Pour les Bleus malgré tout !

Ce samedi 16 juin, au lieu de revenir à 12h30 de Périgueux où le 15 au soir j’aurai le bonheur de dialoguer avec le Barreau de cette belle ville, j’ai décidé de repartir à 6h30 pour être présent devant mon poste de télévision à midi pour le premier match de l’équipe de France contre l’Australie. C’est dire que je ne crache pas sur le football et les joueurs talentueux et parfois sympathiques qui, je l’espère, honoreront notre pays.

Il n’empêche que je trouve que trop c’est trop. Ne sont-ce pas en effet « des millionnaires qui courent après un ballon ? » (France 2)

Mais pas seulement.

Tout de même on nous rebat les oreilles depuis des semaines avec 1998 comme s’il y avait eu non seulement une victoire contre le Brésil en finale de la Coupe du monde mais quasiment un tremblement national, une apothéose de la diversité alors que la suite a démontré que cette immense effervescence, cette folle espérance d’une réconciliation entre les pauvres et les riches, les inclus et les exclus, les black, les blancs et les beurs, les amoureux de la France et les épris seulement du sport étaient du vent, de l’illusion.

En 98 j’ai aimé regarder les matchs, j’ai eu peur parfois, contre le Paraguay et l’Italie notamment, j’ai jubilé devant les buts marqués, j’ai été surpris, mais heureux, par la nette et surprenante défaite du Brésil. Je ne me suis pas désolidarisé de ce consensus dès lors qu’il s’attachait à l’essentiel qui était le sport, la volonté de l’emporter, la fierté de conquérir un trophée et une France qui durant quelques jours n’avait pas été totalement ridicule en prenant ses footballeurs pour des héros. Même si je renâclais un peu : je ne les appréciais pas tous à la même aune.

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Mais parasitant l’événement, j’ai détesté sa périphérie hypertrophiée, la mousse, le verbiage, la fausse joie, le mécanisme exalté jouant à se faire passer pour un lien fort et démocratique.

Alors comment pourrais-je ne pas être agacé par ce délire nostalgique, ce radotage médiatique qui nous inondent depuis quelque temps ?

Tout n’est pas ridicule de surabondance et d’enflure par rapport à l’état du monde. Il y a de beaux moments qu’on peut relier directement ou indirectement à 98 et à l’équipe de France actuelle.

Le génie d’entraîneur de Zinedine Zidane, son intelligence pour avoir su quitter sa mission au sommet de son art et au comble de la réussite.

Le magnifique couple qu’il forme avec son épouse sur une couverture de
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qui enfin nous dispense d’une promotion politique.

Le match France 98-sélection FIFA 98 qui s’est terminé par la victoire de la première avec de l’émotion pour des talents et des techniques alourdis mais encore remarquables.

Mais dans l’environnement, que d’insupportables bavardages et congratulations ! La France serait devenue la première puissance mondiale sur le plan économique qu’il n’y aurait pas eu plus de lyrisme cocardier et excité.

Le documentaire sur « 98, les secrets d’une victoire » où, au milieu d’un interminable blabla et avec des commentaires insipides, on a tout de même pu revoir des buts. Comme ils ont un complexe, à force de théoriser sur le foot ils ne sont pas loin de nous le rendre aussi rébarbatif qu’une science inexacte !

Et ils sont partis pour la Russie.

Comme d’habitude, on les voit déjà trop beaux. Comme si une grande équipe sur le papier allait l’être sur le terrain. Comme si la fraîcheur et le délice de l’espérance avaient déjà la saveur de la réussite. Cette manie française qui révèle au fond une angoisse : se dépêcher de gagner avant par crainte de ne plus pouvoir le faire après !

Il y a cette anticipation permanente – on vend la peau de tous nos adversaires trop vite – et à la fin, si le résultat n’est pas à la hauteur, on exagère le désastre. On n’a jamais une relation saine avec le sport et nos enthousiasmes comme nos désespoirs manquent de lucidité.

Pourtant nous avons nos chances pour aller le plus loin possible. Modestement, empiriquement, sans nous pousser du col. Avec élan mais sans arrogance, en ne méprisant pas notre premier adversaire teigneux, robuste qui, heureusement pour lui, n’est pas favori : il est donc libre et décontracté.

Bien sûr je couperai le son pour pouvoir goûter exclusivement le langage des images, la survenue des buts et, peut-être, notre victoire. Un match après l’autre. J’ai peur de ne pas pouvoir tous les regarder en direct mais je ferai le maximum pour être un citoyen exemplaire, solidaire mais pas chauvin. Je m’énerverai devant les arabesques inutiles de Pogba et les courses folles mais mal terminées de Dembélé. Je tremblerai pour et avec Lloris. Je dépenserai de l’énergie comme « beauf » quand onze compatriotes en dépenseront pour de vrai.

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Dans un débat avec Maxime Marchon de So Foot sur Radio Classique, j’ai admis me caricaturer moi-même en me traitant de « beauf absolu ». Alors que je n’éprouve aucune honte, sur le plan purement sportif j’insiste, à me passionner pour le football et ce n’est pas seulement la nostalgie de ma jeunesse qui me fixe devant l’écran. C’est que les matchs sont une métaphore de nos vies quand elles aiment la lutte et la conquête. On est eux comme ils pourraient être nous. Les intellectuels n’ont aucune raison de s’excuser quand la fascination les saisit.

Mais encore faut-il que l’univers du sport, largement entendu, y mette du sien.

Pour un Hugo Lloris ou un Kylian Mbappé (pour l’instant : un miracle sur tous les registres), que de joueurs ne comptant que sur leurs pieds ! Pour une présidente de classe de la LNF, que de dirigeants et de hiérarques bas de gamme ! Pour un Hervé Mathoux ou un Lionel Rosso, que d’affligeants commentateurs et analystes pontifiant et massacrant le français avec en prime, lors des mi-temps, le calamiteux et rigolard Paganelli questionnant, si on peut dire, des joueurs ayant déjà les pieds ailleurs ! Pour des politiques authentiquement passionnés, que de faussaires et de démagogues !

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Je n’ai pas la moindre condescendance pour ce monde. Parce que je le respecte, je regrette qu’il se soit trop enfermé dans la piètre opinion qu’on a de sa relation au monde, au verbe et à la culture. J’attends de lui qu’il ne rende pas absurde la dilection qu’on continue d’avoir pour lui.

Mais il y a aussi le terrain, la confrontation, les occasions, les arrêts, les buts manqués, les buts marqués, les nuits agitées parce qu’à la dernière minute on perd, les miracles, les penaltys, l’adrénaline du spectateur engagé.

Je vais tenter d’oublier 1958, l’allure de cette équipe menée par Kopa avec Just Fontaine, exceptionnel buteur. A chaque réalisation, les joueurs ne s’empilaient pas les uns sur les autres et ne perdaient pas ainsi toute concentration.

On a compris que je serai pour les Bleus malgré tout.

Mais, de grâce, qu’on nous laisse seul à seul avec le foot.

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Voir les Commentaires (120)
  1. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Je viens de lire ici votre premier texte touchant la Coupe du monde de football, qui va vous intéresser et qui va intéresser en France des millions de gens.
    Je n’en parlerai pas une fois. Mon opinion là-dessus est partagée par une seule personne en France (« Peut-on encore aimer le football ? » de Robert Redeker, éd.du Rocher, 2018). Pour les curieux pressés, ils peuvent lire au moins l’article de ce penseur dans Le Figaro du 14 juin, p.18. Lui, assez connu, et moi, complètement inconnu, et qui n’ai rien publié, nous sommes DEUX en France à penser pareil sur le sujet. Je n’ai aucune raison de penser que nous puissions atteindre le chiffre 3.

  2. C’est dire que je ne crache pas sur le football et les joueurs talentueux et parfois sympathiques qui, je l’espère, honoreront notre pays.
    Parfois sympathiques…
    C’est tout dire.

  3. Claude Luçon

    « Mais, de grâce, qu’on nous laisse seul à seul avec le foot. »
    NON !
    Ce sectarisme est insupportable pour les fans de rugby !
    Alors après avoir hurlé vocalement ou mentalement : « Allez les Bleus ! » samedi, qui aime le sport, le vrai sport de combat, devrait se retrouver dimanche devant sa télévision pour faire de même pour les Bleuets du rugby, des gamins de moins de 20 ans en finale du championnat du monde de rugby à 15.
    Ils ont battu brillamment en demi-finale les U20 All Blacks malgré leur haka et supposés être invincibles.
    Ils affronteront l’ennemi de toujours, le vrai, l’Anglais, dans un Crunch dont on espère que cette nouvelle bataille de l’interminable guerre de cent ans se terminera à l’honneur de nos Bleuets devenant à l’occasion champions du monde.
    Alors rendez-vous dimanche à Béziers ou sur France 4 !

  4. No comment cher P. Bilger, je ne suis pas footeux ! La finale peut-être, avec ou sans la France.
    Est-ce bien l’équipe de France que vous avez insérée dans votre propos ?
    Cordialement.

  5. Mary Preud'homme

    La « furia francese » que rien n’arrête, ce n’est hélas qu’un lointain souvenir. Et les rares trophées que nous récoltons aujourd’hui en matière sportive, nous les devons une fois sur deux à des champions (toutes disciplines confondues) issus de l’immigration. Encore que pour le foot la proportion passe même au 2/3.

  6. Par pitié assez ! Partout, dans tous les coins, dans tous les journaux, le foot, le foot, le foot !
    Pas une minute de répit, nous sommes traqués, je tourne un bouton, j’allume un écran, encore du foot, à vomir d’indigestion, des heures à échafauder, supputer, analyser, décrire, et comme une vis sans fin chaque jour cela recommence, le foot et ses milliards de commentateurs, ses milliards tout court, je suis épuisé, je tente par tous les moyens d’échapper à ce déluge, je m’organise, j’évite les heures de pointe comme il se dit, j’espère que je vais sortir indemne de cette inondation de ballon rond.

  7. « On a compris que je serai pour les Bleus malgré tout. » (PB)
    Oui.
    Demain matin, samedi, 9h 35…
    2ème test match.
    C’est ballot… vous serez dans le train.
    Giuseppe et moi vous raconterons.

  8. sbriglia@boureau

    « Est-ce bien l’équipe de France que vous avez insérée dans votre propos ?
    Rédigé par : boureau | 15 juin 2018 à 20:12 »
    C’est le 11ème RTS.
    Il mérite toute notre reconnaissance.

  9. Étrange photo de notre équipe, pourquoi continuer à les appeler les Bleus ?
    Mme Nyssen trouvera que les derniers quatre « mâles blancs » sont de trop.
    Marine Le Pen trouvera que les sept autres sont de trop.
    Ainsi va le monde, soupirait Pangloss.
    Personnellement, je trouve cette photo à la limite du racisme. Car que dit-elle ? Elle nous dit que la France nous prépare une immersion totale par le biais du foot. On veut nous la rejouer « nation française black, blanc beur » de la Coupe du monde de 1998.
    Sauf que dans cette équipe il n’y a plus de beurs et les blancs disparaissent.
    Cette photo fera dire que les noirs ne sont bons qu’à ça, le sport, le foot, le rap.
    Force est de constater qu’à Sciences Po ou à la Sorbonne on les compte sur les doigts d’un manchot.
    Si la « France » perd, ils sombreront dans l’oubli, toujours millionnaires, mais ce seront d’infortunés convives au banquet de la gloire.
    Rappelez-vous la frénésie avec laquelle on nous avait assommés avec Harry Roselmack ou Rachid Arhab, le « premier présentateur noir du 20h ! », « le premier présentateur arabe du 20h ! », Doux Jésus quelle audace ! Sans oublier Audrey Pulvar qui est venue rappeler à la France qu’elle avait des Dom-Tom…
    Depuis, Mme Nyssen s’arrache les cheveux pour en trouver d’autres.
    Macron a trouvé la solution.
    Macron jubile. Il est heureux Macron. Il y a chez Macron une forme de niaiserie d’adolescent prépubère qui déroute.
    PS : au cas où vous ne l’auriez pas compris ou mal interprété, j’ai horreur du foot, blanc, noir ou chinois.

  10. Ah le football ! La plus grande religion du monde.
    Certains vous disent que c’est génial, c’est le sport universel par excellence. Et même les plus grands intellectuels ! Si, si.
    Je réponds donc que c’est le sport le plus c*n de la terre. Le plus petit dénominateur commun sportif de l’humanité.
    C’est même assez consternant sur le niveau général quand on y pense sérieusement.
    On imagine très bien l’homme des cavernes en ayant marre que la pluie tombe et l’empêche d’aller chasser taper par frustration dans une pierre ou n’importe quoi qui traîne par terre dans sa caverne et que ça arrive par accident entre les pieds de son congénère aussi frustré que lui et qu’il lui renvoie et ainsi de suite.
    Et voilà ! comme disent les Anglois, le football était né.
    Pas de quoi être fier.
    En plus, ce qui est bien avec le football moderne, c’est qu’à chaque Coupe du monde on a l’impression de franchir un niveau en terme de compromission avec l’ignominie.
    Cette année c’est la Russie de Poutine, que d’habitude tous les bobos « vrais fans de foot » médiatiques ou pas (hummm, surtout depuis 98 en France parce qu’avant le foot était un sport de ringards et d’abrutis évidemment) vouent aux gémonies pour sa démocratie « exemplaire », et dans quatre ans c’est le Qatar qui a esclavagisé tout un tas d’Asiatiques et les a fait crever pour construire des stades climatisés où tous ces conn**ds de fans de foot iront s’empiffrer de frites, de bière et de coca en 2022, ou regarderont sur leur écran plat disproportionné construits par des ouvriers asiat’ sous-payés, sans avoir une seule pensée pour tous ces esclaves morts pour leur plaisir d’Occidentaux égocentriques.
    Et ensuite évidemment, ils reviendront en France et pleureront sur les migrants du moment en Méditerranée.
    L’humanité ne change pas au fond.
    « Panem et circences »

  11. @ sbriglia | 15 juin 2018 à 20:48
    Je ne vais faire comme tous ces professionnels du sport, vont-ils gagner ?
    Et nous raconter sans fin tout ce qui ne nous intéresse pas, à nous les purs, les durs, ceux qui ont vu passer Eddy Merckx en 1969 en tête au col du Soulor et ont vu manger une glace à Federico Bahamontes au sommet d’un col – lui le piètre descendeur.
    http://jeanpaulbrouchon-cyclisme.typepad.fr/info_courses/2009/07/1954-frederico-bahamontes-sarr%C3%AAte-manger-une-glace-les-petites-histoires-du-tour.html
    J’étais en compagnie cet après-midi, avec certainement un des meilleurs joueurs français de sa génération – pas capé, mais chez nous c’étaient les « populaires » qui reconnaissaient le talent.
    Recruté par Monsieur Rugby et son exceptionnel frère… Euh… je m’éloigne, mais le rugby rapproche, demain à 9h35 s’il y a victoire elle vaudra toutes les coupes du monde de foot.
    Il n’approuve pas le rugby tel qu’il est pratiqué maintenant, moi non plus d’ailleurs, mais le ballon ovale a le goût particulier de ce qui est exceptionnel, on nous parle de Ronaldo, de ses tirs, je me souviens de l’arrière de Cognac qui emporte les seizièmes de finale après un coup de pied de 60m, ballon en cuir, excusez du peu ! C’est Pelé qui tente le but depuis sa surface de réparation et qui échoue d’un cheveu.
    Sans oublier le pied phénoménal d’un certain Marot de Toulon… J’espère que ma mémoire ne tremble pas, son pied lui ne tremblait pas.
    Il y a eu… Bon, j’arrête ici, je serais intarissable surtout sur une certaine période et sur les trois quarts qui valaient bien un Messi ou un Ronaldo, l’humilité en plus.

