Lors du paroxysme de la fronde des Gilets jaunes, j’avais estimé que nous étions sortis de l’antagonisme politique pour accabler le couple Macron sous des offenses et des caricatures ordurières dans le registre de celles contre Louis XVI et Marie-Antoinette. Aujourd’hui, j’éprouve à nouveau ce sentiment rare en politique : de la pitié pour notre président de la République.
Qu’on n’y voie pas la moindre condescendance mais l’expression authentique de ce que ce quinquennat largement entamé m’inspire.
Mon impression est indépendante de l’analyse critique que l’on peut faire des actions ou abstentions, des forces ou des faiblesses du président alors que nous ne sommes plus éloignés de l’échéance de 2022 qui pour l’instant ne nous assure que de trois certitudes, la dernière masquée : Emmanuel Macron se représentera et Marine Le Pen portera encore les couleurs du Rassemblement national. Jean-Luc Mélenchon affirme qu’il hésite : donc il tentera à nouveau sa chance.
Même si aucun septennat puis quinquennat n’a été épargné par les crises sur le plan national ou par les bouleversements du monde, il faut reconnaître que celui d’Emmanuel Macron, à l’exception de sa première année, a été marqué pour l’instant par une série de catastrophes, de dysfonctionnements et de tragédies, notamment par le cataclysme inédit d’une pandémie avec sa multitude de souffrances, de morts et de désastres économiques. Il ne s’agit pas de tout mettre sur le même plan, la médiocre gestion de l’affaire Benalla, par exemple, ne résultant que d’un mauvais choix du président et de dissimulations élyséennes n’ayant rien à voir avec la plupart des problèmes d’une tout autre gravité.
Pour autant, il ne s’agit pas de se priver d’une approche citoyenne et, si on le veut, critique de chacune des séquences, qu’elles soient relatives au comportement du président ou plus générales – la France sur un plan intérieur et son rôle international.
On a tout à fait le droit de juger qu’il a globalement trop méprisé les Gilets jaunes, que je ne sanctifie pas, et qu’il a compris les enjeux profonds de leur lutte trop tard.
Il n’est pas interdit de considérer qu’il s’est trop entêté dans son projet de loi sur les retraites en s’arc-boutant sur une mouture discutée par presque tous avant que le fléau épidémique rende tout caduc.
Il est intéressant de noter que certaines erreurs ont été commises par le Premier ministre Edouard Philippe contre l’avis parfois du président, ce qui n’a pas empêché les Français, et moi le premier, de regretter son départ.
Pour la gestion du Covid, depuis le mois de mars et pour tout ce qui relevait, avant, de l’infrastructure, des moyens humains et matériels de l’univers hospitalier, il est permis de porter un jugement négatif, en tout cas mitigé, sur les préparatifs du pouvoir. Sans être animé par une hostilité de principe, même en refusant les facilités du « il n’y a qu’à » – luxe de ceux qui ne sont pas aux responsabilités -, il n’est pas scandaleux de douter que la France ait été au comble de la cohérence et de l’efficacité. Et ce n’est pas fini – on le constatera le 28 octobre – sans avoir même besoin d’être gangrené par l’obsession de judiciariser !
Sur un autre plan capital, que d’aveuglement et de mansuétude ! Comme le président n’a jamais su user de la langue régalienne qu’on attendait de lui, par obstination ou manque de lucidité ! Il a fallu patienter jusqu’à son discours sur le séparatisme – qu’il a euphémisé en ne nommant pas l’islamisme menaçant la France de l’intérieur – pour pouvoir enfin lui rendre hommage dans ce domaine si angoissant.
Puis l’assassinat atroce de l’enseignant Samuel Paty.
Et le projet de loi sur le séparatisme qui va devoir se muscler, et les réseaux sociaux qu’on va tenter sinon de civiliser, en tout cas d’essayer de raréfier les torrents de haine qui y circulent !
Pourquoi alors, tout de même, un sentiment de pitié comme si la coupe était trop pleine pour Emmanuel Macron, comme si tombaient sur son destin présidentiel trop de tragédies et que même pour un président qui serait objectivement remarquable, elles seraient irrésistibles et décourageraient les énergies les plus volontaristes !
Lui est imputé un passif qui vient de loin et qu’il subit. Les lâchetés de gauche ou de droite, les impuissances multiples et diverses se sont rassemblées, coagulées sur sa présidence et il doit combattre des béances et des misères qui ne relèvent pas que de sa seule responsabilité. Il a à assumer la France certes, mais celle en mauvais état, il a été contraint de la prendre de plein fouet.
Tous les présidents ont invoqué telle ou telle crise pour justifier la violation de leurs engagements de campagne. Mais jusqu’à Emmanuel Macron, ils avaient à se colleter, aussi dramatiques qu’ils soient, à des événements à forte tonalité politique, nationale et internationale, durs à maîtriser mais dont le registre était connu. Emmanuel Macron, avec la Covid-19, est la victime d’un phénomène terrifiant qui non seulement semble échapper à toute maîtrise mais suscite un effroi qui évidemment est imputé, tel un boomerang, au président qui n’en peut mais.
L’actualité infiniment bouleversée et bouleversante depuis le mois de mars, avec ses déplorables conséquences économiques et sociales, ses faillites multiples, les activités stoppées net et la diffusion d’un climat catastrophique, suicidaire (au sens propre comme au sens figuré), évidemment défaitiste, rend ce quinquennat sans commune mesure avec les précédents, aussi sévère soit-on avec la pratique présidentielle d’Emmanuel Macron.
Et ce n’est pas tout, et ce n’est pas le pire qui est la crainte de plus en plus vive de voir le pays, à cause de ces calamités, de ces inévitables inégalités, de ces détresses amplifiées ici, compensées là, de cette violence diffuse ou explicite, tomber dans une guerre civile. Ce qui apparaissait hier comme un pressentiment absurde, voire choquant est perçu aujourd’hui comme un sentiment plausible. Le général Pierre de Villiers, récemment, a annoncé qu’il la craignait, pour ne prendre que cet exemple qui n’est pas le fait d’un excité (Matinale de Sud Radio du 27 octobre). Ce qui, contre toute rationalité et esprit partisan au comble, pousse la députée Obono à reprocher au président de l’avoir déclarée !
Comment ne pas admettre, bien au-delà de toute partialité, le caractère hors du commun de ce qu’Emmanuel Macron lui-même et sa présidence ont eu à appréhender et continuent à endurer ? La pitié surgit alors du constat de l’insurmontable hiatus entre les bonnes volontés gouvernementales et l’Himalaya composite qui atteint le pays à bas bruit, ou à plein régime.
Avec cette tragique ironie qui ajoute déjà au sombre tableau français les menaces faites au président Macron – soutenu par tous sauf Jean-Luc Mélenchon – par un dictateur turc ne rêvant que d’un expansionnisme islamiste et lui imputant avec un cynisme absolu de s’en prendre à la religion musulmane.
Quelques pays musulmans s’en prennent, dans cette foulée démagogique, à la France et au président à cause des caricatures mais d’autres demeurent modérés.
Quand tout chez Emmanuel Macron révèle l’inverse: une vigueur tardive contre le dévoiement de l’islam et le terrorisme, il y a là un paradoxe amer dont la seule conséquence positive est de susciter un sentiment d’unité nationale autour du président insulté et en l’occurrence authentiquement républicain.
Mais quand on fait le compte total, trop c’est trop. Pitié pour Emmanuel Macron !
Cet homme ne m’inspire aucune pitié car oncques n’eut-il seulement la moindre velléité de se repentir de la somme de ses méfaits.
Le caractère tragique de sa vie n’est point encore entièrement révélé.
Bonjour M. Bilger,
Bravo pour votre condensé.
De la pitié… Oui. Les Français ne doivent pas souvent regarder ce qui se passe dans le reste du monde sinon ils seraient moins durs avec notre Président. Toutes ces manifestations Gilets jaunes auraient dû stopper au bout de quelques mois. Mais ceci s’explique, les Français tout comme moi ne peuvent plus faire confiance faute à tant d’incompétence, malversations, manipulations tous domaines confondus, par le « Pouvoir ».
Diriger un pays c’est comme diriger une grande entreprise. On ne peut pas être partout il faut donc savoir s’entourer des compétences nécessaires. M. Macron n’a pas vu les rapaces rôder autour de lui.
Pour le Covid par exemple : les personnes choisies n’ont pas les compétences pour comprendre comment les virus se propagent et prolifèrent. Même le Pr Raoult très compétent ne peut pas tout connaître.
C’est pourtant si simple pour quelqu’un qui maîtrise le conditionnement d’air. Virus et bactéries ne peuvent se propager que dans les microgouttelettes en suspension dans l’air. En été l’air est plus sec donc empêche ou limite la propagation aérosolisée. Combiné aux rayonnements UV du soleil plus fort en été, il y a un effet destruction des virus et bactéries très puissant. La technologie UV est présente partout dans l’industrie pour le traitement de l’eau. Facile à comprendre donc, que les maladies dites saisonnières, se propagent plus entre septembre/octobre et mars/avril, période propice pour les raisons expliquées.
Quant aux abattoirs, oui ils favorisent la contamination inter-individus pour ces mêmes raisons : le travail dans le froid est obligatoire pour la conservation de la viande, et ce froid favorise un fort taux d’humidité dans l’air des locaux qui sont fermés et étanches pour raison sanitaire et pour une consommation minimum d’énergie pour le maintien du froid. Et donc lumière artificielle sans UV donc aucune aide possible de la luminosité extérieure.
Après ces explications, alors qu’en pensez-vous, confinement ou pas ? 6 a 7 mois de vacances pour tout le monde serait-ce bon pour notre économie ? Non je ne crois pas… on vit avec le virus, c’est ainsi, masques et lavage des mains évidemment, mais rien ne vaut 14 heures de soleil estival pour tout désinfecter.
C’est le système de santé qui n’est pas adapté à des épisodes pandémiques. On peut toujours améliorer mais soyons réalistes.
Quant aux filtres imperméables aux bactéries et virus ils sont dits absolus et sont présents en millions d’exemplaires dans l’industrie. Bien heureusement pour tout le monde. Alors FFP2 ? ou rien ? Je réponds un masque antipostillons en tissu du niveau d’un bon masque à poussière par exemple c’est suffisant.
Sinon il y aussi le FFP3 bizarrement dont on ne parle jamais et pourtant les FFP3 sont les équivalents les plus proches des filtres absolus. Dans les industries du plomb, seuls les ports de masques FFP3 sont acceptés, et au fait, que donne-t-on aux personnels soignants exposés en permanence aux microbes ?
Ne vous inquiétez pas M. Bilger, pour la ventilation dans les blocs opératoires, nous, professionnels de la ventilation n’utilisons que des filtres absolus…
N’étant que modeste ingénieur en ventilation industrielle, je serais moins éloquent sur d’autres sujets mais je ne saurais résister à émettre mon avis.
La décadence de notre pays : un certain M. Chirac qui a introduit la Chine dans notre économie avec les conclusions des premiers partenariats, la tolérance de tout au nom des Droits de l’homme et de notre État de droit pour en arriver aujourd’hui à la destruction de notre culture, de la France.
Les prédécesseurs de M. Macron de ces 30 dernières années lui ont offert une grenade dégoupillée emballée dans un beau papier cadeau, et là, elle vient d’exploser.
Oui M. Bilger, pour M. Macron on peut éprouver de la pitié, de la compassion dirais-je. Mais sa plus grosse erreur : ne pas avoir compris qu’il avait plus d’ennemis que d’amis. Ces mêmes ennemis qui n’ont que faire du sort de la France.
Qui reprendra sa suite, lui-même, non, le burn out ça vaut aussi pour les Présidents, ou alors trouver de bons alliés, faire un grand ménage et trouver un bon détecteur de mensonges, le meilleur assistant de recrutement. Choisir de vrais spécialistes non intéressés de la politique dans chaque domaine qui émettront les bons caps et expliqués par des personnes elles-mêmes spécialistes de la communication pour être bien compris de la population. (Tant pis si on oublie un peu les « sans dents », en hommage à notre FH.)
Accessoirement on gardera aussi certains de nos spécialistes politiques, le strict minimum bien entendu…
M. Bilger, merci pour votre blog et votre présence télévisuelle et sur Twitter, si tant est que ces quelques lignes vous servent à piocher quelques idées, ça me ferait bien plaisir de voir quelques réactions en live.
Vouloir être la France, tout décider pour elle, tout prendre sur ses épaules : la tâche est surhumaine ! Elle dépasse les capacités d’un homme quel qu’il soit ! (Il y a bien eu Napoléon ou de Gaulle mais les circonstances avaient fait de chacun d’eux un personnage qui dépassait leur personne.)
Macron a voulu sciemment être ce « roi ». La France a suivi, retombant en enfance, c’est si confortable d’avoir un roi, qu’on accuse de tout.
Il s’est piégé lui-même, son analyse était incomplète, il avait oublié la Constitution, faite justement pour empêcher cela, le comportement en roi du président, le comportement en sujets des citoyens.
L’épidémie aurait pu être une occasion de retour à la raison et de lui Macron et de nous Français. Elle est un fléau, une calamité naturelle, dont personne n’est responsable, qui nous oblige à efforts et sacrifices partagés.
Mais là encore il a tout pris sur ses épaules, sûr de savoir ce qu’il convenait de faire, convaincu qu’il saurait décider pour nous tous et qu’il avait les moyens de le faire. Son « quoi qu’il en coûte » du 12 mars exprime tragiquement cette illusion.
Et nous nous laissons faire, collectivement parlant, tout contents d’avoir un roi à accuser de tout, sinon à sacrifier.
Nous nous en sortirons en nous serrant les coudes, en nous entraidant, pas grâce à l’argent imprimé par la BCE, ni en payant les gens à ne rien faire.
Nous ne sommes pas en guerre mais une économie de guerre devrait être mise en place : moratoire sur loyers et intérêts d’emprunt, rationnement alimentaire, appel à toutes les bonnes volontés, emprunt national, fermeture des frontières, confinement des vieux et des personnes à risques, etc.
Emmanuel Macron n’a que faire de notre pitié, il aimerait plutôt un peu plus de compréhension face aux difficultés qui s’accumulent, à savoir notamment :
– la lutte contre la Covid-19 où certains citoyens s’évertuent encore et toujours à n’en faire qu’à leur tête, participant ainsi à la propagation du virus.
– la lutte contre l’islamisme radical qui a pris une tournure particulièrement alarmante depuis qu’Erdogan a lancé des menaces à peine voilées sur le président et un boycott sur les produits français.
E.M. n’a pas besoin des conseils de tous ces « y’a ka, faut kon » qui se succèdent sur les chaînes télé et les stations radio.
À noter toutefois une solidarité derrière le président français des dirigeants des pays européens, dont l’appui d’Angela Merkel, ainsi que de tous les partis politiques de France, à l’exception, bien sûr, de LFI qui continue contre vents et marées à soutenir les Frères musulmans au nom de l’islamophobie et surtout aussi par clientélisme.
C’est de ce soutien dans sa tâche difficile face à un ennemi de plus en plus provocant dont Emmanuel Macron a besoin et de rien d’autre.
Pitié pour Emmanuel Macron !
Que l’on me permette de réserver en priorité ma pitié pour les Français dits populistes qu’il s’est acharné à pousser sur la ligne de touche, avant de faire entrer les remplaçants, dont les pires, qui ont toutes ses faveurs.
Bien entendu, nous acharner à démolir M. Macron avec une joie mauvaise ne nous mènerait pas à grand-chose pour nous faire sortir de l’ornière dans laquelle il a aussi contribué à nous plonger comme ses prédécesseurs dont nous n’oublions pas non plus la part de trahisons, mais reconnaissons tout de même qu’il est aussi le premier responsable de ce qui lui arrive.
