Emmanuel Macron, président nettement réélu face à une Marine Le Pen qui a cependant augmenté son score de 2017, serait rentré dans « sa phase huître ». On le comprend, tant le tableau global qui résulte de ce second tour sur les plans social et politique est complexe et donc appellera de sa part une réflexion fine et sophistiquée.
D’abord, sans doute, la satisfaction sans triomphalisme de cette victoire, la première acquise ainsi hors cohabitation.
La conscience, aussi, d’une France hétérogène qui s’est voulue en passivité, en retrait ou en rupture par l’abstention, les votes blancs ou les bulletins nuls, avec 16,7 millions de citoyens qui ont préféré ne pas jouer le jeu de la démocratie classique.
L’heureuse confirmation de sa lucidité de 2017 qui a offert en 2022 ses conclusions extrêmes avec l’achèvement des deux partis phares de la vie nationale durant si longtemps : le parti socialiste et la droite républicaine.
Le premier va tenter de noyer son désastre en s’intégrant tant bien que mal dans le camp de Jean-Luc Mélenchon et de son Union populaire, qui espère, au mois de juin, contraindre le président à choisir comme Premier ministre Jean-Luc Mélenchon, dernier espoir, aujourd’hui, d’une gauche et d’une extrême gauche pour lesquelles il a été longtemps un repoussoir brillant mais non maîtrisable.
Quant à la seconde – cette droite républicaine en si mauvais état à cause de son absence totale de clairvoyance politique et de la déroute de Valérie Pécresse -, elle ne pourra plus faire l’économie d’une révision déchirante. Entre ceux, sincères ou non, opportunistes ou convaincus, qui rejoindront le parti macronien attrape et étouffe-tout, et le noyau dur d’une minorité fidèle à ses principes et à ses valeurs, continuant à regretter qu’à aucun moment on n’ait su faire passer le message de son identité dans le paysage politique national et international.
Pour réaliser ce retour aux sources de la droite fière de ce qu’elle est et originale dans sa substance, on ne devra plus compter sur le personnel ancien. Il a failli ou pire, il a trahi. On ne peut plus garder les mêmes qui n’ont jamais cru à la force et à la singularité de ce qu’ils étaient censés instiller dans l’esprit public.
Pour sauver ce qui reste d’une authentique droite républicaine, au-delà d’une inconcevable union des droites, il conviendra à la fois de ne pas se dissocier du RN pour leur conception peu ou prou commune de la sécurité et de la Justice, mais de se distinguer du programme d’Emmanuel Macron. Nul doute que ce dernier portera à son comble une entreprise d’absorption qui sera d’autant plus préjudiciable que le président réélu n’est pas univoque, il y a de la gauche qui demeure en lui.
Quelles qu’aient été nos options partisanes, rendons grâce à la reconnaissance par Emmanuel Macron, dans un discours moins royal qu’en 2017 et pour une fois assez court, empli d’empathie et d’esprit critique, du caractère clivé, déchiré, éclaté de la France d’aujourd’hui. En 2017, il avait pour ambition de rassembler parce que le pays lui semblait à portée d’unité. En 2022, il prend acte d’une dislocation et paradoxalement on peut espérer un grand progrès de cette absence d’illusion. L’annonce plausible d’une « ère nouvelle » a remplacé le « nouveau monde » disparu aussi vite qu’évoqué en 2017.
D’abord, espérons que les promesses sur un pouvoir prêt à s’inventer et sur une nouvelle manière de présider plus proche des Français, moins autarcique, moins arrogante, moins ostensiblement solitaire (avec quelques « élus » favoris), ne demeureront pas lettre morte. Il serait inconcevable de répéter la même posture décevante d’un quinquennat à l’autre. Le président lui-même ne saurait s’y résoudre.
Cette obligation va lui imposer, comme il l’avait laissé entendre il y a quelques semaines, de modifier sinon le fond de sa politique, du moins sa forme. Il changera en grande partie l’équipe gouvernementale avec un Premier ministre qui s’entourera de ministres sélectionnés moins pour leurs éructations anti-RN (une extrême droite, avec un tel pourcentage, est bien plus que l’extrême droite !) que pour leur compétence et leur souci constant des Français.
On perçoit alors pourquoi ce 24 avril, à la fois sans équivoque mais lourd d’orages, de tempêtes sociales, de frustrations par rapport à une campagne irritante, atypique et violente, a suscité une étrange atmosphère toute tendue vers le mois de juin, sans véritable allégresse. Comme si les perdants étaient impatients de se placer pour le troisième tour et que le gagnant mesurait l’immensité de ce qui lui incombait et « l’obligeait ». Au seuil de ce nouveau quinquennat, il ne peut plus se permettre d’appréhender avec la même pratique et le même esprit la multitude de défis à relever.
D’abord celui du régalien : on ne saurait se contenter des rattrapages opportunistes qui n’ont pas fait oublier que la faiblesse insigne du macronisme résidait là, dans cette indifférence ou cette impuissance.
Cette victoire sans joie est comme le signe d’une France pour laquelle la République n’est plus un acquis mais un trésor menacé à préserver au quotidien.
Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant
Charles Baudelaire
Le peuple a voté pour Macron, le dernier rejeton de la classe des socialistes qui n’en finissent plus de réinventer l’art et la manière de détruire la France 🇫🇷.
Pour appeler le SAMU, il faut une ordonnance signée par le médecin référant ! Oups, il est sur répondeur et la boîte est pleine, il faudra rappeler ultérieurement.
Les étudiants ne savent pas utiliser le mode conditionnel, ils utilisent les verbes à l’infinitif ou pas de verbe du tout !
Des vieillards (vous, demain) sont sur liste d’attente pour une hypothétique place dans un hospice. C’est 3 000 euros par mois. La nourriture est infecte, les lits impersonnels, l’ambiance démentielle.
Macron sera là pour 5 ans encore, et pourquoi pas quelques années de plus ? La Constitution n’est pas figée !
« D’abord, sans doute, la satisfaction sans triomphalisme de cette victoire, la première acquise ainsi hors cohabitation. » (PB)
Seule la première victoire pousse au triomphalisme, ensuite on s’habitue.
Et puis dans cette élection on se demande qui est vainqueur puisque Marine Le Pen, bien que nettement battue (17 points d’écart), n’a pas hésité à affirmer que cette élection était pour elle une grande victoire.
Quant à Mélenchon, à défaut de l’Élysée qui lui a échappé pour la troisième fois (tout comme MLP), il se voit déjà à Matignon.
Comme dit le proverbe : « Faute de grives on mange des merles. »
Que dire encore de cet article de l’Obs qui nous dit qu’Emmanuel Macron est le grand perdant de sa réélection .
Comme le signale un twittos, Agathe Cagé a un sacré pedigree (ENA, Normale Sup), sœur de Julia Cagé (Normale Sup, Harvard) et belle-sœur de Thomas Piketty (Normale Sup, London School of Economics).
Ça donne envie de faire des études… 🙂
La joie pourtant n’est pas la liesse, mais ce sentiment profond né du fait que la République ait tenu face aux démagogies mondiales qui menacent la démocratie, que la France reste la France, forte de son verbe porté au plus haut par un étrange audacieux, et qui indique aux tentations impériales le chemin du royaume de justice, la Jérusalem céleste du juste face aux Babylone du plus fort et qui, alliant les plus de soixante-dix ans au dix-huit vingt-quatre ans, a su maintenir ce miracle qu’elle est, Esméralda aux pieds nus dansant encore sur le parvis des cathédrales presque effondrées la barcarole de la liberté, devant la foule tête nue ou couverte de la kippa, du voile ou du keffieh, entraînant par l’Europe un monde édifié par ce peuple qui, encore bien seul mais enfin déterminé à tirer les enseignements de ses défaites, entonne son chant souverain et fraternel, sa langue clairement prononcée de fille aînée de l’Amour :
« Dans le cas de Macron, il faut peut-être s’amuser à se représenter un narrateur puissant, dont l’avis sur le monde est arrêté mais la curiosité pas éteinte, l’intelligence nourrie par l’infraction aux codes, le choix d’amour des autres et la certitude sur eux, mais étrangement limité dans sa perspective par la puissance de son monologue. L’intuition du personnage y est féroce et soutenue : il y a deux ans par exemple, Macron m’expliquait, à moi le profane, que « Poutine est un homme qui rêve de revanche », ajoutant : « Il devine les faiblesses des démocraties, leur impasse. » Il faut toutefois imaginer un roman avec peu de dialogues et une très lente transformation du héros, accompagné d’une épigraphe de Paul Ricœur. Dans cette forme de fausse niche, où le narrateur est en embuscade dans un roman et dans un palais (l’Élysée), Macron s’amuse, rêve de bâtir, jouit peut-être autant de l’admiration que de la détestation. Elles ne pèsent pas, et on lui croit un manque d’empathie, ce grand affect de la révolution après la divine colère. Écrire et bien parler. Car maîtriser le verbe est une exigence en France pour la carrière politique : on vous pardonnera le manque de talent mais pas la manière ratée de l’avouer. Valérie Pécresse en saura quelque chose, à vie. La politique y est encore une pensée magique, chargée d’apparats, d’hommages et de tensions. C’est un art oratoire, dont le défaut a coûté à Sarkozy, qui analyse mieux, ou à Hollande, qui ne s’est jamais fait pardonner sa banalité escamotée, lamentablement, par sa « normalité ». »
https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-macron-une-enigme-francaise-25-04-2022-2473360_20.php
Kamel Daoud sait en incarner ainsi la vérité franco-algérienne, être du verbe l’instrument et de la France l’interprète, l’écrivain de ses jalousies enfin revenu dégage des chagrins de notre histoire l’idée qui n’en est que le succédané, et qui pourtant précède dans l’ordre du temps les souffrances qui nous permettent de l’incarner, donnant sa définition universelle à la France, et à l’identité l’occasion de ne plus se nommer contre pour définir un sens qui nous échappe et contre lequel les violences se déchaînent, mais acceptant les lâcher-prise du pardon et de la réconciliation, que le père est ce frère qui saurait qu’il n’y a qu’une autorité transcendante à même de définir la sainte verticalité, cette idée seule à même de donner sens aux chagrins qui n’en sont que les succédanés, qui ne prend plus au sérieux quelque identité que ce soit agrippée contre une autre, mais affirme au plus haut son horizontale de relation équilibrée, enfin nommée et si clairement, fraternité.
Bill Noir malgré lui l’a fort bien exprimé, les Français méritent Macron comme ils méritent la France, tirant de la défaite des collaborations l’esprit saint de la résistance, cette République qui jamais ne sera un acquis mais un trésor menacé à préserver au quotidien.
Aux armes du Verbe, citoyens !
Un second mandat pour faire quoi ?
C’est la question que tous les observateurs se posent, tellement son projet a été ambigu au cours de cette mini-campagne.
Cette question est à placer dans le contexte plus général que les deux billets précédents exposent : une démocratie molle ou pas, et un rejet de ceux qui ne sont pas dans la doxa des « valeurs » humanistes et donc à imposer à autrui.
Il faut bien voir que nous ne sommes pas, ou plus, en démocratie, nous sommes dans une théocratie oligarchique.
Évidemment formulé aussi brutalement, cela va faire bondir tous les bien-pensants, qui se feront un plaisir de lister tous les symboles apparents montrant que nous sommes en démocratie.
Une constitution, des élections libres formellement, etc. mais c’est précisément que la forme n’est que le voile qui dissimule la réalité.
Dans les théocraties existantes, l’Iran par exemple, il y a aussi une constitution, des élections, libres, mais libres à condition que les candidats soient des adeptes de la religion en vigueur.
Sous une forme moins impérative, c’est bien ce qui se passe en France, et en Occident en général.
Ceux qui ne participent pas à la nouvelle religion occidentale, se résumant aux droits de l’humain, dans leur interprétation des valeurs LGBTQ, ceux-là sont rejetés, expulsés de la vie sociale sans autre forme de procès.
Il n’y a plus d’argumentaire autre que l’injection hérétique se formulant par ‘ »extrême droite ». Exactement comme dans une théocratie, l’hérétique est rejeté et condamné pour son hérésie.
Qu’attendre d’Émmanuel Macron, qui n’est que le grand prêtre de la nouvelle religion, tout simplement rien de différent, fondamentalement, de ce qu’il a fait jusqu’à présent.
Il continuera dans la droite ligne de ce qu’il a fait, parce que c’est ce qui doit être fait dans le cadre qui dépasse le niveau idéologique pour atteindre celui d’une religion, avec l’obscurantisme qui va avec.
Mais ici, il s’agit d’un obscurantisme progressiste, et donc qui se veut éclairé. Une lumière noire évidemment, comme dans les boîtes de nuit de ma jeunesse.
Les distributions de chèques cadeaux, pour compenser l’inflation, retrouvent la distribution gratuite, ou presque, de vivres que l’on observe dans les théocraties quand le peuple gronde.
Après une première campagne où il s’est présenté comme libéral, toute sa politique et particulier lors de la pandémie a été autoritaire.
Si on fait le bilan économique, il est étonnamment semblable à celui des pays où l’autoritarisme théocratique profite à une oligarchie, qui est d’ailleurs celle qui le soutient. Et son corollaire est une exaspération des inégalités qui ne font que croître, les aumônes de chèques anti-inflation jouant le rôle d’un analgésique à effet provisoire.
Évidemment ces quelques lignes sont caricaturales, il faudrait un livre, je suppose qu’il va y en avoir sur le sujet. Mais toute caricature a un fond de vérité.
Enfin, comme dernière démonstration de cette soumission à la nouvelle religion des droits de l’humain, venue en droite ligne du wokisme des USA, la gestuelle présentée par la photo.
La main sur le coeur, la nouvelle gestuelle de la prière de la nouvelle religion. Jamais, au grand jamais, cette gestuelle ne fut la nôtre, au temps des anciennes religions, qu’il convient d’effacer.
Avec l’avantage de cette religion, c’est qu’elle se dispense de toute transcendance, moyennant quoi, étant humaine, trop humaine, elle peut évoluer dans ses fondamentaux sans que cela gêne ses adorateurs.
Il n’y a qu’à voir comment l’Union européenne impose un État de droit, sous une forme qui ne figurait explicitement dans son texte fondateur; qui rappelons-le n’est pas une constitution.
« Cette victoire sans joie est comme le signe d’une France pour laquelle la République n’est plus un acquis mais un trésor menacé à préserver au quotidien. »
Je crois comprendre que vous pensez à quatre dangers : l'(auto)exclusion d’une part trop importante du corps électoral, l’extrême gauche, le PS chez Macron, et le RN.
Les personnes qui ne votent pas vous inquiètent, pas moi. Je passe. Que l’extrême gauche soit une menace contre la République est suffisamment évident pour que je ne m’y attarde pas. Julien Dray, qui en vient, dit que son PS ne compte pas se laisser absorber par l’extrême gauche. Bon courage au transfuge !
Pour moi le RN reste un parti d’extrême droite susceptible de représenter une menace pour la République. Pour vous aussi apparemment, sinon comment comprendre « une inconcevable union des droites », mais vous pensez que la République a les moyens de se défendre, et que par conséquent il ne faut pas l’agiter comme un spectre. Vos propos lénifiants sur MLP, et accessoirement Delphine Wespiser, montrent votre position.
On aime être rassuré, je ne vais donc pas la discuter, mais si la République a des armes on ne saura si elles auront été efficaces qu’après la victoire. Je préfère prendre mes précautions avant et ne pas composer avec le RN. En revanche lutter pour convaincre ses électeurs qu’il pose, selon la formule célèbre, de bonnes questions mais donne de mauvaises réponses est dans mes cordes. Mon souci est l’Etat de droit, qui en doute à présent ? Pour moi, cher Monsieur Bilger, votre billet le plus important de ces temps-ci a été celui sur l’Etat de droit bien que ce soit aussi celui où vous avez rivalisé de clémence avec Auguste.
Le microcosme ne parle que de trois blocs – la Nouvelle Union Populaire, Macron et le RN. Il y aurait donc, entre Macron et le RN, la graine de quelque chose qui n’aurait pas été décelé. Acceptons-en l’augure.
Le moins mauvais de Macron (on enlève tout ce qui vient du PS) + le régalien du RN (sans la méthode) ou de Zemmour = le programme de Valérie Pécresse tendance Ciotti, hissée ou reléguée au rang de 4e force.
