Toutes les professions sont estimables dès lors qu’elles sont exercées avec conscience, compétence et talent. Il en est certaines qui, directement reliées à la qualité démocratique, sollicitent davantage, pour le meilleur ou pour le pire, l’attention du citoyen.
Triste constat d’aujourd’hui. Je force à peine le trait.
Les politiques, gauche et droite confondues, sont méprisés.
La Justice, dans les affaires pénales sensibles qui passionnent les médias et la société, n’a plus jamais droit à la présomption d’innocence.
La police, elle, est présumée coupable, quoi qu’elle fasse, sauf quand on a besoin d’elle et au lendemain de crimes islamistes.
Les journalistes sont au plus bas puisque près d’un Français sur deux pense que la télévision, la radio, les journaux et les magazines véhiculent fréquemment de fausses informations (Morandini).
Il y a évidemment des procès globalement injustes mais il n’empêche que la tonalité critique dominante nous oblige à réfléchir sur la chute dans l’opinion de ces métiers peu ou prou « régaliens ». Et surtout à nous interroger sur le point de savoir si ce déclin est irréversible ou résistible.
D’emblée il convient d’écarter un argument facile qui sert à éluder les débats quand ils gênent : cela a toujours été comme ça. Il me semble qu’on peut admettre qu’il a existé une époque, mélange de révérence sociale et de respect institutionnel, où l’ensemble de ces fonctions n’était pas contesté, à cause principalement de l’accord entre un univers d’ordre et des activités censées le protéger. Il y avait évidemment des exceptions mais la tendance forte allait vers cette complicité entre société et pouvoir, entre société et les outils de sa sauvegarde.
Mais nous sommes passés d’un temps de confiance à une ère du soupçon. Ce qui était hier présumé et voulu intouchable a été dégradé en une infernale méfiance collective et singulière. Ce qui dirigeait, jugeait, défendait et informait est devenu, par un effet pervers, ce dont il fallait se protéger.
Comment ne pas souligner, au sein de ce monde professionnel caractérisé par des défiances spécifiques, le rôle de tel ou métier participant, sur un mode interne, de cette entreprise de délitement ? Par exemple l’ignorance ou l’approximation des médias sur le rôle de la Justice ou la lâcheté politique face à une police peu soutenue dans sa quotidienneté dangereuse.
Pour expliquer ce regard négatif sur les politiques, les juges, les fonctionnaires de police et les journalistes, il est essentiel de mettre l’accent sur cette dérive intellectuelle et à la fois sociologique qui induit de transgressions indiscutables mais fragmentaires une condamnation totale et sans nuance. Ainsi le Mur des cons a englouti la magistrature tout entière dans son opprobre et quelques défaillances ont accablé tous les médias. Au lieu d’avoir la prudence de fustiger le détail, on s’est donné la facilité de faire sombrer en gros.
Ce n’est pas dire qu’il faille minimiser les impérities ou les scandales professionnels clairement identifiables. Bien au contraire. C’est la faiblesse de la répression, le caractère parfois dérisoire de la sanction qui entraînent ce débordement abusif de l’indignation ponctuelle vers la condamnation en bloc.
Reste que le remède le plus adapté à cette dégringolade qui devrait apprendre au moins la modestie, est l’excellence éthique et technique. La tension bienfaisante poussant chacun et tous, dans ces sphères capitales, à donner le meilleur de soi avec un contrôle fiable pour veiller au grain.
Il est angoissant, pour un républicain de bonne foi, adepte d’un ciblage honnête et équilibré, de constater cette chasse absurde aux politiques et cette propension un zeste sadique de rendre des métiers déjà difficiles, fondamentaux pour la démocratie, encore plus malaisés à exercer. D’ajouter à leur stress intrinsèque la charge d’une suspicion constante que rien, semble-t-il, ne viendra dissiper. Comme si le temps et la qualité ne pouvaient plus avoir la moindre influence.
Privés de l’estime publique pour toujours alors, sans rémission ?
Pour remonter la pente, ce sera une oeuvre de longue haleine qui exigera d’abord de ces métiers, pour les sauver du naufrage, un sursaut commun.
« Les journalistes sont au plus bas »
C’est précisément là le problème, le seul problème !
Ils sont au plus bas effectivement, de leur fait, pas de la faute des Français !
Nos médias ne recrutent clairement que des masochistes au savoir limité, quand ils en ont !
« Les politiques, gauche et droite confondues, sont méprisés.
La Justice, dans les affaires pénales sensibles qui passionnent les médias et la société, n’a plus jamais droit à la présomption d’innocence.
La police, elle, est présumée coupable, quoi qu’elle fasse, sauf quand on a besoin d’elle et au lendemain de crimes islamistes.
Les journalistes sont au plus bas puisque près d’un Français sur deux pense que la télévision, la radio, les journaux et les magazines véhiculent fréquemment de fausses informations. »
La police et la Justice constituent, à mon sens, un cas à part dans la mesure où elles ont pour mission d’assurer la sécurité des citoyens et rappeler à ceux qui ont tendance à l’oublier que notre société est soumise à des lois républicaines, à commencer par celles du vivre-ensemble.
Leurs prérogatives peuvent parfois sembler excessives et il est vrai que certains policiers et juges ont eu parfois tendance à en abuser, mais ces errements sont très rares.
Alors, bien sûr ce sont eux qui sont mis en exergue par une presse partisane soucieuse de présenter les contrevenants en victimes d’un système dévoyé.
Je pense, pour ma part, que les Français n’ont pas à se plaindre de leur police et de leur Justice. Il suffit pour s’en convaincre de voir dans d’autres pays comment ça se passe.
Concernant les journalistes c’est une tout autre histoire. Certes, certains sont remarquables et même honnêtes, mais beaucoup, je dirai même beaucoup trop, font preuve d’un manque patent de professionnalisme. A commencer par ces journalistes autoproclamés qui interpellent dans la rue des personnalités avec une agressivité à la limite de l’insulte ou encore ces fouille-poubelles toujours à l’affût du moindre scandale pour faire vivre leur torchon.
Quant au monde de la politique, nous pouvons trouver le pire et le meilleur, mais c’est encore dans le pire que l’on trouve le meilleur.
Nous avons affaire à des gens à l’ego surdimensionné, qui nous jouent les grands humanistes apitoyés par le sort des classes défavorisées tout en profitant largement des largesses que leur offre leur mandat d’élus.
Défendre les pauvres d’accord mais vivre comme eux, faut pas exagérer quand même ! Mais ce comportement populiste un peu grossier marche de moins en moins. Il arrive un moment où la ficelle devient trop apparente.
« …pour un républicain de bonne foi » (PB)
La formule est amusante, pour les multiples lectures qu’elle offre.
On peut donc être républicain par indifférence, par intérêt, de mauvaise foi, et par ma foi il est vrai qu’il y en a tellement dans ces catégories.
Et où sont passées les vertus stoïciennes et républicaines de la Rome antique ?
J’ai été sidéré d’apprendre que Raymond Barre avait un magot de dix millions d’euros en Suisse !
J’ai été tenté de paraphraser Jules César, lui-même disant à Brutus lors de son assassinat « Tu quoque mi fili » et de reprendre cette formule par un « Tu quoque Pater » !
Quand on arrive à ce degré de trahison morale, pour la trahison financière j’ignore ce qui s’est passé, tout est perdu y compris l’honneur, comme ne disait pas l’autre.
Je peux assurer les lecteurs que jamais un professeur d’université, même au top niveau, n’aurait les moyens de mettre dix millions d’euros en Suisse. En tout cas, pas en sciences physiques, peut-être qu’en sciences économiques, allez savoir.
J’avais dit à mon entourage que dans une prochaine vie, je voulais être danseur de tango argentin, je change d’avis, je serai professeur d’université, mais de sciences économiques.
Ce ne sont pas les métiers qui sont en cause, mais les hommes qui les exercent et plus globalement la société, où le sens de la morale et celui de l’honneur ont disparu.
Je me demande si les seuls de bonne foi ne sont pas les royalistes qui dans les circonstances actuelles n’ont rien à attendre de la société.
« Il est angoissant, pour un républicain de bonne foi, adepte d’un ciblage honnête et équilibré, de constater cette chasse absurde aux politiques et cette propension un zeste sadique de rendre des métiers déjà difficiles, fondamentaux pour la démocratie, encore plus malaisés à exercer. D’ajouter à leur stress intrinsèque la charge d’une suspicion constante que rien, semble-t-il, ne viendra dissiper. Comme si le temps et la qualité ne pouvaient plus avoir la moindre influence » (PB)
Il est donc recommandé à ces métiers, vous précisez « déjà difficiles » on se demande bien en quoi cela est spécifique, de respecter leur public, client, ou patient, etc.
Par ailleurs, il est étrange de voir que toujours il est question de ne pas accepter d’être mis en difficulté, et que donc encore et de nouveau, les uns sont les victimes de autres.
Le jugement des actes est lui-même un acte de violence, il ne faut surtout pas être « jugeant », ceci est très grave et très injuste, car qui faut-il être pour juger ? Je me le demande ??
Pourtant, la réalité est que pour obtenir « l’estime », il convient d’être estimable, quand on ne l’est pas, il faut le devenir, et quand dans le troupeau la brebis galeuse menace, il vous faut quérir le vétérinaire, et dans cette attente isoler le cas.
Une brebis galeuse peut faire l’objet de cette préconisation, mais le troupeau entier se trouve bientôt dévoré par une fièvre mortelle… Souvent, cette fièvre a un rapport direct avec l’or, comme c’est étrange !
Voilà où nous en sommes.
Il est bon et même excellent de rappeler à ces professions dont vous nous parlez, que la méfiance, le doute et le soupçon sont leur œuvre et la médiocrité son attribut.
De même se mentir à soi-même n’est pas une maladie, non, c’est ce qui s’appelait lorsqu’il restait encore un peu d’honnêteté, « la lâcheté ».
Il se trouve que de nos jours, un lâche est une personne dont l’incapacité à reconnaître cette vérité est déclaré psychologiquement atteint, à cause d’une quantité d’expériences atroces qui ne sont pas le gaz moutarde, la peste noire, la famine ou la gangrène, non ! c’est l’existence d’un autre qui entrave de façon conséquente la sienne.
La logique me contraint à vous dire que je me sens férocement prise à partie lorsque je lis votre billet.
En effet, jusque-là, je trouvais légitime mon soupçon, et depuis cette lecture je crois bien être affectée, ou infectée, je ne sais pas, peut-être ai-je été dans ma vie malmenée, et cette trace profonde dans mon inconscient remonte à la surface violemment, parce que vous n’en avez pas tenu compte lors de votre publication…
Bref ! Il faut rechercher le remède, mais avant faire un diagnostic, et celui-ci doit se faire sans bandeau sur les yeux, sans laisse autour du cou, les mains libres et le glaive hors du fourreau.
Il ne s’agit pas de l’ère du soupçon, il s’agit de l’ère de la vérité, n’ayez pas peur ! Noli timere quoniam tecum ego sum.
« Ce qui dirigeait, jugeait, défendait et informait est devenu, par un effet pervers, ce dont il fallait se protéger. »
Exception faite pour le cas de l’information qui si elle ne fait plus autorité n’a jamais eu à exercer de l’autorité, cette doléance me paraît s’inscrire dans le cas des failles de l’autorité en général. Autorité du père ou des parents, autorité du maître ou de l’enseignant, autorité hiérarchique, autorité des autorités, autorité de l’Etat, autorité de la décision de Justice et tutti quanti !
Par ex. Je sais au moins un lycée dans lequel le proviseur se moque comme d’une guigne de l’interdiction de l’écriture inclusive par le ministre Blanquer. Si le proviseur se moque du ministre, comment les enseignants ne suivraient-ils pas un tel exemple et a fortiori les élèves ? Comment a-t-on pu avoir l’idée de prendre en otage les notes d’un examen national ? Mais aussi comment a-t-on pu envisager de passer par-dessus la tête de la souveraineté du Jury ? Ou encore comment a-t-on pu envisager de « récompenser l’effort » par, au final, l’aléa d’un tirage au sort ? Ce qui se donne à entendre comme un « la Fortune reconnaîtra les siens » a rendu la situation inextricable. Tout le monde en devient fou !
D’un autre côté, il a été démontré par le passé que les voies légales de revendication se heurtaient à la surdité du mammouth. Et j’en suis notamment pour ma part, un parfait exemple même s’il vous faudra vous contenter de cette énonciation sans plus amples détails.
Que faire alors ? Le chef ne doit pas s’imposer par le diktat mais par le dialogue et le respect. Or, pour être respectée, l’autorité doit se montrer respectable. Il ne saurait donc lui suffire pour s’imposer de déclarer : « C’est moi le chef ! » parce qu’une telle attitude ne peut que s’avérer désastreuse à un moment donné ou à un autre. C’est la conscience d’un tel risque qui, du moins il me semble, incite à commencer par, avant tout autre chose, envisager de s’en protéger.