C’est tout de même lui qui a fait des pieds et des mains pour se faire élire, en ayant employé divers moyens pas toujours très élégants à l’encontre de ses adversaires, dans un arrivisme forcené qui démontre plus un désir égoïste de se mettre en avant que de servir la France jusqu’au sacrifice s’il le faut.
Mais aime-t-il seulement la France ? De nombreux faits nous permettent d’en douter.
Et puis surtout, lui qui affectionne les travestissements de théâtre, n’a-t-il pas revêtu un costume trop large pour ses épaules d’adolescent attardé immature ?
Comment ne pas voir qu’il joue un rôle, en jonglant avec les symboles du pouvoir au milieu d’une troupe de courtisans, se déplaçant partout pour se faire admirer et puis discourant, discourant, discourant à n’en plus finir en laissant les problèmes s’aggraver sans jamais prendre vraiment la réalité à bras-le-corps alors que des mesures draconiennes s’imposent.
Alors pitié pour M. Macron ou bien pitié pour notre pauvre pays qui n’a pas mérité ça ?
Un billet empreint d’un humanisme compassionnel impressionnant, touchant et d’une sensibilité surprenante.
Tenez je n’ai pas pu m’empêcher pendant que je lisais le billet d’entendre en fond sonore la ballade des pendus de François Villon :
« Frères humains, qui après nous vivez,
N’ayez les coeurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis. »
Bon vous avez compris que je ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, cette pitié qui nous est demandée !
Suis-je inhumain et sans cœur ? Peut-être !
J’explique ma position.
Dans la longue liste des déboires subis par Macron, tous sans exception relèvent de sa fonction présidentielle.
Aucun ne porte sur son intégrité physique. Il n’est pas malade, pas de covid, et autre malignité qui pourrait arriver à n’importe quel humain.
Pour son intégrité mentale, c’est un autre sujet.
Dès lors, si les maux qui le tourmentent ne sont que des embûches professionnelles, pourquoi avoir pitié de quelqu’un qui a choisi librement son destin ?
C’est Oscar Wilde qui disait :
« Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. »
Il a voulu cette présidence, il l‘a eue, alors qu’on ne vienne pas le plaindre à présent que son chemin est tapissé plus d’épines que de pétales de roses.
D’une façon plus générale, je ne comprends pas qu’on puisse avoir la même réaction d’humanité compatissante à l’égard d’un président, c’est-à-dire de quelqu’un qui influe sur notre vie, qui la manipule explicitement ou implicitement, et dont peut dépendre en partie notre bonheur ou notre malheur, et à l’égard d’un homme quelconque dont les faits et gestes n’ont aucune influence sur notre vie.
Un président agit en fonction de paramètres qui excluent individuellement chacun de nous.
Nous ne sommes au mieux qu’un collectif pour lui, sur lequel il s’appuie, ou au pire des empêcheurs de mettre en œuvre un projet qu’il voudrait nous imposer.
Une seule chose me préoccupe dans les déboires qu’il subit. Saura-t-il les maîtriser de sorte que ma vie, qui inclue les miens, ne soit pas amoindrie, et qu’éventuellement elle en soit améliorée.
Le reste est littérature, et je ne peux même pas dire littérature de jeunes filles, il n’y a plus de jeunes filles !
« Comment ne pas admettre, bien au-delà de toute partialité, le caractère hors du commun de ce qu’Emmanuel Macron lui-même et sa présidence ont eu à appréhender et continuent à endurer ? » (PB)
On ne peut qu’agréer, mais c’est le lot de tout chef d’Etat que d’organiser la résilience de son pays lors d’événements graves et imprévus.
Or il semble qu’aucune leçon sérieuse n’ait été retenue de la crise sanitaire du printemps dernier puisque les mêmes cause produisent les mêmes effets !
Le nombre de lits de réanimation apparaît comme le facteur limitant, or ce serait plutôt le manque de personnel épuisé par la lutte anti-Covid des mois de mars et avril et toujours aussi mal payé, qui expliquerait les alertes lancées par les autorités sanitaires et le gouvernement.
On rappellera que l’Allemagne qui dépense la même proportion de son PIB pour la santé que la France, s’en sort trois fois mieux (10 121 décès contre 35 582 pour l’Hexagone). Mais en Allemagne il n’y a que 24,3 % des personnels hospitaliers à assumer des missions administratives contre 35,2 % en France, soit 100 000 soignants en plus !
Aucune réforme d’envergure de la politique de santé et de son financement n’a été seulement pensée…
Quant à l’autre sujet, clou dans la chaussure de notre Président, la lutte contre l’islamisme et la criminalité, il aura fallu attendre la décapitation d’un de nos profs pour percevoir le commencement du début d’une prise de conscience !
L’on pourra toujours argumenter que Macron ne récolte que les mauvais fruits de politiques aussi laxistes qu’absurdes menées par ses prédécesseurs depuis 40 ans et… soutenues par les Français qui les ont élus !
Mais c’est dans ces périlleuses situations que l’on note, ou pas, l’émergence d’un homme d’Etat… Macron est-il de cette trempe ?
J’ai des doutes…
@ Achille | 28 octobre 2020 à 08:29
Tout à fait d’accord avec vous.
Message qui devrait être transmis à tous nos médias. Ils serait temps qu’ils se rappellent qu’ils sont Français et que le moment est venu de faire bloc.
Ou comme l’a suggéré je ne sais qui à la TV récemment : vous critiquez, bien ! mais que feriez-vous à sa place ?
Ce n’est pas le moment de pousser les Français à la rébellion et aux complaintes habituelles car comme l’écrit Philippe : « …le pire qui est la crainte de plus en plus vive de voir le pays, à cause de ces calamités, de ces inévitables inégalités, de ces détresses amplifiées ici, compensées là, de cette violence diffuse ou explicite, tomber dans une guerre civile. »
À continuer à geindre et à protester on en croirait que l’esprit de Vichy a survécu malgré tout !
Le moment de plagier les Britanniques est là : Right or Wrong, my Country !
@Jean sans Terre | 28 octobre 2020 à 01:59
« Cet homme ne m’inspire aucune pitié car oncques n’eut-il seulement la moindre velléité de se repentir de la somme de ses méfaits. Le caractère tragique de sa vie n’est point encore entièrement révélé. »
Encore jamais lu un commentaire aussi crétin.
Jean sans Terre, c’est le nouveau pseudo de Erdogan ?
Les grandes réalisations exigent une direction constante, un chef d’orchestre et des grands adjoints… Pour la décharge de notre Président je dirais que le bazar actuel est ingérable. De Gaulle disait, il me semble, « lorsqu’on n’a pas de politique, on applique les politiques des autres ».
Deux cierges pour la France.
@ Sylvain Crépin
« Diriger un pays c’est comme diriger une grande entreprise. »
Pas du tout.
Un pays, chargé d’histoire et de millions de morts dans sa terre, ayant une âme, porteur d’un peuple unique au monde dont il faut préserver la pérennité, n’a aucun rapport avec une entité mercantile appelée à disparaître tôt ou tard, basée sur la satisfaction des intérêts étriqués et égoïstes d’un petit nombre.
L’affaire Benalla n’est pas anecdotique mais révélatrice d’une République issue de la franc-maçonnerie avec le nid de magouilles que cela implique.
Concernant le COVID, tout le milieu est lié par fraternités et conflits d’intérêts, à commencer par l’INSERM dont la composition de ses dirigeants a été dénoncée par Marianne, autres journaux dont même The Lancet, mais évidemment pas dans les grands merdias tout aussi noyautés.
Le nommé Yves Lévy a été obligé de se défiler et s’est vu nommé conseiller d’Etat sans avoir fichu les pieds dans une fac de droit.
Et je passe sur l’origine des noms que l’on rencontre dans ces magouilles sous peine d’être censuré.
C’est à la doctrine athéiste de cette même mafia que nous devons la déclaration magistralement stupide et catastrophique de Macron quant au droit au blasphème au nom des valeurs de la République.
Cela nous conduit vers la guerre civile, et les compliments d’Erdogan que l’on aurait tort de prendre à la légère, d’autant que le Roi du Maroc est sur la même longueur d’onde. Cela commence avec le boycott des produits français en pays musulmans. En bref, on est en train de se faire jeter d’une partie de la planète en faisant marrer les Chinois.
Si le général de Villiers avait un peu plus de charisme – il n’y a pas fort à faire, étant entendu que s’il en avait davantage, il n’aurait peut être jamais été général -, nous pourrions avoir un candidat à la mode de Pinochet ou de Franco, et qui serait plébiscité par les Français.
On y viendra, mais après combien de morts ?
Ceci dit, cher M. Bilger, il faudra peut être envisager de voter MLP ne serait-ce qu’en la considérant comme le moins pire. Ça vous fera juste un nouveau chapeau à avaler, mais maintenant, vous avez l’habitude.
En clair, Macron a la scoumoune et transforme en plomb tout ce qu’il touche ; faisons montre de pragmatisme en le libérant de cette charge trop lourde ; ayons pitié et rendons-le au service exclusif de sa professeur de théâtre !
Bien vu.
C’est un quinquennat que Chirac aurait ainsi caractérisé: « Les emmerdes ça vole en escadrille ».
Ajoutons à cela les banderilles de l’excellent Hollande qui a encore sévi ce matin sur France Info. Bien qu’il n’ait pas particulièrement brillé comme président et qu’il ait été un gaffeur hors pair, il ne ménage pas son successeur Macron. Il aurait mieux à faire en prodiguant ses conseils pour que la gauche social-démocrate ressuscite au moyen d’un leadership approprié et indiscutable.
Enfin, pour revenir à un sujet récemment traité ici, il n’est vraiment pas opportun de saupoudrer le tout par des RIC.
L’épidémie produit déjà une navigation à vue de la part du Gouvernement. Alors ce n’est pas le moment d’en remettre une couche en diluant les responsabilités.
C’est l’histoire de la France : hier, on a coupé la tête de notre roi ; aujourd’hui, on élit des présidents surprenants : Mitterrand, Sarkozy, Hollande, Macron. Bref, rien de bien glorieux… un peu à l’image de notre emblée. Rendez-vous dans cent ans…
Certes, il faut reconnaître que les circonstances n’aident guère Emmanuel Macron. Mais il n’est cependant pas le seul chef d’Etat à se retrouver dans cette situation. Rares sont ceux qui sont aujourd’hui en charge de gouverner un pays et qui peuvent se réjouir d’échapper à la nécessité de gérer cette pandémie et les conséquences qui en résultent.
Ce n’est donc point de la pitié de ses concitoyens dont a besoin EM mais, face à la situation exceptionnelle à laquelle nous sommes tous confrontés, de la prise de conscience collective de la gravité de celle-ci et de l’adoption sans réserves par tous, quelles que soient les catégories d’âge, de comportements responsables que nous devons chacun nous imposer, seul moyen pour sortir aussi rapidement et avec le moins de dommages possibles de cette crise.
Quand nous montrerons-nous enfin capables de décider à notre propre niveau du comportement responsable que nous devons adopter sans attendre que ce soit toujours l’exécutif qui nous dicte notre conduite ? Sommes-nous oui ou non devenus adultes ? Pouvons-nous mettre temporairement de côté notre égoïsme et faire preuve, tant dans notre propre intérêt que dans celui de tous, d’altruisme ?
@ Achille
Il ne faut pas confondre ce dont Macron a besoin, avec ce dont le pays a besoin.
Ce dont nous avions besoin, c’était de Fillon – du moins s’il avait pu appliquer son programme ; maintenant c’est de Marion, et si ça continue, ce sera d’un Franco, voire (autocensure)… !
Kennedy a dit « c’est quand il fait beau qu’il faut réparer le toit ».
Qu’a fait ou fait faire Macron ?
– Richard Ferrand remercié de ses bons services
– Juppé au Conseil constitutionnel
– Le Maire…
Des ministres compétents et d’autres incompétents.
Et la mérule s’est installée dans notre pays, et le toit est pourri et les tuiles commencent à tomber.
Aura-t-il le courage de démissionner et de se représenter puisqu’il est si sûr d’être indispensable et de n’avoir personne en face ?
Il y en a deux qui doivent être bien là où ils ont dû se recaser: Hollande et Edouard Philippe.
Macron n’est pas un bon président. C’est un camelot.
« Pitié pour Emmanuel Macron ! »
Je dirai plutôt : « Pitié pour les Français » cher P. Bilger !
Le seul événement pour lequel un maigre crédit de pitié pourrait lui être accordé, c’est la pandémie du coronavirus.
Pour tous les autres grands problèmes du quinquennat, la méthode Macron pour les traiter s’apparente à de l’amateurisme, de la fausse rigueur ou de l’incompréhension de la société.
Comme tous les hauts fonctionnaires, il est persuadé – comme Dieu en quelque sorte – que ce qu’il dit de faire est déjà fait. Sans contrôle et sans suite.
Pour le Covid, depuis neuf mois, éclate son incapacité à décider des mesures fortes : il reste dans son « en même temps » sanitaire ou économique ! Attitude la plus négative en temps de crise grave.
L’Union nationale ne se fera pas sur des paroles.
Me revient ce que j’ai déjà écrit ici : « Il ne sait pas que l’Histoire est tragique ». Il parle et l’Histoire avance !
Pas de stratégie, par de plan à court et moyen terme. Toujours de la com.
J’ai espéré à plusieurs reprises le voir dominer la fonction, à chaque fois il a raté le train de l’Histoire.
Ce n’est pas pour rien que dans un sondage réalisé dans les cinq principaux pays européens, il se place dernier ou avant-dernier comme ayant le moins bien traité la crise actuelle.
Sa fonction le dépasse, il n’est pas le Père de la Nation ! Un haut fonctionnaire raide, sans la moindre empathie manifestée, sauf théâtrale et ambiguë. Relisons ses discours !
Triste quinquennat plein d’occasions ratées !
Cordialement.
Bonjour monsieur Bilger, bonjour tout le monde,
Pour aimer un dirigeant, il faut que celui-ci aime en retour.
Monsieur Macron n’aime ni la France, ni les Français.
Je vous laisse conclure.
« Emmanuel Macron, avec la Covid-19, est la victime d’un phénomène terrifiant… »
Sans compter qu’il est devenu « la tête de turc » d’Erdoğan qui lui dit qu’il est un malade mental, et demande le boycott des produits français.
Du coup Manu impitoyable décidera en contrepartie de faire revenir en France la production annuelle des 378 000 voitures et 920 000 moteurs fabriqués à Bursa (Turquie) pour Renault, créant ainsi six mille emplois en France. Et toc !!
Comme disait Guitry, « Faisons un rêve »…
Emmanuel Macron est certainement dans une position difficile, mais le Français moyen également, sinon plus. Cependant je ne préconiserais ni pour lui ni pour nous ce que les Anglais appellent « self pity » (apitoiement envers soi). Je lui reconnais le droit de se tromper, comme à tout être humain, mais en priant le ciel pour qu’il n’en abuse pas.
Je regarde de temps en temps le « worldometers » qui donne les chiffres concernant la pandémie, et leur évolution pays par pays. On constate de grosses différences entre des pays limitrophes, de presque même régime politique et presque même population. Comme l’expérimentation se fait in vivo, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions sur la cause de ces différences, si confiant que l’on soit à l’égard des comités d’experts nouvellement créés pour faire face.
Alerte ! Hier soir, nous occupions le deuxième rang au monde en valeur absolue pour les décès quotidiens par pays (525 morts de Covid chez nous, 1 en Suisse, 7 en Suède, 81 en Allemagne, 367 en GB, 907 aux USA). D’où un nouveau coup de barre en prévision. Nous en saurons plus ce soir après l’allocution présidentielle.
Mais ce seront les résultats finaux les plus intéressants. J’attends donc la fin de l’épidémie pour tirer des conclusions, si Dieu me prête vie ; mais je prédis déjà que la France, où l’on a des idées à défaut de pétrole, ne sera pas parmi les pays dont on pourra s’inspirer plus tard, ni pour les pertes en vies, ni pour les dégâts économiques.