On est obligé de laisser au RN le rêve des miracles sur le pouvoir d’achat. Réveiller les rêveurs n’est pas un projet de tout repos.
Notre nouveau président a fêté sa réélection à la Lanterne et j’aimerais bien qu’une petite souris me communique le nom de ses invités. Je vous encourage à lire le petit bouquin d’Emilie Lanez « La garçonnière de la République » vous y apprendrez l’histoire du chien des Balladur et l’aristocratie politique qui découvre horrifiée les conséquences des orties sur sa progéniture. C’est un des endroits les plus opaque de notre République, notre seul droit est de financer les travaux et d’en assurer le fonctionnement pour quelque 260 000 euros en constante augmentation. Toutes ces dépenses somptuaires d’une autre époque mis bout à bout revient à s’occuper urgemment des retraites… Pensées pour le petit personnel de la Lanterne…
Cette élection dont il est sorti victorieux n’est pour EM qu’une victoire à la Pyrrhus dont il est surtout à espérer que la seule vraie perdante ne soit en fait pas la France.
Nous mesurons mieux aujourd’hui où la promesse du nouveau monde formulée il y a cinq ans a conduit le pays. Une France profondément fracturée, un président réélu mais avec les suffrages de seulement 38,4 % du corps électoral, dont ceux qui se sont prononcés plus par rejet de MLP que pour EM, et une perte de près de deux millions de voix par rapport à l’élection de 2017, et des partis aux idéologies de droite ou de gauche extrêmes portés à des niveaux jamais atteints.
C’est donc peu dire que le résultat de dimanche « oblige » le président réélu, à commencer par ne pas seulement écouter ce qu’ont dit les urnes mais surtout à les entendre, à ne pas seulement affirmer qu’il va changer, personnellement et dans sa pratique de l’action politique, mais à le faire réellement. Le chantier est énorme et ne saurait attendre.
la démocratie classique
Mais en quoi consiste au juste la la démocratie classique en France ?
À un ronron fausse droite-vraie gauche se traduisant par un jeu de chaises musicales entre deux compères qui depuis les années 80 ont exploité à fond une technique stalinienne de diabolisation sur fond de calomnies, de mensonges et d’insultes pour empêcher un troisième larron de venir troubler leurs petits arrangements ?
En quoi les méthodes rodées en 1990 après le coup monté de Carpentras, puis lors des manifestations totalitaires ayant suivi le 22 avril 2002 jusqu’à celles appliquées la semaine dernière encore relèveraient-elles plus de la démocratie classique que de celles caractéristiques d’une république bananière ?
@ Achille | 26 avril 2022 à 08:14
« Que dire encore de cet article de l’Obs (…) »
Agathe Cagé pose la bonne question : cinq ans de plus, pour quoi faire ? Je ne partage en rien ses attentes. Elles sont celles d’une gauche qui n’a toujours pas compris qu’elle a fait son temps, qu’elle est responsable de l’irruption de Macron au pouvoir et qui, cette fois, lui a offert sans contrepartie une bouée de sauvetage.
Cinq ans, pour quoi faire ? Dans son pauvre discours de dimanche soir, déjà appelé par ses partisans qui ne craignent pas le ridicule « le serment du Champ-de-Mars », Macron est passé du « monde nouveau » de 2017 à « l’ère nouvelle » de 2022. Quelle différence ? L’objectif principal est le même à cinq ans d’intervalle. De moins en moins partagé dans l’UE, y compris par les dirigeants allemands qui n’ont guère besoin d’en arriver là pour s’imposer en son sein, cet objectif, heureusement de moins en moins réaliste tant il suscite de rejet d’un bout à l’autre du Vieux Continent, c’est l’Europe fédérale, les Etats-Unis d’Europe. Une entité militaro-politico-juridico-économique qui, largement aux mains de fonctionnaires non élus, comblerait d’aise les mondialistes, pour qui les Etats indépendants et souverains sont des entraves inutiles. Macron est l’un d’eux, plus fervent encore que beaucoup d’autres. Il ne changera pas… Pas même de comportement. Et, patriotes pour la plupart, ses militants, sans vraiment comprendre son but, continueront à le voir en Sauveur.
Bien sûr, les Français ont encore une chance d’échapper à ce sort mortifère, une dernière carte… qu’ils joueront le 19 juin.
Vive la République et, surtout, vive la France ! (EZ)
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@ Exilé | 26 avril 2022 à 11:51
Non, non, la république macronienne n’est pas une république bananière. Une république bananière, c’est le Gabon des années 90, alors dirigé par le grand démocrate Omar Bongo. Le 20 juin 1990, branle-bas de combat à Libreville : au Sommet de la Francophonie de La Baule, Mitterrand vient de décréter que, pour continuer à percevoir des subsides en provenance de France, les Etats africains devraient se lancer dans un processus de démocratisation.
Le « Sage de l’Afrique », atterré, s’est aussitôt soumis au diktat du Sphinx et a convoqué quelques-uns de ses amis au palais présidentiel. « Désormais, chers amis, vous serez mes opposants », leur a-t-il ordonné. Stupéfaction de tous. « Mais, Monsieur le Président, comment devrons-nous nous opposer à vous ? », osa le plus téméraire, à moins qu’il ne fût le plus fûté… Un long silence, puis Omar : « Eh bien, chers amis, il faudra désormais que, chaque matin, au réveil, vous me téléphoniez. Je vous dirai comment vous opposer au cours de la journée »…
Que je sache, le Lider Maximo ne téléphone pas tous les matins au Roi… Il l’a seulement aidé à ne pas boire la tasse… À moins que l’on ne découvre que Paul Bismuth, le nouveau laquais de l’Elysée, lui a offert son fameux téléphone…
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@ Michel Deluré | 26 avril 2022 à 11:43
« C’est donc peu dire que le résultat de dimanche « oblige » le président réélu (…) à ne pas seulement affirmer qu’il va changer (…), mais à le faire réellement. »
Ne trouvez-vous pas quelques traits de ressemblance entre notre jeune président et ce chanteur adulé ?
https://www.youtube.com/watch?v=jFG6R2XEovE
Une page est tournée après les péripéties d’une élection présidentielle conduite et instrumentalisée de bout en bout par les sondeurs, propagandistes et influenceurs de tout poil, qui restera dans les annales parmi les plus loufoques et en tout cas indigne d’un grand pays démocratique comme la France. Juste après celle de 2017 qui avait vu le torpillage sur le fil (par les moyens tordus que l’on sait) d’un candidat solide et capable de redresser la France mieux qu’aucun autre.
La campagne pour la présidentielle 2027 a commencé ! C’est la relance de la France qui balance et danse sur un volcan… Faites vos jeux !
Prendre garde quand même, dans les campagnes où l’on a voté majoritairement pour Le Pen, le bateau ivre de l’Etat n’impressionne plus grand monde, de même que dans les DOM-TOM où l’on est en surchauffe et où une présumée raciste est plébiscitée (tiens tiens !). Sans compter les presque 9 % de votes blancs et nuls, un signe de défiance ou de rejet qui ne trompe pas et devrait alerter le président qu’il est grand temps de changer « radicalement » de cap.
Sur les 48 752 500 inscrits, deux tiers ont voté pour l’un des deux candidats, un tiers s’est abstenu ou a voté blanc ou nul, déléguant de fait le choix du Président aux premiers.
Emmanuel Macron a été largement réélu, réalisant un score supérieur à ce qui était généralement attendu. Marine Le Pen candidate d’extrême droite obtient un score plus important qu’en 2017, mais assez loin de la victoire.
Bien entendu les électeurs de Marine Le Pen ne sont pas tous d’extrême droite. Lors du premier tour elle a avancé masquée. Elle a commencé sa campagne sur le thème des libertés, gros flop. Très rapidement elle a modifié sa stratégie pour devenir la candidate du pouvoir d’achat, préoccupation première de la majorité des Français, amplifiée par les effets inflationnistes de la guerre en Ukraine et des mesures prises à l’encontre de la Russie. C’est avec cette étiquette qu’elle s’est présentée aux électeurs, pendant qu’Éric Zemmour les lassait en ressassant un discours outrancier tout en se fourvoyant dans le conflit russo-ukrainien. Marine Le Pen se voyait ainsi, presque malgré elle, déportée vers le centre.
Pendant l’entre-deux tours elle s’est retrouvé en terrain découvert. Elle a bien été obligée de dévoiler son programme que personne n’avait lu. Il est vite apparu à ceux qui suivaient attentivement les débats qu’en fait elle n’avait pas changé sur l’Europe et que son programme économique n’avait ni queue ni tête.
Ceux qui disent que c’est par paresse que l’on qualifie le RN d’extrême droite veulent oublier ses origines, ignorer les personnalités qui y jouent un rôle discret mais déterminant, négliger ses alliances internationales.
Bref à l’issue de ces élections le paysage politique se trouve profondément modifié, avec au centre un ensemble libéral, européen, social, à gauche une domination de l’extrême gauche ou de la gauche radicale et à droite une suprématie de l’extrême droite ou de la droite extrême, rendant toute alternance périlleuse.
Les politiques sont bien entendus largement responsables de cette situation, mais également les citoyens qui se comportent d’abord en consommateurs et qui se laissent prendre aux promesses des démagogues qui, bien entendu, ne peuvent être tenues et engendrent frustration et colère.
Il serait temps d’expliquer aux électeurs que tout n’est pas possible, que la politique ça consiste à définir des priorités, à faire des choix, que la colère est souvent mauvaise conseillère. Et d’expliquer aux politiques que leur rôle n’est pas d’accepter toutes les revendications de leurs électeurs mais d’œuvrer pour l’intérêt général.
De rappeler aux populistes de tout poil l’aphorisme d’Oscar Wilde : « Ceux qui essaient de mener le peuple ne peuvent le faire qu’en suivant la foule. »
i-MAGE
Il était une fois en Amérique
Sergio Leone
Version des producteurs
La dernière image
Un bat-flanc dans une fumerie de New York
De Niro aspire sa première bouffée
Son visage s’éclaire
Il rit
Dans ses yeux il y a le paradis
Ceux que nous aimons et celui que l’on hait !
Qui l’oblige à quoi ?
Vaste fumisterie, le président est indéboulonnable et comme il ne vise pas de réélection, ça risque fort d’être plus problématique que le premier quinquennat.
Qui se soucie des hors-jeu et des agressions quand une victoire en championnat ou à la coupe du monde a été au bout ?
Cher Philippe Bilger,
On l’a encore vérifié lors de cette élection, la mainmise de la pensée progressiste dans les médias fait la pluie et le beau temps de la politique française depuis 40 ans.
Et quand bien même la droite arriverait au pouvoir, elle se voit sommée de se plier à ce diktat. Les exemples de Chirac et de Sarkozy parlent d’eux-mêmes.
Si Marine Le Pen est arrivée au 2e tour, c’est d’une part parce qu’elle a remisé elle aussi la poussière régalienne (rédhibitoire pour les médias) sous le tapis, mais surtout parce que les médias l’avaient décidé ainsi, sachant qu’elle serait l’assurance-vie de Macron.
Et ce scénario bien huilé s’est parfaitement déroulé, avec la résurrection de la bête immonde pour le 2e tour.
Pour les législatives, inutile de se torturer les méninges : au vu du nombre de ralliements alimentaires de LR vers Macron, et de la volonté des Français d’éviter l’immobilisme, Macron obtiendra une écrasante majorité. (On a vu ce qui a résulté de la soi-disant volonté des Français de ne pas rééditer l’affiche de 2017 !)
Pour les autres formations, le vote utile, qui a favorisé Mélenchon et le Pen, et balayé Zemmour et Pécresse, ne jouera plus ; c’est néanmoins le mode de scrutin qui leur sera préjudiciable.
On peut néanmoins imaginer que le scénario des régionales, avec une résistance des notables LR et du PS, se reproduise en partie.
À gauche, et malgré la complaisance dont il jouit dans les médias, Mélenchon aura bien du mal à transformer l’essai du 10 avril. En outre, les électeurs modérés seront très réticents à se reporter sur les candidats LFI qui seront présents presque partout. C’est donc une désillusion qui s’annonce.
Défaite aussi pour la droite, où les erreurs répétées de Zemmour, l’aveuglement de MLP sur la raison profonde de sa défaite (pas au niveau !!) et la soumission de la droite classique à la doxa progressiste empêcheront tout accord au 1er tour.
Le cordon sanitaire est plus présent que jamais !
On peut simplement imaginer qu’un RN normalisé remplacera LR au parlement. Sans grand intérêt dans la mesure où le RN a de fait renoncé à combattre le péril qui menace ce pays.
Le résultat concret, c’est que Macron va pouvoir gouverner sans réelle opposition pendant cinq ans. Et donc continuer sa politique de Grand Remplacement – avec l’insécurité qui en résulte – et saccager nos paysages et nos côtes avec des éoliennes.
Un dernier mot sur l’acte manqué de cette élection : Zemmour.
Alors qu’il avait la main dans les sondages et qu’il prenait le même chemin que Macron il y a cinq ans, il a cru pouvoir continuer à être lui-même, avec son impétuosité, son impulsivité et son orgueil.
Dans la mesure où le péril immigrationniste et islamique n’est pas encore suffisamment perçu comme une vraie menace pour les Français, ces défauts de jeunesse et son manque d’humilité lui auront été fatals.
En d’autres termes, on s’est focalisé sur les fausses notes du chef d’orchestre en refusant de voir que le Titanic prenait l’eau.
Malgré les lourdes défaites de MLP et Pécresse, personne ne le rejoindra pour les législatives.
Tout n’est cependant pas forcément perdu pour lui. Il lui faudra faire le gros dos pendant quelque temps, jusqu’à ce que l’actualité le remette au centre du jeu.
Car face au péril identitaire qui risque de faire disparaître ce pays, il est le seul à parler sans fard, à faire le constat juste, à proposer les bonnes solutions, et surtout – surtout – à avoir la moelle nécessaire pour les mettre en œuvre.
Mais il faudra vraiment se sentir acculé pour faire appel à lui.
Le pouvoir d’achat a été au centre des débats, depuis quelque temps on reçoit des documents, surtout ceux qui concernent les retraites.
Un vrai bonheur de novlangue: « Nos conseils pour maîtriser votre budget »… En gros on va vous apprendre comment vivre chichement car on n’a pas un kopeck à distribuer… On nous prend vraiment pour des couillons.
Je passe sur les imbécillités des diffuseurs, les chasses double action, et baisser le thermostat de 1°C… Bref on nous amuse avec de la vapeur d’eau alors que notre déficit dont on ne parle jamais atteint 3 000 milliards !
Il paraît que nous avons élu un Mozart de la finance, à mon avis, juste un joueur de pipeau.
Ah oui ! Et le plus fort c’est qu’on arrive à nous fourguer des pompes à chaleur et tout le toutim, qui coûtent la peau des fesses, que vous n’amortissez jamais, et qui sont de la pure quincaillerie pour bobos.
Allez il faut y croire, c’est beaucoup moins cher et beaucoup plus efficace, la qualité irréprochable… Pompe à chaleur… Pour les Verts et grandes bourgeoises, de la Versaillaise à la Parisienne… Que des batouilles:
https://www.label-naturel.com/113-val-d-arizes
Il faut espérer que ce seront cinq années plus efficaces. Cette Europe de la défense après laquelle EM court, et d’un autre côté les autres qui la constituent courent toujours plus vite devant, sans espoir de les attraper.
J’écoute un colonel qui explique bien les rapports de force, ceux engagés par l’Europe et les USA… Cela laisse rêveur mais surtout pas très rassurant, c’est quand même bizarre ces présidences tournantes, ces décisions à 27… La limite de la démocratie est la limite de la décision, touiller en réunions ça va un moment. Un chef qui décide, Biden se pose moins de questions, et pourtant il dirige quand même une grande démocratie.
Pour ceux qui aiment les chiffres, c’est ce gradé qui a livré ce site:
https://www.oryxspioenkop.com/2022/02/attack-on-europe-documenting-equipment.html
Que d’hypocrisie de Jean-Luc Mélenchon, après son échec du premier tour, il demande à ses électeurs de voter pour E. Macron et pas un seul vote pour Marine Le Pen.
Il est certain qu’après les législatives des 12 et 19 juin prochain il remportera la victoire pour prendre le fauteuil du Premier ministre. Mais il rêve !!
Deux caractères totalement opposés. Croire encore qu’E. Macron nommera un boulet au tempérament révolutionnaire à ce poste, c’est mal le connaître.
