Pauvres de nous !

J’abandonne tout ce que j’avais prévu. Notamment la scandaleuse contestation du prix Nobel de Peter Handke à cause de ses positions pro-serbes (Le Monde).

Je viens d’avoir un choc et tout ce qui est de l’écume d’aujourd’hui peut être remis à demain.

Je sors du film de Terrence Malick « Une vie cachée ».

C’est long – trois heures -, lourd, lent, appuyé mais c’est magnifique.

C’est une histoire vraie, un moment inconnu de la résistance au nazisme, avec une fin à tirer les larmes.

C’est la tragédie glorieuse d’une famille qui s’aime, un couple autrichien avec trois enfants. Le mari est un agriculteur qui va refuser, au nom de sa foi chrétienne et de son horreur du nazisme, de prêter le serment de fidélité à Hitler. Jusqu’au bout. Avec l’accord admirable et douloureux de son épouse déchirée mais fière.

Franz Jagerstätter, condamné à mort, sera décapité.

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Pourquoi ai-je été aussi bouleversé par cette oeuvre nous restituant avec grandeur une destinée ignorée, « une vie cachée », dans leur prélude heureux avant l’effrayante suite ?

Les temps tranquilles. L’harmonie et la splendeur de la nature. Les travaux des champs. Les bêtes. Les ruisseaux. L’enfance. L’amour. Les jours qui passent et ne laissent rien craindre. La lenteur est simplement celle d’existences accordées à ce rythme.

La raucité brutale de Hitler, des images de lui discourant en public et plaisantant en privé, les hurlements nazis, contraste absolu avec le monde d’avant.

Les tentatives pour convaincre Franz d’abandonner sa résolution en lui disant qu’il pouvait prêter serment mais n’en penser pas moins.

L’hostilité odieuse que les villageois lui ont manifestée ainsi qu’à son épouse, parce que les autres maris se battaient.

L’enfermement et jusqu’au dernier moment, la tentation de signer le document libérateur, les objurgations de son avocat, l’ultime rencontre avec celle qui va le perdre mais en le soutenant. Des scènes dignes de l’antique.

Je n’ose pas avouer le fond de ma pensée ni la vérité de ma sensibilité. Car ce que j’ai retenu de cette existence plus qu’héroïque – massacrée le mois et l’année de ma naissance – est l’impression qu’elle m’a donnée de n’être rien qu’infiniment quotidien, ordinaire. Tristement humain avec des limites et des impuissances.

En effet, comment peser face à cette obstination surhumaine, quasiment inhumaine par sa roideur inflexible, avec sa constance éthique, sa certitude inébranlable d’être du côté du bien parce que le mal est à combattre et qu’on sait où il est, cette épopée discrète de courage et d’opposition, cette audace anonyme – on a beaucoup joué auprès de lui sur cette corde-là – pour se tenir debout, sans faillir, contre toutes les tendresses et douceurs de la banalité des jours ?

Pauvre de moi englué dans les peurs, les petitesses, les accommodements, les ambitions, les sinuosités, les jalousies, la gestion au jour le jour d’une existence aspirant à l’élan mais trop souvent plombée par l’appel du bas. Non pas que j’imagine, comme on pourrait parfois le concevoir pour des héroïsmes plus accessibles, quoi que ce soit de commun entre cette démonstration inouïe d’humanité et nos épisodes plus familiers ; mais il n’empêche qu’elle projette une lumière irradiante sur mes ombres, sur nos obscurités. Elle nous contraint à nous considérer tels que nous sommes.

Pauvres de nous, donc, avec notre pluriel médiocre et nos combinaisons d’épiciers pour surmonter tant bien que mal le « dur métier de vivre », confrontés à cette singularité éblouissante, inconcevable, qu’on admire mais d’une manière presque distanciée : comme si au fond on était heureux que ce Franz Jagerstätter ait été des nôtres mais à des années-lumière de nous.

Une conclusion douce et amère.

Sa foi l’a aidé, l’a animé, lui a permis, ainsi qu’à son épouse, de tenir, de porter au plus haut une dignité arc-boutée contre le mal, d’assumer une mort inéluctable. Mais pourquoi Dieu en qui il croyait, s’il est bienveillant et tout-puissant, a-t-il permis le surgissement de démons contre lesquels, à sa place humble, Franz a lutté et qui l’ont fait mourir ?

Cette interrogation troublante laisse toute sa place à ma respectueuse empathie pour cet homme décapité au mois d’août 1943.

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Voir les Commentaires (116)
  1. Mais pourquoi Dieu en qui il croyait, s’il est bienveillant et tout-puissant, a-t-il permis le surgissement de démons contre lesquels, à sa place humble, Franz a lutté et qui l’ont fait mourir ?
    Probablement parce que le paradis terrestre n’existe plus et qu’ici-bas le bon grain doit croître à côté de l’ivraie.
    Le tri se fera plus tard.

  2. Herman Kerhost

    C’est tout le problème de la résistance en de telles circonstances. Une résistance solitaire est inutile. Elle vous épargnera le poids, sans doute douloureux, de vivre avec une conscience abîmée, mais vous mènera à coup sûr à la mort. Avec comme effet de stériliser d’autres envies de dire non. La résistance, ça s’organise, sinon elle est juste une sublime et héroïque destinée.
    Evidemment, ce Franz Jagerstätter vivait sans doute au-delà de ces considérations et grands arrangements avec le réel. On ne sort pas de soi-même inchangé, ou alors on est un demi-dieu.
    Je suis quand-même admiratif devant un sacrifice de soi d’une telle mesure. C’est difficile d’admettre être incapable de pouvoir en faire de même, mais comment prétendre le contraire ? J’imagine que JJ Goldman lui-même n’a pas trouvé de réponse…

  3. anne-marie marson

    Pourquoi ai-je été aussi bouleversé par cette oeuvre nous restituant avec grandeur une destinée ignorée, « une vie cachée », dans leur prélude heureux avant l’effrayante suite ?
    C’est comme nous finalement.
    Pourquoi est-ce que je pense que tout le mal qui nous arrive avec Macron est dû à notre manque de foi chrétienne et à la disparition de la chrétienté ? Jupiter a remplacé Dieu et nous le laissons faire.

  4. Pierre Blanchard

    @ Exilé | 14 décembre 2019 à 18:45
    Probablement parce que le paradis terrestre n’existe plus et qu’ici-bas le bon grain doit croître à côté de l’ivraie.
    Le tri se fera plus tard.

    Le tri se fera… Ou ne se fera pas, comme ici-bas !
    Merci M. Bilger « de me donner l’envie » d’aller voir ce film qui, cela vous étonnera certainement, passe dans des salles d’art et d’essai car il ne faudrait tout de même pas dévoyer « le peuple » de son cinéma atrophiant…
    Je crois me souvenir que vous aimez JH (moi bien moins que vous…)
    https://www.youtube.com/watch?v=ht5UdelNOIY

  5. « Mais pourquoi Dieu en qui il croyait, s’il est bienveillant et tout-puissant, a-t-il permis le surgissement de démons contre lesquels, à sa place humble, Franz a lutté et qui l’ont fait mourir ? »
    Soit Dieu est bienveillant, soit il est tout-puissant.
    C’est fromage OU dessert.

  6. Bref, un film de plus pour dire que le nazisme c’était mal. C’est sûr que ça manquait dans l’Histoire du cinéma.
    Bizarrement, on n’a jamais eu beaucoup de films sur l’horreur du stalinisme ou du maoïsme qui en fin de compte ont fait bien plus de morts que le nazisme et valaient bien l’autre dans cette catégorie si je puis dire.
    Sans aucun doute grâce ou à cause, c’est selon, du fait que le monde de l’art (ou du cochon comme diront les pseudo-féministes actuelles) n’a été qu’une annexe du PC pendant des décennies et n’est plus maintenant qu’un organe de propagande de plus du capitalisme mondialisé et de son « sans frontiérisme » débile.
    Les artistes en toc subventionnés, c’est comme les journalistes, ils ont une grande gue*le sur les principes mais la réalité est qu’il faut bien manger et que l’argent n’a pas d’odeur.

  7. « J’abandonne tout ce que j’avais prévu. Notamment la scandaleuse contestation du prix Nobel de Peter Handke à cause de ses positions pro-serbes » (PB)
    La vie culturelle parisienne est d’un palpitant… Ça donne vraiment envie d’en faire partie, c’est sûr.
    Quand je pense à toutes ces starlettes de province montant à Paris en espérant devenir des vedettes, ce qui veut dire pour elles passer à la TV comme miss météo sur Canal + pour espérer devenir actrice au minimum et si elles sont bien « gentilles », qui sait, « Sky is the limit ! » et elles se retrouveront à montrer leurs seins chez Hanouna parce qu’elles n’ont aucun autre talent et peut-être qu’elles pourront se taper un politicard ou un fils de pour s’assurer un futur, ce que cherche toute femme.
    Et tout ce travail pour juste « J’abandonne tout ce que j’avais prévu. Notamment la scandaleuse contestation du prix Nobel de Peter Handke à cause de ses positions pro-serbes. »
    J’imagine que ça valait le coup ou le « coût » au niveau amour-propre.
    Je l’espère pour elles.

  8. « Sa foi l’a aidé, l’a animé, lui a permis, ainsi qu’à son épouse, de tenir, de porter au plus haut une dignité arc-boutée contre le mal, d’assumer une mort inéluctable. Mais pourquoi Dieu en qui il croyait, s’il est bienveillant et tout-puissant, a-t-il permis le surgissement de démons contre lesquels, à sa place humble, Franz a lutté et qui l’ont fait mourir ? ».
    Au-delà de la foi chrétienne qui animait cet homme de bien et qui le rapproche des martyrs chrétiens dans les arènes de Rome, d’autant que je crois savoir qu’il a été canonisé, on en revient toujours à Plaute : « homo homini lupus est ». Souvenir sans doute de la grammaire latine Gaston Cayrou.
    Depuis son apparition sur Terre, l’Homme a toujours été un loup pour l’Homme et, malgré nos prétentions à une civilisation « supérieure », notre condition humaine souffre toujours des mêmes défauts congénitaux, la civilisation prétendue restant en réalité un vernis.
    Le malaise vient sans doute du fait que l’on comprend que, malgré nos certitudes d’appartenir au camp du bien, nous avons en nous une capacité au mal qui peut s’exprimer en fonction des circonstances. Mais on entre là dans des considérations philosophiques qui exigeraient de trop longs développements.

  9. Robert Marchenoir

    Le syndicat des épiciers s’insurge, et fait remarquer qu’on ne saurait confondre ses membres avec les odieuses grandes surfaces qui détruisent notre civilisation millénaire.
    Les petites épiceries de proximité entretiennent le lien social qui est le ciment de la nation, etc. Cette épiciérophobie doit cesser.
    Par ailleurs, on notera que les socialistes de la variété nationale ont emprunté, à la Révolution française, l’une de ses innovations qui est la guillotine. Tandis que les socialistes de la variété internationaliste ont lourdement insisté sur ce qu’ils devaient à la Terreur. Il y a une cohérence, finalement.

  10. @ Noblejoué
    « Soit Dieu est bienveillant, soit il est tout-puissant.
    C’est fromage OU dessert. »
    Ma pauvre Noble, si vous commencez à mettre les croyants en face de leurs contradictions c’est sans fin et donc c’est comme se battre contre des moulins à vent.
    La foi est l’antithèse de l’esprit.
    J’imagine déjà qu’on va me répondre la toujours bonne blague que c’est grâce à l’Eglise catho ou autre que la science a progressé dans l’histoire de l’humanité. Soyons sérieux.

  11. @ Wil 20:50
    « Bizarrement, on n’a jamais eu beaucoup de films sur l’horreur du stalinisme ou du maoïsme qui en fin de compte ont fait bien plus de morts que le nazisme et valaient bien l’autre dans cette catégorie si je puis dire »
    Dites donc, à 20:50 vous êtes parfaitement lucide. Bravo. Vous écoutiez Stevie Ray ?
    Qui ce souvient de ce film payé par nos impôts avec Josiane Balasko « Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes ». Personne, ça a fait un bide.
    Toutefois, un trop-plein de philosémitisme finit par fatiguer les juifs eux-mêmes…

  12. @ Robert Marchenoir
    « Le syndicat des épiciers s’insurge, et fait remarquer qu’on ne saurait confondre ses membres avec les odieuses grandes surfaces qui détruisent notre civilisation millénaire. »
    Vous n’êtes plus à la page Marchenoir !
    Ça a changé de nom. C’est plus le syndicat des épiciers depuis longtemps mais le syndicat des « arabes du coin ».

  13. Mary Preud'homme

    Eh oui un fait divers rapporté dans un film dont on sent l’authenticité et qui vous prend aux tripes !
    Et puis tout près de chez nous, cette actualité tout aussi sordide et poignante : dans une ville réputée paisible et bourgeoise, ce que viennent de vivre hier deux gamins poursuivis en pleine rue et gravement blessés à coups de marteau par leur père, lequel en raison de l’intervention de voisins courageux, avait fini par se retrancher chez lui et mettre le feu à sa maison où l’on retrouva le corps de sa femme entièrement calciné (juste un tronc informe !)
    Quel Noël pour ces deux garçons qui n’ont plus de maman et un père assassin ?

  14. Herman Kerhost

    @ anne-marie marson | 14 décembre 2019 à 20:11
    « Pourquoi est-ce que je pense que tout le mal qui nous arrive avec Macron est dû à notre manque de foi chrétienne et à la disparition de la chrétienté ? Jupiter a remplacé Dieu et nous le laissons faire. »
    La réponse est dans la question. Vous pensez mal. Macron a un certain pouvoir, y compris celui de faire des bêtises, mais de là à l’accuser de tous les malheurs du monde ! Ce n’est que votre foi qui est concernée, car elle est déplacée. C’est ailleurs qu’elle devrait s’exercer. Comme à l’église, par exemple… car il va sans dire que vous allez à la messe tous les dimanches, n’est-ce pas ?
    Qui vous dit d’ailleurs que Macron n’est pas chrétien ? La vie qu’il mène n’a pas l’air d’être si anti-chrétienne que cela, si l’on compare par exemple avec, je ne sais pas moi, Chirac, Sarkozy, Hollande… Macron est marié avec la même femme depuis son adolescence, si ce n’est pas de la fidélité ça, au XXIe siècle, qui peut en dire autant ?
    Il n’a pas l’air de ne penser qu’à l’argent, puisqu’apparemment il avait un destin bien plus enrichissant en restant dans le domaine bancaire privé, et qu’au lieu de cela il s’est donné pour mission de changer le destin de la France en sachant fort bien que les Anne-Marie Marson qui peuplent ce pays ne manqueraient pas de lui cracher à la figure au moindre mécontentement. Et Internet leur offre l’opportunité de le faire à tout moment…
    Hollande et les autres, on sait bien que devenir président était comme un plan de carrière, mais on ne peut en dire autant de ce président. Je ne sais si Macron va à la messe, lui, mais rien dans son attitude ne laisse penser qu’il se fiche des valeurs chrétiennes. Contrairement à vous, madame Marson.

