, on vivra bien !

  69. Edwige Roux-Morizot, procureure de la République de Besançon, une femme admirable.
    On remarquera que Dupond-Moretti ne s’est pas précipité sur cette affaire…

  70. Robert Marchenoir

    [Note prophylactique (en français : trigger warning) : ce commentaire est interdit aux analphabètes, et autres modernes incapables de lire et de comprendre un texte simple de plus de dix à vingt lignes. Danger de violente contrariété et autres ennuis digestifs.]
    Libéralisation de la drogue : Kobili Traoré, qui a tué Sarah Halimi à Paris en la frappant, puis en la jetant par la fenêtre, est noir, malien, musulman, antisémite et malade mental. Et il fume 15 joints par jour.
    Le petit jeu consistant à se demander lequel de ces facteurs est véridique et influent (en dehors de la race, de la religion et de l’origine nationale, difficilement niables) est évidemment une afféterie intellectuelle dépourvue de toute pertinence.
    Bien entendu qu’il est à la fois antisémite et malade mental. Bien entendu qu’il est à la fois musulman et malade mental. Bien entendu qu’il est à la fois drogué et malade mental. Et bien entendu que tous ces facteurs sont liés. Loin de s’exclure, ils se renforcent mutuellement.
    Pour commencer, l’islam est une maladie mentale. Il faut être psychiquement dérangé, pour voir en tout Juif le diable personnifié. C’est le cas de nombreux musulmans, et c’est ce qu’enseigne leur « religion ». Cette affection mentale frappe même des musulmans anti-musulmans, parfaitement capables de se persuader rationnellement qu’une telle croyance est absurde.
    Wafa Sultan est psychiatre, donc (en principe…) assez bien prémunie contre la maladie mentale. Elle est syrienne, et elle s’est réfugiée aux Etats-Unis pour fuir la mentalité et la culture musulmanes dont elle est issue. C’est l’un des militants anti-musulmans les plus acharnés du monde.
    Eh bien, peu de temps après avoir mis le pied sur le sol américain (désolé pour ceux qui ont déjà lu cette anecdote sous ma plume), elle est allée s’acheter des chaussures. Bavardant avec le vendeur, qui était à ses pieds en train de lui faire essayer une paire, elle lui demanda d’où il venait — car il avait, comme elle, le type moyen-oriental.
    A peine avait-il répondu, qu’elle se ruait hors du magasin, tremblante de terreur, pieds nus, suivie par son mari qui tentait tant bien que mal de la rassurer. Le vendeur venait de lui dire qu’il était israélien. C’était le premier Juif qu’elle voyait en chair et en os. Elle avait le sentiment d’avoir rencontré le diable en personne.
    Kobili Traoré a jeté Sarah Halimi par la fenêtre aux cris de « Sheitan ! » (le diable) et « Allah akbar ! ». Si même une représentante de l’élite musulmane, suffisamment intelligente et résolue pour devenir médecin, pour rationaliser son opposition à l’islam et pour décider en conséquence de changer de vie, en vient à manifester une telle terreur irraisonnée du Juif, imaginez ce qu’il doit en être d’un Kobili Traoré, qui a échoué à l’école très tôt, n’a jamais travaillé et doit avoir un quotient intellectuel de 60 à 70…
    Inutile de rappeler que le profil-type de l’immigré, chez nous, se rapproche plus de celui de Kobili Traoré que de celui de Wafa Sultan.
    Le cannabis, surtout absorbé à haute dose, provoque des pathologies mentales graves. Ce fait est amplement établi. Le cannabis est la drogue de la civilisation islamique (sans doute faut-il mettre le mot civilisation entre guillemets) ; notre drogue à nous, civilisation chrétienne, est le vin, et plus largement l’alcool.