À mon avis, certaines causes de ces différences sont matérielles, et minimes. Il y a sans doute quelques grains de sable dans le système, à nous de les repérer. L’intervention de Sylvain Crépin me paraît à propos.
Je crains, une fois le danger passé, que nous nous dépêchions de mettre un bilan aussi triste aux oubliettes, après avoir officialisé rapidement quelques justifications superficielles, biscornues et patriotiques à nos malheurs. C’est notre péché mignon en politique. Ce serait pourtant bien si nous pouvions regarder les résultats en face sans nous chamailler pour autant et sans nous rejeter la responsabilité les uns sur les autres, dans le but de mettre en place une protection plus efficace et moins coûteuse.
https://www.worldometers.info/coronavirus/
Quand une baignoire déborde, qui paie les dégâts causés par l’inondation ? Celui qui a ouvert le robinet, puis a quitté la salle de bains, ou celui qui, lui succédant, ne l’a pas fermé à temps… après avoir augmenté le débit de l’eau ?
Le coupable ne trouvera personne pour minimiser sa faute sous le prétexte que son attention a été détournée par l’arrivée imprévue d’un hôte indésirable. On lui reprochera même de ne pas s’être aperçu que l’ancien locataire n’avait pas fait installer de caméras de surveillance à l’entrée. Et il devra aussi dédommager ceux qui auront eu à souffrir des méfaits de l’intrus…
Cher Philippe, j’avoue que je n’éprouve aucune pitié pour ce Président, dont le quinquennat n’a rien d’extraordinaire en matière de tuiles. Même la pandémie n’était pas imprévisible. Deux avertissements l’ont précédée : le SARS en 2003 et la grippe H1N1 en 2009. Son prédécesseur – qu’il a servi – a certes relâché la prévention, mais, en deux ans et demi de pouvoir, il n’a pas fait mieux. Edouard Philippe a avoué devant ses collègues parlementaires qu’il n’avait jamais entendu parler de masques avant janvier 2020…
De plus, tous les autres chefs d’Etat de la planète ou presque sont également confrontés au virus et une majorité d’entre eux, dont le nôtre, en privilégiant la protection de la santé de leurs concitoyens, ont provoqué une très grave crise économique et sociale. Sur ce choix, la situation d’Emmanuel Macron n’a donc rien d’extraordinaire.
Ce qui l’est plus, c’est l’impression de panique et d’improvisation que laissent ses atermoiements, les mensonges de ses ministres au printemps et les débats publics entre autorités médicales qu’il n’a pas su faire taire.
Ce qui dérange, c’est aussi la volonté de « Paris » d’imposer ses décisions sans vraie concertation avec les élus locaux. Cela aurait pourtant été une formidable occasion de mettre en œuvre la promesse tardive de travailler étroitement avec les collectivités territoriales.
Quant aux autres « tragédies » du quinquennat en cours, elles ressemblent beaucoup à celles qui se sont survenues auparavant, de l’affaire Benalla au suicide de Grossouvre, des grèves de 1995 aux Gilets jaunes, de la catastrophe de la vallée de la Vésubie aux morts de La Faute-sur-Mer, de l’égorgement du Père Hamel à la décapitation du professeur Paty. Il en est de même au plan international, ne serait-ce qu’en matière de relations avec l’allié américain, qui ont aussi connu quelques couacs à l’époque de Chirac.
Emmanuel Macron, certes, n’a pas été épargné, mais ses prédécesseurs non plus, Hollande en particulier qui a dû faire face à des attentats meurtriers. Ce qui a changé, c’est l’attitude du pouvoir face à ces événements, c’est la conception même du pouvoir, encore plus vertical qu’à l’époque du Général… qui, lui, avait les épaules pour assumer son « coup d’Etat permanent ».
Qui imagine que, lorsque son ex-conseiller s’est supprimé – plus exactement, a été retrouvé mort -, Mitterrand, montré du doigt, dise : « Qu’ils viennent me chercher ! ». Il a fait le dos rond en attendant la fin de l’orage… Cette morgue n’est rien d’autre que de l’huile sur le feu… et le fruit de l’inexpérience politique.
Inexpérience qui n’a cessé de se manifester… Que dire de cet acte de contrition prononcé en Algérie avant même son élection : la colonisation est un « crime contre l’humanité » ?… Les extrémistes musulmans et leurs complices ont applaudi… et renforcé leur soif de vengeance. Que dire de la gestion de la crise des ronds-points ?… Une jacquerie inorganisée, sans chefs ni revendications précises, qui aurait pu être étouffée dans l’œuf… En tout cas dès le lendemain du saccage de l’Arc-de-Triomphe.
Il est vrai qu’Emmanuel Macron, à son arrivée à l’Elysée, n’a pas trouvé une France en parfait état. Mais, enivré par la réussite de son hold-up, sûr de sa puissance et de son étoile, mais remarquablement mal entouré, sans appétit pour les aspects régaliens de sa charge – tout en personnalisant le pouvoir à outrance -, sans le moindre scrupule, sans la moindre place pour le doute, il a bousculé l’ordre établi, mais n’est pas parvenu à imposer le sien. Il a mis la France dans la rue et ne doit qu’au virus que la situation se soit calmée. Bref, il est l’artisan de ses déboires et ne saurait être plaint comme devrait l’être un dirigeant poursuivi par la fatalité.
Tout ceci est aussi vrai au plan international. Bien sûr, la France, membre du Conseil de sécurité, n’est pas n’importe quel Etat et doit occuper son rang. Mais cela n’exige pas de se montrer arrogant et donneur de leçons. Surtout quand on est le petit dernier arrivé et sans expérience diplomatique. Il y a un monde entre la fermeté du discours de Villepin à l’ONU et les « conseils » de Macron à Beyrouth…
Alors, tout en le désapprouvant, il n’est nul raison de s’étonner qu’un autre chef d’Etat, disons autoritaire et énervé par les entraves que Paris met à ses velléités expansionnistes, s’en prenne vertement à Emmanuel Macron. Un combat de coqs indigne, qui ne fait rire personne – encore moins la célèbre Vache -, tant il démontre le peu d’estime que suscite notre Président à l’étranger. Qui imagine de Gaulle être traité de malade mental ?…
Heureusement Charlie de cette semaine répond à Erdogan à la place d’Emmanuel Macron.
Ceci dit on ne va pas se laisser chiffonner par un pays qui en gros pèse 4 fois moins que le PIB de la France, qui vit sous perfusion du Qatar et de quelque 17 milliards d’euros, 15 de l’ UE et 2 de mes impôts – Bardella a un peu dérapé avec ses 50 milliards, mais c’est de bonne guerre.
Contesté de plus en plus chez lui, en Turquie, il ravive des tensions intérieures nationalistes pour essayer de se donner une contenance mondiale.
Un tigre de papier, qui se fait mousser mais au fond comme tous les cailloux dans les chaussures, il suffit de les enlever et de les secouer.
Erdogan se croit (religieux) plus fort qu’il n’est, mais comme les meilleures rétorsions sont celles qui touchent le portefeuille, rien de plus facile que de lui compter les billets avec parcimonie.
La misère est devant sa porte, sa monnaie ne vaut pas grand-chose, le reste est rodomontade, la religion ne construit pas des ouvrages, elle construit dans le meilleur des cas des âmes, mais pour vivre l’économie fait partie de l’élévation spirituelle, la misère de la Turquie aujourd’hui relève bien de l’emprise de la religion, le Sultan est regardé avec suspicion dans les autres pays qui le soutiennent à bas bruit.
L’Arabie Saoudite est de ceux qui aiment bien la protection des USA, et le Qatar se donne une contenance.
@ Achille 28 octobre 2020 à 08:29
Formellement – par la voix de son porte-parole et non lors d’une déclaration personnelle -, Angela Merkel a jugé « diffamatoires » et « absolument pas acceptables » les propos d’Erdogan. Utilisant leur compte Twitter, d’autres dirigeants européens ont apporté leur « solidarité » et leur « soutien » au Président français. En langage diplomatique, chaque mot compte. Et ne pas en utiliser tel ou tel a une signification. Votre commentaire – « appui » – ne respecte pas ce détail… qui n’en est pas un.
Et pourtant il y a bien longtemps qu’une équipe gouvernementale n’a pas été aussi étoffée
Et pourtant il y a bien longtemps qu’un président n’a pas couvert un spectre politique aussi large.
Continuer à le voir comme un homme seul me semble un péché d’orgueil de la part de ses adversaires.
La délicatesse (selon Barthes) de bien des billets de « Justice au singulier » :
« la fuite élégante et discrète devant le dogmatisme »
« la simplicité, le non-conformisme, le raffinement, la liberté, la banalité quotidienne* exquisement voilée d’intériorité transcendantale ».
*la politique pour moi (pas pour Barthes).
Mal entouré le Président, l’entourage devrait être plus musclé avec un niveau scientifique établi.
Mais s’il est mal entouré c’est qu’il l’a voulu, fera-t-il la part de tout à l’avenir ? C’est lui qui tient le manche, s’il n’a pas les bons c’est de sa faute, d’autant plus qu’il sera réélu en 2022.
Il devrait retenir les leçons de la pandémie. Quand je pense que Castex était le Monsieur Déconfinement… Si les calendriers d’exécution étaient gérés avec une telle approximation, ce serait Beyrouth dans la construction et je suis modéré.
Des énarques sans notion de la vie, dès qu’on attaque les travaux pratiques c’est le mur qui s’ écroule, pourtant ils ont tous les éléments, mais il leur manque l’essentiel, le mode opératoire et le ciment dont ont fait les tabliers… Non monsieur Castex… des ponts pas ceux des cuisiniers.
Petit détour, j’avais été confronté à une épidémie de grippe avant 2010, paradoxalement peu s’en souviennent, pourtant nous nous étions fournis en FFP2 et généralisés sur tous les sites de production de BTP, alertés je pense me souvenir, par la préfecture.
Pour cette pandémie certains de mes collègues ont utilisé ceux de la division amiante, des FFP3, le top (mais plus contraignants pour attraper le bon rythme de respiration), comme l’a relevé un intervenant.
Le FFP3 est le plus filtrant des FFP.
On peut se demander ce que de Gaulle aurait fait en de pareilles circonstances.
Fort de son bon sens (mais non sans rouerie et parfois sans pitié) peut-être aurait-il pu faire mieux grâce à la confiance qu’il inspirait, ce dont Macron est privé après ses multiples bévues.
J’apprends que le chiffre des décès qui avait été donné pour le nombre de personnes mortes de Covid hier en France, et qui figurait sur le site « worldometers », serait erroné, résultant de l’addition des décès à l’hôpital dans la journée d’hier, et des décès en EHPAD en quatre jours. L’explication me semble bizarre ; je ne peux pas croire à une telle incompétence dans l’information. Et je me permets d’ajouter, puisqu’il est question de pitié : pas de pitié pour des gens qui travaillent aussi mal.
Néanmoins je me doute que tous ces chiffres sont à traiter avec précaution. On peut espérer qu’ils ne servent pas de base à des choix politiques intempestifs.
@ M. Bilger
Lui est imputé un passif qui vient de loin et qu’il subit.
Désolé, il ne fait pas que subir, il contribue, il amplifie. Je ne vois pas de rupture avec la politique social-démocrate.
Il enfonce la France sur la voie de la repentance qui est celle de la traîtrise. S’il estime qu’il est en guerre, il doit au contraire combattre les traîtres et les apostats.
Je n’aurai jamais pitié d’un chef d’Etat. Il a voulu et obtenu la délicieuse ivresse du pouvoir, qu’il l’assume avec ses inévitables servitudes. C’est peu dire qu’il a manqué de sens politique en ne reculant pas d’entrée face aux premières revendications des Gilets jaunes, qui étaient de demander une baisse du carburant. Quant à la réforme des retraites, on est d’accord ou pas (moi non, évidemment), mais elle était annoncée et promise, le peuple a voté, il est logique qu’elle soit mise en oeuvre. Elle sera de toutes façons rendue caduque par le coronavirus et ses conséquences sociales.
Sur le « régalien », quelle pitié peut-on avoir pour un chef d’Etat qui utilise des termes inappropriés (« séparatisme ») et qui est incapable de trouver les bons mots pour rassurer le Français blanc chrétien sans stigmatiser le Français musulman ? Quelle pitié peut-on avoir pour un chef de l’Etat qui a laissé se développer les cancers de l’incompétence, de la corruption, de la violence et du racisme au sein de la police française ? Quelle pitié peut-on avoir pour un dirigeant nommant le décrédibilisé Darmanin à l’Intérieur pour ratisser le plus possible à droite sur le terreau d’une insécurité largement fantasmée, jusqu’à preuve du contraire ?
Cette guerre civile qui menace est un mythe. Entre qui et qui ? Les cinquante gangs et les quelques centaines de noyaux intégristes du pays comme notre armée, notre police, notre gendarmerie et le gros de la population ? Entre les « bobos de gauche » (surarmés et assoiffés de sang, comme chacun sait) et leur force de frappe des Black blocs, et le « peuple de droite » ? J’ai l’impression que ceux qui l’invoquent à cor et à cri, en réalité, la souhaitent pour régler leurs comptes avec leurs ennemis politiques ou tromper leur confortable ennui. Ils ont grand tort. le général de Villiers me donne l’impression d’un homme raisonnable, il ne devrait pas agiter cette pseudo-menace, on n’est pas encore dans l’Espagne de 1934. Les mots et les expressions ont un sens, l’Italie des années de plomb n’a pas connu de guerre civile mais des troubles intérieurs, il y a là la différence qu’il y a entre 100 et 10 000 morts.
Quant à Erdogan, dont on ne peut nier les objectifs expansionnistes (qui ne sont pas seulement les siens mais ceux d’une bonne partie de l’armée turque, à commencer par une marine se trouvant un peu à l’étroit), il cherche surtout à souder le peuple derrière un ennemi de l’extérieur pour assurer sa réélection en 2023, celle-ci étant tout sauf acquise. Cela arrange d’ailleurs bien Macron, un peu d’union sacrée en ces temps difficiles étant toujours bonne à prendre. Il ne faut pas exagérer la portée de ces rodomontades auxquelles il ne faut pas répondre, ce n’est pas dans notre intérêt d’augmenter la tension avec un pays qui ne peut militairement rien faire de sérieux contre nous.
Il faut bien entendu défendre notre Président face aux fous d’Allah dont ce R. Ergogan qui se comporte comme Hitler, de sinistre mémoire.
En ce qui concerne la politique intérieure et le traitement de la Covid, E. Macron (non justifiable) devrait faire preuve de plus de courage pour ne pas bloquer une économie déjà exsangue.
Gouverner c’est savoir déplaire et vouloir prendre des risques, sinon on fait un autre métier (pourquoi pas fleuriste). Que les personnes à risque se confinent toutes seules, comme des grandes. L’Etat n’a pas à jouer le rôle de maman. Pas d’Etat-nounou, pas d' »Etat-mama ». Pour quelques personnes à risques, toute la jeunesse et l’avenir du pays sont donc passés à la trappe.
Les juges, une fois de plus, ont trop de pouvoir. Eux qui peuvent attaquer en justice des ministres qui prennent ou non certaines décisions.
Le syndrome sang contaminé fonctionne à plein régime. Je plains les personnages politiques qui, finalement, ne décident de rien. À quoi bon voter encore pour eux puisque ce sont les juges (non élus par les citoyens) qui dirigent la France ?
En attendant, notre économie va continuer de s’écrouler à cause d’un petit virus qui ressemble à une grippe dont on n’a pas encore le vaccin. Pathétique !
Tous ces Français qui crèvent de trouille et qui n’ont pas compris qu’ils sont mortels surtout s’ils ont un certain âge et qu’ils cumulent les facteurs de comorbidité. Tous soumis et surtout pas de résistance.
Pour moi la pitié a quand même un côté condescendant.
