Un gardien de la paix en béquilles a refusé de serrer la main du Premier ministre qui était présent, avec le président de la République, pour la cérémonie d’hommage au couple de policiers assassiné à Magnanville par un tueur se revendiquant de l’Etat islamique.
Le chef de l’Etat, passant les troupes en revue, a poursuivi son chemin sans réaction devant le refus qui lui était manifesté.
Le Premier ministre s’est en revanche arrêté devant lui pour s’expliquer mais nous ne savons rien de leur échange, sinon que le policier lui a fait part de son « respect ». Manuel Valls est reparti en lui tapant sur l’épaule (Le Parisien).
Le fonctionnaire, étonnamment rétif malgré son appréciation favorable, a pourtant assumé son geste et confié à des journalistes avoir voulu protester contre « le manque de moyens » (Le Point).
Cet épisode a suscité un émoi considérable et je suis persuadé qu’une majorité approuve cette abstention.
Pour ma part je blâme cette attitude sans surestimer sa gravité dans un contexte où cette impolitesse peut apparaître comme dérisoire.
Tout n’est pas permis, on ne doit pas tout tolérer de soi, et, comme le disait le père d’Albert Camus, un homme ça s’empêche !
Ce gardien de la paix – je n’oublie pas son état et ses béquilles – fait partie d’un corps fondamental pour la République et il est exclu que cette dernière puisse être respectée dans sa forme et ses principes superficiels si tel ou tel, en plus dans le cadre d’un hommage qui impose consensus, dignité et décence, s’autorise, au nom d’une dénonciation qui n’a pas à être exprimée de cette manière et en ces instants, une grossièreté aussi délibérée.
Je devine déjà la masse de ceux qui jugeront inepte ma désapprobation en noyant le refus de serrer la main du Premier ministre dans une opposition légitime, une acceptable revendication professionnelle et ne feront pas grief à ce gardien de la paix en béquilles d’avoir affiché une telle hostilité.
C’est tout de même le signe d’une démocratie en perdition et la marque d’un pays que les tragédies et l’incurie du pouvoir privent des repères les plus élémentaires.
Même si ce gardien de la paix a sans doute mille excuses à faire valoir et que le chagrin collectif et la colère de l’institution policière étant à leur comble, des gestes plus que déplacés pourraient être compris, je reste cependant sur ma position.
Je ne peux pas admettre que ce fonctionnaire ait pris le parti d’assombrir un tableau déjà lourd. Qu’il ait ajouté cette hostilité et cette transgression de la normalité à laquelle plus que tout autre il se devait d’adhérer, au nombre considérable d’offenses, de violences et d’insultes subies par la police, aux avanies honteuses infligées à des ministres comme par exemple à Montreuil à Emmanuel Macron, à l’infinité des scandales, des humiliations et des concessions que notre société s’octroie ou subit, au délitement quotidien d’un savoir-vivre collectif et singulier qui fait prendre l’eau à nos espérances.
Un gardien de la paix, même dans la douleur et la protestation, doit se rappeler que sa fonction porte ce si beau nom.
Accepter cela de ce gardien de la paix au prétexte qu’il aurait tous les droits à cause d’un manque de moyens et d’un amateurisme dominant en matière de sécurité serait paradoxalement de la condescendance et presque du mépris à son encontre. Comme s’il ne méritait pas la contradiction qui doit pourtant lui être signifiée.
J’ajoute que je n’aurais pas approuvé cette indélicatesse à l’égard de quiconque mais que je l’aurais au moins intellectuellement et politiquement mieux comprise à l’égard de tel ou telle ministre ayant directement mis la main et l’esprit dans la construction, si je puis dire, de l’impuissance gouvernementale.
Mais s’en prendre ainsi à ce Premier ministre, quoi qu’on puisse lui reprocher par ailleurs, est absurde sur ce plan. Il tente depuis des années de faire comprendre aux socialistes qu’on a le devoir d’être rigoureux quand la criminalité l’impose et que la naïveté ne doit plus être leur fort. A l’évidence il n’a pas encore gagné !
Cette admonestation émane d’un ami de la police qui l’a toujours défendue dans les circonstances nombreuses et souvent dramatiques où elle le méritait. J’ai la faiblesse de penser que mon soutien habituel peut donner du prix à ma réserve et je relève avec bonheur qu’il sera seulement rappelé à l’ordre par sa hiérarchie.
La police est un corps que je respecte trop pour ne pas la reprendre quand qui que ce soit, ayant à l’honorer, dévie de la République exemplaire au quotidien.
A quoi sert ce cérémonial guignolesque de faire aligner des gens pour serrer des mains ?
Ce n’est pas la main de la République mais celle d’un homme détesté et que l’on ne veut plus avoir comme Président !
Lisez l’article d’Ivan Rioufol intitulé « Aux armes citoyens » (Le Figaro du 17 juin 2016) et vous comprendrez pourquoi on peut ou l’on doit même de refuser de serrer la main de Hollande !
Cette foire des cérémonies à la mode de Hollande ne doit en rien excuser son incompétence dans tous les domaines !
Manuel Valls a eu une réaction parfaitement adaptée à la situation et lui a donné l’interprétation qui convenait.
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-355109-manuel-valls-affirme-pouvoir-comprendre-le-policier-qui-n-a-pas-serre-la-main-du-president-de-la-republique.html
Comment s’étonner du type de réaction qu’a manifestée ce policier quand en permanence les médias se livrent au dénigrement systématique et caricatural du chef de l’Etat, du gouvernement et plus généralement des hommes politiques, majorité et opposition confondues.
Oui à la critique, stop au bashing !
Bonjour,
Entre nous, je préfère l’attitude de Manuel Valls qui a pris la peine d’échanger quelques mots avec ce policier à celle de François Hollande qui, devant son refus de lui serrer la main, a continué son chemin en affichant une superbe indifférence.
Il est vrai que les policiers en ce moment sont soumis à de rudes épreuves :
1- les casseurs des manifestations de la CGT, dont les « gros bras » sont incapables de s’opposer à ces zadistes et autres black blocs, détruisent tout sur leur passage.
2- les hooligans de l’Euro 2016, qu’ils soient Anglais, Russes ou d’autres nations, qui manifestement ne sont pas là pour encourager leur équipe favorite mais pour se livrer à des bagarres et des dégradations.
3- et last not least, les djihadistes qui viennent assassiner les officiers de police, sous les yeux de leur enfant, jusque dans leur domicile.
Aussi même si je regrette l’attitude de ce policier qui, au vu de ses béquilles, a sans doute été blessé lors d’une mission, je la comprends.
Il faut toutefois noter que si Manuel Valls pouvait disposer de plus de latitude dans sa fonction, il utiliserait des méthodes certainement plus musclées pour rétablir l’ordre républicain.
Le problème de la situation confuse actuelle ne vient pas du Premier ministre mais du président de la République qui est venu hier se recueillir sur la tombe du Général. François Mitterrand a dû se retourner dans la sienne.
Un gardien de la paix en béquilles a refusé de serrer la main du Premier ministre qui était présent, avec le président de la République, pour la cérémonie d’hommage au couple de policiers assassiné à Magnanville par un tueur se revendiquant de l’Etat islamique.
Comment aurait-il pu le faire, avec sa béquille ?
Plus sérieusement, je pense qu’au contraire, cet homme ayant refusé de serrer la main de ces hommes d’un régime qui se moque du monde, qui préfère entourer de sa sollicitude des étrangers viscéralement hostiles à la France ou bien des ennemis de ce qui reste de démocratie plutôt que de défendre bec et ongles la France et les Français est un résistant dans l’âme, car il s’attendait probablement à payer ce geste – l’esprit de résistance coûte cher – par diverses mesures de rétorsion préjudiciables à sa carrière.
Cet homme a défendu la paix, à sa manière même si nous pouvons la désapprouver.
Et puis on ne respecte que ce qui est respectable.
Vous avez raison sur le principe : refuser de serrer la main de son supérieur, c’est remettre en cause les principes démocratiques.
Mais dans la réalité, c’est Hollande qui a affaibli considérablement la démocratie et la République : en critiquant constamment son prédécesseur et en demandant sa démission quand il était bas dans les sondages (ce qui contrevient aux règles constitutionnelles : le président est élu pour 5 ans sur la base d’un vote et non sur des sondages), en se présentant comme un président « normal » ce qui revient à nier les règles constitutionnelles, et en ne respectant aucune de ses promesses de république exemplaire (non cumul, démission des élus condamnés, nominations, etc.).
Bref, l’exemple vient d’en haut, ce fonctionnaire ne fait que renvoyer à Hollande son incapacité à se faire respecter et il a raison.
Une différence entre cet épisode et celui du Salon de l’agriculture de 2007 ponctué par un « casse toi pôv c.. », c’est que le quidam français de base et le représentant de l’autorité n’ont pas les mêmes exigences vis-à-vis du pouvoir en place, l’un est agacé par le Zébulon président, l’autre prend des coups tous les jours sans avoir les moyens matériels et sur ordre de maintenir l’ordre justement, par clientélisme on ne veut pas de vagues et de bavures.
Alors on peut s’indigner du manque de respect de ne pas saluer l’exécutif quand il passe en revue la piétaille mais on peut s’indigner aussi de l’autisme de cet exécutif plus soucieux de leur élection ou réélection, soucieux des directives de Bruxelles, soucieux de ce qu’en pensera Barack et Bibi, soucieux des économies à faire, soucieux d’eux-mêmes pour tout résumer.
Que dire de plus, vos arguments se tiennent, as usual, mais je ne suis pas en accord, c’est Hollande qui aurait dû s’arrêter, Valls ne fait que de la communication !!
Pourquoi blâmer le comportement de ce gardien de la paix qui n’avait en fait d’autre moyen d’exprimer ses sentiments que par ce geste fort ? Ce dernier fut plus efficace que tout autre comportement et a marqué les esprits, preuve en est son retentissement dans les médias et le fait que vous lui consacriez, M. Bilger, ce billet.
Il y a même à la limite du courage, du panache dans ce geste de la part d’un subalterne qui considère que ses chefs ne sont pas à la hauteur de leur tâche.
Peut-on par ailleurs s’étonner que l’on ne respecte plus l’autorité de l’Etat alors même qu’il n’y a plus d’autorité de l’Etat ?
Si vous voulez une idée de l’échange, vous avez ce qu’il s’est déjà passé à Grenoble
https://www.youtube.com/watch?v=UyZFEx7wRxM
Valls estime qu’il doit être salué parce qu’il est hiérarchiquement supérieur.
La Vallsi arrête avec violence les personnes qui le sifflent (il a même visité Sarcelles sans personne dans les rues…).
Un enseignant a été jugé pour avoir rappelé que Valls avait parlé de « blancos », dénoncé par le président de l’université.
Il faisait arrêter plus de 300 personnes par soirée de la manif pour tous, qui était calme, et donne des ordres de n’arrêter personne lors d’émeutes en plein état d’urgence.
Ce type est un danger pour une démocratie.
Ce geste, ou plutôt cette absence de geste d’un policier ne méritait pas que vous y consacriez, M. Bilger, un billet.
Ne sacralisons pas tout !
Une fois n’est pas coutume, mais je suis en total désaccord avec vous M. Bilger. Il y a quelques années j’aurais encore pu approuver ce que vous dites, mais aujourd’hui, après des décennies de laxisme, de compromissions et d’abandons, fomentés par les lobbyismes criminels « humanisto-bisounoursiens » type Terra Nova (on voit le résultat aujourd’hui), et dont les maîtres d’œuvre sont au pouvoir actuellement, je trouve au contraire que le geste de ce collègue est tout à fait héroïque. Il s’agit d’un acte de dernière résistance, de sacrifice peut-être (car il va manger chaud maintenant). Il a vraisemblablement trouvé le courage de faire ce qu’il a fait dans la douleur qu’il ressent. Car ne soyez pas naïf, votre intelligence devrait vous en empêcher, ce n’est pas juste parce que la Police manque de moyens. C’est une explication suffisamment réductrice pour décrédibiliser l’homme. La raison profonde est qu’il s’est fait le porte-parole silencieux des policiers qui en ont marre de servir des traîtres à la Nation, parce qu’ils ont permis que nos ennemis s’infiltrent suffisamment près pour « égorger nos fils et nos compagnes ». Et plus grave encore, qu’ils les ont financés avec notre générosité, et ce au nom des principes utopiques que j’ai cités plus haut.
De Gaulle : « A force de dire oui à tout, on disparaît soi-même ! »
Là, ce « flic » a dit NON, ça suffit. J’aimerais avoir le même courage.
Je souscris pleinement à votre propos.
Monsieur Bilger,
Le geste est évidemment lamentable ; comparable à la jeunesse dorée chrétienne de droite qui joue aux rebelles en s’opposant aux forces de l’ordre à la « manif pour tous » ; comparable à une certaine gauche qui ne veut jamais surveiller et punir avec Foucault sauf quand il est question de ces mêmes forces de l’ordre.
La forme est ridicule, hors de propos. Quant au fond, qu’est-il ?
La police française manque-t-elle vraiment de moyens ? Sans doute : chaque service public trouvera toujours qu’il pourrait avoir plus. Et, à chaque fois, se posera la question de la possibilité financière pour l’Etat de lui donner plus. Mais est-ce là l’enjeu de fond ? La police va-t-elle subitement devenir miraculeusement plus efficace avec des moyens matériels accrus ? Que peut changer un fusil d’assaut G36 dans le coffre d’une berline Ford Mondeo de 160 chevaux à l’affaire de Magnanville ? Déjà en 2005, lorsque Nicolas Sarkozy, lors des émeutes, demandait aux policiers ce qu’ils attendaient, les plus bruyants parlaient de « moyens » : comprendre, de plus grosses voitures et des locaux rénovés.
Finalement, au fond, ce ne sont que des requêtes de forme. Les moyens ne changent rien aux manières de faire. Et je ne serais pas surpris que certains observateurs remarquent que les moyens déjà fournis suffisent aux manières de faire acceptées.
Ainsi, à quoi peuvent bien servir des véhicules puissants puisque nous sommes dans un pays où l’on préfère objectivement laisser fuir un délinquant que de risquer de le tuer dans un accident de la route ? Ce qui détermine l’action policière en France n’est pas le droit, ni la logique pénale : c’est le risque d’émeutes.
Il en va de même lorsque, si souvent, des policiers sont victimes de tentatives d’homicide et qu’on les félicite de ne pas avoir réagi, de ne pas avoir mis en oeuvre des moyens objectifs pour neutraliser le danger. En clair, des policiers sont si souvent félicités parce qu’ils n’utilisent pas leur arme qu’ils sont complètement inaptes à faire face à des terroristes déterminés.
Dans l’affaire récente d’attaque du véhicule de la circulation à Paris, il a pu se dire, discrètement, à droite à gauche, que la jeune femme responsable de l’équipage n’aurait pas dû être décorée mais renvoyée. C’est tout à fait identique à l’incident survenu l’an dernier lors d’une manifestation pro-palestienne, où deux véhicules similaires, également de la circulation, ont été détruits de toute part par une poignée d’individus (vidéos également sur internet) : si telle est la police, incapable de faire face à une poignée d’individus pour se protéger et arrêter des auteurs de délits violents, il faut en changer !
Et nous n’avons pas même abordé la question de la notion de personnalisation des peines et de la politique d'(in)exécution des peines.
Il faudra quand même un jour que quelqu’un ose dire que ce ne serait pas bafouer l’indépendance judiciaire d’interdire, en droit, des décisions pénales telles que le rappel à la loi pour un délit aggravé (vol avec violences, vol en réunion, etc.), dans un pays où, par ailleurs, nous sommes intransigeants avec des contraventions au code de la route.
Il n’est pas douteux que certains magistrats seront outrés, comme il le furent pas la notion de peine plancher, et useront d’autres artifices, d’autres formules d’absence de poursuites quand bien même les faits ne font pas débat. Reste à déterminer des indicateurs et évaluations de l’activité des parquets et juridictions de jugement. On aime, en France, gloser sur l’inefficacité de l’enfermement. Il serait grand temps de systématiser l’étude de la réitération et récidive en fonction des décisions pénales : poursuites, condamnations mais aussi absences de poursuites. Lorsqu’on remarque que tel délinquant a réitéré au sortir de prison, il serait nécessaire d’étudier son parcours avant même son incarcération, notamment à combien de reprises il a été mis en cause sans la moindre incarcération. Vu que l’on n’incarcère que lorsque tout a échoué avant, il est quand même très drôle de lire tant de sociologues ci et là affirmer que la récidive naît de la prison.
Enfin, si on veut parler de moyens, il faut donner les moyens d’audiencer, systématiser la présentation aux magistrats des mineurs délinquants, systématiser la prise de décision pénale peu après les faits. De même au sujet des clandestins : nous faisons face à un flux massif que nous échouons à sélectionner sur base légale en amont ; il est effarant que nous nous refusions à écarter par tout moyens ceux qui, présents sans base légale, osent commettre un ou des délits. Il est déjà absurde de croire la France capable d’être le réceptacle, peu ou prou, de tout ceux qui n’ont pas leur place dans leur pays d’origine. Il l’est d’autant plus de traiter de même manière ceux qui travaillent et ceux qui volent.
Monsieur Bilger
Ce matin, c’est sans surprise que j’ai découvert le sujet et l’esprit de votre dernier billet. L’hommage à ce couple de policiers lâchement assassinés cette semaine a atteint son plus haut degré médiatique avec cet épisode de la main refusée au président de la République et au Premier ministre de la France par ce policier contestataire. Fallait-il humilier de la sorte deux hommes et surtout les deux plus hautes fonctions de l’Etat ? La réponse est non ! Je ne suis pas certain que la famille des victimes approuve ce comportement et cet outrage qui, pour être solidaire d’une incommensurable douleur, risque de ne retenir dans les mémoires, pour l’ensemble des personnes présentes et l’onde médiatique qui en découle, seulement un indélébile trouble dont elle se serait bien passé. Il n’est pas concevable, au-delà des sentiments bons ou mauvais que l’on puisse accorder pour des hommes ou des femmes, qu’un individu, aussi audacieux qu’il soit, manifeste en public sa colère par une telle violence médiatique. Contrairement aux idées reçues, je pense qu’une grande majorité d’entre nous désapprouve un tel comportement en de telles circonstances. N’étant nullement complaisant à l’égard du pouvoir en place, j’ai d’autant plus de crédit à faire valoir ma thèse qu’elle s’appuie sur le respect d’autrui car, si l’homme peut parfois ne pas être respectable, la fonction qu’il représente l’est sauf à être un horrible anarchiste dépourvu de tout savoir-vivre et, comme vous le disiez très justement Monsieur Bilger, cet homme, gardien de la paix, métier dont on attend la plus grande maîtrise, il aurait été préférable de ne point galvauder en une hasardeuse rébellion un louable mécontentement en demandant une opportune audience qu’offrait cet événement.
De ce malheureux épisode, je ne peux que constater le lent glissement de notre société vers une violence ordinaire qui, au fil des jours, ne cesse de nous faire découvrir ses multiples facettes.
@Krugger
« La raison profonde est qu’il s’est fait le porte-parole silencieux des policiers qui en ont marre de servir des traîtres à la Nation, parce qu’ils ont permis que nos ennemis s’infiltrent suffisamment près pour « égorger nos fils et nos compagnes ».
Merci « Krugger » vous avez vous aussi du courage et je partage intégralement votre opinion, car en effet on ne sert pas la main d’un traître à la nation.
@Krugger | 18 juin 2016 à 10:30
@Jean-Marc | 18 juin 2016 à 10:01
Parfait tout est dit, inutile que j’en rajoute, j’approuve à 10000000 %.
Mais je plains ce policier qui va payer toute sa vie ce geste héroïque envers ces (…autocensuré par moi-même…) socialistes.
C’est justement votre trop grand respect pour la Police, et non pour les policiers comme ce billet le démontre, qui, en tant que magistrat, vous a fait obtenir une place bien méritée sur le Mur des cons.
@Exilé
« Et puis on ne respecte que ce qui est respectable »
Vous avez sûrement écrit cela dans la précipitation !
Nuances !
Montrer que la main n’est pas armée – l’origine du salut militaire, est une chose ; la poignée de main en est une autre.
Il y a dans la poignée de main un contact physique qui implique un échange de chaleur humaine et de fraternité qu’il n’y a pas dans ce salut. Pour preuve qu’on ne serre pas inopinément la main d’une dame, mais qu’on lui fait un baise-main.