  12. Pierre Blanchard

    @ Savonarole | 15 juin 2018 à 22:11
    Photo de classe, soi-disant « classe » des 23 membres de l’EDF

  13. Comme Giuseppe et d’autres, pour moi c’est rugby et envers et contre tout je soutiendrai notre XV national, comme je l’ai toujours fait depuis 1964.
    La victoire de juillet 1979 contre les Blacks chez eux surpasse la victoire de notre XI en 1998 !
    C’est mon ressenti, c’est ma culture… et puis je dois confesser que je ne me sens pas représenté par des joueurs au QI d’huître (à l’exception de deux ou trois) et aux prétentions salariales insensées…

  14. Catherine JACOB

    « Bien sûr je couperai le son pour pouvoir goûter exclusivement le langage des images »
    Ha ha !
    « …solidaire mais pas chauvin. […] On a compris que je serai pour les Bleus malgré tout. »
    France – Australie à 12h aujourd’hui. Je serai sur la route entre midi et deux et passerai faire un petit coucou à l’oiseau porte-bonheur et ses deux cigogneaux qui doivent bientôt quitter le nid, je pense.

    Hier je suis passée à l’animalerie-jardinerie et j’ai vu un supporter de l’équipe du Pérou qui joue aujourd’hui contre le Danemark acheter un remplaçant à Paul le poulpe. Je lui ai conseillé de prendre un combattant aux magnifiques nageoires bleu-blanc-rouge eh bien non !
    Et c’est là que j’ai appris qu’il supportait le Pérou qui joue aujourd’hui contre le Danemark.
    Puis je suis allée à la pharmacie chercher un vaccin et là je rencontre en chemin un petit supporter de l’équipe du Portugal qui jouait hier contre l’Espagne (Résultat : 3 – 3).
    Pendant que j’attendais qu’on m’apporte mon vaccin, branle-bas de combat dans la pharmacie, le jeune supporter âgé peut-être de 4~5 ans environ avait échappé à la surveillance de sa grand-mère et de sa mère et avait disparu. Il a été retrouvé assez vite – les couleurs de l’équipe sont le rouge et le vert…- , mais bon, pas un client de la pharmacie, ni du personnel présent qui ne se soit dit qu’à deux pour surveiller un gamin et le laisser filer dans le dédale d’un centre commercial, il fallait quand même le faire !!
    Désolée mais du coup je me suis dit, heureusement qu’il n’était pas en bleu !

  15. Les bleus… les bleus… les bleus… comme beaucoup je vois surtout du noir encensé et enrubanné dans un sectarisme de bon aloi puisqu’il met sur la touche les affreux et bons à rien blancs.
    Tant que les médias seront dans les mains des journaleux et journaleuses de gauche bobo et bisounours aux salaires inavouables qu’on pousse dehors mais qui se recasent aussitôt chez les copains d’à côté, les manipulateurs continueront leur travail de sape et de démolition payé évidemment par ce peuple qui ne comprend rien bien qu’il donne des avertissements dans les urnes… de toute l’Europe.
    Le pire… pour le bien de la France, c’est qu’on en arrive à souhaiter le out de ces bleus et de leur cornac mièvre, mielleux et pénible dans ses ânonnements bredouillants.
    Heureusement nous verrons de belles équipes qui auront l’honneur et le privilège de vraiment représenter leur pays… et peut-être gagner.
    Raison ou passion, on ne sait que choisir.

  16. Bonjour,
    Mais je la reconnais la photo de la foule en délire. C’est celle qu’a communiquée Alexis Corbière pour nous montrer la déferlante populaire lors de la Fête à Macron ! 😜

  17. MACRONIQUE DE CE SAMEDI
    Le nationalisme est un humanisme. Le féminisme, la dilution de l’humanité. L’islamisme, la fin de l’Histoire.
    La blogosphère, c’est comme la Samaritaine.
    Macron va-t-il déclarer la guerre à l’Italie ? Tout de même, Francesco pourrait s’interposer !
    500 000 € pour la vaisselle. Les parvenus.e.s ne mangent pas dans n’importe quelle gamelle !
    « Cela se serait déroulé dans un bureau où travaillaient 10 avocats, 6 secrétaires et son épouse ». Et alors ! A cœur vaillant rien d’impossible, rétorque Gilbert Collard.
    Bismarck et les saucisses. Les vieux Français en bouffent, en rebouffent et en redemandent depuis 74. D’abord une tous les 7 ans puis, depuis peu, tous les 5 ans.
    Trump nous a privés de Madame Clinton. Hillary a casa. Cela n’a pas fait les affaires de ce vieux dégueulasse de Bill.
    L’humour, ça ne s’explique pas, ça se fait !
    Espagne : 11 femmes, 6 hommes, 2 gays. Impossible en Chine où il y a pénurie de dames !
    A Yellowstone, une femme encornée par un bison. He too !
    Marion’s School est la dernière création de l’entreprise Le Pen.
    Un médiateux a été particulièrement sévère : « Une Sciences Po de 3ème ordre ! ».
    Une Sciences Po, déjà, c’est assez dur ! De 3ème ordre, alors là c’est énorme !
    Schiappa bastonne Schiappa. Pourvu que le père n’abandonne pas la petite au bord d’une autoroute !
    En tout cas Marx ne fait pas le bonheur dans les familles.
    La voix de Stephen Hawking envoyée dans un trou noir. Une cérémonie quasiment religieuse pour un athée qui a travaillé toute sa vie pour démontrer l’inanité de la création !
    « En France, il faut six générations pour qu’un enfant pauvre atteigne le revenu moyen ». Il faudra beaucoup moins de temps pour qu’il devienne musulman !
    Le grand maître de l’Educnaz, l’homme à la tête de bison, a de gros problèmes du côté des « réfectoires ». C’est peu commun ! Il a intérêt à être futé !
    A part ça ! What else !

  18. Patrice Charoulet

    Serment d’ivrogne ! J’ai imprudemment dit hier que c’était la première et dernière fois que je parlais de la Coupe du monde de football qui vient de commencer en Russie. J’avais juste signalé la position ultra-minoritaire du penseur Robert Redeker sur ce sujet, en citant son dernier livre et son dernier article du Figaro.
    Or, j’ai dit cela vendredi et ce samedi sur France Culture, à 9 heures, comme d’hab, je m’installe pour écouter « Répliques », indispensable émission de réflexion que je ne rate jamais… depuis sa création. Si je pense toujours que « la conversation n’ est bonne qu’à deux » (Vigny), Finky a choisi le… trilogue une fois pour toutes, ce qui me semble compliquer terriblement les choses. Alors que vous préférez, comme moi, le dialogue, comme le prouvent les admirables vôtres d’ici. Ce jour, dans « Répliques », Vincent Duluc, de l’Equipe et… Robert Redeker. Ce denier n’est pas n’importe qui. Rappel :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Redeker
    Robert Redeker, professeur agrégé de philosophie, « est notamment connu par les vives polémiques déclenchées par l’une de ses tribunes consacrée à l’Islam et à la liberté d’expression parue dans Le Figaro en 2006, à la suite de laquelle il reçoit des menaces de mort et est contraint de vivre sous protection policière ».
    Sa deuxième particularité est qu’il a publié plusieurs livres pour critiquer de manière pénétrante et très originale le sport-spectacle planétaire.
    Je le lis depuis des années et approuve nombre de ses opinions. Mais je ne l’avais jamais entendu.
    Quelle déception ! Il est cent fois meilleur à l’écrit qu’à l’oral. Il devrait prendre des cours chez vous. Les passages de son livre cités par F. m’enchantaient et me rendaient envieux. Et ses paroles étaient tellement médiocres qu’on préférait entendre, paradoxe pour moi, le journaliste sportif invité.
    Moi, je n’ai jamais lu une seule ligne en cinquante ans du journal « L’Equipe ». J’apprends, avec surprise, que F. lit ce journal ! J’étais naguère désolé d’apprendre qu’un Sarkozy (après le footing auroral) lisait ça d’abord en rentrant, comme Philippe Séguin et d’autres célébrités. Mais peut-être lisez-vous « L’Equipe » aussi… Cela me navrerait de l’apprendre.
    Dans cette émission, j’ai entendu ceci :
    – Cette Coupe aura lieu sans la Chine, sans l’Inde, sans les Etats-Unis… (RR)
    – La Ligue 1 s’appelle la Ligue Conforama (RR)
    – Neymar a été accueilli par la mairie de Paris avec son nom sur la tour Eiffel (F)
    – Les joueurs sont des mercenaires (F)
    – « Sur mon canapé, parfois, je saute en l’air pendant un match » (F)
    F. a relevé que le critique impitoyable du sport-spectacle planétaire savait une foule de choses sur les joueurs X,Y, Z… Je les ignore, beaucoup plus extrémiste que Redeker.
    Et je ne l’envie pas : voir sa bio supra !

  19. @ Patrice Charoulet (15/06 à 19h35)
    Excellente nouvelle : PC nous annonce qu’il ne parlera pas une seule fois de la Coupe du Monde de football. Quel sacrifice, il ne va pas pouvoir moucharder ! Mais comme il faut qu’il se mette en valeur, il fait l’éloge mérité de Robert Redeker et déclare pompeusement : « Nous sommes deux en France à penser pareil sur le sujet. Je n’ai aucune raison de penser que nous pourrions atteindre le chiffre 3. »
    Il est difficile d’être aussi puant de fatuité.

  20. @ Trekker | 16 juin 2018 à 00:04
    Merci de m’avoir appris qu’une telle compétition existait à Dubaï, comme pour la beauté d’images inspirantes.

  21. @ Zonzon | 16 juin 2018 à 09:00
    « 500 000 € pour la vaisselle. Les parvenus.e.s ne mangent pas dans n’importe quelle gamelle ! »
    Le « palmipède » s’est juste trompé d’un zéro. En fait il s’agit de 50 000€, ce qui n’est déjà pas mal. Mais il s’agit de 1 600 pièces en porcelaine de Sèvres donc il faut relativiser. En France on a toujours su recevoir les hôtes prestigieux sans hésiter à mettre les petits plats dans les grands.
    Je me suis laissé dire que la commande était destinée à remplacer la vaisselle cassée par Valérie Trierweiler lors de ses scènes de ménage avec François Hollande…
    Mais ce sont sans doute de mauvaises langues qui répandent ce genre de ragot…

  22. Xavier NEBOUT

    La photo de l’équipe de France, pays de race blanche et chrétienne. Elle est bien bonne.
    Hier, nous avons visité le Krusenstern à quai à Bordeaux. Que des blancs avec une grande majorité de blonds de chez blond.
    Et une jolie chapelle de rite orthodoxe.
    La Russie est une nation. La France en est-elle encore une ?

  23. anne-marie marson

    Eric Coquerel (LFI) a déclaré (France Info) qu’en ce moment « vu les lois qui se préparaient », il n’avait « pas envie de boire un coup avec les gens de LREM ».
    Pour la réconciliation c’est pas gagné.
    Kylian Mbappé a déclaré qu’ils allaient faire le maximum pour que la France soit fière d’eux.
    Pour la victoire c’est pas gagné.
    Est-ce qu’on entend Cristiano Ronaldo déclarer qu’il veut que le Portugal « soit fier » ? Mais il a marqué les 3 buts pour le Portugal lors du match Portugal/Espagne.

  24. Patrice Charoulet

    Une dizaine de personnes qui écrivent ici ont la gentillesse de correspondre par mail avec moi. L’un d’entre eux, que l’on me croie sur parole, je me garderai bien de dire qui, m’a dit : « Ceux qui se moquent des patronymes sont des chiens. » Je m’en souviens encore. J’avais trouvé ces termes un peu vifs et n’aurais pas été jusque-là, pour ma part.
    Aujourd’hui, un courageux anonyme s’abaisse à cette déshonorante activité en jouant de diverses façons sur mon prénom et mon nom de famille. J’espère que l’ensemble des commentateurs, qu’ils donnent leur vrai nom ou qu’ils se masquent, jugeront cette conduite comme il sied.

  25. @ caroff | 16 juin 2018 à 03:54
    Bon… j’ai juste écouté Brunel, pour lui nous serions vainqueurs… de la seconde mi-temps ! Il suffit de le croire.
    Ceci dit je suis de l’école de pensée de Pierre Berbizier, « seule la victoire est belle ».
    80 points encaissés en deux matchs c’est beaucoup plus que Novès, mais comme le dit si bien Brunel sur le deuxième test, victoire, seulement 26 points dans la valise.
    Il me semble avoir aperçu le technicien qui avait expliqué qu’il aurait fallu préparer pour l’avenir, je maintiens que le seul qui avait compris était l’ancien patron des Toulousains, mais comme chacun peut le penser nul n’est prophète dans le pays des autres, Laporte n’aimait pas les vainqueurs.