  15. Mon tendre Honorable Honoraire si vous voulez voir une histoire vraie puissante, atypique : Le gangster, le flic et l’assassin ; la bande annonce ne rend pas honneur à ce film.
    C’est sud-coréen, mais prenant.
    Un chef de gang est agressé à coups de couteau, mais un jeune policier complètement désinvolte va comprendre qu’il s’agit de la même personne qui en a tué d’autres et qu’il se trouve devant un tueur compulsif et monomaniaque.
    Comme il n’y a jamais eu de tueur en série dans toute l’histoire de la Corée du Sud, tout le monde va se moquer de lui.
    C’est basée sur des faits réels, la traque du premier tueur en série de l’histoire de la Corée du Sud, par un jeune policier, sans aucun moyen, pas un seul, et dont la hiérarchie pense qu’il délire. Il va se retrouver en concurrence avec un chef de gang qui veut se venger et retrouver ce tueur pour racheter son honneur, car être chef de gang et victime, c’est honteux.
    Ce jeune flic croît en la Justice, veut traduire le tueur en Justice pour toutes les victimes et leurs familles ; va alors s’ensuivre une course-poursuite entre ce jeune flic et tout un gang pour être le premier à l’attraper.
    Quand on prend la statistique publique internationale sur les tueurs de ce type, l’immense majorité est chrétienne, souvent protestante et le premier tueur compulsif et monomaniaque, trouvé en Corée du Sud, à ce jour, est chrétien protestant, surpenant.
    Du début jusqu’à la fin c’est puissant, rythmé ; jusqu’à la dernière scène.
    Je vous conseille un autre film sud-coréen, une histoire tout autant 100 % vraie ; comment la démocratie sud-coréenne fut sauvée par un agent des services secrets.
    Il est chargé d’infiltrer la Corée du Nord pour chercher des preuves du programme nucléaire et connaître les capacités militaires de la dictature et il va découvrir autre chose de bien plus effroyable.
    Ce qui est à vomir, c’est qu’il va sauver la démocratie de son pays, mais va finir en prison dans son pays pour avoir infiltré la Corée du Nord, car c’est illégal, alors qu’il a agi sur ordre.
    The Spy Gone North ; trailer 2.
    J’en suis aux alentours de 150 films et documentaires pour cette année, je ne suis pas comme vous, je n’habite pas la télé, comme dirait Chloé Delaume.
    Je nourris l’espoir que vous n’avez point loupé ces films et documentaire cette année, mon noble ami imaginaire :
    Vice – histoire vraie sur un vice-président des USA.
    Le silence des autres – un documentaire sur la loi de l’oubli, sur les massacres du franquisme au royaume d’Espagne. Il est interdit d’enseigner et de parler du franquisme en Espagne.
    Les touristes marchent, roulent sur des routes qui sont des charniers sans le savoir, parce que cette loi de l’oubli interdit de donner une sépulture aux morts.
    Le parcours de deux vieilles femmes dont l’une recherche sa mère et l’autre son père est terrible, l’une mourra avant, l’autre réussira à faire ouvrir un charnier et identifier l’ADN de son père pour l’enterrer, elle y arrive à 80 ans.
    Le chant du loup.
    Parasite – sud-coréen, le chef-d’œuvre absolu, sur la bêtise des riches, et des pauvres qui leur mangent dans la main ; satire qui commence comme une comédie, devient un film policier, pour se finir en apothéose.

  16. « Pauvres de nous, donc, avec notre pluriel médiocre et nos combinaisons d’épiciers pour surmonter tant bien que mal le « dur métier de vivre », confrontés à cette singularité éblouissante, inconcevable, qu’on admire mais d’une manière presque distanciée : comme si au fond on était heureux que ce Franz Jagerstätter ait été des nôtres mais à des années-lumière de nous. »
    Les films sur les héros nous font rêver et font toujours recette. Nous aimons nous identifier à ces êtres d’exception, conscients de nos insuffisances et de notre manque de courage pour affronter l’adversité.
    Les Américains, pour qui le monde est scindé en deux catégories, les bons et les méchants, thème que l’on retrouve dans presque tous leurs films et séries TV, l’ont bien compris.
    Les héros ne leur suffisaient pas, ils ont donc inventé les super-héros : Superman, Spiderman, Batman, et autres personnages dotés de super-pouvoirs. Les effets spéciaux apportant leur part de fantastique, on ressort tout émerveillé de ce monde illusoire, car totalement déconnecté de la vraie vie, où le bien finit toujours par triompher du mal.
    Mais la vraie vie est celle que nous vivons en ce moment avec des individus sans honneur qui prennent les autres Français en otage, dans le seul but de conserver des avantages qui sont devenus intenables dans le contexte socio-économique actuel.
    Ces héros de pacotille qui prétendent agir pour le peuple alors qu’ils le conduisent vers le chaos.
    Je laisse à la réflexion de chacun cet échange entre un représentant des petits commerçants et une cégétiste qui botte lamentablement en touche face aux arguments de son interlocuteur, allant jusqu’à oser dire que finalement les terroristes sont beaucoup plus méchants que les cheminots. Pitoyable !

  17. Denis Monod-Broca

    Dieu en personnage tout-puissant gouvernant nos vies, ça c’est de la superstition, du paganisme.
    Le Dieu de la Bible n’a pas d’existence.
    Inconnaissable, irreprésentable, il est une idée, un concept, il est le mystère et la vérité du monde, il est la parole, la pensée, la conscience.
    Il nous libère des superstitions et des fausses croyances.
    Étant ainsi libres, nous sommes responsables de nos actes. Et, si souvent, complices du mal.
    S’il y avait eu, en Autriche, en Allemagne, en France, en Europe, plus de Franz Jagerstätter, les horreurs du nazisme n’auraient pas eu lieu.
    S’il y en avait plus aujourd’hui les horreurs qui font l’actualité quotidienne n’auraient pas lieu.
    Oui, pauvres de nous, nous qui savons et qui pourtant pensons, parlons, agissons comme si nous ne savions pas.

  18. @ Wil
    Ben peut-être parce que nous n’avons connu en Europe occidentale ni le stalinisme, ni le maoïsme ?
    Intéressez-vous deux minutes au cinéma des pays qui en furent victimes (bon, pas le chinois, je vous l’accorde, c’est un peu tôt), il y a plein de films sur le sujet !
    Après, dans aucun pays européen, URSS exceptée, le communisme n’a fait plus de mort que le nazisme. Comparez le nombre de réprimés par les stals de 45 à 53 avec le nombre d’innocents civils massacrés pendant 39-45, on a en général un différence d’un facteur 100. Et même si vous y rajoutez les massacrés locaux (style République des conseils de Hongrie), ça ne change pas fondamentalement ce décompte.
    D’où peut-être cette différence de traitement qui gêne certains.
    Même si fondamentalement en fait je suis d’accord avec vous sur un point: on parle trop de cette période. L’abus de pathos commémoratif est mauvais, et le signe d’une société qui se cherche.

  19. Homo homini lupus est… mais Platon écrivait que nul n’est méchant naturellement, et puis les loups ne sont pas naturellement méchants, seulement craintifs et souvent affamés. J’en ai rencontré en montagne, c’est surprenant, c’est tout. En revanche, enfant, j’ai côtoyé pas mal d’officiers allemands, dont un notaire berlinois, pauvre papa perdu dans la tourmente et tué dans le défilé de Donzère.
    Et puis Wagner fait entraîner au Walhalla par les filles de Wotan, walkyries, les héros morts au combat.
    Où est Dieu là-dedans ? Nulle part, c’est nous qui forgeons nos mythes, mais on le dit depuis tellement longtemps.
    C’est pourquoi je trouve le billet de notre hôte très beau. C’est l’émotion pure, ce que l’homme est capable de produire de plus beau. Avec une absence de respect humain, i.e. de barrière de fierté, qui l’honore.
    Derrière cette ombre glorieuse et misérable sont Kolbe, Scholl, et la foule immense des victimes de Staline, Mao, Hitler et plus loin encore les morts de Daladier et autres Napoléon, les gens, les pauvres gens, ceux que Villon a laissé pendus à Montfaucon, les yeux « débués et cavés ».
    Pitié et amitié pour tout ceux-là.

  20. Martyr ou héros ?
    Le héros se sacrifie pour faire triompher sa cause. Sa mort est utile implicitement ou explicitement.
    Le martyr se sacrifie pour montrer qu’il est plus fort que l’ennemi. Sa mort est inutile le plus souvent à la cause qu’il a choisie. Il meurt dans un esprit fusionnel avec son idéal.
    Les Jésuites expliquent que souvent le martyr est un péché d’orgueil, le pire paraît-il aux yeux de Dieu. Enfin c’est ce qu’ils disent.
    Je ne pense pas que ce soit pour cette raison que Dieu en question ne soutient pas dans leur combat ceux qui l’adorent.
    Dieu n’en fait qu’à sa tête.
    Se poser la question du pourquoi il est indifférent au sort de ses partisans est grave.
    Réfléchir en religion, c’est déjà désobéir et être hérétique.

  21. Catherine JACOB

    « Pourquoi Dieu en qui il croyait, s’il est bienveillant et tout-puissant, a-t-il permis le surgissement de démons contre lesquels, à sa place humble, Franz a lutté et qui l’ont fait mourir ?
    Cette interrogation troublante laisse toute sa place à ma respectueuse empathie pour cet homme décapité au mois d’août 1943. »
    Hum !
    Vous posez en fait non pas une question mais un entrelac de questions dont le cœur, plus que celle de Dieu, me paraît être la question de la liberté en lien avec celle du mal. Il me semble également que votre interrogation manifeste la conception antique d’un rapport donnant/donnant au divin : « Je crois en toi et je te célèbre donc tu me dois ce que je te demande. »
    N’a-t-on cependant pas coutume de dire : « Les voies du Seigneur sont impénétrables », suivant en cela Saint Paul : Épître aux Romains 11, 33 : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! » ; Et aussi, « d’un mal peut sortir un bien. »
    Franz Jägerstatter était à la fois un Autrichien partisan de l’indépendance de son pays au sein des territoires germanophones, et un objecteur de conscience qui croyait en certaines valeurs pour lesquelles il a combattu, ce non en héros au sens où les célébrait le poète de l’époque napoléonienne Casimir Delavigne par ces mots: « Les voilà ces héros si longtemps invincibles [les soldats de Waterloo] ! Ils menacent encor les vainqueurs étonnés ; Glacés par le trépas, que leurs yeux sont terribles ! Que de hauts faits écrits sur leurs fronts sillonnés , mais en martyr et d’une cause, celle de la liberté de conscience, et de sa foi, en tenant bon jusqu’au bout dans l’affirmation de ses convictions.
    Autrement dit, Franz Jägestatter avait manifestement aussi l’âme d’un résistant, l’âme d’un Jean Moulin, il n’appartenait pas à la foule obscure de ce que nous appelons de nos jours, de l’apocope du vocable « collaborateur », un collabo. Cela étant, que serait devenue l’Autriche face à la machine de guerre nazie sans ses « collabos » ??
    Et donc, dans le contraste entre le caractère trempé d’un agriculteur humaniste représentant de la fierté autrichienne avec la machine de guerre nazie, se dégage sans doute une leçon et un exemple dès lors que l’on sait que cette dernière, bien qu’étant allée jusqu’à instrumentaliser l’islam jugé religion « autoritaire, fanatique et conquérante », afin d’une faire un allié politique dans les territoires d’Afrique du Nord, du Caucase, des Balkans et de la Crimée, a perdu la Seconde Guerre mondiale.
    A moins d’une abolition du discernement, on a toujours le choix même si on n’a pas toujours le courage de ses convictions ni l’âme d’un héros ou d’un martyr et qu’on commet ce qu’on appelle encore des « erreurs de parcours », ou encore qu’à l’image de la femme battue qui reste dans les pattes de son bourreau, on pense que l’horizon est bouché et qu’on ne s’en sortira pas.
    Le mal comme le bien est question d’appréciation et de jugement, l’«opposition de valeurs » qu’ils sont réputés manifester revenant à un préjugé de métaphysicien que nous invita à dépasser l’aphorisme 2 de (Jenseits von Gut und Böse – Vorspiel einer Philosophie der Zukunft → Par-delà le bien et le mal. Prélude d’une philosophie de l’avenir ; Friedrich Nietzsche, 1886) :
    « Comment une chose pourrait-elle naître de son contraire ? Par exemple, la vérité de l’erreur ? Ou bien la volonté du vrai de la volonté de l’erreur ? L’acte désintéressé de l’acte égoïste ? Comment la contemplation pure et rayonnante du sage naîtrait-elle de la convoitise ? De telles origines sont impossibles ; ce serait folie d’y rêver, pis encore ! Les choses de la plus haute valeur doivent avoir une autre origine, une origine qui leur est particulière, — elles ne sauraient être issues de ce monde passager, trompeur, illusoire, de ce labyrinthe d’erreurs et de désirs ! C’est, tout au contraire, dans le sein de l’être, dans l’immuable, dans la divinité occulte, dans la « chose en soi », que doit se trouver leur raison d’être, et nulle part ailleurs ! » — Cette façon d’apprécier constitue le préjugé typique auquel on reconnaît bien les métaphysiciens de tous les temps »- Par-delà Ch. 1, Des préjugés des philosophes.
    Un exemple de cette non-opposition irrémédiable des valeurs peut sans doute être désigné dans le « Tàijí tú», ce symbole de la dualité du Yin et du Yang qui n’existent pas en eux-mêmes par eux-mêmes, ni hors d’une relation les liant au cœur du dynamisme de ce qu’on appelle La Nature et du mouvement perpétuel de transformation des êtres et des choses.

  22. Oui, mais moi, la propagande antinazie en continu, qui plus est assortie de mensonges et tricheries avec l’histoire, il y a longtemps que je sature.
    En m’informant sur ce film, je m’aperçois qu’il ne s’agissait pas tant de serment à Hitler que d’objection de conscience.
    Or, l’objection de conscience revient à dire qu’on n’a pas la même conscience que les autres, autrement dit le même Dieu, autrement dit encore, qu’on n’est pas issu du même père et donc qu’on ne fait pas partie de la même nation. En l’occurrence, l’ensemble du village avait voulu Hitler pour chef de la nation. Il fallait en tirer les conséquences: lorsqu’on est en désaccord avec toute sa famille, soit on la convainc, soit on s’en va. Si on reste, on y laisse inexorablement sa vie d’une manière ou une autre.
    Transposé en philosophie du droit: le droit de propriété est le droit de posséder une partie du sol qu’occupe une nation.
    On ne peut pas à la fois revendiquer le droit de propriété et être en désaccord avec la nation unanime.
    Les gens du voyage avec leur roi de tribu, sont bien plus près de l’humanité que notre héroïque France qui cache sa pourriture sous la nouvelle religion antinazie.

  23. @ Wil
    Vous avez une analyse ADN pour vous prouver qui est votre père ?
    Sinon, c’est que vous êtes croyant.

  24. Cette interrogation troublante laisse toute sa place à ma respectueuse empathie pour cet homme décapité au mois d’août 1943.
    Quand Philippe Bilger est ému par une œuvre cinématographique, il semble en être imprégné pendant plusieurs heures au point d’oublier d’autres situations du même genre passées ou présentes et de faire le lien qui les réunit parfois.
    Il faudrait tout de même préciser que cet homme décapité au mois d’août 1943 l’a plus précisément été grâce à la machine inventée par le bon docteur Guillotin, la même qui a permis en France à une époque de raccourcir à la chaîne d’autres catholiques, comme par exemple les prêtres non jureurs qui ont refusé de prêter serment à un régime qui sous l’angle du totalitarisme n’avait rien à envier à celui du chancelier austro-allemand évoqué dans le film cité par Philippe Bilger.
    Mais, alors que l’Allemagne à été dénazifiée jusque dans ses moindres recoins et que tout ce qui peut rappeler cette époque y est sévèrement poursuivi, en France , les tortionnaires républicains continuent d’être célébrés et honorés aussi bien dans les manuels d’histoire scolaires que par des noms de voies, de bâtiments etc. sans que personne n’ait soulevé ce scandale qu’est l’apologie du crime et sans que personne n’ait proposé d’instaurer à chaque 14 juillet une cérémonie de repentance collective au lieu d’obliger tout le monde à se vautrer avec délectation dans la célébration de l’horreur en piétinant virtuellement des dizaines de tombes avec force bacchanales…
    Et ce sont les mêmes qui, donnant des leçons de morale, feignent de voir des nazis partout.

