Le Défenseur des droits Jacques Toubon s’est attiré un succès facile en proposant la suppression des Flash-Balls et du jet des balles de défense.
La démagogie a encore, si j’ose dire, frappé.
Alors que la police n’en peut plus au bout de plus de huit semaines de tensions, de violences et de harcèlement, elle devient la cible des critiques au nom d’un étrange et pervers retournement (tribune dans Le Monde de Bruno Pomart, ancien membre du RAID).
Déjà j’ai toujours refusé le parallélisme choquant entre la violence illégitime de certains Gilets jaunes et la riposte légitime de la police. Celle-ci évidemment n’intervient qu’à cause des manifestations qui depuis trop de temps font vivre la France dans un état d’effervescence et de haine. Elle n’est là que pour maintenir ou restaurer l’ordre. Cette banalité vise seulement à hiérarchiser les rôles et les responsabilités.
Prétendre la priver des Flash-Balls et des balles de défense revient à la livrer encore davantage à la fureur de ceux qui la détestent, tout simplement parce qu’elle représente l’Etat et a pour charge d’assurer l’ordre public. Ce serait un mauvais coup qui lui serait porté malgré les blessures indéniables qui ont été causées par l’usage de ces armes et qui résultent de maladresses regrettables, en aucun cas d’une volonté systématique de s’en prendre à l’intégrité d’autrui.
Si ces projectiles, au lieu d’atteindre le torse ou les jambes, – une note de service a justement rappelé cette règle – ont touché en certaines circonstances malheureusement les têtes, – il est facile de comprendre ces dysfonctionnements. Un harcèlement de plusieurs heures, une tension éprouvante et durable, une hostilité visant la police de manière systématique, des menaces proférées visage contre visage, le désir forcené des policiers d’échapper à la tentation du pire ont créé autant de conditions qui rendaient quasiment impossible, voire inconcevable un exercice professionnel toujours serein et constamment maîtrisé.
Au regard de ces éléments incontestables qui ne devraient pas constituer la police en coupable mais en victime des agissements d’autrui, il est absurde, par un progressisme niais qui trouve toujours matière à s’exprimer contre ceux qui nous protègent et qu’on déteste quand on n’a plus besoin d’eux, d’avoir le front de vouloir la désarmer. Qu’on ne confonde pas les minorités qui agressent et la police qui est leur cible.
S’il y a des fonctionnaires de police – l’expérience et l’actualité ont démontré qu’il y en avait – délibérément transgressifs, violents sans aucune nécessité ni justification de maintien de l’ordre, ils devront être poursuivis et éventuellement condamnés.
Il faut savoir distinguer, dans la masse d’une manifestation, les lanceurs d’hostilité principaux.
Et parmi ceux qui ont pour mission de défendre l’ordre républicain, les quelques brebis galeuses et les innocents majoritaires.
C’est l’abandon et la fuite permanente. Au lieu de se féliciter d’avoir si peu de dégâts, quelques blessures sur des dizaines de milliers de manifestants, un véritable exploit, on enlève aux forces de l’ordre ce qui leur permet de se défendre et d’utiliser la force légitime pour laisser entre les mains des faiseurs de violence illégitime l’illusion d’avoir lutté contre une dictature.
Il n’y a plus rien d’intelligent dans les billets de M. Bilger quand il s’agit de Macron. C’est vraiment triste.
D’ailleurs il n’y a plus grand-chose du tout vu que ses billets sont de plus en plus courts ce qui prouve qu’il a de plus en plus de mal à trouver des arguments.
Ça devient pitoyable.
Madame Bilger, faites quelque chose nom de dieu !
Prenez-le par les épaules et secouez-le !
J’ai compris que les autres polices européennes se passaient fort bien du Flash-Ball pour le maintien de l’ordre. Si c’est le cas (quelqu’un a-t-il des éléments ?), ce billet est à jeter à la poubelle.
Mais bon, il n’y a pas plus féroce que le bourgeois qui a peur pour son patrimoine.
Je vous invite à méditer Michel Goya :
https://lavoiedelepee.blogspot.com/2013/08/bloody-sunday-ou-de-lemploi-delicat-de.html
« Même dans un régime démocratique, une partie de la population peut se sentir exclue et ne percevoir aucun espoir dans le processus politique. Cette frustration renvoie à d’autres formes d’expression qui deviennent de plus en plus violentes si aucun problème de fond n’est résolu. »
La réponse à un problème politique ne peut être le Flash-Ball.
La question est au fond celle de l’empathie. Considère-t-on les Gilets jaunes comme des ennemis (c’est le cas de notre hôte malgré toutes ses circonlocutions) ou comme des compatriotes ?
Macron et la classe d’en haut ont clairement choisi leur camp. Et cela m’inspire dégoût et mépris : on m’a appris (naïvement ?) que la mission et l’honneur de ceux d’en haut étaient de protéger ceux d’en bas, pas de leur taper dessus pour qu’ils la ferment.
@ Patrick EMIN | 19 janvier 2019 à 00:17
« Au lieu de se féliciter d’avoir si peu de dégâts »
Pardon ?
« Au 15 janvier 2019, étaient recensés 94 blessés graves parmi les gilets jaunes et les journalistes, dont 69 par des tirs de lanceurs de balles de défense. Au moins quatorze victimes ont perdu un oeil. » (breizh Info)
Je vous rappelle que le rôle de la police n’est pas, théoriquement, de traiter la population en ennemie de classe.
Avec des photos :
https://desarmons.net/index.php/2019/01/04/recensement-provisoire-des-blesses-graves-des-manifestations-du-mois-de-decembre-2018/
Je ne sais pas si le défenseur des droits pense du mal en soi des objets qu’il veut interdire ou si… ou s’il a peur d’abus dans le climat actuel.
Climat qui est de la faute de Macron. Il n’est pas obligé ! Mais s’il démissionnait pour le dire et surtout demander le départ de Macron le diviseur donc facteur de violence, ça aurait de l’allure !
Bonjour,
Toutes ces blessures aux visages sont évidemment regrettables, d’autant que certaines ont provoqué des handicaps à vie. Mais ce sont les violences des Gilets jaunes qui sont la cause première des violences policières. Il ne faudrait pas inverser les responsabilités ainsi que le fait une presse complaisante trop heureuse de mettre de l’huile sur le feu.
Une seconde plainte a été déposée vendredi à Strasbourg par la mère d’un adolescent blessé en marge d’un rassemblement de Gilets jaunes, la semaine dernière.
https://www.europe1.fr/societe/gilets-jaunes-a-strasbourg-seconde-plainte-dune-mere-dadolescent-blesse-3841166#xtor=CS1-16
Je ferai juste remarquer que des ados n’ont rien à faire dans les manifs, sauf peut-être celles de lycéens, plutôt bon enfant, si j’ose dire, car généralement encadrées par leurs profs.
Les parents qui ont deux sous de jugeote n’autorisent pas leurs gamins à se mêler aux manifs particulièrement violentes des Gilets jaunes. En cas de blessure, ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Les policiers doivent pouvoir disposer de moyens dissuasifs pour se défendre, sinon ils se feraient vite massacrer par certains fous furieux qui veulent clairement « casser du flic ».
Peut-être faut-il reconsidérer le matériau utilisé dans les balles des Flash-Balls afin de le rendre moins dangereux, mais on ne va quand même pas équiper les policiers de pistolets à eau face à des manifestants qui leur lancent des boules de pétanque, des bouteilles d’acide, des cocktails Molotov et qui sont munis de battes de baseball, voire de couteaux.
Dans les manifestations pacifiques qui respectent l’itinéraire déposé à la préfecture, il n’y a jamais de blessés. Mais pour cela il faut des organisateurs de manifestation responsables, capables de maîtriser les éléments les plus agressifs du cortège.
La question n’est pas de savoir si la police doit être armée, mais si les armes employées présentent ou non un danger proportionné aux nécessités.
Or, une arme présentant le risque de faire perdre un oeil à un manifestant présente une dangerosité disproportionnée et est donc inappropriée.
Il y a là faute lourde.
Alors, que faire contre des manifestations qui pourraient déboucher sur le pire si on ne les arrêtait pas ?
On fait comme Louis XVI à Versailles, on dit à la troupe de ne pas tirer, et on reçoit ses représentants.
Certes il y a laissé sa tête, mais entre faire tirer sur la foule et se laisser amener, il y a une marge.
SUGGESTION DE GROUPES
Ceux qui usent de Facebook le savent, on tombe tous les jours sur la rubrique « Suggestion de groupes ». Ce matin on me suggère de me joindre au groupe « Soutien à Christophe Dettinger », le boxeur ! Sans doute parce que sur le Net j’avais, comme d’autres, parlé de cet individu. Il aurait fallu affiner un peu la lecture. La machine se goure. Je ne le soutiens pas ; j’espère le maximum de la peine prévue par le Code pénal. Je le redis : je soutiens la police et la gendarmerie. Et je souhaite la fin de l’anarchie.
JACQUES TOUBON
Approuvant, bien sûr, les propos de Philippe Bilger, qui soutient comme moi la police, je tiens à faire une observation touchant Jacques Toubon.
En 1985, c’est lui qui dirigeait le RPR. J’ai encore chez moi un courrier signé de lui me désignant comme délégué du RPR dans un Etat d’Afrique centrale.
Moi, je suis resté fidèle au RPR, devenu UMP, puis LR. Je vote et je voterai pour ses candidats à toutes les élections à venir. Ce fut aussi le parti qui eut comme excellent ministre de l’Intérieur Charles Pasqua.
Quand je vois le parcours politique de Jacques Toubon (la soupe est bonne, se murmure-t-il), je suis profondément affligé. Cet épisode indigne en est une nouvelle preuve.
Comparaison des pays européens pour l’emploi du LBD :
https://www.liberation.fr/checknews/2019/01/16/la-france-est-elle-un-des-seuls-pays-europeens-a-utiliser-le-lbd_1703162
Avant d’envisager de désarmer la police il faut d’abord désarmer les lanceurs de pavés. Soutenons nos forces de l’ordre, seules garantes de notre sécurité.
« En aucun cas une volonté systématique », mais dans quelques cas une volonté du système d’intégrer des « brebis galeuses » et de tellement peu les prémunir contre « la tentation du pire » que le pouvoir prévient contre (ou attire l’attention sur) « ceux qui viennent pour tuer ». Étrange suggestion de pompiers pyromanes, Griveaux, Castaner, Darmanin ! Avec »Lecornichon » et « Danone-Wargon » dans le rôle des gentils, Wargon dont je prédis que c’est la nouvelle « attalocrate » que le vieux faiseur de rois veut faire sacrer reine en 2022.
Pour si peu de manifestants (en définitive) et un tel soutien dans l’opinion (nous dit-on), pourquoi un tel encadrement et un si grand nombre d’interpellés, de placés en garde à vue, de déférés devant la justice, de condamnés, d’incarcérés (moi aussi, je soutiens le boxeur qui a voulu sauver une vie fragile avant de frapper l’homme qui l’avait lynchée avant d’être un homme à terre), et surtout de blessés ? Où se loge la pire violence ? Pourquoi une telle disproportion ? Les Gilets jaunes ou les familles à poussettes de La manif pour tous seraient-ils plus dangereux que les émeutiers de 2005 ? Pourquoi avoir arrêté les pacifistes et être resté les bras ballants devant les casseurs ? Les Gilets jaunes ont-ils fait un seul mort alors qu’il n’y a eu des morts que parmi les Gilets jaunes, à l’exception d’une vieille dame qui a pris depuis sa fenêtre un mauvais coup de lacrymo de la part de la police, si mon information est bonne ?
En fin de compte, pour qui êtes-vous, Philippe, dans cette histoire de Gilets jaunes ?
Vous êtes un magistrat qui aimez la police, soit. C’est suffisamment rare pour être souligné. Vous êtes donc pour la police, pour les forces de l’ordre, pour l’ordre républicain, et bien sûr pour Macron, par passion politique ? humaine ? pour la complexité du personnage présidentiel ? Que reste-t-il aux Gilets jaunes de votre bienveillante et affable attention ? Vous n’êtes pour les Gilets jaunes que s’il s’agit de les écouter avec ou sans Sud Radio, de faire circuler la parole, une parole que vous n’auriez jamais entendue sans tout ce ramdam, ni vous, ni ceux, d’où qu’ils parlent, souvent sans réfléchir, qui tiennent le crachoir médiatique, journalistes, sociologues, historiens du présent, économistes qui n’ont prédit ni les crises passées ni à venir, tous les inexacts des sciences humaines, tribuns de la péroraison.
Comme l’a fait remarquer récemment un commentateur, le président de l’Institut de la parole a le sens de l’écoute. C’est très bien, mais très insuffisant. Vous avez besoin d’écouter et ceux qui manifestent ont besoin d’être entendus, ce n’est pas la même chose. Pour vous, c’est esthétique, voire existentiel ; pour eux, c’est vital.
Vous au moins écoutez. Ce n’est pas comme Macron qui parle trois heures avant de laisser émerger la première question d’un élu… Et vous n’avez pas peur de parler du « peuple », quand Macron se demande quel est son peuple, car il ne parle qu’aux élus. Macron qu’on est prié de croire intelligent, malgré sa lettre tarabiscotée aux questions mal posées, qui ne fait que confirmer des centaines de discours tout en longueurs, en langueur, en creux et infinie complaisance dans leur fausse éloquence. Un jour on racontera l’histoire de ce peuple à la langue bien pendue dont les femmes savantes ont adoré le Trissotin-Macron.
@ Wil
Plutôt que de déverser votre bile quotidienne sur ce blog à l’encontre de M. Bilger, pourquoi ne pas créer votre propre blog afin de nous faire partager vos si brillantes analyses ?
Dans le contexte que nous vivons depuis plus de deux mois, avec un climat quasiment insurrectionnel certains samedis, c’est un miracle que le bilan des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre n’ait pas été plus lourd.
Et ce miracle-là, le mérite en revient uniquement à ces forces de l’ordre qui ont su faire preuve dans des circonstances exceptionnelles et particulièrement difficiles de professionnalisme, de maîtrise, de sang-froid.
Nous ne pouvons que les louer pour ce comportement exemplaire dans l’accomplissement de la tâche ingrate qu’il leur était demandé d’accomplir.
J’entends certains, ici et là, se lamenter sur les blessés dans les rangs des manifestants. Se lamentent-ils aussi sur les blessés parmi les forces de l’ordre ? Mais sans doute considèrent-ils que ces derniers ne font que leur travail, qu’ils sont payés pour cela, que le risque fait partie de leur métier !
Eh bien, pour un manifestant, c’est la même chose. Ce dernier doit être conscient que participer à une manifestation peut comporter des risques si celle-ci dégénère. Etre blessé, voire pire, est donc une éventualité que tout manifestant doit préalablement prendre en compte.
Tout manifestant prend un risque et il doit l’assumer.
En désarmant les forces de l’ordre, non seulement on rend ces dernières plus vulnérables, moins efficaces dans leur mission de maintien de l’ordre, on les démobilise moralement et surtout, on adresse un signe ô combien encourageant à tous les professionnels de la violence qui utilisent ces circonstances favorables pour s’adonner à leur activité favorite.
Des forces de l’ordre désarmées, c’est une prime donnée à la violence. C’est le monde à l’envers.
De toute façon, aujourd’hui tout peut se dire et tout est possible… et notamment les injures, qui semblent devenir un usage habituel dans les conversations et les commentaires.
Le « vivre ensemble » est devenu une exigence qui se manifeste aujourd’hui dans les relations les plus quotidiennes et les plus familières.
Bonjour Monsieur Bilger
Avant d’écrire ce billet, vous auriez dû regarder avec attention les différentes vidéos qui circulent concernant la véritable agression dont a été victime Olivier Béziade, le 12 janvier à Bordeaux à l’angle de la rue Sainte-Catherine et de la rue de la Maison Daurade de la part d’un policier d’une équipe de la BAC, qui était restée planqué derrière les gendarmes mobiles et qui s’est lâché en tirant dans le dos à hauteur de tête sur un manifestant qui s’éloignait en marchant.
https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=Wl9_UcQ4E-4
Où est la tension extrême si ce n’est l’attente de la curée ?
Où est la légitime défense, sur un type désarmé qui s’éloigne ?
Où est même l’usage proportionné de la force ?
Pourquoi est-ce open bar sur les Gilets jaunes et ces mêmes policiers de la BAC s’enfuient-ils piteusement devant quelques racailles armées de battes de baseball ?
@ Michel Deluré | 19 janvier 2019 à 09:24
« Et ce miracle-là, le mérite en revient uniquement à ces forces de l’ordre qui ont su faire preuve dans des circonstances exceptionnelles et particulièrement difficiles de professionnalisme, de maîtrise, de sang-froid. »
Ce n’est pas vraiment ce que disent les CRS eux-mêmes qui trouvent que les BAC sont trop violentes.