  26. @ Noblejoué | 16 juin 2018 à 11:37
    Heureux que vous ayez apprécié la vidéo de ce sport hélas ostracisé par toutes les grandes chaînes de télé…
    @ Mary Preud’homme | 16 juin 2018 à 01:37
    « …ça fait rêver ! »
    On regrette en la voyant de ne pas avoir quelques décennies de moins pour s’adonner à de tels plaisirs. Quoique récemment un Français de 81 ans ait participé à une « étoile à douze » lors d’une compétition aux USA !…

  27. Catherine JACOB

    Complément à @ Catherine JACOB | 16 juin 2018 à 07:45
    Les cigogneaux sont toujours au nid, mais ils ont bien grandi. Quand je suis arrivée, celui de gauche s’est penché pour voir l’intruse et a craqueté deux fois et son frère jumeau (ou sa sœur jumelle) une fois.
    Paul le poulpe a donc pour successeurs nos deux cigogneaux qui ont prédit la victoire des Bleus contre les Jaunes…

  28. @ Patrice Charoulet | 16 juin 2018 à 13:03
    Personne ne devrait déformer les noms, de naissance ou choisis, des gens. Ceci dit, parfois les gens prennent les initiales pour aller plus vite… Dans le contexte, je crois pourtant que vous avez raison.
    Peut-être payez-vous votre attaque des pseudonymes, je n’en sais rien, j’espère que non car ce serait injuste pour vous et desservirait une de mes causes, or j’en ai tant, tant de fer au feu, que cela est quelque peu stressant.
    Du moins, je peux vous assurer que tout le monde apprécie votre culture et votre pondération.

  29. @ Giuseppe 13h21
    Je n’ai pas vu le match car à l’étranger en ce moment, mais j’ai lu les commentaires d’où il ressort qu’à 14 contre 15, nous n’avons pas démérité !!
    Laissons un peu de temps à Brunel… Novès a eu deux ans pour esquisser un piètre bilan….
    Quant aux footeux ils devront attendre des jours meilleurs pour ne pas se faire accrocher par une équipe au niveau assez faible.
    Allez les petits !!

  30. @ Achille | 16 juin 2018 à 11:45
    « Je me suis laissé dire que la commande était destinée à remplacer la vaisselle cassée par Valérie Trierweiler lors de ses scènes de ménage avec François Hollande » = humour sans doute 😉
    En réalité la vaisselle de l’Elysée nous coûte 500 000 euros + 50 000€ facturés par le concours du design de ladite vaisselle.
    On dépense un pognon dingue en vaisselle dans cette monarchie républicaine française ! 😉

  31. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 06/06 11:01
    « Mais peut-être lisez-vous l’EQUIPE aussi… Cela me navrerait de l’apprendre »
    Serait-ce à vos yeux péché que d’avoir quelque intérêt pour le sport, voire d’en pratiquer ? Y aurait-il quelque incompatibilité selon vous entre activité intellectuelle d’une part et pratique sportive, voire simple intérêt porté à ce domaine, d’autre part ?
    « Un esprit sain dans un corps sain », cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose et ne pensez-vous pas que derrière ces mots se cache quelque vérité ?
    Bien entendu, parlant d’activité sportive, je laisse de côté tous ce qui touche à ses aspects médiatiques, mercantiles et qui relèvent du domaine du spectacle.
    Que vous n’aimiez pas le sport peut se comprendre et se respecte. Mais je ne vois pas en quoi cela peut vous navrer que d’autres, et pour des raisons qui sont parfaitement légitimes, s’y intéressent, voire le pratiquent.

  32. Sommeil interrompu par le billet de Xavier Nebout. Quelle fichue ambiguïté ! Envie de dire, non, voyons, mais enfin, Poutine, journalistes, liberté, il ne faut pas oublier, il faut penser aux valeurs, à la démocratie bafouée, puis, fichus doigts qu’on a envie de mordre, langue qu’on voudrait avaler, en lisant tel article ou entendant tel journaliste lâcher ses à-peu-près et ses fausses vraies nouvelles calculées à l’aune de ce qu’il faut révéler et surtout cacher (un peu longue, cette phrase).
    Je relis Ingrid Riocreux « La Langue des médias », et à chaque page, je tombe sur des dissimulations, des mises au pilori, par le langage, la déférence envers l’officiel, les silences partisans, les compromissions serviles envers une religion.
    Alors, je me dis que cet enthousiasme pour le « seul sport populaire » mérite mieux que s’en ficher complètement. C’est la mise à jour la plus cynique, la plus vile du cocardisme « les pieds dans le fumier », de l’argent vomitoire, de l’exhibitionnisme et de l’appui ludique à la plus tortueuse des politiques.
    Alors, oui, au fait, les Russes. C’est pareil, mais en blond. Une chapelle ne fera jamais une religion, un navire reste un tas de ferraille, mais Poutine a un avantage sur les loqueteux européens : il croit à la Russie.
    Il y aura bien quelqu’un, ici ou ailleurs, pour parler de la « divine surprise » et à invoquer toute la chaîne logorrhéique qui conduit droit au nazisme, mais aucun n’aura lu le contexte de cette expression.
    C’est comme ça qu’on peut aussi aimer Bernanos (non, je ne fais pas d’erreur, simplement je change de braquet) et aimer les gens même pour ce qui nous déplaît chez eux.

  33. Ce que je trouve rigolo c’est que Patrice Charoulet qui, il y peu de temps, « menaçait » de quitter ce blog, genre retenez-moi ou je fais un malheur 😉 dit à Ph. Bilger aujourd’hui (au bout de huit paragraphes et un lien) : « Mais peut-être lisez-vous « L’Equipe » aussi… Cela me navrerait de l’apprendre » alors que le billet dudit Ph. Bilger en question est intitulé « Pour les Bleus malgré tout ! »
    Adéo

  34. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 15 juin 2018 à 19:35
    « [Le foot,] je n’en parlerai pas une fois. »
    Si je comprends bien, vous êtes raciste. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur la photo affichée par Pierre Blanchard (Seigneur ! quel nom ! est-ce encore autorisé par la loi ?) — ou par Bilger Inc., d’ailleurs, pour comprendre que les Bleus sont en réalité les Noirs.
    Comme vous nous avez affirmé, avec la bonne grâce et la transparence qui vous caractérisent, que vous étiez blanc, on ne peut qu’en déduire que vous faites preuve là de ce fameux racisme institutionnel, intrinsèque, enraciné, dont cette funeste partie de l’humanité se rend si souvent coupable.
    Votre arrogante proclamation, consistant à prétendre vous désintéresser d’une compétition qui passionne la plupart des Français, ne peut s’expliquer que par la discrimination que vous exercez à l’encontre de la majorité des membres de cette équipe, et par leur couleur de peau.
    Comment ! Nous avons là une fière équipe sportive, qui nous permet — ce n’est pas si fréquent — de « faire société », de « renouer le lien social », de « renforcer le vivre-ensemble » et de célébrer « l’ascenseur social » ; de surcroît, elle nous permet de faire vibrer la fibre nationale, le patriotisme, qui, en tant qu’homme de droite, devraient être chers à votre coeur ; et vous, Patrice Charoulet, sous prétexte que nous devons tout cela, pour l’essentiel, à un groupe d’hommes noirs, discriminés, racisé.e.s, opprimé.e.s depuis la nuit des temps, vous levez un nez dégoûté sur la Coupe du monde de football, et vous osez venir vous vanter, ici, de mépriser ce sport de haut en bas, en long, en large et en travers ? Honte à vous, Patrice Charoulet !
    Dans la langue de Donald Trump et de Puff Daddy : « Check your white privilege, Mister Charoulet ! »

  35. Michelle D-LEROY

    En ce qui concerne l’amour du foot, cela ne se discute pas. J’ai autour de moi autant d’indifférents que de fanas et quand je dis fanas, il n’y a pas d’autres mots, puisque certains sont capables de se priver d’un repas ou d’une sortie pour regarder un match… et si leur équipe perd alors là, inutile de faire diversion. Je trouve juste cela amusant.

  36. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    En ce qui concerne la vaisselle remplacée à l’Elysée, il est impossible d’en connaître le prix exact.
    Si on compare avec de grandes marques du commerce (Gien, Limoges) on peut voir qu’une assiette coûte entre 35 et 50 €. Le montant de 50 000 € pourrait donc convenir, or dans le cas présent c’est juste (selon l’Elysée) le coût du designer. Nous savons aussi que Sèvres est une manufacture hors de prix parce qu’elle réalise des pièces d’exception… Je serais donc tentée de dire que 500 000 € est bien plus réaliste.
    Ce qui gêne n’est pas de remplacer la vaisselle dans un lieu d’exception pour des repas d’exception avec des invités prestigieux, c’est un achat onéreux le jour même où le Président parle de dépenses d’un pognon dingue pour… le petit peuple. Ce qui n’est pas sans rappeler la petite phrase de Marie-Antoinette « s’ils n’ont pas de pain… »
    On peut aussi dire que c’est le prestige de la France dont nous sommes fiers, une vitrine de nos savoir-faire qu’on montre aux dirigeants étrangers invités et que cela donne du travail à un artiste et à des ouvriers. Tout cela est compatible avec un pays qui a l’art de recevoir.
    Chacun peut interpréter le « en même temps » d’Emmanuel Macron. Sa présidence est décidément marquée par cette espèce de tiraillement.

  37. Marc GHINSBERG

    @ breizmabro
    « On dépense un pognon dingue en vaisselle dans cette monarchie républicaine française. »
    Comme dirait l’autre, mon ennemi c’est la faïence !

  38. @ breizmabro | 16 juin 2018 à 17:45
    Vous manquiez, je suppose que vos casiers étaient surchargés.
    @ caroff | 16 juin 2018 à 17:36
    Si j’avais le cynisme de mon voisin il vous aurait dit que pour Brunel c’est déjà beaucoup trop, mais je le tempère en lui rappelant que question cadastre vous en connaissez un rayon… Alors il pardonne (je taquine).
    Ceci dit le chemin est rude, les Irlandais confirment, et les Anglais ont les souliers serrés.
    Nous sommes gourmands de savoir l’avenir, la Coupe du monde approche et tout le monde s’impatiente.
    Novès a marqué un essai qui a fait basculer un match de phases finales pendant lequel les Toulousains étaient laminés, il avait déjà le talent et dans le coin on est plutôt chauvins… objectifs.
    Au passage je vous livre une tribune pour l’éternité:
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/16/2818676-bapteme-de-la-tribune-jean-et-maurice-prat.html
    @ Savonarole | 16 juin 2018 à 17:51
    « …Consejo Europeo de los días 27 y 28 de junio en Bruselas, que se plantea ahora como la gran cita para discutir entre todos los socios a fondo esta nueva crisis migratoria en plena oleada de llegadas a las costas del sur y con varios gobiernos… »
    On peut se demander à quoi sert l’Europe, en effet, discuter, palabrer, tout reste à faire, triste et pauvre bilan.

  39. Mary Preud'homme

    « Un esprit sain dans un corps sain »
    Rédigé par : Michel Deluré | 16 juin 2018 à 17:48
    Cent pour cent d’accord.
    D’autant que l’on peut pratiquer une ou plusieurs disciplines sportives à tout âge et que cela fait un bien fou, comme par exemple la natation, le vélo, la randonnée, le tennis de table, le ski nordique !
    Pour moi c’est un peu comme la musique, cela fait partie de ma vie et je ne peux m’en passer.
    Néanmoins je prends aussi du plaisir à regarder un beau match de tennis, rugby, basket, hand ou foot, mais aussi des compétitions de natation, d’équitation ou d’athlétisme, des courses cyclistes, etc.
    Sans oublier le parachutisme dont Trekker nous a parlé dans un post précédent et qui est devenu depuis les années 80 un sport à part entière avec toutes sortes d’épreuves impressionnantes et grisantes ! Dommage qu’il reste si méconnu.

  40. Claude Luçon

    Ce qu’il y a de vraiment Singulier sur ce blog est que le foot mène à tout, même à la vaisselle de l’Elysée.
    Personne ne semble avoir pensé que c’est Valérie Trierweiler qui s’en est servi comme projectiles au cours de ses différends avec François Hollande !
    Marc Ghinsberg a raison !
    Nous avions mal compris.
    François Hollande avait en fait déclaré que la faïence était son ennemie au cours de sa campagne électorale en 2011.

  41. J’ai lu et entendu les consultants du football commenter le match entre l’Australie et les Bleus de ce jour.
    Match gagné par ces derniers 2-1 avec un but de Griezmann et un autre de Pogba. Eh bien ces messieurs ne sont pas satisfaits. La France a gagné certes, mais laborieusement et certains commencent déjà à émettre un doute sur ses chances d’aller en finale.
    En clair ils sont en train de nous la jouer comme les « experts » de l’Equipe en 1998 qui, au passage, s’étaient pris un beau râteau !
    Tout simplement navrant !

  42. @ Amateurs de sport
    « Un esprit sain dans un corps sain »
    Rédigé par : Michel Deluré | 16 juin 2018 à 17:48″
    D’accord. Et avec Trekker et Mary Preud’homme.
    C’est comme les activités intellectuelles, il faut trouver ce qui convient, il y a tant de sport… Enfin, « faut », si on veut.
    Au tennis, je me souhaite de tout améliorer, et surtout ma concentration, entre autres parce que mon jeu a besoin de beaucoup de précision.

  43. Les chances de la France à la Coupe du monde de football de 2042 sont sérieusement améliorées depuis que nous connaissons l’information transmise par Savonarole.
    Puisque notre président a proposé aux forceurs de frontières de l’Aquarius de les accueillir en France, amorçant ainsi un courant pérenne de transfert de populations africaines vers notre pays, un bon tri sélectif parmi les jeunes venus d’ailleurs et des apprentissages adaptés renouvelleront l’élite de « nos » joueurs de haute compétition.
    Mais à côté de cette hypothétique satisfaction des indigènes tirée de la gloire de quelques intrus adroits de leurs pieds, que de dommages apportés par les fondamentaux du comportement africain, l’inadaptation, l’inculture, le dévoiement religieux, et bien sûr délinquance et criminalité.
    Cela fait plusieurs fois que l’on surprend Macron à faire des cadeaux à des étrangers au détriment flagrant des intérêts de la France, à en tirer vanité auprès des bénéficiaires et… à oublier d’en parler aux Français.

  44. @ Claude Luçon
    « Personne ne semble avoir pensé que c’est Valérie Trierweiler qui s’en est servi comme projectiles au cours de ses différends avec François Hollande ! »
    Publié le 22/01/2014 à 17:33 | Le Point.fr
    « Valérie Trierweiler n’a pas cassé la vaisselle de l’Élysée. Le mobilier national l’affirme sur sa page Facebook : il « oppose un démenti catégorique à la rumeur qui circule sur Internet relative à une supposée destruction de mobilier au palais de l’Élysée. Cette rumeur repose sur des éléments totalement mensongers ». On ne saurait être plus clair. »
    Il était une fois le propriétaire d’un chai qui avait fait appel à une entreprise spécialisée pour repeindre l’enseigne de celui-ci qui affiche : VIGNOBLES FRANÇAIS.
    Le peintre en lettres commence par recouvrir le V, puis part déjeuner.
    Il reste donc IGNOBLES FRANÇAIS.
    Aussitôt les passants s’amassent devant le magasin et hurlent qu’on insulte la France.
    Ils partent chercher de quoi saccager le magasin.
    Pendant ce temps le peintre revient. Il continue son travail. Il couvre de peinture IG. Il repart à sa camionnette pour y prendre un produit.
    Les passants qui reviennent alors avec ce qu’il faut pour ravager le magasin découvrent l’enseigne : NOBLES FRANÇAIS. Ils se félicitent d’avoir obtenu soumission du propriétaire.
    Conclusion de l’histoire : les Français sont très faciles à gouverner.