« Par exemple l’ignorance ou l’approximation des médias sur le rôle de la Justice ou la lâcheté politique face à une police peu soutenue dans sa quotidienneté dangereuse. »
Là encore, les affirmations péremptoires des médias sur certains sujets du domaine du judiciaire ou d’autres domaines incitent le citoyen un peu éclairé à se demander : « Nom d’une pipe ! Ils font de la propagande ou ils sont simplement c..s ! »
Cela étant, l’enchaînement des recours et des procédures qui font de la part des autorités sollicitées l’économie de recommandations comme : puisqu’il s’agit simplement d’hydrater et nourrir par perfusion sans autrement de soins, Vincent Lambert, pourquoi ne pas le confier aux parents, ce qui permettrait de réduire les frais d’hospitalisation en établissement hospitalier à ceux d’une hospitalisation à domicile avec la venue d’une infirmière pour mettre en place la perfusion et le passage régulier d’un médecin.
Le fait de venir voir son conjoint chez les parents pourrait peut-être également permettre de rétablir des liens de communication entre l’épouse qui ne peut divorcer et n’avait pas envisagé un tel « pire » en se mariant, avec ses beaux-parents.
Cela aurait au moins pu faire l’objet d’une recommandation de la part d’une autorité tant médicale que judiciaire, dotée de simple jugeote et qui ne se positionnerait pas en décideur de ce qu’est une existence valant la peine de continuer à être maintenu en vie et ce qu’est une vie ne valant pas la peine d’être poursuivie.
« Pour remonter la pente, ce sera une œuvre de longue haleine qui exigera d’abord de ces métiers, pour les sauver du naufrage, un sursaut commun. »
« Commun » est le mot juste en effet et que je voyais venir au fil de votre diatribe.
Il est cocasse d’apprendre, au détour d’une polémique, que les rubriques de la presse écrite dédiées à la chasse aux fausses nouvelles (Décodeurs du Monde, CheckNews de Libé, etc.) sont rémunérées par Facebook.
Les journalistes sont au plus bas puisque près d’un Français sur deux pense que la télévision, la radio, les journaux et les magazines véhiculent fréquemment de fausses informations.
En fait, c’est plus subtil que cela, car si les fausses informations à caractère mensonger ne sont heureusement pas monnaie courante, il n’en demeure pas moins que l’information (?) imposée aux Français l’est de façon souvent orientée et tendancieuse.
Depuis plusieurs dizaines d’années la presse a hélas trop tendance à nous désinformer par diverses méthodes :
– En ayant jeté l’objectivité aux orties.
– En reprenant comme étant acquis des faits historiques dont le déroulement exact pose parfois encore question.
– En agissant de même avec certains phénomènes à la mode (cf. le « réchauffement climatique »), sans exposer les arguments contraires.
– En reprenant les éléments de langage parfois contestables du monde politique en banalisant et en légitimant ses ostracismes (cf. « l’extrême droite », les diverses « phobies » etc.).
– En montant en épingle certains événements anodins et en en occultant d’autres, parfois graves.
– En ne séparant pas les faits des jugements qu’il est possible de porter sur eux.
– Enfin, en amont, par un système de formation – ou plutôt de déformation – des futurs journalistes, en tendant à en faire trop souvent plus des commissaires politiques que des informateurs objectifs.
L’information peut-elle être fiable, sincère, conforme à la vérité, lorsque ceux qui ont fait le choix de la véhiculer exercent cette mission dans un contexte concurrentiel, qu’il ne faut pas confondre avec pluralisme, où priment la rapidité, l’immédiateté, l’exclusivité, la seule recherche du scoop, où règne la dictature du taux d’audience ?
Le temps de la révélation factuelle, à l’état brut, d’une information et celui de son interprétation, du jugement que l’on porte sur elle, ne sont pas les mêmes.
Le premier se satisfait de l’immédiateté, le second exige du recul, de la réflexion, la maîtrise du sujet que l’on traite, une distance permettant de ne pas céder à l’émotionnel.
Il ne peut y avoir d’information digne de ce nom, respectueuse du public auquel elle s’adresse, sans journalistes animés par une passion permanente, par une rigueur constante, qui atteignent la notoriété grâce à leurs seuls mérites, leurs seules qualités et non par un quelconque exhibitionnisme qui leur conférerait un statut de star alors qu’ils fouleraient allègrement aux pieds les règles déontologiques les plus élémentaires de leur métier.
S’agissant des journalistes, Philippe Bilger est très gentil.
Il ne manque pas de bons journalistes, bien sûr, mais dans l’ensemble, ne nous voilons pas la face, c’est une profession sinistrée, dans laquelle on pratique en continu les fautes professionnelles les plus graves.
En effet, la grande majorité des journalistes sont persuadés que leur fonction est le *militantisme*. Et cela depuis leur entrée dans une école de journalisme.
Or, si on met à part les éditorialistes et les rares vedettes payées pour écrire des billets d’humeur, le métier de journaliste ne consiste pas à pilonner en continu l’auditoire, et presque toujours dans le même sens.
J’écoute France Info depuis de nombreuses années : c’est un bureau de propagande éhonté. J’ai eu droit à huit ans de cirage de pompes d’Obama (ces gens-là étaient des groupies du niveau des fillettes qui suivaient naguère les boys bands), et maintenant j’ai droit pratiquement chaque jour aux anti-Trumperies de rigueur. Ceci est caractéristique, puisqu’il ne s’agit même pas de la France.
Je lis le site de la BBC tous les jours : c’est également un bureau de propagande éhonté.
Le conformisme du milieu est peut-être pire que celui d’autres milieux pourtant assez sujets à l’embrigadement volontaire (universitaire, etc.).
Ajoutons que, trop souvent, la prétendue plus-value des décryptages est illusoire. On a énormément de bâtonnage sur des dépêches d’agence.
Enfin, les journalistes sont nuls en histoire et en géographie, en économie, en langues étrangères. Ils viennent d’inventer l’expression « street pooling », apparemment inconnue en anglais, puisqu’ils inventent un anglais imaginaire.
Pour couronner le tout, ils nous imposent leurs goûts musicaux vulgaires. Les pires groupes de rock bas de gamme sont qualifiés de mythiques et de légendaires.
Prenons la police. On nous a beaucoup cassé les arpions avec les suicides de policiers, parce que seuls les suicides de fonctionnaires sont scandaleux, dans s’pays — et bien sûr, lorsqu’un fonctionnaire se suicide, c’est forcément la faute du gouvernement. Même quand c’est un crypto-fonctionnaire, comme les agriculteurs.
J’ai déjà montré, ici, par le biais d’une étude tout ce qu’il y a de plus scientifique, que les policiers français ne se suicidaient pas davantage que la population dans son ensemble, une fois qu’on avait tenu compte du fait que cette dernière n’est pas dotée d’une arme de poing par l’État (il faut, bien sûr, lire l’article in extenso, et ne pas se contenter du résumé).
La conclusion qui ne figure pas dans cette étude, mais qui doit être énoncée, est évidemment la suivante : on recrute absolument n’importe qui dans la police. Dans un pays normal, les autorités sont censées rejeter la candidature de quiconque est suffisamment déséquilibré pour se flinguer à la moindre contrariété conjugale (par exemple), sous prétexte qu’il a sur lui le moyen d’en finir.
Dans un pays normal, les suicides de policiers devraient être, non pas similaires à ceux du reste de la population, mais absolument exceptionnels.
Je précise que tel devrait être le cas, même si les suicides en question étaient le fait des « conditions de travail », comme on dit en France. Il faut être complètement à la masse pour se suicider parce que votre supérieur hiérarchique est déplaisant avec vous. Ou parce qu’il y a des rats dans les toilettes. Ou pour toute autre raison de ce style.
Les gens normaux, c’est-à-dire non fonctionnaires, ont une solution à portée de la main dans ce genre de cas : démissionner. C’est curieux que les fonctionnaires soi-disant « harcelés par leur hiérarchie », et ayant suffisamment bobo à leurs conditions de travail pour songer à mettre fin à leurs jours, ne commencent pas par claquer la porte.
Il faut croire qu’ils n’ont pas le droit. Il doit y avoir une clause d’esclavage secrète, à l’embauche, dont le grand public n’a pas connaissance.
Les soupçons sur l’incurie des recruteurs se confirment, lorsqu’on consulte la rubrique des faits divers. Exemple : Un policier écroué pour le meurtre de son ex-compagnon.
Hein ? quoi ?… Je veux bien qu’on soit tolérant et moderne, mais il y a des limites : « Blessée d’une trentaine de coups de couteau, la victime a succombé à ses blessures peu après sa prise en charge par les pompiers et le Samu. » Ah oui, tout de même…
« Les deux hommes, qui se connaissaient depuis l’adolescence, ont été en couple et le passage à l’acte s’est déroulé dans le ‘contexte d’une rupture’, mais les circonstances restaient floues dimanche, a souligné le parquet. Le fonctionnaire de police âgé de 24 ans, qui travaillait en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint ou ex-conjoint et placé en détention. »
En voilà un qui n’a pas été poussé à bout par la mondialisation et la casse du service public. A 24 ans, il pouvait trouver un autre job, non ? Et s’il était possible de ne pas admettre dans la police des gens aux pulsions meurtrières et au psychisme perturbé, ce serait aussi bien, non ?
Autre fait divers : Un policier tire sur des ambulanciers et se fait interpeller par le GIGN. Un policier suicidaire, je précise. Donc, il va se retrouver dans les statistiques syndicales, et les pleureuses gauchistes (et souverainistes) vont encore nous en faire une pendule sur les « conditions de travail » et le « manque de moyens ». Sans parler du « mépris » de l’État pour les fonctionnaires.
« Tout commence dans la soirée de mercredi lorsqu’une habitante de Saint-Christophe-du-Jambet appelle le Samu, inquiète de constater que son mari, un policier du Mans, vient d’ingurgiter une grande quantité de médicaments. »
« Dans un premier temps, les ambulanciers lui prodiguent les premiers soins. Mais lorsque vient le moment de les suivre pour se faire hospitaliser, le quadragénaire refuse catégoriquement. Intimé de se laisser prendre en charge, l’homme aurait alors saisi une arme dans un meuble, éteint la lumière puis enjoint aux secouristes de ne plus bouger. »
« Les deux professionnels ont tout de même réussi à s’extirper de la maison. Le policier aurait alors tiré par la fenêtre avec un fusil. »
La gendarmerie a été forcée de faire appel au GIGN pour maîtriser un policier. Dites-moi que je rêve…
On continue, avec un autre drame de l’ultra-libéralisme qui détruit nos beaux services publics régaliens (avec la complicité de la macronie triomphante et des bourgeois catholiques de Versailles) : Le policier jette de l’acide au visage de sa compagne et se suicide.
« Il semblerait que l’origine du drame soit liée à la jalousie. Le policier était affecté à la direction départementale de la Sécurité publique de Seine-Maritime ; il menait des missions de police-secours à Rouen. »
Tout à fait. Moi, quand je suis jaloux, je me rue chez Brico Dépôt, et j’hésite longuement entre l’acide sulfurique et la soude caustique.
« Il s’est suicidé d’une balle dans la tête selon les premières constatations. »
A moins qu’il n’ait été victime d’empoisonnement de la part de l’oligarchie financière cosmopolite, bien entendu. On ne peut pas se fier aux médias du système.
« Sa compagne, dont l’état de santé est préoccupant, a été prise en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe du Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation) de Rouen. Un hélicoptère a été engagé. »
Il y a une certaine « population » qui a plus tendance que d’autres à régler ses peines de coeur avec des jets d’acide dans la figure, mais bien sûr, le professionnalisme des recruteurs de la police ne saurait être mis en doute.
Gageons que les syndicats de policiers, quel que soit leur bord politique, ne rappelleront pas ces étranges « suicides » la prochaine fois qu’ils nous en feront une tartine sur le sujet. Pas plus que les ministres concernés, d’ailleurs.
Depuis des années les médias ont systématiquement sapé l’autorité de toutes les institutions, en oubliant qu’ils étaient eux-mêmes des institutions exposées à subir le même traitement…
@ Robert M. 06 juillet 2019 à 11:27
Je me suis bien amusée en vous lisant – entièrement.
Merci pour ce moment ! 😉
« Peut-on encore sauver certains métiers du naufrage ? »
Sans doute non, cher P. Bilger, sans doute non !
Voilà le petit bout de phrase, à mon avis et dans l’analyse, le plus important de votre billet ; et ce pour toutes catégories que vous citez :
« ce dont il fallait se protéger »
Ce ne sont pas les personnes, ni les métiers qui sont en cause, mais les « systèmes » cher P. Bilger : ils sont devenus fous. Des canards sans tête !
Relisons Huxley ou Orwell, toujours d’actualité, en plus soft nous y sommes.
Pour ce qui concerne le système judiciaire, l’analyse n’est pas difficile :
En cause d’abord, la féminisation excessive de la profession. Nous savons que les valeurs féminines, quand elles sont dominantes, affaiblissent considérablement en efficacité, les professions exercées.
Historiquement le premier exemple vient de loin : la féminisation des professions médicales dans l’URSS communiste à partir des années cinquante entraînant une baisse massive de la qualité des soins à la population. Baisse des soins qui n’a pu être cachée.
Ensuite l’asservissement à des juridictions supérieures : la Cour européenne des Droits de l’homme. Et bientôt certains services juridiques onusiens (mondialisation oblige).
