Je l’admets, je ne sais si c’est une faiblesse ou une force mais je ne me lasserai jamais d’aller chercher dans les tréfonds d’un être, en l’occurrence notre président de la République, les raisons d’une incompréhension, voire d’une désaffection.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que sa psychologie singulière m’intéresse puisque dans le livre où je le faisais monologuer (Moi, Emmanuel Macron, je me dis que… ») j’abordais déjà, en ayant osé me placer dans son esprit, un certain nombre de pensées et de problématiques qui me semblaient essentielles à son sujet.
En particulier, celle d’un Emmanuel Macron préférant une approche culturelle de la vie à l’appréhension simplement naturelle de celle-ci.
Il ne s’agit pas de discuter ses choix politiques, son rapport avec l’écologie.
Pas davantage que je n’ai l’intention de me pencher sur la réalité de sa culture littéraire et philosophique que certains, avec trop de mépris, lui dénient en la réduisant à sa proximité avec Paul Ricoeur et à ses travaux pour lui.
Ce n’est pas de cette culture banalement et classiquement entendue que j’ai envie de débattre mais de la profondeur d’une personnalité qui éprouve, malgré ses efforts, beaucoup de mal à franchir le mur la séparant d’une authentique empathie avec les citoyens, à instaurer une véritable relation avec le peuple.
Il a beau l’évoquer, l’invoquer et je ne suis pas de ceux qui tournent en dérision cette volonté chez lui. Le drame, à mon sens, est que justement cette empathie tant recherchée se dérobe parce qu’il y a dans son tempérament quelque chose qui crée de la distance, un obstacle qui bloque une adhésion sinon enthousiaste du moins large, à ce qu’il montre, à sa façon ostensible de tenter d’aller quérir ce qui lui est refusé. Plus cette appétence de sa part est éclatante et parfois même courageuse, plus l’élan vers lui paraît faire défaut. Il faut considérer que le souci vient de la perception qu’on a de ses attitudes. De la fabrication, un manque de naturel ?
Comme si on sentait instinctivement que ce n’est pas lui qui se présente dans sa vérité, dans son intégrité, mais une construction qu’il a édifiée, mettant en évidence une posture artificielle plus qu’une naturelle connivence. EM, sur ce plan, se distingue nettement de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.
Un article récent dans M, le Magazine du Monde, « L’ombre des pères » n’a fait qu’ajouter une pierre importante à mon analyse tendant à déchiffrer un EM fuyant l’instinct pour se réfugier dans le « réfléchi » vécu comme une protection, une éclatante singularité. Avec lui, rien comme tout le monde !
Pour reprendre les situations de FH et de NS, on relève que, quelles qu’aient été les difficultés, les irritations suscitées par leur père, ils n’ont jamais totalement déserté leur famille au profit d’une autre. Alors que EM a d’une certaine manière abandonné la sienne. L’interrogation peut porter sur le rôle de son épouse ou sur sa propension à quitter les chemins ordinaires de la nature pour un éloignement inventif. Comme si la culture, ici aussi, l’avait détourné de la norme.
Pour écrire mon livre, j’avais notamment parcouru beaucoup d’entretiens que le ministre puis le candidat Macron avait accordés aux médias. J’avais été particulièrement frappé par une réponse sur les familles recomposées. Bien sûr il ne les accablait pas mais il allait même jusqu’à soutenir qu’elles valaient mieux, qu’elles étaient plus riches, plus intenses que les naturelles, ce qui paraît significatif d’une vision de rupture, d’une obsession de faire passer, pour tout, la culture avant la nature.
Puis-je aborder un registre délicat qui m’a conduit, dans mon dernier chapitre, à faire monologuer EM sur sa relation avec son épouse et sur l’histoire de leur amour. Je suis persuadé que, outre le culot discutable d’avoir emprunté le « je » de EM, celui-ci, s’il m’a fait l’honneur de me lire, n’a pas apprécié cette audace de prétendre élucider une intimité et un lien fort à sa place, à leur place, avec une démarche sans doute jugée intempestive.
Pourtant j’ose persister. Entre la tradition officiellement convenable de nos présidents mais leurs libertés périphériques, et la normalité d’un amour conjugal classique, il me semble qu’EM et son épouse s’adonnent à une entente d’un troisième type. Ils vivent une relation totalement hors norme. Je ne fais pas allusion à la différence d’âge mais, pour leur union, à son caractère exclusif, fusionnel, mêlant une sociabilité obligatoire à un repli, une incroyable autarcie sentimentale, un monde à deux artificiel à force d’être dénué de la pente classique qui tolère contradictions, critiques, mises en cause ; un amour qui en appelle plus, malgré l’inévitable lumière publique n’interdisant pas d’ailleurs comme une mièvrerie repliée, à la culture d’une forteresse qu’à la nature d’une expansion.
On perçoit ce que la nature, l’instinct, la spontanéité ont de globalement dangereux pour EM : ils sont là, immédiats, trop évidents, pas maîtrisables, ils ne peuvent pas être « travaillés », détournés, dénaturés justement.
Peut-être le citoyen ressent-il qu’il est présidé par un homme intelligent chez qui la nature que nous avons tous en partage est privatisée par une culture qui le met à distance, loin de nous ?
« Entre la tradition officiellement convenable de nos présidents mais leurs libertés périphériques, et la normalité d’un amour conjugal classique, il me semble qu’EM et son épouse vivent une relation totalement hors norme »
Emmanuel et Brigitte Macron mènent leur vie de couple comme ils l’entendent, cela ne m’intéresse pas.
Certes, l’actuel président se démarque nettement de ses prédécesseurs, depuis Giscard jusqu’à François Hollande dont la vie privée était émaillée de petites aventures frivoles.
Avec Macron rien de tel. Les journaux à sensation en sont pour leur frais. Sans doute est-ce la raison pour laquelle une rumeur circule laissant entendre que notre président serait homo, ce qui n’a jamais pu être démontré, malgré les fake news qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux.
En fait Brigitte et Emmanuel Macron vivent un amour pas si hors norme que cela. Il existe de nombreux couples fusionnels dont l’amour s’affine avec le temps, où le cérébral prévaut sur le charnel.
Ils s‘aiment à leur façon et semblent très heureux ainsi. Laissons-leur ce petit coin d’intimité qui ne regarde personne.
« Je ne fais pas allusion à la différence d’âge mais, pour leur union, à son caractère exclusif, fusionnel, mêlant une sociabilité obligatoire à un repli, une incroyable autarcie sentimentale, un monde à deux artificiel à force d’être dénué de la pente classique qui tolère contradictions, critiques, mises en cause ; un amour qui en appelle plus à la culture d’une forteresse qu’à la nature d’une expansion. » (PB)
Je comprends et approuve le couple Macron. On a tant critiqué ces éternels amoureux à cause de leur différence d’âge qu’ils ont érigé un barrage pour éviter que des chocs venus du dehors ne fissurent leur amour.
Que vaut-il mieux, l’approbation des voisins ou la poursuite de leur idylle ? L’amour ne peut pas tout, comme on le prétend souvent, il ne peut pas convertir les mauvaises langues et tous ceux qui jaloux plus ou moins consciemment d’un amour mutuel, peuvent tendre à monter l’un contre l’autre. Le secret ne peut pas tout : il peut attirer l’attention malveillante des gens, redoubler le danger futur en écartant le danger présent.
Mais en attendant, le secret persiste et l’amour prévaut… Si ni l’amour ni le secret ne peuvent tout, ils peuvent, néanmoins, quelque chose. Alliés à l’intelligence et la force de caractère, il se peut que l’amour mutuel se poursuive jusqu’à la mort du plus heureux, je veux dire de celui qui n’aura pas à survivre à l’autre.
Ce n’est pas la volonté de maîtrise de Macron que je n’aime pas : tant pour préserver l’amour que pour gouverner, la maîtrise est indispensable. C’est le mépris des « gens qui ne sont rien » qui ne me convient pas.
Je pense que c’est la partie non civilisée de sa nature, je suis le plus puissant et je vous marche dessus, qui reste blâmable. Il n’est pas rigoureusement impossible qu’il la surmonte mais il me paraît bien plus probable qu’il la dissimule simplement sous le tapis.
Et de toute façon, personne n’a à pardonner, le peuple n’a pas plus à mettre sa dignité en danger en pardonnant à celui qui vomit les moins dotés que lui que ce dernier, retranché là où on n’ira pas « le chercher », n’a à mettre son couple en danger en transformant son château fort en palais de Versailles, plus avenant mais grouillant de courtisans parasites de l’amour comme du reste.
Très beau travail de psychologie…
Juste ? En tout cas bien essayé…
« …dans le livre où je le faisais monologuer (Moi, Emmanuel Macron, je me dis que… ») j’abordais déjà, en ayant osé me placer dans son esprit, un certain nombre de pensées et de problématiques qui me semblaient essentielles à son sujet. »
« Moins un jardin est pollué, plus il attire les araignées, friandes de biodiversité. […] Lorsqu’elles s’installent quelque part, c’est donc signe que l’endroit est un lieu de vie plutôt sain » est-il expliqué sur Futura Sciences.
« Pourquoi E Macron déteste-t-il la nature ? »
Parce que, justement, cher P. Bilger, il est une personnalité inachevée, non naturelle, dont une partie de sa formation ne vient pas de son propre destin mais de l’influence de quelques autres dont dans doute son épouse puisqu’ils ont eu des relations alors qu’il était adolescent.
Monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux.
Quant à son intelligence, dont vous nous égrenez religieusement les perles du chapelet à chaque billet, visiblement elle ne lui sert à rien.
Sans doute immature, mal dans sa peau, narcissique, cet homme a été choisi par les élites dans un but bien précis.
Sauf que tout le système libéral s’écroule sous ses pieds et il ne comprend pas. Depuis trois ans, il ne comprend pas qu’il n’est pas aimé. Lacune intellectuelle impardonnable.
Limites intellectuelles d’une personnalité qui n’est pas à sa place, qui n’a pas pris la mesure du rôle et qui est l’exemple frappant du principe de Peter.
Alors, on peut, si ça amuse, faire intervenir le psy, le socio etc.
Et pendant ce temps…
Et pendant ce temps, au Mali, deux autres Français tués. Nous dépassons les cinquante tués, mais surtout pas de remise en cause, l’intelligence de Macron ne l’admet pas. Il a raison.
Cordialement.
Lorsque l’homme se penchait sur sa nature, il imaginait ses conflits intrapsychiques avec des dieux et des déesses.
Mais le droit naturel était un obstacle au gouvernement du peuple et au commerce. Alors Rome a adopté le christianisme qui plaçait l’Esprit au-dessus de tout. L’intellect a dominé la nature, et cela a inexorablement abouti à la démagogie de l’éternel reniement du Père et finalement, l’athéisme.
Ce faisant, la masturbation intellectuelle appelée « culture » a remplacé les légendes que racontait le père, et fait perdre aux hommes leur nature humaine.
Et nous en arrivons à Emmanuel Macron.
Il n’aura pas eu de père pour dire à la sorcière qu’il la tuerait si elle ne laissait pas vivre son fils, comme aurait dû le faire tout père.
Fils de rien, il n’est pas père lui non plus, il n’est qu’une personne au sens propre de masque, et derrière le masque, il n’y a qu’une construction illusoire, c’est à dire rien.
Et c’est finalement l’inconscient collectif qui tend à le révéler tant le peuple a le sentiment de ne pas être gouverné, le chef de leur Etat était une illusion, et P. Bilger de le chercher dans les vents de l’Esprit.
Bon, d’accord, je n’ai pas dit les quatre pour ne pas en faire trop…
J’admire Philippe Bilger pour l’ensemble de ses billets et plus encore pour sa faculté à s’intéresser à Emmanuel Macron de façon répétitive.
Deux choses à mon sens pas assez soulevées: son amour de la comédie qu’il joue plutôt bien puisque certains persistent à soutenir qu’il s’intéresse à son pays et à la grandeur de son oeuvre et, marginalement à la considération du peuple qui l’a élu (par défaut…).
N’a-t-il pourtant pas dit : « Nous sommes un pays qui a un passé colonial et qui a des traumatismes qu’il n’a toujours pas réglés » ; la colonisation en Algérie: « un crime contre l’humanité » ; au Danemark il oppose des « Gaulois réfractaires » (qui portent tous un masque soit dit en passant) au « peuple de luthériens » ; à Bucarest en 2017: « Les Françaises et les Français détestent les réformes. Dès qu’on veut éviter les réformes, on ne les fait pas. C’est un peuple qui déteste cela. Il faut lui expliquer où on va, et il faut lui proposer de se transformer en profondeur… »
Derrière l’acteur jouant la comédie d’un président soucieux des gens percent la méchanceté et la suffisance…
Ensuite sa relation avec Brigitte dont notre hôte suppose qu’elle revêt « un caractère exclusif, fusionnel ». Certains ont avancé qu’à l’instar d’autres personnages, il avait choisi très tôt une femme plus avancée en âge pour n’être pas tenté d’en suivre d’autres, de batifoler comme le fit DSK et de compromettre ainsi sa carrière.