  45. @ Marc GHINSBERG
    « Comme dirait l’autre, mon ennemi c’est la faïence ! »
    Faudrait pas confondre la porcelaine de Sèvres et la faïence, fût-elle de Gien.
    Encore que par les temps qui courent, peut-être eût-il mieux valu opter pour un service en Arcopal, matière beaucoup plus résistante au choc, qui passe très bien au lave-vaisselle et surtout bien moins chère…

  46. Assez, assez de l’omniprésente hystérie médiatique sur la coupe du monde de football ! Et ça va durer un mois !

  47. La Russie est un empire, et n’a pas encore pris le chemin de la lucidité, celui qui exige les futures défaites, pour prendre conscience à l’adolescence que l’on n’est pas le nombril du monde.
    La peau peut être noire ou blanche, les jambes des footeux témoignent néanmoins, et jusqu’au fumier, du miracle de l’incarnation, aussi bête que leurs pieds, aussi simple qu’elle ne sait se faire comprendre aux tellement intelligents qui deviennent purs esprits désincarnés, inaptes à la joie simple des enfants qui jouent, qui crient et croient à la victoire du jeu. Ils pervertissent, les gros malins, par leur désir de puissance économique de nations devenues mafieuses donc dépassées, la chorégraphie signifiante de la réalité, l’allégorie si humaine du spectacle que le sport sait proposer, capable d’édifier la foule, et de lui faire entendre que le génie, selon le poète, n’est que l’enfance nettement formulée, que devenir adulte, c’est aussi tenir compte de cette vérité.

  48. @ Michelle D-LEROY | 16 juin 2018 à 19:33
    « Ce qui gêne n’est pas de remplacer la vaisselle dans un lieu d’exception pour des repas d’exception avec des invités prestigieux, c’est un achat onéreux le jour même où le Président parle de dépenses d’un pognon dingue pour… le petit peuple. »
    Il ne faut pas oublier que lors de ces réceptions à l’Elysée, certains invités, même prestigieux, n’hésitent pas à faucher des pièces de la vaisselle de luxe qui est mise à leur disposition.
    Certes, leur intention n’est pas vraiment malhonnête. Ce larcin n’a d’autre objet que de ramener un petit souvenir de la journée passée sous les ors de l’Elysée. Mais au bout de quelques années, le service se trouve sérieusement amputé d’une bonne partie de ses pièces.
    Le même problème s’est posé chez Air France pour ses passagers voyageant en classe affaires. La compagnie a dû se résoudre à remplacer les cuillers en argent par des cuillers en inox.
    Les cuillers en plastique étant réservées à la classe économique, bien évidemment.

  49. Marc GHINSBERG

    @ Achille
    Vous avez raison cher Achille. Mais si j’avais dit mon ennemi c’est la porcelaine, ça tombait un peu à plat (de faïence bien sûr).
    Puisque vous en connaissez un rayon sur ce sujet, savez-vous qui a dit et à propos de qui ?
    « Je vous croyais du marbre dont on fait les statues, vous n’êtes que de la faïence dont on fait les bidets. »

  50. @ Giuseppe 16 juin 2018 à 21:16
    Vous avez raison c’est la pleine saison, mais du homard… du homard… et encore du homard ! ça suffit ! ce ne sont pas des repas équilibrés ! Après l’avoir grillé puis posé sur une assiette en faïence (merci M. GHINSBERG !) il faut, en plus, s’obliger à l’accompagner d’un petit muscadet sur lie bien frais.
    Stop ! là je dis : trop c’est trop !
    Adéo Giuseppe 😉

  51. @ Savonarole
    « Voyez la photo, on danse sur le bateau ! ».
    Contribuables, à vos poches et commencez à vous serrer la ceinture.
    Ce n’est qu’un début, d’autres auront compris le message envoyé par le señor Macron, qui, trahissant les devoirs qui sont les siens en matière de protection du sol national et des Français, va laisser entrer en France des illégaux qui n’ont rien à y faire alors que nous croulons déjà sous les problèmes.

  52. Mary Preud'homme

    @ marie | 17 juin 2018 à 07:22
    Pour une fois que Marc Ghinsberg nous fait rire et que Claude Luçon surenchérit avec cette histoire de vaisselle cassée, deux mâles, dont l’un marié à une Italienne et qui pour en parler aussi finement, ont dû essuyer plus d’un orage où la vaisselle (surtout de famille et de prix) servait de projectile, ne nous gâchez pas notre plaisir.
    Par ailleurs, à quoi bon briser de l’Arcopal comme le préconise Achille. C’est d’un mesquin !

  53. Au secours ! A peine les premiers matchs de foot et l’avalanche… Que dis-je, le tsunami des élucubrations, analyses, supputations ressortent et explosent ! Et chacun d’ y voir ce qu’il a envie de voir, j’ai peur de tourner un bouton, de me servir de la télécommande des chaînes, de tourner la tête vers une quelconque lumière ou un quelconque son.
    J’ai mis le casque lourd anti-bruit, les images me poursuivent quand même, et ce n’est que le début !
    J’ai donc mis en quarantaine tous les appareils susceptibles de me parler de foot, il était temps, le torrent de bêtise spéculative avait fait monter les eaux dangereusement alors que l’Adour commençait à se mettre en repos et que le soleil commençait à éclairer nos sommets.
    Ouf !

  54. Le résultat très moyen de l’équipe de France lors de son premier match était prévisible à la vue de la photo illustrant le billet. Il y a trop de mâles blancs, la discrimination positive ne marche pas, en foot comme ailleurs !

  55. Les équipe de l’Italie et de l’Algérie ne sont pas qualifiées pour la phase finale de la coupe du monde de football, quelle honte pour ces deux nations !
    La diaspora algérienne a asséché le réservoir du pays au nord de l’Afrique, coincé entre le Maroc et la Tunisie qui eux sont qualifiés. L’humiliation n’en est que plus cuisante.
    Benzema et Nasri n’ont pas été sélectionnés par Deschamps. Zidane a démissionné du Real de Madrid qui a perdu le championnat espagnol, triste année pour l’Algérie.
    Allez les Bleus.

  56. Mary Preud'homme

    @ Guzet | 17 juin 2018 à 08:34
    « Dans un sens très marxiste, le sportif est à la fois un « bourgeois » et un « prolétaire ». Il est le propriétaire des moyens de production et de sa force de travail. C’est lui, et lui seul, qui crée le spectacle et attire les foules de consommateurs. Il n’y a pas d’intermédiaire ou de donneur d’ordres.
    La rémunération se base sur la capacité de production du sportif, dont le salaire correspond parfaitement au fruit des ventes. Ainsi, puisque le salaire est négocié en fonction du niveau réel, ceux qui gagnent le plus présentent une productivité marginale supérieure à la moyenne et, par le jeu de la concurrence, poussent continuellement leur contrat à la hausse.
    Karl Marx, père du communisme et de la lutte des classes, justifie ici le niveau des rémunérations des sportifs. C’est parce qu’ils rapportent et qu’ils sont bons qu’ils sont bien payés : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. »
    (d’après Pierre Rondeau, sport management school)

  57. Décidément je n’arrive pas à déchiffrer la photo de l’équipe de France publiée sur ce blog.
    Elle a des relents colonialistes, elle fait penser au journal Pathé-Actualités avec le coq blanc qui s’époumonait, vous vous souvenez ? C’était en noir et blanc.
    « Et voici en marche nos glorieux tirailleurs sénégalais que rien n’arrête, d’un chant joyeux ils vont d’un pas décidé vers la victoire ! »…
    Du Macron, en somme. On se demande si Macron a vécu en France ces trente dernières années.

  58. Mary Preud'homme

    @ Marc GHINSBERG | 17 juin 2018 à 11:13
    « Savez-vous qui a dit et à propos de qui ?
    « Je vous croyais du marbre dont on fait les statues, vous n’êtes que de la faïence dont on fait les bidets. » »
    Marie-France Garaud n’a pas dit je vous croyais s’adressant à l’intéressé directement, mais « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets », répondant à un entretien en privé.

  59. Mary Preud'homme

    @ Robert Marchenoir | 16 juin 2018 à 18:20
    J’ai failli en rater une bien bonne, Marchenoir se gaussant de Charoulet et lui infligeant sans vergogne une leçon magistrale d’antiracisme après tout ce qu’il nous a sorti sur les races inférieures et impures.
    Tel un Joseph Goebbels (aux abois) qui pour donner le change et protéger lâchement sa retraite, en projetant ses propres travers et fautes sur l’adversaire, aurait sermonné Elie Wiesel d’importance en qualifiant ses œuvres ou témoignages authentiques de racistes.

  60. Marc GHINSBERG

    @ Mary Preud’homme
    Bravo !
    Je vois qu’en matière de faïence vous êtes incollable.

  61. @ Marc GHINSBERG | 17 juin 2018 à 11:13
    « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets. »
    Il s’agit, bien sûr, de Marie-France Garaud, éminence grise de Georges Pompidou avec Pierre Juillet.
    Sans doute une des plus belles citations politiques de ces cinquante dernières années que je connaisse.
    Un peu d’aigreur sans doute suite à son éviction de l’équipe de Jacques Chirac avant la campagne présidentielle de 1981.
    Mais à cette époque il était difficile d’imaginer que JC deviendrait un jour président de la République, vu que François Mitterrand et VGE écrasaient tous les concurrents au poste suprême.
    Marie-France Garaud, éminence grise peut-être mais visionnaire pas vraiment…

  62. Michelle D-LEROY

    @ Exilé
    « Contribuables, à vos poches et commencez à vous serrer la ceinture. »
    Encore ? Après la CSG et autres taxes en janvier, voilà les PV qui vont tomber dès le 1er juillet pour tout dépassement de la vitesse à 80 km/h, le déremboursement des médicaments pour la maladie d’Alzheimer et peut-être d’autres demain (il y en a tant de ces médicaments qui ne servent à rien surtout sur les vieux devenus inutiles).
    Mais c’est sûr il faudra bien trouver de l’argent pour ces tout nouveaux venus… mais je fais confiance à nos têtes pensantes, pour cela ils ne sont jamais à court d’idées.
    Ce qui est amusant, ce sont les bulletins d’info qui nous parlent de ce bateau comme s’il était le seul à arriver avec des migrants depuis des années.
    Par contre, pour ceux qui n’apprécient que moyennement ou pas du tout le foot, cela fait diversion dans cette actualité où il faut choisir entre foot et migrants.
    @ Achille
    Vous avez raison avec la disparition sidérante des petits souvenirs à l’Elysée ou en classe affaire sur les vols Air France, mais il faut noter que c’est sans doute plus facile de mettre une cuillère dans son sac qu’une assiette dans sa poche…
    Impossible en tout cas pour les dames sans poches et avec des minaudières bien petites.
    Et donc à l’Elysée je crains que ce ne soit pas les invités qui fassent disparaître la vaisselle. Dans certaines ambassades je sais que certains ambassadeurs faisaient un état des lieux à leur arrivée et à leur départ.