  25. Nazisme, islamisme, stalinisme, capitalisme, libéralisme, communisme, maoïsme, antisémitisme, féminisme, etc, etc… L’être humain ne manque pas d’imagination pour éradiquer l’autre.
    L’être humain veut imposer son diktat, sa vérité à l’autre, il veut aussi posséder les richesses mais cela ne lui suffit pas. Il lui faut posséder plus de richesses que l’autre… L’être humain ne manque jamais de ressources pour exprimer sa sauvagerie, sa rage.
    Rien ne change sous le soleil ! Pour résumer tous les fanatismes : Cioran qui est tombé dans le nazisme et qui a analysé, ensuite, ce symptôme humain…
    « On se méfie des finauds, des fripons, des farceurs ; pourtant on ne saurait leur imputer aucune des grandes convulsions de l’histoire ; ne croyant en rien, ils ne fouillent pas vos cœurs, ni vos arrière-pensées ; ils vous abandonnent à votre nonchalance, à votre désespoir ou à votre inutilité ; l’humanité leur doit le peu de moments de prospérité qu’elle connut : ce sont eux qui sauvent les peuples que les fanatiques torturent et que les « idéalistes » ruinent. Sans doctrine, ils n’ont que des caprices et des intérêts, des vices accommodants, mille fois plus supportables que les ravages provoqués par le despotisme à principes ; car tous les maux de la vie viennent d’une « conception de la vie ». Un homme politique accompli devrait approfondir les sophistes anciens et prendre des leçons de chant ; – et de corruption…
    Le fanatique, lui, est incorruptible : si pour une idée il tue, il peut tout aussi bien se faire tuer pour elle ; dans les deux cas, tyran ou martyr, c’est un monstre. Point d’êtres plus dangereux que ceux qui ont souffert pour une croyance : les grands persécuteurs se recrutent parmi les martyrs auxquels on n’a pas coupé la tête. Loin de diminuer l’appétit de puissance, la souffrance l’exaspère ; aussi l’esprit se sent-il plus à l’aise dans la société d’un fanfaron que dans celle d’un martyr ; et rien ne lui répugne tant que ce spectacle où l’on meurt pour une idée…
    Excédé du sublime et du carnage, il rêve d’un ennui de province à l’échelle de l’univers, d’une Histoire dont la stagnation serait telle que le doute s’y dessinerait comme un événement et l’espoir comme une calamité… »
    Extrait de « Précis de décomposition » de CIORAN.

  26. @ Herman Kerhost | 15 décembre 2019 à 06:01
    Excellent commentaire. Tout est dit ! Comme quoi, même si c’est rare, il arrive parfois que nous soyons d’accord !

  27. « Pauvres de nous »
    A force de vous fréquenter tous les jours, on finit par vous connaître mieux que vous ne le pensez cher P. Bilger.
    Vous ne pouviez pas ne pas être transpercé par ce film dur, difficile, à contre-courant, agaçant, inquiétant.
    Un texte du coeur teinté de pessimisme noir.
    Pour vous remettre, je vous propose cinq minutes de grâce en revoyant la prestation de Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron aux championnats du Monde de patinage artistique à Turin. Exceptionnel quatrième titre pour ce couple magique qui réinvente la beauté à chaque prestation.
    A ne pas visionner sur une chaîne française tellement les commentaires de Nelson Monfort et Philippe Candeloro sont insupportables de niaiserie.
    Cordialement.

  28. Catherine JACOB

    Complément à Catherine JACOB | 15 décembre 2019 à 10:50 :
    On retrouve une ornementation très proche du motif du « Tàijí tú» sur un bouclier brittonique daté entre la fin du IVe et le IIe siècle av. l’ère chrétienne.
    Ce bouclier a été retrouvé dans le Yorkshire, près de la ville de Pocklington. – Cf. Independent – Thursday 5 December 2019 où il est notamment indiqué « The archaeologist called the shield an “incomparable” Iron Age find due to its “previously unknown design feature”. »

  29. @ Catherine JACOB
    « N’a-t-on cependant pas coutume de dire : « Les voies du Seigneur sont impénétrables », suivant en cela Saint Paul : Épître aux Romains 11, 33 : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! » ; Et aussi, « d’un mal peut sortir un bien. » »
    Si on dit qu’il n’est pas grave que Dieu, qui peut tout, laisse faire le mal, au nom de quoi le reprocher aux humains ?
    Dans les deux cas, d’un mal peut sortir un bien. Par contre, l’être humain est beaucoup moins responsable qu’un dieu, surtout tout-puissant, qui peut donc tout, et créateur, origine donc responsable de tout.
    Mais toujours, on dédouane les puissants et on accable les faibles. Pourquoi ? On fait sa cour aux puissants car on en espère quelque chose.
    Le chrétien n’a pas le droit, honnêtement, de dire comme un Ancien, je te donne pour que tu me donnes, mais, je te donne, et quoique tu sois absolument libre d’ignorer mon don, toi tout, mon roi, et d’ailleurs forcément coupable, ne fût-ce que par nature avec le péché originel, j’espère en ta très mirifique grâce…
    L’idée de divinité créatrice toute-puissante, ainsi que l’espoir, sont des causes de profonde soumission.
    On nous cite un Résistant… Mais le totalitarisme est né en terre chrétienne, pas en Inde ou chez les Inuits. Le grand chef prend la place du grand dieu, l’idéologie du dogme, et le tour est joué.
    Il faut se désinfecter de cela, à la base, sinon, nous aurons la soumission ordinaire dont j’ai parlé, ou virulente type Inquisition ou pire, totalitarisme. Se tourner vers beaucoup de dieux comme de nombreuses sectes, cela vaut mieux qu’une religion unique, ou mieux, se mettre en quête du vrai et du reste. Le plus fort, comme un chat, j’essaie de l’éviter, ou sinon, le combat, le plus faible, je lui propose de sortir de ses chaînes, s’il veut les garder, qu’il y reste, quelle importance ?
    Si quelqu’un veut être esclave, cela ne m’empêche pas d’être libre, mais il faudrait beau voir que ce genre de créature nuise à la liberté d’autrui. Les interdits des croyants, qu’ils se les gardent, jamais être injuste n’en a pas fait partie, quelle dérision.
    Tout de même, Jésus l’avait remarqué avec son chameau et moucheron. Je m’étonne toujours que des croyants s’aperçoivent du problème.
    S’ils ne s’en rendent pas compte, ce n’est pas de leur faute, entre dire que le Tout-puissant créateur n’est pas responsable et mille prescriptions à suivre, où et quand pourraient-ils penser droitement ? Donc, je ne veux certes pas culpabiliser ou inférioriser les croyants, mais les alerter car qui sait ? Cela peut leur être utile.
    Ils parlent toujours d’épurer leur religion, pauvres gens… C’est déjà commencé, les plus éclairés disent que Dieu n’est pas tout-puissant, la seule issue, évidemment. Mais le poids du passé est aussi lourd que ma prose sans talent, si elle est sans talent, ou d’un autre, si mes interventions ne sont pas le déchet du blog qu’on a laissé entendre, mais que quelque autre soit l’intouchable de ce lieu.
    Le croyant est un enfant, ou dans la logique du rêve nocturne, quelqu’un qui ne comprend pas qu’une chose et son contraire, non, ce n’est pas possible.
    Le croyant aussi, croit qu’il peut nuire et être aimé de la personne à qui il nuit, c’est même son droit pur et sacré, toujours, paraît-il, en tort avec son dieu, il veut quand même et qui sait d’autant plus ? en être aimé.
    Le prochain doit en faire autant, sinon…
    Diabolisation ! Je t’attaque, tu es innocent et te défends. Eh bien, cela prouve que tu es coupable.
    Du moment que je te nuis, tu es coupable, les gens passés par le Goulag, aussi, étaient devenus ou présumés pouvoir devenir opposants au Régime. Donc, mieux valait dire qu’ils étaient opposants dès le début.
    Tu aurais dû comprendre que du mal de mon attaque, si tant est que je puisse avoir tort, était sorti quelque bien, je ne saurais dire lequel, mais Dieu, sans doute, le pourrait, en tout cas, tu es impardonnable de ne pas entrer dans cette logique.
    Qui ne croit pas que le mal est la porte du bien devra franchir celle de l’enfer. Mais là, je doute que du mal sorte un bien !

  30. Herman Kerhost

    Gagner 3 000 euros de retraite (pour un simple emploi de professeur de français !), avoir une vie sans excès aucun, et n’être pas fichu de se payer un livre à 25 euros.
    Mon dieu, quel foutage de gu**le !

  31. Herman Kerhost

    @ Achille | 15 décembre 2019 à 12:58
    Ce n’est pas si rare que cela. Mais vous ne pouvez pas le savoir, étant donné que je ne m’exprime pas très souvent ici.
    En général, je m’abstiens de commenter si je n’ai rien à ajouter au billet de Philippe, ou si un commentateur a déjà exprimé ma pensée.
    Je ne tiens pas à parasiter, plus qu’il ne l’est déjà, l’espace des commentaires.

  32. Dans la longue liste des mots en « isme » comme nazisme, vous avez aussi macronisme et progressisme. Voici ci-dessous pourquoi cette politique qui nous est imposée m’insupporte au plus haut point.
    « Demain, mieux qu’aujourd’hui », slogan hideux de la modernité. Les hommes politiques promettaient des réformes (« le changement », jappaient-ils !), les croyants attendaient une vie éternelle, les laborantins de la Silicon Valley nous annonçaient un homme augmenté. En bref, il fallait patienter, les lendemains chanteraient. C’était la même rengaine : « Puisque ce monde est bousillé, ménageons nos issues de secours ! » Hommes de science, hommes politiques et hommes de foi se pressaient au portillon des espérances. En revanche, pour conserver ce qui nous avait été remis, il n’y avait pas grand monde.
    Ici un tribun de barricade appelait à la Révolution et ses troupes déferlaient avec la pioche au poing ; ici un prophète invoquait l’Au-delà et ses ouailles se prosternaient devant la promesse ; ici, un Folamour 2.0 fomentait la mutation posthumaine et ses clients s’entichaient de fétiches technologiques. Ces hommes vivaient sur des oursins. Ils ne supportaient pas leur condition, et de cette outre-vie ils attendaient les bienfaits mais ne connaissaient pas la forme. Il est plus difficile de vénérer ce dont on jouit déjà que de rêvasser à décrocher les lunes. »
    Sylvain Tesson « la Panthère des neiges »
    Et nous oublions aussi l’écologisme punitif, façon Greta Thunberg (admirez son doux visage et écoutez sa douce voix…). G. Thunberg, égérie du capitalisme vert.
    https://reporterre.net/Le-capitalisme-vert-utilise-Greta-Thunberg

  33. @ Exilé
    « …les tortionnaires républicains continuent d’être célébrés et honorés aussi bien dans les manuels d’histoire scolaires que par des noms de voies, de bâtiments etc. sans que personne n’ait soulevé ce scandale qu’est l’apologie du crime et sans que personne n’ait proposé d’instaurer à chaque 14 juillet une cérémonie de repentance collective… »
    Une fois n’est pas coutume, je partage totalement votre vision. Je suis moi-même révolté par ces thuriféraires des Conventionnels (JLM, en premier). Ces derniers furent les inventeurs des procès staliniens et ont organisé, entre autres, l’assassinat (oui, oui, je pèse mes mots) de Louis XVI et son épouse, mais surtout, comble de la saloperie, ont laissé se consumer jusqu’à la mort un enfant par manque d’hygiène, d’affection et d’éducation. Et je passe sous silence les septembriseurs que nos « héros » de la Révolution ont, au mieux laissé faire, au pire soutenus.
    Une République née de cette m… ne m’inspire guère de respect.
    Ce qui ne signifie pas que je sois monarchiste, quoique…
    Nous avons un président – et je ne parle pas que de celui-là – qui se conduit comme un monarque, alors pourquoi pas un monarque qui se conduirait comme un président ?
    Pour terminer, je recommande à tous ceux pour qui le 21 janvier est une date maudite et une tache indélébile et honteuse de notre histoire la visite de la Chapelle expiatoire, square Louis XVI, Paris 8e. Sans doute le seul monument à la mémoire du roi et de son épouse guillotinés.

  34. @ Herman Kerhost | 15 décembre 2019 à 16:03
    « Je ne tiens pas à parasiter, plus qu’il ne l’est déjà, l’espace des commentaires. »
    C’est tout à votre honneur. Certains ici n’ont pas vos scrupules ! 🙂

  35. @ Noblejoué
    Vu le caractère pour le moins décousu de votre commentaire émis à 15h 30, je me demande si nous n’auriez pas repris deux fois de l’anisette.

  36. @ Exilé
    @ Alpi
    Avec les colonnes infernales, nos glorieux fondateurs de la République ont même inventé ce qui n’a été reproduit que par Pol Pot, et même ce qui n’a été reproduit par personne.
    Avec les révolutionnaires, brûler les villages suspects de ne pas adhérer aux « valeurs de la République », et cela avec les populations enfermées dans les églises, c’était une stratégie assumée.
    Selon Clemenceau le glorieux maçon et nos beaux esprits de gauche, la révolution est un tout. Le stalinisme aussi, les entre autres millions de morts en Ukraine, c’était pour le bonheur de l’humanité. Khrouchtchev ? une lumière de l’Esprit !
    On n’a d’ailleurs pas entendu d’accusation de collabos contre les communistes… Des gens bien qui ont participé au gouvernement avec Mitterrand, le saint du socialisme, et ses anges, le nul et la donzelle.
    De Robespierre à Macron, la filiation est directe et constante, et les beaux esprits guillotineraient Zemmour sans scrupules s’ils le pouvaient.

  37. Robert Marchenoir

    @ Achille | 15 décembre 2019 à 08:08
    C’est marrant, cette faute d’orthographe, dans le tweet que vous nous signalez…
    « Tout mon soutien aux #commerçants qui depuis un an prennent très chers à cause de ces vermines jaunes de cette Putin de #CGTCheminots #sudrail »
    Ecrire Poutine à l’anglaise est une habitude des trolls russes qui s’expriment en français. Je veux bien que « le maître du Kremlin », comme disent les imbéciles, ait les doigts partout, mais en l’occurrence, je doute qu’on ait besoin de lui à la CGT pour mettre le bololo dans le pays…
    ______
    @ Herman Kerhost | 15 décembre 2019 à 06:01
    C’est assez bien vu.

  38. @ Xavier NEBOUT
    Vos arguments ne valent rien.
    « Vous avez une analyse ADN pour vous prouver qui est votre père ?
    Sinon, c’est que vous êtes croyant. »
    Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 décembre 2019 à 11:18
    Le croyant ramène tout à la foi. Si on pense que l’homme qui vous élève est votre père, on a la foi.
    A mon avis, la question n’est pas là. On le suppose. Et ce qui est certain, c’est qu’il est vraiment le père en ce qu’il assume le rôle du père, il est celui qui défend son enfant.
    Ou alors, pour moi :
    « Vu le caractère pour le moins décousu de votre commentaire émis à 15h 30, je me demande si nous n’auriez pas repris deux fois de l’anisette. »
    Le croyant ramène aussi tout à l’ordre. Disons le sien… Ainsi, tout ce qui dépasse son lit de Procuste est assimilé au désordre.
    Donc écarté.
    Et en plus, discrédité, avec l’idée d’ivrognerie ou d’alcoolisme que vous n’êtes pas allé chercher bien loin, Wil se disant là-dedans, vous m’y assimilez.
    Bref, le croyant est capable de tout sauf de justice.
    Incapable de voir que SI il y a a un Dieu tout-puissant créateur, ALORS il est responsable de tout, et notamment de ce qu’il appelle le mal.
    Merci Xavier Nebout, mes propos étaient peut-être décousus, ou trop complexes, mais grâce à vous…
    …on voit ce que sont les croyants.
    Édifiant !