En feuilletant le livre de Corinne Lhaïk (« Président cambrioleur ») je lis que l’auteur ne l’a jamais surpris en train de regarder les jambes des autres femmes. Dans une interview à « Femme actuelle » https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/les-dessous-de-la-fidelite-demmanuel-macron-pourquoi-il-ne-derapera-jamais-avec-une-autre-femme-2105835, Mme Lhaïk souligne que le Président n’est pas du style « à jouer la séduction avec les femmes ». D’ailleurs s’il est tactile, c’est uniquement avec les hommes. « Il ne le fait pas trop avec les femmes parce qu’il sent qu’avec elles, il faut maintenir de la distance ».
Comment peut-on ne pas contempler, savourer la vue d’une jolie femme quand on est un homme « normal », et préférer palper les torses masculins ?
Derrière l’homme respectueux des femmes ne se cacherait-il pas quelqu’un d’autre ?
Peu importe à la vérité s’il était capable de gouverner notre pays, mais la crise sanitaire que nous traversons, marquée par des bourdes, des atermoiements et des échecs prouve qu’il n’en est rien hélas !
Je pensais ne plus intervenir sur ce blog trop souvent car plein de bonnes résolutions (contrôler les à-côté du sujet, un humour et un style qui parfois ont choqué, ou n’ont pas toujours été compris, 3 commentaires sur un billet quand 1/2 aurait suffi…) mais le commentaire de boureau reflète parfaitement ma pensée comme fréquemment, alors arrêtons le tactile virtuel et la redondance.
Reste à oser définir et formuler le but bien précis de la mise sur orbite du personnage.
Meilleurs voeux à tous les intervenants et pour répondre à une autre interrogation, 2021 pourrait être bien pire que 2020. Les commerçants vont devoir commencer à rembourser les crédits grassement octroyés, etc.
Le titre du billet me rappelle la blague de collège « tu aimes la nature ? » « oui » « eh ben tu n’es pas rancunier ».
Et si tout n’était que rancune ?
Le concept de nature ne peut se définir, étant de l’ordre du nom qu’on lui donne, que culturellement, notre hôte nous le démontre en tentant de justifier ses indiscrètes et savantes tentatives de définir ce que serait la norme, prise comme naturelle, alors qu’elle n’est que l’expression mondaine d’un snobisme de ce qui se ferait ou pas, lui permettant de se permettre de juger l’intimité d’un homme qui, quoiqu’exposé, a droit à son secret.
La nature de la culture, alors, jugeant celui qui juge, saura aux âmes informées faire prendre conscience qu’elle n’est fondée que sur la persécution, ici considérer que le président au-delà de sa fonction propitiatoire ne la doit qu’à une différence de nature, donnant à manger aux dieux la chair de bouc qui satisfait tous les succès d’édition, de buzz et d’audience, et qui révèle finalement qu’en France, être un peu trop brillant et accéder aux hautes fonctions n’a jamais mené qu’à la guillotine des clercs et des savants qui, n’ayant pas assez lu Paul Ricoeur, ont oublié qu’il est possible de s’entrevoir soi-même comme un autre, plutôt que l’autre comme un autre soi-même.
« Peut-être le citoyen ressent-il qu’il est présidé par un homme intelligent chez qui la nature que nous avons tous en partage est privatisée par une culture qui le met à distance, loin de nous ? » (PB)
S’il suffisait d’être intelligent, avec un peu de vision ce serait magnifique, mais il ne faut pas demander plus à un énarque.
Quand la comparaison est terrifiante, et l’intelligence supposée désespérante, s’il suffisait d’un Paul Ricoeur pour nous élever, cela se saurait.
Le cerveau et la main, la puissance de certains, EM est minuscule au fond, nos voisins avec beaucoup de pudeur nous ramènent à nos pires faiblesses, l’intelligence creuse des mots, l’indigence qui se paye de phrases, une débâcle annoncée, des drames futurs:
https://i.goopics.net/XlWDl.png
Quelle est belle cette image ! Toute l’intelligence d’un pays, toute la force de pensée, toute la puissance de Nietzsche, pianiste, philosophe, loin du blabla creux de notre Président… Se rend-il vraiment compte, un gamin au pouvoir ?
Cette image terrible pour notre esprit, interchangeable, qui ferait l’affaire de n’importe quel plan militaire, des Panzer alignés en ordre de bataille on pourrait y voir, comme une nouvelle débâcle annoncée, notre pusillanimité de pensée, notre vision étriquée sous l’emprise d’une seule école, l’ENA.
Je préfère et de loin cette intelligence-là à celle de philosophes de bazar, l’image est terriblement cruelle, la comparaison d’intelligence et d’action est féroce, décidément nous sommes indécrottables nous quelemondeentierenvie.
Image terrible, Mauricette vaccinée est à l’image de notre exécutif, de nos politiques depuis des décennies… Nous ne sommes plus que des mots, la SDN dans toute sa splendeur.
Vite, un Clemenceau, des Macron c’est pour le tricot et la philosophie d’opérette.
Pourquoi Emmanuel Macron déteste-t-il la nature ?
Élémentaire.
M. Macron est un homme de gauche – ce n’est pas pour rien qu’il s’est acoquiné avec M. Hollande – et en tant que tel il a horreur de la réalité et de ses contraintes.
Et c’est cette haine de la nature, qu’elle soit représentée par la condition humaine ou bien par notre environnement animal, végétal ou physique, avec toutes les règles et impossibilités qu’elle porte, qui explique la majeure partie des drames voire des crimes commis par les régimes politiques reposant sur une idéologie de gauche.
Et puis flûte, Macron, Macron, n’a rien de si extraordinaire. La culture, pour lui, a été un vecteur pour épouser une femme qu’il semble apprécier, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard, qui n’a pas programmé sa réussite, leur rencontre remontant au temps où Brigitte n’était pas encore vierge.
Macron est un artefact, comme tout le monde, mais d’un cercle supérieur, même s’il n’aime pas son papa, dit-on, disent-ils, comme on dit quand on n’y est pas. Il ne regarde pas les jambes des femmes ? Grand bien lui fasse, il n’abaisse peut-être pas assez son regard, comme dans le monde politique où la parole a chez lui un effet collutoire, antiseptique passager.
Quant à la culture, elle est réputée ruisseler, mais est-il nécessaire de savoir Götterdämmerung par coeur pour « en être » ? Il n’y a pas de parénèse en la matière.
Aujourd’hui, il nous ennuie parce qu’il parle un peu à travers et s’entoure de gens peu sympathiques et par trop arrogants, tempérés par un Castex méritant, mais mal dans le rôle.
Bref, si c’est une illusion, elle est comique, si c’est un ratage, il est total, si ce n’est rien d’autre que le train-train évolutif de notre monde, Macron laissera l’empreinte d’un chevreuil égaré au pays des barbares.
@ Jovien | 03 janvier 2021 à 08:16
Pas loin d’arriver à la même conclusion que vous après avoir lu et relu le plaidoyer de Philippe Bilger.
Et sans vouloir interférer dans la vie privée d’EM, rejoignant en cela les réflexions de bon sens d’Achille, je dirai que ce président immature élu par défaut, suite à un coup d’Etat politique, souffre manifestement d’un complexe d’Oedipe non résolu. Le poussant à vouloir s’affirmer en père et en chef, alors qu’il lui manque l’essentiel : la volonté d’être lui-même, sans liens fantasmés et jeux de rôle destinés à continuer à faire illusion comme au temps de son adolescence.
Ce billet me paraît d’abord une belle illustration d’un précédent, consacré à la curiosité. Ici, notre hôte s’aventure à ses limites, scrutant la sphère privée – à bon droit – d’un personnage public, dont les décisions – foucades, marottes ou projets réfléchis -, qui y puisent leurs racines, pèsent sur nous. Il va jusqu’à tenter de percer l’intime, sans pourtant effrontément le violer, se contentant de l’imaginer quand aucune indiscrétion venue d’autres recherches que les siennes ne permet de le constater.
Ce billet est d’autant plus le bienvenu que ce personnage est ce qui s’appelle une… curiosité. Un être particulier, extraordinaire, comme il est peu commun d’en croiser. Non seulement il est aujourd’hui le premier des Français, mais sa courte vie est parsemée de situations qui, imbriquées les unes aux autres comme rarement, ont forgé – parfois tout juste ébauché – l’homme, au point qu’il est permis d’y voir un héros de roman… D’Artagnan, Rastignac ou Big Brother, c’est selon.
Qu’un enfant de la bourgeoisie provinciale ait été élevé par sa grand-mère maternelle n’est pas rare. Que son parcours scolaire soit brillant, quoi de plus normal ? Qu’il s’amourache à 16 ans ne l’est pas moins… Mais qu’en même temps – déjà… – il soit éloigné de son père, qu’il soit studieux et rien d’autre, que sa première dulcinée soit sa professeure, que ses parents le désapprouvent, qu’il s’obstine tout autant qu’elle, qu’à l’aube de sa carrière, il l’épouse, que ses beau-fils et belles-filles soient quasiment de son âge, voilà un cadre familial moins banal.
Il est loin de tout expliquer.
Sans s’en rendre compte, son père, en se confiant à deux journalistes du Monde, a apporté d’autres clés. Pas des moindres. En deux ou trois petites phrases : « Emmanuel a réussi à faire ce qu’il voulait faire. Il est entré dans l’Histoire de France » ; « à la façon d’un Bonaparte » ; « Emmanuel est un grand acteur, un séducteur » ; et, le plus éclairant, « Emmanuel est capable de tirer de chacun ce qui peut lui rendre service à lui… ».
Le manque d’empathie supposé de Jean-Michel Macron pour son fils ne l’empêche pas d’être lucide, de bien le connaître… Dès sa jeunesse, le Président avait tracé son destin, construit sa vie autour de son ambition, éludé tous les obstacles. Jamais il n’a douté…
Puis vinrent les années ENA, une école à sa taille, qui corsète ses élèves au point de déshumaniser les plus chaleureux, les rend hautains, arrogants et « sachant tout », cette rencontre avec un philosophe qui, comme un nouveau père, apporte au jeune homme rigide les rondeurs de la pensée, enfin les années d’apprentissage, celles où tout se joue, où l’on remplit son carnet d’adresses, où l’on choisit ses relations, où l’on s’exerce aux roueries de la politique, où l’on apprend à « tuer ».
Toutes situations qui, sans ouvrir la plus petite faille vers la prise en compte des autres, confortent la volonté de puissance du futur Président, accroissent son ego et servent sa marche vers le pouvoir. Celui qu’on exerce seul, sans partage. Celui où même les doutes, les hésitations n’appellent pas au conseil, à l’écoute. Au soir du 7 mai 2017, au Louvre, on a cru voir un Président marchant vers son peuple. C’était en réalité un homme seul, isolé parce que, dès sa jeunesse, il l’avait voulu ainsi, construit sur son moi sans la moindre place pour le naturel, entrant dans la gloire qu’il avait tant désirée…
Depuis lors, rien n’a changé et l’on peut décrypter chacun de ses actes à l’aune de cette scène qui avait frappé les esprits. Avec peut-être un seul bémol, une fragilité, qui s’appelle Brigitte…
Très curieux votre fascination pour ce personnage. Quel est le rapport au réel de Macron ? Que connaît-il de la France profonde paysanne, celle qui se lève tôt ? Que connaît-il de la famille et de la paternité ? Que connaît-il des fins de mois qui commencent le 15 ? Il reste persuadé que la mondialisation résoudra tous les problèmes. Mais affirmer cela c’est devenir son ennemi. Il ne supporte pas la contradiction mais très bien le mensonge.
Cher Philippe,
Un président sans émotion, c’est ce dont les Français sont les témoins. Il joue le rôle présidentiel, mais ne l’incarne pas. Il tient un double discours, ce qui fait naître une insécurité, une confusion. Il n’a toujours pas trouvé sa personnalité.
Il a une petite attirance pour les bad boys, le virtuel, le superficiel. Il radote les vertus de la pédagogie en omettant d’être clair. Il protège son entourage et éjecte ceux qui risquent de lui faire de l’ombre. Il faut être objectif en lui reconnaissant les qualités d’opportuniste, de comédien, peut-être d’écrivain plus tard.
Quant à votre lecture intime du bouffon de Hollande, il est un peu précoce pour se prendre pour Stéphane Bern et anticiper ses démons de midi qui n’ont pas encore sonné. Les ados qui fantasment sur les femmes mûres sont légion et ne sont pas des curiosités. La transgression des interdits est un piment pulsionnel qui animent certaines âmes au surmoi inachevé.
François Fillon aime la vitesse, Nicolas Sarkozy est fidèle à ses amitiés et aime courir, Hollande est fidèle à Pinocchio et son scooter mais n’aime pas que Laurent Gerra l’imite, ce qu’il fait bien.
Quant au personnage lisse évoqué dans votre billet, il s’aime parler, il s’aime médiatiser, il s’aime paraître, il s’aime être l’horloge même s’il est toujours en retard d’un métro. Nous fallait-il cette girouette ? Certes non et encore moins maintenant.
Enfin chacun a ses rêves de modernité, de Narcisse, de grandeur, de joueur. L’âge lui donnera peut-être plus d’anticipation, d’écoute, de souplesse…
Il est un écart abyssal entre aimer les transgressions pour soi-même et se faire le démultiplicateur des interdits.
L’immédiateté, l’utilisation des symboles, la culture des héros ne bâtissent pas un avenir et s’entourer de personnes très superficielles ne peut qu’apporter la fragilisation de notre pays.