Lorsqu’on entrait dans une salle d’attente, on levait son chapeau en serrant ou baisant les mains des personnes connues, et on accentuait seulement le mouvement du chapeau envers les autres, voire en en montrant l’intérieur s’il y avait lieu.
En somme, on salue tout le monde sauf conflit, mais on ne serre pas la main de n’importe qui.
Dès lors, la poignée de main implique un échange sincère, et c’est là que le bât blesse dans le cas d’espèce, car un homme digne ce nom ne doit pas être tenu de serrer la main de quelqu’un qu’il méprise, et on comprendra que quiconque puisse mépriser F. Hollande et son sous-fifre.
Ce policier en civil a eu raison.
Si on ne veut pas s’exposer à un outrage, on ne se met pas en situation de le subir.
Les mains tendues de politicards en forme de bulletin de vote, quiconque doit pouvoir leur faire signe de se les carrer où l’on pense, fût-il président de la République – ripoublique comme dit excellemment l’un d’entre nous.
Soutien à ce gardien de la paix courageux de Mantes-la-Jolie qui a rendu hommage à sa manière à son ancien chef le commandant Salvaing et à sa compagne Jessica, secrétaire administrative au commissariat de MLJ qu’il connaissait également.
Certains ignorent sans doute que la police nationale est une grande famille et qu’en de telles circonstances c’est la peine et l’émotion qui priment. Et comment ne pas être révolté en pensant à ces deux enfants orphelins, Hugo et Matthieu, notamment ce dernier un bambin de trois ans qui a vécu un drame difficile à imaginer.
Il y a une raison d’approuver le geste de ce policier.
Ce gouvernement ne prend des décisions que lorsqu’on le menace, l’humilie ou lui fait du chantage : bonnets rouges, chauffeurs de taxi, cultivateurs, poids lourds, intermittents du spectacle, cheminots, conducteurs de RER…
A chaque fois le pouvoir recule, toutefois ceux qui prennent le coups sont les policiers, comme cet officier de police sur ses béquilles.
Alors puisqu’il n’existe qu’une seule façon de se faire entendre pourquoi ne pas l’utiliser.
Cet homme disait à Hollande et Valls qui sautent toujours sur une occasion de montrer leur patriotisme passif faute de savoir gouverner le pays : si mes deux collègues sont morts assassinés c’est à cause de vous, vous n’avez pas le droit de venir vous pavaner l’air grave devant tous leurs collègues. Ceci d’autant plus que tous les médias se gardent bien de faire tout un battage lorsque les policiers manifestent mais nous inondent de leur sang quand la CGT manifeste.
Monsieur Philippe Bilger,
Il aurait été plus correct de rendre un ultime hommage aux deux policiers tués par un djihadiste… que de faire un « pataquès » sur le refus de ce patriote de serrer la main de personnes qu’il méprise.
C’est lâche de faire une leçon de morale là où la mort frappe et de condamner un acte de bravoure d’un seul homme face à ses supérieurs.
Chaque jour nous dévoile les peines, les humiliations, les escroqueries que nous, « peuple », devons subir de la part de Hollande et de son entourage, dont nous sommes 86% à souhaiter le départ immédiat. De ce fait Hollande et son entourage ne représentent plus la France mais qu’eux-mêmes.
Peut-être faut-il distinguer dans le serrement de main d’une part l’hommage à une fonction et, dans ce cas aucun état d’âme à avoir : le Premier ministre ou le président de la République dans le contexte de nos institutions méritent le respect, et d’autre part la sympathie ou la cordialité, ou à tout le moins l’absence d’animosité envers une personne humaine.
C’est dans ce contexte que le policier s’est placé : au-delà de la fonction de président il y a un homme que l’on peut mépriser ou détester pour ce qu’il est.
Soutien à ce gardien de la paix courageux qui a refusé de serrer la main à ces deux nuisibles.
Une piste à creuser pour toutes les personnes « convoquées » à ce genre de cérémonie, cérémonie destinée à faire oublier la politique calamiteuse suivie par ces tocards : se faire porter pâle juste avant pour que ces pitres se retrouvent devant un parterre totalement vide.
J’approuve totalement son geste d’autant plus que l’on apprend que l’individu responsable du crime était « très défavorablement connu » et c’est un euphémisme.
Il y a un laisser-faire incroyable qui ressemblerait presque à de la connivence afin de pouvoir instaurer un état de siège. L’élection présidentielle est encore très loin et va réserver bien des surprises, si elle a lieu.
http://www.lepoint.fr/societe/larossi-abballa-l-enorme-rate-des-services-de-renseignement-17-06-2016-2047643_23.php
Dans un autre registre François Asselineau dans une vidéo il y a quelques jours espérait qu’il n’y ait pas un geste criminel faisant basculer l’opinion pour le référendum britannique et rappelait que c’était ce qui s’était passé en Suède… Bingo !…
Le problème c’est qu’on demande toujours aux mêmes d’être vertueux et courageux. On est intransigeant avec les policiers et on accepte avec une indulgence incomparable les manipulations des politiques comme leur manque de tenue parfois. Or, le président de la République se comporte depuis quelque temps comme un candidat en campagne, bien qu’il laisse planer le doute, stratégie oblige, d’où les questions que l’on peut se poser sur ses poignées de main. Les drames nationaux et les cérémonies spectaculaires qui les ont suivis ayant fait jusqu’ici remonter sa cote de popularité, on se demande s’il n’en exploite pas ne serait-ce qu’un tout petit peu, le pathos. On se poserait moins la question de sa sincérité s’il prenait des risques personnels, redressait la France, ne dilapidait pas à l’avance les maigres ressources de l’Etat pour se faire réélire, faisait progresser l’Europe dans le bon sens, et soutenait un peu mieux son propre gouvernement au lieu de chercher à ménager tout le monde.
Nous sommes officiellement dans un état d’exception, au nom duquel nos libertés ont été rognées, à juste titre d’ailleurs, mais bizarrement, les casseurs peuvent s’en donner à cœur joie place de la République pendant des semaines, les manifestations continuent comme si de rien n’était et font des dégâts considérables sous les yeux des Français médusés. De qui se moque-t-on ? Tout cela est incohérent et très dangereux, et les policiers sont en première ligne. On leur pardonnera leur mauvaise humeur, même si l’on peut s’inquiéter de ce que les figures d’autorité gouvernementales ne soient pas respectées. C’est cela qui devrait retenir notre attention, plus que le geste de ce policier écœuré, signe discret mais très sûr de la décrédibilisation grandissante de ce gouvernement. Signe aussi que nos politiques ont usé jusqu’à la limite de la patience du bon peuple.
Tout cela sent le sapin avant l’heure, un gouvernement qui n’a plus de crédibilité, plus de légitimité hors celle du périmètre démocratique, l’épisode mentionné n’est qu’anecdotique mais significatif de l’état d’un pays livré à lui-même sans boussole, n’est pas capitaine de pédalo pour rien, Mélenchon grand psychologue l’avait décrypté depuis longtemps, le dessin du Canard faisant endosser à FH les habits de de Gaulle, est la lumière la plus glaciale que l’on ait jamais porté sur un président en exercice mettant en relief son côté pusillanime.
Triste pays, le calvaire de Monsieur petites blagues jusqu’au bout de la nuit, difficile de faire pire, sans doute tout aussi difficile de faire mieux mais au moins les armes à la main – c’est une expression.
Citoyens, le ressenti d’une équipe de pieds nickelés s’affirme partout, les hésitations, les retraits, les gaspillages en tout genre, des réformes de régions ubuesques, même si le penchant de Mme Verdier-Molinié pour accentuer le chiffres est avéré, que de gâchis !
Si l’on comprend bien Monsieur Bilger, le pouvoir est si nul qu’en quatre années il serait parvenu à saper les fondements et repères de la nation.
« C’est tout de même le signe d’une démocratie en perdition et la marque d’un pays que les tragédies et l’incurie du pouvoir privent des repères les plus élémentaires« .
On devine le roulement des tambours, c’est tout simplement génial. Voici pourquoi votre fille est muette.
Comment en arrive-t-on à écrire de telles sottises ?
Le grand libéral que Monsieur Bilger prétend être vient de mettre à jour la dernière des manifestations de la théorie de « La main invisible ». Il convient de s’incliner.
Les individus ne seraient pas à incriminer complètement. L’incurie réelle ou supposée du pouvoir, à elle seule, est censée les conduire à se comporter comme des bestiaux, sans qu’ils aient eu consciemment cette issue pour projet. Alors, il ne serait en rien étonnant de voir un fonctionnaire de police refuser de serrer les mains tendues du chef de l’État et du Premier ministre. Je caricature, mais bien moins que Monsieur Bilger qui, dans cet exercice en tout cas, demeure un candidat sérieux pour tous les prix imaginables. C’est du lourd, du très lourd.
La justification du policier est insupportable pour tout républicain. En réalité, rien ne le forçait à se trouver sur le chemin du président et du Premier ministre. Il avait la possibilité de se porter pâle. Seulement, comme un vulgaire Philippe Martinez, il lui fallait marquer le coup. C’est juste indigne. J’en parle en connaissance de cause, pour m’être trouvé, en activité professionnelle, dans une situation quasi similaire (la tragédie humaine en moins), à devoir choisir entre être présent, ou m’abstenir pour éviter d’avoir à serrer la main d’un officiel de rang élevé, à l’égard duquel j’avais toujours nourri le plus profond mépris à tort ou à raison. J’ai fait en conscience le choix de déserter les rangs en connaissant les risques que ce choix impliquait. Je prétends que c’est la seule attitude acceptable dans une telle situation.
Je prends volontiers le pari que de très nombreux « flics » possèdent une conception bien plus haute du corps auquel ils appartiennent.
Probablement en est-il qui, de guerre lasse, embrassent cette fonction comme ils accepteraient de bosser chez Quick ou McDo.
Aucun pouvoir n’a la capacité d’obliger l’individu à devenir vil, stupide et veule. Et les causes de l’abaissement presque généralisé que d’aucuns disent observer, ne sont sans doute pas à chercher dans je ne sais quelles vicissitudes quinquennales, elles doivent provenir de bien plus loin. Seule la mauvaise foi pousse à vouloir les dater et situer, avec cette précision dont Monsieur Bilger prétend être capable, en affectant au passage d’ignorer que le refus de serrer la main d’un haut personnage de l’État n’est en rien un camouflet réservé à ce pouvoir-là.
Le besoin compulsif de grandiloquence ne peut pas justifier toutes les postures et toutes les impostures.
C’est comme si quelqu’un s’assignait la tâche d’écrire l’Histoire de France une année après l’autre. C’est sans doute amusant… pour les cancres.
Et pour en finir avec ce fonctionnaire, je lui soufflerais bien qu’être policier, ce n’est pas la même chose que d’être la malheureuse marionnette d’un travail posté. Policier, ce n’est pas seulement un métier, c’est une qualité comme être juge, prof, avocat et j’en oublie. Cela vous oblige et doit exclure a priori les comportements infantiles et pour tout dire débiles.
Connaissant la propension de certains à l’emballement, je dois m’empresser de préciser qu’il ne s’agit pas là d’un plaidoyer pro domo. Je ne suis pas et n’ai jamais été policier. J’essaie de deviner ce que cela doit impliquer. On ne sait jamais.
PS : Sauf à ce que j’aie loupé quelque chose, je n’ai vu personne émettre l’idée que le comportement de ce policier ait pu être téléguidée. Doit-on à tout prix l’exclure ?
Je trouve cet homme très courageux. Il avait sans doute de bonnes raisons de le faire. Et il l’a fait sans violence.
La CGT et l’extrême gauche (ces gros c..s aux mœurs fascisantes) ne peuvent pas en dire autant.
C’est sûr que dans une société idéale, on ne devrait pas avoir ce genre de comportement et pouvoir respecter l’autorité de ceux que nous avons élus.
@Lev 18 juin 10.38
Il y a, à Grasse je crois, une industrie des exaltateurs d’arôme qui fait penser à votre propre activité. Vous êtes bien repéré ici comme la personne qui a une double fonction :
– en rajouter sur les propos de Marc Ghinsberg, les mettre en valeur, les exalter.
– saisir toute occasion non seulement de critiquer Philippe Bilger mais, pour augmenter l’effet, pour faire mal, d’agresser méchamment sa personne.
À tel point, que je me suis demandé si Ghinsberg et Lev n’étaient pas le même homme (1).
Et voilà que vous affirmez benoîtement un 18 juin que « je suis moi aussi gaulliste ». Voyez-vous, de tels gaullistes, je signale aux lecteurs que je n’en ai pas rencontrés beaucoup.
(1) Deux prénoms pour une seule personne, dont un d’emprunt, c’est possible. Dans « Un cheval entre dans un bar », David Grossman fait dire à son héros : « La générosité est mon deuxième prénom, Dov Générosité Grinstein ».
@Marcel Patoulachi
« …comparable à la jeunesse dorée chrétienne de droite… »
Je ne vois vraiment pas ce que cette phrase vient faire au milieu de votre texte, plutôt incompréhensible par ailleurs.
Vous avez réussi à amalgamer dans cette courte phrase tout ce que la propagande de C.Taubira a voulu faire croire. Et pourtant il y a eu des millions de manifestants pacifiques, durement réprimés par Valls (là, c’était facile !).
Les Commandants de Police gèrent déjà nombre de situations en interne.
Alors le non serrage de paluches de ce gardien de la paix qui était en représentation et non en service auprès de la population peut se lire comme un besoin URGENT de dialoguer…
On salue ou on serre la main de son supérieur hiérarchique quoi qu’il se passe. Quand on en arrive à refuser ce geste de respect, il faut se demander pourquoi l’autorité en question n’est plus représentative, fût-elle celle du président de la République et cela est grave.
Il est des moments Monsieur Bilger où il ne faut plus se soumettre.
Puisque nous sommes plongés dans la question de la bienséance protocolaire, il faut rappeler que quel que soit le régime en place, partout et de tout temps les hommes exerçant le pouvoir peuvent attendre des gens sur qui ils l’exercent un minimum de respect.
Sous la monarchie française, une étiquette avait codifié les rapports entre le souverain et ses sujets.
Mais il y a un mais : les membres de l’aristocratie et a fortiori ceux de la famille royale étaient conscients de leurs responsabilités et s’efforçaient généralement de s’en montrer dignes, au moins pour ce qui concernait leur personnage public, ce qui était le fruit d’une éducation reçue dès leur enfance.
Mais sous le régime actuel, que pouvons-nous attendre, sans généraliser bien entendu, de parvenus sans éducation et parfois même sans foi ni loi, au sens propre, qui peuvent par le mécanisme électif parvenir à de hautes fonctions dont ils ne sont pas dignes ?
Nous voyons aussi certains ministres ayant gravement failli dans leur mission s’obstiner à continuer de donner libre cours à leur incompétence sans avoir la pudeur élémentaire de démissionner alors que sous d’autres cieux ou à d’autres époques leur tête eut été réclamée.
De plus, quand le régime que représentent ces personnages laisse se développer un empilage de lois souvent contestables voire scélérates et oppressives et qu’il favorise le fait que ces derniers puissent se livrer légalement à des actes relevant de la haute trahison, n’est-il pas normal que le peuple manifeste sa grogne de temps à autre, soit de manière collective soit de manière individuelle ?
Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir. (Rivarol)
C’est évidemment un geste puéril, malpoli, subversif, et, faut-il le préciser, de gauche.
On ne peut pas être de gauche quand on est policier. On doit être pour la loi et l’ordre. La police est un corps où règnent certains principes militaires, entre autres la hiérarchie. Si on n’est pas d’accord avec ça, il ne faut pas être policier.
On ne peut pas être policier, ou militaire, à géométrie variable. Saluer quand on est d’accord, ne pas saluer quand on est « en colère », comme les motards, ainsi que les trente mille corporations qui s’estiment en droit de faire un caprice lorsqu’elles sont « en colère » dans spéhi.
Les différentes évaluations de l’impéritie des autorités, faites ici par les commentateurs, sont sans rapport avec le sujet. Si des fonctionnaires, des subordonnés et plus encore des gens à qui on confie une arme, et le droit de fourrer leurs contemporains en cabane, s’estiment en droit de juger de l’impéritie des autorités et d’adapter leur obéissance en conséquence, alors c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres et il n’y a plus de limites.
Mais cette mentalité n’est pas confinée chez les policiers, hélas. C’est toute la nation qui s’estime en droit de faire ski lui plaît-plaît-plaît quand ça lui plaît-plaît-plaît. Curieusement, ce sont les mêmes qui vont vous fustiger « l’individualisme ultra-libéral » à chaque fois que leur pizza arrivera trop froide.
A force de cultiver, dès l’école, la religion de la « révolte », à force d’enseigner à tout le monde que la première vertu « citoyenne » c’est de dire non et de « s’indigner », à force de faire croire que le « troisième tour social » est inscrit dans la constitution, à force de faire rentrer dans les têtes que l’Etat c’est rien que des fachos et que le travail du « peuple » c’est de « contester », eh bien vous en arrivez à ce qu’un policier se prenne pour un héros parce qu’il refuse de serrer la main au président de la République.
Alors que ce faisant, il contribue à saper l’autorité dont il se réclame, et met directement en danger la paix sociale, pour ne pas parler de sa propre vie et de celle de ses collègues sur le terrain — et donc celle des écervelés qui l’applaudissent.
Si un simple flic peut ne pas serrer la main au président, pourquoi un « antifa » ou un « jeune de banlieue » ne pourraient-ils pas taper sur la tête d’un policier ? Avec une brique ? Eux aussi, après tout, ils sont « en colère »…
Cela dit, je n’ignore pas qu’une bonne partie des policiers vote à gauche ; mais je n’ai jamais vu un Degauche s’indigner de ce fait.
De même, les obsédés de la main des francs-maçons un peu partout, et notamment derrière les décisions de l’Etat, perdent ici une occasion de dénoncer à bon escient une influence massive et anormale de la franc-maçonnerie. Régulièrement, les médias publient le chiffre de la moitié environ des commissaires de police affiliés à la franc-maçonnerie, sans jamais être démentis par cette dernière.
Peut-être que l’existence d’une contre-autorité de fait, exercée par un réseau de solidarité semi-clandestin, n’est pas tout à fait à sa place dans un corps dont le bon fonctionnement exige le respect de la hiérarchie ? Simple hypothèse…
« On serre la main de ce Premier ministre ! »
Pas nécessairement, à moins d’être contraint, et là on sombrerait dans l’arbitraire. Il faut préciser la symbolique de la poignée de main et Xavier NEBOUT l’a très explicitée.
Dans la police comme dans l’armée le respect hiérarchique se manifeste par le salut ou par le garde-à-vous.
On ne salue pas forcément l’homme, mais on salue la fonction et la position hiérarchique qu’il représente.
Ce gardien de la paix était dans une position de garde-à-vous parfaite du point de vue réglementaire et donc il saluait le représentant de la fonction qui se présentait devant lui. Rien à lui reprocher réglementairement.
Par contre il a refusé de se soumettre au geste démagogique de deux politiciens cherchant sinon des voix pour de futures élections du moins une certaine complaisance à leur impuissance et incompétence.
Pour ce refus ce gardien mériterait plus qu’une médaille, il mériterait d‘être cité en exemple dans les écoles de la République. Il a retrouvé la dignité de citoyen telle qu’elle se concevait à Sparte ou Athènes dans la Grèce antique ou la Rome des premières années de la République.
Ceci dit, ce geste a dû laisser indifférent l’ectoplasme froid et insensible qu’est Hollande, mais il a certainement touché et agacé Valls, le Catalan ombrageux et susceptible.
Son surmoi l’a empêché de se déchaîner façon Sarkozy, mais la tape «amicale » sur l’épaule est un geste transgressif, (on ne touche pas un inférieur dans ce genre de circonstance sauf pour l’adouber ce qui n’était pas le cas) qui peut se lire comme un geste de vaine supériorité affirmée et donc dérisoire.
@Paul Duret
Je crois bien que Marcel Patoulachi écrivait de manière humoristique, en poussant le raisonnement des bien-pensants au pouvoir jusqu’à l’absurde, c’est comme ça que j’ai compris son texte, et du coup je l’ai trouvé drôle.
La phrase assassine « Ne me touche pas, tu me salis » lui a été épargnée.
@Yves
Je n’ai pas deux prénoms, mais trois : Marc, Jean, Gilbert. C’est mon état civil. Mais désolé de vous décevoir, pas Lev. Je conçois qu’il vous soit difficile d’imaginer que certains de mes commentaires puissent être appréciés par quelqu’un d’autre que moi-même. C’est ainsi, il faut vous y faire cher Yves. Mais au fait, vous-même n’auriez qu’un prénom, pas de nom ?