Et la longueur décisionnelle inadmissible qui obère l’efficacité et la crédibilité.
Et la syndicalisation de cette profession, la consanguinité des acteurs, le carriérisme, l’entre-soi…
Le manque de sélection à la sortie de l’école, ensuite le manque de mise à niveau, le manque de contrôle dans la qualité du travail effectué…
Bref une profession et des métiers qui ne sont jamais ni jugés, ni sanctionnés, ni mis à niveau et qui ne rendent compte de rien ! Comme dans la fonction publique. Résultat une médiocrité d’ensemble comme celle actuelle de nos services publics.
La même analyse pourrait être faite pour l’Education nationale et sa féminisation.
Un sursaut commun ?
N’y comptez pas cher P. Bilger !
Pour ces gens-là – comme dirait Brel – tout ronronne dans leurs destinées tranquilles. Et pourtant la marmite populaire bout.
Cordialement.
La terre entière a rigolé en apprenant les mésaventures du commissariat de Pézenas en 2002.
Une bande de jeunes cagoulés assiège le commissariat, aucune réponse, silence de mort, aucune réaction, en fait nos fonctionnaires se trouvaient dans le jardin du commissariat et se faisaient des crêpes Suzette avec un petit rosé glacé. Ils n’ont rien entendu.
http://www.leparisien.fr/faits-divers/polemique-au-commissariat-11-02-2002-2002809867.php
Certains font des efforts pour ne pas être respectés. Prenez les journalistes:
– interviews agressives sans connaître les dossiers.
– cherchant le battage (le battage c’est ce que les snobs et ignares appellent « beuze » de l’anglais « buzz » qui signifie… bruit, battage médiatique) plus que le fait (un fait c’est quelque chose que l’on peut vérifier en faisant des « vérifications », vieux mot français pouvant désigner le « fakteu-tchékïngue »).
– et par conséquent: pas d’insistance à obtenir une réponse décente ou non mensongère lorsque l’interrogé répond à côté. Il faut connaître les dossiers et avoir du tonus cérébral.
– maniement lamentable de la langue française notamment à l’oral.
– lisez un article même de fond sur un sujet que vous maîtrisez et bien souvent on voit que le journaliste se trompe ou trompe. On peut penser qu’il en est de même dans les domaines que l’on ne maîtrise pas soi-même (la majorité donc).
Bonjour et merci M. Bilger pour votre billet. Je trouve votre analyse juste.
De fait je viens de recevoir cette information:
Meurthe-et-Moselle : la préfecture va autoriser l’abattage du seul loup du département .
Motif du préfet : c’est un animal qui a un comportement erratique et anormal, donc nous sommes contraints de le tuer.
Éric Freysselinard
préfet
à France Bleu Sud Lorraine
Lien : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/meurthe-et-moselle-la-prefecture-va-autoriser-l-abattage-du-seul-loup-du-departement_3521449.html?fbclid=IwAR0BvcHh5FFtHGAC43eNDKGWFdL-vXtsdqr4g9VOV1h1x8CKDWahtzfuHgc
Pardonnez-moi mais c’est un peu court comme motif ! Avec l’accord du président de la République, bientôt tout le monde ou presque pourra tuer des loups en France.
C’est vrai, à un moment on finit pas être excédé par toutes ces mesures arbitraires, injustes et disons-le franchement : stupides.
Et j’ai envie de leur crier à tous ces gens le fameux mot de Cambronne à Waterloo : « MERDE » !
Et je terminerai par cet émouvant hommage au loup :
LA MORT DU LOUP – Alfred de Vigny
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l’incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l’horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l’humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. — Ni le bois ni la plaine
Ne poussaient un soupir dans les airs ; seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N’effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d’en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s’étaient mis en quête
A regardé le sable en s’y couchant ; bientôt,
Lui que jamais ici l’on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s’arrêtent, et moi, cherchant ce qu’ils voyaient,
J’aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au-delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu’à deux pas, ne dormant qu’à demi,
Se couche dans ses murs l’homme leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa Louve reposait comme celle de marbre
Qu’adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s’assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s’est jugé perdu, puisqu’il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n’a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu’au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu’à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang,
Nos fusils l’entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n’ai pu me résoudre
À poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois,
Avaient voulu l’attendre, et, comme je le crois,
Sans ses deux louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l’eût pas laissé seul subir la grande épreuve ;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
À ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l’homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d’Hommes,
Que j’ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C’est vous qui le savez, sublimes animaux !
À voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse,
Seul, le silence est grand ; tout le reste est faiblesse.
— Ah ! je t’ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m’est allé jusqu’au cœur !
Il disait : « Si tu peux, fais que ton âme arrive,
À force de rester studieuse et pensive,
Jusqu’à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j’ai tout d’abord monté.
Gémir, pleurer, prier, est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t’appeler,
Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »
Écrit au Château du M***
Et si, au lieu de s’interroger sur les policiers, les magistrats, les journalistes, on s’interrogeait sur ceux qui s’arrogent le droit de les juger, c’est-à-dire l’opinion publique ? Exemples:
– les politiques sont méprisés, par qui ? Par des gens qui n’ont aucune idée du travail qu’ils font, souvent harassant et ingrat, et qui généralisent le comportement méprisable de quelques-uns ;
– la police est présumée coupable. Par qui ? Les gauchistes dont le but est de déconstruire la société actuelle. Mais toutes les enquêtes d’opinion disent que majoritairement les Français ont une bonne opinion des policiers et gendarmes. Taper sur le gendarme n’est pas d’aujourd’hui, Guignol en témoigne ;
– les journalistes sont au plus bas ? Quand on est assez c*n pour faire confiance aux réseaux sociaux plutôt qu’à des titres éprouvés, on devrait se taire !
– reste les magistrats. On peut être partagé sur leur cas, après le mur tristement célèbre et certains comportements et intrusions dans le domaine politique. Faut-il pour autant oublier l’énorme dévouement de la très grande majorité et les conditions plus que difficiles et le manque de moyens de leur exercice professionnel ?
Il y a deux mille six cents ans Solon interpellait déjà les citoyens d’Athènes pour leur conseiller de s’interroger d’abord sur leur propre comportement. Rien n’a changé…
Entraînant le commun à son atavisme égaré, la faute est aux juifs, aux francs-macs, aux musulmans, aux chrétiens, aux homos, à la crémière ou à mon chien, disais-je en commentaire du billet précédent, j’oubliais les médias, où donc avais-je la tête, et les banquiers aussi, la finance qui sait maintenir l’illusion à coup de taux négatifs, et son profit sur du rien.
Je cèderais bien à la tentation, duvent, d’être avec vous pour ne plus avoir peur, mais vous allez me jeter, je retourne faire le mâle sur mon rocher :
https://www.youtube.com/watch?v=N9T98bE6BoY
Le Pâtre de montagne
Juché sur le plus haut rocher,
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante,
Et l’écho monte
Des profondeurs,
S’élève des sombres ravines.
Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D’en-bas.
Ma bien-aimée demeure si loin !
Avec toute mon ardeur
Je l’appelle d’ici.
[Son nocturne]
Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s’en est allée,
Tout espoir m’a quitté en ce monde
À tel point je suis seul.
Ce chant résonnait avec tant de nostalgie
Dans la forêt nocturne,
Qu’il élevait les cœurs vers le ciel,
D’un pouvoir merveilleux.
[Idées d’espoir]
Bientôt ce sera le printemps.
Le printemps, mon espoir.
Il me faut maintenant
M’apprêter à partir.
@ Solon
« …les politiques sont méprisés, par qui ? Par des gens qui n’ont aucune idée du travail qu’ils font, souvent harassant et ingrat »
Travail « harassant et ingrat » comme par exemple celui qui a conduit à la législation sur la fessée, ou bien comme la parité homme-femme, ou bien comme les prétendues « fausses nouvelles » ou bien comme la signature du Pacte de l’ONU sur les migrations que personne n’avait demandée…
En fait, ce qui est reproché au monde politique est de remuer beaucoup de vent autour de questions futiles et accessoires quand elles ne sont pas dangereuses au lieu de traiter les vrais problèmes que tout le monde connaît mais que le monde politique recouvre d’une chape de plomb.
Monsieur Bilger,
Je peux vous prêter mon mouchoir.
La tête étant pourrie il est normal que le corps veuille s’en détacher.
P.-S.: il me semble que vous n’avez toujours pas compris ce qui se passe en France depuis cinquante ans ou vous le faites exprès.
Cher Philippe,
J’ai lu vos réflexions de ce jour.
J’estime les politiques, les magistrats, les policiers et les journalistes. Et si l’opinion publique a du mépris pour ces quatre groupes, l’opinion publique a tort.
Petit rappel : les gens en jaune qui ont empoisonné notre pays pendant six mois ne partageaient pas mon jugement sur les politiques, les magistrats, les policiers et les journalistes. D’où leurs mauvais comportements.
Toute généralisation semble abusive.
Il y a de mauvais magistrats, ça existe j’en connais, il y a sans doute des policiers et des gendarmes peu fiables, comme il y a des plombiers-zingueurs ou des maçons qui ne font pas honneur à leur métier… Et alors ?
Alors, lorsqu’il s’agit de professionnels du régalien, le citoyen estime anormal que ces gens payés avec ses sous prennent à la légère leur travail. Mais qui dirige les fonctionnaires d’autorité ?
Les politiques, tout ministre par exemple est le chef de son administration. Il est donc comptable de conduites peu dignes ou d’incompétents manifestes ; mais il dispose d’un arsenal de sanctions lui permettant de sévir lorsqu’il y a manquement. S’il ne le fait pas il s’en rend complice.
L’actualité met sous une lumière crue des élus corrompus ou malveillants: Balkany, Guérini, Cahuzac, mais font-ils oublier la myriade d’élus locaux parfaitement dévoués ?
Ce serait une grave erreur de déduire du comportement pénalement répréhensible de certains, que l’ensemble de la classe politique engagée au service de la collectivité soit affectée des mêmes maux !
Quant aux journalistes, ils tendent chaque jour les verges pour se faire battre. Inculture crasse, mensonges, fautes de français et commentaires allant continuellement dans le sens du vent de l’idiotie contemporaine: pas un pour sauver l’autre !
Il me semble que le nœud de la question c’est le délitement d’un Etat qui était encore, à la sortie du second conflit mondial jusqu’à l’orée des années soixante-dix, fort et irrigué par une pratique démocratique plutôt évoluée.
Ce que ressentent confusément les Français, c’est que cet Etat est devenu ultra-dominant, sur tous les secteurs de la société, sans pour autant leur assurer la sécurité et la justice sociale.
La presse audiovisuelle relaie globalement le discours du gouvernement.
La Justice est à deux vitesses ; les puissants lui échappent.
Les forces de l’ordre sont soumises à un centralisme extrême qui dévalue les chaînes de commandement.
La haute administration, qui avait su assurer le service de l’Etat même lorsque les gouvernements sautaient régulièrement sous la IVe République, est aujourd’hui envahie par des hommes et des femmes qui cherchent la carrière, couchant littéralement avec le secteur privé.
Il y a plusieurs raisons à cela :
Une Constitution et un système électoral qui ne permettent plus l’équilibre des pouvoirs et l’expression intelligente du débat démocratique.
Une Justice devenue Autorité judiciaire au lieu de Pouvoir judiciaire, aux moyens scandaleusement faibles.
Un Etat qui externalise une partie substantielle de ses services, et ne remplit qu’à peine ses fonctions régaliennes.
Moyennant quoi l’opinion publique désorientée et méfiante à l’égard du système se goberge des mouvements d’opinion les plus simplistes et sensationnels.
En attendant le sursaut de ceux qui ont le sens de l’Etat et du bien commun…
Parlons des juges. S’ils veulent être respectés, il faut qu’ils renoncent à sortir de leur rôle en exerçant une tutelle sur les orientations politiques du gouvernement. Comme c’est le cas à travers tout l’Occident actuellement. Dans le but d’imposer les diktats du politiquement correct à la population qui n’en veut pas, sabotant ainsi la démocratie. Et en particulier, dans le but de contraindre leurs concitoyens à accepter l’immigration de masse.
A cet égard, il est fort instructif de constater qu’en Israël, les choses se passent exactement de la même façon que chez nous : les juges sont, avec les journalistes, au premier rang des militants pro-immigration.
Heureusement, Israël est un peu en retard sur nous (ou en avance, selon le point de vue que l’on adopte) : par exemple, l’ancien premier ministre Ehud Olmert avait signé, avec l’Égypte, un accord de renvoi automatique des immigrés illégaux.
Le gouvernement a mis en œuvre, avec l’Ouganda et le Rwanda, un plan de « déportation des immigrés illégaux dans des pays tiers sûrs ». Oui, oui : déportation. C’est comme ça qu’on dit. Déportation avec 3 500 dollars de prime à la clé (soit 5 ans de revenu annuel dans ces pays).
Une ONG (en franchouille dans le texte : une « assoce »), baptisée Centre israélien pour la politique d’immigration, défend l’idée d’une retenue à la source sur les salaires des immigrés, qui ne leur serait rendue qu’à leur départ du pays (le très « raciste » Front national n’a jamais pensé à un truc pareil…).
