On y revient, pas totalement, mais on s’en rapproche ; le bon sens fait le forcing et l’idéologie recule.
Un jour on finira par comprendre que vaincre la délinquance répétitive est plus important pour notre société que de laisser les politiques s’enivrer de leurs convictions abstraites. Qu’il vaut mieux protéger les citoyens que ses propres préjugés.
Ce fut une grave faute que de les avoir supprimées au mois d’octobre 2014. Depuis elles sont calomniées ou présentées sous un jour absolument négatif sans que quiconque, politiquement, médiatiquement, y trouve à redire.
Il faut rendre hommage à la députée Horizons Naïma Moutchou, qui avait eu l’intention de faire voter une proposition de loi par l’ensemble des groupes composant la majorité relative. Elle a été contrainte de la retirer à la suite de manoeuvres politiciennes dont le principal ressort était de nuire à Edouard Philippe. Pourtant elle n’avait pas poussé la cohérence jusqu’au bout, n’évoquant les peines planchers que pour les crimes ou délits commis contre les personnes dépositaires de l’autorité publique, personnels de santé, d’éducation et d’orientation.
Le député LR Yannick Neuder a repris la balle au bond, approuvé par Olivier Marleix, Eric Ciotti et soutenu par quarante députés de droite. L’objectif de cette nouvelle proposition de loi : défendre toutes les victimes occupant des missions d’intérêt général : professionnels de santé, policiers, gendarmes, agents des douanes, sapeurs-pompiers, enseignants…
Il faut à l’évidence aller plus loin et, sans forcément considérer qu’une certaine magistrature est laxiste, accepter que le dispositif des peines planchers (instaurant principalement des peines minimales) régisse l’ensemble des parcours judiciaires caractérisés par des récidives et réitérations chroniques. Il convient en effet de sanctionner l’entêtement dans les transgressions, quelle que soit leur nature. Il faut sortir de l’appréciation au cas par cas d’un casier judiciaire mais appréhender celui-ci globalement en relevant la constance d’une volonté transgressive.
L’utilité des peines planchers se trouvera là, dans la prise en compte, avec la rigueur adéquate, de ces destinées surabondantes dans la malfaisance qui encombrent les tribunaux, ceux-ci les voyant revenir sans avoir pu à aucun moment briser net leur trajet.
Je remercie le député Yannick Neuder d’avoir eu le courage de rappeler cette évidence qu' »on ne retire pas un tel sujet de l’Assemblée au motif que notre garde des Sceaux a un problème avec les peines planchers ». Son « problème » est facilement explicable : le ministre ne s’est pas détaché du point de vue de l’avocat qu’il a été. Par ailleurs, prétendant que les peines planchers n’ont « pas marché », il néglige le fait qu’en réalité elles n’ont jamais pu être mises en oeuvre dans leur plénitude. Une décision du Conseil constitutionnel d’août 2007, invoquant l’individualisation des peines, les a vidées de leur substance, les privant de leur efficacité.
Il est clair que pour toute proposition de loi relative aux peines planchers, il faudra réfléchir à une rédaction anticipant les dysfonctionnements ayant ruiné la loi de 2007. Mais il me semble que le simple fait de limiter, de manière claire et explicite, le champ d’appréciation du juge, pour la sauvegarde de tous, ne devrait pas être un critère forcément décisif pour une censure.
Puis-je, même s’ils datent forcément, renvoyer à deux de mes billets : « Un changement d’ère » (31 mais 2007) et « Des médias aux ordres » (3 juin 2007).
Les peines planchers ont été stigmatisées à proportion de l’ignorance qu’on leur attachait et de l’influence d’une gauche doctrinaire. On ne peut plus continuer à souffrir au quotidien de l’insécurité et refuser ce qui est de nature à la réduire judiciairement.
On a besoin d’elles, plus que jamais, et vite !
Peines planchers… ce qui manque ce sont surtout les murs.
Il faut être aussi aveugle que les gauchistes pour fermer les yeux sur l’incompatibilité de la dignité humaine avec nos prisons.
Soit on rétablit la peine de mort, soit on donne au prisonnier le seul confort auquel il doit avoir droit, et qui est la solitude.
En s’élevant très au-dessus du niveau intellectuel de notre civilisation déchue, on en revient à la prison monastique. La cellule n’a de rapport avec l’extérieur que l’écoute des offices.
Au bout de x années le pire voyou devient un repenti sincère sur la voie de la sainteté – à condition toutefois que son crime soit pardonnable au yeux de sa conscience, c’est à dire qu’il ne soit pas constitutif d’une faute contre l’esprit auquel cas, il devrait être délivré de la vie.
Mais là, cette pensée est très en deçà des limites autorisées par la ripoublique.
Il faudrait à mon sens revoir le système des peines, le grand public ressent mal qu’un multirécidiviste sorte libre d’un tribunal. Même si la prison ne doit pas être l’alpha et l’oméga, la contrainte doit être pesante pour les condamnés dès la première condamnation. Et si nous regardons du côté du Japon pour les courtes peines, j’ai l’impression qu’ils n’ont ni portable ni popotes.
« Un jour on finira par comprendre que vaincre la délinquance répétitive est plus important pour notre société que de laisser les politiques s’enivrer de leurs convictions abstraites. » (PB)
Que voilà du bon et solide bon sens…
Maintenant, pour arriver à le communiquer aux politiques – ou du moins à la plupart d’entre eux – c’est une autre paire de manches.
Ce billet tombe à pic, je suis en train de refaire mon parquet, reste plus qu’à poser les plaintes.
À la pause café, j’ai pris le temps de lire l’article et que lus-je, que vis-je ???
« vaincre la délinquance répétitive est plus important pour notre société que de laisser les politiques s’enivrer de leurs convictions abstraites. » (PB)
Pas vous cher Philippe, c’est une provoc ?
«…le grand public ressent mal qu’un multirécidiviste sorte libre d’un tribunal. »
Rédigé par : Louis | 14 mars 2023 à 09:03
Le grand public a voté pour ce système, donc qu’il ne vienne pas pleurer.
Il va sûrement y en avoir d’autres de ce calibre d’ici peu ; savez-vous que nous vivons en macronie, que nous avons voté pour un régime monarchique autoritaire ripoublicain islamogauchiste immigrationniste ?
Il est temps de vous réveiller ! Créer un climat d’insécurité maxi est une des armes favorites de ce gouvernement, diviser pour régner par la peur, c’est bingo à tous les coups ; merci les juges zélés collabos !
Ces malfrats ensoutanés sont même passés à la vitesse supérieure. Vu aux infos ce matin : un maire qui ne faisait que son travail de sécurisation de sa commune a été sommé par un magistrat de restituer les deux roues aux délinquants qui organisaient des rodéos urbains, sous peine de poursuite, du maire bien entendu, pas de la racaille.
Mais le seul et grand danger c’est encore et toujours : Zemmour, Le Pen, l’esseutrêêêême drouââââte.
BEN VOYONS, comme dirait M. 7 % !
Cher Philippe Bilger,
Une simple anecdote.
Une connaissance, en voyage en Chine, avait oublié son sac avec tous ses papiers et argent dans un bus. Désespérée, elle en a parlé à un ami qui vivait sur place et qui l’a pleinement rassurée : pas de problème, tu vas au dépôt et le sac se trouvera là où tu l’as oublié. Personne ici n’aurait la folie d’y toucher car la sanction encourue équivaudrait à une mort sociale.
Au risque de me répéter, cela montre bien que la délinquance est exclusivement affaire de sanction.
Mais ici, nous préférons désespérément nous pousser du col et apparaître évolués et progressistes – au risque de nous pourrir la vie – plutôt que de lutter énergiquement contre la délinquance avec la stratégie du marteau-pilon.
Tant que nous serons collectivement pénétrés par le poison progressiste, il n’y aura rien de sérieux à espérer.
Serait-il possible de revenir aux peines dites planchers sans revoir une immense partie de nos comportements ?
Souhaiter une autorité mais rejeter la contrainte tout en admettant que l’étranglement réglementaire pousse à la défiance ; fulminer cotre la « fraude, évasion, optimisation » mais tempêter de ne pouvoir y participer, faute de moyens idoines, tout ça vous a un petit air de liberté hugolienne: « il est tombé par terre… » peu compatible avec les rets et pièges de notre temps.
M.Le Maire bouscule les chiffres, ignore les choses simples, comme bon nombre d’énarques ; M. Macron se bat, savamment, contre ses contradictions, appelées subtilités et M. Dupond-Moretti trébuche sur les talons de ses vieux cothurnes ; ça se vit mal aux foyers de la paix civile.
Humains ? Balancés entre la sauvagerie et le bêlement des agneaux, l’accueil des pov.mig. et les pourcentages cruels de la délinquance. Contrer, paraît-il, les infâmes passeurs, puis, abandonner l’évocation de la chrétienté aux fêtes carillonnées pour annoncer que le bouquet arabe sera en clair pour le ramadan, ce n’est pas si facile à gérer chez Madame Michu, même si Pâques est un lapin et Noël une boule brillante.