La violence souvent de groupuscules d’un côté et institutionnelle de l’autre ne mène nulle part, la réponse est politique et certains politiques estiment que la violence serait la solution. Cette violence se déroule sous les caméras du monde entier et me semble catastrophique pour le pays des droits de l’homme, s’il n’y avait que deux exemples de violence gratuite de la part des policiers ça serait à mes yeux deux blessés de trop car le maintien de l’ordre est un vrai métier qui se trouve entaché par quelques cow-boys – respect à la très grande majorité des gendarmes et des CRS qui font du bon boulot et écoutons David Dufresne.
https://www.lemediatv.fr/lentretien-libre/25-gilets-jaunes-des-violences-policieres-jamais-vues-david-dufresne/
Le Défenseur des droits Jacques Toubon s’est attiré un succès facile en proposant la suppression des Flash-Balls et du jet des balles de défense.
Je suis loin d’être un défenseur de cet étrange « défenseur des droits » à sens unique qu’est monsieur Toubon, qui a souvent tendance à défendre les « droits » de gens entrés illégalement en France tout en ignorant les droits des Franco-Français victimes de leurs agissements.
Mais il se trouve que dans le cas des dispositifs de jets de balles de défense il avait remis dès 2013 un rapport concernant la dangerosité du LBD40 :
« Enfin, un défaut de réglage a été constaté sur l’arme mise en cause et le Défenseur a recommandé que la réflexion en cours au sein du ministère de l’Intérieur, portant sur l’évaluation du lanceur de balles de défense, dit «flashball», modèle «super pro » et sur les évolutions qui pourraient être envisagées quant à son emploi soit étendue au lanceur de balles de défense de calibre 40×46 millimètres. »
https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/ddd_raa_2013_accessible.pdf
Mais de façon plus générale, dans sa volonté de défendre en bloc les agissements de la police, Philippe Bilger semble parfois céder à l’émotion au détriment de la raison.
Après analyse de l’origine des tirs de LBD40 ayant entraîné des mutilations graves principalement à la tête, il semblerait que ces dernières soient plus le fait des forces de police que de gendarmerie.
L’explication à ce fait provient d’une part du manque de formation – voire d’habilitation – à l’utilisation de cette arme dans la police et d’autre part à la participation aux opérations du maintien de l’ordre de fonctionnaires de la BAC et autres unités similaires habitués à affronter au quotidien des individus dangereux et non à des manifestants qui même en colère n’ont généralement pas les comportements des voyous ordinaires.
Même les fonctionnaires de police habitués au contrôle des manifestations répugnent à opérer de concert avec certains de leurs collègues détachés d’autres services non formés à cet art et réputés ne pas être des tendres.
Il existe des vidéos montrant des manifestants sans armes, non agressifs, se faire tirer dessus avec des armes de type Flash-Ball.
Sans absoudre en bloc le comportement de toutes les personnes ayant été victimes de blessures, voici quelques exemples :
http://lemurjaune.fr/
Mais, en regardant les choses de plus haut, nous ne devons pas oublier que les forces de l’ordre obéissent à des consignes fixées en haut lieu, donc à partir du ministère de l’Intérieur, qui fixe le niveau de violence à appliquer dans telle ou telle circonstance.
Nous savons par exemple très bien, qu’à niveau de violence égale chez les manifestants, la réaction des forces de l’ordre sera souvent minimale face à des émeutes en « zones sensibles » alors qu’elle aura tendance à être disproportionnée face à des Français en détresse comme les Gilets jaunes.
Enfin, il faut aussi noter qu’il existe manifestement une volonté d’escalade dans ce qui n’est plus seulement le seul maintien de l’ordre mais qui tourne à la répression de la part du pouvoir politique français alors que la tendance dans des pays d’Europe comparable est plutôt de rechercher la désescalade.
Voir aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=lp1LoauFhds
@ Patrice Charoulet | 19 janvier 2019 à 07:32
Jacques Toubon, défenseur des Droits : trois pensions confortables de parlementaires et ex-ministre, auxquelles il faut ajouter un salaire du même niveau que celui de Chantal Jouanno si critiquée ces derniers temps.
Je pense qu’à 77 ans, il serait décent qu’il laisse la place à quelqu’un de plus jeune que lui, quand bien même il aurait toutes ses facultés intellectuelles et les compétences pour diriger cette institution.
Il ne comprend pas, dit-il, pourquoi ses revenus choquent ses concitoyens. Il ne se rend même pas compte que si les Gilets jaunes sont dans la rue depuis deux mois c’est à cause de gens qui disposent de rentes de situation comme la sienne.
Il serait temps que quelqu’un lui explique !
En un mot, « Que Messieurs les assassins commencent… » Karr ce serait un bon moyen d’éviter l’usage de la force !
@ Bibasse | 19 janvier 2019 à 09:06 (@ Wil)
« Plutôt que de déverser votre bile quotidienne sur ce blog à l’encontre de M. Bilger, pourquoi ne pas créer votre propre blog afin de nous faire partager vos si brillantes analyses ? »
Le problème avec Wil c’est qu’à partir de 23:30 il n’est plus étanche.
Sa musique rock, dont il nous abreuve, est le symbole de la catastrophe qui a suivi l’illumination des sixties. La suite ce fut le Barnum des couillons. L’ineptie des années 70/75. Zéro pointé.
Sa génération n’aura duré que cinq ans, les super groupes de ces années-là sont tous morts, ou tournent dans des cabarets pour 300 clients.
En fait, Wil est déjà mort, mais il ne le sait pas.
@ Wil
« Il n’y a plus rien d’intelligent dans les billets de M. Bilger quand il s’agit de Macron. C’est vraiment triste. »
Alors partez ! Vous trouverez facilement un blog bien crapoteux pour y déverser votre bile…
@ Bibasse | 19 janvier 2019 à 09:06 (@ Wil)
« Plutôt que de déverser votre bile quotidienne sur ce blog à l’encontre de M. Bilger, pourquoi ne pas créer votre propre blog afin de nous faire partager vos si brillantes analyses ? »
Je ne comprends pas que Philippe et Pascale Bilger laissent passer les insultes de Wil qui témoignent d’un délabrement dramatique causé par l’alcool. A faire circuler dans tous les centres de soins en alcoologie de France.
La liberté d’expression poussée à ce point témoigne d’une grande abnégation, à moins que ce ne soit du masochisme…
@ Achille
« Je ferai juste remarquer que des ados n’ont rien à faire dans les manifs, sauf peut-être celles de lycéens, plutôt bon enfant, si j’ose dire, car généralement encadrées par leurs profs. »
Bon enfant ?
J’ai l’impression que vous n’avez jamais entendu parler de certaines manifestations de lycéens parisiens des années 90 et suivantes au cours desquelles de jeunes « boloss » se sont fait dépouiller et molester par les hôtes de certains « quartiers sensibles » (ah, ces jeunes si sensibles…), à tel point que des syndicalistes adultes de l’encadrement ont parfois été obligés de faire ce qu’ils pouvaient pour protéger « les gosses ».
Il y a eu à l’époque des manifestations de lycéens au cours desquelles des casseurs ont pillé des magasins ou incendié des véhicules.
@ Wil 19 janvier 2019 à 00:36
Personne ne vous oblige à participer à ce blog.
S’il ne vous convient pas abstenez-vous et respectez au moins notre hôte.
Cette nouvelle charge à l’encontre des forces de l’ordre s’inscrit dans une stratégie globale d’affaiblissement.
Lors de la tuerie d’Utoya en Norvège, les policiers n’avaient qu’un bateau minable dont le moteur est tombé en panne. Remorqués par le bateau d’un civil, ils sont arrivés trop tard sur l’île pour sauver les innocents. Le terroriste avait cessé de tirer parce qu’il n’avait plus de munitions. Après des années de restrictions budgétaires et de lois pour diminuer le périmètre d’intervention des forces de l’ordre, la Norvège a fait son mea culpa et voté dans l’urgence un nouveau budget en faveur de la police.
Les racailles de banlieue se réjouissent des déclarations de M. Toubon. Je souhaiterais que ce dernier réclame avec la même conviction le désarmement des émeutiers et une chasse sans pitié des locataires qui jettent des fours à micro-ondes et des poubelles depuis leurs fenêtres quand les policiers tentent d’interpeller des vendeurs de drogue dans les cités.
Quand le camion funeste a balayé la promenade de la Baie des Anges à Nice, il a fallu un pistolet à balles réelles pour arrêter le terroriste. Si le maire avait disposé des moyens qu’il avait réclamés, le bilan aurait été moins lourd.
Des exemples comme ceux-là, j’en ai des dizaines, toutes mes poches sont pleines de petits papiers imaginaires où je les ai notés virtuellement.
On n’arrête pas des émeutiers avec des bisous, des fleurs et des bougies.
Si vis pacem para bellum.
Dans le cas où on renoncerait à l’usage du LBD en France, ça équivaudrait à « désarmer la police » ?
Donc, dans les nombreux pays européens qui n’utilisent pas le LBD, la police est « désarmée », et réduite à faire usage de « pistolets à eau » ? Ces polices étrangers se font rosser en masse ?
Une quinzaine d’éborgnés sur une dizaine de samedis, ça fait une moyenne de plus d’un éborgné par manifestation. Ça n’est pas un dysfonctionnement ici ou là, c’est, au minimum, une incapacité à user professionnellement du LBD. Vous n’ignorez pas que les CRS et les gendarmes ont des choses à dire sur certains collèges de la BAC, qui manifestement ne maîtrisent pas leur arme.
De l’avis même du directeur général de la police nationale, il semblerait que les « erreurs » de tir soient plus le fait des policiers placés à côté des forces mobiles que des compagnies républicaines de sécurité ou des escadrons de gendarmerie mobile. Ces dernières unités semblent d’ailleurs être dotées de matériels équipés d’un système de visée.
Le problème reste de savoir si tout ou partie des accidents constatés sont dus à des tirs intentionnels sur des parties du normalement interdites ou à des accidents par définition involontaires. L’IGPN est saisie et il convient d’attendre les conclusions de ces enquêtes pour le savoir. Sans doute un certain nombre de ces tirs ont-ils été volontaires de la part de certains policiers, mais sans doute aucunement la totalité.
Quant à la suppression de la dotation des unités de ce type de matériels, c’est la suppression qui est toujours envisagée en « première intention » de certaines « consciences ».
On l’a déjà vu avec la suppression de l’emploi des grenades offensives après le décès de Rémi Fraisse à Sivens à la suite d’un concours de circonstances malheureux.
Maintenant on envisage celle des lanceurs de balles de défense. Il me semble que le problème est pris à l’envers. De fait, sans doute faut-il revoir la densité des balles en caoutchouc et la puissance des cartouches qui servent à leur tir. Car, à défaut de disposer de ce type d’équipement de défense, il ne resterait aux forces de l’ordre que l’emploi des armes de tir, des armes de guerre pour leur seule défense. Est-ce cela que l’on veut ?
Quant à la proportionnalité, il faut ne pas oublier que l’usage contre les forces de l’ordre de cocktails Molotov, d’acide n’est tout de même pas innocent de la part des manifestants. Quant à la proportionnalité avec les battes de base-ball, il ne faut pas oublier que très souvent ces battes sont équipées de pointes susceptibles de créer des blessures extrêmement graves.
Lors de la révolte des étudiants de Berkeley en 1967, une étudiante glissait une fleur dans le fût du canon d’un national guard, la photo a fait le tour du monde.
https://information.tv5monde.com/terriennes/marc-riboud-celebre-les-femmes-2450
C’est une bonne idée, pourquoi nos CRS n’offriraient-ils pas des fleurs aux GJ, des bonbons, des cafés chauds, un petit calva ne serait pas de refus, vu la météo.
De qui se moquent les pleureuses du Flash-Ball ?
Pour les amateurs de stratégies militaires, voir la quinconce romaine et le carré d’infanterie napoléonien (Bataille des Pyramides- 1802).
Pour les plus jeunes d’entre vous, il y a toujours « Zulu » où 150 soldats britanniques ont fait face à 5 000 Zoulous, on y retrouve le carré d’infanterie de Napoléon.
Loin de moi les préconisations de Luc Ferry, mais par moment, on y pense.
https://m.youtube.com/watch?v=1csr0dxalpI
Il n’y a pas que le problème du LBD.
L’affaire du Burger King, entre autres, montre que certains membres des forces de l’ordre sont professionnellement incompétents.
On aimerait en savoir plus sur (1) le recrutement, (2) la formation, (3) les méthodes de commandement. Sur le recrutement, je tiens d’une personne fiable le témoignage d’un vieux policier qui déplore qu’on ait recruté des gens qui confinent carrément au milieu des voyous.
Il n’y avait aucune justification à castagner (Castaner ?) un type à terre, hors d’état d’exercer la moindre violence, pas plus qu’il n’y a la moindre justification à frapper un à un les gens qu’on fait sortir du Burger King. Je tiens à dire que je comprends parfaitement qu’un policier excédé puisse avoir *un* geste excessif, nous en avons tous. Mais là, c’est autre chose, c’est du sadisme. Et qui ne sert pas l’objectif du policier.
Cette affaire est maintenant connue en dehors de la France. Qu’on arrête de nous seriner que la France fait école dans le monde pour le maintien de l’ordre. Ce n’est plus le cas.
https://www.mirror.co.uk/news/world-news/yellow-vest-burger-king-attack-13692811
Flatteuse réputation internationale :
https://www.bbc.com/news/world-europe-46917989
Ce que dit vamonos sur la Norvège ou Nice est instructif, mais ne concerne pas du tout le maintien de l’ordre dans le cas de manifestations. Ça concerne des attaques terroristes, des tueries, ce qui est tout autre chose.
Quand les gendarmes et les CRS disent des gens de la BAC (certains d’entre eux en tout cas) que ce sont des cow-boys qui se lâchent, ils veulent dire que l’activité typique de la BAC les prépare mal au maintien de l’ordre, situation différente.
Les utilisateurs du LBD sont-ils correctement entraînés ?
Il faut savoir que, pour le tir au pistolet, en France, les douaniers (ceux qui sont armés) bénéficient d’un meilleur entraînement que la majorité des policiers, en nombre d’heures. Ce n’est pas très rassurant au cas où se passeraient des événements très graves.
Lu sur BFM TV :
« Tout policier qui se sert de ces lanceurs de balles de défense a reçu une formation d’une journée soumise à habilitation, a encore expliqué Camille Chaize. Il existe également des remises à niveau régulières et des nouveaux tests tous les trois ans pour s’assurer que le policier est toujours apte à utiliser cette arme. Il s’agit donc “d’un usage extrêmement encadré”, a conclu la porte-parole. ».
@ Patrice Charoulet 19 janvier 2019 à 07:32
« Quand je vois le parcours politique de Jacques Toubon (la soupe est bonne, se murmure-t-il), je suis profondément affligé ».
La faute à qui ? La faute à Lison, comme pour Marcel Jouhandeau.
@ Achille 19 janvier 2019 à 06:51
« Dans les manifestations pacifiques qui respectent l’itinéraire déposé à la préfecture, il n’y a jamais de blessés. »
Ben voyons. La France, fille de la Révolution, et qui donne des leçons de Révolution au monde entier depuis 230 ans, vous explique les yeux dans les yeux et sans y voir malice non seulement que, pour manifester, on doit demander l’autorisation de la police, mais qu’on doit respecter scrupuleusement l’itinéraire que l’on a indiqué à Monsieur le préfet.
« Mais pour cela il faut des organisateurs de manifestation responsables, capables de maîtriser les éléments les plus agressifs du cortège. »
Dans votre monde idéal achillien, où l’on est loin de l’héroïsme du patron mythique dont vous arborez le pseudonyme avec beaucoup de banalité quotidienne, je suppose qu’il faut aussi des préfets qui délivrent systématiquement un « bon à manifester » à ces organisateurs avec lesquels ils n’entretiennent, bien entendu, aucun rapport de force. Tout est tellement lisse et vivre-ensembliste qu’on se demande pourquoi tous ces gens manifestent. Bon sang, mais c’est bien sûr, la France révolutionnaire est un régime manif-et-stationnaire.
Ça, c’était bon pour l’ancien monde, Achille, pour la social-démocratie à l’œuvre dans la République indivisible qui organisait ses divisions entre partenaires-adversaires sociaux tout désignés et au rôle préécrit: le patronat, les syndicats, les corps intermédiaires, héritiers dévoyés du corporatisme du Moyen Âge où tout le monde tirait dans le même sens, comme dans la monarchie idéale de Maurras ou dans le fascisme de Mussolini. La République écrivait les rôles de ses corps intermédiaires qui les jouaient sans barguigner, jusqu’au jour où le citoyen lambda s’est aperçu que ce jeu n’avait rien de spontané et ne faisait que répéter des rôles de composition dans une pièce pas bien écrite ni bien castée, mais bien distribuée.
En France et partout en Europe (cf. l’émission Médiapolis de ce matin), les peuples se réveillent, au grand désarroi des commentateurs autorisés, cracheurs d’eau qui sont inquiets devant l’importance que prennent soudain les cracheurs de feu qui nous emmènent au cirque. Ce cirque ou ce spontanéisme, voilà ce qu’on appelle le populisme, Achille, une épopée politique dont l’histoire n’est pas écrite et ne se termine pas toujours bien, comme dans les épopées homériques ou virgiliennes dont le dieu garantissait le retour de la faveur de la destinée à leur héros, ou comme dans le progressisme et le sens de l’histoire incarné de nos jours par Macron-faux-nouveau-monde.