En accélérant le tout-numérique et en orientant les jeunes vers le tout-codage, la France perd ses savoir-faire et laisse sur la marge une grande partie de la population. Le soleil remettra les choses en place, car lorsque les satellites auront sauté, les GPS seront hors d’usage, les communications bloquées, le temps se suspendra et les générations futures pourront tout réinventer en médecine, en agriculture, en transport, en archivage, en modes de communication. Le soleil n’explosera pas toujours du même côté. Et c’est une certitude non datée à laquelle les Terriens ne pourront échapper.
Comment se prétendre écologiste et soutenir les bétonneurs et par conséquent détruire le tourisme et la nature ? Comment réduire l’espace vital des hommes au minimum et s’attendrir sur le malheur des animaux en cage ?
Comment s’arc-bouter à construire des ghettos, fabrique de violence et de haine alors que les hommes rêvent de nature, de rénovation et de conservation de l’ancien, se réfugient dans les contes, les légendes, les écrits des prophètes, les traités de survie ?
Les hommes ont besoin de sens, de croire, de repères, de choix, de libre arbitre et pas de belles paroles.
françoise et karell Semtob
Une caractéristique majeure des commentateurs sur ce blog, c’est l’hostilité envers quiconque est puissant et célèbre. On se demande quel Français vivant pourrait y recevoir plus de jugements manifestant estime ou admiration que de jugements manifestant la supériorité morale et souvent intellectuelle de leurs auteurs.
Et moi-même je suis juge de tout cela du haut de ma supériorité morale ?
À vrai dire non : comme tout un chacun je connais l’envie, et je connais le ressentiment. Mais je contiens ma haine et dissimule ma rage.
J’adôôôre les expressions de notre hôte, « leurs libertés périphériques », si avec cela nous ne sommes pas sauvés du Covid… Rien que l’expression prête à sourire, c’est à peu près le même langage que tiennent les porte-parole du gouvernement pour nous expliquer qu’ils n’ont rien prévu, qu’il faut attendre lundi alors que nous sommes « en guerre »… Ah oui ! le week-end c’est sacré, nous avons les meilleures défenses du monde mais prière de nous prévenir avant de nous attaquer, nous dire l’heure et le jour. Vaste rigolade !
Un air délicieusement désuet dans les mots de notre hôte, ma leste coiffeuse devrait apprécier ces paroles, pour d’autres ce serait en sortant du couloir première porte à droite.
EM ne suscite pas l’empathie car il ne gouverne pas, confronté à une crise extraordinaire, les Français se rendent compte qu’il n’est pas à la hauteur de la tâche. Trois échecs, les masques, les tests et aujourd’hui la plus grande débandade, celle de lieux de vaccinations inexistants, fantômes, mis en place dès le mois de novembre répétitions à la clef par nos voisins.
J’entends la petite musique distillée désormais, on nous promet qu’avec le vaccin AstraZeneca les contraintes sont moins lourdes et vous allez voir ce que vous allez voir, scrogneugneu !
La comparaison est terrible, la déroute totale, et ce n’est pas la monture qui compte, c’est le cavalier, et il n’est pas à la hauteur, par contre 50 feuillets de protocole pour une piqûre, il faut quand même être un peu givré.
A fortiori quand il s’agit d’aller vite, très vite pour les plus vulnérables.
@ Serge HIREL | 03 janvier 2021 à 18:50
« Au soir du 7 mai 2017, au Louvre, on a cru voir un Président marchant vers son peuple. C’était en réalité un homme seul, isolé parce que, dès sa jeunesse, il l’avait voulu ainsi, construit sur son moi sans la moindre place pour le naturel, entrant dans la gloire qu’il avait tant désirée… Depuis lors, rien n’a changé et l’on peut décrypter chacun de ses actes à l’aune de cette scène qui avait frappé les esprits. Avec peut-être un seul bémol, une fragilité, qui s’appelle Brigitte… »
Une certaine curiosité m’interpelle. Emmanuel Macron a toujours dit qu’il a besoin de Brigitte, son aînée de 24 ans, à ses côtés – sans elle je ne serais pas moi.
Ça veut tout dire. Si on comprend bien, serait-ce Brigitte, la seule personne qui aurait rempli tous les rôles à son ascension dès son plus jeune âge ?
Le jour où Emmanuel Macron perdra son seul et unique amour fusionnel, le choc émotionnel sera si dur à supporter qu’il risque de ne jamais s’en remettre.
Souhaitons-leur tout le bonheur et une longue vie. Un tel amour ne court pas les rues.
Qui va s’y coller à nous ressortir le psychiatre italien, tentant de faire rimer justice au singulier avec la réconciliation de l’égalité ?
Après tout on a lâché un chevreuil pour satisfaire aux désirs d’hallali, l’instinct de la chasse a toujours su rallier les débris éclatés de la nature humaine, sonne la corne et crépite les sabots des psychologues de bazar, haro sur toi, baudet qui a osé parler vrai, osé aimer qui tu aimais, tu aurais dû te souvenir des oracles afghans qui fournissent une monture rapide à qui ose dire la vérité, mieux vaut mentir et se plier aux conformismes de la meute et du goût du sang, la culture est là pour déguiser le crime en rédemption, la belle parole des prophètes en humiliation publique aux voiles qui ne sauraient cacher la couture de ce qui, définitivement, est déchiré, tentant en vain de faire taire la divinité qui pourtant a su proclamer qu’elle ne réclamait aucun holocauste, autre que ce cœur broyé et cet esprit brisé.
Pourquoi Emmanuel Macron déteste-t-il la nature ?
Je ne vois pas où vous êtes allé chercher qu’Emmanuel Macron déteste la nature.
Je n’ai jamais trouvé qu’il avait une posture artificielle notamment quand il n’hésitait pas à rencontrer des manifestants et leur parlait franchement les yeux dans les yeux.
Généralement la personne qui l’avait interpellé avec animosité se calmait très vite, d’autant qu’Emmanuel Macron faisait le nécessaire ensuite pour satisfaire sa requête, ainsi qu’on a pu le constater avec le jeune chômeur à qui il a rapidement trouvé du boulot.
Un président qu’on le veuille ou non, n’est pas un citoyen ordinaire.
C’est ce que François Hollande n’a pas compris avec les conséquences que l’on sait.
Il n’est pas non plus au-dessus des lois, c’est ce que Nicolas Sarkozy n’a pas compris et il se voit aujourd’hui l’objet de démêlés avec la Justice.
Un président se doit à une certaine réserve, tout simplement. En fait son problème relève plus des contradictions de la nature humaine auxquelles il doit faire face que de la nature dans son acception globale.
Aller fouiller dans les tréfonds d’un être, ce n’est ni force ni faiblesse de votre part Philippe Bilger, c’est certainement cette curiosité qui vous habite et que vous évoquiez récemment dans l’un de vos précédents billets.
S’agissant de la personnalité d’EM qui titille tant votre curiosité, je pense personnellement celui-ci imprégné de la certitude qu’il appartient à cette minorité élitiste, « les premiers de cordée », dotée de capacités supérieures à la normale, le prédisposant à incarner les plus hautes vertus citoyennes et à assumer de manière éclairée les destinées du pays mais le conduisant par là même à considérer avec condescendance la grande majorité de ses concitoyens, les encordés, qui ne sont point dotés des mêmes qualités.
De là, cette distanciation intellectuelle, sociale, entre celui qui est au sommet de l’Etat, le rang noble, et ceux qui se situent aux niveaux subalternes.
La France est dirigée par une personne incompétente qui a encore besoin d’être maternée par sa maîtresse d’école. Cela laisse songeur !
Dernière loufoquerie de la macronie aux manettes de notre pays à la dérive : oganiser un tirage au sort. On atteint des sommets d’incompétence et d’absurdité.
35 Français tirés au sort pour se prononcer sur la stratégie vaccinale : le gadget du gouvernement pourrait nous faire rire si toutes ces élucubrations n’étaient pas tragiques. Nous sommes au pays du Loto ! Bientôt, nous serons tirés au sort pour savoir qui doit être vacciné ?
Pendant ce temps, où sont G. Darmanin et F. Parly pour défendre la mémoire de nos deux soldats morts au Mali ? Ces deux jeunes militaires sont humiliés après leur mort par la LDNA (Ligue de défense noire africaine) raciste et haineuse. Aucune réaction de ce gouvernement qui laisse la France se faire envahir et humilier.
On va leur rendre un dernier hommage dans la cour des Invalides, leur dépouille sur un tabouret ou un tréteau. À quoi bon toute cette hypocrisie, si l’on tolère dans le même temps ces abjects crachats ?
https://www.valeursactuelles.com/societe/les-deux-terroristes-militaires-francais-se-sont-tires-eux-memes-dessus-la-ldna-bafoue-la-memoire-des-soldats-tues-au-mali-127142
Que les militaires français reviennent en France pour défendre leur propre pays qui est de plus en plus en danger. Que les Maliens (environ 100 000) soient renvoyés dans leur pays d’origine (y inclure le gang Traoré) pour faire preuve de patriotisme envers leur pays, le Mali.
Le vivre-ensemble est une supercherie et il est temps que cela cesse. Les Français en ont plus qu’assez d’être considérés comme des pigeons qu’on peut sans cesse bafouer. Alors les problèmes « psy » de ce couple présidentiel, on a d’autres chats à fouetter. Qu’ils aillent vivre leur vie de couple bien loin de nous.
@ tous les hauts tartineurs, diserts et compétents deuce blog pour communication et dépouillement
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/lettre-ouverte-aux-journalistes-de-france-et-dailleurs
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-lendemains-dune-lettre-ouverte-ouverte-qui-fait-du-bruit
Au travail les petits… et bon courage
@ Achille | 04 janvier 2021 à 08:50
« Je n’ai jamais trouvé qu’EM avait une posture artificielle notamment quand il n’hésitait pas à rencontrer des manifestants et leur parlait franchement les yeux dans les yeux. Généralement la personne qui l’avait interpellé avec animosité se calmait très vite »
Je ne voulais pas intervenir pour ne pas commencer l’année en disant tout le mal que je pense de quelqu’un.
Incapable je suis de tenir ma résolution devant votre argumentaire de défense. Vous le défendez sur le terrain où il est indéfendable.
Son regard est d’une froideur, d’une inexpressivité que je qualifierais d’inhumaine.
C’est le regard d’un androïde sans affect, et si les opposants se calment si vite, c’est qu’ils sont mal à l’aise devant le vide de ce regard qui les regarde comme des objets d’analyse et de réflexion et qui ne les voit pas comme des êtres humains de chair et de sang et de souffrances, et d’amour également.
Il y a de l’autisme dans ce regard.
Le regard d’un autiste est soit fuyant, soit glacial et inexpressif, en fonction de son humeur. C’est une maladie, dont je me demande si, peut-être, notre président n’est pas atteint sous une forme atténuée.
J’ignore s’il existe un vaccin contre cette maladie, mais s’il existe, au rythme des vaccinations Covid, il a le temps de se faire vacciner d’ici 2022.
Par contre, sur sa relation amoureuse avec Brigitte, si elle est surprenante, rien à dire.
Les ressorts de l’âme sont si compliqués. Mais cela confirme une psychologie bien particulière et autorise des interrogations.
Voici ce que pensait Emmanuel Macron avant son élection :
Comment voyez-vous votre génération ?
>Très contrainte dans ses choix. Nous commençons notre vie active dans un environnement sur-contraint, où la dette publique va largement déterminer et réduire l’horizon de nos possibles. Les générations plus âgées, qui ont largement contribué à cette situation, voudraient aujourd’hui nous dicter les grilles de lecture de nos vingt ou trente prochaines années. S’il reste une liberté à ma génération c’est, compte tenu des contraintes qu’on lui a laissées, au moins de penser et de dessiner son propre avenir, et de ne pas accepter qu’on le lui dicte.
Propos recueillis par F. Maignan et P. Oberkampf, publiés dans la revue Rue Saint-Guillaume en avril 2010 (n°158)
Association des Sciences Po 2017.
Un rien de présomption et d’arrogance somme toute, oubliant que nous lui avons apporté, et maintenu, la paix et l’abondance pendant toute son existence.
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@ Behenzar de Cunes | 04 janvier 2021 à 10:15
Que les journalistes ne fassent plus leur travail il n’est plus permis d’en douter, leur unique but dernièrement est de démoraliser le pékin ordinaire, toutefois il y a un hic, un gros hic, dans le raisonnement : il ignore le reste du monde où le Covid sévit tout autant qu’en France, sinon plus !
Il y a en outre une manipulation des chiffres des statistiques : morts en un an dus au Covid: 64 000 contre en moyenne en un an 14 000 pour la grippe saisonnière.
Même si l’on inclut les 14 000 dans les 64 000, il y a 50 000 morts inexpliqués et, qu’on sache, ce ne sont pas les policiers qui les ont étouffés genre Traoré !
Enfin au total, tout cela, d’après Frédéric Vidal, pour UN seul Frédéric Vidal il y a des millions de menteurs de toutes nationalités dans ce monde.
Les statistiques ne sont pas en sa faveur !
Voir https://www.bing.com/covid?form=WSHCOV
Je sais qu’il est à la mode en France d’avoir une grande gu…bouche pour ameuter des millions de citoyens, Mélenchon, MLP, Zemmour en sont la preuve sans toutefois faire de morts, mais là votre Vidal déraille !