Bon, je vous rassure, c’est la seule. Toutes les autres « assoces » sont vigoureusement pro-immigration, et sont encore plus puissantes qu’en France, si c’est possible.
Ah ! j’oubliais. Dès 2013, Israël a construit un « mur » — un beau, un grand mur, un mur « raciste » à la Trump, tout le long des 241 kilomètres de sa frontière avec l’Égypte, et depuis, l’afflux des immigrés illégaux a chuté de façon spectaculaire.
Très instructif également : ce sondage mondial, montrant que les citoyens des pays « racisé-e-s » sont largement plus « racistes » que les blanchouilles européens : 65 % des Sud-Africains réclament une diminution ou un plafonnement de l’immigration dans leur pays, 60 % des Kényans, 50 % des Nigérians, 45 % des Indiens et 44 % des Mexicains.
En revanche, seuls 38 % des Australiens en disent autant, 37 % des Britanniques et 29 % des Américains (Pew Research, 2018).
Un autre sondage montre que 61 % des Turcs et 45 % des Indiens pensent que leur pays serait plus fort s’il arrêtait complètement l’immigration, contre 37 % seulement des Allemands, 31 % des Britanniques et 30 % des Australiens.
57 % des Turcs, 54 % des Sud-Africains et 46 % des Brésiliens se sentent comme des étrangers dans leur propre pays en raison de l’invasion migratoire, contre 38 % seulement des Allemands, 36 % des Britanniques et 36 % des Australiens.
74 % des Turcs, 64 % des Péruviens, 62 % des Indiens et 60 % des Sud-Africains réclament la préférence nationale à l’embauche, contre seulement 58 % des Américains, 48 % des Britanniques et… 17 % des Suédois (Ipsos MORI, 2017).
Le monde est plein de « racistes », et ils sont, de façon tout à fait disproportionnée, noirs ou bronzés.
Le plus rigolo étant que l’auteur de l’article d’où sont tirés ces chiffres s’appelle Remi Adekoya. Comme son nom l’indique, il est… comment dire, sans offenser de délicates sensibilités… enfin, noir, voilà. En fait, pour connaître la vérité sur le « racisme », il faut aller chercher un Noir lucide, un qui soit moitié nigérian, moitié… polonais.
Ouaip. Le monde commence à devenir sacrément compliqué.
______
@ breizmabro | 06 juillet 2019 à 12:55
A votre service.
Jamais, aucun régime n’a emporté autre chose que la constitution en trois étapes de l’état du pays:
– enthousiasme de type révolutionnaire
– acceptation des nécessités de gouvernement
– épuisement politique et réaction
Tout au long de la vie du régime, des durillons se forment. L’Antiquité en est le modèle, augmenté du faible nombre de citoyens cristallisant mieux les tendances:
– Cicéron écrivant que deux augures ne peuvent se croiser sans sourire.
– le chemin du vote dans la Rome primordiale passant par un pont (vecteur) où les candidats étaient interpellés par la plèbe, d’où les invectives.
– la leçon de Lucius Quintus à son frère, dosant soigneusement la part de sincérité dans la campagne électorale.
– les lettres de Pline, désabusées mais mesurées.
– les critiques acerbes et intéressées de Juvénal.
– l’algarade entre Alcibiade et Nicias sur le prix de la vérité.
– le pirate désinvolte devant Alexandre, lui assénant qu’il n’est qu’un brigand doté du pouvoir de justice.
Ceci posé, la démocratie moderne s’est enfoncée dans une nécessité de bien-être où il vaut mieux être un forban bienfaisant qu’un administrateur rigoureux.
C’est ainsi que les taxes dédiées ne sont pas employées selon leur destination légale, que les gouvernants s’encanaillent publiquement, tout en canonnant le public de valeurs républicaines qui, précisément, n’ont rien à voir avec la vie privée, ce que l’opinion publique a tendance à négliger. C’est ainsi que Jacques Coeur, Fouquet, dans des proportions infiniment plus importantes que Cahuzac ou Barre, ont scellé leur destin.
Reste l’exercice de la justice: elle n’a jamais été à l’abri de la critique et même de la vomissure. Celle de Saint Louis ne vaut que par le chêne qui la couronne et celle de Pierre de Lancre sent furieusement la chair de sa maîtresse-enfant, cruelle et perverse. Le supplice de Vanini résonne encore à Toulouse, et Saint-Evremond nargue encore Louis XIV depuis son tombeau de Westminster.
En revanche, les époques révèlent des beautés humaines, artistiques ou marchandes qui laissent pantois. Le faible nombre d’ouvriers égyptiens pour la construction de Kheops, le génie de certains officiers publics, en opposition avec les ignominies communistes où l’homme est privé de réflexion.
Il faut se réjouir de la médiocrité des journalistes et plus encore de celle des agitateurs sociaux, tristes baladins obligés de prostituer ce qui leur reste d’âme pour accéder au vedettariat. Mais heureusement qu’ils existent, pour nous faire apprécier l’extinction des écrans ravageurs.
J’ai lu en une petite heure le dernier opus de Jean d’Ormesson: il n’y a rien de bien nouveau, on sait tout du personnage, mais la montée progressive de sa relation au monde vers un personnage est saisissante. Celui-là a eu toutes les grâces, les faveurs, la fortune et l’esprit et il ne les a pas gâchés.
Puisque vous partez tous en vacances et que les sujets de Philippe deviennent de plus en plus raplapla je vous conseille d’emporter dans vos cantines quelques livres.
Un livre superbe de Serafín Fanjul. « Al-Andalus, l’invention d’un mythe » – La réalité historique de l’Espagne des trois cultures, L’Artilleur, 2017.
Orientaliste espagnol, directeur du centre culturel espagnol du Caire, il a traduit nombre de poèmes arabes du 15e siècle. Couvert de gloire et décorations, il démonte à un âge avancé l’entourloupe de nombre de couillons, dont beaucoup d’écrivains français, qui ont contribué à nous vanter l’extase de l’apport musulman en Espagne. Tout y passe, un massacre.
Puisque vous n’êtes plus de gauche ici, mis à part Tomas, on peut lire Thierry Wolton « le Négationnisme de gauche ».
Et puis comme toujours, « La Ligne d’ombre » de Joseph Conrad, un Voyage juste avant le fameux Voyage de Céline dont il s’est beaucoup inspiré.
« Voyager » c’est resté dans la langue anglaise et avec Joseph Conrad on n’est jamais déçu.
@ Giraudet | 06 juillet 2019 à 15:39
J’avais 10 ans quand mon grand-père me faisait pleurer avec la mort du loup.
Depuis j’ai grandi, pas vous ?
@ Robert Marchenoir 06 juillet 2019
« Le monde est plein de racistes ».
Cela va sans dire !
Mais cela va encore mieux en le disant ou… en l’écrivant comme vous le faites.
Cordialement.
Et les métiers honnis de longue date ?
https://www.contrepoints.org/2013/11/04/145039-prostitution-en-defense-des-proxenetes
https://www.20minutes.fr/france/313205-20090320-prostituees-maintenant-syndicat
Comme par hasard, les politiques, la police, les magistrats et les médias n’ont pas été des plus protecteurs pour les catégories de gens que je citais plus haut… On déconsidère les uns et les autres, on interdit, on agit arbitrairement, on fait dans le sensationnel…
…et on s’étonne d’être mangé à la sauce dont on assaisonne les autres. Mais enfin, on a donné de si bons exemples !
A la moindre défaillance, on est diabolisé comme on diabolise les autres, est-ce vraiment étonnant ?
Il faut essayer que les gens ne soient pas obligés d’exercer des professions qui leur déplaisent pour survivre.
Mais on n’a pas à préjuger de ces métiers. En somme, il s’agit d’élargir la gamme, et non réduire les possibles selon ses goûts ou ceux prêtés au public.
Parmi les professions jadis respectées, voire sacralisées et aujourd’hui montrées du doigt et attaquées de toutes parts, je citerai celles d’enseignants dont le métier dans certains quartiers est devenu un sacerdoce, sinon un véritable enfer !
@ Robert Marchenoir | 06 juillet 2019 à 11:27
Comment pouvez-vous faire preuve d’autant de cynisme concernant le pétage de plomb de certains policiers.
On dirait l’humour du professeur Choron que l’on pouvait lire dans Hara-Kiri dans les années 70 et que l’on retrouve encore dans certains articles de Charlie Hebdo.
Mais apparemment votre humour « pince sans rire » semble avoir un certain succès dans les casiers à homards…
Je pense que vous valez mieux que ça, enfin quand vous êtes dans un bon jour.
@ Robert Marchenoir | 06 juillet 2019 à 11:27
Jamais lu autant de saloperies et de diffamations infamantes de la part d’un individu, notamment 1er à 3ème paragraphe, se bornant à faire du copié-collé pour « exister » tout en salissant des professions auxquelles il n’arrive pas à la cheville tant par le mérite que par l’intelligence et le courage.
Evidemment quand on a tout foiré, on se défend comme on peut de ses frustrations et l’on trouve même ici ou là des laquais, admirateurs et suiveurs revanchards ou simplement ignorants pour vous passer la brosse à reluire et faire passer vos mensonges et accusations revanchardes et infamantes pour la vérité révélée !
@ Achille | 06 juillet 2019 à 23:18
Qu’est-ce qui vous prend ? Il n’y a pas une once de cynisme dans mon commentaire. Seriez-vous un bisounours-snowflake prompt à hurler aux « micro-agressions » dès lors que la température du bain s’écarte de 37,5°C ?
Mon humour est calé sur celui du Couvent des oiseaux, comparé à celui du Charlie-Hebdo des grands jours, et encore plus à celui de Hara-Kiri. Je vous conseille de vous plonger dans les archives.
Je suggère qu’on ne laisse pas rentrer dans la police des individus qui tirent sur les ambulanciers venus les secourir, qui jettent de l’acide au visage de leur maîtresse ou qui assassinent leur amant de trente coups de couteau, et c’est moi qui suis cynique ?
Vous avez dit quoi ? Vous avez parlé du « pétage de plombs de certains policiers » ? Vous n’avez pas l’air d’avoir compris qu’il y a incompatibilité entre le début et la fin de votre expression. C’est bien ça le problème : un policier n’est pas censé « péter les plombs », comme vous dites ; il est censé nous protéger contre ceux qui les « pètent ».
Quant à qualifier de simples « pétages de plombs » une tentative de meurtre, une agression barbare et un sauvage assassinat, commis par ceux-là mêmes qui sont chargés de nous protéger de tels actes, cela relève de quoi ? du cynisme le plus abyssal ? de l’inconscience la plus complète ? du bisounoursisme le plus radical ? du socialisme le plus dégénéré ?
Tiens donc, boureau et Marchenoir, réconciliés, vont nous créer la nouvelle Internationale raciste: Hais ton prochain comme toi-même.
Ils vont devoir se bâtir des murs pour se protéger d’eux-mêmes.
Alors celle-là, je l’encadre. Tiens ! elle est tellement belle que je la copie-colle intégralement :
Mary Preud’homme | 07 juillet 2019 à 02:05
« Jamais lu autant de saloperies et de diffamations infamantes de la part d’un individu, notamment 1er à 3ème paragraphe, se bornant à faire du copié-collé pour ‘exister’ tout en salissant des professions auxquelles il n’arrive pas à la cheville tant par le mérite que par l’intelligence et le courage. »
« Evidemment quand on a tout foiré, on se défend comme on peut de ses frustrations et l’on trouve même ici ou là des laquais, admirateurs et suiveurs revanchards ou simplement ignorants pour vous passer la brosse à reluire et faire passer vos mensonges et accusations revanchardes et infamantes pour la vérité révélée ! »
Il y en a, c’est Poutine. D’autres, c’est Trump. Preud’homme, c’est la police.
Tous ces gens-là sont des saints, comme Staline en son temps pour les communistes. Impossible d’avoir un discours raisonné en leur présence sur ces sujets. Vous appuyez sur le bouton, et hop ! le chien de Pavlov sort de sa boîte, et se met à baver sur la moquette.
Nous apprenons donc ici que des « professions » (lesquelles ?) possèdent intrinsèquement « le mérite, l’intelligence et le courage ». Tu rentres dans la police, et hop ! le mérite, l’intelligence et le courage te dégringolent dessus.
Par exemple, le courage qui consiste à se flinguer avec son arme de service quand ça va mal avec bobonne. Ou celui qui consiste à tirer sur des ambulanciers venus vous sauver du suicide. Ou celui qui consiste à jeter de l’acide au visage de sa fiancée, sous d’obscurs prétextes de jalousie. Ou le mérite qui consiste à larder son amant homosexuel de coups de couteau, pour… on ne sait trop quoi, demandez à Preud’homme : rien de ce qui est policier ne lui est étranger.
Bon évidemment ces faits sont incontestables, alors elle ne se donne même pas la peine de les contester. Les communistes, au moins, se donnaient la peine d’échafauder un discours basé sur les intérêts de la classe ouvrière. Même Poutine donne le change, et passe pour un grand philosophe tolérant et modéré dans ses interviews avec le Financial Times.
