Pour en finir avec la Coupe du monde…

Des explosions de joie intenses et délirantes partout qui semblent peu à peu déconnectées de leur cause apparente, la belle victoire de l’équipe de France contre celle de la Croatie. Comme si le pays avait besoin d’une immense allégresse pour mieux vivre et croire davantage en demain. On a trouvé un superbe prétexte.

Je ne peux pas m’empêcher, me trouvant pourtant dans la région d’Annecy enthousiaste mais sans commune mesure avec la folie parisienne, de me rappeler l’émission de Sud Radio où le plus formidable connaisseur médiatique du football Philippe David – culture encyclopédique, mémoire phénoménale et fraîcheur intacte – nous avait conviés à nous interroger sur la supériorité ou non de 1998 par rapport à 2018.

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J’ai été le seul à soutenir que je préférais la Coupe du monde en Russie et non par volonté de provocation mais en totale sincérité. Et je ne connaissais pas encore le triomphe final !

Ma dilection pour celle d’aujourd’hui était fondée sur des motifs à la fois personnels, sportifs et politiques.

Personnels.

On n’est pas obligé de suivre les penchants de ma subjectivité mais les joueurs de cette équipe de France victorieuse m’apparaissent, pour la majorité d’entre eux, bien plus sympathiques et dignes d’estime que leurs prédécesseurs. Et je ne songe pas seulement à l’extra-ordinaire Kylian Mbappé qui, brûlant les étapes sportives, est également étonnant sur le plan intellectuel, du coeur et de la maturité. Je pourrais ajouter Hugo Lloris, Varane, N’Golo Kanté, Pavard, Griezmann…

Je suis infiniment plus sensible à l’entraîneur Didier Deschamps qu’à Aimé Jacquet dont la haine peut-être explicable contre l’Equipe à la longue m’a défrisé. On ne se commande pas mais je ne surestime pas la portée de mes humeurs et de mes choix intimes. Il n’empêche que c’est comme cela !

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Sportifs.

Cette Coupe du monde a été parfaitement maîtrisée. Certes la France a eu de la chance mais c’est le propre du hasard que de savoir, dans l’incertitude et l’aléatoire, arbitrer subtilement en faveur de l’élue qu’il a distinguée. Cavani blessé ne joue pas pour l’Uruguay et le duo unique et dangereux qu’il forme avec Suarez est brisé. Contre la Belgique, deux coups francs ne sont pas sifflés en faveur de celle-ci et qui sait ce à quoi ils auraient pu aboutir ?

J’admets que les matchs de poule n’ont pas été brillants mais l’équipe douloureusement a franchi l’obstacle, obsédée par la suite où les choses sérieuses, les éliminations directes allaient advenir. Elle a été étincelante contre l’Argentine qui pâtissait d’une défense trop faible et d’un Lionel Messi mis sous l’éteignoir par l’infatigable N’Golo Kanté. Elle a été exemplaire, efficace et cohérente contre l’Uruguay et la Belgique. Comment d’aucuns ont-ils pu juger ces matchs ennuyeux ? Certes, dans un monde idéal on aurait aimé voir ressuscité le jeu éblouissant du Brésil de 1958, des Pays-Bas de Johan Cruyff et Neeskens ou de l’Allemagne de Beckenbauer. On peut formuler tous les voeux pieux qu’on désire et se plonger à discrétion dans la nostalgie. Mais la France de 2018, avec pragmatisme et talent, s’est adaptée, donnant une impression de sûreté et de confiance inébranlables. En difficulté peut-être mais jamais dépassée.

Didier Deschamps a réussi l’exploit de faire simplifier son jeu à Paul Pogba enfin débarrassé de ses circonvolutions et fioritures inutiles.

Les prétendus points faibles de la France – sa charnière centrale et son gardien (sa bévue sans conséquence ne fera pas oublier ses prestations décisives) – se sont révélés des forces. Splendide ironie du sport.

J’ai aussi passionnément goûté cette finale contre la Croatie qui a été un adversaire redoutable – le penalty après son égalisation lui a tout de même un peu coupé l’élan ! Mais ce match a été plausible et n’a rien eu à voir avec la victoire de 98 face à un Brésil étrangement laminé et impuissant.

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Et la France a vaincu en Russie.

Politiques.

Si 98 a eu un tel effet, cela tient au fait que nous avions une période d’immobilisme politique et que la Coupe du monde, avec ses succès à répétition, a comblé un immense vide – le sport comme succédané.

Je suis heureux que l’exaltation de 2018 soit peu ou prou reliée non seulement à l’admiration sportive mais révèle aussi l’assurance d’un pays qui reprend confiance en lui. Le pouvoir politique est rien moins que déliquescent et la Coupe du monde est venue se conjuguer, avec le bonheur populaire, à une France sortie d’une trop longue morosité civique. Quelles que soient les oppositions à la politique du président.

Surtout rien ne m’était apparu plus volatil, inconsistant et éphémère que ce climat de 98 – Black Blanc Beur – sous le signe d’une diversité qui aurait été le couronnement républicain d’une compétition mondiale dont il ne faut jamais oublier qu’elle se déroulait en France. Dès le lendemain, ce consensus a volé en éclats parce qu’il ne reposait sur rien de solide. C’était du vent que cet unanimisme de quelques heures.

Ce qui est fabuleux pour cette Coupe du monde réside dans l’affirmation nette, claire, éclatante et revendiquée de la France, de son unité et de son identité, de la part de tous les joueurs sans exception. Qu’on garde en mémoire les propos d’Antoine Griezmann disant qu’il faut « être fier de la France », de Kylian Mbappé proférant, avec une sincérité évidente, qu’il voulait « tout donner pour la France » (Le Monde), cette Marseillaise chantée par tous les joueurs. La France proclamée, et avec quelle vigueur, est une réponse implicite à toutes les terreurs et massacres qui ont cru l’anéantir. On sort du flou sociologique qui ne pouvait que désespérer parce que condamné à l’échec pour revenir dans la vérité d’un pays, d’une cause ancrée, enracinée, décisive, éternelle.

Pour en finir avec la Coupe du monde…

Mais en la regrettant.

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Voir les Commentaires (215)
  1. Pierre-Antoine

    Avant il y avait le foot des villes (Paris, Monaco, Marseille, Madrid, Turin, etc.) et maintenant il y a le foot deschamps.

  2. Marc GHINSBERG

    Cette équipe de France est composée de brillantes individualités : Mbappé, Griezmann, Varane, Pogba, Kanté… Mais ce qui frappe le plus c’est la faculté de ces individualités à mettre leurs talents au profit du collectif. Je plains ceux qui ne supportent pas le collectif.
    Donner de soi le talent singulier qu’on possède pour le fondre dans un pluriel qui vous apporte la force, la solidité, la puissance du collectif, voilà la clé du succès.
    Bravo et merci à Didier Deschamps et à son staff d’avoir su créer cette équipe.

  3. Robert Marchenoir

    Notre président à nous, au moins, il mouille la chemise, le veston et le costume tout entier. Quand les cieux s’entrouvrent pour laisser tomber la saucée du siècle, Macron n’hésite pas à braver la pluie pour féliciter nos joueurs.
    A ses côtés, Poutine a besoin d’un larbin pour lui tenir un parapluie. Excusez-moi, mais la prochaine guerre mondiale, on voit tout de suite qui la gagnera : ce ne sont pas les Popov.
    Au passage, on remarquera que Macron prend la pluie bien mieux que Hollande. C’est sûrement un signe. De quoi, je ne sais pas.
    Supporters à Moscou : avec un camembert, le message serait moins bien passé.

  4. Claude Luçon

    Même pour un fan de rugby cette équipe de foot a été étonnante.
    Ce qui est réconfortant est que Deschamps est issu d’une famille de rugbymen, ceci explique sans doute cela.
    Après lz fiq2010, aujourd’hui quelque chose a changé, l’esprit de 1968 serait-il rentré dans les archives de l’Histoire ? Les jeunes gens disaient d’ailleurs qu’ils en avaient assez d’entendre leurs pères vanter les exploits des Bleus de 1998.
    0n comprend pourquoi Deschamps n’a pas sélectionné Benzema.
    Les médias vont enfin pouvoir s’arrêter de nous ressasser les exploits de Zidane, un gamin de 19 ans vient de le redimensionner.
    Il est infiniment plus difficile d’aller décrocher un succès à l’étranger qu’en France.
    Macron avait invité un soldat sérieusement blessé et mutilé au Mali, il est regrettable que les médias ne nous aient pas montré plus amplement la réaction de Deschamps à l’égard de cet homme et le symbole du geste.
    A l’étranger en 1998, n’ayant pas connu le déferlement de foule sur les Champs-Elysées à l’occasion, j’avais toutefois connu, longtemps avant, un gigantesque déferlement de foule pour deux autres étoiles, celle du képi d’un certain général.
    Puissent ces nouvelles deux étoiles nous redonner notre France autant que l’avaient fait les deux du képi.
    A voir la façon dont Emmanuel Macron et la Présidente de la Croatie se jetaient dans les bras l’un de l’autre devant toutes les télévisions du monde il risque d’y avoir une sérieuse scène de ménage dans notre couple présidentiel 🙂

  5. « Pour en finir avec la Coupe du monde…
    Mais en la regrettant. »
    J’ai fini.
    Je n’ai pas fini.
    La question est : sous quelle forme ce sujet va-t-il ressortir ? Comme la détestation de Sarkozy.
    Tout le monde est toujours le même, dilection et rancune.

  6. Mary Preud'homme

    Personnellement j’aime le sport en tant que pratiquante de longue date et spectatrice.
    Toutefois je ne m’explique pas ces véritables scènes d’hystérie venant de millions de gens qui bien loin de se contenter du succès de l’une de nos équipes et le célébrer dignement et sportivement en profitent pour se livrer à des défoulements, des excès, des provocations, des beuveries et des cocoricos à n’en plus finir. Comme si leur vie, leur bonheur, leur équilibre en dépendait !
    Sans compter toute cette mise en scène avec Macron à l’issue de la finale. Ecoeurant de voyeurisme sous les yeux d’un Poutine goguenard devant si pitoyable mise en scène tandis que la pluie redoublait !
    Quel gâchis !

  7. Patrice Charoulet

    NOUS NE SOMMES PAS DES CHAMPIONS
    Résumons-nous : l’équipe de France de football a battu celle de Croatie, lors de la finale de la Coupe du monde qui a eu lieu en Russie.
    Pour qui ne le saurait pas, la Croatie est un petit morceau de l’ex-Yougoslavie qui a quatre millions d’habitants.
    Des millions de gens dans notre pays ont hurlé de joie à chaque but et au moment du coup de sifflet final. Beaucoup avaient peint leur visage, avaient un drapeau à la main, à leur balcon, sur leur voiture. La bière a coulé à flots avant, pendant et après le match. Dans tous les coins de France des klaxons ont retenti des heures durant. A Paris, mais un peu partout, les gens ont eu un plaisir manifeste à se réunir en troupeaux, au lieu de regarder le match chez eux. Ils ont d’abord hurlé : « On est en finale ! », puis « On est les champions ! ».
    En Russie, le président français a embrassé sur la joue ou sur le front chaque joueur et chaque membre du « staff ». Les joueurs seront reçus dans le palais de la Présidence de la République. Une chaîne de télévision bat tous ses records de recettes publicitaires. A cette occasion, les trente secondes de pub ont été vendues plusieurs centaines de milliers d’euros. Bonheur total.
    Ce lundi matin, la vie reprend son cours ordinaire. Les grabataires ne courent pas comme des lapins, les chômeurs n’ont pas retrouvé de travail, les abrutis ne sont pas devenus des aigles, les balayeurs ont repris leur balai, les charcutiers ont retrouvé leur boudin et leurs pâtés, les cocus repensent à à leur infortune, les urgences gèrent au mieux leur afflux de victimes d’accidents de la route pour cause d’alcoolisation massive, les ministères ne fourniront pas de chiffres de morts et de blessés en forte augmentation par rapport aux dimanches précédents, tous les carrosses ont repris leur vraie nature de citrouilles.
    Petite considération finale. Un Français sur cinq se déclare sans gêne raciste, paraît-il. Parmi les « patriotes » qui ont braillé leur amour de la France « championne du monde », combien auraient loué leur appartement à Umtiti (le sauveur de match précédent), donné leur blonde fille en mariage le sourire aux lèvres à ce jeune homme né à Yaoundé, puisque les Noirs sont considérés par Robert Marchenoir comme 30% moins intelligents en moyenne (études scientifiques sérieuses à l’appui) que les Blancs ?

  8. LE RETOUR AUX ORIGINES
    Au soir de cette soirée bénie des dieux, les bourgeois, de leur fenêtre, purent assister à de réjouissants spectacles. Il suffisait de se pencher quelque peu pour apercevoir, dans les espaces intra véhiculaires de ravissants derrières pommés installés à croupetons qui faisaient ce qu’ils avaient à faire.
    D’autres, debout le long des murs, ou dans le renfoncement des porches, étaient occupés au même exercice, plus classique et qui ne choque personne tant il est devenu usuel depuis que l’ancien monde accueille le nouveau avec chaleur.
    Ceux qui ignoraient par affectation que la bière, ingérée en grande quantité, avait des effets diurétiques furent aux premières loges pour améliorer leurs connaissances en matière de physiologie humaine.
    Et ce matin, dans les rues, les flâneurs pourront respirer à pleins poumons ces subtiles senteurs azotées qui montent du bitume par forte chaleur.
    Car les 40 000 nouveaux recrutés par les services municipaux ne suffiront pas à effacer de sitôt les remugles de ce soir de fête.
    Bref ! Ce qu’il faut retenir de cet événement est le saut quantique accompli dans la séculaire séparation des sexes. Hommes, femmes, debout, accroupis, font désormais leurs besoins dans l’espace public. Un retour aux origines de l’humanité, tant attendu par les penseurs modernes : l’être humain, dans sa diversité, disposant des mêmes droits !
    Qui se rappelle ce dessin humoristique représentant une rangée d’urinoirs, tous occupés par des silhouettes vues de dos dont l’une était féminine.
    Et ces restes d’édicules publics que l’on peut admirer dans les ruines romaines en Italie ou au Maghreb !
    Et cet étonnant passage du « Voyage » où le cher Céline pénètre dans cet antre souterrain dans lequel les New-Yorkais font leurs besoins en devisant gaiement avec leurs voisins de siège !
    On ne me fera jamais croire qu’un écrivain, décrivant une telle scène, ait pu être antisémite !

  9. 65 millions d’habitants d’un côté, 4 millions de l’autre. C’est tout. Et toujours 3,5 millions de chômeurs.

  10. Cette victoire est belle, car elle n’est pas celle d’une équipe de « racailles » mais de concitoyens, pour la grandeur de notre pays, au-delà de leurs contrats commerciaux.
    Qu’aurait-il été dit si l’Argentine avait gagné : « Deschamps dégage, il faut mettre Zizou et reprendre Benzema, Deschamps est nul, faut le virer, il a rien fait pour ce pays, Zizou y va venir y va tout casser, la vie de ma mère… »
    Un peu comme Hollande en quelque sorte… avant son abdication.

  11. Catherine JACOB

    « J’ai aussi passionnément goûté cette finale contre la Croatie qui a été un adversaire redoutable – le penalty après son égalisation lui a tout de même un peu coupé l’élan ! »
    C’est vrai et il faut le reconnaître. C’est bien aussi que malgré la défaite de son équipe en finale, Luka Modric ait été élu meilleur joueur de la Coupe du monde. En fait la France n’a marqué que trois vrais buts, Mario Mandzukic ayant malencontreusement marqué contre son camp mais s’étant rattrapé en ramenant le score à 4-2 et elle a aussi bénéficié d’un penalty grâce à une main peut-être involontaire. En fait les deux plus beaux buts sont les deux derniers. Mais bon, en matière de football ce n’est pas l’esthétique mais le résultat qui compte.

  12. Bonjour
    Ça y est, c’est fait ! « On » est champions du monde. La France va de nouveau pouvoir reprendre une activité normale et les médias vont enfin arrêter de nous prendre la tête avec l’avis de leurs consultants en « footbatologie » pas toujours très inspirés. Ouf !
    Je ne suis pas un expert en football, loin de là, mais il faut reconnaître que la Croatie n’a pas démérité. J’ai pu observer que les joueurs croates avaient bien plus souvent la possession du ballon que les Bleus. Et le score de 4/2 ne reflète pas vraiment la physionomie du match comme disent les experts.
    A noter également qu’aucun incident notable n’a été à déplorer au cours de ces quatre semaines. N’en déplaise à certains, l’organisation russe a été parfaite. Bravo !
    On peut juste regretter que la FIFA ait donné comme consigne aux cameramen de ne pas s’attarder sur les silhouettes des supportrices un peu trop sexy. C’est tout simplement ridicule. Sans doute est-ce pour les préparer au prochain Mondial qui se déroulera au Qatar.
    Quand on connaît les conditions climatique au mois de juillet dans ce pays, je pense que le vainqueur du prochain mondial sera un pays africain. Mais après tout pourquoi pas ?

  13. I will survive, entonnait il y a vingt ans un peuple ivre de victoire. Hier, et jusqu’à l’aube, c’est l’hymne national qui résonnait ad libidum dans tous les coins du pays, révélant le besoin absolu de communion de notre nation blessée, et l’affirmation de sa résistance. Même lorsque, à Montpellier, des provocateurs agitaient les drapeaux du Maroc et de l’Algérie au sommet de la statue place de la Comédie, la foule ne sut travestir sa joie en fureur, tant l’attitude de ces gamins victorieux qui font l’admiration du monde a valeur d’exemple, la grâce de son plus jeune et si tranquille héros sachant entraîner l’hystérie collective vers un chemin plus grave, une conscience plus aiguë des chemins du réel, se souvenant peut-être du jour où la foule pleurait ses clowns assassinés, et disait non, pas ça, pas ici, pas en France.
    En France se trouvent encore des éducateurs, et Deschamps en est un et des plus estimables, qui savent montrer par leur attitude et le travail de leur talent, qu’au-delà des différences, réelles et nécessaires, les statistiques et les tests de QI ne sont que lit pour la haine.
    Que, comme un des entraîneurs de mon fils l’affirmait à cette si belle équipe de gamins de tous horizons qui voyait toutes les composantes du corps social partager l’expérience de la victoire ou de la défaite dans la même cohésion, ce que sa mère zambienne lui avait dit, lors de la signature de son premier contrat professionnel :
    « N’oublie jamais, mon fils, le pouvoir de l’amour ne sera jamais l’amour du pouvoir ! »
    Il est des vérités enfouies que la fugacité d’une finale gagnée sait révéler, merci à cette équipe d’avoir su l’incarner, donnant courage pour affronter ce qui attend la nation, il n’est jamais simple de renoncer à ses illusions :
    « La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine : elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix. » C.Bobin

  14. « On n’est pas obligé de suivre les penchants de ma subjectivité mais les joueurs de cette équipe de France victorieuse m’apparaissent, pour la majorité d’entre eux, bien plus sympathiques et dignes d’estime que leurs prédécesseurs. »
    Je ne suis pas d’accord avec vous, Philippe Bilger, quand vous dites que les champions du monde de 2018 sont « plus sympathiques et dignes d’estimes que leurs prédécesseurs ». C’est plutôt injuste pour ceux qui ont obtenu la première étoile à la France, à commencer par Zinedine Zidane, Laurent Blanc et bien sûr Didier Deschamps qui était le capitaine des Bleus en 1998 et dont le parcours a été éblouissant après avoir raccroché les crampons.
    Comparer les anciens et les nouveaux champions du monde est bien caractéristique de certains journalistes toujours à la recherche de la polémique stérile. Je suis surpris que vous ayez accepté d’entrer dans ce genre de débat tout juste digne du café du commerce.
    Je trouve, pour ma part, quelques points communs entre les anciens et les nouveaux champions du monde : l’esprit d’équipe, une franche amitié, un véritable amour de la France et ceci quelle que soit leur origine ethnique. Avec eux le football redevient un exemple pour la jeunesse, ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être.

  15. Michel Deluré

    Ce que je retiens surtout de cette compétition et qui m’a le plus marqué, ce fut la capacité de Didier Deschamps d’amener cette équipe de jeunes, novices pour la plupart à ce niveau de compétition, à la victoire, là où tant d’autres équipes plus matures, plus expérimentées, plus auréolées d’un passé prestigieux, ont échoué.
    Alors, quiconque, bien que parfois totalement profane en la matière, peut évidemment émettre telle ou telle critique, mais il faut reconnaître que le challenge n’était pas évident, que la barre était très haute et que le sélectionneur a su parfaitement surmonter l’obstacle. Bravo à lui.

  16. « Le consensus a volé en éclats »
    « unanimisme de quelques heures. »
    Ce qui a surtout volé en éclats ce sont les vitrines, les abribus, les bus et tout le matériel urbain dans toutes les villes de la Ceufran black-beur ; les fumigènes de la police et les flammes des bagnoles cramées ont surpassé en intensité les feux d’artifice officiels.
    Record de bagarres, rixes, attaques de passants pour parfaire ce scénario habituel de réjouissances qui font partie désormais de notre patrimoine culturel gauchiste.
    La seule réponse de notre Premier ministre : « Il y a eu moins de voitures brûlées qu’en 2017 »
    Comme en Algérie : « RAS mon adjudant ! »

  17. Isabelle Rabret-Szkolnik

    Une belle analyse cher Philippe. J’espère très sincèrement que cette parenthèse enchantée restera ouverte suffisamment longtemps pour que les mots prononcés et cette Marseillaise chantée par tous les joueurs, soient suffisamment puissants pour donner, redonner confiance à la nouvelle génération.

  18. N’étant pas fan de foot, et ignorant beaucoup sinon tout de ce sport, je ne peux que donner quelques impressions inspirées du match.
    Le jeu des Croates m’a semblé meilleur que celui des Français.
    La main du Croate qui a provoqué le penalty m’a paru involontaire et la sanction bien sévère. Il faudrait retrancher le but du bilan.
    Un des buts porté à l’actif de l’équipe de France a été marqué par un Croate, il faudrait là aussi le retrancher du bilan. Ce qui donne un 2-2 !
    J’ai attendu en vain les tirs au but traditionnels, ils ne sont pas venus, dommage, j’aime bien le suspense de cet épisode final.
    Politiquement parlant, et avant que les sondages ne gratifient Manu d’une remontée spectaculaire, je dois dire que :
    Je m’étonne que Marlène Schiappa ne demande pas la parité hommes-femmes dans le foot comme au rugby, et autre sports collectifs, là serait la vraie égalité, et la beauté des mêlées.
    Concernant la bévue de Lloris, on peut en faire plusieurs lectures, distraction, déconcentration (il y avait 4-1) j’y vois surtout l’échec du « En même temps » macronien.
    Lloris a voulu être en même temps défenseur dribblant un attaquant et gardien de but, ça ne marche pas, ça ne pouvait pas marcher même pour un marcheur estampillé, et j’ignore si Lloris est estampillé marcheur.

  19. Xavier NEBOUT

    Et voilà comment un brillant esprit devient limite barjot en matière de philosophie politique :
    « Cette Marseillaise chantée par tous les joueurs. La France proclamée, et avec quelle vigueur, est une réponse implicite à toutes les terreurs et massacres qui ont cru l’anéantir. On sort du flou sociologique qui ne pouvait que désespérer parce que condamné à l’échec pour revenir dans la vérité d’un pays, d’une cause ancrée, enracinée, décisive, éternelle ».
    C’est l’analyse totale, le grand moment de l’histoire ; le rêve de Robespierre qu’on ne saurait réduire à la Terreur s’accomplit. Sauf qu’il y a eu la Terreur pour prouver qu’il était effectivement barjot…

  20. @ Marc GHINSBERG
    Vous célébrez le collectif alors que dans son dernier blog, notre hôte a longuement expliqué qu’il ne le supporte pas !? Mais c’est vilain ça ! 🙂

  21. Patrice Charoulet

    @ Zonzon 16 juillet 7h43
    N’habitant qu’une humble sous-préfecture, et n’ayant subi que les klaxons des débiles mentaux de mon bled, je n’ai pu faire vos observations parisiennes visuelles et olfactives, fort intéressantes.
    Ce morceau d’anthologie vous place parmi les grandes plumes de ce blog, qui ne sont pas légion.
    Respect !

  22. On aurait aimé se gausser, dire « ouf, c’est fini », mais vous l’avez fait d’emblée.
    Je n’ai rien vu de cette arène, ni beauté ni enthousiasme, ni technique, à laquelle je ne comprends que couic.
    Donc, ce qui est intéressant, pour un ignorant, c’est la conclusion que vous tirez de l’attitude des joueurs. Et après tout, pourquoi ne seraient-ils pas l’aile marchante d’une nouvelle façon de gagner ? L’ennui, c’est le peuple : les braillements dans les rues et l’excès de l’appropriation par une population qui ne sera mesurée qu’à l’aune des saltimbanques parisiens dont les manifestations de joie se sont limitées, autant que j’en ai vu, à sauter sur place en levant les bras et hurlant devant les caméras avec des airs canailles, de Paris et Marseille, et pardon pour Annecy, plus raisonnable mais avec tout de même un mort.
    On ne critique pas, on doute seulement : aucun branle, aucune ronde, aucune chenille même, non, de la convulsion. Macron peut faire passer un impôt de plus, il connaît la route, étrangler un peu plus le sens du mot liberté, la canaille ne bougera pas, le peuple a sommeil ; invoquer la solidarité pour justifier une nouvelle taxe, oui, il peut, le peuple a fait le plein de fierté.
    Et pourtant, se dessine dans le lointain comme une autre torture de la pensée politique, dont il n’est pas sûr qu’elle ne passe pas par la psychopathie revendiquée. L’empoisonnement lent, avec des périodes de rémission mais dont les touches successives, comme des matches de poule, finiront peut-être à former une équipe efficace.
    C’est dur d’attendre.

  23. Excellent billet, Monsieur Bilger, qui attire de ma part quelques commentaires.
    Je suis en désaccord avec vous lorsque vous écrivez : « Je suis infiniment plus sensible à l’entraîneur Didier Deschamps qu’à Aimé Jacquet dont la haine peut-être explicable contre L’Equipe à la longue m’a défrisé. On ne se commande pas mais je ne surestime pas la portée de mes humeurs et de mes choix intimes. Il n’empêche que c’est comme cela ! »
    Sans doute avez-vous en partie oublié les attaques personnelles dont il avait été l’objet, notamment quand le titre de presse que vous citez tenait à lui imposer « beau gosse » (Ginola) comme joueur, tout comme la mise en cause de ses qualités de sélectionneur et d’entraîneur. D’autant que son contrat s’est poursuivi jusqu’à l’obtention de la coupe d’Europe deux années plus trad.
    J’ai eu l’occasion en 1999 d’assister à une conférence de monsieur Jacquet faite à l’occasion d’un séminaire organisé par ma direction dans les locaux de Clairefontaine. J’ai particulièrement apprécié les précisions apportées par Aimé Jacquet à cette occasion, notamment sa volonté de soustraire ses joueurs à la pression des médias. A l’issue de sa conférence, je me suis permis d’aller à sa rencontre et de le remercier pour son propos en lui disant qu’il me réconciliait avec le football dont je m’étais totalement détourné depuis la coupe du monde de 1982 à Séville :
    Analyse du match de juillet 1982 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Match_de_football_France_%E2%80%93_RFA_(1982)
    Images du match : https://www.youtube.com/watch?v=wyVqz2tU43w
    Comment le football mondial avait-il pu entériner une telle infamie sportive, avec un arbitre qui, après l’agression volontaire de Battiston par le gardien allemand Schumacher, s’est contenté d’une simple remise en jeu accordée à l’équipe d’Allemagne ? La conclusion s’impose de soi : l’Allemagne était programmée pour remporter la coupe du monde de 1982 !
    Si l’on analyse le travail de Didier Deschamps, on ne peut que constater le parallélisme de son action avec celle d’Aimé Jacquet, foncièrement liée à l’obtention du meilleur de ses joueurs dans l’esprit collectif et l’effacement temporaire des ego démesurés de certains joueurs. Heureusement, Didier Deschamps n’a pas subi les mêmes avanies de la presse pour avoir refusé de choisir Benzema en lieu et place de Giroud…
    Un point commun entre ces deux équipes : avant l’épreuve sportive, personne ne leur donnait un kopeck quant à la victoire en coupe du monde. Et pourtant ces deux équipes l’ont obtenue…

  24. IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE
    Mon cher boureau,
    Il faut que je vous dise. Ecrire le nom de cette actrice n’est pas de mon fait. Cette « jeune fille qui danse pour elle-même au fond d’un entrepôt », parce qu’elle ressent cette certitude que le génie de la danse est dans son âme, qu’elle est prédestinée à cet art, que par ailleurs elle se sait observée par ce petit voyou qui la mate au travers de la lucarne des cabinets, que ce voyou est amoureux fou, que c’est son premier amour, qu’il sera le dernier et que tout ce joyau leonien n’est que le déroulement dramatique de ces deux vies brisées par l’inachèvement, l’amertume, le désespoir et l’échec, cette jeune fille au moment où nous la découvrons pour la première fois est une inconnue – pour moi.
    Ce n’est que bien des années après que nous la reconnaissons dans cette saga anglaise qui nous enchantera – une exception rare dans le catalogue des séries ineptes – et dont elle sera une pierre angulaire de cette famille aristocratique où le père est un fantoche et les filles assument des destins difficiles. Cette mère c’est Elizabeth McGovern. Une femme superbe, aux grands yeux sages. Une adulte qui fut cette « jeune ballerine » du Bronx que Noodles ne put conserver pour lui.
    Pour le coup, la magie du cinéma a opéré à fond. Car la ballerine n’était pas EMG mais une débutante de 14 ans, Jennifer Connelly, qui obtient le doublage par sa ressemblance avec l’actrice et son goût pour la danse. Qui s’en soucie !
    Un film d’une grande densité événementielle, aussi plein d’aspects et de péripéties que les 3 « Parrains » réunis sauf que le « noyau dur » est ici juif alors que chez Coppola ce sont les ritals qui tiennent les rênes. Ici comme là, la prohibition, les conflits interethniques, les syndicats pourris, les politiciens tarés, les putes platinées, Long Island et « La petite Italie ».
    Voilà pour la toile de fond mais pour le reste c’est de la tragédie antique ! Noodles a un « double » Max : ami/ennemi, miroir/rival, l’un sauvant l’autre, l’un anéantissant l’autre. Le déroulé de toute la vie de ces deux, de l’enfance jusqu’au renoncement définitif.
    Combien d’épisodes dramatiques ! Nullement des casses ou des braquages ou des flingages mais de la dimension amoureuse, passionnelle.
    Noodles qui ne connaîtra son aimé que par le viol. Noodles qui s’apercevra, dans une scène/rencontre d’une indescriptible cruauté, que le fruit unique sorti du ventre aimé appartient à Max, que ce fruit est la réplique exacte (le même acteur) de son « complice d’il y a 30 ans », son destructeur de toujours.
    Le destin le veut. Il leur faut aussi une scène finale. Ils se rencontrent enfin après toutes ces années. Noodles croyait son Max mort. Il est là, devant lui, ironique, dominant, sénateur, bigre ! Mais c’est finalement ce dominé, pauvre, solitaire, qui a tout perdu, qui va sortir vainqueur de cette ultime confrontation.
    Y aurait-il tout de même, pour les vaincus, des places à la droite du Père ?
    Une histoire pleine de folie, racontée par un artiste, jouée par des monstres sacrés !
    Noodles c’est De Niro. Peut-être le plus grand de sa génération. On se le rappelle dans 1900, tout jeune, innocent, bouffé par Depardieu, dans cette chronique de l’Italie profonde, éternelle, humaniste, artiste, torride.
    Dans le Dernier Nabab, figure de l’élégance. Dans Jackie Brown ou il campe un abruti de la plus belle eau. Dans Voyage au bout de l’enfer, L’Iliade du XXe siècle…
    On se rappelle aussi qu’il feuka Trump lors des derniers Awards, ce qui n’est pas bien, mais qu’il fut feuké par Zonzon à titre de représailles amicales et respectueuses.
    Et la dernière image du film. De Niro perdu dans les paradis immatériels. Une grimace, une mimique, un sourire indescriptible, une expression d’au-delà. Comment a-t-il fait cela, de quels souterrains a-t-il extrait cette image ?
    Parfois, c’est mystérieux un artiste !
    Leone, c’est quelqu’un !

  25. Claude Luçon

    Les Britanniques, Anglais en particulier, semblent s’habituer au Brexit, même au football.
    De notre côté ce sont les expatriés qui dominaient, sur les onze joueurs sur le terrain, seul Mbappé joue en France, sous les couleurs du Qatar.
    Les autres joueurs résidents sont restés sur la touche.
    Comme quoi il faut avoir vécu à l’étranger pour briller 🙂
    La France brille régulièrement en handball, judo, volleyball, escrime, également avec des athlètes de toutes couleurs, pourtant la France ne se déchaîne pas pour eux.
    Il faut bien admettre que le football a un aspect social particulier et que ce serait une erreur de l’ignorer, en particulier dans l’enseignement.
    Macron l’a compris et cherche à surfer sur la vague.
    L’euphorie ne durera pas, il en restera peut-être autre chose que Zidane cette fois-ci !
    On oublie trop d’ailleurs qu’en 2006 la France aurait pu déjà décrocher sa deuxième étoile sans le fameux « coup de boule » du sieur Zidane dont l’esprit d’équipe ne brillait guère à l’occasion !

  26. @ Zonzon
    Je confirme. Il y aurait des photos originales à faire pour des journalistes désireux de sortir des sentiers battus.
    @ genau
    L’abrutissement et l’infantilisation des foules sont cultivés en haut lieu. Ce sont les mairies qui organisent les « fanzones », sans quoi les gens iraient dans des cafés, ou resteraient chez eux, entre amis et voisins. Hier il y a eu des mouvements de foule au Champ-de-Mars, où ça aurait pu très mal tourner car des personnes se sont retrouvées par terre, piétinées par d’autres. 25 personnes à l’hôpital, quelques malaises, et des centaines de personnes entrées dans la zone sans avoir été fouillées, le bilan aurait pu être pire. Quant à la « fête » sur les Champs-Élysées, très vite l’avenue a dû être évacuée à cause des pillages et destructions en bandes qui s’y produisaient, et les forces de l’ordre ont passé une partie de la nuit à tenter de reconquérir la zone de non-droit qu’était devenue « la plus belle avenue du monde », celle que la planète entière nous envie. Le tout est complètement occulté ou minimisé aujourd’hui par les media, peut-être blindés par l’habitude, mais désireux surtout de maintenir intact le roman national d’une France en forme, victorieuse, où le vivre-ensemble fonctionne à plein tube. Comment Macron a-t-il obtenu des journalistes qu’ils passent sous silence toute information non souhaitée sur l’état de notre société ? Peut-être devrons-nous attendre le passage triomphal de nos héros en fin d’après-midi pour être informés du bilan. Espérons qu’il ne reste rien d’intéressant à piller sur leur trajet.
    J’ai lu que la présidente croate avait pris un congé sans solde pour se rendre au Mondial, et qu’elle avait voyagé dans un train tout ce qu’il y a de normal, en payant le billet de ses propres deniers, pour rejoindre Moscou. Apparemment elle n’avait pas amené de conjoint, compagnon, ou boyfriend.