  63. Robert Marchenoir

    La Coupe du monde de foot va nous permettre de démontrer toute la fausseté, et la malhonnêteté de l’idéologie dite « anti-raciste ». Les photos de l’équipe de France sont tellement frappantes, que plusieurs commentateurs n’ont pas pu s’empêcher de relever l’extraordinaire sur-représentation des Noirs qui la caractérise.
    Nos amis « anti-racistes » sont certes d’une pudeur de rosière lorsqu’il s’agit de statistiques ethniques, du moins celles qui les dérangent, mais la composition de cette équipe n’est évidemment pas représentative de la population française. Il n’y a pas, en France, une majorité de Noirs. S’ils représentent 5 % de la population du pays, c’est le bout du monde.
    Or, cette sur-représentation massive, impossible à dissimuler par les pipoteurs politiques les plus habiles, n’est nullement limitée à cette équipe-là. Elle est caractéristique de toutes les équipes de foot françaises, et de nombreux pays européens à la composition ethnique similiaire.
    Donc, quelle en est la raison ? Eliminons tout d’abord une hypothèse : elle ne peut pas être due au hasard. Il est, certes, théoriquement possible que mille singes, tapant au hasard sur leur clavier pendant mille ans, finissent par réécrire la Bible, mais dans les faits, cela n’arrive jamais. Il y a donc deux possibilités, et deux seulement.
    La première est qu’il existe, en France et dans les pays similaires où l’on constate le même phénomène, un lobby noir qui a pris le pouvoir au sein du football, et qui s’arrange pour pratiquer une discrimination injuste en faveur des siens. De la même façon que le lobby des francs-maçons, par exemple, a pris le pouvoir au sein du corps des commissaires de police (la moitié environ sont des frères), ou que le lobby antillais s’est réservé les emplois au sein de la poste métropolitaine.
    Il n’y a aucune raison que les francs-maçons soient de meilleurs commissaires de police que les autres, ou que les Antillais soient plus habiles à mettre des coups de tampon sur des lettres. C’est un simple phénomène de prise de pouvoir par un réseau.
    Si cette hypothèse était la bonne, alors il conviendrait de relever que les « anti-racistes » ne se sont jamais élevés contre la scandaleuse discrimination raciale qu’elle représenterait, non seulement contre les Blancs, mais contre toutes les autres races. Surtout considérant les revenus fabuleux auquel permet d’accéder le football de haut niveau !
    La seconde possibilité est que les Noirs soient meilleurs en foot que la race autochtone, la race blanche — et d’ailleurs que toutes les autres races. Elle serait que leurs aptitudes physiques, sensorielles, mentales, les rendent largement plus adaptés à ce sport.
    Si cette hypothèse était la bonne, alors il s’avérerait qu’il existe bien une discrimination en faveur des Noirs dans le recrutement des équipes de foot, mais que celle-ci est juste. Les Bleus seraient noirs, simplement parce que les Noirs seraient meilleurs en foot que les Blancs.
    Mais si cette hypothèse était la bonne, elle démolirait instantanément la misérable construction de l’idéologie « anti-raciste ». En effet, ceux qui hurlent au « racisme » et font des listes de « racistes » (et pas seulement sur les blogs) prennent soin de ne jamais nous dire en quoi consiste, précisement, ce fameux « racisme » qui leur retourne tant les tripes.
    Mais enfin, lorsqu’on les pousse dans leurs retranchements, il y en a toujours un ou deux qui finit par nous dire : eh bien ! le racisme, c’est de considérer qu’il existe des races supérieures.
    Or, si la seconde hypothèse est la bonne, elle prouverait qu’il existe bien une race supérieure : la race noire. En tous cas, sur le critère de l’adaptation au football. Et, bien entendu, c’est cette hypothèse qui est la bonne, comme tout le monde le sait.
    Remarquez que si j’avais tort, et qu’un « anti-raciste » patenté arrive à le démontrer, autrement qu’en se transformant en monstre baveux et éructant d’insultes, comme certains ici périodiquement (bon courage…), eh bien alors nous serions renvoyés à la première hypothèse.
    Et dans la première hypothèse aussi, les soi-disant « anti-racistes » s’avèrent être des hypocrites de premier ordre, appliquant leur prétendue morale à sens unique, seulement lorsqu’elle permet de persécuter les Blancs.
    Le foot, en dehors d’être un sport rigolo, permet donc de prouver (une fois de plus, si c’était nécessaire), que le prétendu « anti-racisme » est simplement une arme de persécution politique. Il permet d’affubler n’importe qui de l’étiquette infamante de « raciste », infamie qui a des conséquences bien réelles. Dire de quelqu’un, en public, qu’il est « raciste », ce n’est pas un jugement : c’est une menace. C’est un acte d’intimidation. C’est un appel au lynchage.
    La loi prévoyant des peines sévères pour ce prétendu délit, et la réprobation sociale qui s’y attache (imposée par la terreur, plus que par la raison) étant tellement profonde, la simple accusation de « racisme » est susceptible de valoir la mort sociale à celui qui en est l’objet : amendes, prison, perte d’emploi et de revenus, carrière brisée, perte des amis et de la famille, etc.
    C’est pourquoi l’idéologie « anti-raciste » attire tant deux catégories de personnes : les manipulateurs qui ont une ambition politique et ne reculent pas devant les méthodes totalitaires, et les anonymes haineux et sournois qui compensent leur ressentiment par la persécution d’autrui.
    L’accusation de « racisme » fonctionne exactement comme celle « d’ennemi du peuple soviétique » sous l’URSS. Est ennemi du peuple soviétique celui dont je dis qu’il est ennemi du peuple soviétique — et aussitôt, il risque dix ans de Goulag, sa famille s’éloigne de lui comme s’il était un pestiféré, etc. Nul besoin de justification. La proclamation, voire la dénonciation, suffisent.
    Mais l’efficacité de la persécution « anti-raciste » est décuplée, car elle ajoute, au mécanisme totalitaire communiste, un puissant mécanisme emprunté aux sociétés traditionnelles, voire primitives. L’accusation de « racisme » est calquée sur les accusations infamantes liées à la sexualité dans ces sociétés.
    Dans la Tchétchénie russe, par exemple, il suffit que la rumeur publique accuse un homme d’être un homosexuel, ou une femme d’être une prostituée, voire simplement d’avoir des moeurs légères, pour que non seulement ils risquent des peines judiciaires de la dernière gravité, mais que la société civile dans son ensemble ait carte blanche pour leur infliger les exactions les plus extrêmes (en pratique, en Tchétchénie et ailleurs, leur meurtre devient non seulement un droit, mais un devoir).
    Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, car le « racisme » est, lui aussi, lié à la sexualité. Mais l’infamie qui s’attache à l’accusation d’homosexualité ou de fornication, dans les sociétés traditionnelles, a un but légitime : la préservation de l’ordre des choses, de la famille, des enfants, de la société. Bien sûr, les sociétés civilisées trouvent un juste milieu, et évitent de brûler vives des femmes accusées de rapports sexuels hors mariage, comme en Inde ou en Seine-Saint-Denis.
    En revanche, « l’anti-racisme » est subversif : le tabou qu’il instaure consiste non pas à interdire des relations sexuelles destructrices de l’ordre social, mais à les imposer. Ou à interdire de s’y opposer.
    Ce n’est pas un hasard si la question traditionnelle, qui servait à débusquer les « racistes » aux débuts de « l’anti-racisme », était : accepteriez-vous que votre fille épouse un Noir ? La réponse normale, légitime, spontanée, étant non, bien entendu.
    Les « anti-racistes » ont cherché à détruire cet ordre social naturel, en transformant une réticence légitime en infamie. Et en rendant, sinon obligatoire, du moins souhaitable, l’objectif du métissage. Si le métis est le nouvel Aryen, c’est que le but des « anti-racistes » est d’imposer l’immigration massive.
    Certains (une minorité) par calcul politique, d’autres (les idiots utiles, comme il y en a toujours), par simple plaisir de détruire. Le communisme originel voulait détruire la société de son temps pour lui en substituer une autre (maléfique, mais c’est un autre débat) ; le néo-communisme, le gauchisme, l’être-de-gauche veulent simplement détruire pour détruire, parce que c’est rigolo.
    Et aussi parce que cela permet de se sentir moralement supérieur aux autres, et de le faire savoir, dans une société où les repères moraux ont disparu.

  64. @ breizmabro 17 juin 2018 11:41
    Du homard, du homard oui bien sûr, mais aussi des montagnes d’araignées à la chair plus fine, plus délicate depuis quelques semaines dans notre Bretagne.
    Je vous assure – même si vous avez failli vous étrangler il y a quelques semaines quand j’ai annoncé cette horreur – que le homard avec des frites et une mayonnaise maison, ce n’est peut-être pas gastronomique mais très acceptable au goût.
    Plutôt un gros-plant plus léger que le Muscadet !
    Cordialement.

  65. Tino "ressuscito" Rossi

    Méé-Xiiiiiiii-Coooooooooooooooooooooooooooo !!!!!
    Los Sombreros : 1
    Sombres héros : 0

  66. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    Récemment, commentant la façon dont une collaboratrice de couleur noire du chef de l’Etat se présentait je ne sais où, par écrit en quelques mots vous aviez parlé de « langage de bamboula ».
    Par mail, je vous avais fait observer que cette appréciation était quelque peu excessive. En effet, parlant de ses activités, elle avait usé d’un terme technique inconnu de moi et qui n’était certes ni dans le Littré, dans le TLF ni dans le dictionnaire de l’Académie. C’est tout.
    Le 16 juin 18h 20, vous adressant ici à moi, vous développez la thèse que si je suis indifférent à la Coupe du monde de football, c’est probablement parce que j’aurais constaté que l’équipe française était majoritairement composée de joueurs de couleur noire.
    Le chiffon rouge (ou noir) que vous avez agité devant moi était tellement énorme (Mary Preud’homme en a ri aussi, me connaissant) que je n’ai pas cru nécessaire de répondre à ce texte… amusant.
    Devant mon silence assourdissant, vous remettez deux thunes dans le bastringue, ne vous adressez plus à moi mais à tout le monde et développez votre « pensée » en vous fondant, à nouveau, sur le grand nombre de Noirs dans l’équipe de France.
    Vous émettez diverses hypothèses. Tout simplement, l’entraîneur chargé de choisir une vingtaine (?) de joueurs dans un vivier d’une centaine. Il a pris ceux qui lui semblaient les meilleurs. Vous avez raison d’observer que le pourcentage de Noirs dans cette équipe ne correspond pas au pourcentage de Noirs sur notre sol. Quelle conclusion peut-on en tirer ? Pas les vôtres, en tout cas.
    Ayant vécu treize ans dans un DOM, je vous assure qu’une foule de Français des DOM rêvent de devenir fonctionnaires, contrairement à vous. Je vous signale, au passage, que dans les DOM, un fonctionnaire bénéficie d’une importante sur-rémunération (parfois presque le double du salaire métropolitain).
    D’après ce que j’ai entendu dire, il n’est pas sûr que cette équipe fasse des merveilles. Les amateurs et les supporters, dont je ne suis pas, verront bien.
    Dans un passé récent, vous nous avez sorti des chiffres, sortis d’où ? prouvant selon vous, que les
    Noirs étaient 20 % ou 30%  moins intelligents que les Blancs. Quelle blague ! Sait-on ce qui se passe dans chaque cerveau humain ?
    Vos talents rédactionnels sont grands, vous avez parfois des bonheurs d’expression, que je salue, mais ne venez pas tenter de justifier votre racisme par des arguments spécieux, biscornus, tarabiscotés, par des assertions du genre : c’est l’antiraciste qui est raciste et le raciste n’est pas raciste. Vous êtes raciste, mon vieux, convenez-en.
    Un jour, dans un moment d’égarement, vous avez écrit ici : « C’est très bien, l’extrême droite. Je suis d’extrême droite. » Allez plus loin, ayez le courage d’écrire (serait-ce faux ?) : « C’est très bien le racisme. Je suis raciste. » Ce serait une excellente façon de clore ici vos longues tentatives de réflexion sur le racisme.
    Reparlez donc des sujets où vous avez des connaissances que tous n’ont pas.

  67. @ boureau 17 juin 2018 à 18:49
    Je suis d’accord avec vous pour les araignées de mer tellement savoureuses (avec ou sans mayonnaise ;)) mais moins d’accord pour le gros-plant… quoique ce soit bon… aussi 😀
    Adéo boureau

  68. @ Robert Marchenoir
    « L’accusation de « racisme » est calquée sur les accusations infamantes liées à la sexualité dans ces sociétés ».
    C’est très juste.
    La société dans laquelle nous sommes obligés de vivre a fait sauter les tabous liés à la sexualité, parfois jusqu’à l’excès ou à l’absurde, mais une société a besoin de tabous pour maintenir une cohésion lui permettant de continuer d’exister et pour justifier le rôle des Gardiens du Temple, souvent autoproclamés.
    Le tabou de substitution est désormais le « racisme », aux contours indéfinis et extensibles à volonté, invoqué à tout propos et hors de propos contre les gens que l’on cherche à exclure ou bien à faire taire, même quand ils évoquent sans arrière-pensées des sujets anodins, patents ou bien d’intérêt général.
    Et des personnages aux comportements pas toujours très recommandables nous assènent parfois du « J’chuis pas raciste » (comprendre : je suis un type bien), comme si cela suffisait à absoudre tout le reste.

  69. « Ce qui attend les rescapés de l' »Aquarius » en Espagne » (Le Point)
    Leur venue en France naturellement, et avec la bénédiction de Macron qui dépense un pognon dingue (le nôtre) en aides sociales 😀
    « Lunga vita alla libertà » lui a interprété Giuseppe… Conte 😉

  70. @ Exilé
    « Et des personnages aux comportements pas toujours très recommandables nous assènent parfois du « J’chuis pas raciste » (comprendre : je suis un type bien), comme si cela suffisait à absoudre tout le reste. »
    On trouvera toujours des gens disant qu’ils ont suivi au moins un précepte d’une morale pour s’excuser du reste, quelle que soit la morale et l’époque où elle baigne. On le disait pour les gens allant à la messe sans manifester leur catholicisme autrement, par exemple.
    Le problème tient tant à la difficulté de comprendre que la morale a plusieurs dimensions que de l’appliquer.
    Les gens remarquent plus les manquements des morales adverses car ils ne supportent déjà pas leur contenu, ou bien les leurs propres s’ils ne supportent pas, plutôt, de voir leur propre morale corrompue par le pharisianisme.
    A mon avis, le mieux est de débattre de la morale avec amour de la vérité, et de suivre la sienne.

  71. Le spectacle dépasse le cadre du billet il est dans les commentaires… Euh… dans les tribunes des commentaires, il fait partie du jeu aussi : je me souviens d’un Nigeria/Paraguay, avec nos invités nous avions vécu une soirée de feu dans les tribunes, chants, musique, danse.
    Ce match n’avait intéressé que les touristes comme nous qui y étions allés juste pour le plaisir commercial d’accompagnement et d’une soirée conviviale, pas de hooligans, c’était en 1998 à Toulouse si mes souvenirs sont fidèles.
    Rien à voir avec la horde des commentaires, à vous dégoûter du foot.

  72. Xavier Nebout

    Les antiracistes sont tous des hypocrites.
    Si 99% des parents français blancs feraient la tête en voyant leur fille fréquenter un noir, 99% des français sont racistes.
    De même, si 99% des blancs préféreraient être coincés sur une île peuplée de blanches et non de noires, c’est que 99% des blancs sont racistes.
    Le racisme est naturel, et ne doit pas être confondu avec la haine ou le mépris racial qui est tout autre chose.
    Et le mot pour faire braire un peu plus le politiquement correct : contrairement à ce que répète la désinformation en continu, selon Jesse Owens lui-même, Hitler lui avait chaleureusement serré la main pour le féliciter lors des jeux de Berlin.

  73. Claude Luçon

    @ marie | 17 juin 2018 à 07:22
    Merci mais je ne lis ni ne crois plus Le Point depuis 1993, après l’article infâme de BHL sur le Nigeria, où je résidais alors, après sa visite de 48 heures lors de laquelle il séjournait chez notre ambassadeur.
    Nous avions protesté auprès de la direction du Point pour cette infamie, comme l’avait fait aussi l’ambassade du Nigeria à Paris ; ils ont répondu sans répondre.
    Une revue où BHL peut raconter n’importe quoi et ignorer la vérité n’est guère recommandable comme source d’information.
    Mes soupçons contre Valérie demeurent donc 🙂
    J’espère que Brigitte a acheté la nouvelle vaisselle en France et pas à Delft, en Hollande !

  74. @ Claude Luçon | 17 juin 2018 à 22:21
    « J’espère que Brigitte a acheté la nouvelle vaisselle en France et pas à Delft, en Hollande ! »
    Soyez rassuré, alliant le patriotisme au sens de l’économie, elle et son époux l’ont commandée à la manufacture de Sèvres !

  75. Je vois que la question du racisme est abordée par d’aimables (ou pas) contributeurs.
    Je me souviens des débats qui agitaient nos soirées étudiantes sur ce sujet et je constate que quarante ans plus tard, les mêmes réflexions et arguments refleurissent. Si être raciste c’est considérer que des races sont supérieures à d’autres, comment interpréter la détestation de certaines ethnies africaines entre elles ?
    Par exemple les Hutus et les Tutsis au Rwanda qui pourtant font partie du même groupe linguistique et qui ne diffèrent pas à plus de 80% génétiquement parlant…
    Que dire des Arabes qui ne portent pas en très haute estime les Noirs (la traite en est un exemple) ?
    Que dire des Antillais qui, souvent, méprisent les Africains ?
    En réalité, au cours de mes voyages j’ai pu constater que c’étaient les Européens de l’ouest qui étaient les plus respectueux des identités des autres et que c’était les Maghrébins les plus intolérants.
    Nous en avons la confirmation aujourd’hui avec les événements se déroulant en Méditerranée !