Preud’homme, non : c’est l’insulte directe, bête et brutale, tant à l’égard du commentateur qu’à l’égard de ceux qui auraient le tort de l’approuver.
Je ne sais pas si « l’intelligence, le mérite et le courage » pénètrent dans les gènes dès lors qu’on réussit le concours de la police ; je constate en tous cas que la transmission héréditaire rétroactive est affectée d’un fort coefficient négatif.
Etre maman de commissaire vous rend à l’évidence stupide, lâche et ignoble. Je pense que nous en avons une démonstration quasiment en laboratoire, ici même.
Notez qu’une des caractéristiques des expériences scientifiques est leur caractère reproductible. Nous avons refait le test à d’innombrables reprises :
1. Analyse raisonnée d’un fait d’actualité montrant la police sous un jour pas 100 % favorable.
2. Déluge d’insultes et de diffamations de la mère Preud’homme, alléguant bien entendu des insultes, des diffamations et des « saloperies » inexistantes — et d’ailleurs prudemment non désignées.
C’est comme avec Einstein : le résultat annoncé par la théorie se confirme inéluctablement, sur le terrain, au fil des expériences successives.
Ça peut être charmant (cinq minutes) chez une pétasse de quatorze ans à qui vous dites que le chanteur dont elle est amoureuse est une grande saucisse inopérante, mais quand ça se prolonge et s’aggrave à une période aussi avancée de la vie, c’est nettement plus préoccupant.
On se demande ce qu’elle a « foiré », elle, dans sa vie, pour vouloir à tout prix que des gens dont elle ne connaît rien « aient tout foiré », sous prétexte que leurs analyses politiques ne sont pas 100 % alignées avec les siennes — si l’on peut qualifier d’analyses politiques les éructations de type Gestapo-NKVD de notre chienne de garde locale de la police — et de l’armée. Elle n’est pas seulement directeur en chef de la police française, elle est aussi chef d’état-major de l’armée.
Tous corps qui se passeraient bien de tels défenseurs. Heureusement que le plus abruti et le plus malhonnête des syndicalistes policiers plane à cent kilomètres au-dessus des vomissures preud’hommesques.
Au fait, je pensais que vous étiez copine avec breizmabro ? Donc vous disiez, breizmabro fait partie des « laquais, admirateurs et suiveurs revanchards ou simplement ignorants » qui me « passent la brosse à reluire » ? Dites-donc, ça ne dure pas longtemps, vos amitiés de cour de récréation, à votre âge… A mon avis, vous pouvez vous brosser, pour la prochaine tournée de homard.
Pour en revenir aux suicides de policiers, mais aussi des autres professions protégées (PTT, Renault, agriculteurs…), je serais curieux de savoir dans quel autre pays du monde développé existe un phénomène similaire.
Personnellement, je n’ai jamais entendu parler d’un autre pays que la France, où les médias, l’opinion et le gouvernement passent leur temps à se tordre les mains sur l’affreux taux de suicide des fonctionnaires (et assimilés). Mais je veux bien que des commentateurs non hystériques, respectueux des faits et rationnels nous communiquent des informations à ce sujet.
Vous remarquerez que comme toujours en pays socialiste, c’est la conclusion inverse de celle qui s’impose que la plupart des gens tirent de cette situation.
Cet incessant bruit de fond sur le suicide de gens qui font objectivement partie de la classe dominante et privilégiée en France peut vouloir dire deux choses :
Soit, comme on vient de le voir dans le cas des policiers, leur taux de suicide n’est pas, en réalité, supérieur à celui des autres, et la seule raison pour laquelle le sujet occupe les médias est le pouvoir du lobby fonctionnarial.
Dans ce cas, il est évident qu’il est urgent de ne rien faire — sinon, dans le cas de la police, d’améliorer le recrutement pour éloigner les déséquilibrés, ainsi que je l’ai indiqué.
Soit les fonctionnaires se suicident davantage que les autres, et c’est la faute de leurs conditions de travail ; et alors, la conclusion évidente pour quiconque a deux sous de jugeote, c’est qu’il est urgent d’éradiquer ce système fonctionnarial, qui martyrise ses employés et les pousse au suicide. Il est urgent de privatiser, de « casser le service public » et de passer à « l’ultra-libéralisme ».
Mais les socialistes, eux (c’est à dire 100 % des Marcel qui abordent le sujet au Bar des amis ou dans les ministères) en tirent la conclusion opposée : il est urgent de renforcer le système fonctionnarial et d’augmenter la dépense publique ! Puisque le socialisme pousse ses plus fidèles protégés au suicide, alors, à l’évidence, il faut davantage de socialisme !
La logique est purement et simplement stalinienne.
@ Robert Marchenoir | 07 juillet 2019 à 02:06
A propos de pétage de plomb, avez-vous entendu parler de celui-ci :
Selon le quotidien régional marseillais « La Provence », pendant les épreuves de « droit des sûretés », un étudiant aurait été pris en flagrant délit de bavardage (ce qui peut s’interpréter comme : en train de tenter de tricher) par le surveillant d’examen de fond de salle qu’il aurait alors traité de « bouffon ».
On peut faire incidemment remarquer que dans certaines autres facultés, l’étudiant aurait été purement et simplement prié de ramasser ses affaires et de sortir de la salle et sa copie aurait eu zéro, sans préjudice d’autres éventuelles sanctions. Mais à Marseille, le professeur de droit est intervenu en personne en hurlant:
« Selon les autres candidats en train de ‘plancher’, l’enseignant aurait en effet tancé vivement alors son interlocuteur. Fermez bien votre gueule où je vais finir par vraiment m’énerver, aurait-il crié avant d’empoigner son étudiant par le t-shirt et de le secouer. Des témoins assurent avoir tenté de s’interposer, provoquant la réaction du professeur à leur encontre : Taisez-vous où je vous bute tous. Le premier qui moufte, je le prends à coups de poing dans la tronche, aurait-il menacé. Il a fallu l’intervention d’un policier présent et qui passait l’examen en formation continue pour ramener le calme. »
Bref, l’étudiant « secoué » est allé faire constater des hématomes aux Urgences. « Le professeur reconnaît s’être énervé au-delà du raisonnable, il admet même avoir attrapé son vis-à-vis, mais il nie l’avoir étranglé. Un autre chargé d’études présent pour surveiller l’épreuve confirme de son côté la version du professeur face au policier, lui-même candidat et donc pas en fonctions, et à l’étudiant trop bavard. »
Pas simple comme situation. Les autorités de l’Université ont confié la correction des copies à d’autres professeurs présumés ‘neutres’ en cette affaire et les étudiants dérangés par l’incident auront la possibilité de repasser leur examen, s’ils le souhaitent.
Le quotidien n’indique pas si des éthylotests ou autres tests ont pu être pratiqués sur les deux parties.
@ Savonarole | 06 juillet 2019 à 20:32
Vous conseillez des livres, je vous conseille un film : « El autor », de Manuel Martín Cuenca.
@ Aliocha 07 juillet 2019 08:18
« boureau et Marchenoir, réconciliés… »
D’abord, Marchenoir et moi n’avons jamais été ni amis ni ennemis. Nous avons eu des divergences et c’est normal me semble-t-il dans les rapports humains : si l’un d’entre nous décrit une évidence, l’autre devrait défendre le contraire ?
Vous avez une conception assez sotte et assez étrange de ces rapports humains. C’est votre monde. Curieux monde ! Vous devez être bien solitaire. Enfin c’est votre droit.
Cordialement.
Accuser autrui, qu’il s’agisse des politiques, des policiers, des magistrats, ou d’autres encore, n’est pas une solution, ni un remède. C’est au contraire l’un des plus graves symptômes du mal qui nous mine.
« C’est sa faute ! » : ces mots nous tuent à petit feu.
@ duvent | 07 juillet 2019 à 11:07
Merci, je vais le regarder, d’autant que le scénario a été écrit par Javier Cercas un écrivain espagnol, « Les soldats de Salamine » (Actes Sud).
Si vous avez Netflix voyez « Les nouveaux sauvages » de Damián Szifron, film hispano-argentin, un bonheur.
En plus du latin vous êtes une cinéphile distinguée.
Ironie: figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce qu’on veut faire comprendre.
Vos justifications, boureau, sont édifiantes.
Et ce mur entre vous et vous-même, ça avance ?
N’oubliez pas, pour vous rejoindre, de prévoir un souterrain, mais méfiez-vous, les sophismes s’écroulent toujours sur eux-mêmes.
Il me semble que ma place n’est plus sur ce blog où un individu raciste et haineux s’arroge le droit de m’injurier, de me diffamer et d’y associer l’un de mes enfants, sans qu’il me soit donné le droit de répondre sur le même mode d’attaque ad hominem, étant aussitôt sommée par la « modération » de reformuler mon texte pour qu’il soit « acceptable ».
Deux poids deux mesures donc…
En vertu de quoi le mauvais grain chasse le bon !
@ Mary Preud’homme-Dautremont | 07 juillet 2019 à 12:57
Vous avez parfaitement le droit de partir. Ne plus endurer la compagnie de gens qui vous insupportent se comprend. De plus, je n’ai pas tous les éléments pour en juger, mais si vous ne pouvez répondre sur le même ton qu’on emploie envers vous, je comprends votre amertume.
Mais comme vous êtes d’une nature combative, je crains que vous n’en veniez à regretter votre départ.
En espérant ne pas vous froisser en attirant votre attention sur ce point, je vous souhaite une bonne continuation quel que soit votre choix.
@ Aliocha 07 juillet 2019
« Mais méfiez-vous, les sophismes s’écroulent toujours sur eux-mêmes »
Comme j’ai une minute avant ma sieste :
Pour l’instant, c’est votre pensée qui s’écroule ! Et qui m’écroule !
Ceci étant dit, à la sieste maintenant, c’est quand même plus important que ce jargon sur la rhétorique, les murs, les souterrains et les sophismes ! Quel cauchemar !
Ouf ! Dieu que les pseudo-intellos peuvent être fatigants !
Cordialement.
@ Robert M. 07 juillet 2019 à 02:06
Je suis d’accord avec votre commentaire ; mais ne le dites pas à monsieur Achille SVP il va encore nous sortir ses blagues du CP : un coup sur le homard (qui pince sans rire..;)) un coup sur le casier (?) dudit crustacé, un coup sur l’odeur de la marée – pourtant bien meilleure que celle de l’air pollué des cités… 🙁
Maintenant que j’ai lâchement lâché mes homards pour faire une cure de maquereaux grillés avec mes ami.e.s, j’imagine que son humour si fin et délicat va trouver de nouvelles allégories, parce que, normalement, avec « maquereau » ya du grain à moudre 😀
Adéo Robert M.
Pathétique Mary P. qui geint comme une donzelle alors même qu’elle est incapable au-delà de ses préjugés de soutenir l’échange avec qui la contredit, se montre acariâtre et insultante avec qui n’est pas de son bord et nous fait désormais le énième coup du départ.
On est sur un blog d’échanges parfois musclés, pas au couvent des oiseaux: Marchenoir vous a mouchée et vous allez vous plaindre à la maîtresse !
Bon vent !
@ Mary Preud’homme-Dautremont 07 juillet 2019 12:57
Ne partez pas chère Mary.
Qu’est-ce, dans une vie, quelques heures d’amertume ? Rien ! Croyez-moi.
Vous semblez avoir suffisamment de tonus pour tenir la marée : souquez, le beau temps va revenir et sans nul doute, votre sourire avec.
Demain est un autre jour.
Cordialement.
Le repos des synapses ne peut rien contre la mauvaise foi, boureau, et vous préférez comme beaucoup vous arrêter à la forme, vous évitant de vous reconnaître au fond.
Les seuls rond-points où vous pouvez vous retrouver avec notre parangon qui démontre sur ces sujets toute l’étendue de ses incohérences, sont ceux du racisme et de la haine.
Votre accord en cette circonstance suffit à la démonstration.
Marchenoir, vêtu du gilet jaune, pourra avec vous enfin réuni battre le pavé de vos communes contradictions.
LE PRIX DU LIVRE POLITIQUE DE L’ANNEE
Le jury 2019 de ce prix était composé de François Sureau, Etienne Gernelle, Emilie Aubry, Vincent Giret, Carole Barjon, Bruno Jeudy, Jean-Jérôme Bertolus, Luce Perrot, Anna Cabana, Anne Rosencher, Arlette Chabot, Christopher Schmidt, Cécile Cornudet, Brice Teinturier, Michèle Cotta, Yves Thréard, Gérard Courtois, Valérie Toranian, Bertrand Delais, Françoise Fressoz.
Cette année le prix a été attribué au livre de Jérôme Fourquet, « L’archipel français », Seuil.
On peut se fier à ce jury, acheter ce livre et le lire.
