« Un homme ça s’empêche », disait le père d’Albert Camus.
J’aime cette définition qui ne renvoie pas seulement à ce que l’humain doit faire mais à ce qu’il doit s’interdire, qui est parfois beaucoup plus ardu.
Entre les crimes sexuels, les viols avec leur malfaisance éclatante et les comportements irréprochables, il y a une zone grise, perverse, trouble, équivoque.
Entre la théorisation et la pratique de transgressions criminelles à la Matzneff et l’impeccable correction professionnelle et humaine, il y a place pour une multitude de dérives de toutes sortes, allant de gestes faussement anodins, d’attouchements délibérés à des pénétrations vraiment imposées, malgré l’apparence, à des victimes tétanisées.
Un homme ça s’empêche. Pourquoi tant ne se sont-ils pas empêchés ?
Je veux parler de ces liens, de ces compagnonnages qui, dans beaucoup d’univers et pas seulement politique et sportif, mêlent pouvoir, autorité, influence, dépendance, soumission, respect, bienveillance présumée et autorité.
Il paraît que tous savaient, à cause de ces rumeurs tellement répétées sur certaines personnalités qu’elles constituent des informations, de ces certitudes qu’on ne se murmure qu’à l’oreille. Si tous savaient, pourquoi attend-on toujours que la faiblesse, et elle seule, celle qui a été offensée, agressée ou violée ait un jour l’intrépidité de parler, de dénoncer, d’écrire un livre, souvent tard, si tard ?
Il est clair qu’à tout instant un responsable, un officiel pourvu même de seulement un petit peu de pouvoir, un président, un directeur, technique ou non, un ministre, aurait pu faire surgir de cette confusion la vérité, nommer le fautif, le mettre hors d’état de nuire et ainsi déjà apaiser sa ou ses victimes. Une sorte d’honorable premier de cordée.
Alors que de lâchetés en abstentions, le poison pourtant connu a continué à infecter le climat, briser une existence et manifester comme il y a des justiciers en chambre mais peu de justes dans la réalité.
Je ne voudrais pas non plus qu’avec une confortable équité, on mette en cause une culpabilité générale, une responsabilité collective pour s’épargner la charge d’avoir à dénoncer, à discriminer et à séparer le bon grain de l’ivraie. J’ai souvent connu, notamment en matière judiciaire, cette propension à pourfendre des abstractions critiquables plutôt qu’à cibler les attitudes répréhensibles en les personnalisant. Quand il n’y a qu’une brebis galeuse, il est inutile de feindre que tous puissent l’être. Au risque de constituer la gale singulière comme une plaie universelle.
Ces observations m’ont évidemment été inspirées par la courageuse championne de patinage artistique Sarah Abitbol, l’impunité trop longue de son entraîneur Gilles Beyer et l’entêtement du président Didier Gailhaguet dont le moins qu’on puisse dire en de telles circonstances est qu’il manque de décence (L’Equipe).
Mais il est essentiel d’aller au-delà.
Alors qu’un homme, ça s’empêche, pourquoi tant ont-ils oublié cette injonction intime, ce décret éthique, cette élégance humaine ? Faut-il considérer que c’est un tour de force de résister à une tentation accessible, naturellement soumise, dénuée de toute méfiance puisque de l’autre qui est l’entraîneur, le supérieur, le confident, le maître, le prêtre ou le patron, ne peut provenir par principe que du bien ? Et que pour quelques hommes, malheureusement de plus en plus nombreux si les révélations sont fiables, cette proximité et cette influence sont au contraire un moyen, une opportunité « pour ne jamais s’empêcher » ?
Si la justice peut encore être rendue, quel que soit cet homme, où qu’il ait sévi, enfin désigné et exclu, la sanction doit être à la hauteur de son franchissement des limites et de la violation des lois intime et pénale.
Un homme, ça s’empêche ou ça se condamne.
Un homme, ça s’empêche ou ça se condamne.
Mais au nom de la liberté – comme le revendique la réclame triptyque – confondue avec la licence, je fais ce que je veux.
Enfin c’est du moins ce que pensent nos contemporains conditionnés par la propagande à ne pas se référer à une forme de morale transcendantale.
Pascal Praud ce matin sera passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, tantôt inquisiteur implacable, il s’est ensuite subitement déguisé en modérateur, lorsque son oreillette de la régie lui a signalé l’indignation des auditeurs. C’est la limite de Pascal Praud, charge de cavalerie, puis déroute lamentable. N’est pas Joacuim Murat à Eylau qui veut.
La « crainte révérencielle » est peut-être une explication aux drames qui font le bonheur des chaînes de TV, notre Code civil l’explique depuis Napoléon, c’est un article de loi.
Il est des pans entiers de notre société où la sexualité est une composante.
Le commandant de bord et la jeune hôtesse de l’air, le médecin et l’infirmière, le cadre et la standardiste, le producteur hollywoodien et la jeune actrice, l’aristocrate et la femme de ménage, les bibliothèques débordent de ces transgressions, pour notre plus grand bonheur érotique.
Toutefois, rien ne doit jamais être pardonné.
Le 30 janvier 2020, « les juges de la cour d’appel de Lyon ont réformé la décision de 1ère instance et annulé la condamnation du cardinal Philippe Barbarin en prononçant sa relaxe le 30 janvier 2020, estimant qu’il n’est pas coupable de non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs, puisque ce délit concerne les victimes incapables de porter plainte elles-mêmes, par exemple des mineurs, et que, quand le cardinal Barbarin a eu connaissance des faits, les victimes étaient majeures et capables de porter plainte elles-mêmes. »
Quand le ministre des Sports en poste en 2007 est présumé avoir eu connaissance des faits s’étant produits entre 1990 et 1992, Sarah Abitbol, la victime était alors âgée de 32 ans.
En ce qui concerne l’ex-époux de la journaliste de TV et ancienne patineuse Annick Dumont, qui présente les championnats de patinage avec Nelson Monfort et Patrick Candeloro, autrement dit Didier Gailhaguet, c’est en 1998 qu’il a accédé à la présidence de la Fédération française des sports de glace (FFSG). A cette époque, Sarah Abitbol avait 23 ans.
Il faudrait donc trouver une victime de l’entraîneur Beyer qui ait été encore mineure à cette époque. Ou alors prouver que Jean Ferrand qui avait pour discipline le hockey sur glace, et qui était président de la FFSG de 1984 à 1990 avait ouï des soupçons qui auraient déjà pesé à cette époque sur l’entraîneur.
Idem pour le hockeyeur Bernard Goy président de 1990 à 1998 et auquel a succédé ce Didier Gailhaguet sur lequel tout le monde tombe à bras raccourcis.
Autrement dit, depuis quand Gilles Beyer abusait-il de son autorité d’entraîneur sur les jeunes filles, graines de championne, qui lui étaient confiées par leurs familles et par la Fédération, et depuis quand cela était-il devenu de notoriété publique au point qu’on puisse considérer que les autorités de tutelle ont couvert un comportement criminel.
Argumentation à revoir une fois que la Cour de cassation devant laquelle se sont pourvues les parties civiles dans le procès Barbarin, aura à son tour statué.
Pour le surplus, 101 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur compagnon depuis janvier 2019 dans notre pays, selon les informations parues dans la presse.
La question est donc d’un point de vue général: « Pourquoi le fort abuse-t-il du faible ? »
Question qui se pose depuis l’invention du gourdin par l’homme de Cro Magnon, peut-on penser sans grand risque de se tromper. On peut aussi se demander, pourquoi depuis que la notion de souillure et son corollaire celle d’expiation / purification est entrée dans le mythe avec le meurtre du Dragon Python par Apollon qui mit en place afin d’apaiser la colère de Gaïa, la Terre-mère, les jeux pythiques, ne réussit-on pas à intégrer celle de respect d’autrui, de sa volonté quant à la libre disposition de ses biens et de son propre corps ??
Éternel combat du pot de terre contre le pot de fer que celui du faible cri de la victime contre les vociférations de son bourreau dans une société de plus en plus sourde !!
Pourquoi nous empêcher de faire ce qui était mieux avant : droit de cuissage, promotion canapé, harem de meufs islamistes…
C’est dans la génétique masculine de profiter, abuser et se servir des femmes comme joujoux sexuels, depuis la nuit des temps et même dès la création, l’homme supérieur et la femme inférieure, sexe fort et sexe faible.
Beaucoup de femmes ont réussi dans leur carrière grâce à ces prédateurs sexuels et sont devenues des stars ; seules les rebutées refoulées se vengent en dénonçant très hypocritement ce dont elles auraient aimé profiter ; une petite partie de jambes en l’air lors du casting d’embauche n’a jamais fait de mal à personne.
Empêcher les mâles d’assouvir leurs désirs c’est contre-nature, à l’heure où l’écologie règne en maître c’est paradoxal.
Depuis Weinstein, on assiste à un défilé de bals des pires faux-culs opportunistes arrivistes, il suffit de déclarer que trente ans en arrière, un éduc, entraîneur et autres responsables adultes vous a frôlée, attouchée, caressée, et voilà le coupable désigné d’office mis en garde à vue devant l’opinion publique sans procès.
Soutien absolu à Gailhaguet, le baudet idéal de cette sinistre fable qui seul au monde paiera pour tous les autres.
« …l’entêtement du président Gailhaguet, dont le moins qu’on puisse dire en de telles circonstances est qu’il manque de décence »
Cher PB, je ne lis pas l’Equipe, et je ne sais donc pas ce que vous y avez trouvé « à charge ». Par contre, je suis tombé hier en début d’après-midi, sur BFM TV, sur les explications apportées par le président et l’avocat de la fédération patinage et sports de glace. Je n’ai pas cherché à connaître les suites médiatiques et administratives de cette conférence de presse : j’ai compris que la personne en cause était – ou avait été – un fonctionnaire de l’Etat et que l’Etat lui demandait de démissionner… sans pouvoir le démissionner. Pour l’instant, je n’ai rien trouvé d’indécent dans ce que j’ai entendu du président et de l’avocat de cette fédération. Par contre, je suis souvent frappé par l’indécence – ou l’inexactitude – des propos tenus ou rapportés par des journalistes sur quantité de sujets. Pas vous, jamais ?
Il y a vraiment en France deux poids, deux mesures et certains prennent plus cher que d’autres.
Voir ci-dessous une partie de l’interview du Cardinal Barbarin dans Le Point:
Lors de l’entretien, le cardinal Barbarin revient sur ce « lapsus », lâché en conférence de presse à Lourdes, en 2016 : « Grâce à Dieu, les faits sont prescrits. » Une formule délétère qui a empêché toute explication, selon lui. « On me traîne dans la boue… Cela dit, ces attaques dont j’ai été la cible ont été profitables : elles ont permis un réveil général », souligne le cardinal qui s’étonne qu’il n’y ait pas eu jusqu’alors le même acharnement dans le monde des lettres, du sport, de l’enseignement…
Et on pourrait rajouter dans le monde de la politique.
Tout cela ne saurait être analysé en dehors de l’évolution de la société, notamment française. Le libertarisme, le gauchisme ont tenu depuis trois ou quatre décennies le haut du pavé en matière de relations sociales. La sexualité a été érigée en référence absolue de l’identité, la morale « bourgeoise » a été combattue de façon systématique et, dans la foulée, le principe même d’éthique personnelle comme professionnelle a énormément régressé.
Le relativisme a nivelé les choses par le bas, puisque tout se vaut. Au plan de la culture, la culture française fondée en particulier sur l’étude des Lettres françaises a disparu progressivement des programmes, l’étude du français selon la pédagogie de monsieur Meirieu devant se faire sur la base de notices d’emploi ou d’articles de presse, voire se suffisant à elle-même quand l’élève devrait être son propre formateur… Toutes les cultures se valent et doivent être respectées dans notre pays : merci monsieur Lang !
A partir du moment où, dans un tel contexte, les limites ont été délibérément abolies, tous les comportements étaient possibles, donc tolérés puisque le champ de la morale a été réduit à portion congrue.
Or, dans cette société qui a perdu toutes ses références, on assiste à un retour de la morale, notamment de la part des féministes qui n’ont eu de cesse de rejeter toutes les différences entre hommes et femmes, la galanterie, manifestation bourgeoise par essence du patriarcat, étant devenue honteuse.
Le problème reste que l’égalitarisme femmes-hommes se heurte au fameux « patriarcat », et donc l’homme, ce gêneur, doit disparaître en tant que tel, y compris en matière de reproduction humaine, le père, selon monsieur Macron, n’étant plus censé être exclusivement un homme !
Mais ceci semble ne concerner que les « mâles blancs », l’affaire Mila montrant le courage de ces mêmes organisations féministes dans la dénonciation des menaces de mort proférées contre elle par des intégristes musulmans. Le courage de dénoncer a tout de même ses limites…
Les femmes « normales » qui ont subi ces « avancées sociétales » s’aperçoivent à présent que quelque chose a été brisé dans leur processus de formation en tant qu’individu et en tant que femmes, le cas Abitbol étant emblématique, tout comme celui des garçons qui ont subi des attouchements ou des relations sexuelles imposées par des personnes ayant autorité.
Mais ces révélations arrivent de nombreuses années après la commission des faits, font souvent apparaître qu’ils étaient généralement cachés mais connus sous formes de rumeurs, mais aussi parfois publics dans le cas Matzneff. Indépendamment des faits judiciairement condamnables, j’avoue ressentir une forme de malaise du fait de ces « retards à l’allumage ». Certes la loi a rallongé dans ces matières les délais de prescription. Il n’empêche que l’intervention si tardive de la Justice reste préjudiciable au bon fonctionnement de la société.
Certes, mais maintenant, on en arrive à appeler viol une main baladeuse d’il y a plusieurs décennies.
Je ne dis pas que profiter d’une situation de domination envers une adolescente ne soit pas tout simplement ignoble, mais il ne faudrait pas faire semblant d’ignorer que les gamines de 15 ans, ça cherche l’homme, et qu’elles ont souvent un charme ravageur.
Les vrais coupables, ce sont d’abord ceux qui confient des adolescentes à des hommes, voire des jeunes adultes.
Il y a deux explications, me semble-t-il. D’abord, dans les différents milieux concernés, il allait de soi (et on vous le faisait savoir explicitement, le cas échéant), que si vous parliez, vous étiez blackboulé à vie.
Dans des univers professionnels étroits, où le succès dépend beaucoup des affinités personnelles, ce genre de menace est très efficace. Elle n’est pas utilisée que pour couvrir les atteintes sexuelles, d’ailleurs.
Et puis j’ai bien l’impression que les années 60 à 90 furent, dans cette matière et dans d’autres, une période abominable. Je ne peux pas le prouver (il est toujours tentant de se dire que c’était mieux avant), mais la succession d’affaires épouvantables, caractérisées par une impunité prolongée, est tout de même troublante : Jimmy Savile, Harvey Weinstein, scandales dans l’Église…
Le cocktail idéologie de gauche + libération sexuelle + massification de l’usage des drogues a eu des conséquences effroyables.
« Pourquoi ces hommes ne se sont-ils pas empêchés ? »
Pourquoi ces femmes ne les ont-elles pas empêchés ?
Toutes ces résurgences de viols supposés de trente ou quarante ans passés et étalés médiatiquement avec minutie et professionnalisme commencent à me lasser. Et mon épouse aussi dit-elle !
Ce qui me surprend, encore que, c’est de voir la condamnation systématique de certaines personnes soi-disant « responsables » alors qu’il n’y a pas encore dépôt de plainte.
Vous-même, cher P. Bilger, vous portez des jugements de valeur sur certaines personnes sans connaître, comme la plupart d’entre nous, la teneur des dossiers et des passés vieux de trente et quarante ans ! Curieux ! Vous qui êtes si susceptible sur les grands principes !
Enfin, ça occupe les médias et les rédactions des médias !
A part quelques cas tragiques et qui méritent compassion, nous sommes dans l’ère historique du grand mouvement de condamnation du mâle blanc.
Tous les corps (sic) de métier s’y mettent. J’ai même entendu une championne de je ne sais trop quoi se plaindre (il y a quarante ans) d’avoir été violée – pendant dix ans – par son entraîneur ! Violée pendant dix ans ! Qui va croire cela?
Même le monde de l’édition s’y met. A qui le tour ?
Je ne suis pas sûr que le père de Camus donnait le même sens à sa phrase que celui que vous lui attribuez.
Cordialement.
Comment Didier Gailhaguet peut-il se justifier, il connaissait le problème, l’avait signalé à la ministre d’alors et pourtant il n’a pas protesté quand le violeur a réintégré son organisation.
Il devait s’y opposer, c’était son rôle, sa responsabilité.
Comment ose-t-il protester, se justifier ?
Un Président, ça préside en plus de se pavaner !
Quelle superbe photo ! Merci Pascale !
« »Un homme ça s’empêche », disait le père d’Albert Camus.
J’aime cette définition qui ne renvoie pas seulement à ce que l’humain doit faire mais à ce qu’il doit s’interdire, qui est parfois beaucoup plus ardu. » (PB)
Peut-être. En tout cas, les Egyptiens avaient une confession négative : je n’ai pas fait ceci ou cela de mal.
Il faut que les gens aient conscience que tel ou tel abus est mauvais, et ne soient pas pollués par l’idée de punition et de récompense.
« Un homme, ça s’empêche ou ça se condamne. »
Assurément.
Mais certains puissants, en l’occurrence la puissance est relative, face aux faibles, croient qu’ils ne seront pas punis – et par démesure, et parce que c’est souvent vrai.
Il faut dresser les gens à mentalité de chiens de Pavlov a avoir peur de la vengeance, que ce soit celle de l’Etat : Justice, ou des victimes : vengeances s’il défaille.
Qui n’assume pas la vengeance publique la rend par le fait aux personnes privées.
Ce n’est pas légal mais moral : celui qui est incapable n’a pas le droit de faire obstacle à ce qu’il n’a pas su accomplir.
Cependant, il faudrait dire que la morale est au-delà : il faut ne pas faire le mal, et faire le bien, par pure justice.
Il faudrait s’imaginer tout-puissant et ne jamais commettre le mal voire lutter contre lui et établir un monde de justice.
S’empêcher d’être un abuseur.
De même, il faudrait s’imaginer faible et se tuer, fuir ou tuer l’oppresseur, faible et pourtant à jamais invaincu en préférant la mort à l’abaissement.
La morale véritable ne prend pas en compte la sanction, positive ou négative, de la société, n’espère pas d’arrière-monde.
Il faudrait avoir honte d’espérer ou de craindre des choses de cette sorte, et si possible, ne plus les penser, ou plutôt, pas pour soi, mais se rappeler comment pensent les autres.
