Justice au Singulier

Blog officiel de Philippe Bilger, Magistrat honoraire et Président de l'Institut de la Parole

Contre l’inexcusable violence et ceux qui l’excusent !

Chercher des raisons à la violence, avant même sa condamnation d’emblée, est la porte ouverte vers toutes les extrémités et comme une étrange soumission à ce qui, faute de pouvoir être éradiqué, n’est plus perçu comme un mal mais pour une une dérive consubstantielle à l’humain.

Reconquérir la France !

Reconquérir la France ! Ce n’est pas une injonction vide de sens, une provocation. C’est l’obligation que se formule un citoyen navré de l’impuissance de son pays, de l’impunité des désordres et des violences et de l’acceptation apparente d’une fatalité qui n’en est pourtant pas une. Reconquérir la France ! Une exigence républicaine, une condition de survie.

Vive les Anglais !

Le plaisir des yeux était amplifié par l’hommage qu’une société, une civilisation se rendaient à elles-mêmes. On percevait l’épopée dont elles avaient été capables et aussi la tradition qui les maintenait.

Facile de faire un film français !

Le corset périphérique va de plus en plus enserrer la création, au point que l’accessoire étouffant va détourner de la seule interrogation qui vaille, essentielle : est-ce un bon film ou une médiocrité qui n’aurait jamais dû voir le jour ?

Marseille ne saute pas La Haye !

La CPI, ensuite, a été à la hauteur de sa réputation. Je n’ai eu aucun mal, grâce à elle, à oublier les énervements du sportif en chambre à La Haye mécontent de Marseille.

Si Edouard Philippe faisait de la France…

Qu’Edouard Philippe, pour lui, se dise : « Je suis là pour faire du Macron, pas du Juppé », pourquoi pas ? Mais pour nous, de grâce, qu’il veuille bien s’enjoindre : « Je suis là pour faire de la France… ».

Compte à rebours…

Le samedi 2 juin à partir de 14 heures, vingt candidats auront à se concentrer mentalement durant trente minutes sur un sujet unique pour une intervention de dix minutes dont la qualité sera appréciée par un trio exceptionnel

Je ne sais pas mais il faudrait !

Dès lors que pratiquement tous les criminels islamistes ont relevé ou relèvent de cette catégorie trouble, le bon sens n’imposerait-il pas de se pencher sur elle pour une exploitation plus efficiente et enfin coercitive des données personnelles de chaque fiche ? Pourquoi cette étrange pusillanimité qui nous prive d’une chance de plus, d’une avancée probable, cette répugnance à transformer un outil en une arme ? Stagnation d’autant plus regrettable que c’est sans doute sur ce seul plan que la mélancolie du « je ne sais pas » pourrait être effacée par le volontarisme concret du « il faudrait ».

Mourir à Strasbourg, s’indigner en France !

Ce n’est pas de la démagogie de ma part. Non pas tous responsables tous coupables. Mais je n’apprécie pas quand la légitime mise en cause individuelle tourne trop aisément en un « lynchage » qui n’a pour but que de nous faire oublier nos propres turpitudes. Il ne faudrait pas que mourir à Strasbourg et s’indigner en France nous arrête à notre seule émotion vindicative.

Le colonel Beltrame ne s’est pas sacrifié pour l’APL !

Le principe qu’il me plaît de dégager des paradoxes « macroniens » est qu’ils exigent d’être appréhendés, pour être véritablement compris et perdre leur parfum de scandale, par des esprits délaissant leur surface pour s’aventurer dans leurs profondeurs. Discutables quelquefois, étonnantes souvent, à rebrousse-poil aussi. Mais jamais bêtes.

Une Ecole de la magistrature, mais pour apprendre quoi ?

Je devine les haut-le-coeur. Je viens de prononcer un gros mot. Le peuple. Ce peuple qui en se mêlant de la Justice se mêle de ce qui le concerne au premier chef. On fait entrer EDM à l’ENM « qui, nous dit-on, tourne à plein régime » mais on refoule les citoyens. Il me suffirait du cumul.

J’aime l’absence de retouches !

On comprendra que, de même que je n’ai pas aimé qu’on ait apporté des retouches à l’apparence d’Emmanuel Macron, j’ai de la dilection pour François Ruffin, fier d’offrir une authenticité admirée ou critiquée. Mais telle quelle. Sans aucune retouche.