  27. Poutine avait prévenu les arbitres : « C’est l’année de la France pour gagner. On ne va quand même pas faire gagner des gens qui on voulu sortir de notre giron, non, mais ! Vous avez bien compris ? Au fait vous savez où se situe Norilsk ? Je vous conseille de regarder sur Google Maps, c’est comme à Réau en France mais on ne s’échappe pas, aucun hélicoptère ne peut se poser »
    Du coup les arbitres ont sifflé une main nettement moins réussie que celle de Thierry Henry aux éliminatoires pour la coupe du monde, pour l’obtention d’un penalty, en entrée, puis la « glissade » de Griezmann (aurait-il joué en Italie ?), balle au pied pour obtenir un coup franc.
    Résultat, Poutine est content des arbitres, Macron est content parce qu’il a pu interpréter un de ses meilleurs rôle, faire parler de lui, et la Présidente de la Croatie est contente parce que Vladimir ne lui coupera pas le gaz cet hiver.
    Les arbitres, eux, sont soulagés, la France a gagné. Heureusement que Mandzukic a fait un effort pour eux, sinon… 🙁
    Ya pas à dire : « on » est les champions ! Mais comme a dit Coubertin aux Croates « l’important c’est de participer ».
    Bon, je vais encore me prendre une volée de bois pas mûr moi 😀
    Adéo quand même 😉

  28. Monsieur Bilger,
    L’état de la France victorieuse – c’est-à-dire le centre de la plupart des grandes agglomérations jonché de décombres, où ce n’est pas l’allégresse mais la violence qui a dominé – n’est-il pas ce qui est le plus significatif ?
    Victoire ou défaite, la France est un pays de violence, d’affrontements. La victoire d’un pays d’Amérique du Sud ou bien d’Europe centrale aurait-il donné lieu à un tel saccage ? Imagine-t-on que Zagreb eut été le théâtre de dégradations dignes d’une guerre civile si les Croates l’avaient emporté ?
    Ce n’est pas avec le foot qu’il faut en finir, mais avec la France. Ce pays est rendu infect par la violence qui s’y produit sans cesse, plus visible encore lors d’événements, qu’ils soient rares (cette victoire) ou répétitifs (31 décembre, etc).

  29. @ Robert Marchenoir
    « A ses côtés, Poutine a besoin d’un larbin pour lui tenir un parapluie. Excusez-moi, mais la prochaine guerre mondiale, on voit tout de suite qui la gagnera : ce ne sont pas les Popov. »
    M’est avis qu’il possède un autre type de parapluie, qui aurait de quoi faire trembler notre Jupiter en carton-pâte qui a par ailleurs oublié de demander à son dircab de l’abriter de la pluie.
    A quoi l’ENA peut-elle donc servir ?

  30. @ Mary Preud’homme | 16 juillet 2018 à 01:31 & Lucile | 16 juillet 2018 à 13:05
    Je partage totalement vos propos sur les dérives graves propres au « foot business », le pire elles sont encouragées entre autres par les maires des grandes villes, et cela notamment au travers des « fanzones ».
    Quand une équipe française de handball, judo, athlétisme, volleyball, kayak, parachutisme, etc. est en phase d’obtenir un titre mondial, étrangement aucune municipalité n’instaurent de fanzones. De même nos principaux médias, notamment télévisés, ne les transmettent qu’a minima et quand ils daignent le faire !…
    Ces sports ne sont certainement pas à leurs yeux dignes d’être choyés, et ne doivent pas être porteurs de valeurs sportives-citoyennes-éducatives tel le foot business !
    Ce dernier depuis environ 25 ans est l’enfant chéri de nos médias et politiques (nationaux et surtout des grandes villes), sans leurs soutiens et promotions indéfectibles le foot business n’aurait pas une telle aura et donc ne capterait pas des moyens financiers hallucinants.
    Les dérives de ce dernier que vous dénoncez à juste titre, Mary Preud’homme et Lucile, sont avant tout le fruit de cette collusion des médias et des politiques !

  31. anne-marie marson

    La France est championne du monde sans Benzema. Bravo Didier Deschamps.
    Pour l’instant c’est la liesse générale, tout le monde est content.
    On attend que Marine Le Pen félicite les joueurs pour voir si la cohésion nationale va durer, et qui a le droit de récupérer cette victoire et qui n’a pas le droit.
    J’ai mon idée là-dessus.
    On peut faire confiance à Macron pour récupérer la victoire et en même temps ne pas la récupérer tout en la récupérant quand même.

  32. @ Patrice Charoulet | 16 juillet 2018 à 07:08
    Vous remettez encore la question du « racisme » sur le tapis, toute brèche semble-t-il vous donnant l’occasion de poursuivre la charge d’une manière qui ne peut amener aucune compréhension de part ou d’autre, au contraire. Au lieu de chercher qui a tort qui a raison, et puisque c’est vous qui ravivez le point de contention, ne pourriez-vous pas un seul instant faire crédit à votre adversaire d’un désir aussi passionné que le vôtre de faire du monde un endroit plus vivable, ni d’une recherche de la vérité, même si à vos yeux ses statistiques ne valent rien?
    Robert Marchenoir parle du QI des immigrés qui arrivent en masse en Europe. Au point où en sont les susceptibilités, ce serait moins choquant pour vous et pour beaucoup d’autres s’il appelait ça « culture démocratique », « délinquance », « niveau d’éducation » « créativité industrielle » etc.
    Il est incontestable que notre société protège mieux les libertés individuelles, qu’elle forme mieux des médecins, et des ingénieurs, qu’elle crée plus de médicaments, qu’elle invente plus de moyens techniques pour rendre la vie moins difficile, et qu’elle lutte davantage contre la corruption que les sociétés « subsahariennes ». Elle lutte mieux contre la pauvreté, contre l’ignorance, contre la maladie et contre l’injustice ; si elle n’avait pas atteint un niveau enviable, pour ne pas dire « supérieur », aux yeux mêmes des immigrants, on se demande bien pourquoi ils seraient si nombreux à chercher à y vivre.
    Peu importe pour l’instant les raisons pour lesquelles notre société s’est ainsi développée. Mais cela a demandé du temps, des efforts et d’énormes sacrifices. C’est un bien précieux et fragile. R. Marchenoir dit en substance : « si on ne réfléchit pas de toute urgence au prix à payer pour l’immigration, on va vers le chaos. Je refuse de faire l’impasse sur certaines données du problème, tant pis si elles sont brutales. Notre niveau de vie baissera inexorablement, la criminalité augmentera et nous serons de moins en moins capables de résoudre nos problèmes », et vous, Patrice, vous dites : « c’est choquant et provocant de comparer les QI de diverses populations. C’est honteux, c’est contre la loi, c’est moi qui suis moral, Marchenoir est immoral ». Et lui vous traite d’espion gauchiste, qui refuse de laisser apparaître la vérité et qui précipite le chaos.
    Les recherches sur l’origine de la moralité nous apprennent que le sens moral se développe à partir de 5 matrices pré-existantes héritées de l’évolution.
    1) le soin à apporter aux petits, faibles et vulnérables, chez tous les mammifères
    2) Réciprocité
    3) Capacité à coopérer, loyauté vis-à-vis des membres de son groupe (seulement chez les humains)
    4) Autorité (qui s’exerce non pas tant par le pouvoir que dans le sens d’un consentement volontaire)
    5) Pureté, sainteté (c’est la vertu acquise par la capacité à contrôler ce qui entre dans son corps. Pas seulement la nourriture – jeûnes, nourriture bio – mais aussi les doctrines et idéologies, ou les vérités qui dérangent.)
    Le clivage, dans tous les pays du monde, entre conservateurs et progressistes se fait là-dessus. Les progressistes donnent la prépondérance aux deux premières matrices, quitte à provoquer le chaos, cf la révolution française. Les conservateurs les prennent en compte toutes les 5, mais donnent de l’importance aux dernières, quitte à sacrifier les gens au plus bas de l’échelle. Il est évident que les sociétés ont progressé en utilisant ces 5 outils sans en omettre aucun. Dans le combat pour rendre le monde meilleur, souvent aussi sincère et passionné d’un côté que de l’autre, il serait dommage et vain de refuser de comprendre ce que les autres veulent dire, en les soupçonnant d’être des salopards, et en ameutant tout le monde contre eux.
    Je ne cherche pas à vous réconcilier, je n’en vois pas l’intérêt, mais à sortir de ces accusations et condamnations qui selon moi, ferment le débat.
    Pour ceux qui parlent anglais, voici ma source :
    https://www.youtube.com/watch?v=vs41JrnGaxc

  33. Il est hautement probable que nombre de commentateurs vont souligner (soulignent déjà) les origines raciales des joueurs de l’équipe de France pour nous assener une fois de plus les joies du « vivre-ensemble ».
    C’est d’autant plus choquant que pas un des héros de cette coupe du monde ne s’inscrit dans ce genre de billevesées. Français d’abord et avant tout, sans distinction de race et de religion : c’est le message principal qui s’ajoute à celui d’une réussite basée sur l’écoute d’un grand entraîneur et d’une confiance en soi conquise par le travail.
    Sans Deschamps, le XI de France ne serait assurément pas champion du monde. Son intelligence, sa psychologie finement distillée, sa résistance face à la calomnie (son prétendu racisme parce qu’il a éliminé Benzema de la sélection gage de l’unité du groupe), sa lecture du jeu des adversaires ont, de mon point de vue, fait la différence.
    C’est vrai qu’il a eu de la chance : des fautes non sifflées contre notre équipe avec Mbappé et Griezmann tutoyant le génie au bon moment.
    Un peu comme un certain Macron qui aura bénéficié de la dureté d’un arbitre contre le favori de la compétition de mai 2017 et d’une finale contre une personnalité qui a joué contre son camp…
    Je pense que Macron rêve d’une aura aussi belle que celle de l’entraîneur Deschamps, qu’il espère, comme lui, pouvoir compter sur la chance qui souvent couronne les meilleurs….
    C’est ainsi que j’ai interprété les papouilles et autres embrassades dispensées par le Président aux vainqueurs devenus des sortes de « grigris » !!

  34. A propos de parapluie, n’avez-vous pas été choqué de l’attitude de ces messieurs, Poutine d’abord puis Macron, qui ont laissé la Présidente croate recevoir la douche quand on leur a amené un pépin ? Il est vrai que l’égalité des « genres » conduit à faire fi des règles de la courtoisie. Mais ces deux égoïstes ont donné une piètre image d’eux-mêmes.

  35. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 16 juillet 2018 à 14:34
    Pourquoi voudriez-vous à tout prix que la Russie « fasse trembler » le président de la République française ? Vous n’êtes pas français ? C’est curieux, tout de même, cette passion de certains pour la trahison… cette jouissance à l’évocation, parfaitement imaginaire, d’une terreur imposée par une puissance étrangère sur la personne qui les représente…
    Vous êtes masochiste ? Vous pensez que si la Russie nous attaque, vous serez à l’abri, et que ce sont vos voisins que vous n’aimez pas qui subiront les conséquences de son agression ? Je ne m’étonne plus de l’avalanche de lettres de dénonciation pendant l’Occupation…
    Vous oubliez que la France dispose elle aussi de l’arme nucléaire. Elle sera même, d’ici peu, la seule nation de l’Union européenne dans ce cas… raison pour laquelle les subversifs du Kremlin tirent les ficelles de leurs idiots utiles français (français, il faut le dire vite) pour répandre des postures telles que la vôtre.
    Quant aux directeurs de cabinet, ce n’est pas leur travail de tenir le parapluie à leur chef. Ca, c’est valable dans les dictatures. Mais vous semblez séduit par l’idée que des dirigeants puissent humilier leurs subordonnés… Le poutinisme ne fait pas ressortir ce qu’il y a de meilleur en l’homme.
    Soutenir les menées anti-françaises d’ennemis de notre pays pour se venger de frustrations éprouvés face à des Français qu’on n’aime pas, voilà bien l’un des plus répugnants comportements que l’on connaisse.
    La gauche et les communistes nous ont habitués à cette posture depuis plus d’un siècle maintenant. Sans surprise excessive, on constate qu’elle se porte également fort bien à « droite », à « l’extrême droite » et même à « la droite de l’extrême droite ». Les cocos, eux aussi, il fut un temps, se prétendaient plus patriotes que les gens normaux.
    Quand ceux qui hurlent le plus fort au patriotisme sont aussi ceux qui appellent à la trahison toutes les cinq minutes, on ne s’étonne plus que les hommes veuillent devenir des femmes, ou qu’un médecin se fasse licencier, parce qu’il refuse de dire qu’une femme est un homme sous prétexte qu’elle le revendique.
    Mais nous avons bien, ailleurs sur ce blog, un Ahmed Barkani qui se sert de son maniement parfait de la langue française pour prétendre que la vérité n’a pas d’importance. Lorsque ce sont les élites qui dénigrent les principes mêmes leur ayant permis d’obtenir la situation dont elles jouissent, que peuvent espérer les autres ?
    Pour en revenir à la Russie, et savoir ce qu’il convient de penser d’une certaine « âme russe », il suffit de comparer l’attitude des supporters français à Moscou, fraternels et bon enfant, avec celle de leurs homologues russes en France il y a peu, qui s’étaient employés à tenter de tuer des supporters britanniques.
    S’attirant les félicitations d’un responsable du football russe, vice-président de la chambre basse du Parlement, et député du parti fasciste dit… « libéral-démocrate ».
    Sous les ricanements approbateurs de Vladimir Poutine. Vous avez déjà oublié ? Notre époque a une mémoire de poisson rouge…
    Il est vrai que ces « supporters » étaient dirigés par des hommes du renseignement militaire russe.

  36. Michelle D-LEROY

    Je suis sincèrement contente que la France ait gagné la coupe du monde de foot, comme je le suis lorsqu’un athlète français se voit remettre la médaille d’or.
    Je suis contente aussi de voir Didier Deschamps, entraîneur aussi modeste qu’efficace, respectueux des joueurs, des Français, de la République et donc de la France, recevoir les éloges qu’il mérite.
    Cela nous change de la perpétuelle et lassante communication de notre Président, qui quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, est calculée, millimétrée avec photographie au bon moment pour le buzz.
    Ensuite, si je comprends la joie des supporters, je ne comprends absolument pas les scènes délirantes auxquelles on assiste. Chez moi on a vu un couple qui avait installé ses deux enfants sur le toit de leur voiture et emprunté un sens interdit… et même cris, chants, hurlements, sans parler des débordements de violences inévitables vu la foule et vu les fractures de notre société.
    Est-ce la frustration des Français qui n’ont plus rien à quoi se rattacher – religion, politique, communisme et autres piliers de la société aujourd’hui disparus – ou bien une évolution vers la passion du vide, faute d’autre chose ?
    En 1998, c’était la joie, en 2018, c’est un délire de Marseille à Lille, de Brest à Strasbourg… A moins que le Français ne se sente obligé de hurler sa joie pour se sentir comme tout le monde.
    Pas étonnant donc que depuis un an on ait vu un suivisme inconditionnel du nouveau Président, qui va à coup sûr saisir cette perche pour rebondir et nous vanter les mérites d’une société multiculturelle dont les bienfaits seraient les clés de la réussite.

  37. @ Zonzon 16 juillet 2018 12:44
    « Once upon a time in America »
    Quel lyrisme, quel embrasement, quelle fougue, pour décrire cette œuvre crépusculaire de Sergio Leone ! Merci pour ces envolées : c’est du vécu !
    Vous seriez-vous identifié à un des héros ? Noodles ou Max ?
    De Niro est fou : d’où ses interprétations exceptionnelles.
    Cordialement.

  38. Pour avoir vu la finale dans un petit village italien dont toutes les familles ont au moins un cousin français, tous les Italiens (dont un qui a une mère française) étaient pour la Croatie.
    Macron donne une image détestable de la France et ses déclarations ne passent pas.
    Des Suisses arboraient le drapeau croate.
    Ceci dans le nord de l’Italie, je n’ose imaginer dans le sud.
    Quand on regarde les pays qui soutenaient on a une image de la France.

  39. @ Exilé 16 juillet 2018 à 14:34
    « M’est avis qu’il possède un autre type de parapluie, qui aurait de quoi faire trembler notre Jupiter en carton-pâte »
    Bien dit.
    Ca me fait penser à l’entretien Macron/Poutine, Poutine proposant à Macron de lui venir en aide militairement si besoin était, et Macron de répondre « non non, nous avons ce qu’il faut ».
    Comme Poutine est correct, il ne lui a pas posé la question : « votre armée, combien de divisions déjà ? » Il est resté stoïque, a esquivé un sourire et a continué à papoter devant les caméras, avec Macron dans le rôle principal. Clap de fin.

  40. Coupe du Monde
    Unanimisme artificiel en 1998, cher P. Bilger, mais l’unanimisme affiché aujourd’hui est-il réel et solide ?
    Avec un minimum de recul, les joies affichées à la fois de l’équipe gagnante et des centaines de milliers de Français dans les rues ne cachent-elles pas les centaines de voitures brûlées, des millions de dégradations payées par le contribuable, des incivismes graves totalement impunis…
    « On sort du flou sociologique… » Le croyez-vous vraiment ?
    Cordialement.

  41. Robert Marchenoir

    Puisqu’on nous bassine à nouveau avec « l’anti-racisme », les joueurs de l’équipe de « France » qui n’ont pas de race (en tous cas, aucune discernable à l’oeil nu), dégustons ce délicieux petit entrefilet, banalité d’entre les banalités qui se publient chez nous.
    Coupe du monde : vingt-quatre véhicules incendiés en Seine-Saint-Denis
    « Vingt-quatre véhicules incendiés et dix-huit détruits par propagation des flammes ont été recensés la nuit dernière en Seine-Saint-Denis. Il a aussi été comptabilisé vingt-huit jets de projectiles dont huit tirs de mortiers ainsi que douze feux de poubelles repérés notamment à Sevran. »
    « Vingt-huit personnes ont été interpellées à la suite de ces violences diverses. On ne déplore aucun blessé. Ce bilan ‘relativement satisfaisant’ s’explique par la forte mobilisation policière et peut-être aussi par un ‘effet Mbappé’, l’attaquant vedette des Bleus, natif de Bondy. »
    « Lors de la nuit du 14 juillet, toujours attendue avec appréhension par les forces de l’ordre, ‘il y a eu moins de véhicules brûlés que l’an dernier’, indique la préfecture qui ne divulgue plus officiellement ses chiffres pour éviter un effet de surenchère. En 2016, elle avait recensé une trentaine de voitures détruites par incendie dans le département. »

    Donc, selon la police, 42 voitures brûlées en Seine-Saint-Denis seule — et non 24 (*) –, c’est un bilan « relativement satisfaisant ». Estimez-vous heureux. Cela aurait pu être pire.
    Pourquoi n’avez-vous eu « que » 42 voitures brûlées, 28 jets de projectiles dont 8 tirs de mortiers et 12 feux de poubelle, bande de petits veinards ?
    Eh bien, vous informe la préfecture de police (pas la CGT, pas le Parti communiste, pas les Indigènes de la République, pas les Frères musulmans, pas le Conseil représentatif des associations noires de France, non : les gens à qui vous payez des armes à feu afin qu’ils vous protègent), grâce à « l’effet Mbappé ».
    Si l’algéro-camerounais, né à Bondy (Seine-Saint-Denis), n’avait pas bénéficié de la gloire et des millions que lui valent sa participation à la victoire de la Coupe du monde, eh bien vous auriez eu beaucoup, beaucoup plus de voitures incendiées.
    Quelle façon plus irréfutable de démontrer que « l’anti-racisme », le « vivre-ensemble » et l’immigrationnisme sont un racket tribal ? Donnez-nous des postes, de la gloire et du pognon, sinon on vous crame vos bagnoles.
    Et d’ailleurs, on va vous les cramer même si vous nous donnez tout ça, histoire de bien montrer ce dont on est capables. Mais on va se retenir. C’est « l’effet Mbappé ». Vous savez ce qui vous reste à faire.
    Je crois, malheureusement, que nous n’aurons pas assez de places en équipe de France victorieuse de la Coupe du monde pour satisfaire tous ces messieurs. Il va bien falloir qu’un certain nombre consentent à faire livreur chez Amazon, afin de financer les allocations des autres. Et j’ai peur que cela ne leur suffise pas.
    ______
    (*) Le titre dit : 24 voitures brûlées. Il faut lire de près pour s’apercevoir qu’en réalité, c’est 24 plus 18 « détruits par propagation des flammes« . Selon l’ingénieuse méthode adoptée, il y a un certain temps déjà, par les autorités, pour minimiser ce genre d’incidents « festifs ».
    Autrement dit, si je m’introduis chez vous (animé par la « haine raciale », par exemple), que je jette un chiffon enflammé dans votre corbeille à papiers, et que votre immeuble soit détruit par les flammes, la « justice de mon pays » ne me condamnera que pour incendie volontaire de corbeille à papiers. Ce qui doit relever de la contravention, de nos jours. Et encore.

  42. Eh bien, il ne faut pas pavoiser : voilà que l’arbitrage est remis en cause, les buts… contestables, le jeu des Croates meilleur que celui des Céfrans, et la présidente croate beau……….coup plus sympa que Madame de Sainte-Exhaure.
    Quant au peuple : naïf, je pensais que c’était une fête, pas un pandemonium aussi répugnant que les manifs d’étudiants ou des casseurs de Bondy. Il est vrai qu’on n’a vu la foule qu’en plan ou très serré, ou très large. Les médias ont encore oublié d’être intelligents.
    Alors, changement de pied : ne m’appelez plus jamais France.

  43. @ Zonzon | 16 juillet 2018 à 12:44
    « Mon cher boureau, […] »
    le tout en direct d’une zonzon, ça fait condamné à mort.
    Marie-Antoinette, est-ce toi ?

  44. La récupération politique que nous pouvions craindre après cette affaire sportive est en train de se mettre en marche : les docteurs Frankenstein qui ne rêvent que de changer de fond en comble la nature de la population française et de la civilisation qu’elle porte profitent abusivement de la situation pour tracer des parallèles tordus entre la composition de l’équipe bizarre que nous savons et celle de la France de demain :
    « Ce moment de bonheur collectif apporte aussi un cinglant démenti aux théoriciens rances d’une obsession nationale fondée sur le nom de famille ou la couleur de peau. »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/07/16/le-reve-en-bleu_5332039_3232.html
    Ces apprentis-sorciers bricoleurs de peuple n’ont pas l’air de se rendre compte qu’à peine la « fête » avait commencé, des hordes animées de haine antifrançaise s’en sont donné à cœur joie dans toute la France et pas uniquement dans les grandes villes, en donnant à ceux qui n’auraient pas encore compris ce qui se passait une vision prémonitoire du vrai visage de la France de demain, ou de ce qu’il en restera.
    Après la fête, le suicide collectif.

  45. Le Grand Remplacement en marche.
    Il est quand même étonnant de voir que la très grande majorité des joueurs est « black », ce qui ne correspond pas du tout à la proportion des « blacks » dans la population française, comme si, finalement, les « blacks » étaient en sport, par nature, physiquement supérieurs aux « souchiens ». Cette « racialisation » du sport est inquiétante.
    On apprend en même temps, je viens de recevoir plusieurs témoignages en ce sens, que dans les clubs de jeunes, dès que les joueurs issus de la « diversité » deviennent majoritaires, les « souchiens » sont mis à l’écart. Et brutalement le plus souvent. Le cas le plus flagrant est celui de Griezmann écarté au motif, nous dit-on, de ce qu’il était « trop frêle ». En réalité c’est parce qu’il était buté par les autres (lui trop « frêle » en effet).
    Comme il ne pouvait pas décemment y avoir que des « blacks » dans l’équipe de France, il a bien fallu aller chercher quelques « whites ».
    Le Grand Remplacement (Renaud Camus) est en marche.
    On est en plein dans la terrible illusion de la grande fraternité interethnique (pour ne pas employer de mot interdit) dont les médias et politiques soumis nous abreuvent depuis plusieurs jours.
    Quant à la Croatie, petit pays pauvre de quatre millions d’habitants, qui n’a pas, et de loin, les moyens de s’offrir les joueurs scandaleusement bien payés de l’équipe de France, elle s’est rudement bien défendue. C’est bien qu’il y a problème avec les joueurs dits « français ».
    Quant à l’autre immature qui s’est cru malin de faire le pitre « pour faire jeune », il aurait mieux fait de s’abstenir.

  46. « …Je suis infiniment plus sensible à l’entraîneur Didier Deschamps qu’à Aimé Jacquet dont la haine peut-être explicable contre l’Equipe à la longue m’a défrisé… »
    Pourtant, le journal L’Equipe est l’emblème de la bouffonnerie et de l’hypocrisie dans le monde du sport.
    Un seul exemple : quand le cycliste Richard Virenque s’est fait prendre la main dans le sac à pharmacie, L’Equipe a joué les pleureuses grand guignol indignées, se drapant dans sa dignité qu’une feuille de vigne aurait suffi à cacher.
    En résumé, c’était du genre : « Quel scandale, ce cycliste s’est dopé, il a enfreint les lois du sport et de la morale, qu’on le cloue au pilori, il a trompé tout le monde, etc. » alors que bon, L’Equipe est sociétaire du Tour de France (probablement majoritaire à l’époque) et ne pouvait pas ne pas savoir que le dopage était généralisé chez quasiment tous les sportifs de très haut niveau (et souvent dans le haut niveau également), d’autant plus dans les sports qui poussent l’humain à ses limites.
    Il ne pouvait pas ne pas savoir et il ne peut pas ignorer (c’est toujours le cas) que certains médecins et autres soignants du sport se sont bâtis de confortables fortunes en proscrivant des produits illicites et tueurs pour l’organisme et que les connexions entre trafics de produits dopants et trafics de drogue sont nombreuses.

  47. @ Patrice Charoulet
    « Nous ne sommes pas des champions »
    En revanche, vous, si. Votre commentaire est excellentissime et particulièrement rafraîchissant (avec en plus l’avantage de ne pas contenir d’alcool). Bref, et si je peux me permettre, impeccable à tout point de vue.

  48. « Des explosions de joie intenses et délirantes partout qui semblent peu à peu déconnectées de leur cause apparente, la belle victoire de l’équipe de France contre celle de la Croatie. » (PB)
    La victoire mondiale des Bleus aurait pu être une vraie fête nationale, mais le ministre de l’Intérieur n’a pas su donner des instructions fermes aux policiers et aux CRS de tous les charger dès la première minute de l’émeute.
    Ce ne sont pas des sauvageons selon les dires de Chevènement mais bien des criminels, des anarchistes dangereux, des merdeux sans cervelle, des ultra gauchistes s’attaquant à la police, aux pompiers, aux magasins, aux voitures et les biens publics. Pour en finir avec cette sale racaille qui est un vrai poison pour notre pays, l’unique solution est de tous les condamner à la prison ferme maximale et à leur sortie les faire bosser très dur en saisissant leur salaire et toutes les aides sociales jusqu’à remboursement intégral pour tous les dégâts monstrueux qu’ils ont causés. J’en ai marre de payer des impôts pour cette vermine. Continuons comme ça et je vous promets que tôt au tard ça va exploser au nez de tous nos politiques. Ca n’a que trop duré. J’ai honte !!
    https://www.youtube.com/watch?v=EZlB-FKQsl0

  49. Superbe Marseillaise lancée spontanément par Olivier Giroud et reprise par tous, sur le perron de l’Elysée.
    L’Équipe de France, comme on l’aime !

  50. Après ce succès interplanétaire voire intergalactique, ce bon marquis Macron aura-t-il l’indécence de remettre en cause les APL, sachant qu’à 150 euros le maillot, une baisse de 5 euros des APL contraindra les acheteurs à payer leur maillot en trente mois, soit un paiement intégral peu avant la fin du quinquennat.
    Je propose aux banques de mettre en place un prêt à taux zéro, remboursable en trente mois. Le Crédit agricole, partenaire officiel, pourrait le faire.
    Quelqu’un a-t-il vu Edouard Philippe ? Il paraît qu’il est Premier ministre de 67 millions de champions du monde.

  51. @ Robert Marchenoir
    « Quant aux directeurs de cabinet, ce n’est pas leur travail de tenir le parapluie à leur chef. Ca, c’est valable dans les dictatures. »
    Voici un magnifique exemple de dictateur, suivi de son premier porte-parapluie :
    https://www.arretsurimages.net/articles/hollande-guerre-de-parapluies-sur-twitter
    Pour le reste, j’aurais dû truffer mon message d’émoticônes car j’ai l’impression que vous ne comprenez pas le second degré…
    Et question trahison, j’ai l’impression que vous vous trompez de cibles, qui sont plutôt à trouver parmi ceux qui ont fréquenté les allées du pouvoir depuis une quarantaine d’années.

  52. @ Robert Marchenoir
    « Autrement dit, si je m’introduis chez vous (animé par la « haine raciale », par exemple), que je jette un chiffon enflammé dans votre corbeille à papiers, et que votre immeuble soit détruit par les flammes, la « justice de mon pays » ne me condamnera que pour incendie volontaire de corbeille à papiers. Ce qui doit relever de la contravention, de nos jours. Et encore. »
    Ce raisonnement par analogie, dont le ressort est l’absurde, est tout à fait à la hauteur de votre honnêteté intellectuelle !!
    Le problème est « si » !
    Si par exemple je vous croisais chez moi, et que vous étiez animé d’un sentiment que nous appellerions (c’est une supposition…) de l’amour fraternel, puis que par un heureux hasard vous vous promeniez avec un slip très seyant, voire élégant, puis que par inadvertance, je tienne à la main un marteau et des clous, qu’ensuite il advienne fortuitement qu’un Romain de mes amis, qui nous aurait versé du Lacryma Christi, se sente dans l’obligation de vous demander de vous rhabiller, il ne faudrait pas alors que votre grande sensibilité soit ébranlée !
    Marchenoir quand vous divaguez vous me faites penser à Caïn…

  53. Maintenant que la France a sa deuxième étoile, pour que la fête soit totale il faudrait qu’un coureur français ramène le maillot jaune sur les Champs-Elysées dans quinze jours.
    Le dernier vainqueur est Bernard Hinault et c’était en 1985. Ça commence à dater.
    Avec le Tour de France, là aussi, nous pouvons voir une véritable liesse populaire sur le bord du parcours de la part de spectateurs venant de tous les pays. C’est sans doute la plus belle fête de l’été en France et elle dure trois semaines.
    Avec la baraka de la France en ce moment, ce qui est improbable peut devenir possible. Bardet ou Barguil sont bien placés. La montagne sera le juge de paix. On y croit… Enfin moi j’y crois !
    Et ça ferait tellement plaisir à notre président !

  54. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 16 juillet 2018 à 15:30
    Ah, on avance. Voilà un commentaire où il y a à manger. Je n’ai pas écouté votre conférence, mais je trouve que la grille d’analyse du monsieur branle un peu dans le manche. Pour commencer, il divise le monde entre conservateurs et progressistes, sans prendre en compte l’opposition entre libéraux et dirigistes, qui est au moins aussi importante. C’est pourquoi il a des angles morts.
    Ceci est très important : « Peu importe pour l’instant les raisons pour lesquelles notre société s’est ainsi développée. Mais cela a demandé du temps, des efforts et d’énormes sacrifices. C’est un bien précieux et fragile. Si on ne réfléchit pas de toute urgence au prix à payer pour l’immigration, on va vers le chaos. Je refuse de faire l’impasse sur certaines données du problème, tant pis si elles sont brutales. »
    Ce qui révèle une autre ligne de partage fondamentale : elle oppose ceux qui pensent que la vérité existe, qu’il est crucial de la connaître, et tout aussi fondamental d’en tenir compte ; et ceux qui font passer l’imaginaire, les passions, les émotions, l’idéologie et le sectarisme avant la vérité.
    Jusqu’à déclarer, dans la version la plus délirante, celle que le poutinisme tente d’accréditer : la vérité n’existe pas, et de toute façon tout le monde ment, donc ça n’a pas d’importance.
    La rigueur et le scrupule mettent des millénaires à s’imposer. Les détruire est l’affaire de quelques décennies. Une société où règne la rigueur ne ressemble pas à une société où la vérité n’a pas d’importance. Les premières ressemblent à l’Europe, les secondes à l’Afrique — ou à tout « shithole country » que vous voudrez. Les choix ont des conséquences.
    Et pour finir (très provisoirement), je vous invite à réfléchir sur cette assertion, qui est aisée à vérifier : l’idéologie de gauche est mortifère pour tous les peuples, mais plus encore pour les Noirs, et plus généralement pour les groupes humains sous-développés.
    Comparez la société noire américaine à une époque où les Etats-Unis étaient encore relativement à droite, conservateurs, voire — j’ose à peine l’écrire — « racistes ». Mettons, les années 1920 à 1950. Et la même société de nos jours, où le centre de gravité du pays (comme celui de l’Occident tout entier) a massivement basculé vers la gauche.
    Regardez les photos des quartiers noirs, des foyers noirs, des personnalités noires américaines avant, et après : le changement est tellement hallucinant qu’on a l’impression d’avoir affaire à une race différente.
    Un Noir du peuple des années 50 était un homme en cravate. Une femme était en robe. L’un et l’autre ressemblent, aujourd’hui, à des acteurs de films pornographiques en tenue de travail.
    Depuis que l’idéologie dominante, aux Etats-Unis, a basculé à gauche pour ne pas dire à l’extrême gauche, la famille noire a disparu, la paternité noire n’existe plus, et le modèle en vigueur est un matriarcat basé sur la vagabondage sexuel, où l’Etat sert de père (*). Les conséquences sociales de cette catastrophe sont amplement documentées. Notamment par des intellectuels noirs.
    ______
    (*) EBT : carte de crédit fournie par les services sociaux, qui se recharge tous les mois avec l’argent-braguette de l’Etat (comme on dit en… France).