Ce changement de la fonction de la manif, on a pu l’observer dès 2013, pendant le réveil de « la France bien élevée », quand les catholiques de droite ont soudain fait de cet ébrouement révolutionnaire un pèlerinage obligatoire dont, si l’on s’abstenait, ils vous fichaient leur billet (j’ai au moins une chose en commun avec Macron, j’aime le même genre d’expressions désuètes), les catholiques de droite, que saint Pierre n’apprécierait pas.
Quant à l’idole de notre hôte, sans être désobligeant à son égard, c’est le candidat des vieux. Vous avez lu sa lettre ? Il écrit comme un petit garçon. Allez, je vais le dire autrement. Macron, c’est l’enfant des « Fenêtres » de Brel:
« Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
À faire ses premiers pas. »
Aux fenêtres, le couvant des yeux, se tient toute la gérontocratie française, d’Alain Duhamel à Jacques Julliard, Jacques Attali, Brigitte et… j’ose à peine le dire, notre cher hôte. Tiens, il y a même vous, Achille. Pardon, je ne vous avais pas vu. Mais comment aurais-je pu vous voir ? Je n’y suis pas, moi, aux croisées de l’admiration de Macron. Moi, je suis, vous savez, chez la fille qui « habite rue de la Madone, et moi, je viens pour le gaz ».
https://www.youtube.com/watch?v=HEqOxE6C1lk
@ Wil
Il y a du bon sens dans ce que vous dites, quelques observations néanmoins :
Le rapport de 2013 sur l’utilisation du modèle « Superpro » est inopérant puisqu’il n’est plus utilisé.
Par ailleurs, si les BAC sont largement utilisées dans ces opérations, c’est bien parce que CRS et gendarmes mobiles ne se sont pas montrés à la hauteur pour gérer ces mouvements de masse où, parmi des manifestants quelconques, se trouvent des pillards d’habitude.
C’est certain que le CRS ou le gendarme mobile dont la doctrine d’emploi le confine à attendre sous les projectiles et les insultes et à faire des charges majoritairement symboliques, risque moins de blesser qui que ce soit que ceux qui vont réellement au coeur du problème.
Les voix de CRS ou de gendarmes mobiles qui se permettent souvent la critique du rôle des BAC semble être celle des commandants – qui eux vivent bien le fait que le maintien de l’ordre à la française des années 2000 à 2015 fut un carnage lamentable, transformé en soldes pour pillards des cités, sous les yeux des forces mobiles passives. On comprend que ça irrite certains de voir leurs plates-bandes piétinées. Mais quand on est inefficace, à terme, on se voit remplacé par ceux qui montrent leur efficacité.
Le problème de fond, dans tous les cas, c’est qu’on se refuse à différencier le cas d’un authentique manifestant pacifique, désarmé, blessé et celui d’un agitateur ou voleur violent, armé et cuirassé.
Pourtant, certains vidéos sur Internet sont parlantes. Il y a certaines jeunes victimes qui font pleurer dans les chaumières qui sont à n’en pas douter des pillards violents, très loin du cas bordelais qui, si on se base sur les vidéos, semble indéfendable.
Ici encore, on oppose la violence « des Gilets jaunes » à celle de la police. Mais ce que la police affronte n’est pas un ensemble homogène de Gilet jaunes. A certains endroit ce seront des ouvriers de 45 ans sans casier, dans d’autres des militants ultraviolents révolutionnaires prêts à tuer, dans d’autres des bandes de pillards ultraviolents venus pour rigoler et acquérir des biens.
Enfin, vu de loin, n’importe quel type en civil côté ordre public est associé à la BAC. Si Alexandre Benalla était encore là, certains évoqueraient ses agissements mal maîtrisés comme un problème de formation des BAC. Il ne suffit pas de voir un guignol faire n’importe quoi en civil pour pouvoir tirer des conclusions sur l’efficacité de chacun.
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@ Franck Boizard
L’exemple européen est l’argument le plus ridicule. On parle ici de légitime défense des personnes. Le critère est là, est-ce proportionné au but à atteindre ou pas, est-ce adapté pour éviter les dégâts collatéraux ou pas. Que d’autres pays fassent un choix différent est complètement inopérant. La majorité peut avoir tort.
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@ Curmudgeon 19/01/2019 à 12h07
Le problème du maintien de l’ordre en France n’est pas simplement d’éviter que la police se fasse rosser, mais d’éviter que les manifestants légitimes se fassent dépouiller par des bandes de pillards tandis que des étrangers révolutionnaires de passage lancent des dispositifs agricoles susceptibles d’utiliser un bras.
La situation est différente dans les autres pays européens et certains sont notoirement systématiquement dépassés.
S’il y a des tirs manifestement absurdes, qui finiront probablement aux Assises, n’oubliez pas qu’il y a aussi des blessés dont le sort est parfaitement fondé en droit.
Quant à l’avis des CRS et gendarmes mobiles, c’est bien leur doctrine d’emploi de ces vingt dernières années qui a rendu nécessaire le renfort des BAC : sans jamais blesser personnes eux-mêmes, combien de fois les CRS et gendarmes mobiles ont-ils vu, ces vingt dernières années, des bandes de pillards piller en masse des manifestants devant eux, des bandes de casseurs détruire massivement, le tout pendant qu’ils restaient en rang ?
« On veut désarmer la police ! »
Dites-moi pas qu’cest pas vrai ! Luc Ferry va nous faire un malaise 🙁
Et parmi ceux qui ont pour mission de défendre l’ordre républicain, les quelques brebis galeuses et les innocents majoritaires.
Mais cet ordre républicain, qui est obligé de faire appel à une violence brutale, disproportionnée et sélective en fonction des catégories de la population – ce qui est une atteinte au principe d’égalité – n’est-il pas le constat d’un échec, à savoir celui de l’idéal d’un ordre naturel librement consenti reposant sur la cohérence des lois ainsi que sur l’exemplarité des gouvernants et leur souci de bienveillance et de justice envers ceux dont ils assurent la charge ?
Quand les gouvernants n’inspirent plus confiance après de multiples provocations, mensonges voire trahisons, à quoi d’autre que la révolte peuvent-ils donc s’attendre ?
En somme, cet ordre républicain n’est-il pas en fait un désordre ?
@ Jabiru
« Soutenons nos forces de l’ordre »
Cinquante-quatre millions d’heures supplémentaires impayées…
Pensez-vous vraiment qu’ils aient besoin de notre soutien ?
Les intérêts de cette somme, où vont-ils ?
@ Franck Boizard | 19 janvier 2019 à 10:13
« Ce n’est pas vraiment ce que disent les CRS eux-mêmes qui trouvent que les BAC sont trop violentes. »
Vous tenez cette information de votre concierge ?
Renseignez-vous un minimum auprès de professionnels de ces deux spécialités de la police nationale, afin de comprendre qui fait quoi ce qui vous évitera de colporter des ragots.
@ Savonarole
« Le problème avec Wil c’est qu’à partir de 23:30 il n’est plus étanche ».
Oh là, mais bien avant 23:30 !
Et je ne vais même pas discuter de musique avec vous, visiblement vous n’y connaissez rien.
« En fait, Wil est déjà mort, mais il ne le sait pas. »
Hôpital, charité, tout ça…
Je suis peut-être mort sans le savoir mais moi au moins j’ai une vie sexuelle qui me permet de ne pas en être réduit à fantasmer sur les prénoms féminins qui défilent sur ce blog.
Quand on en est arrivé à votre niveau psychologique qui doit ravir votre psy quand il voit le fric qu’il se fait grâce à vous, il vaut peut-être mieux picoler pour crever plus vite.
@ Wil | 19 janvier 2019 à 14:00
« …mais moi au moins j’ai une vie sexuelle qui me permet de ne pas en être réduit à fantasmer… »
Une vie sexuelle diurne entre deux grosses pannes alors, si vous êtes aussi poivrot dès le crépuscule que vous vous en vantez !
Autrement dit, boire ou jouir il faut choisir !
@ Julien WEINZAEPFLEN | 19 janvier 2019 à 12:27
« Dans votre monde idéal achillien, où l’on est loin de l’héroïsme du patron mythique dont vous arborez le pseudonyme avec beaucoup de banalité quotidienne, je suppose qu’il faut aussi des préfets qui délivrent systématiquement un « bon à manifester » à ces organisateurs avec lesquels ils n’entretiennent, bien entendu, aucun rapport de force. Tout est tellement lisse et vivre-ensembliste qu’on se demande pourquoi tous ces gens manifestent. Bon sang, mais c’est bien sûr, la France révolutionnaire est un régime manif-et-stationnaire. »
Dans mon « monde achillien » comme vous dites, il y a des règles à respecter, les règles du vivre-ensemble qui caractérisent une société civilisée.
Dans mon monde achillien, on préfère le dialogue à la force brutale. Les héros ne sont pas revêtus d’un gilet jaune, ils ne tabassent pas des flics qui sont à terre et ne vocifèrent pas comme des ânes tous les samedis pour réclamer tout et son contraire.
Monde qui manifestement ne semble pas trop vous convenir. Mais c’est celui que j’ai choisi et que je m’efforce de défendre, même si ma modeste personne vous paraît bien insignifiante.
C’est vous le Julien WEINZAEPFLEN, organiste, aveugle, un brin catho réac ?
Qu’est-ce que vous nous proposez exactement à la place du système actuel ? Dans vos bavardages interminables qui se veulent savants, on a bien du mal à y voir clair.
J’y vois confusément un mélange de Dupont-Aignan, de Marine Le Pen, avec une petite touche d’Alain Soral pour donner de la consistance. Très peu pour moi !
@ Achille | 19 janvier 2019 à 14:57
C’est surtout sa surdité qui est frappante.
Wil, vous êtes incompris sur ce blog.
« Ils » font semblant d’ignorer que vous, Wil, êtes l’avatar du plus grand poète anglais de tous les temps, autrement surnommé The Bard. Et un immense poète vit dans la tempête, le sarcasme, la démesure.
« Ils » ne connaissent pas mon rêve de l’autre nuit, sûrement fondé sur du réel. Vous étiez dans le box des accusés de la cour d’assises et l’avocat général, PB soi-même, refusait d’adopter les explications de l’avocat de la défense, un bien honnête homme. Vous étiez très colère à l’annonce de votre mise à l’ombre pour de nombreuses années.
« Ils » sont incapables de comprendre que vous avez des raisons d’être un peu taquin, incapables de vous encourager à formuler ici tranquillement ce que vous pensez de PB, de ses écrits et de sa personne.
« Ils » ne vous méritent pas. Pour votre bien, abandonnez-les et montez votre propre boutique.
@ Julien WEINZAEPFLEN 12h27
« Tout est tellement lisse et vivre-ensembliste qu’on se demande pourquoi tous ces gens manifestent. Bon sang, mais c’est bien sûr, la France révolutionnaire est un régime manif-et-stationnaire. »
Nombre de commentateurs adeptes de France Inter et des révolutionnaires en peau de lapin ayant tourné casaque (Cohn-Bendit, Goupil, BHL…) oublient que notre Histoire a baigné dans la violence. Bien sûr 1789-1793, mais aussi 1830 avec les Parisiens qui affrontent Charles X (les Trois Glorieuses) et se font massacrer par centaines. Puis en février 1848, des émeutes qui font 350 morts.
A ce propos il est intéressant de rappeler ce qu’écrivait Tocqueville dans ses souvenirs: « Est-ce que vous ne ressentez pas, par une sorte d’intuition instinctive qui ne peut pas s’analyser, mais qui est certaine, que le sol tremble de nouveau en Europe ? Est-ce que vous ne sentez pas… que dirais-je ?… un vent de révolution qui est dans l’air ? […] Je parle ici sans amertume, je vous parle, je crois, même sans esprit de parti ; j’attaque des hommes contre lesquels je n’ai pas de colère, mais enfin, je suis obligé de dire à mon pays ce qui est ma conviction profonde et arrêtée. Eh bien ! ma conviction profonde et arrêtée, c’est que les mœurs publiques se dégradent ; c’est que la dégradation des mœurs publiques vous amènera dans un temps court, prochain peut-être, à des révolutions nouvelles. Est-ce donc que la vie des rois tient à des fils plus fermes et plus difficiles à briser que celle des autres hommes ? »
Ces lignes auraient pu être écrites aujourd’hui !
@ Savonarole 19 janvier 2019 à 12:25
Vous êtes décidément le meilleur.
La mascarade macronesque du « grand débat » :
https://youtu.be/KZz1yk7N8rQ
A part la question du LBD, Marcel Patoulatchi fait une observation très importante sur les pillages, problème récurrent et grave.
Comment se fait-il que des commerçants se plaignent régulièrement de voir les forces de l’ordre (peut-être spécifiquement des CRS en l’occurrence ?) ne rien faire pendant un très long temps, en voyant des casseurs s’en donner à cœur joie à 50 mètres d’eux ?
Je comprends qu’un casseur déterminé et équipé puisse casser une vitrine en quelques secondes. Mais pourquoi peut-on reprocher à ceux qui sont là pour rétablir l’ordre de les laisser faire pendant si longtemps ?
Ou bien ces doléances sont-elles infondées ? De parti pris contre les forces de l’ordre ?
@ Mary Preud’homme | 19 janvier 2019 à 13:51 @ Marcel Patoulatchi | 19 janvier 2019 à 12:43
Il me semble que Curmudgeon vous a répondu.
Le peuple est-il légitime à manifester ? Je pense que tout le monde répondra affirmativement.
Les GJ sont-ils le peuple ? Bonne question.
Pour moi, la seule réponse possible (cohérente avec l’état de notre droit), c’est de laisser les gens manifester et de voir s’ils sont nombreux ou pas, s’ils sont soutenus ou pas.
@ Franck Boizard 19/01 10:13
Honnêtement, je ne sais ce que les CRS disent de la BAC ou ce que les gendarmes mobiles pensent des CRS, etc. Je n’ai personnellement pas eu vent de telles informations.
En revanche, les faits sont là, indiscutables, qui permettent de constater objectivement qu’après deux mois de manifestations fréquemment empreintes de haine, très violentes pour certaines, dans un contexte souvent insurrectionnel, pas plus de drames humains ne soient à déplorer de part et d’autres lors des affrontements survenus.
Je ne suis pas le seul à faire ce constat et celui-ci ne peut, je pense, être contesté.
Il est facile de comprendre ces dysfonctionnements. Un harcèlement de plusieurs heures, une tension éprouvante et durable, une hostilité visant la police de manière systématique, des menaces proférées visage contre visage…
On peut comprendre en effet les forces de l’ordre épuisées et malmenées qui se défendent, qui prennent peur, ce sont avant tout des hommes. Nos forces de l’ordre sont en possession d’armes défensives mais pas mortelles. Jacques Toubon, un fidèle de Jacques Chirac, a eu à cette époque toute ma sympathie, mais depuis qu’il a été nommé comme Défenseur des Droits, je le trouve non seulement pleutre et mièvre mais à côté de la plaque.
Défendre les gens ne veut pas dire qu’ils ont systématiquement raison, d’autant qu’à force de mettre la République à genoux, voilà où nous en sommes du renoncement et de la lâcheté.
Parmi les GJ, il y a des gens qui souffrent et méritent d’être soutenus mais il y a aussi des casseurs et des sortes de zadistes incontrôlables qu’il est difficile de défendre et surtout de laisser tout saccager.
Après dix samedis de manifestations, la chienlit s’est installée. Incontestablement, la situation a été très mal gérée au départ, avec mépris et hauteur, par Emmanuel Macron et par son entourage. Plus le temps passe, plus la situation perdure, plus elle s’ancre et devient difficile à stopper.
Par manque d’expérience politique et par un entêtement pathologique de nos dirigeants actuels, cette crise crée un climat délétère, décourage les policiers et engendre une ambiance morose. Le Président voudrait rebondir et occulter ce malaise par des fanfaronnades en régions, il aura du mal.
@ nelly | 19 janvier 2019 à 15:50
Nelly. Encore un joli prénom ! Décidément c’est un carrousel.
@ Mary Preud’homme
« Renseignez-vous un minimum auprès de professionnels de ces deux spécialités de la police nationale, afin de comprendre qui fait quoi ce qui vous évitera de colporter des ragots. »
Franck Boizard ne fait que citer des faits patents révélés par des professionnels de la P.N. comme Alexandre Langlois :
https://www.youtube.com/watch?v=S5CZkNZq7VE
Le journaliste David Dufresne, qui suit cette question, est informé par des fonctionnaires de police dont des CRS :
https://www.youtube.com/watch?v=whqTOS-IVz4
Pour faire simple, les professionnels de la BAC sont compétents dans leur domaine qui est d’intervenir dans diverses situations quotidiennes, parfois face à des voyous dangereux, mais ils ne sont pas formés aux procédures rigoureuses du maintien de l’ordre, auquel leur hiérarchie leur ordonne de participer pour combler un déficit de personnel spécialisé.
Le problème est que sur 80 000 fonctionnaires mobilisés un samedi « GJ », la majorité ne sont pas formés au maintien de l’ordre ou bien ont peut-être tendance à céder à des réflexes décalés par rapport à une situation nouvelle pour eux.
