Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Il y a des artistes intelligents !

Il y a des cracks ici ou là. Il faut l’admettre. C’est un bonheur que sortent du troupeau d’éclatantes figures. Dans combien de temps nous dira-t-on que cette inégalité est un scandale ?

Les Robespierre de la vertu des autres

S’il y a des Robespierre au petit pied, il y a heureusement aussi des avocats d’autant plus sincères et convaincants que ce n’est pas leur métier.

Le pluralisme jusqu’à la nausée …

Le pluralisme jusqu’à la nausée. Et j’ajoute ma pierre, très modestement, à cet amas. Aussi innocent, aussi coupable que tous les autres. Il pourrait y avoir de la lumière malgré cet enchevêtrement, sous l’épaisseur, dans cette anarchique surabondance. Mais qui la fera advenir, qui en sera digne ?

François Hollande en compagne !

Ces pages écrites dans l’urgence, composées dans le secret et publiées sans vergogne représentent à la fois une sale action et une indécence humaine.

La tondue de Chartres

Mais une obsession, une angoisse. L’aurais-je défendue ou aurais-je fait partie de l’ignoble troupeau ? Aurais-je fait comme tout le monde ou non ? Je ne sais pas.

Vive l’uniformité républicaine !

Dans ce domaine comme dans tant d’autres, acceptons aujourd’hui, sans mauvaise conscience ni timidité, l’évidence que revenir en arrière projette de plus belle, plus efficacement vers l’avenir, le vrai, l’indiscutable progrès.

Encore une minute, monsieur le bourreau !

Mais nous n’en sommes pas là. Il reste une minute, juste une minute, pour que le bourreau se retienne et ne s’adonne pas à son triste office. Laissons cette ultime chance de se racheter à cette présidence social-démocrate.

D’autres vies… et celle d’Emmanuel Carrère

Si je n’ai pas pleuré, je me suis pris à songer cependant que j’allais continuer à cohabiter avec mon malaise parce qu’après tout Emmanuel Carrère, même encensé partout, a besoin aussi de lecteurs séduits mais qui renâclent. En même temps. Je pourrai me mettre à l’épreuve avec « Le Royaume » dont le sujet me passionne et qui fait plus de 600 pages (Nouvel Observateur).