Non, mais !, c’est qui le chef qui ordonne à l’Elysée ?
« Une victoire qui l’oblige »… Certes, certes… mais, un Président de la Ve République est-il obligé d’être « obligé » ?… Peut-il n’en faire qu’à sa tête ?… L’un d’eux, ces cinq dernières années, vient de démontrer que cela était possible… et même en méprisant une partie des Français (les « rien », les antivax, les « réfractaires »…) et leurs pères – auteurs, selon lui, de « crimes contre l’humanité »…
À vous lire, cher Philippe, j’ai l’impression que vous avez troqué l’hermine du procureur pour la toge de l’avocat, que vous avez traversé le prétoire pour assurer la défense d’un accusé que, la semaine dernière encore, vous fustigiez.
Certes, la main sur le cœur, celui-ci a promis-juré qu’il allait changer… Mais, déjà pris plusieurs fois la main dans le sac, n’a-t-il pas à chaque fois fait ce serment sans jamais le tenir ?
Je sais le souci qui a toujours été le vôtre de rechercher l’humanité sous la chape de perversité qui conduit l’homme au Mal. Je sais votre propension à pardonner et à croire possible une totale rémission. C’est tout à votre honneur… mais, dans le cas présent, la récidive est avérée. Récidive multiple dans le comportement. Récidive aussi en matière de délit.
Hold-up en solitaire en 2017. Hold-up en bande organisée cette fois. Circonstance aggravante : président de la Ve République, garant de la pérennité des institutions, il n’a été réélu que grâce aux voix offertes par un comparse qui n’a de cesse que de prendre le pouvoir pour les abattre et créer une VIe République aux couleurs « démocratiques » si chères à Chavez, Maduro et feu Castro.
La légalité de la réélection de EM ne fait aucun doute. Il n’en est pas de même de sa légitimité, c’est-à-dire du sentiment que le citoyen éprouve au regard des conditions de cette victoire. Plus encore que l’abstention, très élevée, et le record de votes blancs, ce sont les 25 à 30 % de suffrages qui sont allés vers lui par rejet de MLP qui posent problème. Dès qu’il a mis son bulletin dans l’urne, chacun de ces électeurs est immédiatement redevenu son adversaire.
Au soir du 10 avril, hormis une partie des soutiens de Valérie Pécresse qui étaient restés fidèles à la candidate LR, le sortant n’avait aucune réserve de voix. Dès lors il a mis en place la pire des stratégies dans une démocratie : le dénigrement, la mise à mort de son adversaire du second tour. Quitte à faire de neuf millions de Français et de ceux qui envisageaient de les rejoindre des fanatiques de la « bête immonde ». Quitte à la mépriser avec ostentation pendant le « Débat ». Quitte à oublier sa charge et à ne pas dénoncer l’ingérence dans notre espace politique de dirigeants étrangers, dont un repris de justice notoire, condamné pour corruption active. Quitte à accepter les soutiens de responsables syndicaux qui ont jeté leurs troupes contre ses tentatives de réforme.
Quitte, aujourd’hui, à tout tenter pour faire oublier qu’entre 2017 et 2022, 2,3 millions de Français lui ont retiré leur confiance… quand 3,3 millions rejoignaient « l’extrême droite », terme-valise de son cru désignant désormais toute personne osant le défier en portant des convictions autres que les siennes et celles de la gauche. MLP a parfaitement raison de se féliciter de son score, d’y voir même une « grande victoire ». Rater la barre de 8 points dans une telle ambiance de haine autour d’elle est un exploit.
En n’étant réélu que grâce à des voix qui se sont aussitôt enfuies, Macron a-t-il remporté une victoire à la Pyrrhus ? Les prochains jours le diront. Le verdict est pour le 19 juin. Le système électoral qui favorise les duels au second tour (*), l’inversion du calendrier et les conditions du financement des partis politiques (**) sont ses seuls et puissants alliés… mais aussi les déclarations inutiles un soir et au lendemain d’une élection présidentielle qui entravent l’union des droites et le rejet par le Lider Maximo, chef de la tambouille électorale à gauche, du Parti socialiste, qui, bien que moribond au plan national, conserve quelques beaux bastions au sein des collectivités territoriales.
Dans les six semaines qui viennent, les deux oppositions, en ne parvenant pas à créer l’union en leur sein, assureraient le retour majoritaire à l’Assemblée de l’armée de godillots de 2017 et apporteraient à EM un peu de la légitimité qui lui manque aujourd’hui. Elles prendraient aussi le risque de provoquer un quatrième tour dans la rue dès l’automne. Elles n’ont pas le droit de permettre à EM de dérouler une « saison 2 » aussi néfaste pour la France et les Français que sa « saison 1 ».
(*) au 2e tour des élections législatives, seuls peuvent se présenter les deux candidats en tête et leurs suivants, à condition que ces derniers aient obtenu au 1er tour les suffrages de plus de 12,5 % des inscrits. Si l’abstention atteint 50 %, ce qui a été le cas en 2017 dans de nombreuses circonscriptions (taux d’abstention au plan national : 57,36 %), pour être présent au 2ème tour, un candidat arrivé troisième au 1er tour devrait avoir obtenu 25 % des suffrages exprimés… Ce qui est mathématiquement impossible. Si l’un des deux candidats retenus est macroniste, la gauche et la droite devraient s’entendre pour le battre…
(**) La loi prévoit un financement public accordé aux différents partis, en fonction de deux critères cumulatifs :
– les résultats aux élections législatives, pour ceux qui ont présenté des candidats ayant obtenu au moins 1 % des voix dans au moins 50 circonscriptions (…)
– le nombre de parlementaires.
Ce qui ne favorise pas les alliances entre partis, qui ont financièrement tout intérêt à présenter le plus grand nombre possible de candidats…
@ Ninive | 26 avril 2022 à 10:13
« Retirons les votes musulmans, juifs, artistes, LGBT et antinationaux, il ne reste pas grand-chose à Macron pour en faire un président. »
Intéressant. Donc les musulmans, les Juifs, les artistes et les homosexuels ne devraient pas avoir le droit de vote. Vous y ajoutez les « anti-nationaux », ce qui signifie, apparemment, le reste des gens qui ne pensent pas comme vous. Les ennemis du peuple soviétique, quoi.
L’autre jour, j’entendais, sur Radio Courtoisie, plusieurs animateurs s’indigner qu’Emmanuel Macron aurait été élu par les retraités. Ils nous expliquaient doctement que cela posait un gros problème, pour la démocratie, que le président ne soit pas élu par ceux qui travaillent. Donc les vieux non plus, en fait, ne devraient pas avoir le droit de vote.
Finalement, il semble que ceux qui hurlent le plus contre le prétendu caractère dictatorial d’Emmanuel Macron sont ceux qui pensent que seuls devraient avoir le droit de vote ceux qui leur ressemblent et pensent exactement comme eux.
C’est la même revendication à laquelle nous avons été soumis par les Gilets jaunes. Ceux-ci représentaient le « Peuple » (avec une majuscule, de plus en plus souvent), et donc quiconque osait ne pas les soutenir bruyamment était un ennemi.
Petit rappel de notions de base : les personnes qui professent ces points de vue sont des communistes ou des fascistes, certainement pas des démocrates. Les pays de l’Est s’appelaient des « démocraties populaires », et l’on sait à quel point cette appellation recouvrait le contraire de sa signification apparente.
En démocratie, c’est un homme, une voix. C’est cela, l’égalité dont il est question dans la devise nationale. Ce n’est pas l’égalité de condition, de statut social ou de fortune.
Et ce n’est pas davantage un homme, une voix, sauf pour les pédés, les youpins, les bougnoules, les saltimbanques et les croulants.
On ne s’étonnera pas que vous soyez pris de vapeurs lorsqu’on s’attaque à Vladimir Poutine. C’est en effet votre genre de beauté.
Cher Philippe,
Après le second tour de la présidentielle vous nous offrez vos réflexions. Vous écrivez notamment ceci : « …un Premier ministre qui s’entourera de ministres sélectionnés moins pour leurs éructations anti-RN (une extrême droite, avec un tel pourcentage, est bien plus que l’extrême droite !) que pour leur compétence… »
Laissez-moi commenter deux choses à cet égard.
Au sens figuré, des éructations veulent dire des paroles grossières et injurieuses. Qui a eu de telles paroles parmi les ministres actuels ? Je n’ai entendu et je n’ai lu pour ma part que des propos disant leur opposition aux idées lepénistes. Les baptiser « éructations » ne peut se concevoir que si l’on est un fervent lepéniste.
En second lieu, vos termes « une extrême droite, avec un tel pourcentage, est bien plus que l’extrême droite » me semblent contestables. Les électeurs ont mille raisons de voter. On ne sait pas trop ce qui se passe dans le cerveau de chaque électeur. En revanche, un candidat à un élection nationale a un programme, a des propos, a une histoire… et il est loisible de le qualifier politiquement : on peut dire de lui qu’il est communiste, socialiste, centriste… ou d’extrême droite. Le nombre de ses électeurs ne change rien. Qu’il y ait trois électeurs ou plusieurs millions. Le nombre n’opère aucune métamorphose, aucun miracle, aucune magie.
P.-S.: l’écrivain Léon Bloy, dans son « Journal » (collection Bouquins, t. 1, p.573) note, le 16 août 1905 : « Lettre d’un inconnu qui a peur de se nommer. »
Que dirait-il aujourd’hui ? Sur la Toile, des millions de gens ont peur de se nommer. Parfois, cela ne les empêche pas de dire des horreurs et de franchir toutes les bornes.
Biden et Poutine ont félicité Macron pour sa réélection. Ces deux-là ont au moins un point en commun: l’hypocrisie.
@ Exilé
« À un ronron fausse droite-vraie gauche se traduisant par un jeu de chaises musicales entre deux compères qui depuis les années 80 ont exploité à fond une technique stalinienne de diabolisation sur fond de calomnies… »
Calomnies ? Madame Le Pen s’est calomniée toute seule comme une grande en affirmant vouloir utiliser l’article 11 pour changer la constitution.
Elle n’a même pas besoin des autres.
Ouf !
Après avoir vu et entendu nos médias nous gaver du duel Macron/MLP, nous prenant pour des oies pendant cinq ans, puis projeter l’un des leurs, Zemmour, pour faire monter la tension permettant à MLP de jouer à la mère bienveillante de la Patrie caressant ses chats dans le bon sens et les Républicains dans le mauvais, les citoyens, toujours dotés du bon vieux sens de prudence de leurs ancêtres cul-terreux, viennent de rappeler aux journaleux qu’ils ne sont pas les guides qu’ils se croyaient en élisant un de leurs nombreux concitoyens indisciplinés sous la forme de leur cible principale qui vient de les ridiculiser, sondages compris.
Nos médias comprendront-ils un jour que l’art du journalisme n’est pas de devenir des célébrités et ce faisant se faire haïr et diviser les pékins mais de savoir communiquer les nouvelles réelles du pays, toutes les nouvelles, pas seulement les mauvaises !
La « qualité » de leurs interventions en arrive à nous faire préférer les publicités, même « Comme j’aime » laquelle, au passage, suggère lourdement que les Français deviennent obèses ! Sans doute à cause du pouvoir d’achat ?
Ce qui était intéressant en attendant le résultat de la Présidentielle est qu’il y avait sur la chaîne 5 un programme très bien documenté sur l’évolution des espèces.
La conclusion était que jamais dans le passé une espèce avait tant monopolisé et exploité la Planète, jamais une espèce autre que l’espèce humaine n’avait systématiquement éliminé les autres espèces !
Que voilà un bel objectif pour Zemmour maintenant libre de sévir autrement : sauver la planète de l’espèce humaine, pas seulement de l’Islam !
Ce qui était amusant une fois le résultat connu était de constater, en la voyant arriver au Champ-de-Mars avec une classe d’enfants derrière elle comme au bon vieux temps, que Brigitte Macron prend clairement modèle sur Jane Fonda !
Ce qui est moins amusant est de savoir si nous allons enfin être libérés de la famille Le Pen après 40 ans de présence médiatique où ses membres pouvaient pavaner en toute liberté !
Toujours là, allant d’échec en échec, même Zemmour a eu la cruauté de le leur rappeler, cette famille va-t-elle enfin comprendre que la France ne veut pas d’elle, les Bretons ont la tête dure mais ce sont de bons marins et les bons marins savent prendre le large quand le vent est contraire !
@ Michel Deluré | 26 avril 2022 à 11:43
« Cette élection dont il est sorti victorieux n’est pour EM qu’une victoire à la Pyrrhus dont il est surtout à espérer que la seule vraie perdante ne soit en fait pas la France. »
Exactement, je me suis aussi fait cette réflexion dès les premiers cris de victoire ayant salué son élection.
Il a été élu, certes et avec une avance confortable bien que dans des conditions discutables, et après ?
Au lieu de « rassembler » – terme magique – il a au contraire clivé la France comme jamais : au-delà des oppositions politiques classiques, nous assistons pour la première fois à l’entrée en scène avec une partie de l’électorat de M. Mélenchon de communautés d’origine étrangère qui ne sont pas du genre à déborder d’enthousiasme, sauf de façon superficielle pour amuser la galerie, envers les mœurs locales voire envers le modèle républicain classique auquel elles préfèrent un autre venu d’ailleurs dans le temps et dans l’espace.
Et surtout les problèmes de fond comme l’immigration de masse incontrôlée, la généralisation de l’insécurité, l’explosion de la dette publique de la France, la question des retraites, la mainmise quasi totalitaire de la fonction publique sur la médecine et bien d’autres encore n’ont pas fait l’objet d’une approche sérieuse pendant la campagne par le candidat à sa propre succession qui aurait été ainsi obligé de reconnaître que son bilan était fort loin d’être exemplaire et qui s’est bien gardé d’évoquer tous ces sujets qui fâchent.
Tout cela risquera de nous exploser tôt ou tard à la figure et le recours à des paravents ou à des épouvantails pour benêts du genre des loups-garous d’extrême droite brandis à tout propos ne pourra suffire à l’empêcher.
Macron est le garant d’un ordre du monde en désordre, d’un monde en déconstruction, où il n’y a plus ni hommes ni femmes, où les esclaves sont libres par procuration d’émancipation utopique, optative ou espérée, où les valeurs humaines sont portées par un homme-machine, le président, qui n’est pas dénué de compétence dans son domaine de gouvernance surveillée (et là je ne parle pas de la surveillance qu’il exerce sur ses concitoyens, mais de celle qu’exerce sur lui ce que sous Trump on appelait l’Etat profond).
N’en déplaise à Exilé, en République où s’exerce une démocratie au scrutin majoritaire à deux tours sans que le nombre en soit impair ou premier, il n’y a pas de place pour trois, seulement pour deux. Tant que la politique était saine et marchait sur ses deux jambes, il y avait une droite et une gauche. Mais depuis quarante ans, la dynastie Le Pen s’est octroyée une rente politique en s’arrogeant un monopole sur le nationalisme qu’elle présente sous des traits fâcheux qui l’ont fait entrer dans une impasse. Voyant que l’aile centriste ne pouvait se débarrasser de ce tiers excluant qui devenait le pôle négatif du duopole, le centre s’est réuni contre ce pôle négatif et puisque ce parti familial ne veut pas mourir, on déplore la mort des partis traditionnels qui nous servaient de jambe droite et de jambe gauche.
Mélenchon voudrait bien ranimer la flamme de la gauche, mais il y a un pragmatisme de l’état de grâce et malgré ses coups de menton, cet éternel candidat à la Ve République n’a pas installé assez tôt ce rêve d’une République parlementaire et d’un gouvernement qui en serait issu pour l’installer et le faire lever. Il a préféré l’excitation de la présidentielle à enraciner un projet de cohabitation pouvant ressusciter la gauche plurielle à laquelle seul Lionel Jospin reste fidèle: ce n’est pas François Hollande qui aurait donné acte au leader de la France insoumise d’être le chef naturel de la gauche en décomposition et en mal de coalition.