  39. @ Alpi
    « Une fois n’est pas coutume, je partage totalement votre vision. »
    Eh bien tant mieux si nous parvenons à échanger en dépit de nos éventuelles divergences.

  40. Michelle D-LEROY

    Je viens d’apprendre le décès de Mme Michèle Bernard-Requin : tout mon respect pour cette grande dame qui en phase terminale écrivait encore un beau billet et toutes mes condoléances à sa famille.
    Chapeau bas Madame et comme s’interrogeait Philippe Bilger hier dans son nouveau billet, si Dieu existe, soyez en repos là-haut.

  41. @ Achille | 15 décembre 2019 à 08:08
    ▬ « Français en otage »
    Sans aucun rapport avec le cinéma !
    ▬ « en otage »
    Vous employez des mots à la légère nous rejouant votre mauvaise comédie de moeurs, vous inventant des souffrances et parlant au nom de toutes les personnes ayant possession d’état de français.
    Personne ne vous a menacé de mort, il ne pèse aucun risque sur votre vie.
    Code pénal – De l’enlèvement et de la séquestration – article 224-4

    • Si la personne arrêtée, enlevée, détenue ou séquestrée l’a été comme otage soit pour préparer ou faciliter la commission d’un crime ou d’un délit, soit pour favoriser la fuite ou assurer l’impunité de l’auteur ou du complice d’un crime ou d’un délit, soit pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, notamment le versement d’une rançon, l’infraction prévue par l’article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle.
      Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction.
      Sauf dans les cas prévus à l’article 224-2, la peine est de dix ans d’emprisonnement si la personne prise en otage dans les conditions définies au premier alinéa est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, sans que l’ordre ou la condition ait été exécuté.

    Il est toujours facile de parler quand les lois ne vous concernent pas et que votre retraite, vos statuts, votre fortune, votre aisance sociale sont déjà acquis.
    ▬ « conserver des avantages »
    Bien mal en peine que de les prouver, plus des rumeurs et des phantasmes que la réalité.
    Quand j’ai lu le statut juridique de certains salariés, j’ai fortement été surpris de constater que je n’y trouvais point bon nombre de propos rapportés par les uns et les autres.
    ▬ « la vraie vie »
    Parce qu’il y en aurait une fausse ?!
    Il y eut un documentaire sorti au cinéma : Les nouveaux chiens de garde.
    Il y était calculé que ce sont toujours les mêmes qui ont accès à la parole médiatique, de faux experts qui passent leur temps à dire n’importe quoi, le temps leur donne tort, mais ils sont quand même réinvités.
    Il y était calculé que ceux qui annonçaient la crise des subprimes, cumulé ils avaient eux 90 % de temps d’antenne de moins.
    Les experts qui servent les dogmes sont invités sur toutes les chaînes de télévision, de radio et commentent dans la presse écrite ; certains ne font que cela toute la journée et rien d’autre.
    À 7h30 sur France Inter, à 9h15 sur CNews, à 12h30 sur TF1, à 14h sur LCI, à 15h sur RMC, à 16h sur Sud Radio, à 17h sur BFM, à 19h sur France 5, à 20h sur 28 minutes d’Arte, à 21h sur France Info, un papier dans Le Monde, un autre dans Libération, dans le Figaro, etc.
    Il y a des experts, quand leur temps de parole sur une année était calculé, qui avaient eu accès à la parole médiatique maximum 20h alors que d’autres c’était du 860 heures.
    Un journaliste du Monde qui accordait à ces experts énormément d’importance, s’est remis en question au moment de la crise des subprimes et a enquêté sur eux ; il a découvert qu’ils n’étaient experts économiques en rien, mais des employés de banques, de fonds d’investissements, d’assurances privées, d’autres étaient membres de conseil d’administration de plusieurs entreprises et certains avaient mis en faillite les entreprises qu’ils avaient conseillées, voire avaient des condamnations de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
    Il a mis en évidence que certains universitaires, de manière illégale en violation de la loi du statut des fonctionnaires, Loi n° 83-634, travaillaient aussi pour ces groupes bancaires.
    Les imposteurs de l’économie, Laurent Mauduit.
    Un universitaire, Pascal Boniface, a lui aussi écrit un livre sur ces experts du Moyen-Orient qui ne parlent aucune langue du Moyen-Orient et sont présentés comme expert, d’autres sont des membres de l’extrême droite juive.
    Les Intellectuels faussaires.
    ———
    Peut-être devriez-vous aller voir le film dont il est question, au lieu… ben comme à l’ordinaire de la ramener sur n’importe quoi, tout du moins, au minimum, parler d’un film que vous auriez vu cette année.

  42. @ Robert Marchenoir | 15 décembre 2019 à 19:51
    « Ecrire Poutine à l’anglaise est une habitude des trolls russes qui s’expriment en français. »
    Pour ne rien vous cacher, je me suis surtout intéressé à l’échange entre le représentant des petits commerçants et la cégétiste déjantée, plus qu’au commentaire de celui qui a écrit le tweet.
    Maintenant si les officines de Poutine défendent les petits commerces français, ce n’est pas moi qui leur en ferais grief.

  43. Jean-Luc Mélenchon vient de confirmer tout ce que Pierre-André Taguieff et bien d’autres nous ont démontré sur l’antisémitisme de gauche ou d’extrême gauche, longtemps nié à cris d’orfraie.
    Même JM Le Pen s’en était tenu à un timide « détail ».
    JLM ne s’en remettra pas.
    Qu’on vienne encore après ça nous dauber sur ce « fabuleux tribun au verbe somptuaire ».

  44. Mary Preud'homme

    @ Michelle D-LEROY | 15 décembre 2019 à 20:29
    Merci pour elle et… faisons un instant silence à sa mémoire afin de mieux méditer ses nobles paroles écrites à l’heure ultime où se récapitule toute une vie et où ne demeure que l’essentiel à laisser en héritage…
    Bien à vous.

  45. @ Elusen | 15 décembre 2019 à 20:30
    Vous me fatiguez avec votre manie d’ergoter sur les terminologies.
    Chaque mot peut avoir plusieurs acceptions.
    « Otage » dans son acception contemporaine signifie une ou des personnes que l’on détient comme gage pour obtenir ce que l’on exige. Ceci n’implique nullement la mort de ces derniers. C’est exactement le cas concernant les cheminots.
    « La vraie vie » c’est le monde réel, notre quotidien. Par opposition au monde virtuel d’un blog ou au monde idéal que veulent nous concocter des illuminés de votre genre.
    « conserver ses avantages »
    Il est clair que les cheminots veulent conserver leur régime de retraite qui leur permet de partir en retraite à 52 ans, pour les roulants, 56 pour les autres, avec pratiquement 3000 €/mois dont la moitié est payée par les autres travailleurs. Le nier c’est faire preuve d’une mauvaise foi ridicule.
    Quant au fait que « je la ramène sur n’importe quoi », je vous ferai juste remarquer que je m’attache au sujet du billet en cours et que mes idées valent largement les vôtres qui, sur ce blog, ne sont partagées par personne.
    Ceci devrait vous interpeller quelque part, si toutefois vous êtes capable de sortir le nez de vos livres de loi et de vos dictionnaires savants et regarder la vraie vie telle qu’elle est et non telle que la conçoit un rat de bibliothèque.

  46. @ Achille | 15 décembre 2019 à 21:43
    ▬ « Vous me fatiguez avec votre manie d’ergoter sur les terminologies. »
    Il vous suffit de continuer à dormir, c’est ce que vous faites depuis des années.
    Vous n’êtes otage de rien, pas plus que les autres, aucune menace de mort ne pèse sur vous, ou les autres.
    Un otage est une monnaie d’échange pour lequel sa vie est en jeu. Vous n’êtes pas Jean-Paul Kauffmann, Marcel Carton, Marcel Fontaine, Florence Aubenas, pas plus au Bataclan ou à l’Hyper Casher de la porte de Vincennes.
    Alors cessez de nous la jouer : Daniel Pearl !
    Personne ne vous a décapité, mais apparemment votre tête ne vous sert à rien !
    ▬ « « La vraie vie » c’est le monde réel, notre quotidien »
    Il y aurait un monde irréel ?! Une fausse vie ?!
    Votre quotidien de bourgeois, de privilégié serait celui des autres, celui d’un éboueur, d’un enfant au Sahel ?!
    ▬ « Il est clair que les cheminots »
    1°- est-ce dans leur statut ?
    Je ne vous parle pas d’un article de presse, ni d’un truc à la télé, mais bien dans leur statut.
    2°- avez-vous lu leur statut ?
    – Le statut (RH0001)
    – La réglementation du personnel (RH0077)
    – le PS25 (RH00254)
    Et de la bonne année en plus, pas un statut de 1922 tout de même ?!
    3°- ainsi un cheminot qui commence à 40 ans partirait à la retraite à 52 ?!
    Un autre à 50 ans et hop à la retraite à 52 ?!
    Vous n’avez pas l’impression de raconter des crétineries ?!
    4°- si vous travaillez en horaires décalées, de nuit, vous mourrez avant les autres, établi par toutes les enquêtes épidémiologiques.
    Chronic effects of shift work on cognition: findings from the VISAT longitudinal study – The British Medical Journal
    ◘ Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, brochure ED 5023.
    Total and Cause-Specific Mortality of U.S. Nurses Working Rotating Night Shifts – American Journal of Preventive Medicine
    Travail de nuit et risque de cancer – Institut de Cancérologie Gustave Roussy.
    Rapport relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés au travail de nuit – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
    ◘ Dossier : Risque – Travail de nuit et travail posté (horaires décalés ou dits atypiques)
    Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles
    ▬ « la vraie vie telle qu’elle est »
    Tous les documents du dessus indiquent très clairement qui est dans la fausse vie et n’est qu’un vulgaire privilégié, le nombril du monde comme toutes les personnes de votre condition sociale.
    Ô, Seigneur Achille, vous voudrez bien noter qu’il est inutile de parler du rallongement de la vie, la comptabilité en la manière étant truquée ; les vôtres ayant trouvé une nouvelle terminologie : âge médian.
    « médian » indique, qu’il faut déjà avoir atteint l’âge de 55 ans ou de 60 ans, en fonction du tableau, pour être pris en considération dans la statistique publique, toutes celles et ceux morts avant ne sont pas pris en compte ; ce qui semble incongru sur un âge moyen de vie, c’est d’éliminer les morts.
    Ainsi il faut entendre, si et seulement si, vous atteignez l’âge de 60 ans, vous avez des chances d’arriver à l’âge de 82 ans.
    Et sur la moyenne d’âge réelle, la disparité entre riches et pauvres, n’en parlons pas, les pauvres mourant largement avant.
    ▬ « cheminots »
    C’est quoi leurs revendications, vous les avez, vous ?!
    De sources syndicales tant qu’à faire et non de Dédé le pilier de bar du coin.
    ▬ « Cinéma en 2019 »
    N’auriez-vous vu que la Reine des neiges II cette année ?

  47. Denis Monod-Broca

    @ Savonarole
    Mélenchon n’est pas antisémite.
    L’accuser de l’être c’est l’accuser d’être hérétique. Les deux mots sont de nos jours quasiment synonymes.
    Sur Israël, la politique israélienne, les Juifs dans le monde d’aujourd’hui, le CRIF… Mélenchon s’écarte du credo en vigueur, c’est-à-dire qu’il est hérétique, autrement dit antisémite.
    Quand on prétend ne croire en rien, on s’aveugle sur ses propres croyances, on n’a pas de credo explicite mais on a un credo caché, et on est d’autant plus intraitable à l’égard de ceux qui ne le respectent pas ; et ceux qui sont ainsi accusés ont d’autant plus de mal à se justifier. Une accusation d’antisémitisme est une condamnation sans appel. Comme le furent longtemps les accusations d’hérésie et l’accusation de déicide…

  48. @ Elusen | 16 décembre 2019 à 02:05
    Quel galimatias ! Allez, je vous laisse à vos délires. Je n’ai pas de temps à perdre avec vous.
    En fait je n’aurais même pas dû vous répondre .

  49. Herman Kerhost

    Robert Marchenoir (@ Herman Kerhost)
    « C’est assez bien vu. »
    Merci. Venant de vous, c’est encore plus savoureux (pour de bonnes raisons !).

  50. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 16 décembre 2019 à 08:28
    « Mélenchon n’est pas antisémite. »
    Ah oui, quand même… donc écrire, au sujet de la défaite du marxiste enragé et antisémite notoire Jeremy Corbyn, aux élections britanniques, le texte suivant, ce n’est pas être antisémite ?
    « Corbyn a passé son temps à se faire insulter et tirer dans le dos par une poignée de députés blairistes. Au lieu de riposter, il a composé. Il a dû subir sans secours la grossière accusation d’antisémitisme à travers le grand rabbin d’Angleterre et les divers réseaux d’influence du Likoud (parti d’extrême droite de Netanyahou en Israël). Au lieu de riposter, il a passé son temps à s’excuser et à donner des gages. Dans les deux cas il a affiché une faiblesse qui a inquiété les secteurs populaires. »
    « Cette envie de bonne réputation, je l’ai vue de près. Quand je lui ai rendu visite, nous avons parlé en espagnol de ce qui se passait dans le monde. Il a publié un communiqué à ma sortie se félicitant de notre intérêt commun pour l’investissement public dans les entreprises. Ce genre de façon, je l’ai connu souvent. À l’étranger et en France. Ça ne mène nulle part ceux qui les adoptent. Au contraire. Les gens sérieux regardent en coin et comprennent qu’il y a anguille sous roche. Comment croire que nous ayons discuté d’investissement public alors que reposait sur nous l’espoir d’une bascule de notre famille dans le camp du changement des règles du jeu du monde ? »
    « Tel est le prix pour les ‘synthèses’ sous toutes les latitudes. Ceux qui voudraient nous y ramener en France perdent leur temps. En tous cas je n’y céderai jamais pour ma part. Retraite à points, Europe allemande et néolibérale, capitalisme vert, génuflexion devant les ukases arrogants des communautaristes du CRIF : c’est non. Et non c’est non. »