Au plan strictement formel, votre avis est effectivement juste : ce policier, dans la mesure où il se trouvait au premier rang, n’aurait pas dû refuser de serrer la main du président de la République et du Premier ministre agissant ès-qualité au cours d’une cérémonie officielle.
Néanmoins, il semble que le personnel en civil, dont ce policier, faisait partie des rangs d’honneur, au même titre que ceux en tenue. On peut donc s’interroger, au plan du protocole, sur la nécessité pour les autorités qui présidaient la cérémonie d’aller serrer les mains de ces participants officiels. Elles pouvaient se limiter au salut des proches des disparus.
Par ailleurs, compte tenu du contexte émotionnel et des circonstances d’ordre public actuel qui ont fait plus de trois cents blessés dans les rangs des forces de l’ordre, de l’incohérence évidente du maintien de manifestations importantes en même temps que les services d’ordre particulièrement consommateurs d’effectifs liés à la coupe d’Europe de football, sans doute aurait-il été souhaitable que nos plus hautes autorités soient mieux renseignées sur l’état d’esprit des membres de ces forces qui subissent en plus la contrainte d’ordres visant (à ce que l’on peut en savoir) à éviter toute action de vive force destinée à interpeller les « casseurs » professionnels.
Dès lors, la réaction du policier, pour protocolairement condamnable qu’elle soit, exprime un « ras-le-bol » face aux autorités qui décident, paralysées par la peur de l’incident de type Oussekine, de leur emploi comme des limitations de leurs modes d’action.
Enfin, nos autorités disent que nous sommes en guerre alors qu’elles s’abstiennent de définir clairement l’ennemi qui est avant tout intérieur, même s’il est manipulé par des entités extérieures à notre territoire que nos armées combattent aux côtés d’une coalition. Et, dans cette triste affaire, tout citoyen constate avec effarement qu' »ils viennent jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes », ici au sens propre pour cette malheureuse compagne assassinée à son domicile que pourtant la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen considère comme sacré. Dans ce contexte, la Marseillaise en appelle aux armes les citoyens. En l’espèce, la situation reste encore du ressort des forces de police et de la justice. Encore faudrait-il que de toute urgence, comme le réclame Marcel Patoulatchi | 18 juin 2016 à 11:02, des lois soient votées qui permettent de fournir une réponse adaptée à l’état de guerre invoqué par nos dirigeants. Or nous « nageons » dans le « Care » et la bienveillance pour les fauteurs de troubles et d’assassinats par égorgement au lieu de les combattre.
Sans un « changement de paradigme », je crains que que le maintien dans le cadre actuel ne conduise à des comportements et débordements extrêmes.
Faut-il serrer la main de Hollande lorsqu’il vous tend la sienne ?
Est-ce un signe de subordination ou de consentement, de satisfaction ou de lâcheté ?
D’ailleurs a-t-il les mains propres après tout ce qu’il aura fait à notre pays, j’en doute !
Cela devient une histoire de c.. et Hollande les aime c’est pour cela qu’il oblige des gens normaux à lui serrer sa main et doucement s’il vous plaît car il doit être douillet ! C’est d’une stupidité !
Inutile de dire que ce gardien de la paix sera compris et soutenu dans son geste de refus par l’ensemble de la hiérarchie policière. Le ras-le-bol des policiers étant bien trop élevé à tous les niveaux pour que les rares carpettes qui voudraient condamner ce genre de comportement soient entendues et suivies. Ce que Valls a compris en voulant rattraper le coup et en jouant les matamores qui n’ont peur de rien et sont à l’écoute de la base. Hélas vu son manque de finesse psychologique sans aller jusqu’à se donner la peine d’entendre jusqu’au bout les doléances de ce policier, à en juger par sa manière de l’interrompre en lui tapotant l’épaule avec condescendance. Ce qui s’apparentait vu le contexte à une forme de désinvolture et d’irrespect absolu.
Pour une fois, M. Bilger, votre billet m’a fait bondir de rage. Je vais donc faire très court.
J’ai un petit-fils policier, OPJ et dix ans de métier. Vous ne pouvez pas savoir à quel point il est offusqué, découragé, meurtri par l’attitude de nos gouvernants qui font l’exact contraire de ce qu’il faudrait faire. Le geste très courageux de ce policier qui refuse de serrer la main du Président et du Premier ministre est le minimum de ce qu’il pouvait faire, l’abstention n’étant pas un outrage. Ce n’est qu’un minuscule avertissement.
On semble ignorer, en haut lieu, ce qu’est l’état d’esprit de la troupe et des sous-officiers. Ce n’est pas seulement une question de moyens, mais le défaut d’autorité et la pusillanimité de nos dirigeants qui est blâmée. Nous ne sommes plus aux temps de « alors, on ne salue plus ? » ni des « gueules de vaches », mais quand une AUTORITE défaille, non seulement dans la Police mais plus encore dans la Justice (des rappels à la loi pour des actes criminels), c’est qu’il y a quelque chose de pourri quelque part, et si on peut demander aux subordonnés l’obéissance aveugle comme il est de règle, on ne peut leur demander le respect des responsables qui organisent la pagaille. Une pagaille monstrueuse à tous les niveaux de l’Etat ; citez-moi un seul ministère qui mérite un seul bon point ? Le peuple des « sans-grade » n’est pas sans constater la dégradation générale de l’état de la France et se gausse des statistiques manipulées qui tendent à nous faire croire que « la France va mieux ». Trivialement, c’est du foutage de gueule.
Depuis les événements de Charlie, les efforts demandés à l’armée et à la police sont considérables (les jours de récup s’amassent sans aucun espoir de les voir réalisés ou payés) et les attaques générales (CGT, casseurs, voyous) ou ad hominen ont quadruplé. Réaction de la prétendue Autorité, nulle.
Le peuple gronde et l’Etat dort dur. Ce misérable jeu de mot d’actualité pour dire qu’on est pas dupe des manœuvres pitoyables de nos piètres dirigeants, de leurs coups de menton ni de la servilité qui les entoure.
@ Mado | 18 juin 2016 à 17:26
Je suis d’accord avec vous mais en même temps Sarkozy a-t-il eu la réplique adaptée ?… Sans doute pas vu le tollé que cela a provoqué.
Quant à l' »incident » de cet affront revendiqué je me pose la question de savoir pourquoi ce rebelle a accepté d’être au premier rang de ce cérémonial, sauf à penser qu’il était en service commandé.
Lequel d’entre nous a-t-il traversé sa vie professionnelle sans avoir connu un supérieur hiérarchique qui n’était pas à la hauteur ? Nous avons tous eu à endurer un jour ou l’autre « l’insolence des gens haut placés, et les affronts que les gens patients et méritants subissent de la part de gens indignes » (Shakespeare). C’est d’ailleurs ce que nous ressentons vis-à-vis du Président, notre destin dépend de lui, et nous avons le sentiment qu’il nous mène dans le mur, tout en s’accrochant à son poste (une caractéristique fréquente des médiocres). C’est pourquoi nous nous identifions à ce modeste et intraitable gardien de la paix, même si son geste est osé. C’était à sa hiérarchie plutôt qu’à lui de faire passer le message. Mais l’a-t-elle fait et a-t-elle pu le faire alors qu’une certaine déraison se fait jour dans la gestion par les autorités des conflits qui ébranlent le pays.
@Mado | 18 juin 2016 à 17:26
Quel rapport entre ce qui s’était passé au Salon de l’agriculture entre un lourdaud qui venait d’insulter grossièrement le président de la République (lui disant « touche-moi pas tu me salis ») et se voyait remettre à sa place certes vertement et l’événement d’hier où l’on rendait un hommage funèbre à deux policiers assassinés et où l’un de leurs collègues fort digne et au garde-à-vous s’est borné à ignorer sans un mot une main tendue ?
D’un côté l’insulte gratuite et de l’autre l’honneur et le courage. Et si vous ne voyez pas la distance immense en matière de dignité qui sépare ces deux réactions c’est bien triste pour vous !
Ce policier avait au moins deux autres solutions : 1) démissionner, 2) envoyer une lettre au président de la République, s’il tenait absolument à le mettre en cause.
J’entends déjà les hurlements concernant la première solution. Quouâââ ?…
démissionner ?… mais ça n’existe pas, ça !
Il est vrai que dans la fonction publique, si vous refusez de saluer votre président, tout ce que vous risquez, c’est de rater des promotions. Dans le secteur privé, personne ne se risquerait à refuser de serrer la main de son président — je veux dire dans une entreprise normale, non vérolée par les syndicats. Dans le privé, on peut se faire renvoyer avant l’âge de la retraite, ce que tend à oublier toute une partie de la population, pour laquelle le monde habité se limite à la fonction publique.
Et à la fonction publique françouése, devrais-je ajouter, car il ne manque pas de fonctions publiques normales, à travers le monde, où les employés n’ont pas de privilèges indus par rapport à leurs collègues du privé.
Chez nous, n’importe quel clampin de base s’estime en droit de juger que la stratégie des hautes huiles n’est pas la bonne, et de faire sa petite révolution marxiste personnelle en conséquence. Sa petite révolution de mal élevé, aussi, par la même occasion.
Eh oui : quand vous êtes du bon côté de la colère citoyenne et de la révolte populaire, vous gagnez le droit d’être malpoli, en plus.
Et ce sont les mêmes qui vont nous lâcher des plâtrées d’indignation, sur les blogs, avec des adjectifs, en déplorant que plus personne ne respecte l’autorité de l’instituteur, du curé et de… l’agent de police.
Ben, bonhomme… tu montres à la télévision, à tous les enfants de France, qu’un policier peut se permettre de refuser de serrer la main du président de la République, et tu t’imagines que ces enfants vont respecter ta casquette à toi ? Les actes ont des conséquences…
Le problème de la France, c’est que les Français exigent des privilèges indus et nocifs, qu’ils les obtiennent, que ces privilèges leur reviennent dans la figure… puis qu’ils vont hurler auprès du gouvernement qu’ils veulent encore plus de ces privilèges ! Lesquels reviennent, par la force des choses, leur mordre les fesses encore plus cruellement…
Et ils n’ont toujours pas compris. Ils ne comprennent toujours pas. Le problème n’est pas Hollande.
Bonsoir,
C’est la première fois que je ne suis pas du tout d’accord avec vous M. Bilger. Refuser de serrer la main du Président et du Premier ministre (deux tocards) n’est pas un outrage ni une impolitesse en soi mais seulement une marque de désapprobation. Hollande et Valls ne sont pas à leur place et il serait regrettable d’accabler ce gardien de la paix alors qu’il était dans son droit d’être lui, tant il était envahi par l’immense chagrin d’avoir perdu ses deux collègues à cause d’un terroriste non pisté comme il aurait dû l’être.
J’ajoute que depuis plusieurs années, la police nationale et la police municipale demandaient le droit de port d’arme en dehors du service. Cela leur avait toujours été refusé. Il a fallu le double crime le plus abject au domicile de ces deux malheureux policiers pour qu’une prise de conscience commence à faire son effet. Combien de sang et combien de larmes faudra-t-il encore verser pour que ce gouvernement lamentable réagisse ?
Ce n’est pas à la police de cirer les pompes d’un gouvernement.
Et vous allez voir que Robert Marchenoir va nous dire que ce policier est un agent du FSB. Ses béquilles étant une réplique du parapluie bulgare façon pistolet mitrailleur. Tatatatata !…….
En lisant Robert Marchenoir et quelques autres on en apprend de bonnes : ainsi le président de la République serait le président de la fonction publique ?!! Ce qui eu égard à la fonction présidentielle en général et à l’institution policière en particulier est particulièrement risible… Renseignez-vous sur la pyramide hiérarchique dans la police nationale avant d’écrire de pareilles sottises.
Vous auriez dû aussi noter que ce policier était venu assister en civil (et non en tenue) à cette cérémonie d’hommage, manifestement pour donner un caractère privé à sa démarche. Sachant en outre qu’il avait été sous les ordres du commandant assassiné et qu’il travaillait dans le même commissariat que sa compagne, il était bien normal qu’il soit au premier rang.
Quant à donner sa démission, pour quelle raison ? On attend votre développement…
J’ajoute que refuser une main tendue cela s’est déjà vu dans le privé où il n’y pas que des moutons ou des syndicalistes obtus contrairement à vos allégations.
Pour aller plus loin, et en m’excusant par avance de repasser une troisième couche, mais le sujet est important.
Nous avons un policier, qui assiste aux obsèques de deux des siens, assassinés par un criminel, lesquelles obsèques sont présidées par le chef de l’Etat.
Quelques remarques à cet égard :
1. Participer à cette cérémonie est un honneur. J’imagine que tous les policiers de France auraient souhaité s’y associer. Je suppose que les invités ont été triés sur le volet.
2. Tout policier devrait être reconnaissant au président de la République d’être présent à ces obsèques. C’est une marque de considération pour leur corps. Il n’est pas obligé d’être là.
3. Le métier des policiers est de se faire tuer. Oui, je sais, c’est un peu brutal, mais il n’est pas inutile de le rappeler. On a trop souvent l’impression, dans ce genre de circonstances, qu’entrer dans la police n’est qu’une façon de plus de faire carrière dans l’administration, en sortant le plus vite possible par la case retraite.
Donc, je répète : il est normal que des policiers meurent en service. Ce n’est pas, en soi, un scandale. Certes, je vois bien l’objection : nous voulons bien risquer notre vie, mais à condition que l’Etat remplisse sa part du contrat, nous donne les moyens de faire notre travail, punisse correctement les criminels, ait la bonne stratégie, etc.
Tout cela est bel et bon, mais outre les remarques faites dans mon précédent commentaire, je peux dire avec une certitude de 100 % que, parmi tous les Français qui se félicitent du geste « courageux » de ce policier, parce que l’Etat ne serait pas à la hauteur de ses responsabilités, la moitié (mettons) est violemment opposée aux mesures que l’autre moitié voudrait voir appliquées par l’Etat en la matière – et vice-versa.
Plus concrètement, 50 % des gens adulent ce policier parce qu’ils s’indignent que l’Etat n’ait pas mis fin à l’immigration et n’ait pas rétabli la peine de mort, tandis que les autres 50 % l’applaudissent parce qu’ils s’indignent que l’Etat n’intègre pas davantage les musulmans et ne combatte pas davantage le « racisme ».
Ca ne va pas être possible. Il va falloir choisir. Si deux groupes de personnes soutiennent le même héros pour des raisons opposées, c’est qu’ils ont tort tous les deux.
Et c’est bien pourquoi l’insulte à la hiérarchie, au protocole et à la plus élémentaire politesse ne saurait tenir lieu d’arme dans le combat politique.
4. Non seulement il est normal que des policiers perdent la vie dans la lutte contre la délinquance, mais je rappelle que nous sommes en guerre. En guerre contre des terroristes sur notre propre sol. Même si le chef de l’Etat avait la meilleure des stratégies et l’exécution la plus parfaite, il y aurait toujours des policiers qui tomberaient dans ce combat. Et cela, pendant de longues années. Cela ne fait que commencer.
Je me dois de rappeler, et là aussi je vais être brutal, que lorsqu’on est en guerre, le fait qu’il y ait des morts de notre côté n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Cela peut, au contraire, être bon signe. Cela peut être le signe que nous remportons des victoires. Que la mission avance. Que l’ennemi subit des pertes. Certes, dans la guerre asymétrique qu’est le terrorisme, l’assaillant a un avantage, mais enfin il convient de souligner que, dans cette embuscade, les forces françaises ont infligé un mort à l’ennemi. Dans une guerre, il convient de décompter les morts des deux côtés, et de ne pas omettre de se réjouir lorsque c’est l’ennemi qui est éliminé.
5. La corporation des policiers et de leurs familles devrait se souvenir qu’il y a eu 932 homicides l’année dernière. La quasi-totalité sont des citoyens ordinaires. Seuls 4 policiers ont été tués en mission en 2015 (entre 2 et 6 chaque année de 2008 à 2015).
Parmi ces 900 et davantage, un bon nombre, pour ne pas dire la majorité, furent victimes du djihad islamique au même titre que les policiers de Magnanville, si l’on veut bien considérer que la criminalité « ordinaire » provient pour une très grande part de l’immigration, et qu’elle obéit à la même logique de guerre ethnique que les actes de terrorisme plus clairement revendiqués comme tels.
Aucun de ces 900 tués et plus n’ont fait l’objet d’hommage national des autorités, à l’exception de ceux qui sont morts dans les attentats. Leurs familles ne sont pas moins désireuses que celles des policiers que les pouvoirs publics se penchent sur leur sort. Elles n’ont pas moins de griefs à faire valoir à l’encontre du gouvernement que celles des policiers.
Elles ont, de plus, de nombreux griefs à faire valoir à l’encontre des policiers eux-mêmes, et ces derniers devraient en tenir compte, même s’ils ne sont pas entièrement responsables des manquements qui leur sont reprochés.
Les matraqués et les gazés de la Manif pour tous, les millions d’automobilistes harcelés pour des infractions routières micrométriques, les innombrables victimes de délits qui reçoivent dans les commissariats un accueil plus que cavalier, et dont les plaintes ne sont bien souvent pas acceptées, n’ont pas, elles, la possibilité de manifester leur révolte en refusant de serrer la main du commissaire de police de leur quartier, et encore moins celle du président de la République.
Et ce, alors qu’elle subissent au même titre que les policiers l’invasion migratoire, l’islamisation, le laxisme judiciaire, le racisme anti-blanc officiel des autorités, la dépense publique démentielle, et j’en passe.
La moindre des choses, cependant, que l’on pourrait attendre de la corporation policière lorsqu’on compare ces deux chiffres (4 policiers tués contre 900 civils), serait un peu de décence.
Donc, oui : on serre la main du président de la République.
[Et en ce qui concerne les fameux « moyens » qui manqueraient à la police, je demande à voir. Le nombre de policiers et gendarmes par habitant en France est nettement supérieur à la moyenne européenne. On peut donc à bon droit se demander s’il n’y a pas, au contraire, trop de policiers ne travaillant pas suffisamment, selon le schéma omniprésent dans la fonction publique française : les syndicats faisant pression depuis 50 ans pour augmenter les effectifs et baisser le temps de travail, eh bien forcément, au bout d’un demi-siècle, il n’y a plus d’argent pour acheter des voitures et mettre de l’essence dedans.]
[Comme a dit le Premier ministre russe à une retraitée de Crimée qui se plaignait du montant misérable des pensions, dans une déclaration moquée par les citoyens sur les réseaux sociaux : « Il n’y a plus d’argent, portez-vous bien et bon courage ».]
Monsieur Bilger,
Très curieusement vous vous attachez à critiquer le non-geste de ce policier envers le Premier ministre et vous passez sous silence la même attitude envers le président de la République ! Auriez-vous établi un ordre hiérarchique et protocolaire nouveau ? Diantre ! Vous allez jusqu’à prétendre excuser éventuellement ce non-geste envers un ministre quelconque « qui aurait mis la main dans la construction… etc. » mais à l’endroit du Premier ministre non ! Etonnant !
Vous citez le père de Camus, « un homme ça s’empêche ». Eh bien ce policier « s’est empêché ». Et pourquoi êtes-vous si sûr qu’il s’agisse d’un gardien de la paix et pas d’un gradé ?
On aime ce qui est aimable comme on respecte ce qui est respectable Monsieur Bilger… Seules la bienséance et sa conscience auraient pu commander à ce policier de serrer les mains que lui tendaient les deux autorités. Aucune loi, aucun règlement ne l’y obligeaient.
@Jean-Pierre CASSAGNE | 18 juin 2016 à 11:05
« Fallait-il humilier de la sorte deux hommes et surtout les deux plus hautes fonctions de l’Etat ? »
Je ne voulais pas répondre à ce billet, car notre hôte m’a fait un instant douter de ma position première.
Je crois profondément que ces hauts personnages de l’Etat (hauts par leur fonction exercée) ne connaissent pas la honte, j’en demeure convaincu. Honte de quoi en l’occurrence ?
Ce policier a des convictions et les assume. Je le classe parmi les grands résistants. Car il est probable que s’il ne subira pas la torture physique que l’on sait avoir été subie par les précités, le prix à payer sera probablement d’une autre nature, mais conséquent. Krugger | 18 juin 2016 à 10:30 l’a aussi mentionné.
@Mary Preud’homme | 18 juin 2016 à 11:49
Vous m’avez donné l’idée de chercher un peu.