Alors les peines-planchers, pourquoi faire si on annonce dans une revue de police qu’un délinquant visé par 5 obligations de quitter le territoire a été appréhendé pour une affaire d’agression, dès sa sortie du tribunal, ou peu s’en faut, et qu’il a été laissé libre en attendant de comparaître en novembre, je revois le fameux pamphlet révolutionnaire de 1792 « Vous foutez-vous de nous ? »
Non, ce n’est pas bien, il faut être sévère avec discernement, en négligeant que les prisons ne sont pas la solution mais que l’opinion publique v.supra enrage contre les liens subtils qui nous réduisent en Gulliver.
L’un de nous, critiqué mais lucide, aurait aimé savoir la différence entre la justice et l’équité, lors du précédent billet. Je suis sûr que c’est malice de sa part, Aristote étant passé par là il y a longtemps sauf à préciser qu’on oppose plus volontiers « en équité » à « en droit », pour faire valoir une perplexité professionnelle. Ou alors, on admet que le droit n’est pas forcément équitable, ce qui est une vérité première.
Chez nous, législateur et pouvoir réglementaire font assaut de textes depuis 150 ans maintenant, de telle sorte que l’équité s’asphyxie et le peuple le ressent cruellement.
Mais il paraît qu’ailleurs c’est pire, sauf en Corée du Nord, en Chine et en Iran où un clergé dévoué est tout entier à sa proie attaché.
Notre sort est scellé, on assassine les Gracques selon la forme où le voile de Scipion Nasica fut le signe que l’action avait la force d’une opportunité religieuse, mais pas d’une équité ni d’une démonstration juridique.
@ sylvain | 14 mars 2023 à 11:50
Si nos commentateurs et journalistes consacraient moins de temps au grand cirque Mélenchon-Zemmour-Le Pen et se penchaient plutôt sur les vrais problèmes, pas les clowneries habituelles, ils pourraient, si toutefois ils peuvent, se pencher sur nos problèmes de société.
C’est vrai que tout ce monde est issu des cancres de nos universités ce qui indique leur faible niveau de QI et leur ignorance du mot réflexion !
Au fond en France la colonisation de l’Afrique nous a laissé des traces, en bon Africain c’est celui qui gueule le plus qui attire le pékin journaleux un rien benêt !
Je comprends à première vue pourquoi les peines plancher pourraient être envisagées pour des crimes commis contre les personnes remplissant des missions d’intérêt général, et parfois plus exposées que d’autres. Mais en y réfléchissant, cette distinction entre les victimes me paraît discutable, quant aux résultats et quant à la morale. Pourquoi ne pas l’étendre à tous les crimes ? Toute personne travaillant, payant des impôts, élevant des enfants, contribue de façon indirecte à l’intérêt général. Le commun des mortels peut soupçonner la justice de ne pas souhaiter protéger tout le monde.
On sent bien qu’une telle loi résulterait d’un marchandage : « Faute de mieux, je mets cette loi sur le tapis, elle ne concernera qu’une seule catégorie de victimes ». Il ne faut pas espérer que ce soit une première étape. Au contraire, on s’en contenterait. Il faudrait alors attendre encore 20 ou 30 ans pour que cette décision, une fois entrée dans les mœurs, soit changée pour s’appliquer à tous les crimes, ce qui est je l’espère le but recherché.
@ Bill Noir
Je trouve que votre commentaire bref résume très bien la situation.
72 000 détenus, 60 700 places, environ 1 830 matelas posés au sol.
Des rats, des punaises de lit et des cafards.
Alors les peines ‘plancher’ seraient-elle des peines ‘plus de matelas sur le plancher’ ?
Billet, Monsieur Bilger, frappé au coin du bon sens de la grande majorité de nos concitoyens.
Vous avez parfaitement raison de stigmatiser le refus idéologique dressé comme un étendard par une certaine gauche, de la macronie jusqu’à la NUPES, que nombre de réformes sociétales ne gênent aucunement, comme par exemple l’inutile désir de modifier l’article 1er de la Constitution pour y faire figurer la garantie de la liberté d’avorter, alors même que la loi telle qu’elle est ne court aucun risque d’être modifiée.
Mais aussi cette même idéologie est à l’œuvre tant au Conseil d’État qu’au Conseil constitutionnel ainsi que vous le soulignez. Quelles seraient donc les chances d’un tel projet ou d’une telle proposition de loi de connaître un aboutissement favorable ?
Poser la question est en quelque sorte avoir une réponse quasi certaine…
Quand l’actualité rattrape nos sentiments:
Condamné à 28 ans pour meurtre, défendu par monsieur Dupond-Moretti, il s’évade à pied du centre semi-ouvert.
https://www.sudouest.fr/faits-divers/evasion-en-dordogne-comment-le-detenu-a-pu-s-enfuir-a-pied-14417763.php?utm_medium=Social-sudouest.fr&utm_campaign=echobox&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR2pgKXp8LjeSX3DV868n0PiLRrzb1ZgsMn-gB8V0GzcaEAZ3AU9bHkTxKc#Echobox=1678793373
Bonté divine !
Y a-t-il ici quelqu’un qui sait à quoi sont condamnés les vieux de la veille qui doivent se coltiner un système, ou chépakoi, qui semble être impossible à contourner quel que soit le but recherché ?
Vous allez dire, mais que diable veut cette folle ?
Premièrement, et à ma décharge, je dois préciser qu’ici, le vent qui souffle à travers la montagne me rend toujours un peu plus folle.
Deuxièmement que j’ai pour habitude par grand vent d’aller au port des Goudes à Marseille où il souffle avec une force qui rend haineux le plus aimable promeneur, et c’est précisément aux Goudes que j’ai entendu cette conversation que je m’empresse de vous rapporter, pour que vous me disiez quoi en penser…
Une dame d’un certain âge, assise dans le petit café, s’entretient au téléphone, avec une personne que j’ai identifié comme étant un proche ; son bel accent, sa désinvolture et sa dégaine de pousse-toi de là que je m’y mette, emplissaient le petit bistrot d’une humaine chaleur, et de trop d’humanité.
Je fais mine d’être très absorbée par des pensées d’un autre monde…
« Mais puisque je te dis que je comprends rien à leur système !
……
Quoi ? C’est très simple !
….
J’ai pas dit que c’était pas simple, j’ai dit que je ne comprends rien à leur système, alors, voilà, c’est bien simple, ma carte d’identité est périmée depuis 15 ans, tu le sais puisque c’est toi qui m’a emmenée voir les fjords avec des papiers périmés !
….
C’est l’Europe, et alors ? Mais moi, je m’en fous ! Mais parfaitement que je m’en fous !
….
Je te signale que j’ai fait les démarches sur leur site, papiers sécurisés et tout le tralala, j’ai justifié de tout le tralala, j’ai payé 86 euros et maintenant je dois prendre un rendez-vous avec les services de la mairie, mais non, mais non, je ne peux pas me rendre sur place….
….
J’y suis allée, déjà, imbécile ! Mais qu’est-ce que tu crois ? Que je suis complètement idiote ?
….
Mais bien sûr qu’on m’a remonté les bretelles ! Comment ça, bien fait pour ma gueule ? Tu es vraiment aimable, toi !
….
Oui, oui, le routeur, mais oui, comme Doctolib, oui, oui, c’est complet jusqu’au mois de juillet, oui, oui, j’ai tort ! Écoute-moi bien, si tu crois que je ne sais pas m’adapter à un monde plus rapide, ça ce n’est pas impossible… Mais il est rapide pourquoi ? Et pour qui ?
….
Rapide, rapide comment ? Tu veux que je te dise, la rapidité dans les administrations, elle est trop rapide ! Oui, oui, c’est trop rapide depuis que c’est plus simple, et puis depuis que je fais la moitié du boulot de l’autre emplâtre, l’envie me vient de faire le travail du début à la fin !
….
Qu’est-ce que je veux dire ? Ma foi, si tu me laisses parler je vais te l’exprimer ce que je veux dire, je veux dire que s’il faut 6 mois pour avoir un rendez-vous et 6 mois pour recevoir mes papiers d’identité, et pourquoi que je les ferais pas moi-même à la maison, hein ? Ça c’est rapide non ? Idiote, va !
…
Quoi, je suis une vieille carne ? Ah oui, et tu peux m’expliquer à quel moment je suis devenue une vieille carne ? Mais oui, bien sûr que c’est merveilleux l’Internet, mais oui, c’est extraordinaire tout ce temps libéré, mais oui, dans l’administration ils sont débordés, mais bien sûr que je me fous complètement de ton avenir !
…
Tu n’as qu’à dire que ta grand-mère est un monstre, et qu’elle finira seule dans un asile pour vieux débris ! Mais je m’en fous ! Idiote va ! Je vais me tamponner une prolongation sur mes papiers et voilà ! Oui, oui, allez ciao ! »
Alors, la peine plancher pour les passants, les voyageurs, les travailleurs, les silencieux, les oubliés, les vieilles carnes qui ne désespèrent pas, mesdames-messieurs, elle est plancher ?
Bien sûr qu’il faut en revenir aux peines planchers, en premier lieu afin de décourager ceux qui s’en prennent un peu trop facilement et de plus en plus aux personnels qui assurent notre sécurité. Sans compter que même les proches de ces professionnels, épouses, enfants etc. sont désormais de plus en plus victimes des chantages, menaces et représailles d’une caillera qui n’a plus peur de rien.