Enfin, même s’il existe probablement des fonctionnaires ayant eu tendance à abuser de la violence ou à ne pas respecter les procédures, c’est surtout leur hiérarchie qui est en cause, y compris au niveau le plus élevé pour ne pas leur avoir transmis des ordres adaptés à la situation.
@ Curmudgeon
Selon vous, « l’affaire du Burger King, entre autres, montre que certains membres des forces de l’ordre sont professionnellement incompétents. »
Tout d’abord, dans toute profession il y a des incompétents. Ce n’est pas un scoop véritable. Ensuite, qu’est-ce qui vous choque dans l’affaire du Burger King ? On ne parle peut-être pas de la même. Mais si vous parlez bien de celle d’individus rentrés de force, après destruction de sa vitrine, dans un Burger King, et qui se sont pris des coups de bâtons, j’ai peur de mal vous suivre. La légitime défense des biens autorise bien à ce qu’on fasse cesser un pillage – un vol aggravé de multiples manières – au prix de quelques ecchymoses, et ce jusqu’à ce que les malfrats soient évincés des lieux. Une cour pourrait apprécier la juste proportionnalité du moyen employé et du but à accomplir. Dans un contexte de chaos général, faire promptement cesser un pillage avec une fermeté dissuasive, ça peut largement se défendre.
Libre à vous, en buvant un chocolat chaud assis dans votre fauteuil, de gloser sur le moyen qui aurait été le plus pertinent.
Vous écrivez « Quand les gendarmes et les CRS disent des gens de la BAC (certains d’entre eux en tout cas) que ce sont des cow-boys qui se lâchent, ils veulent dire que l’activité typique de la BAC les prépare mal au maintien de l’ordre ».
En réalité, les BAC sont là pour faire du rétablissement de l’ordre – autrement dit, compenser l’échec des CRS et gendarmes mobiles.
Lorsqu’on en est au stade du pillage (scoop : les portes des commerces comme le Burger King ne se sont pas automatiquement ouvertes à l’arrivée de simples passants), il ne s’agit plus d’observer de loin. Et chaque participant, dans ce cas, est un délinquant en droit.
@ calamity jane
« Cinquante-quatre millions d’heures supplémentaires impayées…(…)Les intérêts de cette somme, où vont-ils ? »
Bon sang mais c’est bien sûr, il existe un compte de l’Etat, sans doute à la Caisse d’Epargne, intitulé « Millions d’heures supplémentaires dues à nos forces de l’ordre : surtout ne pas distribuer, faire fructifier sournoisement »…
NB : évitez le livret A, pas fameux comme rendement en ce moment, pensez à investir chez Flash-Ball (c)
@ Mary Preud’homme
« Autrement dit, boire ou jouir il faut choisir ! »
On voit que vous ne connaissez pas bien les hommes, c’est dommage pour vous. On peut jouir en étant bourré.
Il y a tout de même un vrai problème de brutalité dans la police française. Et il ne date pas d’aujourd’hui. Certes, les manifestations sont violentes : 2 000 blessés dans les rangs des forces de l’ordre, 1 000 dans ceux des manifestants, selon le ministère de l’Intérieur.
Mais enfin, le nombre de blessures épouvantables et permanentes chez les manifestants (yeux crevés, mains arrachées, amputation de testicule), et la multiplicité des témoignages concernant l’innocuité des victimes, ne permet pas de soutenir la thèse de la bavure marginale, relevant de sanctions individuelles.
On a donné des armes trop puissantes, inadaptées au maintien de l’ordre, à des corps de police trop heureux de les utiliser pour faire des cartons.
Selon les autorités, deux armes sont plus particulièrement en cause : le lanceur de balles de défense suisse, plus précis et plus performant que la daube franchouille style concours Lépine, de marque Flash-Ball, qu’il a remplacée (et aussi, en théorie, plus sûr que cette dernière, raison pour laquelle ce remplacement était justifié) ; et un type particulier de grenade non lacrymogène, chargé de TNT, qui, dans au moins un cas, a arraché une main par action directe, et non par retour à l’envoyeur.
De l’aveu des autorités elles-mêmes, ces armes ont été actionnées, dans la plupart des cas, non par les CRS et les gendarmes mobiles, professionnels du maintien de l’ordre, mais par les agents de la Brigade anti-criminalité et de la Brigade de recherche et d’intervention, appelés en renfort pour soutenir des escadrons débordés.
La Brigade de recherche et d’intervention est spécialisée dans le grand banditisme et la prise d’otages. Elle n’a donc rien à faire là. La Brigade anti-criminalité, pour être clair, ce sont ces policiers chargés de mater la voyoucratie noire et arabe dans les banlieues, et qui sont haïs par cette dernière, laquelle ne cesse de dénoncer leurs méthodes de… voyous.
Peut-être y a-t-il quelques raisons à cela, qui ne sont pas exclusivement dues à la mauvaise foi de nos amis immigrés. Si l’on peut soutenir que des méthodes inorthodoxes s’imposent pour mater une guerre civile de subversion islamique et raciale (je ne me prononcerai pas sur ce point), il peut être délicat de les transposer sur des Blancs, des white, des blancos au beau milieu des Champs-Élysées.
Bien sûr, la police se défend en disant que, justement, les Blancs peints en jaune sont en train d’adopter des méthodes de Noirs au naturel. Elle n’a pas complètement tort. C’est la ligne délicate qui sépare la manifestation de l’émeute urbaine.
L’adoption généralisée du Flash-Ball, suivi par le LBD, est justement consécutive aux émeutes musulmanes de 2005, au cours desquelles la police a été attaquée avec des armes à feu, et a été à deux doigts de répliquer à l’identique — ce qu’elle n’a pas fait, au grand soulagement des autorités, qui craignaient alors un embrasement inarrêtable.
En somme, le lanceur de balles de défense est fait pour une situation où quatre policiers se trouvent au milieu d’une cité de 10 000 habitants hostiles, tentent d’arrêter un individu isolé, et se retrouvent en un clin d’œil à affronter 30 personnes prêtes à les tuer à coups de pied et de poing.
Il n’est pas fait pour réprimer des manifestations de centre-villes anciens, où se mêlent casseurs, attaquants de policiers, manifestants pacifiques et simples passants.
L’Inspection générale de la police nationale le reconnaît à mots couverts : « Quand il y a des yeux perdus ou des blessures graves, il est nécessaire de se poser des questions. » Le journaliste demande : « Le LBD est une arme précise sur une cible fixe, mais face à une situation de masse, le risque de rater la cible augmente, n’est-ce pas ? » Réponse : « Ce n’est pas faux. »
Le même responsable passe le bébé aux politiques : « Tout usage de la force, tout usage d’arme de force intermédiaire est susceptible de blesser. La question c’est : doit-on ou non faire usage de la force ? Le législateur répond oui, en absolue nécessité et de façon proportionnée. Ce n’est pas un problème de doctrine, c’est la législation. Mais on peut évidemment la changer. »
Or, la législation telle que la présente ce policier est inquiétante : « Le LBD peut être utilisé dans deux types de cas : si des personnes portent atteinte à l’intégrité physique d’autres, et lors de la dispersion d’un attroupement lorsque des voies de faits sont commises. Il n’y a pas de distance minimale pour tirer, tout dépend de l’estimation de la menace. »
Donc : si je m’embrouille avec un collègue Gilet jaune et que je le gifle, la police a le droit de me tirer dessus avec un LBD sans distance minimale, alors que de l’aveu même des autorités cette arme est dangereuse à moins de 10 mètres.
Je devrai donc compter sur l’immense sagesse et le profond respect humain manifesté par la police françouése en toute circonstance. J’ai un doute.
Concernant un incident précis, où un manifestant a été touché au bas-ventre alors qu’il faisait face à une rangée de CRS, bras levés, un colonel de gendarmerie reconnaît qu’il s’agit « d’une faute » et que cet usage « ne correspond pas à ce qui est enseigné ».
Un représentant d’une association de gendarmes avoue : « On utilise l’armement LBD de façon un peu déviante, comme une arme d’attaque et non de défense ».
Le bilan est inquiétant, et ne permet pas d’accréditer la thèse des dommages collatéraux : 97 blessés graves, côté manifestants, au 15 janvier, depuis le début du mouvement, dont 12 ont perdu un œil et 4 ont perdu une main, selon le journaliste David Dufresne et le collectif Désarmons-les.
La rubrique Check News de Libération, sur la base de ce recensement, a vérifié, au même moment, l’existence de 94 blessés graves, dont 69 par des tirs de LBD et 14 ayant perdu un œil.
France Info, qui a fait le même travail, confirmait, le 17 janvier, 40 blessés graves dus au LBD, dont 12 personnes éborgnées.
L’Inspection générale de la police nationale a reçu 243 signalements, 81 saisines judiciaires et deux réclamées par le préfet.
Le Défenseur des droits Jacques Toubon a reçu 25 saisines, dont 12 concernant des blessures par LBD.
Jacques Toubon, homme de droite exerçant une fonction de gauche avec des convictions de la même couleur, est donc parfaitement fondé, malgré ses 30 000 boules mensuelles dont il ne voit pas en quoi elles poseraient un problème, à réclamer la suspension de l’usage du lanceur de balles de défense dans le cadre du maintien de l’ordre (ce qui ne signifie pas son interdiction pour d’autres missions), en attendant que son emploi soit réétudié en profondeur.
A noter que tous ces chiffres ont été établis par « lémédias » (les méchants « médias du Système »), et non par les autorités, qui se gardent bien de donner des informations à un niveau de détail aussi incriminant.
C’est pourquoi les nobles et courageux Gilets jaunes ont bien raison de défoncer la figure aux journalistes, qui osent populariser leur mouvement en les photographiant.
Comme disait Pierre Jourde : « Ce pays est violent ».
Le gouvernement du Zimbabwe a doublé le prix de l’essence. Alors, forcément, les Zimbabwéens ne sont pas contents et ils le font savoir en manifestant. Résultat des courses si je puis dire: plusieurs manifestants tués par la police ou l’armée, d’autres battus, torturés dans les commissariats et même à leur domicile. Et pendant ce temps-là certains Gilets jaunes déambulent dans nos rues en portant des pancartes sur lesquelles on peut lire: « Halte à la dictature » (j’ai vu ça ce matin à la télé).
Cherchez l’erreur.
@ nelly 15:50
Nenni Nelly ! le meilleur, c’est Wil. Il le reconnaît lui-même.
@ Savonarole | 19 janvier 2019 à 12:25
Un rapide examen permet de constater que les baïonnettes sont dans leurs étuis.
Un manifestant parisien vêtu de jaune qui n’a pas lu, cher Philippe, vos excellentes réflexions sur la police, Jacques Toubon, etc., a voulu participer au débat du moment. A preuve ce que je vois sur une chaîne d’info ce samedi à 17h40. Face aux (admirables) forces de l’ordre, qu’on ne saurait assez honorer et soutenir, il brandit une petite pancarte avec cette inscription en lettres capitales, je cite: « ON AVAIT DIS PAS A LA TETE MERDE » Merci de ne pas corriger, chère correctrice. Il a bien mis un s à « dis ». Je pense que ce n’est pas une inadvertance. Il a rédigé avec soin et est très fier de sa contribution au débat. On frémit en pensant à ce que serait un dialogue entre n’importe quel chef de l’Etat français, du passé ou du présent, et un tel ilote.
Dans le Figaro du 20 janvier, un entretien avec Valérie Pécresse. Elle emploie un mot très heureux en parlant des hommes en jaune. Elle dit « les émeutiers ». Ben oui. Elle a raison de regretter que Mme Le Pen, MM. Mélenchon et Dupont-Aignan les aient encouragés. Elle regrette de « voir les pompiers caillassés et les gendarmes et les policiers se faire boxer ». Moi aussi.
@ Marcel Patoulatchi
« Libre à vous, en buvant un chocolat chaud assis dans votre fauteuil, de gloser sur le moyen qui aurait été le plus pertinent ».
Cette façon de s’adresser à des gens qui posent des questions légitimes, ça ne m’impressionne pas. Tout le monde ici, vu qu’il tape sur un clavier, est assis sur une chaise. Vous aussi. Donc ce numéro, à d’autres.
Sérieusement : c’était techniquement nécessaire de taper sur le type à terre, une fois neutralisé ?
Monsieur,
Alors là, je ne partage vraiment pas votre coup de gueule.
Comment pouvez-vous faire semblant de croire que ces « dysfonctionnements » (sic) ne sont pas délibérés ?
Que les forces de l’ordre soient fatiguées, harcelées, ne justifient pas leur dérives violentes et sécuritaires. En toutes circonstances, elles doivent garder la maîtrise de leurs actions.
Expliquez-moi pourquoi plusieurs pays européens du nord ont interdit ou limité l’usage de ces engins ?
Vous évoquez la police qui protège, celle-ci je la soutiens. C’est sa raison d’être.
Mais la police qui réprime et qui mutile, ça jamais.
@ Wil
Je vous renvoie à mon post sur le vin et sur la tolérance (19 janvier 16 h 46) avec ceci en prime :
https://www.youtube.com/watch?v=MvTAJxr2ofA
Le moment où on est dans un état assez euphorique pour se sentir très bien et en même temps assez normal pour en plaisanter m’a toujours paru très intéressant. Un pas de plus serait le faux pas, mais là, la détente est maximale, dans d’autres domaines aussi, le mieux est de se situer exactement à la limite, selon mes goûts, et puisqu’on est dans la gastronomie, le fromage vraiment fait et les cerises noires.
Je vous souhaite des plaisirs et une connaissance toujours plus grande de la nature humaine ainsi qu’à tous ceux qui me semblent désireux et capables de se perfectionner en ces domaines.
@ Alain
« Expliquez-moi pourquoi plusieurs pays européens du nord ont interdit ou limité l’usage de ces engins ? »
Il n’y a pas d’explication à donner. D’abord parce que constater que certains pays n’utilisent pas certains équipement n’a pas le sens d’un interdit ou d’une limitation. Ensuite, parce que l’acte de légitime défense se juge sur pièce, pas sur concept lointain. Et que tout moyen peut être pertinent, dès lors qu’il répond aux conditions de cette légitime défense.
Ensuite, vous affirmez vous opposer radicalement à une « police qui réprime et qui mutile ».
La police est un outil répressif. Préventif et, dès que cela s’est révélé insuffisant, répressif. Préventif parce qu’agitant le spectre de la répression.
Vous êtes donc opposé au principe même de police.
Aussi, si une mutilation est un acte de légitime défense, qu’avez-vous à y redire ? Il est parfois nécessaire de mutiler ou de tuer pour protéger autrui.
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@ Curmudgeon
Vous pouvez ne pas être impressionné. Fait est que vous vous placez en juge radical d’une action qui s’est déroulée loin du chocolat chaud et du clavier.
Etait-ce nécessaire qu’un pillard ait les jambes fouettées pour l’inviter à quitter les lieux plutôt rapidement que lentement ? On pourrait arguer qu’il aurait été pertinent de l’arrêter, plutôt. Mais le contexte d’urgence rendait probablement absurde d’immobiliser un groupe d’agent alors qu’ils sont demandés et nécessaires immédiatement ailleurs, le tout pour une procédure qui n’aurait pas cassé trois pattes à un canard.
Enfin, lorsqu’on voit à Toulouse des tags insultant Bolsonaro, on comprend bien que les Nuits debout & compagnie s’approprient un mouvement, et ce à contresens. Ce n’était pas dans les revendications de départ d’insulter les démocraties étrangères. Ca, justement, c’est plutôt une activité à la Macron.
———————————————–
@ Robert Marchenoir
Les positions constantes de Toubon depuis un certain nombre d’années ne permettent absolument pas de le désigner comme de droite. Il est de toute les causes les plus marquées à l’extrême gauche qui soient, incarnant parfaitement une fonction insultant le droit (digne héritière de la CNDS), qui le plus clair du temps se permet de prononcer des condamnations appelées recommandations sur des faits où la Justice tient un discours contraire.
Vous ne pouvez pas faire un décompte absurde des blessés sans les distinguer. Votre décompte, où vous mettez côte à côte pillard de banlieue vêtu de noir, Black Bloc crypto-international cuirassé et grand-père de famille pompier volontaire avec un simple gilet, masque bien des éléments de contexte. Ça masque les éléments qui fondent le droit.
quote
« Le Flash-Ball est une arme de dissuasion utilisée depuis plus de vingt ans par l’administration pénitentiaire, le GIGN, le GIPN, la BAC, le Raid, entre autres. Cette arme dite « intermédiaire » et de 4e catégorie disposait d’un lanceur manuel à deux coups, sans crosse d’épaule et d’une poignée pistolet permettant l’usage d’une seule main. D’après son fabricant, le Français Guillaume Verney-Carron, il s’agissait d’une « arme à létalité atténuée » conçue pour des interventions à courte distance, d’environ 10 mètres.
« A noter que depuis ce matériel a évolué, permettant l’armement à l’épaule et le lancement d’un nouveau projectile avec plus de précision, ledit projectile étant étudié pour se déformer à l’impact et limiter le risque de pénétration – le tireur étant en position un genou à terre s’il vise les membres inférieurs ou debout s’il cible le torse ou les bras.
