Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Un péché mortel du pape François ?

Le pape François, pour sa part, j’en suis persuadé, est trop attentif à la fois à soi et aux autres pour ne pas se préoccuper de l’impression qu’il donne et du risque que serait, pour lui, le péché mortel de faire de la politique sans songer que lui se doit de réunir au lieu de diviser, d’ouvrir toutes les portes de l’espoir et de la compassion au lieu de discriminer. De n’être plus un commun dénominateur mais un citoyen comme les autres.

Tout fout le camp !

Cette présidence est responsable des maux ou des illusions qu’elle crée. Si tout fout le camp, elle ne peut pas s’en laver les mains, l’esprit et la conscience.

Ni droite ni gauche : réactionnaire…

Au fond, et qu’on n’y voie nulle présomption mais un constat, faute de pouvoir ancrer son tempérament dans un parti, qu’on fasse un parti de son tempérament. Avec la grâce et la disgrâce d’un tel état : on est tout seul.

On n’est plus à ça près !

Aller au bout de ce que je suggère aurait été, en grandeur nature et en paroxysme provocant, la mise en évidence d’une politique du pire. Le gouvernement n’aurait plus pu fermer les yeux sur la réalité, se cacher dans un coin de la République pour ne plus voir ! C’aurait été un comble mais franchement on n’est plus à ça près !

Huppert, Luchini… et quelques autres

On comprendra pourquoi j’aurai toujours un faible pour Fabrice et une frustration à l’égard d’Isabelle. Pour les autres, tant pis ou tant mieux.

Faut-il tout dire avant ?

Il ne faut pas, on ne peut pas, tout dire avant. Tout faire après ? Ce serait déjà bien de restaurer l’autorité de l’Etat, de maintenir l’indépendance de la Justice, de faire baisser le chômage et de véritablement rassembler le pays. Pas une mince affaire !

On est ce qu’on cite !

On dit beaucoup en parlant de soi, certes, mais on est aussi ce qu’on cite. Il suffit d’écouter pour pouvoir nous lire.

Les femmes ne sont pas des calculs !

Comme s’il fallait quantifier et placer sur un plateau de la balance les réalités chiffrées et sur l’autre les évidences trop négligées des supériorités naturelles relevant des deux sexes. Je les respecte parce que pour moi elles ne sont justement pas des calculs mais de la vie.

Le triomphe stupide du dérangeant…

Le triomphe stupide du dérangeant. Que tous ceux qui en profitent ne s’en plaignent pas, soit. Mais que cette déliquescence du goût soit accompagnée, théorisée, magnifiée par des regards, des écoutes et des esprits qui devraient au contraire la dénoncer, c’est la tragédie d’aujourd’hui.

Entre corps et cris…

Un président de la République va casqué rue du Cirque et d’autres politiques s’abandonnent. L’honneur des fonctions, pourtant, devrait dissuader de ce que les femmes osent enfin dénoncer aujourd’hui.