    Légaliser la drogue musulmane, sous prétexte que la drogue chrétienne est permise, c’est appeler de ses voeux les conséquences de l’islam — et notamment le crime. Faut-il rappeler que le mot même d’assassin vient d’une secte musulmane pratiquant l’assassinat politique (même si le lien étymologique entre les mots assassin et haschich est fortement contesté) : c’est bien ce qu’a fait Kabili Traoré. On nous répète suffisamment que si les musulmans « de France » nourrissent des griefs à l’encontre des Juifs, c’est parce qu’ils ne sont pas d’accord avec « la politique de l’Etat d’Israël »
    Et puis finissons-en avec les sophismes qui font figure, si souvent en France, de sagesse suprême : puisque l’alcool (le tabac, les tranquillisants…) sont autorisés, « alors j’vois pas pourquoi » le cannabis ne le serait pas. Calque exact du « raisonnement » de mauvaise foi : puisque les Etats-Unis ont envahi l’Irak (créé le Kosovo, fait de la peine à de Gaulle…), « alors j’vois pas pourquoi » la Russie n’annexerait pas la Crimée.
    La malhonnêteté est patente : l’auteur d’un tel raisonnement part toujours de l’axiome non explicite, mais néanmoins indispensable à la démonstration, que la drogue (l’invasion, la guerre…) sont de mauvaises choses, et que lui, personnellement, y est opposé, car il est plus moral et plus honnête que ces hypocrites d’alcooliques (ou d’Américains).
    Le buveur de vin franchouille (le général yankee…) cause d’immenses préjudices à autrui, malgré ses protestations moralisatrices, et moi qui vois clair dans son jeu, moi qui suis vraiment une pure brebis innocente tombée du nid, et en tout cas beaucoup plus moral que les Amerloques, ou que les alcoolos, eh bien j’en conclus… qu’il faut autoriser le cannabis et laisser la Crimée à Poutine. Boum !
    Evidemment, c’est là que réside le tripatouillage du malfaiteur intellectuel gauchiste (ou « souverainiste ») : car si son axiome de départ, sa règle de vie, était effectivement le souci de ne pas faire le mal, alors il serait d’autant plus opposé à la légalisation du cannabis que l’alcool est permis ; et il dénoncerait d’autant plus vivement l’invasion de la Crimée qu’il se prétend offensé par l’invasion de l’Irak. Il faut être singulièrement de mauvaise foi pour prétendre qu’un mal (causé à d’autres personnes, à une autre époque) en annule un autre.
    Bien entendu, quand on regarde les choses d’un peu plus près, au lieu de se contenter d’équivalences grossières, l’alcool ne pose pas de véritable problème, contrairement au cannabis et à la drogue en général.
    Deux mille ans de civilisation chrétienne ont amplement prouvé que les Blancs, eux, sont parfaitement capables de maîtriser la consommation d’alcool. Ils le sont tellement que le vin est au coeur de leurs célébrations religieuses — lesquelles ne ressemblent pas précisément à des bacchanales.
    Si, pour prendre l’exemple de la France, nous avons connu des époques où l’alcoolisme était un fléau social, elles sont derrière nous. (Quoiqu’il soit peut-être en train de revenir, avec le « binge-drinking » des jeunes. Mais justement : il faudrait savoir ; est-on pour, ou contre ce genre de choses ?)
    De façon générale, le vin est un art (et même la bière, pour les régions brassicoles) ; on ne peut certainement pas en dire autant du cannabis, qui se contente d’abrutir. Les musulmans font bien de s’interdire l’alcool, car ils sont incapables (en général, patin-couffin) de le maîtriser convenablement. La drogue civilisationnelle chrétienne donne de magnifiques résultats : la civilisation blanche. La drogue civilisationnelle musulmane donne des résultats déplorables : la civilisation islamique, apathique, imbécile et violente.
    Légaliser le cannabis, c’est évidemment consentir au pouvoir musulman et au mode de vie musulman. C’est récompenser et encourager la délinquance musulmane, car qui donc aurait la haute main sur ce commerce s’il devenait légal, sinon ceux qui en ont le quasi-monopole aujourd’hui ? Et qui pratiquent une délinquance multi-carte, allant jusqu’au terrorisme ?