Si souvent François Hollande m’a inspiré de la pitié tant je le trouvais peu représentatif de la fonction présidentielle, je ne peux en dire autant d’Emmanuel Macron.
Sans revenir sur toutes ses bourdes dont la célèbre : « qu’ils viennent me chercher », il faut bien dire qu’au contraire de son prédécesseur il a montré plus d’une fois sa morgue, son attitude hautaine du jeune qui sait tout sur tout et surtout une attitude bravache pour faire admettre qu’il avait raison sur tout au national comme à l’international, lui l’Européen convaincu, le mondialiste. Il montrait qu’il voulait convaincre le monde entier, que la France multiculturelle était un bienfait, que tous ceux qui ne pensaient pas comme lui n’étaient que de vieux réacs arriérés, des Gaulois réfractaires.
Son but n’étant visiblement pas de gouverner le confetti que représente la France sur la mappemonde mais à terme au moins l’Europe.
Sûr de lui au point d’en être désagréable et exaspérant.
Mal entouré pour briller dans la lumière, toujours.
Devant les difficultés qui s’accumulent, curieusement il me devient plus sympathique et plus humain. J’aurais presque envie de dire pourvu que cela dure. Même si je sais que le naturel revient toujours au galop.
Toutefois, après avoir voulu tuer les partis d’opposition (PS et LR) pour mieux dominer la situation, Emmanuel Macron a créé une situation de vide politique. Notamment, son parti LREM crée artificiellement avec dans la foulée de son élection, une Assemblée nationale composée en grande partie de députés novices et incompétents. Cette situation est entièrement de son fait. Il a voulu tout diriger, avoir des députés-toutous, une opposition sans consistance : il est servi.
Et maintenant, l’actualité. Après avoir longuement disserté sur le mot ensauvagement, le professeur d’Histoire Samuel Paty a été assassiné de la façon la plus barbare qui soit. Une horreur pas si imprévisible compte tenu des deux visions du monde qui se côtoient aujourd’hui en France et d’une communauté soudée allant à l’encontre des règles républicaines et des valeurs héritées du catholicisme, fondement de notre civilisation. Encore eut-il fallu que la gauche des idées d’où vient le Président l’ait admis.
Car avant cette mort tragique, M. Macron lui-même trouvait ce mixage de cultures très moderne et progressiste. Le fameux discours sur le séparatisme a mis longtemps à venir et a été prononcé du bout des lèvres parce qu’il le fallait bien mais sans grande conviction.
C’est après cette horreur sidérante que notre chef de l’Etat a réalisé. Il a pu aussi, certainement, constater que notre rattachement à l’U.E. et donc à ses conventions ne laissait à la France que peu de marges de manoeuvre. C’est ainsi que la CEDH apparaît supérieure à nos propres lois pour régler les problèmes migratoires ou les expulsions d’étrangers dangereux.
Quant aux messages de haine sur les réseaux sociaux qui seront supprimés, c’est la loi Avia de retour et au prétexte de terrorisme il faut craindre pour justement la liberté d’expression de tous.
C’est le propre de la macronie : chercher des prétextes pour mieux conserver un pouvoir sans ombre et étouffer la critique.
En matière de politique étrangère, les théocraties musulmanes : la Turquie, l’Iran, le Pakistan mais aussi le Maroc voudraient donner des ordres en matière de conduite quant à la liberté d’expression d’usage en France. Là encore c’était à prévoir.
Emmanuel Macron déjà bousculé par les problèmes sanitaires et les problèmes économiques liés au confinement passé et à venir se retrouve, à 18 mois de la présidentielle, dans la tempête.
Il fait son expérience politique, après ses stratégies toutes bordées par ses services et ses conseillers, les impondérables sont là et comme à tout individu un peu hautain, se sentant intouchable, la vie se charge de lui mettre des claques.
Condescendant, il a méprisé le mouvement initial des Gilets jaunes comme s’ils n’étaient que des gens négligeables, il a voulu une réforme globale du régime des retraites trop vite et très compliquée pour qu’elle soit comprise, il a voulu minimiser le séparatisme et l’ancrage dans nos banlieues d’un islamisme très fort, il a voulu être dans le « en même temps » pour ne vexer personne, il veut épargner les médecins sans changer les moyens des hôpitaux… bref, il ne peut réformer ce qui a été fait en bien ou en mal pendant 40 ans, sans concertation.
Parce que c’est lui et qu’il saurait tout ce qui est bien pour les Français.
Il ne m’inspire aucune pitié, il m’agace et bien souvent je le trouve insupportable.
Pour lui, c’est juste une leçon de vie à cause de l’imprévisible. Et aussi une leçon de vie politique à cause du prévisible qu’il voulait occulter se croyant le plus fortiche.
@ Jean sans Terre
Voilà me semble-t-il propos bien grotesques que les vôtres.
« Charlie Hebdo : pousse-au-crime et va-t-en-guerre ? »
Je n’ai jamais été « Charlie ».
Je l’ai ici et je l’ai écrit dans la presse régionale en janvier 2016.
La dernière caricature publiée sur Erdogan va, de nouveau, enflammer la planète musulmane.
Certes on peut toujours bêler « liberté, liberté » mais les temps ont changé. Il n’y a pas seulement cher P. Bilger, « quelques pays musulmans » qui voient défiler des dizaines de milliers de fidèles, mais c’est tout l’arc qui va du Maroc à l’Indonésie qui se révolte.
L’irresponsabilité de Charlie risque fortement de rendre encore plus difficile le travail de Macron pour calmer une tempête qui pourrait s’annoncer terrible.
D’autant plus que la vie de Macron tient à peu de choses quand on voit les médias des Etats islamistes.
Un peu de décence, de responsabilité et d’intelligence aux talentueux (sic) dessinateurs de Charlie seraient les bienvenues.
Cordialement.
Dans l’entretien qu’il a accordé à Sud Radio, ce n’est pas le général Pierre de Villiers qui emploie l’expression « guerre civile ». C’est le journaliste, Patrick Roger, qui lui demande s’il craint que la situation dans les quartiers difficiles n’en soit le ferment. Il ne récuse pas le terme, mais s’arrête au constat d’une collusion entre extrémistes religieux et caïds et d’un durcissement des violences. Il tient à ce vocabulaire précis.
Depuis quelque temps – et régulièrement sur d’autres blogs -, annoncer une possible « guerre civile » est devenu banal. Cela est à la fois prématuré, inexact et inquiétant.
Prématuré. Certes, les accrocs à la paix civile se multiplient et les motifs les plus futiles provoquent des bagarres, vite transformées en émeutes si la police s’en mêle. Les voitures brûlent, les pompiers sont caillassés et les menaces pleuvent sur quiconque relève la tête. C’est insupportable. Mais nous n’en sommes ni aux milices défilant dans les rues, ni aux rafales quotidiennes d’armes de guerre, même si l’on sait que beaucoup sont planquées dans les caves.
La situation est grave, mais, en mettant le paquet pour rétablir de force la sécurité, un gouvernement ferme, intransigeant même, soutenu par une justice sans pitié pour les voyous et les radicalisés – fichés S ou non -, a encore une chance d’avoir le dernier mot. Quitte à employer des méthodes aussi dures que le couvre-feu, l’état d’urgence, le mandat de dépôt et l’éloignement systématique.
Inexact. Cette « guerre », si elle survenait, n’opposerait pas des Français à d’autres Français, mais à des individus dont le principal point commun est la haine de la France, bien qu’ils en possèdent juridiquement la nationalité, utilisent les papiers que celle-ci leur a délivrés et profitent abondamment de l’Etat-providence.
Ce serait finalement plus une guerre de conquête puisqu’il s’agit pour eux, caïds et extrémistes religieux, d’occuper des territoires et, comme tout ennemi extérieur, d’y faire régner leurs lois et d’en chasser – ou de massacrer – ceux qui ne leur obéissent pas. Un tel objectif, qui est le même que celui que les djihadistes poursuivent au Sahel, justifie l’emploi éventuel des forces armées, dont le rôle premier est de défendre le territoire, en se projetant, mais aussi pâté de maisons par pâté de maisons.
Inquiétant. Plutôt même anxiogène. « Guerre civile » est une expression terrible parce qu’elle porte en elle la menace d’événements auxquels nul ne peut échapper. Parce qu’on sait qu’elle ne respecte aucune règle, qu’après elle, les rancoeurs sont indélébiles, que jamais plus, même si le camp adverse est laminé – et justement parce qu’il l’a été -, le pays ne retrouvera son unité profonde. Les exemples sont nombreux : le Liban, l’Espagne… et même les Etats-Unis.
Alors, de grâce, pour ne pas l’appeler, évitons ce terme qui glace d’effroi. Pendant qu’il en est encore temps. Et faisons face à la menace. De toutes nos forces.
@ breizmabro | 28 octobre 2020 à 12:50
En 2019, Renault a écoulé 85 000 véhicules en Turquie. Rapatrier cette production risque de ne pas être une bonne idée.
Le dernier deconfineur a été promu Premier ministre.
Qui sera le prochain ? Comment sera-t-il promu ? Sera-ce une ?
Bref à qui Macron a-t-il besoin de rendre service pour mieux espérer une réélection ? Manuel Valls ? Dominique de Villepin ?
Au moins ces derniers ont déjà eu leur promotion. Des suggestions ?
Quand tout chez Emmanuel Macron révèle l’inverse: une vigueur tardive contre le dévoiement de l’islam (…)
Dévoiement ? Pourquoi « dévoiement » ?
« C’est ni plus ni moins que l’application de la charia sur le territoire français »,
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/enseignant-decapite-c-est-ni-plus-ni-moins-que-l-application-de-la-charia-sur-le-territoire-francais-deplore-le-senateur-lr-bruno-retailleau_4145591.html
@ Serge HIREL | 28 octobre 2020 à 13:30
« En langage diplomatique, chaque mot compte. Et ne pas en utiliser tel ou tel a une signification. Votre commentaire – « appui » – ne respecte pas ce détail… qui n’en est pas un. »
Je n’ai pas pris la peine de reprendre exactement les termes d’Angela Merkel ou de son porte-parole.
L’important est qu’elle ait condamné les propos insultants d’Erdogan.
À noter qu’elle n’a pas été parmi les premiers dirigeants européens à le faire. Mais il est vrai qu’avec une communauté de cinq millions de Turcs sur son territoire, elle se doit de ménager leur susceptibilité, vu que ces gens-là ne sont pas tous des opposants au dictateur turc et surtout ils sont tous musulmans.
@ Xavier NEBOUT | 28 octobre 2020 à 11:29
« Ce dont nous avions besoin, c’était de Fillon – du moins s’il avait pu appliquer son programme ; maintenant c’est de Marion, et si ça continue, ce sera d’un Franco, voire (autocensure)… ! »
Fillon aurait été confronté aux mêmes problèmes avec le coronavirus et aurait sans doute pris les mêmes décisions qu’Emmanuel Macron vu qu’il se serait fié aux avis des mêmes experts de son conseil scientifique..
Aurait-il été aussi cinglant que E.M. face à Erdogan, nous ne le saurons sans doute jamais.
Quant à ceux et celles que vous proposez pour redresser la France, inutile de vous dire que j’émets les plus grandes réserves, en particulier pour celui de votre autocensure.
♪Maréchal, nous voilà♫ Que ce soit Marion ou Philippe, très peu pour moi !
@ Ninive
« Pour le reste l’islamisation officielle se poursuit dans la foulée du en même temps, le tiers des bébés qui naissent en France sont d’origine musulmane »
Euh vos sources ? Une enquête du Point donnait 18 % d’enfants avec des prénoms musulmans. C’est beaucoup mais pas un tiers.
Parmi les 3 scénarios du Pew Research Center, un institut américain de vrais chercheurs, le scénario haut prévoit 18 % de musulmans dans la population totale en 2050. Ça changera la France mais pas radicalement.
Combien vous avez fait d’enfants chrétiens pour compenser, au fait ?
« Pour aimer un dirigeant, il faut que celui-ci aime en retour.
Monsieur Macron n’aime ni la France, ni les Français.
Je vous laisse conclure. » (Eric-Nico | 28 octobre 2020 à 11:51)
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On conclue : Ce commentaire du PSY du blog est aussi crétin sinon plus que celui de Jean sans Terre | 28 octobre 2020 à 01:59
« Cet homme ne m’inspire aucune pitié car oncques n’eut-il seulement la moindre velléité de se repentir de la somme de ses méfaits.
Le caractère tragique de sa vie n’est point encore entièrement révélé. »
On attend avec angoisse la prochaine c*nnerie.
Le boycott des Turcs s’arrêtera sans doute juste sur le pas de porte de la société locale Oyak-Renault qui est détenue à 49 % par le conglomérat Oyak, qui n’est autre que le fonds de pension de l’armée turque créé en 1961.
Quand on parle pognon (cher à Nanard), tout le monde écoute, théorème bien connu surtout quand on cherchait justement à éviter une dépréciation désordonnée de la monnaie turque qui avait provoqué un autre accès de fièvre. Le taux d’emprunt de la livre turque contre une autre devise étrangère – swap rate – avait temporairement explosé pour atteindre plus de 1 000 %, contre 30 % la veille.
Pour avoir ouvert beaucoup de fronts, Erdogan va avoir besoin de beaucoup de pognon justement, alors même le chantage aux immigrés ne suffira pas arme des pauvres paraît-il.
Suivre les cours et prendre les décisions correspondantes devrait suffire, pourvu que les autres copains européens ne se cachent pas derrière les arbres.
« Pitié pour Emmanuel Macron » écrivez-vous, appelant vos lecteurs à éprouver ce noble sentiment à l’égard du président de la République. En réalité, ne devrait-on pas écrire que monsieur Macron « fait pitié à voir » ?
En effet, encore ce soir dans son intervention télévisée, on perçoit sans difficulté qu’il ne remplit pas un costume manifestement trop grand pour lui. Il a abordé le gouvernement de la France comme tout grand patron aborde la gouvernance d’une entreprise, n’ayant de préoccupations qu’économiques et d’objectif que de faire subir à la France la conversion définitive à une certaine forme de libéralisme : l’ultralibéralisme tel que pensé par un Strauss-Khan, par exemple, c’est-à-dire gouverner selon les canons de l’École de Chicago ; et à la soumettre encore plus aux décisions de la Commission européenne et de Madame Merkel. Au mépris de son Histoire et de ses traditions.
Par ailleurs il a été le conseiller économique de monsieur Hollande à l’Élysée et donc, une fois parvenu au pouvoir, a poursuivi le gouvernement idéologique de monsieur Hollande que je trouve de plus en plus pitoyable, encore ce soir dans l’émission « C à vous » sur France 5, dans ses prétentions à donner des leçons de gouvernance.
Je précise que je n’éprouve aucune aversion particulière pour l’individu Macron, mais que je n’accepte pas ses comportements quant à l’exercice de ses fonctions. Il donne l’impression de n’avoir découvert le « régalien » qu’une fois arrivé à l’Élysée, partisan de la table rase et peu pétri de l’Histoire de son pays. Lui qui rejetait le Peuple et la Nation, voilà qu’à présent il n’a à la bouche que les mots Nation, Patrie, etc. Comment dans ces conditions faire chez lui la part entre la posture, la communication et l’amour sincère de sa Patrie, de sa Nation et de son Peuple ? Lui, anciennement partisan d’une « laïcité ouverte », devant les avancées de l’islamisme politique et sous la pression des événements, semble à présent revenir à la conception fondamentale de la loi de 1905.
Il est donc loin de laisser l’impression d’être habité par la France et a trop longtemps donné le sentiment d’en être extérieur pour qu’à présent toutes ses déclarations irréfléchies et provocatrices ne lui reviennent pas en boomerang quand l’heure devient particulièrement grave.