Se traduire leur langage, et peut-être parfois pour certains, se traduire en leur langage.
Rappel
Un viol est un crime en France. La preuve ? Un viol est jugé en cour d’assises, comme un assassinat. L’information devrait passer en boucle à la télé, comme il y a des pubs pour les excès de vitesse. Je suis persuadé qu’il y a des victimes et des violeurs qui ne sont pas encore au courant.
Conséquence pratique : toute victime d’un viol doit aller au commissariat le plus proche et exiger de porter plainte contre son violeur, si elle connaît son nom.
Ni trente ans, ni vingt ans, ni dix ans après. Le jour même ou le lendemain. Exiger un prélèvement d’ADN. Ce ne doit pas être agréable, mais il y aura un procès et le criminel se retrouvera derrière les barreaux.
Encore une affaire d’agression sexuelle d’une ado innocente qui croyait au prince charmant et qui s’est fait abuser par un homme d’âge mûr qui lui a volé ses illusions.
Cette fois-ci ce n’est pas un homme politique, un cinéaste, un écrivain, ni même un curé, mais un coach sportif.
Tout laisse à penser que d’autres affaires de ce genre, remontant elles aussi à vingt ou trente ans, vont constituer le menu des prochains plateaux TV. On n’en a pas fini avec les indignations.
Finalement on vit dans un monde dégoûtant et on ne le savait pas. Enfin, on s’en doutait quand même un peu…
Cher Philippe,
Nous avons regardé hier sur France 2 « Un mauvais garçon » et le débat qui a suivi.
Film absolument éblouissant d’après les invités du plateau.
Et ce qu’il fallait écouter pour ne pas détonner, c’est que la sanction donnée, la condamnation effectuée, la réhabilitation n’était pas chose facile.
Ainsi deux invités, l’un ayant tué un policier, l’autre ayant blessé un policier, étaient applaudis, vénérés comme des idoles.
Il est devenu d’usage correct que les victimes puissent être oubliées, même en ce qui concerne les féminicides et les crimes sur enfants, une fois la sanction exécutée, il serait de bon ton de passer à autre chose.
Pourquoi ne pas confier la direction des banques à des braqueurs et la sécurité n’en serait-elle pas meilleure?
Il est certain qu’un avocat ex-braqueur puisse avoir des facilités de clientèle.
Il nous faut reconvertir les dealers en chefs douaniers.
C’est logique jusque-là.
Mais mettre des enfants sous la garde d’ex-pédophiles c’est faire baisser la récidive et c’est normal puisque la fonction de la justice est de réhabiliter.
Sauf que pour que ces réinsertions se passent mieux, le principal est oublié.
L’état des prisons françaises !! dans lesquelles le respect de l’intégrité de la personne devrait être prioritaire, les soins également, les formations devraient se généraliser.
Mais nos sociétés préfèrent dénier que les violences faites aux hommes qu’ils soient petits ou grands génèrent le plus souvent d’autres violences.
Qu’un individu qui a des pulsions déviées ne peut pas s’en sortir sans soins.
Si tuer un policier, c’est de la balle et qu’il faut tourner la page et se faire applaudir, c’est une drôle de vision du monde.
Et la deuxième chance des victimes et de leur famille, c’est epsilon.
Le CSA aurait dû faire réécrire le début de l’histoire et alors ce film aurait été réellement éblouissant. Mais l’apologie du meurtre sauvage de policiers, c’est répugnant. Et mettre des violeurs en présence d’enfants c’est monstrueux!
Etre un homme, c’est aussi ne pas s’empêcher de penser en développant sa critique et en considérant que chaque individu est singulier.
La raison est bien minuscule par rapport aux pulsions, si l’on veut réfléchir un peu à la question.
Nous avons entendu ce qui est fait pour mettre un terme aux crimes de bande dans d’autres pays, c’est simple, c’est connu mais cela n’est pas mis en oeuvre. Interdire les liens des membres d’une bande géographiquement.
françoise et karell Semtob
@ sylvain | 06 février 2020 à 16:53
Attention sylvain, on peut être violé à tout âge et si cela devait vous arriver, bien évidemment étant majeur, vous ne porteriez pas plainte…
Votre jeu du « Plus pire que moi, tu meurs », est déplorable… C’est éventuellement votre ego de mâle dominant – du moins par écrit – qui en prendrait un coup !
« Un homme ça s’empêche, disait le père d’Albert Camus. »
C’est le genre de phrases toutes faites qui ne veulent pas dire grand-chose et que les crétins répètent parce que ça fait bien dans une discussion mais sans vraiment comprendre les conséquences qu’elles auraient si elles n’étaient pas que des mots sans conséquences sérieuses mais par exemple une loi.
« J’aime cette définition qui ne renvoie pas seulement à ce que l’humain doit faire mais à ce qu’il doit s’interdire, qui est parfois beaucoup plus ardu »
Ou beaucoup plus facile, répondra n’importe quel lâche.
S’interdire de faire des choses peut évidemment être une solution de facilité.
Par exemple, pour rester dans les « histoires de gonzesses », une femme est agressée à côté de moi par des racailles dans un train, un truc totalement imaginaire donc… eh bien je n’interviens pas pas parce qu' »un homme ça s’empêche ». Cool ! Je ne me fais pas défoncer la gue*le, merci Camus !
Le problème est que depuis quelques jours, sur tous les plateaux TV de la médiacratie qui n’ont qu’un cerveau pour tous, la preuve, donc qu’ils se partagent et ça fait par conséquent d’autant moins d’intelligence pour chacun d’entre eux vu que rien n’est infini jusqu’à preuve du contraire, on répète cette phrase bêtement en espérant avoir l’air intelligent alors qu’on ne fait preuve que d’un esprit moutonnier et donc de stupidité.
On ne peut même pas imaginer ce que serait le monde si tous les hommes s’étaient « empêchés » toujours et tout le temps mais ce qui est sûr est qu’il serait TRES différent mais pas forcément en mieux.
Reprenez par exemple tous les événements historiques qui ont fait ce que la France est maintenant et appliquez-y « un homme ça s’empêche », pour voir…
Ou même, que n’importe quel mÂÂÂle (ou maaaaal, on ne sait plus de nos jours mais vade retro disent déjà les féministes) qui fréquente ce blog, Monsieur Bilger compris qui semble tellement aimer cette phrase débile, regarde sa vie et essaie de réfléchir à ce qu’elle aurait été s’il lui avait appliqué cette « fulgurance » : « un homme ça s’empêche ». Eh bien Madame Bilger ne serait pas Madame Bilger ou ce serait une autre Madame Bilger et donc elle ne corrigerait pas les commentaires nonsensiques comme les miens ce qui serait évidemment une énorme perte pour l’histoire de l’humanité.
« Un homme ça s’empêche » ou pas, tout est question de sujet et de circonstances. C’est surtout ça l’important et donc ce n’est pas s’empêcher qui est important mais de faire ce qui est « bien » (concept toujours relatif) et le faire au bon moment.
Il est quand même consternant de voir que certains éprouvent le besoin d’utiliser des philosophes, morts en plus, donc qui n’ont rien demandé à personne, pour des sujets graves comme les agressions sexuelles, comme s’ils n’étaient pas capables de qualifier par eux-mêmes quelque chose d’inacceptable et qu’il leur fallait un genre de soutien intellectuel voire psychologique pour qualifier la saloperie.
Quelle époque…
J’ai regardé la prestation de Didier Gailhaguet dans l’émission C à vous sur France 5 https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-11/1262087-patinage-d-gailhaguet-s-explique-c-a-vous-06-02-2020.html
Les éléments factuels qu’il donne m’ont paru sincères et vérifiables. Il me semble un peu précipité d’en faire le bouc émissaire des fautes commises par les services de l’État dans le traitement du cas Beyer.
Avant de réclamer sa démission, la ministre des Sports devra impérativement faire accomplir une enquête administrative. Ce n’est qu’au terme de celle-ci, dans la mesure où elle ferait ressortir des fautes personnelles de monsieur Gailhaguet, qu’elle serait fondée à demander sa démission.
Mais ce n’est pas la seule fois que ce gouvernement « est à côté de la plaque ».
Il y va de l’honneur d’un homme et cela doit être sérieusement pris en considération. Vu les fautes de communication de nombre de ministres qui restent en poste, on voit mal pourquoi il conviendrait de rendre en urgence absolue un président de fédération, élu par ses pairs, responsable de toutes les affaires qui auraient dû faire l’objet d’enquêtes administratives et/ou judiciaires alors qu’il n’était pas en fonction ou, s’il était en fonction, de l’absence de poursuites contre les auteurs de faits qu’il avait dénoncés.
@ Robert Marchenoir
« Et puis j’ai bien l’impression que les années 60 à 90 furent, dans cette matière et dans d’autres, une période abominable. Je ne peux pas le prouver (il est toujours tentant de se dire que c’était mieux avant), mais la succession d’affaires épouvantables, caractérisées par une impunité prolongée, est tout de même troublante : Jimmy Savile, Harvey Weinstein, scandales dans l’Église… »
Ah ! Merci de mentionner Jimmy Savile!
« Le cocktail idéologie de gauche + libération sexuelle + massification de l’usage des drogues a eu des conséquences effroyables. »
Et là, on repart dans le délire. On n’avait pas besoin de libération sexuelle en 1900 pour avoir une population parisienne avec un nombre délirant de prostituées. Les drogues ont justement été réglementées au moment où elles se massifiaient. Si on refait l’historique de la prohibition ou si on se plonge dans Dickens, les drogues étaient moins exotiques, mais tout à fait présentes.
Quant à l’idéologie de gauche, elle ne sort pas du c*l d’une vache. Le 19ème siècle fut suffisamment effroyable et l’accumulation délirante du capital lors de l’explosion de l’exploitation du pétrole explique amplement son développement.
Inutile de regretter Vatican II.
@ sylvain
Si c’est du second degré, ce n’est pas très fin.
Sinon, c’est inqualifiable.
Gailhaguet s’empêche de démissionner ; quel est le problème ?!…
Les mêmes qui demandent la démission de Gailhaguet auraient été les premiers à contester le fait qu’il démissionne. A nouveau le bal des faux-culs.
Claude Luçon résume bien sa défense qui tient aussi bien debout qu’un débutant sur la glace. Pour Beyer, couché semblait mieux.
Hollande, lui, devait partir selon ses opposants, il décide de ne pas se représenter et les mêmes opposants crient au scandale qu’il aurait dû assumer ses responsabilités en se représentant. On aurait eu la même chose si DG avait rapidement démissionné.
Il y a peut-être un scandale financier également (droits télé, autre) et le temps que le nettoyage soit fait, Monsieur Gailhaguet démissionnera d’ici 10 à 15 jours.
Fillon n’a pas démissionné, pourquoi Gailhaguet le ferait.
C’est assez facile de l’accabler.
Ce monsieur, comme beaucoup, n’a pas pris conscience de son incompétence ; ce n’est pas pire que tous ceux qui le condamnent.
J’espère pour lui que Bourgi ne l’a pas équipé en costumes.
@ Claude Luçon à 20:32
« Comment ose-t-il protester, se justifier ?
Un Président, ça préside en plus de se pavaner ! »
Cher Claude, je ne connaissais rien à cette affaire avant hier en début d’après-midi, quand mon épouse m’a fait part d’une conférence de presse sur BFM TV, en direct : le président et l’avocat de la fédération ont expliqué pourquoi le président ne démissionnerait pas, malgré l’injonction de la ministre des Sports, avant les conclusions de l’enquête qui vient d’être initiée par ce ministère.
Il m’est apparu que c’est un président qui préside et défend l’image de sa fédération et pas seulement d’aujourd’hui (les dossiers doivent être bien compliqués pour le ministère ? c’est typiquement une affaire de fonctionnaires = à suivre) et qui, en aucun cas, ne m’a donné l’impression de se pavaner, bien au contraire. Rendez-vous dans une quinzaine de jours… je ne sais si l’Equipe publiera les conclusions de l’enquête… ça n’intéressera plus personne ?
« Si tous savaient, pourquoi attend-on toujours que la faiblesse, et elle seule, celle qui a été offensée, agressée ou violée ait un jour l’intrépidité de parler, de dénoncer, d’écrire un livre, souvent tard, si tard ? »
Les cris d’orfraie hypocrites de Monsieur Bilger et de toute la clique médiatique auraient été plus crédibles en ce qui concerne les agressions sexuelles s’ils avaient eu la même « grande gueule » en 2011 quand ils se paluchaient sur la candidature de DSK avant le Sofitel de NYC alors qu’ils savaient déjà tous le pervers sexuel qu’il était, qu’il avait déjà agressé plusieurs femmes dont Tristane Banon mais aussi des journalistes femmes qui disaient qu’elles ne voulaient plus se retrouver seules avec lui dans une pièce.
« Bizarrement », tout le monde savait et personne n’a rien dit. Sauf après évidemment, comme d’habitude.
C’était très intéressant parce que l’affaire DSK a prouvé que le pseudo-féminisme de gauche s’arrête là où les « choses sérieuses » comme une élection présidentielle ou plus généralement la politique, commencent et quand on a un « bon candidat », peu importe les saloperies qu’il a faites (n’est-ce pas Mitterrand ?), il faut qu’il soit élu quitte à taire le pire.
D’ailleurs, c’est toujours le cas, la preuve avec l’affaire Mila. Une lesbienne menacée de mort et obligée de quitter son école parce qu’elle a osé insulter les muzz qui l’insultaient en tant que lesbienne.
Où sont les féministes et les LGBT ? Nulle part évidemment !
Pas de Caroline De Haas ou de Osez le féminisme ! Non, non. Il ne faut surtout pas « stigmatiser » les muzz qui sont des « opprimés » du « mÂÂÂle » (maaal ! beurk !) blanc et que la gauche en pâtisse lors des prochaines élections vu que les muzz sont tout ce qui reste d’électorat à l’islamogauchisme mélenchoniste ou du PS clientéliste de banlieue (presqu’un pléonasme) avec ces crétins de bobos.
@ Jean le Cauchois | 06 février 2020 à 23:18
Cher Jean, je m’appuyais sur l’interview qu’il a donnée sur la 5 lors de l’émission « C à vous » qui suit « C dans l’air » et là nous avons appris bien des choses concernant le passé de cet homme. En particulier un problème qu’il avait eu personnellement avec la Cour des comptes il y a dix ans. Il n’avait déjà plus sa place à cette présidence.
Les journalistes ne l’ont d’ailleurs pas épargné dans les deux émissions.
Au passage, à C dans l’air, la photo présentée ici était aussi en arrière-plan bien qu’un peu floue et trop brièvement, d’où mon remerciement à Pascale.
@ Catherine JACOB…
…demande pourquoi le fort abuse du faible.
Je suppose que la réponse est :
– parce qu’il le peut
– s’il est vil.
————————————————
@ Robert
« Mais ces révélations arrivent de nombreuses années après la commission des faits, font souvent apparaître qu’ils étaient généralement cachés mais connus sous formes de rumeurs, mais aussi parfois publics dans le cas Matzneff. Indépendamment des faits judiciairement condamnables, j’avoue ressentir une forme de malaise du fait de ces « retards à l’allumage ». Certes la loi a rallongé dans ces matières les délais de prescription. Il n’empêche que l’intervention si tardive de la Justice reste préjudiciable au bon fonctionnement de la société. »
Oui mais ce n’est pas la faute des victimes si la sidération et tout ce qui concourt à les faire taire longtemps est particulière à ces viols par personnes ayant trop de pouvoir sur elles.
Il est sûrement facile à ceux qui n’ont pas été l’objet de ces crimes de penser qu’il « niavéka » (imparfait irrégulier de « yaka ») porter plainte en temps et en heure. Une femme comme Sarah Abitbol le raconte très bien.
——————————————–
@ Patrice Charoulet
« Conséquence pratique : toute victime d’un viol doit aller au commissariat le plus proche et exiger de porter plainte contre son violeur, si elle connaît son nom.
Ni trente ans, ni vingt ans, ni dix ans après. »
Idem, facile à dire.
Ce n’est pas qu’un traumatisme physique.
@ Paul Duret | 06 février 2020 à 22:47
« Si c’est du second degré, ce n’est pas très fin.
Sinon, c’est inqualifiable.»
Sylvain ne fait jamais du second degré. Chez lui tout est brut de décoffrage. C’est sans doute la raison pour laquelle, ainsi qu’il l’avoue lui-même, il s’est fait virer de tous les blogs où il a posé ses fientes.
Il a trouvé refuge sur ce blog qui a fait de la liberté d’expression une valeur intangible. Il y a même son public qui apprécie son humour de garnison. Sans doute des anciens bidasses à la retraite, reconvertis en colleurs d’affiches du RN.
« Un homme, ça s’empêche » quand il a ce que Freud appelait un surmoi, moral ou social. De plus en plus, nos contemporains sont des personnalités sans surmoi, au terme d’une lente évolution culturelle qui a mis longtemps à produire ses effets, au nom de slogans célèbres: « Il est interdit d’interdire », « Jouissez sans entraves ».
On a oublié que le temps social n’est pas le temps individuel et que les changements sociaux ou culturels mettent du temps à pénétrer les moeurs et à produire tous leurs effets. La société d’aujourd’hui est le terme d’une évolution de cinquante ans dont on n’a vu, dans un premier temps, que les effets « libérateurs ».
Les psychologues nous convaincront que la narration de ces réminiscences d’agressions sexuelles survenues il a quelques décennies est bénéfique et donc nécessaire pour leurs victimes et les aide à tourner la page et à se reconstruire.
Nous voulons bien les croire mais il faut aussi avouer que depuis quelque temps, la parole se libérant en emboîtant le pas de celles qui ont ouvert le chemin, la remontée à la surface de ces parfois lointains souvenirs finit par devenir lassante, quand elle n’en banalise pas leur narration, affaiblissant donc leur impact.
Condamnant fermement ces agressions, perpétrées par des auteurs dénués de toute dignité humaine, je considère, rejoignant en cela Patrice Charoulet (06/20 21:01), que leurs victimes, plutôt que d’attendre des décennies pour révéler ces faits assimilables à des crimes, devraient au contraire les dénoncer sans retard pour que les enquêtes puissent aboutir dans les meilleurs délais et que les coupables soient ainsi rapidement mis hors d’état d’assouvir leurs funestes fantasmes et de détruire d’autres vies.
Ces victimes doivent avoir conscience que c’est justement grâce à leur silence que ces prédateurs prospèrent.
C’est en parlant et en portant plainte sans retard qu’elles se libéreront, se reconstruiront plus rapidement et que surtout elles protégeront de potentielles futures victimes.