    Trois choses sont remarquables dans ce texte. Premièrement, Mélenchon nie l’antisémitisme de Corbyn, qui est pourtant manifeste, et largement attesté par la presse britannique. Même les responsables juifs du Labour l’ont vigoureusement dénoncé. Même Corbyn, poussé dans ses derniers retranchements, a fini par s’excuser pour l’antisémitisme de son parti.
    Deuxièmement, Corbyn a participé à cette élection avec le programme le plus ouvertement communiste de tous les partis occidentaux de gouvernement ; et c’est bien pourquoi, entre autres, il a subi une si cuisante défaite. Mais ça ne suffit pas encore à notre marxiste fou local. Mélenchon trouve Corbyn pas assez à gauche !
    Et finalement, notre Staline de poche finit par relier « les ukases arrogants des communautaristes du Conseil représentatif des institutions juives de France » aux maux de la France, c’est-à-dire, selon lui, « la retraite à points, l’Europe allemande et néolibérale et le capitalisme vert ».
    Quel rapport entre la retraite à points et « les communautaristes du CRIF » ? Aucun. Mélenchon aurait pu mettre en cause, avec un tant soit peu de vraisemblance, « les ukases arrogants des communautaristes du CRIF » tendant à lutter contre le « racisme » (réel ou supposé) et à fermer les yeux sur l’immigration de masse, mais ce ne peut être le sens de sa remarque, puisqu’il est, lui, un immigrationniste enragé — de même que son pote Jeremy Corbyn, qu’il parvient tout de même à traiter, en substance, de traître à la classe ouvrière.
    Donc quelle explication peut-on fournir de cette sortie anti-juive, sinon le bon vieil antisémitisme des familles, et plus précisément sa version marxiste, qui a été théorisée par tonton Karl lui-même ? puis mise en pratique par le petit père Staline ? et dernièrement adoptée avec enthousiasme par un Gilet jaune sur deux (sondage Ipsos) ?
    En fait, si l’on était aussi antisémite que lui, c’est à bon droit qu’on pourrait accuser Mélenchon de « se soumettre aux ukases arrogants des communautaristes du CRIF », lui dont la position immigrationniste ne diffère en rien de celle du CRIF sur ce point.
    Quant à vous, vous finissez sur une purée intellectuelle parfaitement perverse, d’où il ressort que les vrais antisémites sont ceux qui dénoncent l’antisémitisme (et les Juifs en particulier) :
    « Sur Israël, la politique israélienne, les Juifs dans le monde d’aujourd’hui, le CRIF… Mélenchon s’écarte du credo en vigueur, c’est-à-dire qu’il est hérétique, autrement dit antisémite. »
    « Quand on prétend ne croire en rien, on s’aveugle sur ses propres croyances, on n’a pas de credo explicite mais on a un credo caché, et on est d’autant plus intraitable à l’égard de ceux qui ne le respectent pas ; et ceux qui sont ainsi accusés ont d’autant plus de mal à se justifier. Une accusation d’antisémitisme est une condamnation sans appel. Comme le furent longtemps les accusations d’hérésie et l’accusation de déicide… »
    Je ne m’étonne plus de votre immigrationnisme délirant et de votre irénisme parfaitement irrationnel. Vous êtes assez mal placé pour dénoncer les « croyances » des autres…

  51. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    Je ne vois pas où vous avez pu trouver que, à mes yeux, les vrais antisémites étaient ceux qui dénonçaient les antisémites.
    Mais votre réaction corrobore mon propos : ce credo caché dont je parle est manifestement aussi le vôtre et, comme je prends la défense de Mélenchon l’hérétique, je suis un hérétique moi-même. N’est-ce pas ce que vous exprimez à la perfection quand vous qualifiez mes arguments de « purée intellectuelle parfaitement perverse » ?

  52. @ Achille | 16 décembre 2019 à 08:39
    « Quel galimatias ! »
    Voilà ! Sont-ce là vos inéluctables preuves ?
    Mais question cinéma, pour cette année, toujours zéro.
    ——————————————————–
    @ Robert Marchenoir | 16 décembre 2019 à 20:46
    « l’antisémitisme de Corbyn, qui est pourtant manifeste »
    Ah bon ?! Et vos sources, preuves sont : la bière ; du fond de la bouteille, c’est de là que vient le culot !
    ———————————————————
    @ Achille
    Je viens de m’apercevoir que j’avais oublié, pour vous, ces références-là sur la diminution de la moyenne de vie pour les personnes travaillant la nuit et en horaires décalés ou dits atypiques.
    ◘ Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, du Ministère de la santé, dans une édition de 2015 intitulé : L’état de santé de la population en France, l’indique aussi.
    ◘ Confirmé dans autre rapport de 2017.
    Je vous prie de bien vouloir m’excuser d’avoir, moi, des références ; ce n’est point donné à tout le monde, je sais.

  53. Patrice Charoulet

    LE POINT-VIRGULE
    Le point-virgule est un signe de ponctuation en voie d’extinction ; pas un Français sur dix mille s’en sert.
    Si l’on ignore son emploi, un exemple suffira pour tout comprendre :
    « Il n’y eut ni reproches ni récriminations ; ce fut pis ; ce fut le silence et l’abandon. » (Alain, 1912)

  54. @ anne-marie marson | 14 décembre 2019 à 20:11
    « Pourquoi est-ce que je pense que tout le mal qui nous arrive avec Macron est dû à notre manque de foi chrétienne et à la disparition de la chrétienté ? Jupiter a remplacé Dieu et nous le laissons faire. »
    On ne commentera pas cette « pensée profonde »…
    Mais ce qui étonne, c’est la vacuité et l’inutilité de ce commentaire, dans la mesure où vous avez déjà tout dit dans une synthèse personnelle tout à fait nauséabonde :
    « Il me semble que cette expression très populaire et très française résume bien ce qu’est Macron. En tout cas c’est mon avis. On ne négocie pas avec un fils de p… »
    (anne-marie marson | 01 mars 2019 à 18:59)

  55. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 16 décembre 2019 à 08:28 + 16 décembre 2019 à 08:28
    @ Robert Marchenoir
    « Je ne vois pas où vous avez pu trouver que, à mes yeux, les vrais antisémites étaient ceux qui dénonçaient les antisémites. »
    « Mais votre réaction corrobore mon propos : ce credo caché dont je parle est manifestement aussi le vôtre et, comme je prends la défense de Mélenchon l’hérétique, je suis un hérétique moi-même. N’est-ce pas ce que vous exprimez à la perfection quand vous qualifiez mes arguments de ‘purée intellectuelle parfaitement perverse’ ? »
    Quel hypocrite ! Vous passez votre temps en ronds de jambe à prôner la tolérance et la non-violence quand il est question d’immigration musulmane, mais vous faites mine de ne pas voir l’antisémitisme le plus haineux et le plus violent, quand il est affiché… par les mêmes islamo-gauchistes qui défendent l’immigration illimitée.
    Ce qui est bien dans ce blog, c’est qu’on peut y observer l’antisémitisme respectable, franchouille, traditionnel, celui qui n’a jamais gazé personne ni tué des petites filles dans des écoles, mais qui fait le lit du précédent.
    L’antisémitisme qui nie que l’antisémitisme existe, en prétendant que puisqu’on le dénonce, c’est qu’il n’existe pas.
    On remarquera à quel point votre démonstration est circulaire et projective. Les antisémites accusent les Juifs d’avoir tué le Christ, vous prétendez que l’opposition à l’antisémitisme est aussi irrationnelle que cette accusation de « déicide », par conséquent les anti-antisémites ont tort, et l’antisémitisme n’existe pas.
    C’est exactement la même crapulerie intellectuelle et morale qui consiste à accuser les Israéliens d’être comparables aux nazis, et les Juifs d’avoir été responsables de l’Holocauste.
    Vous vous livrez ici à la saleté argumentative traditionnelle des antisémites et des gauchistes, qui consiste à déplacer la cage de buts à roulettes par étapes successives.
    Nous parlions de l’antisémitisme du communiste Jeremy Corbyn, qui a failli plonger l’Angleterre dans la nuit marxiste après la libération thatchérienne.
    En s’appuyant sur les voix des immigrés musulmans, qui partagent son antisémitisme.
    Vous déplacez la cage de buts à roulettes une première fois en focalisant sur Jean-Luc Mélenchon qui commente l’élection britannique, et qui n’est, bien sûr, « pas antisémite » selon vos lumières étincelantes.
    Bien qu’il partage la même stratégie électorale que Jeremy Corbyn (et les mêmes convictions marxistes).
    Vous n’éprouvez naturellement pas le besoin de nous expliquer en quoi se plaindre des « ukases arrogants des communautaristes du CRIF » (et défendre un antisémite avéré) ne serait pas antisémite.
    Vous déplacez la cage de buts à roulettes une seconde fois en focalisant sur ma personne et la vôtre, dont je me permets de vous dire que tout le monde se moque comme de sa première chemise.
    A ce stade, tout le monde a oublié ce que Jeremy Corbyn a fait et dit : c’est mission accomplie.
    Naturellement, vous n’avez pas une seule fois jugé utile de nous expliquer en quoi les actes et les paroles antisémites de Jeremy Corbyn n’étaient pas antisémites.
    Je vais donc vous rafraîchir la mémoire.
    Jeremy Corbyn a déclaré, aux côtés d’islamistes, devant une conférence palestinienne à laquelle avait appelé la branche militaire du Hamas : « Les sionistes ont manifestement deux problèmes. Le premier est qu’ils ne connaissent rien à l’histoire. Le deuxième est qu’ils ne comprennent pas l’humour britannique, bien qu’ils aient passé toute leur vie ici. Ils ont bien besoin d’une ou deux petites leçons, et nous allons les leur donner. »
    Ce n’est pas du tout antisémite.
    Jeremy Corbyn a dénié le droit à Israël d’exister. Très précisément, il a dit (à la télévision iranienne !) : « La BBC a ce biais, je pense, qui consiste à affirmer qu’Israël est une démocratie au sein du Moyen-Orient, qu’Israël a le droit d’exister, qu’Israël défend à bon droit sa sécurité nationale… »
    Ce n’est pas du tout antisémite.
    Le parti travailliste a refusé d’adopter les points suivants de la définition de l’antisémitisme, proposée par l’Alliance internationale pour le souvenir de l’Holocauste : est antisémite le fait d’affirmer que l’existence de l’État d’Israël est une manifestation de racisme ; est antisémite le fait d’exiger d’Israël davantage que des autres nations ; est antisémite le fait de comparer la politique israélienne à celle des nazis.
    Ce refus n’est, bien sûr, pas du tout une manifestation d’antisémitisme.
    L’ex-dictateur communiste vénézuélien Hugo Chavez est l’idole de Jeremy Corbyn (comme celle de Jean-Luc Mélenchon, au passage). Corbyn a déclaré : « Chavez nous a montré qu’il y avait une meilleure façon de s’y prendre : cela s’appelle le socialisme ».
    L’antisémitisme viscéral d’Hugo Chavez est une facette peu connue de son idéologie. « Le monde offre suffisamment de ressources pour tous », a-t-il dit, « mais certaines minorités, les descendants de ceux qui ont crucifié le Christ, ont pris le contrôle des richesses mondiales ».
    Le gouvernement chaviste a mené une vigoureuse campagne antisémite, à base de caricatures anti-juives et d’attaques de synagogues. Naturellement, à l’instar de n’importe quel Denis Monod-Broca, Chavez a imputé aux Juifs le pillage de la synagogue de Caracas : « A qui profite le crime ? Pas au gouvernement, pas au peuple, pas à la Révolution… c’est eux qui l’ont fait ! »
    L’idéologue du régime était un certain Norberto Ceresole, écrivain marxiste, négationniste et proche de Robert Faurisson. Chavez l’a qualifié de « grand ami » et « d’intellectuel digne d’un immense respect ». Ceresole pensait que « le problème juif » était la plus grande menace pesant sur le chavisme. Les Juifs, écrit-il, « ne sont pas des individus, mais un groupe soudé par la haine ».
    Il n’est naturellement pas du tout antisémite, de la part de Jeremy Corbyn, d’ériger en modèle un pareil chef d’État.
    L’ex-maire travailliste de Londres, Ken Livingstone, a déclaré qu’Hitler était un « sioniste » et qu’il y avait eu une « véritable collaboration » entre les nazis et les Juifs.
    Ce n’est pas du tout un mensonge antisémite.
    Un député travailliste, Naseem Shah, a comparé Israël à l’Allemagne nazie, et a suggéré que tous les Israéliens soient déportés aux États-Unis pour « résoudre » le problème.
    Ce n’est pas du tout antisémite. C’est juste « une critique de la politique d’Israël ».
    Jeremy Corbyn a soutenu un pasteur de l’Église anglicane (exclu depuis), qui avait
    laissé entendre qu’Israël avait organisé le 11-Septembre.
    Ce n’est pas du tout antisémite.
    Des activistes palestiniens, soutenus par Jeremy Corbyn, ont obligé des boutiques juives à fermer, tout en proclamant leur « amour » pour Hitler.
    Ce n’est pas du tout antisémite. Kristallnacht, anyone ?
    J’abrège la liste ici, il y a des dizaines d’exemples supplémentaires de l’antisémitisme outrancier du parti travailliste sous Jeremy Corbyn.
    Trois députés juifs ont démissionné du Labour, en mettant en cause l’antisémitisme institutionnel du parti, le harcèlement dont étaient victimes les Juifs en son sein et ses liens avec des négationnistes. L’un des démissionnaires était adhérent du parti depuis 55 ans.
    Mais bien sûr, vous êtes une pauvre victime de ceux qui s’opposent à l’antisémitisme, opposition qui n’est jamais que « le credo en vigueur » : on vous reproche votre « hérésie », c’est tout juste si ce n’est pas vous qui êtes accusé de « déicide », et vous avez « d’autant plus de mal à vous justifier »
    Pour ce qui est de vous justifier, vous n’avez pas beaucoup essayé, jusqu’à présent. Sinon pour vous plaindre d’être en butte au complot juif — ce qui n’est pas du tout antisémite, n’est-ce pas ?
    Ils sont embêtants, ces Juifs. On ne peut même pas les diffamer en toute liberté. Il faut qu’ils discutaillent, qu’ils viennent demander des explications… ils ne pourraient pas se laisser insulter en la bouclant, un peu ?

  56. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Pervers », « hypocrite », « crapulerie intellectuelle et morale », « saleté argumentative traditionnelle »… n’en jetez plus !
    « Ce qui est bien dans ce blog, c’est qu’on peut y observer l’antisémitisme respectable, franchouille, traditionnel, celui qui n’a jamais gazé personne ni tué des petites filles dans des écoles, mais qui fait le lit du précédent » : auriez-vous inventé la machine à remonter le temps ?
    L’antisémitisme de jadis a effectivement conduit aux chambres à gaz. C’est alors qu’il aurait fallu le combattre, cet antisémitisme assassin. Le combattre aujourd’hui n’a aucun effet rétroactif sur ce qui s’est passé. Cela donne à peu de frais bonne conscience. L’antisémitisme d’aujourd’hui n’a évidemment pas fait le lit de celui d’hier.
    L’antisémitisme existe encore, c’est vrai, mais il a changé de nature. Il y avait le peuple juif, il y a désormais l’Etat juif. Ce n’est pas la même chose. L’antisémitisme est, pourrait-on dire, dans notre monde devenu « cage aux phobes », une phobie ou une haine parmi bien d’autres.
    Tous les exemples que vous donnez d’antisémitisme sont d’ailleurs des manifestations d’antisionisme. Je rappelle que les velléités récentes de l’Assemblée nationale d’adopter la définition proposée par l’Alliance internationale pour le souvenir de l’Holocauste ont provoqué une opposition radicale, notamment d’éminents intellectuels juifs ayant signé une tribune dans le Monde. Seraient-ils eux aussi antisémites ?