En outre, j’ai le sentiment profond que, malgré une intelligence vive et incontestable, il ne domine pas réellement sa fonction ni les événements, qu’il subit plus qu’il n’anticipe faute d’avoir acquis une maîtrise réelle de ce qu’est la présidence de la République française. N’est pas de Gaulle ou Napoléon 1er qui veut…
L’art des grands hommes d’État est de savoir s’entourer des conseillers compétents, de ceux qui ont des visions de long terme, qui ont une longue pratique de la diplomatie, donc nécessairement ayant un profil différent du sien. Or, ne s’étant jamais soumis au suffrage des citoyens avant la présidentielle de 2017, il ne s’est entouré que d’obligés, pour la plupart issus de l’ENA, dont la maîtrise des affaires publiques n’était le plus souvent pas la qualité première, ou de transfuges des autres partis avec pour seul objectif de laminer ces derniers à son seul profit pour de se faire réélire en 2022.
Un dernier point critique : à l’instar des ses deux plus proches prédécesseurs, monsieur Macron me semble être surtout dans l’incapacité de se sentir contraint par les impératifs du Droit, notamment de la Constitution, non pas seulement de sa lettre, mais surtout de son esprit puisqu’il concentre entre ses mains en son Palais tous les organes de surveillance et de décision, gouvernant en lieu et place de l’organe constitué pour l’exercice de cette mission : le gouvernement !
Pour ne pas allonger excessivement mon commentaire, j’ajouterai que je partage en grande part les points de vues et avis exprimés par Denis Monod-Broca | 28 octobre 2020 à 07:57, Exilé | 28 octobre 2020 à 09:09, boureau | 28 octobre 2020 à 11:50 ou encore Serge HIREL | 28 octobre 2020 à 13:10.
@ Serge HIREL | 28 octobre 2020 à 13:10
« Il y a un monde entre la fermeté du discours de Villepin à l’ONU et les « conseils » de Macron à Beyrouth. »
Vous n’êtes pas sérieux en écrivant cela j’espère !
Le discours de Villepin à l’ONU est une calamité qui a pourri nos relations avec les USA pendant des années, jusqu’au discours de Sarkozy devant le congrès américain en 2007.
C’était d’une insolence qui aurait dû être évitée, Villepin était dans le rôle d’Erdogan ce jour-là.
Par ailleurs, derrière ce discours, le fait était que Chirac n’a pas voulu suivre les USA parce qu’il avait un compte à régler avec Israël et les USA : la destruction par bombardement d’Osirak par l’aviation israélienne avec la bénédiction des USA !
Un ingénieur français y a perdu la vie.
Le Directeur du projet Osirak, son adjoint le directeur du chantier et sa secrétaire (qui s’étaient mariés entre-temps) étaient au Nigeria, comme moi, dans les années 80, tous trois avaient été sous les bombes israéliennes, tous trois étaient mes amis, c’est de leur témoignage direct dont je parle !
Que Chirac règle ses comptes est une chose, bien, mais il y avait façon et façon de le faire.
Villepin s’est pris pour Cyrano de Bergerac ce jour-là à l’ONU.
Pour mémoire, les USA sont nos amis de toujours, la Turquie est notre ennemie de toujours, déjà au temps de Charles Martel !
Souvenez vous du XXe siècle, par deux fois les USA ont traversé l’Atlantique pour nous sortir du pétrin, chaque fois les Turcs étaient dans l’autre camp !
Lisez le CV d’Erdogan ! Il a fait des études d’imam, cet individu est un Khomeini en costume de Savile Row.
Quant aux Libanais vous auriez dû aller faire un séjour en Afrique de l’Ouest dans le passé, la corruption est leur méthode de travail. Ce sont d’excellents amis mais il faut éviter des faire des affaires avec eux, Fillon en sait quelque chose.
Macron semble avoir compris cela !
Le discours de Villepin fut une erreur !
On peut réprouver un ami, mais pas l’offenser à ce point !
Macron annonce le reconfinement jusqu’au 1er décembre.
Pour calmer l’inquiétude des petits commerces « non-essentiels », il leur donne rendez-vous dans quinze jours, pour savoir s’il est possible de lever partiellement ce confinement pour eux.
Sachant que la période d’incubation du virus est comprise entre 3 à 5 jours mais peut s’étendre jusqu’à 14 jours, d’après le propre site gouvernemental sur le coronavirus, il est clair que statistiquement, personne dans quinze jours ne sera en mesure de connaître l’efficacité de ce nouveau confinement.
On retrouve le même flou qui a gouverné la politique des masques, inutiles puis indispensables.
Il y a là une volonté de ne pas dire une vérité dure à entendre, une façon de délivrer les mauvaises nouvelles au goutte à goutte.
La plus mauvaise pédagogie dans l’effort de « guerre » qu’il veut mener, encore que cette fois je ne l’ai pas entendu parler de guerre.
Cette dilution dans le temps des efforts demandés est néfaste pour le moral et ne peut qu’aggraver la défiance maintenant et donner une explosion dans quinze jours.
Est-ce du mensonge volontaire ou du en même temps consistant à proclamer un état d’urgence modulaire dont il ne contrôlerait pas la modulation ?
Il fait pitié, pas au sens demandé par le billet, pitié parce qu’il est débordé par une situation qui le dépasse, et pitié parce qu’il n’arrive pas encore et toujours à endosser l’armure des temps mauvais.
Il lui a fallu treize longues minutes d’introduction, répétant ce que tout le monde savait, avant d’annoncer ses mesures, en n’oubliant pas de se réfugier derrière les frontières de l’UE, dont nous savons tous qu’elles sont des passoires.
Dans n’importe quelle situation il n’oublie pas de faire sa publicité europhile, gardant un œil sur son avenir qu’il veut européen.
Une névrose comme une autre, à ceci près qu’elle nous concerne également hélas.
@ Serge HIREL
« Il est vrai qu’Emmanuel Macron, à son arrivée à l’Elysée, n’a pas trouvé une France en parfait état. Mais, enivré par la réussite de son hold-up, sûr de sa puissance et de son étoile, mais remarquablement mal entouré, sans appétit pour les aspects régaliens de sa charge – tout en personnalisant le pouvoir à outrance -, sans le moindre scrupule, sans la moindre place pour le doute, il a bousculé l’ordre établi, mais n’est pas parvenu à imposer le sien. Il a mis la France dans la rue et ne doit qu’au virus que la situation se soit calmée. Bref, il est l’artisan de ses déboires et ne saurait être plaint comme devrait l’être un dirigeant poursuivi par la fatalité. »
Serge HIREL, votre réquisitoire est implacable. Merci !
@ Claude Luçon
Comme tout est simple avec vous. Il ne fallait pas faire la guerre en Irak, la suite l’a prouvé. Que Villepin ait fait son show ou pas n’a sans doute guère compté. Ce qui avait rendu les Américains furieux à l’époque, c’était que les Allemands ne les avaient pas suivis.
C’est de Gaulle qui disait « La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts », je crois. Il en va de même pour les Américains. Ce sont de bons partenaires puisqu’ils partagent grosso modo nos valeurs et sont nos alliés, mais se lier trop à eux, c’est se mettre sous leur coupe. Tant qu’on peut se permettre d’éviter ça, faisons-le.
Quant aux Turcs… à l’époque de Charles Martel, ils devaient tout juste sortir d’Asie centrale ou avoir atteint l’Iran. Et ils furent neutres dans la Seconde Guerre mondiale. Historiquement, c’est le premier pays musulman à avoir contracté une alliance avec la France, sous François Ier. Ils furent avec les Anglais nos alliés durant la guerre de Crimée, guerre mondiale avant l’heure qui brisa les ailes conquérantes de la Russie tsariste qui prenait un peu trop ses aises dans les Balkans. Leur bourgeoisie stanbouliote fut longtemps francophile, et ils furent le premier pays musulman à choisir un régime laïc, même si pas vraiment démocratique.
Désolé, mais je ne porterai pas de jugements de valeurs définitifs et caricaturaux de ce genre, tout pittoresques que puissent être vos souvenirs. Même si les Etats-Unis sont venus se battre deux fois en Europe, aussi pour défendre leurs intérêts bien compris et sûrement pas par bonté d’âme. Sans l’Armée rouge et le front de l’Est, on se demande bien d’ailleurs comment ils auraient pu venir à bout de l’Allemagne autrement qu’en jetant leur bombe atomique sur Berlin.
Après lecture des commentaires et relecture du billet, j’en conclus qu’il existe deux sortes de pitié :
La pitié compassionnelle, c’est celle demandée par le billet.
Et la pitié méprisante, c’est celle qu’inspire Macron à une majorité de commentateurs.
@ Isabelle parle de ces vieillards qui crèvent de trouille et de comorbidité… comme je vous donne raison, encore que mon approbation soit sans intérêt aucun.
Je fais partie de ces vieillards, mais pas du tout comorbide ou polypathe, selon l’origine, j’ai 82 ans, et je me fiche totalement de mon sort. J’ai fait d’amples provisions de Clairet de Bordeaux, vin de Henri IV, de poisson et d’oeufs de mulet, dits poutargue ou boutargue.
Ma pharmacie est pleine de somnifères et de dérivés morphiniques et mes cousins italiens m’ont fait le plein de limoncello artisanal.
Non, ce n’est pas de l’égoïsme, mais ça y ressemble. La Covid a hâté la mort de mon épouse en empêchant ses examens cardiaques, par l’arrogance des « soignants » de la pandémie.
L’intérêt général, bien sûr, la solidarité, l’union, des vapeurs méphitiques, qu’on fait surgir du chaudron de Gundestrup, le sentiment, la beauté, nous en parlerons quand nous aurons le temps. L’Etat, toujours l’Etat et son cortège de hauts factionnaires qui rajoutent toujours une contrainte de plus, histoire de montrer « leur c.. et leurs bonnes manières », avec le sentiment de gravir les échelons de notre belle république, tout ça, c’est parfait, mais ça ne vaut pas un éclat de rire désespéré.
Serrer les coudes, chacun dans son confinement ? Solidaires, parqués dans nos bauges humaines ? Unis, mais en quoi ? En ne se voyant plus ? En ne se reconnaissant plus ? Sauveurs de l’économie en travaillant en semaine pour retourner en prison à la fin. C’est une plaisanterie.
L’Etat sait tout, fait tout, organise tout, échoue le plus souvent pour suivre son étoile polaire du pouvoir. L’appareil d’Etat a besoin d’une victoire pour son escarcelle électorale, et ça tombe bien, la peur de mourir a gagné, alors que la maladie tue peu. Le symbole l’a emporté: vivants, avec les séquelles, les fibroses pulmonaires, mais vivants: allons M. Macron, un bon mouvement, soyez humble devant la mort, votre temps de gloire s’achèvera dans une couche-culotte qu’une aide-soignante issue d’un pays improbable viendra changer. Enviez plutôt Philémon qui videra ses flacons pour rejoindre plus vite sa Baucis qui, de loin déjà, lui fait un signe d’appel. Vous cultivez la trouille en demandant de la solidarité, on n’est jamais solidaire dans la peur, comme dans la faim, on se disperse pour trouver son refuge. C’est le sommeil qui rassemble.
@ Deviro
@ Malghorn
Le fou du roi amuse la galerie avec ses farces insanes. La folie lui permet cette liberté. Je trompette donc furieusement méfaits, défaut de repentance et tragédie.
Méfait: « action mauvaise, nuisible; conséquence pernicieuse; résultat désastreux, mauvais, déplorable. »
Repentance au figuré: « ressentir le regret d’une faute, d’une faiblesse avec le désir de les réparer et de ne plus y retomber. »
Tragédie: « œuvre lyrique et dramatique dont le sujet, propre à exciter la terreur ou la pitié, était emprunté à la mythologie ou à l’histoire; événement ou enchaînement d’événements terribles, funestes, dont l’issue est fatale; caractère d’une chose funeste et implacable »
Méfait et repentance sont appropriés au personnage. Quant à la tragédie, elle se discerne partiellement par plusieurs traits assez nettement flagrants. Manque seulement le dénouement qui pleinement la révèlera. Alors nous verrons, lequel ou lesquels d’entre nous est ou sont le ou les plus sots, lequel ou lesquels encore est ou sont le ou les plus clairvoyants.
En attendant, vous avez des jugements mais pas de vision et moi quelques saillies qui me permettent d’imaginer plus loin que l’horizon.
@ Achille 28 octobre 2020 à 21:19
« L’important est qu’elle ait condamné les propos insultants d’Erdogan. »
Non, elle n’a pas « condamné ». Elle a « jugé ». Les mots ont un sens. C’est ce que j’avais déjà tenté de vous dire dans mon premier message… Votre persistance est d’autant plus étonnante que vous expliquez l’une des raisons de cette attitude, l’importance de la diaspora turque en Allemagne, en citant un chiffre sorti d’une fiche Wikipédia, qui, en fait, se montre beaucoup plus prudent que vous sur sa pertinence. De même, d’où tenez-vous qu’ils sont « tous » musulmans ?…
On peut aussi voir dans ce discours en retrait la volonté de la chancelière de faire savoir à Macron l’Européen qu’il serait bon qu’il prenne en compte les intérêts de ses partenaires de l’UE et, en particulier, ceux de l’Allemagne quand il prend une initiative personnelle qui peut avoir des conséquences pour eux… Bref, que la France n’est plus tout à fait un Etat souverain.
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@ Claude Luçon 28 octobre 2020 à 22:30
C’est franchement faire affront à Chirac et à toute la diplomatie française de l’époque que d’affirmer que son opposition à l’intervention américaine en Irak était tout juste une vengeance qu’il mijotait depuis 1981. Les cafés du Commerce où on refait l’Histoire existent aussi en Afrique…
Certes, Villepin a un physique de Cyrano, mais son envoi n’avait rien de théâtral. Il exprimait, avec clarté et fermeté, la démarche de la France, Etat souverain, ami des Etats-Unis, son égal en droit international et non son vassal.
Outre le fait que l’on attend encore l’ombre d’une preuve de la présence d’armes de destruction massive, motif avancé par Washington pour justifier son intervention, l’actualité nous démontre depuis nombre d’années que la décision française était la bonne.
La disparition du régime de Saddam Hussein a promu l’Iran au rang de puissance régionale… L’Iran, dont l’attitude envers les divers groupes terroristes est tout sauf transparente. Sans cette guerre, il est probable qu’Al Qaïda et Daech n’auraient jamais eu la puissance qui fait encore trembler le monde et galvanise nos ayatollahs de banlieue. On est loin, très loin d’Osirak… On est à Conflans.
@ genau
Sans entrer dans les détails, nous avons eu à déplorer le départ d’un très proche bien plus jeune que votre épouse et dont nous constatons avec effroi qu’on l’a laissé mourir (pas atteint de la Covid).
Et nous sommes scandalisés par l’insistance du Président à vouloir régler leur compte à des personnes qui n’ont pas terminé leur chemin de vie terrestre et à vouloir s’en faire lui-même le régulateur.
Profitez bien, cher genau, malgré l’absence ; et à vous lire.
Bonjour Philippe,
Genau je ne saurais que plussoyer.
Et genau à raison rejoint le sommeil bien ivre sur la grève du mauvais sang rimbaldien de ceux qui savent que les haleurs depuis longtemps ont abandonné le bateau de l’État, le laissant voguer aux fleuves impassibles des mafias, de PayPal à Cosa nostra.
À l’endroit du péril, néanmoins, les trois grâces qui président au destin européen voulu par Macron, auront pitié de cette messe noire de toutes les pensées magiques qui n’auront pour destin que d’être pulvérisées par la foi qui voit, laissant à la charité, au sens chrétien du terme selon Christine Lagarde l’autre jour chez Rochebin, quel est le sûr chemin pavé de quelle pierre conduit l’enfant aux bras de son grand-père lui assurer que, au plus noir de la solitude, il se souvient de la fugue aimante et de l’harmonie céleste qui amènent ceux qui savent entendre aux embouchures délaissées de la réalité humaine, que la brassée de genêts jetée virilement aux jambes du mourant, a pour nom tendre espérance et qu’il n’y a aucun autre plan de relance qui vaille ou qui soutient.