« Néanmoins, la police déconseille tout tir au-delà de 12 mètres et la gendarmerie, au-delà de 15 mètres « en raison des incertitudes quant à la précision du tir. »
« La formation initiale à l’usage du Flash-Ball ou du LBD 40 dure quatre heures pour la gendarmerie, et six heures pour la police. Tir réel de cinq cartouches compris. La formation continue se présente par une séance de recyclage à effectuer tous les ans chez les militaires. Tir réel de trois cartouches compris. Pour la police, cette formation continue dure quatre heures, tous les deux ans. Tir réel de trois cartouches compris. Bien sûr, à la gendarmerie comme dans la police, le volume horaire de 365 heures au total consacré aux techniques d’intervention comprend des piqûres de rappel et des mises en situation.
Jusqu’en 2012/2014 environ 10 000 policiers et gendarmes étaient habilités à utiliser le Flash-Ball remplacé depuis quelques années par le lanceur de balles de défense LDB 40×46. Une arme plus précise, de première catégorie ».
unquote
Quant aux grenades de désencerclement, elles sont tout aussi dangereuses y compris pour les lanceurs qui n’ont qu’1 seconde 20 pour viser et ajuster le tir une fois la goupille arrachée.
Remarque : comment se fait-il que des manifestants soi-disant pacifiques viennent avec des boulons, des barres de fer, boules de pétanque, pavés, cocktails Molotov, bouteilles d’acide et projectiles en tout genre à moins de 10 mètres du barrage policier censé les contenir pour éviter la casse ? On voit même des Gilets jaunes se déculotter et montrer leur postérieur aux policiers (bonjour la photo en gros plan !), des guignols qui iront se plaindre s’ils se prennent un projectile dans l’arrière-train ou pourquoi pas d’atteinte à leur image si l’on publiait la photo !
Concernant enfin Jacques Toubon, ex-ministre de la Justice, il me semble qu’il devrait se faire un peu plus discret sachant son peu de respect du droit en général et de la police en particulier, notamment il y a une quinzaine d’années arrêté par deux fois en flagrant délit de grillage de feu rouge et de conduite sur une voie réservée au bus et téléphone à l’oreille, il n’avait rien trouvé de mieux que menacer et injurier les policiers, arguant de ses « hautes fonctions ».
@ Ex abrupto | 19 janvier 2019 à 17:43
Quelle rhétorique ! Ainsi, votre référence, c’est le Zimbabwe ? Vous ne trouvez pas que vous en faites un peu trop ?
Nous faisons tous de la rhétorique sur ce blog parce que c’est amusant, mais il faut de temps en temps être sérieux, comme le fait remarquer Curmudgeon à Marcel Patoulatchi.
Mon analyse aujourd’hui est la suivante : l’usage de la force par la police française pour les missions de maintien de l’ordre face aux Gilets jaunes est très excessive par rapport au but affiché (point besoin d’aller au Zimbabwe, il suffit de comparer à d’autres manifestations en France).
A mon avis, c’est un choix politique du gouvernement de provoquer les Gilets jaunes et d’envenimer la situation.
Ce choix est d’ailleurs assez limpide, presque assumé : Macron et Castaner, les Tintin et Milou de la politique française, font bien attention de ne pas oublier de faire une provocation chaque semaine, en général le jeudi ou le vendredi, pour les GJ soient à point le samedi. Je ne crois pas qu’on puisse attribuer une telle régularité au hasard ou à la maladresse.
Le pouvoir macronien veut l’escalade parce qu’il espère générer ainsi l’usure des GJ et la lassitude des Français, ces derniers finissant par demander le rétablissement de l’ordre sans être regardants sur les moyens (il y a d’excellents spécimens sur ce blog).
Cette politique d’escalade est criminelle puisqu’elle vise à favoriser un parti, celui au pouvoir, au détriment du bien commun, qui requiert évidemment la désescalade.
@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2019 à 16:56
J’approuve l’ensemble de votre commentaire – à une petite réserve près – et c’est quelqu’un qui n’est pas toujours d’accord avec vous qui vous le dit.
« On veut désarmer la police ! »
Affirmation assez péremptoire cher P. Bilger. Ne vaudrait-il pas mieux se demander :
Pourquoi la police française est-elle armée ?
L’armement de la police, dans les manifestations, est lié au laxisme et aux errements politiques ainsi qu’aux lobbys de l’armement et ce depuis des dizaines d’années.
Ni la Grande-Bretagne, ni l’Allemagne – sauf erreur de ma part – n’affrontent leurs manifestations (aussi violentes que les nôtres) armées de cette façon si dangereuse.
Ajoutons-y le manque d’entraînement, les ordres et contre-ordres, les stratégies « bidon » du ministère de l’Intérieur.
« Exception française » comme on dit en se flattant !
Je voudrais m’élever aussi contre l’emploi quasi permanent du mot « haine » concernant ce mouvement des Gilets jaunes : ce n’est pas de la haine que de crier « Macron démission ». Sachons raison garder.
P.-S. : ces quelques lignes sont encore trop pour Jacques Toubon, cet insignifiant benêt qui a obtenu ce fromage de François Hollande grâce au carnet d’adresses de sa seconde épouse. Je me suis laissé dire que dans les ministères où il a sévi et où il s’accrochait comme une bernique sur un rocher, il était surnommé dans les couloirs M. Toufaux !
@ Noblejoué
« Le moment où on est dans un état assez euphorique pour se sentir très bien et en même temps assez normal pour en plaisanter m’a toujours paru très intéressant. »
Moi, ça m’a paru toujours insuffisant et rendait donc l’acte entier de boire de l’alcool sans intérêt.
J’imagine que vous êtes devenu(e) adulte, que je ne l’ai jamais été et j’espère ne le serai jamais.
Boire de l’alcool n’a d’intérêt que quand on se soûle la g**le pour justement aller au-delà du contrôle de soi.
D’ailleurs, c’est la nature humaine de transgresser, d’aller au-delà de ses limites. C’est comme ça que l’être humain est devenu ce qu’il est pour le pire et le meilleur, comme l’art.
C’est en transgressant que la vie prend tout son sens.
Evidemment, il faut en accepter les conséquences qui sont souvent déplaisantes parce qu’au fond, c’est le cas de le dire, c’est vrai : In vino veritas.
Et la plupart des gens n’aiment pas la vérité qui est tragique. Les gens préfèrent rester dans les illusions et les fantasmes de leur petite vie minable qu’ils trouvent géniale et qui est en fait généralement insignifiante.
C’est d’ailleurs pour cette raison entre autres qu’ils font des enfants. Pour remplir leur vide intérieur et donner un sens à leur vie de m**de.
Moi, je remplis mon vide intérieur avec l’alcool et je m’amuse en disant des c***eries sur le net, la preuve. Bon, je fais d’autres trucs aussi accessoirement mais ça me regarde.
Mais vous savez,ce n’est pas une obligation d’être bourré pour dire des c****ries. Beaucoup de gens disent beaucoup de c****ries sur le net ou ailleurs et n’ont pas besoin d’alcool. Pas besoin de citer de noms fréquentant ce blog.
D’ailleurs, on peut même dire qu’il y a bien plus de gens qui ne boivent pas d’alcool et qui disent des c****ries que de gens qui boivent et qui en disent et eux ont l’excuse de l’ivresse.
@ Exilé
« Le problème est que sur 80 000 fonctionnaires mobilisés un samedi « GJ », la majorité ne sont pas formés au maintien de l’ordre »
Cher Exilé,
Vous êtes amené à écrire des contre-vérités pour défendre votre point de vue. C’est dommage mais c’est représentatif de vos dérives anti-républicaines, voire anti-sociales. Il est clair que la majorité des 80 000 fonctionnaires sont des CRS, ou des gendarmes, très encadrés par une hiérarchie présente sur le terrain (et qui ont eu toute les jours ouvrables précédents pour se reposer, pour continuer à se former ?) et qu’une petite minorité (brigade anti-criminalité, ou autres…) est appelée en appoint. Reprenant votre formule, nous pourrions regretter « que la majorité des GJ ne soit pas formée au maintien… du désordre » !
Mais qui sont donc ces « conseillers en communication » qui nous abreuvent jour et nuit à la télévision et à la TSF ?
Pour à peine 2 000 euros, on peut ouvrir une boîte de communication, avec un physique avenant ou un peu de bagout on a accès à toutes ces chaînes d’info.
Impossible de comptabiliser le nombre d’imbéciles dans cette nouvelle profession.
Chez Pascal Praud, il y a une superbe blonde aux lèvres tellement botoxées qu’on n’écoute plus ce qu’elle raconte… c’est dire par où passe la communication.
Dans les années 90 l’informaticien était roi, aujourd’hui c’est le « communicant », c’est l’imbécile du jour, le Jesaistout. Les journalistes qui ont ramé pour obtenir leur diplôme de l’école de journalisme devraient se méfier, un jour ils seront balayés par ces nuisibles.
D’autant qu’on ne peut plus supporter les journalistes, classés avant-derniers, les péripatéticiennes juste après, dans le coeur des Français…
Cher Philippe,
Monsieur Jacques Toubon est un grand érudit, qui aime les festivals littéraires et nous vous conseillons de l’inviter dans l’un de vos entretiens, ce qui vous permettra de lui serrer la main.
Vous défendez la liberté d’expression parfois jusqu’à l’absurde, aussi reconnaissez à Jacques Toubon, homme chaleureux, souriant, attentionné et plein d’humour le droit de défendre les droits de l’Homme avec conviction et humilité.
Vous ne pourriez pas lui dire en face ce que vous osez écrire et si vous le faisiez, vous regretteriez l’indélicatesse envers lui que vous vous permettez dans ce billet devant sa franchise et sa juste parole.
Enfin, l’erreur est humaine.
Il ne s’agit pas de désarmer la police et où êtes-vous allé chercher cet argument ? Il s’agit d’éviter des mutilations irréversibles et inacceptables.
Le combat de Toubon est le bon et personne ne peut se réjouir de blessés en si grand nombre.
Nous sommes inquiètes qu’un président place le droit de blasphème à l’intérieur de la loi de 1905. Le mini-exposé commençait bien mais avez-vous vu la tête de Blanquer quand le droit au blasphème devient principe de laïcité ?
Il y a de quoi déglutir et devenir livide !
Alors vouloir toiletter une loi aussi importante quand règne une telle confusion dans un crâne, c’est allumer le feu.
L’ours n’est pas en voie de disparition dans les Pyrénées, il suffit d’aller se promener dans les Pyrénées espagnoles pour le comprendre !
Celui qui a voulu tout casser, les corps intermédiaires, les maires, les sénateurs, les parlementaires, les partis politiques, ne peut plus mettre un pied dans la rue, ni ses ministres qui assistent médusés à des mêlées entre force de l’ordre et Gilets jaunes.
Macron ne se veut pas protecteur des institutions de la Ve République et demander aux maires la neutralité des débats pendant une campagne électorale, c’est une ruse de campagne et ce à l’œil.
Les maires et les préfets ont la possibilité d’interdire des manifestations dans certains périmètres et pendant certains horaires.
Ce n’est pas aux maires de faire rempart à la faiblesse d’un président.
Ce n’est pas aux forces de l’ordre de vivre l’inconséquence d’un président.
Il existe un irrespect parlementaire dans ce qui se trame, un irrespect gouvernemental et que devient l’article 20 de la Constitution du 4 octobre 1958 ?
Notre question est de savoir s’il y a violation par le président de l’article 20 de la Constitution de 1958 ?
« …mais il ne le fait qu’à travers le gouvernement et dans le cadre du conseil des ministres »
Ce n’est pas à Macron de conduire le débat, ni d’improviser, c’est au gouvernement de le faire et dans un cadre bien précis.
françoise et karell Semtob
Ah, il ne manquait plus que le ressuscité. Voilà que l’indésirable leader de la FI voudrait s’inviter à la table des Gilets jaunes alors que ce mouvement ne lui a rien demandé et moins encore son pseudo-soutien. Les GJ n’ont pas besoin de Mélenchon-la-GG. Mais ça c’est typiquement lui, faut bien qu’il occupe les lieux pour prendre sa revanche depuis la dernière perquisition à son domicile au petit matin… Oh, surprise, pas seul, pas de bol !
Quand je pense que JLM soutenait le dictateur vénézuélien Nicolas Maduro après que ce dernier avait ordonné la charge répressive sanglante contre les manifestants à Caracas et ailleurs, il joue aujourd’hui l’hypocrite pour ne pas changer et accuse nos forces de l’ordre et nos CRS français d’être des brutes !
Maintenant, il ne faut pas supprimer les Flash-Balls parce que Jacques Toubon-le AllGood le demande. Ce serait une grande erreur. Une formation plus appropriée et un règlement plus strict devraient pouvoir être mieux repensés pour préparer les policiers à cette tâche périlleuse et très dangereuse pour un être humain. Je pense que si certains policiers sont violents par nature ou dépressifs, ils devraient prendre quelques jours de repos et se mettre au calme. Ensuite pourquoi ne pas les orienter vers d’autres postes tout aussi intéressants, mais pas au contact avec les citoyens lors des manifs. Essayons pour voir si ça marche ? Ce serait gagnant-gagnant.
@ Savonarole | 19 janvier 2019 à 16:32
Puisque vous goûtez la grâce féminine, je vous adresse une petite danse divine, qui vous plaira, j’en suis certaine ! Et puis ça vous changera de vos soldats de plomb…
https://www.youtube.com/watch?v=TMs1EHYTWN4
@ Ex abrupto | 19 janvier 2019 à 17:43
Venant de beaucoup pays d’Afrique, où la torture, la répression, l’assassinat des civils sont monnaie courante, ça ne me surprend en rien que ces dictateurs sanguins utilisent plus les balles pour museler à jamais leur peuple que des mots et des pansements à leurs maux. Chez nous, en France et en Europe, nous ne sommes pas des sauvages, heureusement, ni stupides au point de les copier ou de comparer l’incomparable.
Une arme utilisée debout, dont la règle d’emploi dit:
– tirer de loin
– ne pas toucher la tête ni les testicules
…il y a quelque chose qui cloche.
Par ailleurs on a des théoriciens du maintien de l’ordre épatants ici et sur les plateaux de télévision.
On nous dit que la France est la seule à utiliser le Flash-Ball et ses descendants.
Admettons.
On nous dit qu’il y a des manifestations similaires, violentes, comprendre cherchant à blesser ou tuer les flics, ailleurs. J’aimerais en être sûr.
On « pense » (un journaliste de « Libé ») qu’il y a d’autres moyens de maîtriser ces situations. Il pense. Donc il ne sait pas.
On dit qu’il y a des méthodes de désescalade.
Venez nous prouver que l’on peut « désescalader » face à des délinquants ou criminels (selon ce qu’ils font) qui en arrivent à mettre le feu à des bâtiments (les voitures des autres je suis d’accord, ce n’est pas grave), lancent des objets de métal ou pierre de plus de 500g sur la police !
C’est un peu théorique.
Ce qui marche sur le protestant (de religion) scandinave au comportement traditionnellement civique et civil, qui ne cherche pas à casser du flic, marcherait sur nos Français agressifs sans attirance pour un comportement civique, en aucune circonstance ?
Je suggère de mettre ces aimables plaisantins en tenue de gendarme dans les premiers rangs des manifs.
Que doit utiliser le policier en danger de mort ? Son arme pour se suicider et abréger ses souffrances ?
La haine flotte sur la France.
Si l’on prenait les quatre milliards que procurerait ce rétablissement de l’ISF, et qu’on le redistribuait aux seuls smicards, cela ferait 95 euros par mois sur la base de 3,5 millions de smicards.
Mais en fait ce serait injuste, il faudrait redistribuer à beaucoup plus : petits retraités, chômeurs en fin de droit, ceux qui ont un peu plus que le SMIC.
On voit bien que ça va fondre. Cela ne ferait qu’un tout petit plus.
Il ne faut pas se bercer d’illusion mais punir les riches est si jouissif.
Si on pouvait les décapiter…
Je n’en suis pas (des soumis à l’ISF, même avant sa transformation) mais je n’approuve pas.
Il n’empêche qu’il est des rémunérations indécentes: les trop élevées comme celles des emplois fictifs de la République (fromages, gâteaux et placards dorés) réservés aux copains et copines et ex-conseillers ministériels, celles de certains hauts fonctionnaires (en incluant par exemple Agnès Saal qui dépensait sans compter en taxi pour elle et sa famille l’argent de sa charge, et qui au lieu d’être virée de la fonction publique a accédé à un meilleur poste), les jetons de présence à la passe-moi la moutarde je te passerai le séné, et j’en passe.
Mais ça ne suffira pas. La fraude fiscale et les niches indues ? Il faudrait un énorme effort, est-ce possible ? Peut-être, à condition que la punition soit plus sévère.
Vous avez tout à fait raison.
Quand il y a des excès de la part de la force publique, elle est sanctionnée.
En revanche, le harcèlement permanent, la haine, la brutalité dont sont l’objet les policiers, échappe majoritairement à toute répression.