Autant de métiers, policiers, gendarmes etc. relevant de la sécurité qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec les missions d’intérêt général dont nous parle Lucile qui, de son côté, semble s’offusquer de ces deux poids deux mesures entre ceux qui « normalement » ne risquent rien et ceux qui au contraire en toutes circonstances risquent beaucoup sinon tout, y compris d’exposer « dangereusement » leur famille. Et pas que « parfois » Madame. Au point qu’il est recommandé aux enfants de ces professionnels de ne pas communiquer sur le métier de leurs parents. Ce qui était inimaginable il y a une cinquantaine d’années !
« Peines planchers : on a besoin d’elles ! » (PB)
Vous savez ce qu’il vous dit le garde des Sceaux…
En 2003, Bernard Cantat tue sa maîtresse.
Condamné à huit ans de prison, il est libéré au bout de quatre ans pour « bonne conduite ».
Qu’en pense notre hôte ?
@ Axelle D | 14 mars 2023 à 17:59
En quoi cela vous dérangerait-il que les peines planchers s’appliquent à tous les crimes ?
@ Lucile
En 2007, une loi promulguant des peines planchers avait été instaurée (à l’initiative de Sarkozy) afin de porter un coup d’arrêt à la récidive.
Elle avait pour objectif de lutter en premier lieu (bien que non spécifiquement) contre les agressions des forces de l’ordre qui augmentaient d’année en année.
Loi qui a été abolie en 2014 sous la présidence de Hollande.
On voit le résultat !
@ Lucile | 14 mars 2023 à 22:44
Excellente question ! Mais la nature humaine est moins portée à l’équité qu’à la partialité, et en France, on passe son temps à dénoncer les privilèges tout en en réclamant.
Cette façon de tout piétiner pour s’imposer ne peut imposer un grand respect aux bandits.
Pour respecter la loi autrement que par peur ou par bêtise, il ne faut pas regarder les « honnêtes gens », seulement ce que serait un monde sans loi, et à l’inverse, ce que pourrait devenir le monde avec des lois meilleures et mieux suivies.
Être réaliste avec une pointe d’idéalisme, comme une prose aux accents poétiques.
@ duvent
« Y a-t-il ici quelqu’un qui sait à quoi sont condamnés les vieux de la veille qui doivent se coltiner un système, ou chépakoi, qui semble être impossible à contourner quel que soit le but recherché ? »
Et pourquoi croyez-vous qu’il n’y a que les « vieux de la vieille » qui en ont marre de cette informatisation à l’arrache et à la mord-moi-l’nœud ??
Moi, je sais lire du code machine et j’ai codé des applis avec paiement en ligne. Et pourtant, rien ne m’irrite plus que des choses du genre France Connect, ce fétichisme de la pièce d’identité, l’application bancaire sur Android qui fonctionne à coup de lettres recommandées en accusé de réception, j’en passe et des meilleures…
Que la France soit un enfer fiscal, soit. Qu’elle soit de surcroît un enfer administratif qu’on rend plus infernal encore avec l’informatique, cela commence à devenir légèrement impardonnable.
J’aime beaucoup la techno. Je hais ce qu’on en fait.
Les peines planchers ont pour objet de forcer les magistrats à appliquer la politique pénale voulue par le peuple.
Voilà donc un corps de fonctionnaires qui s’érige en aristocratie pour bafouer notre démocratie, et donc coupable de forfaiture.
Soit ils ont raison, et il faut changer de régime, soit ils ont tort et leur place est en prison.
Voilà donc ce qui nous manque: une prison pour magistrats.
En attendant, on pourrait au moins leur ôter la robe de prêtre de notre ancienne justice ecclésiastique et supprimer la juridiction administrative qui est une spécificité française, n’ayant d’autre but que de mettre les fonctionnaires à l’abri de la loi.
On lui dirait ce qu’on en pense, de sa vieille carne et de ses voyages en Scandinavie, qu’elle nous enverrait sur la lune avec les compliments d’usage, même le vent lui met la haine.
Un petit tour au Liban suffirait avec des papiers en règle pour s’apercevoir que là-bas, les petites gens ont vu leurs économies divisées par soixante. Le Hezbollah aux fesses, les missiles israéliens en récompense et les élites chrétiennes qui ont vidé leurs comptes bancaires débordant de corruption avant l’effondrement.
On a les traumatismes qu’on peut, en France, et les murs séniles des emplâtres s’érigent aux planchers de la peine des tares de chacun, devenue la norme démente du droit qui n’a jamais été équitable, mon bon monsieur, il faudrait vous y faire, à ce long chemin d’iniquité qui conduit les révolutionnaires à réclamer leurs privilèges de célébrer la défaite des vérités premières.
Ah les peines planchers. Le sujet a été moult fois traité sur ce blog. C’est même devenu un marronnier. Tout a déjà été dit et redit.
Avant de parler de peines planchers peut-être faudrait-il d’abord s’occuper des conditions de détention dans les prisons: salubrité, sécurité, promiscuité, endoctrinement des petits délinquants, qui ressortent de cet enfer encore plus dépravés que lorsqu’ils y étaient entrés.
Il serait temps de s’attaquer aux causes de la délinquance avant de déplorer ses effets.
@ Claggart | 14 mars 2023 à 19:16
Ce n’est pas la bonne conduite qui justifie la libération anticipée, mais la libération anticipée, plus précisément sa perspective, qui pousse à la bonne conduite.
Si la possibilité de libération anticipée n’existait pas, les syndicats pénitentiaires la réclameraient.
Paris est une ville socialiste depuis trop longtemps pour que les rats ne s’y installassent pas !
LOL 😂 MDR, RE – LOL
Deux squatteurs vont recevoir 2 000 euros du proprio qui leur a porté préjudice !
Pitète ben que dans un élan de générosité, avec ce pognon les deux squatteurs vont refaire le plancher de la maison qu’ils ont abîmée !
Nous sommes toujours 7 % à nous bidonner de rire de voir vos tronches déconfites, chers macroniens nupes islamogauchistes, continuez vos exploits pour notre plus grand bonheur.
Avant de parler de peines planchers peut-être faudrait-il d’abord s’occuper des conditions d’endoctrinement de certains petits magistrats, qui ressortent de cet imbroglio de lois et de règlements sur la condition carcérale, encore plus dépravés que lorsqu’ils y étaient entrés.
Ce qui n’est pas peu dire.
P.c.c : Achille | 15 mars 2023 à 08:20
Paris est une ville de rats et de racailles, si on élimine les rats, qui reste-t-il ? les racailles bien entendu !
Siège social : the big salle de shoot, mairie du Parikistan nupes écolos LFI PS PCF LGBT Wok trans bi bio progressiste et sa gourou du crack haineuse revancharde Hidalgogole qui voit des éléphants roses fachos d’extrême droite partout autour d’elle et jusque sous son plumard.
Bravo les parigots têtes de veau, vous avez fait barrage à l’extrême droite, en récompense votre socialopitre vous offre des tonnes de poubelles sous vos fenêtres, LOL !
Pourvu que ça dure, vous le méritez bien.
Bonjour Axelle,
« Au point qu’il est recommandé aux enfants de ces professionnels de ne pas communiquer sur le métier de leurs parents. Ce qui était inimaginable il y a une cinquantaine d’années ! » 14 mars 17h59
Faudra-t-il en venir à armer ces enfants… Pourrir l’école est et fut un bon moyen pour « casser » la France !
– duvent nous revient plus déglinguée que jamais…
– Il faut l’empêcher de partir !
@ Aliocha | 15 mars 2023 à 07:38
Vous êtes un indécrottable sophiste doublé d’un vrai prétentieux.
Il faut que vous sachiez que je me moque éperdument du Liban, du Hezbollah, d’Israël, des milices chrétiennes et des comptes en banques des Libanais corrompus.
Et puis comme je suis bonne je vais vous montrer combien votre raisonnement est consternant, voici :
Si j’écris : « La bonne a été renvoyée, et c’est bien mérité ! Elle a brossé les cuillères en vermeille, puis pour faire plaisir à la galerie a déposé dans le bol de caviar une petite lichette de me*de », vous allez comprendre que je suis pro-Poutine, puis que je suis pour l’exploitation de l’homme par l’homme, puis que mon régime alimentaire n’est pas équilibré.
Et ce n’est pas exact…
La sottise humaine, c’est un condiment monumental, sans risque d’épuisement, dont on devrait vérifier la valeur, et les qualités avant d’en tartiner le monde ! Ce dont vous vous dispensez à tort !
Vous méprisez ceux qui n’ont pas voix au chapitre et dont le quotidien est devenu dantesque.
C’est un comble pour un défroqué…
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@ F68.10 | 15 mars 2023 à 02:14
« Et pourquoi croyez-vous qu’il n’y a que les « vieux de la vieille » qui en ont marre de cette informatisation à l’arrache et à la mord-moi-l’nœud ?? »
Ce n’est pas ce que je crois. Je décris une situation, laquelle en effet peut être déclinée.
@ sylvain
« LOL 😂 MDR, RE – LOL Deux squatteurs vont recevoir 2 000 euros du proprio qui leur a porté préjudice ! Pitète ben que dans un élan de générosité, avec ce pognon les deux squatteurs vont refaire le plancher de la maison qu’ils ont abîmée ! Nous sommes toujours 7 % à nous bidonner de rire de voir vos tronches déconfites, chers macroniens nupes islamogauchistes, continuez vos exploits pour notre plus grand bonheur. »
Le tribunal a jugé « irrégulière la procédure de reprise des lieux ».