Et c’est parti ! Comme on s’y attendait, la chasse inquisition anti-Gailhaguet est lancée sur toutes les chaînes : haro sur le baudet !
Les ministres responsables et coupables de ces horreurs sexuelles qui sévissent en tout bien tout honneur depuis des décennies érigent déjà le bûcher destiné à cette cible facile et commode. Associations moralisatrices, people, journalopes, anciens sportifs mis au rebut, tous subitement indignés de découvrir horrifiés ce qu’ils savaient depuis longtemps mais en jurant le contraire : « la tête de ma mère ! » (Hanouna)
Le monde des faux derches démagos, la Macronie dans toute sa splendeur.
@ boureau
« A part quelques cas tragiques et qui méritent compassion, nous sommes dans l’ère historique du grand mouvement de condamnation du mâle blanc. »
Nous sommes passés de l’époque « tout est permis, y compris le pire » avec Daniel Cohn-Bendit, Gabriel Matzneff, Roman Polanski, Frédéric Mitterrand et j’en passe et des affreux… à l’époque actuelle : il faut faire la chasse aux moindres faux pas, avec des femmes tue-l’amour telles que Caroline De Haas…
Les humains aiment visiblement passer d’un extrême à l’autre et ce dans tous les domaines.
Les hommes blancs ne sauront bientôt plus comment aborder une femme de peur d’être poursuivis, à plus ou moins long terme (parfois quarante ans), pour faits et gestes déplacés. Les rapports humains deviennent de plus en plus compliqués. Mais il est indéniable qu’un amour plus courtois pourrait prendre sa revanche grâce à ces revendications légitimes de femmes blessées.
Pour essayer de respirer un peu dans ce monde de brutes épaisses, un poème de Rémy de Gourmont, intitulé « La Main »
https://www.poemes.co/la-main.html-1
Pour que les femmes arrivent enfin à dominer la société il est indispensable qu’elle soit plongée dans un état proche de l’hébétude absolue.
L’actuel débat sur la gestion des sports de glace est un signe très encourageant.
Simone de Beauvoir, Anne Lauvergeon, Catherine Breillat sont sur un petit nuage !
« Pourquoi ces hommes ne se sont-ils pas empêchés ? » (PB)
L’omerta des responsables qui savaient mais qui se protégeaient tous pour ne pas faire éclater le scandale… ou pensaient-ils que ces affaires de pédophilie seraient prescrites en cas de plainte, bien avant que les victimes les dénoncent ?
S’agissant d’enfants, il fut une époque diabolique où les enfants n’auraient pas été crus s’ils dénonçaient ces pervers sexuels. C’était inconcevable à l’époque de porter plainte contre son tuteur, son manager, son patron, son entraîneur ou un membre de sa famille. Si toutefois plainte il y avait, la justice ne suivait pas les victimes, classait les affaires sans suite sans même les en informer. Le pot de fer contre le pot de terre. L’enfant ou le mineur était à leurs yeux un affabulateur, un menteur. Ça ne se faisait pas par peur d’être exclu du club avec une carrière brisée. On disait aux victimes, t’en fais pas oublie, avec le temps ça passera. L’agresseur avait beau rôle et pouvait continuer ses exactions sur de jeunes mineurs. Il était le maître et protégé par ses pairs au bras long, comme ils disaient à l’époque.
Depuis, de nouvelles lois ont vu le jour et les associations de protection de l’enfance se sont activées pour libérer la parole des victimes, pour les protéger. Avec les réseaux sociaux, ça s’est amplifié. Tout le monde en parle et dénonce les faits d’hier et d’aujourd’hui pour rendre cette société un peu plus propre.
Les commentateurs de ce blog ne sont probablement plus très jeunes donc ils savent que ces pratiques odieuses existaient mais que personne n’en parlait, même pas la justice.
Heureusement que les arabes vont remettre de l’ordre dans tout ça !
À propos de la gent féminine.
Allo, allo, ici Radio Londres : « Les femmes parlent aux femmes ».
« Nabilla ne s’est pas grandie à vomir sur Mila… »
https://www.bvoltaire.fr/nabilla-ne-sest-pas-grandie-a-vomir-sur-mila/
Les neurones de la Nabilla sont tombées dans les lèvres siliconées et les seins provocants… On ne peut pas tout avoir !
@ Wil 07 février 00:53
Entièrement d’accord. Concernant DSK, il se disait dans les milieux bien informés (Coluche) que Sarko l’avait fait nommer au FMI pour qu’il quitte Paris, des enquêtes sur ses moeurs étant ouvertes.
A souligner, alors que ce n’est pas si vieux que ça, que ses amis politiques ont crié au complot, lui-même disant lors d’une interview, « un complot nous verrons bien ».
Le meilleur ayant été JF Kahn déclarant que « ce n’était qu’un troussage de domestique » !
Que je sache DSK ne faisait pas partie d’une fédération sportive !
Aujourd’hui toutes les fédérations sportives sont sur le feu, mais que se passe-t-il au sein des partis politiques ? Comment recrute t-on les attaché(e)s parlementaires ? Qui ne sont ni votre femme ni votre enfant ;), là ce doit être impossible de porter plainte au cazou..
De même dans la magistrature. Qui peut soutenir qu’aucun « geste inapproprié » ne se manifeste, et si cela se sait, motus, on mute le gros dégoûtant, c’est tout. Circulez…
@ Achille | 07 février 2020 à 07:54
« Il a trouvé refuge sur ce blog qui a fait de la liberté d’expression une valeur intangible. Il y a même son public qui apprécie son humour de garnison. Sans doute des anciens bidasses à la retraite, reconvertis en colleurs d’affiches du RN. »
Comme vous faites partie de ces générations qui ont connu la conscription, vous faites donc également partie de ces très nombreux « anciens bidasses à la retraite ».
Puisque bidasse est le terme qui en fait désignait depuis 1931 le conscrit qui effectuait son temps de service…
Alors votre définition du « colleur d’affiches » (il faudra un peu évoluer sur le « colleur d’affiches ») du RN s’applique au plus grand nombre de ceux qui ont passé les 50 ans à ce jour !!
🙂
https://www.youtube.com/watch?v=l5KixOIwxZU
Il y a un certain nombre d’années, tous les étudiants en droit se refilaient l’arrêt « Frank Alamo », particulièrement bien rédigé par des magistrats malicieux (avec des expressions comme « lutiner le corps de la plaignante »…), aux termes duquel un groupe de personnalités notoires avait participé à un viol collectif au cours d’une soirée très arrosée dans un club parisien. Bien sûr, ils avaient écopé au plus d’une amende et le fiston des téléviseurs Grandin avait été relaxé car son émotivité ne lui avait pas permis de disposer de la raideur nécessaire: un homme ça peut donc être empêché…
@ Wil | 07 février 2020 à 00:53
C’est encore heureux que LGTB et les féministes ne se mêlent pas de cette affaire. Laissons les professionnels s’occuper des enquêtes de police et de la justice. Pourquoi rajouter la pagaille à d’autres pagailles ?
@ sbriglia | 07 février 2020 à 11:47
Votre saillie, amusante au demeurant, m’a rappelé le film d’André Cayatte « Les Risques du métier », sorti en 1967 avec Jacques Brel dans la distribution.
La trame, tirée d’un roman, faisait état d’un instituteur injustement accusé de pédophilie et de tentative de viol.
Or, il se trouve que j’ai eu connaissance du fait divers qui m’a semblé être à la source du roman et du film. La pédophilie de cet instituteur avait été mise en évidence par l’enquête judiciaire. Mais le déni, notamment dans le milieu enseignant de l’époque, a prévalu et abouti à ce film contraire à la réalité de terrain. Il était plus agréable intellectuellement de conclure à l’affabulation des enfants !
@ Achille 7h54
« Sans doute des anciens bidasses à la retraite, reconvertis en colleurs d’affiches du RN »
Les posts de sylvain sont « énoooormes » et me stimulent les zygomatiques.
Et pourtant, je n’ai jamais été « bidasse » (terme obsolète dont l’emploi signe votre âge avancé) ni colleur d’affiches du RN, ni, du reste, admirateur de ce parti…
Comme quoi les préjugés…
Autant je trouve répugnants et condamnables tous ces hommes qui abusent de leur pouvoir et de leur aura pour harceler et violer de jeunes femmes ou de jeunes hommes, parfois même des ados, exerçant ce qu’on appelait autrefois le droit de cuissage, car c’est évidemment impossible de cautionner cela, autant je me méfie des mouvements d’opinion qui condamneraient ou soupçonneraient tous les hommes dont le métier consiste à approcher des jeunes gens.
En effet, il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse et prendre tous les coachs, les entraîneurs, les enseignants et autres hiérarchies pour des violeurs potentiels. Il y a aussi des hommes qui s’empêchent et parfois il y a – même avec de jeunes élèves – des histoires sentimentales qui se créent et là on tombe dans un domaine privé et humain.
Et puis, il y a aussi des complicités non avouées pour la promotion, cela existe, on peut faire semblant de ne pas le croire, mais c’est une réalité. Et souvent c’est bien la jeune femme qui se sert de ses charmes.
Pire, dans certains cas, les parents ferment les yeux pour que leur fille ou leur garçon puisse briller et être le premier ou choisi pour s’attirer eux-mêmes la lumière.
Bien difficile de faire la part des choses, parfois.
Justement, avant-hier, lors du procès Weinstein, que je défendrai aucunement, trop de plaintes, trop de jeunes femmes racontent les mêmes abus, mais la défense a produit des messages (post-viol) ce qui est troublant et assez ambigu:
https://madame.lefigaro.fr/societe/malaise-au-proces-weinstein-a-la-lecture-des-messages-complices-dune-accusatrice-040220-179468
C’est donc assez difficile de savoir vingt ou quarante ans plus tard, si les faits sont bien réels et à sens unique. A la justice de trancher. Les tribunaux populaires ne sont plus de mise.
Bien évidemment, toutes ces histoires indignent mais nous sommes tombés dans une période d’ultraféminisme qui risque a contrario de jeter le soupçon sur tous les hommes ayant un peu de pouvoir… Il faut donc se méfier de ne pas tomber dans l’excès inverse.
Nous savons aussi que ces grandes féministes anti-patriarcat occidental ferment les yeux sur ce que les femmes subissent dans d’autres cultures. Et cela aussi me dérange.
On ne peut avoir l’indignation à géométrie variable.
@ Zonzon 07 février 10:54
Sans doute puisque lorsqu’ils commettent ce crime ils sont impunis au prétexte qu’ils n’ont pas les codes culturels.
Au lieu de lire LE Livre on devrait leur fournir LE code pénal à lire, quoique au vu du jugement de la cour d’assises de la Manche, est-ce vraiment utile ?
« C’est en approuvant l’argument de la défense, en réaffirmant qu’un violeur originaire du Bangladesh n’avait « pas les codes culturels » que la cour d’assises de la Manche l’a acquitté. L’affaire remonte à 2015, et le jeune homme, alors âgé de 18 ans, avait entraîné deux jeunes femmes dans sa chambre du Foyer des Jeunes Travailleurs à Coutances, à quelques mois d’intervalle. L’une était âgée de 16 ans et elle était parvenue à s’enfuir après l’agression. L’autre, qui avait seulement 15 ans, avait été violée. »
Circulez… ya rien à dire 😉
L’ex-candidate à la présidence de la République Ségolène Royal
en a encore sorti une bonne dernièrement.
Elle aurait déclaré, je cite : « Avant on mutait discrètement les professeur pédophiles et si possible dans les Outre-mer comme ça c’était loin et on n’en entendait plus parler ».
Emoi de l’Association des maires de Guyane qui a écrit une lettre au président de la République pour lui faire part de son indignation.
Même Nadine Morano n’aurait pas osé dire cela ! 🙂
@ Michel Deluré | 07 février 2020 à 09:51
Veuillez lire le post d’Ellen (7 février 10:52) qui devrait vous donner quelque éclairage sur les raisons du silence de nombreuses victimes à une époque révolue.
Et si certaines, trente, quarante ou cinquante ans plus tard éprouvent le besoin d’exhumer un traumatisme (abus, viol) remontant à leurs jeunes années, c’est peut-être parce qu’à l’époque des faits elles n’en avaient pas les moyens, ou si elles ont tenté d’en parler on ne les a pas crues, voire rejetées et mises à l’écart comme des pestiférées. D’où une blessure secrète qui ne s’est jamais refermée.
A plus forte raison si elles durent continuer à côtoyer leur violeur (membre de la famille ou proche, ou « autorité » qui avait pignon sur rue) comme si de rien n’était.
Il me semble néanmoins que le viol subi par une (ou un) enfant (captive et terrorisée) de même que celui d’une jeune fille ou femme victime d’un prédateur (d’où un état de terreur et de sidération indescriptible) n’a rien à voir avec certaines pratiques où la femme se place, elle-même, en situation de soumission, afin d’en retirer certains avantages. Auquel cas elle a prêté le flanc à son abuseur et a aussi sa part de responsabilité.
La France de demain avec les femmes de demain.
Tout ça ne vaut pas, un clair de lune à Maubeuge.
Les jours et les nuits, avec ou sans lune, s’annoncent très sombres à Maubeuge.
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/maubeuge-comment-une-association-musulmane-infiltre-le-tissu-social-pour-promouvoir-le-communautarisme-115830
Entre Nabilla et la pensée puissante de son « citron » pressé, sa déclaration sur Mila, elle serait bien inspirée de se pencher sur ses vergetures artificielles, car demain ce qu’elle défend pourrait lui apprendre à les dégonfler et les cacher dans un sac à patates.
Quand on n’a rien dans le citron… eh bien… on n’a rien.
Ratatinée du bulbe un jour, ratatinée du bulbe toujours, et une cohorte de palourdes pour suivre son extraordinaire pensée présentée sur un plateau de fruits de mer sur canapé.
Tant qu’on est dans la palourde et les plateaux de fruits de mer, le Palmipède a décidément l’esprit marée dans son dernier numéro : cette élue devrait assurer le service de ministre de la Mer… Et Nabulot… euh… Nabilla en plus évidemment:
https://www.facebook.com/100005234206023/posts/1341826939335100/
Défense de rire aux propos ci-dessus, quelques recettes en plus pour les Sybarites de ce blog, et digérer la bêtise crasse d’un citron pressé:
https://www.750g.com/recettes_bulots.htm
Picpoul de Pinet Ormarine frais pour accompagner le tout, et oublier les cerveaux desséchés. Nabulots ou l’amour des coquillages à déguster sans modération, le rire est salutaire pour la santé, Nabilla est un vrai médicament qui devrait être remboursé par toutes les officines sérieuses.
@ caroff | 07 février 2020 à 12:22
Comment, vous n’avez pas vu la série « les Bidasses en folies » avec les Charlots ? Ce n’est absolument pas un terme obsolète. Il s’emploie toujours pour désigner les soldats de l’armée de Terre.
Je sens comme une petite pointe de mépris concernant «mon âge avancé». Ça aussi c’est un préjugé. Attention, ce blog compte pas mal de septuagénaires, y compris notre hôte et peut-être même sylvain !
Je ne connais pas votre âge, mais je doute que vous soyez un perdreau de l’année.
Quant à l’humour de sylvain, il en faut pour tous les goûts. Après tout J-M Bigard et Roland Magdane ont aussi leur public. 🙂
Détestations
Texte trouvé dans un livre de Jude Stéfan, publié chez Gallimard, et que vient de m’offrir ma cousine.
« Le mois de février, les mass-media, la grossièreté de langage, les sectes religieuses, les roquets
gueulards, les cirques d’animaux, les imprimés publicitaires, les bénédictions de papes avec badauds, les rires hystériques, les fêtes de famille, les gens qui parlent haut, les arêtes de poisson, l’opérette, les ascensions de sommets, les mouroirs, la période de Noël, les corridas, les varices, la revue « Esprit », le folklore, les dialectes, la Turquie, l’accent américain, les dessins animés, les ongles noirs, les mains rosâtres, le nationalisme, les interviews indigentes de sportifs, les accents bourguignon, canadien, belge, suisse, les préfaces, les joueurs de cartes, les negro-spirituals, les prénoms empruntés à l’étranger, les pléonasmes, les arbitres de touche, les mariages du samedi avec balais et culottes, les crocodiles, les dessins d’enfants nuls en dessin, les élections pipées… »
J’ajoute :
Les araignées, les mouettes (dieppoises), les déjections canines sur les trottoirs, les manifestants, les rappeurs, les fumeurs, les alcooliques, les fous du volant, les agresseurs de policiers, le PCF, la CGT, les Gilets jaunes, les Black blocs, les pillards, les incendiaires, les grévistes perpétuels, les piquets de grève, les racismes, les lepenistes (dirigeants et électeurs), les foules, les supporters de foot, le foot, le rugby, la boxe, le catch, les films de science-fiction, de vampires, de morts-vivants,
les chiens petits, moyens et gros, les fêtards qui terminent la nuit dans les cafés portuaires où je prends un café le matin en lisant un livre et qui reprennent le volant après huit bières et trois alcools forts, les soixante films de Noël programmés à la télé chaque année du 1er novembre au 1er janvier, Patrick Sébastien, Cauet, Hanouna, les croyances religieuses débiles, l’astrologie, les émissions de télé avec un hypnotiseur, l’Amour est dans le pré, Koh-Lanta, les concours de pâtissiers ou de cuisiniers télévisés, les compétitions télévisées de mariés, Daniel Cohn-Bendit, Gérard Miller, les fautes d’orthographe et ceux qui en font, les maths, la physique et la chimie, la langue arabe, les Témoins de Jéhovah, les cafards, les professeurs qui jettent des livres, ceux qui veulent supprimer les notes, les gens qui nient que les deux drogues qui tuent le plus de monde en France sont l’alcool et le tabac, les lettres anonymes, et sur le Net les insulteurs écrivant sous pseudonyme, les violeurs ignorant qu’un viol est un crime et doit être jugé en cour d’assises, l’opéra, le camping, le tuning, les sports d’hiver, les 4×4, les quads, les motards et en particulier les motards qui ont plaisir à rouler en groupes, les tatoués, les gens à piercings dans le nez, sur la lèvre ou ailleurs, les dames qui se teignent les cheveux en rose, en vert ou en violet, les brunes qui veulent faire faire croire qu’elles sont blondes, les coiffeurs de Mmes Belloubet et Pénicaud, les obèses, les gens qui ne veulent dire ni leur nom, ni leur profession, ni leur ville, ni leur téléphone, ni leur mail et qui ont le toupet de vouloir converser avec vous sur la Toile… Je m’arrête là. On vient de sonner chez moi.