  55. Entre Robert Marchenoir de 17:53 et Greaudon de 20:07, on a le tableau parfait de ce qui nous attend.
    Les duvent, Charoulet, Preud’homme seront balayés par le vent de l’histoire, dans leurs patelins de ploucs ils ne voient rien, n’entendent rien de cette histoire en marche écrite d’avance par Emmanuel Macron.
    Ils viendront pleurer dans dix ans quand ils verront Brigitte fraîchement divorcée d’Emmanuel épouser un haltérophile de l’Oubangui-Chari, ou du Dahomey.
    Philippe Bilger publiera un billet très critique sur Macron, quinze jours avant la prochaine présidentielle…
    Ça sera trop tard.
    Vous l’aurez tous dans le… l’œil…

  56. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 16 juillet 2018 à 21:10
    Whataboutisme. Hollande n’est pas un dictateur. Ce n’est pas le parapluie qui fait le dictateur.
    C’est le fait que 19 ans plus tard, Poutine est toujours au pouvoir, pouvoir auquel il est parvenu en affamant ses compatriotes pour acquérir une fortune estimée comme la plus importante du monde, et en faisant exploser 300 de ses électeurs pendant leur sommeil pour se poser en sauveur anti-terroriste ; et c’est le fait que l’un des politologues russes les plus respectés vient d’affirmer que le Kremlin prépare une révision constitutionnelle, pour permettre à Poutine de devenir président à vie.
    Ca, c’est un dictateur. Hollande, il est toujours au pouvoir ? Non. Alors, qu’est-ce que vous venez me parler du parapluie de Hollande ? Et qu’est-ce que vous venez me parler de second degré, alors que vous venez d’en repasser une couche, aussi grumeleuse que la première, en tirant dans la même direction ?
    Quant aux traîtres, il y a des anonymes et des connus. On nous répète assez que les Russes se satisfont de Poutine. Les poutino-lécheurs aux commandes, les Sarkozy, les Mariani, les Myard, les Dhuicq, les Fillon, les Mélenchon, les Le Pen et j’en passe, ils ont bien été portés au pouvoir par les Français, non ?
    Quand avez-vous vu des sympathisants frontistes, ou fillonesques, d’indigner de la servilité pro-russe de leur champion, sur les sites où ils se rassemblent ? Moi, j’ai plutôt vu des moutons bêlants — capables de se transformer instantanément en petits flics de la Stasi, dès lors que l’on soulève quelque interrogation sur les vertus de leur régime néo-soviétique chéri. Ici même, nous en avons vu quelques jolis exemples.

  57. Greaudon, Raphael…
    Tiens, il y a des nouveaux arrivés sur ce blog. A lire leurs commentaires je ne serais pas étonné qu’ils viennent de la maison d’en face. Je veux parler du blog à Rioufol, bien sûr !

  58. Sergio Carioca

    @ Claude Luçon
    « On oublie trop d’ailleurs qu’en 2006 la France aurait pu déjà décrocher sa deuxième étoile sans le fameux « coup de boule » du sieur Zidane dont l’esprit d’équipe ne brillait guère à l’occasion ! »
    Finale gagnée contre le cours du jeu pour beaucoup.
    Et le carton rouge contre Zidane peut être en cause. Ce n’est pas d’esprit d’équipe, ou pas seulement, dont Z a manqué mais d’esprit.
    Se faire insulter par un c.., c’est un compliment il me semble.
    Quant à ce nunuche de joueur français qui avait la balle et pouvait marquer puisque les Italiens faisaient du cirque et délaissaient le jeu et leur but, et que l’arbitre n’avait pas sifflé, quelle erreur. Le ballon au fond des filets et c’était but. Et Domenech champion du monde.
    Zidane a beaucoup progressé comme homme depuis, il semble.

  59. @ Lucile | 16 juillet 2018 à 15:30
    Totalement d’accord avec vous sur le fond.
    À ceci près que je ne supporte plus ces wonderboys millionnaires de Facebook ou Apple, qui viennent en T-Shirt, jeans et Pataugas nous expliquer avec des graphiques et télécommande en main comment ils ont découvert que la terre est ronde.
    Et ce, devant un public acquis d’avance.
    Je suis resté très Collège de France, la grande conférence, où l’on arrive tous cravatés, pas de rires (ces fameux « laughs » à la Hillary Clinton), pas d’applaudissements intempestifs, pas de « starting jokes », et mugs on the table.
    Je suis prêt à adhérer à tout ce que dit ce monsieur, mais le « Hi, there, you guys ! » m’insupporte.
    N’y voyez aucun anti-américanisme, j’ai deux cousines américaines, mais le débraillé-chic, la familiarité imposée, le « barbecue conversation », c’est too much for my understanding.

  60. Mary Preud'homme

    @ Sophie | 16 juillet 2018 à 20
    Après avoir pris connaissance de votre commentaire je suis allée vérifier.
    Comment ? c’est cette vidéo infecte qui vous a fait vibrer ? Où l’on voit et entend une bande de braillards avinés sur le perron de l’Elysée hurler une Marseillaise massacrée et complétement fausse sous le regard jubilatoire de Macron et le sourire béat de Brigitte Macron qui bat des mains comme une gamine !
    Tandis que les gardes républicains sabres au clair, qui doivent se demander jusqu’en quel enfer ce mégalo va entraîner notre malheureux pays, ne bronchent pas !
    Quelle décadence ! Pauvre France !
    ———————————
    @ Savonarole | 16 juillet 2018 à 22:36
    A propos de couleur, il semblerait que Marchenoir déteigne sur vous au point que votre esprit s’émousse. Dommage !
    Quant à Greaudon inconnu au bataillon qui vient mettre son grain de sel, il m’a tout l’air d’être de la bande à Marcheblanche comme Zonzon…

  61. Raphael et Patrice Charoulet…
    La belle histoire de la victoire de Didier Deschamps.
    La calamité ambulante de ce blog comme l’a nommée Catherine JACOB, a trouvé sa perle rare.
    Vive le mariage pour tous.

  62. @ Savonarole
    Mais enfin Savonarole, non avete paura ! Au pire un bûcher vous attend…
    Du fin fond de mon patelin puisque vous avez décidé que j’habitais un patelin, et depuis ma vision de plouc puisque vous avez aussi décidé que je faisais partie des ploucs, je vous adresse moi, ce petit compliment :
    Savonarole qui est vieux, aigri et vaguement gâteux a peur et la peur comme chacun sait se trouve plus souvent dans la poitrine des couards que des héros. Donc, Savonarole, il faut parler peu et se taire, votre tour est passé, il me semble…

  63. Vous êtes décidemment un naïf M.Bilger.
    Vous aimez trop le football pour avoir l’esprit froid comme – je l’espère pour les accusés – vous l’aviez quand vous exerciez votre métier.
    Ces jeunes joueurs crient Vive la France ! parce qu’ils sont coachés médiatiquement et qu’au fond pour la suite de leur carrière et les millions qu’ils sont susceptibles de toucher dans telle ou telle équipe européenne, on leur a expliqué qu’il valait mieux avoir montré une bonne image lors de la coupe du monde, surtout en dehors du terrain, qu’ils gagnent ou pas et que les pourritures égocentriques assumées précédentes à la Anelka, Benzema et Evra, c’est pas bon pour la suite de leur carrière.
    Ce sont les mêmes mais ils sont mieux entourés.
    Ils sont c*ns mais comme disait Audiard « Quand on parle de fric, à partir d’une certaine somme tout le monde écoute ».
    Sinon, sur le jeu, c’est clair que la France n’a pas bien joué, le niveau général de cette coupe du monde était médiocre. Mais combien de fois la France a perdu par le passé contre des équipes qui étaient moins bonnes parce qu’elle jouait le « Football champagne ! ».
    D’un autre côté, il faut admettre que d’abord, une fois de plus la plus mauvaise équipe sur le terrain a gagné et que 5 tirs cadrés en finale de la coupe du monde, 4 buts dont un penalty c’est… je n’ai pas de mots adéquats. C’est un combiné de la chance du cocu et du cul bordé de nouilles. C’est miraculeux, le hasard, tout ce que vous voulez mais c’est hallucinant et on n’est pas près de le revoir.
    On a eu une chance au-delà de l’insolence et c’est l’euphémisme de la décennie.
    Maintenant on en a dans les médias jusqu’à vomir.
    Et un de ces jours quand la médiacratie française aura épuisé le filon à ne rien dire sur le vide encore et encore, elle reprendra le cours « normal » de ses émissions et recommencera à culpabiliser les Français sur le nombre de clandés morts en Méditerranée qu’elle a totalement oublié pendant trois semaines. Nous dira encore que Trump est une ordure ; que Poutine est une ordure mais moins parce qu’on a gagné la coupe du monde et recommencera ses débats bidon pleins de soi-disant experts plus ou moins intitulés « Le Brexit,c’est pas bien » et qu’il faut absolument accepter tous les clandés africains traversant la Méditerranée, imaginez, l’un d’eux pourrait donner naissance au prochain Mbappé ! Il faut tous les prendre ! Etc.
    Bref, The show must go on.
    Et la France dans tout ça ? Ben elle a gagné deux fois la coupe du monde de football… OK.

  64. Claude Luçon

    Ce que nous venons de vivre, au-delà de l’exploit, surtout en écoutant les commentaires télévisés et en lisant les éditoriaux et articles de presse, est une implicite et sévère condamnation de notre enseignement scolaire et universitaire.
    Le sport de haut niveau, ou pas, en France serait, comme vient de noter Marc Lambron dans Le Figaro, l’apanage de la « working class » ?
    Le pire est qu’il a raison, à bien y penser le sport universitaire en France, s’il existe, est totalement occulté.
    On peine à nous faire noter qu’un Lloris, un Varanne et un Mbappé sont bacheliers. Miracle !
    Sommes-nous toujours à l’époque ou élèves et étudiants devaient se cacher pour faire du sport et être systématiquement pointés du doigt comme des crétins par leurs professeurs comme nous l’avons connu par le passé ?
    L’intellectualisme en France est-il toujours le contraire du sport ?
    Faut-il ressembler physiquement à Zemmour, pourtant clairement complexé à ce sujet, pour être un intellectuel ?
    Nos enseignants sont-ils toujours convaincus que le premier de la classe doit nécessairement être chétif et doté de lunettes et que le grand en bonne santé pratiquant un sport être l’idiot du village ?
    N’ont-ils toujours pas compris que l’esprit d’équipe est à la base de toute société humaine et que le sport en est le véhicule, surtout quand le service militaire n’est plus là pour assumer ce rôle ? Les Grecs l’avaient pourtant compris il y a fort longtemps.
    Est-il possible qu’ils n’aient pas remarqué que nombre de présidents américains étaient des sportifs, joueurs de football américain ou basket en particulier, et s’en vantaient ? Plusieurs étaient diplômés des meilleures universités, de Harvard à Berkeley ou Stanford.
    Le sport sous sa forme moderne est né en Grande-Bretagne à Oxford et Cambridge et il est aujourd’hui la clé d’accès aux grandes universités américaines.
    Il serait grand temps que notre ministre de l’Education nationale impose le sport d’équipe de la maternelle à l’université.
    Le seul but dans la vie est-il d’être membre de l’Académie française pour porter une épée sans avoir été escrimeur ?
    Allons-nous enfin comprendre la nature du message que le « peuple » vient d’envoyer aux « zélites », avant que notre société explose ?
    Macron semble l’avoir compris.

  65. @ Robert Marchenoir
    Jonathan Haidt est un psychologue qui s’est intéressé à la morale. Il développe, avec d’autres, recherches à l’appui, l’idée que le partage entre conservateurs et progressistes (liberals aux USA) correspond à des tendances profondes de la personnalité, elles-mêmes héritées de l’évolution. Pour répondre à votre objection sur l’angle mort de sa classification, je dirais que le dirigisme peut se retrouver des deux côtés, de façon paradoxale du côté progressiste (de même que la censure et la propagande mensongère). Haidt votait au départ démocrate, mais à force de chercher des arguments pour les Démocrates, dit-il, et peut-être à force de voir ce qu’ils faisaient de l’université, il s’est mis à voter pour les Républicains, cela lui a pris dix ans. Ce n’est pas un militant. Il est surtout préoccupé de penser juste et vrai, et milite ardemment pour la liberté de parole à l’université, ce qui demande un certain courage. Avec un autre professeur il a commencé à établir un classement des universités nord-américaines en fonction de leur exigence de vérité et de liberté d’expression.
    Lui et d’autres chercheurs que l’on peut écouter dans les interviews intéressantes de Rubin (« Rubin Report ») sont en général d’avis que la question du QI moyen pose un problème éthique, si on l’exploite politiquement, et qu’il vaut mieux l’aborder avec discrétion dans les media. Ils préfèrent, une fois connus dans le milieu universitaire les résultats des recherches concernant les QI moyens par pays, ne pas les commenter publiquement, de peur que mal compris, ces chiffres aboutissent à nommer des races inférieures et des races supérieures, et ne mènent à une exacerbation des ressentiments entre communautés. Tout le monde ne comprend pas que ce sont des moyennes, et les statistiques servent parfois de support à des extrapolations simplistes. Je suis du même avis.
    Nous n’avons pas besoin de cela pour justifier la nécessité vitale qui est la nôtre de défendre nos frontières. Les différences de culture, de religion, le caractère conquérant de l’Islam radical, l’impossibilité de donner du travail à tous ces nouveaux arrivants, leur manque de formation, notre manque d’argent pour les faire vivre décemment, y suffisent amplement. Pas la peine de les accabler.
    Je pense comme vous que l’idéologie de gauche omniprésente à l’université, dans les media, dans la justice et en politique a fragilisé notre pays et nui à nos intérêts. Je pense que la droite modérée est trop inconsistante, et la droite « dure » trop rigide et trop étatiste pour constituer le contrepoids indispensable. Je pense également que l’orgie d’émotions dans laquelle nous nous vautrons empêche de bien raisonner. La célébration de la victoire française au Mondial atteint des sommets sidérants. On dirait que le pays tout entier a pris une bonne cuite et s’amuse à régresser. Certains diront « pourquoi pas si c’est l’espace d’un week-end », mais il ne faut pas avoir peur du ridicule, et d’un, et pendant ce temps-là, le gouvernement légifère sur les fake news, et de deux.
    @ Savonarole
    Je crois que vous vous méprenez sur le bonhomme. C’est une bonne pointure, très courageux dans sa croisade pour le free speech mais pas du tout ramenard. Il fait très prof d’université. Bon prof, excellent pro d’après moi.
    @ Mary Preud’homme
    D’accord avec vous, j’ai rarement entendu une Marseillaise aussi fausse, à se boucher les oreilles !! La honte, j’espère que la séquence n’a pas franchi les frontières de l’Hexagone.

  66. « Surtout rien ne m’était apparu plus volatil, inconsistant et éphémère que ce climat de 98 – Black Blanc Beur – sous le signe d’une diversité qui aurait été le couronnement républicain d’une compétition mondiale dont il ne faut jamais oublier qu’elle se déroulait en France. Dès le lendemain, ce consensus a volé en éclats parce qu’il ne reposait sur rien de solide »
    Même mauvaise pioche aujourd’hui.
    Entre les incendies de voiture et les commentaires incendiaires sur ces derniers et entre commentateurs, je ne vois guère d’unanimité, surtout heureuse.
    Alors, sans regretter de ne pas en avoir été, je comprends la fuite en avant de ceux qui en groupe se sont assourdis de cris les reliant les uns aux autres, au sport et à la nation, dans l’unité du saint-esprit d’une parenthèse enchantée. Que dire ? Les anarchistes parlent de zone à défendre, j’écris qu’il y a des moments à préserver.
    La seule unanimité, dans notre pays, est qu’à un moment ou l’autre, chacun se met à déchirer l’unité.
    Comme dans Astérix, quelqu’un déclenche une bagarre.
    Mais nous n’avons pas de héros.

  67. L’insécurité, le racisme et le reste, il me semble que nous nous enfonçons dans des rancœurs dépressives.
    Même si je ne fais qu’écouter du Eno si possible avec vidéo en boucle en ce moment – et d’autant que j’ai retrouvé mes favoris – le remède est tout autre à mon avis, pour le cas qui nous occupe :
    https://www.youtube.com/watch?v=efukIiigN9A
    Pas remède aux problèmes, à l’humeur, je précise parce que sinon… Je devrais écouter tout Eno, mais il y a des airs qui me plaisent tant que je ne fais que les réécouter en boucle.

  68. @ Lucile | 17 juillet 2018 à 01:10
    « D’accord avec vous, j’ai rarement entendu une Marseillaise aussi fausse, à se boucher les oreilles !! La honte, j’espère que la séquence n’a pas franchi les frontières de l’Hexagone. »
    Il y a peu de temps encore, certains reprochaient aux joueurs de foot français de ne pas chanter la Marseillaise.
    Aujourd’hui, les mêmes leur reprochent de chanter faux.
    Ce qui importe quand on chante l’hymne national, c’est d’y mettre tout son cœur, peu importe si l’ensemble n’est pas très mélodieux.
    Vous ne voulez pas non plus que nos footballeurs prennent des cours de chant !
    Serge Gainsbourg a chanté la Marseillaise à sa façon. Cela lui a valu quelques réactions hostiles au début et aujourd’hui plus personne n’y fait attention. Il suffit de se « décoincer » un peu.
    Petit rappel :
    http://www.jukebox.fr/serge-gainsbourg/clip,la-marseillaise,qlxffl.html

  69. @ Noblejoué | 17 juillet 2018 à 03:44
    « Comme dans Astérix, quelqu’un déclenche une bagarre.
    Mais nous n’avons pas de héros. »
    Tiens, vous aussi vous lisez des bandes dessinées. Je connais des hellénistes et latinistes distingués qui ne se cachent pas sous leurs draps pour les lire également.
    En parlant d’Astérix, j’ai l’impression sur ce blog de me trouver en plein milieu de ce village breton qui résiste encore et toujours à l’envahisseur.
    On peut y trouver les mêmes personnages : le barde dont tout le monde aimerait qu’il se taise, quelques agecanonix, beaucoup d’Idéfix (le chien d’Obélix pour les incultes). Certains ont tendance à se prendre pour Panoramix en vous proposant leur potion magique. On trouve même quelques Astérix facétieux.
    Et puis surtout il y a tous les jours une belle bataille de poissons pas frais.

  70. Patrice Charoulet

    @ Savonarole
    « VOS PATELINS DE PLOUCS »
    Dans l’un de vos textes récents, vous mettez Mary Peud’homme, duvent et votre serviteur dans la catégorie de ceux qui, demeurant dans « des patelins de ploucs, ne voient rien, ne comprennent rien et, je cite vos propos élégants, « vont l’avoir dans l’oeil ».
    Je ne parlerai pas pour ces deux dames, qui sont assez grandes pour penser et parler toutes seules.
    En revanche, je puis au moins vous dire ceci.
    Vous avez vécu dans plusieurs pays. Moi aussi. J’ai déménagé une trentaine de fois dans ma vie.
    Selon une formule consacrée, « Trois déménagements valent un incendie. » A 73 ans, de retour dans ma ville natale (qui la choisit ?), je n’ai pas l’intention d’en changer et de redéménager. Vous dites, de manière fort désobligeante que j’habite dans un « patelin de ploucs ».
    Puisque vous parlez de villes, petites et grandes, chacun sait que vous habitez une partie du temps à Paris, une partie du temps dans une petite ville espagnole. Vais-je qualifier votre petite ville, où vous nous avez dit ici même ne jamais parler à un seul Français, de « patelin de plouc » ? Eh bien non, ce serait trop bête et je ne m’abaisserai pas à de tels propos.
    N’ayant plus d’occupation professionnelle, je passe tout mon temps à lire des livres, comme vous, des journaux, comme vous, à écouter la radio, comme vous, à suivre des débats à la télé ou sur le Net, comme vous, à écrire, comme vous.
    Nous avons quelques opinions communes et quelques désaccords. Je vous confirme que nous ne sommes pas des frères siamois. Quoi de surprenant ? Chacun voit midi à sa porte et charbonnier est maître chez soi. Vous avez vos idées, j’ai les miennes, comme chacun d’entre nous ici.
    L’un de nos amis communs vous a écrit pour vous dire qu’il désapprouvait la manière injuste et infondée dont vous aviez parlé de moi ici voilà peu.
    Cela n’a pas été inutile. Je suis désormais dans un trio, en fort belle compagnie ma foi, avec deux dames estimables. Allons, le pire n’est pas sûr… A tout péché, miséricorde. Un repentir sincère est espéré.

  71. @ Robert Marchenoir
    « C’est le fait que 19 ans plus tard, Poutine est toujours au pouvoir »
    Je ne cherche pas à faire ici l’apologie de Vladimir Poutine, qui a probablement aussi ses défauts, mais je souhaiterais vous faire comprendre qu’en examinant la Russie à travers des lunettes occidentales « démocratiques » vous risquez de ne rien comprendre à l’âme russe et à son attitude vis-à-vis de ses dirigeants.
    Vladimir Poutine n’est pas un dictateur mais plutôt de fait un nouveau tsar, ce que la plupart des Russes admettent et comprennent car il n’ont connu rien d’autre que des régimes forts depuis Pierre le Grand.
    Et de quel droit devrions-nous imposer nos critères « démocratiques » et normalisés à d’autres peuples, alors que l’analyse, l’histoire et les faits montrent qu’ils sont souvent viciés à la base ?

  72. Monsieur Marcheblanche,
    On me dit que je fais partie de votre bande. Sans doute une vieille folle ! Non seulement je ne suis pas au courant mais je postule déjà pour la bande à Marchenoire. Sans succès jusqu’à présent, je dois le reconnaître.
    Je ne suis pas raciste – d’ailleurs c’est interdit, et puis la race n’existe plus – mais il est certain qu’à tout prendre, je préférerais être de chez vous !
    C’est vous qui voyez. Respect !

  73. Michel Deluré

    @ Achille 16/07 21:57
    « …il faudrait qu’un coureur français ramène le maillot jaune sur les Champs-Elysées… »
    Comme vous y allez ! A ce rythme, notre jeune Président sportif ne va plus suivre et ceux qui gèrent son emploi du temps vont s’arracher les cheveux. Et puis, laissez-lui au moins un peu de temps pour profiter de sa piscine à Brégançon.
    De plus, n’imposez pas à Zonzon de subir une seconde fois dans le même mois les affres de sa rue transformée en vespasienne à ciel ouvert.

  74. Le 13 juillet, au métro Anvers, Monsieur Emad F. Egyptien de 23 ans, déclare, un couteau à la main : « Je suis musulman et je bute tous les cathos ».
    Il est immédiatement maîtrisé et emballé au poste le plus proche.
    Hidalgo s’est émue. La station va être rebaptisée « Butte Montmartre » !

  75. @ Michel Deluré | 17 juillet 2018 à 09:02
    « De plus, n’imposez pas à Zonzon de subir une seconde fois dans le même mois les affres de sa rue transformée en vespasienne à ciel ouvert. »
    Cette anecdote mentionnée par l’ami Zonzon et dont je ne doute pas qu’elle est authentique, souligne le fait que nous manquons furieusement d’endroits où pouvoir soulager une envie pressante en France.
    Tout le monde fait une fixette sur le manque de prisons, d’hôpitaux ou encore d’écoles, mais personne au gouvernement ne se préoccupe des pissotières. Faudrait créer un secrétariat d’Etat pour y remédier.

  76. Zonzon l’avait prédit (Prédiction 1). Pour la France, la coupe !
    Zonzon fait une autre prédiction (Prédiction 2) : Bijou ne finira pas son mandat.
    Pour la même raison !

  77. @ Zonzon
    « …mais je postule déjà pour la bande à Marchenoire. Sans succès jusqu’à présent, je dois le reconnaître.
    Je ne suis pas raciste – d’ailleurs c’est interdit, et puis la race n’existe plus – mais il est certain qu’à tout prendre, je préférerais être de chez vous !
    C’est vous qui voyez. Respect ! »
    Soit c’est de l’humour soit c’est de l’amour, dans les deux cas il y manque quelque chose, un je ne sais quoi de rare et puissant …
    Zonzon parle de lui à la troisième personne, dès lors a-t-il besoin de s’affider ?
    Peut être craint-il en entrant dans cette forêt obscure l’agitation des feuilles ?

  78. Pour être les champions, « on » est les champions. La preuve par l’image :
    https://www.youtube.com/watch?v=m1f_14dnM68
    J’espère que Marlène Schiappa va nous faire un de ses tweets dont elle a le secret car sur ces images nous ne voyons pas de femmes (trop sexy pour être filmées sans doute ?), ni cheveux et poitrine au vent, ni voilées.
    Cette « fête » (sic) sportive serait-elle réservée aux hommes (re-sic) ?

  79. hameau dans les nuages

    @ Achille | 17 juillet 2018 à 09:27
    Ah les vespasiennes de mon enfance ! J’urinais consciencieusement sur les morceaux de pain qui se trouvaient là. J’étais étonné de leur présence quasi systématique mais il était difficile de viser à côté. C’est bien plus tard que j’aurai connaissance du pourquoi et du comment.
    De ma part le faire ne mangeait pas de pain.

  80. @ Zonzon | 17 juillet 2018 à 09:42
    « Zonzon l’avait prédit (Prédiction 1). Pour la France, la coupe !
    Zonzon fait une autre prédiction (Prédiction 2) : Bijou ne finira pas son mandat. »
    On connaissait déjà Paul le poulpe surnommé « l’oracle d’Oberhausen » qui a donné ses pronostics pendant la coupe du monde de 2010, et qui avait réussi un sans faute. (Il est mort le pauvre !)
    On a eu les prévisions de Watson, l’otarie du zoo d’Amnéville pour le présent Mondial. Mais elle s’est plantée. Elle a pronostiqué la victoire des « Diables rouges » contre les Bleus en demi-finale.
    Une excuse malgré tout, elle était en rut, situation qui conduit souvent à des errements fatals.
    Nous avons maintenant Zonzon qui préfère situer ses « visions » sur le terrain de la politique, bien plus aléatoire que celui du football.
    Wait and see ! 😜 (émoticône moqueur)

  81. @ hameau dans les nuages | 17 juillet 2018 à 10:06
    J’ai une explication en ce qui concerne le morceau de pain dans les vespasiennes d’antan. Il permettait d’éviter que les rebonds de l’urine ne retombent sur les chaussures ou le bas du pantalon. Et ça marche ! Il suffisait d’y penser…
    A noter qu’à l’époque les pissotières étaient gratuites. Maintenant il faut payer, même quand elles sont en panne.

  82. @ Zonzon | 17 juillet 2018 à 09:42
    Oh Zonzon, ne vous prendriez-vous pas pour Alain Delon ? J’ai l’impression que vous vous regardez de trop près… Un peu comme Alain, allez, un effort et bientôt ce sera « nous ».

  83. Achille a raison. Nous ne pouvons pas rester les bras ballants. Le quinquennat doit trouver un noble dessein. Nous ne sommes plus du temps de Clochemerle, que diable, mais de celui des grandes métropoles, accueillantes à toutes les vessies du monde connu.
    Par une planification intelligente, une répartition spatiale sans faille, un projet à long terme où tous les économistes seront engagés, nous pouvons réussir ! Offrir à chacun, en toute circonstance, non pas le pain et le cirque mais le pain et l’urinoir !
    Bijou, Maître des pissotières !
    D’autant qu’il n’y a pas que les manifestations sportives ! Il y a aussi les défilés syndicaux ! Ils posent à Zonzon des problèmes de même nature. L’urine prolétarienne et revendicative a la même odeur que celle des sportives !
    Ah ! la ! la ! Chaque fois que la CGT défile j’entends mon voisin d’en face – c’est un cadre de multinationale – qui se met invariablement à hurler : « Les vaches ! S’ils buvaient pas tant de bière, ces salauds, ils pisseraient moins ! ».
    La vie en ville, ça n’a pas que des désagréments !

  84. @ Claude Luçon
    « Le sport sous sa forme moderne est né en Grande-Bretagne à Oxford et Cambridge et il est aujourd’hui la clé d’accès aux grandes universités américaines.
    Il serait grand temps que notre ministre de l’Éducation nationale impose le sport d’équipe de la maternelle à l’université. »
    Il est exact que le sport a acquis beaucoup d’importance dans les milieux universitaires anglo-saxons.
    Pendant la Guerre du Pacifique, la marine étasunienne recrutait ses pilotes de l’aéronavale parmi des étudiants ayant pratiqué le football (au sens étasunien du terme) supposé favoriser l’esprit d’équipe.
    Le même état d’esprit animait les pilotes britanniques de la Bataille d’Angleterre, qui étaient aussi souvent recrutés parmi des étudiants.
    Le problème est qu’en France, qui n’est plus depuis 1789 un pays de gentilshommes (ou de gentlemen pour les snobs), la relation au sport est malsaine voire détestable de la part de ceux qui le pratiquent si j’en juge d’après mon expérience forcée, confirmée par l’écume de l’actualité.
    Entre autres, le paradoxe est que les Français, considérés comme légers et peu sérieux, mettent trop de sérieux dans la pratique d’un sport en en chassant l’aspect récréatif voire ludique et amical.
    Enfin, ce n’est pas à des apparatchiks de se mêler d’éducation.
    De même, ce n’est pas à l’État d’embrigader le sport.
    Qu’il s’occupe de ce qui le regarde – et qu’il ne fait pas ou mal – à savoir de faire régner l’ordre.

  85. @ stephane
     » La calamité ambulante de ce blog comme l’a nommée Catherine JACOB, a trouvé sa perle rare.
    Vive le mariage pour tous  »
    Calamité ambulante contre Chroniqueur de la haine ordinaire adepte de l’entre-soi. Chacun son style, mais vos mariages consanguins donnent rarement de beaux résultats.
    Je vous devine d’ici : corps contrefait qu’une pauvre âme a cru très tôt devoir imiter. Mon dieu, comme il est laid (mais ce n’est rien à côté de CJQPMEVP – Catherine Jacob Quinze Pages Mimimum En Vrac de Préférence).

  86. Patrice Charoulet

    Passons sur la réception à l’Elysée et les trois mille invités. Passons sur les délires des masses. Passons sur les avions qui passent au-dessus de Paris avec, cette fois, les trois couleurs dans le bon ordre. Passons sur l’arrivée triomphale des « héros » sur les Champs. Passons sur les selfies présidentiels. Passons sur le matraquage médiatique non stop que nous subissons.
    Antoine Marquet, lieutenant-colonel de la Légion étrangère, qui a honoré ce blog de sa présence après une carrière militaire d’exception, va-t-il rendre sa Légion d’honneur, maintenant que ces virtuoses de ballon rond (y compris ceux qui sont restés assis sur le banc d’un bout à l’autre de la Coupe) viennent de recevoir la même que la sienne ?
    Il est vrai que cette décoration, qui avait été instituée pour honorer de hauts faits, avait déjà été attribuée maintes fois à d’étranges personnes et par d’autres présidents, aussi mal inspirés que le nôtre.

  87. @ Achille | 17 juillet 2018 à 08:03
    Je vous vois bien en Astérix ! Pour les autres, nous avons tous plus ou moins un côté irascible, mais je ne vois pas qui ressemble à qui.
    De toutes façons, si je devais m’identifier à des personnages de BD, je crains que ce ne soit de séries moins enjouées. Au cas où quelqu’un les auraient lues et sans prétendre être au niveau, Corto Maltese, Mort Cinder et dans « Les eaux de Mortelune » le cynique et joueur prince Jérôme ou le rêveur Nicolas.
    Je me demande à qui chacun, ici, s’identifierait comme personnage de BD, quelle BD, et plus ou moins gentil, avec ou sans style, méchant irrécupérable ou pas ?

  88. anne-marie marson

    @ Greaudon | 17 juillet 2018 à 10:13
    Certains commentateurs (France Info) emportés par leur enthousiasme avaient parlé de la joie collective des Français comme d’un « cri tribal ».
    Paul Pogba, bien aviné, a entonné un cri tribal primaire sur le perron de l’Elysée : « Oooooh, Ooooooh, on a tout cassé, on a tout cassé…. », ce dont certains s’étaient bien aperçu la veille dans les rues de Paris.
    Finalement, quelqu’un lui a enlevé le micro avant que cela ne dégénère trop.
    Enfin, on est débarrassé pour quatre ans de cette coupe du monde et de l’hystérie collective associée.
    Cependant, JC. Lagarde ce matin (France Inter) a porté plainte contre le président Maduro, du Venezuela, qui avait dit que c’était l’Afrique qui avait gagné la Coupe du monde.
    JC. Lagarde a porté plainte contre Maduro pour « incitation à la haine raciale », en lui disant en plus « je t’emmerde ».

  89. @ Lucile | 17 juillet 2018 à 01:10
    @Achille | 17 juillet
    « D’accord avec vous, j’ai rarement entendu une Marseillaise aussi fausse, à se boucher les oreilles !! La honte, j’espère que la séquence n’a pas franchi les frontières de l’Hexagone. »
    Connaissaient-ils au moins les paroles ? Pas sûr. Tout a été désaccordé ! Le chef des armées n’a pas osé se mettre en avant ni lever la coupe du monde des Bleus ; par crainte de se faire remarquer ? Brigitte Macron a été parfaite. Elle a montré à son enfant de mari que c’est elle la chef.

  90. @ Wil | 17 juillet 2018 à 00:09
    « D’un autre côté, il faut admettre que d’abord, une fois de plus la plus mauvaise équipe sur le terrain a gagné et que 5 tirs cadrés en finale de la coupe du monde, 4 buts dont un penalty c’est… je n’ai pas de mots adéquats. C’est un combiné de la chance du cocu et du cul bordé de nouilles. C’est miraculeux, le hasard, tout ce que vous voulez mais c’est hallucinant et on n’est pas près de le revoir.
    On a eu une chance au-delà de l’insolence et c’est l’euphémisme de la décennie. »
    Je partage ce point de vue.
    Et dès cet instant :
    http://www.europe1.fr/coupe-du-monde/video-france-croatie-louverture-du-score-sur-un-but-contre-son-camp-de-mandzukic-3710825
    J’étais convaincu que ce signe du destin en annonçait d’autres. Dont cette pluie d’orage au moment des récompenses après le match.
    Les forces invisibles, auxquelles d’ailleurs beaucoup de participants croient, avant, pendant et après les matchs, influent là comme ailleurs.
    Et ces forces ont de la ressource. Exemple :
    https://sports.orange.fr/videos/insolite/football-un-but-marque-par-le-vent-VID00000012rgA.html
    Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’avec immensément de « vent dans les voiles », et les situations impossibles qui en découlent, des miraculés nombreux pourraient témoigner de cette réalité.
    @ Achille | 17 juillet 2018 à 07:48
    C’est comme pour le foot, il faut commencer tôt !
    https://www.youtube.com/watch?v=DAFiU1jBrlQ

  91. Mary Preud'homme

    @ Achille | 17 juillet 2018 à 07:48
    Serge Gainsbourg était un artiste et sa Marseillaise façon reggae bien que ne figurant pas parmi ses meilleures créations (adaptations) n’avait rien d’insultant. Et il ne l’a jamais chantée dans un lieu symbolique comme le palais de l’Elysée, l’Assemblée nationale, le Sénat, pas plus que lors d’une commémoration patriotique ou un hommage national.
    A noter que SG bien que réputé pour insubordination a fait intégralement son service militaire dans l’artillerie.
    Je précise enfin que les écoliers apprennent la Marseillaise dès le CM1 et parfois plus tôt ; c’est d’ailleurs le cas de deux de mes petits-enfants de quatre et six ans qui connaissent par coeur non seulement le premier couplet mais aussi le septième et savent fort bien que notre hymne national impose le respect et de la tenue et ne doit pas être chanté comme un chanson à boire ! A plus forte raison sur le perron de l’Elysée encadré par des gardes républicains en grande tenue et sabres au clair.
    Je suis même étonnée qu’aucun officier supérieur ou général n’ait eu le courage de protester et s’élever contre ce scandale inqualifiable !

