Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Laurent Delahousse converse, un journaliste questionne…

Ce n’était pas rendre service à LD que de lui faire croire qu’il avait été exemplaire. Et ce d’autant plus qu’Emmanuel Macron ne lui aurait pas tenu rigueur d’accomplir un travail de vrai journaliste. On ne converse pas, on n’agresse pas. On questionne et c’est tout un art bien peu partagé.

Anémone, une fleur amère…

Anémone vit la moitié de l’année au Portugal. Pour des raisons fiscales ?, l’interroge le journaliste qui a du cran. Elle réagit : « Ca ne vous regarde pas ! Non, parce que j’aime le Portugal ». Peut-être un zeste de normalité, une touche d’hypocrisie ? Même chez Anémone, cette fleur amère.

Kylian Mbappé est un crack, pas moi !

J’espère que Kylian Mbappé me pardonnera. Je lui fais juste une prière toute simple, toute modeste. Qu’il nous fasse gagner le 14 février et le 6 mars contre le Real Madrid. Parce qu’il est un crack, et pas moi !

Les humoristes au bûcher ?

Je ne suis pas sûr que la victimisation forcenée de plusieurs groupes humains ou professionnels au sein de la société française, avec pour conséquence quasiment obligatoire leur recours au judiciaire ou leur aide au prurit associatif, représente une avancée.

Ils sont malades !

Ils sont malades vraiment, ceux qui le condamnent parce qu’il est trop différent d’eux et qu’ils ne savent plus où donner de l’opposition !

Emmanuel Macron ne paie pas que de sa personne !

De plus en plus – et sur tant d’autres registres – j’ai l’impression que la vision de la France se rapetisse et qu’elle rêverait d’un pouvoir petit bourgeois plutôt que d’une présidence irréprochable et de classe.

Si François Hollande avait été présent…

François Hollande redevenu citoyen presque ordinaire montre, je persiste, une intelligence hors du commun. Je me demandais si présent à ce dîner il aurait accepté, écouté, compris nos remarques. Peut-être que oui.

La Justice a ses naïfs !

Pourtant il convient, pour ne pas tomber dans un désespoir républicain, une sorte de cynisme à la « à quoi bon », de se battre, fût-ce tout seul, contre les facilités de la souplesse morale et intellectuelle, en portant haut l’exigence de l’éthique personnelle et professionnelle.

La droite de la gauche…

La droite n’a plus à se repentir d’être de droite. Si elle porte comme un fardeau le péché dont la gauche l’accable et ses similitudes inévitables avec le FN, elle perdra et ce n’est pas demain alors qu’elle offrira une authentique alternative à l’ambiguïté macronienne redoutablement habile. Une droite de droite, pas la droite de la gauche !

Vive le tristement correct !

Mais il convenait tout de même que le tristement correct frappât. Contre l’universalité, l’absence de discrimination que Johnny auraient méritées.

J’y suis allé !

Je renâcle, j’ai mauvaise conscience. Mais mon épouse me stimule et me rappelle ma promesse. Et j’y vais avec elle.

Macron l’enchanteur ?

Un président qui enchante encore, un adversaire qui proteste que le roi est nu ? Magnifique débat pour la France et pour demain.