Où sont les femmes, avec leurs gestes pleins de charme ?!
Ségolène Royal, surnommée par certains « la dinde du Poitou », à nouveau au sommet de sa gloire.
« On mutait les profs pédophiles dans les Outre-mer » : l’Association des maires de Guyane réagit aux propos de Ségolène Royal.
Elle surfe aussi sur la vague écolo… Il faut à tout prix récupérer des voix. Elle préfère Greta à Mila. Mais elle oublie de nous signaler que la vociférante et menaçante Greta roule pour le capitalisme vert.
L’écologie punitive pour les uns (les citoyens lambda, vous et moi) et la pactole financier pour les autres.
https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg?fbclid=IwAR2_tITy_KWs7G4XewK_A90VJaY6yindq-MrSokhnWlqED1v21X953W_tfE
André Bercoff, sur Sud Radio, suggérait à S. Royal d’aller retrouver les pingouins aux pôles…
A force d’écologie punitive, nous aurons peut-être d’autres « Brexit »…
La politique énergétique absurde de l’Union européenne pourrait bien donner lieu à d’autres « Brexit ».
https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg?fbclid=IwAR2_tITy_KWs7G4XewK_A90VJaY6yindq-MrSokhnWlqED1v21X953W_tfE
Avant 2005, l’âge légal auquel une fille pouvait se marier était de 15 ans. Depuis, l’humanité a brutalement changé.
Si bien que selon les lois actuelles, une fille qui, à 15 ans, s’était mariée avec un homme de 25ans en ayant eu des relations sexuelles avant, pourrait poursuivre son mari pour viol.
On dira même que les procureurs devraient enquêter sur tous les cas de mariages de filles à 15 ans, et poursuivre le mari pour viol lorsqu’elles ont eu un enfant avant 15 ans et 9 mois.
Nous sommes vraiment dans une civilisation de fous.
P.-S.: c’est incroyable le nombre de viols non suivis de naissances ni d’avortements qu’il peut y avoir. À croire que les filles choisissent la période ou prennent une pilule contraceptive avant de se faire violer !
Et pendant ce temps-là on viole la France et Macron ne s’y oppose pas ; au contraire semble-t-il, il doit y trouver du plaisir.
Cerise sur le gâteau, Brijou reçoit Sarah.
Pendant que nous sommes préoccupés par les femmes (il y a des sujets utiles pour masquer ce qui se trame en coulisses), la macroncrature est en Marche. On sent les élections qui approchent :
Article relatant les graves problèmes financiers du RN :
Cet article souligne que ces problèmes datent du retrait de la Société Générale pour des raisons inexpliquées… Tiens donc !
https://www.lefigaro.fr/politique/dans-le-rouge-le-rn-va-probablement-relancer-un-emprunt-patriote-20200207
D’autre part, François-Xavier Bellamy exclu des listes LR à Versailles… Que se passe-t-il ?
François Fillon avait été exclu, lui aussi, fort opportunément, avant les élections présidentielles. Il avait quelques casseroles. Richard Ferrand et Emmanuel Macron n’avaient pas de casseroles, tiens donc !
https://www.sudradio.fr/politique/juan-branco-on-est-dans-une-oligarchie-ou-le-pouvoir-est-aux-mains-dune-caste/
On sent à nouveau l’arnaque pour 2022.
Nous sommes soi-disant en « démocratie », ils nous prennent pour des imbéciles.
@ Achille | 07 février 2020 à 15:26
Comment, vous n’avez pas vu la série « les Bidasses en folies » avec les Charlots ? Ce n’est absolument pas un terme obsolète. Il s’emploie toujours pour désigner les soldats de l’armée de Terre
Traiter de « bidasses » les personnels d’active de l’Armée de terre qui par exemple sont « en balade » au Mali, est vraiment surprenant… venant de la part d’un soutien de notre chef de guerre actuel qui justement ne se risquerait pas à employer ce terme péjoratif !!
https://www.facebook.com/elysee.fr/videos/1032094913819151/
Quant à vos références d’actualité sur « les Bidasses en folie », c’est un navet de 1971, il y a presque cinquante ans !
Allez voir « 1917 », il s’agit d’un beau film:
https://www.senscritique.com/film/1917/35286461
@ Achille | 07 février 2020 à 15:2
Le film « les Bidasses en folie » date de 1971 ! Il faudrait sortir de votre grotte mentale !
Non, à part quelques vieux soixante-huitards antimilitaristes, personne n’emploie plus ce terme à propos des soldats de l’AdT.
Par ailleurs, ce sobriquet qui désignait les appelés du contingent depuis Fernandel, Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais, est passablement méprisant et injurieux envers des jeunes gens qui remplissaient les obligations que la France leur demandait, faisant ainsi preuve d’un civisme de bon aloi, même s’il était contraint (pas plus que les impôts !).
Venant de la part d’un démocrate républicain centriste modéré autoproclamé, c’est à la fois indécent et stupide, mais qu’attendre d’autre d’un sectateur du gourou illuminé !
Maintenant, si votre but implicite était d’insulter les soldats actuels, vous n’arrivez même pas à leurs talons… Achille !
i-MAGE
Clinquant, vulgaire, érotisme contenu de bazar, un bleu à vomir, une petite dame dans une position difficile qui pourrait devenir intéressante, un flou d’homme, paillettes et mauvais goût ! Le patinage quoi !
@ Mary Preud’homme 07/20 13:27
J’ai bien pris connaissance du commentaire d’Ellen auquel vous faites référence.
Et je sais effectivement que dans le contexte d’une certaine époque, il n’était absolument pas évident pour une victime de porter sur la place publique ce type d’agressions.
Ce que je dis, c’est que, ce faisant, les victimes de ces agressions n’ont fait que permettre à ceux qui se rendaient coupables de leur sinistre besogne de persévérer en toute tranquillité, se sachant en fait protégés par le silence qui entourait ces pratiques.
C’est donc en premier lieu ce silence qui n’a que profité aux coupables qu’il faut rompre rapidement pour que la honte, le risque, la peur, changent de camp.
@ Xavier NEBOUT | 07 février 2020 à 15:40
« c’est incroyable le nombre de viols non suivis de naissances ni d’avortements qu’il peut y avoir. À croire que les filles choisissent la période ou prennent une pilule contraceptive avant de se faire violer ! »
Vous êtes un personnage d’une telle « crasse » que je plains ceux qui vous sont proches, certainement par obligation…
:-(((((
@ revnonausujai | 07 février 2020 à 16:51
@ Pierre Blanchard | 07 février 2020 à 16:22
Bidasse est peut-être un terme familier pour désigner un soldat de l’armée de terre, mais il n’est absolument pas péjoratif. Tout comme flic pour désigner un policier.
Il faudrait arrêter les crises de susceptibilité. Je sais bien que c’est la tendance depuis quelque temps d’ergoter sur la terminologie d’un mot pour accuser ensuite celui qui l’utilise d’être injurieux.
Dans tous mes commentaires je n’ai jamais montré le moindre mépris pour les militaires, ni les FDO. Je les ai toujours soutenus et ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.
Alors gardez vos états d’âme pour vous !
@ Claude Luçon
« Je m’appuyais sur l’interview qu’il a donnée sur la 5… »
Cher Claude, je comprends votre jugement: il était probablement seul et apparemment, ce n’est pas un homme de communication. Lors de la conférence de presse sur BFM TV, il était assisté de l’avocat de sa fédération et présentait – probablement à son avantage – les éléments rédigés de sa défense. À dans quinze jours.
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@ boureau 6 février à 20:24
« »Un homme, ça s’empêche… »Je ne suis pas sûr que le père de Camus donnait le même sens à sa phrase que celui que vous lui attribuez »
Cher boureau, je me suis posé la même question. Cette très courte phrase se trouve dans le livre « Le Premier homme », publié par Gallimard en 1994, et non dans les deux Pléiade publiés dès les années 60. J’ai cherché/trouvé sur Internet quantité de commentaires/ré-utilisations. La plus remarquable – selon moi – sert de titre à l’intervention de Jean-Marie Avelin au Congrès Veritas, à Nice, le 20 septembre 2008 (à lire par tous les pieds-noirs). J’ai trouvé le contexte de la célèbre phrase dans un commentaire du livre par madame Evelyne Joyaux-Brédy, créatrice et présidente du Cercle algérianiste d’Aix-en-Provence:
« Un entretien avec sa mère rappelle à Jacques qu’en 1905, au cours d’une garde à la frontière marocaine, son père avait retrouvé deux jeunes soldats assassinés. Henri Cormery les a découverts égorgés et émasculés. Hors de lui, sa révolte… un homme ne fait pas ça ; un homme, ça s’empêche ».
J’ai acheté un exemplaire du livre cet après-midi (broché, Gallimard folio) et c’est plus facile à trouver que je ne le pensais: partie I = Recherche du père ; paragraphe 5 = Le père. Sa mort. La guerre. L’attentat ; pages 77 (la description de la tuerie) et 78 (l’ensemble des phrases prononcées après la découverte des corps mutilés). Comme on peut le lire, le contexte est particulier. Bonne découverte, ou redécouverte. Au plaisir, cher boureau.
@ Shadok 07 février 16:05
« Cerise sur le gâteau, Brijou reçoit Sarah »
Attention Shadok ! Deviro va vous fusiller. On ne TOUCHE PAS à Bribri, c’est chasse gardée.
Tous ces hommes qui ont manqué de délicatesse et de civilité.
Une femme délicieuse, Mona Ozouf, qui vient d’écrire : « Pour rendre la vie plus légère ».
Mona Ozouf: «Je suis conservatrice de tout ce qui peut rendre la vie plus légère»
» – Il vient d’une phrase de la correspondance de Flaubert, que je trouve très belle: «La vie est en soi quelque chose de si triste, qu’elle n’est pas supportable sans de grands allègements.» La vie, c’est la perte, progressive, inéluctable, des gens qu’on aime, de soi-même et de ses propres capacités. J’ai donc glissé vers le souvenir de ce qui avait pu me rendre la vie plus légère. J’ai eu une enfance très austère où le chagrin a tenu une grande place. Une vie étroite aussi, confinée à la maison et à l’enceinte scolaire. Le remède, le talisman contre l’ennui, le chagrin, ce fut pour moi l’école, et les livres. Je ne les ai plus quittés. » Mona Ozouf
@ Patrice Charoulet | 07 février 2020 à 15:27
« Je m’arrête là. On vient de sonner chez moi. »
Oh, merci, quelle bénédiction !
@ Isabelle | 07 février 2020 à 16:09
J’achète mes livres sur un site bien connu, d’occasion ou neufs, j’aime le papier, j’ai du mal à lire sur une tablette, j’y suis moins endurant… Bon… Je viens de recevoir une de mes dernières commandes et après quelques pages votre phrase lue a raisonné plus qu’un tambour:
« Nous sommes soi-disant en « démocratie », ils nous prennent pour des imbéciles. »
C’est pire que cela !
https://i.goopics.net/bXdm0.jpg
https://i.goopics.net/q9RL9.jpg
Bien sûr les soucis du quotidien font oublier tout cela, ces structures rampantes qui confisquent une véritable démocratie, et dire que nous supportons ces élites.
Pour l’instant ils arrivent à se protéger, les pieds ferment les portes, ces verrous sauteront dans pas longtemps.
Pour les pays comme ceux du Nord ces cachotteries avec l’argent public sont inadmissibles et dévastatrices, et dire que nous le supportons.
Et d’entendre dans leur bouche que la transparence à leur niveau serait du voyeurisme… cela les arrange bien, contrôler le pays en se payant sur la bête.
Nous sommes des couillons timorés sans aucun doute, des médias serviles qui devraient faire sauter le bouchon, on commence par des costumes – je pense à la gravure de mode Lang, qui nous explique que… enfin, les rengaines et mensonges habituels.
J’ai toujours aimé le papier, un plan d’ensemble affiché sur un mur vous permet d’en saisir tous les arcanes d’un seul regard… Mais ceci est une autre histoire.
@ Pierre Blanchard
« Traiter de « bidasses » les personnels d’active de l’Armée de terre qui par exemple sont « en balade » au Mali, est vraiment surprenant… »
Ceux qui sont en première ligne au Mali sont des quasi-mercenaires, c’est-à-dire des engagés volontaires avec contrat à durée déterminée.
Les officiers (très nombreux) sont bien tranquilles dans leurs bureaux ou leurs casemates.
@ Zonzon
« Heureusement que les arabes vont remettre de l’ordre dans tout ça ! »
Ah, les Arabes ? Lesquels ? Les Irakiens ? Les Emiratis ? Les Saoudiens ? Les Yéménites ? Les Jordaniens ? Les Syriens ?
De l’ordre dans les clubs de fotbahl (Kouritt ‘l kaddam) ?
Y sont où les Italiens oh pardon les Zarabes ?
@ revnonausujai | 07 février 2020 à 16:51
@ Achille | 07 février 2020 à 15:26
Concernant bidasse pour désigner un soldat, vous avez faux tous les deux !
Ce terme familier, qui n’a absolument rien de méprisant et d’injurieux, était utilisé couramment (à commencer par les militaires eux-mêmes) pour désigner les soldats appelés du contingent.
La conscription ayant disparu, et les derniers appelés ayant été rendus à la vie civile en 2001, il n’y a donc plus lieu de l’employer depuis une vingtaine d’années.
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@ Michel Deluré | 07 février 2020 à 17:23
« Il n’était absolument pas évident pour une victime de porter sur la place publique ce type d’agressions »
Pas évident l’expression est faible. Dans la plupart des cas, c’était mission impossible et si la victime insistait, c’était la persécution ou la mise à l’écart assurée. Tout le monde lui tournait le dos, elle était celle par qui le scandale arrive !
Vous n’avez vraiment pas l’air de vous rendre compte !!
Et aujourd’hui encore c’est loin d’être évident, d’autant plus quand ce genre d’agression se déroule dans le milieu familial ou met en cause une personne d’autorité, un notable etc.
Ce que vous lisez dans les médias est loin de refléter la réalité. Demandez plutôt à des policiers ou gendarmes le nombre de personnes qui font marche arrière après une première plainte. A votre avis pourquoi ?
@ Archibald | 07 février 2020 à 17:10
Pour vous tout seul:
https://www.youtube.com/watch?v=n3SfufW6D74
@ Mary Preud’homme
« Et aujourd’hui encore c’est loin d’être évident, d’autant plus quand ce genre d’agression se déroule dans le milieu familial ou met en cause une personne d’autorité, un notable etc. »
Vous avez entièrement raison sur l’intégralité de votre commentaire.
« Ce que vous lisez dans les médias est loin de refléter la réalité. Demandez plutôt à des policiers ou gendarmes le nombre de personnes qui font marche arrière après une première plainte. A votre avis pourquoi ? »
Dans mon cas, parce que le réflexe de policiers ayant affaire à quelqu’un qui vient avec le type de plainte de dossiers médicaux assez bizarres, c’est de rebalancer l’affaire au corps médical. Qui en rajoute alors une couche dans le délire. C’est assez fascinant à observer: c’est un peu comme si vous étiez contraint de vous adresser à l’Amicale des Violeurs pour obtenir un Certificat de Viol.
Les détestations de Patrice Charoulet me font penser que je pourrais dire, au moins, dans une confession négative, que je n’ai détesté personne qui ne nuisait pas aux autres, c’est déjà ça, et pas si courant, à ce que je lis.
Voir, par exemple, les pseudonymes ayant le front de converser avec lui au même rang que les violeurs, c’est flatteur !
En contraste avec :
« Si la justice peut encore être rendue, quel que soit cet homme, où qu’il ait sévi, enfin désigné et exclu, la sanction doit être à la hauteur de son franchissement des limites et de la violation des lois intime et pénale. »
En effet :
https://www.monde-diplomatique.fr/2017/11/BOUTBOUL/58085
Soit nous nous réformons, soit la Cour européenne des droits de l’Homme martèlera ses condamnations.
A moins, mauvais esprit ? que la société ne reprenne la main. Après tout, si les victimes et leurs proches se soumettent à une baisse de leur prétention à se faire rendre la justice dans un premier temps, constatant que la victime est, par conséquent, peu vengée, et donc peu restituée à sa dignité, sans compter que le transgresseur recommence vite…
…se venger eux-mêmes ?
La Justice est la vengeance publique. Si elle est faible, il est pensable d’en revenir à une vengeance privée.
Nous sommes à une époque où les victimes prennent de l’importance et où l’Etat est ou se remet parfois en cause, ce qui se voit dans la privatisation de ceci ou de cela.
Alors…
@ Patrice Charoulet | 07 février 2020 à 15:27
Manque à votre charabia apocalyptique : « le radoteur ».
Vous êtes aussi ennuyeux qu’un bonnet de nuit.
Pensez un peu à vos lecteurs à devoir supporter tant de vos « non sens ».
@ Paul Duret | 07 février 2020 à 22:02
« Ceux qui sont en première ligne au Mali sont des quasi-mercenaires, c’est-à-dire des engagés volontaires avec contrat à durée déterminée.
Les officiers (très nombreux) sont bien tranquilles dans leurs bureaux ou leurs casemates. »
Vous êtes non seulement un menteur mais aussi une crapule !
Les 41 morts de Serval/Berkhane
11 janvier 2013 : le CBA Damien Boiteux (4e RHFS/TF Sabre) tué au Mali.
19 février 2013 : l’ADJ Harold Vormezeele (GCP/2e REP) est tué par un tir adverse dans les combats dans le massif de l’Adrar, à 50 km au sud de Tessalit.
2 mars 2013 : le caporal Cédric Charenton du 1er RCP est tué par balle dans le massif de l’Adrar (Mali).
mars 2013 : le BCH Wilfried Pingaud (68e RAA) est tué par des tirs à 100 km de Gao dans des combats avec les djihadistes.
6 mars 2013 : le CPL Alexandre Van Dooren du 1er RIMa, est tué par un explosif dans l’Adrar (Mali).
29 avril 2013 : le CCH Stéphane Duval (1er RPIMa/TF Sabre) est tué par un explosif près de Tin Zaoueten.
31 juillet 2013 : le BCH Marc Martin-Vallet (515e RTN) est tué dans un accident routier.
26 décembre 2013 : le caporal-chef Thomas Guillebault (CPA 20) est tué par un tir fratricide à Niamey (Niger).
8 mai 2014 : mort d’un GCP du 2e REP, le sergent Marcel Kalafut par un IED lors d’une infiltration.
14 juillet 2014 : mort de l’ADC Dejvid Nikolic (1er REG) lors d’une opération à 100 km de Gao (véhicule suicide).
