En 2027, tout ce qu’il ne faudra pas faire et être…

Avant même l’échéance de 2027, il convient de remercier Emmanuel Macron pour les enseignements qu’il prodigue, souvent contre son gré, depuis 2017. Grâce à lui on sait précisément ce que les futurs candidats à l’élection phare de notre vie démocratique devront ne pas faire, ne pas être.

Je parie – et j’espère – que la gauche et l’extrême gauche seront hors jeu au second tour. Je rejoins Alexis Corbière qui a déclaré que Jean-Luc Mélenchon, s’il était qualifié pour la joute finale, serait nettement battu par Marine Le Pen (Sud Radio).

Je m’en tiendrai, même si la liste n’est pas exhaustive, à la « bataille qui vient » pour l’après-Macron, selon le titre du JDD, et qui pourrait mettre aux prises Gabriel Attal, Édouard Philippe, Michel Barnier, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Il convient d’y ajouter au moins Xavier Bertrand, David Lisnard et Laurent Wauquiez, le Rassemblement national étant assuré, autant qu’on peut l’être dans notre démocratie déboussolée, d’être présent lors de l’emballage terminal.

Aussi bien, tant lors de la campagne que du mandat présidentiel, il y a un certain nombre de commandements et de principes qui devront être respectés, la plupart à rebours de ce que le météore Macron, si décevant ensuite, aura diffusé depuis 2017.

D’abord ne pas promettre la révolution. On n’en veut pas et elle tombe vite en quenouille si on y croit le temps d’une illusion.

Ensuite ne pas s’imaginer que président, on est devenu le roi du monde et qu’on doit traiter de haut tous ceux qui vous entourent, classe politique comprise dans toute sa palette d’opinions.

Préférer aussi les actes aux mots et ne pas multiplier les discours alternatifs, contradictoires ou flatteurs par démagogie ou par manque de convictions stables.

Admettre que la vertu essentielle est le courage. Si on l’a, la développer, l’amplifier, si elle manque, tenter d’en faire preuve, en souhaitant que la fonction vous transcende.

Ne pas flatter au-delà de toute mesure les dirigeants étrangers en traitant avec causticité son propre pays.

Ne pas compter sur sa seule séduction pour l’emporter dans les multiples rapports de force mondiaux que la France doit affronter. Elle ne sert à rien. Pendant que l’un fait le beau, les autres avec réalisme voire brutalité, sauvegardent leurs intérêts et gagnent leurs arbitrages.

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Ne pas prendre des décisions, nommer des proches ou choisir des ministres sous l’unique inspiration d’un désir de se distinguer même absurdement au lieu de, tout simplement, faire fond sur le bon sens, l’assentiment populaire, la compétence et l’honnêteté.

Refuser la vulgarité et privilégier l’allure, qui n’est ni repli sur soi et son pré carré ni surabondance narcissique et médiatique. Se rappeler que moins un pouvoir est ostentatoire, plus il est respecté. Que les Français aspirent à un président à la fois comme eux et le contraire d’eux : une personnalité digne d’estime pour tous même si sa politique ne plaît pas à tous.

Tenir ses engagements et ne pas considérer que les trahir relève seulement d’un pragmatisme intelligent : ce peut être l’effet d’un caractère défaillant, d’une personnalité peu fiable.

Honorer l’institution judiciaire même quand elle s’attache à vous-même, à l’un de vos proches, l’un de vos affidés. Accepter l’idée qu’exercer le pouvoir ne rend pas forcément la morale superfétatoire. La placer au centre de tout.

Ne pas attendre la fin de son mandat pour se réveiller sur le plan régalien. La France en péril n’est pas une expression toute faite : une réalité qui impose des armes autres que les hommages, les bougies, les marches blanches et les cérémonies post-mortem.

Ne pas confondre, dans la vie internationale, ses amis avec ses ennemis. Il y a des pays avec des défauts qui valent pourtant bien mieux que d’autres. On ne doit pas mélanger les boucliers avec les glaives.

Ne pas s’illusionner et se vanter d’avoir toujours raison, même en cherchant désespérément à justifier des choix politiques aberrants. Réfléchir d’abord pour ne pas risquer de les effectuer.

Ne pas être jaloux des personnalités qu’on a voulues auprès de soi et qui prennent trop la lumière, ne pas faire peser sur les ministres une responsabilité qui est la sienne. Ne jamais se laver les mains des fiascos qu’on a créés.

Ne pas songer dès le premier jour de son mandat au suivant : méthode redoutable pour faire échouer le premier et éventuellement le second.

Ne pas se laisser influencer par une épouse, un ami, des réseaux, des considérations délétères, ne pas avoir peur de ne compter que sur soi puisque la légitimité présidentielle n’a été dévolue qu’à vous.

À partir de tout ce dont Emmanuel Macron devra nous détourner, qui mériterait de l’emporter ? Il y a ceux clairement à laisser de côté, les faux durs, les vrais mous, ceux qui portent encore trop de leur passé dans le présent d’un côté. Et de l’autre ceux qu’on néglige, qu’on prend de haut, ceux qui ne sont pas obsédés par 2027 parce que l’état de la France est leur angoisse maintenant, tous les jours, ceux qui sont sincères quand ils affirment ne pas ressentir cette ambition pour le futur.

Je vous laisse deviner.

Merci à Emmanuel Macron qui se voyait comme un modèle et finit comme un contre-exemple.

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Voir les Commentaires (96)
  1. Jean sans Terre

    Je vois, Monsieur, que dans votre liste ne figurent que des champions ! Eh bien, avec de pareils énergumènes, on n’a pas fini de se lamenter. Pour ma part, avec ceux-là, il est sûr que je ne me déplacerai pas. Il est absolument hors de question de leur donner par mon vote une once de plus de légitimité, tout comme il est autant hors de question de feindre l’opposition. Quant à vos vœux, j’ai bien peur qu’ils ne puissent qu’être pieux.

  2. En 2027, il ne faudra pas se droguer au gouvernement qu’il soit exécutif ou législatif parce que des dépistages systématiques et inopinés auront été mis en place pour que cesse le trouble à l’ordre public.

  3. Marc Ghinsberg

    Philippe Bilger nous livre une nouvelle version de l’anaphore de François Hollande « Moi Président ».
    Nicolas Sarkozy s’est présenté comme le contre-exemple de Jacques Chirac, François Hollande comme l’anti-Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron comme un François Hollande inversé. Suffit-il de dénicher le contraire d’Emmanuel Macron pour avoir un bon Président ? Bien sûr que non. L’exercice du pouvoir fait ressortir les qualités et les défauts de ceux qui s’y collent.
    Emmanuel Macron n’a pas que des défauts, son successeur (on aura compris que Philippe Bilger pense d’abord à Bruno Retailleau, mais il aura le temps de changer d’avis) n’aura pas que des qualités.

  4. Belles recommandations pour celui qui sera amené à succéder à Emmanuel Macron en 2027.
    Faire ceci, ne surtout pas faire ça. C’est beau comme l’antique. Sauf qu’aucun président qu’il soit de gauche, de droite ou d’ailleurs, ne les respectera pour la bonne raison que la politique, dans un monde agité comme celui que nous vivons, conduit inexorablement à faire quelques dérapages pas toujours bien maîtrisés.
    Ce qui plaît à la gauche déplaît à la droite. Il en a toujours été ainsi. L’objectif finalement étant de déplaire le moins possible aux uns et aux autres tout en s’efforçant de conduire le pays dans un « vivre-ensemble » aussi consensuel que possible.
    Pas facile d’être président de la République de nos jours. Il est même surprenant de voir ces politiques qui se bousculent pour avoir la place.
    Sans doute une simple question d’ego…

  5. Michel Deluré

    2027, c’est certes demain mais avant que de se projeter dans ce futur proche, ne serait-il pas plus important de se soucier en priorité du présent, suffisamment problématique, et ensuite de l’état dans lequel notre pays atteindra l’échéance de 2027 ?
    Il y a en attente tant d’ouvrages urgents et importants à accomplir sur le métier pour redresser un pays bien mal en point politiquement et financièrement que toute projection sur 2027 paraît pour l’heure bien secondaire. Que le présent à venir ne brûle pas la priorité au présent d’aujourd’hui.

  6. « Gabriel Attal, Édouard Philippe, Michel Barnier, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. » (PB)
    Hum…
    Pas très rassurant, tout ça.
    À part Bruno Retailleau et peut-être Michel Barnier, cela fait un peu fosse aux crocodiles…

  7. Le drame actuel est qu’il faille attendre 2027 pour être débarrassé d’un président qui n’aurait jamais dû l’être… tous ses défauts, ses caprices, ses traîtrises ont été répertoriés… dans un pays où la dilapidation du Trésor public et l’insécurité font rage, nous n’avons même pas le courage de faire le nécessaire…
    Pour penser à 2027 il faut encore croire en notre nation et surtout changer de Constitution !

  8. Quel épouvantable blabla, pour une énumération de ce qu’il ne faut pas faire et qui est tout ce que font quotidiennement PB et ses collègues de l’Heure des pros, à commencer par leur soutien inconditionnel à Tel-Aviv, un soutien qui fait que nous assistons à l’auto-destruction de l’État d’Israël, avec la conséquence paradoxale que l’antisémitisme et l’antisionisme finiront par disparaître…

  9. « Or quelle est la cause des malheurs qui accablent une quantité si considérable d’hommes ? Faut-il les imputer à la toute-puissance d’un impitoyable maître ? Mais celui-là, remarque La Boétie, « n’a que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et n’a autre chose que ce qu’a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon l’avantage que vous lui faites pour vous détruire. D’où a-t-il pris tant d’yeux, dont il vous épie, si vous ne les lui donnez ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne les prend de vous ? […] Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous, que par vous ? »
    « Et ce jeune homme, qui, au-delà de sa mort prématurée, continue de raviver la jeunesse du monde, a ce mot que notre époque commence à peine à entendre et à pratiquer : « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. »
    Faut-il s’armer pour abattre le tyran ? Nullement. « Je ne veux pas que vous le poussiez ou l’ébranliez, mais, seulement, ne le soutenez plus, et vous le verrez, comme un grand colosse à qui on a dérobé sa base, de son poids même fondre en bas et se rompre. » »
    « Supporter la férule ne sollicite rien que résignation et passivité, créer des conditions propices aux libertés implique conscience, détermination, effort. Là où les bêtes capturées regimbent, préférant parfois la mort à l’esclavage, les citoyens ont abdiqué leurs droits de nature. Leurs sociétés ont enchaîné à la « dénaturation des gouvernants » la « dénaturation des gouvernés ». Une corruption générale du sens humain a soudé dans un accouplement mortifère maîtres et esclaves, exploiteurs et exploités.
    « Qu’est-ce que l’homme de pouvoir ? Un être sans qualité, un « homoncule » ne se souciant ni d’aimer ni d’être aimé mais seulement de contraindre et d’acheter, d’obtenir par ruses et flatteries ce que la force brutale échoue à arracher. N’ayant devant lui que des êtres avilis, au « cœur bas et mou », il n’est que trop déterminé à tenir un rôle où les manigances et le calcul ne laissent aucune place aux plaisirs de la vie. Il existe une connivence entre tous ces valets de bas et de haut rang qui sont là à « rire à chacun et néanmoins se craindre de tous […], à ne pouvoir être joyeux et n’oser être tristes », méprisant ceux qui les honorent et honorant ceux qui les méprisent. Dans cette rupture avec la nature, à laquelle induit un système social fondé sur la servitude volontaire, La Boétie perçoit l’essence commune du pouvoir et de la religion, qui désintéresse l’homme de son corps et de la terre. C’est seulement en se redécouvrant comme être[…]
    (du discours de la servitude volontaire/le pouvoir ennemi de l’homme)
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/discours-de-la-servitude-volontaire/2-le-pouvoir-ennemi-de-l-homme/

  10. Votre phrase de conclusion, Monsieur Bilger, est parfaite dans sa concision : » Merci à Emmanuel Macron qui se voyait comme un modèle et finit comme un contre-exemple ».
    Effectivement, pour ceux qui ont une certaine idée de la France, d’abord historique, qui restent fidèles aux notions de nation, de patrie, de peuple symbolisés par le drapeau que l’on chérit et que l’on sert modestement, l’on constate que tous ceux qui prétendent gagner en 2027 (car cela seul est leur but pour satisfaire leur seul ego) en sont à mille lieues.
    Car tous ces politiciens de pacotille ne se vivent que dans le présent par rejet du passé et par incapacité à imaginer un avenir qui rende la France à nouveau prospère au profit de tous ses citoyens, en un mot capables seulement de penser aux intérêts particuliers, mais incapables de raisonner en intérêt général.
    Et comme de bien entendu, tous les Attal, Darmanin et autres ne seront que les simples continuateurs de monsieur Macron qui pour moi est le prototype du contre-exemple.

  11. @ Jean Levaux | 29 octobre 2024 à 11:31
     » …un soutien qui fait que nous assistons à l’auto-destruction de l’État d’Israël, avec la conséquence paradoxale que l’antisémitisme et l’antisionisme finiront par disparaître… »
    LOL ! En attendant ce sont ceux qui entourent Israël qui disparaissent au quotidien et c’est parfait !
    Plus de 40 000 morts, des villes rasées, en ruines et ce n’est pas fini.
    Qui dit mieux ?
    Bravo Israël, belle riposte au massacre du 7 octobre.
    Nous avons beaucoup à apprendre de ce peuple fier et patriote, nous les champions en marches blanches bouquets de fleurs bougies et nounours.

  12. En 2027, tout ce qu’il ne faudra pas faire. Ne pas faire comme Emmanuel Macron qui continue ses provocations au Maroc, cette fois.
    Même les Marocains sont indignés par les accompagnateurs qu’il a emmenés dans ses bagages. Voyages offerts par les contribuables, comme il se doit !
    Imaginez, on pourrait créer une histoire dans laquelle un psychopathe anti-France serait élu deux fois pour être à la tête du pays, et pour se faire accompagner en voyage diplomatique il y aurait sa prof-épouse, un faux philosophe milliardaire avec sa potiche illuminée, un pédophile de 85 ans, et un islamo-harceleur en jogging ayant revendiqué la non-assimilation et le projet de conquête par le ventre.
    
    On l’appellerait « chroniques de la République », et on passerait ça sur BFMTV pour que les matrixés trouvent ça totalement normal.

  13. Jean sans terre

    Quel ridicule ce serait d’à nouveau s’énamourer d’un de vos champions. Leur beauté et leurs vertus ne font plus illusion. Que Dieu me garde de tomber devant un de ses sauveurs en pâmoison.
    Je m’étonne toujours de la stupidité des amoureux de Gabriel Attal. Le bel éphèbe, ces huit dernières années, n’a à peu près rien fait. Il a, en revanche, beaucoup parlé. Je serai toujours surpris comment de vieux sages puissent sans plus de précaution autant se payer de mots devant un beau visage.
    Retailleau : le nouveau héros des gens de la droite qui ne se piquent que de mots et qui répétant à l’envi que tout devrait changer, n’espèrent plutôt dans le fond que le moins possible changeât. Pardonnez-moi : l’hère ne me paraît pas plus qu’un renardeau. Il a trop rôdé près des basses-cours pour ne s’en ressentir point dans ses traits. Sans même parler de toutes les compromissions des gens de sa famille, l’homme a si peu d’honneur qu’il a accepté les lumières d’un poste où il sera sur tout à peu près impuissant. L’homme, pour autant, n’est pas fou. Déjà par prudence, il se ménage sa sortie pour au cénacle des vieillards de la République retourner et languidement pantoufler. Il y en a beaucoup qui l’admirent. Ils me font l’effet du corbeau de la fable : « Mon bon monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. ». Le corbeau honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »
    La virginité d’un Lisnard, certes, n’est pas encore maculée. Sa nouveauté, son apparente fermeté, son énergie pourraient plaire et le jugement égaré. Malheureusement, peut-on attendre d’un maçon illustre quelque chose de bon ?
    J’en vois un autre pointer le bout de son nez. Celui-ci me paraît avoir un avenir assuré. Je veux parler du maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane. Il a toutes les qualités pour rassembler : socialiste comme à peu près tous les Français, laïc – en voilà une vertu indispensable en République et de surcroît chez un mahométan, on sait la propension des Français à aussitôt adorer ceux qui font mine de leur ressembler -, ferme sur ce qui touche à l’insécurité, louangé à l’étranger. On a là notre Barack Obama français. Laissez-lui quelques années de plus. N’en doutez pas, celui-là un jour sera président.

  14. Encore 30 mois à attendre avant que Macron débarrasse le plancher : ça va être long !
    Quand on jette un oeil à la visite officielle au Maroc, on a un fulgurant aperçu du macronisme : une liste d’invités participant de l’ancien monde (BHL, Jack Lang, Edgar Morin) et du bientôt nouveau avec l’innommable Yassine Belattar dégueulant sa haine des Français et roulant en sous-main pour les Frères musulmans.
    Tout un symbole cette échappée vers l’islamisme, honni, soit dit en passant, par le royaume du Maroc ! Mais la culture de Macron a été acquise à l’ENA et son permis de conduire en zigzags a été obtenu dans une pochette-surprise !
    Ne manquent plus que Rokhaya Diallo, DSK et quelques autres, mais Rachida Dati (dite « Data » tant elle a de dossiers sur ses collègues politiciens) est venue faire des « mimines » au pays de ses ancêtres du côté paternel… donc tout va bien !
    Puisqu’on évoque la politique internationale, peut-être Mohamed VI lui fera-t-il la leçon sur sa façon de considérer Israël ?