Aux manifestants belliqueux s’ajoutent des casseurs qui donnent aussi du fil à retordre. Et ce sont les policiers qui sont au front. Pas le défenseur des droits !
Monsieur Toubon a 77 ans, il a des rémunérations plus que confortables, il est difficile de comprendre qu’à cet âge avancé il occupe encore une telle fonction. Il pourrait être un retraité paisible au lieu de hurler avec les loups. Le pays serait-il donc dépourvu d’autres talents au point qu’on soit tenu de le maintenir si longtemps à son poste ?
Legitime, légitime… que le terme est difficile à cerner !
La légitime défense est légitime à condition… de rester défense. Et on sait les difficultés d’interprétation que cela peut susciter.
Dans le cas de la violence légitime, c’est encore plus difficile. Car la violence légitime reste toujours violence. Est-on jamais sûr qu’elle soit légitime ?
Les policiers ne méritent certes pas d’être tabassés. Mais les manifestants méritent-ils d’être tirés au Flash-Ball comme des lapins ?
Manifester n’est-il pas pour eux un moyen légitime de se défendre en faisant connaître leurs souffrances et leur désespoir ?
@ duvent | 19 janvier 2019 à 22:39
Magnifique ! Quel bonheur !
Mais YouTube ne donne aucun renseignement sur ce ballet, dommage.
Qui sont-ils, de quel pays ?
Je fais suivre à des amis.
Merci, chère duvent.
23:48, attention, Wil va débarquer, tout le monde aux abris !
@ Wil
« C’est en transgressant que la vie prend tout son sens. »
En transgressant quoi, vos limites ou les autres ? Si ce sont vos limites, vous pouvez en tirer un profit de connaissance de soi et n’êtes pas obligé d’importuner, le faisant par exemple seul ou avec des gens comme vous, entre vous, pour votre enrichissement intérieur et un profit artistique.
En transgressant les autres, vous en dépendez.
Vous me direz qu’on dépend toujours des autres… Mais vous en dépendez alors que vous leur semblez, je ne vais pas trancher ce point, les agresser. Cependant d’un autre côté, vous semblez vouloir en être apprécié, ce qui vous met dans une position intenable. Ou du moins inconfortable…
Il me semble que quand vous dites apprécier notre hôte ou dire les qualités de madame Bilger, vous voulez en être apprécié malgré vos provocations.
Il me semble que quand vous dites avoir l’excuse de l’ivresse pour vos conn*ries et quand vous dites les autres dire autant de stupidités que vous sans cela, vous cherchez certes à provoquer mais aussi, qui excuse s’accuse, et on le fait entre autres pour être apprécié, que vous voulez être aimé.
Ce qui est assez difficile quand on agresse.
Vous parliez d’enfant, permettez-moi de me dire que vous me paraissez semblable à un enfant adopté qui fait tout pour voir si à force de provocations, il ne va pas être abandonné, parce que s’il l’était plus tard, quand il croirait être aimé de ses parents, ce serait pire.
Les gens qui tiennent un blog sont en position parentale, ils invitent des gens qui viennent et reviennent, et donnent un cadre, le texte à commenter, de même que la modération, toujours différente dans chaque blog, et d’autant plus parentale et humaine que non produite par on ne sait quel système informatique ou déléguée à on ne sait qui.
Il me semble que les Bilger ne risquent pas de vous virer, on leur a fait subir des choses pires que vos foucades.
En plus non motivées par un besoin d’expérimenter le monde et affectif qui peut faire passer bien des choses.
Je peux vous le dire, vous n’êtes pas mesquin donc n’en abuserez pas !
Donc le problème est : est-ce que les autres commentateurs, qui ne sont pas a priori dans une position parentale, vont vous adopter ?
Je l’espère pour vous et pour eux… beaucoup se targuant d’être chrétiens et donc pardonnant les offenses, qui ne vont pas à des points que je ne vais pas dire pour ne pas rouvrir de vieux dossiers ou donner des idées à de vrais vicieux.
Chacun son sens de la vie, chacun ses risques…
Maintenant, j’aimerais savoir si :
Il vous est loisible d’accélérer ou de ralentir votre survenue à l’état d’ivresse non seulement avec l’absorption plus ou moins rapide d’alcool mais par votre disposition d’esprit.
Si vous avez encore plaisir à déguster le goût des vins et autres boissons alcoolisées ainsi qu’à boire avec d’autres gens que vous appréciiez.
Dans quelle mesure la musique est changée pour vous avec l’alcool et l’alcool par la musique.
Même question pour les rêves.
Puisque vous dites que sans alcool, la vie n’a plus de sens, avez-vous des angoisses existentielles sans ?
Et autres choses semblables. Ce n’est ni pour me moquer, ni pour vous soigner, ni pour vous manipuler mais parce qu’il fait partie du sens de ma vie de découvrir du nouveau, de comprendre.
On peut espérer aussi que les gens vous comprenant mieux, ils vous estimeront davantage. Le poivrot qui agresse ne plaît pas, mais la quête de sens est estimable, et on ne voit guère que le revers de votre médaille, d’habitude.
Bien sûr, si par malrencontre, j’ai ravivé vos blessures, je vous prie de bien vouloir agréer mes excuses.
Dans tous les cas, santé !
Flash-Ball est une marque, Honorable Honoraire.
L’on dit : lanceur de balles de défense (LBD).
C’était la Commission nationale de déontologie de la sécurité qui demandait que l’on cesse d’utiliser les LBD et cela depuis 2009.
Loi n°2000-494 portant création d’une Commission nationale de déontologie de la sécurité
https://frama.link/1eX95TdX
La Commission a été dissoute en 2011, ses prérogatives ont été transférées au Défenseur des droits, article 71-1 de la Constitution française.
Le rapport de 2009 de la Commission, 8 pages sur les LBD et sur la marque Flash-Ball, dont un chapitre : Défaillance des matériels.
https://frama.link/gHt8hxd2
Dans un rapport de 2013 du Défenseur des droits, il est déjà demandé de restreindre l’usage de ce type d’arme, voire d’interdire la marque Flash-Ball et pas forcément les LBD.
Titre : Rapport sur trois moyens de force intermédiaire
– le pistolet à impulsions électriques de type Taser x26 ®
– le Flash-Ball superpro ®
– le lanceur de balles de défense 40×46
https://frama.link/dDdDq3Rf
Pour exemple, les pistolets à impulsions électriques ont déjà tué plusieurs personnes au Canada, alors que c’est supposé être des armes non-létales, juste un truc pour maîtriser une personne.
À l’aéroport de Montréal, une personne qui ne représentait aucun danger, aucune arme sur elle, mais qui ne parlait pas l’anglais et le français, qui ne comprenait donc pas ce que lui demandait la police chargée de la frontière est morte de cette manière, les flics en ayant marre de lui parler l’ont électrocutée.
Donc Honorable Honoraire vous faites une infox et du racolage !
Le Défenseur des droits n’a jamais demandé que l’on désarme la police !
Il relève qu’un outil non-létal qui ne vise qu’à maîtriser, donc faciliter le travail de la police, provoque de très graves blessures et des handicaps physiques.
Comme le coussin qu’utilisait la police de l’air et des frontières pour que les personnes expulsées cessent de crier, elle le posait sur leur visage, ce qui a entraîné plusieurs décès.
Le fait que cela soit non-létal, certains policiers ont tendance à l’utiliser quand bon leur semble et trop facilement et surtout en tirant sur n’importe qui, voir le gamin de quinze ans qui faisait ses courses à Strasbourg, six heures d’opération en chirurgie pour une reconstruction faciale.
https://frama.link/7D3W0W8a
Ainsi si vous pouviez vous mettre à réfléchir juste un petit peu, cela ne vous ferait pas de mal Honorable Honoraire !
@ Gavot
Subtilité de votre humour que je découvre !
Sauf que si cet argent n’est nulle part, il est en moins dans
les caisses de l’Etat et en moins chez les policiers et autres fonctionnaires.
Vous avez sûrement raison. Il n’y a en comptabilité aucune colonne salaires et émoluments qui puisse indiquer où passe le pognon…
Excusez-moi, j’ai d’autres informations à lire ce matin.
« La légitime défense des biens autorise bien à ce qu’on fasse cesser un pillage – un vol aggravé de multiples manières – au prix de quelques ecchymoses, et ce jusqu’à ce que les malfrats soient évincés des lieux. »
Vous avez dit ecchymoses ?
Jusqu’à l’arrivée d’une gouape ayant fait ses classes auprès de la pègre marseillaise, la doctrine du maintien de l’ordre privilégiait la préservation de l’intégrité physique des manifestants à la protection des biens, même s’il fallait supporter des destructions et leur coût financier.
Il semble bien que les temps changent, la mentalité de la voyoucratie n’étant pas de privilégier la vie humaine.
Mais alors, il faut être cohérent ; le crétin des Alpes et sa collègue, la vendeuse de téléphones de la Justice, doivent proposer en urgence des modifications des lois concernant la légitime défense et la détention et le port d’armes, afin que chaque citoyen puisse abattre légalement tout individu qui chercherait à piller, détruire ou détériorer ses biens. Chiche !
Manifester pour dire sa colère quand on retire le pain de la bouche est tout ce qu’il y a de plus normal et c’est humain.
Nouvelle génération des futurs Gilets jaunes ?
C’est dès le plus jeune âge que l’auto-défense se construit le plus naturellement du monde.
Cette vidéo est amusante mais aussi elle démontre et dès la première année d’une vie qu’on est décidé à ne pas se laisser faire quand on est provoqué, privé et moqué injustement par celui qui veut dominer sur les plus faibles. A l’âge adulte l’auto-défense ne se traduit plus par des cris en montrant ses quatre quenottes pour impressionner, mais par la colère et des débordements violents de part et d’autres. Et là c’est du sérieux. Une arme n’est pas un jouet.
Castaner n’est pas formé pour être le premier flic de France.
https://www.youtube.com/watch?v=waaw8GVAESU
Je trouve particulièrement scandaleux de vouloir, au nom de l’Etat de droit, désarmer la police. Alors que cette dernière est banalisée, humiliée, voire annihilée par des hordes d’abrutis emplis de haine et de violence, elle devrait être désarmée ! On lui tire dessus, on la fracasse et elle doit être désarmée, j’en veux pour preuve, il y a quelques mois, ce casseur qui a jeté un cocktail Molotov dans une voiture de police, alors occupée, jet de cocktail Molotov qui aurait pu entraîner la mort !
Nous vivons dans un pays qui, visiblement, n’aura jamais la culture de la dureté, de la fermeté à l’américaine ou à l’anglaise.
Faisons en sorte que la police se fasse caillasser, le policier blessé se consolera en se disant qu’il n’aura pas blessé son agresseur avec une arme dangereuse !
Ces exécrables casseurs grèvent la France d’un passif irréfutable, ces véritables bêtes sont tellement courageuses et légitimes qu’ils se cachent leur visage avec une cagoule, j’ose écrire ici, et ça ne me gêne pas de l’écrire, que les Allemands qui ont envahi le France en juin 1940 n’étaient pas cagoulés.
Mais bon, l’Etat de droit est là pour nous rappeler que les casseurs doivent être interprétés comme un fait social révélant une France complètement dilapidée.
@ Jean le Cauchois
« Vous êtes amené à écrire des contre-vérités pour défendre votre point de vue. »
Mais ce n’est pas « mon point de vue » !
C’est ce qu’indiquent plusieurs sources dont celles dont j’ai fourni les liens.
Vous seriez bien aimable de les consulter avant de vous montrer trop affirmatif.
Pour information, les effectifs de la gendarmerie mobile (chargée du maintien de l’ordre) sont de 13 000 militaires et ceux des CRS sont d’environ 11 000 fonctionnaires, sachant qu’ils ne sont pas forcément tous susceptibles d’être mis en service simultanément pour diverses raisons.
Le total est donc largement inférieur aux 80 000 hommes déployés.
https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-institution/Generalites/Nos-missions/Securite-publique/Ordre-public-securiser-et-maintenir-l-ordre
Alors que les Gilets jaunes sont souvent caricaturés, hélas parfois ici même, comme étant en bloc des gens violents, une jeune femme éborgnée par un tir tendu de grenade lacrymogène sans action violente de sa part sait faire preuve d’une indulgence méritoire envers la police en dépit des circonstances :
http://www.bvoltaire.fr/fiorina-l-je-me-sens-encore-plus-gilet-jaune-je-ne-peux-pas-imaginer-que-toutes-ces-personnes-soient-blessees-pour-rien/
Attention à la confusion des points de vue, de bonne foi, ou par manipulation délibérée aux fins d’intimidation.
Explications :
(1) Je constate ceci : la majorité des boulangers font du pain médiocre, la majorité des charcutiers ne savent pas confectionner du bon pâté-croûte, pas mal de professeurs de droit ne préparent pas leurs cours sérieusement.
(2) Si j’exprime mes doléances, ces professionnels m’enjoignent de me taire sous prétexte que je ne suis ni boulanger, ni charcutier, ni juriste.
(3) Mais c’est un abus de leur part.
Car mon incompétence dans ces domaines ne m’empêche nullement, au vu de leurs *prestations constatables*, de mettre en cause leur compétence professionnelle. Je ne sais pas jouer du piano, mais si un pianiste fait des mauvaises notes, j’entends ces mauvaises notes.
(4) Il en va à peu près de même avec beaucoup de champs dans la vie politique et sociale.
Je ne suis pas spécialiste du maintien de l’ordre, et de plus, ici, je ne suis pas témoin direct. Mais on a des témoignages oraux, écrits, en vidéo. Dont je dépends assurément, mais qui sont assez nombreux. Ils viennent de bords divers, et de groupes divers en position diverse (manifestants, journalistes, médecins). Ils se trouvent converger.
Donc je suis réalistement fondé à critiquer certaines méthodes de maintien de l’ordre.
(5) Critiquer telle façon de faire des boulangers, des charcutiers, des professeurs, des policiers, ce n’est pas mettre en cause la légitimité même de leur honorable profession. C’est constater que, dans le monde réel, la compétence n’est pas aussi largement partagée qu’on l’affirme. Ne nous le cachons pas, l’esbroufe est très répandue.
Dans cette perspective, je n’ai donc pas de motif pour me laisser intimider par la réaction sophistique classique, qui est : vous n’y connaissez rien, paysan, taisez-vous.
@ Ellen | 20 janvier 2019 à 10:40
« Castaner n’est pas formé pour être le premier flic de France »
Comme nous sommes sous le règne du « en même temps » je dirais comme vous mais, en même temps, il a appris les méthodes des voyous lorsqu’il était « le minot » de Zampa.
Pour se « refaire le casier » il a choisi la politique, là ou il y a aussi beaucoup de voyous, mais riches et protégés par « la famille ». Exemples ?
BALKANY (XXL),
CAHUZAC condamné à 2 ans de prison ferme mais en liberté rémunérée en Guyane,
AYRAULT condamné pour délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public,
DÉSIR Jean-Christophe (pseudo Harlem) condamné à 18 mois de prison avec sursis pour recel d’abus de biens sociaux,
HIDALGO condamnée à 40 000€ d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail,
ROYAL Ségolène, condamnée pour des licenciements abusifs…
J’arrête, la liste est trop longue.
Quand on est un voyou on se doit de connaître des planques, et la politique en est une.
Il s’est opportunément introduit dans le mouvement En Marche du jeune Macron.
Il a fait comme Benalla l’expérience en plus c’est tout. Et ça a marché.
Pour Benalla « la famille » sera là pour lui, je n’en doute pas.
@ Cyril Lafon | 20 janvier 2019 à 10:52
Le Défenseur des droits n’a jamais demandé de désarmer la police, c’est un mensonge de l’Honorable Honoraire !
Dans le rapport de 2013 du Défenseur des droits et le rapport de 2018, il était demandé de retirer la marque : Flash-Ball Superpro, qui ne permet pas de viser correctement le torse des personnes. Vous voulez viser le torse et c’est la tête qui reçoit.
Rapport du 10 janvier 2018 – Le maintien de l’ordre au regard des règles de déontologie : https://frama.link/XLGcAJn2
Les policiers n’ont pas le droit de viser la tête avec les armes non-létales, c’est pourtant ce que font certains d’entre eux ; or en visant la tête, elles peuvent tuer, pour l’heure, elles ont estropié plusieurs personnes ; dont un mort confirmé par arrêt cardio-respiratoire en 2010, la vitesse de l’impact l’ayant empêché de respirer.
Le policier a été condamné à six mois de prison avec sursis : https://frama.link/Rs-Q0N9d
C’est la Direction de l’ordre public et de la circulation qui a décidé qu’il fallait cesser d’utiliser ce type d’arme non-létales car elles causaient trop de dégâts et cela dès 2009, suite au décès de Remi Fraisse.
Ainsi que la Commission nationale de déontologie de la sécurité (police et gendarmerie) dans son rapport de 2009, mis dans un autre post plus bas.
Puis en 2015, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale demande l’interdiction, titre :
– Chargée d’établir un état des lieux et de faire des propositions en matière de missions et de modalités du maintien de l’ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens.
https://frama.link/R3G733pb
Le Défenseur des droits, sur Europe 1, ne demande pas de désarmer la Police, mais la suspension de l’utilisation de la marque Flash-Ball Superpro et du LDB 40/46 qui ne sont pas fiables et causent trop de dégâts.