  92. Si je me trompe parfois ou que je suis excessif il faut comprendre que je vis hors de France. J’arrive tout de même à reconstituer ce qu’il vous arrive.
    Être étranger à tout est une chance, je vois de quoi vous allez mourir.
    Bonne chance à tous et bonnes vacances.

  93. Une fois éteints les flonflons de la fête il va falloir passer aux choses sérieuses et qui fâchent.
    Le rapport de CAP 2022 enterré il y a quelques mois, portant sur des économies de 30 milliards, doit être mis en oeuvre pour équilibrer les comptes de la nation.
    Le chef de l’Etat et son Premier ministre doivent s’y coller faute de perdre une crédibilité déjà en souffrance.
    La fête est finie, au boulot, car c’est là-dessus que le pouvoir sera jugé et sans échappatoire.
    Et c’est bien au pied du mur que l’on jugera le Macron.
    Le reste n’étant que superfétatoire.

  94. La figurine qui orne aujourd’hui la page Google est étonnante. Elle met à l’honneur un dénommé Georges Lemaître, illustre inconnu, mais néanmoins le fondateur de la cosmologie moderne. Le big bang, l’âge de l’univers, le trou noir et sa barrière de Schwarzschild – qu’il ne faut pas franchir à moins que vous ne vouliez disparaître définitivement – les univers parallèles et même les trous blancs (sic), tout ça !
    Pourquoi pas le big crunch !
    Un curieux personnage qui avait inventé un moyen de voyager utilement dans l’espace-temps sans se perdre. Il se servait d’une « métrique », une sorte de chaîne d’arpenteur qui indiquait l’heure. C’était drôle !
    Le fondateur donc ! Le premier à la suite duquel s’engouffrèrent toute une palanquée de chercheurs et chercheuses, découvreurs et découvreuses, jusqu’à un certain Hawking Stephen, célébrissime, qui vient de mourir le malheureux. [*]
    Hawking, un véritable scientifique, rationaliste, athée, était dans la bonne lignée. La création n’est que foutaise. L’être est le tout, le Un, l’Unique ! Un jour nous saurons tout de lui !
    Lemaître, digne professeur à Louvain, Belgique (!) est dans une autre perspective ! Il est croyant, il est catholique, il est même prêtre, chanoine ! C’est là où le bât blesse !
    Si les curés se mettent à la recherche scientifique où va-t-on ! Les Testaments ne leur suffisent plus ! La création en six jours, le septième on se repose, c’était il y a 5 720 ans et quelques mois : ce ne serait plus bon ! Mince alors ! Il va y avoir des secousses dans le landerneau !
    Et si Dieu avait donné l’intelligence à l’homme pour qu’il découvre les mystères de la création ?
    Alors là on reste sec !
    [*] Sur la date du décès de ce savant il y a débat. Il y aurait un « gap » d’une vingtaine d’années. C’est beaucoup. Nous laissons aux spécialistes le soin d’en débattre.

  95. @ Exilé
    « Vladimir Poutine n’est pas un dictateur mais plutôt de fait un nouveau tsar, ce que la plupart des Russes admettent et comprennent car il n’ont connu rien d’autre que des régimes forts depuis Pierre le Grand. »
    Oh non, qu’avez-vous fait ?! Maintenant, ce n’est pas 147 lignes sur la Russie source de tous les abus et injustices qu’on va devoir supporter, mais 1000 de plus, car là vous portez une estocade dans l’engrenage russo-burlesque-marchenoiresque.
    Même moi, agent KaGeBesque, durement entraîné a la survie en milieu hostile, la lutte corps à corps, aux armes les plus perfectionnées et par conséquent envoyé en mission de surveillance du blog Bilger, je sens mes poils se hérisser à l’avance du commentaire vitriolique qui s’ensuivra.
    Qu’avez-vous fait…

  96. Robert Marchenoir

    @ Exilé | 17 juillet 2018 à 08:58
    « Je souhaiterais vous faire comprendre qu’en examinant la Russie à travers des lunettes occidentales ‘démocratiques’ vous risquez de ne rien comprendre à l’âme russe et à son attitude vis-à-vis de ses dirigeants. »
    Mais je comprends fort bien l’âme russe, comme vous dites. Qu’est-ce qui vous permet d’alléguer le contraire ?
    Cette bonne blague de la compréhension de l’âme russe ! Je comprends aussi assez bien l’âme gauchiste, l’âme nazie, l’âme fonctionnariale, l’âme noire… Comprendre ne signifie pas approuver.
    Que l’âme russe fasse ses saletés chez elle, et je me contenterai de la dénoncer avec la dernière énergie. Qu’elle commence à tuer des étrangers, à annexer des territoires et à menacer nos intérêts fondamentaux, et alors elle a intérêt à garer ses miches.
    Au fait, Exilé, quand exigez-vous des Russes qu’ils comprennent l’âme française ? Ou l’âme européene ? Ou occidentale ? Ou chrétienne, tiens, tant qu’à faire ! (il y a du boulot…) ? Ou l’âme libérale ? Ou l’âme « démocratique », comme vous dites ?
    Qu’est-ce que ça veut dire, d’ailleurs, ces guillemets prophylactiques que vous mettez à démocratie, comme si elle sentait mauvais, comme si c’était un mot obscène ? Ainsi que les propagandistes du Kremlin vous l’ont appris ?
    Cela veut dire que vous êtes anti-démocrate ? Ou que vous pensez qu’il n’y a pas suffisamment de démocratie en France ? Et, par conséquent, en Russie ?
    Je me permets de vous faire remarquer que c’est exactement le contraire. Il faudrait que vous soyez plus explicite. Ayez au moins le courage de vos opinions, au lieu de nous recopier bêtement les kilomètres de mots-jargon qui sortent des bureaux du SVR, du FSB et du GRU.
    Au fait, et pour votre gouverne : « l’âme russe », c’est fini. C’est ce qu’il convenait de défendre en 2014. Les instructions de vos officiers traitants ont évolué. Il faudrait vous mettre à jour.
    « Vladimir Poutine n’est pas un dictateur mais plutôt de fait un nouveau tsar, ce que la plupart des Russes admettent et comprennent car il n’ont connu rien d’autre que des régimes forts depuis Pierre le Grand. »
    C’est ça… Donc, en fait, les tsars n’étaient pas des dictateurs. Vous en avez d’autres, comme ça ?
    Donc, puisque les Russes n’ont connu que des régimes autocratiques (exact) et qu’ils aiment ça (faux), alors la France devrait se soumettre à la tyrannie de Moscou, admettre ses annexions, sa subversion, ses assassinats chez nos alliés, les actes hostiles et les actes de guerre auxquels la Russie se livre contre la France, etc.
    C’est vous qui ne comprenez pas l’âme russe. C’est vous qui oubliez qu’une bonne moité des étudiants, des professeurs, des savants, des entrepreneurs russes ne rêvent que d’emporter leur âme russe sous le bras, et de la mettre à l’abri en Occident, dans ces démocraties que vous méprisez tant, seul environnement où elle pourra se développer et embellir.
    Un bon Russe est un Russe qui a quitté la Russie, cela devrait être manifeste pour toute personne prétendant connaître « l’âme russe ».
    Petit tuyau pour vous aider à comprendre l’âme russe : les Ukrainiens, depuis 1 200 ans, étaient des Russes. Ils avaient l’âme russe. Pour une bonne raison, que votre petit Poutinou d’amour ne rappelle jamais : la Russie est née à Kiev.
    A la chute de l’URSS, l’Ukraine est devenue un pays souverain. Et elle le restera. Mais elle avait gardé l’âme russe. Jusqu’à ce que votre petit Poutinou d’amour juge bon d’en annexer un morceau et d’occuper l’autre. Aux applaudissements de toutes les « âmes russes » du fin fond de la Moscovie, abruties par la propagande télévisuelle du régime — et par 1 200 ans d’autocratie, en effet.
    A partir de ce moment, les Ukrainiens ont perdu l’âme russe. Ils ont adopté l’âme européenne. Et c’est définitif.
    Ce que 1 200 d’histoire n’avaient pas réussi à faire, votre petit Poutinou d’amour y est parvenu : détacher l’Ukraine de la Russie. Non pas juridiquement, politiquement, diplomatiquement (c’était déjà fait) — mais intimement. Dans le tréfonds de l’identité nationale ukrainienne.
    Il est parvenu à marquer le plus bel auto-goal de l’histoire. Le maintien de l’Ukraine dans la zone d’influence de la Russie était l’un de ses tout premiers objectifs stratégiques. Il lui aurait été facile de l’atteindre. Il lui suffisait de ne pas passer son temps à insulter, assassiner et envahir les Ukrainiens. Stupide comme un balai sans poils, il a fait exactement le contraire. Vous pouvez contempler le résultat.
    ______
    @ Noblejoué | 17 juillet 2018 à 07:30
    « Même si je ne fais qu’écouter du Eno… »
    Tout s’explique. Mon conseil : arrêtez les coups de marteau sur la tête, ça ira tout de suite mieux après.

  97. Michel Deluré

    @ Jabiru 17/06 14:45
    Voilà au moins ce qui s’appelle casser l’ambiance !
    Alors que notre exécutif est encore sur son petit nuage, tout à l’euphorie ambiante qui s’est répandue dans le pays plus rapidement que le virus de la grippe et sur laquelle il compte bien capitaliser, patatras, voilà que vous le rappelez aux tristes et basses contingences du quotidien !
    Enfin, puisque vous vous interrogez sur les économies à réaliser et si cela peut vous rassurer, il semblerait qu’après leur réception à l’Elysée, les Bleus aient décidé de faire don de leurs primes et d’une partie de leur salaire à l’Etat pour amorcer ces économies. Mais ce n’est qu’une rumeur !

  98. @ Greaudon | 17 juillet 2018 à 10:13
    « Le GREM (Grand Remplacement En Marche), suite. »
    – Le Grand Remplacement a eu lieu alors que les Frekkrs (Francs ; Germaniques) ont volé les pays qui aujourd’hui fondent la France !
    – Quand ils ont génocidé des peuples celtes entiers, des Saxons, Visigoths, etc.
    – Sans compter que Constantinople et Rome cela n’a jamais été la France !

  99. Patrice Charoulet

    @ Savonarole 17 juillet 14h37
    1. »Être étranger à tout est une chance, je vois de quoi vous allez mourir. » Tels sont vos mots.
    La submersion à laquelle vous songez est une possibilité, mais, vu mon âge, je suis surtout guetté par l’AVC ou l’infarctus.
    Méfiez-vous, comme vous n’avez que cinq ans de moins que moi, tout peut arriver.
    2. Votre petite ville espagnole a le même nombre d’habitants que mon « patelin de ploucs » (citation). Vous n’êtes pas en position de me snober.
    J’ajoute que je n’ai aucun goût pour le métro, outre que Richard Millet y a fait certaine constatation qui ne l’a pas réjoui.
    Et je préfère, de beaucoup, l’air que je respire dans ma station balnéaire à l’air de la capitale, et ma réflexion politique n’y est nullement altérée.

  100. Claude Luçon

    @ Savonarole | 17 juillet 2018 à 14:37
    « Être étranger à tout est une chance, je vois de quoi vous allez mourir. »
    Depuis votre visite au Pérou on a compris que vous aviez l’avantage de jouir numériquement du don d’ubiquité !
    Profitez-en pour aller faire un tour à Hawaï et vous verrez de quoi nous allons tous mourir, tôt ou tard, vous et vos hologrammes compris 🙂
    La Terre s’agite beaucoup depuis quelques années, demandez aux Japonais !
    Elle vient d’empêcher leur Premier ministre d’assister au défilé du 14 Juillet, mauvais présage !
    Sauf bien entendu pas vous si la Catalogne est située dans un autre univers ! Ce qui ne serait d’ailleurs pas surprenant quand on repense à la tragi-comédie que ses citoyens ont jouée il y a quelques mois, et en ajoutant Manuel Valls se proposant de vous y rejoindre parmi les extra-universiens re:)

  101. @ Patrice Charoulet 17 Juillet 2018 à 11:37
    Au lendemain de son sacre, le chef de l’Etat avait déclaré qu’il allait diminuer sensiblement le quota de distribution des Légions d’honneur.
    A mon sens une bonne décision qui allait remettre de l’ordre dans les priorités.
    Devenir légionnaire c’est en tant que civil ou militaire et à titre personnel avoir rendu des services éminents à la Nation.
    Demain c’est toute une équipe qui va être décorée et même, sauf erreur de ma part, un ou des membres de l’équipe qui n’aurait pas contribué à la victoire.
    Le Général de Gaulle avait créé le ruban bleu pour récompenser d’autres mérites qui ne seraient pas du même niveau que ceux concernés par le ruban rouge.
    Vous citez la Légion d’honneur décernée à un grand soldat, effectivement nous ne sommes pas dans le même cas de figure.
    Il me semble que l’attribution d’une Légion d’honneur ne devrait être décernée qu’à titre individuel et en fonction seulement de mérites éminents.

  102. La lecture de tous ces commentaires reste souvent instructive sur leurs auteurs.
    La dénonciation de la réception au palais de l’Elysée appelle de nombreuses critiques, parfaitement justifiées.
    Sans exiger une componction excessive, au moins peut-on attendre du président comme de son épouse et des participants une attitude de joie non pas débordante mais mesurée dans ce lieu de pouvoir.
    Or, à quoi avons-nous assisté ? D’abord à un bis repetita des bisous de la veille du président et de son épouse délivrés à chaque membre du groupe, joueurs comme encadrement. Ensuite, des vociférations bogbesques, dignes d’une boîte de nuit, qui m’ont paru pour le moins excessives. Mais il est vrai que je n’ai pas la joie trop expressive…
    Au bilan, notre président, qui se dit progressiste et prétend reprocher le populisme de ses adversaires, se vautre dans un populisme que je considère de mauvais aloi. La communication présidentielle justifie donc tous les comportements, sauf la lèpre populiste qui atteint le Peuple, mais pas la sienne qui est sans doute exemplaire parce que totalement démagogique !!

  103. Je partage entièrement l’indignation de P. Charoulet (11h37) et Mary Preud’homme (13h24).
    Cette réception à l’Elysée a été une vraie guignolade, par la faute de Jupiteux qui n’a pas su maîtriser les débordements de ses bruyants invités. Certes, on peut leur trouver l’excuse de la fatigue, du manque de sommeil, mais c’est au maître de maison – et à sa femme – de donner le ton et d’empêcher les mauvaises manières. Entre le guindé protocolaire des réceptions diplomatiques et le chahut traditionnel estudiantin de fin d’année sur le Boul’Mich, il y avait place pour une réception chaleureuse, amicale et sans chichis, mais sans vulgarité.
    Le président a sermonné récemment un gamin qui l’avait interpellé Manu, il n’aurait pas dû tolérer que Pogba répète inlassablement ‘’on a tout cassé’’ et autres pitoyables pitreries. Et cette horrible Marseillaise braillée sur le perron où seuls les gardes républicains avaient de la tenue…
    Quant à la distribution de Légions d’honneur aux vingt-trois joueurs dont certains n’ont même pas mis le pied sur le terrain, c’est une insulte pour beaucoup. Il existe une décoration qu’on appelle la Bleue, le Mérite, qui convient parfaitement pour la récompense d’actes valeureux, d’entreprises réussies qui ont contribué à la gloire de la France.
    Détail sordide : comme la parité est maintenant obligatoire, il va falloir trouver vingt-trois femmes supplémentaires dignes des mêmes honneurs.
    Que de bourdes…

  104. @ Elusen | 17 juillet 2018 à 17:08
    Wouahou l’autre ! Il va nous parler bientôt du vase de Soissons responsable des grandes invasions de migrants aux casques à cornes de cocus. MDR !

  105. @ Robert Marchenoir | 17 juillet 2018 à 15:44
    Moi, ça date de quelques jours et ne fait de mal à personne… Vous, en pilonnant vos positions depuis toujours, vous les desservez.
    Ce que j’en dis… Un bon conseil, moins de pilonnage et laissez tomber le racisme et vous serez plus efficace pour défendre :
    – L’idée que la vérité mérite d’être défendue.
    – Que la Russie n’est pas une démocratie et a des menées subversives.
    – La dangerosité de l’islam.
    Se servir de musique d’ambiance pour soi ou montrer quelque ambiance dans un texte est une chose.
    Créer une ambiance qui va contre l’acceptabilité de vos idées et ne pas savoir sacrifier ce qu’il y a de contestable est inopportun.
    Se purger de certaines choses par le rythme ou faire des blagues montre qu’on fait la part de ses faiblesses, on n’affiche pas une fausse force de château de cartes.
    Fausse force de gagner des batailles et de perdre la guerre. A quoi sert qu’on vous dise éloquent si vous ne convainquez pas ? Et comment le feriez-vous en affaiblissant votre position ?
    J’ai choisi il y a bien longtemps de m’affaiblir moi, et non pas ce à quoi je crois. C’était entre autre commandé par le fait de prendre un pseudo, on ne peut pas jouer les autorités sur un masque.
    On peut intimider en moquant… C’est une forme de pouvoir mais faire peur n’est pas convaincre, bien des gens n’osent pas vous répondre, et donc, non seulement ils sont contre vos idées, mais bien plus qu’avant, je veux dire avec la force du ressentiment en plus de ne pas vous avoir répondu. Parce qu’ils sont en rivalité… Ils ne comprennent pas que ce n’est pas nous qui comptons, mais la vérité que nous tentons de faire émerger.
    Quand je défends les femmes, je n’attaque pas les hommes, quand je défends les hommes, les femmes.
    Je dénonce si possible le péché, non le pécheur… Si possible. Quand on me jette un gant, évidemment, je réponds comme on me parle. Je ne fais pas semblant d’être au-dessus de quoi que ce soit type je ne réponds pas, ou d’être invincible.
    Dans un pays aussi divisé que le nôtre, je ne prêcherais pas le racisme, même si j’y croyais, car il y a plus important. Et non raciste, je ne ramène pas non plus ceci à chaque fois pour ne pas diviser.
    Car le plus important sont les trois points dits plus hauts, de principe comme de survie.
    D’accord, j’écris au fil de la plume, je me balade. Mais en suivant beaucoup de contraintes, celles que je vous ai livrées, entre autre.
    De fond, ne jamais oublier le plus important. Ne pas diviser, non, si possible, unir. De forme, mais je n’ai pas envie d’en parler. Néanmoins, comme je suis l’inspiration, cela reste malgré tout très libre.
    Quoi qu’il en soit, je martèle des sons, non du sens, je dérive dans la forme, je ne disperse pas mes buts.
    Certains affichent un ordre qui recouvre du désordre, remarquez, il y en a toujours partout, d’autres, sous les apparences du désordre, suivent, qui l’eut cru ? Une certaine logique, voire une logique certaine.
    Malgré tant de bonne volonté, on m’a parfois accusé de complot et autres stupidités ! Si on n’attaque pas certains ou au contraire qu’on ne leur renvoie pas du « oh, tu as bien raison, Socrate », on a comme les trépidations d’un enfant qui hurle pour avoir un jouet près d’une caisse. Si je ne peux pas te mettre dans une case, je sors de mes gonds.
    Faire peur sans exercer la moindre intimidation, il faut le faire… Les gens ont peur de ce qu’ils ne comprennent pas, essentiellement la liberté et la nouveauté, mais je ne vais pas me constituer prisonnier, tendre les mains aux menottes et voûter mon dos pour leur faire plaisir.
    Diplomate, enfin j’essaie, pas otage.

  106. @ Mitsahne | 17 juillet 2018 à 18:59
    Parfois vous vous faites égratigner, je vous lis aussi avec plaisir.
    Ceci dit dans mon entourage – je ne suis pas foot – j’ai entendu « ce Pogba il en fait trop ».
    Vous avez raison je pense, les quelques images vues, par la force des choses, sur le perron de l’Elysée, me mettaient mal à l’aise.
    Je ne suis pas bégueule, mais quand je compare tout cela au Viaduc de Millau et au chemin tracé par un bistouri, je me dis que le monde est un peu fou, et que le foot est fou, c’est ainsi, d’ailleurs dans une semaine plus personne n’en parlera et regardera le prix de l’essence.
    Rien n’y fera, en parler ne sert pas à grand-chose, mais aujourd’hui le Président se fourvoie parfois dans des postures quelque peu bizarres, une façon de dire moi c’est moi peut-être, l’orgueil de Jospin la maîtrise en moins sans aucun doute.
    Il a besoin de se faire aimer, mais dans des draps de soie, et cela les obscurs l’ont bien compris.
    Qu’il prenne garde, un quinquennat c’est plus long que cinq années à parcourir surtout quand la mer est démontée, le bateau tangue et souvent la navigation se fait plus longue.

  107. hameau dans les nuages

    @ Achille | 17 juillet 2018 à 10:47
    Vous êtes sûr de votre explication ou vous blaguez ? La raison est tout autre.
    https://howsoonisnowplease.com/2016/03/17/paraphilie-soupeur-fetichisme-humour-sexe/
    Sinon ici nos joueurs de baseball ne sont pas atteints pour le moins de coprophilie :
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2018/07/17/degradations-a-repetition-a-pau-le-coup-de-gueule-du-club-de-base-ball,2387445.php
    J’ai eu les mêmes souvenirs dans mes champs lors d’un séjour de gens du voyage. Ayant sans doute leur derrière irrité par une nourriture pimentée ils se torc**** avec du coton hydrophile.

  108. Il m’arrive de débattre avec le chat de mes voisins, donc l’ayant convoqué pour lui faire part de mes inquiétudes sur la réception de l’Elysée, plus brouillonne que chaleureuse, il m’a effectivement confirmé qu’il était dubitatif sur l’image renvoyée.
    J’ai ajouté que je le trouvais même très circonspect en visionnant les images.
    D’ailleurs d’un commun accord nous allons en faire part à Manu, nous ressentons depuis quelque temps qu’il commet beaucoup de bourdes, et pourtant on n’entend plus l’autre, oui celle de la « meuf », bizarre…

  109. anne-marie marson

    Macron s’amende.
    Il paraît qu’il aurait reçu poliment les syndicats tous ensemble.
    Il aura sa piscine et pourra rester à l’Elysée.

  110. A un centimètre près on est un héros ou un zéro.
    Macron, lui, dépasse de plus en plus les bornes. Il y en a un qui a compris cela, il s’appelle Nicolas Sarkozy. Wauquiez va au casse-pipe avec les élections européennes, le FN est en dislocation complète, le PS, quel PS ? En marche recule, et le seul avantage et que si on avance et que Macron recule…
    Les prochains sondages vont ramener les socialos macroniens vers Sarkozy qui bénéficie des appuis de ses fidèles et bientôt des macrono-compatibles de droite. Macron va proposer Matignon à Pécresse, si elle accepte, elle est cuite, si elle refuse, elle ne pourra pas proposer de changer les choses en 2022 puisque l’occasion elle l’aura eue selon la Constitution mais pas selon les usages du quinquennat.
    Qui reste-t-il ?
    Côté LR, Sarkozy, côté PS ? quel PS ?

  111. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 17 juillet 2018 à 19:21
    Mais dites-moi, sous vos airs de souffreteuse victime de la vie, vous ne manquez pas d’air, vous… Vous savez donc que je ne convaincs personne ici, que je « crée une ambiance qui va contre l’acceptabilité de mes idées », et que je devrais « sacrifier », dans ces idées, « ce qu’il y a de contestable et d’inopportun ». En particulier, ce que vous appelez le « racisme », bien entendu…
    Et vous avez le culot de prétendre m’approuver sur le fait que la vérité, non pas mérite, mais doit être défendue ! C’est pour le moins contradictoire…
    Merci, Monsieur le Directeur, de m’indiquer de quoi j’ai le droit de parler, et de m’interdire ce qui est « inopportun ». Merci de me mettre en garde contre ce qui, selon vous, casse l’ambiance.
    Mais je ne suis pas un ambianceur, moi ! Je ne m’appelle pas Kiddie Smile ! Qu’est-ce que vous voulez que j’en aie à faire, de « l’acceptabilité » de mes idées ? Il ne s’agit pas d’idées, d’ailleurs : il s’agit de faits. Vous semblez avoir du mal à faire la différence, comme un certain nombre de gens, ici.
    C’est précisément parce qu’un certain nombre de faits sont « contestables » (par les ignorants et les malhonnêtes), parce qu’ils sont « inopportuns » et qu’ils « cassent l’ambiance », que j’entreprends d’en parler.
    Si vous n’avez pas compris cela, depuis le temps… Quant à prétendre que je ne convaincs pas, vous êtes bien imprudent. Il se trouve que sur tous les sujets que vous évoquez (Russie, islam, immigration), la majorité des Français pensent comme moi. Le fait qu’un petit nombre de personnes de mauvaise foi, ici, aboient dans le sens contraire pour tenter de m’intimider, ne donne aucune indication sur ce que pensent les commentateurs, et encore moins les milliers de lecteurs de ce blog.
    Au demeurant, je crois avoir déjà dit que je n’étais ni candidat à la présidence de la République, ni à un concours de popularité. Demandez donc à un maçon de vous construire un balcon au dixième étage, tiens. Et contentez-vous de son avis, lorsqu’il vous dira : « Moi, ch’pense que ça va tenir, et d’ailleurs mes potes au bistrot sont d’accord »…
    Puisque vous êtes si fort pour distinguer ce qui est « acceptable » de ce qui ne l’est pas, je vous propose un petit exercice. Si vous le réalisez honnêtement, je me fais fort de vous démontrer, à l’aide des résultats, que le concept même de « racisme » est totalement… inacceptable.
    Une poignée de prétendus « anti-racistes », ici, pérorent sur le « racisme », sans jamais se sentir obligés de le définir. Eh bien ! L’exercice que je propose à tous est simple.
    1. Prenez une feuille de papier, et écrivez votre propre définition du racisme.
    2. Ecrivez, ensuite, au moins neuf autres définitions du racisme qui ont couramment cours actuellement. Soyez concret et précis. Il s’agit de désigner des actes, des comportements, des jugements, des idées, des pensées, dont un nombre significatif de personnes (anonymes ou personnalités, peu importe) estiment qu’ils sont racistes.
    Variez ces définitions le plus possible. Attention : il ne s’agit pas d’inventer des définitions qui pourraient se concevoir. Il s’agit de relever des définitions effectivement pratiquées, en ce sens que tel phénomène humain s’attire réellement, dans les faits, en France ou ailleurs dans le monde, le qualificatif de raciste de la part d’autres que vous.
    Réunissez, de la sorte, au moins dix définitions différentes en comprenant la vôtre. Vous ne devriez avoir aucun mal à atteindre ce chiffre. Il s’agit d’un minimum. Vous pouvez le dépasser.
    3. Classez ces dix définitions (ou davantage) par ordre décroissant de gravité des faits ainsi qualifiés.
    Je vous garantis que, si vous avez fait l’exercice scrupuleusement, figureront, au premier item de votre liste, des actes excessivement rares, soulevant l’indignation et la condamnation de l’écrasante majorité des hommes, quelle que soit leur nationalité, leur culture, leur religion et leur… race. Des actes sévèrement condamnés par les autorités judiciaires, morales et religieuses de l’écrasante majorité des nations.
    Et je vous garantis qu’au dernier item de votre liste, figureront des actes, des comportements, des jugements, des idées, des pensées, qui non seulement sont pratiqués par l’écrasante majorité des hommes, quelle que soit leur nationalité, leur culture, leur religion et leur race, mais qui sont considérés comme vertueux par la morale, les coutumes, les traditions et la religion de l’écrasante majorité des nations.
    La conclusion est simple : le mot racisme ne veut rien dire. On pourrait tout aussi bien le remplacer par le mot schprountz. Il suffirait de faire savoir qu’Untel est schprountz pour qu’aussitôt, sa réputation soit ruinée, sa carrière brisée et que la justice le persécute.
    Et c’est bien ainsi que les choses se passent. Le qualificatif infamant de schprountz sert uniquement à calomnier et à persécuter ses opposants politiques — ou, comme dans toute guerre civile, des gens dont la tête ne vous revient tout simplement pas.
    Et il sert, naturellement, à diriger vers les anti-schprountz les postes, les sinécures et le bon argent de l’Etat prélevé sur les contribuables qui n’en peuvent mais.
    Lorsque le mot schprountz recouvre des comportements aussi différents, et même opposés ; lorsqu’il est impossible de prouver qu’on n’est pas schprountz, car le schprountzisme recouvre jusqu’à des pensées — par définition secrètes et inconnaissables ; lorsque les anti-schprountzistes se gardent bien de définir le schprountzisme, et que ce dernier peut vous valoir des condamnations judiciaires, la mort sociale et même des agressions physiques, conduisant à la mort tout court, de la part des milices dont se servent les anti-schprountzistes pour imposer leur tyrannie ; eh bien il n’y a aucune différence entre se voir désigné comme juif sous l’occupation nazie, ennemi du peuple soviétique sous la dictature communiste, et schprountz sous la tyrannie en pantoufles du politiquement correct.
    Utiliser l’accusation de racisme pour dénigrer un adversaire (autrement que pour la retourner rhétoriquement vers l’envoyeur, ce qui est souvent facile à justifier) c’est signer son appartenance à la lie de l’humanité.
    [Note : J’attire votre attention sur le fait que l’exercice que je viens de décrire est indépendant de l’opinion de celui qui s’y livre. C’est un exercice scientifique, basé sur des faits. Il est possible de démontrer objectivement qu’il a été mené conformément au cahier des charges — ou pas. Et lorsqu’il l’a été, il est possible de démontrer objectivement, à partir de ses résultats, l’inanité du concept de racisme tel qu’il est utilisé de nos jours.]
    ______
    @ Giuseppe | 17 juillet 2018 à 22:32
    Ce n’est pas trop tôt ! Voilà la deuxième photo de chat, seulement, que je vois passer sur ce blog… cette chatophobie dépasse les bornes.

  112. @ sylvain | 17 juillet 2018 à 19:16
    De fait selon vous, Soissons et un Vase sont des peuples à cornes et vous en seriez le cocu.
    Si vous le dites !

  113. Le Mondial est terminé, place au Tour de France. Et hier comme pour confirmer l’état de grâce dans lequel se trouve la France en ce moment, c’est le Français Julian Alaphilippe qui a gagné l’étape.
    Et il n’est pas d’origine africaine. Comme d’ailleurs tous les coureurs français. Tous des « blancos » ! Voilà qui devrait rassurer les « souchiens »…
    Alors le maillot jaune français sur les Champs-Elysées, c’est peut-être pour cette année avec en prime une Marseillaise sans fausses notes !

  114. Un « R » de trop, le schpountz, c’est vous.
    Compris, Noblejoué ?
    Le racisme est majoritaire, donc il n’existe pas.
    Soumission, ou peloton d’exécution !

  115. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 18 juillet 2018 à 02:33
    Il est un exercice beaucoup plus simple sans grande démonstration ni bloc-note ni stylo ou crayon de couleur : un mois de « vivre-ensemble ». Du vrai, du « baigne ensemble » du « on partage le même ensemble, sans ascenseur parce qu’ils l’ont ni***é », du « tout ce qui est à toi est à moi et vice versa mais beaucoup plus rarement », du « couvre-toi عاهرة! » et là miraculeusement va jaillir de leurs propres lèvres diaphanes un langage fleuri :
    …أثنان من الملاعين بيوم واحد لم تدعوا لي أي خيار آخر
    C’est comme l’agriculture, il faut être terre à terre.

  116. @ Robert Marchenoir
    « Donc, en fait, les tsars n’étaient pas des dictateurs. »
    Les tsars étaient des autocrates, pas des dictateurs.
    Au fait savez-vous que la dictature peut relever, dans certaines circonstances, d’une démarche parfaitement démocratique ?
    Je vous renvoie par exemple à la dictature exercée par Cincinnatus qui, sa mission accomplie, a repris en main sa charrue…

  117. @ Robert Marchenoir 02h33
    « Et c’est bien ainsi que les choses se passent. Le qualificatif infamant de schprountz sert uniquement à calomnier et à persécuter ses opposants politiques — ou, comme dans toute guerre civile, des gens dont la tête ne vous revient tout simplement pas »
    C’est exactement ça !
    Il convient d’évoquer les tentatives de l’URSS en 1961 d’imposer à l’ONU l’internationalisation de l’arsenal antiraciste pour briser la liberté d’expression. En fait, l’introduction de l’interdiction des soi-disant « discours de haine » dans le droit international était défendu à l’origine par l’Union soviétique et ses alliés. Leur motivation était immédiatement identifiable. Les pays communistes cherchaient à exploiter de telles lois pour limiter la liberté d’expression au sein des Etats et ainsi permettre aux partis communistes de progressivement faire taire l’opposition politique anti-marxiste. Dans le même temps, la validation du principe juridique de la criminalisation de la liberté d’expression permettaient aux puissances communistes de réprimer leurs opposants intérieurs en arguant de ce qu’ils ne faisaient qu’appliquer le droit contre des « extrémistes ».
    Il faut admettre que l’acceptation occidentale de lois contre les soi-disant « discours de haine » limite désormais la capacité des démocraties libérales à contrer les tentatives d’extension du champ de ces lois dans le droit international, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour la préservation de la liberté d’expression.
    On le voit parfaitement avec l’idée de criminaliser la « diffamation des religions » et « l’islamophobie », lancée par les états membres de l’Organisation de la Conférence Islamique depuis 1999 !

  118. @ Robert Marchenoir | 18 juillet 2018 à 02:33
    «Prenez une feuille de papier, et écrivez votre propre définition du racisme. »
    Aimer les autres seulement quand ils sont chez eux, et qu’ils y restent !
    Je précise que cette définition n’est pas la mienne, mais celle de la doxa ambiante !
    Toutefois je la ferais mienne volontiers.

  119. anne-marie marson

    @ Achille
    « Commentaire tout simplement navrant, comme tous ceux que vous écrivez d’ailleurs. Question de QI sans doute… »
    « Et puis surtout il y a tous les jours une belle bataille de poissons pas frais. »
    Rédigé par : Achille | 17 juillet 2018 à 08:03
    Nous pouvons comparer, si vous voulez, la fraîcheur du poisson.

  120. @ hameau dans les nuages | 18 juillet 2018 à 09:37
    C’est mieux de le dire en arabe qu’en français, Pascale pourrait sévir !!