Tout à son triomphe modeste (il ne nous en avait pas donné l’habitude), le président ripoliné nous dit que cette élection l' »oblige ». Chirac nous racontait la même baliverne en 2002, il prétendait même nommer un « gouvernement de mission », et Jean-Pierre Raffarin sortit de son chapeau, qui prépara l’acte II de la décentralisation de la France, laquelle acheva de faire de la province un désert médical et culturel aux routes cabossées et aux promesses jamais tenues de dotation territoriales à la hauteur des nouvelles compétences des soi-disant « territoires », terme bien féodal, que Macron appauvrit encore en les privant de taxe d’habitation sans jamais parler de renoncer pour sa part à la TVA ou de remplir le panier de la ménagère de produits de première nécessité car Macron est chiche et nous en sommes pois chiches.
Macron fait-il le poids en politique internationale? À la veille du second tour, « Le Monde » jouait sur les peurs et son directeur nous serinait que le pays était en danger de clanisme et de ne pouvoir relever les défis climatique ou géopolitique. Le défi climatique ? Mon climato-scepticisme naturel demande à le voir. Mais Macron est-il à la hauteur du défi géopolitique ? Favorise-t-il la désescalade pour qu’on n’arrive pas à une troisième guerre mondiale d’autant plus intraitable qu’elle ne résistera pas au feu nucléaire et qu’on n’est plus en mesure de traîner notre complexe munichois face à une puissance nucléaire. Pourquoi Macron déplace-t-il des réfugiés ukrainiens dans des pays d’Europe aussi éloignés que le nôtre ou des pays latins comme l’Espagne ou l’Italie où ces Russes ou ces Slaves mal occidentalisés n’ont aucun avenir et où l’on sent qu’ils sont là pour rester ?
J’en parle à mon aise: mon immeuble, vide pendant cinq ans, vient d’être peuplé de réfugiés ukrainiens et on menace de me déloger pour le rénover une fois que les Ukrainiens seront partis, me dit-on. Les Ukrainiens ne partiront pas, mais moi, je devrais partir en n’ayant aucun impayé de loyer. Comment doit-on vivre ce grand déménagement du monde ou ce grand remplacement quand on est aux premières loges ? Macron est le garant d’un ordre du monde en désordre.
« Une victoire « qui l’oblige » » (PB)
Je ne pense pas qu’une victoire oblige, c’est le vaincu qui devra faire l’effort, comprendre et adhérer.
Ce type de déclaration c’est beau comme l’antique, mais quand vous êtes gagnant c’est vous qui décidez, vous qui établissez votre référentiel.
Seule la victoire est belle, pour avoir échoué je suis bien placé pour en juger, on garde toujours l’humilité de celui qui a perdu car on sait ce que perdre veut dire.
Qui se souviendra du finaliste, personne ! Alors que sur le bouclier de Brennus est inscrit le nom du vainqueur à jamais.
Je cite souvent les paroles de Pierre Berbizier, « Seule la victoire est belle ! », par un jour de pluie, de boue, de coups, il a vaincu et s’est exprimé ainsi. Le journaliste sportif pensait lui rétrécir son plaisir et le réduire à peau de chagrin parce qu’il avait produit un jeu étriqué… Quel imbécile.
Je n’ai jamais oublié deux défis dans deux domaines différents, un contre-la-montre entre amis où j’étais systématiquement battu. Et un ouvrage, qui paraissait colossal avec des délais impensables… Personne ne peut savoir la satisfaction de vaincre, tout faire pour être un jour le meilleur, juste une fois.
Cela ne s’oublie pas et ne s’échange pas pour un empire, vous ne vous sentez l’obligé que de vous-même, lutter pour y arriver, l’abnégation du laborieux – sans mépriser le perdant c’est évident, vaincre est encore plus beau -, beaucoup de volonté, je me souviens avoir avalé les 18 derniers kilomètres de faux plat 53X14 – je m’y étais préparé maintes fois sur le même Gitane bleu métal que Bernard Hinault, sur la même route -, on en rigole encore, on n’oublie pas ils n’ont pas oublié non plus.
@ Patrice Charoulet | 26 avril 2022 à 14:37
« En second lieu, vos termes « une extrême droite, avec un tel pourcentage, est bien plus que l’extrême droite » me semblent contestables. Les électeurs ont mille raisons de voter. On ne sait pas trop ce qui se passe dans le cerveau de chaque électeur. En revanche, un candidat à un élection nationale a un programme, a des propos, a une histoire… et il est loisible de le qualifier politiquement : on peut dire de lui qu’il est communiste, socialiste, centriste… ou d’extrême droite. Le nombre des ses électeurs ne change rien. Qu’il y ait trois électeurs ou plusieurs millions. Le nombre n’opère aucune métamorphose, aucun miracle, aucune magie. »
Quand Philippe Bilger écrit : « une extrême droite, avec un tel pourcentage, est bien plus que l’extrême droite » il dit exactement ce que vous pensez devoir lui rappeler. C’est tout à fait curieux.
Que dit-il ? Une variation d’un thème connu : il n’y a pas 10,6 millions de fascistes en France (total des voix de MLP et de Zemmour). Autrement dit les candidats peuvent être classés à l’extrême droite mais pas la totalité de leurs électeurs. Exactement ce que vous voulez lui faire remarquer, et qu’il vient de dire.
Vous vous êtes fourvoyé à partir de « Le nombre de ses électeurs ne change rien ». Vous croyez qu’il discute la qualification du candidat alors que son propos est de qualifier ses électeurs.
Vous avez raison, le nombre des électeurs ne change pas la qualification du candidat, il ne sera pas moins ou plus d’extrême droite, mais Monsieur Bilger n’a jamais pensé ni dit cela. Il dit parmi les millions d’électeurs de MLP/Zemmour il y a des fachos, mais il y a « bien plus », il y a des moins fachos et des pas fachos du tout.
Il conseille donc à Macron de choisir un Premier ministre qui n’éructera pas quand il aura devant lui un électeur de MLP/Zemmour, le quidam n’étant certainement pas aussi facho que le candidat pour lequel il a voté.
Éructer, c’est d’abord « vomir », et une éructation c’est d’abord un renvoi. Il y a des gens qui vomissent l’extrême droite. Ce n’est pas sur ce critère que Macron doit choisir ses ministres s’il veut rassembler.
@ louis | 26 avril 2022 à 09:58
Les pères de la Révolution française avaient vu juste…
https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4
Bien sûr, cette raillerie n’a rien à voir avec votre pseudo…
Sur le Champ-de-Mars dimanche soir était joué l’hymne européen, et étaient distribués des drapeaux européens.
C’est sans ambiguïté : Macron réélu a bien l’intention de faire l’Europe contre la volonté majoritaire française, de développer la souveraineté européenne aux dépens de la souveraineté française.
Dans l’esprit du vote du Parlement de 2008, et de connivence avec Sarkozy, il va achever d’enterrer le vote populaire de 2005.
Le laisserons-nous faire ?
Eh non Emmanuel Macron ne se sentira pas obligé de prendre un Premier ministre issu de l’opposition.
L’heure est maintenant à la recomposition des partis de droite comme de gauche. Mais il semble que la campagne électorale ait laissé quelques petites rancunes.
– Le RN ne compte pas établir d’alliance avec Reconquête!. Mieux, il mettra un candidat RN face à chaque candidat du parti de Zemmour.
– Yannick Jadot veut bien un rapprochement avec les autres partis de gauche : PS, PCF et même LFI mais à condition que ce ne soit pas J-L Mélenchon qui soit à la tête de la nouvelle Union Populaire.
– À LR c’est la fracture entre ceux qui sont plutôt enclins à rejoindre le parti du président et ceux de la ligne Jacob, les Ni-Ni (ni Le Pen, ni Macron).
Mais tout ce beau monde est déjà focalisé sur le « troisième tour » comme dirait Mélenchon.
Déjà les premières simulations laissent apparaître que LREM sera encore une fois majoritaire à l’Assemblée nationale.
Eh non, J-L Mélenchon ne sera pas Premier ministre et après les élections législatives, il va devoir se résigner à céder sa place et à prendre sa retraite. D’autant qu’il a largement dépassé les 60 ans qu’il propose généreusement aux autres travailleurs.
Tout laisse à penser que le prochain Premier ministre fera partie des fidèles d’Emmanuel Macron :
Elisabeth Borne, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion tient la corde. Elle a su montrer sa compétence, sa maîtrise des dossiers dans la tâche qui lui a été confiée. Et en plus c’est une femme, ce qui, dans le contexte actuel, sera apprécié par les féministes.
Le prochain quinquennat, ce sera « le changement dans la continuité », un slogan déjà utilisé par Giscard et qui correspond bien à l’optique du Président nouvelle formule.
Le cadavre et les mouches, lit-on, sur les espoirs perdus d’un ordre rêvé que la Ve République malgré tout permet d’inventer.
La guillotine a fonctionné, et Ménard avec notre hôte peut déplorer que ceux qui votent pour l’extrême droite n’en aient rien à faire du programme proposé, une majorité a dit non au rétablissement d’une République coranique dont certains semblent avoir la nostalgie, c’est amusant.
Nous avons donc eu l’occasion en cette élection de nous compter, nous, les démocrates, et le signal ainsi porté au monde par la douce France, encore menée par un général qui sut déguiser la défaite en victoire, transmuter l’échec impérial en établissement des royaumes de la paix, nommant ainsi l’Europe en sa constitution jetée aux chiens des artisans de désastre, celle-là qui enfin sait définir l’architecture indispensable comme écrin de la liberté et sera défendue jusqu’à la mort, s’il le faut.
Qu’importe le bougnoule, le nègre ou le pédé, qu’importe le rituel inopérant d’une mezzo égarée aux partitions qui nécessiteraient le ténor héroïque, la messe importe peu s’il nous reste la foi, et les cohortes de réfugiés que les âmes perdues ne savent plus accueillir démontrent l’attrait de la seule chose d’importance, qui est de définir et d’inventer les conditions viables de la liberté.
Que les Maduro des calanques s’inventent alors des pogroms aux Carpates, que Ménard regrette ses errances passées, tous sont bienvenus s’ils renoncent aux outrances d’extrêmes gauche ou droite et suivent le chemin d’invention qui leur est proposé, pavé des pierres égales de la fraternité.
Ce chemin s’appelle France, ô mon cher ennemi, si cher cousin germain d’Espagne ou d’Italie, revenu d’Angleterre ou bien des colonies pour défendre des Russes l’idée sainte qui s’écrit en lettres de sang, mon ami, si enfin tu réveilles aux territoires intérieurs ce qui déjà avait changé le monde pour y accomplir l’exploit de modifier ce qui fonde ton cœur, l’amour, n’est-ce pas, où l’ennemi devient le bienfaiteur, et donne tout son prix à cette mort qui sait enfin défendre la vie.
Nous avons donc le choix, quel luxe d’uniforme sur les épaules de la vieille épouse du jeune et étrange audacieux, de nous dissoudre en nos détestations des rituels de confiserie, quelle importance, mon dieu, face au défi qui nous attend, ou de se constituer en bataillons qui répondraient à l’invitation qui nous est faite d’être prêts à tout inventer pour défendre notre liberté, avec les juifs, fussent-ils Kabyles, les nègres et les pédés, tous ceux-là qui ont droit eux aussi à l’existence au même titre que le petit musulman ou le vieux catholique, renvoyant les dénazificateurs à leur errance totalitaire, que là est notre identité universelle, pas un ne sera laissé de côté.
La cathédrale alors pourra prendre la mer de tous les possibles, laissant les bers sacrificiels sombrer aux sombres eaux du passé, peu importe de ne plus appeler son étrave du beau mot de France, le peuple universel aura trouvé l’embouchure salvifique des routes de la paix, seule à même d’identifier l’avenir radieux promis à son humanité.
LES 3 M
Macron, Mélenchon, MLP
Pour que l’immigration continue !
@ Robert Marchenoir | 26 avril 2022 à 14:09 (@ Ninive | 26 avril 2022 à 10:13)
Le commentaire du propos de Ninive qu’en a fait Robert Marchenoir est très beau, et les adolescents devraient l’épingler sur un mur de leur chambre, au plus près de leur bureau. Le ton sobre et glacé – car le propos est glaçant – lui donne sa meilleure forme. Je n’ai pas besoin de dire que je le partage.
On peut considérer, comme je le fais, que Ninive constate un état de fait. Il ne dit pas explicitement que ces personnes ne devraient pas avoir le droit de vote. Si c’était le cas il saurait maintenant pourquoi MLP a perdu les élections.
Aujourd’hui il est devenu imprudent de dire ce que l’on pense constater, à tort ou à raison, et c’est aussi un problème.
Je voudrais ajouter un mot sur le désormais célèbre « Vive la République et, surtout, vive la France ! » d’Eric Zemmour. Je l’ai entendu lorsqu’il l’a prononcé pour la première fois à ma connaissance sur CNews un matin d’octobre 2021. Son discours m’avait pleinement séduit (et continue de me séduire, sous d’importantes réserves) mais là, le « surtout » employé à dessein m’a fait sursauter, et même plus que ça. Bien sûr l’image de Charles Maurras m’est immédiatement venue à l’esprit. J’ai compris qu’il voulait rendre hommage aux rois qui ont contribué eux aussi à faire la France, « surtout eux » s’amuserait à dire Zemmour pour faire l’intéressant, mais j’ai perçu que cette provocation (qui sera suivie par quelques autres) allait susciter la polémique qu’elle mérite. La France, c’est la République et tout ce qui pourrait faire penser le contraire n’est pas recevable. Zemmour en a payé le prix et il n’a pas rendu service à la France.
@ Marc Ghinsberg 26/04/22 12:05
Reconnaître la victoire d’EM comme étant sans appel ne doit pas pour autant conduire à lui donner plus d’éclat qu’elle ne mérite, en mettant par exemple en avant l’obtention d’un « score supérieur à celui généralement attendu » alors qu’après cinq ans d’exercice du pouvoir, le président sortant a perdu près de deux millions de voix par rapport à 2017. Voilà qui relativise tout de même la victoire.
EM est constitutionnellement élu, cela est incontestable et tout démocrate se doit de respecter ce choix mais les chiffres sont néanmoins là, intraitables, et dont on ne peut ignorer la signification. Il est des victoires qui ont parfois un goût encore plus amer que certaines défaites.
Vous invoquez par ailleurs dans votre commentaire la responsabilité des politiques dans le nouveau paysage politique qui a été dessiné et qui effectivement, et je vous rejoins sur ce point, rend toute alternance délicate et dangereuse.
Il faut admettre qu’en la circonstance EM a participé activement à partir de 2017, jouant avec le feu, à la recomposition de ce paysage et à la construction de ces trois pôles que vous décrivez. Sa responsabilité est lourde dans le poids qu’il a permis de prendre à ces deux pôles extrêmes autour de ce qui n’est qu’un sac fourre-tout constitué par LREM.
@ Marc Ghinsberg 26 avril 12:05
Dernier paragraphe, votre citation d’Oscar Wilde « ceux qui qui essaient de mener le peuple ne peuvent le faire qu’en suivant la foule ».
Question de point de vue…
Je vous renvoie à cette autre maxime du même Oscar Wilde :
« La sagesse c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »
@ Pierre Durand | 27 avril 2022 à 08:27
« La France, c’est la République… »
Ce n’est pas ce que vous appelez la République qui a créé la France, elle s’est contentée de mettre les pieds sous la table avant d’entreprendre le saccage d’une œuvre séculaire admirable et à nulle autre pareille.
@ Pierre Durand | 27 avril 2022 à 08:27
Effectivement un bien beau commentaire, mais hélas très hypocrite lorsque l’on relit sans aller plus loin pour ne pas l’enfoncer, ses récents propos sur un autre fil où il énonçait doctement que « l’essentiel était de mener une guerre civilisationnelle contre les communistes et les bronzés ».
Or sachant que ce monsieur, qui manifestement n’a pas fait Sciences Po, ni même lu le Communisme pour les Nuls afin de s’informer un minimum sur le concept, catalogue un peu tout le monde parmi les cocos, y compris le général de Gaulle et ses disciples ! Ce qui fait beaucoup de gens !
Quant aux bronzés, selon lui au QI de bulot (mais non ce n’est pas du tout raciste selon lui de proférer ce genre de généralité stupide, mettant ainsi tous les Noirs, Métis et Arabes dans le même sac), ils sont eux aussi des « ennemis » de la civilisation française et en outre irrécupérables parce que congénitalement idiots.
Aussi avant de faire la morale à un contributeur dont le seul tort est d’avoir redit ce qu’il ressortait de sondages concernant le profil de citoyens français ayant voté en majorité pour Macron, il ferait bien de scruter d’un peu plus près ses propres contradictions et excès de langage et faire son autocritique.