26 octobre 2014 : l’adjudant Thomas Dupuy, chuteur opérationnel au CPA10, est tué dans des combats dans le Tigarghar.
29 novembre 2014 : l’adjudant Samir Bajja (4e RHFS) se tue dans le crash de son Caracal.
27 août 2015 : le 1CL Baptiste Truffaux (21e RIMa) est mort dans un tir fratricide.
26 novembre 2015 : le sergent Alexis Guarato (CPA10) meurt en France des suites de ses blessures.
12 avril 2016 : le 1CL Mickaël Poo-Sing (511e RT), le MDL Damien Noblet et du BRI Michael Chauwin sont tués dans l’explosion de leur VAB.
5 novembre 2016 : le MLC Fabien Jacq (515e RT) meurt des suites de ses blessures, après une explosion sur deux VAB, au nord-est de Kidal.
5 avril 2017 : le caporal-chef Julien Barbé (6e RG) est tué dans des tirs ALI, lors d’une opération tripartite au Mali.
18 juin 2017 : le chasseur de 1ère classe Albéric Riveta (1er RCP) est tué lors d’un saut opérationnel nocturne.
21 février 2018 : l’adjudant Emilien Mougin et le maréchal des logis Timothée Dernoncourt du 1er régiment de spahis (1er RS) sont tués dans une attaque à l’engin explosif.
17 octobre 2018 : le caporal Abdelatif Rafik du 14e RISLP est tué par l’explosion d’un pneu à Gao.
9 décembre 2018 : le brigadier-chef Karim El Arabi (2e RH) meurt à Agadez (Niger) des suites d’un accident de véhicule à Aguelal (Niger).
2 avril 2019 : médecin-capitaine Marc Laycuras tué par un engin explosif au Mali.
nuit du 9 au 10 mai 2019 : maître Cédric de Pierrepont et maître Alain Bertoncello, Commando Hubert / TF Sabre, au Burkina Faso, sont tués par balles lors d’une libération d’otages.
2 novembre 2019 : le brigadier Ronan Pointeau (1er RS) est tué par un engin explosif.
25 novembre 2019 : collision entre un Tigre et un Cougar du 5e RHC, occasionnant la mort de 13 militaires. 7 appartenaient au 5e RHC : les CPT Nicolas Mégard, Benjamin Gireud et Clément Frison-Roche, les LTN Alex Morisse et Pierre Bockel, l’ADC Julien Carette et le BCH Romain Salles de Saint-Paul.
Quatre appartenaient au 4e Chasseurs : le CPT Romain Chomel de Jarnieu, le MLC Alexandre Protin, les MDL Antoine Serre et Valentin Duval. Les deux derniers, le MLC Jérémy Leusie et le SCH Andreï Jouk servaient respectivement au 93e RAM et au 2eREG.
D’une part, 8 officiers sur 41 tués, proportion qui dépasse le taux d’encadrement, d’autre part quoi d’anormal à ce que les soldats soient rémunérés ? ce sont des professionnels qui ont ou non une famille et en tout cas une vie privée comme n’importe qui. Bien sûr, vous, vous exerciez vos activités professionnelles gratis pro deo !
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@ Mary Preud’homme
Je pensais avoir exprimé que le vocable bidasse était devenu obsolète avec la fin du contingent ; quant à dire qu’il n’était ni injurieux ni méprisant et qu’il était d’usage courant parmi l’encadrement, je le conteste formellement ; pour avoir encadré des appelés, ni moi ni mes subordonnés n’utilisions ce terme ; individuellement, c’était le nom, collectivement, c’était « les gars » ou « les bills », qu’ils considéraient comme une bourrade affectueuse.
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@ Achille
Dont acte, mais je continue de penser que vous auriez dû vous abstenir de mêler la gent militaire à votre algarade avec sylvain. Etonnez-vous que les mots blessants envers certaines catégories de Français les hérissent et les dressent contre l’imprécateur !
@ Giuseppe
@ Jean le Cauchois
« Un entretien avec sa mère rappelle à Jacques qu’en 1905, au cours d’une garde à la frontière marocaine, son père avait retrouvé deux jeunes soldats assassinés. Henri Cormery les a découverts égorgés et émasculés. Hors de lui, sa révolte… un homme ne fait pas ça ; un homme, ça s’empêche ».
Merci Jean de nous rappeler le livre d’Albert Camus « le Premier homme », dans lequel on retrouve cette phrase : « Un homme, ça s’empêche ». Vous me donnez l’envie de relire ce livre que j’avais oublié. Malheureusement, les êtres humains ne s’empêchent pas. L’histoire continue de se dérouler.
Merci également à Giuseppe pour le livre « Les intouchables d’Etat » de Vincent Jauvert.
Beaucoup aimeraient changer le monde. C’est pas le monde qu’il faudrait changer, c’est les gens ! Autant souffler dans un violon.
Pour le moment, nous essayons d’éviter le coranvirus (y a du boulot !) et le coronavirus.
À Paris, pas facile d’où le proverbe parisien : « Qui touche à la barre du métro fait confiance à son système immunitaire. »
Bon week-end.
Sauf à peser 100 kg et la femme 50, le viol effectif est plutôt rare car très difficile à moins d’être particulièrement violent et accompagné de coups.
Par contre lorsqu’il est commis à plusieurs, il prend une tout autre dimension, car nous avons affaire non pas seulement à des brutes, mais à des détraqués grave.
Dans le grand bal des faux-culs, ces points ne sont évidemment pas abordés.
@ Achille | 07 février 2020 à 15:26
Bidasse, vous avez raison n’est pas méprisant, simplement l’image d’un appelé – donc amateur -, souvent corvéable, traînant aussi son ennui dans des tâches bien subalternes, le temps était un peu long à s’égrener, parfois on l’occupait comme on pouvait, quelques manoeuvres à l’extérieur, bon, bon, découvertes de milieux sociaux dans une vie de tous les jours, rien de très folichon, et quelques ordres à respecter pour donner un peu de rigueur à l’ensemble.
Verdun en toile de fond gris et froid, et « réveil ! » du matin pour une journée nouvelle sans surprise.
Bidasse et son treillis mal ajusté, trop large sauf celui de satin pour les défilés, parfaitement ajusté, l’allure en plus du bidasse que le public pouvait voir lors des manifestations.
Brigadier était la récompense du bidasse dans sa fin de parcours, heureusement le sport occupait une grande part pour ceux que cela pouvait motiver.
Une vie d’appelé, bidasse quand le service vous appelait.
Pour comprendre la raison du silence, et l’absurdité qu’il y a à juger une époque ancienne avec la mentalité d’aujourd’hui, on lira avec profit l’interview d’un policer à la retraite, qui a enquêté, en 1984, sur l’affaire du père Matassoli, récemment assassiné par l’une de ses victimes.
Deux explications sont plus particulièrement à relever. A l’époque, on n’utilisait pas les mots crus qui sont courants de nos jours. Il était donc difficile, pour les victimes elles-mêmes, de caractériser les infractions. D’autre part, plus les familles étaient croyantes, plus elles avaient du mal à dénoncer les curés.
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@ Patrice Charoulet | 07 février 2020 à 15:27
« Détestations »
Les maths, la physique et la chimie ? Comment peut-on être contre les maths ? ou la physique ? ou la chimie ? Je crois que Patrice Charoulet vient de nous livrer l’un de ses secrets. Beaucoup plus intéressant que sa ville ou son mail, dont tout le monde se fiche.
« Les negro spirituals ». Raciste !
« La langue arabe ». Raciste !
« Les obèses ». Raciste !
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@ Michelle D-LEROY | 07 février 2020 à 12:53
« Il ne faudrait pas tomber dans l’excès inverse. »
C’est ce qui rend ces débats si difficiles. Comme vous le soulignez, certaines victimes auto-proclamées d’Harvey Weinstein l’utilisaient de façon tout à fait délibérée. C’était un échange de bons procédés.
Quant à la crainte de la pédophilie, elle a conduit à des abus, comme cet instituteur de maternelle britannique (peut-être une femme, j’ai oublié), inquiété par la police pour avoir pris par le bras un enfant turbulent (le simple contact était suspect) ; ou ce vieillard assassiné à mains nues, en France (par des malandrins immigrés) parce qu’il regardait des enfants jouer dans une cour de récréation.
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@ F68.10 | 06 février 2020 à 22:32
« @ Robert Marchenoir : Le cocktail idéologie de gauche + libération sexuelle + massification de l’usage des drogues a eu des conséquences effroyables. »
« On repart dans le délire. On n’avait pas besoin de libération sexuelle en 1900 pour avoir une population parisienne avec un nombre délirant de prostituées. »
Et c’était une bonne chose.
Jean-François Revel, élève brillant, était nul en maths. Il avait réussi à extorquer de l’argent à sa mère pour prendre des cours particuliers de rattrapage. En réalité, cet argent lui servait à s’installer au bar d’un bordel de Marseille, où il faisait ses devoirs. Quand il avait fini, il montait à l’étage, où on lui faisait le « tarif débutant ». C’est un médecin, ami de sa famille, qui lui avait conseillé d’aller voir les filles.
C’était mieux avant.
@ Mary Preud’homme | 08 février 2020 à 00:10
Le mot « bidasse » était bien appliqué aux appelés, mais son origine est ici:
https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/le-saviez-vous-l-ami-bidasse
https://www.youtube.com/watch?v=McVXi0hgjbk
@ Paul Duret | 07 février 2020 à 22:02
« Les officiers (très nombreux) sont bien tranquilles dans leurs bureaux ou leurs casemates. »
Vous avez le droit de garder vos insultes gratuites et sans aucun fondement.
Voici pour mémoire la liste des morts dans le crash des deux hélicoptères au Mali.
Vous pourrez constater que les officiers risquent aussi leur vie.
5ème RHC
Le capitaine Nicolas Mégard
Le capitaine Benjamin Gireud
Le capitaine Clément Frison-Roche
Le lieutenant Alex Morisse
Le lieutenant Pierre Bockel
L’adjudant-chef Julien Carette
Le brigadier-chef Romain Salles de Saint Paul
Troupes de montagne et Légion étrangère
Le capitaine Romain Chomel de Jarnieu
Le maréchal des logis-chef Alexandre Protin
Le maréchal des logis Antoine Serre
Le maréchal des logis Valentin Duval
Le maréchal des logis-chef Jérémy Leusie
Le sergent-chef Andreï Jouk
@ Achille | 07 février 2020 à 18:40
« Alors gardez vos états d’âme pour vous ! »
Aucun état d’âme pour ce qui me concerne mais arrêtez « d’avoir des vapeurs », vous risqueriez de ne pas pouvoir voter en mars !
@ Robert Marchenoir | 08 février 2020 à 10:38
« C’était mieux avant. »
Avant, quand on voyait quelque chose de laid, on pouvait faire ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=gCrVqnNdeJk
@ Paul Duret | 07 février 2020 à 22:02
Et vous vous êtes bien tranquille où ?
Devant votre TV sur un fauteuil bien rembourré à vous pâmer devant Odon Vallet, ce volontaire potentiel de Boko Haram.
Chez Boko Haram il n’y a pas d’officiers, c’est vrai, que des assassins et des violeurs !
Paul, encore une fois : un homme ça s’empêche… d’écrire des conn…
Le mot d’ordre de notre belle époque moderne progressiste sûre d’aller « dans le sens de l’histoire » est : « jouir sans entraves ».
Ce n’est pas précisément une invitation à s’empêcher…
D’ailleurs, d’ailleurs… ce mot d’ordre si néfaste continue ses ravages même lorsqu’il s’agit de dénoncer les excès auxquels il invite. La vague actuelle de « dénonciation sans entraves » n’est pas précisément satisfaisante, ni rassurante.
« Ce que tu ne voudrais pas que l’on te fît, ne l’inflige pas à autrui. C’est là toute la Torah, le reste n’est que commentaire. Maintenant, va et étudie. » Propos attribués à Hillel il y a 2000 ans. Que peut-on dire de plus et de mieux ?
@ Robert Marchenoir
Racisme derechef
Nous avions eu, Monsieur, des échanges, il y a quelque temps, sur le racisme. Je n’avais pas l’intention d’y revenir. Nous avons eu d’autres sujets à traiter ici. J’ai approuvé beaucoup de vos interventions, par exemple sur les Gilets jaunes. Et sur bien d’autres sujets. J’admire votre talent et vos capacités réflexives et rédactionnelles.
Encore le racisme. Soit ! Vous me taquinez en me disant que je serais raciste ou, peut-être aussi, en me disant : attention, si vous dites ça, on va vous dire que vous êtes raciste. Je vais donc répondre avec précision à vos taquineries ou à votre chiffon rouge.
Pour moi, les choses sont claires. Tuer un Juif, parce qu’il est juif, est un crime raciste. Tuer un Noir, parce que c’est un Noir, est un crime raciste. Dire à un Juif « Sale Juif » est une injure raciste. Dire à un Noir « Sale Noir » est une injure raciste. Vous étonnerai-je en vous disant que je désapprouve ces crimes racistes et ces injures racistes ? Je suis contre tous les racismes au sens précis du terme.
Mais il ne faut pas tout confondre. Un exemple simple. Ceux qui auraient l’idée saugrenue de sortir le mot « racisme » en croyant découvrir chez quelqu’un ce qu’ils appellent « islamophobie » perdent la boule et ne savent pas le sens des mots. Je ne crois pas à la religion musulmane, je n’ai aucune raison de l’aimer. Et je le dis. Où le racisme ?
J’en viens à mes récents scribouillages. On m’offre un livre. Je le lis. Je trouve amusante une série de détestations. Je comptais simplement, pour faire sourire, mettre la chose sous les yeux des lecteurs d’ici.
Le mot « negro spirituals » était dans cette liste. Je crois n’en avoir jamais entendu. Et je n’ai pas d’avis là-dessus, peu intéressé par la musique. Cette détestation, noyée dans une foule d’autres, est celle de l’écrivain Gallimard que je cite. Ecrivez-lui !
Dans la foulée, j’ai eu la fantaisie d’y aller de ma liste de détestations. Je n’aime pas entendre la langue arabe, sans la comprendre. Je préfère entendre la langue portugaise, que je ne connais pas. Question de sonorités. D’autres préfèrent entendre l’anglais à l’allemand, pour des raisons voisines. Où est mon racisme ? Ai-je tué un « Arabe » ? Ai-je dit : « Je déteste les bougnoules » ? Dans le premier cas : crime raciste. Dans le second : injure raciste.
Enfin, féru de diététique depuis cinquante ans, attentif à mon alimentation, songeant au sucre, au sel, au gras, ayant un poids idéal, je suis choqué de rencontrer une dame ou un homme de 120 ou 130 kilos. Le verbe « détester » est d’ailleurs inexact. Je plains ces gens. Ils me navrent. J’aurais envie de leur dire : regardez-vous dans un miroir ! Pesez-vous ! Mangez moins ! Mangez mieux !
Celui qui est affligé d’une obésité sévère est, pour moi, une énigme. Les conseils sont donnés partout : dans les journaux, à la radio, à la télé. Comment peut-on être encore obèse ?
Suis-je raciste de penser ce que je pense et de le dire ? Le mot « raciste » n’est pas celui qui convient.
Je crois avoir répondu clairement à vos taquineries.
@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 09:54
Jamais entendu parler de l’état de « sidération », de frayeur, de mort imminente, face à un prédateur dont la force est décuplée et prêt à tout pour parvenir à ses fins, M. Nebout ? Au point que même crier devient parfois impossible à la femme victime de ce genre d’agression.
Quant au viol d’enfants dans le milieu familial ou social habituel (avec domination, chantage, menaces, etc.) c’est une autre affaire.
@ Pierre Blanchard | 08 février 2020 à 11:45
Rassurez-vous, je tiendrai bien jusqu’au mois prochain et même jusqu’en mai 2022. Il en va de l’intérêt de la nation !
@ Jean le Cauchois 07 février 2020 18:50
« Un homme, ça s’empêche… »
Je savais que Philippe Bilger n’employait pas cette expression dans son sens premier, mais de développement. D’où les termes utilisés : « Je ne suis pas sûr que le père de Camus… ».
Quelques mots pour expliquer :
Une amie pied-noir rencontrait à une époque à Alger, tous les jours, dans les rues, Albert Camus. Elle vers son lycée, lui vers l’université. Il était déjà si beau disait-elle ! Elles étaient toutes folles de lui !
Elle me demandait, il y a une dizaine d’années, si j’avais lu « le Premier homme » qui venait de paraître dans la collection Folio. Elle me l’a gentiment offert.
Le livre est en deux parties :
« Recherche du père » et « Le fils ou le premier homme ».
J’avais pris de la distance avec Camus. La vie professionnelle si active vous éloigne de la littérature. Mais à la lecture de cette publication post mortem, me sont remontées des bouffées algériennes que j’avais aimées autrefois.
Un peu comme « Les Chevaux du soleil » de Jules Roy. Mais en plus profond !
Pour ceux qui ne l’ont pas lu, je restitue l’ensemble du contexte autour de cette phrase. Elle aide à comprendre bien des choses.
« A l’aube, quand ils étaient remontés du camp, Cormery avait dit que les autres n’étaient pas des hommes. Levesque qui réfléchissait, avait répondu, que pour eux, c’était ainsi que devaient agir les hommes, qu’on était chez eux, et qu’ils usaient de tous les moyens. Cormery avait pris son air buté. « Peut-être, mais ils ont eu tort, un homme ne fait pas ça ».
Levesque avait dit que pour eux, dans certaines circonstances, un homme doit tout se permettre (tout détruite). Mais Cormery avait crié, comme pris de folie furieuse : « Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce qu’est un homme, ou sinon… »
Et puis, il s’était calmé, « Moi, avait-il dit d’une voix sourde, je suis pauvre, je sors de l’orphelinat, on me met un habit, on me traîne à la guerre, mais je m’empêche. – Il y a des Français qui ne s’empêchent pas, avait dit Levesque – Alors, eux non plus, ce ne sont plus des hommes. »
Et soudain, il cria : « Sale race, quelle race… Tous, tous… » Et il était rentré sous sa tente, pâle comme un linge.
Quand il réfléchissait, Jacques se rendait compte que c’est de ce vieil instituteur, maintenant perdu de vue, qu’il avait appris le plus de choses sur son père. Mais rien de plus, sinon dans le détail, que ce que le silence de sa mère lui avait fait deviner. Un homme dur, amer, qui avait travaillé toute sa vie, avait tué sur commande, accepté tout ce qui ne pouvait s’éviter, mais qui, quelque part en lui-même, refusait d’être entamé.Un homme pauvre enfin. »
Albert Camus « Le premier homme ».