La reprise des lieux était-elle irrégulière ? Ou pas ?
Nous attendons vos lumières, sylvain.
On a beau posséder les locaux, on ne peut faire ce que bon vous semble. Il ne suffit pas de se peindre en victime, sylvain, pour avoir raison.
Quant à la loi, il suffit de la changer si elle vous déplaît.
Si cela ne tenait qu’à moi, je ferais baisser drastiquement le taux de propriétaires en France, au profit d’entreprises, et 80 % des Français seraient locataires.
@ Aliocha 7h38
« les élites chrétiennes qui ont vidé leurs comptes bancaires débordant de corruption avant l’effondrement. »
Vous avez raison de comparer la France avec le Liban phare du Proche-Orient avant la guerre civile…
Je connais des élites chiites qui ont imité leurs compatriotes d’origine chrétienne ou bien n’est-ce pas les élites chiites qui les ont copiés ?
@Tipaza | 15 mars 2023 à 09:31
« Avant de parler de peines planchers peut-être faudrait-il d’abord s’occuper des conditions d’endoctrinement de certains petits magistrats, qui ressortent de cet imbroglio de lois et de règlements sur la condition carcérale, encore plus dépravés que lorsqu’ils y étaient entrés. »
Rassurez-vous, ça va s’arranger. J’en veux pour preuve cette information qui nous dit que
CHATGPT a passé le concours pour devenir avocat et a fini parmi les meilleurs. Pourquoi ne pas étendre ce genre d’examen jusqu’aux magistrats ?
Ainsi la justice sera administrée d’une façon rationnelle, sans risque d’erreur humaine. Voilà qui devrait satisfaire un esprit scientifique comme le vôtre ! 🙂
@ Bill Noir | 15 mars 2023 à 10:04
J’ai bien aimé que duvent défende des gens se heurtant à une technique censée faciliter la vie et qui fait tout le contraire.
Il n’y a pas de victimes insignifiantes, et se servir des malheurs des uns pour masquer ceux des autres n’est pas la réaction la meilleure possible que j’ai pu lire à sa prose.
La vôtre contribue à relever le niveau.
Sinon, je me demande quand on dira qu’il n’est pas grave qu’on maltraite des vieux en maison de retraite vu que des gens meurent de faim ailleurs, attitude qui dédouane du soin de dénoncer les abus d’ici au nom des malheurs d’ailleurs, comme pour faire payer aux plus faibles d’ici de ne pas être aussi malheureux qu’ils pourraient l’être.
La religion et la morale servent souvent de masque à un appétit de destruction à bas bruit, ou, plus intense, au désir de fin du monde d’un Poutine et autres pervers. Soit ces gens tyrannisent en toute impunité femmes, homosexuels, croyants d’une autre espèce ou je ne sais quoi encore.
Soit en manque de nuire à autant d’innocents qu’ils en ont l’appétit, ils réclament la fin du monde, comme des chasseurs qui faute de proie se mettraient en tête d’incendier la forêt.
https://desk-russie.eu/2022/01/28/poutine-le-flirt-avec-lapocalypse.html
Les monothéistes et ceux qui pensent comme eux ? Trop souvent des tordus qui prétendent vouloir le bien du prochain en accablant tous ceux qui passent à leur portée.
Et il y en a : croyants concurrents, femmes, homos et même… vieux ! soi-disant sauveurs qui auraient bien besoin d’être sauvés.
Mais non merci, que les croyants sombrent dans leur propre cloaque sans y entraîner ceux qui préfèrent l’air pur des forêts qu’ils ont désenchantées avant de, peut-être, détruire le monde.
@ F68.10
« Le tribunal a jugé irrégulière la procédure de reprise des lieux. La reprise des lieux était-elle irrégulière ? Ou pas ? »
Notre système judiciaire encourage le crime, les faits divers quotidiens le prouvent.
Votre tribunal n’est qu’un infâme groupe de magistrats fantoches gauchistes hors la loi, tous aussi délinquants que vos squatteurs ; ils soutiennent toujours les malfrats donc ils jugent irrégulière la reprise normale des lieux.
La reprise des lieux était régulière, ils n’appartiennent ni aux squatteurs ni au tribunal, bravo au proprio qui a été sali par ces racailles, squatteurs et magistrats compris.
Mais nous sommes en macronie nupes, la justice du crime de Moretti est complice de la délinquance, les victimes qui osent seulement protester sont aussitôt clouées au pilori.
Mais vous avez tout à fait le droit de soutenir ces délinquants, moi je suis du côté du proprio.
Par contre si les lieux appartiennent à un nupes, j’applaudis les squatteurs, si le proprio est de droite extrême, je soutiens le proprio.
Voili voilou, c’est tout pour le jour de jourdhui, signé sylvain 7 % ; vous pouvez commenter, en réponse vous relirez mon message, j’ai horreur de répéter les mêmes choses sachant que c’est moi qui ai raison, bye bye !
Philippe Bilger approuve une proposition de loi en faveur de peines planchers, mais souhaite qu’elle s’étende à tous les délinquants, pas seulement ceux qui s’en prennent aux policiers, aux professeurs ou aux soignants.
La succession de commentaires suivants est extraordinairement révélatrice, et montre comment le pouvoir a été usurpé en France.
Lucile dit (14 mars 2023 à 13:30) :
« Je comprends à première vue pourquoi les peines planchers pourraient être envisagées pour des crimes commis contre les personnes remplissant des missions d’intérêt général, et parfois plus exposées que d’autres. Mais en y réfléchissant, cette distinction entre les victimes me paraît discutable, quant aux résultats et quant à la morale. Pourquoi ne pas l’étendre à tous les crimes ? »
Puis Axelle D lui répond (14 mars 2023 à 17:59) :
« Autant de métiers, policiers, gendarmes etc. relevant de la sécurité qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec les missions d’intérêt général dont nous parle Lucile qui, de son côté, semble s’offusquer de ces deux poids deux mesures entre ceux qui ‘normalement’ ne risquent rien et ceux qui au contraire en toutes circonstances risquent beaucoup sinon tout, y compris d’exposer ‘dangereusement’ leur famille. Et pas que ‘parfois’ Madame. »
La chose est donc claire. Il y a une classe de citoyens protégés en France, celle des fonctionnaires — et le fait que les policiers trônent à leur sommet n’est pas un hasard. C’est la règle en vigueur dans les pays communistes.
Et il y a tous les autres, ceux qui ne sont pas fonctionnaires, et qui ont tout juste le droit de se faire morigéner lorsqu’ils revendiquent la même protection que les premiers.
En effet, si les peines planchers n’existent plus, certains actes constituent d’ores et déjà des délits spécifiques lorsqu’il sont commis à l’encontre d’un fonctionnaire, et ces derniers bénéficient d’un soutien spécial à cette occasion.
Quand je parle de délits, il s’agit de faits bénins, puisque le privilège commence aux « menaces » et même aux « injures », à la « diffamation » et à « l’intimidation », notion ô combien vaporeuse.
Si l’on peut admettre que les policiers soient spécifiquement protégés afin de diminuer les occasions de violence, il est clair que l’extension de ce privilège à toutes les catégories de fonctionnaires est inique.
Le fait qu’il couvre aussi certains travailleurs du privé (vigiles, médecins…) n’y change rien.
On ne s’étonnera donc pas que fleurissent, dans les administrations, d’étranges pancartes assurant qu’il ne faut pas frapper les employés, ni les insulter.
On se demande bien pourquoi il serait nécessaire de préciser l’évidence, ni pourquoi de tels avertissements sont absents des magasins, et autres lieux recevant du public mais gérés par le privé.
Il faut croire que le CAC 40 (ou le simple marché) pacifient les mœurs, puisque les « populations particulières » qui ont tendance à intimider les gens et à les frapper fréquentent aussi bien les guichets de l’administration que les allées des « temples de la consommation ».
Serait-ce par hasard qu’il y aurait quelques bonnes raisons de vouloir casser la figure aux représentants de l’État ?
Il semble bien que ce soit le cas : l’échange ci-dessus montre l’ampleur du mensonge selon lequel les grévistes du public « se battent pour le privé ». L’on penserait que quiconque se vante de représenter les intérêts policiers applaudirait des deux mains à la revendication de peines planchers en faveur de toutes les victimes. Pas du tout ! L’essentiel est de protéger d’abord le fonctionnaire, et il importe de faire comprendre au reste de la population qui est le maître et qui est là pour le servir.
Les signes en sont omniprésents. Cela va des victimes de délits qui se voient répliquer, au commissariat, qu’elles n’avaient qu’à ne pas habiter dans ce quartier, au patient de l’hôpital informé qu’on lui désigne tel médecin, parce que ce sera « bon pour lui » — le médecin — et non pour le patient.
L’arrogance manifestée ici par Axelle D est d’autant plus incriminante, qu’elle succède à une remarque de Lucile formulée comme à l’accoutumée de la manière la plus modérée qui soit, pour ne pas dire timide.
Mais tel est l’inconscient policier et fonctionnarial français. C’est celui du voyou et du communiste : la faiblesse les excite, ils ne comprennent que la force.
Lors d’une émission surréaliste sur Radio Courtoisie, il y a quelques jours, un défenseur des Gilets jaunes s’opposait à je ne sais quel syndicaliste policier. Le premier s’indignait que Jérôme Rodriguez ait perdu un œil suite à un jet de grenade par la police. Le second fit comprendre que l’intéressé l’avait bien mérité, parce qu’il « jouait au reporter de guerre en prenant des photos de la police ». Il fut aussi question d’insultes envers les forces de l’ordre.