Que cette vérité, unique et solidaire, laisse aux doubles des sorcières du Macbeth de Shakespeare – double, double, toil and trouble – la peur et le trouble de celui qui ne sait plus dire je t’aime, vieux camarade, et partage ta peine, brisant à tout jamais l’espoir de réconciliation qui, pourtant, mène au Royaume salutaire du pardon.
Encore et encore une superbe analyse de Zemmour à Face à l’info sur la pitoyable prestation de ce président pendant la crise du virus : panique, incurie, incompétence, mensonges en boucle, rien ne nous aura été épargné.
Ajoutée à sa lâcheté laxiste sur ce mal qui ronge la France, l’insécurité record due à l’invasion immigration dont il en est un artisan complice de ce fléau, ça fait beaucoup pour ce malheureux et pitoyable Président, grande gue*le et petits bras.
Zemmour ! Allez-vous vous taire à la fin, vous devenez insupportable !
@ genau
Je vous embrasse chaleureusement. Dommage que nous ne soyons pas voisins, je viendrais bien boire un petit coup de clairet avec vous. Discuter de tout et de rien mais surtout passer un bon moment ensemble, dans une franche rigolade. Le rire est le propre de l’homme, paraît-il. Nous avons tous oublié la dérision, l’auto-dérision et une certaine élégance. Je suis certaine que beaucoup de personnes âgées aimeraient bien se marrer une dernière fois plutôt que de rester prisonnières de leurs maladies, de leurs médicaments variés, de leurs déambulateurs, etc.
Et je terminerais par une grosse bise, avant de partir, sans masque comme je le fais avec mes enfants et petits-enfants. Pas question de respecter leur fameuse « distanciation ».
Bien affectueusement
Personnellement ce serait plutôt de l’opposition que j’aurais tendance à avoir pitié.
Je ne m’attarderai pas sur J-L Mélenchon dont le cas est désespéré et qui dans deux ans disparaîtra du paysage politique. Pas davantage de Nicolas Dupont-Aignan dont le cas relève, comme Mélenchon, de la psychiatrie.
Non, je veux parler de Christian Jacob qui, comme il nous l’a montré encore hier dans l’émission « L’heure des pros » ne raconte que des âneries. Mais aussi du pauvre Olivier Faure au charisme tellement insignifiant que personne ne fait attention à ce qu’il raconte. Aux leaders écolos, peu importe lequel, vu que dans ce parti c’est le foutoir complet.
Seule Marine Le Pen semble faire encore illusion dans cette opposition fantoche qui gesticule et vocifère. Elle se prend vraiment pour la femme providentielle (il est vrai que depuis que le vieux a été viré par sa fille, les hommes font de la figuration au RN).
Il n’empêche qu’en 2022 elle se prendra quand même son râteau !
@ Claude Luçon
« Le moment de plagier les Britanniques est là : Right or Wrong, my Country ! »
Certes, alors que les Français sont actuellement atteints de la haine d’eux-mêmes et de leur pays, en partie du fait du travail de sape d’agents subversifs gauchistes, ils devraient s’efforcer d’appliquer plutôt cette maxime chère aux Britanniques.
Pour motiver la population dans cette direction, encore faut-il que les dirigeants montrent l’exemple et c’est que qu’avait réussi à faire Winston Churchill en son temps, non pas par comédie mais par intime conviction. Et ce francophile n’a pas hésité à faire tirer sur les marins français de Mers El Kébir en 1940 par amour de son pays (nous pouvons nous demander ce qu’auraient pu faire des non-francophiles à sa place…).
Mais parmi tous les gens qui se sont succédé aux manettes depuis une quarantaine d’années, principalement des arrivistes prétentieux au service d’intérêts particuliers, combien avaient-ils ou ont-ils l’amour de la France chevillé au corps ?
Et si le moment est venu de faire bloc, comment le faire avec des gens qui incarnent la bêtise, l’incompétence, l’imprévoyance, l’incohérence, la prétention et le mépris de la France ?
Pour le titre du billet : Pitié pour Emmanuel Macron !
c’est fait cad sans commentaire.
Regardons un instant les chiffres.
Le nombre des nouveaux cas explosent, mais pas celui des décès.
Cela ressemble bien à l’immense magouille soulevée par le prof Perronne*. On invente une épidémie avec des tests à 45 cycles au lieu de 25 qui révèlent des cas qui n’en sont pas, et notre escroc national nous dira que grâce à lui, on n’a pas eu 400 000 morts.
Et ses copains d’attendre pour s’en mettre plein les poches avec un vaccin qui ne servira plus à rien…
Quant aux petits commerçants, il n’en a rien à faire, ils ne votent pas pour lui.
La ruine du petit commerçant qui vote Le Pen relève d’une volonté constante de la droite de gauche.
Par ailleurs, il paraît qu’on manque de médecins. Moi je vous en sors 10 ou 20 % de plus d’un coup de baguette magique: plafonnez leurs impôts sur le revenu, et ils travailleront davantage. Pourquoi voulez vous qu’ils fassent 60 heures par semaine comme autrefois, pour tout donner en impôts ?
*le Prof Perronne dénonce aussi le fait que les hôpitaux déclarent comme morts du covid des morts du cancer…
@ genau | 29 octobre 2020 à 01:13
Vous avez pensé à la poutargue ? Vous avez bien fait !
Je n’y ai pas pensé, car ces temps-ci rien n’est comme avant, et je crois bien qu’« avant » s’est évanoui, qu’« après » n’est pas encore là, « entre les deux » un tumulte incompréhensible pour moi (d’autres plus chanceux savent tout, connaissent tout et ordonnent…) fait naître la nécessité dont je n’ignore pas qu’elle n’est ni utile, ni nécessaire, de me taire.
Il faudrait, un peu, quelquefois, pour un temps court, entrer en soi-même, choisir le silence, réfléchir, changer, chercher, écouter, regarder, et agir avec circonspection.
Parce que lorsque tout est perdu, il faut bien se résoudre à repartir les mains vides, le cœur vide, la tête remplie de vacarme, les oreilles pleines des chants de la mort, les yeux hagards vers cet horizon invisible pour l’instant…
Objurgari in calamitate, gravius est quam calamitas. (Les reproches dans le malheur sont plus insupportables que le malheur même) Sententiae de Plublilius Syrius, à vérifier…
@ Achille 29 octobre 2020 à 08 :27
« …Nicolas Dupont-Aignan dont le cas relève, comme Mélenchon, de la psychiatrie. »
Voilà qui fleure bon les méthodes d’exclusion de feue l’Union soviétique… La jugeote la plus élémentaire veut que l’on ne puisse pas utiliser contre ses adversaires (NDA, JLM et les autres) la méthode que l’on reproche à un autre (Erdogan) d’employer pour dénigrer celui que l’on défend (EM).
Et votre tirade anti-MLP est une erreur stratégique. Elle est la meilleure assurance-vie de votre Leader Maximo.
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@ Robert 28 octobre 2020 à 22:10
Votre description du personnage conforte mon opinion sur lui : une erreur de casting, un « accident industriel », selon l’expression employé par l’ancien président de TF1pour qualifier le bide d’une nouvelle émission.
D’accord avec vous donc… sauf sur un point : Macron a su choisir un « conseiller compétent, de ceux qui ont des visions de long terme ». Que faites-vous de l’immense, grandissime et lumineux Bayrou ?… Même la Pythie tremble de peur de perdre sa couronne tant les visions du Seigneur de Pau et Roi du Béarn éclairent notre monde au moins jusqu’à la fin du siècle en cours…
@ Deviro
Je vous suggère deux choses:
1) vous calmer,
2) cesser d’insulter les gens et expliquer avec des arguments ce que vous reprochez aux commentaires qui ne vous plaisent pas.
Si vous éludez l’un de ces deux conseils, j’en aurai un troisième que je vais pour le moment garder pour moi, histoire de respecter notre hôte et ses invités.
@ Xavier NEBOUT | 29 octobre 2020 à 09:53
« Regardons un instant les chiffres.Le nombre des nouveaux cas explosent, mais pas celui des décès. »
C’est totalement faux, le nombre de décès Covid augmente à nouveau depuis début septembre et connaît un augmentation explosive depuis une quinzaine de jours. Ce qui est en parfaite adéquation avec le nombre de cas et ce nombre de morts va donc immanquablement crever le plafond dans les semaines qui viennent.
Vous devriez vous abstenir de relayer les stupidités de Perronne et ranger votre baguette magique, priez donc puisque vous êtes un expert.
@ duvent | 29 octobre 2020 à 10:28
« Il faudrait, un peu, quelquefois, pour un temps court, entrer en soi-même »
O tempora, o mores !
Non seulement on nous confine chez nous, mais certaine pousse la perversion jusqu’à nous faire entrer en nous-mêmes.
Fuyons mes bien chers frères, là où personne ne pourra nous rattraper, dans le rêve et l’ailleurs de l’imaginaire.
« À travers l’inexploré, inexplorable.
Vers l’inobtenu, inobtenable.
Es-tu prêt ?
Là-bas point de serrures, point de clefs… »
REVUE DE LA FRANCE OCCUPEE
Nice : trois morts dans une attaque au couteau dans une église.
Le virus islamo-fasciste plus radical que la Covid dont on nous rebat les oreilles avec ce reconfinement qui va anéantir notre économie et pénaliser notre jeunesse. Pour sauver des personnes en bout de course, on va aussi oublier des malades plus jeunes qui souffrent d’autres pathologies (problèmes cardiaques, cancer etc.).
« L’ambassadeur de France en Hongrie viré sans ménagement parce qu’il avait sur un certain plan approuvé #Orban mais l’ambassadeur de France en Suède toujours là! L’attentat grave de #Nice n’a donc aucune prise sur l’internationalement correct du président!
@Valeurs » P. Bilger
E. Macron se trompe à nouveau d’ami, d’ennemis et de cibles.
@ Claude Luçon
« À continuer à geindre et à protester on en croirait que l’esprit de Vichy a survécu malgré tout ! »
Cher Claude, en tant que témoin de cette période de l’histoire, vos observations peuvent être précieuses, mais je ne suis pas sûr que leur transposition aux circonstances actuelles soient nécessairement toutes applicables
Pour faire simple et court, l’analogue du régime de Vichy n’est-il pas – toutes choses étant égales par ailleurs – le Régime actuel et ses représentants élus ou institutionnels ou administratifs qui se font les collaborateurs objectifs du nouvel occupant sans réagir devant les crimes monstrueux à l’encontre des Français, qu’il multiplie de façon accélérée, sans qu’aucune mesure de fond traitant le mal à la racine n’ait été prise pour y mettre définitivement fin ?
@ Ninive
« À une époque où on laisse des gens agoniser des mois durant en leur parlant de dignité humaine alors qu’il réclament qu’on les aide à partir, les victimes du Rivotril n’ont pas été consultées, pas plus que leurs familles, en contradiction avec toutes les arguties qu’on oppose aux partisans du suicide assisté. »
Et cela fait combien de temps que les partisans du suicide assisté pestent contre le fait que les médecins et le corps médical se croient tout permis ??
Le suicide assisté, cela n’a rien à voir avec l’idée de laisser des médecins n’en faire qu’à leur tête. Rien. À. Voir. C’est l’idée que la demande qui vient du patient est légitime. Idée qui est relayée par des associations comme Exit. Qui se tapent en face d’eux les médecins qui ne veulent en faire qu’à leur tête.
Cela devrait être simplissime depuis longtemps: si un patient veut vivre, ce n’est pas au médecin de le tuer. Si un patient veut mourir, il y a quand même un seuil où ce n’est plus au médecin de tenter de le sauver.
N’instrumentalisez pas une pandémie pour vos propos sur le suicide assisté. Ce qui relève d’une logique aussi élémentaire que celle qui consiste à ne pas instrumentaliser une pandémie pour cautionner le surdimensionnement des capacités hospitalières, mesuré en lit par tête d’habitant.
Ce que vous décrivez avec le Rivotril n’a strictement rien à voir avec le suicide assisté.
Je suis stupéfaite, atterrée, profondément déçue par votre mansuétude, M. Bilger ! Ou alors était-ce de l’humour ?
En ce qui me concerne, aucune pitié pour cet homme ! Juste de la colère, de la peur à l’idée de toutes les catastrophes qui attendent encore un pays géré en dépit du bon sens par des gens inexpérimentés, incapables autant qu’arrogants (notre James Bond ne fendait-il pas de petites « vagues » sur son jet ski au lieu de travailler à nous éviter la déferlante constatée aujourd’hui ?).
Pitié pour la France, pour le peuple français, pour les Gilets jaunes éborgnés, les innocents décapités, les soignants exténués, les malades effrayés, les artisans au bord de la faillite…
« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant »
Un enfant qui sera seul à décider de notre avenir !!
@ Ninive
Veuillez m’excuser: j’ai lu votre propos de travers. J’ai eu du mal à interpréter « contradiction », « arguties », « oppose » dans le sens qui me semble maintenant être celui qui était le vôtre. Désolé du malentendu.
@ Exilé
En effet, rien de concret si ce n’est du verbiage inutile. Ce matin, Jean Castex, avec son accent du terroir, lisait un texte qui était quasiment un copier-coller de celui du dernier attentat à l’encontre de Samuel Paty.
Un enseignant décapité devant son collège et ce Premier ministre répète, presque mot pour mot, ce même texte aujourd’hui au sujet des trois morts égorgés dans la basilique de Nice. Et patati, et patata et nous saluons le travail des forces de l’ordre qui sont intervenues etc. Tout ces discours verbeux sont inaudibles et honteux aujourd’hui. Cela dit, les Français semblent plus préoccupés par leurs masques et leur gel hydroalcoolique. Des veaux, comme le disait de Gaulle.
Nous sommes représentés par des théâtreux, en aucun cas par des hommes d’action et en face, ils les ont bien repérés. Depuis l’arrivée d’E. Macron au pouvoir, ils accélèrent le tempo macabre et ensuite, ils poussent des cris d’orfraie en prétextant l’islamophobie. Eh bien oui, nous avons le droit de détester une religion quand celle-ci massacre des innocents.
Gavot ?
C’est amusant de voir comme lorsqu’on titille la nomenklatura maçonnique, il y a des nouveaux qui se manifestent sur le blog – généralement sous pseudo, bien sûr, noblesse oblige.
@ caroff
Vous savez lire ? Je cite votre source:
« Ces chiffres montraient aussi que 40 % des nouveau-nés en Seine-Saint-Denis avaient des prénoms arabo-musulmans. »
Entre 40 et les « plus de 50 % » que vous écrivez il y a une nuance… Comment voulez-vous que je vous prenne un tant soit peu au sérieux ?!
Pareil, combien d’enfants avez-vous fait vous pour compenser, qu’on rigole un peu ?
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@ Ninive
Donc sous le seuil de renouvellement des générations qui est de 2,09. Mais bon c’est déjà mieux que l’inventeur du grand remplacement Renaud Camus. J’ai pour ma part dépassé celui-ci (3), pas avec une Maghrébine comme semble en être persuadé mon grand ami hameau dans les nuages, tout en précisant qu’éventuellement ça ne m’aurait pas dérangé. Et ce n’est peut-être pas fini !
Par pitié quelqu’un pourrait-il dire à notre ex-capitaine de pédalo de se taire ?
Il n’arrête pas d’intervenir sur tout et sur rien, la parole de l’inutile, celui qui n’a pas osé relever le défi de l’élection, a baissé les bras sans combattre… Et il faudrait l’entendre ? Mou comme une chique, fossoyeur de nos valeurs, le compromis sans lutte, le désespérance au bout de la route. Un bavard pour journalistes, le vide d’un pays, la transparence de passage, qui fait perdre du temps qui gâche nos vies.