Les vrais propos du Défenseur des droits, curieux que l’Honorable Honoraire ne les aient pas mis en lien : https://www.youtube.com/watch?v=zil5M6BjuGg
@ Denis Monod-Broca 19/01 23:26
« Manifester n’est-il pas pour eux le moyen légitime de se défendre en faisant connaître leurs souffrances et leur désespoir ? ».
Mais est-il légitime pour vous de manifester en enfreignant les règles régissant l’organisation et le bon déroulement d’une manifestation, en usant délibérément de la provocation, sachant parfaitement les conséquences qui en résulteront, en s’équipant par inadvertance d’objets qui seront autant d’armes par destination pour volontairement blesser, saccager, piller ?
Est-il légitime de manifester en entravant systématiquement depuis des semaines cette liberté fondamentale pour chacun de circuler et de travailler ?
Est-il légitime de manifester en sabordant une économie avec pour conséquence première de priver de leurs sources de revenus et de l’usage de leur outil de travail ceux qui souvent se trouvent dans des situations aussi difficiles, si ce n’est plus, que ceux qui manifestent ?
Est-il légitime de manifester au nom de prétendues souffrances alors que l’on affiche des signes extérieurs et des comportements qui contredisent souvent une telle affirmation ?
Est-il légitime de continuer à manifester en refusant tout débat alors même qu’au rang des revendications formulées figurait une demande de plus de démocratie ?
Où la légitimité Denis Monod-Broca est effectivement difficile à cerner comme vous dites !
@ Exilé
@ Jean le Cauchois
Vous êtes dans l’erreur tous les deux pour des raisons différentes :
Petit rappel :
Les CRS et les gendarmes mobiles sont des unités appartenant à la police nationale et à la gendarmerie plus spécialement formées à l’encadrement des manifestations massives risquant de dégénérer et à la répression des émeutes.
Toutefois, l’une comme l’autre n’interviennent que sur réquisition du préfet (qui reçoit lui-même les instructions, ordres et contrordres du ministre de l’Intérieur) et sur demande expresse d’un commissaire divisionnaire de la police nationale ou d’un officier supérieur de la gendarmerie, lorsque les services d’ordre de la sécurité publique de ces unités risquent d’être débordés en cas de menaces, violences et situations particulièrement sensibles ou explosives.
J’ajoute qu’au sein des services de sécurité publique de la police et de la gendarmerie, regroupant à eux deux environ 120 000 hommes et femmes (généralement en tenue), existent des BAC composées de policiers et militaires, personnels plus spécialement sélectionnés et formés pour intervenir dans les zones sensibles (contre la petite et moyenne délinquance) ou dans certaines situations délicates et opérant généralement en civil, tantôt en éclaireur tantôt en appui des policiers et gendarmes du GIR (PJ).
A noter que tous les fonctionnaires de police de sécurité publique et de la gendarmerie nationale, ceux en tenue que le public rencontre le plus souvent sur le terrain, sont formés au maniement des armes (pistolet ou revolver, tonfa, etc.), taser, grenades lacry, de désencerclement etc. durant leur formation en école, avec séances de tirs et piqûres de rappel ponctuelles et, concernant l’utilisation du LBD 40 par exemple doivent avoir une habilitation particulière pour pouvoir utiliser ce matériel, lequel, normalement, n’est pas requis dans des manifestations la plupart du temps pacifiques et dûment contrôlées par les propres services d’ordre des organisations syndicales ou associatives, en concertation avec les forces de l’ordre compétentes territorialement.
Et c’est justement parce que les « Gilets jaunes » ont voulu innover et déroger à ce genre d’organisation, s’appropriant outre le rôle de manifestant, celui de milicien faisant leur propre loi, improvisant des parcours sans autorisation et entravant la liberté de circuler, de travailler, instaurant au final un climat de pagaille généralisée et de haine vis-à-vis de tout ce qui représente l’autorité qu’on en est arrivé à ces extrémités !
@ Savonarole | 19 janvier 2019 à 23:35
J’ai aussi regardé le « tube » en lien et cela m’a amusé beaucoup moi aussi.
En lisant les commentaires de ce blog depuis quelque temps je pensais que vous étiez misogyne puisque vous ridiculisez des femmes que vous appelez andouille de Guéméné (?).
Votre inclinaison n’est pas celle-ci.
Je vous salue.
@ Elusen
« Pour exemple, les pistolets à impulsions électriques (PAIE) ont déjà tué plusieurs personnes au Canada, alors que c’est supposé être des armes non-létales, juste un truc pour maîtriser une personne.
À l’aéroport de Montréal, une personne qui ne représentait aucun danger, aucune arme sur elle, mais qui ne parlait pas l’anglais et le français, qui ne comprenait donc pas ce que lui demandait la police chargée de la frontière est morte de cette manière, les flics en ayant marre de lui parler l’ont électrocutée. »
Je n’ai pas « inspecté » tous les cas mais celui que vous citez qui à l’époque était le dix-septième au Canada, semble correspondre à un décès de l’autre côté de ces quelques arpents de neige comme disait un grand génie païen mais pas toujours inspiré.
La mort d’un citoyen polonais à l’aéroport de Vancouver (pas à Montréal-Mirabel, mais de l’autre côté) fut consécutive à une action nettement non réglementaire de la police avec cinq utilisations de Taser® dont plusieurs simultanées, et à l’absence de massage cardiaque par ces fonctionnaires.
https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Dzieka%C5%84ski_Taser_incident
C’est comme avec les mains on peut mettre des baffes, ou tuer à coups de poing ou par étranglement.
Mais le PAIE peut être létal même bien utilisé.
« En même temps » il ne faut pas se mettre dans une situation suscitant le risque d’être « tasé ».
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
C’est le mauvais usage, ajouté à la dangerosité d’une arme, qui est en cause. C’est comme les chiens, leur comportement dépend de leur éducation et des maîtres.
Le PAIE communément appelé Taser® est une arme dangereuse utilisée normalement dans des situations de danger.
Ses dangers sont connus, les dangers qui suscitent son utilisation ne doivent pas être ignorés ou minimisés.
On en parle dans Wikipédia (en anglais). On note que le fabricant a mangé le bord de son chapeau, d’arme « non létale » il est devenu arme « moins létale ».
https://en.wikipedia.org/wiki/Taser_safety_issues#Comparison_to_alternatives
Varia:
Les citoyens ont le devoir d’obtempérer aux injonctions légales des forces de l’ordre, de ne pas aller où il leur est interdit d’aller de façon légale.
S’ils outrepassent, ils doivent accepter les risques inhérents, et la force physique est justifiée. Si en plus ils se rebellent et tentent de blesser ou tuer, ou prennent le risque de tuer, ils prennent un risque supplémentaire et il est légitime que la force publique augmente la puissance de son action.
Je mettrais un bémol : quand cela est possible la force publique devrait tenter une désescalade mais une fois encore quand on voit les agressions délibérées et mortifères de certains (CERTAINS ? PAS TOUS, mais ceux qui n’en sont pas se doivent de se retirer pour laisser la force publique s’occuper des seuls agresseurs au lieu d’en jouir et de se plaindre des balles perdues) la désescalade me semble relever de la miction dans un instrument à corde.
Beaucoup de visages masqués parmi les Gilets jaunes, beaucoup de masques à gaz et lunettes étanches. C’est uniquement défensif n’est-ce pas ?
J’ai vu une grenade oups pardon une boule de pétanque rouler. Pas vu le cochonnet. Un gentil Gilet jaune non représentatif ?
J’ai vu un manifestant au sein de la manifestation des Gilets jaunes, à Paris, venu avec ses deux chiens japonais, des akita inu, qui sont de beaux chiens de défense puissants et historiquement une race créée ou adaptée à la chasse à l’ours. Pas muselés.
C’est pour rapporter la boule de pétanque ?
80-90 000 manifestants en France.
Le peuple est-il dans la rue ? Non.
Est-ce une raison pour ne pas remédier à la pauvreté de trop de méritants ? Non.
Est-ce une raison pour mettre à mal le commerce et l’économie pas flambante du pays ? Non.
Est-ce une raison pour pousser au dépôt de bilan commerçants, transporteurs et petites entreprises dirigées par des salauds de patrons profiteurs, nul n’en doute ? Non.
Qui aura le temps et la volonté d’aller pondre sa contribution au débat national ? Une minorité qui ne vaut pas mieux ni moins que le majorité qui ne se manifeste pas ce en quoi elle a tort.
En quoi les propositions de réforme bien entendu chiffrées et financées seront-elle représentatives du Peuple ? Aucunement.
Comment empêcher le « demain on rase gratis » ? On ne peut.
Comment aspirer les entreprises qui quittent le Royaume-Uni avant fermeture ? Et les empêcher de préférer des pays stables ayant fait leurs réformes de fond ? En arrêtant ce b**del.
Comment concilier la revendication de rouler plus vite pour arriver à peine plus tôt (et plus souvent entier) et d’avoir un budget de carburant moindre ? Quels neurones ne fonctionnent pas ?
Comment expliquer la destruction de biens publics si l’on se plaint de trop d’impôts ?
@ Cyril Lafon | 20 janvier 2019 à 10:52
Je ne suis pas favorable au désarmement de la police, je veux simplement que l’armement dont elle dispose soit employé dans le respect du droit des gens.
Que des policiers fassent usage de LBD 40 pour se défendre quand ils sont réellement agressés par des racailles de banlieue notamment me semblerait tout à fait légitime.
Or, cet usage est exceptionnel.
Mais quand ces mêmes policiers visent la tête d’un manifestant qui s’éloigne en marchant, bras en l’air, c’est une faute gravissime.
Il n’y a aucune légitime défense et encore moins d’usage proportionné de la force.
C’est ce deux poids deux mesures qui commence à me hérisser le poil, que ce soit
– en matière policière : extrême retenue contre les racailles mais open bar contre les Gilets jaunes, que j’ai pu constater de visu.
– en matière judiciaire : des peines ahurissantes sont requises contre des GJ sans casier judiciaire et les peines prononcées sont lourdes, alors que nos racailles bénéficient de toute la clémence possible.
Maître Régis de Castelnau rapportait sur sa page Facebook le cas d’un homme condamné à 28 mois de prison sans avoir vu un avocat, qui s’en plaint avec cette réponse sublime de la présidente du tribunal: « Mais Monsieur, ça n’aurait rien changé ».
@ Cyril Lafon | 20 janvier 2019 à 10:52
Vous avez dû mal comprendre. Il ne s’agit pas de désarmer la police, mais de la responsabiliser davantage, de ne pas l’utiliser à tort et à travers sur vous, sur moi qui sommes innocents et avions eu pour seul tort de se trouver face à elle au pire moment, quand elle était déjà sur les dents et épuisée.
D’ailleurs j’ai deux questions à poser à Castaner (qui s’y connaît dans la délinquance) : aviez-vous été formé au stand de tir avant de rentrer au ministère de l’Intérieur ?, quelle formation aviez-vous eue sur le terrain ? Si aucune, vous êtes alors le moins bien placé pour donner des ordres. Merci qui ? merci Macron. Le copinage en politique sa paie bien surtout sans avoir l’expérience au poste offert, n’est-ce pas ?
@ Exilé à 12:17
Cher Exilé,
Vous avez peut-être raison : vous me pardonnerez ma critique. Depuis que je vous ai trouvé sur le net (Exilé blanc : blanc sec avec un bon équilibre entre rondeur et tension), je rêve d’une dégustation ensemble, du côté de Montlouis-sur-Loire. Pourquoi pas ?
@ Mary Preud’homme à 15:12
« Vous êtes dans l’erreur tous les deux… »
Chère Mary, merci de nous donner beaucoup d’informations… pour ne pas nous départager. C’est sympa, et nous vous inviterons à nous rejoindre du côté de Montlouis-sur-Loire, pour y apprécier un verre d’Exilé blanc.
@ S Carioca | 20 janvier 2019 à 18:11
Personne ne sait combien il y a de manifestants dans les rues de France dans la métonymie dite « gilet jaune », donc évitez d’avancer des chiffres farfelus, y compris ceux d’un gouvernement qui a intérêt à minimiser.
L’utilisation des armes non-létales n’a rien à voir avec vos élucubrations sur des réformes économiques ou des entreprises britanniques.
On vous parle d’arme non-létale et vous répondez profondeur des océans.
Le Défenseur des droits n’a jamais demandé à ce que la police soit désarmée, point !
Ne plus utiliser la marque Flash-Ball Superpro et le LBD 40/46, c’est une proposition des autorités policières originellement dès 2009, tous les rapports ont été mis en lien sur ce sujet.
Trop de personnes sont estropiées.
Vous visez quelqu’un et c’est un autre qui le prend.
Vous visez le torse et c’est dans la figure que cela arrive.
Vérification des faits – Libération : https://frama.link/CyjkoQpx
19 janvier 2019, Axel 25 ans, Montpellier, actuellement en neurochirurgie.


Le journaliste David Dufresne, spécialisé dans les forces de police, a recensé sur ses sites le nombre de blessés et estropiés : https://twitter.com/davduf
Plusieurs pays de l’Union européenne interdisent l’usage de ce type d’arme et ils n’ont pas plus de problème qu’en France.
Constamment payer des dommages-intérêts, et quand en plus cela va se finir devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme avec des millions d’euros à la clef, cela ne va pas le faire longtemps.
@ Michel Deluré
Vous avez bien compris ce que je voulais dire mais, dans votre liste, vous avez oublié quelques questions :
– est-il légitime d’appréhender des passants parce qu’on suppose qu’ils ont l’intention d’aller manifester ?
– est-il légitime d’utiliser en si grand nombre ces balles en caoutchouc capables de défigurer et de tuer, et de le faire sans sommation ?
– même question pour les grenades de désencerclement
– est-il légitime de déployer autant de policiers que de manifestants ?
– etc.
@ Mary Preud’homme
«…des BAC composées de policiers et militaires, personnels plus spécialement sélectionnés et formés pour intervenir dans les zones sensibles (contre la petite et moyenne délinquance) ou dans certaines situations délicates et opérant généralement en civil, tantôt en éclaireur tantôt en appui des policiers et gendarmes du GIR (PJ). »
Certes, mais c’est justement le problème.
Ces unités – ainsi que les BRI d’ailleurs – vues comme des « cow-boys », n’ont pas du tout la culture de contrôle des manifestations propre aux unités de la gendarmerie et des CRS spécialisées en la matière, consistant à appliquer une suite de procédures graduées en évitant d’aggraver la situation (comme par exemple en créant des nasses interdisant aux manifestants toute chance de fuite).
Une vidéo a montré un « motard » ayant perdu son sang-froid en ayant sorti son arme de service pour menacer les manifestants alors qu’il s’agit du dernier stade des mesures à envisager en de telles circonstances.
Mais comme l’a indiqué un fonctionnaire de police dans une vidéo dont j’ai indiqué le lien, la faute de ce type de comportement incombe à la hiérarchie qui donne à des équipes l’ordre d’intervenir à tel ou tel endroit sans que ces dernières aient tous les éléments pour analyser le contexte et agir de manière adaptée.
Dans l’exemple cité, cette intervention inconsidérée des motards a été prise comme une provocation.
Vous me permettrez de ne pas partager avec enthousiasme votre appréciation finale un peu caricaturale sur les méthodes d’action des GJ, qui sont en fait des Français libres refusant tout embrigadement comme les syndicats par exemple (syndicats souvent hyper-violents, y compris et surtout de la part de leur service d’ordre et allant par exemple jusqu’à maintenir en arrêt Christine Boutin et Xavier Lemoine lors d’une manifestation).
https://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/agression-de-christine-boutin-et-xavier-lemoine.html
Seuls les Gilets jaunes sont des méchants, n’est-ce pas ?
@ Denis Monod-Broca | 21 janvier 2019 à 08:19
Oui il entre dans les missions de la police de contrôler des personnes qui rejoignent une manif avec des sacs à dos, pancartes et objets divers pouvant servir de projectiles. La prévention vaut tout de même mieux que la répression, non ?
Par ailleurs les tirs de grenades en tout genre, Flash-Ball et aujourd’hui LBD40, s’effectuent toujours après sommations, le but étant de tenir les manifestants à une certaine distance des lieux à protéger. C’est ainsi que tout manifestant qui refuse d’être contenu, se montre menaçant et refuse d’obtempérer suite à plusieurs sommations, prend des risques qu’il doit assumer.
Quant aux tirs de LBD 40, il s’effectue arme à l’épaule et un genou à terre (lorsque les membres inférieurs sont visés) ou debout si le policier ou gendarme (habilité) vise le torse ou les bras, étant entendu qu’il est strictement interdit de cibler la tête, le cou et les parties génitales.
Ce matériel qui est d’une grande précision peut néanmoins générer des accidents, notamment lorsque juste avant l’impact, il est détourné (par ricochet) au moyen de tout objet servant de bouclier et vient de ce fait frapper (n’importe où) la personne qui n’était pas visée initialement.