  71. hameau dans les nuages

    @ Patrice Charoulet | 30 janvier 2018 à 20:05
    Donc si je comprends bien vous voulez rajouter une aile de bâtiment dédiée aux drogués sous prétexte qu’il y a déjà les alcooliques. Intéressant raisonnement pour un buveur d’eau.
    @ Tomas
    Absolument aucun rapport sauf à croire qu’être riche c’est avoir volé. Vous avez une drôle de conception de l’esprit d’entreprise et de travail. Vous aurez remarqué que les gros trafiquants ne se droguent pas. Ils en connaissent les effets. Je tiens seulement à leur faire faire des travaux pratiques.
    Mais vous allez être satisfait. Les fruits de la vente de drogue vont rentrer dans le PIB :
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/30/20002-20180130ARTFIG00342-le-trafic-de-drogue-va-bientot-entrer-dans-le-calcul-du-pib-francais.php
    Je ne connais pas encore les modalités vu que les transactions se passent en cash. Il faudra m’expliquer comment se calculera la TVA. Et quelle valeur ajoutée aux déchets que je vois dans les rues.

  72. @ Patrice Charoulet
    La dangerosité relative des drogues est difficile à établir, mais je suis d’accord sur le fait que le vin est une drogue relativement dure, et que d’ailleurs qui peut boire peut aussi prendre des drogues dures sans problème. Mais lesquelles et dans quelles conditions ? Je ne sais plus, et de toute manière, sauf aux mineurs, tout devrait être permis, alors…
    Le problème est qu’avec la prohibition, on a créé une mafia dont on ne sait ce qu’elle donnerait avec son abolition, cependant, persévérer dans l’erreur de peur d’en commettre d’autres peut paraître un peu étrange.
    Cependant, il ne faudrait pas que prenant conscience des dangers de l’alcool, et dans l’éloignement des traditions, on prohibe l’alcool ! Les gens ayant la passion d’interdire et de critiquer les Américains pour les imiter à tort et à travers, ce ne serait pas impossible.
    Je vais donc en appeler à Bacchus.
    L’excès d’alcool fait du mal, certes, mais bénin face à d’autres, ainsi de religion. Et l’alcool offre bien du plaisir, il est ce qu’il faut prendre quand on est ou qu’on veut être heureux, un lien entre les humains, pour le vin, ce qui fait passer la pire nourriture et transcende la bonne… La madeleine a eu de la chance, un prestige incomparable grâce à Proust, mais c’est plus souvent l’alcool que d’autres choses qu’on ingère qui fait remonter le temps. Le vin est alchimie, il suffit de voir comme il est buvable, pas buvable, buvable, à certains stades de vieillissement. Le vin, par la vigne, façonne le paysage de France. Le vin alchimie ? Du raisin en vient à prendre un goût, bon mais banal de griotte ou de framboise, entre autres. Le vin est une liane qui, mise dans les tonneaux, se marie au bois pour complexifier le goût du breuvage. Le vin est une alchimie qu’on ne cesse de découvrir…
    Mais je ne suis pas à jour ! Je ne sais pas combien ça coûte, espérons pas trop cher, mais j’ai lu, l’expression n’est pas de moi, mais si belle, que certains vins « inventent leur fruit ». Ça veut dire que le goût n’est pas de tel ou tel fruit existant, mais que certains vieux vins ont un goût de fruit ne ressortissant d’aucun fruit existant, mais d’un fruit, néanmoins, spécifique de tel ou tel vin, le vin « invente » son fruit. Je projette, par curiosité, mais pas seulement, enfin, je garde le pourquoi pour moi, de le déguster un jour.
    Outre qu’on perdrait encore de la liberté en interdisant le vin, que de richesses abolies !
    Que vous aimiez le vin ou non, songez-y, je me répugne, pour ma part, de tant de solides et de liquide : si je devais les abolir, il ne resterait plus grand-chose, le thé, par exemple, dont contrairement au café, je n’aime même pas l’odeur, passerait à la trappe… Mais les consommateurs ont le droit de l’apprécier, voire d’en faire des cérémonies, les paysans et autres gens œuvrant de sorte qu’il aboutisse dans les tasses, d’en vivre.
    Et esthétiquement, ce n’est pas mal non plus. Colette, entre autres, écrit bien sur le plus difficile, la sensation donnée par tel ou tel vin, toujours casse-gueule à décrire, sans parler de la joie qu’il donne.
    La joie !
    « La pénicilline sauve les hommes, mais c’est le vin qui les rend heureux ».
    Fleming