« Pourquoi Emmanuel Macron déteste-t-il la nature ? »
« Vêtu de probité candide et de lin blanc », je croyais, d’après votre titre, qu’Emmanuel Macron n’aimait pas se promener en forêt, écouter le chant des oiseaux, surprendre les biches, découvrir les alpages ou la haute montagne…
Et qu’il était incapable, contrairement à Mitterrand, de reconnaître chaque arbre à son écorce ou à sa feuille…
J’ai tout faux puisque votre post ne reprend pas le titre que vous avez choisi…
Me reste alors à réécouter : « Nature immense, impénétrable et fière !
Toi seule donnes trêve à mon ennui sans fin ! »
La Damnation… version de Colin Davis… avec l’inoubliable Gedda.
Giuseppe me comprendra, mais peut-être préfère-t-il la version Ozawa…
@ Tipaza | 04 janvier 2021 à 11:05
« Son regard est d’une froideur, d’une inexpressivité que je qualifierais d’inhumaine. C’est le regard d’un androïde sans affect, et si les opposants se calment si vite, c’est qu’ils sont mal à l’aise devant le vide de ce regard qui les regarde comme des objets d’analyse et de réflexion et qui ne les voit pas comme des êtres humains de chair et de sang et de souffrances, et d’amour également. »
J’ai une explication à votre interprétation du regard d’Emmanuel Macron.
En fait ce n’est pas un Terrien comme vous et moi. Il vient de la planète Krypton, comme le super-héros Superman dont sont si friands les Américains.
C’est ce qui explique sa « pensée complexe », ses références qui se distinguent de celles d’un humain ordinaire, que ce soit pour les femmes ou pour les plaisirs terrestres.
Nous ne sommes que quelques-uns à connaître ce secret. Surtout ne l’ébruitez pas ! 🙂
Je ne discute pas le jugement de Monsieur Macron père concernant son fils, il me paraît plutôt exact, quoiqu’on puisse discuter le fait que ce soit un « bon » acteur. À mon avis tous les rôles ne lui vont pas, mais c’est un détail.
Je trouve effarant cependant que le père vienne ainsi tirer dans les pattes de son fils ; il ne l’a pas raté. Apparemment, pour la froideur et la dérision, son fils a été à bonne école. Comment peut-il lui reprocher d’étaler sa vie privée dans les magazines alors qu’il expose lui-même publiquement l’acidité de ses sentiments paternels ?
On pourrait trouver à ce père trop de naturel et penser qu’il aurait pu se donner la peine de travestir un peu sa pensée, dans l’intérêt de son fils.
La cruauté des liens naturels explique peut-être l’aversion qu’Emmanuel Macron porte à la nature dans son ensemble, le confort affectif qu’il cherche auprès de son épouse, l’énergie inquiète qu’il déploie, et la sophistication mentale avec laquelle il s’en explique.
Janvier 2021:
Partagé entre frayeur et colère, le peuple de France, maltraité par un gouvernant cynique et manipulateur mais incompétent, voyait son pays sombrer, inéluctablement, vers un désastre social, économique et sanitaire…
Pourtant, quelques sympathiques érudits, égarés par une curiosité admirative, tentaient, inlassablement, de décoder la personnalité de ce médiocre prince qui les fascinait encore !
« Peut-être le citoyen ressent-il qu’il est présidé par un homme intelligent chez qui la nature que nous avons tous en partage est privatisée par une culture qui le met à distance, loin de nous ? »
Merci pour ce moment de légèreté et d’insouciance, M. Bilger et, comme dirait celui qui vous subjugue: vous « désaltérez l’espoir » !
Quelle rigolade ce matin !
« Les Allemands n’ont plus de vaccins, ils vont trop vite ! La France a trop de vaccins elle ne va pas assez vite ! »
Et demain une commission Théodule tirée au sort pour… Nous sommes gouvernés par des gazelles, des gros nuls, et je reste persuadé que nous sommes incapables de fournir les congélateurs spécifiques à une vaccination de masse… Même problème que pour les masques.
On n’a pas fini de rire !
Bonjour Philippe,
Voilà un bon billet. Rassurant. Je n’ai quasiment pas besoin de dire du mal, tout le monde le fait. A part deux trois demeurés atteints de cécité.
Pour être honnête je ne vois pas bien ce que la nature vient faire là-dedans. Il est lui. Modérément intelligent malgré ce que tentent de nous faire croire ses thuriféraires.
Immature, capricieux, détestant les pauvres. C’est vrai qu’il a un petit côté Gilles de la Tourette, dés qu’il voit un pauvre il démarre au quart de tour :
Traverse la route, traverse la route…
Si tu veux un costard bosse, si tu veux un costard bosse…
Ça va l’illettré d’ouvrière, ça va l’illettré d’ouvrière…
Ses vœux, je ne regarde pas normalement mais là je n’y ai pas coupé.
Ridicule.
Il a égrené pitoyablement le nom de gens dont il se contrefiche. Le petit Lucas, un summum, avec la prise du même qui bien sûr nous dit : « j’pensais pas qu’il allait parler de moi ».
Dis, le môme, tu veux une tartine pour t’apprendre à mentir ? C’était tellement pathétique comme mise en scène.
Un moment j’ai cru qu’il allait parler de moi : « et Jérôme qui me déteste chez Philippe Bilger et son blog de fachos de franchouillards qui puent ».
Par contre, son aventure avec Brizitte je m’en tape. Il est gérontophile c’est son problème.
Quant au daron, je partage ce qu’en a dit Lucile, il ferait mieux de la fermer, c’est quand même le produit de son éducation cette chose qui nous sert de Président.
Macrogneuneu-Trognon 1er veut maintenant nous faire croire qu’il n’est pour rien dans le ridicule de cette campagne de vaccination.
Il dirige tout. Avec un conseil de guerre. On voit bien qu’il n’a jamais dû avoir à se battre, le petit chou. Il a décidé. Et maintenant que ça coince, allez hop, un petit coup de massue sur Véran, Castex et compagnie.
C’est lui qui squeeze les élus, députés, maires, syndicats… pour tout gérer tout seul. Et quand ça ne fonctionne pas ce n’est plus lui.
Son comité Théodule de 35 truffes choisies aux hasards pour évaluer la campagne de vaccination. Sans blague, pour pasticher quelqu’un, il ont appris la médecine et la gestion d’une pandémie sur le mode d’emploi de leur machine à laver le linge ?
Vraiment merci Philippe, quand je lis les commentaires de votre billet, à part une expression plus maîtrisée et feutrée que la mienne, je me réjouis des réactions. Le type ne convainc personne. Dans personne y’a deux trois mal-comprenants, pleutres, quémandant la becquée de l’Etat.
Un type qui m’a beaucoup plu dans ses constats, Laurent Jacobelli. C’est clair, réaliste et… sans pitié.
En bon aîné, on peut se mettre dans la peau d’un Emmanuel Macron, Philippe Bilger renouvelle son droit à la licence poétique.
En John Macronovitch bien disposé, l’envoûté volontiers l’y invite.
La nature naturante de l’actuel président reprendra également ses droits, on ne sait pas de quel pacte l’amour entre lui et sa femme se chauffe, à l’orée de son retour à la vie civile, en 2027, peut-être aura-t-il un bon de sortie du couple, une voile blanche lui enquérant d’engendrer, de rencontrer une autre Iseult.
Brigitte Macron semble posséder un sens de l’honneur personnel très brillant, au moins en ce qui concerne les instances de la vie du coeur.
Je connais la force des Amiénoises, croyez-le sur pièce ou allez au diable.
Qu’il ne se retourne pas sur un passage galbé, présage de roulis dans un lit de hasard, lui sera compté comme un bien, une grandeur.
Cela le met cas contact de la conjugalité élue par les de Gaulle et Pompidou.
Tous les autres étaient des jouisseurs par opportunité, des profiteurs, comme François Mitterrand, Bourdaloue des amours de cinq minutes, nitouches comprises, tout le Politburo du PS féminin y passa, de Georgette à Edith, la concordance des temps conjugaux à répétition de Sarkozy ne pouvant prétendre les étalonner, Giscard ayant pour lui des dons particuliers d’Apollon à fourbir.
E. Macron met les formes lorsqu’il doit intimement se fondre dans la psyché d’une femme en public, le Noli me tangere de la mère – qui souffrait d’une épaule enfoncée – du soldat Alain Bertoncello en mai 19 lors de l’hommage aux Invalides, dut le marquer.
Les femmes l’aiment bien, jeunes journalistes comme femmes politiques matures, il le sait, le mode d’action des Chirac and Co semble légèrement le révulser.
Il se doit de se tenir, et s’y tient, sans tomber dans la redondance ni la fameuse tautologie, toujours gourmande d’énergie, laissant tant de personnalités flapies.
Je crois qu’il aime sincèrement les Hommes, qu’il guette leurs idées, pompe leurs squelettes de concepts, essaye paradoxalement d’y mettre un peu de chair, mais la malédiction d’une pensée moulée dans un macaron fourré de méchants coups du sort lui fait voir la France comme une Pomponette de four à pain, la bouche enfarinée, éternelle cigale retournée sur le dos.
Et s’il a percé comme Bonaparte, c’est que la nature du vide était là, béante, pont d’Arcole déserté, les Roméo dormant tous à Vérone, bien calés dans leur pieu, bien à l’écart de toute horreur.
@ sbriglia | 04 janvier 2021 à 11:59
Vous me mettez dans l’embarras.
Mon choix subjectif sera fait sans rapport avec la qualité de l’un ou de l’autre – sans aucun doute je suis loin de votre culture, sans fausse modestie.
Alors comme je garde pour moi un film qui me correspond le plus : Dersou Ouzala, je penche pour Ozawa… Ma leste coiffeuse me fait les gros yeux… « Court-sportif-habillé ».
Anecdote courte de confinement : dans un album photos qui me vient de ma mère, par hasard, j’ai trouvé une photo de la soeur – avec une dédicace affectueuse – de celui que je considère le plus grand avec Pavarotti : elles se rencontraient de temps à autre pour évoquer une époque où elles étaient voisines et où le microsillon était notre radio.
@ Lucile | 04 janvier 2021 à 12:21
« …le confort affectif qu’il (Macron) cherche auprès de son épouse »
L’expression confort affectif m’a fait bondir !
Dans un couple, jamais de confort qui ensommeille l’esprit, l’âme et éventuellement… le corps.
Je vous rappelle à propos de confort que vous aviez bataillé avec moi au sujet des rondeurs absentes, dans le tableau de Nicolas de Staël, ce qui m’avait bien amusé.
Je ne vois pas les rondeurs souhaitées chez Brigitte (bon, je blague un peu…).
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@ Achille | 04 janvier 2021 à 12:13
« Il (Macron) vient de la planète Krypton »
La planète Krypton fait partie de notre galaxie, votre diagnostic est inexact.
Je crois qu’il vient de la galaxie Andromède, d’où son air d’androïde, comme je l’ai dit !
Soyez concentré sur mes écrits 😉
@ Lucile | 04 janvier 2021 à 12:21
Et voici la remarque la plus pertinente émise jusqu’à présent. Comment un père peut-il salir ainsi son propre fils en public ?
On pourrait comprendre un tel reniement s’il s’agissait, par exemple, d’un terroriste musulman ayant commis un horrible massacre. Mais un homme qui, au pire, s’attire des critiques sur sa politique et sa personnalité ?
Au fait, qui a élevé Emmanuel Macron ? Et s’il se trouve des journalistes, aujourd’hui, pour tendre leurs micros vers Jean-Michel Macron, à qui le doit-il ?
Dans un contexte où chacun cherche la confirmation de ses préjugés contre Emmanuel Macron, ces évidences ont tendance à disparaître… Après tout, si l’on tient absolument à cette détestable pratique consistant à psychanalyser les gens en public, on pourrait peut-être allonger M. Macron père sur le divan lui aussi ?
M. Bilger,
Je me suis aspergée les amygdales de propolis noire, et j’ai rempli ma bouillotte de cuivre d’eau brûlante, maintenant je peux réfléchir à votre billet, et vous dire que je ne vois pas pas vraiment où vous voulez nous entraîner, et comme je ne vois pas, je me sens moyennement Cassandre, ce qui est tout à fait ahurissant !
J’ai donc envoyé à mon enceinte connectée l’ouverture de Tannhäuser, et là, j’y vois plus clair !
Notre Président, si jeune, si beau, si égaré, et pourtant si déterminé me fascine, me plaît et m’envoûte.
Je ne sais où vous avez trouvé qu’il déteste la nature, mais il me semble que vous avez laissé la bride sur le coup de votre monture et qu’elle vous a conduit au hasard Balthazar…
Je dis donc à notre Président que je lui souhaite bien du courage, quand toutes ces feignasses auront fini de se plaindre de tout et de n’importe quoi, il faudra bien relever les manches et se mettre à l’ouvrage !
@ Giuseppe
Vos deux commentaires sont justes parfaits pour moi. J’approuve jusqu’à la virgule, un plaisir de vous lire d’autant plus que je n’approuve pas simplement le fond mais aussi la façon de dire.