Dans la pétition en ligne = Magnanville Soutenons Notre Police, j’ai écrit ceci :
« Je suis en colère, colère à rajouter à celles de 2015 »
Ainsi, la grossièreté consisterait à refuser de serrer une main tendue et pas à tendre une main tendue non par amitié mais par volonté de soumettre celui à qui on la tend en se disant qu’il passera pour un malpoli ou un inconscient si jamais il refuse de la saisir ! (On constate cette mode comportementale chez Ruquier, où tout politicien fait passer cette fourberie pour de la bienséance)
Refuser de serrer la main du Premier Menton, quelle que soit la circonstance, s’impose (même si les motivations de ce policier ne sont pas celles-ci) comme une nécessité à l’encontre d’un individu qui éprouve du plaisir à regarder quelqu’un torturer un animal pendant une dizaine de minutes avant de l’achever, en l’occurrence un taureau dans une arène, signe manifeste d’une altération profonde de la personnalité.
Pire que les fiers-à-bras sont les fiers-sans-bras. Les premiers ont les moyens musculaires et testiculaires de leur nature violente, les seconds ne les ont pas ce qui les rend encore plus frustrés et méchants que les premiers, frustrations qui rejaillissent dans les comportements du quotidien.
Quelle fière allure il a, l’ancien premier flic de France ! Se campant les mains dans le dos devant un homme en béquilles, comme ceux qui sont tellement sûrs de leur force qu’ils ne craignent pas d’exposer leur visage aux coups ! La réalité est que n’importe quelle petite frappe prépubère lui casserait le nez et lui ferait cracher ses dents avant de lui faire cracher son numéro de carte bancaire. Le frustré magnifique, courageux devant un infirme dont il sait très bien qu’il ne peut guère aller au-delà du refus de serrer sa main, et dans d’autres circonstances entouré de gardes du corps triés sur le volet !
Pathétique…
(J’étais venu pour démontrer enfin en quoi la croissance économique n’est souhaitée que par ceux qui ne comprennent pas ce qu’elle est. Je me demande si cela est bien utile et surtout bien souhaitable…)
Ce policier et Sarkozy avant lui sont de grossiers personnages, mais insulter l’autre, l’utilisation de mots grossiers, des gros mots, est devenue une pratique ordinaire qui n’étonne plus personne, la télé favorise ce genre de pratique ; depuis quelques mois une chaîne télé en a fait sa seule et unique marque de fabrique… la même chaîne promeut la présentation à nu, c’est-à-dire à poil donc quasiment nu, de certains de ces animateurs et qu’il nomme le « glam »… alors que ce n’est rien d’autre que les accoutrements du « peep show » qui envahissent la rue et certains individus télé…
Entendre une femme dire qu’elle s’en bat les c x x x x x x x ne me fait pas rire, ça me désespère… Jusqu’où allons-nous accepter ces dérives, jusqu’où vont-ils aller pour choquer et prétendre à leur liberté d’expression qui n’est que la mise en scène d’une société télévisuelle qui ne se respecte pas, qui ne respecte pas le téléspectateur, une société qui est dans l’escalade de la médiocrité la plus abjecte… Il y a encore quelques années c’était les femmes qui se dévoilaient librement, mamelles à l’air et string dépassant du jeans, désormais ce sont ces messieurs qui s’exposent en slip, leurs atouts gonflés à la ouate… mis en valeur… what next, un rapport sexuel en direct… pour nous montrer/expliquer à nous qui ne savons pas… LOL LOL… comment il faut faire. Ces chaînes de télévision ressemblent de plus en plus à ce Théâtre des Deux Boules, elles sont en train de tenter de mettre en scène/de recréer un Sodome et Gomorrhe du 21ème siècle… Vraiment pas de quoi se réjouir… Chez nous, parce que nous souhaitons que nos enfants, encore tout petits, s’expriment dans un français correct, sans lancer des gros mots et des insultes à tout propos, le « parental » est tellement restrictif que nos enfants ne sont plus intéressés par la télé, las qu’ils sont des cartoons et des CD cartoons… pour notre plus grand bonheur ils se sont trouvés un goût pour les livres de leur âge : nous en profitons, bientôt ils sauront comment déverrouiller le gendarme « parental » ahaha
Ainsi cette pub imbécile qui fait dire à un enfant re le coût de la santé « ça coûte la peau des fesses »… certes pas bien méchant, mais inutile ; mais il faut céder à la facilité et dans la bouche d’un enfant de moins de 6 ans tout – selon les publicitaires – fait sourire..
Par lâcheté, tout a été/est accepté, pour ne pas froisser ces individus qui nous tirent lentement vers toujours plus bas, aujourd’hui nous sommes au fond du gouffre… Lequel/laquelle va nous rendre un peu de notre dignité en commençant par exemple, par biper tous les gros mots et flouter toutes les parties intimes du corps à la télévision : D8 serait alors une chaîne de télé inaudible et invisible, qui disparaîtrait… ce qui serait alors un vrai soulagement… lol lol
Serais-je le seul citoyen en France à avoir trouvé géniale la réplique de Sarko « casse-toi pôv’con » ? Serais-je le seul à admirer les faits qui lui ont été reprochés, à savoir fêter sans complexes la victoire au Fouquet’s, aller en toute liberté sur le yacht de son pote Bolloré au vu et au su de tout le monde ?
Ce bonhomme, jalousé honni calomnié caricaturé en boucle par cette infecte gauchiasserie merdiatique, se démarquait par sa franchise de tous ses prédécesseurs hypocrites démagos tricheurs qui en cachette faisaient pire que lui tout en organisant cette chasse à courre ignoble qu’on a connue pendant son mandat.
Sarko était proche du peuple, son vocabulaire est le mien et celui de beaucoup d’individus normaux.
Je mets à l’honneur sa formule « casse-toi pôv »con » et si la France en avait dans le calcif, elle devrait inscrire sur le fronton de la République en direction de tous ceux qui détruisent le pays en ce moment :
CASSEZ-VOUS POV’ CONS !
D’une certaine manière, cet événement illustre la sacralisation par principe des réactions individuelles quelles qu’elles soient (et elles peuvent être légitimes) et la désacralisation corrélative des institutions et de tout ce qui représentait une réalité dépassant les individus.
@ Robert Marchenoir | 18 juin 2016 à 22:52
« Et ils n’ont toujours pas compris. Ils ne comprennent toujours pas. Le problème n’est pas Hollande. »
Oui, le problème c’est Hollande et sa clique de malfaiteurs et il n’y a qu’une solution :
– Hollande démission, ou si l’on préfère : la phrase célèbre de Sarkozy.
ou
– Hollande au trou et en Guyane avec Taubira et tous les ministres socialistes voleurs-menteurs-escrocs.
Sans oubliez l’agent de service Robert Marchenoir.
@Robert Marchenoir
« …clampin de base » !
Sans le clampin de base, Président et Premier ministre ne sont rien qu’eux-mêmes clampins de base…
@Robert Marchenoir
Ceux qui savent se faire respecter, notamment ceux qui sont à la hauteur de leur fonction, sont respectés !
Quant aux « clampins de base » comme vous dites, pourquoi n’auraient-ils pas le droit de juger « la stratégie des hautes huiles » qui les gouvernent, puisque ce sont eux, les clampins, qui en supportent les conséquences ?
@Mary Preud’homme | 19 juin 2016 à 01:16
Votre corporatisme forcené pue la guerre de tous contre tous. Vous faites semblant de ne pas comprendre, vous pinaillez, vous ergotez.
Je ne croyais pas si bien dire, lorsque je voyais, dans cette poignée de main refusée, un geste de gauche. Ah, il n’est pas beau à voir, le visage du socialisme…
@Robert Marchenoir
« …tu montres à la télévision, à tous les enfants de France, qu’un policier peut se permettre de refuser de serrer la main du président de la République, et tu t’imagines que ces enfants vont respecter ta casquette à toi ? »
L’objection serait pertinente si précisément le policier portait sa casquette.
Or, comme le souligne justement Mary Preud’homme, ce n’est pas le cas, et cela a un sens : celui de la sortie de la fonction pour entrer dans le privé. Dès lors, le policier est libre de se défier de celui qui vient non pas au-devant du policier, mais du compagnon de travail d’une victime de guerre – qui plus est quand on est venu se pavaner pour faire des voix faute de diriger notre pays.
L’assassinat d’un policier justifie la présence du ministre de l’Intérieur, tout au plus celle du Premier ministre, mais pas celle du président de la République.
Sur les francs-maçons. Napoléon a voulu que la fonction publique obéisse à une double hiérarchie, et notamment dans l’armée : l’officielle, et la FM érigée en gardienne du temple républicain.
L’armée franc-maçonne de Joffre a été une catastrophe, mais on peut dire aussi que les généraux ne faisant pas partie de « l’Eglise » sont quelque peu dangereux ainsi que l’a montré l’OAS même s’ils avaient raison sur le fond.
Le vice essentiel de notre république, exécrable sur le plan philosophique, est qu’elle est une imposture sur sa forme pour tenir ce problème occulte, et par là même aussi les tares de ses fondements.
« Le chef de l’État, passant les troupes en revue, a poursuivi son chemin sans réaction devant le refus qui lui était manifesté. »
Ma pensée première en voyant cette scène :
Monsieur Hollande a, tout à coup, réalisé qu’il commettait un impair : cet homme était peut-être dans l’impossibilité de lâcher ses béquilles pour lui serrer la main. Comme quoi !
Il conviendrait que les uns et les autres ne confondent pas démocratie et république.
Le pays, qui n’est pas l’Etat, voulu chose publique, peut être de fait la propriété d’une minorité et dirigé par une dictature, comme il peut être la propriété d’une personne symbolique pour n’être la propriété de quiconque, et dirigé par une démocratie par ailleurs sous divers régimes.
@Mitsahne
Je reste persuadé de la sincérité de votre commentaire. Le problème, c’est que cette sincérité se révèle à charge, parce qu’elle porte un triste aveu.
La condition des policiers vous touche. La belle affaire. Et pour cause, votre petit-fils en est. C’est accablant. On dira que votre point de vue n’est pas exactement celui de Sirius. Ou alors, votre sollicitude serait acquise dans les mêmes proportions aux maraîchers, aux cantonniers, aux routiers ou aux maçons, pour ne parler que de ceux-là.
Cette injonction de trouver « un seul ministère qui mérite un seul bon point », d’où sortez-vous ça ?
Ce rapport à la politique qui en fait une sorte de concours Lépine est un symptôme préoccupant.
Vous qualifiez le comportement du fonctionnaire de police de « geste très courageux » et ça participe aussi de cette dérive.
Ce policier savait certainement ne pas encourir des années de galère, croyez-moi. De plus, je ne suis pas éloigné de penser qu’il a pu être manipulé par un syndicat de policiers. Tendez l’oreille pour écouter la justification qu’il donne de son comportement.
Rien n’est aussi simple qu’on le croit. Une des spécialités de la petite lucarne, c’est quand même de promouvoir nos héros de carnaval.
@Mary Preud’homme
Je précise, c’est bien la fonction qui est humiliée, quant à la honte, je crois que les hommes politiques savent parfaitement maîtriser ce sentiment sinon ils ne seraient pas ce qu’ils sont !
Bien à vous.
Il y a les institutions, avec leurs règles, leurs rituels, leurs interdits, leurs gestes codifiés, par exemple le salut militaire.
Et il y a les individus, avec leurs sentiments, leurs désirs, leurs convictions, leurs réflexes…
Hollande et Valls ont voulu sortir de leur rôle institutionnel et, d’homme à homme, serrer des mains. La confusion de ces deux registres s’est retournée contre eux. S’il avait refusé le salut militaire au président de la République et au Premier ministre, ce policier aurait, en tant que policier, désobéi, et donc commis une faute. En refusant de leur serrer la main, il a, en libre citoyen, à sa façon, aussi maladroite soit-elle, marqué son désaccord avec eux. Où est la faute ?
Quand on ne respecte pas les institutions qu’on est censé défendre, on s’expose à ce genre de déconvenues…
La com’ a ses limites.
@Xavier Nebout
L’armée franc-maçonne de Joffre a été une catastrophe (…)
Le ministère de l’Intérieur actuel ne vaut guère mieux, et ce sont les Français qui payent les pots cassés.
Ce principe de la double hiérarchie, dont l’une est de fait confiée – au pays de la laïcité – à une église inversée est absolument scandaleux et contraire au principe d’égalité et à la démocratie.
Mais nous savons que sous ce régime, il y a des gens qui sont plus égaux que les autres et qui pratiquent le deux poids, deux mesures.
Le peuple n’a que le droit de se taire.
Quelle belle histoire avons-nous ! Un gardien avec des béquilles n’a pas serré la main du président de la République. Je ne vois qu’un léger incident, la solution de M. Hollande est la plus élégante, il a continué de serrer les mains mécaniquement.
Le gardien de la paix, de retour du festival de Cannes, portait encore ses accessoires et puis c’est tout.
@ Robert Marchenoir | 19 juin 2016 à 01:58
– « Participer à cette cérémonie est un honneur. »
pas forcément : quand j’étais militaire, c’était souvent une corvée imposée et les invités sont plus souvent désignés d’office que triés sur le volet : en l’occurrence, il s’agissait des collègues de travail des deux policiers assassinés.
– « Tout policier devrait être reconnaissant au président de la République d’être présent à ces obsèques. C’est une marque de considération pour leur corps. Il n’est pas obligé d’être là. »
Il était bien présent à la cérémonie d’hommage aux petits vieux décédés lors d’un accident de car près de Libourne.
Vu le personnage, c’est plutôt un coup de com pour se montrer ; il aurait préféré continuer à bâfrer dans les tribunes VIP des différents stades.
– « Le métier des policiers est de se faire tuer. »
Non : le métier d’un policier et d’un gendarme consiste à arrêter les délinquants et criminels pour les remettre à la justice.
Que ce métier comprenne le risque d’être tué en service, c’est certain ; mais en aucun cas il ne justifie celui de se faire poignarder et égorger à son domicile devant son gamin de trois ans.
De même, le métier de militaire consiste à faire la guerre, c’est-à-dire à détruire l’ennemi (et non pas à rattraper les manquements de l’Education nationale comme certains le souhaiteraient, mais c’est un autre sujet).
C’est un métier dangereux, avec un risque important d’être tué ou blessé, mais tout doit être mis en oeuvre pour réduire les pertes, dans la mesure du possible bien évidemment. Tout en sachant que ces pertes sont inévitables, il n’est heureusement plus question de réitérer les offensives type Chemin des Dames.
Les deux nuisibles ont décidé de se rendre à cette cérémonie pour faire un peu de com. Ils oublient un peu vite qu’ils ont un peu de sang des deux victimes sur les mains à cause de leur politique inepte, politique partagée par l’ensemble des pitres qui se sont succédé au pouvoir depuis plus de quatre décennies.
– « Parmi ces 900 et davantage [victimes d’homicide], un bon nombre, pour ne pas dire la majorité, furent victimes du djihad islamique au même titre que les policiers de Magnanville, si l’on veut bien considérer que la criminalité « ordinaire » provient pour une très grande part de l’immigration, et qu’elle obéit à la même logique de guerre ethnique que les actes de terrorisme plus clairement revendiqués comme tels. »
Nous sommes parfaitement d’accord sur ce point.
– Les policiers pourraient effectivement expliquer calmement aux citoyens victimes de délit qu’ils ont pour consigne de ne pas prendre les plaintes.
Je l’ai souvent remarqué ici : les mêmes qui réclament discipline, ordre et respect sont les premiers à justifier l’indiscipline, le désordre et l’irrespect quand ça les arrange. Ce n’est pas ainsi et avec de telles opinions que l’on va progresser !
Ce policier n’était pas au premier rang en tant qu’ami ou parent de la famille mais en tant que policier, collègue des policiers tués. Ce faisant, il devait saluer ses chefs que sont le président de la République et le Premier ministre. C’est la base de la loyauté que l’on attend d’un policier qui n’a pas, ès qualité, à manifester ses opinions personnelles. Il lui était loisible de refuser d’être au premier rang.
Quand les gardiens de l’ordre se rangent du côté du désordre, quand l’émotion personnelle prend le pas sur le devoir de la fonction, on ne doit s’étonner de rien de ce qui est évoqué dans le billet précédent. Cela procède de la même démarche diffuse de casse de l’ordre social.
Cela ne m’arrive pas souvent, mais je suis en accord avec R. Marchenoir.
@Jean-Dominique Reffait
« C’est la base de la loyauté que l’on attend d’un policier qui n’a pas, ès qualité, à manifester ses opinions personnelles. Il lui était loisible de refuser d’être au premier rang. »
En une phrase tout est dit.
Devant l’attitude inappropriée de ce policier Manuel Valls a eu une réaction adaptée à la situation.
@Jean-Dominique Reffait
Une fois encore, votre philosophie est très superficielle.
Un policier porte en principe un uniforme, et il ne le quitte que pour les nécessités du service. Le fait qu’il ne l’ait pas porté pas dans une cérémonie officielle avait donc un sens qui ne semble pas à votre portée.
D’autre part et comme à Robert Marchenoir, il semble vous échapper que F. Hollande n’a pas été sacré à Reims.
Or, la seule personne à laquelle un homme puisse obéïr sans se compromette avec son honneur même en pensant qu’il a tort, est son père, et seule l’autorité du Roi est d’essence paternelle.
Là, je crains que cette notion élémentaire multimillénaire ne vous dépasse, et que partant de là, vous ne puissiez pas comprendre grand-chose de plus à la politique que le couillon de français moyen béat devant « les valeurs de la ripoublique ».
@ breizmabro | 18 juin 2016 à 21:11
Moi la question que je me pose est :
– Y a-t-il eu préméditation ?
Je crains que ce policier ait été submergé par l’émotion. Probablement que le geste de Valls en retour en était la confirmation.
@ azer | 19 juin 2016 à 03:04
Chez Ruquier, j’en ai vu quelquefois quelques-uns serrer la main de l’invité (politique) en tournant la tête ou le regard. Quel qualificatif leur appliquer ? J’ai pensé à « pleutre ».
Ce gardien de l’ordre a eu entièrement raison de refuser de serrer la main de Hollande, Valls et Cazeneuve, élus pour créer le désordre et l’anéantissement de la société. Ce trio infect a mis la France dans un chaos indescriptible et c’est un acte de résistance de refuser de se salir à leur contact. Ce policier est un résistant ; honte à ceux qui en bons collabos soumis le dénigrent !
@ Xavier NEBOUT | 19 juin 2016 à 10:19
« Sur les francs-maçons. Napoléon a voulu que la fonction publique obéisse à une double hiérarchie, et notamment dans l’armée : l’officielle, et la FM érigée en gardienne du temple républicain. L’armée franc-maçonne de Joffre a été une catastrophe. »
Certes, en 1914 l’armée française comptait une forte minorité de généraux affiliés à la franc-maçonnerie, devant pour beaucoup leur promotion et commandement à cette appartenance : Joffre et d’autres avant lui depuis 1900, avaient plus que pratiqué le devoir d’entraide maçonnique ! Mais après les désastres de l’été 1914, dus en premier à l’aventurisme et à la médiocrité de Joffre, ce dernier procéda à une purge sévère au sein des généraux qui avaient failli gravement : les soixante et quelque envoyés en garnison à Limoges (de fait mis en retraite et de manière humiliante).
Ces généraux révoqués de leurs commandements – première et seule fois dans toute l’armée française contemporaine (ce ne fut pas le cas en 1940) – comptaient en leur sein de nombreux franc-maçons. Preuve que Joffre alors face à l’urgence de la situation ne fit pas preuve de solidarité franc-maçonne, ces révocations furent faites uniquement sur des critères militaires : incompétence flagrante. Que ces ganaches de généraux furent francs-maçons, catholiques, protestants ou agnostiques cela n’entra pas en ligne de compte.
Parler de l’armée franc-maçonne de Joffre est fort exagéré, surtout à partir de la bataille de la Marne : son succès devant autant voire plus à Gallieni qu’à Joffre. A partir de cette date, il confia nombre de commandements d’importance à des généraux non francs-maçons, souvent catholiques de droite voire monarchistes.
A contrario, même si Joffre tira les conséquences de l’été 1914, il n’en reste pas moins un stratège médiocre qui ne comprenait quasi rien à la guerre moderne : cela lui a valu d’être écarté de son commandement au profit de Foch. Hélas ce ne fut pas le seul à avoir une « guerre de retard », voir entre autre Mangin et Nivelle avec leurs offensives sanglantes et désastreuses de 1917.