  73. @ Tomas | 30 janvier 2018 à 20:49
    En effet.
    Je pointais du doigt cette manie française de toujours vouloir trouver des exemples ailleurs qu’en France.
    Pompidou nous vantait le modèle suédois, Giscard le modèle allemand et japonais, et voici qu’Aliocha depuis sa fenêtre nous vante ici le Portugal pour les pétards.
    J’essayais de lui inculquer quelques bases de géopolitique, en pure perte.

  74. « La drogue est un mal sauf pour quelques libéraux dévoyés. La position du SM revient – de la part de magistrats ! – à tolérer les délits en prétendant les contrôler faute de savoir les empêcher et les sanctionner. »
    Et « en même temps » :
    Le Figaro :
    « Le trafic de drogue va bientôt entrer dans le calcul du PIB français »
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/01/30/20002-20180130ARTFIG00342-le-trafic-de-drogue-va-bientot-entrer-dans-le-calcul-du-pib-francais.php
    !

  75. Savo ! pas un pet de nonne !
    Encore une que vous ne pourrez pas violer derrière une botte de foin !
    Votre désir de gérer cet espace, d’y dégager les personnes qui vous dérangent soit par leur talent soit par leur pertinence n’a d’égal que votre ignorance.
    Je m’étonne que Pascale et Philippe Bilger n’en soient pas conscients.
    Au gnouf en Sibérie !

  76. Michel Deluré

    @ Exilé 30/01 19:50
    Je ne portais pas de jugement sur l’homme et sur son action, positive ou négative, depuis qu’il est en charge de sa fonction.
    J’établissais simplement un lien avec le précédent billet de notre hôte pour regretter à mon sens qu’une part non négligeable des quolibets, des sarcasmes, des critiques dont Gérard Collomb est l’objet trouvaient leur origine dans l’apparence de ce ministre.
    Et j’essayais de démontrer que cela me semble personnellement un peu léger que d’étayer un jugement relatif à l’action d’un ministre sur ces seuls arguments.

  77. @ Tomas | 30 janvier 2018 à 20:49
    Pour votre gouverne de franchouillard gauchiste et décadent.
    Lors des dix dernières années j’ai fait, avec mon épouse, quatre séjours en Chine, que j’aime, dont l’une des routes de la soie (Xian, Mogao, Urumqi entre autres). Je me régale aussi des ouvrages que nous offre « Chine ancienne ».
    De plus, je reviens de passer presque tout ce mois de janvier en Birmanie, Thaïlande et Cambodge, pays où j’aimerais terminer mes jours.
    Tomas vous êtes lamentable et on vous l’a déjà dit sur ce forum et je ne trouve qu’un seul commentateur digne de vous : Elusen. A vous deux vous symbolisez l’avenir immédiat de ce pays : vin, haschich, RSA, mosquées et Macron qui se moque de nous tous.
    Agecanonix va quitter ce blog et vous le laisser.