D’abord je souhaitais vous le dire, ensuite vous souhaiter une belle année, également pour tous les vôtres et ceux qui vous sont chers. Aussi pour votre voisin naturellement. Pour ce qui est de la 4L… si j’ai bien compris…
@ Robert Marchenoir
« Après tout, si l’on tient absolument à cette détestable pratique consistant à psychanalyser les gens en public, on pourrait peut-être allonger M. Macron père sur le divan lui aussi ? »
Et pourquoi pas la lobotomisation préventive des candidats à la présidentielle ? Au moins, on aurait des candidats qui collent exactement à l’estime que les gens accordent aux présidents en exercice. Petit encart publicitaire: la lobotomisation maison, c’est très facile: vous glissez un stylo bic profondément dans votre narine, et vous donnez un grand coup de boule à la perpendiculaire sur votre table. Je la conseille vivement aux personnes qui pratiquent la psychanalyse publique des gens et personnalités dans les media.
@ Claude Luçon 4 janvier 11h16
Vous êtes le premier – et serez peut-être le dernier – à vous aventurer sur la contestation des dires du sieur Vidal.
Mais votre amorce de contestation sur les 50 000 décès supplémentaires n’est pas dénuée d’intérêt.
Il faut, au premier chef, avouer qu’est concernée une catégorie particulière de la population où dominent les octogénaires, les nonagénaires et même quelques centenaires, regroupés dans des établissements particuliers comme les zépads, les auberges de vieillesse ou les commerces d’hôtellerie spécialisés.
Il faut ajouter que les occupants de ces lieux reçoivent un flux permanent de jeunes gens qui viennent saluer leurs ancêtres… pas forcément dans de bonnes intentions. Vous connaissez cette catégorie d’individus !
Peut-être pourriez-vous affiner votre analyse en incorporant ces deux données. Bon courage à vous
@ Tipaza | 04 janvier 2021 à 14:06
Chacun recherche ce qu’il veut chez son conjoint. Comme vous j’estime que la relation dite fusionnelle concerne davantage le nourrisson et sa mère que deux conjoints. Mais après tout, chacun sa chacune (ou son chacun), du moment qu’il y trouve son bonheur. Brigitte M. n’a pas de rondeurs, mais outre qu’elle est très souriante, elle aime son homme inconditionnellement, elle le prend pour un génie, elle surveille son régime, elle le coache et elle parle de lui en public avec presque de la révérence. Lui qui est très tendu, ça doit le changer des coups bas et de la langue de vipère de son antipathique géniteur.
La vie politique sous l’œil des caméras et l’oreille des sondeurs ressemble de plus en plus à un jeu de téléréalité. Comment dans ces conditions rester naturel ?
La psychologie de l’intéressé a son importance mais celle de la foule-spectatrice aussi.
« Qui a tué Davy Moore ? »…
@ duvent
Merci pour le ton décalé de votre message qui remet l’église au centre du village et détonne enfin de l’ensemble des contributions de ce blog. On ne lit que méchancetés gratuites, machisme du 20ème siècle et psychologie à deux balles !
Je comprends mieux, désormais, les raisons pour lesquelles l’ouvrage (allez n’ayons pas peur des mots, l’oeuvre littéraire) « Moi, Emmanuel Macron, je me dis que… » ait rencontré si peu d’audience (ce qui, au passage, a permis à notre hôte de respecter – lui – la nature en épargnant les arbres) !
L’année 2021 est lancée… sous les meilleures auspices…
OK boomers à vos claviers, wake up !
Comme c’est touchant, nous pataugeons dans les rubriques « Gala ». Après le profil psy du couple, voilà qu’on nous sort le profil psy du père de celui qui nous sert de président. Sortez les mouchoirs, le monde est cruel !
Au fait, pourrions-nous évoquer les policiers qui continuent à se faire cogner dessus par des bandes de racailles qui s’y mettent à plusieurs pour les blesser plus ou moins grièvement (lynchage d’un policier à Aulnay-sous-Bois) ?
Quasiment chaque jour, des policiers sont tabassés et roués de coups par des racailles issues de la diversité.
Si même la police est impuissante où allons-nous ? Plus aucune sécurité dans ce pays. Quand l’Etat n’est plus capable de protéger ses citoyens, il faut avoir droit à la légitime défense.
« …la légitime défense s’apprécie donc non pas comme une mesure de justice faite à soi-même, mais comme une mesure de police prise par l’intéressé se substituant à la puissance publique défaillante. »
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co340079/la-legitime-defense-en-question
Quant à la campagne de vaccination, quel foutoir (euphémisme) ! Nous allons donc restés confinés, déconfinés, reconfinés etc. pendant des lustres et bousiller complètement notre économie déjà en piteux état.
La macronie est un désastre pour la France et ce, en toute objectivité. Il suffit de regarder pour constater le déclin qui progresse à la vitesse grand V.
Sondage du Figaro : 80 % des sondés sont contre la création d’une nouvelle cellule de 35 citoyens tirés au sort pour « associer plus de Français à la campagne de vaccination ». 20 % sont pour.
Jupiter a pété sa baguette magique. Il ne lui reste plus qu’à convoquer tous les astrologues de France et de les inciter à traduire convenablement la conjonction de la prochaine pleine lune avec la trajectoire d’Uranus.
Son discours de ‘’bons vœux’’ était d’un ennui qui selon l’usage est toujours mortel ; comme les préoccupations sont toujours légitimes, les révisions sont toujours déchirantes, le mécontentement toujours profond (sinon c’est une poussée de fièvre), les crispations sont identitaires ; et les Français sont adultes sauf quand ils sont des Gaulois râleurs.
Le présidenticule parle beaucoup trop. Il ne dit rien d’original, il se contente d’habiller certains mots : il ne participe pas à une discussion, il verse sa contribution au débat ; il n’encourage pas, il crée une dynamique ; il ne modifie rien, il intègre de nouveaux paramètres ; il ne s’arrête pas, il marque une pause ; il ne changera rien mais il entrera dans une autre logique.
Le mois de janvier sera celui des réceptions à l’Elysée des ‘’corps constitués’’ et le ballet des ‘’représentants des forces vives’’. Des dizaines de présidents rendront visite au président qui partagera champagne et galettes à la frangipane avec des dizaines de préfets, sous-préfets qui enrichiront le bêtisier national des journaleux accrédités. Le président s’en tirera encore avec quelques locutions toutes faites comme « vous êtes à un carrefour à vocation européenne » ; le maire d’une petite bourgade accèdera à la dignité de « représentant incontournable d’une ville-étape et carrefour du monde rural »…
Ainsi se déroule l’événementiel de haut niveau.
@ Behenzar de Cunes | 04 janvier 2021 à 15:37
Peut-être pourriez-vous affiner votre propre analyse en incorporant cette information : je vais célébrer mon 91ème anniversaire dans deux mois et écris ici sous mon nom tel qu’enregistré à l’état civil par mon père.
J’appartiens à cette génération, celle qui est passée de la puberté à l’adolescence sous colonisation teutonne, mais qui a assuré votre futur à l’occasion des Trente Glorieuses, à vous d’assurer celui des générations futures !
Première analyse : vous débutez mal !
Surtout en écoutant des gens comme Frédéric Vidal.
J’espère durer assez longtemps pour voir comment vous allez vous en sortir !
@ Romain GALY | 04 janvier 2021 à 16:52
Et où vous situez-vous dans la liste des contributeurs cités arbitrairement dans votre dernier post fleurant la fausse neutralité donneuse de leçons « …On ne lit que méchancetés gratuites, machisme du 20ème siècle et psychologie à deux balles ! »
Plutôt parmi :
a) les méchants
b) les machistes
c) les psychologues à deux balles
et j’ajouterai spécialement pour vous et un ou deux autres, les opportunistes (retourneurs de vestes et de pantalons, comme dans la chanson de Dutronc).
@ HOPE | 04 janvier 2021 à 15:02
Je vous remercie et vous souhaite aussi une belle année à vous tous.
Mon voisin ne se déplace plus qu’à vélo, il a renoncé à tout véhicule à moteur.
Sportif exceptionnel à son époque (je suis plus jeune), recruté par Monsieur Rugby et son frère, il vient me voir – difficile vie sociale.
Lui le forgeron d’art qui avait fait la Une de l’Equipe me semble-t-il, qui a vaincu le grand Béziers de Raoul Barrière à Agen en phases finales (je lui rends hommage sans qu’il le sache, j’en profite).
Bon, on va essayer de se sortir de ce guêpier de Covid, il va falloir être patient, très patient si mon arithmétique est bonne.
Cela ma foi n’aurait pas beaucoup d’importance, mais je n’ai plus vingt ans non plus.
@ Lucile | 04 janvier 2021 à 15:53
Je comprends votre indignation après les déclarations du père de Macron.
Il y a deux visions de ce comportement:
La vision humaine que vous avez très bien développée. Le vieil adage, « on lave son linge sale en famille et pas en public » est valable toujours en toutes circonstances.
Et il y a la vision politique qui est plutôt la mienne. Je me moque de la personnalité de Macron père, mais ses propos permettent de mieux comprendre le comportement de Macron fils.
Il y a un intense conflit père-fils dans cette famille.
Je ne vous apprends rien en vous disant que le père représente l’image symbolique de l’autorité et de la société en général.
Ce conflit est un des éléments permettant de comprendre le comportement de rupture des codes et des us et coutumes politiques de Macron, sans parler de sa réticence à accepter le concept de culture française.
Refus des conventions, refus des règles élémentaires de la démocratie avec le mépris du Parlement, volonté de dissoudre la France dans l’UE, et on le voit encore aujourd’hui avec ses commissions pour l’écologie et farce suprême, pour le suivi de la vaccination.
Bref, refus de la moindre autorité y compris autorité institutionnelle qu’il est supposé représenter.
Cette volonté de rupture avec tout ce qui pourrait être et représenter pour un enfant, l’image du père, est terrible pour lui et pour nous.
D’autant plus qu’il recherche une image maternelle ; là où elle ne devrait pas être.
Cet individu poursuivra son travail de destruction jusqu’à ce qu’il se réconcilie avec l’image du père et donc de l’autorité.
Réconciliation qu’il devrait se dépêcher de faire, il a atteint la moitié de sa vie, environ !
@ Tipaza
« Le vieil adage, « on lave son linge sale en famille et pas en public » est valable toujours en toutes circonstances. »
Non. Pas au prix de perpétuer les situations d’inceste, par exemple. La publicité finit par devenir nécessaire lorsque le déni social est trop fort. Navré. Il y a des choses qu’il faut mettre sur la place publique pour que certaines idées préconçues évoluent.
« Pour reprendre les situations de FH et de NS, on relève que, quelles qu’aient été les difficultés, les irritations suscitées par leur père, ils n’ont jamais totalement déserté leur famille au profit d’une autre. »
Un autre qui semble avoir des problèmes relationnels avec son père, c’est Boris Johnson .
Son papa effectue même des démarches pour obtenir la nationalité française et garder ainsi « un lien » avec l’Union européenne.
Manifestement, il ne semble pas du tout du même avis que Zemmour qui ce soir encore, avec ce ton péremptoire qui n’appartient qu’à lui, a affirmé que le Brexit est « une victoire totale des Anglais ».
D’ailleurs l’Ecosse a manifesté son intention de rejoindre l’U.E. Les pêcheurs anglais sont furieux contre leur Premier ministre qu’ils accusent de trahison.
Tout ça ressemble plutôt à une victoire à la Pyrrhus.
De Gaulle lui-même s’était toujours refusé à ce que la Grande-Bretagne intègre l’U.E., sachant très bien qu’elle allait pourrir la vie des autres membres de l’Union. Il avait vu juste !
Le problème avec Zemmour c’est qu’il raconte n’importe quoi, mais avec une telle assurance qu’il finit par se croire lui-même à défaut de convaincre les autres. 🙂
@ Robert Marchenoir | 04 janvier 2021 à 14:23
Il va falloir ouvrir d’autres lits en psychiatrie. Duhamel, Kouchner…
@ Tipaza | 04 janvier 2021 à 20:59
Difficile de se réconcilier autrement que de façade avec un père qui vous savonne la planche.
Et puis les électeurs d’EM savaient qu’il avait envie de secouer le cocotier, ils l’ont vu faire avec F Hollande. Ça n’a pas empêché qu’il plaise, bien au contraire. Il y avait alors dans l’air comme une envie d’envoyer promener les mandarins.
Pour en revenir au père d’EM, il se pourrait que les auteurs de l’article aient publié entre guillemets des phrases qu’il n’a pas dites sous cette forme. C’est difficile à vérifier. Qu’il ait imprudemment ou volontairement vidé son sac, je ne peux pas penser que de tels propos aient été imprimés innocemment. On verra si c’est un signe avant-coureur de la disgrâce d’EM auprès de journalistes influents, ou si ça en reste là.
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@ F68.10 | 04 janvier 2021 à 22:47
Là ce n’est pas du tout un cas de maltraitance. Je vois ça avant tout comme un mini-coup journalistique.
Hollande est tombé dans le piège avec « Un président ne devrait pas dire ça… ». Emmanuel Macron l’a évité, mais pas son père.
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@ Achille | 04 janvier 2021 à 23:17
Avec la différence que ça ne nuira pas à Boris Johnson. C’est une famille un peu excentrique, ça fait partie de leur légende, c’est drôle sans être méchant. Chez nous, c’est l’humour qui manque le plus.
Curieux monde où on reproche à un homme de « trop » aimer une femme qui a tout fait pour lui et continue à le porter et où on voudrait qu’il aime un père rien moins qu’aimable ! Il serait triste qu’il trahisse sa femme, je veux dire laisse son coeur tiédir pour complaire à l’opinion.