  15. @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 13:21
    « On a là notre Barack Obama français. Laissez-lui quelques années de plus. N’en doutez pas, celui-là un jour sera président. »
    Il n’est pas mal c’est vrai. Mais c’est le prénom qui risque de le gêner pour arriver tout en haut du cocotier.
    Gérald Darmanin a avoué lui-même que s’il avait eu Moussa en premier prénom et non en second, il ne serait jamais arrivé à devenir ministre de l’Intérieur.
    Le talent ne suffit pas toujours. Il suffit parfois d’un petit détail pour bloquer une belle carrière en devenir.
    D’autant que Karim, ça nous rappelle Karim Benzema le joueur des Bleus qui s’est toujours refusé à chanter la Marseille lors de la présentation des équipes avant un match international.
    Mais enfin sur un malentendu ça peut marcher comme l’a dit le regretté Michel Blanc (Les Bronzés font du ski).

  16. Michel Deluré

    @ Ugo 29/10/24 10:55
    « …et surtout changer de Constitution ! »
    Nous en avons déjà usé quatorze et certains ne se sont pas privés de détricoter la dernière au fil de son histoire avec le résultat que l’on constate aujourd’hui, lui enlevant son essence et ce qui faisait son efficacité. Pourquoi cette frénésie des Français à vouloir perpétuellement changer de Constitution comme on change de chemise et à croire que nos problèmes n’ont d’autre origine que la Constitution ? Ne serait-ce point plutôt les pratiques de ceux qui consacrent leur vie à la politique et qui en oublient souvent le sens profond et les devoirs qui en découlent ainsi que les comportements des citoyens qu’il conviendrait en priorité de changer ?

  17. @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 13:21
    « J’en vois un autre pointer le bout de son nez. Celui-ci me paraît avoir un avenir assuré. Je veux parler du maire de Saint-Ouen, Karim Bouamrane. […] On a là notre Barack Obama français. Laissez-lui quelques années de plus. N’en doutez pas, celui-là un jour sera président. »
    En conclusion, un scénario à la Michel Houellebecq tel que décrit dans son livre « Soumission » ?

  18. Quelqu’un qui assure la priorité absolue à deux éléments indispensables : la santé économique et la Défense du pays (intégrité du territoire). Tout le reste en dépend. Même s’il manque d’allure, s’il est un peu vulgaire, un peu jaloux, je me consolerai du moment qu’il nous redonne une économie saine et qu’il rétablisse des frontières bien gardées.
    La liste des candidats possibles me désespère. Ils ont presque tous occupé des fonctions dans lesquelles ils ont contribué de près ou de loin à la déchéance de notre pays, soit en participant au gouvernement, soit en se taisant sur les décisions pernicieuses qui n’ont cessé d’être prises. Si c’était seulement une fois, on pourrait se dire que l’erreur est humaine. Mais la persévérance dans l’erreur est diabolique dit le proverbe.
    C’est d’ailleurs ce qui se produit encore et toujours, en ce moment même.

  19. Michel Deluré

    @ Ugo 29/10/24 10:55
    Une regrettable erreur de ma part dans ma réponse à votre commentaire. J’ai fait une confusion entre Constitution et République. Nous comptabilisons en fait non pas cinq Constitutions mais bien quatorze depuis 1789. Avec mes excuses mais cela ne change rien sur le fond à ma réponse.

  20. Michelle D-LEROY

    Non seulement Monsieur Macron n’a pas fait avancer le pays d’un iota mais au contraire il a divisé le pays. Provocateur et transgresseur, dépensier, il n’y a qu’à voir la délégation française au Maroc pour se faire une idée de ces trois adjectifs.
    Et lui fier de son coup, il doit penser : « Qu’ils viennent me chercher ! »
    Vivement 2027, pire on ne pourra pas trouver.

  21. Cher Philippe Bilger,
    Chaque président semble pire que le précédent, et à chaque fois on se dit : Vivement la prochaine élection qu’on en soit débarrassé !
    La vraie raison de ce désamour répété, c’est effectivement un manque de courage… de la part des électeurs, qui se contentent d’élire ou de réélire les serviteurs zélés d’une pensée progressiste irénique et suicidaire, où la paresse est privilégiée, où le travail est vécu comme un pensum, où le talent est méprisé, où l’effort est banni d’une l’école devenue champ d’expérimentation des droits de l’homme, où l’immigration fait peu à peu disparaître la nation française, où la délinquance est par avance excusée, où l’assistanat est généralisé, où tous les piliers de notre civilisation sont taillés en pièces, et où le féminisme exacerbé conduit à émasculer notre énergie vitale.
    Tous ces présidents médiocres, qui ont promu pareille société, ne sont en effet que l’émanation de notre médiocrité collective.
    Faut-il se retrouver au bord du gouffre pour enfin retrouver cette énergie vitale perdue, et oser pousser en avant celui ou celle qui saura arrêter cette course folle vers le déclin, et faire violemment demi-tour pour remettre sèchement l’église au centre du village ?
    Si rien n’est jamais perdu, il est néanmoins un domaine où il est de toute façon déjà trop tard, c’est celui de notre identité : sauf à mettre en œuvre une hypothétique et douloureuse politique de remigration, ce pays semble destiné, à l’image de notre équipe nationale de foot, à devenir définitivement étranger à lui-même.

  22. Puis-je me permettre, Philippe, de compléter votre liste, déjà bien longue, de « commandements » et de « principes » que devra respecter le successeur du « météore » en 2027 (ou plus tôt, ce qui, chaque jour, me parait encore plus souhaitable que la veille…) ?
    Ne jamais oublier que le souverain est le peuple et qu’il doit être satisfait. Se souvenir que la Constitution prévoit un moyen simple de le consulter : le référendum. Prendre le risque d’être désavoué et en accepter la conséquence : la démission.
    Ne pas emboîter le pas à ses prédécesseurs en acceptant sans broncher que la loi française soit inférieure à un corpus de règles imposées aux Français sans les avoir consultés, pire en ne tenant pas compte de leur avis. Oser affirmer que la justice française n’a aucun ordre à recevoir de juridictions non nationales.
    Ne pas se satisfaire de ménager la chèvre et le chou pour tenter de rendre possible l’impossible : la présence sur notre territoire de deux cultures antinomiques, l’une ancestrale, l’autre archaïque. Ne pas croire qu’il suffit de belles paroles pour que ces deux peuples, l’un chez lui, l’autre exigeant de s’y installer, ne s’affrontent pas. Oser imposer le respect total de la laïcité à l’islam.
    Enfin, pour résumer, dans quelque domaine que ce soit, ne pas se comporter comme Macron, mais, au contraire, entreprendre d’effacer tout ce qui peut l’être de son bilan catastrophique. Malheureusement, certaines de ses erreurs sont irréversibles et entachent à jamais notre histoire, y compris et peut-être surtout au plan international. Qui peut croire qu’un jour, les Juifs oublieront que le président de la République française a utilisé le même mot, « barbare », pour qualifier les terroristes du Hamas et le Premier ministre israélien ? Ce mot qui maudit aussi le nazisme…
    Quant au candidat susceptible de faire siennes l’ensemble de ces obligations… Il faut bien le reconnaître, pour l’heure, aucun des compétiteurs, déclarés ou susceptibles de l’être, ne semble en mesure de s’imposer d’emblée. Une seule chose est sûre : le principe de précaution veut que soient éliminés sans concourir ceux qui, par conviction ou par « osmose », ressemblent en tout ou partie au sortant. Écartons aussi ceux qui se poussent du col, mais qui n’ont pas la bonne taille (qu’ils soient physiquement petits ou grands). Reste ou restent donc… À chacun de compléter selon son intime conviction.

  23. Alors que les choses n’ont pas encore commencé, les dards empoisonnés volent dans tous les sens, parfait. Il est vrai qu’aucun des impératifs cités dans la litanie de notre hôte ne paraît susceptible de servir de bâton de marche à nos pérégrins déjà fatigués. La longue citation du discours sur le pouvoir est magnifique dans sa rédaction mais, aux vieux routiers, elle n’est que pièce de musée et aux énarques que papier embrenné.
    Alors il faudrait être honnête et constant !!!! Voyez comme Macron a joué cette carte : mâchoire tendue et regard vrillant comme une perceuse, il a, avec un art consommé, tout détruit sur son passage, mais le peuple a, grosso modo, suivi et envisage de retourner à l’isolabattoir.
    Il faut vraiment que son « quoi qu’il en coûte », cynique, car il manquait le « vous », soit suivi de l’impudence minable des chambres et du budget de l’Elysée, puis maintenant de son escapade au Maroc, pour que des essayistes commencent de se demander si le vote est vraiment utile.
    Il est vrai que nous avons, dans la galerie des portraits, toute une bande de clampins qui font bien dans le tableau « revoilà l’inutile », alors, sauf miracle, profitez (je ne sais pas si je serai encor là, mais j’en doute) des ces dimanches processionnaires pour rejoindre le parti des « pieds ».
    Le vide n’est pas un abandon: c’est la remontée en force du silence et des poings serrés, la noblesse de certaines foules hostiles devant le passage de la voiture présidentielle, le mouvement pour l’école libre, immense, calme, qui a fait reculer le masque de cire, sans rien dire.
    Personne n’a vocation à l’unité, pas si souhaitable, au demeurant, mais certains, comme le baron Louis, rappelez-vous:
    « Faites-moi de bonnes politiques, je vous ferai de bonnes finances. »
    « L’État doit être le plus honnête homme de France »
    eut le malheur, à la présentation d’un budget atteignant pour la première fois le milliard pour rassurer les députés :
    « Ce milliard, vous ne le reverrez jamais » (nul besoin d’expliquer la méprise), n’ont pas résisté malgré leur solidité, à l’érosion.
    Faudra-t-il, stoïques, revoir les cosaques sur les Champs-Elysées ou espérer que, d’une masse grondante, ne sorte un Potemkine vertueux ?

  24. hameau dans les nuages

    @ genau | 29 octobre 2024 à 20:38
    « profitez (je ne sais pas si je serai encor là, mais j’en doute) »
    Vous voulez parler sans doute du physique, car pour ce qui est du mental je peux vous rassurer. 🙂

  25. L’unité n’est pas souhaitable, nous dit genau.
    Elle est pourtant un fait observable, quand la similitude des êtres en l’affirmation de leur différence ne sait se résoudre qu’au fantasme adolescent du Potemkine vertueux, qui n’existe que quand on le sacrifie, condition indispensable pour continuer à soi-même se penser du côté du bien, amnésie fondamentale des illusions de chacun sur sa propre responsabilité à ne pas savoir résister à la meute grondante, et céder sans cesse aux psychotropes de la foule.
    L’observation scientifique est là, qui décrit comment la violence toujours se résout sur la tête d’un seul pour le bien de tous et répète sans fin les amnésies de son erreur, quand toujours il ne reste et quelle que soit l’idéologie, que la tronçonneuse et les molosses au nom d’un État fort payé par le contribuable, si possible autrui, chacun défendant comme un chien sa niche fiscale et le magot du don de sa personne au pays, ultime mensonge.
    Avoir un bouc émissaire est le refus de reconnaître que le vrai mémoricide, et notre hôte encore une fois nous le démontre, c’est ne pas savoir qu’on l’a, quand les modèles alors, pour tous ceux qui refusent de s’envisager tels qu’ils sont, finissent sur la croix.
    Avoir un bouc émissaire, c’est ne pas comprendre que la France est le dernier bastion de la liberté qui a les moyens de dire au monde la vérité, quant elle refuse de reconnaître sa défaite avec Villiers et Bolloré pour vouloir faire du succès avec de l’échec, pour avec Netanyahou détruire le judaïsme, avec Trump pulvériser la démocratie, avec Poutine saccager l’Europe.
    Avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir vivre le présent.
    Avoir un bouc émissaire, c’est penser que le désigner pourrait permettre de gouverner, et dissimuler que la « bataille qui vient » pour l’après-Macron avait commencé en 2017, quand le météore audacieux avait su transformer les divisions en triomphe, avant de se voir refusé par le triomphe de la division, quand Gabriel Attal, Édouard Philippe, Michel Barnier, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, Xavier Bertrand, David Lisnard et Laurent Wauquiez reproduisent l’effet délétère d’un camp qui n’a plus que sa libanisation pour se penser conservateur.
    Avoir un bouc émissaire, c’est prendre la vérité exprimée pour du mépris, ou le symptôme pour la maladie.
    Avoir un bouc émissaire, c’est rêver que la fonction crée la transcendance, alors que le vrai courage est l’invitation au compromis qui refuse d’en désigner, désigné alors par les démagogues en bataillon incapables de la moindre contrition.
    Avoir un bouc émissaire c’est confondre l’assentiment populaire avec la compétence et l’honnêteté ou le bon sens avec la vérité, quand l’unanimité violente est aveu de la faute morale.
    Avoir un bouc émissaire, c’est reconnaître que l’opinion voudrait tout et son contraire et ne sait s’unir que contre celui à qui on reproche de vouloir plaire, alors qu’on lui reconnaît en même temps le courage de déplaire, aveu de la contradiction.
    Avoir un bouc émissaire, c’est refuser le long chemin des assoiffés de justice, quand les membres de l’institution corrompue ne savent plus que servir ceux qui les ont nommés, et désespèrent de la faiblesse d’un pouvoir régalien qui ne sait que reproduire claniquement ces voies d’iniquité qui le fragilisent.
    Là en est la France et Macron en est l’incarnation, acceptation que la robe républicaine est tachée du sang d’un monarque qui n’a pas su emprunter le chemin de rédemption des humains, toute faiblesse de la toute-puissance de la réalité de l’humanité persécutrice, quand en même temps foi et raison affirment au plus haut la révolution de leur réconciliation, renoncement aux représailles qui fondait sa puissance par le pardon à l’ennemi, choix consenti d’êtres libres qui ont compris quelle émancipation est proposée à l’humanité, conversion parfaite de l’institution du sacrifice, quand ce n’est plus le sacrifice qui fonde son pouvoir, mais le pouvoir sacrifié qui révèle le mensonge de sa réalité.
    Humanité qui alors a toute latitude de renoncer à son vice et avec la douce France choisit tout aussi librement de vivre à tout jamais sous la lumière du vrai Roi, quand le sacrifice n’a plus pour fonction d’« apaiser » la divinité, mais plutôt d’apaiser l’homme et de le faire renoncer à son hostilité envers Dieu et envers son prochain.
    Non, ne le sifflez pas !

  26. 2027 c’est encore loin, encore qu’il convient déjà de commencer les préparatifs. Car à ce jour, le citoyen a bien du mal à situer qui seront les candidats qui seront en lice que ce soit à Renaissance, LR et même au RN où Marine Le Pen qui a déjà subi trois défaites pourrait bien être remplacée par le fringant Jordan Bardella, bien plus porteur sur le plan marketing.
    Au NFP c’est la discorde qui d’ailleurs n’a jamais cessé.
    – Fabien Roussel a annoncé qu’il se présenterait en dehors de ce groupement fait de bric et de broc où personne n’est d’accord.
    – Au PS François Hollande semble manœuvrer pour représenter ce parti en 2027 et ainsi rendre sa revanche.
    – Chez EELV ce sont les écolo-féministes qui sont à la manœuvre. Yannick Jadot et Julien Bayou ayant été mis sur la touche, par des procédés très contestables, concernant ce dernier.
    – À LFI, dans les rangs il se dit que le « patron » commence à être envahissant et qu’il serait bon de choisir un autre leader moins clivant.
    Donc la gauche va se présenter en ordre dispersé, ce qui écarte toute chance de victoire de sa part. Ce qui laisse à penser que tout se jouera entre Renaissance, LR et le RN.
    Aux États-Unis, par contre à une semaine de l’échéance c’est l’effervescence si j’en crois cette vidéo ou encore celle-là tout aussi surréaliste dont on a du mal à imaginer que ces scènes se passent dans le pays qui rafle tous les prix Nobel scientifiques.
    Même à LFI, que l’on a tendance à assimiler à une secte, ils n’en sont pas arrivés là… enfin, pour l’instant ! 🙂

  27. 2027 ? On continuera à faire tout ce qu’il ne faut pas faire, ce qui est terrible c’est que j’ai le tort d’avoir toujours raison, comme Jean-Marie Le Pen quarante ans avant tout le monde et Zemmour récemment qui ont annoncé tout ce qui nous arrive aujourd’hui en pire et qui ont donc été condamnés, ben voyons, pour délit de vérités proférées bravant les interdits officiels de nos belles dictatures anti-liberté d’expression.
    La pire métastase cancéreuse qui détruit le pays c’est cet ignoble « État de droit », qui arrange beaucoup de monde : en premier lieu les envahisseurs arabo-africain-afghans et leurs associations SOS mafias complices de passeurs ONG qui les informe dès leur repêchage en mer de leur droit à cet « État de droit ». Si d’aventure ils étaient inquiétés par les autorités qui n’en ont que le nom, les juges gauchistes bloqueront toute tentative d’empêcher leur débarquement et leur expulsion, droit d’asile, droit du sang, droit au regroupement familial, droit de bafouer nos droits, droit de violer nos lois en invoquant cet infernal État de droit favorable aux criminels seulement mais interdit aux victimes. Nos chers immigrés ont donc des autoroutes confortables pour venir s’installer dans nos pays de macroniens soumis collabos agenouillés devant leurs bourreaux.
    En deuxième lieu, nos chers élus ont trouvé le bon filon avec cet État de droit : s’ils veulent se retrousser les manches pour rétablir un ordre nécessaire et urgent, les tribunaux administratifs, le Conseil d’État, la Constitution, le Conseil de l’Europe, l’ONU, les associations mafias extrêmes gauchistes de l’UE, la macronie collabo islamiste etc. etc. invoqueront cet État de droit qui interdit toute réforme allant à l’encontre de leurs buts criminels : grand remplacement, épuration eth-nique-sa-mèèèère.
    Sinon, il ne leur reste plus qu’à pantoufler à l’AN et se taire afin d’éviter des procès merdiatiques gauchistes en racisme et fascisme, des débats houleux, des menaces et chantages de la part des juges procureurs inquisiteurs officiels de la macronie.
    Ex : Grégoire de Fournas du RN et son fameux et tellement vrai : « Qu’ils retournent en Afrique », très sévèrement sanctionné pour avoir juste clamé une évidence, ce qui est interdit en macronie, par contre si vous êtes LFI-Hamas, tous les excès et insultes vous seront pardonnés s’ils vont dans le bon sens du poil islamogauchiste immigrationniste macronien.