Seul le général Sarrail, franc-maçon notoire et fort médiocre chef de guerre, réussit à conserver ses commandements successifs de 1914 à 1918. Cela est probablement dû outre ses intrigues politiques où il excellait, au fait qu’il commandait sur le front dit d’Orient : celui-ci était alors considéré comme secondaire et non décisif.
Le « couillon de français moyen béat » que je suis persiste à penser, comme naguère mon grand-père, qu’un soldat ou qu’un policier doit saluer sa hiérarchie en toute occasion requise, fût-elle représentée par un manche à balai revêtue des insignes ou des galons de cette hiérarchie. Il ne s’agit pas ici de République ou de monarchie mais d’un ordre social donné.
Que chacun fasse à sa petite idée et c’est le bazar sur lequel prospèrent tous les excès, toutes les violences et toutes les justifications. J’entends bien que certains ici aspirent à de grands désordres pour voir advenir leur ordre très personnel qu’eux seuls définissent mais ce n’est pas ainsi qu’une civilisation fait face à son avenir.
La Polis grecque, c’est la cité, ce n’est pas X. Nebout ni Sylvain réfugiés dans leur individualisme forcené approuvant la désobéissance quand ils estiment qu’elle sert leur propre dessein. On n’est pas policier sans cette conscience.
J’excuse largement le manquement passager de ce policier car je comprends qu’il ait pu être submergé par une colère ponctuelle justifiée. Je n’excuse pas ceux qui instrumentalisent son attitude dans l’espoir que plus de désobéissance civile précipiterait la chute de l’ordre social : il y a là une connivence de fait entre vous et les casseurs.
Le policier a refusé de serrer la main du chef de l’Etat ; il a pu le faire. C’était pour faire parler et c’est réussi.
Dans la continuité il acceptera certainement une invitation à l’Elysée pour s’expliquer de son geste.
Il y a du Raymond Domenech chez ce Hollande.
Un peu de critique je m’en foutiste.
Comme on discute d’un refus de serrer la main au président de la république, geste diversement apprécié, on pourrait accepter le refus ou l’accueil d’un mot.
J’ai lu « couilles et « gauchiasserie »dans les commentaires, très bien, passé. Moi, j’avais écrit, olim, qu’on avait léché les fesses de Staline ; censuré, bottes à la place de fesses (rétablies aussitôt sur ma demande), vous me direz qu’il y a un lien étroit entre la botte et la fesse, ne serait-ce que dans l’expression botter les fesses. Si je l’avais écrite aurait-on renversé l’expression pour dire fesser les bottes, la fessée ayant toujours une petite connotation coquine qui peut séduire un esprit français, sous réserve de la correctionnelle toujours attentive aux histoires de fesses faute de l’être à la mentalité des casseurs de la céleste nuit debout.
Dans ces conditions, refuser de serrer la main d’un politique s’analyse, d’une part, au regard des institutions, d’autre part celui de la bienséance. Pour les premières, agonisantes, préoccupées de recevoir des assassins politiquement utiles et fort argentés, au mépris de l’honneur de la Nation, elles sont comme une vieille courtisane dont les fards colorés ne peuvent plus dissimuler l’usure due à l’usage excessif. Quant à la bienséance dans un pays où c… et m…. et p…. sont des signes de ponctuation, où les femmes hominisent les singes, ou le contraire, je ne sais plus très bien, elle est une grâce, pas une qualité. Dans un pays qui a célébré dans les larmes la mort de l’être le plus abject que la terre ait porté, loin devant Hitler, et qui baise les pieds de ses successeurs d’un autre monde, si proche et si présent, elle est bonne à laisser au faubourg Saint-Germain de ceux qui croient encore au luxe et à la courtoisie de façade, à l’infâme bourgeoisie d’argent, prête à toutes les prostitutions pour la compétitivité comme ils disent, socialiste compris, friands de la table et de ses dessous, comme le sentait bien (au propre) le cardinal Dubois.
N’ayant aucune prétention au monde, mais ayant vu toute ma vie de quoi il était fait, mon Parnasse est fait de ceux qui sont exclus parce qu’ils refusent de serrer une main utile, ou indifférente. Ils prennent tout à coup une valeur considérable, le berger qui n’écarte pas son troupeau du cortège officiel, le boulanger qui ne lève pas les mains de sa pâte, ou le boucher qui tend la main au député en lui disant : « tenez, je vous rends un peu de notre sang. » De l’instituteur qui refuse d’enlever sa blouse grise etc. etc.
Je me souviens de ces prestations de serment où on renvoie les gens à leurs fonctions, en vitesse, audience oblige, et de ces garde-canal auxquels j’avais expliqué la gravité de leur fonction qui, progressivement, se sont raidis au garde-à-vous et ont prêté serment, les larmes aux yeux. Là sont la noblesse et la bienséance.
Ridiculement cocardier, sans doute, mais souvenez-vous « Roi ne puis, Prince ne daigne, Rohan suis. »
J’admire la compatissante bonté de M. Marchenoir à l’égard de François Hollande, il a pour lui les mêmes gestes qu’un garde-malade pour un grabataire. Je le cite : « Tout policier devrait être reconnaissant au président de la République d’être présent à ces obsèques ». « Le problème n’est pas Hollande ». « Donc on serre la main du Président de la République ».
Eh bé, que voilà un premier prix d’obséquiosité ! Je rappelle que le président est tombé ce matin à 14% de satisfaits contre 85% de mécontents (dont 50% de TRES mécontents, selon le JDD), le mérite du maître cire-pompes n’en sera que plus grand. Aurait-il fait ses classes en Corée du Nord ?
Qui est donc ce monsieur qui cache à peine son regret que « seuls quatre policiers aient été tués en mission en 2015 sur 932 homicides » ? Qui insiste lourdement sur le fait « qu’il est normal que des policiers meurent en service » ? Qui croit donner des leçons d’honneur à des personnels qui ne l’ont pas attendu pour posséder la notion de sacrifice suprême et qui le prouvent, eux ? Et dire qu’ils se font tuer pour des petits comptables de cette espèce…
Quand, dans l’état actuel, un président vous tend la main (sans sébile) devant les caméras, ce n’est pas par sympathie mais pour vous fourrer un bulletin de vote. Je ne sais si monsieur lèche-bottes est stipendié par not’maît’ mais, à ce niveau de contorsions, y a comme un doute.
Bonjour, je viens de visionner par hasard une page FB nommée « France Davant » (avant quoi ?), sur laquelle a été postée une vidéo d’un rassemblement au cours duquel le policier réitérait ses propos et ses revendications. Mais il se mouvait sans béquilles et avait pris une posture très politique. Dur après d’avoir un regard objectif.
Il est quand même décevant qu’aujourd’hui en France, ce soit des sociétés secrètes ou des personnes appartenant à une religion qui dirigent dans l’ombre notre pays !
Le copinage qu’implique ces sectes conduit à tous les excès :
– la subordination de notre nation à des puissances étrangères,
– le pillage des finances publiques,
– l’utilisation de nos armées sans consultation des organes qui régissent notre République,
– la création sans limites de postes inutiles pour placer des copains-coquins,
et surtout :
– le désintérêt total de notre avenir commun pour satisfaire momentanément ceux qui ont le pouvoir.
Non, cela ne durera pas et nous allons subir les contrecoups de cette trahison organisée au plus haut niveau de l’Etat !
Ivan Rioufol fait un article dans le Figaro du 17 juin 2016 intitulé :
« Aux armes citoyens »… lisez-le.
Et bien d’autres dénoncent la ripoublique de Hollande et de ses comparses !
Attendez-vous à vivre dans peu de temps des moments mémorables où votre patrie filera d’entre vos mains !
@Trekker
En parlant de l’armée de Joffre, je pensais effectivement à celle de 1914, année trop oubliée dans l’histoire de cette guerre.
Quelles sont les armes des Français pour marquer leur colère face à un Président et un Premier ministre méprisant, face à des ministres qui préparent des lois allant à l’encontre du bon sens, face à des élus qui donnent toujours raison aux minorités et font de leurs mandats des inégalités criantes : le vote, les manifestations de rue ou plus courageux de ne pas serrer la main de ceux qui viennent faire des simagrées lors d’hommages avec des discours creux sans prendre les mesures nécessaires pour empêcher les drames qu’ils s’empressent de commémorer ?
Le vote ? à quoi bon ? Malgré les résultats qui infligent claques phénoménales et défaites honteuses, rien ne change parce que le vote est devenu un simple gadget de démocratie. Les Français votent « mal » pour contester, ces dirigeants continuent comme si de rien n’était, imbus de leur personne et persuadés d’avoir raison sur toute la ligne malgré la contestation, les sondages, etc. Entre morgue, mépris et prétention sans limite.
Les manifestations de rue ? Les pétitions ? les sondages ?
Sourds ils restent sourds et aveugles encore.
Certains Français sont en colère contre la CGT jusqu’auboutiste. Mais la CGT a-t-elle été autrement depuis 50 ans ? Figée dans ses vieux relents communistes soviétoïdes depuis des lustres, elle fait ce qu’elle a toujours fait : des blocages. Lorsque la droite était au pouvoir, les socialistes regardaient cela d’un oeil attendri et consentant. Pendant des années ils ont défilé bras dessus bras dessous, leaders du parti en tête, pour défier une droite qui finissait par céder. Pourquoi voudrions-nous qu’aujourd’hui cette même CGT devienne un mouton parce que c’est Hollande qui prétend gouverner ?
D’ailleurs les sondages parlent de 60 % des Français qui seraient contre cette loi Travail. Tout simplement parce qu’ils sentent qu’elle ne vaut rien, tape-à-l’oeil pour les patrons et duperie pour les salariés du privé, une manoeuvre politique, allant même jusqu’à penser que les fameux casseurs d’extrême gauche seraient des idiots utiles au gouvernement pour faire accepter sa loi. M. Berger étant un bon toutou du PS. La réforme du Code du travail indispensable, ne peut se contenter de quelques rapiéçages, mais les grandes réformes ne peuvent l’être que par des hommes d’envergure, pas par des stratèges politiques carriéristes à outrance qui bricolent par clientélisme.
Alors, un policier qui a le courage devant les caméras de ne pas serrer la main des deux plus hauts personnages de l’Etat (comme certains sifflent lors des déplacements du chef de l’Etat), bravo, chapeau à cet homme-là. Enfin a-t-on envie de dire, un Français qui fait ce qu’il pense, sans rien casser.
Dans un pays où ces mêmes dirigeants ont tout laissé aller pour ne pas stigmatiser ou par trouille des minorités, brimant la majorité pendant des mois, comment manifester cette colère ? Par un geste fort qui n’est ni un manque d’éducation ordinaire, ni un acte de vandalisme. Car ces dirigeants-là ont peu à peu abandonné toute forme de respect envers leur peuple, un rebelle montre que lui aussi peut inverser l’ordre des choses.
Il ne suffit plus au chef de l’Etat et à ses ministres de dire qu’une situation est tout à fait inacceptable, d’aller redorer leur blason dans des hommages, d’aller commémorer par repentance, d’aller se recueillir sur la tombe du Général, sans jamais ni nommer nos ennemis, ni réformer, ni résister à nos ennemis intérieurs tout en envoyant des troupes à l’extérieur.
Les embauches de policiers annoncées à grand renfort de pub ne sont d’ailleurs toujours pas effectives.
Tout est pipeau, y compris les statistiques dont les modes de calcul sont changés au gré des besoins et du clientélisme électoral.
Pour toutes ces raisons, ce policier, hélas trop seul, a eu mille fois raison de braver l’autorité avec cette mini-révolte. Une autorité qui n’en est plus une.
@Jean-Dominique Reffait
« C’est la base de la loyauté que l’on attend d’un policier qui n’a pas, ès qualité, à manifester ses opinions personnelles. Il lui était loisible de refuser d’être au premier rang. »
Ah ne pas être au premier rang ! Peu d’hommes politiques le pratiquent.
« Tous derrière, tous derrière et lui devant… »
Chapeau mon gars ! Tu as l’aval du peuple de pays.
Il y en a qui n’ont toujours pas compris. Les Français pensent toujours qu’il suffit de prononcer quelques formules magiques pour faire de l’Hexagone un territoire où les règles de la réalité n’ont plus cours, contrairement au reste du monde. C’est vrai pour l’économie, ce qui nous a déjà conduits au bord du gouffre. C’est vrai pour la défense nationale, ce qui risque de nous y précipiter.
Passons en revue quelques arguments.
« Le travail d’un policier n’est pas de se faire égorger à domicile avec sa femme et ses enfants. »
Malheureusement, il ne nous appartient pas d’en décider. Chacun, aujourd’hui, court le risque de se faire égorger à domicile avec sa femme et ses enfants. Pas seulement les policiers. Ceux qui prononcent ce genre de formules martiales et dérisoires aussi.
Mais les policiers plus que les autres, puisqu’ils représentent l’Etat. On nous livre une guerre sur notre propre sol. L’adversaire n’a pas l’intention de demander leur avis aux grands savants qui commentent chez Philippe Bilger pour savoir quelle est la nature exacte du « travail » des policiers, avant de les massacrer.
L’heure n’est plus à faire les malins. Nous ne nous en tirerons pas avec des concours d’éloquence. Il serait bon que chacun prenne ses cliques et ses claques et se pénètre bien de cette réalité, avant qu’il ne soit trop tard et que le couteau ne soit sur sa gorge à lui.
La maman du commissaire de police me demandait, tantôt, pourquoi diable le grand résistant inconséquent et malpoli démissionnerait. Comme si ce n’était pas évident. Comme si je ne l’avais pas déjà expliqué.
Eh bien, pour sauver sa peau, tout simplement, si tel est son souci primordial. En tant que civil, il courrait un peu moins de risques qu’un policier. Ou bien, pour protester, comme un homme et non comme un fonctionnaire avec sécurité de l’emploi, contre ce qui motive son courroux.
Et s’il ne le fait pas, eh bien il tire les conséquences de sa décision, et il serre la main du président de la République. Ou alors, il ne se rend pas à la cérémonie. Personne n’est obligé d’assister à des obsèques.
Mais la mentalité franchouille, c’est : j’y vais, et je fais l’imbécile. Evidemment, si on n’y va pas, on n’en recueille aucune gloriole… on se contente de se comporter dignement. C’est moins amusant.
Je remarque que, conformément à mes prédictions, le mot « démission » n’existe pas dans le vocabulaire des fonctionnaires français. Ces derniers sont dotés d’un dictionnaire spécial où ce mot est manquant. La vocation du fonctionnaire consiste à expliquer à la terre entière que son métier le fait immensément souffrir, mais curieusement, il ne choisit jamais de le quitter… La soupe est trop bonne, apparemment. Il en va ainsi dans la police comme chez les éboueurs, les profs, les « infirmières » et bien d’autres, lesquels, tous, ont échoué à nous montrer la chaîne qui faisait d’eux des esclaves, liés à vie à leur maître.
Le monsieur qui nous occupe s’est plaint au Premier ministre que son commissariat disposait « d’une voiture pour 40 personnes », mais il n’a pas ajouté qu’il faisait 40 kilomètres à pied tous les jours pour pallier l’absence d’automobile. Auquel cas, il aurait pu, éventuellement, nous émouvoir.
« Il n’était pas en uniforme, il était en civil. »
Les mêmes qui se gargarisent de « Résistance » et de « collabos » pinaillent sur la couleur du morceau de tissu que cet homme avait sur le dos. A Byzance aussi, on se posait de graves questions sur le nombre d’anges tenant sur une tête d’épingle, pendant que la deuxième Rome, écrasant les provinces d’impôts et croulant sous le poids des fonctionnaires, tombait aux mains des musulmans (si ça vous rappelle quelque chose…).
Et le policier assassiné, il était en civil ou en uniforme ?
« Cet homme est un Résistant. »
Phrase ô combien caractéristique de la mollesse et de la lâcheté de notre époque. A ma connaissance, résister en temps de guerre ne consiste pas à se montrer discourtois envers le chef des armées, ni à contester son autorité. Résister consiste à résister… à l’ennemi.
Mais après 70 ans de paix, de « droits acquis », de socialisme et de révolutionnaires en pantoufles, nous avons un afflux de généraux en pyjama venus nous expliquer que le summum du courage consiste à ne pas serrer la main du président de la République, tout en s’accrochant à son CDI en béton, garanti à vie, de fonctionnaire impossible à renvoyer.
Faut-il rappeler que la Résistance, la vraie, n’a pas consisté à se montrer malpoli envers Pétain devant les journalistes, mais, au contraire, à démissionner de la fonction publique, justement, pour aller risquer sa vie dans le maquis ou auprès du gouvernement en exil ?
Une mention nominative pour le pauvre Popeye, qui m’accuse d’être un « collabo » parce que je ne hurle pas avec le choeur, ici, contre François Hollande.
Il se trouve que Popeye est parfaitement bien placé pour savoir que je passe mon temps à me payer la fiole de François Hollande, ici et ailleurs. En tant qu’anti-communiste, libéral, conservateur et patriote. Et aussi, tout simplement, parce que c’est un mauvais dirigeant.
Mais Popeye représente très bien un certain sectarisme bas du front bien vivace en France, à droite comme à gauche, dont la « pensée » se borne à renifler l’arrière-train de ses congénères, pour savoir s’ils sont « pour » ou « contre » l’homme qu’il convient de haïr (ou de porter au pinacle). Si vous faites mine de soutenir leur poupée bourrée d’épingles, ne serait-ce qu’une fois, même après l’avoir portée aux gémonies mille fois, ils vous accusent d’être un « collabo ».
Comme si mon propos, ici, avait consisté à soutenir François Hollande…
Au demeurant, ce sont ces résistants de pacotille qui échouent à comprendre que la nation ne se résume pas à un homme, que le sort d’un pays ne repose pas sur des bagarres politiciennes, et que les fameuses « mesures » réclamées par les uns et les autres (lesquelles ?) ne dépendent pas du président seul, aussi vertueux serait-il.
A suivre les commentaires de ce fil, on se dit que la France confirme sa vocation à réagir à la guerre étrangère par la guerre civile : lors de la Commune, de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d’Algérie, de la guerre d’Indochine, et maintenant de la guerre djihadiste et de la guerre hybride qui nous est livrée par la Russie (voir aussi : Du bon usage de la guerre civile en France, de Jacques Marseille).
Cette propension a déjà été suffisamment destructrice pour la nation, mais cette fois-ci, elle est pire. A la guerre qui nous est menée par un ennemi étranger s’ajoutent non seulement la guerre civile entre Français de souche, comme sous la Commune, mais l’invasion migratoire et ce que les identitaires désignent de façon trompeuse sous le nom de guerre civile (La guerre civile qui vient, d’Ivan Rioufol) ; ce qui est, en réalité, une guerre étrangère qui nous est livrée par une cinquième colonne implantée sur notre sol, depuis hier soir ou depuis une, deux ou trois générations.
A défaut de pouvoir soumettre l’ennemi étranger d’un coup de baguette magique, il serait bon, si nous voulons gagner cette guerre à fronts multiples et invisibles, de ne pas en rajouter une, à domicile, dont nous pourrions faire l’économie.
Et pour commencer, il faudrait passer d’une mentalité de paix à une mentalité de guerre.
Un mot tout de même sur les béquilles. Plusieurs commentateurs ici ont suggéré que la non-poignée de mains pourrait être une opération syndicale préméditée. Je n’ai lu nulle part que ces béquilles fussent dues à une blessure subie en service. J’ai lu, en revanche, chez un internaute anonyme, le contraire.
Il me semble que si ce policier avait été rendu invalide par le feu d’un criminel qu’il tentait d’arrêter (par exemple), les médias nous auraient amplement beurré la tartine avec cette belle histoire. En revanche, l’image d’un policier en béquilles, à la télévision, refusant ostensiblement la poignée de mains du président de la République, suggère inévitablement l’idée d’un homme ayant perdu l’usage de ses jambes en risquant sa vie pour ses concitoyens, et qui, mû par une légitime colère, se fait le porte-parole de la nation en défiant le Président, etc.
Si ça se trouve, il s’est cassé la jambe au ski.
Il est curieux que tant « d’anti-système », prompts à nous expliquer que le 11-Septembre est l’oeuvre de George W. Bush, parce qu’ils ont vu un poil de nez pointant à droite sur la photo du shérif alors qu’il devrait pointer à gauche, ne se soient pas posé de questions sur cette opportune paire de béquilles.
D’accord avec notre hôte, Denis Monod-Broca, Marchenoir et Jean-Dominique Reffait concernant l’affaire du serrage de main.