  121. @ Aliocha
    « Un « R » de trop, le schpountz, c’est vous.
    Compris, Noblejoué ? »
    Non, rien compris.
    « Le racisme est majoritaire, donc il n’existe pas.
    Soumission, ou peloton d’exécution ! »
    Je ne me soumets à rien, ni à ce qu’on m’oblige à parler du racisme genre tous mobilisés, ni à ce qu’on me l’interdise.
    C’est un problème à résoudre, mais il y en a tant ! Politiquement, ce n’est pas le plus important en France (aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, c’est différent).
    Le truc de dire qu’un problème n’existe pas version racisme n’est pas premier pour moi.
    Le premier est de prétendre que puisqu’on n’a pas le choix, souffrir et mourir, c’est une bonne chose. Eh bien non, subir est une mauvaise chose, et je ferai tout pour qu’on ne joue plus à qui perd gagne en disant que c’est super, pour le changement de mentalité qui permettra les recherches débouchant sur l’éternelle jeunesse et des capacités augmentées. Voir les choses en face, et si possible les améliorer, je fais ça dans tous les domaines.
    Dans la mesure du possible et pas en martelant. Et maintenant, je vais lire les autres commentaires, en espérant qu’il n’y ait pas trop de poissons pas frais et en pensant à la mer.

  122. Patrice Charoulet

    @ Robert Marchenoir
    « Vous êtes une pionnière du métissage avec les races colonisées » (Robert Marchenoir)
    « Les Noirs sont en moyenne 30% moins intelligents que les Blancs » (Robert Marchenoir)
    L’un d’entre nous, Noblejoué, qui n’est pas d’un naturel hargneux, vous conseille aimablement de renoncer à ce qu’il considère être votre racisme, et de vous cantonner à développer les thèses où il lui semble que vous avez des informations que d’autres n’ont pas forcément. C’est très gentil à lui.
    Loin d’être sensible à cet élan affectueux, vous vous moquez de lui, le rembarrez et vous le flinguez, comme vous l’avez déjà fait ici pour cinquante autres personnes.
    Bon. Je ne puis que faire quelques remarques (bien banales) sur vos propos.
    Chacun peut s’amuser à inventer un mot. Vous inventez le mot « schprountz ». A quoi ça rime ? Depuis quand un mot inventé par Tartempion peut-il remplacer un mot existant dans une langue donnée ?
    Chacun des mots « tarpan, delco, mastite, diagraphe, pantière… » n’a qu’un sens, selon tous les dictionnaires français.
    D’autres mots sont polysémiques, chacun le sait.
    Le mot « racisme » est de ce nombre. Dire, comme vous le faites, que ce mot n’a pas de sens n’a rigoureusement aucun sens. Vouloir remplacer un mot qui a plusieurs sens par un mot que vous inventez pour faire rire (mais qui va rire, sauf dans votre fan-club ?) n’est pas acceptable.
    Ce mot, que voulez supprimer de notre langue (on se demande vraiment pourquoi) a, au moins, les sens suivants et chacun peut donc sans barguigner continuer à l’utiliser quand il le faut :
    « RACISME, subst. masc.
    A.  1. Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies.
    En partic. Doctrine politique fondée sur le droit pour une race (dite pure et supérieure) d’en dominer d’autres, et sur le devoir de soumettre les intérêts des individus à ceux de la race. Le socialisme consiste à mettre le bien dans les vaincus, et le racisme dans les vainqueurs (S. WEIL, Pesanteur, 1943, p. 176). Ces hurlements contre la raison et contre l’homme et ces cultes baroques du bel animal, du fauve blond et de la terre, le racisme et le nazisme sont néanmoins les produits inéluctables et absolument nécessaires de la philosophie naturaliste (J. VUILLEMIN, Essai signif. mort, 1949, p. 285):
    1. … actuellement les partisans extrémistes du racisme en Allemagne, ceux qui veulent revenir à une religion nationale et raciale, nordique,  antérieure au christianisme, nourrissent pour le Saint-Empire la même aversion que pour le christianisme lui-même. Mais d’autre part cependant, c’est bien par la notion du Saint-Empire, matérialisée et devenue le privilège d’un peuple naturellement élu, que l’idéal politique du racisme germanique a chance de pénétrer aujourd’hui d’autres couches de la population allemande…
    MARITAIN, Human. intégr., 1936, p. 158.
    2. Attitude d’hostilité pouvant aller jusqu’à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race, à une ethnie différente généralement ressentie comme inférieure. Racisme anti-juif. Le grand passage. Ce western de King Vidor est conforme à l’imagerie des années trente. Le racisme anti-indien, à l’époque, allait de soi (Le Point, 11 déc. 1978, p. 39, col. 3):
    2. Difficile pour un garçon ou une fille de 1984 de croire que le but assigné à leurs pères en uniforme était de faire entrer de force dans la nation française dix millions de personnes (vingt millions aujourd’hui) qui prenaient une conscience de plus en plus nette de leur identité. Ils ne voient que trop, trente ans après, un racisme croissant se hérisser contre ces mêmes Algériens, ressentis décidément comme « différents », et les mêmes hommes parfois qui voulaient les intégrer réclamer à grands cris leur renvoi dans leur pays.
    Le Monde, 27 oct. 1984, p. 2, col. 1.
    B.  P. anal.
    1. Attitude d’hostilité de principe et de rejet envers une catégorie de personnes. Racisme xénophobe ; racisme sexuel. Réponse du ministre de l’Intérieur au cours d’une conférence de presse : « Une nation qui doute de sa police est une nation fragile. Si le racisme anti-policiers devait se perpétuer, c’est rapidement le gouvernement tout entier qui serait atteint » (Le Point, 12 sept. 1977, p. 89, col. 2). Les uns et les autres (…) parlent avec une colère identique et profonde du prix des loyers, de l’horreur solitaire des chambres de bonne, des services d’ordre des concerts, du racisme anti-jeunes, du chômage (Le Nouvel Observateur, 12 déc. 1977, p. 59, col. 1).
    2. Sentiment d’hostilité de principe envers quelque chose. Existe-t-il ailleurs que chez nous cette sorte de racisme intellectuel qui inspire à chaque famille d’esprits le désir de brimer ses rivales et de les dominer ? (MAURIAC, Bâillon dén., 1945, p. 447). (Un homme et une femme). (…) Une palme d’or au Festival de Cannes et quelques autres récompenses ont provoqué naguère une réaction de racisme anti-succès à l’égard de cette pathétique romance (Le Point, 19 juill. 1976, p. 7, col. 3). (TLF) »

  123. @ Robert Marchenoir
    « C’est précisément parce qu’un certain nombre de faits sont « contestables » (par les ignorants et les malhonnêtes), parce qu’ils sont « inopportuns » et qu’ils « cassent l’ambiance », que j’entreprends d’en parler.
    Si vous n’avez pas compris cela, depuis le temps… Quant à prétendre que je ne convaincs pas, vous êtes bien imprudent. Il se trouve que sur tous les sujets que vous évoquez (Russie, islam, immigration), la majorité des Français pensent comme moi. »
    J’ai parfaitement compris que vous sacrifiez le meilleur de vos idées pour le pire, que vous faites couler votre navire, je trouve ça dommage, c’est tout, le truc n’est pas de convertir les convertis mais les autres… Or ici et ailleurs, il y a encore des pro-Russes, islam, immigration.
    Outre qu’à mon avis, il vaut mieux convertir les pas convertis, racistes ou non, croyez-vous sérieusement que les Noirs vont couler le pays ?
    Il faut supposer puisque cela a l’air prioritaire pour vous… Or c’est tout bonnement incroyable. La Russie, l’islam, l’immigration, sans doute, mais les Noirs ? C’est tellement incroyable que cela jette un doute sur le reste pour les gens qui croyant que si quelqu’un a tort sur un point le croient discrédité sur tous les autres.
    Je n’ai pas envie de faire votre exercice de définition, mais je conviens, comme je l’ai toujours dit, parfaitement que l’accusation de racisme sert trop souvent à diaboliser les gens, racistes ou non.
    Je dis juste qu’à mon avis, les Noirs ne sont pas pires que les autres gens et qu’on peut parfaitement être raciste et avoir raison sur d’autres points. Miracle, non ? Je prends chacun comme un individu.
    On peut avoir raison sur un point, tort sur un autre, ne pas être d’accord avec moi et de bonne foi, chacun doit être présumé innocent.
    « Mais dites-moi, sous vos airs de souffreteuse victime de la vie, vous ne manquez pas d’air, vous… »
    C’est-à-dire que oui, souffreteuse victime ou non – oui d’injustice, non dans le sens que je ne m’identifie pas à ça, pas une seconde, ne croyant pas que cela donne de position morale et relevant tous les défis – j’ai assez de cage thoracique pour considérer les gens comme des individus et voir ce qui se passe dans les débats.
    Je considère avoir fait une intervention pour le bien de tous, le vôtre compris, exactement comme quand j’essaie de réconcilier les gens. Je ne note personne, je n’interdis rien, simplement comme je ne suis pas dans tel ou tel groupe et pour diverses autres raisons, j’ai un point de vue qui me permet de voir certaines choses et d’en faire état.
    On pourrait fort bien me dire que je n’ai convaincu personne, et c’est très probable, mais la difficulté de la chose étant ce qu’elle est, ce n’est pas étonnant, Cependant, si on pense avoir compris certaines choses, on peut considérer de son devoir de les dire pour l’amour, non d’un Dieu sujet à caution, mais de la vérité.

  124. Si l’on parle anglais, cette interview permet de se faire une idée sur les statistiques concernant les taux de criminalité et l’évaluation du QI par populations. Elle soulève aussi le problème de l’accusation de « raciste », déversée systématiquement et violemment sur les personnes qui font état de ces recherches. Elle montre la difficulté qu’il y a à en parler et les réticences énormes pour accepter de faire un état des lieux objectif. Molyneux pense qu’il faut en parler très ouvertement ; il part de l’idée que si l’on veut remédier aux problèmes, il faut en comprendre les données sans se raconter d’histoires. Il espère à un moment de l’interview qu’au moins cela permettra de cesser d’accuser les uns du malheur des autres.
    L’entretien de la haine, les invectives et procès d’intention proviennent de ceux qui « tribalisent » le débat en le réduisant à l’affrontement d’un camp contre un autre, celui des bons contre les méchants, sans se poser la question de la vérité de ce qui est avancé.
    La comédie du scénario idéal qu’on nous raconte à partir de la victoire au Mondial, tendant à prouver qu’il suffit d’abolir les différences culturelles et de s’entendre pour réussir est une insulte à l’intelligence et à la perception que nous avons de la réalité, non pas vue du perron de l’Élysée, ou de la rue Saint-Guillaume, mais sur le terrain.
    On érige en exemple ce modèle artificiel ; modèle d’ailleurs complètement élitiste, c’est cela le plus incohérent. Ce n’est pas parce que le président, toujours aussi « tactile » comme disent les media, fait des bisous aux joueurs de foot après leur victoire, que les tensions de la société se sont évanouies et vont s’évanouir. Ce n’est pas parce qu’on interdit aux gens d’en parler que les cultures sont compatibles les unes avec les autres. L’égalité idéale est une égalité de droit et de dignité. Le reste est du bla-bla.
    https://www.youtube.com/watch?v=T0KKc6GbeNo&t=1042s

  125. @ Robert Marchenoir
    histoire de vous tenir au courant. HS rapport à ce fil, mais je n’ai pas d’autre moyen de vous contacter.
    J’ai une vie et ne consacre qu’un temps limité à la question russe, mais je pense qu’un petit compte rendu devrait vous intéresser.
    Je lis « le Saker », qui est ouvertement pro-russe depuis longtemps, pour avoir un point de vue alternatif sur la géopolitique.
    Récemment je suis tombé sur le docu « The power of Putin »
    https://www.youtube.com/watch?v=ZZ-Kwr0VFUE
    Documentaire à charge de la BBC mais tellement caricatural que j’ai fini en me disant que c’était juste de la propagande anti-russe, et au final, je me suis demandé « mais alors jusqu’à quel point on nous raconte des cracks sur les Russes ? ». Totalement contre-productif comme docu, à l’intention de décérébrés je suppose.
    Puis j’ai vu celui-ci (Russie, enquête sur un Etat mafieux) :
    https://www.youtube.com/watch?v=hHRSu63eHj0
    Et là, oui, j’ai commencé à mieux saisir ce dont vous parliez. Ils expliquent les « étrangetés » du régime poutinien.
    Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Ça me rappelle quand même l’Islam cette histoire russe. Si on n’a pas quelques clés de décodage de base, on ne peut rien comprendre. Les masses sont larguées et il y a une lutte féroce pour ces fameuses « clés » de compréhension.

  126. Mon cher Elusen, étant donné votre inaudibilité chronique je pense que vous devriez aller parfaire l’usage de votre langue dans une de ces fameuses sacristies anglicanes du Comté du Sussex.

  127. anne-marie marson

    @ Achille
    @ Noblejoué
    Achille et Noblejoué se sont attribués le rôle moral de détecter les commentaires qu’ils jugent nauséabonds dans ce blog, mais sans sentir l’odeur qui se dégage de leur propres commentaires, en particulier Achille, le nez dans les vespasiennes.
    Ce rôle de censeurs leur convient très bien et c’est dans l’air du temps.
    @ Achille | 18 juillet 2018 à 08:35
    Je ne vois pas en quoi mon commentaire est plus navrant que les vôtres, il est tout aussi insignifiant que les vôtres et de QI pas plus élevé.

  128. @ Robert Marchenoir
    Et Marchenoir ne s’encombre pas et même se désencombre de ce qui est vrai…
    Et donc il peut affirmer ceci :
    « Eh bien il n’y a aucune différence entre se voir désigné comme juif sous l’occupation nazie, ennemi du peuple soviétique sous la dictature communiste, et schprountz sous la tyrannie en pantoufles du politiquement correct. »
    À qui Marchenoir a-t-il entrepris de nuire le plus ? Nul ne le sait ! Mais ce que l’on sait c’est qu’il n’est pas Saussure, ainsi ses définitions sont sujettes à caution…

  129. @ anne-marie marson
    « Achille et Noblejoué se sont attribués le rôle moral de détecter les commentaires qu’ils jugent nauséabonds dans ce blog, mais sans sentir l’odeur qui se dégage de leur propres commentaires, en particulier Achille, le nez dans les vespasiennes.
    Ce rôle de censeurs leur convient très bien et c’est dans l’air du temps. »
    Absolument pas. J’ai toujours combattu contre la censure et continuerai malgré l’ingratitude de gens comme vous.
    En plus je n’ai pas précisément de « rôle » ici, j’aime bien trop la liberté… C’est vous qui censurez.
    J’ai bien le droit de dire que le racisme me semble faux et capable de jeter un discrédit sur des assertions vraies.
    Pour la puanteur, vous avez dû mal lire, en tout cas pour ce qui me concerne, dans Astérix, le scénariste a bien repéré un trait de caractère national, nous nous battons tout le temps. Ce que j’ai dit en le déplorant, ainsi, entre autre, que le racisme, cause de division.
    Pour la puanteur, des commentaires racistes ou non racistes peuvent puer, voyons, je n’avais pas cherché de définition de la puanteur. La bêtise ou la mauvaise foi, peut-être ?
    Avec le rôle que vous m’attribuez, c’est l’hypothèse bêtise ou mauvaise foi, ce qui, assurément, ne sent pas très bon.
    Que chacun ait les opinions qu’il peut, racistes, anti-racistes ou autre, mais un peu de tenue intellectuelle et morale ne serait pas de trop !
    Terrible, je parler de dispute dans Astérix, ça en crée… Si j’écrivais Untel meurt ici, ça le ferait, comme dans le Death Note ? C’est à se le demander, vraiment. Par parenthèse, bonne série mais avec à peu près cinq volumes de trop, à mon avis.
    Enfin, je ne crains rien en prenant l’identité de Mort Cinder, en principe, je ne devrais pas mourir longtemps.
    Mais qui serait mon pote Ezra ?

  130. @ anne-marie marson | 18 juillet 2018 à 14:55
    Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de polémiquer avec vous. Je laisse ce soin à Noblejoué puisqu’il est co-destinataire du même commentaire.
    En ce qui me concerne je n’ai pas de temps à perdre avec vous.

  131. @ Lucile 18 juillet 2018 12:19
    et les autres intervenants !
    « Racisme »
    Suis-je raciste parce que je constate que de nombreux couples de « blancs » adoptent des enfants « noirs », et que par contre, je n’ai jamais vu de couples de « noirs » adopter des enfants « blancs » ?
    Cordialement.

  132. hameau dans les nuages

    @ boureau | 18 juillet 2018 à 16:20
    Si si c’est possible… au cinéma.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19566508&cfilm=245619.html
    Le blanc a tous les défauts de la terre vous le savez bien. Surtout s’il est hétéro.
    Au petit matin dans Nîmes, ville de plus en plus cosmopolite, il y eut une belle leçon de multiculturalisme. Pas d’erreur dans les couleurs de fumigènes ou je ne sais quoi :
    https://www.youtube.com/watch?v=eFJ0u4mfZ04
    On va vivre une époque formidable.

  133. @ duvent 17 juillet à 9 h 43
    Hier vous m’interpellâtes dûment duvent, durement même. Un ton dantesque !
    Je suis ébranlé !
    Je vais réfléchir.
    Soyez assurée que je vous communiquerai mes conclusions.
    Respectueusement vôtre,

  134. @ boureau | 18 juillet 2018 à 16:20
    Je pense que ce débat sur le racisme en masque un autre, celui de l’immigration en Europe, et là il s’agit d’un problème réel et urgent, que les définitions du dictionnaire ne régleront certainement pas.
    C’est très malin, du moins dans l’immédiat, de la part de ceux qui sont pour l’absence de régulation des flux migratoires, d’en faire un débat éthique, et de faire pleuvoir les leçons de morale, les invectives et les accusations sur les gens qui argumentent contre eux. Ils gagnent à tous les coups d’autant plus qu’ils ont pour eux de plus en plus de lois interdisant même de poser les problèmes dans les termes qui permettraient de les résoudre. Quand le président dit qu’on est soit pour le progressisme, soit pour le nationalisme, c’est à ce petit jeu qu’il se livre. Cette intellectualisation est un tour de passe-passe retors, un traquenard de la pensée, un piège. Une manipulation de diplômé des grandes écoles pour électeur lépreux de base, peu habitué à jongler avec les idées. À plus long terme, cela fait monter la colère des gens à qui l’on ne permet pas d’avoir un avis sur ce problème crucial pour notre avenir, et cela fera monter le racisme, le vrai, de plus en plus.
    Même sans les statistiques qui confirment ce que nous savons déjà, nous savons que nous ne renforcerons ni la cohésion sociale, ni le niveau d’éducation générale, ni le niveau de vie, ni la santé, ni la sécurité de la population vivant maintenant en France et déjà pas mal divisée, si nous prétendons absorber sans douleur un tel flux migratoire, en provenance de la même partie du globe, aussi intarissable, et si peu apte à s’intégrer dans un état laïque où prévaut le respect de la loi. L’expérience nous montre que c’est perdu d’avance.
    Comme si nous n’avions pas déjà suffisamment de problèmes !
    C’est pourquoi je pense que nous risquons de faire le jeu des ethno-mondialistes si nous nous laissons enfermer dans une discussion sur les races, car ils sont de mauvaise foi et n’acceptent pas de prendre la pertinence des statistiques en considération quand elles ne vont pas dans leur sens. On doit pouvoir aborder la question sous un autre angle, à mon avis. Le fait que la majorité de la population française soit contre la tendance gouvernementale (cachée, mais néanmoins aussi évidente, que l’éléphant proverbial) devrait avoir du poids dans une démocratie. Sinon, j’attends des explications à ce sujet. Les autres continents, à part l’Afrique, observent l’Europe et savent qu’elle a en ce moment un très gros problème, sur lequel les gouvernements doivent prendre une position claire suivie d’action de toute urgence. Son avenir se joue maintenant.
    Pour répondre à votre question, selon moi, on n’est pas raciste à partir du moment où l’on accorde les mêmes droits et les mêmes devoirs à tous les citoyens. Si on me dit le contraire, je ne veux pas en discuter, cela équivaut pour moi à une discussion sur le sexe des anges, alors qu’il nous faut réagir très vite maintenant.
    @ Aliocha
    C’est vous qui êtes haineux à désigner avec délectation, encore et toujours, un groupe qui répandrait la haine. Vous avez besoin d’ennemis à mépriser et à sermonner, c’est votre petit scénario de prédilection, où bien sûr vous jouez le beau rôle. Avec vous, ça ne vole pas très haut.

  135. @ boureau | 18 juillet 2018 à 16:20
    Quelle étrange question.
    Qui a envie, ne serait-ce que l’envie, de se poser une telle question ?
    Mais surtout de couples de personnes noires vous en connaissez combien ?
    Vu votre penchant pour le racisme, il est à supposer que vous n’en approchez jamais.
    C’est surtout que cela tourne non pas autour de couples noirs, mais de votre nombril :

    • Je n’ai jamais vu…

    Et bien évidemment, il nous demande de régler son problème de voyeurisme.
    Vous n’avez jamais vu vos parents avoir un rapport sexuel, ce n’est pas pour cela qu’ils ne l’ont pas fait… hélas !

  136. La relecture de votre billet, Monsieur Bilger, a fait naître une réflexion complémentaire, notamment ce passage que je cite :
    « Et la France a vaincu en Russie.
    Politiques.
    […] Je suis heureux que l’exaltation de 2018 soit peu ou prou reliée non seulement à l’admiration sportive mais révèle aussi l’assurance d’un pays qui reprend confiance en lui. Le pouvoir politique est rien moins que déliquescent et la Coupe du monde est venue se conjuguer, avec le bonheur populaire, à une France sortie d’une trop longue morosité civique. Quelles que soient les oppositions à la politique du président. »
    Tout d’abord, lorsque vous écrivez que « la France a vaincu en Russie », permettez-moi de considérer que cette assertion n’est pas exacte. En effet, ni Napoléon Ier, ni Hitler n’ont « vaincu en Russie », encore moins une équipe de football. En revanche il serait plus exact de dire que l’équipe de France de football a vaincu en Russie. De fait, il me semble excessif d’identifier la France à une quelconque équipe sportive, et donc d’assimiler un destin sportif à celui de notre nation, même s’il ne peut que générer un plaisir certain.
    Par ailleurs, la « longue morosité civique » dont vous affirmez la sortie me semble devoir être modérée par les excès qui ont été commis par la foule ou contre de nombreuses femmes par les « participants trop enthousiastes » aux rassemblements « populaires ».
    Ceci étant, je n’ai pu que faire le rapprochement de votre billet avec celui de Jean-Paul Brighelli qu’il a intitulé « Petit cours de latin pour grands débutants ».
    De fait, nombreux sont ici les latinistes ou anciens latinistes qui apprécieront un certain nombre de précisions sémantiques qu’il propose avec un humour dont j’ai apprécié la finesse et que j’espère que d’autres partageront ici :
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/petit-cours-de-latin-pour-grands-debutants-002276.html
    Bonnes réminiscences à celles et ceux qui prendront la peine de le lire !

  137. Je trouve un peu lassantes toutes ces considérations-invectives à propos du racisme et je suis d’accord avec Robert Marchenoir pour dire que l’utilisation de ce mot pour dénigrer un adversaire relève de la facilité agressive sans aucun fondement.
    J’ai eu la curiosité de consulter le Littré. Tenez-vous bien, le mot RACISME n’existe pas ! Le mot RACE n’y tient qu’à peine deux colonnes pour décrire toutes les acceptions du terme avec quelques citations de Voltaire qui font sourire aujourd’hui.
    En revanche, j’ai ouvert mon cher dictionnaire encyclopédique QUILLET (6 volumes, édition de 1953, une mine d’or) où l’on nous explique sur quatre pages et de nombreuses photos en noir et blanc, les « principaux caractères raciaux retenus en anthropologie » d’après J. Lester et P. Millot. Je suppose que présentement ces pages seraient interdites ou très violemment contredites, elles sont néanmoins passionnantes en ce sens qu’elles ne portent aucun jugement de valeur intellectuelle, ni de comparaison d’infériorité ou supériorité. Très simplement, on comprend mieux pourquoi une race aux longues jambes (Dinka, du Soudan, Ethiopie) est plus apte à la course à pied que les paléo-sibériens occidentaux (taille 1m56) considérés comme des intermédiaires entre Blancs et Mongols.
    Pour les photos, il est impossible de nier la différence entre une femme Ba-Téké (Congo) et une Norvégienne, ou entre un Suisse de l’Engadine et un Ouolof (Sénégal).
    Nier les races (ou même supprimer le mot) est une stupidité. Ramené au monde animal, c’est nier la différence entre une sole, un requin et un hippocampe, ou entre un vautour et une mésange bleue.
    RM a raison : il existe bien une tyrannie en pantoufles du politiquement correct.
    Il y a un droit supérieur à tous les autres : le droit de ne pas aimer. J’ai fait un commentaire sur ce sujet il y a quelques jours mais il n’a eu aucun écho, ce qui n’a aucune importance, mais cela n’est pas du racisme. Quand BHL se prend une tarte à la crème dans la figure (il est abonné), ce n’est pas parce qu’il est juif mais parce qu’il dit trop de… bêtises, soyons gentils.

  138. @ Zonzon
    Mon diagnostic est assez simple et le remède aussi…
    Les hommes se battent pour leur chef et leur chef pour la victoire.
    Il ne me souvient pas de la sentence du vieux cordelier, mais peut-être que vous, oui ?

  139. @ Lucile de 12:19
    Très intéressant, mais encore un penseur pas rasé en T-shirt et baskets…
    Vous m’avez fait découvrir Jonathan Peterson, j’ai du coup visionné toutes ses vidéos, un homme remarquable. Merci pour cela.
    Toutefois, je suis frappé par le poor background de ces penseurs, « intellectuels », comme on dit en France.
    Psychologues, psy-psy en tous genres ou sociologues, leur succès ne viendrait-il pas du fait qu’il prennent bien la lumière, bons clients médiatiques, ils savent manifestement causer dans le poste avec force moulinets des bras. Celui-ci était un théâtreux.
    Cela nous renvoie à nos chers trotskos de la génération Mitterrand, devenus ministres, PDG, sénateurs et aujourd’hui pigistes sur LCI pour commenter le foot, suivez mon regard…
    N’est-il pas ?

  140. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 18 juillet 2018 à 13:23
    Merci de nous avoir fait partager votre rapport d’étape…
    Vous dites : « Ça me rappelle quand même l’Islam, cette histoire russe. Si on n’a pas quelques clés de décodage de base, on ne peut rien comprendre. » C’est tout à fait cela. Le flot médiatique, lequel occupe le temps libre de la plupart d’entre nous, ne suffit nullement à fournir ces clés. Surtout, il formate les esprits dans un sens qui décourage tout apprentissage autonome.
    Pour ma part, il m’a fallu un temps considérable pour trouver les clés de décodage de base dans ces deux domaines. La bonne nouvelle s’appelle Internet : des sources de savoir qui n’étaient, jadis, accessibles qu’à des diplomates, des hauts fonctionnaires, des professeurs d’université, des espions ou des journalistes (lorsque ces derniers avaient à la fois le loisir, et la volonté d’exercer leur métier), sont désormais accessibles à tous.
    J’irai plus loin : l’homme de la rue dispose désormais, à maints égards, de moyens d’investigation supérieurs à ceux qui étaient réservés jadis à ces professions. Que l’on pense seulement à la traduction automatique et gratuite (qui, certes, n’est pas encore parfaite). Hier, un professeur, un espion devait avoir consacré de longues années de sa vie à apprendre le russe, le polonais, l’arabe, le turc ou toute autre langue nécessaire à ses recherches. Faute de quoi, il était irrémédiablement coupé d’une masse de sources irremplaçables.
    Aujourd’hui, Adrien Bitonio a directement accès, en première approximation, à une part considérable de ces sources. Les citoyens-journalistes bénévoles de Bellingcat ont réussi à prouver, par leurs propres moyens, bien avant la commission d’enquête officielle, la responsabilité de la Russie dans l’attaque, au-dessus de l’Ukraine, du vol MH17 de Malaysia Airlines.
    Les moyens techniques gratuits et universels dont ils se sont servis auraient fait baver d’envie, je crois, les espions des nations les plus puissantes du monde il y a soixante-dix ans seulement.
    Vous mentionnez « Le Saker ». C’est un excellent exemple. Il suffit de le lire pour comprendre que c’est un canal de désinformation pro-russe. Son contenu est caricatural.
    Mais « Le Saker » n’est pas seulement un site créé par un idiot utile occidental, croyant sincèrement aux salades de Moscou, pour répercuter la propagande russe. L’individu qui dirige ce site se présente comme américain, même s’il ne le dit pas explicitement (c’est en tout cas ce qu’il faisait comprendre lors de mes dernières consultations, qui datent un peu).
    Plusieurs faits permettent de conclure que « Le Saker » est, en réalité, un site de désinformation clandestin directement créé, et piloté par l’espionnage russe. Je n’en ai pas la preuve au sens juridique du terme, une preuve qui permettrait de le faire condamner par un tribunal.
    Mais je dispose amplement de la preuve nécessaire et suffisante en termes d’espionnage. De celles qui suffisent à un Etat pour se forger clandestinement ses convictions, et agir en conséquence.
    De toutes façons, les preuves juridiques sont excessivement rares au sein des agences d’espionnage. Cette distinction échappe au grand public ; c’est pourquoi le Kremlin joue sur du velours en prétendant sans cesse que l’Occident ne détient pas les « preuves » de ses exactions, y compris lorsqu’elles sont le plus manifestes.
    Concernant « Le Saker » (quel nom prétentieux, au passage…), trois faits mis bout à bout le rattachent directement aux services d’espionnage russes (et, si je devais faire un pari, spécifiquement au GRU, l’espionnage militaire).
    D’abord, le contenu de son site. C’est la première chose à laquelle il convient de prêter attention. « Le Saker » ne se contente pas de la propagande qu’on lit partout ailleurs. Il contient des informations et des analyses dont le caractère spécifique et approfondi (en particulier en matière militaire) conduit immédiatement à se poser la question : mais où ont-ils donc trouvé tout cela ?
    Je m’empresse de préciser que je ne fais pas allusion à la véracité des articles publiés ; même pour fabriquer des mensonges crédibles, il faut une matière première — et les mensonges russes se composent, en général, de faits exacts mêlés à des mensonges.
    Ensuite, les moyens dont dispose « Le Saker ». Sans sources de revenus manifestes, ce site a une production abondante et des succursales à l’étranger, dont une en France. De quoi vit Monsieur Saker ? Avec quoi paye-t-il ses factures d’électricité ? De quoi vivent les collaborateurs qui lui sont, à l’évidence, nécessaires pour assurer toute cette production ? Mystère et boule de gomme. Rien, sur le site, ne donne d’indication à ce sujet.
    Et enfin… « Le Saker » a pratiquement avoué, lui-même, être un espion russe. Pas sur son site, naturellement. Il faut fouiller un peu pour retrouver l’information. Mais elle est publique.
    « Le Saker », de son propre aveu, est né en Suisse, dans une famille d’origine russe. (Rien que ce fait est un signal d’alarme majeur : les communautés d’origine russe à l’étranger sont un terrain de recrutement privilégié pour l’espionnage russe, depuis plus d’un siècle. Et la Suisse est, elle-même, une zone privilégiée de tout temps par les agitateurs russes… Lénine, anyone ?)
    Selon ses propres déclarations, « Le Saker » est entré dans l’armée suisse, sinon dans l’espionnage proprement dit (il faudrait que je me penche à nouveau sur les sources), mais, au minimum, dans une branche qui l’a conduit, à la fois, à disposer d’informations stratégiques, et à avoir de nombreux contacts avec ses homologues étrangers.
    Il a lui-même raconté comment il a participé, dans le cadre de ses fonctions, à des réunions internationales concernant la guerre en ex-Yougoslavie, à quel point il a été révolté par l’intervention de l’OTAN, et comment il a fait connaître ses positions à l’époque.
    Et il a lui-même expliqué comment il s’est fait… renvoyer de l’armée suisse en raison de ce comportement. Après quoi, toujours selon ses déclarations, il s’est exilé aux Etats-Unis… et a lancé le site « Le Saker ». Si l’état-major de l’armée suisse a lourdé Monsieur Saker avec perte et fracas, ainsi qu’il s’en plaint, c’est bien qu’il y a une raison…
    La conclusion est simple : selon toute vraisemblance, « Le Saker » est un ancien espion suisse retourné par les Russes, ou bien, simplement, un ancien officier suisse recruté par l’espionnage russe, et viré par ses chefs, puis expulsé du pays pour cette raison.
    Maintenant, vous pourriez poser la question : pourquoi un espion russe prendrait-il aussi peu de précautions pour dissimuler ses activités ? Eh bien ! parce que c’est le nouveau modus operandi des « mesures actives » russes. Il y a mille exemples de cette nouvelle tactique de dissimulation en plein jour.
    Prenez la tentative d’assassinat de Skripal et de sa fille, par exemple. Les Soviétiques ont procédé à quantité d’assassinats de ce type à l’étranger. Mais ils ont toujours pris soin de brouiller les pistes au maximum. En revanche, la technique d’empoisonnement choisie par Poutine en Angleterre garantissait que la responsabilité russe serait manifeste.
    Même chose pour le piratage des élections américaine et française, la destruction de la télévision française TV5 Monde, etc. C’est une tactique de mafieux, similaire à celles des racailles musulmanes de banlieue. Celles-ci ne dissimulent ni leurs méfaits, ni leurs intentions suprématistes. Aux « c’est pas moi, M’sieur » se mêlent très vite les « on va tous vous n…, bande de kouffars ». C’est une méthode d’intimidation et de démoralisation de l’ennemi. C’est une façon de montrer qui a le pouvoir.
    Et cela permet au Kremlin d’adresser des messages différenciés selon les cibles. Le bon peuple en est sans doute resté à l’information d’origine, selon laquelle c’étaient des islamistes qui avaient détruit les installations de TV5 Monde par Internet. Les services de contre-espionnage français, et les gouvernements par voie de conséquence, ont très bien compris le message : nous, les Russes, nous avons les moyens techniques de détruire, par des moyens de cyber-guerre, les stations de télévision du gouvernement français destinées à diffuser « la voix de la France » à l’étranger (car TV5 Monde, c’est cela).
    Et non seulement nous en avons les moyens, mais nous en avons la volonté, et en pleine paix, encore, et sans la moindre provocation de votre part — et tenez, d’ailleurs, on va vous le prouver : boum ! kaputt, TV5 Monde, et regardez tous vos imbéciles d’électeurs français qui sont persuadés que c’est la faute des terroristes musulmans, et écoutez-les bien vous couvrir d’insultes parce que vous êtes incapables de les protéger des islamistes. Voilà ce que vaut votre méprisable « démocratie occidentale » !…
    Quel est le message politique adressé aux dirigeants français, qui l’ont reçu 5/5, croyez-moi ? Si vos médias disent du mal de la Russie, nous avons les moyens, et la volonté, de les faire taire. Mesurez cinq minutes ce que cela signifie.
    Si j’ai été capable de trouver ces informations concernant « Le Saker » et d’ajouter deux et deux, pour en déduire quatre, croyez-moi que les professionnels du contre-espionnage, dont c’est le métier, l’ont fait avant moi et de façon bien plus approfondie. Pour autant, 100 % de la population connaissant ce site, pour ainsi dire, « sait bien » qu’il s’agit seulement d’un site pro-russe. Et le lit, comme vous dites, « pour avoir un point de vue alternatif sur la géopolitique », ou, dans le meilleur des cas, pour avoir une idée de ce à quoi ressemble la propagande russe.
    Le message à l’intention des gouvernements occidentaux est : nous avons les moyens de diffuser ouvertement notre désinformation et nos mensonges destinés à vous subvertir, à partir du coeur même de votre nation, et vous ne pouvez rien contre nous.
    Version islamique : vous pouvez vous agiter tant que vous voulez, nous prendrons le pouvoir chez vous quand nous le déciderons.
    On ne saurait surestimer le danger ni de l’une, ni de l’autre de ces menaces.