  28. @ genau | 29 octobre 2024 à 20:38
    « Faudra-t-il, stoïques, revoir les cosaques sur les Champs-Elysées »
    Nous devons à ces Cosaques pressés (Bistro ! Vite !) d’être à l’origine de la désignation des successeurs des estaminets.
    Ceci dit, les Cosaques sont partis mais d’autres les ont remplacés.

  29. S’il faut croire les noms qui ont accompagné Macron au Maroc, c’était une drôle de colonie de vacances. Un mélange approximatif de toutes les qualités de bouillie pour les chats. Il est comme ça Emmanuel, jusqu’au bout on se sera coltiné des Benalla, Belattar et certains autres. Quand il ne vous reste plus rien, on racle les fonds de tiroir.
    À quoi peuvent bien servir ces ensembles hétéroclites ?

  30. Xavier NEBOUT

    Lorsqu’un homme n’évoque jamais la spiritualité, cela peut avoir trois causes :
    – L’ignorance absolue.
    – Une ignorance relative en ce que la négation de toute lumière de l’esprit (le Di-able) se traduit en orgueil de cette ignorance comme nous voyons chez les intellectuels de tous niveaux.
    – La honte d’avoir commis une faute contre l’Esprit – celle qui ne sera pas pardonnée, celle qui verra venir la mort comme une délivrance de la vie sans espoir de salut, et cela à l’insu de tous.
    Chez la femme, les deux parties de son cerveau étant toujours corrélées contrairement à celles des hommes, elle a accès à la spiritualité par nature. Si elle n’en parle pas, ce ne peut être le fruit d’un mur impossible à dresser comme le font les hommes par orgueil ou honte, mais parce que sa conduite l’empêche de trouver les mots pour incarner le verbe qui précède sa pensée.
    La mystique des moniales n’est pas celle des moines, comme le subconscient n’est pas l’inconscient.
    Ceci dit, pour être un chef, il ne faut pas être sous l’emprise de l’orgueil ou de la honte, et ainsi libre de parler de spiritualité. À défaut, on ne peut imposer les règles morales constitutives de l’unité à diriger – familiale, politique ou autre.
    Alors nous avons le guignol du diable, mais il a été élu. Les Français seraient-ils habités par la honte d’avoir tué leur roi, ou par celle découlant de la loi de séparation de l’Église et de l’État qui était en fait un refus de toute influence de la spiritualité sur les lois ?

  31. Une silhouette vue de dos semblant sortir d’un obscur tunnel humide ou de quelque cloaque méphitique, en arrêt face à une source de lumière dure donnant l’impression d’être issue d’une porte pyramidale des enfers, tranchant brutalement avec une nuit noire désespérément dépourvue d’étoiles ou de lueurs diaphanes tombant des cieux, voilà l’image sinistre donnant une impression de malaise que cette photographie d’illustration évoque à partir de la cérémonie de prise de possession maçonnique de la France par monsieur Macron, à l’endroit même de ce qui fut son cœur historique pendant plusieurs siècles.
    Au fait, est-il normal que chaque candidat le mieux placé à une élection présidentielle soit obligé de sacrifier à ce type de rite à connotation maléfique s’il veut entrer dans la carrière sous les meilleurs auspices, sans la voir entravée par mille obstacles placés sous ses pas, surtout dans une démocratie où le recours à ce genre de procédés inéquitables devrait normalement être banni ?

  32. Rien n’a changé depuis la publication des livres de Zoé Shepard, je recommande ses bouquins, toujours aussi d’actualité, prémonitoires dans tous les compartiments de la vie des territoires:
    https://www.prod.albin-michel-site.infrawan.net/zoe-shepard
    Ils sont à relire sans modération, ils étaient d’une acuité terrible sur les dérives des territoires, la vie publique et économique de ces administrations, leurs dérives, ils en vivent nous en crevons aujourd’hui.
    « Dur, dur d’être fonctionnaire ! Embauchée après huit ans d’études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté. Plongée dans…… »
    « Elle a dénoncé les dérives du service public avec un humour ravageur. Mise à pied par sa hiérarchie, elle a persisté en racontant l’application…… »
    « PLACARDISATION (du lat. placibilitas : clémence et arduus : difficile) : Résultat de la crise d’autoritarisme d’un chefaillon frustré consistant à…… »
    Alors quand j’entends pleurnicher les élus sur leur manque de moyens, je vais leur faire cadeau pour la Noël de ce triptyque. À lire et relire, vécu de l’intérieur, les illusions en moins, la vérité en plus.

  33. Que conclure de la longue anaphore du billet, sinon qu’il n’y a de salut que dans un président qui soit le contraire de l’actuel.
    Il suffirait de peu de choses d’ailleurs, quand je dis peu de choses, il s’agit tout de même du fondamental.
    Il faudrait un président qui ait une vision historique de la France, de sa culture et de la civilisation dont elle est imprégnée.
    Un président qui se sente impliqué par le passé et qui le fasse sien pour le meilleur.
    Et c’est ce qui fait défaut à Macron.
    Curieux président d’un pays dont il nie toutes les qualités avec le seul objectif de l’effacer dans une Union européenne qui ne sait plus ce qu’est la démocratie et le peuple.
    Curieux président qui prétend qu’il n’y a pas de culture française mais seulement une culture en France.
    Curieux président qui critique la colonisation française de l’Algérie en la traitant de crime contre l’humanité et « en même temps » célèbre la conquête et la colonisation d’une partie de l’Espagne et du sud de la France par le Maroc.
    Curieux président, pour qui le peuple se réduit à des Gaulois réfractaires, qualificatif lancé à l’étranger et qui ignore ce qu’est le peuple.
    Un peuple multiple, mais un peuple souverain, figure d’un tout politique transcendant ses parties et qui conserve un sens.*
    Curieux président qui semble ignorer que le mépris est un processus parfaitement réversible, et souvent réversible avec amplification par la détestation et plus tard la haine.
    Un mot sur la photo dont la symbolique atteint aujourd’hui la perfection selon moi.
    L’homme Macron, tout de noir vêtu devant les flammes de l’enfer qui jaillissent de cette pyramide sans éclairer la scène – signe du démon – et qui semble méditer sur son destin avant peut-être d’y plonger.
    En voyant la photo, j’ai pensé au songe d’Athalie, qu’on pourrait réécrire ainsi, en le modifiant à peine :
    « C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit.
    Ma mère la France devant moi s’est montrée,
    Comme au jour de sa mort pompeusement parée.
    Ses malheurs n’avaient point abattu sa fierté ;
    Même elle avait encor cet éclat emprunté
    Dont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,
    Pour réparer des ans l’irréparable outrage.
    « Tremble, m’a-t-elle dit, fils indigne de moi.
    Le cruel Dieu des Gaulois l’emporte aussi sur toi.
    Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
    Mon fils » En achevant ces mots épouvantables,
    Son ombre vers mon lit a paru se baisser ;
    Et moi, je lui tendais les mains pour l’embrasser.
    Mais je n’ai plus trouvé qu’un horrible mélange
    D’os et de chairs meurtris et traînés dans la fange,
    Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux
    Que des chiens dévorants se disputaient entre eux. »
    Athalie, Jean Racine (AII, s5)
    *La formule désignant le peuple est de Marcel Gauchet dans son remarquable livre qui vient de paraître :
    « Le nœud démocratique – Aux origines de la crise néolibérale »

  34. L’État de droit, une arme de destruction massive très utilisée par la macronie.
    Un seul et très bon exemple parmi des milliers d’autres des conséquences terribles, néfastes, mortelles, de l’État de droit, cette maladie mentale, ce virus, ce cancer qui gangrène notre société : le squat à Montreuil en toute impunité par des dizaines de migrants : célétadedrouâ !
    Ces dizaines de migrants protégés par les associations islamofachos gauchistes qui font des rondes sur le trottoir : « célétadedrouâ ! »
    La police sur le trottoir d’en face qui protège les associations et les migrants : célétadedrouâ ! »
    Le préfet sourd et aveugle qui n’intervient pas : «  célétadedrouâ ! »
    Le proprio, ce facho ce raciste ce réac qui veut récupérer son bien n’a pas droit à l’État de droit réservé seulement à toutes les racailles islamogauchistes délinquants criminels OQTF hypermultirécidivistes : célétadedrouâ ! »
    Ce même proprio menacé par la préfecture de sanctions sévères, amendes, prison, s’il intervenait pour récupérer lui-même son bien, célétadedrouâ ! »
    Finalement pour avoir droit à l’État de droit dans ce pays, il faut franchir le pas et devenir soi-même délinquant, criminel, OQTF, etc.

  35. Jean sans terre

    @ Achille
    Chez les femmes, qui s’émeut encore de Rachida, de Myriam, de Lydia, de Sonia, de Sarah, de Malika ? Les hommes ont moins d’onction. Ils effraient plus. Ce n’est qu’une question de temps. « Karim » ne devrait plus gêner longtemps.
    —————————
    @ Robert
    Le scénario paraît vraisemblable à horizon maximum une trentaine d’années. Je ne vois pas ce qui pourrait enrayer ce phénomène, tant les valeurs qui fondent la République française s’y opposent et tant elles ont énervé et affaibli.
    —————————–
    @ Aliocha
    Faire de Macron le même bouc que Jésus, il fallait le faire. Vous avez osé.
    Personne ne veut de mal au personnage. On aimerait juste qu’il dégage. On, c’est au moins trois quarts de la population. Il ne faut pas faire d’une comédie une tragédie.
    Je rêve d’un peuple à la manière Diogène de Sinope.
    À Macron venant s’enquérir auprès de lui : « Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai ».
    Digne, il répondrait : « Ôte-toi de mon soleil ! »
    C’est beau. C’est propre. Il n’y a pas de sang, pas de bouc expiatoire.
    ———————————————–
    @ Giuseppe
    « À quoi peuvent bien servir ces ensembles hétéroclites ? »
    À souiller ce qu’il reste d’ancienne France. Celle-là, il l’abomine. Tout son être la vomit.
    La France qu’il aime n’existe pas. La France qu’il aime, c’est une France idéale, rejeton ultime de l’esprit des Lumières qui dans sa rage de destruction a tout saccagé, comme l’enfant capricieux qu’il est, pour aboutir à l’incandescence des valeurs contemporaines : l’homme dernier (selon la description de Nietzsche), l’homme émancipé, l’homme fait Dieu, l’avorton qui croit qu’il est le summum parfait de la création.
    ———————————-
    @ Xavier NEBOUT
    Je crois, Monsieur, que vous n’avez malheureusement que trop raison.
    En songeant aux Français, on ne peut s’empêcher de se souvenir du roman de Dostoïevski « les Possédés ».
    La Révolution ne s’est pas contentée, entre autres atrocités, de couper la tête du Roi. Elle a surtout suivi « écrasez l’infâme », le mot de Frédéric II, repris par Voltaire, projet maturé à peu près partout, dans le secret des loges maçonniques d’Europe et d’Amériques, les françaises étant plus encore fanatiques, ne supportant pas même l’idée de déité, d’où d’ailleurs cette spécificité française ultérieure de laïcité.
    Son projet consistait à émanciper l’homme de la divinité, à le faire devenir par l’esprit régénérateur des Lumières pareil à Dieu. Pour ce faire, il lui a fallu arracher du cœur de l’homme toute idée de transcendance et de divinité.
    Après deux siècles, elle y est totalement parvenue. La tâche fut rude. La République des Lumières dut s’y prendre à plusieurs reprises, dut façonner les cervelles selon son idéal. Dedans, Dieu n’est même pas mort. Il n’existe tout simplement pas. À la place sont des nouvelles idoles (Gaïa par exemple) mais le peuple inconscient et ignorant ne le sait pas.
    —————————–
    @ caroff, Axelle D, genau
    En effet, trente mois à attendre est une torture. Tous les partis d’opposition n’ont pas tiré profit de l’opportunité destituer le président. Les justes motifs sont nombreux. Les autres partis n’y ont pas d’intérêt et ne le feront pas. Ils s’en arrangent. Ils calculent.
    Si l’on considère que le président est supérieurement néfaste – ce que je crois – pourquoi lui laisser encore autant de temps, pourquoi lui laisser l’opportunité de poursuivre son destin européen ? À défaut de le destituer, on pourrait le contraindre à la démission. Il le ferait ou non. Il en porterait au moins la responsabilité alors que maintenant il n’est plus guère responsable de rien.
    Comment le faire ? En empêchant la constitution d’un gouvernement. Quelle comédie que ces valses du gouvernement. L’impuissance en actes. Tout le monde sait que l’élection cardinale est l’élection présidentielle. Le problème immédiat de la France est son président. C’est tout de même lui tout seul qui nous a mis dans ce sale pétrin.
    Vous admettrez qu’il serait plus digne et décent pour les oppositions fictives de se taire que de faire mine de s’opposer. Elles ne se s’opposent pas. Elles se contentent d’appâter les mécontents.
    Puisque les partis, les députés ne le font pas, il ne reste plus qu’à la population de le faire. On évitera la rue. Cela ne sert à rien sinon à renforcer le pouvoir. Par le mépris et l’indifférence affectés, pas seulement envers le président, mais envers les députés, les ministres, les partis qui sont tous sans équivoque connivents, c’est-à-dire envers quasiment tous ceux qui sont nos représentants ou leurs plus solides soutiens (je pense ici aux journalistes et aux financiers qui détiennent les médias).
    Une belle grève de citoyenneté jusqu’à ce que comme par magie naturellement les choses se débloquent. Voilà une idée novatrice, étant entendue qu’à la fin, comme l’a fait remarquer Axelle D, tout le pouvoir du Prince ne vient jamais d’ailleurs que de ses sujets.
    « Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. » Quelle belle sentence au pays dit de la liberté.
    ——————————–
    @ Lucile
    « La liste des candidats possibles me désespère. »
    Oh oui, il y a sans conteste possible un problème évident de représentation dans notre pays. Et comme nous appuyons notre démocratie sur ce principe, il se déduit que notre démocratie est bien malade ; ce que l’on voit. Ceci explique peut-être l’onction populaire qui a consacré nos trois piteux derniers présidents. Il n’y avait rien de mieux. L’un a chassé l’autre, faute de mieux, jusqu’au dernier qui n’ayant plus de rival a pu se maintenir à contrecœur du désir populaire.
    Sans doute la compénétration des sphères politiques, financières, médiatiques contribue à vicier l’esprit démocratique, en empêchant l’émergence d’une nouvelle offre politique plus en concordance avec les attentes populaires.
    Le peuple toutefois n’est pas innocent. Il se laisse facilement corrompre et au bien commun préférera toujours ses intérêts particuliers. C’est tout de même lui qui a trouvé séduisant – on ne l’a pas forcé – de voter pour un homme qui, n’ayant aucun projet politique pour son pays sinon celui de le dissoudre dans une fédération monstrueuse, lui promettait de ne plus payer la taxe d’habitation et la redevance audiovisuelle. Pouvait-on faire plus démagogique ? Comme si le citoyen ne payant plus son impôt directement, il ne le payait pas indirectement, sans doute d’ailleurs d’une manière encore plus sévère.
    Amusant retour de bâton qu’on songe à réinstaurer la taxe d’habitation. Entre-temps, les dépenses des communes auront un peu plus flambé au bénéfice du citoyen, tant que ce n’est pas lui qui paye.
    Si donc le citoyen est si corruptible et peu vertueux, préférera-t-il l’intérêt général à son intérêt particulier ? C’est fort peu probable. En tous les cas, ce n’est pas ce que l’on voit depuis tant d’années. Il n’y a pas de raisons positives que les choses changent.
    Dans le fond, la classe politique est à l’image de la société. Plus trop rien ne distingue le peuple des puissants si ce n’est l’argent. C’est tout à la fois regrettable et inquiétant. Car s’il suffit d’argent pour satisfaire un peuple devenu récalcitrant, on le lui donnera allègrement, qu’on l’ait ou que l’on ne l’ait et, s’il faut on le volera par avance dans la poche de nos enfants.