  76. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 17 juin 2018 à 20:37
    Vous n’avez pas réfuté ma démonstration. La qualifier de « biscornue » n’est pas un argument : cela ne fait que prouver votre inclination à fuir le débat et à le remplacer par l’invective.
    Je viens de vous expliquer pourquoi accuser les gens de « racisme » n’avait aucune valeur, et vous croyez m’impressionner en m’accusant à nouveau de racisme. Vous êtes bouché, ou quoi ?
    Vous croyez m’embarrasser en disant : « Un jour, dans un moment d’égarement, vous avez écrit ici : ‘C’est très bien, l’extrême droite. Je suis d’extrême droite.’ «  Ce n’était nullement un moment d’égarement. Si avez cru percevoir que j’écrivais quoi que ce soit, ici, sans que chaque mot soit mûrement pesé, c’est que vous êtes moins malin que vous ne le pensez.
    D’ailleurs, je n’ai pas écrit une fois que j’étais d’extrême droite. Je l’ai écrit plusieurs fois. Je vous confirme que je suis à la droite de l’extrême droite française, ce qui est manifeste à la lecture des positions des uns et des autres. J’ai aussi écrit, mais cela a dû vous échapper, que j’étais de centre-droit, et c’est vrai également. Essayez de comprendre pourquoi, si vous y arrivez.
    Quant à vous, vous prétendez être de droite mais vous ne l’êtes pas, puisque vous en êtes encore à croire qu’être d’extrême droite est un péché honteux, un truc inavouable, juste entre avoir la syphilis, être pédophile et avoir vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre. Et que l’on peut exercer un terrorisme intellectuel sur autrui en « révélant » que quelqu’un aurait « avoué », « dans un moment d’égarement », être atteint de cette tare.
    Quand 20 à 30 % des Français sont « d’extrême droite », selon les sondages et les résultats électoraux, et 60 à 80 %, si l’on s’en tient à des sondages relatifs à certaines positions caractéristiques de l’extrême droite, il serait peut-être temps de réviser votre vision du monde.
    Quant à votre menace en carton concernant le racisme, outre qu’elle vous déshonore, et révèle (que dis-je : confirme) votre mentalité de faux gentil, vos méthodes de petit dénonciateur et calomniateur sournois et hypocrite, bref de petit flic communiste (qui vote à droite, je veux bien le croire, ça n’empêche pas ! le portefeuille est souvent à droite…), là encore vous n’avez pas compris que ça n’impressionne plus personne. Avez-vous discuté avec des Français de moins de trente ans, récemment ?
    Contrairement à ce que vous pensez, la réponse à votre question est très aisée, mais je ne réponds qu’à des gens qui sont prêts à débattre honnêtement, ce qui n’est pas votre cas jusqu’à présent.
    Lorsque vous aurez réfuté ma démonstration sur l’absurdité et l’hypocrisie de l’idéologie « anti-raciste », démonstration qui est parfaitement claire et simple, contrairement à ce que vous prétendez, je vous répondrai sur le racisme. Pourquoi voudriez-vous que je prenne position sur un qualificatif que vous voulez infamant, alors que je viens de démontrer l’inanité du concept qui le soutient ?
    Pourquoi voudriez-vous que je réponde à la question : « Etes-vous un ennemi du peuple soviétique ? », ou bien à la proverbiale question américaine (pays où les gens ont encore quelques notions de logique) : « Quand avez-vous cessé de battre votre femme » ?
    Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d’une page, et à en comprendre le sens. Vous m’avez l’air d’un mammouth qu’on vient de réveiller après qu’il se soit mis à hiberner dans les années soixante (*). Il faut mettre à jour votre logiciel.
    ______
    (*) Pas un mammouth laineux : un mammouth haineux.

  77. @ Claude Luçon
    « Merci mais je ne lis ni ne crois plus Le Point depuis 1993 »
    Il ne s’agissait là que d’un simple clin d’œil.
    Comme je l’ai déjà écrit sur un autre sujet, j’ai, nous, on nous a appris très tôt  : Le journal c’est comme un pauvre âne, il porte tout ce qu’on lui met sur le dos.

  78. Patrice Charoulet

    @ caroff 17 juin 22h39
    Il y a déjà eu, après ma prise de position, plusieurs interventions de racistes qui se proclament comme tels. Il y en aura d’autres.
    Votre intervention à vous mérite une réponse, car ce que vous dites est vrai. Il y a une foule de racismes sur notre planète. Vous auriez pu énumérer tous les racismes, auquel je vais jusqu’à ajouter même le racisme anti-Blancs.
    Ayant travaillé au Rwanda (c’est un de vos exemples) avant les massacres que chacun connaît, j’avais été surpris qu’on limite à 5% l’ethnie A dans les lycées par rapport à l’ethnie B.
    J’avais osé, apprenant cela, dire dans une classe de Terminale qu’il ne fallait pas se moquer de ce qui se passait en Afrique du Sud et appliquer de telles choses au Rwanda. J’aurais pu être remis dans un avion à destination de Paris, la semaine suivante. Il n’en fut rien. Vous avez raison, l’ethnicisme est un racisme.
    J’ai aussi travaillé dans un pays d’Afrique du Nord. Vous avez raison. Les Noirs y sont, parfois, traités avec mépris (racisme) par des gens qui s’estiment… Blancs.
    Certains habitants des DOM s’estiment supérieurs à certains Noirs originaires d’Afrique centrale, de l’Ouest ou de l’Est. C’est vrai.
    J’irai même plus loin que vous. Ayant travaillé treize ans sur place, j’ai publié une tribune assez longue dans un quotidien local, en signant de mon nom. Qu’avais-je dit ? Ceci, de mémoire :
    Dans cette île, chacun est considéré soit comme Zoreil (Blanc venant de métropole), Cafre (Noir), Malbar (ancêtres de l’Inde ou du Pakistan), Chinois, Yab (Blanc né à la Réunion et parlant créole), Zarab (musulman barbu souvent commerçant , réunionnais)…
    Et presque toute la population locale (pas moi !) a une idée extrêmement précise, dès qu’elle entend l’un de ces mots, sur les défauts supposés de la personne définie comme appartenant à l’une de ces prétendues catégories. En créole, cela donne, par exemple : « Malbar, ca l’est vantard » (Un Malbar est toujours vantard). Idem pour les autres mots. J’avais exprimé mes doutes et mes réserves sur les défauts supposés (dès le berceau !) attachés à chaque être humain ainsi catégorisé.
    Les racismes (les ethnicismes) fonctionnent toujours de la même façon. A la naissance, dès le berceau, Untel a déjà toutes les caractéristiques (bien connues) que le raciste lui attribue : moins intelligent, paresseux, voleur, fourbe, cupide, prolifique… Le Juif, sur les affiches d’Allemagne, était représenté avec des griffes, une nez courbe, assoiffé d’argent, l’oeil peu franc… On sait ce qu’il faut penser, maintenant, de ces fables grossières…
    Je maintiens que je ne suis pas raciste. Je n’attribue aucun défaut dès la naissance à quelqu’un. Je ne pense rien en général de tous les Blancs, tous les Noirs, tous les Jaunes, tous les Juifs…
    Cela ne m’empêche pas, quand je le constate, de convenir que tel Noir, tel Blanc, QUE JE CONNAIS BIEN, a tel défaut ou telle qualité. Ce n’est pas du racisme que de connaître quelqu’un et de porter un jugement sur lui, fondé sur cette bonne connaissance-là.
    Enfin, c’est capital, dans le contexte actuel, porter un jugement (informé) sur une religion… N’EST PAS DU RACISME. Chacun est libre de penser, et, donc de critiquer des croyances.

  79. « Pour les Bleus malgré tout ! » (PB)
    Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras…

    La victoire en riant, en chantant et sans pognon de dingue.
    En parlant de cela, j’ai écouté un journaliste qui disait à propos de certaines déclarations lâchées ainsi, que derrière il n’y avait pas forcément une grande intelligence, et notre Président en même temps surfait, lui comme les autres.

  80. A propos du gros-plant nantais…
    Je considère ce vin blanc comme un des pires breuvages vinifiés de France. Il serait, à lui seul, la justification d’une loi Evin plus restrictive que la simple « modération ».
    Le gros-plant nantais est tellement ordinaire – soyons gentils – que la plus grosse part de sa production est consommée non en « p’tits blancs matinaux » mais est vendue sous le nom de « folle-blanche » pour la distillation et la fabrication de l’Armagnac. Noble fin.

  81. Les ténèbres sont opaques, et la longue justification de l’injustifiable marchenoirien ne les éclairent guère, voulant justifier son propre racisme par celui des autres.
    Il va encore m’envoyer dans un centre de rééducation des sous-sols de sa Douma, mais que des noirs soient racistes ne justifie en aucun cas le racisme. Il ne s’agit pas de morale, ni d’homosexualité, ni de Tchétchénie, mais de loi, de principes qui fondent notre Constitution, cette chose qui apparemment lui est étrangère et permet de réguler les relations humaines.

  82. Merci à Giuseppe pour cette photo : quelle extase ce fut ! Le petit Carbonnel sera toulonnais la saison prochaine… Sacré terreau pour l’avenir !
    PS : Messieurs Marchenoir ou Charoulet, vision effectuée des photos officielles des équipes de foot du Maroc et de la Tunisie, pourraient-ils m’expliquer pourquoi il n’y a pas dans ces équipes de joueurs noirs ?…

  83. Patrice Charoulet

    Je propose aux cinquante personnes qui ont été implacablement flinguées, ridiculisées, calomniées, traînées dans la boue par lui, s’il récidive, de mettre, à l’orée de leurs réponses (éventuelles) futures, à moins qu’elles ne préfèrent un silence méprisant, cette épigraphe :
    « Je suis à la droite de l’extrême droite française. »( Robert Marchenoir, 18 juin 2018)
    Que chacun songe à noter cette belle citation qui ne mérite pas d’être oubliée.
    Précision, dans le même post, RM a affirmé de la manière la plus formelle que « chacun de ses mots était mûrement pesé ».

  84. Mary Preud'homme

    « Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d’une page, et à en comprendre le sens… »
    Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2018 à 02:55
    Quand on lit ce genre de stupidité venant d’un copieur-colleur compulsif, impossible de ne pas être d’accord avec Audiard qui recommandait je cite « de ne pas répondre aux cons car ça les instruit ».

  85. Mary Preud'homme

    @ sbriglia | 18 juin 2018 à 17:47
    Cette interrogation n’est pas très honnête semblant renvoyer dos à dos sur le problème du racisme Marchenoir et Charoulet, alors que le premier ne juge que par les apparences et en fonction de lourds préjugés, tandis que le second s’en défend et n’entend considérer l’homme que dans son humanité, loin des clichés racistes, religieux ou sexistes.

  86. sbriglia @ Mary Preud'homme

    Mary, votre problème est dans la binarité…
    Essayez-vous à la subtilité.

  87. @ Patrice Charoulet de 19:04
    « « Je suis à la droite de l’extrême droite française. » (Robert Marchenoir, 18 juin 2018) »
    Vous avez tort de nous resservir cette phrase comme étant l’aveu d’une ignominie inqualifiable. Votre psittacisme « Cartagho delenda » est inepte.
    Regardez autour de vous. Voyez les soucis de Merkel avec son propre ministre de l’Intérieur, voyez Wauquiez qui cavale après Marion Maréchal, voyez cette nouvelle Italie, voyez l’Angleterre qui nous a fait marner pendant dix ans avec Calais.
    On n’en peut plus.
    Est-ce être « à la droite de l’extrême droite  » que de dire que nous sommes défigurés ?
    Un ancienne émission de télévision des années 70 s’intitulait « La France défigurée », on n’y évoquait que l’après-pompidolisme, les ravages de l’industrialisation, etc., émission de gauche forcément, imaginez aujourd’hui la même émission… les culs en l’air à la prière de rue du vendredi soir ?
    Et vous nous jurez, à chaque commentaire, que vous n’êtes pas raciste ?
    Vous habitez sur Mars ou quoi ?
    Ou alors vous habitez une ville où personne n’a envie d’aller, même pas un Malien…

  88. Mary Preud'homme

    @ sbriglia, 17:47
    Et vous la beni hilarité (alias Benny Hill) mais ça va être dur !

  89. @ Giuseppe
    Mais qu’est-ce que c’est que ce poster de m*rde !
    N’y a-t-il aucun talent de personnes qui « font des images » en France (ne compliquons pas les choses avec des mots incompréhensibles, elles sont déjà assez nulles comme ça).
    C’est pas un truc officiel au moins ? Ils vont me dire oui, j’en suis sûr.
    C’est dingue. On a les meilleurs infographistes du monde et on est incapable de faire un poster de champions correct.
    Imaginez le reste.
    En fait, il ne faut surtout pas qu’on soit les meilleurs du monde dans quelque domaine que ce soit, ça ennuierait trop les Allemands qui nous dirigent.

  90. @ Patrice Charoulet
    « Je maintiens que je ne suis pas raciste. Je n’attribue aucun défaut dès la naissance à quelqu’un. Je ne pense rien en général de tous les Blancs, tous les Noirs, tous les Jaunes, tous les Juifs… »
    Tout comme moi je pense. Je m’amuse à dire qu’il y a une race humaine composée parfois d’espèces de c..s !!