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@ Achille | 27 avril 2022 à 07:21 (dernier paragraphe)
À la pêche aux ministres en continuant à draguer chez feu UMP ou LR !
Je vois plutôt NKM qu’Elisabeth Borne, mais c’est un gros poisson que l’on ne prend pas comme cela à la traîne ou à la goupille. Se laissera-t-elle finalement hameçonner ?
Concernant Christine Lagarde, quand bien même elle serait disposée à accepter, elle n’est absolument pas écolo et surtout elle ferait beaucoup trop d’ombre à Macron.
Et pourquoi pas un homme. Comme si la parité pouvait régler tous nos problèmes !
J’imagine bien Darmanin et Le Maire piaffant d’impatience et se disant pourquoi pas moi !
@ Exilé
« Ce n’est pas ce que vous appelez la République qui a créé la France, elle s’est contentée de mettre les pieds sous la table avant d’entreprendre le saccage d’une œuvre séculaire admirable et à nulle autre pareille. »
Tout à fait. Ce n’est pas la République qui a créé la France. C’est la France qui a créé la République. En s’appuyant sur une jacquerie, une famine et des idées philosophiques et exemples venues de Hollande, d’Angleterre, de Suisse et des États-Unis.
Maintenant, c’est le système actuel. Vous pouvez le réformer par l’article 89. Ou prôner le coup d’Etat. Et pour installer quoi, au fait, je vous prie ? C’est quoi, le système que vous voulez rétablir ? Pour qu’on soit tous au clair sur la question…
Quant à savoir si l’œuvre que « la France » a faite est admirable ou pas, c’est, entre nous, une question de goût. Et, surtout, cela évacue le point principal: ce qui compte, c’est le futur. Pas le passé.
Donc, la question suivante importe: quel système politique voulez-vous ? Quelle constitution voulez-vous ? Et comptez-vous la faire passer par l’article 89 ? Ou prônez-vous le coup d’Etat ?
Et, fondamentalement: comment comptez-vous vous débarrasser, si cela vous déplaît, des deux traits fondamentaux de toute démocratie que sont la liberté d’expression et le vote ?
La liberté d’expression, c’est pour délibérer de notre futur collectivement. Le vote, c’est pour donner de la légitimité à notre action politique collective.
Souhaitez-vous que certains aient plus le droit de l’ouvrir que d’autres ? Si oui, qui ?
Souhaitez-vous que certains n’aient pas accès à la représentation politique ? Et si oui, qui ?
Quand on crache sur la République sous prétexte qu’elle n’est pas la France, il me semble de bon ton de répondre à ces quelques questions somme toute très pragmatiques ci-dessus.
Parce que, jusqu’ici, vous nous expliquez que vous n’aimez pas la République (moi non plus, d’ailleurs: elle me gonfle pas mal cette République) mais vous ne nous expliquez pas quel est le système que vous comptez mettre en place en lieu et place de la République, ni comment vous comptez y parvenir.
Je n’aime pas être laissé dans le brouillard sur de tels sujets. J’ai un peu l’impression qu’on me prend pour un demeuré, dans ces circonstances.
Et ne venez pas me dire que je défends la République: je ne vote pas. Je vous ai donc laissé toute latitude ces dernières semaines pour que vous votiez collectivement en faveur de votre coup d’Etat via la présidentielle puis l’article 11.
Mais il est quand même grand temps que vous clarifiez votre position.
Ma position à moi est claire: faire pulluler les Landsgemeinde et les votations partout en France, et m’opposer à toute constitution inspirée par une idéologie dogmatique comme les religions de nos contrées. Rentrer dans des logiques d’alliances et de pactes avec tous nos voisins pour construire des institutions dans lesquelles nous nous engageons de bonne foi afin de garantir notre sécurité collective, notre prospérité économique, notre liberté d’expression et notre capacité délibérative par le vote à l’échelle du continent.
Je suis donc un dévot de Hans-Adam II du Liechtenstein, monarque absolu d’une démocratie directe et d’un confetti qui vient d’enfiler une superbe quenelle à la Russie en la forçant à expliquer et motiver ses veto aux Nations unies. Et qui fait de jolis ouvrages sur l’État au Troisième Millénaire en tirant les leçons de notre passé européen que vous jugez si glorieux.
Je suis clair sur ma position. Pas vous.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 26 avril 2022 à 19:34
« Tant que la politique était saine et marchait sur ses deux jambes, il y avait une droite et une gauche. Mais depuis quarante ans, la dynastie Le Pen s’est octroyée une rente politique… »
Je ne sais pas où vous allez chercher tout ça.
La droite et la gauche ne sont que des notions d’ordre topographique par rapport au président de l’AN dans l’hémicycle, point.
Il n’est écrit nulle part que le duel présidentiel final ne puisse se faire qu’entre une droite et une gauche.
Nous aurions très bien pu assister à un duel entre les frère et sœur siamois en politique que sont M. Macron et madame Pécresse, qui ont en commun le fait de partager à peu de choses près le même genre de salmigondis en matière de vision du monde.
Si vous tenez absolument à observer une dichotomie droite-gauche nette, je vous renvoie au Jugement Dernier, mais je n’ose pas vous dire où se trouveront les méchants…
@ Ex abrupto | 26 avril 2022 à 16:00
« Biden et Poutine ont félicité Macron pour sa réélection. Ces deux-là ont au moins un point en commun: l’hypocrisie. »
Marine Le Pen a appelé Emmanuel Macron pour le féliciter de sa réélection.
MLP a donc un point commun avec Biden et Poutine, c’est votre commentaire ?
Certes, Monsieur Bilger, la prestation de monsieur Macron sur le Champ-de-Mars n’avait pas le caractère du Louvre en 2017. Et pour cause : avec son expérience, monsieur Macron sait que le plus dur pour lui est à venir et que sa victoire, si elle est juridiquement incontestable, ne lui accorde pas une légitimité absolue. Sur ce point je rejoins en grande part le commentaire de Serge HIREL | 26 avril 2022 à 14:06.
Pour ma part, je me suis livré à un petit exercice, à savoir établir avec un tableur un bilan des votes pro-Macron et anti-Macron (votes Le Pen complétés par les votes blancs), pour ma région, l’Occitanie.
Si pour la France entière on arrive pour monsieur Macron à 54,74 % contre 45,26 %, pour l’Occitanie le bilan est respectivement de 49,89 % contre 50,11 %. Dans les deux départements disposant d’une métropole (Toulouse et Montpellier), les résultats sont plus contrastés : Haute-Garonne 59,56 % contre 41,44 %, Hérault 48,96 % contre 51,04 %. Et sur les onze autres départements, sept ont accordé à monsieur Macron entre 41 et 49 des suffrages, donc la majorité à sa concurrente.
Cela consacre que les meilleurs scores de monsieur Macron se situent principalement dans la France des métropoles et que la France périphérique, notamment rurale, a voté majoritairement contre lui.
L’on comprend dès lors que Monsieur Macron « l’ait jouée modeste » dans la foulée de son élection.
Il n’est cependant pas possible d’affirmer de manière péremptoire que monsieur Macron serait le président le plus mal élu. En revanche, son assise électorale, une fois enlevées les voix qui se sont portées sur son nom par rejet de madame Le Pen, n’est sûrement pas suffisante pour lui garantir d’obtenir une majorité claire à l’Assemblée nationale. Elle devrait sans doute n’être qu’une majorité de compromis ne lui permettant pas de se lancer dans des réformes à la hussarde.
Un dernier point : il a été affirmé que monsieur Macron serait le premier président réélu « hors cohabitation ». C’est là une expression de communicants et surtout une contre-vérité dans la mesure où le système imaginé par monsieur Jospin de mandats présidentiel et législatif limités à cinq ans devait, par la dynamique de la présidentielle, se traduire par un vote majoritaire à l’Assemblée nationale au profit du président nouvellement élu. Si toutefois une cohabitation devait intervenir, ce ne pourrait être qu’après les législatives et non en cours de mandat présidentiel… On imagine mal en effet une dissolution de l’AN dans une mandature de cinq ans !
Mais cette affirmation est aussi fausse dans la mesure où le premier président de la Ve République réélu « hors cohabitation » est bel et bien le général de Gaulle. En effet, l’Assemblée nationale ayant été dissoute en octobre 1962, les élections législatives de novembre 1962 ont donné au parti présidentiel (l’UNR) un nombre de sièges frisant la majorité absolue, sans contraindre le général de Gaulle à la moindre cohabitation qu’il n’aurait sûrement pas acceptée ! Et en 1965, il a été réélu au deuxième tour face à monsieur Mitterrand. CQFD !
Cher Philippe,
Pour clarifier la confusion du perpétuel « en même temps », chef-d’œuvre de la pensée unique, l’option la plus équilibrée ne serait-elle pas d’être à la fois Président et Premier ministre ?
Ce massacre à la tronçonneuse du régime parlementaire faisant élire une cohorte d’adeptes d’un gourou qui se compare à un être mutant kafkaïen entouré d’ombres ne serait pas si dramatique, si le vide n’enveloppait pas l’ensemble et ne se teintait pas d’une pointe suicidaire.
Capter les idées éclairées de droite pour mieux étouffer un parti, laisser supposer un changement radical pour jouer tel un chat avec une souris morte avec la gauche, n’est-ce pas le comble du cynisme ?
Comment peut-on attendre comme des andouilles le secret des anguilles sous roche pour savoir la nouvelle fantaisie, lubie ou bon plaisir d’un président de droite ou de gauche hollandaise ?
Ce mépris souriant, cette partie de poker à la déloyale, cette insécurité attractrice pour vendus, opportunistes et traîtres est un jeu absolument malsain qui ne pourra apporter qu’un crépuscule rouge comme une orange sanguine, un modèle de fabrique de rejet massif de l’envie de voter.
Si la gauche et la droite acceptent de se dissoudre dans la confusion proposée, elles actent leur disparition programmée et le macronisme macrophage étant déjà abominé par plus de 2 Français sur 3 entraînera le tout dans son abîme.
Que les hommes politiques anticipent ce sabordage organisé et réveillent leur talent pour faire refleurir les respirations républicaines, pour exiger des débats et des bilans mis sous silence volontairement. Que cessent ces exercices de communication usés et puérils et que réponses soient apportées dans les meilleurs délais.
Les Français ne sont pas des jouets, ni la République.
Que la tradition de donner une majorité suite à une élection ne se fasse pas, car si tel était le cas, la seule solution serait alors l’indifférence ou l’anarchie.
françoise et karell Semtob
Monsieur Bilger déplore la faiblesse insigne du macronisme, le régalien. On ne peut que partager cette triste constatation mais faut-il y voir une « faiblesse » ? Je me demande parfois si l’état actuel de notre société ne reflète pas tout simplement les aspirations de la majorité. Qui dit régalien sous-entend discipline sociale, respect des autres, une certaine forme de contrainte dans le comportement pour que, selon la formule, la liberté s’arrête où commence celle du prochain. Tout le contraire de cette aspiration à l’individualisme, à une liberté débridée, à la jouissance individuelle. Et merde pour les vieilles lunes.
@ Axelle D | 27 avril 2022 à 15:17
« À la pêche aux ministres en continuant à draguer chez feu UMP ou LR !
Je vois plutôt NKM qu’Elisabeth Borne, mais c’est un gros poisson que l’on ne prend pas comme cela à la traîne ou à la goupille. Se laissera-t-elle finalement hameçonner ? »
Je vous ferai remarquer que les deux Premiers ministres de son premier mandat appartenaient à LR (ex-UMP),
De toute façon Emmanuel Macron ne choisit pas ses Premiers ministres et ses ministres en fonction de leur appartenance politique mais pour leur compétence et leur motivation.
Concernant NKM qui a été ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, elle a certes le profil pour occuper le poste, vu qu’EM veut mettre le paquet sur l’écologie, mais j’ai cru comprendre qu’elle avait dit vouloir quitter la vie politique. Elle a un très bon poste dans le groupe Capgemini à New York et semble s’en satisfaire.
Christine Lagarde, après avoir été au FMI est désormais présidente de la Banque centrale européenne. Un poste très bien rémunéré et plutôt peinard. Je ne pense pas qu’elle soit tentée par « l’enfer de Matignon ». Un poste où l’on prend des coups de toutes parts : les partis d’opposition, les syndicats, les manifestants de toutes idéologies et même parfois, de ses amis.
Une chose est sûre, le Président ne choisira pas J-L Mélenchon comme Premier ministre. Pour gouverner le pays il a besoin d’une personnalité fiable, pondérée et non d’un excité qui veut être calife à la place du calife.
De toute façon je pense qu’aux élections législatives tout laisse à croire que les candidats de LFI vont se prendre une belle « déculottée ».
Nombre de personnalités socialistes et pas des moindres, ne veulent pas entendre parler d’une alliance avec LFI. Idem au parti communiste et mis à part une poignée d’écolos déjantés, le parti EELV n’est pas vraiment chaud pour se trouver sous l’autorité de J-L Mélenchon.
Par contre MLP peut effectivement obtenir un groupe important à l’Assemblée nationale, mais pas suffisant pour obtenir la majorité.
Aussi je vois plutôt un PM macronien pur sucre.
Parmi les hommes Julien Denormandie, de formation agronome comme NKM, peut aussi figurer parmi les « premierministrables ». Il a du talent et de la répartie. J’ai pu le constater à l’Assemblée nationale quand il a renvoyé dans leurs cordes certains députés de l’opposition qui voulaient faire les marioles.
@ Achille 18:53
« Je vous ferai remarquer que les deux Premiers ministres de son premier mandat appartenaient à LR (ex-UMP) »
Merci pour l’info. Ainsi donc je ne l’aurais pas remarqué ? Suis-je distraite !
Alzheimer n’est pas loin et la curatelle me guette !
@ Robert | 27 avril 2022 à 18:25 (et évidemment @ Serge HIREL)
« …et que sa victoire, si elle est juridiquement incontestable, ne lui accorde pas une légitimité absolue. Sur ce point je rejoins en grande part le commentaire de Serge HIREL | 26 avril 2022 à 14:06. »
Il ne faut pas croire tout ce que dit Serge HIREL. Il a tendance à beaucoup exagérer.
Et puis c’est quoi encore cette histoire d’illégitimité ?!
Emmanuel Macron ne serait pas légitime parce qu’il n’a reçu que 38,52 % des inscrits ?
Georges Pompidou a été élu avec 37,5 % des inscrits en 1969. Il n’était pas « légitime » lui aussi ? Il n’a pas été un bon président ? On va où là ?
À toutes fins utiles, MLP, elle, a eu 27,28 % des inscrits, soit moins que le nombre d’abstentions
Et Mélenchon il est légitime lui qui a été élu député à Marseille avec moins de 20 % des inscrits et 65 % d’abstention ?
Stop !
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@ Axelle D | 27 avril 2022 à 19:20
Il y a des choses qui vont sans dire, mais mieux en les disant…
@ semtob | 27 avril 2022 à 18:34
« Capter les idées éclairées de droite pour mieux étouffer un parti, laisser supposer un changement radical pour jouer tel un chat avec une souris morte avec la gauche, n’est-ce pas le comble du cynisme ? »
Vous ne savez toujours pas que le cynisme est une qualité en politique ?
Nos amis d’Espagne, du Portugal et d’Allemagne s’ingérèrent dans l’élection présidentielle [comme s’il en était besoin !] : « Pas d’extrême-droite en France ! »
Reconnaissons-leur qu’en cette matière ils sont de fins connaisseurs.
Selon l’Obs, le chef de l’Etat songe à recruter François Hollande pour faire évoluer les institutions, dans le cadre d’une commission transpartisane. « Il ne m’a été rien proposé. Ça ne veut pas dire que l’idée d’une commission transpartisane soit mauvaise ». « Je ne demande rien. Je suis simplement au service de mon pays », a t-il ajouté.
On peut plus qu’espérer, imposer que le Président se s’embarrasse pas de ce loser, de cette gérontocratie pourrie qui a perdu sans combattre.
Marc Bloch aurait détesté cela, encore et toujours des revenants, comme si la « grinta » n’existait pas en dehors de ces bouffis de mandats.
Pépère et d’autres comme lui vivent aux dépens de l’Etat, on en crève, ils n’ont rien apporté, ils n’apporteront jamais rien.