  36. 2027, deux inter… minables années !
    Macron propose un nouveau partenariat stratégique entre la France et le Maroc. Un « partenariat stratégique » ? Ça veut dire que le Maroc va arrêter d’arroser la France en cannabis, et reprendre enfin tous ses délinquants et clandestins sous OQTF ?
    Livre à lire ou à relire :
    https://x.com/FBBlackler/status/1851567872603988234
    « Al-Andalus, l’invention d’un mythe. » Serafin Fanjul

  37. @ Jean sans terre | 29 octobre 2024 à 00:24
    Parfait, rien à ajouter. Tout commentaire supplémentaire concernant cette engeance n’est que pure perte de temps.

  38. « En 2027, tout ce qu’il ne faudra pas faire et être… » (PB)
    D’après une malheureuse expérience récente, certains ont une autre vision de choses, voici ce que pourraient être leurs « Dix Commandements » :
    Le sens des mots tu changeras.
    Le Français tu mépriseras.
    L’étranger tu chériras
    Et ses crimes tu excuseras.
    De la pègre tu t’entoureras.
    L’Histoire de France tu réécriras.
    La civilisation française tu détruiras
    Et la barbarie tu y substitueras.
    Puis la tyrannie tu instaureras
    Et démocratie tu l’appelleras.

  39. @ Achille | 29 octobre 2024 à 17:23
    « [Karim Bouamrane] n’est pas mal c’est vrai. Mais c’est le prénom qui risque de le gêner pour arriver tout en haut du cocotier. »
    Holà ! « cocotier » ! À la limite du dérapage… En langue autorisée, on dit « décrocher le pompon »… En macronien, c’est plutôt « être premier de cordée »…
    Quant à l’arrivée au Château du maire de Saint-Ouen… On va peut-être se calmer un peu, se souvenir qu’il a été « coco » pendant vingt ans, qu’il a changé de crémerie, qu’il doit sa soudaine notoriété à une rumeur, qu’il se vante de réalisations dans « sa » ville qui ne sont pas les siennes, qu’il sait attirer micros et caméras, que la « une » du New York Times ne vaut pas sésame pour l’Élysée et qu’à part dans le « 9-3 » et les cercles politiques franciliens, il est un parfait inconnu.
    Bref, je ne mise pas un rouble sur lui…

  40. @ Jean sans terre
    Comédie et tragédie décrivent toutes deux la même réalité humaine, et Alceste comme Philinte participent à la même curée à la fin du Misanthrope.
    Oui, j’ose comparer Macron à Célimène, et les sacrificateurs aux sacrificateurs.

  41. Jean sans terre

    Fulgurance marocaine
    M. aime la France comme P. aime son épouse, livrée sans défense et souillée.
    Poupée inerte, il en fait ce qu’il veut et la livre comme il veut, au gré de ses fantasmes
    Vous en voulez encore ?
    Pas de problème. Il suffit d’aller dans le salon « à son insu » de Coco.
    Êtes-vous sûr de lui avoir demandé son consentement ?
    Mais oui, elle est d’accord.
    Ne s’est-elle pas avec lui mariée?
    Êtes-vous vraiment sûr de lui avoir demandé son consentement ?
    Alors qu’est-ce qu’on fait ? On continue ?

  42. C’est c’est c’est Célimène la li la li la li la la
    Cher hôte, vos yeux se décillent sur ce sale type qui nous tient lieu de dict… euh de président.
    Lui et le chaos. Le gouvernement par la peur, covid, puces de lit (ridicule et avorté), guerre…
    Les voyous au pouvoir qui s’auto-amnistie, non-lieuise, prescriptionnise… Ferrand, Benalla, Ducon-Mojito…
    Les tentatives avec ses poissons pilotes, Raffarin, Ferrand de mettre au débat la possibilité d’un troisième mandat.
    Une pompe à vélo. Un inepte inapte.
    Qu’il nous débarrasse le plancher avec Jean-Michel, son mari.

  43. @ Achille | 30 octobre 2024 à 07:44
    « Aux États-Unis, par contre à une semaine de l’échéance c’est l’effervescence si j’en crois cette vidéo ou encore celle-là tout aussi surréaliste dont on a du mal à imaginer que ces scènes se passent dans le pays qui rafle tous les prix Nobel scientifiques. »
    Et alors ?
    Je conviens avec vous du caractère bizarre de la cérémonie que vous citez, mais en quoi le fait d’être un prix Nobel décernerait-il obligatoirement une compétence pour ce qui touche au surnaturel ?
    Voir par exemple :
    « Alexis Carrel (1873-1944), brillant médecin lyonnais et futur prix Nobel ne croyait pas aux miracles, ni en Dieu. Par un concours de circonstance au mois de mai 1902, il doit prendre la place d’un collègue dans le train qui mène les pèlerins à Lourdes ; son destin croise alors celui de Marie Bailly, une jeune femme atteinte de tuberculose en phase terminale. Au brancardier qui accompagne les malades il confie : « Si celle-là guérissait, ce serait vraiment un miracle. Je croirais à tout et je me ferais moine ! » En quelques minutes, l’impossible prodige s’opère, sous ses yeux et sous ses doigts de médecin. Marie Bailly était guérie, et Carrel converti. Lorsque la presse rapporta la guérison extraordinaire le milieu médical universitaire lyonnais, farouchement matérialiste, s’indigna et le somma de se rétracter ou de renoncer à sa carrière. Il préféra l’exil et s’embarqua pour l’Amérique où ses travaux sur la transplantation d’organes lui valurent, moins d’une décennie plus tard, le prix Nobel de médecine (1912). » (Présentation de l’ouvrage « Le voyage de Lourdes » par Alexis Carrel, 1949 [1903], Plon)

  44. Xavier NEBOUT

    @ Jean sans terre
    Vous avez dit « loge maçonnique » ? Comme c’est bizarre. La photo est celle d’une entrée dans le temple. Il est dans l’obscurité, et il va entrer dans la lumière.

  45. Le vent souffle où il veut, l’âge n’est rien pour qui est né de l’Esprit.
    Chacun est libre de croire ou pas en la violence des humains.
    Si le souverain épargne son roi, la cathédrale restaurée par ses soins est prête à s’engager aux océans du réel, quand les doux seraient debout.
    Vive la France.

  46. anne-marie marson

    La présence de Yassine Belattar dans la délégation française au Maroc a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase chez Philippe Bilger. Philippe Bilger n’aime pas la politique du bras d’honneur.
    Ce voyage aurait pu être un voyage digne, pour la défense des intérêts français.
    Il y aura encore d’autres Philippine.

  47. Patrice Charoulet

    Votre texte est, au fond, un réquisitoire contre le président Macron. Votre lectorat actuel, ici, vous est tout acquis.
    Il y a plus inquiétant. Dans ses anciens ministres, cela tire dans tous les sens, et chacun pense à son avenir… présidentiel. Désolant pour le dernier macroniste français. Je vais renouveler ma cotisation au parti qui est censé le soutenir, intrépidement. Mon chèque est prêt.

  48. @ Aliocha | 31 octobre 2024 à 06:57
    Vous vous sentez mieux ? Que prenez-vous, colombienne, afghane ? Attention quand même, le blog de Philippe n’est pas un point de deal, ni de désintox, essayez de réduire vos doses pour le bien de tous et de vous-même, consommez avec modération.

  49. Difficile de mesurer les conséquences de ce qu’il ne faut pas faire quand on est président de la République.
    Tout homme d’État a sa part d’ombre, le Général avait la sienne, François Mitterrand également, tout comme Giscard, et Emmanuel Macron n’échappe pas à la règle.
    J’avoue que l’invitation de Yassine Belattar dans la délégation présidentielle m’a un peu perturbé.
    Humoriste engagé qui a tenu des propos qui lui ont valu d’être condamné par la Justice, il est clair que cet individu n’avait rien à faire dans la délégation française
    D’autant que ce rapprochement de la France avec le Maroc, après une brouille de plusieurs années, est une excellente initiative de la part du président et permettra, en tous cas je l’espère, de résoudre nombre de problèmes en suspens :
    – lutte contre les narcotrafiquants, la drogue qui arrive sur notre territoire provenant en grande partie du Maroc.
    – renvoi des OQTF en provenance de ce pays.
    – amélioration des échanges commerciaux et diplomatiques avec le Maroc. Cette visite ayant débouché sur 10 milliards d’€ de marchés, ce qui dans la situation actuelle est une excellente chose.
    Bien sûr, comme il fallait s’y attendre, l’opposition et certains médias, toujours les mêmes, veulent faire de cette affaire Belattar une autre affaire Benalla. L’occasion est trop belle pour ne pas la rater. Ce matin dans l’Heure des pros, c’était l’hallali !
    Emmanuel Macron a qualifié cette affaire d’ »anecdotique ». J’avoue que sur ce coup-là j’ai du mal à le comprendre et surtout à le soutenir.
    Je mets cela sur le compte d’un moment d’égarement, mais il ne faudrait pas qu’il y en ait d’autres de ce genre.

  50. @ Patrice Charoulet | 31 octobre 2024 à 09:53
    « Je vais renouveler ma cotisation au parti qui est censé le soutenir, intrépidement. Mon chèque est prêt. »
    Bravo, vous auriez mérité d’accompagner Macron et sa délégation LGBT islamogauchiste au Maroc, surtout que Belattar est un beau parti, quel beau couple vous auriez fait.

  51. @ anne-marie marson | 31 octobre 2024 à 09:16
    « Il y aura encore d’autres Philippine. »
    Aucun problème, il y en aura même allah puissance mille, son cas paraîtra dérisoire en comparaison de ce qui nous attend tous dans quelques années.
    C’est dans le programme macronien et son État de droit criminel.

  52. Macron continue ses provocations car il sait qu’il pourra poursuivre sa course folle vers la dhimmitude.
    Tout ce qu’il ne faut pas faire, il le fait en nous narguant.
    Au Maroc, il a légitimé et a fait l’éloge d’Al-Andalus après avoir passé tout son mandat à se repentir sur la colonisation française dans toute l’Afrique, en rampant et en distribuant des milliards de compensation et des discours d’auto-flagellation.
    Malgré cela, il va rentrer en France sans avoir de comptes à rendre. L’opposition politique restera sage, comme toujours.
    Le peuple ne descendra pas pour exiger sa destitution, comme toujours.
    Il ne se passera rien.
    Les gens sont occupés. C’est Halloween cette semaine, il faut décorer et trouver un costume. Ensuite viendra le Black Friday, il faudra aller acheter et accumuler.
    Puis viendra Noël, où il faudra consommer à qui mieux mieux.
    Et enfin le réveillon du Nouvel An, où il faudra faire la fête et faire semblant que tout va bien.
    Bref, Macron peut dormir sur ses deux oreilles.

  53. Jean sans Terre

    Ce que j’attends du président, c’est qu’il ne soit pas raciste !
    Sketch cynique et contemporain sur l’antiracisme
    —-
    On dit que les Français sont racistes. Mais pas du tout. Mélenchon, c’est le vote algérien. Maréchal et Bardella, le vote italien. Hidalgo, Valls, le vote espagnol, enfin pas purement espagnol, il ne faut pas exagérer, maçon espagnol plutôt. Oui, oui, maçon vous disais-je, c’est dire la tolérance française. Glucksmann, euh… non lui, on n’en dira rien, c’est un peu trop difficile à avaler ! Charoulet ? le Gilles Verdez du blog, il votera comme Fatou, sur un air de la Garde républicaine. Même sylvain, le chantre de la France éternelle, notre sylvain préféré, notre patriote incontestable et revendiqué, sylvain donc lorsqu’il va voter, dépose dans l’urne un bulletin azime. Vous voyez bien que les Français ne sont pas racistes.
    À la limite, si l’on y songe bien, les plus suspects sont ceux auxquels on pense le moins. Vous ne voyez pas ce que je veux dire. Voyons… Faites un peu plus attention. Allez, je balance le morceau. Finalement les plus racistes sont peut-être bien les plus proprets, vous voyez mieux désormais, ces petits Blancs dans les bonnes écoles et dans les conseils d’administration, mais aussi tous ceux qui rêvent de leur ressembler. Vous voyez de qui je parle ? Je parle des privilégiés ; qui ont l’argent et les propriétés. Un peu bourgeois, un peu bohème. Toujours bien-pensants. Pas de doute, ceux-là ont bénéficié d’une instruction et d’une éducation aux petits oignons. Ceux-là prennent l’avion pour voir la beauté du monde. Quand ils reviennent, ils sont émerveillés des cultures indigènes et révoltés contre ceux qui abîment la planète avec leurs bagnoles au diesel.
    Cela me rappelle le Griveaux, grivois plutôt, du « Paris m’habite » méprisant le franchouillard qui carburait au diesel et fumait des clopes. Eux n’en ont pas de bagnole. Ils n’en ont pas besoin. En revanche, ils ont besoin de Fatima pour s’occuper de garder la maison et les enfants, de Sarah pour s’occuper de mémé et de pépé en maison de santé, de Nafissatou pour la turlute et de Karim pour leur préparer les repas au bistrot du coin. Bon d’accord, ils ne les paient pas bien cher. Faut pas exagérer quand même. On ne va tout de même pas payer un salaire de ministre pour torcher des enfants et des vieux et éplucher les pommes de terre. C’est déjà pas mal qu’on leur donne du boulot. Et avec ça, ils ne disent même pas merci. Quelle ingratitude !
    On va plutôt rester entre-soi. On ne va pas mélanger les torchons et les serviettes. Pour les domestiques, la banlieue ira. Quoi encore les pauvres ? Vous ne voulez pas de promiscuité avec l’Afrique ? Mon Dieu, que vous êtes intolérants. Espèce de sales racistes. Et l’inclusivité dans tout cela ? Vous en faites quoi de l’égalité et de l’universalité ? Décidément les pauvres sont mal éduqués. Il faudrait que l’on cesse de les fréquenter. Désormais ce sera bonjour bonsoir et ce sera tout. On ne traite pas avec ces gens-là, racistes, bah !
    Et puis, il y a encore les retraités. On ne va pas être méchants avec ceux-là. Ça, c’est des gens bien. Ils ont trimé toute leur vie comme des chiens pour parvenir au paradis des vieux : la retraite. Une retraite bien méritée… à soixante ans ! On ne va pas la leur enlever. Ceux-là ne sont pas vraiment racistes, enfin à tout le moins assurément pas plus que les autres dont je viens de parler. Ils ont seulement la trouille, la trouille pour leur santé, pour leur pension, leurs assurance-vie. Après, on les comprend, ils veulent mourir doucement et pouvoir donner aux enfants et aux petits-enfants ce qu’ils auront laborieusement gagné à la sueur de leur front. Sur la fortune de leurs descendants ! Vous voyez ce que je veux dire ? Non ? La dette voyons. Décidément, vous n’êtes pas bien éveillés aujourd’hui. Wake up ! Woke up, pour vous taquiner.
    Je disais donc la dette. Vous me direz, elle est bien inoffensive. C’est à peine si on la voit et la sent. Enfin je peux vous garantir que nos descendants, eux la sentiront. Vous voyez de qui je veux parler, voyons, nos descendants, ceux qui ne sont pas encore nés, qui n’ont rien demandé à personne, qui – ces sala*ds d’antirépublicains – ne sont pas allés voter, qui n’auront que le choix de partir ou de rester. Et puis d’abord : bien fait, un coup de trique à la dette. T’avais qu’à voter.
    Devinez qui ces bonnes gens des palais et des cimetières ont voté ? Un beau jeune homme aux yeux bleus, parfaitement bleus et à la peau bien blanche, archiblanche. Un type qui leur ressemblait. Car, faut dire, le Macron, ils l’ont bien choisi. Alors lui, pas de doute, c’est un raciste comme on n’en fait plus. Si vous voyez la haine qu’il a du Français… Pas possible d’avoir une haine aussi méchante. Il pourrait être leur fils, un gendre comme on en voudrait tous. Propret, brillant, intelligent, qui parle bien, un brin hautain et méprisant. Il faut bien qu’il ait un petit défaut sinon il serait trop parfait.
    Regardez de plus près. Vous ne voyez rien ? Il a ce petit air suranné de l’ancien temps, du temps de la liberté des universités. Vous ne trouvez pas qu’il a ce petit air de tête à claques des écervelés de 68. Transgressif à souhait, transgressif et impudent comme au temps où rien n’était interdit, où l’on pouvait bais*r qui on voulait, quand on le voulait, comme l’on voulait, même les petits enfants.
    Tellement transgressif qu’il s’est marié avec maman qui – il va sans dire – ne lui a pas fait d’enfant. Ah que c’est beau l’amour. Que ne fait-on pas en son nom. Lui a tant aimé sa femme qu’il s’est approprié littéralement en plus de sa femme, ses enfants et ses petits-enfants. L’autre, éconduit, en a crevé de chagrin.
    Bref, un vrai type du passé et de la belle époque, fils de 68. Il exècre les Français. Sans souci, jouissances maximum et liberté. Dommage tout de même que les jeunes d’avant soient devenus les vieux d’aujourd’hui. Tout depuis est corseté, convenu, ne règne plus que l’argent, le matérialisme brut dans sa pureté, le plus dépourvu de spiritualité. Car tout de même, on ne va pas confondre la spiritualité et les valeurs du temps. Elles sont trop éthérées et idéales, un peu trop maçonnes pour un palais délicat. On ne va pas être trop méchant. C’est le progrès. Et demain, c’est pas rien, on pourra vivre au pays aseptisé d’Europe, sans guerre, au paradis universel des droits et de l’égalité. Si, si, vous dis-je, au paradis des déracinés et du vide, on le pourra… Demain… Bon d’accord, après-demain… Enfin, plus tard…
    Vous voyez que les Français ne sont pas racistes…
    Ou seulement quelques-uns.