  78. D.M. @ Savo | 31 janvier 2018 à 07:53
    …Mais pourquoi calamity jane revient-elle sous pseudo Disaster Mary ?
    …Et pourquoi Elusen ne répond-il jamais aux commentaires de Marchenoir, et notamment le dernier sur le cannabis et l’Islam ?
    …Et pourquoi les avocats de Jonathann se précipitent-ils devant les caméras de télévision pour raconter des sottises ?
    Cicéron, Berryer ou Malesherbes papillonnaient-ils devant les objectifs ?
    Certes, les esprits forts m’objecteront qu’à l’époque il n’y avait pas de télévision…
    Qu’en savent-ils ?
    Malesherbes et Berryer sont bien dans mon TomTom…

  79. Au maître aristo de la baffe, majesté du parpaing dans la gueule et sbire des bûchers sauf pour lui-même
    Quand vous prétendez, Avalerons – pardon, Savonarole, vos confusions me contaminent – donner des cours de géopolitique à propos des addictions occidentales, vous oubliez les rapports du toxique et de la manie, cette dernière anti-marocaine dans votre cas sur le sujet exposé, et pensez qu’interdire le toxique résoudrait la manie.
    Vous ouvrez donc la voie à tous les maniaques qui ne sauront proposer, comme le sire Marchenoir nous l’a prouvé instantanément et avec sa concision habituelle, le développement des pires idéologies utilisant le chrétien à des fins de défrustration personnelle justifiant les pires ségrégations, qui sont contradiction de l’Evangile.
    Or, il se trouve qu’en l’état de l’application de nos lois, nous pouvons observer que les produits en question, non seulement sont en quasi vente libre, mais que les malades qui en arrivent à ne plus pouvoir s’en passer, un jour ou l’autre se voient serrés par les autorités et traités comme les pires criminels, alors qu’ils n’auraient besoin que de soins, justifiant des thèses comme la vôtre, déviant le sujet au lit de ses propres obsessions, pour ne plus alors envisager le cœur du problème, l’Occidental en état de dépendance qui, Portugais, Letton ou bon franchouillard, n’a pas besoin qu’on ajoute à son problème la manie d’un moine du XVIe.
    Je propose donc à tous ceux qui ne savent que discriminer, distribuer des baffes, instituer des autodafés et des procès en sorcellerie au nom de la chrétienté, de s’en appliquer au préalable les principes fondamentaux, cela éviterait, à mon humble avis, de faire des disciples du Christ de sombres djihadistes dignes des pires heures obscurantistes.

  80. Qui sont calamity jane et Disaster Mary ? sbireglia ?
    Qui vous conviendrait bien mieux comme pseudo en prenant la véritable origine du mot « sbire » de savo pas un clou…

  81. @ agecanonix | 31 janvier 2018 à 09:15
    « A vous deux vous symbolisez l’avenir immédiat de ce pays : vin, haschich, RSA, mosquées et Macron qui se moque de nous tous. »
    Étant donné que je suis prohibitionniste et que j’exècre le monothéisme masculin moyen-oriental (hébraïque, christique, musulmaniste), cela ne risque pas !

  82. @ sbriglia | 31 janvier 2018 à 09:16
    « le cannabis et l’Islam »
    Je vous rappelle au passage que l’Islam c’est une Nation, l’on parle de Nation de l’Islam, pas musulmane.
    L’Islam, c’est un empire, un pays, une surface géopolitique qui s’organise autour du droit religieux :
    Coran, hadiths, Sunna.
    La religion, c’est : ismaélisme, musulmanisme, mahométanisme, mahométisme (tous synonymes).
    Le cannabis en arabe se dit : hachisch, avec plusieurs écritures différentes en alphabet romain.
    Fumeurs de hachisch (au pluriel) se dit en arabe : Hashiishiyyiin ; qui se prononce en français : assassins.
    Voilà, c’était un peu de culture rien que pour vous.