@ Exilé | 21 janvier 2019 à 09:21
Le problème mon cher c’est que les GJ ne sont pas des manifestants comme les autres, se contentant de défiler en des lieux prédéfinis en hurlant des slogans !
Ce sont des subversifs opérant un peu partout par petits groupes, obligeant ainsi les forces de l’ordre à redéfinir constamment leur propre stratégie, à se diviser et à redéployer leurs troupes aux quatre coins de la capitale, des grandes métropoles et jusqu’aux villes de moindre importance… C’est ainsi que là où une demi-compagnie suffisait pour encadrer une grosse manif, il faut réquisitionner dix fois plus de policiers et gendarmes pour contenir ou contrer dix ou quinze fois moins de « manifestants ».
Un mode opératoire des GJ qui n’est pas sans rappeler celui des rebelles de la guerre d’Algérie pour ceux qui l’ont connue, voire y ont participé.
Quant aux policiers, gendarmes et douaniers des GIR assimilés à des cow-boys, j’ai bien ri !!
@ Jean le Cauchois | 21 janvier 2019 à 00:12
Merci pour votre aimable invitation
mais…………..
Y’a rien qui presse !
L’effet Magnus, bien connu des pongistes et des footballeurs, fait dévier fortement la trajectoire d’une balle qui tourne sur elle-même.
Une grosse balle sphérique tirée à une « certaine » distance ne peut absolument garantir la précision du tir, contrairement au cas d’une balle ogivale, dans un canon rayé.
Le Flash-Ball à balle sphérique devrait être une arme à faible puissance utilisée à très courte distance, tirer à plus de 15 mètres c’est tirer « dans le tas ».
@ Carl Roque | 21 janvier 2019 à 17:38
Il a déjà été précisé sur ce fil :
distance de tir 12 à 15 mètres maximum d’après les recommandations faites aux policiers et gendarmes habilités à utiliser le Flash-Ball ou le LBD40.
@ Mary Preud’homme | 21 janvier 2019 à 22:47
« Il a déjà été précisé sur ce fil : distance de tir 12 à 15 mètres maximum … »
C’est ce que vous explique ce monsieur !
Il ne nie pas les faits, il explique un principe de la physique.
Le fait que les balles soient rondes et qu’elles soient éjectées par rotation, donc qu’elles tournent sur elles-mêmes, fait qu’elles n’ont pas une trajectoire droite, plus la distance est longue, plus la force d’éjection et grande, plus elles partent sur une trajectoire opposée.
Une vidéo qui vous explique l’effet Magnus, Veritasium chaîne scientifique et éducative britannique : https://youtu.be/2OSrvzNW9FE
Donc les policiers et gendarmes ne sont pas responsables de l’effet Magnus, mais c’est la conséquence du l’utilisation des LBD.
@ Elusen | 22 janvier 2019 à 08:24
« Donc les policiers et gendarmes ne sont pas responsables de l’effet Magnus, mais c’est la conséquence du l’utilisation des LBD. »
Même que pas plus tard que bientôt les keufs seront équipés d’armes à balles carrées pour tirer dans les coins ; c’est l’effet « Robert » gérant du PMU local qui l’a dit ; comme ça les flics pourront pas être accusés d’avoir tiré directement sur un GJ ni leur faire des trous puisqu’un trou est rond par définition et comme la balle est carrée… C’est encore Robert qui l’a dit !
Hélas, j’ai pas la vidéo.
« Anticipant ou répondant à ces critiques, Christophe Castaner a admis pour la première fois que les modalités de maintien de l’ordre méritaient d’être revues, promettant une « nouvelle doctrine » notamment dans l’usage du LBD. « Je suis prêt à tout examiner, y compris dans l’abaissement du niveau des armes », a-t-il déclaré, évoquant également un « vrai benchmark dans ce qui se fait » à l’étranger pour équiper les forces de l’ordre ».
https://www.huffingtonpost.fr/2019/01/22/la-loi-anticasseurs-tourne-a-lexamen-de-conscience-sur-les-violences-policieres_a_23649776/
Castaner prêt à désavouer les hommes et femmes qu’il est censé diriger et soutenir, contrairement à ses prédécesseurs, notamment Cazeneuve, Valls et Sarkozy qui ont toujours eu à cœur de défendre leurs troupes (policiers et gendarmes), bien conscients des difficultés de leurs métiers et des contraintes imposées par des événements de plus en plus violents et de nature subversive.
Il est vrai que Castaner à l’image des journalistes qui nous pondent régulièrement des inepties au sujet des attributions des différents services d’ordre, de leur prérogatives et de leurs formations, contrairement à ses prédécesseurs ne connaît pas le terrain au point d’ignorer les différents corps d’appartenance et grades des militaires et fonctionnaires de la gendarmerie et de la police nationale. Ce qui est pourtant à la portée du premier bidasse venu !
C’est dire le niveau quand il est question de donner un avis concernant les moyens et armes susceptibles d’être utilisées par nos forces de l’ordre confrontées à des situations de plus en plus difficiles, voire jamais rencontrées de mémoire de hauts responsables de la police nationale ou de la gendarmerie.
De hauts fonctionnaires de la police nationale et des officiers supérieurs de la gendarmerie aujourd’hui relégués au rang d’accessoires inutiles, tandis que toute latitude est donnée à leurs subordonnés de s’exprimer et donner leur avis en lieu et place des responsables. La meilleure façon de semer le trouble, le doute et la division dans des esprits faibles et de s’adjoindre par la ruse la complicité du plus grand nombre pour de sales besognes.
@ sylvain | 22 janvier 2019 à 11:49
▬ « …un trou est rond par définition… »
CNRTL – Trou, subst. masc.
Grande dépression géographique de forme et de disposition variables (ronde, oblongue, horizontale, verticale)
▬ « gérant du PMU local »
On parle de vous ici :
Dictionnaire de l’Académie française, 8th Édition
Ou encore de certains de vos penchants, à Robert de votre PMU, à la Police et aux LBD dont vous semblez tous adorer les « trous… de balle ».
Magnus effect, source Britannica : https://frama.link/QvQnDNLw
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@ Mary Preud’homme | 22 janvier 2019 à 22:54
▬ « Valls et Sarkozy qui ont toujours eu à cœur de défendre leurs troupes… »
Pétain aussi !
Maurice Papon tout autant !
▬ « …voire jamais rencontrées de mémoire de hauts responsables de la police nationale ou de la gendarmerie. »
– l’Occupation ?!
– l’OAS
– Algérie
– Métro Charonne
– GIA
– Mesrine
– Carlos
– Action Directe
– Violences interurbaines de 2005
– Nouvelle-Calédonie
– Bataclan
– Mai 68
– la 69… oups ?!
Ils ont Alzheimer vos hauts responsables !
Elusen prêt à confondre Pétain avec de Gaulle et Papon avec Jean Moulin !
Autrement dit de vrais chefs de guerre avec des collabos et des vendus !
Mais quel imbécile !
Pour préciser ma pensée au sujet du Flash-Ball, il est évident que c’est une arme très dangereuse et difficilement contrôlable, surtout pour les modèles à longue portée et que leur usage doit être interdit sauf risque grave pour le tireur ce qui exclut un tir à plus de 10 mètres et devrait donc interdire les modèles de grande puissance.
@ Mary Preud’homme | 23 janvier 2019 à 11:23
▬ « …prêt à confondre Pétain avec de Gaulle et Papon avec Jean Moulin ! »
Il n’y a que vous qui citiez de Gaulle et Jean Moulin ; nulle part on ne les trouve dans l’écrit que vous relevez.
▬ « Mais quel imbécile ! »
Oh, il y a bien pire que d’être un imbécile, ou deux, voire trois, il y a : Mary Preud’homme.
Et ça c’est un effet Magnus !
Le problème du raisonnement anti-Flash-Ball, c’est qu’il est biaisé. Il ne se base que sur les effets négatifs de cette arme.
A ce jeu, on pourrait aussi interdire l’automobile (4 000 morts par an) ou la médecine (plusieurs milliers d’erreurs médicales par an).
N’en déplaise à beaucoup, le Flash-Ball, c’est une arme qui dissuade nombre de casseurs et qui protège nombre de personnes.
Bref, quelques yeux crevés, aussi tragique cela soit-il pour ceux qui en sont victimes et voient leurs vies bouleversées, ne constituent pas un argument suffisant pour interdire purement et simplement le Flash-Ball. Il faut peser le pour et le contre, et pas seulement le contre.
@ Basba | 25 janvier 2019 à 09:02
▬ « N’en déplaise à beaucoup, le Flash-Ball, c’est une arme qui dissuade nombre de casseurs et qui protège nombre de personnes. »
Auriez-vous une source qui établisse que les casseurs seraient dissuadés ?
La peine de mort a-t-elle dissuadé les assassins ?
L’enfer a-t-il dissuadé les pécheurs ?
La prison a-t-elle dissuadé les voleurs ?
Les sanctions économiques contre la Russie ont-elles dissuadé Poutine ?
Flash-Ball est une marque, l’on dit lanceur de balle de défense (LBD).
Qui protégerait qui ?
Qui sont ce : nombre de personnes ?
Personne ne peut se balader dans la rue avec des LBD !
Le port d’arme est interdit en France !
▬ « A ce jeu, on pourrait aussi interdire l’automobile (4 000 morts par an) »
Problème, les accidents sont-ils causés par une tierce partie ou par les conducteurs ?
Avec les LBD ce ne sont pas les utilisateurs qui en sont les victimes !
Même pas les délinquants eux-mêmes vu l’effet Magnus !
Quelques yeux crevés ne constitueraient pas un argument !
Donc certains ont des yeux crevés pour avoir participé à des manifestions et sont devenus handicapés à vie ! D’autres ont eu une main en moins pour avoir participé à des manifestations et sont handicapés à vie ! Sur ordre donc !
Ben, c’est sûr que vivre avec cinq ou six cents euros par mois avec un oeil en moins c’est mieux que quinze ou trente mille euros pour s’inquiéter du droit ou des droits…
L’argument étant : comment est-on tombé si bas
pour empêcher les citoyens français de manifester et défendre une balle instantanée (traduction de Flash-Ball maison) Basba ?
Je pense savoir d’où vous nous interpellez.
@ Wil | 19 janvier 2019 à 20:27
Pour soutenir Wil, que certains ici traitent d’alcoolique et qui dit l’être, je confirme que sur ce blog il vaut mieux être imbibé dès le matin pour pouvoir supporter certains commentaires, et même certains éditoriaux de la presse officielle comme ceux de Thomas Legrand hier et aujourd’hui, celui d’hier où il critique « la grosse voix suspicieuse » de Marine Le Pen, ce qui est d’un sexisme glaçant, et celui d’aujourd’hui où il traite les GJ de prurit jaunissant.
L’alcool aide à supporter la bêtise de ces bateleurs qui roulent pour LaREM et vendent leurs livres à tout-va aux bobos parisiens, sans vergogne, dans une maison de la radio bunkerisée par les militaires, sans que cela ne pose aucun problème aux donneurs de leçons de France Inter. Business is business.
Il vaut mieux aussi être imbibé pour entendre ceux qui préconisent le recours aux LBD, avec ou sans caméras, pour lutter contre une partie de la population qui manifeste son désarroi sur les ronds-points, et ceux qui soutiennent les foulards rouges, suppôts du macronisme, qui prévoient de manifester dans la rue dimanche, soi-disant contre la violence, copiant sur leurs ennemis parce que monopoliser les médias ne leur suffit pas.
Finalement Edith Levavasseur, soi-disant GJ, était une taupe socialiste, et n’est plus GJ.
La première liste GJ pour les élections européennes, liste pro-Macro, est mort-née dès le départ.
Y aura-t-il des blindés dimanche dans Paris ? Parce que samedi c’est sûr.
Etre pompette fait oublier le sordide de la macronie, et les commentaires de certains sur ce blog qui idolâtrent Macron.
@ anne-marie marson
« Etre pompette fait oublier le sordide de la macronie, et les commentaires de certains sur ce blog qui idolâtrent Macron ».
« Idolâtrent », c’est le mot. Abuse-t-il ? Il n’abuse pas, ou a raison de le faire. Se calme-t-il ? Il faut lui laisser une seconde chance. Comme pour une idole, on lui sacrifie vraiment tout, à commencer par le jugement et la dignité : le maître a toujours raison.
Au fait, s’il tripote de jeunes hommes peu vêtus, il ne s’agit pas forcément d’amour, mais du fait qu’en tant que dominant, il a le tropisme de tâter les gens comme des bestiaux mais ne se permet pas de le faire quand ils sont davantage habillés et lui parlent en égal, « Manu », ce qui le renvoie à sa place. On me dira qu’on ne parle pas ainsi à un Président : il fallait tenir d’autres propos et se tenir autrement.
Aujourd’hui : ne pas envoyer Schiappa chez Hanouna.
Bon, en même temps, le barnum Macron, c’est le résultat de notre Constitution qui permet tant de choses au Président, si on devait boire pour la politique, on aurait dû commencer dès son adoption !
Le gland contient le chêne. Tiens, je vais en profiter pour alerter sur un danger politique paraît-il peu probable, mais mortel.
Certains veulent faire un gouvernement mondial, à problèmes globaux, solutions globales.
Mais tout vaut mieux que cette impasse.
Pourquoi ? Si le gouvernement mondial devenait tyrannique, on ne pourrait jamais le renverser, ainsi, la tyrannie durerait autant que l’espèce humaine.
Avec les techniques modernes, j’y inclus l’art d’opprimer poussé assez loin mais on peut mieux faire, par les régimes totalitaires, probablement pas de révolte, si oui, permise pour amuser les dirigeants.
Et pas d’autres gouvernement pour détruire celui-là… Jamais. Or le nazisme fut détruit par la guerre chaude, le soviétisme par la guerre froide. L’existence d’un extérieur ébranlait les murailles d’une oppression que le peuple n’aurait jamais pu ne fût-ce qu’ébranler. Mais là, il n’y aura plus d’extérieur.
Les optimistes pensent que les dirigeants s’adouciraient… Non. Macron et autres élites s’en viennent très vite à mépriser leur peuple quand bien même ils lui doivent un pouvoir encore démocratique.
A plus forte raison, des gens opprimant les autres de pères en fils les traiteront de plus en plus mal de père en fils. Une tradition, et comment mieux honorer ses ancêtres que faire comme et mieux qu’eux ? Les éventuels dissidents seraient mis hors d’état de nuire, on n’est pas dans une histoire où le happy end obligatoire commande une multiplication de miracles scénaristiques.
A une époque où on peut encore manifester, ce que certains voudraient limiter à cause des islamistes, entre autre, je trouve les Gilets jaunes bien courageux, dans le froid, dans le temps qui s’étire et sous les manœuvres dilatoires de Macron et les sarcasmes de tant de gens.
Je suis contre la violence, mais demander à des gens de ne pas y sombrer quand on attaque à la fois leur niveau de vie et leur dignité en les insultant, c’est en somme demander au peuple d’être plus exemplaire que l’élite… Les gens ne savent pas ce qu’ils exigent, sinon, un minimum de pudeur les contraindrait à bien plus d’égards.
Je plains tant les Gilets jaunes que les forces de l’ordre, obligées de se faire face en chiens de faïence ou d’échanger des coups, « grand débat » imposé par la politique de Macron, gens qui pousseront le parti de l’ordre à se rallier à lui.
Pour le parti du spectacle, c’est déjà fait.
@ anne-marie marson,
J’ignore si la Madame Levavasseur est une « taupe socialiste » mais la récupération médiatique a fait le job.
Les Foulards rouges récupèrent les commerçants qui surfent sur la souffrance des Gilets jaunes « parce qu’eux aussi souffrent » (sic).
Exceptionnellement, nous avions décidé de nous faire violence pour aller aux urnes européennes. Crac, boum, hue : nous n’irons pas.
Car faire le jeu de l’une ou de l’autre sans avoir les cartes en main nous paraît risqué.
Émission offerte sur le site d’information Arrêt sur images.
Gilets jaunes : « Les bavures policières, c’est l’omerta absolue »
https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/gilets-jaunes-les-bavures-policieres-cest-lomerta-absolue
Professeur Laurent Thines, Neurochirurgien, CHRU de Besançon – Université de Franche-Comté.
La suite : https://frama.link/5ebPtr-t
Pendant qu’en France les policiers se voient reprocher des tirs de balles en caoutchouc, d’autres pays dont le Venezuela permettent aux forces de l’ordre de tirer avec des balles réelles sur le peuple qui meurt de faim.
Je profite de ce billet pour rappeler que le record du monde de distance en tir de précision est tombé. Les Russes l’ont repris aux Américains. Le nouveau fusil s’appelle SVLK-14S, Son surnom est Twilight ce qui signifie crépuscule.
https://www.youtube.com/watch?v=dlhrAFUw5bU
@ vamonos | 02 février 2019 à 11:45
Vous avez raison de comparer et de vous réjouir que l’on puisse tuer d’encore plus loin !
Si mon voisin est un tueur en série et qu’il a tué 17 personnes, de quoi je me plains, qu’est-ce que je la ramène, si quand il m’a attaqué il s’est contenté de me couper les deux jambes, vive le Venezuela.