  54. @ sylvain
    Vous avez divorcé de Garry Gaspary pour vous mettre avec Elusen, ou vous êtes devenu bigame ?
    Vous leur ressemblez de plus en plus avec vos provocs à deux balles.
    Kss, Ksss, nonosse…

  55. La délégation française au Maroc me fait penser à ces défilés de gamins déguisés en sorcières, épouvantails et autres horreurs : tout y est, un pervers narcissique, un gigolo, une cougar, un halouf bien dodu, Lang et son lifting qui menace de se déchirer à chaque sourire…
    Un Halloween LGBT woke narco genré, par sécurité on a éloigné les gamins de ces éventuels prédateurs, il ne faudrait pas qu’ils finissent dans les sous-sols de ces riads bien connus comme étant les meilleurs lupanars au monde, n’est-ce pas DSK ?

  56. @ Jean sans terre
    Personne ne vous empêche de faire le portrait du matérialisme que vous dressez, juste jusqu’au moment où il voudrait de la responsabilité collective désigner ses coupables, fruit d’un ressentiment qui annihile la spiritualité que pourtant il dépeint, à vouloir imposer ce qui ne peut que se proposer.
    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2018/04/09/discours-du-president-de-la-republique-emmanuel-macron-a-la-conference-des-eveques-de-france-au-college-des-bernardins
    https://campusprotestant.com/wp-content/uploads/2017/09/20170922_500_ans_de_protestantisme_discours_du_pr.pdf
    Rien ne vous empêche d’assumer vos choix dans la mesure où, s’il sont minoritaires et il en est de même pour toutes les minorités, vous ne les imposeriez pas à la majorité.
    La laïcité républicaine vous le garantit.

  57. Dans tout ce qu’il faut ne pas faire ou être, il y a baver sur les gens dans leur dos.
    Que ce soit sur les absents d’un blog, ou, pour un Macron, de parler de « Gaulois réfractaires » ou de vanter le faux paradis d’Al-Andalus.
    https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/moyen-age/al-andalus-le-mythe-du-paradis-perdu-2556.php
    Les Gaulois… les Espagnols… et plus généralement, les Européens, doivent savoir la vérité sur l’Islam : ce qui tend à les asservir.
    Conquête ou immigrés dont trop nous rendent le mal pour le bien. Faut-il qu’on ne veuille pas admettre la vérité !
    Ni prendre les mesures nécessaires :
    – Se fermer à l’immigration musulmane.
    – Ne rien céder aux abus de ceux que notre ingénuité a laissé prendre pied chez nous.
    Macron fait quelque chose de mal : s’attirer les grâce des étrangers en rabaissant les siens – Gaulois – ou en ignorant le passé de servitude et l’humiliation sous le joug de l’Islam des Espagnols.
    Rien d’avouable, pourtant, pas plus que d’aller envahir l’Inde, pas plus que de l’être à l’heure de la colonisation européenne.
    Le paradis ? S’il existe, dans ces cas, c’est celui des conquérants, des colons, faisant de leurs soumis le gage de leur supériorité.
    Tous les colons ne sont pas riches ? Et alors, pour commencer, vivraient-ils depuis des siècles sur le sol, ils ne sont pas légitimes sur la terre qu’ils occupent, ensuite, ils ont tendance à prendre la part du lion, et enfin, le plus pauvre des colons jouit de la supériorité indicible du dominant sur le soumis.
    Indicible, parce qu’on s’égare à regarder l’inégalité économique ou des discriminations qui ne sont jamais que des déclinaisons du toujours oublié instinct de domination.
    Macron et quelques autres sacrifient la vérité et la loyauté qu’on doit aux siens, à l’utopie de faire advenir leur utopie.
    On a vu ce que les autres tables rases, inconsciences et fraudes pieuses ont donné dans l’Histoire : rien de bon.
    Alors non.
    Alors non, on ne nous fera pas avaler l’amertume de l’immigration musulmane, elle qui innove en rendant le mal pour le bien, par le sucre des mensonges. Que Macron et d’autres se font à eux-mêmes, aux autres, ou aux deux ?
    Cette considération n’est qu’anecdotique.
    Bien sûr, rien n’est simple, la question de la dette, et plus généralement, de l’économie, et tant d’autres, compte aussi.
    Sans parler du fait que la question n’est pas d’avoir le meilleur dirigeant mais le moins mauvais, la politique étant l’art du moindre mal, et rien de plus.
    Il faut prendre Macron et les critiques à son encontre pour ce qu’ils sont : des symptômes.
    Du fait que tout dirigeant futur ne doit pas faire l’impasse de juguler le danger migratoire. Même la gauche le peut, dans des pays où les dirigeants s’amusent moins à expérimenter quelque utopie d’harmonie avec une forte minorité musulmane, elle que le passé et le présent démontrent comme impossible.
    En France, les gens jouent à faire la révolution ou la contre-révolution : il faudrait grandir un peu, et imiter les voisins, vu que notre passé n’est jamais que cela, guerre civile ouverte ou larvée.
    Que des gens comme nous se donnent le ridicule de faire la morale au monde entier ! Mais nous sommes comme l’Andalousie, un mythe menteur, ni plus ni moins. Notre démocratie n’est pas solide, et d’ailleurs fondée sur un génocide caché :
    https://reynald-secher-editions.com/produit/vendee-du-genocide-au-memoricide/
    Il serait bon que nous arrêtions de nous mentir et de mentir au monde… D’âge en âge, la vanité nous fait commettre des crimes comme leurs dénis.
    Et tant qu’on y est, dénier aussi les fautes des autres… Le paradis, l’utopie serait au bout du chemin !
    Nous serions les premiers de cordée de la liberté.
    Non : des la liberté pourquoi faire ?
    Nous ne prenons soin ni de nous défendre, ni de la vérité, certains croient en l’homme providentiel, encore un bon prétexte pour sacrifier la liberté à quelque idole.
    Ce n’est pas nous critiquer les uns les autres qui nous aidera, mais d’imiter plus lucides que nous.
    Voir les choses en face, le présent, peu le peuvent ! Et pourtant Burke prédit ce qu’il en serait de notre Révolution.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexions_sur_la_R%C3%A9volution_de_France
    Après le roi absolu, on a la révolution absolue, et sa contre-révolution du même genre.
    La France fille aînée de l’Église : sans doute, pas passée au protestantisme comme ceux qui allaient devenir si supérieurs à nous, les Anglo-Saxons, elle a été soit catholique, soit passant du roi absolu, et du papisme, au culte de la Révolution, toujours droguée à l’absolu… et à la dette.
    Et pourquoi pas ? Quand on est l’absolu, le monde vous doit des crédits que l’avenir vous doit de maîtriser.
    Pourquoi ? Parce qu’on le vaut bien :
    https://www.youtube.com/watch?v=rN95Rx4GV8Q
    Les femmes le valent bien, d’accord, mais les Français ?
    Nous avons su distraire et amuser le monde de nos prétentions, pendant qu’on n’entendait guère parler, par exemple, des Pays-Bas, et pourtant…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays-Bas
    Cela doit cesser.
    Nous imitons la fermeture des frontières allemandes, elle-même imitée de celle des Pays-Bas :
    https://presseagence.fr/paris-apres-lallemagne-la-france-retablit-les-controles-aux-frontieres/
    Ce qui veut dire que les Allemands font mieux que nous : quelle honte avec leur si faible tradition de liberté. Nous sommes obsédés par notre prétention, ou par les Allemands, à cause des guerres, et ne songeons pas à imiter meilleurs que nous.
    Comme les Pays-Bas, pays qui s’est créé sur la mer, attentif à ne pas finir submergé par ses flots.
    Pays dont l’attitude durant la Seconde Guerre mondiale a été incomparablement supérieure à la nôtre.
    Bref, pays où on sait défendre sa liberté.
    Il faut choisir, croire qu’on a des leçons à donner à tout le monde, ou imiter ce qu’il y a de meilleur au monde pour notre salut.

  58. J’aime bien Vincent Hervouët. Ses éditos sont toujours posés et pertinents. Ça nous change de ceux de Pascal Praud toujours dans l’outrance lourdingue.
    Dans la série « Tout ce qu’il ne faut pas faire » . Son édito semble indiquer qu’en Espagne, finalement, tout se passe exactement comme en France avec sa classe politique.
    Il est bon de temps en temps de regarder ce qui se passe ailleurs et de ne pas se focaliser sur son nombril franchouillard.
    Ben oui, ailleurs, à quelques variantes près, c’est pareil !

  59. @ Aliocha | 31 octobre 2024 à 22:51
    Je vois que vous allez mieux que l’autre jour, mes conseils ont été bénéfiques, j’en suis ravi, continuez comme ça et n’hésitez pas à me contacter si vous deviez rechuter.
    Ne me remerciez pas, c’est ma mission de récupérer les âmes en peine, une sorte de SAMU social.

  60. Le mollah sylvain m’a remis dans le droit chemin, vive la République sylvanique !
    Et Lodi devient WASP monothéiste germano-batavo-américain pour se soigner de sa réfraction gauloise, tout va bien, il va finir macroniste !

  61. Jean sans terre

    Revenons plus sérieusement au thème principal de ce billet. Il est d’importance pour l’avenir de la France, si par un heureux concours de circonstances celui-ci n’est point encore tout à fait scellé. Cela dépendra des Français et de l’amour suffisant qu’ils entretiennent encore ou non à son sujet.
    Lorsque je songe aux raisons de mon exécration viscérale depuis le premier jour d’Emmanuel Macron, dès avant sa première élection, je remarque que je ne souffre pas chez le personnage son absence quasiment totale de décence et d’humilité, qu’accompagne une suffisance phénoménale. L’homme croit plus encore qu’à un destin national, à un destin européen, voire mondial. Il s’étale. Il se répand. Son intellect, ses mœurs, sa façon d’être, ses pensées me semblent d’un tel mauvais goût qu’il suscite en moi en plus de l’écœurement le scandale. Je hais au plus haut point ce qu’il est, ce qu’il incarne, ce qu’il représente, non pour une sorte de méchante envie ou pour en avoir trop ressassé le ressentiment, mais par une naturelle répugnance qui prend son origine dans l’aperception instinctive que tout ce que l’individu est s’oppose à mon être.
    Il me plairait ainsi beaucoup que le prochain président ait ces qualités de décence, de retenue, de dignité et soit complètement dépourvu de fatuité. Il n’importe pas ce qu’est l’homme. On en a trop mal soupé des excès de l’individuation chez les hommes d’État. La nation n’attend pas un homme à adorer. La nation a besoin d’hommes qui la conduisent et avec honneur qui la représentent dignement. Point de suffisance, on a trop vu et déploré où les suffisants nous menaient. En définitive, leur suffisance ne se justifiait pas. Ils n’étaient point grands mais vulgaires et mesquins.
    L’humilité sincère conviendrait mieux à la tâche tant il semblerait qu’aucun n’y fut prédestiné. De la décence, parce qu’un homme d’État n’est pas une vedette de la télévision, et que ce qui a trait à sa personne, ses mœurs, ses désirs, ses états d’âme, n’ajoute rien à la fonction mais plutôt l’éclabousse de la boue de son individuation. De la dignité, parce qu’il en représentation de plus grand que lui, de la France, de son peuple, de son passé, de son présent et de son avenir. Je voudrais encore plus qu’il s’efface entièrement, ayant la conscience très nette que son personnage sera toujours trop imparfait et insuffisant pour la fonction qu’il incarne.
    Évident tout cela ne suffira pas. Il y faudrait encore d’autres qualités à la mesure des difficultés qui pèsent sur la France. Au moins une encore me paraît indispensable. Ce serait que cet homme aime d’un amour jaloux et intransigeant la France et sa race qu’il épouse, non pas seulement la France d’aujourd’hui mais aussi celle d’hier et de demain. Pourvu de ses attributs, j’ai au moins la certitude qu’il ne fera pas aussi mal que ces prédécesseurs. Au point de dégradation où est la fonction, ce ne serait déjà pas si mal.
    D’aucuns rajouteraient à ces qualités, celle d’être à la hauteur des enjeux contemporains. Je veux parler ici de l’invasion des races étrangères qui menacent l’unité de la nation et de sa race et compromettent sa survie. On pourrait ajouter aussi le risque de dissolution irréversible de la France dans le grand ensemble totalitaire européen. Ces problèmes sont plus beaucoup complexes et profonds qu’ils n’apparaissent à la conscience. Oh, j’en vois déjà venir sur leurs grands sabots avec leurs préjugés qu’ils n’ont même pas pris la peine de vérifier. Ce n’est pas le lieu de ce débat. Il est trop vaste. Je ferai juste l’observation que ne forme pas un peuple l’agglomération de créoles déracinés enivrés de cultures étrangères. Je ne redoute pas plus les Africains que les Américains et leur matérialisme protestant. L’un et l’autre sont autant corrupteurs et contribuent à la destruction de l’âme française. On aurait bien tort de considérer ces phénomènes comme les causes de notre déclin dont il suffirait de se départir pour recouvrer notre éclat ancien. Ils sont plutôt le symptôme, évident et manifeste, de ce que l’on est et de cette maladie spirituelle que l’on porte en nous et qui menace notre existence. Mais cela m’emmènerait trop loin.
    Je veux croire et me réjouir qu’un personnage comme celui que j’ai décrit aurait cette faculté de reconnaître, de sentir, de compatir à ces malheurs et trouverait des remèdes adéquats. Toutes ces interrogations tiennent en une seule question : est-ce que le peuple, dans l’état de dégradation et de corruption dans lequel il est, est encore en mesure de se donner un tel chef ? Rien n’est moins sûr. N’a-t-il pas été séduit et mis sur le trône puis l’y a maintenu un personnage aussi abject et détestable que l’est Macron ? C’est pourtant bien ce qu’il a fait. Il est à craindre qu’il ne parvienne plus à le chasser et s’il le pouvait qu’il n’en mette à la place qu’un clone.

  62. @ Achille | 01 novembre 2024 à 07:50
    « J’aime bien Vincent Hervouët. Ses éditos sont toujours posés et pertinents. Ça nous change de ceux de Pascal Praud toujours dans l’outrance lourdingue. »
    Je suis d’accord avec vous. J’apprécie moi aussi Vincent Hervouët, c’est un homme posé, rationnel et poli. Par contre, celui qui a l’art de m’énerver le plus et je ne suis pas la seule, c’est Pascal Praud coupant sans cesse la parole à ses invités sur le plateau. Pourquoi personne ne lui dit rien ? Donnez-lui un petit tranquillisant avant l’émission pour le calmer un peu.

  63. Il s’y croyait déjà ! Passé en marche hautaine sous les spotlights du Louvre en mai 2017, Emmanuel Macron ne représente aujourd’hui que l’ombre de lui-même, ne nous laissant en héritage que la honte et la désolation.

  64. @ Jean sans terre
    Nous y sommes, la race et son fantasme de supériorité, cause de sa décadence.
    Ce n’est pas le président que vous rejetez, mais l’image qu’il vous renvoie en son miroir, ce jugement sans appel qui vous perdra quand vous l’appliquerez à vous-même.
    La France n’en est plus à la domination et à vouloir l’obtenir, disait de Gaulle, fondement européen de la paix après que les empires se sont écroulés sur eux-mêmes, victimes de leur orgueil.
    Là est la grande idée que le pays désormais se doit d’incarner, idée sans laquelle il choisit alors de disparaître, idée que vous trahissez par nostalgie de ce qui pourtant le mena à l’échec.
    Vive l’Europe.

