Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Info Field Forever !

Je n’ai qu’un grief à formuler à l’encontre de leur éclatante progression, et celle de Michel Field aujourd’hui : elle les rend beaucoup plus rares puisque, très clairement, dorénavant ce sera Info Field Forever !

Alain Finkielkraut, Saison 2 !

Alain Finkielkraut avait bien voulu inaugurer, le 14 novembre 2013, la série de mes entretiens vidéo « Philippe Bilger…

Démocratie du mépris, mépris de la démocratie…

Qu’on le déteste ou non, qu’on vote pour lui ou non, qu’il angoisse ou qu’on l’espère, le FN est d’une certaine manière la revanche du réel et la réplique multiple d’une France oubliée et exaspérée. Comme on refusait de l’entendre, elle s’est exprimée. Que va-t-on faire de sa parole à la fois claire et furieuse ?

Pour un Etat de l’urgence…

Avec une Constitution ainsi enrichie, la France, par exemple, n’aurait pas été contrainte de perdre tant de temps entre le mois de janvier et le mois de novembre en ayant oublié l’urgence. Puisqu’elle aurait eu, pour la défendre, un Etat de l’urgence.

Il y a encore des juges antiterroristes à Paris !

Je comptons vraiment sur Marc Trévidic pour faire passer dorénavant, avec l’écoute qu’on lui octroie et la considération dont il bénéficie, le message suivant : Il y a encore des juges antiterroristes à Paris et j’exerce à Lille.

La France a sa crise de nerfs !

La France a sa crise de nerfs. Le pouvoir est-il capable de lui prodiguer l’antidépresseur bienfaisant et adapté ?

Le pour et le contre : on ne sait plus faire !

Contre les sectaires maniant la foudre du péremptoire, les citoyens mesurés et intelligents leur opposant l’infinie complexité du monde, de la France et de l’humanité.

Au four et au Molins…

Il est bon d’avoir à changer d’avis quand pour une fois l’impression du pire est effacée par le constat du meilleur.

Il n’a pas fallu une semaine !

Il n’a pas fallu une semaine pour que le vent tourne un peu, pour que coule, dans certaines consciences, le poison du relativisme et que guette la nostalgie d’une démocratie dont la faiblesse la rendait aimable aux yeux d’une minorité influente. Le pouvoir saura-t-il remplacer les larmes par les armes ?

Churchill pour les Nuls…

Comment, avec de tels parrains et de des invitations aussi pressantes, être tenté de se coucher et d’oublier qui on a l’obligation d’être, avoir d’autres faiblesses que l’honneur et le bon sens ?

Et après ?

Il serait criminel de la part de l’Etat de laisser advenir, par impuissance, faiblesse, retour aux habitudes de mansuétude ou reniement, une troisième monstruosité après les deux premières. Il ne doit plus y avoir d’après. Maintenant et vite.