Pour avoir une idée de ce qu’il contient, on peut écouter l’entretien de Jérôme Fourquet avec Frédéric Taddeï, sur YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=-ip39n6XaOM
Bonsoir Monsieur Bilger
Vous écrivez :
« La Justice, dans les affaires pénales sensibles qui passionnent les médias et la société, n’a plus jamais droit à la présomption d’innocence. »
« Ainsi le Mur des cons a englouti la magistrature tout entière dans son opprobre »
« C’est la faiblesse de la répression, le caractère parfois dérisoire de la sanction qui entraînent ce débordement abusif de l’indignation ponctuelle vers la condamnation en bloc. »
J’ai d’autres hypothèses concernant la perte de prestige de la justice
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-etat-condamne-a-payer-500-euros-a-salah-abdeslam-20190707?fbclid=IwAR3q9S2bRej3VxMw4ajZMoNdi0TnYzpx07o4s9hArLCpS-jW7hr0tHqiLBk.
J’avoue que les bras m’en sont (presque) tombés quand j’ai lu le début de cet article (réservé aux abonnés)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/decrochage-de-portraits-de-macron-des-proces-dans-toute-la-france-20190626?fbclid=IwAR0vSbqo8115wPrhj9H5l-FLvMrzfM8IazlnSld3-xRJjsC45qKzAn9RUX8
où l’on apprend que des militants écolo (avec lesquels je n’ai aucune affinité) sont renvoyés au tribunal correctionnel pour avoir décroché des portraits de jupinet sous l’accusation de – roulement de tambour – vol en réunion, rien que ça
Article 311-4 du code pénal
Le vol est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende :
1° Lorsqu’il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice, sans qu’elles constituent une bande organisée ;
C’est surtout le deux poids deux mesures affiché qui décrédibilise la justice, avec
– ce laxisme concernant les racailles plus ou moins islamisées de nos riantes banlieues enrichies par la diversitude ou les casseurs d’extrême gauche
– la sévérité impitoyable à l’encontre d’un quidam qui aurait osé se défendre ou qui aurait défié le pouvoir en place.
C’est peut-être normal et cela montre que la magistrature sait faire la différence entre les socialement proches et les ennemis du peuple.
Heureusement que certains magistrats sauvent l’honneur
http://www.leparisien.fr/faits-divers/acquittement-d-un-legionnaire-juge-pour-la-mort-de-son-agresseur-a-la-gare-du-nord-21-06-2019-8100039.php
mais pas toutes : (je cite)
« Lors de son réquisitoire, l’avocate générale a elle aussi écarté la thèse de la légitime défense, estimant que l’accusé avait perdu le contrôle dans des circonstances certes spéciales. Elle a réclamé une condamnation, demandant 5 ans de prison avec sursis. »
@ Aliocha | 07 juillet 2019 à 08:18
« Tiens donc, boureau et Marchenoir, réconciliés, vont nous créer la nouvelle Internationale raciste: Hais ton prochain comme toi-même. Ils vont devoir se bâtir des murs pour se protéger d’eux-mêmes. »
Merci de nous avoir confirmé la véritable signification du mot « racisme » : c’est une arme de terrorisme intellectuel pour empêcher les peuples de s’opposer à l’immigration de masse.
Cela se voit comme le nez au milieu de la figure, mais ce n’est pas plus mal qu’un « anti-raciste » auto-proclamé avoue la manip.
Au passage, on notera les ravages exercés par la psychanalyse de bazar : il est impossible, désormais, d’avoir une discussion sérieuse sans qu’aussitôt, un lardu quelconque invoque votre « inconscient » contre vous.
Je propose de fusiller les psychanalystes et les coiffeurs.
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@ boureau | 07 juillet 2019 à 11:13
« D’abord, Marchenoir et moi n’avons jamais été ni amis ni ennemis. Nous avons eu des divergences et c’est normal me semble-t-il dans les rapports humains : si l’un d’entre nous décrit une évidence, l’autre devrait défendre le contraire ? »
Il est parfois nécessaire d’enfoncer de telles portes ouvertes.
Deux conceptions du débat s’opposent : celle qui divise le monde entre amis et ennemis, et celle qui s’intéresse aux faits et aux analyses. La première triomphe trop souvent.
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@ Mary Preud’homme-Dautremont | 07 juillet 2019 à 12:57
« Il me semble que ma place n’est plus sur ce blog où un individu raciste et haineux s’arroge le droit de m’injurier, de me diffamer et d’y associer l’un de mes enfants, sans qu’il me soit donné le droit de répondre sur le même mode d’attaque ad hominem, étant aussitôt sommée par la ‘modération’ de reformuler mon texte pour qu’il soit ‘acceptable’. Deux poids deux mesures donc…En vertu de quoi le mauvais grain chasse le bon ! »
Ah tiens ! vous avez changé de nom ? Donc vous nous avez menti, tout ce temps ? Vous avez agoni d’injures quiconque utilisait un pseudonyme, ici, vous vantant d’utiliser votre vrai nom (on se demande bien en quoi ce serait une marque de vertu) ; et en fait, ce n’était même pas votre vrai nom ?
Vous avez un sérieux problème avec la vérité. Pour la centième fois ici, vous vous livrez à la provocation suivante :
1. Je publie un commentaire de portée générale sur une question politique, où ne figure pas la moindre remarque négative à votre endroit. Ne parlons pas de désaccords, de critiques et encore moins d’insultes. En fait, je ne m’adresse nullement à vous. D’ailleurs je ne vous mentionne même pas (mais peut-être est-ce cela qui vous dérange ?).
2. Vous m’agressez avec un commentaire exclusivement constitué d’attaques personnelles plus viles les unes que les autres, d’insultes diverses et variées, et dépourvu de la moindre argumentation sur les faits en débat.
3. Je vous remets à votre place. En général, comme ici, en restant bien en deçà de ce que vous venez de vous permettre.
4. Vous regrimpez aux rideaux de plus belle, en hurlant que vous êtes insultée, persécutée, etc.
En français d’antan, ça s’appelait faire son intéressant, et c’était une manie de gosse mal élevé.
Dans le monde communiste (et soviétique), ça s’appelait la provocation. Les Russes avaient d’ailleurs, et ont toujours, un mot spécifique, pour désigner cela : provokatsiya. Bien sûr, le jeu consiste à accuser les autres de la provocation à laquelle on vient de se livrer.
Depuis l’ère Internet, ça s’appelle le trolling, et ça permet à d’innombrables personnes dans votre genre de pratiquer ce genre de mauvaises manières sur une échelle industrielle.
A l’égard d’un peu tout le monde, d’ailleurs : je suis loin d’être la seule cible de vos attaques.
De même que vous avez deux identités ici, nous avons la Mary Preud’homme qui calomnie en bloc les intervenants de ce blog en fustigeant de façon répétitive « les vantardises de quidams, les matamores et les m’as-tu-vu », et puis nous avons la Mary Preud’homme qui nous assure (30 juin 2019 à 17:46) :
« @ sbriglia | 28 juin 2019 à 15:17 – Mon pauvre sbriglia, cessez de vous ridiculiser […]. Quant à ma finesse et ma tolérance, elles sont manifestement très supérieures aux vôtres. »
Votre pratique de l’inversion accusatoire, de la provocation et de la victimisation atteint des sommets que j’ai rarement eu l’occasion d’observer.
Plus banalement, votre trolling systématique met chacune de vos cibles devant le dilemme propre à cette technique de déstabilisation : soit se laisser insulter sans rien dire, soit faire dérailler le fil de la conversation au profit de polémiques personnelles stériles.
Tel est bien le but du troll, et vous l’incarnez à merveille.
Vous poussez la perversion jusqu’à vous plaindre, une fois de plus, que « j’associe [mes insultes, je suppose] à l’un de vos enfants », alors que c’est vous qui passez votre temps à exciper de cet « enfant » (qui doit être un grand garçon depuis longtemps) pour interdire à quiconque de se livrer à des appréciations critiques sur la police en général.
Sans compter qu’on chercherait en vain, dans mes propos, la moindre « insulte » à l’égard de cet « enfant » (au passage, notez la manipulation victimaire consistant à prétendre qu’un enfant est attaqué : l’enfant en question — à supposer qu’il existe — est gradé dans la police et porte une arme à feu au côté).
Et maintenant, vous nous infligez cette figure ridicule des commentateurs qui n’ont rien compris à la façon dont fonctionnent les blogs : retenez-moi, ou je m’en vais.
Ça marche excessivement rarement dans la vraie vie, alors sur Internet, je ne vous dis pas…
L’inconscient, dont je ne parle jamais, a fort bon dos aux transgressifs.
Le racisme, comme l’antisémitisme, sont des terrorismes de même nature.
Fondés sur le mensonge et la haine de l’autre, donc en distorsion avec le réel, ils sont des freins aux contrôles des migrations, quand ils ne les génèrent pas par l’exode dû aux guerres.
Aucune psy-chose là dedans, mais la capacité à se confronter, face à face, au réel, sans avoir besoin de céder au nombre de la meute, à l’érection des murs qui ne servent qu’à engendrer la création des souterrains, minant leurs fondations.
La seule, l’unique frontière fiable, est la frontière entre l’amour et le ressentiment, ceux qui cèdent au deuxième n’ont pour destin que de devenir les complices des destructeurs de la civilisation, rejoignant le troupeau contaminé par la violence, celle qui dissout toute différence et, pensant se protéger, ouvrent la porte au pire pour mieux se jeter dans l’abîme.
Et voilà Marie Preud’homme qui nous refait le coup du « puisque que c’est comme ça, je m’en vais, na ! ».
Depuis quelque temps elle laissait apparaître des signes inquiétant d’agressivité.
Une solution consisterait à se retirer dans un couvent pendant quelques semaines : alimentation frugale, prière tôt le matin, abstinence sexuelle et recueillement.
Conditions indispensables pour recouvrer la sérénité indispensable permettant d’échanger sur ce site où la courtoisie et la retenue sont de rigueur.
@ Aliocha | 08 juillet 2019 à 07:18
« La seule, l’unique frontière fiable, est la frontière entre l’amour et le ressentiment, »
Voilà une vision classique, pour ne pas dire passéiste de l’amour et du ressentiment.
Serge Gainsbourg en a donné une vision plus moderne en déclarant:
« Je t’aime moi non plus ».
J’ai toujours trouvé que cette formule ressemblait à l’énigme du chat de Schrödinger.
Au fond c’était faire rentrer la physique quantique dans les sentiments amoureux. La marque du génie et Gainsbourg était un des plus grands.
Et si vous nous commentiez cette formule qui contredit votre définition de frontière ?
Épargnez-nous les trop scolaires citations de Girard, que je ne lis pas.
@ Robert M. 08 juillet 2019 à 01:19
« Je propose de fusiller les psychanalystes et les coiffeurs »
Pour les psychanalystes je suis d’accord et je le comprends d’autant mieux que j’ai un oncle qui en est un (psy ;)) et qui possède de super 33 tours collector, de jazz, sur lesquels je lorgne depuis qu’il a fêté ses 87 ans, mais il s’accroche à la vie, à mort ! 😀
Mais pourquoi diable les coiffeurs !? 🙁
Adéo Robert M.
Pour expliquer ce regard négatif sur les politiques, les juges, les fonctionnaires de police et les journalistes (…)
Tant que nous y sommes, nous pourrions aussi y joindre les médecins qui envoient ad patres les patients qu’ils ne savent pas ou ne veulent pas soigner, les architectes fous créant des édifices aussi tordus qu’inhabitables quand ils ne menacent pas de s’effondrer, sans oublier les plombiers qui ne sont jamais là quand on a besoin d’eux…
@ breizmabro
« Mais pourquoi diable tuer les coiffeurs !? »
Je crois que là on peut se targuer d’avoir appris un détail décisif sur Bob: il est chauve.
On a bien compris, Tipaza, que vous ne lisez pas, comme beaucoup, ce qui ne vous arrange pas, et bottez en touche la scolarité qui vous manque.
Mais qu’importe, je t’aime moi non plus, c’est comme l’inconscient, quantique mes fesses, mon chat de Schrödinger, et je suis poli !
Lorsqu’on veut tout, et l’homme, et la femme, et être un homme et puis une femme, c’est l’unsex me façon Lucile, de l’amour, il ne reste que le désir de pouvoir et l’autre, ma foi, n’a qu’à bien se tenir et se soumettre à l’illusion romantique et aux alcools de toutes sortes, avec lesquels les stars des sixties et seventies et eighties et jusqu’à nous se saoulent et nous saoulent, il n’y a d’intéressant que leurs œuvres, le triste spectacle du sinistre égarement de leur naufrage relationnel parasite le plus souvent l’expression qui suffirait, pour ma part, à mon contentement.
A mon tour de vous demander ce que vous voyez de quantique là-dedans, mais peut-être vouliez-vous dire cantique ?
Je comprendrais alors que vous trouviez dépassé qu’aimer sache se limiter à ne pas prendre l’être de l’objet pour sa chose, que si ce comportement est mutuel, place est faite pour l’amour, et dans tous ses états, au vu que fondamentalement nous ne le connaissons pas, que la foi réside en ce seul espoir ténu, que lui, nous connaîtrait.
@ Aliocha | 08 juillet 2019 à 15:1
« Unsex me » n’est pas de Lucile mais de Shakespeare, et cessez un peu de baver sur les autres pour mieux astiquer votre auréole de faux mystique.
@ genau | 06 juillet 2019 à 19:40
Il fait beau, je lambine et c’est un plaisir de vous lire sous mes bouleaux, au frais, du coup ils sont encore plus beaux.