En attente qu’azer explique pourquoi, à son avis, la croissance serait une chose mauvaise.
En désaccord avec Xavier Nebout qu’en quelque circonstance que ce soit on peut obéir contre sa conscience en sauvegardant son honneur et l’idée que les pères réels et symboliques dédouanent du respect qu’on doit aux autres et à soi. Rien ne dédouane jamais de rien. Quand on agit dans certaines circonstances particulières, on ne peut être que plus ou moins coupable mais on le serait davantage encore en cas d’abstention… Il faut serrer les dents, seul, entre la mort et le diable comme dans une gravure célèbre de Dürer.
A ce propos, le dessin d’un humoriste russe, qui représente le peuple russe, mais qui pourrait aussi bien représenter le peuple français…
http://p2.storage.canalblog.com/20/81/1233879/111263724_o.jpg
@ PhD 19 juin 13:01
@ Mitsahne 19 juin 18:09
Bien envoyé. Bravo !
Mais répondre aux élucubrations et aux divagations haineuses de ce Marchenoir, n’est-ce pas prêter le flanc à son sectarisme hargneux à en juger par la longueur, l’agressivité et la mauvaise foi de ses réactions quand il est pris en flagrant d’incohérence ou de malveillance.
Il est vrai que c’est un « tueur » comme avait écrit il y a peu Savonarole. Chacun son camp, n’est-il pas ?
A tous : encore une fois un policier (de même qu’un militaire) qui n’est ni en service, ni en uniforme ne doit pas le salut à un supérieur. Cet homme n’a donc commis aucune faute sur le plan disciplinaire et ne peut donc être sanctionné.
La croissance, ce concept dont les partisans sont convaincus de la nécessité sans jamais s’être demandé s’il est seulement réalisable…
Avant les visionnaires du Club de Rome, qui ont dû subir comme tous ceux qui sont au-dessus du lot les quolibets des simplets, c’est-à-dire le lot, un physicien (Albert Jacquard relate le fait dans un de ces livres) avait raillé un économiste qui se réjouissait que la production électrique française avait augmenté de 10% dans l’année, faisant remarquer qu’à ce rythme l’énergie totale du soleil ne suffirait pas à combler nos besoins avant la fin du siècle ! Mais les économistes sont à la chose publique ce que les médecins du Roi sont à la santé : quel que soit le mal, saignée pour les uns, croissance pour les autres.
Sans recourir aux notions mathématiques absconses pour le profane (fonctions exponentielles, logarithmes) mais en les explicitant grâce au calcul des cours moyens, voire élémentaires, faisons ensemble ce calcul simple : quelle est la conséquence d’une croissance de 3% par an, celle dont la quasi totalité des politiciens et économistes rêve ?
Par commodité, partons d’une production de 100 (ce que vous voulez, de l’Airbus au cure-dent, de l’automobile aux vêtements) le 1er janvier 2016.
– Le 1/01/ 2016 , la production sera 100 + (100:100 = 1 , x 3) = 103 .
– Le 1/01/2017, elle sera de 103 + (103:100 = 1,3 ; x 3) = 106,09.
– Le 1/01/ 2018, elle sera de 106,09 + (106,09:100 = 1,0609 ; x 3) = 109,2727
– Le 1/01/ 2019, elle sera de 109,2727 + (109,2727:100 = 1,092727 ; x 3) = 112,550881
– Le 1/01 2020, elle sera de 112,550881 + (112,550881:100 = 1,1255 ; x 3) = 115,9274
– Le 1/01/ 2021 , elle sera de 115,9274 + (115,9274 :100 = 1,159274 ; x 3) = 119,4052
– Le 1/012022 , elle sera de 119,4052 + (119,4052 : 100 = 1,1940 ; x 3) = 122,9873
– Le 1/01 2023, elle sera de 122,9873 + (122,9873:100 = 1,2298 ; x 3) = 126,6769
– Le 1/01 2024, elle sera de 126,6769 = (126,6769:100 = 1,2667 ; x 3)= 130,4772
– Le 1/01 2025, elle sera de…
Je vous laisse poursuivre le calcul : le doublement de la production industrielle est atteint vers 2040, le triplement vers 2050 !
Remarque : un taux d’augmentation de 3% correspond à une multiplication par 1,03 : 2% , par 1,02 ; 0,8%, par 1,008 etc. (ce qui rend le calcul plus rapide).
En clair, dans un peu plus de deux décennies, il sortirait des usines des pays qui auraient retrouvé cette solution mirifique deux fois plus de biens qu’aujourd’hui. Comme tous les pays industrialisés recherchent ce Graal funeste, c’est à l’échelle mondiale qu’il faut raisonner.
Questions : en 2050,
– avec quelles ressources naturelles va-t-on fabriquer trois fois plus d’objets ?
– avec quelle énergie ?
– à qui va-t-on les vendre ?
– avec quel argent pourra-t-on acheter trois fois plus que ce que nous achetons aujourd’hui ?
– que ferons-nous de ces objets ?
Mêmes questions (la liste n’est pas exhaustive) en considérant trois fois plus d’objets en 2052. Ainsi que 4, en ? (et 5 , 6 , 7 , 10 etc. dans les années que vous allez trouver par vous-même).
La réponse est la suivante : la croissance économique va tendre inéluctablement vers 0 car la Terre est un monde fini en ressources matérielles, énergétiques et humaines . Il ne s’agit pas là d’une opinion mais d’un fait. Toute croissance > 0% n’est possible indéfiniment que dans un monde infini car l’asymptote tend vers l’infini. Dans un monde fini, le taux tend tôt ou tard, selon qu’il est plus ou moins élevé, vers 0. C’est ce que nous constatons dans tous les pays industrialisés, à divers degrés et en dépit d’inversions de tendance nécessairement passagères.
A ma connaissance, Yves Cochet est le seul politicien à s’être prononcé en défaveur de la croissance économique, peut-être parce que son passé de professeur de mathématiques lui fait comprendre de quoi il s’agit réellement.
Ceci posé, la loi Travail apparaît pour ce qu’elle est : la production intellectuelle nécessaire des anciens élèves de l’Ecole Nationale d’Abrutissement (ou Entreprise Nationale d’Arnaqueurs), ce cours Florent des êtres d’ego où ils apprennent à faire croire qu’ils sont des êtres d’intellect.
Mitsahne | 19 juin 2016 à 18:09
Qui est donc ce monsieur qui cache à peine son regret que « seuls quatre policiers aient été tués en mission en 2015 sur 932 homicides » ?
Le monsieur qui paye votre salaire et que vous êtes censé servir.
Vous, ou le membre de votre famille dont vous nous avez opportunément indiqué qu’il travaillait dans la police, puisque vous êtes intervenu ici en tant que membre adhérent de cette corporation, à titre personnel ou familial.
Votre ignoble calomnie qui ne repose sur absolument rien justifie mon propos, pourtant plus que modéré à l’égard des policiers.
Quand est-ce que vous, soi-disant indigné au nom des policiers, avez exprimé la moindre compassion, le moindre dévouement ou le moindre regret à l’égard de ces 932 civils tués que vous avez échoué à protéger en 2015 ?
Parce que si on va par là, chemin que je n’ai pas pris mais que votre insolence m’oblige à emprunter, c’est vous qui êtes responsable de ces morts. Vous, la police, puisque vous avez cru bon de vous saisir de son drapeau, ici, en vous assurant personnellement concerné.
Il y a un policier qui fait le singe en public à la télévision en prétendant qu’il incombe au chef de l’Etat d’empêcher les membres des forces de sécurité d’être tués au cours d’une guerre, alors que rien ni personne ne peut empêcher des gens d’être tués au cours d’une guerre. Alors que la mélasse socialiste qui nous étouffe depuis 70 ans a fini par convaincre les Français que l’Etat leur devait tout, jusqu’à des guerres mondiales avec zéro mort. Le record du monde des assistés !
Et je fais remarquer que seuls quatre policiers ont été tués en 2015, ce qui tranche quelque peu avec les vociférations corporatistes et les déplorations victimaires de ces messieurs.
Je fais remarquer de surcroît que 932 personnes ont été tuées en France en 2015, donc que vous avez échoué dans votre mission selon les propres critères que vous venez de vous donner : l’assistanat enragé, le « c’est la faute des autorités s’il y a des morts », yaka, ils n’ont qu’à prendre des mesures (on ne nous dit jamais lesquelles), qu’ils se débrouillent, nous on veut vivre pépères. S’il y a deux morts à Magnanville, c’est la faute du président, il n’avait qu’à appuyer sur le bouton, à l’Elysée, où il y a marqué : pas de morts à Magnanville.
D’ailleurs, Marine le Pen va arriver au pouvoir, et elle, elle sait très bien où est le coffre bleu et or à moulures Louis XV ou se trouve le bouton « mort des flics ». Il y a une position ON et une position OFF, elle a l’habitude de la mécanique, elle saura.
Donc moi, simple citoyen et n’ayant pas l’honneur de pouvoir m’adresser à François Hollande, je m’adresse au supérieur hiérarchique immédiat, c’est-à-dire vous, puisque vous êtes de la police, n’est-ce pas ?
Et je vous dis : vous n’avez pas su appuyer sur le bouton « halte au massacre des Français par la racaille ». Vous êtes le responsable.
Il faudrait tout de même rappeler qu’être fonctionnaire, et plus encore fonctionnaire d’autorité, ce n’est pas un drouadlôm, un billet de loterie pour patienter jusqu’à la retraite en étant payé. C’est un travail. Une responsabilité. Il y a des trucs à faire en échange.
Mais non : les policiers, pas plus que les cheminots ou tous ces gens indispensables, ne sont jamais responsables de rien. Ils hurlent très fort quand il s’agit de leurs intérêts, mais c’est pour mieux faire oublier leur désinvolture lorsqu’il s’agit de leurs devoirs.
Votre inqualifiable intervention reflète la dégradation de la moralité des policiers. Il y a… un certain temps, lorsqu’on s’adressait à un gardien de la paix dans la rue, ce dernier commençait… par vous faire le salut militaire. Histoire de lui rappeler quelle était sa mission. Qui était le chef. Qui il était censé servir.
Aujourd’hui, on hésite à s’adresser à un gardien de la paix dans la rue, parce qu’on craint vaguement de se retrouver en garde à vue s’il est mal luné. Aujourd’hui, les policiers ressemblent plus à des racailles qu’à des policiers. Et je ne parle pas de couleur de peau, je parle d’attitude.
Je viens de rappeler ici le nombre de meurtres commis en France l’année dernière, et ça a l’air de susciter moins d’intérêt que si j’avais annoncé les résultats des championnats de curling. Alors que ce fil est consacré à la police et à l’ordre public.
En revanche, le fait de savoir si Monsieur de La Béquille était en costume de ville ou en uniforme de policier, la question de savoir s’il a refusé de serrer la main de François Hollande en tant qu’homme ou en tant que président, ça c’est une discussion passionnante…
Le fait de rappeler aux policiers qu’ils n’ont pas que des « droits acquis », mais aussi une responsabilité et des devoirs, et que la qualité de leur travail se mesure par la sécurité qu’ils sont capables d’assurer aux citoyens, suscite, au nom même de la police, une attaque honteuse et diffamatoire assortie d’insultes politiciennes d’arrière-salle de bistrot. Si la corporation policière réagit ainsi, imaginez ce qu’il doit en être des racailles…
Heureusement qu’il y a quelques membres des forces spéciales britanniques et américaines qui sont en train de buter de l’islamiste en Irak et en Libye en ce moment même, parce que sinon je ne donnerais pas cher de notre avenir…
Mary Preud’homme | 20 juin 2016 à 00:21
A tous : encore une fois un policier (de même qu’un militaire) qui n’est ni en service, ni en uniforme ne doit pas le salut à un supérieur. Cet homme n’a donc commis aucune faute sur le plan disciplinaire et ne peut donc être sanctionné.
Merci de nous confirmer que ce policier est un lâche, et certainement pas un « Résistant » ou je ne sais quoi. Il a eu l’immense courage de… ne pas serrer la main à un homme (deux !), sachant que rien ne pouvait lui arriver. C’est la « Résistance » à la mode Degauche !
Vous nous confirmez que vous n’en avez rien à faire, du patriotisme, de la défense de la France, du combat contre le djihad, de vos concitoyens, de la solidarité (la vraie, pas celle qui consiste à demander à l’Etat de prendre aux autres pour vous donner à vous).
Tout ce qui vous intéresse, c’est le règlement disciplinaire. C’est votre petit univers fonctionnarial, mesquin, clos sur lui-même et complètement hostile aux autres. A partir du moment où le règlement n’oblige pas à serrer la pogne du président, eh bien ce n’est pas grave de refuser sa poignée de main. Jolie mentalité !
Comme je le disais, ce sont les mêmes qui vont pleurer sur la perte des repères, l’autorité qui n’est plus respectée ma bonne dame, les incivilités qui se multiplient, etc.
Mais répondre aux élucubrations et aux divagations haineuses de ce Marchenoir, n’est-ce pas prêter le flanc à son sectarisme hargneux à en juger par la longueur, l’agressivité et la mauvaise foi de ses réactions quand il est pris en flagrant d’incohérence ou de malveillance.
Monsieur de La Béquille, c’est fifils, pour que vous vous montriez harpie à ce point ? Ou c’est simplement le réflexe mafieux ordinaire qui fait montrer les dents aux escrocs et aux Degauche, lorsque leurs mensonges sont démasqués ?
Pas un fait, pas un argument. Des invectives et des insultes. La pratique communiste bien rodée qui consiste à rejeter ses propres méfaits sur autrui… Heureusement que vous tentez de récupérer, par lien familial, un peu du prestige de la fonction de policier, laquelle repose sur le droit ! J’espère que votre fiston est moins malhonnête et moins grossier que vous ? Ou bien toute la police est-elle à votre image ?
À l’évidence, ce policier est un imbécile.
Comme si sa poignée de main valait approbation… au lieu de cela le voilà qui crache à la figure de la nation.
C’est un pov’ con, comme beuglait Sarkozy. Certes Valls et Hollande ont eu raison de ne pas abaisser la fonction en jurant comme leur charretier de prédécesseur, mais de là à lui tapoter l’épaule… Vraiment la France perd sa grandeur.
Quand je pense qu’un uniforme mal mis ou une barbe mal rasée en revue devant un général ou un amiral pouvaient valoir des jours de gnouf.
Au trou !!!
Au trou !!!
Puis à la porte !
Il ne faut pas confondre, et c’est un haut gradé qui récemment le rappelait, la mission de la police est de maintenir l’ordre dans la cité, celle d’un militaire est d’être sur un terrain d’opération, le premier ne doit pas être la cible d’abrutis, le second sait et on le lui dit, on le lui répète… risque d’y perdre la vie.
Un flic doit être respecté mais pour cela il doit être respectable, ce qui n’est pas toujours le cas ; le comportement imbécile d’un parmi des milliers ne peut pas salir la totalité. Si son comportement est une faute, il doit être puni… mis aux arrêts LOL LOL
Avoir refusé de tendre la main au président de la République qui la lui tendait, est le signe d’un individu sans éducation, inutile de chercher midi à quatorze heures, l’un (un politique) tend la main à tout ce qui bouge tous les jours, que l’autre n’ait pas répondu est un fait divers sans aucune espèce d’importance… ce malotru de flic n’était pas en uniforme et il avait des béquilles, vous pensez bien que Hollande et Valls s’en fichent totalement.
Un billet de Monsieur Bilger et 93 commentaires pour commenter et analyser LOL LOL le comportement d’un type sans éducation, sans savoir-vivre c’est émulsionner c’est donner de l’importance à ce qui n’a aucune importance…
Le comportement de ce type confirme ce que disaient les Hollande, Cohn-Bendit et leurs copains qui lançaient des pavés aux flics en 1968, CRS… SS ou le moins connu « un bon flic est un flic mort » pas de quoi se vanter, formules que Cohn-Bendit des décennies plus tard avait reconnu « comme vraiment pas très intelligentes »… j’ajouterai « complètement débiles »…
@Robert Marchenoir 19.6.16 – 21.46
Votre commentaire est composé de >110 lignes, pitié… et respect des consignes de Monsieur Bilger qui – à plusieurs reprises – demandait des commentaires courts… Bien sûr vous répondez à Pierre, Paul et les autres… mais si vous vous efforciez de faire court, sans doute prêteriez-vous moins le flanc à ce que certains/certaines, toujours les mêmes, étalent leur « confiture en guise de culture sur vos tartines ».
Dans la vie réelle, monopolisez-vous autant la parole ? Aucun jugement de ma part, juste un constat, donc aucune rancune.
Quant à ceux/celles qui se plaignent, suffit de zapper, dommage, certains de vos points de vue sont intéressants et partagés par certains/certaines d’entre nous !
@Jean-Dominique Reffait
Voilà les thuriféraires de 1789, les soixante-huitards héros de la Résistance, qui seraient maintenant les laudateurs de l’ordre établi !
On rit ou on pleure ?
@Jean-Dominique Reffait
Je l’ai souvent remarqué ici : les mêmes qui réclament discipline, ordre et respect sont les premiers à justifier l’indiscipline, le désordre et l’irrespect quand ça les arrange.
En toute rigueur, vous avez raison.
Mais je rappelle que nous venons de commémorer le 18 juin dernier, outre l’anniversaire de Waterloo, le refus d’obéissance d’un certain militaire qui a désobéi au pouvoir légal…
Mais ce n’est pas le seul exemple que nous enseigne une histoire de France qui est parfois exploitée de façon un peu schizophrène, du genre « faites ce que je dis mais pas ce que je fais », pensons par exemple à ce régime issu d’une révolution qui d’un côté célèbre ce fait chaque année et qui de l’autre pourchasse les gens ayant seulement des velléités révolutionnaires.
@ azer
Attention, ne pas confondre :
– inflation et production
– ressources limitées et technologies nouvelles
– augmentation des populations (donc des besoins) avec croissance
La progression arithmétique n’est pas appropriée car elle ne prend pas en compte tous les paramètres.
Sur le plan de l’économie politique, voir :
– les désirs et les besoins de chacun
– le malheur qu’engendre le désir d’inflation qui est une technique du grand capital
Dans la pratique, étudier :
– le cas d’un pays comme le Zimbabwe (riche en matières premières mais exploité par le grand capital qui détruit la monnaie de ce pays depuis des années poussant la population dans une « misère noire » et l’obligeant à s’expatrier).
– la corrélation entre l’inflation et la diminution du pouvoir d’achat.
Bonne continuation.
@azer
La croissance ne se limite pas aux productions matérielles.
La croissance à la française comprend probablement, plus que dans tout autre pays, les spectacles subventionnés ainsi que les rapports et études sociologiques et humaines commandés par les hautes autorités, hauts commissariats, hauts conseils, et hauts et bas « foutages de gueule » divers.
Avec de tels produits, vous n’avez pas de souci à vous faire pour les ressources naturelles, car la naïveté de ceux qui votent pour les fripouilles politicardes est inépuisable.
@Robert Marchenoir | 20 juin 2016 à 02:45
Ne croyez pas que vous allez pouvoir continuer impunément vos allégations injurieuses, lâches et diffamatoires à l’égard d’un membre de ma famille.
Je vous aurai prévenu. Premier et dernier avertissement.
@ Mary Preud’homme | 20 juin 2016 à 00:21
Effectivement je crois que Robert Marchenoir est complétement dingo.
Plus la peine de lire ses âneries !
Il devrait manger des épinards.
@Tyuoip 20/6/16 9.53
Excellent, ce que vous proposez aurait été une bonne suite de la pyramide des besoins, ie. de la hiérarchisation des besoins telle que décrite par A. Maslow qui fait une distinction entre besoin et désir, ce qui j’espère n’aura échappé à aucun des candidats au bac 2016.
@azer 20/6/16 – 01.39
La lecture de votre commentaire m’a fait passer de la consternation affligée au rire… Aucun économiste sérieux, c’est-à-dire pas médiatisé, celui qui publie dans des revues pour initiés, aucun abonné, même de Futuribles, n’aurait osé manipuler ainsi des chiffres.
Vous confirmez que – selon ce que l’on est – on peut définitivement faire dire vraiment n’importe quoi à des chiffres. Quelque <60 lignes pour ne rien prouver, personne de sérieux, personne sain d'esprit ne peut approuver ce que vous prétendez.
Pensée respectueusement virtuelle pour Madame Bilger qui doit lire ces tartines.