Je n’aurais pas voulu de lui dans mon équipe, encore moins comme gregario, il me fatigue, le pire de tout renoncer à toute joute, et se présenter en penseur de la suite.
Ne pas tenter sa chance, la foi soulève des montagnes, Pépère un jour, Hollande toujours. D’ailleurs rien que le nom évoque un fromage, coulant, sans saveur ni odeur.
Flanby n’est plus que l’ombre de lui-même, il nous coûte encore deux bras pour des élucubrations de fortune qui font rire.
Comment a-t-il pu être empêché dans ses grandes idées et ses grands sentiments lorsqu’il était au pouvoir ? Il est sans doute frustré de la réussite d’Emmanuel Macron, quoi qu’on en pense, ce dernier surpasse toute les batouilles récentes depuis Mitterrand.
Le messie n’étant pas au rendez-vous, il faut bien se contenter, et EM peu à peu commence à cerner les règles du jeu, « no scrum, no win ! » disent les Anglais, il est temps de virer toutes les gazelles qui l’entourent pour du lutteur, du scientifique, du « qui y met la tête », du gratteur de ballon, du rapide et puissant, qui peut perdre quelques ballons mais toujours dans le ruck, toujours en avançant, le coup de latte est interdit, mais le placage offensif est dans les règles, et l’arme des vainqueurs.
@ Tipaza | 29 octobre 2020 à 11:56
« Non seulement on nous confine chez nous, mais certaine pousse la perversion jusqu’à nous faire entrer en nous-mêmes. »
Tipaza vous êtes un âne, et fier d’être un âne, ce n’est pas rare pour un âne…
« Fuyons mes bien chers frères, là où personne ne pourra nous rattraper, dans le rêve et l’ailleurs de l’imaginaire. »
Pourriez-vous m’indiquer où se trouve ce lieu que vous indiquez dans cette phrase ?
Je crois en vous-même, mais je n’en suis pas certaine…
Obiter dictum lorsqu’une invitation est qualifiée de perversion, on doit s’affliger, et déplorer de voir ici et partout ailleurs, qu’est vrai cet adage « nostri temporis grande silentium expetit qualita » ! (Fulgence – commentaire de l’Enéide)
La parole est sacrée et le silence est l’écrin de cette sacralité !
@ Ninive
« Dans toute discussion vous inversez les données, vous êtes un contradicteur-né. »
Je pense que vous pourriez reconnaître que j’ai reconnu avoir lu votre commentaire de travers, et m’en être excusé.
« Et macronien de surcroît comme vous l’avez dit dans un autre commentaire. »
Oui. Et plus le temps passe, de plus en plus macronien. Un peu sur la même ligne que la journaliste Palki Sharma Upadhyay, d’ailleurs, comme en témoignent ses propos du 26 octobre. Et je ne vois pas le mal qu’il y a à cela.
« Vous connaissant suffisamment je ne poursuivrai pas ce dialogue avec vous, j’y perdrais mon temps. »
Je ne vous force à rien de ce style.
@ Tomas 14h14
« Une enquête du Point donnait 18 % d’enfants avec des prénoms musulmans. C’est beaucoup mais pas un tiers. »
Je corrige vos chiffres par ceux de l’Insee (enquête 2018 publiée en 2019: 21,6 % !)
Dans le 93, 42 % des naissances sont d’origine musulmane, est-ce suffisant ?
Et retenez bien ceci: « La quantité transforme la qualité » (Hegel), tellement d’actualité aujourd’hui, énième jour de deuil pour la France frappée par un clandestin d’origine tunisienne arrivé par Lampedusa.
Vous ne réfutez jamais et répondez très souvent à côté.
Nous avons tort, et lui président et nous citoyens, de penser qu’il lui appartient de tout décider face au virus. Il le dit, « ma responsabilité est de vous protéger et je l’assume », et curieusement personne ne conteste une telle affirmation. Non, face à ce fléau, la responsabilité est celle de chacun et de tous, de chacun individuellement et de tous collectivement. Mais la tentation est trop forte, il nous faut un responsable (et potentiellement coupable), et lui-même le croit. Cercle vicieux.
Quoi faire ?
Se protéger autant qu’il est possible et, si on est contaminé, rester chez soi, ne contaminer personne, ne pas encombrer les hôpitaux (si on est vieux), mourir chez soi. Pas facile mais n’est-ce pas cela l’attitude raisonnable ?
Nouveau confinement mais allégé, à partir de cette nuit. Allons-nous ainsi aller de confinements en déconfinements ? Jusqu’à quand ? Fichu virus ! Pas facile.
« Pitié pour Emmanuel Macron ! »
C’est de l’humour ou de la provocation ?
Avoir pitié de Manu, pitié ne me demandez pas ça !
C’est tout de même lui qui en a croqué un paquet dans la négo de la vente d’Alstom au profit de son ancien employeur Rothschild. Par pitié ne me dites pas non.
Curieusement je n’imagine pas les licenciés d’Alstom criant « pitié pour Manu ! »
Pas même celui à qui il a dit que s’il traversait la rue il aurait un job, vu que le job en question était dans le resto dont il sortait après avoir pris un bon repas, et que le resto en question, et tant d’autres, sont, pour la deuxième fois, confinés.
Du coup case départ. Merci Manu !
En même temps notre monarque qui prend « de la hauteur », comme on dit dans les palais, a dit à son bon peuple hier : « Tous confinés, JE le veux ! »
La guillotine a vraiment été démontée ? Non mais en vrai, c’est vrai ? 😀
@ caroff
OK, on laissera les lecteurs juger sur pièces, ou pas.
Combien d’enfants pour vous ? Zéro ?
@ Exilé | 29 octobre 2020 à 12:28
Je parlais d’esprit, Exilé, seulement d’esprit !
En clair : accepter la brutalité et la violence dues à autrui sans réagir avec la vigueur nécessaire, accepter sans se battre, ce qu’a fait Vichy.
Plus loin dans mon commentaire je préconisais qu’il nous fallait réagir à la mesure de cette violence et j’avais même mentionné les barbouzes.
J’aurais pu être plus précis, plus létal, mais j’ai pensé que ce blog n’était pas l’endroit pour le faire, par respect pour Philippe même s’il commence aussi à s’énerver concernant cet état d’esprit.
Nous ne règlerons pas notre problème avec des fleurs et des marches blanches.
Il faut en revenir à l’Ancien Testament !
Vous écrivez d’ailleurs: « des gens qui incarnent la bêtise, l’incompétence, l’imprévoyance, l’incohérence, la prétention et le mépris de la France ».
Pour moi c’est aussi ça l’esprit de Vichy !
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@ Serge HIREL | 29 octobre 2020 à 01:58
@ Tomas | 28 octobre 2020 à 23:37
Je vous signale que j’ai écrit ici, avant de vous y voir apparaître, que j’avais fait campagne pour Chirac en 1988 parmi les Français (17 000 alors, tous au moins titulaires du bac) résidant au Nigeria où toutes les industries françaises étaient représentées. Le comité pour l’élection de Chirac était composé de trois dirigeants, dont celui de la Société Générale et celui de Brossette, et moi.
Dire la vérité sur Osirak est une précision de fait, je ne vois pas en quoi c’est un affront à Chirac.
C’est le discours de Villepin qui était une insulte à l’ingénieur français tué sous les bombes israéliennes et à sa famille.
Ceci dit je suis d’accord avec le fait que cette guerre était une erreur, j’en précisais seulement une particularité occultée en France.
Lisez ce qui suit :
Mon gendre, Américain (screen-writer, il a co-écrit le scenario du film La Passion du Christ de Mel Gibson), je vivais alors à Santa Monica, m’a montré un document qui circulait dans Hollywood, écrit par deux professeurs d’université israéliens qui déclarait ce qui suit :
« Lors de la première guerre du Golfe en 1991 Bush père avait réussi à monter une coalition de 36 pays dont des pays arabes pour libérer le Koweït envahi par Saddam Hussein sur décision de l’ONU.
Israël ne pouvait y participer, les pays arabes auraient quitté l’alliance. Mais Israël voulait attaquer Saddam Hussein indépendamment par le sud-ouest pour se protéger des missiles Scud irakiens. Pour éviter cette entrée en guerre indépendante d’Israël, Bush père leur a fourni des anti-missiles Patriot et a promis qu’il s’occuperait de l’Irak une fois le Koweït libéré car en 1991 c’était bien la décision de l’ONU : libérer le Koweït, pas éliminer Saddam Hussein.
Bush père n’a pas été réélu, battu par Clinton, il est revenu au fils Bush de tenir la promesse de son père à Israël d’où 2004. »
Vrai ou faux je ne sais pas. Mais j’ai tendance à le croire, Hollywood étant plutôt ami d’Israël que contre Israël !
Pour Tomas, extraits de Wikipédia :
« Le pacte d’amitié turco-allemand est un traité de non-agression signé à Ankara entre l’Allemagne nazie et la Turquie le 18 juin 1941, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, par l’ambassadeur d’Allemagne en Turquie, Franz von Papen, et le ministre des Affaires étrangères de Turquie. Entré en vigueur le même jour, il durera quatre ans.
Une analyse suggère par ailleurs que Hitler voulait voir la Turquie rejoindre l’Axe (l’Empire ottoman avait fait partie intégrante des Empires centraux et combattu aux côtés des Allemands lors de la Première Guerre mondiale). Le pacte devait durer dix ans, mais il est dissous le 24 octobre 1945, après la chute du Troisième Reich, lorsque la Turquie rejoint l’Organisation des Nations unies.
Je n’appelle pas cela de la neutralité !
Seulement de la convenance politique.
Ce pacte a forcé les USA à alimenter les Soviets en armes, camions GMC, munitions, rations militaires et autres en passant par l’Iran du Shah alors sous « protectorat » britannique.
Hitler a perdu aussi la guerre pour n’avoir pas réussi à se procurer à temps le pétrole dont il avait besoin, comme les Japonais d’ailleurs, et surtout pour l’obstination de Churchill qui est le véritable héros de WW2.
Le vrai duel fut entre Hitler et Churchill.
Une des conséquences ignorées est que le gouvernement français à partir de 1945 a compris que la France aussi avait besoin d’une industrie de l’exploration et exploitation de pétrole puissante, permettant ainsi à des hurluberlus comme moi d’aller visiter le monde, Moyen-Orient, Afrique, Asie et Amérique du Sud.
Alors sont nés les RAP et SNPA (en France), CREPS (au Sahara), SPAFE (en Afrique de l’Ouest) devenant plus tard Elf avalé par Total par OPA récemment. Mais aussi la naissance des parapétroliers français : CGG, Schlumberger, Forex, Technip, Geoservices, plus ceux que j’oublie, à l’échelle mondiale.
Pour les journalistes nous étions alors (en 1960) les « Nouveaux Seigneurs » !
Grâce aux écolos et aux journalistes nos descendants sont devenus les « Nouveaux Salopards », CO2 aidant !
Ceci dit le pétrole est une matière organique, comme nous, donc rapidement dégradable, plus vite que nous !
Il n’y a que Nicolas Hulot et ses écolos pour l’ignorer !
@ Xavier NEBOUT | 29 octobre 2020 à 13:52
« C’est amusant de voir comme lorsqu’on titille la nomenklatura maçonnique, il y a des nouveaux qui se manifestent sur le blog – généralement sous pseudo, bien sûr, noblesse oblige. »
Je rectifie vos mensonges sur la prétendue absence d’augmentation de la mortalité due au Covid et en réponse vous prétendez que vous titillez la « nomenklatura maçonnique » ? Mais de quoi parlez-vous ? C’est obsessionnel non ? D’ailleurs je suis bien incapable de monter un mur droit et le plâtre je le gâche pour de bon, alors moi maçon…
Pas « nouveau » non plus, j’interviens sur ce blog depuis douze ans, et bien avant votre arrivée (qui n’a pas notablement augmenté la qualité des contributions du blog), mais avec parcimonie et en général seulement quand je vois de gros et gras mensonges.
Dieu sait pourtant que je me suis retenu de répondre aux nombreux anathèmes, jugements péremptoires et billevesées pseudo-métaphysiques que vous postillonnez quotidiennement.
@ Tomas 21h05
« Combien d’enfants pour vous ? Zéro ? »
Au-delà du taux de reproduction de l’espèce !
J’espère que ce n’est pas votre cas…
@ Ninive | 29 octobre 2020 à 19:45
« Pourquoi vous en prendre à Tipaza en ce moment où la mort frappe à nouveau trois des nôtres. »
C’est une question ?
Puisque je suis polie, je vais vous répondre :
1) Pourquoi pas ?
2) Quel est le rapport entre la première sentence et la deuxième ?
3) Comment osez-vous utiliser des victimes pour soutenir votre branlante argumentation ?
« Oui fuir, quitter ce pays devenu maudit comme le firent les Huguenots pendant près d’un siècle, ceux qui pouvaient partir avaient la Hollande, la Suisse, l’Angleterre pour refuge, parfois l’Espagne. Que nous reste-t-il aujourd’hui ? »
Vous avez l’âme d’un fuyard et ne savez où cacher votre courage, qu’à cela ne tienne, la liste des pays que vous donnez me laisse penser qu’ils existent encore, allez-y !
Rejoignez la cohorte des fuyards de la terre…
« Où aller ? Les USA, le Canada, l’Australie, l’Argentine, le Chili oui mais le Français commun n’est plus apprécié dans le monde autant qu’il peut le penser. »
Vous êtes stupide et manipulateur à la fois, vous soutenez une chose et son contraire.
C’est ainsi que vous posez une question : « Que nous reste-t-il ? », et que vous y répondez: « les USA, le Canada, l’Australie, l’Argentine, le Chili ».
Oui, mais il y a un MAIS, « le Français commun », vous en êtes ? Vous craignez de ne pas être apprécié ?
Vous, « Français commun », écrivez :
« Alors défendre sa terre sera pour les plus nombreux la seule possibilité ou se réfugier en soi-même avec la mort dans l’âme. »
Cette alternative, que vous déposez comme une idée éblouissante, est le signe de votre grand abrutissement, sans quoi vous sauriez que :
1) défendre sa terre est une action rationnelle, vous appelez « possibilité » ce qui est un devoir
2) qu’il n’existe pas, en soi, de refuge lorsqu’on est un homme d’honneur
3) que « la mort dans l’âme » ne fait pas le poète et encore moins le héros…
Enfin, le meilleur pour la fin !
« Mais de grâce taisez-vous ! »
Êtes-vous sérieux, lorsque vous me sollicitez avec grâce, pour une action que je vous refuserais si seulement il était en votre pouvoir d’obtenir de moi un quelconque avantage…
@ Claude Luçon 29 octobre 2020 à 21:26
« …j’ai écrit ici, avant de vous y voir apparaître… »
Les anciens ne peuvent être que sages… Mais l’ancienneté n’est pas gage de sagesse.
« Dire la vérité sur Osirak… »
Vous n’avez pas dit – dévoilé – la vérité sur Osirak. Elle est connue de tous. Vous avez dit que le refus de Chirac de suivre Bush était dû à cette affaire. Ce qui est hautement contestable.
« …le discours de Villepin qui était une insulte à l’ingénieur français tué… »
Etonnant qu’à l’époque, la presse d’opposition ne l’ait pas dénoncée.
« …un document qui circulait dans Hollywood… »
Quelle source ! Êtes-vous sûr que ce document n’était pas un synopsis sorti de l’imagination fertile d’un scénariste ? A moins que vos deux ingénieurs soient des agents du Mossad déguisés en Mickey…
« …extraits de Wikipédia »
Wikipédia n’est ni la Bible, ni le Coran, pas même une encyclopédie… Pour argumenter votre point de vue, mieux vaudrait peut-être vous appuyer sur le travail d’un historien, tel W.L. Shirer, dont l’ouvrage « Le Troisième Reich, des origines à la chute » fait référence. En tout cas, il est clair que, pendant la Seconde Guerre mondiale, la Turquie n’était pas « dans l’autre camp », contrairement à vos affirmations.