Tu prends des photos de la police, énucléation immédiate et sans anesthésie. Même en Arabie Saoudite, on fait mieux : l’énucléation est ordonnée par les tribunaux selon la loi, puis pratiquée à l’hôpital.
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@ Achille | 15 mars 2023 à 08:20
« Avant de parler de peines planchers peut-être faudrait-il d’abord s’occuper des conditions de détention dans les prisons […]. Il serait temps de s’attaquer aux causes de la délinquance avant de déplorer ses effets. »
Euh… vous êtes en train de nous dire que la cause de la délinquance, c’est la prison. Donc, si je comprends bien, des hordes de milices policières fascistes hantent les rues pour rafler des innocents au hasard… qu’ils font condamner par des juges à la botte du pouvoir… lesquels les fourrent en prison… puis, une fois libérés, ces innocents se mettent à commettre des délits à tour de bras, s’étant vu injecter le gène de la criminalité en prison. Crédible.
Remarquez, d’illustres philosophes vous ont précédé dans cette voie. Cornelius Castoriadis, fondateur de la revue Socialisme ou Barbarie, a contribué à populariser le bobard selon lequel la preuve que le libéralisme ne marche pas, c’est que les États-Unis fourrent un nombre considérable de Noirs en prison pour faire baisser les statistiques du chômage.
Évidemment, si les Noirs américains sont extraordinairement sur-représentés dans la population carcérale, c’est que des hordes de policiers fascistes, etc., raflent les Noirs innocents dans la rue par pur « racisme ». Si l’odieux libéralisme ne s’était pas livré à un tel forfait, et si les sales patrons « racistes » ne s’obstinaient pas à barrer l’entrée du monde du travail à ces braves garçons, il est évident qu’ils seraient tous en train d’opérer des cancers du cerveau ou d’inventer la voiture volante.
@ Robert Marchenoir | 15 mars 2023 à 12:40
« Euh… vous êtes en train de nous dire que la cause de la délinquance, c’est la prison. Donc, si je comprends bien, des hordes de milices policières fascistes hantent les rues pour rafler des innocents au hasard… qu’ils font condamner par des juges à la botte du pouvoir… lesquels les fourrent en prison… puis, une fois libérés, ces innocents se mettent à commettre des délits à tour de bras, s’étant vu injecter le gène de la criminalité en prison. »
Ce n’est pas exactement ce que j’ai voulu dire, ni même laissé entendre.
Je faisais référence surtout aux primo-délinquants arrêtés pour des délits suffisamment graves pour justifier une incarcération : agression physique ayant entraîné une hospitalisation, dégradation de biens ayant occasionné des frais importants de réparation, viol en bande organisée, pour ne citer que ceux-là.
Il est avéré que de vivre en communauté fermée avec des vrais caïds n’est pas le meilleur modèle éducatif pour une réinsertion sociale.
La détention est certes d’abord une peine, mais elle peut aussi, pour les petites frappes en mal des repères que personne ne leur a donnés, offrir la possibilité de se réinsérer et de repartir dans la vie en se rachetant.
Bon, c’est peut-être un peu candide comme proposition, encore faudrait-il essayer pour mesurer les résultats obtenus…
« Peines planchers : on a besoin d’elles !
…
On a besoin d’elles, plus que jamais, et vite ! » (PB)
Comme d’habitude en France, on prend le problème à l’envers, car il conviendrait d’abord de plancher sur les peines pour savoir sur quoi on va les déposer, et surtout de quel plancher l’on parle !
@ F68.10 | 15 mars 2023 à 10:08
« Si cela ne tenait qu’à moi, je ferais baisser drastiquement le taux de propriétaires en France, au profit d’entreprises, et 80 % des Français seraient locataires. »
Je partage totalement votre point de vue. L’endettement dû à la politique d’accès à la propriété pour tous, menée depuis le début des « Trente Glorieuses », pèse sur l’ensemble de l’économie. L’une des raisons pour lesquelles celle de l’Allemagne est beaucoup moins fragile que la nôtre réside dans le fait que moins de la moitié des Allemands (48,2 %) sont propriétaires, contre 65 % en France.
De plus, l’endettement du propriétaire a un effet pervers sur le coût du loyer qu’il réclame, ce qui provoque des difficultés financières pour le locataire…
Un vrai cercle vicieux. Mais il paraît quasiment impossible de revenir en arrière… pour le plus grand profit des groupes financiers.
Pour info (elle date de 2019, mais n’est certainement pas obsolète) :
https://www.acecredit.fr/fr/actualites/etre-proprietaire-en-europe_-n.html
@ sylvain
« La reprise des lieux était régulière, ils n’appartiennent ni aux squatteurs ni au tribunal. »
Non.
La justice a donné une date pour l’expulsion. Le proprio a REFUSÉ d’obtempérer, a voulu se la jouer perso, et s’est fait condamner.
Moi, pour la peine, je rajouterais un ou deux zéros à la prune, vers 200 000 euros pour ce j’m’en foutisme complet: quand le juge te donne une date, TU ECOUTES LE MONSIEUR QUI TE PARLE !!
Après, t’es pas d’accord, OK. T’en parles à tes copains, tu fais une pétition, tu votes pour le RN ou les extraterrestres pour changer la loi, tout ça, c’est OK.
Mais tu écoutes le monsieur qui te parle !! Il t’a donné une D-A-T-E. Tu obéis.
@ Achille
« Je faisais référence surtout aux primo-délinquants arrêtés pour des délits suffisamment graves pour justifier une incarcération : agression physique ayant entraîné une hospitalisation, dégradation de biens ayant occasionné des frais importants de réparation, viol en bande organisée, pour ne citer que ceux-là. »
Toujours le royaume de la confusion. Qu’est-ce qu’un délit suffisamment grave pour justifier une incarcération ? Vous proposez une liste. Le code pénal aussi, c’est même son principe : une codification des peines.
« La détention est certes d’abord une peine, mais elle peut aussi, pour les petites frappes en mal des repères que personne ne leur a donnés, offrir la possibilité de se réinsérer et de repartir dans la vie en se rachetant.
Bon, c’est peut-être un peu candide comme proposition, encore faudrait-il essayer pour mesurer les résultats obtenus… »
Ce n’est pas une proposition. Ça s’appelle enfoncer des portes ouvertes depuis plusieurs siècles.
« Avant de parler de peines planchers peut-être faudrait-il d’abord s’occuper des conditions de détention dans les prisons: salubrité, sécurité, promiscuité, endoctrinement des petits délinquants, qui ressortent de cet enfer encore plus dépravés que lorsqu’ils y étaient entrés.
Il serait temps de s’attaquer aux causes de la délinquance avant de déplorer ses effets. »
Tout à fait : tant que nous accueillons massivement le tiers-monde, il nous faut des prisons en capacité d’accueil. Nous en sommes loin, la France aurait bien besoin de colonies carcérales, à ce stade. Est-ce cela que vous proposez ? Sans doublement des capacités d’incarcération, c’est sans solution. Sauf à libérer les délinquants, transformant la rue en prison pour les autres.
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@ Robert Marchenoir
« Mais tel est l’inconscient policier et fonctionnarial français. C’est celui du voyou et du communiste : la faiblesse les excite, ils ne comprennent que la force […] L’on penserait que quiconque se vante de représenter les intérêts policiers applaudirait des deux mains à la revendication de peines planchers en faveur de toutes les victimes. »
Vous ne pouvez pas déduire de ce que vous lisez ici le point de vue des policiers. Je pense que vous trouverez assez difficilement des policiers (en exercice réel) qui se féliciteraient que les violences à l’encontre du citoyen lambda soient traitées avec laxisme ou qui n’applaudiraient à deux mains la revendication de peines planchers en faveur de toutes les victimes.
Lorsqu’on condamne un agresseur de policier à un an d’emprisonnement, intégralement exécuté hors milieu carcéral, peu importe que la peine encourue soit de 5 ans d’emprisonnement ou 30 ans de réclusion.
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@ Bill Noir
« Peines planchers… ce qui manque ce sont surtout les murs. »
Synthèse parfaite.
@ F68.10 | 15 mars 2023 à 13:34
Ma réponse est déjà là :
« Rédigé par : sylvain 7 % | 15 mars 2023 à 11:55 »
Vous êtes du côté du crime, tant mieux pour vous, vous en avez tout à fait le droit, moi je suis du côté des victimes, on n’a pas la même moralité.
Ma future réponse à votre future réponse sera toujours celle-là.
Bonne lecture de mes messages qui vous gênent, tant mieux.
@ F68.10 | 15 mars 2023 à 13:34
Môssieur joue les légalistes ? Alors que les squattés mettent parfois plusieurs années pour récupérer leur bien occupé illégalement, la justice traînant les pieds.
En fait l’erreur était justement de s’adresser à la justice. « Me suis-je bien fait comprendre ? »
Les gendarmes tournent pour faire de la prévention dans les campagnes vu la recrudescence des vols à domicile. Ils discutent avec vous, vous demandent si vous fermez à clef le soir, si vous avez un chien… et tout en faisant la causette vous demandent au détour d’une phrase si « on a une arme à la maison ». Ce à quoi j’ai répondu « que je ne répondrai qu’en présence de mon avocat ». Ils ont ri.