  91. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 18 juin 2018 à 19:04
    « Je propose aux cinquante personnes qui ont été implacablement flinguées, ridiculisées, calomniées, traînées dans la boue par lui, s’il récidive, de mettre, à l’orée de leurs réponses (éventuelles) futures, à moins qu’elles ne préfèrent un silence méprisant, cette épigraphe : ‘Je suis à la droite de l’extrême droite française.’ (Robert Marchenoir, 18 juin 2018) »
    Ah. Maintenant, Charoulet en justicier. Charoulet défend la veuve et l’orphelin, qui sont dans l’incapacité de le faire par eux-mêmes, comme on peut le voir ici. C’est sûr que le blog à Bilger est essentiellement fréquenté par de timides violettes : uniquement des personnalités fadasses, que des jeunots sans expérience, jamais un mot plus haut que l’autre, aucune riposte aux mises en cause, jamais de joutes oratoires, de sarcasmes, d’invectives, d’attaques personnelles ni même d’insultes… Les nuées de chochottes qui commentent ici ont, à l’évidence, besoin du courageux Charoulet pour les défendre.
    J’aurais, ici, flingué des intervenants ? Certainement. Ridiculisé ? Bien sûr ! Pourquoi ? Il ne faut pas ? Quand on sort des énormités, quand on fait preuve de mauvaise foi, quand on recycle les clichés les plus pourris du politiquement correct, quand on viole toutes les règles du débat intellectuel, quand on m’attaque — et souvent sous la ceinture –, évidemment qu’il faut s’attendre à être flingué. Ou ridiculisé.
    Vous ne semblez toujours pas vous être rendu compte, Charoulet, qu’ici, c’est le monde réel. Ce n’est pas le doux cocon de l’Education nationale, où vous avez vécu toute votre vie, et où l’on peut dire et faire n’importe quoi, sans qu’il y ait jamais de conséquences.
    Combien j’en ai vus, des profs comme vous, débarquant comme des oiseaux tombés du nid sur Internet, et croyant que tout allait se passer comme dans leur classe. Faisant, en fait, comme s’ils n’étaient jamais sortis de leur classe, comme tant de profs français — ce qui en dit long sur les tares du système… Combien sont-ils, à être entrés à l’école à cinq ans, et à n’en ressortir qu’à l’âge de la retraite ? Ca marque un bonhomme, je vous assure ; vous en êtes une preuve parmi beaucoup d’autres.
    Combien j’ai vu de profs, débarquant sur un blog, et croyant qu’ils allaient pouvoir pontifier comme à l’école (ou, pour certains, comme enfin ils auraient rêvé de pouvoir le faire, sans être interrompus par la « diversité »), mettre des notes à tout le monde, remplir les carnets, convoquer les parents, exiger de connaître leur profession, leur adresse… (sur ces deux derniers points, seul vous, Charoulet, êtes allé jusque-là).
    Et bien sûr, sans jamais être remis en cause, sans jamais être obligés de se justifier, sans jamais avoir à subir les conséquences de leurs écrits, de leurs prises de positions et de leurs actes.
    Mauvaise nouvelle, Charoulet : le vrai monde n’a rien à voir avec le doux cocon de la fonction publique. Vous y avez été poupougné toute votre vie, vous avez atteint la quille, maintenant c’est la retraite jusqu’à la fin, aux frais du contribuable.
    On est content pour vous, mais il ne faudrait pas, en plus, que vous alliez trop loin, et que vous reprochiez à ceux qui vivent dans le monde normal, c’est-à-dire libre, compétitif, privé, de ne pas se comporter comme vos chefs (et je suppose vos élèves) se comportaient avec vous.
    Dans le monde normal, quand on dit des sottises, il y a toujours quelqu’un pour vous corriger. Quand on ment, quand on affabule, quand on triche, quand on se comporte comme un salopiaud, eh bien il y a des conséquences : on peut se faire passer un savon par son chef (ou par ses clients !), perdre son travail, s’en prendre une, etc.
    Et c’est encore plus vrai sur Internet, où, potentiellement, le monde entier peut venir examiner ce que vous dites. Et le contester. Vigoureusement, si nécessaire. Sur Internet, tout le monde est à égalité, Charoulet. En entrant ici, vous perdez votre privilège de prof. Et de fonctionnaire.
    C’est cela aussi que signifient l’anonymat et les pseudonymes sur Internet, Charoulet. Et c’est pour cela que vous les haïssez tellement : parce que vous avez une peur bleue de l’égalité, la vraie. Celle qui annule les privilèges de l’oligarchie fonctionnariale — et de toutes les autres, naturellement.
    Sur Internet, un ancien taulard peut en remontrer à un conseiller d’Etat. Un nazi peut dire des choses plus intelligentes qu’un électeur de François Bayrou.
    Quant à vous, avec ce nouveau commentaire, vous cherchez vraiment des verges pour vous faire battre. Vous cherchez vraiment à vous faire ridiculiser, une fois de plus.
    Comment pouvez-vous imaginer pouvoir me nuire en invitant d’autres commentateurs à citer les mots que j’ai écrits, et que je revendique ? Etes-vous stupide à ce point, Charoulet ? Qu’est-ce qui ne va pas, avec vous ? Ne comprenez-vous pas que tout le monde n’est pas fait à votre image ? Ne comprenez-vous pas que pour certains, c’est même un titre de fierté que de faire partie de l’extrême droite ?
    Bien entendu, en bon petit flic obtus et narcissique que vous êtes, vous vous focalisez sur une seule partie de mon texte : celle qui, aux yeux de votre sectarisme et de votre partisanerie bornés, me désigne comme le diable.
    Pourquoi n’avez-vous donc pas invité nos collègues à me stigmatiser à l’aide de l’autre partie, celle où je disais que j’étais, aussi, de centre-droit ? Après tout, je vous signale qu’un certain nombre de lecteurs de ce blog vomissent les centristes, les modérés, les « en même temps ». Mais non : vous êtes persuadé que tout le monde pense, devrait penser comme vous.
    Et puis, cela vous aurait obligé à réfléchir, pour une fois. Et à vous demander comment on pouvait concilier le centrisme et l’ultra-droite (on peut).
    Je remarque que depuis que vous êtes arrivé sur ce blog, vous avez peu apporté en termes de contribution personnelle, et beaucoup contesté ses orientations. Vous avez commencé par nous faire votre célèbre numéro sur les pseudonymes : un nombre exceptionnellement élevé d’habitués, ici, commentent (semble-t-il) sous leur vrai nom ; mais bien sûr, la plupart écrivent sous pseudonyme, comme partout ailleurs sur Internet.
    Eh bien ! ce n’est pas encore assez pour vous : les milliards d’abrutis qui font Internet à travers le monde, et qui le font sous pseudonyme, ont tort, et c’est vous qui avez raison.
    Ce blog est, disons-le, plutôt marqué à droite. Vous faites semblant de découvrir, avec horreur, qu’on y croise aussi des gens qui sont plus à droite que vous ; comment est-ce possible ? Comment peut-on être d’une variété de droite différente de la vôtre ? Vous êtes le prof, c’est donc à vous de dire où se trouve la bonne, la vraie, la seule droite !
    C’est toujours comme cela que ça s’est passé pendant votre vie professionnelle, comment se fait-il qu’on vous tire soudain le tapis sous les pieds, qu’on vous change soudain la règle du jeu ?
    Au coin, Marchenoir ! avec le bonnet d’âne « extrême droite », et que tous ses petits camarades lui fassent bien honte, comme il se doit. Les bêtises qu’il a écrites dans ses devoirs, croyez-moi qu’on va en entendre parler au conseil de classe.
    De même, il semblerait qu’il y ait ici… j’ose à peine le dire… il me faut baisser la voix… des Juifs. Euh… pardon, je veux dire : des « racistes ». Comment est-ce-t-il Dieu Marie possible ? Des gens qui pensent qu’il y a trop d’immigrés en France ? Des gens qui pensent que la France ne serait plus la France si elle était peuplée d’Africains ? ou d’Arabes ? ou de Chinois, d’ailleurs ? Des gens qui pensent que les moeurs de ces gens-là sont détestables par bien des points, et qu’elles n’ont rien à faire chez nous ?
    Mais… mais… méhéhé… Je suis « anti-raciste », moi, Monsieur ! Tout le monde devrait être « anti-raciste », puisque je le suis ! Je suis à droite, moi, Monsieur ! La droite se définit par « l’anti-racisme », deux cents dictionnaires se battent dans ma chambrette pour vous le confirmer !
    Il n’est jusqu’à Philippe Bilger qui dégringole dans votre estime parce qu’il est un fan de sport ; espérons qu’il ne lise pas L’Equipe, parce que là, franchement… Charoulet ne lit jamais L’Equipe. Comment un homme digne de ce nom pourrait-il lire L’Equipe ?
    Dans tout ce charivari de vertueuse indignation tendant à nous faire comprendre qu’en dehors du charoulétisme, il n’est point de salut sur cette terre, je vous entends fort peu fulminer contre la gauche. C’est quand même curieux, pour quelqu’un qui prétend représenter la vraie droite à lui tout seul.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 18 juin 2018 à 19:14
    « Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d’une page, et à en comprendre le sens… » – Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2018 à 02:55
    « Quand on lit ce genre de stupidité venant d’un copieur-colleur compulsif, impossible de ne pas être d’accord avec Audiard qui recommandait je cite ‘de ne pas répondre aux cons car ça les instruit’. »
    Un copieur-colleur compulsif ? Je serais curieux que vous nous montriez des exemples. Vous avez dû me confondre avec Aliocha. Et puis, en l’occurrence, c’est vous qui copiez-collez — et on ne peut pas dire que vous vous fatiguiez : ça ne fait jamais que le milliardième commentateur de blog qui se croit très spirituel en nous sortant cette citation, sur les rotules depuis bien longtemps.
    Le commentaire de blog, c’est comme la conduite automobile : il y a un âge où il vaut mieux arrêter. Sinon, on se ridiculise, et on met la santé intellectuelle des autres en danger.

  92. @ Mitsahne 18 juin 2018 14:59
    Gros plant « nantais »
    Pourquoi nantais ? Y en aurait-il d’autres ?
    Le gros plant n’est pas un des pires breuvages vinifiés de France, Mitsahne, voilà un propos bien excessif.
    Le gros plant est un vin humble, discret, sans prétention, pas cher et très agréable à boire avec tous les coquillages et les poissons. Un peu de gros plant l’été, avec un glaçon, c’est un bon moment. Il a l’avantage d’être un peu moins raide que le muscadet.
    Finir en Armagnac, comme vous l’écrivez, il y a des destins moins nobles !
    L’alchimie et la chimie des vignerons demeurent un secret bien gardé : je me souviens que dans les années cinquante, le muscadet (qui n’avait pas la renommée qu’il a maintenant) était envoyé par citernes en Alsace et nous revenait, après mélanges et chimie, sous l’appellation « Alsace ».
    Tout est relatif donc. A votre santé.
    Cordialement.

  93. @ boureau
    Vous avez entièrement raison concernant l’exemple que vous citez du Muscadet qui partait par citernes en Alsace dans les années 50 et qui revenait outrageusement soufré sur le marché avec des étiquettes ALSACE fantaisie. Maux de tête garantis. Cette situation a pris fin heureusement.
    La prévention douteuse que j’ai pour le gros plant vient d’un concours de circonstances qui date… de 1950 (service militaire). Il se trouve que beaucoup de camarades de mon unité étaient Nantais et affichaient une agressivité hors du commun qui les rendaient peu sociables. Et ils étaient tous gros buveurs de gros plant ! Le même phénomène s’est vérifié par la suite et j’ai assimilé la rudesse de ce breuvage à la raideur du Nantais querelleur !
    Je vous promets de tout faire pour réviser cette opinion ! Reste plus que le homard…
    Bien à vous

  94. @ Robert Marchenoir (19/06 à 1h25)
    C’est pour moi, de très loin, le meilleur commentaire que vous ayez écrit.
    Je ne suis pas toujours d’accord avec vous – notamment sur Vladimir Poutine – mais votre description du ci-devant P. Charoulet serait digne des « Caractères » de La Bruyère, avec du rab de férocité bien ciblée.
    Démesurément fat, il sait jouer admirablement les pères nobles sans s’apercevoir qu’il chante faux, comme les sourds. Cauteleux, il manie la calomnie en excipant de sa bonne foi et pousse même l’outrecuidance à reprocher à notre hôte de lire L’Equipe, ce dont il se dit navré. Quelle suffisance !
    Merci de lui avoir fait remarquer qu’ici, il n’a pas affaire à des potaches avides de bons points mais à des adultes que sa prétendue supériorité n’impressionne pas. Au point qu’on peut se demander comment un homme sain d’esprit peut traiter d’abrutis, en bloc, tous les utilisateurs de pseudos. Obsessionnel ou halluciné ?
    Imbu de lui-même au point d’étaler son CV à toute occasion, ce narcissique parlera bientôt de lui à la troisième personne. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue plus.

  95. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 19 juin 2018 23:18
    A propos de flagornerie vous faites très fort !
    D’autre part, « kolossale » inversion des valeurs, le fait de publier sous son nom et de mentionner sa profession étant considéré par vous comme de la fatuité et de l’exhibitionnisme. Alors que c’est plutôt la preuve d’une loyauté et d’une volonté de transparence.
    Bien que je ne juge pas ceux qui écrivent sous pseudo, ayant moi-même un nom de plume que je n’utilise pas ici, par respect pour nos hôtes, dois-je préciser, mais aussi pour m’interdire certains excès de langage et débordements qui n’ont pas leur place sur un blog.

  96. @ Mitsahne 19 juin 2018 18:05
    Gros plan (suite)
    Je crois que vos camarades de régiment consommaient plutôt du « Noah ».
    Ce cépage – d’origine américaine – est interdit depuis 1935. Mais chaque famille d’agriculteurs du Pays nantais cultivait son lopin de Noah pour la consommation familiale. La culture en était tolérée par les autorités locales.
    Surnommé « le vin qui rend fou », sa consommation régulière causait de graves troubles neurologiques.
    Cordialement.

  97. @ Mary Preud’homme (20/06 à 10h58)
    Je n’ai JAMAIS écrit que la fatuité de Patrice Charoulet était due à l’utilisation de son vrai patronyme ! Je l’ai même félicité pour cela en 2016 !
    En revanche, quand il écrit, il y a quelques jours, en s’adjoignant insolemment la réputation de Robert Redeker, « Nous ne sommes que deux au monde à penser pareil », il y a double inélégance, la fatuité évidente d’une part et, d’autre part, ce « penser pareil » qui en 1971 était jugé comme fautif par Larousse mais est considéré seulement comme familier par les dictionnaires actuels. Glissement de tolérance diront certains, décadence pour d’autres…
    En revanche, pour sa loyauté, je l’ai pris en flagrant délit de calomnie puisqu’il m’a accusé – sans me nommer bien sûr – d’avoir « mal jugé Ahmed Berkani à cause de son patronyme » alors que je n’avais pas écrit une seule ligne sur ce monsieur, au demeurant fort respectable comme je l’ai écrit par la suite. Fourberie et tartufferie seront donc les qualificatifs de ce jour.
    Quant à la flagornerie, j’ai suffisamment croisé le fer avec Robert Marchenoir dans le passé pour avoir le droit de lui décerner quelques éloges quand je partage ses déclarations pertinentes.
    Je vous lis toujours avec plaisir sans pour autant partager la totalité de vos options. Mais ceci est un autre sujet.