  141. @ Lucile 18 juillet 2018 18:16
    Je vous rejoins sur la teneur de votre réponse.
    Ceci étant, ceux qui souhaitent – comme moi – une immigration restreinte et contrôlée (comme la majorité des Français sans aucun doute) ne disposent d’aucune autorité ni pouvoir.
    La doxa, le Président, la majorité présidentielle, l’administration de Bruxelles, les corps constitués, les médias, les élites (sic) sont pour une immigration importante. Chacun pour des raisons différentes.
    Nous restent les élections. Maigre, très maigre satisfaction et levier de pouvoir ! Attendons les programmes pour les élections européennes et souffrons en silence !
    Cordialement.

  142. Patrice Charoulet

    « Crétins à Kodak »
    Il y a très longtemps, un écrivain bien démodé et bien oublié, Montherlant, appelait ainsi les gens qui, d’après lui, avaient la manie de photographier tout et n’importe quoi.
    Je ne pense pas qu’il songeait aux artistes qui, passionnés par la photo, faisaient des livres avec leurs œuvres… d’art.
    Mais que dirait Montherlant de nos jours, s’il vivait encore ? Des milliards de gens, un smartphone à la main, ne cessent de manipuler cet objet pour capturer des images, dans les concerts, dans les stades, quand un pape leur parle… Récemment des gens (je ne les qualifierai pas, par charité chrétienne) ont attendu quatre heures, serrés comme des sardines (des dames, je l’apprends aujourd’hui, émettent des plaintes) pour espérer apercevoir et photographier des têtes de footballeurs au sommet d’un bus à impériale conduisant les héros du moment vers le palais du président. Que font-ils de ces images ? On me dit qu’ils les transmettent à leurs amis et à leurs proches. Ah bon !
    Mon entourage m’invite à acquérir de cet appareil-miracle. Je refuse obstinément. J’ai un petit portable premier prix, qui me sert – comme son nom l’indique – à téléphoner ou à recevoir un appel, en particulier en cas d’urgence. Je m’en sers très peu.
    Ce qui me sidère le plus, ce sont les gens qui SE PHOTOGRAPHIENT EUX-MEMES. Je sais que le narcissisme est une vieille histoire, mais quand même ! On me dit que ça s’appelle des selfies.
    Le comble du comble me paraît être les selfies… avec un chef de l’Etat, par exemple le nôtre. Un jeune homme demande un selfie au président. Il accepte parfois, en inclinant la tête. Et une caméra de télé nous montre la scène (vraiment passionnante) d’un jeune homme faisant un selfie avec notre chef de l’Etat.
    Quelle époque ! Quelles mœurs !
    « Les crétins à Kodak », ce n’était vraiment rien… à côté de ça !

  143. @ Lucile | 18 juillet 2018 à 18:16
    Je pense en effet que le vrai problème est l’immigration, surtout arabo-musulmane. Il n’est pas pertinent de se servir de l’anti-racisme pour encourager l’immigration ou du racisme pour la stopper… Parlons de ce dont nous parlons !
    Je pense cela en tout au plus profond, vous savez… J’essaie de faire chez moi quelque peu de méditation, ce qui n’est pas, avec mes nerfs, facile, mais c’est le plus profond qui sort. Avec tranchant ! Un jour sur peu importe, j’ai entendu une voix me dire, voix intérieure je suppose, « fais vraiment ce que tu fais » juste parce que la veille je n’avais pas eu le temps, pour une fois de… Vous voyez la sévérité !
    Que pourrais-je bien dire à des gens qui pour débattre de X parlent de Y, ce qui outre déplacer donc fausser le problème et augmenter le racisme et diminuer la liberté d’expression, creuse les divisions ?
    En fait, il faudrait me traduire, les gens sont insincères, même pas envers les autres mais eux-mêmes, alors… Ce n’est pas du hors-sujet mais du sabotage de sujet, qu’on ne peut pas attribuer à quelqu’un, à un groupe, mais c’est une dérive aussi générale qu’inquiétante.
    J’apprécie que vous apportiez du sérieux, de la documentation et de la pondération au débat.

  144. @ Savonarole | 18 juillet 2018 à 19:13
    Désolée my dear, mais cette histoire de background, c’est un cliché. Ces universitaires sont plutôt propres sur eux et cultivés. Il y a aussi les frères Weinstein (pas la même famille que le présumé violeur de Hollywood), l’aîné a un doctorat de maths, le second de biologie. Je vous accorde qu’ils ont tous les deux des problèmes avec leur tignasse, un peu trop fournie, si vous les cherchez sur YouTube. Peterson est un grand connaisseur de la littérature européenne. Les psychologues américains sont aussi calés en biologie, et en statistiques. Les profs américains, même d’université, ne sont pas des millionnaires, contrairement à ce que vous croyez. Ils travaillent beaucoup. De plus ils sont sur des sièges éjectables. Ils font beaucoup de recherche.
    On voit sur YouTube ceux que j’ai mentionnés, et encore, uniquement si on les cherche, parce que c’est l’avant-garde d’un mouvement de libération de la parole et de la pensée dans l’université, encore sous la coupe des bisounours. Ils sont demandés dans les universités anglaises pour des conférences, retransmises sur Internet, mais ils n’y gagnent rien ! Haidt prévoit dans les années qui viennent un tournant vers plus d’ouverture et la remise en question des dogmes de l’intelligentsia régnante. Il paraît que ça bouge. Ce n’est pas de France que ça viendra, dommage. Je remarque quand même qu’on commence un peu à parler d’eux ici. En mal, sur Le Monde bien sûr. J’ai eu une petite présentations de vidéo de Peterson à traduire pour YouTube, c’est plus intéressant à faire que les recettes de cuisine. Je pense qu’on finira par avoir des vidéos sous-titrées.

  145. @ Elusen 18 juillet 18:35
    « Vous n’avez jamais vu vos parents avoir un rapport sexuel, ce n’est pas pour cela qu’ils ne l’ont pas fait…hélas »
    Je pensais ne pas répondre tant votre grossièreté imbécile est bien connue et ne mérite guère qu’elle soit remarquée.
    Néanmoins je confirme : en plus de soixante-dix ans de vie en Europe et aux USA, j’ai vu des centaines de familles « blanches » avec des enfants adoptés « noirs » et jamais de familles « noires » avec des enfants adoptés « blancs ».
    Mon expérience personnelle vaut bien quelques statistiques manipulées.
    Cordialement.

  146. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 18 juillet 2018 à 11:41
    « Croyez-vous sérieusement que les Noirs vont couler le pays ? Il faut supposer puisque cela a l’air prioritaire pour vous… Or c’est tout bonnement incroyable. »
    Quelques faits et arguments seraient les bienvenus à l’appui de votre assertion. « Noblejoué le dit » n’est pas un argument valable. « Noblejoué n’y croit pas », encore moins. « Croyable » ou « incroyable » ne font pas partie du vocabulaire pertinent, lorsqu’il s’agit d’options fondamentales pour l’avenir de notre pays, comme celles portant sur l’immigration de masse. Seul importe ce qui est vrai, ou faux.
    Non seulement il est « croyable » que la poursuite de l’immigration de masse conduise à la destruction de la France telle que nous la connaissons, mais c’est une évidence. Voici quelques faits.
    Les Noirs sont les habitants indigènes de l’Afrique subsaharienne. Les Blancs sont les habitants indigènes de l’Europe.
    Population de l’Afrique subsaharienne en 2017 : 1,022 milliard d’habitants.
    Pourcentage de la population de l’Afrique subsaharienne (en termes courants : Noirs) qui déclaraient, en 2009, vouloir émigrer définitivement dans un autre pays : 38 %.
    Population estimée de l’Afrique subsaharienne en 2050 : 2,167 milliards. En 2100 : 4 milliards.
    Population française en 2017 : 65 millions.
    Population française estimée en 2050 : 70 millions. En 2100 : 74 millions.
    Veuillez noter que même si l’on s’arrêtait là, il serait manifeste que la poursuite de l’immigration de masse actuelle conduirait à une destruction de la civilisation française. Si la France était peuplée d’Africains, elle ne serait plus la France. De même que si l’Afrique était peuplée de Japonais, elle ne serait plus l’Afrique. Maintenant, prenons en compte un autre fait.
    Population de l’Afrique subsaharienne francophone en 2015 : 285 millions.
    Ajoutons un factoïde rigolo.
    En 2050, la population estimée du Nigeria dépassera celle des Etats-Unis (400 millions d’habitants à cette date).
    Prenons en compte encore trois autres faits, cruciaux pour notre avenir.
    Quotient intellectuel moyen des Européens (en termes courants : Blancs) : 100.
    Quotient intellectuel moyen des Africains subsahariens (en termes courants : Noirs) : 70.
    Héritabilité du quotient intellectuel : entre 50 % et 80 %.
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, dans ces chiffres ?

  147. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 18 juillet 2018 à 19:10
    A propos de lassitude pour les redites et ruminations, il vous aura sans doute échappé que votre ami Marchenoir est le premier à tout ramener à la race ou à l’origine réelle ou supposée des Français de fraîche date, sa haine et sa peur panique se focalisant essentiellement sur les ressortissants venus d’Afrique noire ou du Maghreb, soit des races réputées maudites ou inférieures selon lui, eu égard à leur potentiel criminogène et à leur faible QI. Autant de délires racialistes qu’il nous ressasse et ressert à longueur de commentaires.
    Avec en contrepoint quelques couplets férocement vengeurs sur les Slaves et autres Cosaques dont Poutine semblerait être la réincarnation.
    Les visions et hallucinations de Marchenoir, un phénomène de projection bien connu en psychanalyse !
    Se vanter, s’exposer, se mettre en avant et écraser les autres est ce que votre Marchenoir fait à longueur de temps sur ce blog qu’il s’est d’ailleurs approprié depuis deux ans.
    Au point que toute information qui ne lui était en rien adressée (parce que bien antérieure à son arrivée) et répondait à un intervenant sur un sujet précis est récupérée, assimilée par lui à une vantardise et commentée méchamment jusqu’à l’écoeurement !
    Mais dites-nous plutôt (vous qui vous sentez en symbiose avec cet individu) en quoi le fait d’avoir mentionné quelques années plus tôt l’origine ethnique d’un très proche (en l’occurrence un Américain d’origine haïtienne) aurait pu le défriser à ce point et passer pour une vantardise ? De même que le métier de l’un de mes enfants cité uniquement pour illustrer un propos, le rappel d’un sport que j’aurais pratiqué (parmi beaucoup d’autres) ou de ma passion pour la musique pouvait justifier ses sarcasmes ou son agression ?
    N’avait-il donc rien de plus important à faire dans sa vie que de fouiller sur le blog et faire des fiches sur untel ou unetelle, notamment une dame qu’il juge dans sa grande suffisance demeurée et immorale.
    A moins que vous n’en soyez venu à penser comme cet individu pétri de haine racialiste stupide et indécrottable que dame Mary, ex-femme d’un médecin américain d’origine haïtienne, devrait se cacher et avoir honte de ses attaches haïtiennes eu égard au QI réputé de ces gens.
    Lequel jugement péremptoire et sans conteste raciste semble davantage déranger Charoulet que moi, interpellée au premier chef mais habituée de longue date à ce genre d’imbécilité profonde et de racialisme du plus bas niveau qui sont monnaie courante chez les beaufs de son espèce et n’ont pas de couleur attitrée dans l’histoire de la bêtise universelle, sinon celle des fachos, paranos, tyrans et fanatiques de tout poil, blancs, noirs et jaunes sachez-le !
    Ce faisant il me semble qu’un François Duvalier (pourtant noir de chez noir) qui a massacré une partie de ma famille par alliance n’aurait pas renié votre protégé et même l’aurait qualifié de grand Nègre comme on dit en Haïti pour rendre hommage à quelqu’un jugé exceptionnel (ici par son pouvoir de nuisance) nonobstant sa couleur de peau !
    A méditer…

  148. @ Lucile | 18 juillet 2018 à 21:11
    Je vous crois sur parole, mes connaissances sur ce milieu sont très limitées. Mes impressions sont sans fondement véritable, j’en conviens.
    J’en reviens à Jonathan Peterson, dont quelques vidéos sont surprenantes, à savoir que j’ignorais qu’il y avait aux USA une gauche aussi radicale.
    Notamment cette vidéo :
    https://m.youtube.com/watch?v=iEJ1QHu-KEQ
    On retrouve chez cette journaliste, manifestement de gauche et qui reçoit Peterson, le même comportement en vigueur chez les nôtres, visage fermé, hostilité affichée, regard méprisant, bouche en cul de poule, questions abruptes, citations tronquées, interruptions, et flèche du Parthe pour clore l’entretien.
    Bref, du France Inter made in USA…

  149. anne-marie marson

    @ Noblejoué
    « C’est quand même bien vous qui écrivez ceci sur certains commentaires qui puent : « Dans la mesure du possible et pas en martelant. Et maintenant, je vais lire les autres commentaires, en espérant qu’il n’y ait pas trop de poissons pas frais et en pensant à la mer. » »
    Autrefois le blog de Philippe Bilger était de haute tenue intellectuelle, mais la dégénérescence en a atteint quelques-uns.

  150. @ Savonarole | 19 juillet 2018 à 00:09
    La journaliste en question est anglaise (elle a fait ses études à Oxford). Ça se passait sur une chaîne anglaise. Il paraît qu’elle était mandatée par la chaîne pour ne faire qu’une bouchée de Peterson, qui est Canadien. Les spécialistes disent que tout le cadrage et les éclairages étaient également prévus pour le défavoriser. Après l’émission, elle croyait qu’elle avait fait le job.
    Le biologiste dont je parlais, Bret Weinstein, spécialiste de l’évolution, a eu un gros problème dans son université, Evergreen (près de Seattle) : cette université est très à gauche. Traditionnellement, un jour par an, les étudiants de couleur manquent les cours pour montrer qu’ils sont importants pour l’université. C’est entré dans les mœurs, mais l’année dernière, voilà qu’ils décident que ce sont les blancs qu’on ne doit pas voir sur le campus ni dans les salles de cours ; les blancs sont informés que s’ils ne sont pas formellement interdits, ils ne sont du moins pas les bienvenus à l’université ce jour-là. Weinstein, pourtant démocrate jusqu’alors, se fend d’une lettre très polie au doyen pour dire que cette démarche change selon lui le message des étudiants de couleur et qu’il ne la soutient pas. Il faisait partie du Conseil des professeurs (board). Campagne monstrueuse des étudiants contre lui : le mot est lâché, il est « raciste », de même que son épouse, prof aussi, et qui l’avait soutenu. On lui demande de se justifier, il tient bon. Il n’est pas soutenu par les autres profs, ou très peu. Finalement il a quitté Evergreen, mais c’est devenu un scandale et c’est allé jusqu’au Congrès.
    Les Américains ont mauvaise conscience à cause de l’esclavage, du coup ils sont paralysés quand il s’agit de questions raciales, beaucoup plus encore que nous par le passé colonial de nos ancêtres. Weinstein vient d’une famille d’émigrés juifs d’Europe centrale.
    Dans toutes les universités il y a des gens payés pour surveiller ce qui se dit, et à qui les étudiants viennent se plaindre s’ils estiment avoir été froissés par le contenu d’un cours par exemple. Le prof est convoqué, plusieurs fois, il doit se justifier, cela lui fait perdre un temps fou. La religion, la politique, l’histoire, la biologie, tout est passé au peigne fin. Il y a aussi à la demande d’activistes des études et diplômes complètement bidon sur l’égalité homme-femme, par exemple, qui coûtent des fortunes aux universités.
    C’est peut-être l’une des raisons de l’élection de Trump. Chez nous, à mon avis, c’est la question de l’immigration qui mettra le feu aux poudres. Mais on nous endort avec la réussite de l’équipe de France de foot.

  151. @ Robert Marchenoir
    « Quotient intellectuel moyen des Européens (en termes courants : Blancs) : 100.
    Quotient intellectuel moyen des Africains subsahariens (en termes courants : Noirs) : 70.
    Héritabilité du quotient intellectuel : entre 50 % et 80 %.
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas, dans ces chiffres ? »
    Ce que je ne « comprends » pas c’est en quoi il est prouvé que c’est le fait d’être Noir et non de vivre dans un environnement pré-moderne qui expliquerait la faiblesse générale du QI et pourquoi ce ne serait pas des parents et autre pré-modernes qui maintiendraient les enfants dans un rapport pré-moderne au monde.
    Sans prétendre être spécialiste, la logique, la rapidité et prendre des décisions individuellement et non en commun sont des qualités prisées dans les sociétés modernes et non traditionnelles. Qu’il y ait un temps d’adaptation en passant d’une société à l’autre est une évidence expliquant entre autres qu’on puisse s’opposer à l’immigration, mais en quoi est-ce lié à une hypothétique race ?
    Quand des faits culturels posent problème, aller chercher la race, quelque chose de plus que contesté, est curieux.
    Vous mettez dans le même sac les Noirs d’ici et ceux d’ailleurs mais ce ne sont pas les Noirs qui posent problème, c’est l’Islam qui sabote notre mode de vie en remettant en cause démocratie, laïcité, science et je dois en oublier. En somme, les Français noirs sont confondus avec les problèmes de développement et paient pour des problèmes religieux !
    A propos des Noirs, votre marotte que je n’ai pas étudiée, vous prétendiez je ne sais où que ceux des Etats-Unis seraient devenus beaucoup moins bien en peu de temps comme s’il s’agissait, l’expression m’a amusé, d’une « autre race » à cause d’un changement culturel… Cela ne montre-t-il pas que le problème est culturel ? A l’inverse, le Rwanda se développe à présent assez vite… Serait-ce une rapide mutation génétique ?
    http://www.banquemondiale.org/fr/country/rwanda/overview
    On peut être contre l’immigration arabo-musulmane à cause de l’importation d’une culture hostile à la nôtre, voire l’immigration de pays qui sans être arabo-musulmans sont pré-modernes en considérant que l’intégration des immigrés sera plus dure qu’autrefois à cause de l’écart croissant entre certaines sociétés, sans aller chercher la question improuvée et facteur de division des races.
    Vous mettez les Jaunes plus haut que les Blancs, grand bien leur fasse, mais à cause de la couleur de leur peau, longtemps, on n’en a pas voulu aux Etats-Unis. Pourtant, depuis, je ne vais pas prendre la place de l’autorité en la matière, leur culture, celle de la Chine, du Japon et autre Corée, avait fortement intéressée un certain nombre de Blancs, et aurait pu laisser présager leur développement futur : Etat, commerce, écriture, les trois assez efficaces pour durer et offrir une grande résilience au choc de l’arrivée des Blancs. Comme les Noirs n’avaient pas ces avantages, il est bien naturel qu’ils se développent moins vite, en fait, s’ils l’avaient fait aussi rapidement que l’Asie, on aurait pu se demander par quel miracle, racial peut-être, ils y seraient arrivés !
    Quand on déplore comme moi comment la France, en rivalité avec l’Angleterre depuis des temps, n’a pas encore été capable d’imiter l’équilibre des pouvoirs avec les pays anglo-saxons, on a une idée des pesanteurs culturelles, pour donner un exemple parlant.
    Pour reprendre votre expression, qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans tout ça ?

  152. Herman kerhost

    @ Lucile | 18 juillet 2018 à 21:11
    Vous avez raison, et de plus quand ces messieurs passent à la télé, je pense à Peterson, ou Shapiro… ils n’adoucissent en rien leur discours, contrairement aux intellectuels français…

  153. @ anne-marie marson
    « C’est quand même bien vous qui écrivez ceci sur certains commentaires qui puent : « Dans la mesure du possible et pas en martelant. Et maintenant, je vais lire les autres commentaires, en espérant qu’il n’y ait pas trop de poissons pas frais et en pensant à la mer. » »
    Pas mal, non ? Dans le contexte on dira littéraire d’une discussion sur Astérix illustrant que les Français se battent, les Gaulois le faisant avec des poissons pas frais, si vous vous rappelez de l’album. Dans le contexte de discussion ou racistes et antiracistes s’entre-diabolisent donc, oui, puent.
    Qu’aurais-je dû dire ? Parfois les gens puent, parfois non.
    Si j’avais écrit « en espérant que les gens se calment », c’eut été pire, ça énerve toujours, et il n’y aurait rien eu d’humoristique sans compter que le lien avec l’irascibilité gauloise aurait disparu.
    Citer est bien, comprendre, mieux.
    Il faut comprendre que si je ne diabolise pas, je ne fais pas non plus dans la langue de bois.
    « Autrefois le blog de Philippe Bilger était de haute tenue intellectuelle, mais la dégénérescence en a atteint quelques-uns. »
    Comme vous m’avez attaqué, avec Achille, que je vais présumer innocent puisque je suis moi-même visé quand autant que l’agneau qui vient de naître si espiègle comme un chat siamois, je suppose que j’aurais une basse tenue intellectuelle… Eh bien, pour en juger mieux, il faudrait être capable de replacer un dire dans son contexte et admettre l’évidence du fait que les Français sont divisés et portés aux polémiques, ce qu’on voit sur ce blog de haute tenue comme ailleurs.
    Tenez ! Nous sommes tellement irascibles que personne ne s’excuse et que vous ne le ferez pas de vos accusations infondées à mon égard.
    Pourtant, dire qu’un blog était de haute tenue sous-entend qu’on est gardien d’un temple dont on est digne… Il faudrait donc pour le moins bien lire, et si par hasard on ne le fait pas, présenter des excuses. Mais il est plus facile d’accuser au hasard que d’assumer ses erreurs. Pourtant, on n’est pas de haute tenue pour fréquenter un blog d’élite mais pour avoir un comportement d’élite… Ce n’est pas d’être raciste ou antiraciste, d’un blog ou d’un autre qui prouve sa valeur, mais le comportement.
    Je suis irascible, quand on m’attaque injustement, je ne passe rien. Pour le poisson pourri, non… Avant que les gens aient mal agi, je les présume innocents.
    Toujours. Je présume donc que vous me présenterez vos excuses.

  154. Patrice Charoulet

    Un commentateur sans profession écrit longuement à yoananda 18 juillet 13h23.
    J’avais un prof au lycée qui disait tout le temps « N’est-ce pas ». Nous comptions :7, 8, 9…
    Cela s’appelle un tic de langage. Ces temps-ci, je ne supporte pas, dans une foule de débats, les gens qui mettent dans leurs phrases « effectivement » jusqu’à plus soif.
    Dans la prose indiquée plus haut, j’ai eu le même sentiment. J’ai compté. Non, je n’ai pas rêvé : seize fois les mots « espion, espionnage, contre-espionnage » !
    Deux conjectures sont possibles. Un, l’auteur a un lien professionnel avec cet univers. Je laisse à d’autres plus informés que moi le soin d’exprimer lequel.
    Deux, l’auteur a des raisons psychologiques d’être obsédé par l’espionnage. On a parlé d’espionnite pour qualifier le climat qui régnait en France en 14 -18. On peut maintenant aussi utilement songer à la structure paranoïaque (Manuel alphabétique de psychiatrie, PUF, p.433). Quatre signes cardinaux : surestimation pathologique du moi, fausseté du jugement, inadaptabilité sociale et… nous y arrivons, méfiance, préface aux idées de persécution, génératrice d’inquiétude et de soupçon… De là vient dans la langue actuelle courante, tout le monde connaît ça : le parano. Il a peur de tout, se croit la cible de tout, se croit surveillé en permanence, ne dit pas son nom, son métier, son adresse, il se sent… espionné. Voilà pourquoi votre fille est muette.
    Conjecture professionnelle ? Conjecture psychologique ? Allez savoir !

  155. @ Noblejoué
    « A l’inverse, le Rwanda se développe à présent assez vite… Serait-ce une rapide mutation génétique ? »
    Non, c’est votre conclusion qui ne tient pas compte de tous les paramètres. Le Rwanda reçoit annuellement une aide extérieure équivalente à 40% de son budget national. Pour nous faire une idée, imaginez la France recevoir, chaque année, 200 milliards d’euros (calculés évidemment sur le budget français) comme cadeau : diriez-vous à ce moment-là que « la France se développe plus vite que ses voisins à cause d’une mutation génétique » ?
    La réalité est que le continent africain est tenu sous perfusion constante, certains pays plus que d’autres, sinon c’est le chaos qui s’ensuit. A mon sens, on pourra enfin tirer des conclusions sur leur capacité de se développer une fois les perfusions retirées.

  156. sbriglia@Patrice Charoulet

    « Crétins à Kodak »
    Il y a très longtemps, un écrivain bien démodé et bien oublié, Montherlant…(Patrice Charoulet)
    A l’instar de Paul Morand qui parlait des « balançoires à crétins » pour les gondoles vénitiennes…
    La littérature de droite est quand même plus gondolante que Sartre et consorts…

  157. @ boureau | 18 juillet 2018 à 21:23
    « Mon expérience personnelle vaut bien quelques statistiques manipulées. »
    Non, car votre expérience personnelle vous la manipulez !
    Vous n’approchez pas les personnes noires, de fait votre expérience est faussée.
    Elle n’est pas faite en condition de laboratoire, neutre, impartiale, elle n’est faite que sous le coup de votre émotion et non de la raison.
    Sans compter que si elle est personnelle, elle n’a rien d’universel, elle a plus à voir avec votre ego.

  158. @ Noblejoué
    Les personnes qui ont fait ces statistiques ont répondu à vos objections. Certains, plus optimistes, avancent l’argument qu’il y a un siècle, les Irlandais avaient un taux de criminalité bien plus élevé que la population générale de provenance européenne aux USA, et que cette différence n’existe plus. Cela dit, à l’heure actuelle, le siècle passé, un tout petit pourcentage de la population américaine est responsable de la moitié des crimes, et ce ne sont pas les Irlandais.
    L’argument est à double tranchant, c’est pourquoi je ne l’utilise pas, d’autant plus que ce que les gens qui s’offusquent ne comprennent pas, c’est que cette statistique n’empêche pas que certains blancs soient idiots, et certains noirs brillants. Mais au niveau des grandes migrations, ce sont les moyennes qui comptent, pas les individus.
    Le peu d’éducation, le QI bas, et une religion qui n’est pas de paix se combinent pour aggraver lourdement les choses. Le problème principal reste que nous ne pouvons pas absorber tous ces jeunes hommes décidés à entrer et à rester contre notre gré, par centaines de milles. Ce seraient des Hindouistes avec des QI très élevés que le problème serait également impossible à résoudre.
    Robert Marchenoir met les pieds dans le plat, et vu l’urgence et l’ampleur du problème, tant mieux qu’il le fasse, au moins on l’écoute et on discute ses arguments, vous le premier. En plus il fait ça avec style !! Je le trouve courageux d’affronter les accusations diverses dont il est l’objet, et surtout de se battre pour la liberté de parole. Il ne faut pas se vexer de sa rudesse, même quand il est fâché. Il apporte énormément à ce blog à mon avis, et si beaucoup de gens lisent Justice au Singulier, quelque chose me dit que ce n’est pas pour les interminables citations girardiennes ou exhortations suicidaires et dégoulinantes de dévotion d’Aliocha, ni pour les accusations outrées du vertueux Patrice Charoulet, quoique dans leur genre, ils valent le détour. Les gens qui ne suscitent pas de controverse n’apportent en général pas grand-chose de neuf. Et compte tenu de nos problèmes en France, la controverse est indispensable.
    À propos des « vertueux » du blog, une petite citation d’Aristote pour terminer : « Une vertu quand elle est pratiquée à l’extrême, devient un vice ».

  159. @ Lucile 12h17
    « Robert Marchenoir met les pieds dans le plat, et vu l’urgence et l’ampleur du problème, tant mieux qu’il le fasse, au moins on l’écoute et on discute ses arguments,(…)Il apporte énormément à ce blog à mon avis, et si beaucoup de gens lisent Justice au Singulier, quelque chose me dit que ce n’est pas pour les interminables citations girardiennes ou exhortations suicidaires et dégoulinantes de dévotion d’Aliocha, ni pour les accusations outrées du vertueux Patrice Charoulet, quoique dans leur genre, ils valent le détour. »
    Merci Lucile pour écrire noir sur blanc (si je puis me permettre dans ce blog à fleur de peau (!!)) ce que je pense…

  160. @ Valery | 19 juillet 2018 à 08:53
    Pardon mais l’Europe s’est-elle reconstruite toute seule ou l’a-t-elle été avec le plan Marshall ? Et le Japon n’a pas été aidé par la guerre de Corée ?
    Il n’y a que dans le cas de l’Afrique qu’on parle d’assistance, pour les autres, on l’oublie.
    « La réalité est que le continent africain est tenu sous perfusion constante, certains pays plus que d’autres, sinon c’est le chaos qui s’ensuit. »
    On oublie que loin de châtier l’Allemagne de l’Ouest, on l’a aidée contre le chaos rampant de l’Est.
    Les riches n’aident jamais les gens que face à un chaos dont ils craignent qu’ils ne leur retombe dessus… Nous qui avons été aidés l’oublions car c’est vexant, tandis que rappeler que les autres le sont par nous est gratifiant. On dit avoir pardonné aux Allemands et nous unir à eux, et nous ne pardonnons pas aux Noirs d’Afrique le tort qu’on leur a fait, esclavage, certes on n’était pas les seuls, et colonisation.
    Pourquoi ? On ne pardonne pas aux gens le tort qu’on leur fait, car cela ébranle l’image que nous voulons avoir de nous.
    Les Européens en veulent aussi aux Américains de tout ce qu’ils ont fait pour eux. Les dettes de gratitude ou de culpabilité que les gens ont, ils les transforment en ressentiment.
    Tant de ressentiment doit bien trouver des raisons de mépris chez ceux qui sont nos créditeurs.
    Qu’on ne donne pas si on n’en a pas envie, se pensant à l’abri des problèmes africains, pourquoi pas ?
    Mais on peut voir les choses en face et s’avouer qu’on ne donne pas parce qu’on n’est pas obligé tandis que nos ancêtres ont été, eux, aidés par des Américains qui n’avaient pas à compenser de nous avoir jamais réduits en esclavage et colonisés. Je croyais qu’on était capable de voir les réalités en face, en Occident ? Et qu’on était responsable, je veux dire que les victimes collatérales de nos jugements sur l’Afrique sont toujours nos compatriotes noirs de peau.
    C’est la nature humaine.

  161. @ Lucile
    « Ce seraient des Hindouistes avec des QI très élevés que le problème serait également impossible à résoudre. »
    C’est aussi mon avis même si je préférerais ça, ou mieux, un déferlement de tranhsumains américains, sur l’air d’Un jour mon prince viendra, un jour, l’intelligence viendra…
    Alors pourquoi parler de ce qui, comme vous le dites, est à double tranchant, incertain et source de polémique ?
    Mettre les pieds dans le plat n’est pas que poser un problème, c’est aussi en aggraver d’autres, je veux dire diviser les gens défavorable à l’immigration, diviser les gens entre Noirs et Blancs, empêcher le ralliement d’autres gens contre l’immigration.
    Diviser… Est-ce que les Russes ont tant besoin de le faire ? On s’en occupe très bien tout seul.
    Je ne suis pour rien qui affaiblisse l’Occident, ni pour affaiblir l’Occident en l’ouvrant aux quatre vents, ni pour accentuer ses divisions. Ce sont des erreurs jumelles, il y a l’unité, on s’unit à tout et n’importe qui, qui nous tue, et il y a la fermeture qui nous tue, le racisme, car il minore et exclut les Noirs d’Occident, donc est injuste, facteur de ressentiment, de violence et de division, donc de danger.
    S’ouvrir à l’ennemi, se créer des ennemis, vous prendrez bien un amuse-gueule ou l’autre à guerre civile ? Non merci. Je veux bien boire de tous les vins, mais pas de l’ivresse polémique ou idéaliste, pour ça, je crois bien être très sobre.
    Que quelqu’un ait un beau style ou pas, beau style, Marchenoir, que quelqu’un m’ait aidé quand des gens s’en prenaient injustement à moi sur le blog, Aliocha, ou non, (même si j’aimerais bien qu’il cesse de m’appeler « mémé », je n’ai rien à voir avec Charlus, et d’ailleurs qu’ils cesse de surnommer les gens…) merci, peu importe.
    Ce qui compte est de dire le vrai, faire prévaloir le juste et… notre survie. J’ai de la chance, rien ne m’oblige à choisir, ce qui me poserait bien des problèmes de conscience, les trois ne font qu’un !
    D’un autre côté, j’ai la malchance de ce que mes concitoyens tiennent plus à leur passion de s’unir à n’importe qui ou de se rehausser à n’importe quel prix, les conséquences prévisibles ne les effleurant pas.
    Eh bien, je dis tout net que si à cause d’eux nous avons une subversion musulmane ou une guerre des Noirs et des Blancs, qu’ils s’en débrouillent, ce n’est pas moins qui gaspillerait mon courage pour leur intempérance, mon intelligence pour leur folie.