  57. @ Robert Marchenoir | 18 décembre 2019 à 09:06
    Le fait de prononcer le mot ‘Israël’ ne fait pas de vous un antisémite ; sinon la Torah, la Bible et la loi constitutionnelle israélienne sont antisémites ?!
    En quoi être pro-palestinien serait-il antisémite ? vous ne le démontrez pas non plus !
    Il y a deux camps, vous en avez bien choisi un, vous ?!
    En quoi boycotter des produits fabriqués en Israël est-il antisémite, vous ne le démontrez pas plus ?!
    Comme affirmer que de refuser de boire du Coca-Cola, c’est être raciste.
    Il y a des personnes qui font tout pour ne pas acheter de produits fabriqués en Chine vu la concurrence déloyale.
    Pas plus que vous ne démontrez qu’être antisioniste, c’est être antisémite.
    Quel est le rapport entre sionisme et sémitisme ?!
    Comme alléguer qu’être antifasciste, c’est être anti-catholique.
    Accoler le mot ‘sémite’ aux juifs est une invention des nazis qui voulaient un retour au polythéisme qu’ils appelaient religion pangermanique, ils dénommèrent ‘sémite’ ceux qu’ils désignaient comme les premiers monothéistes qui auraient détruit leur religion ; les premiers pour eux étaient les juifs qui descendraient de personnage biblique Sem.
    Vous ignorez ce que sont tant le sionisme et l’antisémitisme.
    Le sionisme est antisémite puisqu’il refuse catégoriquement que les juifs religieux accèdent au pouvoir ; il refuse formellement que les Français juifs participent à un État pour les juifs, car ce seraient de dangereux égalitaristes et universalistes selon Theodor Herzl.
    Le sionisme interdit la démocratie, exige une base raciste du pouvoir par la mise en place d’un accès sur des critères génétiques qu’est l’Aristocratie, c’est écrit par Theodor Herzl dans son livre qui fonde le sionisme : l’État des Juifs.
    Le sionisme prône la ségrégation contre les pauvres ; ils doivent tous être habillés de la même manière, vivre dans les mêmes quartiers, dans des maisons identiques ; manger, dormir, avoir des rapports sexuels, procréer quand l’élite le leur dit.
    Theodor Herzl affirme que les pauvres ne sont là que pour servir les uniques intérêts des riches.
    De manière effarante vous amalgamez sionisme et État d’Israël, vous êtes un antisémite !
    Le sionisme est une théorie ségrégationniste de gestion d’un État et d’une Nation, l’État d’Israël peut parfaitement exister en dehors d’une telle théorie.
    La sénatrice écologiste Esther Benbassa-Dudonney est contre le CRIF, serait-elle antisémite ?
    Il n’y a jamais eu de peuple juif dans toute l’histoire de l’humanité, mais des Hébreux, des Israéliens et surtout des Judéens. Le peuple, c’est : Judéen !
    « Juif », c’est pour la religion monothéiste du Royaume de Judée ou tous les sujets n’étaient pas monothéistes, certains étaient polythéistes.
    L’archéologie du judaïsme en France et en Europe – Institut national de recherches archéologiques préventives (CNRS).
    Comment le peuple juif fut inventé – Pr Shlomo Sand.

  58. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 18 décembre 2019 à 11:16
    « Tous les exemples que vous donnez d’antisémitisme sont d’ailleurs des manifestations d’antisionisme. »
    Merci de nous confirmer que vous êtes un antisémite pur et dur. Honnêtement, je vous croyais complètement barré, mais pas à ce point. Comme quoi, je suis encore bien naïf.
    Tout vous paraît normal dans les prises de position de Jeremy Corbyn, Hugo Chavez et Jean-Luc Mélenchon que j’ai citées : ce n’est que de « l’anti-sionisme », donc c’est juste et bon.
    Il n’est qu’anti-sioniste d’affirmer que les Juifs s’accaparent les richesses du monde depuis qu’ils ont tué le Christ.
    Il n’est qu’anti-sioniste de déclarer que les Juifs, bien qu’intégrés à la société britannique depuis des siècles, ne comprennent toujours rien à l’esprit du lieu.
    Il n’est qu’anti-sioniste de déclarer qu’Hitler était sioniste, et qu’il s’est bien entendu avec les Juifs, avant de devenir fou et d’en tuer 6 millions.
    Il n’est qu’anti-sioniste de s’allier aux pires islamistes, terroristes, antisémites, qui cherchent à éradiquer Israël.
    Il n’est qu’anti-sioniste de déclarer son amour à Hitler, en manifestant pour faire fermer des boutiques tenues par des Juifs.
    Il n’est qu’anti-sioniste de vouloir déporter tous les Israéliens aux États-Unis.
    Il n’est qu’anti-sioniste de saccager une synagogue, puis de mettre le forfait sur le dos des Juifs.
    Il n’est qu’anti-sioniste de prétendre que le Conseil représentatif des institutions juives de France est un organisme dictatorial qui tire les ficelles de la politique française.
    Vous nous prenez vraiment pour des imbéciles. C’est un autre trait de caractère des antisémites, qu’on retrouve par exemple chez Dieudonné.
    Vous avez remplacé un mot par un autre, et vous prétendez avoir fait disparaître la chose. L’antisémite est un sale gosse qui s’amuse à mettre les doigts dans son nez alors que son papa lui a interdit de le faire : c’est pas mes doigts, nous dit-il, et c’est pas mon nez.
    Quant à la pétition d’intellectuels juifs s’opposant à l’adoption légale, par la France, d’une nouvelle définition de l’antisémitisme, vous vous livrez à cette perversion gauchiste bien connue : la micro-critique, dite en bon français pinaillage.
    Cela consiste à prendre un point infime de l’argumentation adverse, à le sortir hors de son contexte, à en falsifier la signification, puis à gonfler le tout hors de proportion.
    Premièrement, oui, bien sûr, il existe des Juifs antisémites. J’ai même expliqué pourquoi, dans ces pages. Il y a même des Juifs négationnistes. Le fils de Yehudi Menuhin en est. Il est une idole chez les néo-nazis.
    Deuxièmement, on peut parfaitement soutenir qu’il est antisémite de prétendre que l’existence de l’État d’Israël est une manifestation de racisme, tout en s’opposant à ce que cela soit inscrit dans la loi. C’est ma position, au passage.
    De même qu’on peut parfaitement soutenir, ainsi que l’ont fait d’autres pétitionnaires pas spécialement juifs, mais historiens, il y a plusieurs décennies, qu’il ne faut pas interdire par la loi les allégations négationnistes, tout en n’étant pas négationniste, soi-même, une seule seconde. Ce qui est également ma position.
    Avec une parfaite mauvaise foi, vous extrayez cet unique exemple de la longue série que j’ai fournie, et qui n’est qu’un court extrait de la réalité. Si les Juifs qui ont signé cette pétition ne sont évidemment pas, de ce seul fait, antisémites, le fait que Jeremy Corbyn ait pris cette position, au milieu de dizaines d’autres positions similaires et bien pires, prouve au contraire, sans l’ombre d’un doute, qu’il est un antisémite enragé.
    Continuez donc à jouer au c…, en nous expliquant, avec des phrases onctueuses écrites dans un style impeccable, que vous n’êtes pas celui que vous êtes.
    Vous ne ferez qu’illustrer, de façon saisissante, à quel point les partisans de l’immigration illimitée, dont vous êtes, sont les ennemis de la souveraineté, de la justice et de la paix. Et comment ils se rangent sous la bannière d’une civilisation étrangère, celle de l’islam, de préférence à la nôtre, celle du christianisme. Tout en faisant la promotion de mœurs qui nous sont contraires, celles de la tyrannie et du mensonge, de préférence à celles que notre civilisation a glorifiées : la liberté et la vérité.
    Au passage, on ne peut évidemment pas être antisémite si l’on est chrétien. L’antisémitisme est une perversion du christianisme, et non l’une de ses composantes.

  59. Mary Preud'homme

    @ Patrice Charoulet | 17 décembre 2019 à 10:39
    Selon moi le point-virgule est l’équivalent de la demi-pause en musique.
    Evidemment pour beaucoup le solfège et les nombreuses nuances qui donnent à une partition tout son sens et sa spécificité, ce serait du charabia !
    De même que vouloir rendre à un texte par le biais d’une ponctuation rigoureuse et bien rythmée sa respiration, son souffle et donc toute sa portée…

  60. @ Robert Marchenoir | 18 décembre 2019 à 18:24
    Le CRIF est une organisation religieuse et ultracommunautariste qui convoque un fois par an des femmes et des hommes politiques à un dîner.
    Par qui aurait été élu le CRIF ?
    D’où tire-t-il sa légitimité ?
    Organisation anticonstitutionnelle :
    ▬ Article 3 – partie de 1789.

      Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

    ▬ Article premier – partie de 1958.

      La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

    ▬ Article 3.

      La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
      Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
  61. @ Elusen 1h06
    « Par qui aurait été élu le CRIF ?
    D’où tire-t-il sa légitimité ? »
    Il a la même légitimité que n’importe quelle association de la loi 1901: déclaration en préfecture avec mention des objectifs poursuivis et de la désignation d’un bureau composé au minimum d’un président, d’un secrétaire et d’un trésorier…
    C’est à votre portée non ?

  62. @ caroff | 19 décembre 2019 à 10:13
    Ce que vous dites est un mensonge de référence, le CRIF n’a jamais été élu pour représenter les juifs de France, pas plus que les institutions juives.
    D’ailleurs que veut dire : institutions juives ?
    Par conséquent, représentatif de qui et de quoi ?
    Le Consistoire israélite central est l’organe religieux et ecclésiastique de référence, il n’est pas membre du CRIF.
    La Constitution française interdisant la statistique racialiste, le communautarisme et qu’une section du peuple de France, de la Nation, prenne le pouvoir pour son unique intérêt, quelle est la légitimité du CRIF ?
    De quel droit le CRIF convoque-t-il chaque année les personnels politiques et des hauts fonctionnaires à un dîner ?
    De plus cela peut ouvertement être vu comme une organisation criminelle qui essaie d’attenter à la sécurité et la souveraineté de l’État-nation français.
    Il suffit de lire sa déclaration au Journal Officiel des associations, il s’agit d’organiser le communautarisme, donc de lutter contre l’universalisme de la constitution française et de représenter l’État d’Israël – Journal Officiel Paris 1972.
    Il est donc bien un groupe politique de pression et pourtant il n’est pas déclaré comme lobby auprès des Parlements.

  63. Pauvres de nous, c’est le cas de le dire !
    Merci aux grévistes
    C’est le cri du cœur de Gérard Miller, psychanalyste mélenchoniste. Il est vrai qu’il a de beaux cas à étudier à la France Insoumise.
    Il paraît que les psy sont souvent plus tarés que leurs malades. Gérard Miller nous en donne tous les jours la confirmation !
    Il serait bon de rappeler à monsieur le professeur d’université que la révolution a surtout été faite par des bourgeois (Robespierre, Danton, Saint-Just et les autres étaient des avocats ou occupaient une profession distinguée), certainement pas des gueux !

  64. Robert Marchenoir

    Laissez tomber… il est impossible de discuter avec des turbines à mensonges et à sottises telles qu’Elusen. Ça ne sert à rien. En bon français : donte fide ze troll.

  65. @ Achille | 20 décembre 2019 à 07:24
    « Robespierre, Danton, Saint-Just et les autres étaient des avocats ou occupaient une profession distinguée »
    Le 1% aurait fait la Révolution à lui tout seul ?!
    Ne confondez-vous pas exercer le pouvoir et faire la Révolution par hasard ?!
    —————————————————
    @ Robert Marchenoir | 20 décembre 2019 à 09:45
    Votre côté Myriam Badaoui, accuser les autres pour tenter de détourner l’attention, alors qu’au final la pédophile, c’était elle.
    Theodor Herzl, l’inventeur du sionisme, était antisémite, tout comme vous, il affirmait que l’antisémitisme était de la faute des juifs pauvres qui se répandaient comme un virus, il comparait les pauvres juifs à une maladie en indiquant que leur simple existence portait un préjudice aux riches juifs, il disait qu’il fallait aider les pays civilisés à s’en débarrasser.
    Il s’attaque aux Français juifs qu’il appelle des assimilés.

  66. Dans la série Pauvres de nous (suite)
    Ce délégué CGTEnergie se prend rien de moins pour de Gaulle et considère les coupures sauvages de courant pour des actes de résistance.
    La tête du parfait abruti au QI de bulot. Le problème est qu’il y en a de plus en plus. Sans doute la nourriture. L’abus de merguez-frites-bière, ça attaque les neurones. Inquiétant !
    Tiré de la même veine des déjantés de la cafetière Yvan Le Bolloc’h ne veut pas crever au boulot.
    On se demande bien de quoi il pourrait crever dans son boulot, vu que son activité d’intermittent lui laisse pas mal de temps pour se reposer.
    Il devrait demander conseil à Michel Drucker qui à 77 ans continue à assurer l’animation de son émission du dimanche après-midi sans laisser apparaître la moindre fatigue.
    Il y en a décidément qui osent tout. le plus triste est que les médias continuent à les inviter. Désespérant !

  67. @ Elusen | 20 décembre 2019 à 12:23
    Ben oui les révolutions se font avec 1 % de manipulateurs qui savent très bien ce qu’ils veulent et 99 % d’abrutis qui suivent sans trop savoir où ils vont.
    Vous qui êtes si instruit, il serait temps que vous vous en aperceviez, ne serait-ce qu’avec les têtes de… proue (restons correct) des Gilets jaunes du genre Maxime Nicolle Jérôme Rodriguez et Eric Drouet pour ne citer que ces trois-là ! 🙂

  68. @ Achille | 20 décembre 2019 à 13:42
    « Ben oui les révolutions se font avec 1 % de manipulateurs qui savent très bien ce qu’ils veulent et 99 % d’abrutis qui suivent sans trop savoir où ils vont. »
    D’où sortez-vous vos statistiques ?
    Après Wikibeauf, maintenant les anonymes sur Twitter !
    Depuis quand seulement le 1 % de riche aurait pu faire la Révolution française à lui tout seul, sans arme, affronter l’armée, la noblesse et tous ses alliés ?!
    Que viennent faire ces gens de la classe moyenne – comparés à vous : des pauvres – Maxime Nicolle, Jérôme Rodriguez et Eric Drouet dans le 1 % de riches qui aurait à lui tout seul fait la Révolution française ?
    D’autant plus que vous n’êtes pas impacté par les grèves, encore moins par la réforme des retraites qui ne s’applique pas aux plus de 45 ans, ni aux cadres et ceux qui y sont déjà, pas plus que vous ne l’êtes par le déclassement social et la pauvreté.
    Que des gens luttent pour leur survie qu’est-ce que cela peut vous faire ?!
    Sauf si c’est vous le bourreau ?!
    Toujours rien sur un film ou un documentaire de 2019 et après comme Marchenoir, vous désignerez qui sont les trolls sur un sujet qui concerne un film, le cinéma, l’année 2019, il suffit de lire ce que vous et d’autres en avez fait.

  69. Dans la série « Pauvres de nous » , c’est pas fini.
    1- NVB, le Retour !
    Ce qu’il y a de remarquable en politique c’est que même quand on a fait la preuve de son incompétence, il est possible de revenir dans le jeu comme si de rien n’était.
    2 – Que sont devenus les leaders syndicaux ?
    Comportement qui décrédibilise encore un peu plus les syndicats qui, comme les Gilets jaunes, n’ont pas de leaders en mesure de se faire respecter. Affligeant !