La page de couverture de folio montre une photographie de l’équipe du Racing universitaire vers 1930, avec Albert Camus comme gardien de but. Avec une casquette trop grande : la casquette du « Petit chose ».
Voilà qui ne nous rajeunit pas cher Jean ! Un peu de nostalgie qui serre le coeur devant la fuite – si rapide – du temps.
Cordialement.
@ Philippe Dubois
Je me suis toujours demandé pourquoi il y avait autant de gradés dans ces hélicoptères. Les « bidasses » devaient être au sol.
Pour l’instant, aucune réponse de la Grande muette. Probable qu’on ne saura jamais rien.
@ Breizmabro
« Le samedi 30 janvier, dans le Pas-de-Calais, Laura Bernard, jeune fille de 16 ans, est retrouvée morte dans un parc au fond d’une impasse. »
Cette jeune fille a été égorgée, en effet… On trouve cela « normal » sans doute puisque le gouvernement et ses médias serviles ne daignent pas diffuser cette horrible nouvelle. Personne pour aider et soutenir sa famille et ses proches ?!
Il s’agit des Hauts-de-France, région sinistrée (chômage, immigration forcenée). Alors, pourquoi se donner la peine d’en parler. Dans les hautes sphères parisiennes, ils sont plus occupés par le CAC 40, l’Europe, les slogans fumeux etc. Ils viennent à présent de trouver un nouveau mot à la mode, on ne dit plus communautarisme. Prière de dire « séparatisme » !
Je n’avais pas relayé cette information dramatique car les médias d’Etat se sont abstenus d’en parler, bien entendu. Je n’étais donc pas certaine de l’exactitude des faits dramatiques et barbares.
Parallèlement, le journal ou plutôt le torchon « l’Humanité » vient de pondre une horreur.
Quand l’Humanité inclut Mickaël Harpon dans les « victimes » de « violences policières ». Ces journaleux sont prêts à tout pour récupérer les voix des islamistes.
Jean le Cauchois citait le livre d’Albert Camus « le Premier homme » à propos de la remarque : « un homme, ça s’empêche ».
« Un entretien avec sa mère rappelle à Jacques qu’en 1905, au cours d’une garde à la frontière marocaine, son père avait retrouvé deux jeunes soldats assassinés. Henri Cormery les a découverts égorgés et émasculés. Hors de lui, sa révolte… un homme ne fait pas ça ; un homme, ça s’empêche ».
A méditer aujourd’hui, plus que jamais…
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@ Achille
Pour une fois d’accord avec vous. Certains hommes qui ont représenté les Gilets jaunes sont des brêles. Quant à ce Gérard Miller, on détient là un champion du monde des brêles.
Les femmes du mouvement Gilets jaunes étaient beaucoup plus sympathiques mais elles ont été éclipsées par la violence, la brutalité et la vulgarité qui ont ensuite envenimé le mouvement.
« Un homme, ça s’empêche ou ça se condamne »… Attendons les condamnations exemplaires impatiemment !
Mathéo, Laura, Kevin et les autres… dont les médias ne parlent pas.
« Mathéo, 19 ans, tué à Amiens parce que sa voiture était immatriculée 75.
Laura Bernard, 16 ans, retrouvée poignardée à Sallaumines.
Kevin Desmidt, 27 ans, entre la vie et la mort après un lynchage à Dunkerque. » Marc Eynaud (Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/matheo-laura-kevin-et-les-autres/
@ Robert Marchenoir | 08 février 2020 à 10:38 (@ Patrice Charoulet)
« Les maths, la physique et la chimie ? Comment peut-on être contre les maths ? ou la physique ? ou la chimie ? Je crois que Patrice Charoulet vient de nous livrer l’un de ses secrets. Beaucoup plus intéressant que sa ville ou son mail, dont tout le monde se fiche.
« Les negro spirituals ». Raciste !
« La langue arabe ». Raciste !
« Les obèses ». Raciste ! »
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Vous avez quand même oublié l’essentiel : il déteste les cure-dents et les gens qui « ont des hémorroïdes ». Quant à ceux qui ne sont pas agrégés…
Mais est-ce « raciste » ? j’hésite…
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@ Ellen | 07 février 2020 à 19:45 (@ Patrice Charoulet | 07 février 2020 à 15:27)
Je m’arrête là. On vient de sonner chez moi.
« Oh, merci, quelle bénédiction ! »
—-
C’est court, c’est bref, c’est concis, ça dit tout, j’adore !
Après les patins les bourrins !
Le sport de compétition c’est ce qu’on a trouvé de mieux, depuis les Romains, pour pervertir le peuple !
Bidasse n’avait aucune connotation péjorative. Bifin par contre était prononcé sur un ton condescendant par les aviateurs quand ils désignaient les appelés du contingent de l’armée de terre.
@ Ellen 08 février 08:18
Perso quand je vois un scribouillard radoter ses pensées dont, entre parenthèses, tout le monde se fiche, je zappe au bout du premier verset.
Il fut un temps où sur ce blog un pacte avait été institué avec je ne sais plus qui (j’ai oublié son nom) pour que le post ne puisse dépasser les 25 lignes.
C’était le bon temps… le temps d’avant…
En même temps, comme dit Manu, « on » n’est pas obligé de tout lire non plus.
Adéo Ellen
@ Robert Marchenoir
« Et c’était une bonne chose [i.e. les maisons closes en 1900]. »
Je n’ai pas un point de vue absolutiste sur la morale: les gens ont tendance à chercher les arrangements sociaux avec lesquels ils peuvent vivre. Il me semble toutefois que la notion de progrès moral est concevable.
« Jean-François Revel, élève brillant, était nul en maths. Il avait réussi à extorquer de l’argent à sa mère pour prendre des cours particuliers de rattrapage. En réalité, cet argent lui servait à s’installer au bar d’un bordel de Marseille, où il faisait ses devoirs. Quand il avait fini, il montait à l’étage, où on lui faisait le « tarif débutant ». C’est un médecin, ami de sa famille, qui lui avait conseillé d’aller voir les filles. »
Je ne connaissais pas cet épisode. Mais au-delà de cet épisode (je ne suis pas un abolitionniste fondamentaliste, loin de là), je pense qu’il faudrait faire un bilan de la révolution sexuelle. Alors, c’est probablement simpliste, mais je pense qu’il faut commencer là:
Le sort des hommes n’a pas beaucoup pâti de la révolution sexuelle. Celui des femmes, par contre, s’est amélioré. Elles ne sont plus cantonnées au choix du rôle entre mère ou putain, et il me semble assez clair que la fin de la semi-obligation morale d’arriver vierge au mariage est plutôt un bienfait pour leur bien-être. Et quand je lis La Femme du Colonel de Somerset Maugham, j’ai du mal à croire qu’une libéralisation des moeurs fut dommageable.
En fait, il s’agit plus d’un desserrage du carcan que d’une libération des moeurs: dans les jeunes générations, l’euphorie de la pilule est passée, et on assiste quand même à un retour de l’importance de notions de fidélité somme toute assez traditionnelles.
« C’était mieux avant. »
Malheureusement, le passé est derrière nous, et il ne nous reste plus que le futur. Lui seul nous appartient encore.
L’égalitarisme entre les sexes ignore le fait capital qu’une fille est beaucoup plus mature qu’un garçon de son âge, et que le don de son corps est une notion étrangère à la gent masculine.
En fait de viols, il s’agit la plupart du temps d’abus. La différence avec le viol est que la femme abusée a été consentante dans l’instant, et qu’elle réalise après-coup qu’on a abusé d’elle.
Et alors, vingt ans après, la mode y étant, elle se venge en criant au viol, de l’ineffaçable douleur que cela lui a laissée.
Tout cela n’est manifestement pas à la portée de certains intervenants.
Comment leur reprocher un manque de culture et une éducation sommaire ?
Alors ils insultent, les pauvres.
Un homme ça s’empêche c’est pourquoi on n’empêche pas Macron:
« Survivante d’Hiroshima et militante pour l’abolition des armes atomiques, Setsuko Thurlow interpelle le président de la République, qui a prononcé ce vendredi matin un discours sur la dissuasion. »
https://www.liberation.fr/debats/2020/02/07/emmanuel-macron-vous-n-avez-jamais-fait-l-experience-de-l-inhumanite-absolue-des-armes-nucleaires-mo_1777601
Les futures élections municipales à Paris. Les idées les plus loufoques fusent de la part du groupe LREM. Décidément, ce parti ne peut pas s’empêcher de sombrer dans le ridicule… Ils ne peuvent pas s’en empêcher, c’est dans leur ADN ?!
https://www.bvoltaire.fr/municipales-a-paris-apres-les-villes-a-la-campagne-la-campagne-a-la-ville/
@ Mary Preud’homme | 08 février 2020 à 00:10
« …Concernant bidasse pour désigner un soldat, vous avez faux tous les deux !
Ce terme familier, qui n’a absolument rien de méprisant et d’injurieux, était utilisé couramment (à commencer par les militaires eux-mêmes) pour désigner les soldats appelés du contingent… »
@ Giuseppe | 08 février 2020 à 10:05
« …Bidasse, vous avez raison n’est pas méprisant, simplement l’image d’un appelé – donc amateur -, souvent corvéable, traînant aussi son ennui dans des tâches bien subalternes, le temps était un peu long à s’égrener, parfois on l’occupait comme on pouvait… »
Le vocable bidasse n’était jamais utilisé dans les régiments parachutistes dans les années 60 et 70, aussi bien par les cadres que par les soldats, bien qu’ils étaient composés d’environ deux tiers d’appelés. Il en était de même pour le terme de « bleu », il lui était substitué celui de « relève ». Dans ces années-là et spécifiquement chez les paras, celui qui se serait risqué à utiliser ces termes (bidasse et/ou bleu) aurait fait l’objet d’un rappel à l’ordre de la hiérarchie ou de simples paras, du style : ici on n’est pas dans la biffe ou chez les longues capotes !
De 1963 à 70, période post-guerre d’Algérie, le seul régiment parachutiste totalement professionnalisé était le 2e REP (Légion oblige). Entre 70 et 74, seuls les 8e et 3e RPIMA furent professionnalisés, et ce processus progressif mis quasiment trois ans à se mettre en place.
L’armée de terre, notamment chez les parachutistes dans cette période, suppléa à ce manque de professionnels par des acrobaties : signature par des appelés de contrats de volontariat pour servir sur des TOE (Théâtres d’Opérations Extérieurs), puis leur succédèrent à partir de 70-75 les contrats VSL (prolongation de six mois, la durée du service militaire, et envoi de ces VSL sur des TOE ). A priori il semble que ce système des VSL fut étendu à certains RIMA, qui partaient en TOE.
Les VSL sur divers TOE (Afrique, Liban, Yougoslavie et même Cambodge), permirent alors à l’armée de terre d’assurer les missions qui lui étaient confiées par les divers gouvernements : sans eux elles auraient dû fortement limiter ses objectifs. Ces VSL disparurent seulement lors de la professionnalisation intégrale de l’armée début 2000…
« Bidasse ou troufion ou pioupiou »
Chaque matin, devant l’étang, sur un sentier pédestre, une trentaine de pioupious effectuent, en tenue de sport, leurs exercices sportifs.
Un jour ce sont les verts, un autre jour les bleus, quelquefois les rouges !
Bidasse nous a semblé un peu méprisant. Mon épouse et moi les appelons « les pioupious ». Cela convient à notre âge et au leur !
A travers nos baies, donc chaque matin, l’une ou l’autre avec attendrissement: « V’la les pioupious, il est neuf heures ! ». Plaisir simple de retraités devant les jeunes générations !
Cordialement.
@ Paul Duret | 08 février 2020 à 14:52
Le titre de ce billet me semble s’appliquer à vos commentaires sur l’armée et ses officiers. Un certain nombre de commentateurs vous ont donné des noms de militaires tués : militaires du rang, sous-officiers et officiers, au moins subalternes, car ils sont soumis aux mêmes risques de leur métier.
Alors, quand un homme ne semble rien connaître à la réalité du métier militaire, il doit s’empêcher d’insister et de jouer les « sachants », comme l’on dit maintenant !
Un homme ça s’empêche. Pourquoi tant ne se sont-ils pas empêchés ?
Peut-être aussi parce que les tabous d’ordre sexuel ont été dynamités, remplacés par le seul et unique grand Tabou à la mode qu’est désormais le « racisme » avec le flou qui l’entoure…
Qui n’a donc jamais croisé de ces hommes qui se comportent comme des porcs et qui, pour tenter de se faire passer pour des gens bien, viennent nous dire : « chuis pas racisse », comme si cela pouvait excuser le reste ?
@ Isabelle | 08 février 2020 à 14:56
« Pour une fois d’accord avec vous. »
Comme quoi tout arrive ! 🙂
@ Trekker | 08 février 2020 à 18:04
Pas de chance, l’un de mes frères ancien du 3e RPIMA (blessé en Algérie en 1961) n’est pas d’accord avec vous.
Un autre également militaire de carrière dans l’artillerie, idem.
Au fait quel âge aviez-vous à cette époque ?
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@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
À mon avis vous n’avez pas la conscience tranquille pour essayer ainsi de justifier (après coup et sales coups) des conduites inqualifiables !
Devriez aller vous confesser !
@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
Vous allez continuer combien de temps dans vos délires, vous « le grand connaisseur du corps, de l’esprit et de la pensée des femmes »…
« Médor, couché », disait-on à un chien qui aboyait trop fort…
Alors permettez-moi de vous intimer : « Xavier Nebout, couché »…
@ boureau à 14:51
Cher boureau,
Vous avez bien fait de citer l’intégralité de l’échange entre Cormery et Levesque, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de lire le livre. Je redécouvre Albert Camus, d’une part avec le remarquable téléfilm tout récent de Georges-Marc Benamou et d’autre part avec toutes les annotations explicatives dans les deux Pléiade.
Mais vous citez une amie « qui le trouvait très beau »: effectivement, l’Algérie a eu une chance de voir naître sur son sol ce descendant d’une famille venant d’Alsace et d’une famille venant de Majorque, éduqué par un hussard de la République. Sa compréhension des Arabes et son adhésion initiale au parti communiste le classerait aujourd’hui comme « gauchislamiste ». Je fais le parallèle avec le jeune Taha Bouhafs (son patronyme se termine déjà par les lettres F S, comme fiché S ?) récupéré par Daniel Mermet pour relater toutes les situations désavantageuses aux immigrés récents: quelle sera son évolution, lors des vingt années à venir, s’il n’a pas les clés pour séduire quelques jeunes femmes de milieux aisés ?
« …l’entêtement du président Didier Gailhaguet dont le moins qu’on puisse dire en de telles circonstances est qu’il manque de décence. » (PB)
Finalement il a jeté l’éponge.
Personne ne veut voir il a fallu attendre ces derniers mois pour qu’enfin le bouchon saute de partout.
Je ne suis pas sûr que ce sera suffisant, aujourd’hui perdurent des pratiques d’un autre temps, parfois certains se font rattraper par la patrouille:
https://www.telerama.fr/television/quand-l-allemagne-de-l-est-etait-championne-du-dopage,118650.php
Avant et maintenant est le dopage, aujourd’hui ce sont les agressions… Et demain ?
@ breizmabro | 08 février 2020 à 16:22
« Perso quand je vois un scribouillard radoter ses pensées dont, entre parenthèses, tout le monde se fiche, je zappe au bout du premier verset. »
Alors vous n’êtes pas près de rentrer dans le cercle privé des 500 amis Facebook de Patrice Charoulet. C’est magique le virtuel, vous cliquez et hop on est ami en une seconde. Le lendemain on dislike les fantômes trop lourds.
@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
Vous avez l’air d’avoir une grande expérience des femmes abusées. Auraient-elles été dans votre sillage ?
Pour se faire du bien, pourquoi ne pas terminer ce chapitre en beauté ?
https://www.youtube.com/watch?v=D_HwOfQgm8A
@ F68.10 | 08 février 2020 à 16:42
La libération sexuelle n’a pas eu que des inconvénients. Cependant, on ne mesure pas encore à quel point le combo divorce + contraception + avortement + pornographie menace notre civilisation.
A cet égard, vous qui aimez les liens et les études scientifiques, je vous conseille ce remarquable article sur les ravages de la pornographie, qui détruit le cerveau (littéralement, physiquement) et met en péril l’avenir de l’espèce humaine.
L’auteur, Pascal-Emmanuel Gobry, prend soin de n’employer aucun argument moral, non parce qu’il n’en existe pas, mais parce que cela rendrait l’argumentation beaucoup plus subjective. Son analyse me paraît difficilement contestable.
Il est significatif que Gobry soit un Français vivant en France, mais que la version originale de cet article, ainsi qu’une bonne partie de sa production, ait été écrite en anglais pour des médias américains. A ma connaissance, l’auteur n’a même pas daigné rédiger une version française de son étude. Seul un court extrait a été traduit très médiocrement par des tiers.
Une seule explication possible à cela : il n’existe pas, en France, de médias ou d’institutions capables d’accueillir des interventions d’aussi haut niveau.
Une preuve de plus de ce que j’affirme ici depuis longtemps : la France a cessé d’être le phare intellectuel de l’humanité. Les États-Unis ont repris ce flambeau il y a un certain temps déjà. Les Français, qui ont toujours deux guerres de retard, en sont encore à contester cette évidence avec leur anti-américanisme zemmourien. Tandis qu’aujourd’hui, c’est la Chine qui menace de ravir le flambeau de la suprématie intellectuelle aux États-Unis, les franchouillards se grattent toujours le ventre en se gaussant du gros bourrin redneck qu’ils n’ont jamais rencontré, et qui bien souvent les dépasse de cent coudées.
Les Chinois ne sont pas si sots. Avant, peut-être, de nous dépasser, avec leur quotient intellectuel supérieur de 10 % au nôtre et leur éthique impitoyable de l’apprentissage, ils s’emploient à pomper frénétiquement notre savoir, autant qu’ils le peuvent.
Et dire que pendant que les hommes ne s’empêchent pas, les animaux pratiquent la parade nuptiale pour convaincre avec moult délicatesses la partenaire de s’accoupler.
Parade nuptiale des oiseaux, les uns chantent, les autres dansent, d’autres encore construisent des petits nids douillets.
Le cerf brâme pour attirer la biche et éloigner les rivaux.
Chez le lion, c’est encore mieux:
« La lionne donne le départ quand elle est en chaleur.
Elle se met à tourner en rond tout en grognant doucement autour du lion, la queue en l’air. Elle se roule devant lui pour lui indiquer qu’elle est prête à s’accoupler. Le couple va ensuite se mettre à l’écart. » (Wikipédia)
Les insectes élaborent des chants d’appels.