Ah, la chère Lucile n’a plus que l’invective pour argument, les auréoles de sa mystique autour du vit de la Lady maléfique ont, semble-t-il, dégonflé ce membre imaginaire, état quantique du féminisme qui ne sait qu’imiter les erreurs du machisme, précédant le retour à la féminité éternelle selon Claudel, une mère de femme et d’homme, dites, ce n’est pas rien.
Ne me haïssez donc pas tant de vous mettre face à vos contradictions, Lucile, et rappelez-vous ce que j’affirmais, sans les femmes, l’homme n’est rien, dans la mesure où les oppressions qu’elles subissent ne font pas d’elles le mime simiesque de leur oppresseur, dans la mesure où elles savent danser sur le fil de la bonne frontière, celle que Tipaza définit comme passéiste, pour mieux retourner aux temps anciens du je t’aime moi non plus, qui n’est qu’une variation de plus de l’indifférenciation violente.
« Ainsi, puisqu’autour de nous s’amoncellent les montagnes du temps
Et que les bien-aimés se tiennent là, tout proches,
Languissant de solitude sur les cimes séparées,
Ah, ouvre-nous l’étendue des eaux vierges,
Fais-nous don des ailes
Que nous passions là-bas,
Coeur fidèles,
Et fassions ici, retour. »
Patmos, Hölderlin.
@ breizmabro | 08 juillet 2019 à 12:28
« Mais pourquoi diable les coiffeurs !? 🙁 »
Alors tout d’abord : j’ai d’excellents amis coiffeurs, les coiffeurs sont des Français comme vouzémoi, d’ailleurs ont connaît le rôle stratégique du 11e bataillon de coiffeurs qui a repoussé les nazis à la Libération en escaladant la fromagerie de Pont-Lévêque par la face Nord.
Cela étant dit, il s’agissait d’une allusion à une célèbre blague juive (ou antisémite, ou les deux) :
Momo dit à Marcel : il faut fusiller tous les Juifs et les coiffeurs.
Marcel : pourquoi les coiffeurs ?
______
@ Aliocha | 08 juillet 2019 à 07:18
« Le racisme […] est un frein au contrôle des migrations. »
Mmmoui… allongez-vous ici… et expliquez-nous en quoi le « racisme » (le nôtre, je présume) attirerait les immigrés, au lieu de les repousser. Moi je pensais qu’ils se situaient entre 80 et 70 sur l’échelle du QI, mais vous croyez qu’il sont encore plus abrutis que ça ?
Donc ils manquent de se tuer pour venir chez nous, précisément parce que nous sommes épouvantablement racistes ? Ils sont carrément débiles mentaux, alors ?
Vous êtes sûr que ce n’est pas vous qui devriez faire un petit contrôle de QI ?
Et puis à l’occasion, vous pourriez toujours essayer de nous définir le « racisme », ce qu’aucun des « anti-racistes » professionnels ici présents n’est parvenu à faire jusqu’à présent, malgré mes multiples demandes.
On ne peut pas discuter sur des concepts si on n’est pas d’accord sur leur contenu.
Racisme : idéologie postulant une hiérarchie des races.
Et la réponse à vos interrogations, Marchenoir, se trouve dans les trois petits points entre les crochets, vous êtes trop intelligent pour citer ce qui décrit vos contradictions.
Intelligence au sens proustien, celle qui donne les prétextes pour éluder le devoir, pourtant dicté par l’instinct du cœur.
Fonder le contrôle des migrations sur des théories racistes, à rejeter non car moralement inacceptables mais simplement car elles sont fausses, revient à vouloir aller sur la lune à bicyclette.
La solution est dans l’application des lois, le pont plus que le mur permettrait au grand jour de les appliquer, encore faudrait-il se les appliquer à soi-même, et ne pas céder comme vous le faites en permanence aux comportements déviants dont le racisme est un exemple éminent, excitant par le mépris du plus faible sa déviance réciproque, vous faisant rejoindre, votre commentaire sur le racisme mondial en témoigne, ceux que vous dénoncez alors en vain.
@ Aliocha
Bonne masturbation, mais si possible, restez discret.
Encore un argument de poids, Lucile.
Si vous ne savez quoi répondre à ce que vous ne comprenez pas, mieux vaudrait vous taire que d’être parfaitement inconvenante.
Je vous laisse à vos abaissements onanistes.
@ Lucile | 09 juillet 2019 à 12:10
Et Lucile devint Margaret…
Thatcher évidemment !
Bonjour Philippe,
QI ? Représente ? Signifie ?
Je serais curieux de voir certains bas du Front d’ici présent largués nus au milieu du bush australien.
Espérance de vie moyenne ? un jour, deux, trois ???
Le QI n’a de sens que dans le milieu de référence qui est le sien.
Ce n’est en rien une preuve scientifique d’intelligence.
D’ailleurs, à en lire certains, il y en a qui ont de gros QI ici, et pourtant…
Ravi de votre quantique réponse, Tipaza, il est des silences éloquents.
@ Aliocha
Et « le vit de la lady », le dégonflement « de ce membre imaginaire », c’est peut-être moi qui les ai inventés ces jolis morceaux de fantasmes que vous enfouissez dans les méandres de la prose laborieuse mais prolifique où mon nom (de plume) apparaît. Un conseil, gardez-les pour votre psy.
@ Aliocha
Il y a vraiment un problème dans la manière dont vous vous servez de la religion et de René Girard.
Je ne sais pas si vous vous en rendez compte, mais asséner sans considération du contexte est contre-productif.
Et de plus, il y a votre manque de tact… Bien sûr, on aurait tort de se fixer sur la forme plutôt que sur le fond.
Mais plutôt que de prendre le monde à témoin comme pour un exercice de style, et peu importe le résultat, imitez Jésus, qui baissait la tête pour ne pas sembler provoquer la foule, et sauva ainsi la femme adultère.
Je veux bien supposer que vous n’avez pas de mauvaise intention, mais je comprends la réaction de Lucile.
Vous devez connaître le raisonnement à plus forte raison. Si certains se gendarment qu’on les admire comme d’inaccessibles étoiles (mon idéalisme me perdra) d’autres peuvent s’offusquer d’expressions pouvant paraître sexuelles.
Il serait paradoxal de prétendre défendre les victimes, et d’en faire une, Lucile.
Il faut prendre en compte la sensibilité de chacun.
En espérant avoir respecté la vôtre.
—————————-
@ Lucile
Je pense que cet extrait de « Fenêtre sur cour » pourrait vous plaire :
https://www.youtube.com/watch?v=F8idR4d1O8Y
Ben dites donc Lucile, la lady de ce blog qui se lance dans le graveleux. Où va-t-on ? 🙂
@ Noblejoué | 09 juillet 2019 à 20:35
Merci pour cet extrait délicieux et malicieux. Et un grand merci aussi pour le reste de votre intervention.
@ Achille
Pas trop choqué j’espère…
@ Robert M. 09 juillet 2019 à 09:55
« …d’ailleurs ont connaît le rôle stratégique du 11e bataillon de coiffeurs qui a repoussé les nazis à la Libération en escaladant la fromagerie de Pont-Lévêque par la face Nord »
P**ain…! Escalader le Pont de l’évêque par la face Nord, faut être sacrément entreprenant 😀
Adéo Robert M.
@ Aliocha
« Racisme : idéologie postulant une hiérarchie des races. »
Peut-être. Mais rappeler les conclusions de tous les études sur le coefficient intellectuel ne hiérarchise pas les races, seulement le coefficient intellectuel. Si on faisait une étude sur la force physique ou la vitesse dans les sports, on remarquerait que les meilleurs boxeurs ont été des hommes de couleur. Les meilleurs sprinteurs sont des hommes de couleur. Regardez aussi la domination écrasante des sœurs Williams, leur physique visiblement plus adéquat aux efforts et accélérations soudaines. C’est curieux, j’ai souvent entendu les commentateurs pointer cette évidence sur les sprinteurs ou boxeurs, pourtant aucune voix ne s’est élevée pour crier au racisme. Pourquoi alors cette levée soudaine de boucliers quant à l’intelligence ?
Quant à jérôme avec son:
« Je serais curieux de voir certains bas du Front d’ici présent largués nus au milieu du bush australien.
Espérance de vie moyenne ? un jour, deux, trois ???
Le QI n’a de sens que dans le milieu de référence qui est le sien. »
Vraiment ? En regardant l’histoire, on ne peut ignorer que les Occidentaux migrant en milieux particulièrement hostiles sont parvenus à créer des sociétés, puis des civilisations nettement plus prospères que celles déjà en place. Certes, c’est un sujet radioactif et on marche sur des œufs que de l’évoquer, mais se cacher la tête derrière le politiquement correct risque d’avoir des conséquences désastreuses si on laisse le contraire se passer.
@ Aliocha | 09 juillet 2019 à 11:08
« Racisme : idéologie postulant une hiérarchie des races. »
Admettons. Ce n’est pas dans ce sens que le mot racisme est employé la plupart du temps, mais prenons cette hypothèse.
Vous disiez donc : « Le racisme est un frein au contrôle des migrations. »
Première question : en quoi une idéologie postulant une hiérarchie des races serait-elle un frein au contrôle des migrations ?
Deuxième question : vous déplorez ce que vous appelez le racisme. Vous affirmez qu’il est un frein au contrôle des migrations. Vous souhaitez donc un contrôle des migrations, nous sommes bien d’accord ? En bon français, vous souhaitez que l’immigration actuelle soit diminuée de façon significative, c’est bien cela ?
Troisième question : quelle est l’ampleur de cette limitation que vous souhaitez ? Quels sont les critères que vous souhaiteriez voir appliquer (nationalités, races, religions, motivations, niveau d’éducation, qualifications, âge, etc.) ?
Quatrième question : pourquoi souhaitez-vous une diminution de l’immigration ? Qu’est-ce qui vous dérange dans l’immigration actuelle ? Il y a des millions de gens qui veulent s’installer chez nous. Qu’est-ce que ça peut bien vous faire qu’ils débarquent en masse ? En quoi cela peut-il vous gêner ? Est-ce qu’on ne peut pas vivre et laisser vivre ?
Cinquième question : puisque le racisme est une idéologie postulant une hiérarchie des races, vous admettrez naturellement que les revendications consistant à mettre fin à l’immigration de masse, à interdire la pratique de l’islam en France, à expulser les immigrés illégaux, à déchoir de leur nationalité les binationaux condamnés pour des délits graves, à expulser les étrangers condamnés pour ces mêmes délits et à réserver les prestations sociales aux Français ne sont nullement racistes ? Nous sommes bien d’accord ?
______
@ jérôme | 09 juillet 2019 à 16:28
« QI ? Représente ? Signifie ? Je serais curieux de voir certains bas du Front d’ici présent largués nus au milieu du bush australien. Espérance de vie moyenne ? un jour, deux, trois ??? Le QI n’a de sens que dans le milieu de référence qui est le sien. Ce n’est en rien une preuve scientifique d’intelligence. »
C’est amusant de constater, une fois de plus, que les Degauche ne peuvent apporter des objections à un débat qu’à l’aide de clichés pré-mâchés, mille fois répétés (et mille fois réfutés, mais ils n’en ont cure).
Donc, pour la millième fois, puisque vous tenez à tirer ce chiffon sale argumentatif du tiroir où des milliers de vos prédécesseurs l’ont trouvé :
Si vous voulez savoir ce que signifie le QI, tout d’abord essayez de faire des phrases complètes, cela accréditera l’hypothèse que le vôtre n’est pas dramatique.
Ensuite, lisez l’un des innombrables livres scientifiques de référence sur le sujet. Seuls des gosses mal élevés devraient utiliser la rhétorique malhonnête consistant à exiger qu’on leur explique ce qu’est une fourchette, et qu’on leur « démontre » que l’eau n’est pas sèche.
Dès que vous aurez lu les toutes premières pages d’un des innombrables travaux et livres scientifiques consacrés à l’intelligence, vous saurez que, contrairement à ce que vous prétendez, le QI est bel et bien, non pas « la preuve scientifique de l’intelligence », mais un instrument de mesure permettant de l’établir de façon chiffrée et incontestable.
Plus précisément, les tests de QI mesurent ce qu’on appelle le facteur g, qui est l’expression chiffrée des capacités cognitives. En français courant, l’intelligence.
De même, le QI, ou le facteur g, n’ont pas de sens « uniquement dans le milieu qui est le leur », slogan sans cesse répété, préjugé dépourvu de la moindre base scientifique. Le QI et le facteur g sont précisément ce qui permet de mesurer l’intelligence de tous les hommes quelles que soient leur race, leur origine ethnique, leur culture ou leur formation.
Ce slogan militant n’est qu’une façon de dire : ceux qui ne sont pas Occidentaux et ont de mauvais résultats aux tests de QI sont aussi intelligents que les Occidentaux.
Vote assertion suivante est tout aussi rabâchée et tout aussi fausse : les Blancs (pour dire clairement ce qui vous avez en tête) sont en réalité plus bêtes que les peuplades primitives, puisque « certains bas du Front d’ici présent largués nus au milieu du bush australien » ne survivraient pas au-delà d’un jour ou deux (désolé, je ne corrige pas les fautes de français des bas du front gauchistes).