  65. @ Aliocha | 01 novembre 2024 à 10:03
    Vous ne répondez pas sur le fond de l’affaire, bien sûr. Vous qui attaquez les gens, à commencer par les absents !
    Macron et vous commettez deux fautes essentielles.
    Attaquer les absents, les vôtres, et la vérité – en surévaluant l’Islam, tant par l’occultation des méfaits de trop d’immigrés de cette religion que par la perpétuation du mythe d’Al-Andalus.
    Bien sûr qu’il aurait mieux valu que le monde restât polythéiste. La question ne se pose même pas !
    Si, le zéro a donné un tas de choses en sciences, et F68.10, le meilleur des débatteurs, absent, le dirait mieux que moi…
    Qu’a donné le un, le dieu unique ? Les guerres de religion, l’Inquisition, pour les décadences les plus évidentes, mais on n’en finirait pas si on listait ses abominations.
    Bref ! Mais prenant le monde tel qu’il est, et non dans l’Antiquité abolie, hélas, je compare l’existant.
    Tout en bas, il y a l’Islam, je veux dire ce qui inspire des peuples dont on ne peut pas dire qu’ils brillent par l’acceptation d’autre chose que de leur propre superstition.
    Ravaler les femmes, les homosexuels, être à la traîne en science, détruire des chefs-d’oeuvre du passé sans être l’ombre de l’ombre de l’ombre de leurs créateurs, inaugurer de rendre le mal pour le bien dans les pays ayant le malheur de subir l’immigration des ressortissants de sa destruction en marche…
    On n’en finirait pas si on devait dresser la liste de ses nuisances.
    Plus haut, il y a tout le reste, même la Russie et la Chine, c’est dire, mais il faut les surveiller et tenter de juguler des volontés tendant à assujettir leurs voisins. L’Europe doit plus particulièrement veiller sur l’Ukraine, et que Macron soit plus dans cette optique que d’autres doit être porté à son crédit.
    L’Europe est collectivement plus haut que des pays non démocratiques comme les mastodontes autoritaires cités plus haut, mais tout n’est pas homogène, chez elle.
    Il est par exemple évident que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas valent mieux que la France, par exemple. On n’y jette pas des cocoricos sur la liberté, ou pire, des « la liberté, pour quoi faire ? ». On est libre, plus profondément que nous, et depuis plus longtemps. On pourrait donner des leçons, mais pourquoi, n’ayant pas besoin de masquer le défaut d’être et de faire par un camouflage de mots infatués ?
    Le monde est ce qu’il est, toujours submergé par l’autoritarisme, et on est ce qu’on est, un arrachement au naufrage universel.
    En France ? On prêche au monde, tout en se laissant submerger, pays occupé où on n’en finit pas de regarder le de Gaulle versus Pétain, au lieu d’avancer.
    Tragique, comique ?
    Ce sont les pays non prêcheurs qui doivent débarquer, et proposer l’OTAN aux poules mouillées… qui ne trouvent rien de mieux que caqueter leurs caprices une fois qu’elles y ont trouvé une place.
    Pourquoi les pays que j’évoque nous surpassent-ils de cent coudées ? Entre autres parce que le protestantisme y tient un grand rôle, sans avoir éradiqué le reste.
    Le protestant se retrouve devant sa Bible et sa conscience, le catholique lié à des dogmes d’un pape infaillible.
    Le papiste est donc un soumis, et si ambitieux de dominer, il doit imiter prêtres et pape en imposant un dogme, par le biais de l’Église et de l’État, comme une poule inférieure, piquée par une poule supérieure, le fait aux gallinacées de moindre rang.
    Roi absolu ou révolutionnaire qui va piétiner les autres de ses lubies ? Je les trouve pareils, liberticides.
    Si jamais ils prétendent vouloir défendre la liberté de leur pays et la leur, les Français doivent imiter meilleurs qu’eux.
    Utopie : se purger totalement de la folle idée monothéiste qu’on aurait accès à de larges parts de vérité déferlant sur nous comme la mousson, en Inde.
    Il y a quelqu’un pour se passer de drogue dure sans rien à la place ?
    Donc, plan B, plus réaliste.
    La vérité serait toujours accessible, en open bar, même… Mais ! Elle ne nous tombe de l’Église ou de l’État… mais du débat.
    La France n’a pas accédé à ce stade. Elle est donc impréparée au meilleur fonctionnement possible de la démocratie dans le présent, et est très exposée à perdre sa forme démocratique, même si cela peut évidemment arriver à de bien meilleurs qu’elle. La nature humaine étant ce qu’elle est.
    Si la France veut s’améliorer, elle doit imiter les meilleurs, non par biologie, grâce divine ou je ne sais quoi encore, mais parce qu’ils ont su prendre un nouveau départ, protestant et pluraliste, il y a fort, fort longtemps, et nous, non.
    En fait, n’étant point monothéiste, je m’autorise à dire que de vérité, on n’en trouve que fort peu… Et par la science et par l’art, pas dans l’organisation de la société.
    La politique, qu’on se le dise, ressort du bien commun, ou plutôt du moindre mal.
    Mais je concède que certaines formes sociales prédisposent à la liberté, et aux fruits de cette dernière.
    Soit copier ces formes, soit copier les résultats de ces sociétés, non seulement les produits finis, comme des idées telles que l’équilibre des pouvoirs, mais remonter à l’esprit qui y préside et l’adopter…. Ce qui sera plus dur que dans les sociétés où on y baigne, où toute la tradition, religieuse mais pas que, y donne chair et sang.
    Loin de croire que l’influence culturelle de tels pays soit une mauvaise chose, je pense au contraire qu’elle constitue un transfert, que je qualifierais de providentiel, si je ne pensais pas que le ciel ne parle pas.

  66. Mettre face à la contradiction des propos n’est pas attaquer les personnes qui les tiennent.
    Le protestantisme est un monothéisme, c’est ainsi, n’en déplaise aux Gaulois réfractaires à la réalité.

  67. @ Ellen | 01 novembre 2024 à 18:25
    « Par contre, celui qui a l’art de m’énerver le plus et je ne suis pas la seule, c’est Pascal Praud coupant sans cesse la parole à ses invités sur le plateau. Pourquoi personne ne lui dit rien ? »
    Les invités savent à quoi s’en tenir quand ils viennent sur le plateau de l’Heure des pros.
    Si par malheur ils émettent une opinion qui va à l’encontre de celle du « maître des lieux », ils acceptent de se faire rabrouer, souvent sans ménagement.
    Cela a d’ailleurs été le cas de notre hôte avec l’affaire Pélicot. Mais cela n’a entamé en rien l’estime, voire la vénération, qu’il porte à Pascal Praud, dans la mesure où tous les deux partagent globalement les mêmes idées, en particulier concernant notre président.
    De toute façon cela se finit toujours par un bon petit repas dans le resto en face des studios de CNews où l‘on oublie ses petits différents.

  68. Jean sans terre

    @ Aliocha
    Vous vous méprenez une fois encore, Aliocha, et outrez mes propos, leur faisant dire ce qu’ils ne disent pas, pour pouvoir les encadrer dans votre monde idéal. Avoir lu Girard et croire l’avoir compris ne fait pas de vous un saint qui aurait reçu des révélations particulières. Le monde est plus divers. Où voyez-vous que je parle de supériorité ou de domination ? Je ne l’évoque jamais. Race n’est pas un vilain mot, ne vous en déplaise. Il évoque une certaine façon d’être au monde, une certaine façon de penser ou de parler, qui s’élabore lentement au cours des siècles et qui rapidement sous l’effet d’une exposition soudaine trop forte à des agents étrangers se corrompt jusqu’à en perdre l’originalité. Je dirais que la race discrimine et distingue. Elle fait l’éloge du singulier.
    Vous présumez que le mélange est un enrichissement. Il peut l’être effectivement à la suite d’efforts volontaires et d’une lente maturation. Cela vaut pour des individus, non pour des masses. Le plus souvent, il n’est qu’un arrachement et un déchirement qui abîment l’homme, le déracinent et le dépouillent de sa filiation. Vous présumez que le dépassement que vous suggérez conduit à la concorde universelle et à la paix. J’observe plutôt le contraire et entraperçois la discorde, l’exacerbation de la violence, une sorte de régression primale de l’humanité.
    Plus que tout, me terrorise dans votre chimère idéale la menace de la destruction de la singularité. Une seule race humaine, uniforme, nivelée, où tout ce qui dépasse est arasé, composé d’hommes indistincts, indifférenciés, parfaitement interchangeables, formatés, atomisés, sans lien et sans protection : quelle horreur ! C’est où mène votre projet idéal qui nie dans l’homme sa nature, ce qu’il a de plus fondamental et le fait devenir un être contrefait et dénaturé, un être qui n’est plus façonné par une culture, un homme en somme décivilisé, tout à la fois grégaire, sauvage et exposé.
    Pour ce qui me concerne, jusqu’à mon dernier souffle, je m’opposerai et résisterai à ce projet, cette vieille lune sortie de cervelles présomptueuses. Je hais la termitière dont vous rêvez. Je sais ce qui se cache derrière ces concepts creux.
    ————————————————————————-
    @ Lodi
    Votre représentation pèche en un endroit. Que ferez-vous lorsque vous serez opposé à un protestant qui voudra vous soumettre parce qu’il s’est persuadé que sa proximité immédiate avec Dieu lui en donne la légitimité ? Je pense que vous y verriez un moindre mal et que cela vous serait peu sensible. Pour moi, cela l’est et je ne désire pas plus être mahométan qu’américain, hollandais ou germain. Quant à être un européen ou un occidental, je ne sais plus trop ce que cela signifie depuis que la chrétienté en s’évaporerant ne réunit plus en commun les peuples qui y figuraient, tout comme je suis à peu près certain, en m’y dissolvant, d’y perdre ma singularité ; ce qui revient à dénier ce que je suis. Mais je le concède, il est fort possible qu’il n’y ait déjà plus de spécificité française et que ces deux blocs soient indifférenciés. Cela ne vous émeut peut-être pas. J’en éprouve pour ma part beaucoup de chagrin. J’ai peu de sympathie pour les Allemands, les Anglais, les Américains. Je n’admire pas leur puissance et ne désire surtout pas leur ressembler, ni les imiter. Je me sens bien mieux en ma qualité de Français. Pour rien au monde, je n’en changerais.

  69. @ Aliocha
    « Le protestantisme est un monothéisme, c’est ainsi, n’en déplaise aux Gaulois réfractaires à la réalité. »
    Qui dit le contraire ? Dans un monde où les gens ne savent pas se détourner d’une ou de plusieurs divinités éventuelles, le protestantisme est un MOINDRE MAL.
    Si j’étais un guide dans une quête et que quelque chevalier errant plus récent que ceux des récits qu’on connaît me demandait son chemin, je lui dirais une direction va vers le pire, une autre le bien que tu ne comprends pas – en l’occurrence, si on parle de l’avenir du monde, pas de religion, ou la forme la moins nocive.
    Bien sûr, en tant que chrétien, il refuserait le mal, les chrétiens s’imaginant être bons, et croirait que le vrai bien, fin de son illusion, est le mal.
    Moment de tristesse et je reprendrais.
    Puisque tu prétends vouloir le bien, et que tu crois que le christianisme où tu t’enfonces est le bien, choisis du moins la forme qui te pousse à la liberté, savoir le protestantisme. Cerise sur le gâteau, dans tant de terre, il s’étend sans avoir anéanti le catholicisme, et peut se sentir des affinités avec le judaïsme voire peut être capable de comprendre les agnostiques et autres athées.
    Alors vous êtes protestant, ou encore, mais le protestantisme est un monothéisme, dirait le chevalier, vu que l’intelligence n’est pas requise pour être chevalier, sinon ça se saurait.
    Non, non mais non merci ! dirai-je, on explique aux gens comment s’améliorer autant que possible, comment ne pas s’égarer, et voilà les horreurs qu’ils sortent sur soi : qu’on est soit ce qu’on désapprouve, soit qu’on ne comprend pas qu’il y a plusieurs maux religieux, plus ou moins graves.
    Schéma :
    Le mieux : agnostique : on ne prétend pas savoir ce qu’on ignore.
    Moins bien : plusieurs dieux : pluralisme.
    Monothéisme : alors là, judaïsme, la maison-mère, un seul dieu mais du pluralisme au sein de la religion. Christianisme, on éradique la concurrence monothéiste, soumet les Juifs, persécute les « déviants », mais de soi sortent tout de même des gens capables d’une certaine liberté, les protestants.
    Pour des chrétiens impénitents, cela me semble le plus accessible… Quand les gens se demandent l’impossible, ils y arrivent rarement, alors, si les autres doivent les inciter à se purifier d’une erreur de plusieurs milliers d’années, je ne vous dis pas.
    Et je ne dis rien des pires, les musulmans, parce que pour s’améliorer, il est évident qu’on ne doit pas imiter les pires, et même éviter qu’ils n’émigrent chez soi, ces immigrés ayant innové en cela seul de rendre le mal pour le bien.
    C’est très clair.
    Autre chose, vous vous attaquez aux personnes, de même que Macron, car « tel maître, tel valet ».
    Vous pourriez toutefois garder des expressions répugnantes telle que « Gaulois réfractaires » pour vous. Macron tient un mandat du peuple français, il n’est pas son maître, pas un procurateur romain allant baver sur les indigènes conquis « réfractaires ».
    Il jouit d’un jeu de rôle où des Européens étaient les conquis, dhimmis des musulmans, car c’est cela Al-Andalus.
    Cela n’augure pas qu’il laisse la pire engeance monothéiste possible à la porte, savoir des immigrés dont trop ont inauguré de nous rendre le mal pour le bien, et qui doivent être écartés.
    Car si nul n’a un droit à immigrer dans le pays de son choix, tout pays a le droit d’écarter les indésirables. Je dirais et de refuser les immigrés musulmans en amont, et d’expulser les résidents, si anciens qu’ils soient, s’ils sont frappés d’OQTF.
    Dire que nos ancêtres les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête ! C’est bien possible, mais en attendant, leurs descendants sont subvertis par la pire engeance qui soit, impossible à imaginer à leur époque. Ce que tout ancien trouverait toutefois le plus difficile à concevoir, c’est pourquoi nous tolérons que des gens nous rendant le mal pour le bien pénètrent encore sur notre sol.
    Même des monothéistes trouvent cela de plus en plus insensés, mais les Français, ivres de vanité, croient changer du plomb en or. Mais non, le plomb est en plomb et il nous plombe.

  70. @ Jean sans terre | 02 novembre 2024 à 13:27
    Vous avez déjà compris la question du moindre mal. Très bien ! Pour moi, les protestants sont un moindre mal, c’est évident.
    Je ne tiens pas à me soumettre aux protestants, mais si mon pays était si avili que sur le point de tomber, soit sous domination de l’Islam, soit celui de la Russie ou autre puissance de ce genre, et de quelque pays protestants anglo-saxons ou pas, je choisirais le pays qui a dans son ADN la Magna Carta et d’autres choses, infusant le présent, informant le futur.
    S’il y a le choix ! C’est aussi peu probable que d’en laisser à un esclave qu’on expose sur le marché. Mais dans la vie, il faut vaincre ou mourir, ou bien, même dans les chaînes, choisir le moindre mal.
    Retour à mes intentions véritables, je plaide pour que nous soyons libres.
    Et pour cela, il faut imiter les meilleurs, savoir les Anglo-Saxons, pour les raisons que je vais nous épargner de redire.
    Cela ne signifie pas perdre sa culture, mais la renforcer en imitant ce qu’il y a de mieux à l’extérieur.
    Le Japon a su le faire, pourquoi serions-nous incapables d’imiter la démarche des meilleurs des imitateurs ? Tant d’ailleurs en prenant l’amour de la liberté des Anglo-Saxons, que l’inépuisable raffinement japonais.
    Vous imaginez que nous tombions en servitude face aux Anglo-Saxons ou d’autres protestants ? Moi, je vois que les Américains nous ont sauvé la mise, et que j’ai une peur immense qu’ils ne se lassent de nos caprices.
    Ce n’est pas leurs bottes sur notre pays, éventualité bien irréaliste, qui me terrifie, mais qu’ils retirent leur ombre tutélaire de notre continent.
    Si je dis que notre pays est incapable, ce n’est pas pour rien : incapable d’imiter l’amour de la liberté des meilleurs, incapable de se défendre, incapable de…
    Bref.
    Et je mélancolise non un passé à mon avis enjolivé mais une occasion perdue… L’union consensuelle de la France et de la Grande-Bretagne, née de leur rapprochement, et qui aurait pu, qui sait, changer le cours de la guerre. Vraiment, que de regrets !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_franco-britannique
    Sans compter que l’union avec le Royaume-Uni plutôt qu’avec l’Union européenne, où on ne fait pas grand-chose contre les périls extérieurs, serait encore bien préférable aujourd’hui.
    Si maintenant on parle non de mon pays, ce à quoi je faisais allusion, mais de moi… Tant disent qu’ils ne se soumettront jamais à rien, et quand on les voit, patatras, quel désastre !
    Je n’aurais pas la même imprudence… Je cherche à développer mon courage, mes opportunités d’aller ailleurs ou de me tuer.
    En quête de cela comme du reste : le monde ne vous donne pas sur l’heure ce qu’on désire, mais en attendant, on peut prendre le moindre bien sur sa route, comme l’enfant, déçu qu’il n’y ait pas de framboise, le rayonnement du soleil à travers les arbres des bois, porteur d’une splendeur non pas gustative mais visuelle.

  71. Jean sans Terre

    @ Aliocha
    Je dois avoir une façon gallicane de lire la Bible. Plus sérieusement, je ne suis pas pressé d’aller au ciel. Je m’accommode des contingences terrestres. La sainteté attendra. Ceci dit, s’il m’est accordé d’y accéder, je prie pour ne pas y aller avec vous. J’aurais trop peur d’entrer en enfer ou dans la caverne de Platon.
    ————————————
    @ Lodi
    Je n’ai pas aimé votre développement. En revanche, j’ai beaucoup apprécié votre conclusion. La différence, peut-être, qu’il y a entre nous, est qu’au point de désespérance où je suis, la mort m’indiffère. Je vois autant de mal à devenir Russe, Chinois, Américain, Anglais, Germain, Européen apatride ou pire encore un Créole déraciné et à perdre mon identité. Je ne renoncerai pas à l’honneur d’être français selon la façon dont je le conçois c’est-à-dire franc, libre, obligé seulement à Dieu, mon roi, ma dame, ma foi et les miens. Ah, un autre point de différence, je ne perçois aucun de ceux que j’ai dit comme un ami, pas plus que je ne le perçois comme un ennemi, cela dépend des circonstances. Je serai en revanche fort aise de me passer du soutien du grand frère américain. Il me paraît trop intrusif et pas assez bien intentionné. Quant à dépendre de lui, non merci.