  98. J’ai voulu tenter d’ouvrir une fenêtre sur un média, juste le temps d’apercevoir qu’ils en étaient à présenter des « équipes type », des statistiques aussi complexes qu’inutiles… Bref j’ai coupé court, mais qu’il va être long ce mois de foot, enfin plutôt de commentaires, de supputations, cela me fait penser curieusement à l’eau qui entraîne la roue du moulin qui n’avance pas d’un pouce, mais qui broie, broie, broie… Mais dans le cas des spécialistes foot il n’en sort rien, car ils ne savent rien, et le Mondial terminé j’imagine tous les buzz des paroles prononcées et certitudes plus vraies que vraies qui seront passées au laminoir.

  99. Mary Preud'homme

    « En revanche, pour sa loyauté, je l’ai pris en flagrant délit de calomnie puisqu’il m’a accusé – sans me nommer bien sûr – d’avoir « mal jugé Ahmed Berkani à cause de son patronyme » alors… » (Mitsahne | 20 juin 2018 à 16:36)
    Je me souviens de ce passage où PC prenait fait et cause pour Ahmed Berkani et s’insurgeait contre les attaques odieuses dont il faisait l’objet ; néanmoins, il ne m’avait pas semblé que vous soyez visé ni de près ni de loin par ses allusions.

  100. Patrice Charoulet

    « JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE FRANCAISE » (Robert Marchenoir)
    Ces mots, qui ont été, nous a-t-on dit, « mûrement pesés », éclairent une foule d’opinions,
    de positions, d’attitudes, qui auraient pu sembler surprenantes, mais qui éclairent tout le reste (par exemple l’idée que les Noirs seraient 30% moins intelligents, selon RM, que les Blancs). Je ne vais pas les énumérer, ce qui serait aussi lassant qu’accablant. Ce talentueux commentateur m’a très longuement répondu. Il est rarement laconique.
    Lisant tous les autres commentateurs, il me serait loisible de présumer que cette déclaration pourrait être partagée par une bonne vingtaine de personnes, qui se reconnaîtront, et qui n’ont pas cru bon de le claironner à cette occasion.
    Une personne, écrivant sous pseudo, s’acharne contre moi ces jours-ci en clamant son soutien à RM. Le mot « groupie » ne semble pas opportun. Mitshane, c’est son nom de guerre, a dit un jour être né en 1929. Son âge mérite mon respect et tous les égards. Je dirai donc, avec plus de justesse et de modération, que cet homme est un fervent admirateur de RM. Cela se conçoit. J’ai dit ici plusieurs fois que RM avait d’incontestables talents rédactionnels.
    Que mes propos aient été incompris, tronqués, déformés, travestis, calomniés, n’est pas très grave.
    J’ai le cuir suffisamment épais, en dépit de mon jeune âge (73 ans).
    Je reconnais à cet homme, Mitshane, le droit d’être, comme son idole, « à la droite de l’extrême droite française. » Mais, comme je ne suis pas très informé sur cette zone extrême du spectre politique français, pourrait-il avoir l’obligeance de me dire quel groupuscule à droite du parti lepeniste a sa prédilection ? J’ai peur d’être injuste en usant de mots politiques qui pourraient effrayer les âmes sensibles. Et je n’ose avancer des qualificatifs désobligeants.

  101. @ Patrice Charoulet (20/06 à 21h17)
    « Je reconnais à cet homme, Mitsahne, le droit d’être comme son idole, ‘’à la droite de l’extrême droite française’’…(…) Pourrait-il avoir l’obligeance de me dire quel groupuscule à droite de l’extrême droite a sa prédilection ? »
    Selon votre sournoise habitude, vous insinuez d’abord, puis vous affirmez, puis vous tenez pour acquis ce que vous venez de dire et c’est comme ça qu’on se retrouve habillé d’une casaque qui n’est pas la sienne mais que vous avez créée de toutes pièces. Auriez-vous été élevé chez les Jésuites ?
    1) Je n’ai pas et n’ai jamais eu d’idole. J’ai félicité Robert Marchenoir uniquement parce qu’il vous a magistralement dépeint dans son message du 19/06 à 1h25 avec la vigueur qui le caractérise. Ce qui n’implique aucunement que j’approuve toutes ses idées. Je le lui ai fait savoir plusieurs fois ces deux dernières années. Je ne suis pas le « fervent admirateur de RM » mais j’apprécie sa verve. Sur ce blog, je peux avoir des affinités selon les messages mais pas de profonde admiration sauf pour M. et Mme Bilger qui font un travail formidable.
    2) Je vais peut-être vous étonner, mais aux dernières élections, mon choix était le même que le vôtre, F. Fillon. Auparavant, j’avais voté Sarkozy dans l’enthousiasme en 2007, et très déçu en 2012. Mais je n’ai pas à rougir d’avoir voté aussi pour Le Pen par détestation de Chirac et Mitterrand. Je n’ai jamais appartenu à un quelconque parti politique ni milité pour qui que ce soit. Les extrêmes, gauche de la gauche ou droite de la droite ne m’intéressent pas. Vous pouvez donc garder vos qualificatifs désobligeants.
    3) Je n’étais pas obligé de répondre à votre invitation à me définir politiquement. Je l’ai fait uniquement pour essayer de me prémunir contre vos insinuations doucereuses-fielleuses qui cachent mal votre désir de nuire. Scapin et Tartuffe pourraient être vos emblèmes. En attendant pire.

  102. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 20 juin 2018 à 21:17
    « JE SUIS A LA DROITE DE L’EXTREME DROITE FRANCAISE » (Robert Marchenoir)
    « Ces mots, qui ont été, nous a-t-on dit, ‘mûrement pesés’, éclairent une foule d’opinions, de positions, d’attitudes, qui auraient pu sembler surprenantes, mais qui éclairent tout le reste (par exemple l’idée que les Noirs seraient 30% moins intelligents, selon RM, que les Blancs). »
    Peut-être faut-il ajouter à cela : c’est Patrice Charoulet qui est 30 % moins intelligent que les Blancs (en moyenne). A moins qu’il ne soit 30 % plus pervers que les Blancs (toujours en moyenne).
    Car pour inverser les causes et les conséquences, il est très fort, le Charoulet. Si mes « opinions, positions et attitudes » sont ce qu’elles sont, ce n’est pas parce que je serais « à la droite de l’extrême droite française ». C’est parce que mes opinions, positions et attitudes sont ce qu’elles sont, que je suis « à la droite de l’extrême droite française ».
    Et aussi, et surtout, libéral-conservateur, mais ça, le malhonnête Charoulet oublie d’en parler : si je suis à la droite du Front national, c’est que celui-ci est à gauche, pour ne pas dire à l’extrême gauche.
    Et si mes opinions, positions et attitudes sont ce qu’elles sont, c’est en raison des faits, innombrables, que j’ai présentés et analysés. Et dont le professeur Charoulet trouve « lassant » et « accablant » de tenir compte. C’est tellement plus facile de stigmatiser des gens en les rangeant dans la petite case politique où personne ne veut se retrouver… sauf 30 à 80 % de la population, selon les critères que l’on retient.
    En sorte que mes « opinions, positions et attitudes » ne sont « surprenantes » que pour les ignorants, les hypocrites et les diffamateurs.
    Le fait que les Noirs d’Afrique soient, en moyenne, 30 % moins intelligents que ne le sont les Blancs d’Europe, en moyenne, n’est pas une « idée ». C’est un fait. Arrivé au terme d’une longue carrière de professeur de français, il est dommage de ne pas être encore capable de faire la différence entre les deux.
    « Je dirai donc que Mitshane est un fervent admirateur de Robert Marchenoir. »
    Je ne voudrais pas parler à la place de l’intéressé, mais j’ai un peu de mal à voir sur quoi s’appuie le professeur pour dire cela. Mitshane a exprimé son approbation à l’égard de certains de mes écrits, et il a aussi exprimé sa désapprobation à l’égard de certains autres. Un interlocuteur normal prenant part à une discussion normale, donc.
    Mais il semble, ici, que certains s’efforcent de monter les commentateurs les uns contre les autres, de créer des clans, et de comploter en coulisses pour intimider les personnes qui leur déplaisent.
    Rappelons-nous les onctueux hypocrites qui ont affirmé, à plusieurs reprises, que tel ou tel était mon « larbin », voire mon avatar, sous prétexte qu’il avait approuvé telle ou telle de mes interventions ; qui ont prétendu qu’il existait, ici, une « révolte » contre moi.
    Les bonnes vieilles méthodes des voyous communistes — utilisées par des gens parfaitement honorables, convenables et pondérés, naturellement ; et revendiquant, en tous cas pour Patrice Charoulet, leurs indéfectibles convictions « de droite »… la droite tendance Mussolini, je suppose.
    « Que mes propos aient été incompris, tronqués, déformés, travestis, calomniés, n’est pas très grave. »
    Pôv’ chou. Indiquez-nous donc les propos en question. Précisez les persécutions dont vous avez été victime. Votre dossier semble solide : le président du tribunal en tiendra certainement compte…

  103. anne-marie marson

    Contrairement à « Manu », on n’appelle pas les joueurs de l’équipe de France par leur prénom ou leur petit nom, mais par leur nom de famille : Pogba, Matuidi, Giroud.
    Cette équipe n’a aucun charisme et aucune sympathie.

  104. Patrice Charoulet

    @ Mitshane 21 juin 01H09
    Cher Monsieur,
    Vous venez de m’écrire, notamment, ceci :
    « Je vais peut-être vous étonner, mais aux dernières élections, mon choix était le même que le vôtre, F. Fillon. Auparavant, j’avais voté Sarkozy dans l’enthousiasme en 2007, et très déçu en 2012. Mais je n’ai pas à rougir d’avoir voté aussi pour Le Pen par détestation de Chirac et Mitterrand. Je n’ai jamais appartenu à un quelconque parti politique ni milité pour qui que ce soit. Les extrêmes, gauche de la gauche ou droite de la droite ne m’intéressent pas. »
    Nous sommes, j’en suis abasourdi, politiquement, des… frères siamois !
    A ceci près que, en 2012, entre Hollande et Sarkozy, j’ai encore revoté Sarkozy, et que Hollande me sortait par les yeux.
    Il y a eu un profond malentendu entre nous. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses.
    Quand on a écrit les mots que vous avez écrits, il est impossible de supposer que vous pourriez souscrire aux mots de RM : « Je suis à la droite de l’extrême droite française » ou « Les Noirs sont 30% moins intelligents que les Blancs » et cent autres déclarations qu’il faut bien appeler… racistes.
    Nous avons tout pour nous entendre.
    La noise (absurde) est, je l’espère, finie entre nous, si proches l’un de l’autre.
    Que de fatigues infligées indûment à Pascale Bilger !
    Clap de fin. Ce n’est pas trop tôt !

  105. @ Patrice Charoulet (21/06 à 12h32)
    Monsieur,
    Déroulement inattendu de nos échanges plus aigres que doux.
    Sans aller jusqu’à jouer aux « frères siamois… si proches l’un de l’autre », ni à interpréter les ‘’embrassons-nous Folleville’’, il faudrait être le dernier des butors pour repousser des excuses aussi claires et refuser une main tendue avec tant d’empressement.
    Je suis donc d’accord pour un armistice où je cesserai, à partir de ce jour, de vous harceler. Le temps des cicatrices est venu. Ce qui, bien entendu, ne modifie en rien les options qui sont les nôtres, qu’elles soient politiques ou relationnelles avec nos collègues de ce blog.
    Alexandre Vialatte (que j’aime bien) a écrit :
    – Si tu ne digères pas la soutane, évite de manger le missionnaire.
    C’est sous le signe de cette formule apaisante et pleine d’espoir que je place le bien-fondé de nos futures relations.
    Mitsahne.
    (L’origine de ce pseudo est toute simple. Lors d’un voyage en Allemagne, chaque fois que je demandais un café, on me posait rituellement la question ‘’mit Sahne oder ohne Sahne ?‘’ – avec crème ou sans crème ? – j’ai trouvé que mit Sahne faisait joli. C’est tout.)

  106. Patrice Charoulet

    @ Mitsahne
    Cher Monsieur,
    Tout m’enchante dans votre réponse pleine de culture et d’esprit.
    Mettant Labiche très haut dans mon Panthéon littéraire, je connaissais très bien cette phrase qui a servi bien des fois dans les débats parlementaires français. Je rappelle, pour qui lirait notre dialogue sans savoir de quoi il retourne, ce qui suit :
    « Embrassons-nous, Folleville ! est une comédie-vaudeville d’Eugène Labiche et Auguste Lefranc, représentée pour la première fois à Paris au théâtre du Palais-Royal le 6 mars 1850. Elle fut adaptée en opérette sur une musique de Valenti en 1879.
    « Embrassons-nous, Folleville ! » est devenu par extension une expression ironique désignant des démonstrations d’amitié ou de joie qui permettent d’oublier ou qui occultent les problèmes. »
    Votre citation de Vialatte est fort drôle et opportune. Nous sommes au moins trois ici à faire nos délices de ce grand auteur, le troisième étant sbriglia.
    Me sachant curieux de nature, vous poussez l’obligeance jusqu’à me dire l’origine de votre nom d’emprunt. Tout devient limpide.
    Enfin, vous prouvez que les relations humaines entre commentateurs ne sont pas forcées d’être hargneuses, cogneuses et basses.
    A la bonne heure !

  107. sbriglia @ Patrice Charoulet et Mitsahne

    C’est bien, mes amis… mais n’allez pas plus loin… du vice, oui, mais de la tenue !
    De l’amitié, certes, mais pas d’amour entre vous : « Amour. A proscrire complètement. Il ne va jamais sans émotions. Les émotions nuisent à la régularité. »
    C’est aussi de Vialatte.
    A nos âges il ne nous faut pas trop d’émotions…

  108. Mary Preud'homme

    @ anne-marie marson | 21 juin 2018 à 08:21
    Désolée de vous contredire mais dans le monde du sport il est d’usage de nommer un champion par son patronyme, éventuellement un sobriquet s’il est très très célèbre, mais rarement, voire jamais par son prénom.

  109. anne-marie marson

    Finalement on suit quand même le foot.
    Cela nous évite de voir la tronche des politiques, Manu Macron au Vatican, Edouard Philippe avec la gendarmerie.
    Qui sera le plus fort, Mbappé ou Messi ?
    Didier Deschamps sera-t-il encore sélectionneur de l’équipe de France ce soir ou sera-t-il remplacé par Zinedine Zidane ?
    Réponses à ce suspense à partir de 16h aujourd’hui.

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