Les araignées sauteuses sont célèbres pour leur chorégraphie.
Le sublime étant celui de certaines espèces d’invertébrés (comme les mouches scorpions et les Empididae) où les mâles donnent des cadeaux dans le but d’attirer les bonnes faveurs d’une femelle. Il capture une proie pour ensuite s’approcher d’une femelle. Par message chimique (émission de phéromones), il indique à la femelle ses intentions et lui offre le présent. Celle-ci examinera soigneusement la proie. Si elle ne trouve pas le repas à son goût, elle refusera les avances du mâle. Dans le cas contraire, elle s’accouplera avec lui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parade_nuptiale
Bref il y a dans cette approche une telle délicatesse, qui me fait dire que si on devait accorder une once de conscience à l’animal, c’est par le truchement de la parade nuptiale qu’on pourrait la reconnaître.
Dans un précédent billet, j’ai eu droit à une volée de bois vert pour avoir oser dire que la recherche militaire avait des retombées civiles.
Après avoir dit qu’il pouvait y avoir une once de conscience chez les animaux je vais avoir droit à une volée de…
Non pas de bois vert, mais peut-être de bois d’Amourette.
C’est plus en situation, et c’est bien plus beau le bois d’Amourette.
P.-S.: Que nul ne lise ce commentaire s’il n’est pas doté d’un minimum d’humour !
A propos d’BIDASSE et essayer d’mettre tout l’monde d’accord, chantons :
Quand j’suis parti avec ma classe
Pour v’nir ici faire mes trois ans
Mon cousin m’a dit : «Ya l’fils Bidasse
Qui va dans le même régiment,
Tu devrais faire sa connaissance.»
J’ai fait comme avait dit l’cousin
Et depuis que je sers la France
Bidasse est mon meilleur copain.
Quand on n’a pas eu d’punition,
On a chacun une permission
Avec l’ami Bidasse
On n’se quitte jamais,
Attendu qu’on est
Tous deux natifs d’Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
On a chacun la sienne
Et les bras ballants
D’vant les monuments
Oh !
Dans les rues on s’promène
Ça nous fait passer le temps
Dimanche matin y a des bobonnes
Qu’elles s’en vont faire leur marché
Nous, on en connaît deux meugnonnes
Et on va les r’garder passer
Pendant qu’elles sont chez la fruitière
En tapinoir nous les r’gardons
Et de loin sans en avoir l’air-e
On les suit jusqu’à leur maison
Elles se méfient pas, elles voyent rien
Ça fait comme ça… on s’amuse bien
Avec l’ami Bidasse
On n’se quitte jamais,
Attendu qu’on est
Tous deux natifs d’Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
On a chacun la sienne
Et quand elles sont dans
Leur appartement
Oh !
On regarde les persiennes
Ça nous fait passer le temps
On va souvent voir les gorilles
Au Jardin des Plant’s, c’est curieux
D’vant la cage à la cocodrille
On va passer une heure ou deux
D’vant les singes qui font la grimace
Pour sûr on a des bons moments
Oh !
Jusqu’à ce que le gardien passe
Qui crie : On ferme !… Allez-vous en…
Et comme on peut pas rester là
On dit… Tu viens ?… et on s’en va…
Avec l’ami Bidasse
On n’se quitte jamais,
Attendu qu’on est
Tous deux natifs d’Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
Et plus tard dans la vie
On dira souvent :
(parlé) « Vrai… au régiment, t’en souviens-tu, Bidasse ?
On a fait des orgies… On a bien passé le temps
@ Mary Preud’homme | 08 février 2020 à 20:02
« Pas de chance, l’un de mes frères ancien du 3e RPIMA (blessé en Algérie en 1961) n’est pas d’accord avec vous. »
Et sur quoi votre frère n’est-il pas d’accord avec moi, le non usage du vocable bidasse ou bleu dans les régiments paras en 60 – 70 ? Vous ne pouvez pas vous empêcher, quasiment sur tous les sujets, de citer un membre de votre famille : fils, ex-époux, frère, etc.
« …Un autre également militaire de carrière dans l’artillerie, idem… »
Vous auriez dû lire avec plus d’attention mon commentaire, car je ne faisais aucune allusion à l’artillerie !
« …Au fait quel âge aviez-vous à cette époque… »
Vous jouez au Patrice Charoulet ou quoi ? j’avais vingt ans en 1966.
@ Jean le Cauchois 08 février 2020 21:24
« Camus : gauchislamiste en 2020 ? »
Hautement improbable à mon avis.
Depuis les années soixante, le contexte a considérablement changé. Camus a connu une sorte de guerre civile ou une guerre de libération selon les interprétations. Nous sommes maintenant dans une guerre de civilisation.
Il avait – semble-t-il – une horreur totale de la violence. D’où la fameuse phrase dans le contexte de la remise du prix Nobel : « En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger. Ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère ».
Je crois que toute sa vie cette phrase l’a hanté. Et l’extrême violence de ce qu’est devenu l’islam conquérant ou l’islamisme (comme on voudra) lui aurait fait prendre ses distances.
Il se trouverait plutôt, à mon avis, dans la position actuelle de Finkielkraut : tiraillé entre humanisme, raison, et une certaine forme de bisounoursie intellectuelle !
Nous ne saurons jamais cher Jean et c’est sans doute bien ainsi.
————
Pour moi, Taha Bouhafs est un pur produit de la voyoucratie islamiste des banlieues. Manipulé, pour l’instant, par les traditionnels « collabos apatrides » comme Mermet le révolutionnaire de salon.
Cordialement.
@ Tipaza
Ce rappel des parades amoureuses des animaux m’a fait sourire. Enfin, un peu de légèreté dans ce monde de brutes de plus en plus épaisses.
J’ai un petit faible pour un animal sans histoire, le paresseux. Ce monde manque totalement de DESINVOLTURE !
Deux scientifiques, Summerville et Lorenz, ont étudié la vie « frénétique » et sexuelle des paresseux.
Petits extraits…
« Il semble que Summerville ait tenté de s’imprégner totalement des mœurs du paresseux – opération qui devait rapidement s’avérer beaucoup plus acrobatique et ascétique qu’il ne l’avait tout d’abord escompté, dans la mesure où l’animal reste accroché jusqu’à dix jours de suite à la même branche sans manifester la moindre velléité de changer de position (à dormir ou à méditer ? cela reste incertain), puis n’en descend que sous l’empire de l’extrême nécessité : la faim et la défécation (pendant la petite et la grosse commission, assure Lorenz, il ferme les yeux avec une expression que nous oserons qualifier de plaisir tranquille) ; que d’autre part encore, le paresseux, une fois qu’il est à terre, prend tout son temps, ne se déplaçant qu’à la vitesse de 50 mètres à l’heure, tombant fréquemment dans d’étranges distractions au cours desquelles, oubliant visiblement son projet initial, il se prélasse dans l’herbe le ventre au soleil – dormant ou méditant de nouveau, plus ou moins indéfiniment…
Dans l’eau, le paresseux se montre plus à l’aise encore : étant le seul animal de la création à nager sur le dos, son énorme estomac faisant office de bouée et lui permettant de flotter, il n’a qu’à user de ses bras comme de petites rames pour se propulser indolemment sur les ondes…
Mais le plus surprenant reste les mœurs érotiques et sexuelles de l’animal : si les approches amoureuses traînent péniblement en longueur, une fois accouplés, et contre toute attente, les partenaires se déchaînent en une longue série de spasmes frénétiques sans la moindre pudeur ni la moindre inhibition – puis retombent épuisés mais toujours ravis, dans leur demi-léthargie coutumière…
Extraits du livre de Denis Grozdanovitch: « Petit traité de désinvolture »
Cordialement, Tipaza
@ Tipaza | 08 février 2020 à 23:23
Ah il est loin le temps où les amoureux transis venaient chanter la sérénade sous les fenêtres de leur bien-aimée.
Il n’y a plus de Cyrano de nos jours. Tout fout l’camp ! 🙂
Après le patinage, il paraîtrait que le ministère des boules de gomme se pencherait (pas trop, on sait jamais), sur le traditionnel lancer de savonnettes de troisième mi-temps dans les vestiaires de rugby, qui perdure depuis des décennies.
Les langues ne font pas que se délier.
Un affichage avertira les gros d’avant et de derrière, de remballer leur matériel dès la douche prise.
Tout fout l’camp, j’vous l’dis ma chèèèère.
@ Achille
@ Jean le Cauchois
Il n’y a plus de Cyrano de nos jours… C’est triste et assez désespérant.
Quant à Albert Camus, il nous parlait aussi de joie de vivre.
Extrait de « Noces » de Camus
« Un peu avant midi, nous revenions par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des cymbales du soleil et des couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la salle pleine d’ombre, du grand verre de menthe verte et glacée ! Au-dehors, c’est la mer et la route ardente de poussière. Assis devant la table, je tente de saisir entre mes cils battants l’éblouissement multicolore du ciel blanc de chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile qui nous habille, nous étalons tous l’heureuse lassitude d’un jour de noces avec le monde.
On mange mal dans ce café, mais il y a beaucoup de fruits – surtout des pêches qu’on mange en y mordant, de sorte que le jus en coule sur le menton. Les dents refermées sur la pêche, j’écoute les grands coups de mon sang monter jusqu’aux oreilles, je regarde de tous mes yeux. Sur la mer, c’est le silence énorme de midi. Tout être beau a l’orgueil naturel de sa beauté et le monde aujourd’hui laisse son orgueil suinter de toutes parts. Devant lui, pourquoi nierais-je la joie de vivre, si je sais ne pas tout renfermer dans la joie de vivre ? Il n’y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd’hui l’imbécile est roi, et j’appelle imbécile celui qui a peur de jouir… » A. Camus
Nous avons de superbes textes à faire étudier à tous nos élèves et j’écris bien tous nos élèves, sans exception. Sans distinction de religions ou de couleurs de peau. Un tronc commun de beaux textes à étudier tous ensemble pour essayer de mieux « vivre-ensemble ».
Mona Ozouf nous parle de l’autorité perdue, celle du père (Macron qui nous dit qu’un père n’est pas un mâle), celle de l’instituteur, celle des représentants politiques… Tous ces personnages qui ont manqué d’éthique, de respect et qui reçoivent en retour le manque de respect…
https://www.youtube.com/watch?v=ydvO-9sW8uE
@ Trekker 9 février 00:37
Toujours aussi mesquin et mauvaise langue quand on vous oppose un argument d’autorité.
Pour quelle raison me serait-il interdit de citer (exceptionnellement*) un membre de ma famille ayant plus d’éclairage que moi sur un sujet précis ? Ce qui vaut bien un copié-collé Wikipédia ou la resucée de votre colonel favori.
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*et non quasiment sur tous les sujets comme vous l’affirmez faussement pour me ridiculiser et démolir mon témoignage, sachant que lors des deux années écoulées, je n’ai pas dû le faire plus d’une fois et sans aucun doute avec raison.
Suite du feuilleton.
La fédé des sports de glace a décidé de renommer la section patinage artistique : « Tapinage artistique ».
@ Isabelle | 09 février 2020 à 11:36
« Il n’y a plus de Cyrano de nos jours… C’est triste et assez désespérant. »
Sans doute la faute aux voisins qui se sont plaints ! 🙂
@ boureau 9 février 8 h 43
Camus en 2020 ? Quelle question !! Un « Finkielkraut : tiraillé entre humanisme, raison, et une certaine forme de bisounoursie intellectuelle ! »
Les intellectuels, ce n’est pas ce qui manque, soit dit sans trop d’ironie ! Ce qui fait défaut ce sont plutôt les combattants.
Nous qui « sommes maintenant dans une guerre de civilisation » que peut-on attendre de celui qui « a connu une sorte de guerre civile/de libération » sans vraiment la vivre ?
Était-il vraiment de là-bas ? J’en ai toujours douté. D’ailleurs un intellectuel ça s’appartient comme ça s’empêche.
Suggéré par notre camarade Tipaza j’ai pris l’envie de relire ces bribes algériennes que sont Noces et l’Été : une vision poétique d’un homme qui est déjà (d’)ailleurs et qui assume mais cache mal le sentiment qu’il éprouve pour cette population européenne, laquelle n’a jamais réalisé l’outrecuidance de son destin.
Poussera-t-on des cris d’orfraie si on déclare que face au conflit algérien il resta dans la position de celui qui se lave les mains ? J’ai toujours eu en mémoire cette nasarde qui lui fut infligé d’être « un philosophe pour classe de terminale » ! Je me suis astreint à l’oublier autant que faire se peut !
L’Étranger, La Chute et Lettres à un ami allemand restent des points d’ancrage pour saluer honorablement sa mémoire !
Reste bien sûr la fameuse phrase : « En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger. Ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère ».
Une phrase dans sa forme écourtée : « Je préfère ma mère à la justice ».
Je crois que toute sa vie cette phrase l’a hanté, dites-vous boureau !
Moi pareil ! En vérité plutôt choqué que hanté. Car à bien y réfléchir elle n’a aucun sens !
Ce jeune pied-noir des années 30 ne m’est jamais apparu comme capable de concevoir « l’extrême violence » contenue dans l’islam de son temps et a fortiori du nôtre et il est probable que « ce qu’est devenu l’islam conquérant ou l’islamisme (comme on voudra) lui aurait fait prendre ses distances » !
Ceci dit sans acrimonie. L’Algérie française n’a été qu’un rêve éveillé de 130 années, douceâtre pour quelques-uns, saumâtre pour la Nation.
Certains imaginent parfois que le moment de sa mort physique a été une bénédiction offerte.
Camus, l’homme d’avant les désastres !
@ boureau 08:43
« Nous sommes dans une guerre de civilisation »
Cher boureau, c’est bien de nommer la situation actuelle. La coalition des adversaires est certes hétérogène mais elle se renforce par l’importation continue d’éléments très étrangers à notre culture millénaire.
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@ Isabelle 11:36
Chère Isabelle, merci pour cette ouverture avec Mona Ozouf : un moment de fraîcheur, avec cette grande dame, gardienne attentive de notre culture. Mais qui va former les officiers d’état-major pour organiser notre défense contre cette marée d’inculture qui menace les pays du nord de la Méditerranée ?
@ Robert Marchenoir
« La libération sexuelle n’a pas eu que des inconvénients. Cependant, on ne mesure pas encore à quel point le combo divorce + contraception + avortement + pornographie menace notre civilisation. »
Compte tenu des projections démographiques mondiales, il me paraît très difficile d’être contre la contraception. Bien plus difficile que pour l’avortement, sur lequel je ne suis pas vraiment prêt à revenir, où des questions se posent quoi qu’on en dise. Compte tenu que je suis contre le mariage en général, la question du divorce se pose pour moi en termes de légitimité de l’intervention de l’Etat ou d’autorités morales dans nos vies sexuelles, affectives et familiales ; c’est un sujet miné, mais une ligne directrice en serait effectivement de favoriser la cohésion des familles aussi raisonnablement que possible, avec une intervention étatique minimale (quadrature du cercle).
En ce qui concerne la pornographie, je pense surtout qu’il y a un juste milieu entre le port obligatoire de la burqa et le n’importe quoi occidental sur la vision de la femme dans les media en général, pornographie incluse.
« A cet égard, vous qui aimez les liens et les études scientifiques, je vous conseille ce remarquable article sur les ravages de la pornographie, qui détruit le cerveau (littéralement, physiquement) et met en péril l’avenir de l’espèce humaine. »
J’ai pris connaissance de ce texte. Connaissant l’étendue, la violence et la nature des controverses médicales, je dois vous avouer que ce texte n’arrive pas au niveau de preuve qui me permette d’en faire miennes ses conclusions. Pour un certain nombre de raisons, la première d’entre elles ayant trait au problème du réductionnisme: on ne peut avoir de conclusions solides qu’au moyen de l’épidémiologie, et non pas sur la base de considérations biologiques de ce style. C’est un biais qu’on retrouve fréquemment dans le débat sur les vaccins, par exemple. J’ai tendance en effet à partager l’avis suivant: « Having read the whole thing, it’s basically a Gladwellisation of anecdotes and correlations into implied causations ».
« L’auteur, Pascal-Emmanuel Gobry, prend soin de n’employer aucun argument moral, non parce qu’il n’en existe pas, mais parce que cela rendrait l’argumentation beaucoup plus subjective. Son analyse me paraît difficilement contestable. »
Je pense au contraire que les arguments moraux peuvent être, contrairement aux opinions reçues, de nature assez objective, bien que complexe à agencer effectivement dans un raisonnement impartial. Je pense surtout qu’il y a tout un nombre de problèmes à adresser: 1. Les conditions affreuses de « travail » dans ce domaine depuis la massification, 2. La pauvreté claire et nette de la pornographie en ligne (comme si les femmes avaient des clitoris au fond de la gorge, crévindiou…), 3. La prolifération des publicités pornographiques jusque dans les pop-up dans les dessins animés de mon gosse, etc.
Il y a bien un problème. Je pense toutefois que vous avez une fixette sur le concept d’addiction, comme nombre de gens, et que cela biaise votre jugement. Les arguments moraux pour un changement de régime de la pornographie me semblent bien plus solides et bien plus indiscutables.
« Une seule explication possible à cela : il n’existe pas, en France, de médias ou d’institutions capables d’accueillir des interventions d’aussi haut niveau. »
Sans prendre position sur le niveau de l’intervention de Gobry, je confirme que le débat public en France n’est pas de nature contradictoire et argumentative, et que nous en souffrons beaucoup.
« Les États-Unis ont repris ce flambeau il y a un certain temps déjà. Les Français, qui ont toujours deux guerres de retard, en sont encore à contester cette évidence avec leur anti-américanisme zemmourien. »
Entièrement d’accord. Même si je suis très critique sur les allumés aux Etats-Unis, je ne peux qu’attester de la vivacité de leur culture universitaire et de la qualité des débats qu’ils ont là-bas dans les media, y compris entre fondamentalistes. Ils ont compris que la liberté d’expression servait à autre chose que de se glisser mutuellement des peaux de banane en permanence.
« Tandis qu’aujourd’hui, c’est la Chine qui menace de ravir le flambeau de la suprématie intellectuelle aux États-Unis, les franchouillards se grattent toujours le ventre en se gaussant du gros bourrin redneck qu’ils n’ont jamais rencontré, et qui bien souvent les dépasse de cent coudées. »
Exact. La Chine est sur une pente ascendante, et j’estime qu’elle est arrivée récemment à parité avec les Etats-Unis sur nombre de plans.