  162. @ sbriglia | 19 juillet 2018 à 09:35
    Ces crétins à Kodak ont dû inspirer deux grands compositeurs, Ray Davies des Kinks et Paul Simon.
    Les paroles de la chanson des Kinks sont remarquables, c’était avant les selfies : « les gens se prennent en photo pour s’assurer qu’ils existent »… tout est dit.
    Seule Lucile appréciera les paroles, mais à seule fin d’édifier les foules je vous conseille d’écouter, les mélodies sont simples.
    https://m.youtube.com/watch?v=xkwqiqsfoZw
    https://m.youtube.com/watch?v=Np_66D-KrK8

  163. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 19 juillet 2018 à 02:57
    « Ce que je ne ‘comprends’ pas c’est en quoi il est prouvé que c’est le fait d’être Noir et non de vivre dans un environnement pré-moderne qui expliquerait la faiblesse générale du QI et pourquoi ce ne serait pas des parents et autre pré-modernes qui maintiendraient les enfants dans un rapport pré-moderne au monde. »
    Avez-vous lu l’article, que j’ai pris la peine de rechercher et de vous mettre en lien ?
    Je parle d’un article scientifique, pas d’un article de magazine. Elsevier, ça vous ira, comme éditeur de revues scientifiques de référence ? Un article écrit par deux professeurs d’université qui ont consacré leur vie entière à ces recherches, ça vous ira, comme état des connaissances humaines ?
    Les auteurs de l’article que j’ai mis en lien ont passé des dizaines d’années à réfuter l’objection irréfléchie que vous venez de faire en quelques secondes — et bien d’autres. Ils ont étudié, à cet effet, des millions de données recueillies à travers le monde pendant près d’un siècle. Ils se sont donnés la peine d’écrire des milliers de pages pour répondre à votre question, et à des centaines d’autres.
    Une fois que vous aurez lu ce court article de 12 pages — où se trouve la réponse à votre question –, si vous n’avez toujours pas compris, vous pourrez lire l’un des 68 livres ou articles scientifiques cités dans sa bibliographie.
    Après, si vous n’avez encore pas compris, vous pourrez lire chacun des soixante-sept autres.
    Et après seulement, vous pourrez venir nous dire que vous « n’avez pas compris », et nous produire, en guise de réfutation, des idées tout droit sorties de votre imagination, et vérifiées en rien.
    Mais normalement, avec un cerveau en état de marche, vous devriez avoir compris bien avant. Si vous devez vous appuyer toute la bibliographie pour commencer à « comprendre », c’est que ce genre d’études vous est inaccessible.
    Ce n’est pas grave. Tout le monde ne peut pas être astrophysicien noir à la NASA. Pour autant, il faudrait éviter de chercher à leur expliquer la gravitation universelle avant d’avoir, au moins, fait l’effort de les lire.
    ______
    @ Mary Preud’homme | 18 juillet 2018 à 23:04
    « … Ce que votre Marchenoir fait à longueur de temps sur ce blog, qu’il s’est d’ailleurs approprié depuis deux ans. »
    Elle est charmante… « Votre Marchenoir », comme si j’appartenais à quiconque… J’extrais cette unique sottise de cette longue dégoulinade de haine, parce qu’elle illustre bien le caractère insensé de la dame.
    Comme si qui que ce soit pouvait « s’approprier » un blog. Comme si ce n’était pas, tout simplement, techniquement impossible.
    Ce que veut dire Mary Preud’homme, c’est que je suis un habitué de ce blog. Au même titre qu’elle. Et que de nombreux autres. Et que cela la défrise.
    Je lui ferai remarquer que le propre même d’un blog, c’est que quiconque peut en devenir un habitué. C’est le principe du dispositif technique à l’origine du blog. La page électronique qui est sous vos yeux possède une longueur virtuellement infinie. N’importe quel commentateur peut venir s’y ajouter, et, en termes preud’hommiens, « se l’approprier ».
    Terme socialiste, je le signale au passage. C’est la pensée de gauche qui attribue aux biens de ce monde un caractère fini, et prétend que tout ce qui est pris par l’un est retiré aux autres.
    Je signale à Mary Preud’homme que si elle n’aime pas la liberté, il ne faut pas qu’elle s’invite sur des médias dont la liberté est le principe même. Il ne manque pas de clubs, de coteries, de cénacles, dont l’entrée est sévèrement filtrée et limitée. Surtout dans la France étatiste, corporatiste, sectaire et socialiste. Sur Internet, c’est l’esprit contraire qui prévaut. On ne peut pas rentrer sur un terrain de foot, et prétendre imposer aux autres les règles du tennis.
    L’assertion ahurissante selon laquelle je me serais « approprié ce blog » est d’une perversité qu’il faut mesurer. Ce que veut dire cette dame, c’est en réalité qu’elle souhaite me faire exclure de cet endroit. Ainsi que son compère Patrice Charoulet me l’a, à plusieurs reprises, fait savoir, en m’envoyant me faire voir chez Ivan Rioufol (comme si je ne connaissais pas le blog d’Ivan Rioufol, comme si je n’y avais pas régulièrement commenté…).
    Mary Preud’homme vient de nous vanter sa parentèle militaire, on ne sait trop pourquoi ; mais l’esprit d’Internet en général, et celui des blogs en particulier, se situe à l’opposé de l’esprit militaire. Sur un blog, il n’y a pas de chef (sauf l’auteur, bien entendu). Aucun commentateur n’est en position de donner d’ordres à d’autres. C’est la liberté qui prévaut.
    La liberté, un concept que beaucoup, en France, ont décidément du mal à comprendre…
    Au passage, dans les flots de haine brute et compacte que déverse régulièrement cette dame à mon endroit, on reconnaîtra la légendaire hypocrisie des « anti-racistes », qui passent leur temps à prôner la tolérance, l’altruisme, la générosité, la gentillesse et « l’ouverture à l’Autre » — pour mieux pratiquer exactement le contraire.

  164. Achille, un ami qui fait des citations tronquées (17 juillet à 10 h 23). Ce n’est regrettable que lorsque cela dénature totalement la compréhension du texte et l’intention du rédacteur.
    Souvent il ne s’agit que d’une insuffisance ou d’une inattention momentanée. Parfois de la trahison !
    Heureusement que vous faites rire en exhumant ce personnage, méconnu de tous, au patronyme grotesque : Paul le poulpe. En plus le malheureux serait mort, dites-vous !
    NB. Je ne connais pas d’otarie en rut ! Quoique, maintenant, présenté comme ça, je me demande !

  165. Patrice Charoulet

    @ Lucile
    VOTRE ELOGE DE MARCHENOIR
    Madame,
    N’ayant eu des scribouillages, bien médiocres, que dans la presse écrite jusqu’à un âge avancé, j’ai osé me joindre aux commentaires d’ici il y a moins de deux ans.
    Nul en informatique, vous aviez eu la gentillesse de m’expliquer en trois cents mots comment parvenir à faire un copié-collé. Grâce à vous, j’ai réussi à faire ça, sachant que bien des enfants de douze ans savent le faire. Je vous ai remerciée et je vous en remercie encore.
    J’ai eu l’occasion de vous le dire et je vous le redis, vous êtes parmi les membres les plus estimables de ce blog. En compagnie d’une trentaine d’autres.
    Vous adressant tout récemment à Noblejoué, vous faites l’éloge de Marchenoir et vous donnez toutes vos raisons de le faire. Bon.
    Tous les admirateurs et les groupies de RM vous en sauront gré. Chacun est libre d’admirer. En littérature, je ne fonctionne qu’à l’admiration. Je vous épargnerai la liste de mes dieux.
    Dans votre texte, vous comparez celui que vous considérez comme le commentateur essentiel, RM, à deux d’entre nous seulement, Aliocha et votre serviteur.
    Permettez-moi de vous dire mon sentiment là-dessus.
    Aliocha, que je connais très bien, et pas seulement par ses écrits d’ici, est un homme absolument remarquable, de très grande qualité, indépendant, cultivé, ouvert, d’âme élevée. Cela suffit pour en faire la cible d’attaques basses, mesquines, viles, injustes. Contrairement à l’homme que vous louez, je vous confirme qu’il n’a pas et n’aura pas de fan-club. Il n’aura que mon estime indéfectible.
    Ce que vous dites de votre serviteur est très gentil, mais ne concerne qu’une toute petite partie de mon abondante, trop abondante quantité de scribouillages ici. Vous ne songez qu’à mes prises de position contre le racisme – indiscutable, persévérant, proclamé – de RM. Que voulez-vous, quand j’entends : 2 plus 2 = 5, je dis : Non. Quels que soient les talents d’écriture de l’énonciateur en question. Qu’il s’appelle X, Y ou Z.
    Je ne nie pas les problèmes démographiques, migratoires, civilisationnels, religieux et le reste. Je nie le bien-fondé des idées racistes, dont RM est ici le promoteur le plus opiniâtre et le plus aveugle.

  166. Mary Preud'homme

    @ caroff | 19 juillet 2018 à 14:04
    Ne vous en déplaise, les personnes qui lisent ce blog le font en premier lieu en raison de la qualité, de la pondération et de la diversité des billets de notre hôte. Quant aux commentaires, il me semble au contraire qu’il fut une époque où les intervenants avaient beaucoup plus de tenue et s’employaient à rehausser la qualité de ce blog, en respectant bien davantage qu’aujourd’hui les opinions des différents intervenants – et ne venaient pas uniquement pour se montrer et écraser les autres par leur morgue, leur suffisance ou des attaques en dessous de la ceinture ! Et si vous dérapiez (ce qui m’est arrivé aussi), il y avait toujours une bonne âme pour vous remettre gentiment (voire avec humour) à votre place.
    Or avec un Marchenoir et sa clique ce n’est pas possible, plus vous pointez ses incohérences et ses outrances, plus il en rajoute et en remet des couches interminables et lassantes. A croire qu’il n’a rien d’autre à faire dans sa vie que de tartiner, tartiner, tartiner jusqu’à l’overdose sur ses obsessions, ses peurs paniques, ses frustrations, son QI et ses rancoeurs ! Le tout le plus souvent totalement hors sujet !

  167. @ Lucile
    « À propos des « vertueux » du blog, une petite citation d’Aristote pour terminer : « Une vertu quand elle est pratiquée à l’extrême, devient un vice ». »
    Vous m’intriguez !! Quelle est cette vertu pratiquée à l’extrême, et qui sont ces vertueux ??
    Permettez-moi de vous rassurer sur ce danger, très hypothétique…
    La nature humaine a une forte propension au vice et souvent elle ne juge pas utile ni nécessaire de passer par une pratique extrême de la vertu, dès lors nous pouvons nous réjouir de voir la plus grande partie des hommes se vautrer dans le vice avec bonheur et délectation, sans aucune considération pour cette pensée aristotélicienne qui vous en conviendrez a perdu en chemin son substantifique propos !
    Quant aux vertueux objet de ma considération et de mon admiration, malgré ma lanterne, malgré mes recherches, malgré mon infinie patience, malgré les cimes et les abîmes je dois admettre qu’ils brillent par leur absence… En tout cas à vue d’œil et même à vol d’oiseau… Pourquoi ne pas dire à pied, à cheval et en voiture ?
    Cependant, comme Saint Jérôme (lettre 22) je cauchemarde, et comme Saint Augustin je persiste car « Nondum amabam et amare amabam ! »

  168. Mettre en lumière les désirs de meurtre n’a rien d’un suicide, Lucile, et la dévotion ne dégouline que sur ceux qui en sont, les malheureux(ses), dépourvus. Lire Girard sérieusement vous permettrait de comprendre qu’il est possible de fonctionner sans chercher à plaire, mais juste de témoigner de ce qu’on ressent, quelles que soient les réactions arbitraires que cela entraîne, dont vos allergies témoignent, la non moindre des surprises étant que vous continuiez à me lire.

  169. Patrice Charoulet

    Vous avez aimé la Russie, vous allez adorer le Qatar.
    Sans doute le moins intéressé qui soit par la Coupe du monde de football qui vient d’enthousiasmer presque tous les Français, je recommande vivement la lecture d’une pleine page du « Monde » du 18 juillet, p.15. Vous aurez, ce faisant, des informations sur ce qui se passe dans cet émirat pétrolier qui prépare la prochaine Coupe de 2022. Je ne résumerai pas cette effrayante page. Les travailleurs (immigrés!), venant du Népal, de l’Inde, du Bangladesh… On ne parlera pas, en 2022, dans la nouvelle euphorie mondiale et française qui nous attend, des morts survenues parmi les ouvriers importés pour l’occasion dans un pays où la température à l’ombre l’été est de 50 degrés.
    La grande question que l’on peut se poser d’ores et déjà est la suivante : comment, le 2 décembre 2010, une majorité de votants ont préféré ce pays-là à d’autres, sinon en supposant que des électeurs ont reçu de très fortes sommes ? C’est un énorme scandale et une farce colossale.
    Mais nous avions déjà fermé les yeux sur le Qatar club de Paris, assez lâchement. Beaucoup préfèrent ne penser qu’aux vertus du sport, en criant : Allez Paris !

  170. Mary Preud'homme

    Ce Marchenoir est vraiment « long comme lacune »…
    Quand il lui est fait le reproche d’accaparer un blog, ce qui signifie en prendre possession au détriment des autres (qui n’ont plus qu’à la boucler s’ils ne vont pas dans son sens) il invoque « sa » liberté d’opinion !
    Et pour couronner, il insulte la dame qui a eu l’audace de lui faire une remarque de bon sens.
    Et le troupeau d’applaudir un tel imposteur et maître chanteur ! Clap clap clap !

  171. @ Mary Preud’homme (18/07 à 23h04)
    Madame,
    Dans mon dernier billet, j’ai cité Robert Marchenoir uniquement pour deux petites phrases où
    – il déplorait l’abus du mot racisme pour dénigrer son adversaire
    – il disait qu’il y a bien une tyrannie en pantoufles du politiquement correct.
    Ce qui, vous en conviendrez, ne mérite pas les reproches véhéments que vous me faites ni surtout l’assimilation à la personne de RM qui n’est ni mon protégé, ni mon ami, avec qui je ne sens pas en symbiose selon vos propres termes. Mais, dans ses élans démonstratifs parfois trop vifs, il lui arrive de dire des choses justes. On peut détester Marine Le Pen mais si elle dit que la neige est blanche on ne peut qu’être d’accord. C’est ce modeste consensus que je pratique sur ce blog où je ne m’intéresse qu’au texte et non aux élucubrations accessoires.
    En revanche, je suis très conscient de la gravité des propos de certains malappris qui vous mettent en cause de façon stupide et osent se moquer de votre vie personnelle ce qui est l’indice d’une très mauvaise éducation. Vous n’avez évidemment pas à vous cacher mais peut-être pourriez-vous un peu plus vous protéger. Etes-vous sûre de n’avoir pas été imprudente en livrant sur ce blog des détails de votre vie, de votre famille, de vos goûts ?
    Un blog, même d’excellente qualité comme celui de notre hôte, est un piège puisque la parole y est libre, mais on y trouve aussi, c’est inévitable, quelques malotrus de la pensée, pirates du verbe, fêlés du raisonnement, agressifs congénitaux, maniaques du dernier mot pour avoir raison. On y trouve aussi (et surtout) des ego énormes qui croient que leur prose est un des trésors de l’humanité, que leurs affirmations sont l’expression de la Vérité, que leurs états de service largement étalés à travers le monde leur confèrent ipso facto un brevet de sagesse et d’infaillibilité et donc le droit de donner des leçons à tout le monde, qui se citent eux-mêmes (comme je dis toujours…), qui ne se rendent pas compte de leur fatuité ni de la vanité de leurs propos.
    Je suis sans doute le plus âgé de ce blog (89 ans) mais pas le plus ancien (2016) ce qui fait que certaines allusions m’échappent et que je ne peux ni ne veux montrer une ‘’appartenance’’ à un quelconque ‘’clan’’. J’écris sous pseudo ce qui m’a valu, il y a peu, des démêlés avec P. Charoulet qui avait traité, en bloc et sans nuance, d’abrutis tous les porteurs de pseudos, mais on a fait la paix.
    Je ne suis pas partisan de l’étalage de la vie privée, passée ou présente, puisqu’il se trouve presque toujours un malappris pour tourner en dérision quelque détail.
    Je vous lis, Madame, toujours avec plaisir même si je ne suis pas toujours forcément d’accord avec vous et je ne crois pas me souvenir de vous avoir dit des choses désagréables. S’il vous plaît, ne m’accusez donc pas d’alliance avec le diable. Confidence tout de même, je suis philosophiquement proche de Michel Onfray, alors le diable…

  172. Drôles de commentaires, y a-t-il un Benalla pour mettre de l’ordre ?
    Benalla, Penelope de Macron ou Leonarda ?

  173. @ Robert Marchenoir
    « Avez-vous lu l’article, que j’ai pris la peine de rechercher et de vous mettre en lien ? »
    Non.
    Parce que comme le dit Lucile :
    « Les personnes qui ont fait ces statistiques ont répondu à vos objections. Certains, plus optimistes, avancent l’argument qu’il y a un siècle, les Irlandais avaient un taux de criminalité bien plus élevé que la population générale de provenance européenne aux USA, et que cette différence n’existe plus. Cela dit, à l’heure actuelle, le siècle passé, un tout petit pourcentage de la population américaine est responsable de la moitié des crimes, et ce ne sont pas les Irlandais. »
    Sur les Irlandais et que j’ai dit diverses choses sur le Rwanda et le fait que si on dit que l’Afrique est aidée, nous l’avons aussi été, dans l’Histoire.
    Vous n’y répondez pas, pour vous l’Histoire n’existe pas, il n’y a que le QI et l’idée encore plus mise en doute par les chercheurs de race, aujourd’hui. Normalement, je ne lis, en science, que ce qui, eh bien, fait un peu plus consensus.
    Mais pourquoi pas, après tout ?
    Faire le devoir des autres à leur place m’ennuie beaucoup, j’ai assez des miens, ce qui m’amène aux antiracistes professionnels comme un certain nombre de gens du blog qui m’ont laissé la charge d’une discussion rationnelle sur un sujet qu’ils devraient connaître d’avance. Eh oui, si c’est si important pour eux, ils devraient lire des articles scientifiques non consensuels, archiver, tout ça…
    Ce qui est sûr, c’est qu’avec cette question de race, on divise. Entre ceux qui veulent ouvrir le pays aux immigrés sans qu’on puisse les intégrer, et ceux qui le ferment aux Français noirs réduits à la condition de méprisés à cause de la race… on fait ce qu’il faut pour introduire ou se créer des ennemis.
    Allons vers la guerre civile ou la dictature.
    Moi, c’est simple, en cas de guerre civile, de dictature, je ne fais rien… A ceux qui ont créé le problème de le résoudre ou plus probablement de ne pas le résoudre, je ne suis pas là pour ramasser leurs miettes. En fait, je ne suis pas là pour prendre la place de ceux qui n’arrêtent pas de se donner des brevets de vertu, mais j’ai déjà dû défendre les femmes sauf que je connaissais mieux le sujet, ou alors, on n’attaquait pas leur QI, ou les deux, enfin, c’était plus inspirant.
    Pour tout dire, j’hésite.
    Ce qui n’a guère d’importance… J’aimerais bien que les gens hésitent, plus décisif, au lieu de faire des choses qui nous affaiblissent, sous le coup de l’étranger ou de divisions intestines. Que d’énergie pour nous faire marcher en terrain miné ! Ce serait vraiment un miracle que rien ne nous explose à la figure… Un autre si je lisais votre lien, un autre si je parvenais à convaincre de ne pas aller vers le pire. Mais plein de gens veulent de hommes providentiels, de la guerre civile, ils s’ennuient, ils suivront les j’ouvre tout ou les j’infériorise des citoyens, charmés par le style, le rôle valorisant qu’ils prendront de plus gentils ou plus intelligents que les autres.
    Vous avez vu les commentaires, les gens se moquent des risques en tout genre, c’est après moi le déluge. Au mieux, on voit un danger en ignorant les autres, et il y a la passion polémique qui balaie tout.
    Les gens parlent western, il faudrait au moins le héros solitaire-incompris-mais-qui-n’abandonne-pas-et-gagne-à-la-fin.

  174. @ Noblejoué
    Je ne vais pas m’éterniser à démonter vos arguments comparant l’Europe aidant l’Allemagne et l’Europe aidant le Rwanda, à mon sens ils sont aberrants mais c’est un terrain miné où je n’ai pas envie de marcher.
    Cependant, je vais souligner un détail dans votre raisonnement qui devrait clore la polémique, je l’espère. Vous dites : on a aidé la France, on a aidé l’Allemagne, on a aidé le Japon, on aide l’Afrique, donc tout se vaut, ils reçoivent tous de l’aide car tous en ont besoin, à un moment ou un autre.
    Sauf que, question : donnez-moi un seul exemple où l’Afrique a aidé. Voilà, de n’importe quel angle où on regarde, c’est toujours les mêmes qui ont le savoir et font l’effort d’aider, qui s’inquiètent pour les autres. Oui, je sais à propos de la colonisation et ses supposés effets dévastateurs, mais combien de temps va-t-on encore jouer à ce chantage qui nous fige dans une culpabilisation toxique qui nous empêche d’avancer ? Comme vous le dites, l’Allemagne s’est reconstruite de rien, aujourd’hui s’ornant en première puissance européenne. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes exigences pour l’Afrique ?

  175. Mary Preud'homme

    @ Mitsahne | 19 juillet 2018 à 19:43
    Vous êtes un homme de qualité et j’ai apprécié votre message et vos sages conseils à leur juste valeur.
    Je publie effectivement sous mon patronyme, une facilité qu’ont beaucoup de femmes plus connues (sinon essentiellement) sous leur nom d’épouse, ce qui a pour avantage de mettre leurs proches, notamment leurs enfants à l’abri de curiosités, d’indiscrétions ou même de malveillances.
    Quant aux coups que je prends, j’y suis habituée de longue date car ils sont le passage obligé de tout militant qui s’est engagé pour une cause noble. La noblesse, la loyauté et l’honneur, autant de concepts qui sont totalement étrangers aux individus qui m’attaquent, ce qui renforce leur hargne, leur haine et leur dépit de se voir découverts dans toute leur perversité et étroitesse d’esprit.
    Vous parlez de Marine Le Pen, je vais sans doute vous surprendre mais c’est une femme que je ne prends pas pour une raciste invétérée comme certains voudraient le faire croire pour la diaboliser – bien que je n’ai jamais voté pour son parti où sévissent encore beaucoup d’extrémistes. Je ne l’ai par exemple jamais entendu parler d’infériorité des races par rapport au QI (occidental) et autres stupidités.
    J’ajoute que l’on peut tout à fait être partisan d’une immigration contrôlée et préférer marier sa fille avec quelqu’un de sa province et de sa religion plutôt qu’avec un papou animiste, sans être automatiquement taxé de racisme.
    Mais des Marchenoir qui la jouent en permanence à la supériorité blanche façon aryenne, des abrutis qui à force d’arrogance et de bêtise nous ont fait perdre les plus beaux fleurons de l’Union française on n’en veut pas, on n’en veut plus, on en a soupé. Qu’ils dégagent une fois pour toutes avant de raviver, de rallumer chez nous des incendies qui nous ont déjà fait perdre nos colonies et sont à l’origine de nouvelles invasions avec leurs cortèges de frustrations et de règlements de compte inévitables.

  176. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 19 juillet 2018 à 20:43
    Eh bien, voilà !… Vous reconnaissez n’avoir pas lu l’article, et vous revendiquez votre refus d’apprendre la vérité : « Normalement, je ne lis, en science, que ce qui, eh bien, fait un peu plus consensus. »
    Justement. Cela fait complètement consensus. La classification des races par quotient intellectuel moyen fait consensus. Chez les scientifiques. Les scientifiques qui se sont consacrés à l’étude de cette question, bien entendu. Les autres n’ayant pas voix au chapitre. Vous ne demandez pas à votre plombier de vous opérer du cancer, ni à votre médecin de refaire votre salle de bains.
    Chez les scientifiques, la question de l’intelligence des races est aussi réglée que celle de la température à laquelle l’eau gèle.
    Elle ne fait pas consensus :
    – Chez les blablateurs de blog (le masculin inclut le féminin) ;
    – Chez les « intellectuels » auto-proclamés ;
    – Chez les journalistes ;
    – Chez les « artistes » (on se demande bien ce qu’ils viennent faire ici, et pourtant…) ;
    – Chez les politiciens de tout bord ;
    – Chez les « professeurs » — guillemets de rigueur pour des gens qui insultent les principes scientifiques du matin au soir ;
    – Chez les scientifiques médiatiques qui étudient tout autre chose que le domaine en question, mais qui s’assurent une renommée et des revenus faciles en publiant des « livres » qui brossent la bête médiatico-populacière dans le sens du poil.
    – Chez les policiers et les juges, qui feraient mieux de faire ce pour quoi on les paye.
    – Parmi la foule, qui puise essentiellement ses convictions auprès des précédents — et puis, il faut bien conserver ses moyens d’existence, nourrir sa famille et éviter les coups.
    Chez tous ces gens-là — ce qui fait du monde, et du bruit –, le « consensus » est rigoureusement à l’opposé. Ce consensus-là s’appelle une idée reçue, basée sur rien. Une légende urbaine. Une fake news.
    A chacun de choisir le consensus qu’il préfère, en ce domaine comme dans tous les autres : celui de la vérité, ou celui des… préjugés, de la classe jacassante, de la populace et de ceux qui imposent leurs convictions à la pointe du fusil.

  177. @ Valery | 19 juillet 2018 à 21:58
    « Comme vous le dites, l’Allemagne s’est reconstruite de rien, aujourd’hui s’ornant en première puissance européenne. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes exigences pour l’Afrique ? »
    Vous accepteriez, vous, que des gens dont les ancêtres ont nui aux vôtres exigent quelque chose de vous ? Est-ce que réparer, dans une certaine mesure, ses torts, donne un droit sur l’autre ? Je ne crois pas.
    Mais cela donne un pouvoir, ce qui n’est pas la même chose. Le problème, c’est qu’un pouvoir illégitime a… peu de pouvoir, justement.
    Qu’on laisse tomber l’Afrique car on en a assez de l’aider, ou pas, avec la concurrence de la Chine, je pense qu’elle va finir par se développer. Il lui faudra plus de temps, c’est tout.
    Pourquoi ? Elle part de plus loin, pour raison géographique selon Jared Diamond, je n’aurais pas dû emprunter ses livres mais les acheter pour les consulter mais je n’imaginais pas devoir jouer les défenseurs des Noirs et des Africains, tant de gens la ramènent pour finalement, eh bien, n’avoir pas investi non plus là-dedans, sans doute même pas lu les livres, en plus, c’est ballot, il faudrait que je me substitue à des personnes dont c’est la vocation et ces activités à d’autres qui m’attirent un peu plus.
    Mais en bref, l’Afrique ne se prêtait pas à la centralisation à cause de déserts et de problèmes d’épidémie, par exemple la mouche tsé-tsé, les habitats dispersés étant une réponse adaptative. Par parenthèse, en Amérique, il y avait d’autres problèmes, le maïs a été dur à rendre productif, moins « apprivoisable » que nos céréales, les Andes n’aident pas à la circulation, contrairement à la Méditerranée, donc si on trouve un système d’écriture, il ne se répand pas, si on fait des progrès agricoles, vu la différence de climat, ce n’est pas facile non plus. N’oublions pas aussi le temps que les Indiens prennent connaissance du pays. En plus, si on n’a rien de plus gros que des lamas, on n’a pas la force mécanique du bœuf ou du cheval pour se développer, ni non plus, pas une idée de Jared Diamond mais de René Girard, de gros animal à substituer aux humains dans les sacrifices, on en reste à la base, l’arrachage de cœurs. Or si on reste dans le sacrifice, au lieu de chercher des explications scientifiques aux choses, on reste dans le mythe, et la société progresse moins à tous les niveaux.
    Pour en revenir à l’Afrique encore mieux lotie, construire des Etats, nécessaires pour disposer d’une armée contre les invasions, connaître un grand développement dans tous les secteurs est difficile avec de tels handicaps. Il est certain que les nouveaux traitements (mais l’apparition du sida a été un frein…) et la constitution d’Etats, dans la douleur mais où est-ce que cela a été une partie de plaisir ? donne les bases.
    Seulement, on ne part pas d’assez bas aggravé par l’esclavage et la colonisation pour rejoindre le peloton de tête en un jour. Si on vient d’apprendre à lire, on ne se jette pas le lendemain dans la physique quantique. A une époque où on oublie que la Terre n’est pas plate, et l’Histoire, évidemment, on ne peut qu’accabler les Africains… La culpabilisation de l’Occident ne compense rien, à un moment, les gens ne veulent plus payer, coupables ou non, car on se lasse de tout, et d’autant que comme je l’ai dit, les gens en veulent aux autres des torts qu’ils ont envers eux, les chrétiens ont diabolisé les Juifs alors que qui persécutait qui ? On a parlé de péril jaune, mais qui envahissait qui ? Les hommes critiquent allègrement les femmes, mais qui a constamment mis les femmes dans des statuts inférieurs ? Si j’ai oublié une catégorie de gens malmenés, pardon, mais je ne suis pas Défenseur des droits, je n’ai pas tout un staff à ma disposition.
    Et de toutes façon, à quoi bon ? Il est plus agréable de penser être supérieur. On ne peut surmonter le temps en un instant, l’Afrique a du temps a rattraper et elle est passée de mode. Vous vous rendez compte qu’il me faudrait me battre contre le temps et la nature humaine à coup de discours quand je pense qu’il nous faudrait avoir des capacités augmentées parce que pour moi, la vie ne devrait pas être l’antichambre de la mort et que l’intelligence est le moyen et le but, ce qui nous dévoile le monde et le permet de le transformer ? Et cela sur une chose, le racisme, que personne ne prend au sérieux dans les gens que je prends au sérieux, par exemple Craig Venter dont les travaux vont permettre la reconfiguration du génome. Alors…
    Autant arrêter, comme vous dites.

  178. Et Marchenoir qui nous parle de sciences, et quand on lui présente un miroir, ne sait qu’accuser celui qui le porte de ce qu’il y voit, et qui n’est que sa face hideuse !
    Le chiffre n’est rien, les mots ne sont rien, s’ils ne s’inscrivent dans une relation équilibrée au monde, aux gens ou aux choses, et qui doit intégrer le respect, conscient de nos propres potentialités violentes pour mieux les contrôler, et que quand celui-là manque, les arguments ne nécessitent aucune réfutation, mais ferme dénonciation de leurs abjectes conclusions, même si alors on s’expose au pires humiliations arbitraires des méthodes totalitaires exercées au nom de cette pseudo-science qui ne supporte aucune réfutation, et qui par là démontre sa parfaite et totale obsolescence, mettant au passage notre démocratie en péril.
    Merci à ceux qui résistent, et ne cèdent rien à ceux qui rechoisissent l’obscur car ils n’en sont jamais sortis, et ne savent pas, les ignorants qui voudraient exclure les artistes, les professeurs, les journalistes, les intellectuels, les politiciens, bref, la foule entière, que c’est en soi-même qu’on lutte contre les démons, qu’à ne pas se soumettre à cet exercice, on s’expose en croyant se défendre, faisant le jeu de tous les Daech de la terre qui alors se tordent de rire au spectacle de notre division et de la victoire de la haine.
    Défendre la démocratie vaut bien le prix de quelques insultes humiliantes, ceux qui s’y abaissent ne font que démontrer leur soumission à la force de l’injuste, erreur funeste qui fit et fait le lit des défaites, car il n’y a et n’y aura jamais que le juste qui puisse être fort.
    Je remercie néanmoins ces faibles et égarés qui pensent que les contredire n’est que suicide, ils mettent en lumière par leur obscurantisme l’absolue nécessité de ne jamais baisser la garde, et de toujours et sans faillir aimer son ennemi, seule arme possible pour ne jamais céder à son exemple, et voir alors pulvériser notre trésor, j’ai nommé notre humanité.

  179. hameau dans les nuages

    @ Noblejoué | 20 juillet 2018 à 04:38
    Pas un mot sur les mentalités ou les religions qui font que…L’Algérie qui n’était qu’une vaste zone en friches a été rendue clefs en mains avec une agriculture, des champs de gaz et de pétrole, des infrastructures routières et ferroviaires, un important bâti et puis tout repart à vau -l’eau… C’est écrit, mektoub…
    Chu d’Oran, le plus moderne..
    https://www.youtube.com/watch?v=Y3_tKjNN6IA

  180. @ Mary Preud’homme
    « Or avec un Marchenoir et sa clique ce n’est pas possible, plus vous pointez ses incohérences et ses outrances, plus il en rajoute et en remet des couches interminables et lassantes. A croire qu’il n’a rien d’autre à faire dans sa vie que de tartiner, tartiner, tartiner jusqu’à l’overdose sur ses obsessions, ses peurs paniques, ses frustrations, son QI et ses rancoeurs ! Le tout le plus souvent totalement hors sujet ! »
    Un blog comme celui de notre hôte offre une liberté d’expression à nulle autre pareille et c’est pour cette raison que j’aime à le fréquenter : lire des contributions titillant les neurones, offrant des angles nouveaux est un plaisir assez rare quand on compare ce que nous propose Philippe Bilger avec les blogs concurrents.
    Il m’arrive souvent d’être irrité par certaines des interventions de Robert Marchenoir mais je les estime plus supportables que les tartineurs bien connus, les enfileurs de perles, les paraphraseurs des billets, les moralisateurs à la petite semaine, que je m’empresse de shunter.
    Puis-je me permettre de vous inviter à faire de même ? Vos positions sont connues et respectables tout autant que celles moins politiquement correctes de quelques autres. Vous ne convaincrez manifestement pas RM et lui-même n’emportera pas votre adhésion. Dès lors est-il raisonnable de pourfendre ceux qui nous gênent ?
    Je pars du principe qu’ici Philippe Bilger est maître à bord (après Dieu) et qu’il est parfaitement capable, comme il l’a déjà fait, de rappeler les usages et d’éventuellement censurer tel ou tel commentaire.
    La liberté d’expression a un prix : celui de l’énervement face à nos certitudes ébranlées par des arguments peu entendus ou des déclarations manifestement inspirées par la bêtise ou la méchanceté gratuite !!

  181. Patrice Charoulet

    NOIRS, BLANCS, FOOTBALL, LE PARISIEN
    Préambule financier
    Au temps de ma splendeur financière, j’achetais Le Figaro, Le Fig Mag, Le Point, VA…
    Retraité, je dépense moins dans le domaine de la presse papier. Si je lis en bibliothèque publique, gratuitement, quelques articles de la presse quotidienne et hebdomadaire, je n’achète que Le Parisien. Prix : un euro vingt. Cela va. Le vendredi, le prix augmente, il y a un supplément (absolument vide et nul, que je ne lis plus) obligatoire et payant. Fin du préambule.
    Peu (vraiment peu) intéressé par la football, il m’a été impossible d’IGNORER la Coupe du monde de football. N’habitant pas une île déserte, ayant la radio et la télé. J’ai au moins retenu ceci : dans la demi-finale, on s’acheminait vers un match nul et une série de tirs au but fort aléatoires, lorsqu’un défenseur nommé Umtiti, né à Yaoundé il y a vingt-cinq ans, traversant tout le terrain pour un corner,
    sauta en l’air avec d’autres, le ballon aboutit sur sa tête et non sur la tête de son voisin (adverse). Un but à zéro. Victoire de l’équipe de France. Arrivée en finale. Le sauveur de… la France fut donc un Noir (perçu par beaucoup comme un immigré dans la vie courante, le métro, l’immobilier…).
    Or, ouvrant mon Parisien le lendemain matin, surprise ! En première page, non pas la photo du sauveur de… la France, mais la photo de l’entraîneur blanc, serrant quelqu’un dans ses bras, dont on ne voit pas la tête, mais la nuque… noire. On suppose que c’est la nuque du sauveur sans visage montrable. Dans les pages intérieures, un photo de groupe où le sauveur apparaît vaguement, alors que, sans lui, l’équipe de France aurait été éliminée.
    On connaît la suite. En finale le gardien blanc fait une faute énorme et se fait dribbler incroyablement par un adversaire. Deux joueurs noirs marquent un but tour à tour. Victoire de l’équipe de France. Euphorie nationale, extase, Champs-Elysées, palais présidentiel. « On est les champions ! » Ivresse de masse des heures durant. La bière coule à flots. Le grégarisme s’épanouit.
    Ce vendredi, dans le supplément obligatoire et payant du Parisien, première page, où l’on rappelle le triomphe national. La rédaction avait le choix entre deux mille photos. On réussit un exploit : Trois joueurs blancs, dont Giroud, qui, me dit-on, n’a marqué aucun but, et dans un petit coin en bas une frimousse noire. Le sauveur de la France, Umititi, né à Yaoundé, a disparu des radars.
    Vive la France ! Allez les Bleus ! On est les champions !