  72. @ Jean sans terre
    À votre différence, je ne mets pas la France au pinacle. Pour commencer, son roi n’a pas concédé les libertés qui ont tant grandi les Anglais, par exemple. De cela, conséquence, cause, les deux ? son peuple n’est pas du tout franc, aimant la liberté comme vous le rêvez, à mon avis.
    Ensuite, je ne mets pas tous les peuples au même niveau. Ni toutes les couronnes, absolutistes, parlementaires… Pas plus que les religions, et… En fait, quoi ?
    Indépendance nationale absolue ?
    Ces prérequis :
    Un budget de défense et de police très augmenté.
    Donc, sur des années, acceptation sociale, de la droite et de la gauche, et donc…
    Il faut en convaincre les Français…
    Prévenir un peuple fonctionnant à la dette d’arrêter, car on dépend de l’extérieur, et en plus, de payer, payer, payer, et non pour quelque chose de concret, mais sa liberté.
    Et pas pour forcément pour aujourd’hui, mais pour demain.
    Payer pour que l’armée et la police défendent tout seuls le pays contre l’immigration.
    Cela, il peut encore le voir… Mais la défense ?
    Qui inclut de plus financer la recherche et développement dont la coopération diminue les coûts, pas seulement pour l’économie…
    Mais de se battre avec les armes, anti-propagande et plus traditionnellement militaire, de son temps.
    À nous seuls, il faudra assumer l’espace, intersection entre le civil et militaire, parce que pour protéger son territoire, englober la Terre et avoir la position la plus haute, est incontournable.
    Selon un vers célèbre, « le trident de Neptune est le sceptre du monde », et cela reste assez vrai. Sauf que sans oublier le sol, la foudre de Jupiter est de plus en plus requise.
    Et pour que tous ces sacrifices en vaillent la peine, il faut penser que ce ne sera pas un feu de paille, pas une lumière intermittente, à l’inverse de notre liberté, à éclipse, et non inabolie depuis des siècles contrairement aux Anglo-Saxons.
    Alors bien sûr, j’ai peur que l’Amérique nous laisse tomber, mais d’autre part, je sais que nous ne cessons de nous laisser tomber nous-mêmes.
    Il me semble que payer au moins un peu plus pour resserrer l’alliance et nous préparer en même temps à un lâchage éventuel serait moins aventureux. Anticiper deux scénarios probables ne doit pas demander de paracétamol.
    Je préfère la vie à la mort, dans l’absolu. Mais je pense qu’il vaut mieux mourir qu’une vie qui déplaît par trop. Donc là non plus, je ne mets pas tout au même niveau.
    Mettre tout au même niveau présente des dangers pour le pays et pour soi : on n’est pas attentif à ce qui risque d’advenir, et on court donc celui de se retrouver pris au piège.
    Et le piège, ce n’est pas toujours mourir au combat, on peut être capturé, torturé, dressé, de façon individuelle, au fond d’une prison, ou en masse, dans les camps.
    Et comme on ne le dira jamais assez, la lance est plus forte que le bouclier… Qui veut éviter de perdre doit être anticipateur, et combien ! Et cette capacité requiert d’être attentif au monde… Un idéal, non quelque chose que je prétende jamais atteindre.
    Je ressens combien la vigilance s’avère pénible, semblable à contempler une avalanche perpétuelle.
    Et je ne dis pas en être capable comme je le désirerais, avec, j’aimerais, en prime, le flegme d’attendre et voir, la constance, et un certain détachement teinté d’humour que j’admire et j’aime, chez les Anglais.

  73. @ Jean sans terre
    Vous êtes libre.
    Personne ne vous force à envisager une perspective qui éclaire que c’est la haine qui rend semblable à celui qui est considéré comme une menace, alors que le pardon sépare de celui qui n’est plus considéré comme ennemi, mais comme un partenaire dans ce renoncement à vouloir imposer à l’autre sa différence, chemin qui permet à chacun d’assumer librement sa particularité dans un respect mutuel qui est le fondement démocratique.

  74. @ Lodi | 02 novembre 2024 à 07:09
    L’Angleterre a changé. On n’a plus le droit d’y écrire ou d’y dire ce que l’on pense, sous peine d’être accusé d’incitation à la haine raciale ou de « violent disorder », et d’être jeté en prison.
    Si vous êtes contre l’immigration illégale vous serez automatiquement considéré comme un activiste « d’extrême droite », c’est ainsi que les journaux parleront de vous, et de la cause de votre incarcération. La police viendra vous chercher, votre maison sera fouillée de fond en comble, les téléphones et ordinateurs de toute la famille seront confisqués pour investigation. On vous incitera fortement à plaider coupable, à la suite de quoi vous serez mis en prison pour plus de deux ans, pour violence, même si vous n’avez fait que défiler sagement avec une pancarte. En prison, vous serez repéré par certains malfrats d’une certaine religion et vous vivrez sous la menace de vous faire trucider par eux.
    Sentence échue à un monsieur de plus de 61 ans qui vient de se pendre dans sa cellule, paix à son âme. Il s’appelait Peter Lynch. Le « désordre violent » a consisté pour lui à défiler devant un asile de migrants (Rotherham, de triste mémoire), en tenant une pancarte hostile à l’immigration illégale. Pendant ce temps-là, un journaliste pédophile était dispensé de prison pour raison pas très évidente de santé, des violeurs se promènent à l’air libre, et on ne poursuit plus les voleurs qui font des razzias en bande dans les supermarchés.
    Bonne nouvelle : certains qui ont eu l’audace de se déclarer hostiles à l’immigration de masse sur Twitter, et surtout qui ont eu la bonne idée malgré les pressions de refuser ensuite de plaider coupable, réussissent finalement à se faire acquitter (par un jury populaire), après des semaines passées en prison et des sueurs froides répétées. Comme celui-ci, qui a eu la bonne idée de refuser de plaider coupable, à ses risques et périls :
    .https://www.youtube.com/watch?v=7uw7QYNImQU&list=TLPQMDMxMTIwMjQkSMg6QADGRw&index=5
    C’est très triste, mais il faut s’y faire, l’Angleterre d’aujourd’hui n’est plus la championne de la liberté que vous évoquez, et le gouvernement actuel, nouvellement élu après un vote de protestation, n’arrange vraiment pas les choses. « Toute personne qui incitera à la violence sur Internet se verra opposer toute la rigueur de la loi. La loi s’applique aussi à l’Internet » a dit Starmer, indiquant que « l’incitation à la violence » serait traitée comme « une participation directe à des actes de violence ». Des policiers de l’Internet ont été formés pour éplucher tout ça, et sévir prestement.
    https://www.aa.com.tr/en/europe/british-premier-blasts-elon-musks-civil-war-comments-vows-legal-response/3296159

  75. Jean sans terre

    @ Aliocha
    Vous êtes tellement imbu de ce que vous dites qu’on croirait qu’à l’instar de Moïse vous avez vu le buisson ardent.
    ————————————————————-
    @ Lodi
    Je ne mets pas mon pays au pinacle. Je connais nombre de ses faiblesses et sa fragilité. Je ne me fais pas non plus d’illusions sur la direction où il va, ni sur le désir qu’en a sa population. Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. J’aime mon pays comme Du Bellay aimait son village. Je ne souhaite pas lui voir perdre sa singularité. Il la perdrait en suivant par trop ce genre de fatalisme matérialiste que vous semblez préconiser pour conjurer sa disparition. Il perdrait ses traits, son visage. Je ne l’aimerai plus. À cela, je ne puis me résoudre. Il apparaît dans ce que vous dites la frayeur.
    À rebours de vous, je crois que notre pays dispose de précieuses ressources et qu’il n’a pas autant besoin de se conformer à ses voisins ou à ses alliés. En revanche, je pense qu’il lui est nécessaire de se faire confiance et d’aller de l’avant. Pour ce qui me concerne, il n’y a pas d’alternative. Que l’on périsse sous les coups du péril étranger ou que l’on s’efface en perdant notre singularité et notre identité revient au même. Dans les deux cas, on meurt et disparaît. Je ne désire pas plus être américain, anglais, germain, que russe, chinois ou africains. Je désire rester français. Je n’ai pas peur.
    Et si malgré tout il fallait mourir, eh bien soit. Mais qu’au moins ce soit avec honneur et panache, en Français, les armes à la main. Mais mourir ainsi que l’on fait, en s’effaçant devant les uns, en s’écrasant devant les autres, cela je ne puis m’y résoudre. L’honneur de la race et du sang oblige.
    Lorsque le sentiment s’estompe et faiblit, je ne connais rien de mieux que d’aller me recueillir dans une nécropole quelconque de la guerre de 14-18 et de rêver. Chaque village aussi a ses tombes glorieuses oubliées. Quand l’on songe à tous ces jeunes hommes qui dans la fleur de l’âge sont tombés pour la sauvegarde de leur pays, l’on ne peut être qu’effaré de la distance qui les sépare de nous et d’avoir honte des futilités qui nous préoccupent presque tous les jours de la vie. Je pense souvent à eux. Si ces squelettes d’un autre âge pouvaient se relever, je crois bien que dans un mouvement d’indignation ils viendraient nous cracher devant les pieds. Sans doute auraient-ils raison. L’honneur s’est envolé. Que ne se pose-t-il plus sur nos chères têtes écervelées. Non vraiment, je ne crois pas qu’il est d’autre alternative que l’honneur, l’honneur de se conduire et de battre en Français.

  76. hameau dans les nuages

    @ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 17:40
    Je reprends in extenso votre commentaire en ajoutant « Ne pas subir ». Ces trois mots sont inscrits sur la façade du monument aux morts du village. Étant gosse j’avais demandé à mon père ce que cela voulait dire. Difficile d’en expliquer le sens à un gamin.
    J’espère aussi être encore de ce monde pour agir. Ad honores.

  77. @ Jean sans terre
    Je n’ai vu aucun buisson ardent, mais sais précisément que c’est la haine qui indifférencie.
    « 20Si quelqu’un dit: J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas? »
    https://saintebible.com/lsg/1_john/4.htm

  78. @ Lucile | 03 novembre 2024 à 17:25
    Très intéressant… Eh bien, si les meilleurs, comme les États-Unis, dont aucun camp ne voudrait reconnaître la victoire de l’autre, et les Anglais déclinent, quel espoir nous reste-t-il, à nous ?
    Je n’en vois guère, le panache, souvent, me semblant un rideau de fumée inconscient occultant la vérité de nos défaites.

  79. Jean sans terre

    @ Lodi
    De quels types de victoires parlez-vous ? Il est des victoires qui ressemblent à des défaites. Les vôtres me paraissent telles. Et à quel prix ? Celui d’avoir renoncé à être pour survivre misérablement ? Il est aussi des défaites sublimes et des victoires honteuses. À la fin, nous serons tous morts. Autant choisir de vivre et de mourir en toute franchise.
    —————————————————–
    @ Lucile
    Votre commentaire précis et renseigné pose une lumière crue sur un état de fait que l’on s’obstine à ne pas vouloir admettre. Ces choses-là arriveront inévitablement chez nous. Elles sont déjà à l’œuvre. Le Royaume-Uni nous devance de quelques années. Les mêmes causes ici produiront les mêmes effets que là-bas. Est-on plus prêt ? pas plus que les Anglais. Tenterons-nous de l’entraver ? nous persisterons dans notre aveuglement coupable. Une caractéristique surprenante de nos sociétés est qu’elles désirent persister dans ce qu’elles sont. Or, ce qu’elles sont favorisent ce qu’elles redoutent de devenir. Dilemme apparemment insoluble. Tout laisse à penser que l’on persévérera.
    —————————————————–
    @ Aliocha
    Votre remarque est légère. Que l’homme soit à l’image du Père, je l’entends. Qu’il penche vers le malin est autant vrai. Dit très simplement et sans consonance religieuse, en l’homme est du bon et du mauvais. Pardonnez-moi de ne pas fraterniser avec la méchanceté et de m’abstenir d’être irénique – ce que vous me paraissez être.
    Est-ce que Jean parle d’aimer le monde ou d’aimer son frère qui est hors du monde ?
    Je me méfie comme de la peste de ces mots creux que sont l’universalité, l’égalité, la fraternité, etc. Que ne leur fait-on pas dire et que n’impose-t-on pas en leur nom ? Je préfère de loin me soucier du particulier.
    Tout aimer revient à ne rien aimer. L’amour distingue.
    Haïssez-vous le malin, Aliocha ?

  80. @ Lucile
    @ Jean sans terre
    Si j’ai bien compris, Axel Rudakubana qui a été mis en examen pour l’assassinat de 3 fillettes n’est ni un migrant, ni un musulman. Il est né à Cardiff dans une famille d’origine rwandaise et de confession chrétienne.
    Or ce qui a déclenché les émeutes raciales en Angleterre ce sont de fausses informations accréditant l’idée que l’assassin de 17 ans était un clandestin de religion musulmane.
    Ces précisions ne rendent en rien son acte moins odieux et répugnant mais pourquoi faudrait-il admettre comme normal et juste que certains profitent de telles tragédies pour en rajouter et attiser (à tort) les haines raciales ? Ces gens-là par leur comportement imbécile et sectaire et leur violence gratuite, tant à l’égard d’innocents que de la police, ne valent pas mieux que les « envahisseurs » qu’ils prétendent combattre. Et pour tout dire, bien loin de rendre service à leur pays et lui faire honneur, ils lui nuisent gravement. On a d’ailleurs les mêmes bravaches chez nous qui ne sont bons qu’à semer la zizanie et se trompent de combat.

  81. @ Jean sans terre 03 novembre 2024 à 22:36
    Précisons.
    On prétend que nous avons gagné la Seconde Guerre mondiale, alors que nous avons fait partie du camp des vainqueurs, ce qui est bien différent…
    Pour faire image, si mon pays gagnait une guerre, mais que moi, j’étais juste un prisonnier tombé aux mains de l’ennemi sans combattre, je ne serais pas un vainqueur mais dans le camp des vainqueurs !
    Car tels sont les attentistes.
    Et c’est une grande, énorme différence… Mes divagations futures sur la liberté qui m’anime, après cela ? Ma prétention à dire ceci ou cela aux voisins, comme les Français sermonnant l’OTAN ?
    Ce serait à rire, et aussi mes déclarations comme quoi je vais me débrouiller tout seul, mais en fait, en tremblant chaque fois que quelque incertitude se fait chez le voisin, à cause de tensions et risque de renversement de pouvoir dans sa maisonnée.
    Je pense bien que parmi ceux qui disent « s’émanciper » de l’OTAN, certains sont sincères… Mais combien plus de pose que de résolution à augmenter le budget des armées !
    Entre autres, car il y a d’autres questions à traiter, forcément…
    Et je compte aussi pour défaites toutes les fois où nous avons perdu notre forme démocratique de gouvernement, Napoléon étant l’exemple typique de faute morale des Français, voulant ignorer qu’ils ont perdu leur droit de diriger leur cité pour préférer aller ravager celle des autres.
    Par contre, pour moi sont de vraies victoires, continues, sans esbroufe, le fait que les Anglo-Saxons aient su conserver de la chute de Cromwell à aujourd’hui, leur liberté.
    Et sur un autre mode, que le Japon ait su imiter l’Occident, tout en gardant sa culture si raffinée.
    Le fait que le monde anglo-saxon traverse des turbulences n’interdit pas d’imiter ce qu’il fait de meilleur.
    La discrétion du Japon ne prohibe pas de chercher à faire comme lui : prendre ce qu’il y a de mieux de l’extérieur au lieu de laisser le pire venir nous souiller, en somme, faire l’inverse de nous.
    Imiter n’est pas du tout une défaite : tout dépend qui on imite, pourquoi et comment. Nul n’a la science infuse, et comme je le remarque, il est des domaines où nous devons nous améliorer.
    Si nous avions été capables de le faire tout seuls, ce serait déjà accompli, ne croyez-vous pas ?
    Et la prétention d’être tout seul, nous les sauvés par le Débarquement, me semble aller contre notre Histoire…
    Et l’Histoire, tout court, même les Américains, dont l’ADN est isolationniste pour l’excellente raison qu’on ne va pas dans un Nouveau monde avec la perceptive de revenir à l’Ancien, ne sont pas seuls !
    Imiter meilleurs que nous pour devenir meilleurs, nous allier sur un mode plus égalitaire en payant plus peut se concevoir, mais là….
    Ce serait, à mon avis, de la démesure. Qui mène à la chute : amusant que parler de tradition et d’identité puisse y mener, paradoxe.
    Je peux comprendre que l’humiliation de ne pas être ce que l’on veut pousse aux excès… Mais je le désapprouve.
    Totalement.
    Ceux que je comprendrais de se fermer aux mondes, type on est seuls, sans allié, et allez vous faire voir, tous ? Eh bien des gens qu’on a forcé à s’ouvrir au monde, en Asie. On pourrait en vouloir au monde, alors, et lui donner son congé.
    Mais les sages Asiatiques savent que ce n’est pas possible, aussi font-ils du commerce et ne dédaignent-ils pas les alliances militaires où ils prennent de plus en plus de poids.
    Moi, je n’en veux pas aux Américains et autres Canadiens de nous avoir libérés. Ni d’être meilleurs que nous. En fait, si certains traînent ici, je les remercie pour leurs bienfaits comme de leur exemple.
    Même s’il se peut bien qu’ils déclinent ! Espérons que non… Bref, je les remercierais bien d’exister, comme pour les gens que j’apprécie le plus, enfin, quand cela ne risque pas de sonner d’un ton funèbre à leurs oreilles.
    Il est temps d’imiter meilleurs que nous. Avant que qui sait les Anglo-Saxons ne perdent ce qui en fait le sel de la terre ?
    Parce qu’on imite mieux les exemples vivants, et ce surtout dans une époque de présentéisme.
    Parce que plus le temps passe, plus on prend des habitudes dont il est difficile de se déprendre.
    Parce que…
    Vaincre l’ennemi s’il se présente, ou vaincre une vanité qui empêche d’en faire autant voire tout ce qui de façon plus générale, participe au maintien et à l’accroissement de la liberté, sont des victoires.
    C’est cela vaincre, pour moi.
    Et les illusions sur ce chemin sont une défaite de la capacité à être lucide, comme cela nous aménage de futures défaites, à mon avis.
    Nietzsche écrivait que les faibles ont tendance à faire ce qui les affaiblira davantage.
    Et à mon avis, se croire capable d’un splendide isolement que même les plus puissants ne tiennent pas, est, comme le fait de s’ouvrir à l’immigration musulmane, une illusion délétère.
    Le panache, c’est bien s’il accompagne les meilleures décisions possible, pas quand il est à la traîne des impasses. De même qu’un humour anglais qui serait à celle des dérives dont parle si bien Lucile.
    Désolé, mais nous n’arriverions à rien, seuls, type nous allons voir ce que nous allons voir, aussi lointains, montrant le cap, et brillants, que l’étoile polaire.
    Même des gens prouvant sans cesse leur courage, actuellement, les Ukrainiens, seraient bien embarrassés, pour ne pas dire plus, si on leur retirait notre trop faible soutien.
    Nous avons été aidés, nous aidons, cela me paraît bien, et je ne peux qu’espérer que l’Europe soit capable d’assurer sa protection, car si l’Amérique continuera peut-être à nous protéger, tout est suspendu à ce peut-être.
    Se renforcer militairement, interdire l’immigration musulmane, celle où on nous rend le mal pour le bien, en droit ou en fait, prendre le 1er Amendement américain, imiter l’esprit pionnier du même monde, ce qui peut rester des meilleures traditions anglaises, il y a beaucoup à faire, à mon avis.
    Il peut sembler à un esprit lucide qu’il soit bien tard, voire trop tard, mais enfin, les fameuses raisons du cœur dont vous parliez ne doivent-elles pas nous conduire à persévérer ?