  83. La Nonne espagnole

    @ D.M.
    Savonarole était à la naissance un bel enfant, qui ne dédaignait alors ni de sourire ni de gazouiller. De nombreuses fées invitées au baptême se penchèrent sur son berceau. L’une lui accorda un don pour l’écriture, une autre le goût de la littérature et de l’histoire, une troisième lui fit cadeau d’un abonnement SNCF hebdomadaire Paris-Barcelone en première classe, dans le sens de la marche et côté un seul fauteuil. Ce déluge de prédictions généreuses prit un tournant funeste lorsque se présenta avec fracas la fée Carabosse, accoutrée par un aristocrate allemand célèbre dans les milieux de la haute couture : outre les rouleaux épinglés sur son cuir chevelu, elle arborait une jupe plissée sur des chaussettes à pompons tombantes, un corsage de satin mauve à manches chauve-souris, et une cravate rayée. Elle cachait les difformités de son dos sous un blazer épaulé et cintré de belle étoffe et de la couleur des marécages puants qui enserrent les grottes où elle se délassait entre deux équipées malfaisantes. À hauteur de poitrine, sur la poche, était brodé un dragon hérissé tirant une langue pointue incandescente.
    Animée par une joie mauvaise, elle toisa le nouveau-né, puis elle prit la parole avec, par provocation, un fort accent anglais, décrétant que Savonarole souffrirait en grandissant de crises de goutte et d’acidité gastrique, et de surcroît, qu’à chaque contrariété, il s’en prendrait, par un mécanisme dit de déplacement, aux personnes qu’il admirait le plus, et jalousait secrètement (femmes et Anglais, Note de l’auteur). Elle ajouta en ricanant qu’il ferait toute sa vie une fixation sur la coiffure des femmes, sur les bigoudis, et sur les meules de foin. Elle le condamna aussi devant sa famille accablée à tenir des propos gaillards ou misogynes sitôt qu’il voudrait faire la cour à une personne du beau sexe. Enfin il entretiendrait la croyance absurde que la distribution épisodique de baffes confère une forme d’aristocratie, et par conséquent, il adopterait parfois un comportement comme s’en délectent les truands et alcoolos des bas-fonds, en s’imaginant de bonne foi qu’on y verrait la marque du sang bleu. Cela faisait beaucoup, l’avenir s’annonçait bien sombre.
    Or, par un caprice heureux de la fortune, la fée Clochette s’était réservé la dernière place ; elle leva sa baguette avec la grâce nonchalante qui lui était coutumière, et octroya au poupon Savonarole le don de la popularité ; elle put de la sorte apaiser grandement l’inquiétude de ses proches. Maintenant que Savonarole n’est plus un jouvenceau, ce don particulier lui assure toujours le soutien inconditionnel d’un grand nombre de personnes de qualité, malgré sa haine de l’Anglais, son addiction aux sarcasmes et aux baffes, et de trop fréquents accès de causticité que l’on peut sans exagération qualifier de déplacés, surtout envers les dames.
    J’ai pu recueillir ces informations auprès des nonnes du Convente de los Pajaros dans la province de Catalogne où je me suis retirée après avoir été aimée, puis délaissée.
    Lettre d’une Nonne espagnole.

  84. anne-marie marson

    @ agecanonix | 31 janvier 2018 à 09:15
    « Agecanonix va quitter ce blog et vous le laisser. »
    Non, agecanonix, ne partez pas ! Ne me laissez pas seule face à Elusen.

  85. @ Elusen
    « Fumeurs de hachisch (au pluriel) se dit en arabe : Hashiishiyyiin ; qui se prononce en français : assassins. »
    Comme on dit en Auvergne, les arabes sont des achachins !!

  86. @ La Nonne espagnole | 31 janvier 2018 à 10:43
    Formidable ! Et très bien écrit (je crois reconnaître le style de Lucile) ce qui ne gâche rien.
    Je dois vous avouer que j’ai beaucoup ri.
    N’ayant aucun amour-propre j’accepte volontiers et avec humour que l’on m’envoie une beigne de temps en temps.
    Félicitations !