« Ils vivent une relation totalement hors norme. Je ne fais pas allusion à la différence d’âge mais, pour leur union, à son caractère exclusif, fusionnel, mêlant une sociabilité obligatoire à un repli, une incroyable autarcie sentimentale »
Le sexe est-ce que c’est ça qui est suggéré dans « troisième type » ? Le sexe n’est pas le cœur, l’amitié n’est pas l’amour.
On peut ne pas supporter le moindre venin contre l’autre ou contre son couple sans interdire et s’interdire des découvertes périphériques. Il me semble qu’un enseignant doit se laisser enseigner par la vie et encourager la curiosité, pas un prudent reste toujours avec moi sinon je me vexe et d’ailleurs sinon j’ai peur que tu me quittes.
« Le jour où Emmanuel Macron perdra son seul et unique amour fusionnel, le choc émotionnel sera si dur à supporter qu’il risque de ne jamais s’en remettre » dit Ellen. C’est couru… Il se peut que sans le dire, le mentor encourage l’élève à avoir un panel d’expériences et comment dire ? de partenaires, pour qu’il ne se retrouve pas tout seul à sa mort.
Je trouve Brigitte et Emmanuel remarquables, l’une ne cesse d’être responsable, l’autre d’être reconnaissant. Tous les modus vivendi sont possibles. Du moment qu’on est en accord avec soi-même et avec l’autre.
Si l’autre n’est pas en accord avec lui-même et dit une chose quand il en pense une autre, il y a comme un problème, mais cela ne vaudrait pas que pour le cas qui nous occupe mais aussi, voyons, pour les rapports avec la belle-famille.
A propos de « belle » famille, il n’est pas prudent de se réconcilier avec des gens qui vous attaquent.
Qui vous démolit ne vous laisse guère de force pour soutenir ceux que vous avez le devoir de porter, le faire est irresponsable. De plus, une autre manière de vous attaquer peut être de monter vos proches contre vous ou vous contre vos proches. Il faut éviter les nuisibles…
Combien on est malheureux quand son propre père est son ennemi !
L’image du père, selon Tipaza qui, si je ne me trompe pas, n’est pas exactement psychiatre, est donc, comme à tout propos sur le président, une occasion de plus de lui démonter la figure, satisfaisant l’instinct culturel de base du franchouillard moyen, ici hautement représenté par Jérôme du Morgon de derrière ses thuyas enneigés, Mitsahne du comptoir des grands crèmes, le Nebout des sorcières, le boureau fier gilet jaune, et j’en passe, qui tous de derrière leur écran exercent malgré eux ce que leur permet la Constitution, recommencer ad libidum leur artefact de révolution, tentant de maintenir ses illusions de privilège pour tous, alors qu’évidemment elle n’aurait dû qu’être l’expression du privilège pour personne.
L’Ancien Régime ainsi dans les cerveaux du corps social détruit, ne sait se reconstituer un semblant d’unité qu’en tombant dans le piège de désigner un responsable de la faute commune, chacun se prenant alors pour le Roi qu’il n’est pas, en détruisant l’image d’un père qui n’existe pas en cette définition, accédant au royaume délétère et violent des illusions, tentant de reconstruire mythe et rituel qui ne sont que la répétition des erreurs des temps anciens, retour aux temps d’avant la révélation qui a fait sauter ce qui n’était que sophiste construction artificielle, méconnaissance de la nature culturelle des humains, qui confondent justice et vengeance, projetant sur la divinité leur non-acceptation de leur condition de mortels, construisant leur erreur dans l’image qu’ils s’en font, cette image du père déguisé en dieu méchant qui n’est que la projection de leur violente ignorance.
Ainsi le papa d’Emmanuel, oh, comme est piquant d’avoir choisi ce prénom pour son fils, tant qu’il n’entendra pas que le Papa de L’Emmanuel n’est pas ce dieu vengeur, en restera au fatum des pères détruits, qu’il est possible et nécessaire d’aller au-delà des Oedipe et du meurtre, que sa famille, on la choisit, qu’un père comme un fils est un frère comme les autres, dans la mesure où il entendrait ce que son fils proclamait en campagne, ne les sifflez pas, cet appel qu’il lui adressait depuis le royaume des génies de son adolescence en tentant de se faire accepter de lui tel qu’il était, s’appuyant sur la seule pierre solide de la charité définie comme l’amour du prochain, ce destin si français où le Gaulois réfractaire ne saura résoudre son atavisme que par la bienveillance du verbe fécond seul à même d’échapper au meurtre et à la domination, tout ce que son histoire de gitane aux pieds nus qui danse au parvis des cathédrales sait raconter au monde, que la liberté se choisit dans l’égalité, que la justice n’est pas vengeance, mais incarnation de la fraternité.
Ainsi, puisque tout holocauste est devenu inutile, père et fils, mère et fille s’étant choisis pour frère ou pour sœur, auront loisir de partager le gigot du dimanche dans la concorde retrouvée, sous le doux regard aimant de la Divinité unique enfin acceptée telle qu’elle a eu la grâce de se définir en son fils, celui que tous ceux qui se prennent pour des pères fouettards planqués derrière leurs écrans continuent à crucifier, cet Amour dont la France est la fille ainée, et bien-aimée.
Courage, président, courage la France.
C’est hallucinant ce chapelet de bombes malodorantes qui se déversent en ce lieu contre le Président Macron.
Ne sait-on pas dans ces colonnes qu’en temps d’épidémie on ne tire pas sur les ambulances !
Cher et doux Aliocha,
Le subtil liseron bleuté que vous m’offrîtes l’autre jour m’anéantit. Et vous savez bien pourquoi … je n’insiste pas.
Comme nous sommes dans le temps des Rois Mages, l’attentif sectateur de René Girard que vous êtes ne saurait être perturbé qu’on dise d’eux quelques mots.
On dit qu’ils viennent d’Orient, une hypothèse qui doit être réexaminée, non pas par la place qu’occupe cette notion aujourd’hui, mais par la conscience première de la centralité géographique de Jérusalem-Palestine.
Ces trois « voyageurs » symboliques (?) pourraient bien arriver, chacun de leur côté, d’un de ces trois continents qui se rencontrent et s’unissent dans la ville sainte, ombilic de la Création, à la croisée de tous les chemins, qui forment la plus grande étendue possible des terres émergées parcourables à pied sec.
Une Nativité australienne, voire américaine, n’aurait probablement pas eu le même succès !!
Car si la vie est née en un point de l’espace-temps – ici et peut-être ailleurs – la pensée avait besoin d’un substratum minimal pour prospérer. Y aurait-il là une possible manifestation d’optimisation divine ? [C’est à un suiveur de Girard que je m’adresse]
Aujourd’hui les gens inquiets – je veux dire les scientifiques – s’intéressent plutôt à l’Énergie, à sa naissance, à son apparition, à ce phénomène qu’ils appellent Bigbang… le commencement de tout, et abandonnent aux poètes Monsieur Adam et son épouse, le serpent, le déluge et la barcasse à Noé !
Les Chrétiens, en voie de disparition pour diverses raisons sur lesquelles il serait fastidieux de s’étendre, se cantonnent dans la Tradition sous l’aile mitée d’un clergé cacochyme dirigé par l’abominable Francesco di Lampedusa et abandonnent à la Science-Raison l’explication du Monde.
Et c’est bien ainsi !
Il me semble vous avoir déjà signalé que le fondateur de la cosmologie moderne était un certain Abbé Georges Lemaître, professeur à l’université catholique de Louvain, dont le patronyme est aujourd’hui associé à celui de Hubble pour l’explication de l’origine de l’Univers.
C’est tout dire !
Contrairement à ceux qui se battent pour la Charité – où l’on trouve autant de salauds que de braves gens – les scientifiques « purs », s’ils réussissent dans leur entreprise pourraient – ou non – sauver l’Humanité jusqu’au « la fin du monde » en la rationalisant.
Dans le fond, la Foi se situe maintenant dans la Science.
Mais laissons cela. Il n’y a pas que du grave, il y a aussi la musique [ À Vienne, pour le concert sans public de cette année, Mutti le Magnifique déclara que : « la Musique est une Nation » ] !
Permettez-moi, pour vous remercier de votre mémorable cadeau, de vous offrir en ce jour Saint quelques joyaux des Rois Mages de la musique de piano.
https://www.francemusique.fr/emissions/disques-de-legende/les-preludes-de-claude-debussy-par-arturo-benedetti-michelangeli-75631
https://www.youtube.com/watch?v=24DugWBRkYg
https://www.arte.tv/fr/videos/031716-000-A/festival-de-lucerne-2004/
LES SEPT INCONS
J’ai dit hier que le discours de « bons vœux » du présidenticule était d’un ennui mortel. J’ai été trop gentil, j’aurais dû parler du ‘’monologue du sagouin’’.
A la lumière de l’indescriptible pagaille qui règne en haut lieu dans la lutte contre le virus, on peut désormais dresser l’organigramme de l’Etat-Major qui est censé nous apporter la sérénité.
Il y a d’abord, en tête, le clinquant-bavard, Manu-l’Embrouille, le chef des Incapables.
Puis il y a la cohorte des ministres-loufiats, flagorneurs professionnels, qui constituent le club que l’on pourrait appeler
LES SEPT INCONS
– Les incompétents
– Les incompréhensifs
– Les inconscients
– Les inconséquents
– Les incontinents
– Les incontrôlables
– Les
inconvenants
Tout ce beau monde est convoqué pour vacciner le peuple, mais ils sont tellement ignorants qu’ils confondent vaccination et vaticinations ! Chez Macron-le-très-Haut, on s’esclaffe, dans les hôpitaux on rigole moins.
Naguère (avant les antibiotiques), il y avait deux écoles chez les toubibs :
. ceux qui disaient que, face au mal, il fallait mettre le patient à la diète pour ne pas nourrir le virus,
. ceux qui, au contraire, disaient qu’il faut que le corps soit bien nourri pour mieux résister au virus et doublaient la ration de bananes (anecdote personnelle, j’ai failli crever des premiers et j’ai été sauvé par les seconds).
Le président-barrières a choisi d’enfermer les Français et de paralyser commerces, voyages, entreprises, distribution et soins. Sa devise : G C D ! Gesticulation, Confusion, Désolation ! Il ne réussit vraiment que dans la minute de silence. Pour tout le reste, il ridiculise la France, mais hélas, il la fait crever.
Ce n’est pas d’une cure dont l’Etat a besoin, mais d’un curetage !
@ Romain GALY
« OK boomers à vos claviers, wake up ! »
Manifestement, vous ne vous rendez pas compte que vous réagissez comme ces jeunes gens contestataires façon Cohn-Bendit qui ne pourront que devenir aussi tôt ou tard des boomers…
@ Lucile (@ Tipaza)
« Là ce n’est pas du tout un cas de maltraitance. Je vois ça avant tout comme un mini-coup journalistique. »
C’est le « toujours » et « en toute circonstance » de Tipaza qui m’a fait réagir.
« Hollande est tombé dans le piège avec « Un président ne devrait pas dire ça… ». Emmanuel Macron l’a évité, mais pas son père. »
J’ai tendance à ne pas prêter attention à ce genre de récits.
@ Giuseppe
Mille mercis pour vos bons vœux. Eh oui… une 4L vous lâche et voilà votre voisin obligé de venir vous voir à vélo ! Ce qui secondairement n’est pas un effet secondaire négatif. Pourvu qu’il en soit capable de nombreuses années encore, c’est que je lui (vous) souhaite.
Pour ce qui est du Covid, mes informations sont très mauvaises et sont bien inquiétantes pour l’avenir. Elles me viennent d’Israël… oups ! Oulala ! Crotte ! Catastrophe ! Qu’ai-je fait ? Pauvre de moi !! ISRAËL ! J’ai écrit Israël dans ce blog qui a pour certains un nom d’en faire réagir quelques de façon que je ne préfère pas qualifier ! Bon… tant pis !! Pas grave, ça leur permettra de s’exciter tous seuls, vu que… voyez c’que j’veux dire ! Les nouvelles de là-bas sont très mauvaises, la vaccination est pourtant de 150 000 (!) par jour (combien chez nous ?) mais le nombre de malades est très important et on y note des très sévèrement atteints y compris dans une tranche d’âge relativement jeune, semble-t-il à cause de la mutation observée du virus. Mais espérons que les deux jeunes hommes que nous sommes y échapperont.
Prenez bien soin de vous s’il vous plaît. Vous n’imaginez pas combien nos quelques contacts à tous les deux me sont précieux, je vous assure.
A bientôt j’espère…
@ Mitsahne | 04 janvier 2021 à 19:00
« Sondage du Figaro : 80 % des sondés sont contre la création d’une nouvelle cellule de 35 citoyens tirés au sort pour ‘associer plus de Français à la campagne de vaccination’. »
Je crois me souvenir que 80 % des sondés étaient pour les Gilets jaunes, il n’y a pas si longtemps (*). Gilets jaunes dont l’une des principales revendications était le tirage au sort, non pas d’un simple comité consultatif concernant la vaccination contre le Covid, mais bel et bien de l’Assemblée nationale. Ou constituante.
J’avoue n’avoir pas compulsé avec toute l’assiduité nécessaire les œuvres du grand spécialiste de droit constitutionnel qu’est Étienne Chouard, dont c’était l’une des principales trouvailles et qui fut porté aux nues à l’époque.
