Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

La Justice demain : de Charybde en Scylla ?

Tout cela serait risible si en 2017 nous ne risquions pas d’avoir, avec le retour souhaité d’une droite honorable, contre la Justice, ces mêmes outrances, partialités et irrespects ! D’avoir Scylla après avoir eu Charybde !

Quelle est la République de Nicolas Sarkozy ?

Je ne me fais aucune illusion sur le vote des militants. « Les Républicains » seront sinon plébiscités, du moins acceptés sans difficulté. Il est vrai que ce nom va représenter une forme de privatisation de cette belle notion mais le pouvoir socialiste ne cesse pas au quotidien de s’abandonner à la même dérive au nom de ses intérêts. Ce qui m’importe est de savoir de quelle République notre prochain président sera le nom.

La haine française et Charlotte…

Le visage gracieux de cette adorable Charlotte ne m’a pas fait oublier que la France, c’était généralement cette fureur, cette détestation et que c’était déprimant et triste. On meurt quand le respect est condamné à errer sans pouvoir s’accrocher, au sommet de l’Etat.

Ilan Halimi : une suite ou un début ?

Mais, qu’on ne s’y trompe pas, ce qui est advenu et a été constaté le 3 mai ne représente pas un début mais une suite. L’ignominie, sous tous ses visages, suit son cours.

Justice ubuesque à Bordeaux

La confusion induite par cette distinction procédurale sur laquelle cette justice ubuesque de Bordeaux s’est fondée et qu’elle a exploitée avec probablement une sorte de double volupté est très préjudiciable. Le plaisir du désaveu anti-policier et le contentement de l’argutie juridique, assuré de faire sensation. Quel citoyen, aussi épris de justice qu’il soit, peut comprendre et accepter cette incohérence qui n’est pas que bordelaise ?

Des crimes de paix ?

J’entends encore les avocats. Mais, s’il y avait un miracle pour la vérité et la justice, je jetterais la pierre à ces soldats criminels et dévoyés. Sans excuse.

Obligations ou désertions : une fuite

Désertions, obligations : contre la fuite qu’elles entraînent, pourquoi pas, plutôt, la contrition, la volonté et l’action ? Le courage, quoi !

Francis Cabrel ou le désengagement militant…

Cet engagement dévastateur anonyme et ce désengagement ciblé, je les analyse comme un tiraillement qui écartèle l’artiste entre une volonté d’en être et un désir d’effacement. Il n’élimine pas plus l’une que l’autre. D’où cette distorsion signifiante qui manifeste que cet homme n’est pas tout d’une pièce. Peut-être a-t-il inventé le désengagement militant…