« …la bêtise, l’incompétence, l’imprévoyance, l’incohérence, la prétention et le mépris de la France. Pour moi, c’est aussi ça l’esprit de Vichy ! »
Vous ne trouvez pas qu’au lieu de refaire une énième fois le procès de l’Etat français, il vaudrait mieux se préoccuper de « l’incompétence, l’imprévoyance, l’incohérence, la prétention et le mépris de la France » de nos dirigeants actuels et jeter sur le passé un regard apaisé et même parfois amusé ?
https://www.pinterest.fr/pin/352828952042748253/
@ Achille
« Il n’empêche qu’en 2022 elle se prendra quand même son râteau ! »
Ne soyez pas si optimiste ! Les tristes événements récents font son lit. Et face au manque de vigueur – en dépit des discours martiaux – de nos gouvernants, sa victoire me paraît de moins en moins impossible.
Nous verrons alors la compétence du maçon mis au pied du mur !
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@ Exilé
« …c’est que qu’avait réussi à faire Winston Churchill en son temps ».
Ouais, ben si vous avez un Churchill en magasin, en France ou au RU, montrez-le nous ! Pour l’instant, ce sont plutôt des Chamberlain qui courent les rues !
@ Serge HIREL | 29 octobre 2020 à 01:58
« Non, elle n’a pas « condamné ». Elle a « jugé ». Les mots ont un sens. »
J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui jouez sur les mots. Les juger diffamatoires, c’est condamner les propos tenus par Erdogan.
Ceci étant il est possible que les Turcs qui vivent en Allemagne ne soient pas tous musulmans. Il n’en demeure pas moins qu’en Turquie, 85 % des citoyens de ce pays le sont (des sunnites pour l’essentiel, c’est-à-dire ceux qui sont les plus susceptibles dès que l’on se moque du prophète). Ceci même si les caricatures proviennent d’un journal qui est très peu lu en France et pas du tout à l’étranger
Finalement Charlie Hebdo me fait un peu penser à Tullius Détritus, le personnage d’un album d’Astérix. Personne ne le lit (pas même Christian Jacob qui l’a avoué ce matin) mais il arrive à semer une sacrée zizanie.
Le problème est que ce sont des innocents qui paient le prix de son humour douteux.
Et ça ce n’est pas drôle du tout !
@ xc 28 octobre 19:20
« En 2019, Renault a écoulé 85 000 véhicules en Turquie »
En 2019… Mais est-ce qu’en 2020-21 les véhicules Renault ne seront pas boycottées parce que de marque française ? That is…
Bien sûr que non.
En même temps il vaut mieux acheter sa Renault en Turquie qu’en France, elle coûte nettement moins cher. Bicose main-d’oeuvre moins chère qu’en France puisqu’aucune charge sociale n’est prise en compte sur le bulletin de paie et je n’évoque même pas les mots « cotisations retraite » :D)
Chez nous y en a qui voudraient bien traverser la rue pour bosser chez Renault en France, mais bon, Renault devrait participer (part patronale) aux cotisations des charges de leur personnel. C’est fou non ?
Du coup quelques Turcs on bien compris le truc (?), pas besoin de se crever le c**l pour bosser pour Renault à Bursa, allons en France, logés-nourris gratuitement, soignés gratuitement, plus un petit pécule mensuel de bienvenue pour s’acheter l’iPhone dernière génération.
Franchement, entre bosser à la chaîne chez Renault à Bursa et venir au Club Med en France, comme dirait une paparazette que je connais : « ya pas photo ».
@ Eric-Nico | 29 octobre 2020 à 11:51
« Je vous suggère deux choses:
1) vous calmer,
2) cesser d’insulter les gens et expliquer avec des arguments ce que vous reprochez aux commentaires qui ne vous plaisent pas.
Si vous éludez l’un de ces deux conseils, j’en aurai un troisième que je vais pour le moment garder pour moi, histoire de respecter notre hôte et ses invités. »
Mais monsieur, je ne vous ai pas insulté, ça ne sert à rien !
Je n’ai fait qu’un simple constat sur le commentaire ci-après, que d’ailleurs je n’aime ni ne déteste :
« Pour aimer un dirigeant, il faut que celui-ci aime en retour. Monsieur Macron n’aime ni la France, ni les Français »
C’est en effet le truc le plus crétin que j’aie pu lire jusqu’ici, aucun argument, une sorte d’adage, de «pensée profonde», on dirait du Facebook… Vous êtes sûrement quelqu’un de très intelligent mais vous avez omis de numéroter votre dernier alinéa : c’est quoi, votre schmilblick secret ? Une angoisse soudaine me prend…
@ caroff
Malheureusement pour vous si !
Je vous trouve bien agressif sinon…
@ Serge HIREL
« Wikipédia n’est ni la Bible, ni le Coran »
Quand bien même Wiki pouvait être comparée à ces deux bouquins fréquemment cités en référence (n’était-ce le respect dû à leur grand âge, on se demande bien pourquoi), ça ne signifierait pas qu’elle soit infaillible. Car les deux ouvrages que vous citez contiennent quand même un maximum d’horreurs (pour ne pas dire de saloper*es) et de sottises (pour ne pas dire de conner*es).
Et cela n’est pas du blasphème, juste une opinion.
@ Claude Luçon
Je tiens Chirac pour un de nos hommes politiques les plus méprisables. C’était un voleur, un escroc et un menteur. Et Villepin est insupportable d’arrogance. En plus ils sont de droite, alors vous pensez bien que c’est pas mon style.
Si votre histoire d’Hollywood est vraie, c’est que les Américains sont des abrutis de la base au sommet. Je ne peux le croire, en ayant rencontré beaucoup d’intelligents. Les choses ne peuvent pas être aussi simples.
D’autres pays que la Turquie sont restés en dehors du second conflit mondial en entretenant des relations équivoques avec les Allemands, comme la Suisse (par laquelle passaient des trains d’armement pour l’Italie) et la Suède, grand fournisseur de minerai.
Churchill c’est bien joli, mais il n’a pas plus gagné la guerre que de Gaulle, en fait. Doit-on rappeler que les deux tiers de la Wehrmacht était sur le front de l’Est ? Hitler a perdu comme Napoléon, car on ne peut pas gagner seul contre tous. Pas la peine d’aller chercher des explications techniques sur les ressources pétrolières, le manque de sous-marins ou de bombardiers à long rayon d’action.
Oui, vous avez salopé la planète, mais vous n’y êtes pour rien, vous ne pouviez pas savoir à quoi ça conduirait. Et moi aussi, puisque celui qui a une voiture et le chauffage central est aussi coupable que celui qui fore. Plus même à la limite, car il ne se rend pas compte des efforts qu’il faut pour produire une énergie qu’il gaspille sans compter !
@ Tomas
« D’autres pays que la Turquie sont restés en dehors du second conflit mondial en entretenant des relations équivoques avec les Allemands, comme la Suisse (par laquelle passaient des trains d’armement pour l’Italie)… »
Voui. Cela s’appelle la neutralité. C’est comme ça, la neutralité: on laisse passer les trains. Sinon, ce n’est pas la neutralité. C’est ballot, mais c’est comme cela.
En plus ils sont de droite, alors vous pensez bien que c’est pas mon style. (Tomas)
Cela va devenir un collector du blog !
Et pour peu qu’ils aient eu voiture et chauffage central ils sont irrécupérables.
Comme Tomas, sauf que ce dernier se tord les mains de douleur en réglant sa chaudière ou en mettant le contact sur sa voiture…
Et le blog, lui, se tord de rire…
Il y a eu une Résistance suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle a abrité des Juifs en provenance de France, aidé la Résistance française, et préparé un coup d’État militaire qui n’attendait que d’être déclenché, si le gouvernement basculait de la neutralité à l’alliance avec les nazis.
Ah ! et puis il y a eu une bataille aérienne entre l’aviation suisse et l’aviation allemande, au-dessus du territoire de la Confédération. Les Suisses ont gagné : ils ont abattu un avion nazi. Les Allemands étaient fous de rage. Les Suisses les ont fait mariner un peu, avant de leur rendre leur aviateur.
@ F68.10
Faut pas se sentir agressé là, loin de moi l’idée de dénoncer les Suisses (on fait ce qu’on peut dans la vie), juste celle de battre en brèche l’idée d’une Turquie alliée des Allemands, exemple à l’appui.
Et puis c’est bien, ça permet à Marchenoir (pour une fois) de nous faire part de deux faits historiques exacts et non manipulés.
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@ sbriglia
Figurez-vous que si je ne suis pas de droite, ce n’est pas à cause de l’idéologie même, qui sur le papier est dans sa version libérale très séduisante, mais de ses adeptes dont vous me paraissez être le prototype parfait.
Un portrait robot de l' »homme de droite » tel que je l’ai connu: raciste (sans l’avouer bien sûr), s’affichant catholique sans mettre les pieds à la messe plus d’une fois par an, tenant de l’ordre moral et de la famille mais visiteur régulier du claque ou se tapant sa secrétaire quand il en a le pouvoir, absolument indifférent à l’écologie.
La moraline de gauche m’énerve mais pas autant que l’air satisfait de l’homme de droite engoncé dans ces certitudes et son costume-cravate.
« Figurez-vous que si je ne suis pas de droite, ce n’est pas à cause de l’idéologie(…)mais de ses adeptes dont vous me paraissez être le prototype parfait.
Un portrait robot de l' »homme de droite » tel que je l’ai connu: raciste (sans l’avouer bien sûr), s’affichant catholique sans mettre les pieds à la messe plus d’une fois par an, tenant de l’ordre moral et de la famille mais visiteur régulier du claque ou se tapant sa secrétaire quand il en a le pouvoir, absolument indifférent à l’écologie.
La moraline de gauche m’énerve mais pas autant que l’air satisfait de l’homme de droite engoncé dans ces certitudes et son costume-cravate. »
Rédigé par : Tomas | 01 novembre 2020 à 10:10
Qui vous a renseigné ?
C’est mon portrait craché !
Sauf que j’enlève ma cravate quand je vais au « claque », (je ne garde que mes fixe-chaussettes, difficiles à enlever…), que je n’ai l’air satisfait que lorsque j’en sors, que ma secrétaire est lesbienne, et que je suis allé trois fois à l’église cette année pour des enterrements, Charasse, qui pouvait garder mon chien, n’étant plus là.
@ Tomas
« Faut pas se sentir agressé là, loin de moi l’idée de dénoncer les Suisses (on fait ce qu’on peut dans la vie)… »
Ah ! Mais pas du tout ! Je pense que la neutralité, c’est très bien !
(Et puis la Suisse était quand même cernée par l’Axe… Vichy compris… qui ont aussi fait « ce qu’ils ont pu », n’est-ce pas ? Gros bisous aux rosbifs.)
@ Tomas
« Figurez-vous que si je ne suis pas de droite, ce n’est pas à cause de l’idéologie même, qui sur le papier est dans sa version libérale très séduisante, mais de ses adeptes dont vous me paraissez être le prototype parfait.
Un portrait robot de l' »homme de droite » tel que je l’ai connu: raciste (sans l’avouer bien sûr), s’affichant catholique sans mettre les pieds à la messe plus d’une fois par an, tenant de l’ordre moral et de la famille mais visiteur régulier du claque ou se tapant sa secrétaire quand il en a le pouvoir, absolument indifférent à l’écologie.
La moraline de gauche m’énerve mais pas autant que l’air satisfait de l’homme de droite engoncé dans ces certitudes et son costume-cravate. »
Trimbaler des clichés aussi ridicules et éculés, ce n’est pas de votre niveau…
@ Tomas | 01 novembre 2020 à 10:10
« Figurez-vous que si je ne suis pas de droite, ce n’est pas à cause de l’idéologie même, qui sur le papier est, dans sa version libérale, très séduisante, mais de ses adeptes. »
Écoutez, on s’en doutait un peu, mais un tel aveu d’inauthenticité, de la part du gauchiste professionnel de ce blog, c’est quand même épatant.
Si c’est vrai, cela veut dire que vous êtes tellement lâche, tellement cynique ou tellement peu assuré de vos convictions, que vous n’êtes même pas capable de vous y tenir, sous prétexte que la tête de ceux qui sont du même avis ne vous revient pas. A vous, ou à votre cercle de relations.
Et si c’est faux… eh bien, la conclusion est la même.
@ Alpi
Merci du compliment, je tâcherai de faire mieux la prochaine fois. J’oubliais l’égoïsme fiscal et les ritournelles sur l’assistanat, et le silence sur l’exil fiscal. Mais franchement ça sort du coeur sans être trop passé par le cerveau, j’avoue.
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@ Robert Marchenoir
Il y a beaucoup de bonnes choses dans le libéralisme: la liberté d’expression, la responsabilisation, l’état de droit et l’égalité juridique.
Le problème, c’est qu’il donne une excellente légitimité aux patrons pour tout garder pour eux sans faire profiter les salariés des fruits de leur croissance. Surtout depuis les années 70 et 80.
Le problème aussi, c’est que la droite n’a pas de réflexion écologique.
Mais rassurez-vous, j’ai peu d’amis de droite, juste assez pour me dire ouvert d’esprit.
@ Tomas
« Un portrait robot de l' »homme de droite » tel que je l’ai connu: raciste (sans l’avouer bien sûr), s’affichant catholique sans mettre les pieds à la messe plus d’une fois par an, tenant de l’ordre moral et de la famille mais visiteur régulier du claque ou se tapant sa secrétaire quand il en a le pouvoir, absolument indifférent à l’écologie. »
Je vais tenir un compendium des clichés stupides de Tomas !
En tout cas celui-là mérite d’être encadré: il est dans le top 5 du blog.
Continuez comme ça, les occasions de se gondoler ne sont pas si fréquentes en ce moment !!
P.-S.: savez-vous que les « claques » ont disparu depuis 1946 ? Seriez pas un peu attardé ?
@ Tomas
Vous êtes incohérent. Vous dites être de droite sans l’assumer parce que les gens de droite seraient indignes mais vous dites aussi être chrétien, catholique, je crois. Or l’Eglise et autres sectes est coupable de complaisance pour les abuseurs d’enfants, ce qui est pire que de ne pas être enclin au partage.
À part ça, le dégoût n’est pas un principe…
Le principe est plutôt d’être ce qu’on est, sauf si, je ne sais pas, on change d’idée, c’est une autre question.
Le principe, c’est d’essayer de réformer les siens, en politique et en religion. Tout en les défendant contre le public si ce dernier les accuse de plus que de ce dont ils sont coupables.
Comment osez-vous faire la morale à quiconque quand votre attitude s’écarte tellement de votre devoir ?
« Mais rassurez-vous, j’ai peu d’amis de droite, juste assez pour me dire ouvert d’esprit. »
Rédigé par : Tomas | 01 novembre 2020 à 22:35
Chaque jour un collector…
Tomas nous gâte !
Castex : un faux dur entouré de faux professionnels.
@ Patrice Charoulet | 03 novembre 2020 à 14:51
Allons, allons, la manière pérenne dont il a réussi le déconfinement est un gage sûr de l’efficacité du (re)confinement !
Et en plus, il a toutes les caractéristiques du gai luron.
« Pitié pour Emmanuel Macron ? » (PB)
EM a son supporteur de qualité. Les sondages remontent.
Dans Paris Match grâce à l’amiral Philippe de Gaulle, 99 ans, fils aîné du Général, Emmanuel Macron est sauvé. On peut lire: « Les deux derniers meilleurs chefs d’Etat sous la Ve République sont le Général de Gaulle et Emmanuel Macron. Il n’y en a pas d’autres pour qui voter aujourd’hui » souligne-t-il.
Normal, le Général était un militaire de carrière et chef des résistants pendant la dernière guerre mondiale depuis l’Angleterre alors qu’E. Macron, troisième génération, est une start-up moderne et inépuisable en communication. Les cours de théâtre aidant…