Aujourd’hui, le réactionnariat populisto-machin a retourné sa veste. C’est Emmanuel Macron qui applique les revendications des Gilets jaunes, par conséquent l’idée est abominable.
« Son discours de ‘bons vœux’ […] : les Français sont adultes sauf quand ils sont des Gaulois râleurs. »
Je crois que vous venez d’en faire vous-même la démonstration.
______
(*) Et 95 % des commentateurs de ce blog.
Merci infiniment, Caserte, pour la musique et le partage, le divin Maurizio qui, plus jeune il est vrai, m’avait déjà dans l’extrême virtuosité transporté par la clarté du détachement de chaque note.
À 27.40 de la vidéo lucernoise, la phrase sublime d’un Beethoven mozartien qui me ferait vous répondre qu’on ne peut se battre pour la charité, étant effectivement démontré scientifiquement qu’elle régnait, règne et règnera de toute éternité et, ma foi, tant pis pour les pauvres sourds qui ne savent pas l’entendre.
Heureux, profondément, de cet accord partagé, que Dieu vous garde en cette très sainte gloire de l’esprit de toute pauvreté qu’est la juste définition du réel et qui, j’en suis certain, a permis à celui-ci d’hériter de celui-là qui fit l’objet de votre offrande, et que je vous renvoie en témoignage de ce que ces si grands artistes savent exprimer, la dentelle délicate de la tendresse que vous savez m’inspirer :
https://www.youtube.com/watch?v=esKjnh0vBYk
Emmanuel Macron aurait été un bon président s’il avait été élu en 1969, comme Georges Pompidou. Au fait de l’économie, élu dans un contexte de croissance, et cultivé, il aurait été à sa place. Mais aujourd’hui, il faut un homme fort transcendant les antagonismes sociaux. Et là, Emmanuel Macron n’est pas celui dont la France a besoin.
Cette diatribe lancée contre Jean-Michel Macron par divers commentateurs me met un peu mal à l’aise parce que, dans mon commentaire du 3 janvier à 18:50, j’ai cité des propos de celui-ci qui éclairent – ou plutôt assombrissent – le portrait psychologique de son fils. Le billet de Philippe n’étant pas consacré aux relations entre les deux hommes, j’ai occulté d’autres confidences du père.
Il a dit aux deux journalistes du Monde qu’il avait pleuré au pied de l’estrade le soir de son premier discours au Louvre, qu’il avait été « saisi » par l’apparition de son fils dans la nuit, qu’il était « heureux » de sa réussite, « fier » de la manière dont il avait conquis le pouvoir. Une « fierté pudique », écrit Vanessa Schneider (*).
De ses relations avec lui quand il était jeune, tout juste a-t-il dit qu’il était conscient de « l’emprise » de sa belle-mère sur l’enfant. Tout juste a-t-il indiqué une explication avec Brigitte, sur laquelle il ne confie pas son opinion. Il n’a rien dit non plus des « on-dit » et des moues de la bourgeoisie amiénoise quand elle a appris cet « amour interdit ». Rien dit de l’influence de cette épisode sur son couple…
Emmanuel, lui, est beaucoup moins réservé – « c’est un ours », confie-t-il à ses proches -, et, pour le moins, peu reconnaissant, ne mettant jamais ses parents sur le devant de la scène. Il est de la même lignée que Hollande, qui, cynique, remercie son père de ses « idées contraires aux siennes » qui l’ont éveillé à la politique, et Sarkozy, qui rend coup pour coup à son père, qui, il est vrai ne fait pas dans le détail. « Elève médiocre », juge Pal, tout en profitant de la position de son fils… Jean-Michel Macron n’en est pas là. Loin s’en faut.
(*) Vanessa Schneider, journaliste professionnelle réputée, n’a pas pour habitude de mettre entre guillemets des propos qui ne lui ont pas été tenus, n’en déplaise à l’un des commentateurs qui, avec constance, matraquent « les » journalistes. On voit mal quel intérêt elle aurait eu à faire cela dans son article…
@ HOPE
« oups ! Oulala ! Crotte ! Catastrophe ! Qu’ai-je fait ? Pauvre de moi !! ISRAËL ! J’ai écrit Israël dans ce blog qui a pour certains un nom d’en faire réagir quelques de façon que je ne préfère pas qualifier ! »
Non. Ça va. Je pense que pas mal survivront à la lecture de ces cinq caractères. Mais peut-être pourriez-vous m’indiquer si mentionner le génocide namibien constitue un acte d’antisémitisme ? C’est un petit problème éthique que j’aimerais tirer au clair, et qui me trotte dans la tête depuis un petit nombre d’années: en 2006, je me faisais traiter d’antisémite quand je mentionnais ce génocide…
J’espère que je ne vais pas vous « faire réagir d’une façon que je ne préfère pas qualifier ».
@ Serge HIREL | 05 janvier 2021 à 18:52
Je me demande si Jean-Michel Macron ne se mord pas les doigts maintenant en lisant l’article en question. Ses propos tels qu’ils sont rapportés étonnent même à l’étranger, et je me demande si c’était vraiment son intention de les dire de cette manière. Ni lui ni son fils n’avaient intérêt à ce qu’ils soient publiés.
Quand je parle de citations incorrectes, avec des guillemets, c’est parce que ça m’est arrivé. Autrement je ne l’aurais pas cru possible.
Président Macron, je ne savais pas qu’il avait un papa. Je croyais qu’il n’avait eu qu’une maman.
35 citoyens tirés au sort parmi les abonnés au téléphone.
En voilà une idée qu’elle est bonne !
D’abord tous les abonnés au téléphone ne sont pas citoyens, ensuite tous les citoyens ne sont pas abonnés au téléphone ; tant qu’à faire, des répertoires nationaux des listes électorales, ça doit bien exister quelque part, ne serait-ce que pour détecter les doubles inscriptions !
Naïvement, je pensais qu’on aurait pu utiliser 577 citoyens élus au suffrage universel, dotés de pouvoirs de contrôle, pour donner leur opinion sur l’action de l’exécutif ; ça doit bien exister quelque part, ce truc ?
Je suis atterré, laminé, écrabouillé ! Je viens d’ouvrir le Volatile cher au Général Motor, je découvre que l’exécutif fait appel à un cabinet extérieur de consultants américains pour organiser la vaccination de notre pays ?!
Mais ils sont devenus fous !! Au pays de Descartes, du bâtisseur de la Tour Eiffel et du viaduc de Millau, on se tourne vers une équipe qui va non seulement prendre une belle pincée de pognon mais rien nous apporter, si ce n’est des déboires ajoutés.
Mais dites-moi que ce n’est pas vrai !!
J’ai honte si cette annonce est confirmée, honte pour notre intelligence, honte pour notre savoir-faire d’organisateurs, classés parmi les meilleurs mondiaux du BTP.
Nous sommes capables – nous avons les hommes pour faire les plus beaux chantiers du monde partout – d’une ingénierie extraordinaire, et on va chercher des gonfleurs d’hélices ailleurs ?!
Mon noisette a tourné, le plus beau panorama du monde est bien sombre ce matin, j’ai honte à mon humble niveau, ils me font honte.
@ F68.10
Mais non, citer le génocide namibien n’a, à ma connaissance, strictement rien d’antisémite, je ne vois pas.
P.-S.: quels 5 caractères ? 🙂
@ Lucile 06 janvier 2021 à 02:46
Tout l’art du journaliste quand il enquête est de savoir annihiler la réserve de son interlocuteur, vulgairement lui « tirer les vers du nez », pour qu’il aille au-delà d’un propos convenu. Tout l’art du journaliste quand il rédige est de savoir placer les citations entre guillemets, sans les déformer, là où elles l’aident à illustrer ou à défendre son point de vue. Sur ces deux points, Vanessa Schneider excelle… Un article de presse n’est pas un procès-verbal d’audition…
@ HOPE
« Mais non, citer le génocide namibien n’a, à ma connaissance, strictement rien d’antisémite, je ne vois pas. »
Alors je vais vous la faire aussi courte que possible. Vous avez, dans mon précédent commentaire, le lien bleu délavé que breizmabro conchie pour creuser la question. Selon certains théoristes un peu tarés qui par moment semblent avoir un soutien du côté du monde juif (si je dois utiliser un mot précis particulier pour le mentionner, dites-moi, je commence à fatiguer avec cette manie de devoir danser autour des mots), mentionner le génocide namibien et rappeler que 1. il fut pratiqué par des teutons 2. les théoriciens racistes qui ont expérimenté sur les blacks sont reliés universitairement à Mengele 3. ce fut un génocide exterminateur, avec des camps d’extermination, etc. ce serait nier la spécificité du génocide nazi. En particulier, cela pose problème en Allemagne de manière officielle depuis 2016 (ce qui n’est pas bien vieux), et comme mentionné dans mon précédent commentaire, je fus personnellement traité de négationniste au motif de mentionner ce génocide en 2006, bien avant que la thématique émerge médiatiquement avec l’accusation d’antisémitisme pratiquée sur Mbembe. En somme, je prétends, oui, que certains luttes anti-négationnisme dissimulent des négationnismes. Parce que le concept de négationnisme ne semble pas clair pour tout le monde.
J’espère que c’est simple. Je peux vous traduire et citer des passages de l’article si jean et breizmabro y consentent. Sinon, je vous informe que ce blog n’est pas un forum, et par conséquent vous invite à lire le contenu du lien bleu délavé. Tout y est écrit « noir sur blanc ».
« P.-S.: quels 5 caractères ? 🙂 »
J’ai mal compté: 6 caractères pour Israël. Mais bon, l’honneur est sauf: je n’ai pas confondu les chiffres 4 et 6.
@ Serge HIREL
@ Lucile
Il peut y avoir un jeu entre le journaliste qui cherche à « tirer les vers du nez » et le politicien qui peut tirer vers lui, vouloir convaincre, et/ou méditer de « tirer » le journaliste voire partager sa vie.
L’avantage d’être avec un journaliste ? Il connaît votre vie, il peut aider dans les médias. L’avantage d’être avec un politicien ? On se détache nettement de la masse des autres journalistes, on vit avec un objet d’étude. On pourrait peut-être craindre d’être récusé pour manque d’objectivité par les autres politiciens, dans l’absolu, mais cela ne semble pas le cas, enfin, il se peut qu’il n’en aille pas toujours ainsi ou que cela change…
Bref, par contre, il ne semble pas que les créateurs et les critiques couchent tellement ensemble : je pense que c’est parce que les créateurs sont mille fois plus sensibles à la critique, susceptibles, et parce que les critiques sont mille fois moins intéressés par les créateurs et par la création que les journalistes politiques par le pouvoir et ceux qui l’incarnent.
Le pouvoir fascine, celui du créateur ne tombe pas comme la foudre, sur tout le monde du moment qu’il n’a pas un paratonnerre près de lui, mais sur ceux qui n’ont pas des oreilles de Midas, comment le créateur serait-il plus universel qu’Apollon ? Mais Apollon est plus profond, il joue sur l’harmonie, et il crée, donc il ne faut pas s’étonner qu’il plaise aux créateurs et au-delà.
Si j’envoie une pub pour du parfum, à plus forte raison pour Apollon, et voilà une image en prime :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bassin_d%27Apollon#/media/Fichier:Apollon_et_ses_chevaux,_Bassin_du_char_d'Apollon,_Ch%C3%A2teau_de_Versailles.jpg
« Sinon, je vous informe que ce blog n’est pas un forum… «
Rédigé par : F68.10 | 06 janvier 2021 à 22:57
(Répété dans un autre commentaire par notre commissaire politique)
Certes, dit Panurge : alors pourquoi vous arrogez-vous le droit de « forumiser » ad nauseam et de vous considérer ici en terrain conquis?
Le respect du maître des lieux et de notre correctrice ne vous a jamais semble-t-il effleuré tant votre ego vous aveugle.
@ Serge HIREL | 06 janvier 2021 à 15:24
« Tout l’art du journaliste quand il enquête est de savoir annihiler la réserve de son interlocuteur, vulgairement lui « tirer les vers du nez », pour qu’il aille au-delà d’un propos convenu. Tout l’art du journaliste quand il rédige est de savoir placer les citations entre guillemets, sans les déformer, là où elles l’aident à illustrer ou à défendre son point de vue. Sur ces deux points, Vanessa Schneider excelle… »
Personnellement je préfère la méthode Bilger – dans ses Entretiens – mais l’objectif n’est pas le même, et l’article de VS a le mérite de susciter beaucoup de commentaires.
———————————
@ Lodi
Il arrive que les journalistes qui cherchent à tirer les vers du nez soient aussi des politiciens dans l’âme. Pour moi, je suis vieux jeu : à mes yeux, informer est le rôle primordial des journalistes. Sans cela, pas de démocratie. Si informer est leur objectif numéro 1, leurs opinions politiques ne sont pas gênantes, et leurs commentaires politiques ont un grand intérêt, pourvu que suffisamment de journalistes de tout bord aient voix au chapitre, de manière à équilibrer les sources d’information et les interprétations qui en sont faites. Oui le pouvoir fascine, mais celui d’informer me paraît déjà fascinant, c’est une des clefs de la démocratie, et certaines vérités sont ravageuses.
@ sbriglia
« Le respect du maître des lieux et de notre correctrice ne vous a jamais semble-t-il effleuré tant votre ego vous aveugle. »
Si. Il m’effleure, mais peut-être pas de la manière que vous l’imaginez. Il serait surtout sympathique que les attaques personnelles cessent: le jour où des gens comme breizmabro apprendront à les éviter, ce blog ressemblera moins à un forum.