  182. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 20 juillet 2018 à 07:02
    Vous en êtes où de votre chemin de croix ? Les mollards d’Omar ?…

  183. Sur l’affaire Benalla, en d’autres temps avec Môssieur Charles, ministre de l’Intérieur et spécialiste des coups tordus, l’étouffoir aurait éteint l’incendie avant qu’il ne se manifeste. Mais c’était en d’autres temps, celui du SAC notamment.

  184. @ Patrice Charoulet
    Je ne voudrais pas qu’il y ait de malentendu entre nous.
    D’abord je suis très contente de vous avoir tuyauté sur le copier-collé. J’ai moi-même appris à le faire grâce à des gens qui me l’ont enseigné avec suffisamment de patience et de clarté pour que je les comprenne, donc ce n’est qu’un prêté pour un rendu.
    Vous avez votre place sur le blog comme chacun d’entre nous et j’appréciais vos contributions jusqu’à ce que vous commenciez à nous diviser en deux clans, les avec pseudo et les sans pseudo. Passe encore sur votre acharnement, mais j’ai fait grise mine quand vous vous êtes mis à nous faire la morale (j’appartiens au camp des lâches) et à nous culpabiliser. Ensuite, vous avez décrété avec une indignation vertueuse que certains d’entre nous étaient de trop, proposant que chacun de nous les montre du doigt et les dénonce perpétuellement jusqu’à ce qu’ils décident de s’en aller d’eux-mêmes. Dans ce cas, je prendrai toujours le parti de celui qu’on essaye de couvrir d’opprobre. S’il a commis une erreur, ou même une faute morale, qu’on s’en explique, mais qu’on ne l’ostracise pas. Outre que la méthode ne me paraît pas catholique, je ne souhaite pas que vous décidiez pour tout le monde, y compris moi, que certains doivent être éjectés, surtout si ce sont des gens stimulants qui ont l’audace d’affirmer que le roi est nu quand tout le monde admire ses habits neufs. C’est lorsque vous vous donnez ce rôle de surveillant général que je me rebiffe et je continuerai de me rebiffer chaque fois que vous l’endosserez, pour faire contrepoids.
    À propos des pseudos, il y a un passage dans « Par-delà le bien et le mal », qui commence ainsi : « Tout ce qui est profond aime le masque », où l’auteur explique que « la pudeur est inventive » et que ce n’est pas pour cacher ses vices que l’on met un masque, c’est même parfois pour cacher ce qu’on a de meilleur en soi. Il met la parole au rang des masques. « Un tel homme caché qui, par instinct, a besoin de la parole pour se taire, inépuisable dans les moyens de voiler sa pensée, demande que ce soit un masque qui emplisse, à sa place, le cœur et l’esprit de ses amis, et il s’entend à encourager ce mirage. En admettant pourtant qu’il veuille être sincère, il s’apercevra un jour que, malgré tout, ce n’est qu’un masque que l’on connaît de lui et qu’il est bon qu’il en soit ainsi. Tout esprit profond a besoin d’un masque ». Je trouve cela magnifique et vous qui aimez les livres en conviendrez aussi, j’en suis certaine. Cela me fait penser que, lorsque nous écrivons sous un pseudo, il arrive aussi que nous puissions nous permettre de jeter, un tant soit peu, et si nous le désirons, le masque.
    @ duvent
    Je ne pensais pas à vous, je parlais des gens qui clouent le bec à leurs contradicteurs avec des tirades moralisatrices. Je ne trouve pas moral, pas fair-play, de se mettre en position de culpabiliser les autres au nom de la morale.
    @ caroff
    Contente de savoir que nous partageons certains points de vue. Autre chose, est-ce que vous vous souvenez qu’au moment des prévisions budgétaires du gouvernement à l’automne de l’année dernière, nous avions pris rendez-vous à l’automne prochain pour voir ce que ça donnerait, juste pour se faire une idée de leur sincérité ? (ou quelque chose de ce genre). Il ne faudra pas laisser passer cela.
    @ Noblejoué
    Il n’y a pas de quoi être bouleversé, ce sont les mots qui choquent, mais il suffit de regarder l’état du monde et des continents pour voir où sont les problèmes, et leur nature. Il y a des coins où les gens s’en sortent mieux et d’autres nettement plus mal, c’est indiscutable. Est-ce un péché de le dire ? Chercher des coupables plutôt que des causes me paraît vain. Et si l’on remonte aux causes, extérieures ou intrinsèques, c’est avant tout pour trouver les remèdes appropriés. Là-dessus, on peut s’entendre, sans s’insulter, ni s’accuser d’ignominie.

  185. Et pour en finir avec la coupe du monde et en finir, j’espère pas définitivement tellement son niveau de crétinisme me fait rire, avec Hollande qui s’est exprimé sur le capitaine des Bleus :
    « J’ai vu que Lloris était venu à Nice. C’est très important. Vous avez vu que Lloris est un homme généreux ? Il est même capable de donner un but à l’adversaire, uniquement quand il sait que cela n’a plus de conséquences. Il a arrêté tellement de tirs qui auraient pu être décisifs… J’ai trouvé que c’était un geste – je ne voudrais pas le compromettre– mais presque un geste socialiste (rires). »

  186. Robert Marchenoir

    @ Valery | 19 juillet 2018 à 21:58
    « Donnez-moi un seul exemple où l’Afrique a aidé. »
    Excellente question. La rareté de ce genre de remarque montre à quel point il est difficile d’avoir une réflexion indépendante, non orientée par la rumeur, les préjugés, par ce que tout le monde répète sans savoir, et même par les cadres de pensée prédéfinis dont si peu de gens osent sortir.
    La plupart des « débats » se résument à ressasser les mêmes arguments à l’infini : ceux qu’on a déjà entendus quelque part, et que chaque bord se renvoie inlassablement dans la figure, finissant à les réduire à un piteux état. A l’instar de ces sports consistant, dans tel ou tel pays arriéré, à jouer au ballon avec une tête de chèvre, ou tout autre substitut aussi local que pittoresque.
    Sinke aoûte of ze boxe, voilà ce qui est le plus difficile, et qui vous vaut la haine éternelle des imbéciles. C’est sans doute pour cela qu’il n’existe pas de locution française correspondante. Mais peut-être Patrice Charoulet saura-t-il nous en déterrer une, dans le mur de dictionnaires qui lui sert de culture ?
    ______
    @ Noblejoué | 20 juillet 2018 à 04:38
    « Vous accepteriez, vous, que des gens dont les ancêtres ont nui aux vôtres exigent quelque chose de vous ? »
    Question non pertinente, mais qui va, néanmoins, me permettre d’ajouter une pierre importante au débat en cours sur l’intelligence.
    Tout d’abord, une réponse anecdotique : oui, bien entendu. C’est ce que font tous les hommes, tous les peuples et toutes les nations. Les Français ont été envahis par les Anglais, et, pourtant, quelques siècles plus tard, ils acceptent fort bien que les Anglais exigent d’eux un contrôle des immigrants illégaux à Calais, et non à Douvres. Si la paix ne succédait pas à la guerre, tout le monde serait en train de massacrer tout le monde.
    En revanche, votre question apporte une confirmation supplémentaire (et involontaire, naturellement) de la faible intelligence moyenne des Noirs.
    Il y a deux façons de vérifier une hypothèse concernant la réalité. La méthode scientifique, celle que vous venez explicitement de rejeter (vous plaçant ainsi délibérément dans le camp des ignorants, des arriérés et des anti-Occidentaux, mais je digresse).
    Et la méthode anecdotique, sensible, celle qui est abondamment utilisée sur ce blog et dans la vie quotidienne ; celle qui consiste à s’appuyer sur des exemples, des constatations que tout un chacun peut faire.
    L’une n’exclut pas l’autre. La première est seule probante, mais la seconde peut à la fois inciter à rechercher la preuve scientifique d’une intuition, et, en sens inverse, raffermir la validité de ce que la science a établi.
    Les Européens, les Blancs chrétiens, ont été victimes, de longs siècles durant, des raids impitoyables de ceux qu’on avait le droit, à l’époque, d’appeler les Barbaresques — c’est-à-dire les musulmans d’Afrique du Nord.
    Appellation dont l’équivalent autoriserait la police et la justice, de nos jours, à vous infliger les rigueurs de la loi au nom de « l’anti-racisme », avec l’aide bénévole et enthousiaste de gens comme Mary Preud’homme, Patrice Charoulet et tant d’autres bons apôtres restés dans l’anonymat. Mais je digresse.
    Nous avons été, nos ancêtres ont été, notre peuple a été réduit en esclavage de façon systématique, pendant des siècles, par les musulmans qui venaient « jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes ». Et, plus précisément, violer les secondes, les réduire à l’esclavage sexuel, et emmener les premiers en Afrique du Nord pour les faire mourir d’épuisement au travail — et les scier dans le sens de la longueur, à l’occasion, pour s’amuser (à l’époque, il n’y avait pas Netflix).
    Des ordres religieux entiers se sont constitués pour payer des rançons prodigieuses, afin d’en faire libérer quelques-uns. Les « islamistes » d’aujourd’hui ne font rien de différent, sinon que le kérozène a remplacé la scie. Le progrès, je suppose.
    En conséquence de quoi, les Européens, les Blancs, les chrétiens d’aujourd’hui, savent que l’islam est leur ennemi héréditaire, qu’il n’y a pas de composition possible avec ces gens-là, et que c’est eux, ou nous. (Peut-être devrais-je ajouter : ils le savaient. L’avenir nous le dira.)
    Les Noirs, les Africains demeurant au sud du Sahara, ont été, eux aussi, pendant de longs siècles, victimes des raids impitoyables menés par les musulmans d’Afrique du Nord, venus capturer des esclaves par millions.
    Cette traite négrière musulmane a duré infiniment plus longtemps, et fait infiniment plus de victimes, que la traite menée par les Blancs. Elle a été infiniment plus cruelle.
    A ce stade-ci, il convient d’évoquer une autre différence : aucun Blanc n’a vendu des esclaves blancs aux musulmans. En Afrique, en revanche, c’étaient les Noirs qui vendaient des esclaves noirs aux envahisseurs musulmans. Pour une bonne raison : ils avaient commencé leur trafic bien avant. L’esclavage des Noirs par les Noirs était la norme bien avant l’arrivée des trafiquants arabes. Les Africains se sont mis à faire de l’export au lieu de se contenter de clients locaux, voilà tout.
    Mais les esclavagistes arabes se sont permis, à l’encontre des Noirs, des exactions qu’ils n’ont pas osé perpétrer contre les Blancs.
    Les Etats-Unis ont, assez brièvement au regard de l’histoire, importé des esclaves africains. Les Arabes ont, beaucoup plus longtemps, importé, en beaucoup plus grand nombre, des esclaves africains.
    En conséquence de quoi, les Etats-Unis disposent aujourd’hui d’une population noire qu’on pourrait dire indigène, correspondant à 12 % de sa population totale. Avec les problèmes associés que nous connaissons.
    Pourtant, les pays arabes disposent, aujourd’hui, d’une population noire indigène avoisinant les… zéro pour cent. Pourquoi ? Eh bien parce que les musulmans avaient pris leurs dispositions dans ce but. La plupart de leurs esclaves noirs masculins étaient amputés de leurs organes génitaux, avant d’être mis sur le marché.
    Problem solved, comme on dit en Amérique. Naturellement, 80 % en mouraient. (Il s’agissait d’une amputation complète.)
    Je me permets de faire observer aux « anti-racistes » de ce blog que, ce faisant, les Arabes traitaient les Noirs moins bien que des animaux. Largement moins bien. Montrez-moi un seul éleveur, dans la société la plus arriérée et la plus barbare du monde, qui fait subir à son cheptel une opération conduisant à la mort de 80 % de ses bêtes — même pour améliorer la race.
    Eh bien ! Cela n’a pas empêché une part considérable de l’Afrique noire de se convertir à l’islam, et de rester musulmane une fois les trafiquants partis. Mieux : les Noirs indigènes des Etats-Unis, qui n’ont pas été en contact avec les envahisseurs arabes (mais certains semblent vouloir y mettre bon ordre…), ont, eux-mêmes, à partir des années 1960, été nombreux à adopter l’islam comme idéologie et religion spécifiquement noires.
    Que cela nous dit-il de l’intelligence moyenne d’une telle population ?
    ______
    @ Aliocha | 20 juillet 2018 à 07:02
    Tatata, tatata, tatata, tatata… c’est un mantra ? vous êtes bouddhiste ? soufi, peut-être ?
    Navré d’interrompre votre méditation. (Chez nous, la prière se fait en privé : je dis ça…). Je viens de recevoir un charoulétogramme en provenance des autorités de ce blog, qui m’informe que vous ne nous avez toujours par fourni : votre nom authentique complet, votre âge, votre date de naissance, votre domicile, votre profession, votre groupe sanguin, le nom de vos animaux domestiques et la liste intégrale de vos identifiants Internet. Je veux bien faire preuve d’une certaine indulgence à votre égard, mais il faudrait voir à vous mettre en règle rapidement, maintenant…

  187. @ Robert Marchenoir
     » « Vous accepteriez, vous, que des gens dont les ancêtres ont nui aux vôtres exigent quelque chose de vous ? »
    Question non pertinente, mais qui va, néanmoins, me permettre d’ajouter une pierre importante au débat en cours sur l’intelligence. »
    Question pertinente. L’identité de chaque individu comme de chaque peuple est construite à partir de son passé.
    L’individu ou le peuple victime d’un autre n’a pas tendance à écouter les remontrances de qui lui a nui ou dont les ancêtres lui ont nui, sauf réconciliation pleine et entière, mais le cas des Noirs et des Blancs n’a rien, mais rien à voir avec les Français et les Anglais.
     » Il y a deux façons de vérifier une hypothèse concernant la réalité. La méthode scientifique, celle que vous venez explicitement de rejeter (vous plaçant ainsi délibérément dans le camp des ignorants, des arriérés et des anti-Occidentaux, mais je digresse). »
    Il y a deux façons de voir la réalité, scientifique ou non… A une époque où le consensus scientifique a rejeté la notion de race, quoi qu’il est vrai, elle revienne un peu, laisser cette notion de côté ou la reprendre pour se sentir supérieur… Pourquoi ne pas reprendre la morphopsychologie, aussi, il y a, après tout, encore des gens qui y croient ? Quand la science a rejeté une théorie, enfin, disons, la plupart des scientifiques, elle n’est plus considérée ainsi, la science n’est pas un musée mais un univers darwinien où les théories les moins pertinentes disparaissent.
    En plus, toute personne qui se réfère à la science est dans le camp moderne, on dira, parce qu’à présent, la science est en Extrême-Orient, notamment au Japon, aussi bien qu’en Occident. Cependant, le partage n’est pas si simple, Newton croyait à des théories alchimiques tout en faisant les recherches qui ont eu la fécondité qu’on sait, signe que personne n’est totalement rationnel. Ce qui existe, ce sont des gens qui essaient de comprendre le monde, et parmi ces gens, ceux qui le font avec plus ou moins de fécondité, en découvrant quelque chose ou non, et de façon plus ou moins rationnelle. Mais je digresse.
     » Tout d’abord, une réponse anecdotique : oui, bien entendu. C’est ce que font tous les hommes, tous les peuples et toutes les nations. Les Français ont été envahis par les Anglais, et, pourtant, quelques siècles plus tard, ils acceptent fort bien que les Anglais exigent d’eux un contrôle des immigrants illégaux à Calais, et non à Douvres. Si la paix ne succédait pas à la guerre, tout le monde serait en train de massacrer tout le monde. »
    La situation n’a rien à voir.
    Il n’y a pas de Robert Marchenoir pour dire que les Anglais ou les Français, peu importe, sont intellectuellement arriérés, les deux peuples se considèrent comme des égaux. Or séquelle de l’esclavage et de la colonisation, une grande partie des Blancs méprisent les Noirs qui, en conséquence, ont du ressentiment envers eux.
    Comme trop de des descendants des colonisateurs et esclavagistes restent racistes, le ressentiment pour aujourd’hui et hier se confondent… Si vous aviez été dans un groupe opprimé et encore méprisé, je doute, fier comme vous l’êtes, que vous considéreriez que tout est pardonné.
    Non seulement les Anglais et les Français se considèrent comme égaux, mais ils ont une puissance équivalente.
    Les Noirs sont à la merci des Blancs qui les méprisent. Vous si fier, que diriez-vous d’être d’un groupe à qui on a :
    – Très gravement nui. Les Anglais n’ont pas réduit les Français en esclavage, ce que les Noirs ont subi est particulièrement dégradant.
    – Loin que les agresseurs considèrent les agressés en égaux, le mépris persiste.
    – Les anciens agressés sont beaucoup moins forts que les descendants de leurs agresseurs.
    Les Noirs ont donc été gravement atteint dans leur dignité, ce qui par le racisme persiste quoique sous forme atténuée, et ils sont à la merci des Blancs.
    J’imagine que vous savez que les gens susceptibles sont ceux qui ont été un peu trop remis en cause par les autres. C’est un réflexe de survie pour leur dignité.
    Donc les Noirs ont un sacré problème, il faudrait qu’ils nous écoutent pour progresser, mais notre attitude fait obstacle à nos leçons… Pour ma part, présumant les gens, quelle que soit leur teinture, de pouvoir être susceptible, et surtout quand je le sais, j’essaie de les épargner au maximum, et complimente, dès que c’est possible, avec l’idée qu’il est plus facile de développer le bien à partir du bien que de sermonner à partir du mal.
    Pour le fait que les Arabes aient été pire que nous envers les Noirs et ne se repentent guère, c’est évident, hélas, pas pour tout le monde, y compris les Noirs.
     » Eh bien ! Cela n’a pas empêché une part considérable de l’Afrique noire de se convertir à l’islam, et de rester musulmane une fois les trafiquants partis. Mieux : les Noirs indigènes des Etats-Unis, qui n’ont pas été en contact avec les envahisseurs arabes (mais certains semblent vouloir y mettre bon ordre…), ont, eux-mêmes, à partir des années 1960, été nombreux à adopter l’islam comme idéologie et religion spécifiquement noires.
    Que cela nous dit-il de l’intelligence moyenne d’une telle population ? »
    Pas terrible, mais avec tout ce que nous devons aux Américains, qu’est-ce que l’antiaméricanisme dit de l’intelligence des Français ?
    Non seulement les humains en veulent pour le mal, ce qui se conçoit, mais aussi pour le bien. Qu’est-ce que cela dit sur la nature humaine ? Ce sont les abus de tous et de toutes sortes qu’il faut combattre, comme, après tout, il me semble que c’est ce que nous faisons ici.

  188. @ Lucile
    « ll y a des coins où les gens s’en sortent mieux et d’autres nettement plus mal, c’est indiscutable. Est-ce un péché de le dire ? »
    Pas du tout. Ce qui me choque est le racisme, mais plus profondément, tout rejet de l’autre tant qu’il n’a pas prouvé qu’il était destructeur, et je trouve très bien que vous défendiez le droit à chacun de s’exprimer, raciste ou pas, ainsi que le droit au masque*.
    Citer du Nietzsche à notre professeur ne se fait pas, car il ne lit que des auteurs français ! Remarquez, j’ai fait pire avec un Chinois sur l’horreur à interdire le vin.
    Plus profondément, la raison de sa phobie anti-pseudo,un problème français… A mon avis dû à ce qu’avec un Etat centralisateur et une pléiade d’écrivains de cour, il lui est inconcevable que le citoyen libre soit le citoyen masqué et que tout écrivain n’est pas forcément courtisan du roi ou des médias.
    *Qui donnerait des renseignements sur un masque voire un visage est ainsi.. Le savoir, c’est le pouvoir, donner du pouvoir sur quelqu’un est mal.
    Et c’est ce qu’a fait notre censeur sur l’âge de quelqu’un, le rajeunissant, ce qui est certes aimable, mais qui en le cernant un peu malgré lui, le vulnérabilise, sans compter que cela crée un précédent.

  189. Omar Chenoir, hameau ?
    N’ayez crainte, à l’endroit du péril, grandit aussi ce qui sauve :
    « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. 10C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
    http://saintebible.com/lsg/2_corinthians/12.htm

  190. anne-marie marson

    @Noblejoué
    Avant que les gens aient mal agi, je les présume innocents.
    Toujours. Je présume donc que vous me présenterez vos excuses.

    Rédigé par : Noblejoué | 19 juillet 2018 à 07:18
    C’est quand même vous qui avez écrit : »« Dans la mesure du possible et pas en martelant. Et maintenant, je vais lire les autres commentaires, en espérant qu’il n’y ait pas trop de poissons pas frais et en pensant à la mer. » »
    Avec Achille, vous faites de ce blog un blog de poissonniers.
    C’est vous qui devriez vous excuser.

  191. Pour rire un peu, beaucoup même ! Allez, à déguster sans modération pour ces grands experts de la confrérie des Divinatoires :
    https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde/france-championne-du-monde/en-images-coupe-du-monde-2018-neuf-commentateurs-qui-doivent-regretter-leurs-critiques-sur-l-equipe-de-france_2845735.html#xtor=SEC-69-%5BFRANCE_INFO_Desktop_||_005e202eff0ddcb8b3f119f6d095f16a33]-[Orange+Sport+%28Orange%29]-Content
    Pour eux ce sera champions du monde toutes catégories confondues, le chas d’une aiguille serait suffisant à canaliser leur immense talent.

  192. Robert Marchenoir

    Pour en finir avec la Coupe du monde, il conviendrait d’ajouter une statistique ethnico-religieuse. Oh ! elle n’est pas made in France : chez nous, ce genre de chose est interdit, par conséquent les races n’existent pas. Le décompte a été fait par Taki’s Magazine, ma revue américaine favorite, qui est « à la droite de l’extrême droite », et, par conséquent, où l’on est plus susceptible qu’ailleurs de trouver, a) du talent, b) la vérité.
    Dans sa revue de presse hebdomadaire, Taki’s note donc que sur les 23 joueurs de l’équipe « de France » , 6 seulement sont blancs, plus de la moitié ont des racines génétiques en Afrique subsaharienne, et 7 sont des musulmans pratiquants.
    Le titre du passage est délicieux : « La France remporte la Coupe du monde, puis sombre dans l’émeute ».
    Bien sûr, il est complètement « raciste » de faire ce genre de remarque. Surtout quand la vérité se voit à l’oeil nu. Plus généralement, il faudrait interdir les yeux, les yeux nus et les yeux non munis de lunettes « anti-racistes ». On interdit bien aux gens de se promener sans habits, non ?
    Un politicien français parfaitement inconnu, et qui le restera, s’est donné le ridicule d’annoncer, à la radio, qu’il porterait plainte contre le dictateur communiste du Venezuela, Nicolas Maduro. Non pas parce qu’il fait mourir son peuple de faim en appliquant la doctrine marxiste, comme Staline en son temps ; mais parce que Maduro a fait une déclaration indubitablement « anti-raciste » pour célébrer la victoire française à la Coupe du monde :
    « L’équipe de France ressemblait à l’équipe d’Afrique. En vrai, c’est l’Afrique qui a gagné, les immigrants africains qui sont arrivés en France. […] L’Afrique a tellement été méprisée et, dans ce Mondial, la France gagne grâce aux joueurs africains ou fils d’Africains. »
    Si jamais vous n’aviez pas compris, Maduro enfonce le clou :
    « Halte au racisme en Europe contre les peuples africains, halte à la discrimination contre les migrants. Je souhaite que la France et l’Europe réalisent que nous, ceux du Sud, les Africains, les Latino-Américains, nous avons aussi de la valeur et du pouvoir. »
    Maduro a aussi félicité Poutine pour la Coupe du monde ; comme quoi, tout se tient.
    Un certain Jean-Christophe Lagarde, qui paraît-il s’occupe d’un machin nommé l’UDI (?), s’est donc emparé du micro de France Inter pour voler dans les plumes de l’insolent. Lagarde a même déclaré — je m’en excuse par avance auprès des dames : « On l’emmerde ».
    On en conclut donc que Jean-Christophe Lagarde est un odieux « raciste », qui se revendique « à la droite de l’extrême droite », etc.
    Faux ! Lagarde est un « centriste ». A l’instar de n’importe quel Aliocha, Charoulet ou Preud’homme, il a déclaré : « Je vais déposer plainte contre lui, parce que ça s’appelle de l’incitation à la haine raciale ».
    Donc, nous avons un politicien, « anti-raciste » forcené, qui s’attaque à un autre politicien en raison des déclarations « anti-racistes » forcenées de ce dernier. Au motif de « l’anti-racisme ».
    Je fatigue.
    Les postures de Lagarde et de Maduro sont au-delà du ridicule, mais il convient de remarquer qu’ils ne sont pas les seuls. Ce sont ces messieurs « anti-racistes » qui ont commencé. Et le plus illustre d’entre eux, au premier rang : Barack Obama.
    Le Messie noir qui devait instaurer le bonheur aux Etats-Unis et dans le monde (vous vous souvenez ?) vient de faire, en Afrique du Sud, l’un de ses discours dégoulinants de bons sentiments gauchistes, à l’occasion de l’anniversaire de Nelson Mandela. Il a justifié ainsi son opposition à « toute forme de discrimination basée sur la race », et en particulier à « toute politique d’immigration basée sur la race, les origines ethniques ou la religion » :
    « Si vous en doutez, demandez à l’équipe de France qui vient de gagner la Coupe du monde. Ces joueurs ne m’ont pas l’air, tous, franchement gaulois. Mais ils sont français. Ils sont français ! »
    D’innombrables luminaires de la pensée « anti-raciste » se sont exprimés récemment dans le même sens, ainsi que le signale Paul Kersey dans American Renaissance (pseudonyme, au passage ; je me demande bien pourquoi…). Petite sélection anglo-américaine :
    Sarah Harvard, journaliste à The Intercept (extrême gauche, poutiniste), The New Republic (gauche) et The Washington Post (gauche) :
    « Le plus beau, avec la victoire française à la Coupe du monde, c’est qu’on peut frotter le nez de Marine Le Pen dans sa m…, en la forçant à reconnaître que ce sont des immigrés africains qui l’ont remportée pour elle. »
    Foin des pas de danse onctueux de Barack Obama, cette fois-ci : ce ne sont pas des « Français », mais des « Africains », et même « des immigrés africains ».
    Remarquez à quel point la « tolérance », « l’altruisme » et « l’ouverture à l’Autre » de nos amis « anti-racistes » font place à la haine et à l’insulte la plus grossière, dès lors que « l’Autre » n’est pas le bon…
    Khaled Beydoun (un hasard, sans doute), professeur à l’université de Berkeley, Californie (extrême gauche) :
    « Chère France, »
    « Félicitation pour ta victoire à la Coupe du monde. »
    « 80 % de ton équipe est africaine. Ferme-la avec ton racisme et ta xénophobie. »
    « 50 % de ton équipe est musulmane. Ferme-la avec ton islamophobie. »
    « Ce sont des Africains et des musulmans qui t’ont donné la Coupe du monde. Maintenant, tu leur dois la justice. »

    Là encore : douceur, gentillesse et poneys bleus. C’est : « ferme-la » (et donne-moi du pognon). Etre « anti-raciste » donne le droit d’exprimer la haine la plus débridée, en toute impunité.
    Julia Joffe, journaliste à GQ Magazine (gauche bobo) :
    « La Coupe du monde est la preuve que l’immigration a changé la ‘culture’ de l’Europe — et l’a changée en bien. »
    Finie, la comédie grotesque de « l’assimilation », de « l’intégration » et des « Français comme vous et moi » : il s’agit bien de changer de façon irrémédiable la culture nationale des pays occidentaux. Ce n’est pas seulement une question de « couleur de peau », comme nous le serinent les « anti-racistes ».
    Sabrina Siddiqui (qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? je ne fais pas exprès !), journaliste au Guardian (gauche) :
    « Seize des 23 membres de l’équipe de France viennent de familles récemment immigrées, la plupart en provenance d’Afrique. Sept des joueurs sont musulmans. Belle illustration de la façon dont les immigrés enrichissent la culture des pays qui les accueillent. »
    Le professeur Peniel Joseph (noir, mais c’est un hasard), de l’Université du Texas à Austin, où il enseigne (mais c’est un hasard aussi) les « Black Power studies » (yesss, Madame… ça existe !) :
    « La formidable victoire de la France sur la Croatie en Coupe du monde, par 4 à 2, représente une victoire pour l’Afrique et pour les immigrés à travers le monde. Les champions de la Coupe du monde nous rappellent qu’à l’heure de la mondialisation, la diversité ethnique et raciale (*) représente une force indomptable à tous les niveaux de la société. »
    Les Africains eux-mêmes, ceux qui sont (provisoirement) restés en Afrique, ont considéré l’équipe de France comme une équipe africaine, tout au long du tournoi. Le site sportif américain Bleacher Report n’hésite pas à faire des listes de Noirs (15 dans l’équipe de France, d’après son décompte). Je pensais que lorsqu’on faisait des listes ethniques, cela faisait instantanément surgir de terre chambres à gaz et fours crématoires ?
    Quoi qu’il en soit, Bleacher Report écrivait, à la veille de la finale :
    « Aux yeux de nombreux fans de football en Afrique, la France ne possède pas seulement une équipe dotée de nombreux joueurs d’origine africaine ; elle constitue une sorte d’équipe pan-africaine. »
    « Selon le journaliste malien Amadou Alhousseini Touré, les Maliens considèrent que l’Afrique est représentée, dans cette Coupe du monde, par 6 pays et non 5. Le sixième est la France. »
    « Un journal camerounais [a salué le but de Samuel Umtiti en demi-finale] avec le titre : ‘Le Cameroun qualifie la France pour la finale’. »

    Pendant que l’improbable Jean-Christophe Lagarde se tortille furieusement à France Inter en prétendant ne voir que des Français, là où tout le monde voit des Noirs, des musulmans et même des immigrés, les « anti-racistes » de la vraie gauche n’ont pas ses pudeurs : la Coupe du monde à la France, c’est une victoire de la guerre ethnique anti-blanche, des immigrationnistes, des Noirs, de l’Afrique, des musulmans et des gauchistes, contre l’Occident. C’est le camp du Bien lui-même qui le dit.
    On voit bien que les « anti-racistes » blancs n’ont pas du tout le même discours que les « anti-racistes » non-blancs ; il est même souvent à l’opposé. D’ailleurs, les « anti-racistes » blancs ont eux-mêmes un discours à géométrie fortement variable, selon le lieu, le moment et l’occasion.
    Il ne faut pas bien longtemps pour gratter le vernis de cette idéologie frelatée, et s’apercevoir de ses irréductibles contradictions (dans le meilleur des cas) et de sa fabuleuse malhonnêteté (bien trop souvent).
    « L’anti-racisme » est l’une de ces armes de destruction idéologiques massives qui permettent de dire tout et son contraire avec un ton égal. On aura compris que pour un « anti-raciste », les mêmes actes, comportements, principes et déclarations seront dignes de la condamnation la plus sévère, lorsqu’ils tendent à faire obstacle à l’immigration de masse et à l’idéologie de gauche ; et dignes des plus vifs éloges, dès lors qu’ils ont les conséquences contraires.
    « L’anti-racisme », c’est la cagoule dont se revêtent les malfaiteurs politiques et idéologiques anti-occidentaux pour perpétrer leurs méfaits.
    L’Américain Paul Kersey (pseudonyme ; âge, domicile et profession inconnus) fait remarquer, dans American Renaissance :
    « Le véritable vainqueur de la Coupe du monde, c’est la Croatie. Elle est restée une nation. »
    « Elle a décidé de ne pas baser sa politique migratoire sur ses résultats au football. Elle a rejoint le groupe de Visegrad (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie), ainsi que l’Italie et l’Autriche, dans leur résolution de demeurer des nations cohérentes. »
    « Le jour même de la finale, le ministère de l’Intérieur croate promettait : ‘La Croatie continuera de protéger ses frontières’. »

    Les Croates, comme les Français, ont accueilli leur équipe en faisant la fête en masse dans la rue. Curieusement, il n’y eut ni pillages, ni incendies volontaires. On se demande bien pourquoi…
    Tandis que l’éditorialiste de Taki’s fait remarquer :
    « Quand ce fut une équipe italienne blanche qui remporta la Coupe du monde en 2006, ou une équipe espagnole de la même couleur en 2010, les médias de masse ne se sont pas répandus en éloges de la pureté raciale, des Etats-nations ou de l’identité nationale. »
    Quand les Blancs gagnent grâce aux Noirs, c’est la preuve des vertus noires. Et la preuve qu’il faut encore aggraver l’immigration de masse. Quand les Blancs gagnent sans qu’il y ait le moindre Noir à l’horizon… eh bien, les vertus blanches n’y sont pour rien. Et il faut toujours aggraver l’immigration de masse.
    Est-ce qu’on ne serait pas en train de se payer légèrement notre fiole, par hasard ?
    ______
    (*) Sachant que les races n’existent pas, bien entendu. Mais visiblement, cela dépend de qui tient le micro… « En raison de sa race réelle ou supposée », comme le dit l’inénarrable « loi » française, qui doit avoir été rédigée par Achille Talon et non par des juristes (mais s’il y avait mis la main, au moins, ce serait plus drôle…).

  193. Mr Chenoir fatigue, que serait-ce s’il était en forme !
    Il s’apercevrait peut-être qu’il nous déblatère sornettes sur contre-vérités à longueur de tartines qui n’auraient besoin d’être si longues si elles étaient justes, le juste pouvant s’exprimer avec clarté et concision.

  194. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 23 juillet 2018 à 18:51
    Vous êtes une punaise socialiste. Lâche, vaniteuse et hypocrite.
    C’est assez concis, pour vous ?

  195. La France est entrée dans le club très fermé des nations qui ont le droit de broder deux étoiles sur le maillot de l’équipe de football. On connait le dicton, jamais deux sans trois.
    Après un grand merci au sélectionneur Didier Deschamps, je salue la performance de tous les équipiers et des préparateurs physiques.
    Pour ma part, sur la route des vacances, j’ai assisté à la finale victorieuse dans un gîte de France, tout seul dans l’ancienne chapelle du domaine viticole transformable en salle à manger salon, salle de réunion.
    Poutine avait très bien organisé cette coupe du monde, mon équipe favorite a gagné, je n’en demandais pas plus.

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