Il devrait regarder du côté de l’Ukraine le Président, pour rester en éveil il faut des guerriers au sens de l’âme, tous ceux qui parlent en direct depuis ce pays, maires, députés, et les autres présidents en responsabilité, me frappent par leur jeunesse.
Franchement… Gégé chef de guerre ? Et l’autre dès les premiers jours de son mandat sur un scoot au service de la France… Nous sommes fous d’accepter ces types.
On a vu avec les masques nos capacités, un magasinier aurait fait mille fois mieux que toutes ces batouilles réunies. Si nous étions envahis, en 48 heures ce serait plié, ne parlons même pas de « haute intensité », comme l’a souligné l’ancien chef d’état-major, au bout d’une semaine on peut aller à la chasse aux papillons.
@ Achille | 27 avril 2022 à 20:58
Qui êtes-vous pour m’enjoindre de croire ou de ne pas croire à ce qu’écrit un commentateur, en l’espèce Serge Hirel ? Jusqu’à preuve du contraire :
– je suis libre de « croire » ou de ne pas « croire ». Dans ce cas, ce verbe est pour le moins inadapté, car il ne s’agit guère de foi ;
– quant à mon analyse des commentaires, je reste seul juge d’en penser ce que j’en veux et de l’exprimer dans le cadre de la liberté que nous permet monsieur Bilger.
Quant à votre injonction « Stop ! », permettez-moi d’y passer outre à ma guise. J’ai ma propre définition de la légitimité que je considère assise sur une fraction importante du peuple français pour qu’il exprime un minimum d’adhésion à ses gouvernants et ainsi leur procurer une vraie liberté d’action. À défaut, il est à craindre que la rue ne soit le réceptacle des oppositions qui ne pourront pas s’exprimer au sein de l’Assemblée nationale, comme la crise des Gilets jaunes l’a montré.
Je crains en effet que, dans le cas de monsieur Macron, avec son tropisme de gouverner rênes courtes avec un Premier ministre simple exécutant, en contradiction avec l’esprit, pour ne pas dire la lettre de la Constitution, la France périphérique notamment n’adhère pas plus que précédemment à ses choix. Tropisme qui risque d’être aggravé par le fait qu’en tout état de cause il ne pourra pas se représenter en 2027.
Je songe en particulier à l’écologie politique, singulièrement punitive, imposée par des bobos urbains. En ce cas, on peut craindre que ce type de politique n’entraîne une fracture encore plus grande entre la France d’en bas et celle d’en haut.
Enfin, pour ce qui me concerne, je me refuse à tirer des plans sur les prochaines élections législatives. Je n’ignore pas ce que les organismes de sondage laissent envisager. Cependant je reste prudent car le peuple français peut déjouer les prévisions malgré un mode de scrutin destiné à favoriser les sortants et une propagande médiatique assourdissante comme on l’a connue au cours de ce second tour. Comme aussi le peuple peut les désavouer en fonction du bilan du quinquennat écoulé. Il s’agit là d’abord d’une affaire d’implantation et les cinq dernières années ont pu décevoir des électeurs qui préfèreront se tourner vers d’autres candidats que ceux de LREM.
M. Macron n’est obligé à rien.
Il a été élu sans programme, il n’a pas fait de campagne, personne ne l’a interrogé sur son programme, on ne sait rien de ses projets.
Les Français lui ont donné un chèque en blanc contre MLP, sans savoir ce qu’il en ferait. Ce n’est pas sûr que ce soit mieux que ce que proposait MLP.
M. Macron a été élu sur une page blanche, où il écrira ce qu’il veut, quand il veut, comme il veut.
M. Macron c’est le chef du Parti des Grands Traîtres, les anciens comme E. Philippe, G. Darmanin, et les nouveaux traîtres, ceux qui viennent de le rejoindre, entre autres V. Pécresse, F. Roussel, Ph. Martinez.
Le pire d’entre eux étant Ph. Martinez, qui sur un claquement de doigt, jette aux orties les syndicats, le Front Populaire, les grèves et les luttes de 1936, tous les militants qui ont défilé de République à Bastille, qui ont lutté pour l’égalité et dont certain en sont morts.
Il y a eu des gens remarquables à la CGT, mais Martinez ne fait pas partie de ceux-là.
Aucune voix ne doit aller à ce ramassis de traîtres.
Font également partie de ce parti R. Enthoven qui semblait représenter une lueur d’intelligence et de philosophie, mais qui a eu, avec Tristane Banon, une réaction infecte et révélatrice devant des ouvrières qui avait voté MLP.
R. Enthoven et Tristane Banon qui sont les représentants de cette gauche germanopratine méprisante, relayée dans les médias.
Ceux qui soutiennent l’Ukraine, alors que Zelensky est l’un des dirigeants les plus corrompus.
Notre nouveau Président devrait prendre exemple sur J. Biden. On le disait « petit pied », ce dernier, il fait sans aucun doute moins de phrases que le nôtre, mais pour envoyer du jeu il faut dire qu’il envoie du lourd : J. Biden va accentuer jeudi la pression sur Moscou en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour livrer toujours plus d’aide militaire à Kiev, et en proposant de liquider les avoirs d’oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l’Ukraine.
Il se fiche comme d’une guigne de « la ligne rouge » sur laquelle pleurniche l’Europe, apparemment il a fait un choix, celui de rester dans l’Histoire, il sent que le temps lui est court et un peu compté, il en profite.
Macroner il a passé l’âge, J. Biden, avec les Anglais ils ont assisté à la naissance d’un grand président qui fera l’histoire, Volodymyr Zelensky, avec lequel ils sautent en marche, ne rien faire c’est se tromper, et pour le monde entier plus tard sans doute un renoncement tel que celui de Munich, honte à jamais écrite.
Il semble évident qu’ils ont des renseignements qui ne sont pas ceux d’une Europe qui s’éveille, mal construite, J. Biden et la théorie du fou, la sémantique n’était pas un hasard, juste se mettre à niveau de celui qui fait trembler la planète, malgré un pas parfois mal assuré, le président US n’a ni le bras, ni la voix qui tremble… Comme toute la classe dirigeante en Ukraine.
@ Achille | 27 avril 2022 à 20:58
« Stop ! »
Comptez-vous aussi installer des balises sur les commentaires de ce blog qui ne vous appartient pas ?
@ Robert | 28 avril 2022 à 12:30
« Qui êtes-vous pour m’enjoindre de croire ou de ne pas croire à ce qu’écrit un commentateur, en l’espèce Serge Hirel ? Jusqu’à preuve du contraire :
– je suis libre de « croire » ou de ne pas « croire ». Dans ce cas, ce verbe est pour le moins inadapté, car il ne s’agit guère de foi »
Qui je suis ? Un simple intervenant de ce blog, tout comme vous. La différence est que je ne partage pas votre conception de l’illégitimité, c’est tout.
« Je crains en effet que, dans le cas de monsieur Macron, avec son tropisme de gouverner rênes courtes avec un Premier ministre simple exécutant, en contradiction avec l’esprit, pour ne pas dire la lettre de la Constitution »
Monsieur Macron comme vous dites, n’a jamais traité ses Premiers ministres en simple exécutants. Il leur a laissé une bonne marge d’initiative comme la limitation à 80 km/h sur les routes nationales et départementales qu’a voulu absolument appliquer Edouard Philippe. Il n’a pas non plus traité ses PM de « collaborateurs » comme l’a fait un de ses prédécesseurs.
« J’ai ma propre définition de la légitimité que je considère assise sur une fraction importante du peuple français pour qu’il exprime un minimum d’adhésion à ses gouvernants et ainsi leur procurer une vraie liberté d’action. »
Afin de parfaire votre définition de la légitimité, je vous joins, à toutes fins utiles, les scores obtenus par les dirigeants du G7 lors des dernières élections, en incluant le vote blanc et l’abstention.
Ainsi que vous pouvez le constater, Emmanuel Macron est le dirigeant qui a été le mieux élu, bien avant Joe Biden, Boris Johnson, Justin Trudeau, Olaf Scholz, Fumio Kishida.
Autre chose ? 🙂
@ Serge HIREL | 28 avril 2022 à 20:06
« Comptez-vous aussi installer des balises sur les commentaires de ce blog qui ne vous appartient pas ? »
Ce STOP s’adressait surtout à moi-même. Il m’arrive souvent de me retenir quand je lis certains commentaires qui m’agacent, ceci afin de ne pas me retrouver dans une discussion interminable agrémentée de noms d’oiseaux, comme cela se produit entre certains habitués de ce blog.
– On me dit que ce sont les vieux qui ont voté Macron… et aussi les diplômés, ceux-là gagnent bien leur vie mais ils ne savent pas grand-chose !
– Ho ! Ho ! Ho ! Il y a aussi les arabes !
Une solution, Mme Marson : la dénazification.
Encore une Poutinette des corons qui, à force de débusquer les traîtres, trompe le peuple à déguiser ses défaites en victoire soi-disant gratuite, et le conduit à la soumission à l’un ou l’autre belligérant, du Delaware ou de la Sibérie, libertarien comme tyran soviétique conduisant le monde à la destruction de la loi du plus juste pour retourner à la loi du plus fort.
La solution pour sortir de cette régression est le programme de Macron, l’établissement d’une souveraineté européenne fondée non plus sur la domination des tentations impériales qui ne savent, pathologie sociale mortifère, trouver identité qu’en désignant un ennemi réel ou supposé, mais sur la réconciliation des nations.
30 % des électeurs l’ont compris, espérons que ce seul espoir pour l’humanité ne soit pas guillotiné par les paresses des adeptes sectaires de la régression totalitaire, où l’insoumission n’est que le moyen d’imposer sa domination dépassée par les dénazificateurs bientôt dénazifiés inaptes à participer à l’invention que le faible président français a su proposer avec succès.
Sinon, le coq sonnant le réveil universel des nations sera englouti aux fumiers des extrêmes démagogues, voyant la stridence salutaire de son chant universel réduit au sinistre glouglou de ceux qui ne désirent que la défaite des replis nationalistes:
« Marine Le Pen n’a pas tout raté, finalement. Elle a réussi quelque chose qui provoque mystérieusement de l’empathie après son débat face à Macron. Et ce n’est pas une moquerie, mais une conviction inattendue : elle sait échouer, et de mieux en mieux. Une sorte de douce aura de perdante, une incarnation, inutile, de la France qui croit avoir raison, mais perd justement pour prouver qu’elle dénonce un vrai mal français. La leader semble souffrir d’un infime décalage avec le présent français. C’est ce qui lui a donné cet air de cheffe ne comprenant pas très bien son interlocuteur, jouant avec force le rattrapage, ce qui à la fois signait sa maturité et prouvait son retard chronologique. Marine Le Pen accusait un étrange temps de latence dans ses réponses, mais aussi dans son incarnation. Celle d’une France qui refuse, qui a peur, mais ne sait pas qu’elle est dépassée et croit que l’intime déni, le repli est ce qui peut sauver. Intuition : cette femme est presque venue pour perdre, arracher une belle défaite, illustrer un échec qui, partant, rêve un jour de vaincre juste par la reconnaissance que l’on doit, par générosité lasse, aux éternelles victimes. Face à Macron qui joua l’expert, Marine Le Pen crut qu’il suffisait de jouer à être française. Ce fut triste, mais cela ne sert pas à gagner, et ce n’était même pas le but. »
https://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-celle-qui-echoue-de-mieux-en-mieux-26-04-2022-2473466_20.php#xtmc=daoud-le-pen&xtnp=1&xtcr=1
@ anne-marie marson | 28 avril 2022 à 17:27
« Ceux qui soutiennent l’Ukraine, alors que Zelensky est l’un des dirigeants les plus corrompus. »
Et qui, par la négligence (au minimum) dont il semble avoir fait preuve dans le respect des accords de Minsk, pourrait avoir créé un des facteurs ayant déclenché la guerre actuelle.
@ Robert 28/04/22 12:30
Est légitime, s’agissant de politique, ce qui est conforme à la Constitution. De ce point de vue, EM élu conformément aux règles institutionnelles et les résultats du second tour de l’élection présidentielle ayant été validés par le Conseil constitutionnel, sa légitimité n’est pas contestable. Prétendre le contraire, c’est ne pas accepter le choix démocratique résultant de l’élection et se mettre hors la loi qui régit le fonctionnement de nos institutions et qui a été ratifiée par le peuple au terme d’un référendum.
Sinon, soulevant ce procès en illégitimité, à partir de quel pourcentage de suffrages obtenus par rapport au nombre d’électeurs inscrits jugeriez-vous alors qu’un président élu est légitime ?
Que vous estimiez que le socle électoral sur lequel EM a été élu soit trop étroit, qu’il ne lui laisse pas suffisamment les mains libres pour mettre en œuvre sa politique, qu’il entrave sa capacité à agir au motif qu’il n’est pas représentatif d’une adhésion satisfaisante du corps électoral à son projet, là est par contre un autre débat que vous avez raison de soulever mais qui ne touche pas à la légitimité du président.
EM est donc bien légitime mais il ne saurait, sauf à s’exposer à de cruelles désillusions dont souffrirait hélas le pays, s’exonérer d’une lecture lucide des résultats de son élection et des changements qu’ils lui imposent, tant dans son comportement personnel que dans sa manière de pratiquer la politique.
@ Exilé | 29 avril 2022 à 09:13
@ anne-marie marson | 28 avril 2022 à 17:27
@ Achille
@ Axelle D
@ d’autres qui se reconnaîtront
Vous faites des phrases, vous mimez des raisonnements, vous torturez la géopolitique qui ne vous a rien demandé, mais au final votre piètre argumentation sur cette abominable guerre est toujours la même : « Cette Ukraine avec sa jupe ultra-courte et ses façons de vouloir s’amuser avec ses amis occidentaux, elle est un peu pute non ? On ne comprend pas très bien pourquoi elle se plaint des derniers outrages que lui fait subir Poutine, certes un brin soudard, mais si viril au fond… »
J’ai beau chercher, je ne trouve rien d’autre dans vos analyses, et c’est peu dire que cela ne vous honore pas.
@ Michel Deluré | 29 avril 2022 à 11:49
Ce que vous écrivez correspond à ce que j’ai écrit mais qualifié de légalement et juridiquement incontestable. Son élection est parfaitement régulière.
Je ne fais donc aucun procès en légitimité à monsieur Macron. Je n’ai jamais écrit qu’il serait illégitime.
En revanche, quant à la légitimité telle que je la conçois, elle résulte de l’analyse de la base électorale qui a fait gagner monsieur Macron. Si l’on tient compte des votes des électeurs qui ont voulu, selon l’expression médiatique à la mode, « faire barrage à l’extrême droite » et des votes utiles, la base électorale du président de la République est particulièrement composite, ne résulte pas d’une adhésion majoritaire et donc ne constitue pas un socle vraiment solide.
Cette majorité de circonstances risque d’éclater dès la rentrée prochaine quand monsieur Macron se lancera dans ses réformes, avec le risque pour lui de se retrouver face à de difficiles problèmes d’ordre public. À ce moment-là sans doute, certains lui feront un procès en légitimité, notamment à l’extrême gauche qui voudra prendre la revanche de son échec.
@ Gavot | 29 avril 2022 à 14:14
« J’ai beau chercher, je ne trouve rien d’autre dans vos analyses, et c’est peu dire que cela ne vous honore pas. »
Peut-être pourriez-vous nous donner votre avis éclairé sur le conflit russo-ukrainien avant de nous faire part de votre consternation concernant les commentaires des personnes que vous avez citées.
En ce qui me concerne, cela doit bien faire quinze jours minimum que je ne me suis pas prononcé sur le sujet
J’espère toutefois que vous n’allez pas nous donner la vision manichéenne et angélique de la presse anglo-saxonne, avec les méchants Russes d’un côté, les gentils Ukrainiens de l’autre soutenus à coups de dizaines de milliards par les généreux Américains.
Les choses, hélas, ne sont pas aussi simples, pour ne pas dire simplistes, que cela.
Cette guerre en Ukraine est en train de se transformer en une confrontation entre le deux plus grandes puissances mondiale, au moins sur le plan militaire et déjà le mot de Troisième Guerre mondiale a été prononcé par les belligérants.
La « der des ders » sans doute, mais la vraie cette fois…
@ Achille | 29 avril 2022 à 21:06
« La « der des ders » sans doute, mais la vraie cette fois… »
Avec son corollaire, la paix… la vraie, la définitive… la paix des cimetières.
Enfin quand je dis la définitive, j’avoue que j’ignore ce qui se passe après.