  70. @ Elusen | 20 décembre 2019 à 18:54
    « Toujours rien sur un film ou un documentaire de 2019 et après comme Marchenoir, vous désignerez qui sont les trolls sur un sujet qui concerne un film, le cinéma, l’année 2019, il suffit de lire ce que vous et d’autres en avez fait. »
    Je n’ai certainement pas besoin de vos recommandations pour regarder un film ou un documentaire que ce soit sur l’année 2019 ou une autre.
    Vous n’êtes pas mon directeur de conscience… et heureusement ! 🙂

  71. @ Achille | 21 décembre 2019 à 08:22
    « Vous n’êtes pas mon directeur de conscience… et heureusement ! »
    Hou, comme c’est affriolant, vous avez une conscience et quelqu’un d’autre que vous la dirige ; vous n’êtes point maître à bord hou là lààààà ….
    Faut dire la source Twitter, des propos écrits par d’autres affirmant que ce sont encore d’autres qui les auraient prononcés, le tout sans aucune source.
    Mais le cinéma, le 7e art chez vous…

  72. Gérard Noiriel : «La grève de Noël fait partie des traditions de luttes lorsque l’urgence l’impose ». Il n’y a guère que dans Libération qu’on peut lire des trucs pareils :
    « A la fin du XIXe siècle, les grèves pouvaient durer jusqu’à un an grâce à l’autonomie dont disposaient encore les ouvriers. Dans la grande industrie, beaucoup d’entre eux étaient encore proches de la terre. Souvent, ils profitaient de la grève pour aller donner un coup de main aux paysans. En retour, la communauté villageoise était solidaire. C’est la grande époque des «soupes communistes», une forme de solidarité qui était efficace quand les ouvriers n’étaient pas totalement pris dans les filets du salariat. L’un des grands problèmes que rencontrent aujourd’hui les syndicats tient au fait que les salariés ne peuvent pas se permettre des grèves très longues car la plupart d’entre eux sont enchaînés au crédit. Pour éviter le retour d’une grève aussi longue et aussi massive que celle de Mai 68, la classe dominante a multiplié les initiatives favorisant l’accès au crédit et à la propriété. Mais la dialectique de la lutte des classes fait que de nouvelles formes de domination engendrent de nouvelles formes de résistance. L’un des côtés positifs d’Internet et des réseaux sociaux, c’est que ces nouveaux moyens de communication ont permis le développement des caisses de grève, qu’on pourrait appeler des «soupes communistes à distance», pour montrer la continuité de ces formes historiques de solidarité. »
    A noter que ce n’est pas faux. Les temps ont changé. Désormais les petits budgets sont couverts de crédits, les jardins ouvriers qui permettaient de continuer à faire bouillir la marmite pendant les périodes difficiles ont disparu.
    Ne restent plus guère que les cagnottes et les appels aux dons sur Internet pour permettre aux grévistes de continuer la lutte.
    Pourtant pendant la guerre 14-18 les belligérants avaient instauré la « trêve des confiseurs » permettant aux troupes de souffler un peu. Mais évidemment les enjeux étaient bien moins importants que ceux d’une grève…
    Pauvres de nous !

  73. Ne dit-on pas que l’exemple vient d’en haut ?
    Emmanuel Macron que certains esprits mesquins appellent le président des riches a décidé de renoncer à sa retraite de président.
    Ben alors Martinez, toi qui disposes d’un bureau digne d’un PDG du CAC 40 et une rémunération de cadre supérieur, pourquoi tu tousses ?
    Je ne suis pas certain que Hollande, l’ennemi de la finance, soit disposé à en faire autant. Pourtant quel beau geste ce serait de sa part !
    Ben oui défendre les pauvres d’accord, mais vivre comme eux, c’est une tout autre histoire ! 🙂

  74. @ Achille | 22 décembre 2019 à 10:12
    ▬ «…défendre les pauvres d’accord, mais vivre comme eux…»
    Quand c’est un bourgeois qui dit cela à propos d’autres bourgeois, c’est à peine crédible.
    ▬ « Ben alors Martinez »
    Sur un fil consacré à un film et au cinéma, je suppose que vous parlez de Olivier Martinez l’acteur français ?!
    Je viens de voir un film avec un brin de jolie, doux dingue, très visuel et burlesque, tel que l’aurait fait Buster Keaton, Max Linder, Charlie Chaplin, Jacques Tati.
    It Must Be Heaven – d’un cinéaste palestinien ; filmé en partie à Paris, dans le 2e arrondissement et du côté du Louvre.
    Rassurez-moi, mon ami imaginaire, mon Honorable Honoraire, vous l’avez au moins vu celui-là ?!

  75. Vous ne lirez, Monsieur Bilger, probablement jamais ce commentaire mais je l’écris quand même.
    Ce billet est, une fois de plus, admirablement écrit, j’admire. Il faut avoir du courage pour révéler certaines choses de soi-même.
    Depuis longtemps je pense, je me permets, que vous êtes comme vous le décrivez là, « pauvre de moi englué dans mes peurs, etc. »
    Et pourtant, combien vous pourriez être autrement, autrement que cet homme. Combien vous pourriez vous débarrasser de ce carcan et être ce que vous désirez être.
    Vous admirez beaucoup certaines personnes et souvent de positions sociales avantageuses. Des gens reconnus. Cependant je devine, au risque de me tromper, que vous aimeriez être un de ceux qui battent le pavé pour défendre leurs droits, être parmi eux !
    Défendre les petits, les sans rien, les inconnus, de ceux et celles qui sont victimes, de ceux et celles qui ne feront pas la une des médias pour leurs crimes immondes. Et vous le savez !
    Dans un combat ultime, le plus beau, celui qui vous ramènera parmi eux, sortez de ce carcan !

  76. Dans la rubrique Pauvres de nous, quand y‘en a plus, y’en a encore !
    Aujourd’hui, on est en train de péter l’économie . On est en train de leur faire mal. Et ça il faut toujours continuer. On va leur faire mal. »
    Vous avez aimé les Gilets jaunes et leurs figures emblématiques Maxime Nicolle, Eric Drouet et Jérôme Rodrigues qui ont eu droit à toutes les attentions des chaînes d’info continue et radios populistes.
    Alors vous adorerez les leaders de CGT cheminots, RATP et Energie qui haranguent leurs troupes en tenant des propos séditieux.
    Ils se croient revenus en octobre 1917 nos petits Vladimir Ilitch Lénine de bistrot, nos bolcheviks aux gros bras mais à la cervelle d’huître. Ils croient vraiment au grand soir, les bougres!
    Mais ils risquent d’être déçus. La dictature du prolétariat, les Français n’en veulent pas.
    Comme dirait Patrick Timsit : « Il y a toujours plus de cons chaque année, mais, en ce moment, j’ai l’impression que les cons de l’année prochaine sont déjà là ».

  77. Pauvres de nous et surtout pauvre Ségolène qui nous fait dans le discours démagogique des années 30.
    Le dépit de ne pas avoir eu un petit strapontin au gouvernement. Pauvre femme aigrie. On aurait presqu’envie de la plaindre notre ambassadrice des pôles ! 🙂

  78. Allez, encore une. La dernière pour aujourd’hui dans la rubrique Pauvres de nous.
    Si Mélenchon est le Jo Dalton de LFI, Coquerel est Averell sans aucun doute possible !

  79. Pauvres de nous, c’est reparti !
    Oui, je la joue à la Zonzon et ses soliloques sur le billet « Encore Nadine Morano : c’est vrai ou c’est raciste ? » (Tiens où est-il passé d’ailleurs ?)
    Il n’y a personne qui me réponde mais ce n’est pas grave. Au moins je n’ennuie personne et je peux donner libre cours à ma perplexité du moment.
    Il fut un temps où l’on ne pouvait pas prendre le métro sans tomber sur un pauvre hère qui nous disait qu’il sortait de prison et qui demandait aux passagers une petite pièce « pour manger ».
    Il y avait aussi ces saltimbanques qui nous jouaient la sérénade puis passaient parmi les passagers après nous avoir cassé les oreilles pendant cinq minutes avec leur piètre spectacle.
    Mais le pire n’était pas encore arrivé. Ainsi, en ces temps de grève sauvage, pour une fois que l’on pouvait prendre le bus sans être bousculé, voilà que cette militante aux manières de harengère nous prend le chou avec sa propagande à deux balles comme seuls les militants de LFI peuvent les produire. Dur ! dur !

  80. Mélenchon se prenait déjà pour la République, voilà maintenant qu’il se prend pour le Père Noël au motif qu’il est habillé tout en rouge.
    On aimerait bien qu’il soit comme le père Noël car lui au moins n’existe pas (sauf pour les enfants, bien sûr !), lui si ! 🙂

  81. @ Achille | 25 décembre 2019 à 11:32
    Eh ben à défaut de nous parler de cinéma, c’est lui qui nous fait le sien ! En plus, très mauvais acteur ; c’est surtout qu’il tourne en boucle et tout seul.
    J’ai vu un très mauvais documentaire !
    Pahokee
    Il y avait tout de même des choses intéressantes, mais ce truc états-unien depuis quelques années de planter une caméra dans un décor sans rien dire, sans aucun commentaire, sans sous-titre pour que l’on sache qui est qui, ce que l’on fait là, c’est du n’importe quoi.
    Le genre de documentaire qui vous dit : débrouillez-vous pour comprendre.
    Heureusement que j’ai rattrapé le tout avec un très bon film, pour vous mon ami imaginaire, mon Honorable Honoraire :
    Brooklyn Affairs… en français si l’on veut.

  82. @ Achille | 25 décembre 2019 à 18:26
    « …des pseudo-intellectuels qui pètent dans la soie comme ce pathétique Gérard Miller »
    Ou vous !
    La lutte des classes existera tant qu’il y aura des classes sociales et une qui s’évertuera à vouloir dominer les autres.
    Green Book : sur les routes du Sud ; excellent film tiré d’une histoire vraie, la lutte des classes aux USA.
    Et ce chef-d’œuvre, une histoire vraie, trois femmes noires qui ont la particularité non seulement d’être des femmes, mais noires en plus et pourtant elles ont participé au programme spatial des USA, dont l’une, docteur en mathématique, c’est elle qui va le sauver, mais son nom vous ne le connaissez même pas.
    Hidden Figures
    Mon Honorable Honoraire rassurez-moi, vous au moins vous les avez vus ?!

  83. La cagnotte en faveur des grévistes de la CGT est en passe d’atteindre le 1,2 million d’€.
    Elle a été alimentée par plus de 18 400 personnes (soit plus de 63€ de moyenne !) dont l’ineffable J-M Bigard, l’humoriste préféré des beaufs, et quelques autres personnalités people du monde du spectacle qui bénéficient elles aussi de leur régime spécial.
    Le syndicaliste de SUD Rail, Anasse Kazib, lui, peut se permettre de faire grève tous les jours vu qu’il touche sa commission chaque fois qu’il participe à l’émission des Grandes Gueules sur RMC. Pas besoin de cagnotte pour lui. Tout va bien !

  84. Jordan Bardella est choqué, indigné parce que le président n’a pas souhaité « Joyeux Noël » aux Français.
    Je n’ai pas souvenance qu’un président ait jamais souhaité officiellement un joyeux Noël aux Français. Par contre il ne manquera pas le 31 décembre au JT de 20H, de leur souhaiter une bonne et joyeuse année ainsi que tous les présidents républicains le font depuis des lustres.
    Décidément ce pauvre Jordan Bardella est au FN ce qu’Eric Coquerel est à LFI : le simplet de la bande. 🙂

  85. Chemin de traverse

    @ Achille
    Vous perdez le sens commun républicain à vouloir influencer chacun, chacune sur cet espace et taper sur ce qui n’est pas de l’entourage du Freluquet premier.
    Lassant !

  86. @ Elusen | 26 décembre 2019 à 01:39
    « Et ce chef-d’œuvre, une histoire vraie, trois femmes noires qui ont la particularité non seulement d’être des femmes, mais noires en plus et pourtant elles ont participé au programme spatial des USA, dont l’une, docteur en mathématique, c’est elle qui va le sauver, mais son nom vous ne le connaissez même pas. »
    Je vais vous rassurer. J’ai vu cet excellent film qui est passé dernièrement à la télé. Je me souviens de ce passage où elle avait piqué une grosse colère parce qu’elle ne pouvait pas aller dans les toilettes réservées au Blancs.
    Les choses ont évolué depuis puisque les Américains ont même élu un président noir à la tête de leur pays, ce qui ne me paraît pas envisageable en France pour avant quelques décennies.
    Vous voyez, mon cas n’est pas totalement désespéré.

  87. @ Achille 8h12
    « Je n’ai pas souvenance qu’un président ait jamais souhaité officiellement un joyeux Noël aux Français. Par contre il ne manquera pas le 31 décembre au JT de 20H, de leur souhaiter une bonne et joyeuse année ainsi que tous les présidents républicains le font depuis des lustres.
    Outre-Manche, on n’a pas honte de sa civilisation !
    https://www.youtube.com/watch?v=7OkKge5Rxro

  88. @ Chemin de traverse | 26 décembre 2019 à 09:38
    Mes réflexions reposent sur des éléments factuels. Mais personne ne vous oblige à me lire !

  89. Chemin de traverse

    @ Achille
    C’est donc un sentiment étrange qui me saisit à la lecture de votre dernier commentaire à mon adresse…
    Pouvez-vous m’expliquer comment étant lu à plusieurs moments sur cet espace et à des commentateurs, commentatrices différents : « qu’ils, qu’elles peuvent faire le choix de ne pas vous lire » quelle est donc cette foi qui vous anime à remettre le couvert des commentaires ?
    Jésuite-mariste un jour, etc.

  90. @ caroff | 26 décembre 2019 à 10:41
    La Grande-Bretagne est une monarchie constitutionnelle avec ses traditions séculaires, alors que la France est une République laïque qui a déclaré la séparation de l’État et des organisations religieuses (loi de 1905).
    A ce titre un président n’a pas à souhaiter un joyeux Noël aux catholiques, pas plus qu’à souhaiter un bon ramadan aux musulmans ou Yom Kippour aux Juifs.
    On ne peut pas reprocher à Emmanuel Macron de ne pas souhaiter un joyeux Noël aux catholiques français alors qu’aucun de ses prédécesseurs ne l’a fait jusqu’à présent. Même pas le Général qui allait pourtant à la messe tous les dimanches à Colombey-les-Deux-Églises.

  91. Mary Preud'homme

    @ Achille 26 décembre 10:07
    « Barack Hussein Obama est né le 4 août 1961 à Hawaii d’un père Kenyan et d’une mère blanche (elle descend de Jefferson Davis) mais qui a du sang indien (Cherokee, comme Ben Davis) »
    C’est donc un métis pure souche pour nous Français qui refusons de nous en tenir à la classification arbitraire en cours aux USA où l’on est tenu de cocher dans ses papiers d’identité l’une des cinq cases d’appartenance ethnique : blanc, noir (alias afro-américain), hispanique, asiatique, amérindien.
    A noter que sans sa mère blanche et ses grands-parents également blancs qui l’ont élevé, contrairement à son père noir qui s’en est totalement désintéressé durant plus de trente ans, Obama ne serait pas devenu président des USA !
    Par ailleurs, il ne me semble pas que la couleur de peau d’un futur président de la République serait le gage d’un vrai changement dans notre pays qui a surtout besoin d’un homme ou d’une femme de parole, d’engagement, de courage et de conviction qui aime la France et ses concitoyens. Homme ou femme capable de se mettre totalement à son service en s’élevant au-dessus des partis, des clans et des chapelles de tous ordres.

  92. @ Chemin de traverse | 26 décembre 2019 à 15:14
    Pouvez-vous reformuler calmement votre réponse pour le moins confuse, je n’ai rien compris. D’avance merci ! 🙂

  93. @ Mary Preud’homme | 26 décembre 2019 à 17:18
    « Par ailleurs, il ne me semble pas que la couleur de peau d’un futur président de la République serait le gage d’un vrai changement dans notre pays qui a surtout besoin d’un homme ou d’une femme de parole, d’engagement, de courage et de conviction qui aime la France et ses concitoyens. Homme ou femme capable de se mettre totalement à son service en s’élevant au-dessus des partis, des clans et des chapelles de tout ordre. »
    Ce ne serait certes pas le gage d’un vrai changement dans notre pays, mais cela constituerait quand même un bouleversement notable des mentalités dans le contexte très « identito-communautariste » actuel soigneusement entretenu par les partis populistes.