Si vous trouvez que je suis un commissaire politique, c’est que vous n’avez manifestement rien vécu dans votre vie. Vous n’êtes pas un persécuté, sbriglia. Ni breizmabro. Alors mettons le holà sur le futile, et traitons les thèmes et idées. Cela vaudra mieux.
J’espère que c’est assez court pour vous.
@ F68.10
Je dois vous avouer que malgré mon âge avancé, je n’ai jamais eu connaissance de liens quels qu’ils soient entre le génocide namibien et les juifs. Etonnant !
JUIF ! oui le mot que vous utilisez est le bon. Même le meilleur. Que suis-je si ce n’est un Français de religion JUIVE !? Point/barre. :-))
Bon… rien de grave en effet. Vous n’avez pas confondu le 4 et le 6, tout va bien re: :-)) d’ailleurs je ne sais même pas pourquoi j’ai relevé la chose… vu que cela n’avait strictement aucune importance.
Permettez-moi de vous souhaiter un très cordial Shalom. Portez-vous bien.
@ Lucile 07 janvier 2021 à 12:09
« Personnellement je préfère la méthode Bilger… »
De mon point de vue, l’objectif de Philippe quand il questionne est peu ou prou le même que celui du journaliste qui enquête – détourner la méfiance de son interlocuteur – mais sa méthode diffère. Sous leur aspect lisse, sans méchanceté aucune, ses questions sont suffisamment subtiles pour que Ségo et Montebourg, par exemple, aient dévoilé leur personnalité, leur humeur, leurs attentes, bien plus qu’ils ne l’auraient probablement souhaité. Et sans s’en rendre compte, ce qui est une prouesse face à ces deux « bêtes » politiques.
J’admire son art, qui doit être le résultat à la fois de son humanisme sincère, de sa profonde urbanité, de son caractère calme et patient, mais néanmoins curieux et ne goûtant que la franchise, et de ses longues années de pratique du prétoire. Sa conception de la mission de l’avocat général – comprendre l’homme pour apprécier son acte – demande du temps, de la patience et une bonne dose de finesse pour que témoins et accusés « se déboutonnent ».
En revanche, écrire est un tout autre exercice. Dans un article « questions-réponses », dont la lecture ne prendra que trois ou quatre minutes, il s’agit de « traduire » les propos qu’un interlocuteur a tenus au cours d’un entretien parfois plus long que ceux de Philippe. C’est une alchimie difficile, périlleuse, qui exige d’abord de l’honnêteté intellectuelle. « Traduire » cette fois, c’est raccourcir drastiquement sans déformer, sortir une phrase de son contexte tout en le respectant, mettre son propre style au service de la pensée d’un autre.
Ce qui est agréable à l’oreille – 50 à 60 minutes de conversation intelligente – deviendrait fastidieux, incongru même, si l’auditeur devenait lecteur et devait « se taper » plusieurs dizaines de feuillets, de plus, sans les intonations, sans les silences…
Les quelques secondes d’hésitation de Ségo lorsqu’au début de l’entretien, Philippe lui demande de se présenter sont une pure merveille. Comment ! Me faire ça à moi ! Douter de ma célébrité ! Elle est tombée de son cheval et a mis une ou deux minutes à se ressaisir… À l’écrit, la séquence est plate…
Un autre exercice pour le journaliste de presse écrite est encore plus coriace. Il s’agit cette fois d’utiliser l’entretien dans un article narratif dans lequel il sera « traduit » par le ressenti de l’enquêteur, accompagné de quelques mots ou phrases entre guillemets et d’employer ces deux éléments pour illustrer ou défendre le propos du rédacteur. La vigilance s’impose pour ne pas être accusé de parti pris, de détournement ou, pire, de désinformation.
L’article de Vanessa Schneider est un modèle du genre. À mes yeux, elle s’en sort plutôt bien, en citant Jean-Michel Macron sans donner l’impression qu’elle n’a retenu que ses propos à charge contre son fils. Elle parvient ainsi, en s’appuyant sur lui, à la fois à constater la réalité des relations père-fils et à démontrer le côté peu filial du Président… Ce qui, apparemment, était son principal objectif.
Par ailleurs, je suis totalement d’accord avec votre commentaire adressé à Lodi. Une toute petite nuance : plus que « politiciens dans l’âme », les journalistes politiques ont du sens politique sans pour autant, pour la plupart, avoir envie d’en faire.
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@ Lodi 07 janvier 2021 à 05:22
Le problème que vous abordez – pudiquement, les confidences sur l’oreiller – est probablement celui qui pollue le plus la réputation des journalistes, moins celle des hommes politiques. Mais, à mes yeux, il n’a pas de solution. « L’amour est enfant de Bohême, il n’a jamais connu de loi »… et frappe même au sein du Parlement… Il est des unions sincères – exemple, Juppé et son épouse, Isabelle, qui était journaliste à La Croix -, d’autres, disons de passage, de circonstance, ou franchement intéressées, sous couvert de reportages people. Cette fois, pas de noms… Tout juste peut-être un jeune apiculteur et une potentielle présidente de région…
Que faire ? Aux rédacteurs en chef de de tenter de désamorcer les bombes. Voici quelques années, une rédaction parisienne a éloigné de son comité éditorial une journaliste trop proche de… non, pas de nom ! Demain, d’autres scandales éclateront… mais l’amour, définitivement, est enfant de Bohème… et même ceux qui font la loi et la commentent ne le maîtrisent pas, qu’il soit vrai, paraisse l’être ou éphémère, le temps de quelques confidences.
Quant aux amours entre créateurs et critiques, pourquoi penser qu’ils feraient exception ?
@ Lucile
« …je suis vieux jeu : à mes yeux, informer est le rôle primordial des journalistes. Sans cela, pas de démocratie. »
Oui. Mais les médias disent aussi « éduquer le public ». Et autre réalité, le pouvoir fascine. Autrement dit, l’être humain suit l’instinct de domination que tant nient quand leur comportement le confirme.
« et certaines vérités sont ravageuses. »
Tant de vérités et de mensonges peuvent faire des ravages. À quelles vérités faites-vous donc allusion ?
@ HOPE
« Permettez-moi de vous souhaiter un très cordial Shalom. Portez-vous bien. »
L’athée buté et c*n que je suis a tendance à convulser quand il se retrouve face à un quelconque propos à consonance religieuse. Cela étant, je constate que j’y ai survécu, et au détail près que je souhaite me porter mal, je vous retourne la politesse en souhaitant que vous vous portiez bien.
Je me permets aussi de vous présenter mes excuses au sujet du premier contact que nous avons eu, dans lequel je refusais de prendre position sur le génocide nazi, ce qui vous avait fait « vomir ». Pour deux raisons: 1. j’ignorais alors votre passé et enracinement familial et culturel dans la thématique évoquée, et ai probablement été peu délicat (pour le dire tout en euphémismes) 2. mon refus de prendre position sur le génocide nazi relève d’une autocensure et ne préjuge pas de mes opinions à ce sujet ; autocensure qui me paraît nécessaire devant le tsunami de simplismes qu’on reçoit dans la face chaque fois qu’on évoque cet événement, et ce dans un contexte légal qui ne prête pas au débat argumenté sur ce sujet.
Cela étant, je pense que vous devriez creuser cette question du génocide namibien. Pas pour vous dire quoi en penser, mais pour prendre conscience de la portée de telles questions dans les mouvements décoloniaux / post-coloniaux / indigénistes. À titre d’exemple, je me permets de tenter de vous faire sentir la teneur de ce type de questions en vous indiquant le tollé provoqué par les propos relativement récents de Frederik de Klerk quand, en revenant sur les événements qui amenèrent la fin de l’apartheid (la Namibie fit grosso modo partie de l’Afrique du Sud jusqu’en 1990), il refusa de qualifier – en 2020… – l’apartheid de crime contre l’humanité.
Ce refus, sur lequel il a été contraint de revenir, a de nombreuses facettes ; mais en refusant d’amalgamer apartheid et génocide, la question a forcément des résonances avec les années 40. Si « le monde juif » ne prend pas conscience de ces nuances… eh ben Houria Bouteldja continuera d’écrire des trucs dingues…
Il ne s’agit pas là de conversations particulièrement faciles.
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@ sbriglia
N’hésitez pas à m’expliquer comment exposer ce commentaire à l’attention de HOPE en moins de mots. L’épreuve de résumé de texte existe bel et bien, et je suis curieux de vous voir faire mieux.
@ Serge HIREL
« Quant aux amours entre créateurs et critiques, pourquoi penser qu’ils feraient exception ? »
Je n’ai pas entendu parler de telles amours… Je ne dis pas, pour autant, qu’elles soient impossibles car qu’est-ce qui l’est, notamment en sexe ? Chez les fourmis et chez les humains entre autres.
https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-fourmi-secrets-fourmiliere-1404/page/7/
Je n’ai jamais prétendu à une culture exceptionnelle, je ne prétends à rien pour mille raisons, entre autres que tenir une position est trop fatigant pour le faire sauf quand il s’agit de défendre quelque chose d’important.
Bref, avec tous ces préliminaires et pour ce que ça vaut, je n’ai pas entendu parler d’amour entre créateurs et critiques. Pourtant, d’amour, on en parle, de créateurs blessés par les critiques, on en cause, aussi je subodore que si cela existait de manière récurrente, cela finirait pas se savoir, non ?
Puisque non, apparemment, pourquoi ?
Bref, jusqu’à preuve du contraire, je persiste à penser que les critiques dédaignent trop les créateurs pour en être séduits et que les créateurs ont trop de peur et de dédain pour en être séduits.
Rapport de force, toujours : bien sûr, sans créateur, il n’y aurait pas de critique, et l’inverse n’est pas vrai. Mais le critique peut prendre n’importe quel créateur et création comme matière première et se moquer des réactions du créateur car il ne joue pas sa peau.
Qu’importe que les créateurs dédaignent des critiques ? On peut quand même critiquer leurs œuvres… Par contre, le créateur dépend des critiques. Le silence l’enterre, les mauvais points sont comme les notes qui feront diminuer sa moyenne, non pour passer en classe supérieure, mais pour savoir si son oeuvre vivra ou mourra.
Si un créateur est sincère, mieux vaut pour lui mourir que son oeuvre périsse, on dira au stade embryonnaire, pas exposée, éditée, enfin, proposée, ou née quand laissée dans le froid de l’indifférence ou non nourrie par l’amour du public.
Et entre le public et l’oeuvre, il y a les critiques, bonnes ou mauvaises fées… Tout se joue pour le créateur, et rien pour le critique : dites-moi si la relation entre l’auteur et le créateur est un tant soit peu égale comme entre le pouvoir politique et le pouvoir médiatique, soit deux pouvoirs ? Bien sûr que non.
L’un joue tout, l’autre rien.
D’un autre côté, l’autre est tout et l’autre rien : il peut y avoir création sans critique, pas critique sans création.
Et de plus, si le créateur n’est pas un créateur raté, je laisse de côté l’artiste maudit et le critique qui est aussi un créateur non raté, je prends du chimiquement pur… Oui que se passe-t-il donc ?
Eh bien, le créateur est un créateur de monde, formes, fond s’il y en a, et le critique, éventuellement, seulement celui qui en comprend une partie. Sans compter que pour être un créateur digne de ce nom, il faut porter un critique en soi. Et détruire, et modifier jusqu’à ce que l’informe prenne la forme la plus pure, évidemment, le créateur vit et meurt dans le processus, on ne crée qu’avec ses tripes comme on se bat avec elles.
Après quoi, on vend le tout chez le tripier, l’intermédiaire qui vendra ça au public, marchand d’art, éditeur. Je simplifie, car le tripier peut aider à arracher et accommoder les tripes, le patient hurle peut-être un peu, mais le plus grand service que quiconque puisse rendre à un créateur est de l’aider à perfectionner sa création.
Encore une fois, tout est possible, et je sais, tout arrive, je sais quelque chose, que des critiques se battent parfois pour certaines œuvres et certains créateurs.
Bien plus souvent, ils me semblent noter comme des professeurs s’ennuyant, ou pire ou mieux, comme certains sadiques faisant de l’esprit sur leur dos.
Enfin, dans le cas où un critique serait capable de faire progresser un créateur à l’instar d’un enseignant, il s’agirait de rapports entre égaux. J’ai certaines faiblesses que tu m’aides à surmonter pourrait dire l’un, je ne suis pas un créateur ou du moins un créateur pour accomplir telle chose mais tu le fais pour moi, pour l’autre… En somme, chacun ressemble fort à l’autre tout en l’accomplissant.
Un couple de rêve.
Dans tous les domaines, partout et toujours, les personnes qui vous soutiennent dans votre chemin d’accomplissement sont la seconde voire la première famille du créateur :
https://www.prionseneglise.fr/textes-du-jour/evangile/2015-07-21
UN ARBRE SANS RACINES NI FRUITS
Le sénateur Philippe Bas, celui qui a présidé (excellemment) la commission sénatoriale à l’époque Benalla, publie dans « Le Monde » du 15 janvier une tribune consacrée à la déplorable situation politique française actuelle.
En passant, il déclare que le parti politique macronien est « un arbre sans racines ni fruits ».
Assurément.