  87. Claude Luçon

    @ Savonarole | 30 janvier 2018 à 20:24
    Je parlais de la Marine Nationale, pas de l’Afrique, des quartiers bas de Brest et de Toulon, c’était la jungle certes mais pas l’Afrique.
    De Lourenço Marques j’ai gardé un excellent souvenir des hotels Polana et du Girassol en particulier, qui sait ce qu’ils sont devenus ? Je ne voulais d’ailleurs pas en partir mais à l’époque les patrons patronnaient et vous expédiaient où bon leur plaisait.
    Dans les bas quartiers de Toulon, nous y allions en patrouille de six hommes armés.
    Au Mozambique, ou à côté dans le Transvaal, on se promenait seul en Jeep Willys dans la forêt tropicale avec son seul appareil photo et comme il n’y avait pas de Bonobos dans l’est africain, pas de tentation, pas de risque de maladie honteuse 🙂

  88. Alerte enlèvement
    — Une nonne espagnole – ce matin disparue du Convente de los Pajaros dans la province de Catalogne – a été aperçue se baignant nue en bord de mer – saoulée à la Kro aux dernières nouvelles – son kidnappeur roule en Aston Martin digne des plus rapides fastcars – et prétend – de gré ou de force – ne vouloir que son bonheur.

  89. « Voilà, c’était un peu de culture rien que pour vous. » (Elusen)
    Trop bon, Elusen… mais grand admirateur de Thomas de Quincey, Baudelaire et Gautier, je ne consomme que du dawamesk…
    PS : chère Lucile, nonne admirable, ou quand le talent se révèle sans même fouiller la cellule, que ne prenez-vous plus souvent voix au chapitre…
    Et faire fondre Savonarole sans bûcher, vous seule y parvenez… calamity essaye bien de craquer l’allumette mais sans succès.

  90. @ La Nonne espagnole de 13:17
    « Vox populi, Vox Dei, la trêve tient toujours ? »
    Oui bien sûr. N’en doutez pas.
    Votre texte m’a remémoré des lectures de Tolkien, tourbillon fantastique de fées, de personnages monstrueux, mystérieux, ou gentils.
    Je m’en sors pas trop mal finalement malgré quelques bleus… je cicatrise très vite.

  91. @ Savonarole | 31 janvier 2018 à 11:14
    « N’ayant aucun amour-propre j’accepte volontiers et avec humour que l’on m’envoie une beigne de temps en temps. »
    Et à défaut de beignes vous pouvez toujours vous satisfaire de pets de nonne, délicieux également !

  92. @ Lucile
    Bien joué Lucile ! Vous avez Savonarole au bout de votre ligne. Il gigote encore un peu, par réflexe, mais il semble s’affaiblir.
    Dans une ou deux interventions il entrera totalement dans votre filet, pris au piège de votre perspicacité.
    (Bon, sur ce coup-là je vais encore m’en prendre une, mais je m’en fiche je n’ai pas d’ego. Du coup… :D)

  93. @ Claude Luçon | 31 janvier 2018 à 12:21
    « Dans les bas quartiers de Toulon, nous y allions en patrouille de six hommes armés. »
    …ou hors patrouille, en groupe de trois minimum.
    Comment ne pas se souvenir des copains, hors et dans « Chicago » ; alors clin d’œil :
    https://www.youtube.com/watch?v=4N0kyLIR_68
    P.S. Ministre de l’Intérieur en 1966 Roger Frey

  94. @ agecanonix
    C’est pire encore alors, à quoi sert d’aller dans des pays aussi lointains si c’est pour ne pas se rendre compte de ce qui s’y passe ? Enfin, n’est pas le marquis de Custine qui veut !