  94. @ Achille 17h12
    Macron a, par exemple, assisté à la rupture du jeûne du ramadan (Iftar). Peut-être ne réalise-t-il pas que Noël est une fête célébrant la naissance de celui qui a prêché l’amour du prochain et la paix entre les hommes, et qu’en cela elle touche à l’universel…
    Je persiste à penser que les laïcards ne s’offusqueraient pas d’un mot présidentiel et quand bien même ils s’en indigneraient, je ne tressaillirais pas d’émotion !

  95. Mary Preud'homme

    @ Achille | 26 décembre 2019 à 19:04
    Pas d’accord avec votre dernier paragraphe.
    Il conviendrait une fois pour toutes dans notre pays, la France, de faire preuve d’indépendance de jugement et d’esprit, et ne plus se référer à ce qui se fait aux USA et ailleurs, sachant reconnaître en tout homme ou femme, nonobstant ses origines sociales ou ethniques ce qui constitue sa valeur, son courage et son attachement – inexpugnable – à la patrie, le rendant de ce fait éligible aux plus hautes fonctions.

  96. @ caroff | 26 décembre 2019 à 10:41
    ▬ « on n’a pas honte de sa civilisation ! »
    Le christianisme peut-il être une civilisation puisqu’il n’a aucune langue commune, de territoire et de peuple ?
    ▬ « celui qui a prêché l’amour du prochain et la paix entre les hommes »
    Oh j’adore celle-ci, le cadeau qu’il vient de m’offrir !
    Evangile selon Matthieu
    Chapitre 10, § 34 : Et Jésus dit :

    • N’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.

    Évangile selon Luc
    Chapitre 12 § 49 à 51 : Et Jésus dit :

    • Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé !
      Je dois être baptisé d’un baptême, et quelle n’est pas mon angoisse jusqu’à ce qu’il soit consommé !
      Pensez-vous que je sois apparu pour établir la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien la division.

    Chapitre 19 § 27 :

    • « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence. »

    ———————————————————
    @ Achille | 26 décembre 2019 à 10:07
    « J’ai vu cet excellent film qui est passé dernièrement à la télé »
    À la télé, pas au cinéma et pas en VO ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
    Cela étant, la docteure en mathématiques, doublement pénalisée parce que femme et noire, qui sauve le programme de la NASA, devait faire un kilomètre entre son bureau et les toilettes avant que le directeur blanc de la NASA, découvrant cela, se choque et y mette un terme.
    Mais ce qui est marrant dans tout ça, c’est le sexisme, quand un gradé de l’armée des USA, noir, se choque et se moque qu’une femme puisse être docteure en mathématiques. Cette femme fut aussi victime de personnes noires.
    Aujourd’hui un bâtiment de la NASA porte le nom de cette docteure.
    Cela nous rappelle que toutes les luttes ne se font pas seules, car des femmes blanches et hommes blancs ont pris des risques, telle que la cheffe du personnel qui pousse à faire nommer l’informaticienne noire de génie directrice du service le plus important en informatique de la NASA.
    Le juge sudiste blanc qui prend un risque avec sa vie en ordonnant qu’une femme noire puisse obtenir son diplôme d’ingénieure en aéronautique.
    Mais vous êtes toujours incapable de parler d’un film ou documentaire vu cette année 2019 au cinéma.
    Y êtes-vous déjà allé au cinématographe ?

  97. On a du mal à y croire et pourtant ! Eric Drouet
    Une des révélations politiques de l’année 2019 ! Et comme si cela ne suffisait pas, Manon Aubry, la Bécassine de la politique, et Julien Odoul viennent se joindre à lui.
    Sacré Huffington Post ! Heureusement Jean-Baptiste Djebbari vient apporter une note de sérieux à cette sélection surréaliste, sans doute effectuée après une soirée un peu trop arrosée !
    —————————-
    @ Elusen | 27 décembre 2019 à 02:04
    Pour ne rien vous cacher je vais très peu au cinéma. La dernière fois que j’y suis allé, il y avait un type devant moi dont le smartphone n’arrêtait pas de sonner et à ma gauche une petite peste de neuf ans qui n’arrêtait pas de gigoter et a même renversé son pot de pop-corn sur mes genoux. J’ai eu droit aux excuses de la mère qui m’a gratifié d’un sourire de crétine.
    Maintenant quand un film me plaît j’achète le DVD, cela me permet, en outre, de le revoir plus tard tranquillement assis dans mon salon sans fâcheux autour de moi.
    Par contre je regarde de temps en temps des documentaires sur France 5 et sur Arte, mais ce ne sont pas forcément les mêmes que les vôtres. Je préfère les documentaires scientifiques aux grandes démonstrations psycho-sociologiques dont vous semblez si friand. Chacun ses goûts !

  98. Chemin de traverse

    @ Achille
    Oui, bien sûr ! Je comprends parfaitement que votre esprit scientifique ne puisse saisir certaines nuances de style et subtilités de l’humour.
    Reprenons calmement : le fait que vous proposiez de-ci, de-là à d’autres commentateurs, commentatrices que mon pseudo, de ne plus vous lire m’indiquait de vous poser la question: quelle foi vous anime pour continuer à poster des commentaires ?
    Vous poser la question eut été plus simple, j’en conviens !
    Mais que voulez-vous, contrairement aux scientifiques et à leurs formules, les littéraires peuvent parfois vous laisser le loisir de « déchiffrer » :).
    Salutations distinguées.

  99. @ Chemin de traverse | 27 décembre 2019 à 16:43
    « Oui, bien sûr ! Je comprends parfaitement que votre esprit scientifique ne puisse saisir certaines nuances de style et subtilités de l’humour. »
    Le problème chez ceux qui s’essaient, sans toujours y parvenir, à faire dans « les nuances de style et les subtilités de l’humour » comme vous dites, est que, bien souvent, ils ne font rire qu’eux-mêmes, ce qui ne présente guère d’intérêt.
    Mieux vaut faire dans le dépouillé, sans bien sûr tomber dans le trivial, et vous verrez, tout le monde saura « déchiffrer » les nuances de votre esprit dont vous semblez si fier..
    Pour en venir à la foi qui m’anime à poser mes commentaires, sans trop me soucier de savoir s’ils seront lus ou pas, commentés ou non, je pense qu’elle ne diffère pas vraiment de la vôtre.
    J’essaie d’étayer mes arguments à partir d’événements de l’actualité : vidéos, articles de journaux, tweets de leaders politiques ou syndicaux qui méritent que l’on s’y attarde.
    Certes ils sont un peu dérangeants pour ceux qui préfèrent étaler leur état d’âme sur « Freluquet premier » comme il vous plaît de l’appeler. Appellation qui, soit dit en passant, n’est pas vraiment un gage de subtilité.

  100. @ Achille | 27 décembre 2019 à 08:12
    La VO cela élimine beaucoup de personnes !
    Et pour les dessins animés, faut aller à la dernière séance, les enfants dorment et à votre âge, choisissez les horaires où ils sont en classe.
    Des reportages scientifiques, il y en a au cinéma ; sur Arte et France 5, ils ne sont pas aussi fréquents que vous l’affirmez.
    Si vous étiez intéressé par la science, vous n’auriez point pour source Twitter ce truc de grandes démonstrations psychosociologiques.
    Le Projet Nim – voilà un documentaire que tous auraient dû voir.
    Ils ont élevé un chimpanzé dans une famille humaine, nourri au sein, comme un enfant, avec des enfants humains, lui ont appris à signer, à être propre, à vivre en humain, cela a fonctionné.
    Mais ces pourritures l’ont par la suite abandonné comme cobaye pour des laboratoires, une fois le projet fini.
    La scène la plus terrible, c’est quand des années plus tard, il est enfermé en cage et que la femme qui l’a élevée le retrouve. Elle entre dans la cage et il la tabasse et s’arrête de lui-même avant de la tuer, car il a conscience que c’est sa mère, mais il lui en veut pour l’avoir abandonné, pour avoir été torturé dans des laboratoires pharmaceutiques et avoir fini en cage.

  101. @ Chemin de traverse
    « Mais que voulez-vous, contrairement aux scientifiques et à leurs formules, les littéraires peuvent parfois vous laisser le loisir de « déchiffrer » :). »
    Pourquoi croyez-vous que les scientifiques manipulent des « formules » ? La science, ce n’est pas essentiellement des mathématiques. Du tout…
    Et les scientifiques n’ont rien contre le « déchiffrage ».
    Je ne comprendrai jamais ces oppositions entre esprits scientifiques et littéraires. Une opposition tout aussi inconséquente que formelle: les diverses spécialisations ne remettent pas en cause l’unité de la quête humaine de l’objectivité, et la littérature en fait plus souvent partie qu’on ne veut le croire.

  102. Chemin de traverse

    Ah ah !
    Pardon Achille !
    Votre propension à dénigrer ainsi que vos justifications sont croquignolesques… C’est vraiment un régal. Ne changez rien.

  103. Pauvres cheminots
    À la SNCF pour la distribution des billets de train, c’est un peu comme au jeu des 7 familles. On demande le père, la mère, le fils, la fille, le gendre, la belle-maman, les grands-parents et même en s’arrangeant un petit peu, la copine du gamin.
    L’ouverture à la concurrence risque de changer bien des choses dans le petit monde tranquille de la SNCF…

  104. @ Elusen
    « Si vous étiez intéressé par la science, vous n’auriez point pour source Twitter ce truc de grandes démonstrations psychosociologiques. »
    Ce n’est certainement pas sur Twitter que je vais rechercher les documentaires scientifiques, bien que quelquefois il soit possible d’y trouver des références intéressantes.
    Quant à la VO, elle est évidemment toujours préférable à la version française, mais pas au point de dénaturer la trame du film.
    Le snobisme linguistique de certains beaux esprits français pour l’anglais, qui se sentent obligés d’utiliser des termes anglais plutôt que ceux qui existent dans notre langue, est assez ridicule.

  105. @ Achille | 28 décembre 2019 à 09:33
    ▬ « Pauvres cheminots »
    Twitter avec une affirmation : 99 % des Français, le tout sans aucune source !
    Vous radotez.
    Le statut des cheminots ne comporte pas ce qui est affirmé, sous-entendu, c’est un mensonge, sans compter que le statut décrié ne s’applique pas à tous les cheminots, la désinformation des médias et de Twitter, vive vous.
    Non, le statut décrié ne s’applique pas à tous les salariés de la SNCF, pas à tous les cheminots.
    – Statut RH0001
    – RH0077
    – RH00254
    Vous ne les avez toujours pas lus, mais préférez rapporter les imbécillités dites par d’autres qui elles-mêmes répètent ce que d’autres ont dit.
    D’après ce que j’ai lu dans leurs statuts, les billets ne sont pas en permanence, mais limité, c’était du quatre par an, si j’ai bonne mémoire ; comme dans toute entreprise où les salariés ont accès à des avantages, préférences sur ce que propose leur entreprise.
    ▬ « Le snobisme linguistique de certains »
    Oh pauvre de vous !
    Un individu sans culture, sans rien, c’est triste !
    Un individu qui voudrait pouvoir évaluer la performance artistique d’acteurs sans entendre leur voix, mais un doublage.

  106. @ Elusen | 28 décembre 2019 à 12:09
    « Un individu qui voudrait pouvoir évaluer la performance artistique d’acteurs sans entendre leur voix, mais un doublage. »
    Hé ho on se calme !
    Il faudrait peut-être considérer le cinéma au-delà de la seule production anglo-saxonne, certes abondante mais pas forcément une référence en matière de qualité.
    A ce compte-ci il faudrait être polyglotte pour apprécier les films de grande valeur en langue allemande, espagnole, italienne, japonaise et les autres.
    Certes vous me direz il reste le sous-titrage, mais quand on lit les sous-titres on perd toute la dynamique de l’action du film.
    Je veux bien admettre qu’il y a quelques films cultes hollywoodiens qui méritent d’être regardés en VO, mais je ne pense pas que les séries crétinisantes américaines qui passent à longueur de journée sur toutes les chaînes de la TNT nécessitent d’être regardées en VO pour « évaluer la performance artistique des acteurs ».
    Restons sérieux !

  107. @ Achille | 28 décembre 2019 à 14:27
    « Hé ho on se calme ! »
    C’est de vous pas de moi :

    • Quant à la VO, elle est évidemment toujours préférable à la version française, mais pas au point de dénaturer la trame du film.
      Le snobisme linguistique de certains beaux esprits français pour l’anglais, […]

    Donc, prétendre pouvoir juger de la qualité artistique, de la performance du jeu d’acteur par un doublage, hé ben, c’est minable.
    Vous voyez la VO, ça sert encore à quelque chose.

  108. @ F68.10 | 28 décembre 2019 à 03:57
    Exact.
    Parfois vu par des littéraires brillant au firmament.
    « Et j’arrivais à me demander s’il y avait quelque vérité entre cette distinction que nous faisons toujours entre l’art, qui n’est pas plus avancé qu’au temps d’Homère, et la science aux progrès continus. »
    Proust, Le Côté de Guermantes
    Et toujours plus ou moins en acte en science-fiction, qu’on devrait nommer spéculative-fiction : si les choses étaient autrement, qu’est-ce que cela donnerait ?
    Dans l’autre sens, des chercheurs s’inspirent d’écrivains, ainsi, en robotique, des trois lois d’Asimov.
    Hélas, en France, il y a divorce entre la science et la littérature, au grand dommage des deux ex et de leurs enfants, le public.
    Le scientifique allant vers la littérature ou le littéraire vers les sciences se voit taxer d’infidélité, il faut donc ruser pour participer des deux.
    Sinon, j’espère que vous serez le plus fort, sinon je m’en consolerais à la pensée que vous, si je me rappelle bien, exposerez vos documents sur Internet.

  109. La cagnotte de la CGT a atteint 1,5 million d’€.
    Quelle générosité ! Surtout à une époque où des appels aux dons se multiplient pour la recherche contre le cancer et les maladies rares, la faim dans le monde, l’analphabétisme, la maltraitance des animaux, les enfants dans les hôpitaux, etc.
    Ben moi je ne donnerai pas un kopeck ! Mais vu que je donne aux Restos du cœur, les grévistes qui n’auront pas pu toucher quelques subsides de la cagnotte pourront quand même en profiter ! 🙂

  110. Pauvre Jérôme Rodriguez, le Neymar des Gilets jaunes se roulant à terre alors qu’il n’a même pas été touché. Il faut dire qu’il se trouve toujours là où il ne faut pas.
    C’est un coup de LBD 40 qui lui a enlevé quelques cheveux à l’arrière du crâne ou c’est déjà une calvitie naissante ?
    Promis, c’était mon dernier commentaire sur le billet « Pauvres de nous ». Je ne voudrais pas lasser ceux qui n’apprécient pas mon mauvais esprit.

  111. @ Achille | 30 décembre 2019 à 09:45
    Êtes-vous concerné par la réforme des retraites, puisque vous n’avez point en dessous de 45 ans ?
    Le privilégié en somme, c’est vous le Neymar de la retraite, car qui vous la paie cette retraite, pas vous dans tous les cas.
    Mais toujours aucun film ou documentaire pour l’année 2019, vous avez transformé un film en vindicte populiste pour satisfaire votre ego.

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