  82. @ Axelle D | 04 novembre 2024 à 00:15
    Le problème que je signalais à Lodi est celui de la liberté d’expression menacée en GB. Les lois sur la haine raciale ou l’incitation à la violence permettent toutes sortes d’abus. En particulier, elles musèlent les opposants politiques.
    Peu importe pour ce débat que la manifestation anglaise ait eu lieu sur un malentendu, puisque Peter Lynch n’était de toute façon pas un émeutier. Il a défilé avec une pancarte peu amène (à l’endroit du Premier ministre et de sa politique), c’est tout, et c’est pour cela qu’il a été condamné, tout le monde est d’accord sur ce point. Condamné car le Premier ministre a décidé de considérer l’expression publique d’une opinion contraire à celle du pouvoir comme de la violence, tout en décidant par ailleurs de ne pas traiter l’entrée clandestine d’étrangers en Grande-Bretagne comme une atteinte à la loi, toute illégale qu’elle soit – mais là n’est pas la question. Aux immigrants l’hôtel de Rotherham (réquisitionné), au manifestant pacifique la prison, et puis bientôt la mort car on le savait dépressif.
    On peut penser que si ce malheureux n’avait pas accepté de plaider coupable, l’accusation de violence aurait pu ne pas tenir, de même que l’accusation d’incitation à la violence, car malgré tout, ces lois liberticides jouent à cache-cache avec un principe de liberté d’opinion bien ancré chez nos voisins d’outre-Manche.
    Un professeur de français américain de Virginie vient de recevoir 500 000 $ de dédommagement, parce qu’en 2018 il a été viré de l’établissement où il enseignait pour avoir utilisé une fois le pronom « elle » en parlant d’un(e) élève qui venait de prendre un prénom masculin et de décider qu’il fallait dorénavant utiliser des pronoms masculins pour se référer à elle/lui. L’élève a porté plainte, et, de procès en procès contre la direction du lycée, et de frais d’avocats en frais d’avocats, il a fallu 5 ans au professeur pour finalement faire reconnaître ses droits. Quand les autres établissements scolaires apprenaient le motif de son renvoi, ils rejetaient sa candidature. Ce père de famille explique qu’il ne pouvait pas se résoudre à mentir sur la réalité comme on voulait lui imposer de le faire, et que le fait d’être chrétien l’a soutenu dans sa résolution. Entre-temps il a émigré en France.
    Je pense qu’après un moment de sidération face au wokisme, beaucoup reprennent peu à peu leurs esprits et leur fermeté d’âme pour lutter contre ce genre de dictature. Mais tout continue à être fait pour les décourager de lutter.
    Pour finir, une citation de Soljenitsyne : « On reconnaît un système communiste au fait qu’il épargne les criminels et criminalise les opposants politiques ».
    —————————————————————
    @ Jean sans terre | 03 novembre 2024 à 22:36
    Je pense en effet comme vous le dites, que si nous ne prenons pas conscience de la tendance générale, « ces choses arriveront inévitablement chez nous ». C’est le rêve d’une partie de la classe politique. Un rêve qui n’est même pas secret et qui passe dans l’opinion à coups d’arguments moralisateurs. Le tout de façon tellement graduelle et circonstancielle qu’on en oublie qu’il va à l’encontre de nos principes prétendument les plus sacrés.

  83. @ Lucile | 04 novembre 2024 à 14:41
    Non Madame, des accusations mensongères ou des calomnies dans le but d’inciter à la haine raciale ne peuvent être qualifiées de malentendus ou simple méprise. D’autant plus considérant les excès où cela les mène, eux, ou ceux qui les ont suivis docilement dans leurs dérives.
    Quant au wokisme mis à toutes les sauces et véritable fourre-tout, cela permet uniquement aux sectaires dénués de tout esprit critique de s’exonérer de toute responsabilité en désignant des boucs émissaires.
    Alors qu’il faudrait plutôt faire appel à toutes les bonnes volontés (nonobstant leur milieu social ou leur origine) pour régler des problèmes de société. Or si l’on part du principe qu’il conviendrait essentiellement de stigmatiser et mettre au ban de la société des groupes de personnes en raison de leur religion, de leur couleur de peau etc. ça ne marchera jamais. Je dirai même que ce sont les individus qui agissent de la sorte qui travaillent contre les intérêts de leur pays et le déshonorent.

  84. Jean sans terre

    @ Axelle D
    Pour parvenir à votre conclusion et vous octroyer le droit de moralement condamner, vous avez isolé le fait et en avez fait un accident.
    Reprenez au commencement votre développement à partir des scandales sexuels qui touchent les enfants. Continuez avec la réponse qu’en ont apportée les autorités. Enfin, rappelez l’accumulation de souffrance, de rancœur, de colère, de frustration d’une population abandonnée. Vous y verrez que le fait y prend une coloration particulière.
    Il n’est rien de plus insupportable que cette façon détestable de condamner hâtivement les hommes, sur la base de raisonnements abstraits et casuistiques, avant même d’avoir entrepris de tenter de les comprendre.
    Qui êtes-vous pour vous le permettre ? Quelle légitimité avez-vous ? Êtes-vous assurée que vous êtes meilleure que ces hommes ne sont ? Qu’est-ce qui vous autorise à vous en persuader ?
    ———————————-
    @ Lucile
    J’admire chez vous la précision chirurgicale et sans concession de vos observations. Votre réflexion est toujours rigoureuse.
    Il est fascinant d’observer l’aveuglement volontaire et persistant des hommes et des peuples sur les causes véritables de leurs malheurs, actuels ou futurs. L’ignorance n’est pas une explication suffisante. L’évidence se montre avec une telle flagrance qu’il est tout à fait impossible que les hommes ne voient pas, au moins quelques brefs instants.
    Il ne paraît plus possible dans les sociétés contemporaines d’entraver la marche vers la servitude volontaire. La cruauté de destin de misère qui écherra à la plupart des hommes dans ces grands ensembles de plus en plus totalitaires, sans doute nous interdit de le voir d’une manière trop crue.
    S’il subsiste une lueur d’espoir, peut-être faut-il la trouver loin au tréfonds obscurs de nos consciences, là précisément où elle disparaît à la suite d’un irrésistible dressage. Demeurer lucide et libre, s’appliquer à tout désapprendre et à résister à l’implacable avènement du meilleur des mondes.
    ————————————-
    @ Aliocha
    À qui pensez-vous ? Si c’est à moi, je vous remercie de vous soucier de la destination finale de mon âme. Je vous ferai observer, puisque vous n’arrêtez pas de me pourfendre de vos flèches bibliques, qu’une bonne charité est toujours ordonnée et commence par soi-même. Vous êtes-vous soucié de votre œil aussi bien que du mien ? Je m’en voudrais beaucoup que par excès de charité à mon égard vous négligeassiez votre âme.
    ——————————————-
    @ Lodi
    Je crois que vous avez une image déplorable de votre pays.
    Je ne vous parle pas d’être isolé, je vous parle d’être indépendant et maître chez soi.
    Je ne vous parle pas d’être hermétique et retranché sur soi, mais ouvert au monde tout en conservant sa singularité.
    Une chose est certaine : je ne veux surtout pas devenir un étranger chez moi ou un apatride. Ni Américain, ni Anglais, ni Germain, ni Russe, ni Indien ou Chinois, ni Africain, ni créole. Juste Français comme mes ancêtres l’ont été. L’homme déraciné, métissé, indifférencié, parfaitement interchangeable, l’homme en quelque sorte universel, tel que la promeut aujourd’hui dans son délire la société occidentale m’est une horreur. Le racisme, le suprémacisme, le sentiment de supériorité ou quoi que ce soit d’autre du même ordre n’entrent aucunement dans ce que l’on peut comprendre pour l’expression naturelle de l’instinct de survie, qui s’accompagne de la volonté de persévérer dans son être.

  85. @ Jean sans terre | 04 novembre 2024 à 21:55
    Vous devez vous tromper de personne.
    Je ne comprends rien au commentaire qui m’est adressé.
    Sachant que de scandales sexuels et de populations « abandonnées », il n’a jamais été question dans mes différents posts.
    Je vous renvoie donc à votre propos accusatoire en forme de sommation : qui êtes-vous pour vous permettre de vous adresser à moi de cette manière tendancieuse et malveillante ou qui vous y aurait autorisé ?

  86. @ Jean sans terre
    Mais je pense à nous quand vous me demandez si je hais le diable.
    Je vous réponds comme on résiste à une tentation.
    Si vous prenez pour vous ce qui n’est que partage, interrogez-vous donc sur le sens de votre question qui voudrait trouver chez autrui justification à sa haine, pourtant injustifiable au regard des textes en question et qui explique votre désespoir comme votre manque de foi en notre pays que j’aime autant que vous, là serait notre partage si vous ne m’en rejetiez pas.
    Girard a traduit en terme anthropologique le renversement complet proposé par le Christ de l’idée que se font les humains de la divinité.
    Je pense qu’en sa faiblesse même la France est l’incarnation de cette réalité révélée, capable de tirer les enseignements raisonnables des échecs impériaux qui ont provoqué la chute de toutes les civilisations pour inventer, proue de l’humanité qu’elle est avec ses rivaux européens réconciliés, les institutions à même de garantir la paix.
    Cela me désole donc de vous voir désespérer d’elle et en appeler aux vielles outres sacrificielles pourtant parfaitement démonétisées par leur échec total, dû à la méprise méphitique que notre Sauveur a pourtant dévoilée.
    Je vous invite donc, après le rendez-vous du frère Karamazov avec le démon, à celui avec le doux regard porté sur l’inquisiteur qui ne croit pas les humains capables d’être libres, l’embrasse sur les lèvres avant de s’effacer dans la nuit où il nous invite à le suivre avec confiance, usant de notre liberté non plus pour retourner aux esclavages de la haine mais aux joies de l’émancipation qui ne se formule pas en termes de domination ni de soumission, mais d’empire sur soi-même au service de la paix universelle.
    https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Fr%C3%A8res_Karamazov_(trad._Henri_Mongault)/V/05
    Ne voyez là aucun abandon ni aucun pacifisme béat en cet exercice seul à même d’employer efficacement la force si nécessaire et jusqu’à la mort s’il le fallait, digne des enfants qui ont ensemencé notre sol au service de la liberté, ce grand don qui permet d’accéder à la vraie vie quand nous serons assez nombreux à l’avoir choisie pour suffisamment fortifier la justice, sans plus avoir besoin de justifier la force pour maintenir la paix.
    Vous avez tout loisir d’en rester à vos diableries, vous me démontreriez alors qu’elles ne sont pas françaises.

  87. Jean sans terre

    @ Aliocha
    S’il vous plaît, cessez de croire que vous sauriez mieux que je ne sais ce que je pense. Tout ce que vous dites, je le connais : Girard, Dostoïevski, etc. Il est juste que je ne m’y suis pas arrêté. Je ne cherche pas à retrouver la paix dans un système de pensée figé. Lorsque que j’avais dix-sept ans, avec mon meilleur ami, reprenant les mots du poète nous nous étions fait une promesse : « Avant de ne sombrer dans le grand sommeil, je veux entendre le cri du papillon ». Mon ami depuis est mort. Lorsque je pense à lui, je me rappelle notre promesse que j’essaie avec mes faibles moyens d’honorer et, dussè-je être plus malheureux que Job, je préfère de loin souffrir, voir, et me battre. J’exècre plus que tout la paix des cimetières. Comprenne qui pourra.
    ———————————————
    @ Axelle D
    Vous vous êtes cru autorisée à condamner des hommes sans rien connaître de leur vie et de leurs souffrances avec cette panoplie de concepts creux qui permet avec une facilité déconcertante de vous dire à peu de frais que vous pensez bien, que vous faites partie du camp du bien, du camp des saints. Qu’est-ce que vous en savez que ces Anglais seraient racistes ? Le serait-ce, peut-être sous ce vocable est-il une autre réalité. Mais vous préférez la position confortable d’être du côté de ceux qui pensent bien. Pas de problème de conscience. Et vas-y que je te condamne la terre entière si elle ne se conforme pas à l’idée que vous avez de la vérité.
    Regardez plutôt le monde et les hommes sans vos œillères qui vous servent d’éducation. Croyez-vous que vos pensées, vos opinions, vos valeurs sont le sommet ultime de l’humanité ? Alors évitez de juger le monde à partir de ces critères. Ici, en France ils sont peut-être vrais. Ailleurs, on les prendrait pour faux et mensongers.
    Votre système de valeurs à partir duquel vous jugez sans profondeur le monde et les hommes n’est pas une panacée. Ce n’est rien d’autre que posture morale qui vous permet d’avoir bonne conscience et vous dispense de véritablement vous interroger.

  88. @ Jean sans terre
    Je lis vos propos, cela suffit pour comprendre votre pensée qu’apparemment rien ne détournera de sa fascination pour le malheur.

  89. @ Jean sans terre | 05 novembre 2024 à 13:41
    C’est vous seul qui faites des généralités à partir de cas particuliers. À quel moment aurais-je écrit que les Anglais étaient racistes dans leur ensemble ? Relisez mon post initial où je n’ai fait au contraire que souligner les errements de personnes qui profitent d’un crime odieux pour s’en prendre à toute une communauté à laquelle au passage le criminel n’appartient pas.
    Et maintenant assez de vos allégations mensongères et querelles mesquines. Fermez le ban !

  90. Jean sans terre

    @ Aliocha
    Comprenez-moi bien, votre paradis pour moi est un enfer.
    Quant à me supposer une fascination, vous voyez : vous recommencez.
    ——————————————————————
    @ Axelle D
    Les Anglais dont je parle ne sont pas tous les Anglais, mais ceux que vous condamnez et dont vous ne savez rien.
    Je n’insiste pas. C’est inutile. Vous préférez demeurer avec vos certitudes et vos préjugés.

  91. @ Jean sans terre
    Vous confirmez que vous êtes en enfer à me croire au paradis, quand je parle avec Benoît XVI de liberté, ce grand don qui mène à la vraie vie.
    Vous en usez pour vous en passer, vous en avez le droit, comme c’est le mien de remarquer que vous choisissez les chaînes de la haine.

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