  95. Claude Luçon.

    @ fugace | 31 janvier 2018 à 16:24
    Merci pour la vidéo ! Si les bas quartiers de Toulon et les « demoiselles » qui y « dansaient » avaient ressemblé à ce Chicago en 1953/54, je n’aurais jamais quitté le Royale.
    Je n’ai pas connu Roger Frey, en 1966 nous ne faisions pas de patrouille sur les ports de Grande-Bretagne mais nous, pétroliers, nous coltinions avec le syndicat des dockers anglais, nos matelots et paras de 53/54 étaient des enfants de chœur à côté, Margaret Thatcher n’était, hélas, pas encore passée par là.

  96. Claude Luçon

    @ Savonarole | 30 janvier 2018 à 15:14
    Vous êtes passé par le Mozambique et écrivez :
    « Le Portugal, grand pays de conquêtes, a su ne pas se laisser conquérir à son tour par ses anciennes colonies une fois indépendantes comme le Mozambique, l’Angola ou la Guinée-Bissau.
    Ce n’est pas le cas de la France. »
    Et pour cause, prudemment les Portugais, comme les Belges et les Italiens, n’ont jamais éduqué leurs colonisés ! Pas fous les Portugais.
    Pas de normaliens comme Senghor, pas de médecins comme Houphouët-Boigny…
    Comparez ce qui s’est passé dans les ex-colonies françaises et britanniques lors de leurs indépendances et ce qui s’est passé au Mozambique, en Angola et en Somalie. Nos instituteurs enseignaient peut-être aux Ivoiriens, Togolais, Gabonais et autres que leurs ancêtres étaient des Gaulois, mais ils enseignaient ce que Portugais, Belges et Italiens se sont bien gardés de faire.
    C’est pour cette raison que leurs Ex sont invisibles, ils ne savent toujours pas lire et écrire et se sont étripés dès le premier jour de leurs indépendances.
    Nos Ex, comme ceux des Britanniques, ont attendu le genre Bourdi avant de le faire, une fois qu’en plus de notre éducation lesdits Bourdi leur avaient enseigné la corruption à partir de 1960. Les Sénégalais ont tellement résisté que Bourdi a été forcé de venir exercer son talent en France.

  97. D.M. @ La Nonne espagnole

    « Convente de los pajaros » ?
    Il ne vous reste plus que las orillas del Titicaca pour graver
    su nombre sobre l’arena…
    Corrigez mon espagnol si besoin était.

  98. @ Claude Luçon | 01 février 2018 à 00:27
    Remarquable analyse, bien d’accord avec vous.
    Nous sommes arrivés à cheval dans ces pays, harnachés, képi et beurre frais, le drapeau et l’emblématique « Liberté, Égalité, Fraternité », ils nous ont pris au sérieux.
    Hô Chi Minh, Boumédiène, Ben Bella, Bokassa ont été formés ou façonnés par la France, soit par l’armée d’Indochine, soit par l’université.
    Quand ils ont assisté à notre déconfiture à Diên Biên Phu, il ne fallait pas espérer une fidélité quelconque en retour.
    Niall Ferguson, historien anglais, décrit dans son livre « Civilization, the West and the Rest », le génie de la France qui a éradiqué d’Afrique la plupart des maladies tropicales dans les années 1920, jusqu’à Médecins sans frontières aujourd’hui.
    Et quand un Anglais nous rend hommage, il faut faire sonner les cloches à Notre-Dame…

  99. @ Savonarole
    « Nous sommes arrivés à cheval dans ces pays, harnachés, képi et beurre frais, le drapeau et l’emblématique « Liberté, Égalité, Fraternité », ils nous ont pris au sérieux. »
    En préalable de la devise de la République, les indigènes virent arriver les troupes d’assaut et leur devise.
    Celle du 1er REP était « Marche ou crève ».
    Celle du deuxième régiment étranger parachutiste est « Honneur et Fidélité. »

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