Parce que si le bien et le mal sont consubstantiels à l’univers pourquoi l’autre face de celui-ci, la face invisible, en serait-elle dispensée ?
À suivre prochainement, volens nolens… avec ou sans guerre ! 😉
@ Achille | 29 avril 2022 à 21:06
Vous savez Achille, mon avis d’expert en géopolitique ne vaut pas grand-chose, tout comme le vôtre, néanmoins j’ai des yeux pour voir et des oreilles pour entendre et on peut se fier raisonnablement à des faits assez simples.
Par exemple le fait que l’agresseur, après avoir soigneusement menti contre toute évidence, est bien la Russie. Je n’ai pas ouï dire que les Ukrainiens avaient lancé leurs troupes à l’assaut de Moscou, ni même de Rostov-sur-le-Don.
Par exemple le fait que ce n’est pas tout à fait la première fois que la Russie agresse l’Ukraine et en annexe un morceau de territoire.
Par exemple le fait que, depuis le début du conflit qu’il a initié, Poutine menace tout le monde à tort et à travers.
Par exemple le fait que, si l’on considère comme Poutine que l’Ukraine et la Russie ne forment qu’une nation, il ne verrait donc aucun inconvénient à ce que l’Ukraine prenne le contrôle de la Russie puisque ça aussi historiquement ça aurait du sens dans le récit national que nous servent les nationalistes de la grande Russie (spoiler : ils y voient un inconvénient).
Et si vous me répondez, comme beaucoup de savants poutinistes durs ou mous sur ce blog, qu’il faut prendre de la hauteur, qu’il faut avoir une vision géostratégique et historique, que les Américains sont souvent fourbes, que les accords de Minsk… blablabla, je vous répliquerai que si vous prenez de la hauteur avec tant de légèreté (indispensable à cette altitude) c’est surtout pour ne pas voir ce qui se passe au niveau du sol: des civils massacrés, des femmes violées, des villes détruites, des dizaines de milliers de blessés et des millions de réfugiés. En Europe.
Je maintiens donc qu’il y a une forme de lâcheté intellectuelle pour certains (doublée d’un aveuglement idéologique pour d’autres) à vouloir absolument se situer à des hauteurs stratosphériques pour ne pas voir ce qui se passe à ses pieds et qui pourrait se reproduire ad vitam aeternam si nous ne réagissons pas collectivement, nous Occidentaux, avec nos valeurs communes, très fermement.
Je maintiens donc ma poétique image de la fille en minijupe qui illustre toujours parfaitement la pauvreté de votre argumentation.
@ Tipaza | 30 avril 2022 à 08:16
Un missile atteindrait Paris en 200s
Et moi qui espérais profiter encore quelque temps de ma retraite à peu près peinard. C’est mal barré. D’autant que la Lorraine est encore plus proche de la Russie que Paris. Mais on n’est plus à quelques secondes près…
@ Gavot | 29 avril 2022 à 14:14
Ce pauvre Gavot si prompt à faire des procès en sorcellerie sans rien connaître des idées et engagements des contributeurs de ce blog.
Y compris en s’en prenant nommément à des personnes, (comme moi) soutenant depuis le début l’Ukraine, en dons au profit des victimes de cette guerre fratricide ou dont les très proches ont accueilli à ce jour, hébergé, aidé à leurs frais etc. une dizaine de réfugiés de ce pays, femmes et enfants.
Sans pour autant se prosterner devant un Zelensky qui ne cherche manifestement, lui, qu’à se montrer, faire son cinéma, se mesurer à l’oligarque Poutine, ce qui démontre une incroyable stupidité, s’obstinant dans un conflit perdurant depuis huit ans, sans autre issue au final que la ruine définitive de son pays et des centaines de milliers de morts à la clé. Sans oublier plusieurs millions de réfugiés.
Au fait, combien Gavot le donneur de leçons a-t-il accueilli d’Ukrainiens chez lui à ce jour ?
Et si ce n’est pas le cas, au moins qu’il ait la décence de ne pas la ramener !
@ Axelle D | 30 avril 2022 à 23:04
Vous qui passez votre temps à vous réclamer du gaullisme, voilà que vous arborez une position résolument pétainiste.
« Y compris en s’en prenant nommément à des personnes, (comme moi) soutenant depuis le début l’Ukraine. »
Bah non, vous mentez, la preuve :
« Sans pour autant se prosterner devant un Zelensky qui ne cherche manifestement, lui, qu’à se montrer, faire son cinéma, se mesurer à l’oligarque Poutine, ce qui démontre une incroyable stupidité, s’obstinant dans un conflit perdurant depuis huit ans, sans autre issue au final que la ruine définitive de son pays et des centaines de milliers de morts à la clé. »
On s’en tape, du pognon que vous donnez (peut-être, on n’en sait rien, c’est vous qui le dites) afin de vous donner bonne conscience.
On s’en tape, de ce que « vos très proches » font, ou ne font pas pour les Ukrainiens (peut-être, on ne sait pas, c’est vous qui le dites et ce n’est pas héréditaire : les mérites ne se transmettent pas par les gènes).
En revanche, ce qui est évident, c’est que vous insultez le président ukrainien qui mène la résistance contre l’envahisseur, au péril de sa vie ; que vous lui reprochez de ne pas se coucher devant la Russie, pire : que vous lui attribuez la responsabilité des morts dus à l’ennemi, raffinement de perversité bien dans la ligne du communisme de fait que vous passez votre temps à défendre dans ces colonnes.
Et finalement, que votre mauvaise foi omet ce léger détail que le peuple ukrainien, non seulement fait bloc derrière son président, mais que c’est lui qui fait preuve, jour après jour, de sa résolution à défendre son pays jusqu’à la mort.
Cinq semaines après le début de la guerre, ce sont 370 000 Ukrainiens qui ont traversé la frontière polonaise, en direction de l’Ukraine. Parmi eux, des femmes simplement désireuses de retourner dans leur patrie avec leurs enfants, après l’avoir fuie temporairement devant l’offensive russe. Ce qui serait déjà digne d’admiration. Mais aussi un nombre considérable d’hommes, quittant un exil confortable, et en tous cas sûr, pour aller risquer leur vie les armes à la main.
Une blablateuse comme vous ne peut pas comprendre. Ayez la décence de vous taire, d’écouter les Ukrainiens, et après seulement, si vous prétendez les « soutenir », de saluer leur extraordinaire courage.
Au lieu de cela, vous leur crachez à la figure en les accusant d’être responsables du sort que leur fait subir l’ennemi, vous leur reprochez de n’être pas aussi lâches que vous, et par-dessus le marché vous prétendez les soutenir. Votre attitude est profondément méprisable.
Comme le dit en substance Volodymyr Zelensky, qui a bien mesuré la pusillanimité de gens comme vous : que les Occidentaux se contentent de nous fournir des armes ; nous, nous savons nous en servir, et nous défendrons notre liberté jusqu’à la mort — en même temps que la leur.
Décidément je l’obsède « grave » ce pauvre Marchenoir ! Traquant jour et nuit le moindre de mes commentaires (qui d’ailleurs ne lui sont pas adressés), il ne sait plus quoi inventer pour me courir après, me harceler et me « noircir » !
@ Gavot | 30 avril 2022 à 11:13
« Je maintiens donc ma poétique image de la fille en minijupe qui illustre toujours parfaitement la pauvreté de votre argumentation. »
L’avantage d’une fille en minijupe, outre le fait d’être poétique, est qu’elle attire toujours l’attention. Bien plus en tout cas que les gens qui s’étendent dans de longues discussions amphigouriques qui, au final, n’auront convaincu personne.
@ Achille
@ Gavot
Je rappelle que les Femen sont un mouvement féministe créé en 2008 en Ukraine. Les militantes de cette organisation défendent les droits des femmes et sont connues pour la provocation de leurs actions, souvent seins nus. (Wikipédia)
C’est peut-être à ce type de défense que s’attendaient les tankistes russes.
Ils ont été déçus et anéantis par leur déception, et… autre chose également !
@ Axelle D
« Ce pauvre Gavot »
Ainsi donc je vous inspire une forme de pitié méprisante, un peu sans doute comme ces pauvres imbéciles d’Ukrainiens qui refusent absolument de céder à Poutine et suivent courageusement un Zelensky qu’ils ont élu. Je n’espère pas pour autant bénéficier de vos bonnes oeuvres.
Un mot tout de même, votre commentaire en réponse au mien est parfaitement hors sujet, vous n’avez rien compris, à moins que vous ne suggériez que votre charité à l’égard des victimes de Poutine ne compense votre soutien à leur bourreau. Mais là, plus personne ne peut rien pour vous.
Au demeurant, je me tamponne le coquillard de vos œuvres de charité comme de celles de vos proches, et je subodore que je ne suis pas le seul.
Votre injonction à me taire ou à prouver ma vertu est quant à elle d’une puérilité extraordinaire et pourrait faire sourire si on ne connaissait pas ici votre caractère acariâtre.
J’ai néanmoins une faveur à vous demander, pourriez-vous m’indiquer votre fournisseur d’adjectifs qualificatifs à bas prix et en grand nombre dont vous parsemez généreusement vos commentaires et qui rendent votre style, comment dire, inimitable ?
@ Gavot | 01 mai 2022 à 10:21
Mais pourquoi continuez-vous à échanger avec Prudy La Tanceuse ? La lire, oui, c’est amusant. Mais oui !
@ Gavot | 01 mai 2022 à 10:21
C’est bien vous, n’est-ce pas, qui dans votre post du 29 avril à 14:14 m’avez mis dans votre lot de poutinistes déshonorés par des intentions malveillantes attribuées à quatre d’entre nous (ainsi que tous ceux qui se reconnaîtraient).
Et voilà maintenant que vous venez pleurnicher que l’une des nominés, à savoir moi-même, ait eu l’outrecuidance de vous remettre vertement à votre place !
Ignorant que dans votre autosuffisance, arrogance et attaques insignes qu’une balle traîtresse allait provoquer un rebond ou une riposte qu’il conviendrait de contrer ou d’amortir sans se rouler par terre en hurlant, paradoxalement, au scandale ! Sauf à être un tout petit joueur qui renverse les rôles, de même que vos souteneurs zélés sur ce même fil !
@ Achille | 28 avril 2022 à 22:41
« Ce STOP s’adressait surtout à moi-même. »
Ben voyons !… Vous voici disciple de Castaner, qui a ordonné aux Français de s’auto-autoriser à sortir pendant le confinement. Apparemment, vous ne vous obéissez pas beaucoup… Le mieux serait peut-être de vous appliquer la méthode chinoise…
——————————————-
@ Robert | 28 avril 2022 à 12:30
Robert, il faut excuser Achille : il ne dispose pas de notre liberté de pensée et de parole. En Macronie, le militant idolâtre doit toujours en référer aux éléments de langage fournis par le chef et s’y tenir… Le Terre est plate… Oui, oui, chef, la Terre est plate. En Macronie, le premier des Dix Commandements rapportés du Mont Olympe par les disciples tels Achille est clair : « Ton Dieu a toujours raison, tu ne débattras pas ».
Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour trouver une preuve de sa servilité. Achille a trouvé sa comparaison ridicule des taux obtenus lors des dernières élections par les leaders du G7 sur le compte Twitter d’un illustre inconnu, Gautier Lagarde… qui est un collaborateur parlementaire d’un autre illustre inconnu, Stéphane Vojetta, député… LREM, après avoir été celui de la célèbre harceleuse Laetitia Avia, députée… LREM.
Comparaison ridicule, puisque, hormis Macron, aucun de ces dirigeants n’est élu au suffrage universel direct. De plus, je vois trop bien que Lagarde bidonne le score de son idole. Le seul qui vaille est celui du premier tour de la présidentielle : 20,1 % des inscrits.
Mais ne vous en faites pas… Achille va nous dire que c’est faux…
@ Deviro
J’ai toujours rêvé de m’offrir une danseuse et n’en ai jamais eu les moyens, me voilà aujourd’hui avec une tanceuse.
Au demeurant elle démontre par son commentaire n’avoir toujours rien compris, s’abstient de répondre sur le fond et s’imagine m’avoir remis à ma place… son rapport à la réalité est perfectible.
Et en plus je n’ai toujours pas l’adresse de son stock d’adjectifs à bas prix.
– On me dit que le burkini dans les piscines est moulant !
– Ce n’est pas un problème, les arabes sont rasées.
@ Serge HIREL (@ Achille @ Robert)
« Ben voyons !… Vous voici disciple de Castaner, qui a ordonné aux Français de s’auto-autoriser à sortir pendant le confinement. Apparemment, vous ne vous obéissez pas beaucoup… Le mieux serait peut-être de vous appliquer la méthode chinoise… » — Serge HIREL à Achille
Ah…. disséquer les mots comme ce fameux STOP en quatre. Bon. Revenons à la source de cette conversation.
« …et que sa victoire, si elle est juridiquement incontestable, ne lui accorde pas une légitimité absolue. Sur ce point je rejoins en grande part le commentaire de Serge HIREL… » — Robert, critiqué par Achille
Bon. Soyons clair: la légitimité de Monsieur Macron est absolue. Car il satisfait deux points: 1. il est élu de manière carrée 2. il ne me menace pas de violer la constitution.
Rappelons qu’un président ou une présidente qui, élu, viole la Constitution, cesse d’être légitime. Et pas qu’un peu.
@ Serge HIREL | 01 mai 2022 à 13:11
« Le seul qui vaille est celui du premier tour de la présidentielle : 20,1 % des inscrits.
Mais ne vous en faites pas… Achille va nous dire que c’est faux… »
Je ne répondrai pas que c’est faux vu que c’est exact.
Mais je vous renverrai au résultat du premier tour des autres candidats et notamment :
Marine Le Pen : 16,69 % des inscrits
J-L Mélenchon : 15,82 % des inscrits
Éric Zemmour : 5,10% des inscrits.
Lors des précédentes élections présidentielles, Jacques Chirac a obtenu 15,87 % des inscrits en 1995 et 13,75 % des inscrits en 2002, ce qui est bien pire que les 20,1 % d’Emmanuel Macron en 2022.
Parmi les battus de l’époque personne n’a émis la moindre critique sur son score du premier tour qui était très médiocre.
Les battus savaient reconnaître leur défaite avec élégance, ce qui n’est manifestement plus le cas aujourd’hui.
Macron-France, Putin-Russie, l’Europe continentale est bien gardée.
Et, en plus les boches réarment !
@ Achille | 01 mai 2022 à 19:25
Toujours le même petit pas de côté pour éviter de reconnaître sa mauvaise foi… Mais aussi, toujours la même mauvaise foi dans la réponse. En 1995, au premier tour, deux candidats RPR se présentaient : Chirac et Balladur. Ensemble, ils ont obtenu 40,5 % des inscrits, soit, grosso modo, 29 % des inscrits, avec, en face d’eux un PS (Jospin) encore puissant. En 2002, c’est vrai, Chirac s’effondre… et on sait ce qu’il est advenu : un quinquennat de « roi fainéant », comme l’a dit élégamment Sarkozy.
La principale erreur de Chirac est de n’avoir pas pris en compte que, dans ses 82 % du second tour, au moins la moitié des voix ne lui « appartenaient » pas et qu’il leur devait remerciements. La même tentation guette Macron…
@ F68.10 | 01 mai 2022 à 16:31
« la légitimité de Monsieur Macron est absolue. »
Tout dépend quel sens vous donnez au mot « légitimité ». L’expression « élu de manière carrée » ne me paraît pas être d’une rigueur juridique absolue… Si l’on juge la victoire de Macron sur le seul critère de la loi, elle est incontestable et même le révolutionnaire d’extrême gauche Mélenchon la reconnaît.
En revanche, si, vous utilisez ce mot pour qualifier une victoire acquise avec au moins 40 % de suffrages qui ne lui appartiennent pas, 28 % d’abstentions et 9 % de bulletins blancs et nuls, il me semble que vous commettez un contresens. Cette légitimité-là est contestable et une première démonstration en a été faite hier, à l’occasion des défilés du 1er Mai. Macron pourra néanmoins combler en partie son déficit de cette « légitimité » s’il obtient des électeurs une majorité absolue au sein de la nouvelle Assemblée nationale.