Je rajouterai à ce commentaire la formule que j’avais adressée à un tribunal dans une affaire civile où cela devenait du n’importe quoi: « Quand la justice est dans une impasse, la rue devient un boulevard ».
Une bigote défroquée je suis, puisque duvent l’a dit !
Sur la lune, vous disais-je, avec les compliments d’usage, je suis un sophiste devin et prétentieux dans les vents de la haine, à m’occuper ainsi des petits qui n’ont pas voix au chapitre ni au voyage scandinave, et qui ne hurlent pas, eux, qu’ils s’en tamponnent la mitre à tout venant des slums ou des favelas ou de la misère du monde, pour nous rejouer sans fin la scatologie gérontophile du salon Verdurin.
Un fonctionnaire à son clavier et planqué derrière son écran n’a pas besoin de gilet pare-balles et ne risque guère de se faire agresser, pas plus que Marchenoir, Lucile, voire moi-même (à condition que je la boucle concernant le métier de mes plus proches, notamment si je réside dans un quartier dit « sensible » – et encore il me reste le choix de déménager).
Quartier sensible ! J’adore ce verbiage signifiant en fait quartier pourri où il ne fait pas bon vivre, sauf à se résoudre à raser les murs et à s’écraser en permanence !
Ce que j’avais donc voulu démontrer, c’est qu’un policier ou un gendarme de terrain étaient beaucoup plus exposés que le commun des mortels, eu égard aux circonstances dans lesquelles ils exercent leur métier et à la dangerosité à laquelle il sont de plus en plus exposés quotidiennement. À noter qu’en dix ans, les agressions contre les forces de l’ordre – en service vous suivez Marchenoir ? – ont plus que doublé. Et sans une dissuasion forte et constante en moyens, y compris législatifs, et vraiment mis en oeuvre, l’on ne voit pas comment ce phénomène inquiétant pourrait s’inverser.
@ hameau dans les nuages
« Môssieur joue les légalistes ? Alors que les squattés mettent parfois plusieurs années pour récupérer leur bien occupé illégalement, la justice traînant les pieds. »
Môssieur ne joue pas au légaliste. Môssieur a un gros tropisme légaliste. C’est pas pareil: je ne joue pas.
Dans le cas d’espèce qui nous occupe, le tribunal a expulsé les deux squatteurs. Il avait donné une date d’expulsion. Ces crétins de proprios n’ont simplement pas pu se retenir, et ont changé les serrures avant la date d’expulsion. Ils ont donc ainsi joué aux abrutis avec le juge, et le juge a joué à l’abruti avec eux.
Cette histoire ne va pas plus loin: les deux squatteurs SONT expulsés. Peu importe ce qu’en raconte sylvain, ce sont là les faits.
« En fait l’erreur était justement de s’adresser à la justice. « Me suis-je bien fait comprendre ? » »
Eh bien il va falloir vous apprendre que sur des cas bateaux comme cela, on s’adresse bel et bien à la justice. Dans des cas comme le mien, on fuit la justice, et on barricade plus-que-juridiquement tous ses arrières, car la justice baissant son froc devant la médecine a abdiqué toute prétention à défendre qui doit être défendu. On se défend donc tout seul, en fuyant toute relation avec quoi que ce soit de juridique ou de légal permettant de se mettre dans le collimateur de la médecine et donc de la justice. Mais ces deux propriétaires sont des acteurs quand même bien connus de Lyon et, non, ne sont pas des persécutés en des termes similaires. Donc, non, l’illégalisme pour les notables et le CAC 40, niet, niet, niet, niet. Pas d’excuses.
« Les gendarmes tournent pour faire de la prévention dans les campagnes vu la recrudescence des vols à domicile. »
Cela n’a absolument rien à voir avec le cas qui est en discussion entre sylvain et moi. Arrêtez de partir en tangente dès que cela vous chante.
« Je rajouterai à ce commentaire la formule que j’avais adressée à un tribunal dans une affaire civile où cela devenait du n’importe quoi: « Quand la justice est dans une impasse, la rue devient un boulevard ». »
Il est bien évident, Monsieur, que la justice fait un peu trop souvent n’importe quoi. Mais la comportement de sylvain qui consiste à envoyer bouler la justice par principe, c’est un comportement de racaille.
@ Aliocha
Si duvent qui ne semble pas être une vierge effarouchée a réussi à vous coincer (au jeu d’Aliocha et à la souris) c’est plutôt bon signe. Signifiant que vous seriez à ses yeux (perspicaces et perçants) un homme comme les autres sous votre accoutrement en forme de chape de plomb de moine pontifiant, rabâcheur et moralisateur !
Allons, allons, pour une fois lâchez-vous que diable ! Vous verrez ça soulage !
https://youtu.be/eNOWa_WmFZE
C’est bien joli, les peines plancher, mais quid des récidives légales ?
https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/a-saint-brieuc-un-afghan-interpelle-pour-agression-sexuelle-en-recidive-01-09-2022-13170896.php
La peine infligée au criminel – à supposer qu’elle soit appliquée – est une chose, la protection des braves gens en est une autre.
Dans le cas présent, l’individu restera-t-il en pratique ad vitam æternam sur le territoire français pour laisser libre cours à ses instincts, au nom d’un droit dévoyé ?
Question subsidiaire : ne gagnerions-nous pas un temps précieux à l’exercice de la justice en évitant en amont que n’importe qui entre et reste en France ?
Les coresponsables de ces crimes ne sont-il pas les hommes politiques, les associations et certains magistrats qui favorisent cet état de fait non seulement en ne faisant pas preuve d’un minimum de bon sens mais encore en y concourant parfois avec un cynisme pervers ?
@ F68.10 | 15 mars 2023 à 15:52
Ma réponse est déjà là :
« Rédigé par : sylvain 7 % | 15 mars 2023 à 11:55 »
Relisez mon commentaire, c’est la dernière fois, dernier avertissement, ensuite ce sera 10 % !
Et surtout continuez à soutenir vos racailles, vous les méritez.
@ F68.10 | 15 mars 2023 à 15:52
« Eh bien il va falloir vous apprendre que sur des cas bateaux comme cela, on s’adresse bel et bien à la justice. »
Le fait que ce soit des notables ne fait rien à l’affaire. On est toujours le notable ou le riche de quelqu’un.
Dans cette affaire de squatteurs, qui vous dit, et c’est souvent le cas, qu’étant expulsables ils ne commençaient pas à saccager les lieux ? J’ai vu dans un autre commentaire que vous commenciez à vous intéresser au droit de propriété. Vous voulez le remettre en cause ?
La propriété c’est du vol aussi ?
@ hameau dans les nuages
« Le fait que ce soit des notables ne fait rien à l’affaire. On est toujours le notable ou le riche de quelqu’un. »
Ne jouez pas sur les notions. Ces gens ne perdent, dans le cas d’espèce, au pire que de l’argent. C’est un problème de notable. Ce n’est que lorsque vos vie, santé, ou droits de l’homme les plus fondamentaux sont en jeu que l’illégalisme peut moralement se justifier. Avec des histoires de clés changées avant l’échéance de la date d’expulsion fixée par le juge, il serait complètement fallacieux de prétendre que la vie, la santé, ou les droits de l’homme les plus fondamentaux de ces deux personnes sont en jeu.
Pas d’illégalisme tolérable dans ce cas d’espèce. Ce sont bel et bien des problèmes de notables, et on attend donc qu’ils respectent les décisions de justice. Ce qu’ils n’ont pas fait, croyant qu’on pouvait jouer au plus fin.
Aucune pitié.
Nous sommes sur le blog d’un magistrat qui nous a avoué que le côté sciences et maths n’était pas son truc !
Or on ne peut pas séparer sciences et justice, la preuve en étant qu’on utilise déjà beaucoup de scientifiques, en l’occurrence des psy : -chologues comme -chiatres !
En outre la Gendarmerie a un département scientifique !
Le moment est venu d’entourer les magistrats, seulement pour les guider bien sûr, de psys de tout poil et de biologistes.
Pourquoi des biologistes ?
Parce que nous savons maintenant décoder l’ADN d’un pékin facilement, identifier les chromosomes et dénuder le caractère comme le physique de tout un chacun.
Enfin, j’espère !
Le biologiste aura accès aux dossiers de police de tous les délinquants, et pourra décoder l’ADN dudit délinquant.
Du genre, attention : cet homme porte une concentration de chromosomes voleurs et bien les différencier de ceux des chromosomes violeurs ! Des drogueurs contre les drogués. Les meurtriers contre les câlins …
Faire la différence entre chromosomes multirivistes et les chromosomes unirivistes et sanctionner en conséquence.
De chaque côté du magistrat, un psy et un biologiste au tribunal, au passage ça permettra de juger si le magistrat. a sa dose minimum de chromosomes magistrats.
Philippe semble en avoir plus que la normale !
Tout le monde en taule pour lui c’est ce qu’il écrit en d’autres termes : « Peines planchers : on a besoin d’elles ! »
Tout cela semble idiot, c’est vrai, mais pensons-y quand même !
Nous savons vraiment décoder l’ADN !
Et la taule pour tout le monde me va très bien, comme tenir compte du passé du délinquant !
Ce retour à la sainteté après la peine exécutée n’est qu’une vue de politiciens gauchistes à la recherche d’électeurs !