Je suis d’accord avec eileen, pitié Monsieur Marchenoir, à force de vous répandre sur ce blog, je ne sais même plus ce que vous voulez démontrer tant vous vous noyez dans votre propre réflexion. Cela part dans tous les sens. J’essaie de vous suivre… et je décroche. Vous est-il vraiment nécessaire pour faire part de votre conviction de faire des phrases qui n’en finissent plus ? De l’argumentaire, soit, mais succinct si possible.
Je vous rappelle que le sujet évoqué concerne le refus d’une poignée de main du Président de la part d’un policier qui ne reconnaît plus son Autorité. Il a sans doute pris le risque de rétorsion mais en quoi sommes-nous plus habilités à nous substituer à ses supérieurs pour la suite de l’histoire, si suite il y a ? Avez-vous déjà été confronté à ce genre de circonstances qu’il faut tout de même replacer dans le contexte de cet assassinat monstrueux, pour juger de façon péremptoire le geste de ce policier ?
Bonne journée.
@ eileen | 20 juin 2016 à 07:51
Désolée de vous contredire cette fois-ci, mais je ne suis pas vraiment d’accord avec vous quand vous demandez à certains de limiter leur intervention à quelques lignes. Chacun adapte la longueur de son message à sa teneur et à son style d’écriture, aussi je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas le faire, du moment qu’il n’inclut pas de répétitions.
Le problème de cette poignée de mains est dans la discussion entre légitimité et légalité.
Ce pouvoir est légal mais a perdu toute légitimité.
J’approuve ce policier, même si une démission aurait été plus noble.
@eileen | 20 juin 2016 à 07:51
Et respect des consignes de Monsieur Bilger qui – à plusieurs reprises – demandait des commentaires courts.
Je n’ai jamais lu de telles consignes, et pourtant je fréquente ce blog depuis un certain temps. Peut-être Philippe Bilger a-t-il changé d’avis ? Au demeurant, si tel était son souhait, il devrait être sérieusement chagriné, les commentaires que je lis ici étant parmi les plus longs que je rencontre sur Internet.
Je ne vois nulle part de charte des commentaires sur ce blog. Quand il y en a une, je la respecte, et quand elle ne m’agrée pas, je m’en vais. L’auteur possède mon mail et a tout le loisir de s’en servir, ce qu’il fait d’ailleurs parfois.
Je suis toujours étonné par les gens qui se plaignent de la longueur. Personne ne me reproche d’écrire des commentaires de six lignes ou de trois mots, ce que je fais pourtant aussi.
Comment pouvez-vous me faire un reproche aussi absurde que celui de monopoliser la parole ? C’est techniquement impossible sur un blog, et c’est l’une des choses qui fait leur intérêt. Quiconque a quelque chose à dire peut la prendre, la parole, en dix mots ou en trois pages, au moment où il le veut.
Je fais long quand j’ai besoin de faire long, je fais court quand j’ai besoin de faire court. L’intérêt d’un blog c’est la liberté, celle du lecteur comme celle du rédacteur. Si des commentaires vous ennuient, vous avez tout le loisir de les sauter. Quelle est cette rage française de vouloir imposer ses goûts aux autres ?
Je ne sais pas ce que vous appelez la vraie vie. L’expression écrite fait partie de la vraie vie depuis des millénaires, et si elle existe c’est justement qu’elle remplit un besoin que ne remplissent pas les conversations de la « vraie vie », comme vous dites : bonjour, ça va ? il fait bien froid pour un mois de juin, François Hollande nous casse les pieds, on n’arrive pas à se garer.
J’ai conscience d’être en décalage avec les moeurs de mon époque, où tout ce qui réclame plus de dix secondes d’attention est considéré comme insupportable. Je vous ferai humblement remarquer que si telle est votre préférence, vous êtes largement servie : entre la télévision, les « journaux » sur Internet, les films contemporains, Twitter, Périscope et que sais-je encore, il ne manque pas d’espaces d’information, de divertissement et de débat où c’est à qui fera le plus court et le plus vite remplacé par autre chose.
Mais après tout, nous sommes sur un blog réactionnaire, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas obligés de suivre la mode en tout ?
Merci malgré tout pour votre aimable appréciation.
93 commentaires ! Et moi, et moi, et moi…
@eileen
@Tyuiop | 20 juin 2016 à 09:53
Donc azer | 20 juin 2016 à 01:39 est recalé ?
Mais alors pourquoi donc se priver de ce petit moment pendant que d’autres planchent… à leur tour.
https://www.youtube.com/watch?v=TL2BX9om_SY
Question subsidiaire plus sérieuse :
– La population mondiale va-t-elle devoir décroître sous les 5 milliards avant 2515 (après JC) ?
@ eileen
« Avoir refusé de tendre la main au président de la République qui la lui tendait, est le signe d’un individu sans éducation »
Je vous en ficherais de l’éducation. Je crois que vous n’avez pas pris conscience du problème d’une police ou d’une gendarmerie paralysée par les politiques qui ne veulent pas voir alors que de tous côtés sonnent les alarmes. Ils sont sur le terrain eux, alors les formules de politesses et les amabilités…
La situation est extrêmement grave, elle l’était déjà en 2014 quand dans mon village perdu, un individu est resté pendant plusieurs jours au pied d’une usine stratégique américaine (pièces de moteurs pour fusées et avions à réaction), faisant ses cinq prières, son coucher et sa cuisine dans le bois à côté, rechargeant ses trois portables chez une petite vieille qui lui rendait service innocemment. PERSONNE pour lui demander ce qu’il faisait là, pas l’ombre d’un gendarme (ils sont complétement écœurés)…
Après plusieurs jours quand même un agriculteur allant dans son champ remarqua son manège et lui demanda pourquoi il était là. « Rien, j’observe les gens… » Il disparut le soir même…
Vous ne vous rendez pas compte de ce qui se passe mais vous vous inquiétez de l’absence de marques de civilités d’un policier en civil… C’est dingue…
Je pense que, comme il l’a déjà fait dans une autre occasion, monsieur Hollande va faire enlever les percuteurs des armes des soldats pour le défilé du 14 juillet. Chef des armées il n’a pas confiance en elles, pourquoi auraient-elles confiance en lui ?
Nos politiques sont en train de jouer avec une grenade dégoupillée.
L’erreur de casting dans cette commémoration n’est pas le policier, mais la présence de F.Hollande, M.Valls, et B.Cazeneuve.
Au lieu de lutter efficacement contre l’islamisme, en expulsant les imams qui tiennent des propos anti-républicains (A.Juppé), F.Hollande se contente d’une marche blanche, d’un discours ignoble (« héros du quotidien » à propos des policiers) et de nous obliger à regarder ailleurs.
Car comme dit M.Valls, « il y aura d’autres victimes de l’islamisme ». Donc au suivant.
En 2017, il faudra se demander : F.Hollande, combien de morts ?
J’en profite pour dire à ceux qui s’acharnent contre la CGT, y compris V.Pécresse, qu’à la CGT, il n’y a pas seulement Ph.Martinez, il y a aussi les militants, qui sont prêts à participer à toute manifestation, même interdite.
Quand j’entends ce Premier ministre dire qu’il va demander l’interdiction des manifestations sous prétexte qu’il ne cédera pas sur l’article 2 et sur la loi Travail, je me dis que la gauche de F.Hollande fera partie de l’Histoire, mais pour le pire.
Xavier Nebout, je n’avais pas encore sept ans en mai 68, certes proche d’atteindre l’âge de raison mais pas précoce au point de suivre Cohn-Bendit poing levé dans le Quartier latin.
Je ne suis pas cependant un laudateur de l’ordre établi. Je n’ai aucune sympathie pour l’ordre établi et, figurez-vous, c’est l’une des raisons qui m’ont tenu éloigné de la fonction publique. Malgré toutes les tentations de l’enseignement, je n’ai jamais pu imaginer d’avoir à servir une politique ou un régime que j’aurais désapprouvé. Pour ne pas courir ce risque et conserver ma liberté, je me suis donc détourné d’une vraie vocation pour laquelle j’avais, de surcroît, obtenu les titres !
Je n’ai pas davantage envisagé d’entrer dans l’armée ou la police dont la mission est de servir l’ordre établi. Cette mission n’est pas à la carte au gré des humeurs, c’est une mission fondamentale de l’ordre social, quel qu’il soit.
C’est ainsi que l’on est loyal ou pas, en assumant ses choix et en saluant ses chefs quand on s’en est donné volontairement.
A l’évidence ce policier est un héros ; qu’il crache à la figure de cette nation socialiste dépravée amorale incivique est un acte de bravoure. S’il avait rajouté à ces trois malfrats qui dirigent la France le fameux « cassez-vous pôv’c… », son nom serait gravé à tout jamais dans le marbre des Grands Résistants à l’occupant. Respecter ces charlatans qui nous gouvernent c’est faire preuve de soumission, de collaboration et de haine envers la Nation.
A M. Marchenoir, anti-communiste, libéral, conservateur et patriote, tel qu’il se définit le 19/06 à 21h46, résistant d’occasion et rhéteur à la Dubout.
Dubout, ce dessinateur de l’absurdo-comique qui montrait d’énormes machines à vapeur tchoutchoutant à pleins gaz avec des tuyaux raccordés à bouts de ficelle.
M. Marchenoir est donc passé de la louange de son idole de médiocrité (F.H.) à la démolition de ses contradicteurs. Je le cite :
– s’adressant à Mary Preud’homme : « pourquoi vous vous montrez harpie à ce point ». Je laisse à l’intéressée le commentaire qui convient.
– s’adressant à moi, s’agissant des 932 homicides de 2015 : « …c’est vous vous qui êtes responsable de ces morts ». Diable, ce que je vais mal dormir cette nuit !
– s’adressant à l’ensemble des policiers : « aujourd’hui, les policiers ressemblent plus à des racailles qu’à des policiers » et aussi : « aujourd’hui, on hésite à s’adresser à un gardien de la paix dans la rue parce qu’on craint vaguement de se retrouver en garde à vue s’il est mal luné ». Fin des citations.
Ces citations sont tellement énormes qu’a priori elles suffiraient à placer son auteur sous surveillance médicale à défaut d’interrogation judiciaire. Eructation, vocifération, confusion… Soyons bienveillants, peut-être démangeaisons à l’instar de Marat qui n’écrivait que dans son bain, ce qui n’empêchait pas le délire fulminant.
Je suis étonné, néanmoins, qu’il se déclare « anticommuniste, libéral, conservateur et patriote », qualificatifs que je m’attribuerais fort bien en y ajoutant toutefois la mention « avec modération ». Qualité qui semble n’avoir effleuré notre tartineur-marathonien qu’à dose homéopathique. Serions-nous faits pour nous entendre sur ces minima de base ? Simple parenthèse, je n’ai jamais été fonctionnaire ni subventionné et je ne dois ma retraite qu’à 42 ans de travail le plus honnête possible. Je n’ai ni diplômes ni décorations ni titres de Résistance comme il est de bon ton d’en parler, à tout hasard, ça ne mange pas de pain, n’est-ce pas. Et si j’ai, comme vous, des rancoeurs contre quelques administratifs bornés, je ne joue pas l’homme-orchestre de cirque, façon de Funès, qui explose par tous les bouts en jouant à la fois harmonica, grosse caisse, castagnettes et grelots…
Et avec vos oreilles, qu’est-ce que vous faites ?
@ sylvain | 20 juin 2016 à 16:20
Cher ami, cher patriote, mon frère,
Vous êtes le Danton de ce blog où s’expriment certains (je pense à Marchenoir) et qui ne doivent pas comprendre ce qu’ils écrivent et où à la fin de leurs envolées, qui ne décollent pas et finissent dans la boue, puisqu’au passage il (Marchenoir) insulte en permanence avec la certitude d’être un génie (sans bouillir).
Merci mille fois merci.
Mary Preud’homme | 20 juin 2016 à 10:31
@Robert Marchenoir | 20 juin 2016 à 02:45
Ne croyez pas que vous allez pouvoir continuer impunément vos allégations injurieuses, lâches et diffamatoires à l’égard d’un membre de ma famille.
Je vous aurai prévenu. Premier et dernier avertissement.
Vous êtes complètement folle. Pour qui vous prenez-vous ? Maintenant, la maman du commissaire menace de mobiliser son fiston parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec elle sur Internet… On n’est pas en Russie, ici !
Je n’ai fait aucune allégation injurieuse, lâche ni diffamatoire à l’encontre de votre fils. C’est plutôt le contraire ! J’ai simplement répondu à vos insultes à mon égard.
A propos, vous ne vous êtes toujours pas donnée la peine de réfuter, de façon rationnelle, les multiples faits et arguments que j’ai exposés ici. Non que j’espère ou que j’attende une quelconque réaction intelligente de votre part. Je dis cela simplement pour souligner, à nouveau, qu’à une prise de position étayée et argumentée, vous ne savez répondre que par des invectives, des calomnies, des insultes, et maintenant des menaces.
Si vous croyez que je vais me laisser impressionner par des rodomontades comme les vôtres…
Au passage, si vous vouliez convaincre un peu plus les Français que la corporation policière, loin d’être au service des citoyens, se comporte comme une mafia qui menace les gens de représailles dès lors qu’on remet en cause son comportement, vous avez réussi. Bravo.
@ fugace | 20 juin 2016 à 13:41
Le problème que vous soulevez est d’un intérêt capital. Car celui-ci voudrait que nous soyons 500 milliards en 2515 (anniversaire de Marignan) en raison du fait qu’il faut 100 000 pauvres pour servir un riche (DSK vous expliquerait mieux cela que moi) !
Mais voilà, puisque Philippe va s’envoler pour des moments de bonheurs sous le signe de l’amitié, je vous fait un rappel que tout le monde connaît :
– aujourd’hui l’antéchrist est né et comme les USA et l’OTAN cherchent à faire la guerre à la Russie (pour résoudre leurs problèmes internes), cette guerre éclatera en 2037 (elle sera nucléaire) et il ne restera plus sur la planète que des rats et des papiers, des ordures !
En conséquence, nous ne pourrons pas fêter l’anniversaire de Marignan et Hollande dans sa tombe pensera (ce qui ne lui arrive jamais) : si j’avais su !
Bonnes vacances à toutes nos têtes blondes ou crépues qui doivent suer l’ignorance qui leur est enseignée.
Joséphyne | 20 juin 2016 à 11:38
Avez-vous déjà été confronté à ce genre de circonstances qu’il faut tout de même replacer dans le contexte de cet assassinat monstrueux, pour juger de façon péremptoire le geste de ce policier ?
Je vous ferai remarquer que Philippe Bilger vient de consacrer un billet à juger le geste de ce policier, et que j’ai employé l’espace de commentaires aimablement mis à notre disposition pour, moi aussi, juger le geste de ce policier.
Si cette démarche vous choque, je vous suggère d’en faire le reproche tout d’abord à Philippe Bilger.
Je ne comprends pas de quelles circonstances vous voulez parler. Si vous voulez dire que personne ne peut juger personne à moins d’avoir été à sa place, alors j’espère que vous ne critiquez jamais le président de la République, que vous ne votez pas, que vous ne vous plaignez jamais au restaurant quand ce n’est pas bon, que vous dites merci à votre plombier s’il vous installe un chauffe-eau qui fuit, etc.
Cela en supposant que vous n’êtes ni présidente de la République, ni restauratrice, ni plombière. Si je me trompe, vous adapterez aisément mon argument en conséquence.
Je suis d’accord avec eileen, pitié Monsieur Marchenoir, à force de vous répandre sur ce blog, je ne sais même plus ce que vous voulez démontrer tant vous vous noyez dans votre propre réflexion.
Il faudrait savoir. Je suis péremptoire, ou trop long ? Décidez-vous.
Vous vous noyez peut-être dans ma réflexion, ce n’est pas mon cas. J’en suis navré pour vous. Relisez attentivement. Ce n’est pas bien compliqué à comprendre.
Vous ne savez même plus ce que je veux démontrer ? Il s’agit pourtant de la même chose, depuis le début. Ma conclusion est contenue dans le titre de Philippe Bilger : il fallait serrer les mains du président et du Premier ministre. Qu’est-ce qui est difficile à comprendre là-dedans ? Plus simple, je ne peux pas faire.
Si vous voulez des phrases plus courtes, je vous conseille Twitter, des bandes dessinées ou L’Express. Je fais cela bénévolement, et vous n’avez pas payé votre place, il me semble.
Votre réflexion montre à quel point les gens sont vérolés par l’assistanat, en France : maintenant, ils réussissent à se plaindre qu’on leur offre trop de choses gratuitement !
Pourquoi ne feriez-vous pas l’effort, vous, de nous gratifier d’un commentaire limpide, étincelant, avec des phrases courtes, où vous nous apprendriez, de façon tout à fait nuancée et pourtant parfaitement concise, ce qu’il convient de penser de cette affaire ? Hein ?
@ Robert Marchenoir
« Ma conclusion est contenue dans le titre de Philippe Bilger : il fallait serrer les mains du président et du Premier ministre. »
Evidemment, cela se nomme la courtoisie et la déférence due à une fonction qui déborde celui qui en est investi.
Il y avait qui plus est moyen, prenant la main qui se tendait, de manifester oralement, même succinctement, une réprobation.
Cet épisode n’est qu’avatar supplémentaire de la muflerie de l’air du temps.
@Mitsahne | 20 juin 2016 à 18:22
C’est vrai que ce type en tient une sacrée couche ! Une escadrille à lui tout seul question bêtise ! En outre plus facho et raciste que lui tu meurs ! Ce que j’avais déjà remarqué sur d’autres blogs. Notamment celui très policé de Maxime Tandonnet.
Un sectaire doublé d’un mégalo pétochard au point d’imaginer que je vais déranger divisionnaires ou magistrats pour son insignifiante personne… Et pourquoi pas le pape ou invoquer les mânes de Mère Teresa ou de mon défunt mari ?
« Ne pas jeter des perles devant des pourceaux »
@ fugace
Bonsoir fugace,
En cette veille de vacances il faut que j’avoue mon identité et que j’explique mes pensées…
Il fut un temps où « Miles Davis » et « Jean-Paul Sartre » sublimaient nos journées, en concert des écrivains qui illuminaient nos cervelles d’adolescents qui avaient une foi débordante dans la vie.
Les bêtises que j’ai écrites sur 2515 ne sont qu’une suite aux fantasmes que Pauwels & Bergier (un franc-maçon et un juif – ils étaient sympathiques et pas castrateurs à l’époque mais depuis le Fric a fait ses ravages), donc nos deux initiateurs nous ont offert un livre qui s’appelle « Le matin des magiciens » et ils nous proposaient une part de rêve !
Aldous Leonard Huxley venait aussi compléter cette panoplie de bonheur.
Alors bonnes vacances… ami de l’imprévisible.
On a tort de se disputer sur de semblables balivernes.
Ce monsieur aurait pu dire à Hollande « passe ton chemin et ôte-toi de mon soleil ! », c’est arrivé à Alexandre le Grand il y a quelques siècles et on en parle encore.
C’est arrivé à notre rikiki de Premier ministre, avec un pompier de l’Isère qui a refusé de lui serrer la main.
Voyez Le Figaro :
« Les pompiers grenoblois manifestaient ce vendredi devant la préfecture de l’Isère dans le cadre d’un conflit avec leur direction. Manuel Valls décide alors d’aller dialoguer avec eux. En colère, l’un des pompiers refuse de lui serrer la main comme on peut le voir dans une vidéo postée sur le site du Dauphiné Libéré.
Le son est mauvais. Mais on entend le ministre de l’Intérieur lancer au pompier : « Quand on refuse de serrer la main à une personne, c’est qu’on a perdu ses valeurs. Moi je vous invite, monsieur, avec l’expérience qui est la vôtre, vous qui n’êtes pas un gamin, qui exercez des responsabilités ; quand vous êtes devant un ministre de l’Intérieur, devant un représentant de l’État, devant un membre du gouvernement, je vous invite à vous comporter comme un sapeur-pompier ! Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n’est pas pour qu’on refuse de me tenir la main… de me serrer la main ».
Quand ça lui arrive Manuel Valls monte sur une barricade de Barcelone en 1936, quand ça arrive à Hollande, Valls tapote l’épaule du policier.
C’est Valls qui mérite une main… sur la tronche.
@ Mary Preud’homme et Robert Marchenoir
Ne pourriez-vous vous réconcilier en convenant que vous avez chacun montré un aspect de la réalité, l’un jusqu’où doivent aller les devoirs de la police et en montrant en passant quelques insuffisances, et l’autre les difficultés de tout cela ainsi que quelques aspects du fonctionnement de cette dernière ?