Toutes proportions gardées, on est là dans la situation inverse qu’après la sortie de Dupond-Moretti à propos de la croissance de l’insécurité. Lui estimait que l’opinion publique exprimait un « ressenti » et contestait sa « légitimité », alors que, s’appuyant sur un constat établi sur des statistiques officielles, précises et vérifiées, elle était parfaitement légitime.
Quant au viol de la Constitution, qui serait un élément constitutif de la légitimité du président, j’ai souvenir que, pendant son premier quinquennat, le Conseil constitutionnel a retoqué ou raboté plusieurs textes présentés par le gouvernement nommé par Macron et votés par ses « godillots » de l’Assemblée… Tentatives de viol ?
Et que dire de ce Général, « père » de la Constitution, qui, le 28 octobre 1962, a imposé un référendum en violant l’article 11 de sa « fille » ? A-t-il, ce jour-là, commis l’inceste ? En tout cas, cela lui a valu d’asseoir encore mieux sa légitimité… et le Conseil constitutionnel s’était déclaré incompétent pour constater le caractère criminel de ce passage en force.
@ Gavot | 30 avril 2022 à 11:13
« Je maintiens donc ma poétique image de la fille en minijupe qui illustre toujours parfaitement la pauvreté de votre argumentation. »
Les Ukrainiens, en particulier les néo-nazis ukrainiens, se sont comportés en put*s au Donbass où ils ont massacré des civils sans que personne ne trouve rien à redire, et vous non plus. Cela n’a rien de poétique.
Faire la guerre est un droit, pour les Russes comme pour les Américains.
La Russie, encerclée par l’OTAN, a raison de se battre pour sa survie. Je ne vois pas en quoi cela me déshonore.
Ce sont plutôt les Européens qui devraient se sentir déshonorés d’obéir à Biden et Ursula, néo-fachos.
Mais les médias ont décidé que les Russes étaient méchants, donc que leurs guerres étaient des guerres méchantes et qu’il fallait les abattre.
Les médias ont décidé que les Américains étaient gentils, donc que les guerres américaines étaient des guerres gentilles, même si elles font le même nombre de morts, voire plus.
Les guerres du Vietnam et d’Afghanistan n’étaient pas des guerres particulièrement gentilles.
Et les premières bombes atomiques qui sont tombées sur Hiroshima et Nagasaki étaient américaines.
Macron : l’adolescent Marcel, l’adulte Bardamu ?
@ anne-marie marson | 02 mai 2022 à 21:37
Parfait, vous nous expliquez donc que les Russes, Poutine en tête, sont légitimes à bombarder Kiev ou Kharkiv, à massacrer des civils à Boutcha ou ailleurs, à violer des Ukrainiennes, plus généralement à déstabiliser l’Europe et même le monde, pour la bonne raison qu’il y a une guerre civile dans une partie du Donbass depuis des années qui a fait 15 000 morts (également répartis dans les deux camps, ce que vous omettez soigneusement de préciser), c’est bien ça ?
Et pour en rajouter une couche vous nous rappelez que les Américains ne sont pas gentils, la preuve : Hiroshima, le Vietnam, l’Afghanistan (je suppose que pour ce dernier cas vous ne parlez pas de la « guerre de libération » initiée par l’URSS), c’est bien ça ?
Et puisque vous êtes une championne en géopolitique vous nous rappelez l’antienne poutinienne selon laquelle la Russie est « encerclée par l’OTAN » en oubliant que la Russie c’est plus de 10 % des terres émergées du monde, ce qui pose un problème quant à la notion d’encerclement, d’autant que vous omettez (encore) de nous donner la localisations des bases de l’OTAN sur les 4 200 km de frontière avec le territoire chinois… C’est bien ça ?
Je vous remercie sincèrement car vous illustrez parfaitement mon propos originel quant à l’aveuglement partisan et à la pauvreté de l’argumentation, ce qui est un euphémisme.
Et puisque vous vous piquez d’histoire et que vous faites diversion avec le bombardement d’Hiroshima, qui s’est donc produit en 1945, dites-nous donc par qui vous auriez préféré être libéré du joug nazi, tiens, en 1944/45 ? Les Américains ? Ou bien les Russes ? Et n’oubliez pas de vous mettre dans la peau d’un Polonais ou d’un Hongrois avant de répondre une grosse bêtise.
@ Bill Noir | 03 mai 2022 à 08:31
Pour une fois je souscris à votre commentaire lapidaire.
On ne peut mieux dire en quelques mots …
Fort heureusement, quel choix s’imposerait entre un Proust soporifique, narcissique et obsédé par une sexualité déviante (à l’époque) et un Céline antisémite compulsif et haineux parmi les plus enragés à détruire, dénoncer, stigmatiser nos frère juifs, faisant ainsi écho aux pires moments de notre histoire en matière de rejet et de discrimination lâche et honteuse.
Sachant que bien évidemment les mots peuvent tuer tout autant que les armes et parfois d’autant plus traîtreusement que l’on ne les voit pas venir ou qu’ils empoisonnent à petit feu les esprits faibles.
En conclusion, pas plus l’un que l’autre (pour des raisons diverses) ne me semblent donc être des modèles à retenir et à citer parmi les gloires « immortelles » de notre belle littérature française.
Bien au contraire !
@ Axelle D
« Fort heureusement, quel choix s’imposerait entre un Proust soporifique, narcissique et obsédé par une sexualité déviante (à l’époque) et un Céline antisémite compulsif… »
Soupir.
La sexualité de Proust… « déviante ». Il serait temps de cesser de s’occuper de la sexualité des autres. Quant à Céline, sa haine ne fait pas de lui un mauvais écrivain. Bien au contraire.
« Je suis raciste et je suis colonialiste. » « La conservation d’un beau fauteuil m’importe plus que l’existence de plusieurs bipèdes à la voix articulée. » « Je serais charmé, ma foi, que l’univers fût plein de fours et qui fumassent, de camps de concentration et qui craquassent, de peuples déportés et qui crevassent. » « Le plus tôt nous rétablirons la monarchie, le mieux. » « Voilà l’espèce d’avortons formant l’humanité commune, il paraît que ce sont nos frères. » « Quelle est l’idée de beaucoup la plus fausse ? L’égalité. » « La peine de mort, je l’approuve. » « Paris est déjà plein d’Arabes et de Nègres, encore un mouvement et l’on se croirait au Brésil. » « Nous sommes [les juifs] la colonne vertébrale de la race blanche. » « De quoi suis-je pas descendu ? Je me demande où tous ces avortons [les juifs] prenaient l’audace de survivre. » « Le Coran est la honte de l’esprit humain. » « L’Église est le cancer moral de la race blanche ».
Tout cela, c’est du Albert Caraco. Pas ma tasse de thé idéologique, en toute honnêteté. Mais je suis contraint de concéder que c’est un grand écrivain. Qu’il soit bien pire que Céline n’y change absolument rien.
« Sachant que bien évidemment les mots peuvent tuer tout autant que les armes… »
Ce qui, évidemment, vous arroge le droit d’être l’arbitre des élégances en la matière.
Qui, ici sur ce blog, donnerait à un tiers le droit de déterminer à votre place ce que vous avez le droit de lire et de dire ?
À qui, ici sur ce blog, donneriez-vous le droit de déterminer pour autrui ce qu’ils auraient le droit de lire et de dire ?
En ce qui me concerne, à personne.
Ce sont les armes qui tuent. Pas les mots. Et ce sont les gens qui tiennent les armes qui tuent. Et parfois, il convient de tuer, comme en contexte de guerre. Comment arriverez-vous à faire ce choix si vous vous interdisez les mots pour en discuter ?
Céline, quoi qu’on puisse lui reprocher, reste un grand écrivain.
Si vous voulez traiter le problème de l’antisémitisme, cessez de vous voiler la face. Ce ne sont pas « les mots » qui tuent. Mais les idées. Et des idées qu’on ne verbalise pas nécessairement. En l’occurrence, si on fait la généalogie de la haine des juifs, vers quelle racine retombons-nous ? La question religieuse et l’accusation de déicide qui fait des juifs des blasphèmes vivants sur pattes à qui il est inconcevable de donner des droits civiques dans les pays chrétiens.
Ensuite, sur cette donnée de base, il y a plusieurs couches qui se rajoutent et qui aboutissent à ce qu’on connaît.
Exactement de la même manière qu’en ce qui concerne la Russie à l’heure actuelle: la secte apocalyptique, haineuse et génocidaire à la tête du Kremlin est guidée par des idées. Et elle empêche la contestation d’utiliser des mots.
Car les mots ne font pas que tuer. Ils peuvent aussi vous informer du bien et du mal. Ils peuvent empêcher les génocides.
C’est faire peu du cas de la responsabilité des humains quand on rejette la faute sur « les mots ».
Et, en général, en mon expérience, ceux qui rejettent la faute sur les mots sont les premiers à vouloir contrôler ce que les autres sont en droit de penser.
@ F68.10 | 03 mai 2022 à 15:27
L’expérience c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois.
Alors passez votre chemin et cessez de venir commenter de façon systématique, narcissique et maniaque des commentaires auxquels vous n’avez, manifestement, rien compris, qui ne vous sont pas adressés et que vous ne relevez que pour vous « montrer », jouer la mouche du coche et apporter la contradiction à tout prix, souvent jusqu’à l’absurde, ce qui n’est pas un signe de maturité.
Cambremer, marquise Renée-Élodie de… : épouse du précédent et sœur du Legrandin de Méséglise ; cultivée et intelligente, à l’inverse de sa belle-mère, méprise Chopin mais admire Wagner et Debussy ; elle est aussi « snob » que son frère et rêve de faire partie de la coterie Guermantes, mais elle n’a malheureusement pas de relations dans l’aristocratie ; dans Sodome et Gomorrhe, en visite chez les Verdurin qui louent sa propriété de Féterne, elle critique tout et finira par se brouiller avec eux ; le baron de Charlus la compare à la Comtesse d’Escarbagnas 1; a été folle de Swann et l’objet de l’amour de Brichot ; dans Le Temps Retrouvé, Saint-Loup la juge « idiote » par sa prétention et son impertinence ; et puisqu’alors la duchesse de Guermantes la recherche, elle devient indifférente à ses attentions.
@ Axelle D
« Alors passez votre chemin et cessez de venir commenter de façon systématique, narcissique et maniaque des commentaires auxquels vous n’avez, manifestement, rien compris, qui ne vous sont pas adressés… »
Et vous vous prenez pour qui ?
@ Axelle D | 03 mai 2022 à 15:50 (@ F68.10)
« Cessez de venir commenter de façon systématique, narcissique et maniaque des commentaires auxquels vous n’avez, manifestement, rien compris, qui ne vous sont pas adressés et que vous ne relevez que pour vous ‘montrer’, jouer la mouche du coche et apporter la contradiction à tout prix, souvent jusqu’à l’absurde, ce qui n’est pas un signe de maturité. »
Votre propension à attribuer vos vices à autrui est absolument fascinante. Il n’est pas étonnant que vous soyez poutiniste : c’est l’une des caractéristiques les plus frappantes du poutino-communisme. La Russie prétend vouloir dénazifier l’Ukraine, à l’instant même où elle s’efforce de reproduire les exactions nazies en Ukraine. Votre fonctionnement intellectuel est le même.
Vous semblez totalement aveugle à la façon dont vous vous ridiculisez en affirmant, à votre manière péremptoire, que Proust et Céline ne méritent pas d’être cités parmi les gloires de la littérature françaises. Et ce, pour la seule raison que le premier serait « narcissique » (c’est très rare chez les écrivains, effectivement…) et homosexuel, tandis que le second est antisémite.
Comme si le génie était incompatible avec des traits de caractère déplaisants… Je vous rassure, sur ce point, vous avez toutes vos chances.
Mais qu’est-ce qu’il a à me coller comme ça ce Marchenoir alors qu’on ne l’a pas sonné ! C’est vraiment un grand malade obsédé par Poutine, les cocos et le QI des Noirs !
Fuera !
@ Robert Marchenoir
On peut attribuer également à Mary/Axelle un style inimitable et inimité (heureusement) qui lui confère une autorité certaine pour juger du mérite littéraire des plus grands écrivains de langue française.
« L’expérience c’est comme les allumettes, ça ne sert qu’une fois. »
Rédigé par : Axelle D | 03 mai 2022 à 15:50
Comment peut-on écrire une telle sottise ?
Vous arrive-t-il de vous relire, Mary ?
@ sbriglia | 03 mai 2022 à 20:59
Oui bien que je n’en abuse pas (afin de garder une certaine spontanéité) et vous ?
@ Robert Marchenoir (@ Axelle D)
« Vous semblez totalement aveugle à la façon dont vous vous ridiculisez en affirmant, à votre manière péremptoire, que Proust et Céline ne méritent pas d’être cités parmi les gloires de la littérature françaises. Et ce, pour la seule raison que le premier serait « narcissique » (c’est très rare chez les écrivains, effectivement…) et homosexuel, tandis que le second est antisémite. »
Je vous remercie de votre commentaire ainsi que d’écrire cela noir sur blanc. Un écrivain peut être un grand écrivain, et son antisémitisme ou homosexualité n’y enlève rien.
La réputation de Céline en tant que grand écrivain n’est plus à faire, et personne ne peut décemment la nier. Antisémitisme ou pas, peu importe en la matière.
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@ Axelle D
« Mais qu’est-ce qu’il a à me coller comme ça ce Marchenoir alors qu’on ne l’a pas sonné ! »
Répétez après moi: « F68.10 et Marchenoir ont le droit d’être en désaccord avec moi et de l’exprimer. »
Et permettez-moi, par la même occasion, de porter à votre connaissance de la littérature d’inverti: Madame la Colonelle, de William Somerset Maugham.
(Le lien est en anglais. Pour une traduction française, c’est payant, ou disponible de manière pas exactement légale si on sait un peu chercher.)
C’est un (bon) texte qui vous fera un peu réfléchir sur ce qui mérite réellement de s’appeler « le narcissisme ». Cela vous changera de votre psychologie de comptoir à l’emporte-pièce que vous instrumentalisez pour régler vos comptes.
Plussoyons, plussoyons, Dostoïevski était un épouvantable raciste nationaliste, et Proust avouait qu’en vieillissant et pour des raisons de commodités (!), il était devenu pédéraste.
Cela n’a pas empêché ces deux génies absolus de la littérature mondiale d’avoir su dégager les lois les plus profondes de la psychologie sociale, accréditant la thèse que le roman est un aveu, voire une conversion religieuse.
Quant à Céline, sur cette base romanesque, il choisit sciemment ce qui a été ainsi défini comme le mal.
Le Christ, oui, bien sûr, a dégagé cette vérité mais c’est tellement ennuyeux qu’il lui préfère les jeux du cirque, par désir de divertissement :
« Je suis l’ennemi de la violence et donc un monstre car l’homme est l’ami de la violence. » L’Inde ? Pas mieux !
Les animaux ? Tous des sadiques entre eux !
Le sadisme et la violence de l’homme m’écœure.
L’instinct de violence est tout-puissant.
Les idéologies ? des mensonges qu’on fourgue aux hommes pour leur cacher leurs instincts. Le fait est qu’il nous faut du pain et des gladiateurs. Oui des gladiateurs, c’est notre désir.
Demain on mettrait Céline place de la Concorde, on le découpe en morceau, ce serait de la bonne distraction. »
http://porte-cierge.blogspot.com/2012/11/celine-et-girard-un-rapprochement-ou.html
Lavrov, potentat communiste cuit et recuit depuis de trop longues années, nous déclare que Hitler avait du sang juif !
Hitler, c’était avant tout un boche.
@ Gavot | 03 mai 2022 à 09:23
Vous ne tenez pas compte du début de mon commentaire où je dis que faire la guerre est un droit, pour les Russes comme pour les Américains.
Ce qui fait que vous répondez à côté.
Vous devriez vous-même vous piquer d’un peu d’histoire et de géopolitique, vous seriez moins ignorant.
Pour anne-marie marson, « faire la guerre est un droit ».
Dans quelle condition la guerre serait un droit ?
Envahir un pays est un droit ? Bien vouloir définir la notion de droit.
Piller la maison d’Anne-Marie Marson est un droit ? Tabasser ses enfants est un droit ?
La tentative de la Société des Nations, on s’en sert de papier-toilette ?
Et le pacte de Paris de 1928 des 63 pays qui « condamnent le recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et y renoncent en tant qu’instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles », signé en 1929 par la Russie, idem ?
Et la charte des Nations unies, du coup, aucun sens ?