« Les Chinois ne sont pas si sots. Avant, peut-être, de nous dépasser, avec leur quotient intellectuel supérieur de 10 % au nôtre et leur éthique impitoyable de l’apprentissage, ils s’emploient à pomper frénétiquement notre savoir, autant qu’ils le peuvent. »
Nous avons des réformes très sérieuses à entreprendre au niveau éducatif, de la maternelle à l’université. Pas nécessairement un retour de l’autorité, mais au minimum une valorisation de ce qui marche, sur tous les plans dans le domaine éducatif. J’ai applaudi la création du conseil scientifique de l’Education Nationale, initiative bien faible et qui risque de tourner à l’usine à gaz, mais qui témoigne quand même de la volonté de dépasser les idéologies du misérabilisme autosatisfait.
@ Achille
« Sans doute la faute aux voisins qui se sont plaints ! »
Euh, non, l’époque manque de panache, alors Cyrano !
À moins que ce soit un problème de nez… ?
J’arrête là ma tirade.
Chassez le naturel… il revient très vite et même au galop.
La France en déroute est vraiment le repaire des faux-culs…
Après et au-delà de l’épisode 39-45 les moutons bêlants qui pour nous faire croire qu’ils existent s’agrippent au politiquement correct et si possible avec grand bruit à la pensée unique… qui n’est certainement pas la leur…
Ils ne savent plus affirmer et dire ce qu’ils pensent… sachant que parler libère la pensée et plus précisément leurs pensées libidineuses et surtout leurs désirs inavouables mais normaux qu’ils ne pourront pas réaliser… faut-il d’abord, ces désirs, se les entendre, se les voir et se les avouer.
Les jolies patineuses exhibent des anatomies de rêve, se dévoilant jusqu’aux confins de « l’origine du monde » à peine cachée… elles ont raison et c’est sûrement le contexte baignant dans l’irresponsabilité des proches de ces madones qu’il faut analyser sérieusement… mais là il faudrait du courage et ce ne sont pas les franchouillards braillards et couards qui montreront l’exemple… laissant une petite Française blanche et blonde de surcroît se faire menacer de viol et de mort violente par des importés inassimilables… parce qu’elle a dit ce qu’elle ressent et pense d’une religion qui prône le viol des femmes et la mort des mécréants qui ne font pas partie de la horde des envahisseurs.
D’ailleurs Macron sera bientôt responsable… selon Méluche et la clique journaleuse des gauches pourries.
Il est vrai que la justice partisane et sourcilleuse de protéger la sempiternelle présomption d’innocence des crapules punira sans vergogne celui ou celle qui remet les pendules à l’heure… humaines et normales… et s’il le faut manu militari.
Eh oui… mais que font les proches des petites naïves qui croient dans un avenir de gloire et de reconnaissance de leur travail et de leur valeur… rien et rien.
Dans un autre cadre révélateur je suis atterré par les exhibitions et l’accoutrement de certaines présentatrices régulières de la TV qui font tout pour nous révéler leur « religion »… pantalon, robe, jeux de jambes… est-ce de l’inconscience, de la provocation ou un besoin féminin et indécent d’exister… murmurant… l’air de rien… regarde comme je suis désirable et bien faite… mais… pas touche…
Bonjour la sensualité de supermarché.
Peut-être que les Chinois (mais de fait les Chinoises) qui luttent contre le coronavirus ont plus de réactivité et de courage…
https://webmail1j.orange.fr/webmail/fr_FR/download/DOWNLOAD_READ.html?IDMSG=10304&PJRANG=2&NAME=VID-20191228-WA0002-21.mp4&FOLDER=INBOX
Bref… ces non-dits et ces refoulements ouvrent les chemins de la barbarie… D’ailleurs que font tous les guerriers qui envahissent un pays… d’abord ils violent… et puis en sus pillent pour satisfaire le matériel plus terre à terre après le contentement irrépressible de la libido super testostéronée.
Comment ces hommes peuvent-ils être empêchés ?
Par la force de ceux qui savent, devinent ou constatent si les prédateurs ne veulent pas ou s’empêchent d’exprimer leur intérieur obscur pour mieux le maîtriser ou se le faire maîtriser.
Plus on a de pouvoir, plus on risque de commettre des abus.
Diaboliser les puissants n’a pas de sens, il faut seulement les empêcher de nuire, prétendre mépriser les victimes du fait qu’elles ne réagissent souvent pas n’a pas de sens, il faut seulement les tirer des griffes de leurs bourreaux.
Il est bien normal d’agir comme une partie quand on est en conflit avec quelqu’un, mais si on intervient pour faire cesser une injustice, on est plutôt un arbitre.
Evidemment, si on ne rendait vraiment pas justice aux victimes, il serait tout à fait possible que du moins certaines se vengent, mais il est encore temps de réformer de sorte que la Justice, d’autres institutions et plus généralement, la société, évitent qu’on en vienne là.
Il y a de la vengeance, pas de viol, mais de harcèlement, à grande échelle, qui touche pas que les persécuteurs :
https://www.courrierinternational.com/article/2004/03/04/les-tueurs-sont-devenus-des-heros
Je signale qu’en France, on ne fait pas grand-chose non plus pour les élèves persécutés.
Certes, leurs parents n’en rajoutent pas comme aux Etats-Unis, mais sans armes, ils n’ont nulle issue que de s’adapter à leurs bourreaux : être des lavettes, ce qui en bonne logique dure toute la vie.
Cependant, je ne m’étonnerais pas qu’il y ait imitation, on croyait les tueurs en série réservés aux Etats-Unis alors que non, donc…
Dans notre société, les gens acceptent de moins en moins d’être des déchets humains, des crachoirs ambulants, d’où des faits soi-disant incompréhensibles, tiens, comme la Sauvage tuant son mari dans le dos.
Et l’Etat se délégitime tout seul, non ? En ne donnant guère de moyens à la Justice, en réduisant le viol, bien souvent, à de la correctionnelle plutôt que le crime, sur un autre plan, des Etats développés usent de mercenaires.
Le vengeur ne prend jamais que la place qu’on lui laisse, qu’on usurpe encore en prétendant exercer une vengeance publique qui ne vient pas.
Godot ! La plupart des victimes peuvent attendre pour qu’on leur rende justice. Non ?
Jusqu’à présent, les femmes violées, les hommes aussi par parenthèse, les enfants harcelés, en général, la société les venge, oui, non, je place l’excuse plutôt qu’une autre carte ?
Cependant, parfois, un fait nouveau, les victimes reviennent comme des fantômes se venger des vivants, des gens se lèvent du fond de leur déchéance pour… alerter les médias ?
Pas toujours.
Opération : un Etat démissionnaire + victimes se rebiffant = + de violence.
Soit on empêche les abuseurs de poursuivre leurs menées, soit les victimes redeviendront des serpillières vivantes ou elles rendront au monde tout le bien qu’elles en ont reçu.
Ou disons, la situation penchera vers l’un ou l’autre, à moins qu’elle continue dans la confusion actuelle.
@ ZONZON 09 février 2020 16:31
Camus en 2020 ?
Je suis de votre avis pour constater la distance qu’avait prise Camus avec le problème algérien, il vivait d’ailleurs à Paris depuis 1940 je crois.
Par contre, la fameuse phrase « En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger ; ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways ; si c’est cela la justice, je préfère ma mère… » a bien un sens : c’est une condamnation sans appel du terrorisme et de l’action violente.
Et réduire cette pensée à « Je préfère ma mère à la justice » est un raccourci, un contresens qui rend inintelligible la pensée de Camus.
Cette synthèse de phrase a été inventée par un journaliste du Monde qui n’assistait d’ailleurs pas – malgré ce qui est écrit ça et là – à cette discussion avec les étudiants, d’où est sortie cette phrase.
Il s’agissait bien sûr de gommer la condamnation par Camus de la lutte armée et violente. Déjà les tentations du Monde et de ses journalistes bien-pensants de réécrire les faits dans le sens d’une Histoire exemplaire…
Je trouve votre phrase de conclusion juste et jolie :
« L’Algérie n’a été qu’un rêve éveillé de 130 années. »
Cordialement.
@ Mary Preud’homme | 09 février 2020 à 14:02
« …Toujours aussi mesquin et mauvaise langue quand on vous oppose un argument d’autorité »
Je note que vos propos se gardent bien de répondre à la question que je vous posais, et après cela vous me taxez de mesquinerie et de mauvaise langue. En quoi les propos soi-disant tenus par votre frère sont-ils un argument d’autorité ?
Quant à votre appréciation sur le colonel (Michel Goya) que vous n’avez pas le courage de citer, désolé mais il fait autorité dans le domaine militaire…
« Un homme ça s’empêche », disait le père d’Albert Camus.
Alors que l’on nous rebat les oreilles avec la supériorité intellectuelle qui serait celle d’élites autoproclamées par rapport à celle attribuée aux bœufs populistes, comment ne pouvons-nous pas reconnaître une forme de sagesse populaire dans cette maxime transmise par un homme simple à son fils ?
@ Zonzon
« L’Algérie n’a été qu’un rêve éveillé de 130 années. »
Ma future épouse avec ses copains arabes, les chibanis derrière, assis, discutant avec un soldat du contingent.
https://zupimages.net/viewer.php?id=17/07/9as0.jpg
Et puis le cauchemar…
@ boureau le 9 février à 21 h 30
Le mieux, quand on ne comprend pas c’est de demander. Et quand on a la chance de recevoir une réponse, alors là je vous dis pas …
Bon ! La fameuse phrase de Camus n’avait qu’un lointain rapport avec le fait que sa mère voyageait dans les tramways d’Alger.
Selon vous c’était une condamnation unilatérale, entière, indubitable de la violence.
Moi aussi, je me doutais un peu de cela mais, voyez-vous, j’étais alors renvoyé dans un questionnement bien pire : comment un homme de cette stature n’avait-il pas dit simplement, haut et fort, urbi et orbi, en une seule fois pour toutes : « Je suis contre la violence » ?
Ne disposait-il pas de tous les moyens intellectuels, matériels et moraux pour s’affirmer contre la violence ? [*]
Alors le diable a instillé en moi ce doute : qu’il y avait possiblement une part de lâcheté en lui, qu’un philosophe du XXe siècle ne pouvait pas être un philosophe chrétien, qu’il ne fallait pas trop faire miroiter des valeurs fleurant les sacristies, que face au bigleux Sartre, philosophe athée, la lutte deviendrait impossible et qu’il convenait, pour ne pas être exclu du débat intellectuel de cette époque, d’avancer masqué !
Ne pas être exclu, pour un intellectuel de ce temps, est une condition première d’ « existence ».
Sinon, reste la seule voie de la méditation hors de la foule !
Camus n’était pas homme à se satisfaire de cet état.
Quelques années plus tard un nouveau venu sur la piste – J-F Revel – après avoir tapé sur les intellos de droite devint un ennemi féroce du socialisme. Il fut adulé par ses anciennes cibles. Mais il affirma constamment et péremptoirement qu’il était un philosophe athée !
C’était mieux comme ça !
Pour élargir un peu le débat je vous dirai ceci : les chrétiens, et eux seuls, détiennent par leur conviction, l’avenir de l’humanité, et il ne plairait pas à Dieu qu’elle s’effondre et disparaisse avant les Temps.
Pour ce faire il n’est pas impossible qu’ils soient amenés à se saisir d’une certaine violence !
Bien à vous
[*] Ne voit-on pas aujourd’hui – précisément aujourd’hui – des turlupins s’assumer dans une telle proclamation !
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@ hameau dans les nuages 10 février à 9 h 49
J’ai ouvert votre « boîte à malices » !
J’ai eu tort !
Je me suis mis à chialer !
Ce n’est pas à faire ces trucs !
Je viens de réaliser qu’il n’y a pas que des brutes et des imbéciles danse blog !
Mais ce n’est pas la raison pour les abuser !
Cette petite fille souriante, au milieu de ses camarades, serrant son chien contre elle, et qui serait – selon vous – votre épouse, je l’embrasse très fort !
@ Zonzon 10 février 2020 16:28
Camus : 2020 ? (fin)
Je ne pense pas qu’Albert Camus se soit avancé masqué. Mais il est vrai qu’avec une condamnation de la violence révolutionnaire, il se mettait à dos la plus grande partie de l’intelligentsia parisienne du temps.
Je crois plutôt qu’il était timide et très peu sûr de lui, malgré une réussite certaine. Il s’exprimait souvent par détournement.
Mais aussi toujours le complexe du Petit Chose et de la pauvreté qui l’a torturé toute sa vie.
Par contre, vous savez comme moi que d’une façon générale, les philosophes n’ont jamais tellement brillé par leur courage ! Oups !
Votre conclusion : je ne pense pas que les chrétiens européens (devenus trop faibles et trop incertains de leur foi) s’opposeront par la violence à un « Grand remplacement ». Ils se soumettront comme se sont soumis les chrétiens et les juifs en Andalousie.
Cordialement.
@ boureau 10 février à 21 h 34
« Je ne pense pas que les chrétiens européens (devenus trop faibles et trop incertains de leur foi) s’opposeront par la violence à un « Grand remplacement ». Ils se soumettront comme se sont soumis les chrétiens et les juifs en Andalousie. »
Non, je ne le crois pas, je ne l’espère pas !
L’Andalousie n’était qu’une infime partie de la chrétienté, sa perte momentanée était mineure.
Aujourd’hui l’Espace Civilisationnel Européen est tout ! Sa « réplique » nord-américaine court le même danger.
Dieu ne permettra pas une fin inachevée…
Bien à vous cher boureau
@ Zonzon 11 février 2020 07:36
L’invasion de l’Andalousie n’était pas une mince chose. Elle venait après la conquête de tout le Maghreb, la Libye, la partie ouest de la Turquie qui étaient juives et chrétiennes.
Dans un premier temps, si comme cela semble à ce jour prévu, Macron nous concocte une sorte de séparatisme « bienveillant », les carottes sont cuites ! Le ver est dans le fruit.
Qu’importe les siècles pour l’Islam. Ils prendront le temps qu’il faut. Notamment avec la démographie. Tout est une affaire de patience.
C’est Samuel Huntington (le Choc des civilisations) qui a raison sur toute la ligne. Mais Macron n’a pas lu Samuel Huntington !
Je ne sais ce que Dieu permettra ! Plus prosaïquement, en France pour les dix prochaines années le destin des Français est entre leurs mains. Mais le savent-ils ?
On n’apprend pas à l’école (mais qu’y apprend-on ?) que l’Histoire est tragique.
Cordialement.
ZONZON, boureau, Trekker, Jean le Cauchois, Claude Luçon and co
Que viennent-ils nous babiller dans ce billet sérieux qui s’adresse à des femmes violées et cassées, sinon étaler comme de la confiture bas de gamme de fond de pot sur une tranche de bon pain leur badigeon hors sujet… uniquement pour se faire plaisir.
Qu’ils utilisent donc leurs box persos pour se faire des papouilles (sans intérêt) de café du commerce à l’heure de la fermeture.
@ boureau 11 février à 15 h 23
« L’invasion de l’Andalousie n’était pas une mince chose. Elle venait après la conquête de tout le Maghreb, la Libye, la partie ouest de la Turquie qui étaient juives et chrétiennes. »
L’explosion s’est produite au cœur de la péninsule arabique, au milieu des sables, à l’endroit où la Loi leur a été prescrite ! À l’ouest ils ont suivi les routes du désert jusqu’à Mogador. Au nord ils tombèrent sur des nations constituées, des Etats, des religions. Se maintenir, refluer en Andalousie, ce n’était pas si mal ! Après ils furent relayés par les asiates turcs. Le danger changea de dimension !
« Dans un premier temps, si comme cela semble à ce jour prévu, Macron nous concocte une sorte de séparatisme « bienveillant », les carottes sont cuites ! Le ver est dans le fruit. »
Ce que concocte Macron, ce qu’il concoctera, ce qu’il a déjà concocté, ce seront toujours des saletés, des ignominies, des aberrations, des folies, élaborées dans le cerveau d’un être perverti dès le premier âge, pour diverses raisons !
Que pèse la France dans l’ego d’un tel personnage ?
Que dalle !
« Qu’importe les siècles pour l’Islam. Ils prendront le temps qu’il faut. Notamment avec la démographie. Tout est une affaire de patience. »
Allez donc faire comprendre cela à l’électeur moyen du beau pays de France ! Les gens du Désert sont des mystiques. Assis devant leur tente ils attendent que le soleil accomplisse son tour, ensuite ils se mettent à rêver sous les étoiles !
La démographie : là est la question !
Le temps, la patience, c’est du kif !
« C’est Samuel Huntington (le Choc des civilisations) qui a raison sur toute la ligne. Mais Macron n’a pas lu Samuel Huntington ! »
Huntington, le grand visionnaire de ce temps, une vision cloisonnée du globe, par paquets ethnoculturels, où la « culture » est première, la seule déterminante. Normal, l’homme est ainsi bâti ! L’homme « est » culture, au sens large !
Il est le père de « l’Espace Civilisationnel Européen », étiquette sous laquelle nous nous rassemblons !
Macron ! Macron, il ne lit rien, il ne sait rien d’important. Ce n’est quand même pas dans une boîte à jèse de province sous une municipalité cocomuniste qu’on peut s’éduquer ! En plus il faisait du théâtre, avec une prof dont les dents raclaient le parquet !
« Je ne sais ce que Dieu permettra ! Plus prosaïquement, en France pour les dix prochaines années le destin des Français est entre leurs mains. Mais le savent-ils ? »
Moi pareil !
Les Français savent que leur destin est entre leurs mains ! Faut quand même pas exagérer ! Je les vois plutôt dans la disposition d’esprit du Prince Salina dans « Le Guépard » !
Et là, croyez-moi, je les mets bien au-dessus de ce qu’ils sont en réalité. Il faut beaucoup d’amour pour affirmer cela !
« On n’apprend pas à l’école (mais qu’y apprend-on ?) que l’Histoire est tragique. »
Il y a bien longtemps qu’on n’apprend plus rien à l’école de la République ! Sauf des mauvaises manières ! Et l’apprentissage de l’amour physique… paraît-il !
Constamment ravi de converser avec vous, cher boureau.
@ Zonzon | 10 février 2020 à 16:28
Mon épouse est à gauche sur la photo. Je lui transmets 🙂
On dit que le hasard c’est Dieu qui se promène incognito. Il a dû croiser notre route à plusieurs reprises. Un de nos fils devait s’appeler Jean Bastien Thierry. Né prématuré, il est venu au monde le…11 mars 1983… donc vingt ans jour pour jour après que Jean Bastien-Thiry a été fusillé.