@ Axelle D | 15 mars 2023 à 14:57
Vous dites que je ne risque guère de me faire agresser, mais ma maison a été cambriolée un dimanche où je m’y trouvais seule, par deux gaillards qui après s’être donné le mal de forcer le portail et d’escalader le mur pour entrer par une fenêtre, étaient déterminés à ne pas repartir les mains vides. J’ai perdu tous mes petits trésors, mais je suis contente d’être encore vivante, et indemne, car l’aventure aurait pu tourner beaucoup plus mal.
Une de mes voisines âgée et malvoyante s’est fait agresser derrière son immeuble à midi en rentrant à pied de l’épicerie du coin, dans un quartier tout ce qu’il y a de plus calme. Elle a eu le réflexe de vouloir garder son porte-monnaie ; elle l’a perdu quand même, et s’en est sortie avec des os cassés, des plaies, et peut-être pire encore, un insurmontable sentiment d’abattement, dont elle ne s’est pas remise jusqu’à sa mort, l’année suivante.
Des cas comme ceux-là, il y en a tous les jours des centaines, et on n’en parle même pas tant il y en a de plus graves. Tout le monde risque de se faire agresser ; les plus faibles et les plus désarmés ne sont pas en première ligne, mais ce sont des proies faciles.
@ Lucile | 15 mars 2023 à 23:01
Bravo, bravo, bravo ! D’abord, vous vous en tenez aux principes : la loi doit être la même pour tous. C’est que vous pensez d’abord au bien du monde avant le vôtre, que vous voyez les priorités. Ensuite, vous ne craignez pas de rappeler un souvenir douloureux pour vous afin de faire avancer vos idées.
En somme, comme je l’ai déjà dit, vous êtes réfléchie, et vous effacez devant les principes… Bravo.
Puis vous parlez de vous-même si vous devez vous y résigner pour le bien du monde. Je me rappelle que vous avez écrit ne pas être naturellement équilibrée mais que l’écriture vous canalisait. Ce n’en est que mieux, et pourrait servir de modèle à tous.
Désolé pour le cambriolage que vous avez dû subir, et de plus par le fait qu’en France des policiers et leur entourage veuillent s’arroger le privilège d’une protection légale supérieure aux autres. Il y a de quoi se sentir soutenu ! Ce qui me semble d’autant plus triste quand on a dû subir un cambriolage et le déchirant spectacle d’une voisine effondrée à la suite d’une autre agression.
J’ai dû être sur d’autres fronts, mais je me reproche un peu de ne pas vous avoir soutenue plus tôt.
Et puis, je suis triste que vous ayez perdu vos « petits trésors »… Il n’y a pas que les collectionneurs qui y ont droit ! Mais un jour, on le dira peut-être, qui sait, un privilège de plus, après celui qu’on aurait alloué aux policiers ?
On ne peut vous rendre vos trésors, mais j’aimerais bien vous offrir une réparation symbolique et vous sortir un peu d’une ambiance vraiment sinistre, où le citoyen lésé doit s’effacer devant les policiers censés être là pour lui, et non lui pour les policiers.
Étant donné que vous n’êtes pas hostile aux Anglo-Saxons et n’avez rien contre la musique, pourquoi pas un spectacle qui change un peu… Gloriana ?
https://www.google.com/search?q=gloriana+op%C3%A9ra+vid%C3%A9o&rlz=1C1VFKB_enFR765FR765&tbm=vid&ei=BIYSZJCACNipkdUP58yOgAg&start=10&sa=N&ved=2ahUKEwiQkrKrut_9AhXYVKQEHWemA4AQ8tMDegQIDxAE&biw=1360&bih=625&dpr=1#fpstate=ive&vld=cid:f76bdbe0,vid:-GJDyzPi94s
Les peines plancher. Why not ? L’inquiétude qui m’étreint lorsque j’entends nos brillants esprits en parler est cette confusion, je pense volontairement entretenue, entre peine minimale et automatisation de la sanction… sans jugement, en quelque sorte, peine donnée administrativement. Je dis volontairement, car auto-annoncés intelligents, cultivés et subtils, ces fins analystes ne peuvent atteindre sans malice un si haut niveau d’imprécision, de « confusianisme ».
Je ne pense en aucune façon que ce soit l’esprit de vos propos. Il n’en est pas moins vrai que lorsque sur les plateaux télé les politiques et certains journalistes s’expriment sur le sujet, il y a cette petite musique en arrière-plan. C’est par exemple le cas chez Mme Waintraub ou P. Praud par exemple. Ou, peut-être, manquent-ils eux-mêmes de réflexion sur le sujet. Je n’ose y penser. On se dirigerait alors tout droit vers l’arbitraire, et de l’arbitraire à la dictature, même si dictablanda, il n’y a pas loin.
Donc, peine plancher, ouaille note. Par exemple, comme réclamé pour une agression de policier. Encore faut-il que celle-ci soit reconnue par un jugement. Il est nécessaire de donner les moyens à la justice de s’exercer rapidement. On se mord un peu la queue. Comme ce n’est pas le cas, on en revient à cette petite musique d’arrière-plan dont je parlais. Il faut aller vite, la justice ne le peut pas, confions alors les choses à l’administration… dictature. L’administration obéit à son donneur d’ordre, l’État. C’est bien pour ça qu’il faut des instances indépendantes en matière de justice, et une défense. Sinon… dictature.
Si un policier me tape dessus sans raison, il est légitime que je me défende. Dois-je subir aveuglement la sanction d’une peine plancher ? Si le policier fait un faux en écritures… ça me rappelle quelque chose… et que sur cette malveillance je me vois sanctionné et envoyé en prison par, disons, un préfet ?
Donc peine plancher, pourquoi pas, après confirmation par un jugement en bonne et « difforme » comme disait Coluche.
Je ne suis pas certain, par ailleurs, que quelqu’un qui agresse gratuitement un policier ne puisse pas actuellement faire l’objet d’une condamnation ferme et sévère. Il suffirait de pouvoir appliquer la loi… places de prison… et on en revient au même point, à cette idée qui me paraît dangereuse qu’il faudrait compenser l’insuffisance de moyens donnés à la police et à la justice par des artifices qui ne seront pas plus applicables sans moyens, et qui ouvrent la porte à une vision dévoyée de l’équité, la fameuse petite musique qui laisse entendre qu’au nom de l’efficacité il faudrait se passer de justice en confiant le jugement à un employé administratif sans débat contradictoire.
Ce n’est pas clairement dit comme ça mais ça y ressemble souvent.
@ F68.10
« Eh bien il va falloir vous apprendre que sur des cas bateaux comme cela, on s’adresse bel et bien à la justice. Dans des cas comme le mien, on fuit la justice »
Ou les épanchements indécents touchant à l’exhibitionnisme conduisent les prétendues élites à écrire tout et son contraire et à se vautrer dans des schémas binaires dignes du café du commerce…
Les mêmes qui viennent nous donner des leçons de morale à trois sous à longueur de commentaires, nous assommer de développements insipides tout en se drapant de leur superbe…
Affligeant.
Bateau vous êtes, géant des mers je suis…
Mais j’ai oublié que mes ailes de géant m’empêchent de marcher…
C’est ballot, comme dirait le talon des lieux…
Ça les démange, apparemment, de coincer le moine défroqué aux interdits d’aimer.
À chacun appartient la liberté de nous révéler ses fantasmes cléricaux, Mary ici se déshabille, les dessous d’Axelle au prie-dieu, c’est du joli !
Faut-il qu’elles aient été rudoyées par des brutes, les pauvres filles, pour ainsi ne savoir envisager le mâle que comme un prédateur qu’il s’agirait d’avilir, un emplâtre dont il est de leur devoir de se venger, le vent lui-même les enjoint à la haine obligatoire.
Le sexisme est un racisme ordinaire, je me vois opposer des torrents de fèces épouvantables pour avoir avoué à ces dames que je les aimais, ce qui ne changera jamais et me permet de les voir telles qu’elles sont en m’exposant tel que je suis à toutes les hystéries.
Cela n’a rien de spécifiquement féminin, la violence désexifie, et aux forêts d’Apollon Marchenoir est une Diane et Axelle un étalon bien monté.
Il suffit pour contempler ce paysage si humain de laisser le vent Paraclet soutenir les ailes du papillon de celui qui n’a qu’une occupation, aimer, et laisse aux prédateurs le soin de s’entre-dévorer quand ils n’ont plus de proie à désigner pour rétablir la paix, seule et unique souveraineté.
Il est donc ici nécessaire de renouveler la promesse d’être la terrible image, mesdames, du trouble de vos cœurs.
https://www.youtube.com/watch?v=W4KRQHtwHhU
@ Lodi 15 mars 11h16
J’ai beaucoup aimé votre cri d’indignation… un rappel de beaucoup de vilenies de ce monde d’ici-bas… mais il est un mot/idée que vous semblez ignorer, peut-être en avez-vous peur… d’ailleurs c’est un mot terrible, ne m’en veuillez pas de vous l’écrire : le NOMBRE.
Ce n’est pas d’algèbre dont je veux vous parler mais de l’ampleur des populations humaines que l’on caractérise par leur nombre d’individus.
Il y a souvent – de plus en plus souvent – inadéquation entre ce nombre et les possibilités de toute nature qui sont offertes à chacun.