Je l’espère, car vous êtes tous deux intelligents. De plus, comme c’est un tiers qui le vous demande, je crois qu’aucun ne risque de perdre la face à aller vers l’autre.
Je pense même que chacun s’honorerait à le faire.
Enfin et peut-être le plus important, il ne faut pas nous diviser comme nous le faisons trop, dans ce pays, à tout propos, même devant les ennemis, mais s’unir.
En espérant que mon intervention ne vous contrarie pas, et d’autant que je ne prétends pas ne jamais tomber dans les excès que je crois déceler chez vous en l’occurrence.
@Robert Marchenoir 20/6/16 – 12.58
Vous détestez la contradiction et pourtant Monsieur Bilger a bien demandé à ce que les commentaires soient courts, c’était sans aucun doute avant que vous n’interveniez sur ce blog. Il peut exister des règles que vous ne connaissez pas !
Le quatrième paragraphe de votre commentaire n’est pas plus absurde que le reste, il est simplement plein de mauvaise foi !
A aucun moment je n’ai évoqué la « vraie vie » mais la « vie réelle » vs celle sur la toile.
Abuser de ce qui est gratuit est un manque d’éducation et de savoir-vivre, ce n’est que mon point de vue. Egal à vous-même, à mon commentaire de neuf lignes relativement courtois, vous répondez par un commentaire d’une trentaine de lignes qui suinte l’agressivité et la répétition.
Ce blog durant des années a été un blog d’échanges et non de polémiques, pas trop réactionnaire comme vous le prétendez, depuis quelque temps il devient un site de pugilats, de règlements de comptes entre blogueurs peu tolérants et mal embouchés(ées), ce qui est terriblement déprimant et ennuyeux.
@Noblejoué | 20 juin 2016 à 21:36
A quoi rime cette leçon de morale à deux balles ? Doublée de mauvaise foi…
Il vous a sans doute échappé que je ne m’insurgeais que contre les quelques intervenants qui s’en prennent violemment et de manière répétée à des membres de ma famille. Ce que je n’ai jamais fait de mon côté, dès lors que je trouve ce comportement particulièrement vil et lâche… Une lâcheté qui se rencontre hélas de plus en plus souvent sur ce blog.
Le jour où l’on s’en prendra ainsi avec acharnement et méchanceté à vos proches, on verra bien si vous continuez à jouer les monsieur tout le monde il est beau tout le monde il est gentil !
Et ceux qui me verront rester sans réaction alors que l’on lynche et diffame les miens ne sont pas encore nés. Qu’on m’attaque moi est une chose, j’en ai vu d’autre et je peux me défendre mais un absent… Pouah ! A la place de ces gens-là j’aurais honte, mais encore faudrait-il qu’il leur reste un peu d’honneur ! J’ajoute que soutenir des lâches pour avoir la paix, ce n’est pas très glorieux non plus !
Je ne comprends pas certains commentateurs, personnellement j’attends avec impatience les commentaires souvent inattendus du percutant Robert Marchenoir, un vrai plaisir que de le lire ! Le seul désagrément que j’éprouve est justement lorsqu’il a décidé de faire court…
@tyuiop
En quoi ce que je décris relève-t-il des confusions que vous m’attribuez ?
@ Xavier Nebout
En effet la croissance inclut aussi les biens et services, moins sensibles à la finitude des ressources naturelles car n’étant pas des objets, mais en utilisant tout de même tableaux et chaises pour l’Education nationale, lits et médicaments pour la médecine, essence pour le véhicule d’aide à domicile des invalides, etc. etc.
Les autres questions que j’ai (après d’autres plus avisés que moi) soulevées appellent toutes la même réponse : la croissance économique tendra vers zéro en raison des lois physiques qui régissent le monde.
@ eileen
Non seulement vous ne comprenez pas mais vous ne comprenez pas que vous ne comprenez pas. J’ai pourtant fait l’effort de ne pas écrire l’équation compliquée qui résume les calculs que j’ai effectués, mais vous ne comprenez toujours pas ce que signifie un pourcentage, même explicité par trois des quatre opérations algébriques élémentaire.
C’est pour cette raison que j’écrivais antérieurement que j’hésitais à expliquer en quoi la croissance économique était une impasse…
Notez que les économistes dont vous parlez (et que vous ne lisez pas) appellent la croissance de leur voeux car ils ne comprennent pas plus que vous ce qu’est un pourcentage, comme l’éminent dont parle le regretté Albert Jacquard dans un des ces ouvrages .
Comme je vous envie, eileen ! Vous appartenez à une catégorie qui a en commun avec celle des morts de ne pas souffrir car elle ignore son propre état, mais de faire souffrir ceux qui le connaissent.
Saurez-vous trouver quelle est cette catégorie ?
@hameau dans les nuages 20.6.16 – 14.19
Quelle vie palpitante que la vôtre !
Vous confondez « éducation et violence »… Face à ceux et celles qui tambourinent, qui éructent, qui hurlent, il convient de s’exprimer avec la plus extrême douceur avant de les ignorer… parce que selon E. Kant c’est la discipline et l’éducation qui transforment l’animalité en humanité !
Bonjour,
On se calme !
On ne le répétera jamais assez : surtout ne jamais répondre aux outrances d’un troll. Il n’est pas là pour échanger, entrer dans un débat constructif avec les autres intervenants, mais pour provoquer, donner libre cours à son agressivité maladive.
Il s’agit généralement d’un aigri qui n’a pas trouvé d’autre façon pour exister que le monde virtuel d’un blog. Ce dernier venant compenser le monde réel qui n’a pas daigné le reconnaître à la valeur à laquelle il s’estime.
Chaque réponse qu’il reçoit constitue un satisfecit à son ego démesuré, une reconnaissance à son besoin de montrer son savoir « universel » dont il est si fier.
Lui répondre c’est l’encourager à en remettre une couche, chaque fois plus agressive que la précédente. Enivré par l’importance qu’on lui accorde, son délire va crescendo pour atteindre carrément la crise d’hystérie.
Il y en a quelques-uns sur ce blog complètement déjantés dont un qui est particulièrement gratiné et qui s’est encore une fois illustré dans ce billet en agressant quiconque a l’outrecuidance de le contredire.
Laissons ce grand malade à ses fantasmes, ses certitudes et à ses insultes qui, au demeurant, le salissent bien plus que ceux et celles à qui il les destine.
Le mieux est encore de l’ignorer. Le blog y gagnera en sérénité.
Rien n’oblige à serrer la main d’une personne surtout si on n’est absolument pas d’accord avec elle.
Voyant venir un ministre qui serrait les mains à tous les passants sur mon trottoir j’ai traversé afin de l’éviter. Si je n’avais pas eu cette possibilité je ne lui aurais pas serré la main.
Copier-coller :
encore une fois un policier (de même qu’un militaire) qui n’est ni en service, ni en uniforme ne doit pas le salut à un supérieur. Cet homme n’a donc commis aucune faute sur le plan disciplinaire et ne peut donc être sanctionné.
@Achille 21.6.16 – 8.13
Excellent commentaire tout à fait rafraîchissant, plein de bon sens !
Il y avait déjà quelques-uns bien identifiés qui insultaient à tout-va, mais bien incapables de le reconnaître ; désormais il y a une poignée de nouveaux venus qui seraient les bienvenus s’ils cessaient eux aussi d’insulter à tout-va… leur seul point commun un ego surdimensionné.
Un seul souhait, que le blog de Monsieur Bilger n’attire pas tous ces trolls qui ont été virés à cause de leurs outrances répétitives.
@eileen | 21 juin 2016 à 06:47
Vous vous gaussez de ma vie ? Peu m’importe. Laissez tomber Kant, il n’aura que peu d’intérêt quand vous aurez un couteau sous la gorge. A moi Kant ! A moi les grands philosophes ! Même Opinel ne vous sera d’aucun recours, il est interdit.
Homère d’alors !
Ne vous inquiétez pas pour les ruraux. A défaut du 15, ils feront le 12. Et leurs vies pourront continuer à palpiter au coeur de la meute. Vous savez par exemple que le conseil « plutôt rural que mort » commence à faire son effet ?
Depuis quelques jours, ce titre m’interpelle : On serre la main de « ce » Premier ministre. Pourquoi « ce » ? Il y en a d’autres ?
@ Mary Preud’homme
« Doublée de mauvaise foi… »
Je ne suis JAMAIS de mauvaise foi, ni langue de bois et ai même, si ça vous intéresse, des problèmes avec les rites, codes, et autres choses du même genre.
« Il vous a sans doute échappé que je ne m’insurgeais que contre les quelques intervenants qui s’en prennent violemment et de manière répétée à des membres de ma famille. »
Si cela m’avait échappé, je ne serais pas de mauvaise foi. Contradiction, mais que j’excuse car on a, c’est vrai, critiqué des gens de votre famille.
« Ce que je n’ai jamais fait de mon côté, dès lors que je trouve ce comportement particulièrement vil et lâche… »
Est-ce tellement mieux de m’attaquer quand je ne fais que dire que votre contradicteur et vous apportez des éléments intéressants à la discussion ? C’était mettre la vérité au service de la paix et vous me payez d’ingratitude.
« Une lâcheté qui se rencontre hélas de plus en plus souvent sur ce blog.
Le jour où l’on s’en prendra ainsi avec acharnement et méchanceté à vos proches »
Et comment donc ? Je n’en parle jamais et écris sous pseudo. Si je ne m’abuse, je vous avais conseillé d’en faire autant pour vous éviter des soucis. Suis-je responsable de la montée aux extrêmes quand je fais ce que je peux pour les freiner ?
Je ne fais qu’essayer d’apaiser les choses entre votre contradicteur et vous, d’une part pour vous deux, d’autre part pour qu’aucun de vous, ne se sentant évincé, ne parte comme vous l’avez fait, au détriment de l’enrichissement de ce blog. A un moment, vous vous êtes sentie obligée de partir, vous vous rappelez ? Là, j’ai cru voir que votre contradicteur ou vous pourrait en venir là, et, mieux vaut prévenir que guérir, j’ai essayé de vous réconcilier.
Eh bien, si l’autre fois, j’ai péché par manque de clairvoyance en ne voyant pas que les choses dégénéreraient, si j’ai péché par abstention, là, j’ai péché par action.
Double échec.
Vu votre réaction, maintenant, je ne peux que me demander quelle sera la réaction de votre contradicteur.
Je dois dire que ce qui partait d’un bon mouvement est en train de devenir expérience cynique chez moi. Mais de la mauvaise foi ? C’est extrêmement invalidant, mais je n’en ai pas.
Votre réaction montre que toute bonne action doit être punie… J’exagère, alors disons que j’espère que cela fasse la part du feu par rapport à une démarche d’une tout autre importance, on pourrait dire existentielle, pour moi.
@ Lucile | 20 juin 2016 à 12:21
J’avais la flemme de m’exprimer dans ce sens. Pour ma part j’aime bien lire Marchenoir comme tous les autres. Et je fais moi-même mon tri.
Quand je ne suis pas d’accord, je le dis ou réponds (rarement) ; quand c’est trop long et que ce n’est pas intéressant (pour moi), je passe.
Pour ce qui est de la guéguerre entre Marchenoir et Mary Preud’homme,il faut savoir ignorer les provocateurs. Ce n’est pas facile toujours de se taire, mais c’est la meilleure réponse à celles et/ou ceux qui aiment jouer à ce jeu.
Quand PB fera un pot (si la France gagne l’Euro par exemple) j’espère que ces deux-là se serreront la main. A moins qu’ils souhaitent un duel à l’ancienne.
« Un seul souhait, que le blog de Monsieur Bilger n’attire pas tous ces trolls qui ont été virés à cause de leurs outrances répétitives. »
Ou qui, telles Pietri, devenue Colette, devenue… ont pris un autre pseudo…!
@ Noblejoué | 21 juin 2016 à 14:12
Eh oui, voilà ce qui arrive quand on veut jouer au bon samaritain ! 🙂
@ fugace | 21 juin 2016 à 14:48
Si tout le monde se met à dire la même chose de la même façon, sans jamais hausser le ton, et si tout le monde est toujours d’accord avec tout le monde, quel ennui !
Pour ce qui est du pot de victoire de l’équipe de France, hum… ce sera déjà bien si elle arrive en demi-finale.
Quant à Philippe, espérons qu’il résistera vaillamment à l’aquavit et aux harengs marinés.
@eileen | 20 juin 2016 à 21:54
Vous détestez la contradiction.
Mais non, j’adore ça, au contraire. Sinon, je ne me donnerais pas la peine de vous répondre.
Monsieur Bilger a bien demandé à ce que les commentaires soient courts.
Soyez aimable de lire ce que j’écris et d’en tenir compte dans vos réponses. Ce n’est pas vous qui faites les règles ici. Aucune charte de commentaires n’est affichée sur ce blog, ni concernant la longueur des commentaires ni concernant autre chose. Ni Monsieur Bilger ni Madame Bilger ne m’ont jamais écrit pour m’indiquer une longueur limite qu’ils souhaiteraient voir respectée ; souhait auquel je me conformerais le cas échéant, bien entendu.
Au demeurant, commentaire court, ça ne veut rien dire. Chacun a sa propre appréciation de la chose. Tandis que d’autres préfèrent quand je fais long, comme vous le voyez !
Le quatrième paragraphe de votre commentaire n’est pas plus absurde que le reste, il est simplement plein de mauvaise foi !
Soyez aimable de ne pas recourir à cette sale habitude qu’ont de plus en plus de gens d’accuser leurs contradicteurs de mauvaise foi, lorsqu’ils sont incapables de réfuter leurs propos. Vu l’attaque personnelle à laquelle vous avez cru devoir vous livrer en l’occurrence, j’espère que vous considérerez comme un devoir d’expliquer à tous a) ce que vous estimez faux dans mes propos et pourquoi, b) ce qui vous permet de m’accuser, de surcroît, de mauvaise foi.
Voici le fameux paragraphe :
« Comment pouvez-vous me faire un reproche aussi absurde que celui de monopoliser la parole ? C’est techniquement impossible sur un blog, et c’est l’une des choses qui fait leur intérêt. Quiconque a quelque chose à dire peut la prendre, la parole, en dix mots ou en trois pages, au moment où il le veut. »
Vous dites encore :
A aucun moment je n’ai évoqué la « vraie vie » mais la « vie réelle » vs celle sur la toile.
N’ergotez pas sur les mots, c’est la même chose. Si « vraie vie » vous défrise, remplacez cette expression par « vie réelle » dans mon texte, et ne m’obligez pas à une longueur inutile dans ma réponse que vous auriez beau jeu de me reprocher ensuite.
Abuser de ce qui est gratuit est un manque d’éducation et de savoir-vivre, ce n’est que mon point de vue.
Votre point de vue est erroné. Abuser de ce qui est gratuit peut être un manque d’éducation quand quelqu’un achète quelque chose pour vous le donner, et que vous vous ruez dessus sans en laisser aux autres.
Ce n’est pas le cas ici. Sur Internet, l’espace est réellement gratuit, et celui qui l’occupe n’en prive pas les autres. Pas facile, de se défaire de l’idéologie socialiste du gâteau à partager…
Quand bien même il s’agirait d’espace payant dont j’abuserais, ce ne serait pas à vous de m’en faire le reproche. Ce serait à celui qui en serait de sa poche de mon fait, et c’est le fait pour vous de prétendre parler à sa place qui témoigne d’un manque d’éducation.
Au demeurant, je vous signale que sur certains blogs extrêmement fréquentés, l’auteur en est effectivement de sa poche pour payer la bande passante, et qu’il le fait avec plaisir. Parce qu’il aime avoir de nombreux lecteurs. Parce que le fait qu’il recueille des commentaires nombreux (voire longs…) est la preuve que ses billets sont accueillis avec intérêt. Parce qu’il espère monétiser son audience. Ou pour toute autre raison.
Ni vous ni moi ne connaissons l’équation économique de ce blog (en tout cas pas moi), et ce n’est pas à vous de faire la police en conséquence.
Egal à vous-même, à mon commentaire de neuf lignes relativement courtois, vous répondez par un commentaire d’une trentaine de lignes qui suinte l’agressivité et la répétition.
J’aimerais bien que vous m’indiquiez où, dans ma réponse, j’aurais fait preuve d’agressivité. Je prends note en tous cas, à l’avenir, de ne plus vous adresser de remerciements comme je l’ai fait. Comme cela, au moins, cela vous donnera un bon prétexte pour déceler de l’agressivité là où il n’y en a pas.
Mais votre réponse révèle où vous voulez vraiment en venir.
Elle reflète les travers d’une société de gens élevés dans le coton, qui confondent le débat robuste et rigoureux avec l’animosité personnelle. L’exigence intellectuelle avec l’agressivité. La recherche de la vérité avec l’hostilité.
Une société de nombrilistes, qui trouvent tout à fait normal d’exciper de leurs « émotions » pour attaquer avec vigueur les actes ou le point de vue de tel ou tel, mais qui sont tout étonnés lorsqu’on leur répond avec une fermeté similaire – et qui jouent les offusqués comme vous venez de le faire.
Une société de « moi j’y ai droit » et de « j’vois pas pourquoi », où le jeu consisterait pour chacun à occuper le podium pour son quart d’heure de célébrité afin de hurler son « avis », sans que quiconque se croie obligé, par la suite, d’en assumer la responsabilité et de souffrir les objections.
Donner son « opinion » c’est un drouadlôm, toute critique de cette opinion est ressentie non pas comme une contrepartie logique, mais comme une intolérable agression portant atteinte à la liberté d’expression.
Et puis surtout, vous montrez le véritable fondement de votre démarche lorsque vous allez jusqu’à… compter les lignes : vous en avez écrit neuf, j’en ai écrit trente pour vous répondre !
Voilà ce qui vous défrise réellement : l’infraction à l’égalitarisme enragé qui vous sert de norme. Vous écrivez des commentaires courts, moi j’écris des commentaires plus longs que vous, et ça c’est vraiment intolérable.
J’ai posté de nombreux commentaires sur ce fil (parce qu’il se trouve que j’ai des choses à dire sur ce sujet), vous non, et c’est une manifestation du scandaleux creusement des inégalités qui ravage nos sociétés.
Peu importe que je sois moins bavard, voire carrément absent sur d’autres fils, non : tous les revenus doivent être égaux, tout le monde doit publier le même nombre de commentaires, les trop grosses voitures sont une offense aux valeurs républicaines de même que les trop longs commentaires.
Peu importe que personne ne vous empêche, vous, de publier sur ce fil un, deux ou dix commentaires, peu importe que ayez la liberté de vous exprimer en dix mots comme en trois pages, de dire ce qui vous plaît où et quand cela vous plaît, non : ce qui compte, c’est que tout le monde fasse pareil.
Il vous a échappé qu’Internet a, fort heureusement, changé tout cela.
Vous êtes socialiste. Moi je préfère la liberté.
(Et ne me dites pas que vous votez Les Républicains ou autre chose. Ce n’est pas la question)
C’est long, hein ?
Laissons ce Robert Marchenoir s’exprimer.
C’est un centurion de la bataille des Champs Catalauniques, 450 avant JC.
Mieux vaut lire ça que Mohamed dit « Garry Gaspary » qui fait la joie de quelques crétins sur ce blog.
Achille a raison : ne jamais répondre aux trolls qui polluent de plus en plus le blog de Monsieur Bilger, ces schroumpfs toujours grognons qui débutent la maladie de leur âge : Alzheimer puisque tous répètent sans cesse les mêmes balivernes, et intolérants qui voudraient imposer leurs lois, leurs règles sans aucun respect pour les autres, eux seuls savent tout sur tout !
Certains devraient ajouter à la fin de leur commentaire « J’ai dit », formule bien connue des frères et sœurs.
@Robert Marchenoir
« Elle reflète les travers d’une société de gens élevés dans le coton, qui confondent le débat robuste et vigoureux avec l’animosité personnelle. L’exigence intellectuelle avec l’agressivité. La recherche de la vérité avec l’hostilité.
Une société de nombrilistes, qui trouvent tout à fait normal d’exciper de leurs « émotions » pour attaquer avec vigueur les actes ou le point de vue de tel ou tel, mais qui sont tout étonnés lorsqu’on leur répond avec une
fermeté similaire »…
Vous m’avez fait monter la température sur l’échelle de la jalousie pour cette description parfaite et du constat bien triste que la parole, l’écrit de l’autre n’auraient de valeur que par les qualificatifs que je condescendrai à leur donner.