Pour commencer, vous n’avez pas l’air de vous rendre compte que vos deux chiffons sales argumentatifs sont contradictoires : soit tout le monde il est égal et les tests de QI ne sont que des fariboles inventées par les Blancs racistes pour faire croire à l’inégalité des races, soit il existe des races inférieures, en l’occurrence ces abrutis de Blancs, qui, parachutés à poil dans la jungle (c’est en effet très courant) seraient tellement bêtes qu’ils mourraient comme des mouches au bout de 48 heures.
Contrairement à ces génies de Papous, faut-il comprendre, qui, eux, sont capables de tuer les mammouths à mains nues au beau milieu du Sahara (ou un truc de ce genre).
Donc, premièrement : les Blancs ne sont pas « largués nus au milieu du bush australien », parce qu’eux, grâce à leur gros QI, ils ont inventé les fringues et la veste en kevlar, et qu’ils n’ont pas besoin d’aller faire les kékés au beau milieu du bush australien, vu qu’ils ont construit Adélaïde, Venise, New York et Paris.
Plus les centrales nucléaires.
Donc votre raisonnement à la noix est du type : si ma tante en avait.
Maintenant, si vous y tenez, on peut examiner le cas où ma tante en aurait, car ça arrive (quoique pas souvent).
Quand on parachute des Blancs qui sont parmi les plus intelligents de leur race (c’est-à-dire qui ont les meilleurs résultats aux tests de QI) au milieu du bush australien, de la jungle africaine ou de n’importe quel désert de votre choix, non pas nus, comme vous dites, mais avec rien à manger et pratiquement rien dans les mains, eh bien justement ils s’en sortent comme des champions, figurez-vous.
Ça s’appelle des commandos des forces spéciales, et les meilleures armées du monde occidental infligent régulièrement ce genre d’épreuves à leurs membres.
Bien sûr que leur intelligence est un facteur majeur dans le fait qu’ils s’en sortent vivants.
En revanche, si vous parachutez un Bushman de je ne sais où à Paris ou à New York (même habillé), bonne chance pour qu’il puisse survivre sans les allocs et les « assoces »… inventées par l’homme blanc.
Mais le QI n’a aucune importance, d’ailleurs il n’existe pas, et en fait les races non plus. Mais il faut tout de même admettre les membres de certaines races à s’installer illégalement, par millions, dans nos pays.
Preuve que certains n’ont pas la lumière à tous les étages, même parmi les Blancs.
@ Valery et jérôme
« Pourquoi alors cette levée soudaine de boucliers quant à l’intelligence ? »
Parce qu’elle se mesure beaucoup plus difficilement que la performance sportive. Les Blacks sont plus explosifs, endurants dans le cas des Kenyans et Ethiopiens pour la course à pied et alors ? Puisque jérôme évoque la thématique de la survie soit l’utilisation en milieu extrême de l’intelligence pratique, la déperdition est énorme. Pour des sociétés de Blancs qui ont pu survivre, combien de morts, d’aventuriers devenus fous ? Voir le livre superbe de Judith Schalansky à propos des îles isolées et leurs anciens habitants.
Des gens à la peau noire ont pu survivre dans certains milieux grâce à leur vitesse de course, leur force. C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle, l’intelligence en fait partie bien sûr. Les Blancs ne sont pas encore assez anciens dans ces régions pour qu’on sache s’ils peuvent faire aussi bien. Plus qu’un millier de générations et on saura.
…métissage à la clé pour ragréer le tout ??
@ Robert Marchenoir
Bien.
Première question : en quoi une idéologie postulant une hiérarchie des races serait-elle un frein au contrôle des migrations ?
Je copie-colle ce que j’ai déjà exprimé :
La solution est dans l’application des lois, le pont plus que le mur permettrait au grand jour de les appliquer, encore faudrait-il se les appliquer à soi-même, et ne pas céder comme vous le faites en permanence aux comportements déviants dont le racisme est un exemple éminent, excitant par le mépris du plus faible sa déviance réciproque, vous faisant rejoindre, votre commentaire sur le racisme mondial en témoigne, ceux que vous dénoncez alors en vain.
En résumé, la faiblesse n’étant pas à la race, mais au contexte socio-culturel, fonder une quelconque supériorité sur celle-ci revient à soi-même transgresser le juste, au sens de l’opposé du faux, donc à affaiblir l’exercice de la loi, seul mur efficace à notre protection.
A la deuxième question la réponse est rocardienne, nous ne pouvons accueillir dans de bonnes conditions que ce qui correspondra à nos besoins, il est donc nécessaire de limiter et de contrôler ce qui sinon engendrera des réponses comme la vôtre, dont la déviance affaiblit le principe fondamental de notre loi, donc son efficacité. Le « Wir schaffen das » de Merkel ne signifie pas autre chose, l’état démographique de l’Allemagne ne permettant pas de fournir nombre d’emplois ni d’assurer les retraites futures. Le problème s’appliquant à l’immigration économique, l’accueil des réfugiés politiques pouvant, et devant être assumé.
Cette réponse contient celles à la troisième et quatrième question, en définissant ce que je décris par bonne condition, où le migrant devra s’engager au respect de la loi, celle qui garantit le principe permettant son accueil.
Ce qui nous amène à la dernière question, où l’on peut remarquer que la race n’a pas à rentrer en ligne de compte, car elle n’est en aucune façon un critère fiable du respect des lois, je valide vos propositions, à l’exception de la dernière, un immigré intégré qui travaille, cotise et respecte la loi, devra avoir accès au même titre qu’un Français à la protection sociale.
En résumé, la loi, rien que la loi mais toute la loi, celle qui bannit le racisme comme transgression de son principe fondamental.
Vous êtes bien placé, Noblejoué, pour témoigner de ce qu’être mis face à ses contradictions par moi signifie, et je vous remercie de votre intervention.
Il est des sujets où le tact n’entre pas en ligne de compte, vous connaissez mon hyper-sensibilité et ma connaissance de la théorie mimétique, et quand on en transgresse le principe, donc qu’on avoue sa contradiction, de soi-même on s’expose à la correction évangélique, qui n’est pas de mon fait et en l’occurrence, je ne maîtrise rien comme quiconque, et suis comme joué par sa toute-puissance.
Lucile nous a proposé son interprétation du « unsex me » de Lady Macbeth, la présentant comme admirable, ce qui provoqua ma réaction, et sa vexation, entraînant, comme vous à l’époque de nos disputes, sa dérive vers l’ignominieux à mon encontre, ne comprenant pas que ce n’est pas elle que je vise, je ne juge jamais les personnes, mais l’idée qu’elle semblait défendre, et que je combattrai toujours avec détermination.
Il n’en demeure pas moins que je vous donne parfaitement raison dans la limite que vous savez déceler, et qu’il n’y aura pas de terme dans la progression de l’imitation du Rabbi, et je suis reconnaissant et joyeux que le fait que ce soit vous qui m’y enjoignez est un réel progrès dans notre commune relation, nos différends naturels n’empêchant pas de s’accorder sur l’essentiel.
Quant à vous, Lucile, que j’exaspère depuis le premier jour malgré et sans doute à cause du fait que je vous cerne plutôt bien, gardez donc vos psy-choses et vos psy-trucs pour résoudre vos contradictions, vous vous apercevrez alors que le vit dégonflé concerne la reine meurtrière que vous proposiez à nos admirations, baudruche qui servit, et je vous en remercie, à dégonfler l’invective tipazienne décrivant comme passéiste la seule vérité capable, et non pas à mon sens mais au sens que toute notre culture indique, de nous assurer un futur commun.
Si vous n’êtes pas prête à la dispute publique, et c’est le seul point de l’intervention de Noblejoué que je conteste, vous ne saurez que jouer les victimes, vous donnant prétexte pour céder à l’invective injurieuse et je vous préviens, jamais je ne laisserai utiliser Shakespeare à la glorification de ce qui, chez le génial dramaturge, n’est que dénonciation du phénomène maléfique.
@ Aliocha
« Vous êtes bien placé, Noblejoué, pour témoigner de ce qu’être mis face à ses contradictions par moi signifie, et je vous remercie de votre intervention. »
Je ne me contredis jamais, je sais, c’est étonnant, mais c’est ainsi. Parfois, certains le croient, mais ce n’est qu’une apparence, je parviens parfois à convaincre les gens, leur récompense : cela leur ouvre des perceptives.
Ou non. On ne peut pas faire trois ace de suite tous les jours, eh bien, faire reconsidérer une question à quelqu’un est au moins aussi ardu.
Bref, mais le revers de la médaille est, plus pertinemment, qu’on m’accuse souvent d’aller trop loin dans ce que je pense ou fait, ce qui est bien différent.
Sauf que les gens qui me contestent ne prouvent qu’une chose : ne pas apprécier certaines conclusions. Parce que pour la démonstration d’une erreur factuelle ou d’une faute de raisonnement, on repassera.
Si vous voulez me remercier pour mon intervention, pourquoi pas ?
Je ne vous en demande pourtant pas tant mais de ne pas inventer de fausses contradictions ou :
« Si vous n’êtes pas prête à la dispute publique, et c’est le seul point de l’intervention de Noblejoué que je conteste »
Je n’ai pas dit que Lucile était ou non prête à la dispute publique. Encore une invention !
Enfin, me voilà à devoir le préciser : si, elle est prête.
Ce qui ne veut pas dire que cela nous autorise de manquer d’égards envers elle. Ni envers quiconque, disons pourtant qu’elle m’en inspire plus que d’autre, intelligence, effort d’aller vers l’équilibre et anglophilie.
Je n’aime pas beaucoup avoir dû vous livrer mon jugement, car ce pourrait être embarrassant si quelqu’un avait des problèmes à ce niveau.
Or je l’ai fait, ce qui établit un précédent.
Très ennuyeux si je devais juger quelqu’un imbécile, inculte, malhonnête intellectuellement, trop sensible ou allez savoir quoi pour débattre.
Auquel cas, je ne devrais pas plus le dire pour ne pas décourager la personne de progresser, ni dire que tout va bien de peur de lui donner de faux espoirs. Un tel diagnostic devrait être livré sans témoin, ce qui nécessiterait de demander à madame Bilger une mise en relation.
Or la personne pourrait m’imaginer hostile. Ou pire, et plus probable, à partir de là, me nuire par malveillance, bêtise ou inconscience.
Bref, irresponsabilité pouvant avoir plusieurs causes.
Bref, je l’échappe belle, encore un coup.
Mais il ne faut pas diagnostiquer à tort et à travers, Aliocha, et surtout me prêter un jugement, que je dois dès lors, soit ignorer, avec différents problèmes liés – paraître l’avaliser ou mépriser qui le porte, ce qui serait mortifiant pour le juge ou le jugé – soit avaliser ou contester avec les problèmes vus plus haut.
Je ne fais ni diabolisation ni démagogie ni sermon, et ça ne va pas commencer j’espère.
Mais d’un autre côté, je ne peux pas réparer les dégâts de tous ceux qui s’y livrent ni a fortiori les éduquer.
J’incite les gens à ne pas être irresponsable, en parole ou autrement.
Sur la question du racisme, je dis qu’on instrumentalise et le racisme et l’antiracisme.
Les racistes se servent du racisme contre l’immigration, disant que ceux dont ils ne veulent pas sont des inférieurs risquant de nous faire tomber à leur niveau. Les antiracistes proclament que la diversité va augmenter le niveau général.
En vérité, il y a un volet sécuritaire et de civilisation et un volet économique.
L’Islam pose des problèmes si graves qu’il ne faut plus accepter l’arrivée et l’installation de musulmans parmi nous quel que soit leur statut. Les ressortissants d’autres religions ou non religions doivent être acceptés ou non selon leur utilité pour le pays.
Une société peut être multiculturelle et dynamique, cas des Etats-Unis, une société peut ne guère avoir d’immigrés et être dynamique, cas du Japon.
Mais que ce soit les Etats-Unis, le Japon ou la France, aucune société ne doit s’ouvrir à ceux qui rendent le bien d’être accueilli par le mal des attentats, sanglants ou contre nos règles de vie.
Peu importe le nombre exact d’exacteurs et la gravité de leurs exactions : la nouveauté d’une subversion par des gens qui devraient être reconnaissants aux autres ainsi que la mollesse de la réaction de la société prouvent que sous les mantras de l’intégration de ces gens à la société se vit la désintégration de la société par ces gens.
Une société vit quand elle est capable de ne pas se déchirer et de ne pas laisser les autres la déchirer.
Les musulmans, trop souvent, s’introduisent chez leurs hôtes pour les dévorer. Le résultat n’est pas joli.
https://www.youtube.com/watch?v=LsD6AL3HJtM
Il faut leur fermer la porte et réprimer avec la plus grande réactivité et sévérité chaque exaction de ceux que nous avons eu l’imprudence d’accueillir chez nous.
Le point que je conteste est que Lucile serait ma victime quand je la contredis, ce qui lui donne prétexte à l’invective sans argument, absence qui témoigne qu’elle n’est pas prête à la dispute.
Un jour, vous accéderez au non-jugement, Noblejoué, vous n’aurez alors plus besoin de vous justifier si longuement par peur du jugement en retour.