Être nombreux n’est pas un gage pour une population de disposer des ressources nécessaires pour faire le bonheur de chacun de ces membres. L’équilibre est difficile à établir entre la multitude et la satisfaction de chacun, tout au moins un minimum acceptable pour une majorité significative.
Il arrive même que l’inadéquation entre le nombre et les ressources disponibles soit telle que des « débordements » se produisent et que « l’inacceptable » se transmette comme une traînée de poudre et transforme des continents entiers en enfer, comme un déferlement de torrents impétueux qui ravagent tout sur leur passage.
L’Humanité, laquelle jusqu’à présent a résisté dans certaines de ses parties à ce cataclysme, est en train de lâcher.
Aujourd’hui « Certaines gens » se démènent, emplis de pulsion diaboliques, pour faire sauter la baraque et transformer la Terre en espace inhabitable.
Cher Lodi, vous avez la chance de vivre dans une bulle délicieuse, je souhaite que cela perdure pour vous mais je crains que vous ne soyez un jour affecté.
Pour votre gentillesse ingénue, je vous embrasse.
@ Lucile
« un insurmontable sentiment d’abattement, dont elle ne s’est pas remise jusqu’à sa mort, l’année suivante. »
Sentiment d’abattement ? Pour certains, ce n’est pas qu’un sentiment, ils sont carrément abattus le jour même, pas l’année suivante.
Je parie même que vos deux gaillards sont issus de diverses divercités des cités, chuut, multirécidivistes, chuut, multirelâchés, chuuut, bien connus du quartier, de l’immeuble, de la zone, des habitants, de la police, mais chuuut !
Zemmour taisez-vous !
Allez dire tout ça à Moretti, chacun sait que c’est un grand « sentimental ».
@ sbriglia
« Ou les épanchements indécents touchant à l’exhibitionisme conduisent les prétendues élites à écrire tout et son contraire et à se vautrer dans des schémas binaires dignes du café du commerce. »
Pardon ? Vous êtes particulièrement indécent, là.
Nous avons un cas quand même très simple ici: une histoire de squat. Une histoire d’expulsion. Une histoire de juge qui donne une date. Une histoire de proprios qui se la jouent perso et qui s’étonnent du retour de bâton.
Si la justice ne sert pas, a minima, à résoudre ce type de problèmes, elle ne sert absolument à rien. Donc, à un moment, la décence, cela signifie d’affirmer que la justice doit au moins servir à cela. Qu’on n’est pas là dans de sordides histoires qui justifieraient que les deux propriétaires prennent des mesures perso au nez et à la barbe du juge pour sauvegarder leur vie, leur santé ou je ne sais quoi face à une forme de sollipsisme judiciaire.
Quant au fait que je sois l' »élite », Monsieur, je vous affirme plusieurs choses:
1. Je hais cette culture française de l’élite, et cela fait… pfiou !!… un peu moins de vingt ans que j’en ai marre de voir des gens ayant réussi de petites écoles d’ingénieurs vénérer ceux qui ont réussi des concours plus durs pour ne pas indirectement se dévaloriser par leur « échec » relatif.
2. Ces concours ne permettent plus de faire émerger une réelle élite: notre élite n’est plus que statutaire et non plus intellectuelle, et donc, de ce fait, est devenue illégitime à mes yeux.
3. J’ai été contraint par la psychiatrie à devenir l’élite puisque les motifs de mes internements psychiatriques sous contrainte furent ceux de l’échec scolaire des fameux « surdoués ». Si on m’avait foutu la paix, je serais devenu instituteur plan-plan car j’aime les gamins quand ils sont tout petits. Je n’en ai jamais rien eu à talquer de vos Polytechnique, Normale Sup, et tutti quanti. Mais je n’ai pas eu la liberté de faire ce choix, à cause d’un système que « le peuple français » a mis en place et que je nomme « la gestion psychanalytique de la scolarité et des parcours universitaires ». Qui n’est ni plus ni moins qu’une sombre dégueulasserie à l’image de la psychologie collective française. Toute votre structure étatico-universitaire est un délire du même acabit: faire Parcoursup à l’image des concours de l’ENS et des affectations dans la fonction publique est d’une crétinerie sans nom. Une crétinerie à laquelle « le peuple français » est complètement accro.
L’indécence, elle est bien davantage là que dans mes propos, Monsieur.
Moi, je n’ai fait que suivre le mouvement. Je suis devenu normalien… par hasard, au fond. Ce n’était pas vraiment un choix. Et si j’avais su, et vraiment voulu faire part de la réelle élite, j’aurais suivi l’avis de Pierre Colmez et je serais allé à Cambridge plutôt que de devenir normalien.
@ Lucile | 15 mars 2023 à 23:01
Êtes-vous sûre d’avoir (bien) lu mon post d’hier à 14:57 et d’en avoir compris le sens ?
J’en doute !
C’est précisément dans la mesure où les peines frappant les agresseurs de policiers, gendarmes, douaniers, magistrats, etc. (dans l’exercice de leurs fonctions) seront plus dissuasives que ces personnels seront mieux à même de nous protéger face aux différents problèmes d’insécurité et de délinquance dont chacun de nous a pu faire l’expérience (en tant que témoin ou victime).
Sachant qu’au-delà de ces hommes et femmes, c’est aussi et le plus souvent la fonction qui est visée et mise à mal. Et de plus en plus à en juger par les statistiques d’agressions de membres de forces de l’ordre qui ont pratiquement doublé en dix ans. Ce qui ne peut être toléré dans un État de droit.
UN REMAKE HISTORIQUE
L’après-midi commença dans la salle du théâtre Bourbon. Dans une tribune, dominée par la chairwoman, une actrice malingre mais déterminée débite un texte qui emballe immédiatement le chœur Nupeste entonnant à répétition le chant qu’il est interdit d’interdire en tout lieu. Dans les tribunes le chef de ce chœur est là qui surveille sa troupe, il se félicite de la qualité de sa prestation.
Dans la droite de la salle on se tient coi et au centre – les meilleures places – on fait grise mine, on est attentif, on essaie de saisir dans le brouhaha les grandes lignes du texte débité par le tribun, lequel se termine, à la surprise de l’auditoire par un drôle de numéro : 493, qui fait tilt chez les plus cultivés : ils se rappellent de 1793. Ceux qui pratiquent le bras d’honneur font des tapes réconfortantes sur les épaules de leur voisin.
La pièce est terminée, la salle se vide, l’on se répand dans les couloirs et les vestiaires où les spectateurs livrent leurs commentaires devant des micros avides.
À l’extérieur, sur le terre-plein devant le théâtre, lieu-dit Place de la Concorde (une appellation bizarre), la foule commence à s’amasser, un public bon enfant qui est venu pour s’amuser, ça tourne aux grandes foires du Moyen Âge, les bateleurs se juchent sur des véhicules en tout genre et haranguent les badauds… on rit, on applaudit, on danse… la fête se prolonge jusqu’à la nuit, puis les arbalétriers commencent à faire le ménage, suivis des pompiers qui éteignent les feux de joie, et des éboueurs qui nettoient les immondices abandonnés de peur que les rats ne viennent occuper le terrain.
À quelques centaines de mètres de là, le Roi en son château, et sa Reine, sont chagrins… ils se rappellent de leurs ancêtres et du sort qui leur fut réservé sur cette même place… ils ont de sérieuses raisons de songer à 93 plutôt qu’au 493.
Une bien belle journée pour les chanceux qui participèrent. Plus tard, quand ils seront vieux, le soir à la chandelle ils la narreront à leurs petits-enfants : « On y était ! »
Tant qu’on ne trouvera en magasin que MLP, La Nupesse, LR [Le Reliquat] et Macron on n’achètera pas !
@ Axelle D | 16 mars 2023 à 14:37
Pour adopter votre angle de vue, c’est aussi précisément dans la mesure où la délinquance à l’égard de tout un chacun – boulanger, gendarme, chauffeur de taxi, professeur, retraité, etc. – diminuera que les policiers auront moins de travail et courront moins de risques.
Si j’appliquais votre argumentation au secteur de la santé, cela donnerait : réservons les antibiotiques aux membres du personnel soignant de sorte qu’ils soient en bonne santé ; ainsi ils pourront mieux soigner les malades.
Toutefois, compte tenu que 1) il n’y a pas de places pour incarcérer les délinquants, 2) il y a d’autres leviers à actionner en même temps, vous et moi nous querellons pour rien.
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@ Lodi
Vous me faites découvrir cet opéra plus ou moins baroque. Merci !
@ Lucile
Si l’on suivait votre raisonnement (et en vertu de l’égalité, sans nuance ni particulière exonération de tous devant la loi) il faudrait donc, en bonne logique, supprimer le délit d’outrage.
Il vous semble sans doute que faire (par exemple) un doigt d’honneur à un gendarme dans l’exercice de ses fonctions, c’est exactement la même chose que l’adresser à un passant lambda… Et que sévir dans le premier cas et pas dans le second serait injuste ? Pas sans cause qu’avec de telles conceptions, l’autorité soit de plus en plus bafouée.
Par ailleurs, je n’ai pas l’impression de me quereller en donnant posément mon point de vue.
@ Serge HIREL 15 mars 13h21
« …moins de la moitié des Allemands (48,2 %) sont propriétaires, contre 65 % en France. »
Oui, mais ils ont beaucoup plus de Kazernes !