Et si j’avais eu tort pour le Syndicat de la magistrature ?
Faut-il rappeler les mille exemples qui sans cesse remettaient sur le tapis démocratique l’interrogation sur le droit au syndicalisme judiciaire ? Les inféodations aux partis de gauche et d’extrême gauche lors des congrès du SM, la participation à des manifestations clairement hostiles au pouvoir présidentiel dès lors qu’il n’était pas de gauche, socialiste, le soutien systématique octroyé à des causes politiques et syndicales qui contestaient l’institution judiciaire et ses jugements, la perversion de pratiques judiciaires, inspirées par l’idéologie, qui s’en prenaient au patronat et à la police quand des policiers ou des patrons étaient renvoyés devant les tribunaux correctionnels, la détestation de certaines lois ou de tel ou tel président de la République, qui conduisait à des injustices, l’indulgence, voire la complaisance pour les émeutiers d’il y a quelques semaines, le mépris régulièrement diffusé à l’égard du sentiment populaire aspirant à l’ordre, à la sûreté des personnes, à la protection des biens et à la rigueur à l’égard des coupables avec le souhait de peines exécutées.