On lynche la police ou on la soutient ?

Lors d’une intervention à Champigny-sur-Marne à cause d’une rixe dans la soirée du 31 décembre, deux fonctionnaires de police – un homme et une femme – ont été gravement molestés et roués de coups par un groupe au sein duquel deux individus auraient été identifiés et placés en garde à vue (TF1).

A Aulnay-sous-Bois, le 1er janvier, deux policiers contrôlent le conducteur d’un scooter volé et l’un d’eux est frappé.

2018 commence comme 2017 n’a pas cessé de se gangrener : la police trop souvent attaquée avec malheureusement une présomption de culpabilité qui systématiquement pèse sur elle et le concours, pour tel ou tel motif, de telle ou telle personnalité, de tel artiste qui jugent d’une parfaite élégance de l’insulter par un tweet.

Sans oublier des sites d’information qui semblent plus détester les policiers que ceux qu’ils sont contraints d’interpeller.

Pour Champigny, le président de la République a dénoncé « un lynchage lâche ».

Il y aurait « une vague d’indignations » après cette odieuse péripétie (Le Point).

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Je crains, si nous ne restaurons pas les grands moyens légaux qui ont été supprimés au fil du temps par une gauche dogmatique – prête à tout pour contester l’enseignement d’un réel qui avait le front de ne pas correspondre à ses principes -, que nous soyons condamnés à perpétuité à ressasser, agression après agression, notre révolte puis notre impuissance, en espérant de l’autorité judiciaire la fermeté et la répression qui conviendraient, la culpabilité établie.

Ce serait déjà ne pas mesurer le gouffre qui sépare la police d’une partie politisée de la magistrature. Et par conséquent l’obstination de certains magistrats à incriminer la police… alors qu’ils ne seraient sans doute pas capables d’affronter les épreuves que ces policiers doivent surmonter et les défis que sans cesse ils ont à relever.

A partir du moment où le président de la République a construit sa fulgurante victoire et nourri ses huit premiers mois par le dépassement de la droite et de la gauche (puis heureusement par une influence prépondérante de la droite !), on peut se permettre de suggérer à Emmanuel Macron des avancées positives faciles à accomplir, parce qu’il s’agirait de bienfaisants retours en arrière. Le progrès, en effet, peut être derrière nous. Il y aurait un paradoxe à ce que le passé ait été plus corseté et vigoureux pour se protéger, alors que la situation l’exigeait moins, que le présent confronté à des réalités beaucoup plus habituellement périlleuses.

J’approuve le syndicat Alliance qui aspire au rétablissement des peines planchers. Je les ai toujours soutenues, contre le corporatisme judiciaire préférant son amour-propre à l’efficacité des lois, et la gauche qui a supprimé sans vergogne ce que Nicolas Sarkozy avait inspiré et qui était une arme pour la Justice et au bénéfice de la société. Il n’y avait pas tant à applaudir sous son quinquennat pour qu’on puisse ainsi se priver de sa très heureuse initiative législative. Et l’USM ose qualifier cette restauration nécessaire de « faux débat » !

Retournons encore plus en arrière.

Il convient également de faire revenir, du fond de l’opprobre où la gauche idéaliste l’avait fait tomber, la loi anti-casseurs. En effet, alors que la police est de plus en plus confrontée à des groupes violents et anonymes dans la concrétisation de leur haine, il n’est plus possible de se satisfaire d’une procédure qui ne parvient pas à individualiser les responsabilités. Avec l’extrême difficulté d’identifications rendues quasiment impossibles par un conglomérat massif et fuyant. Trop de transgresseurs échappent à la répression, protégés par les modalités d’une enquête qui devrait les accabler.

La loi anti-casseurs serait parfaitement adaptée à ces multitudes disparates, improvisées ou organisées, insaisissables grâce à leur nombre, animées par le seul objectif de « casser du flic », voire de tuer ces flics que le citoyen n’apprécie et ne remercie que lorsqu’il a besoin d’eux.

Pour que l’année 2018 ne soit pas seulement la continuation d’une autorité et d’une allure présidentielles mais la restauration ferme, persévérante et jamais honteuse d’une autorité de l’Etat, la police devra être au premier plan des préoccupations.

Dans un registre extra-ordinaire, l’état de droit s’est armé contre le terrorisme. Sur un plan ordinaire, il ne serait pas inutile de le renforcer notamment au bénéfice de la police et de sa sauvegarde.

Pour savoir si on peut la lyncher impunément ou si c’est un devoir et un honneur de la soutenir.

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Voir les Commentaires (111)
  1. Sergio Carioca

    Il serait pas pas (zut j’entre dans la fachosphère) qui puisse être condamnés :
    – les témoins identifiables sur la vidéo (que je me refuse à chercher et encore moins regarder), et autrement, pour non assistance à personne en danger
    – les preux chevaliers qui courageusement en nombre largement supérieur (nous dit-on) s’en prennent à une femme au sol.
    On frémit à l’idée que ces deux policiers auraient pu légitimement se défendre en faisant feu. Des hordes haineuses autant qu’ignorantes se seraient déversées dans les rues, brûlant voitures et boutiques en toute impunité.

  2. Mary Preud'homme

    « …l’obstination de certains magistrats à incriminer la police… alors qu’ils ne seraient sans doute pas capables d’affronter les épreuves que ces policiers doivent surmonter et les défis que sans cesse ils ont à relever » (Philippe Bilger)
    C’est à la fois une réalité et un vrai scandale.
    Il semblerait qu’il n’y a qu’en France que des policiers et gendarmes armés en soient réduits à subir outrages, insultes et agressions sans pouvoir se défendre efficacement par crainte d’être automatiquement soupçonnés de bavures et de violences.
    Par ailleurs si la police était redéployée là où on en a le plus besoin et non affectée à des tâches de gardiennage (par exemple une demi-compagnie de CRS au Touquet pour surveiller la villa vide des Macron), on commencerait par y voir un peu plus clair.

  3. Patrice Charoulet

    Je souscris à votre texte sur la police, la magistrature et les mesures qu’il est opportun de prendre. Du premier au dernier mot sans exception.
    Honneur à la police et à la gendarmerie, tous les jours de l’année ; pas seulement quand elle intervient après des attentats islamistes.
    Sur ma page Facebook, parmi les choses ou les gens que j’aime, figure… le syndicat de police « Alliance ». Sommes-nous très nombreux, parmi les lecteurs de ce blog, à affirmer notre soutien clairement et publiquement ?
    Et, au passage, honte au Syndicat de la magistrature et à ses membres ! Ne soyons pas flous ni simplement allusifs. Nommons. Pas de pseudos pour les syndicats. Des noms !
    Pour le cas d’espèce, nous disposons, comme pour un crime récent, par bonheur, de vidéos. Agrandissons, zoomons, identifions et… coffrons tout ce joli monde. J’espère que nous n’avons pas eu affaire à des gens masqués, qui sont le fléau, la plaie, de notre société. Le masque permet d’échapper à tout.

  4. Bonjour,
    La violence urbaine a atteint aujourd’hui des proportions alarmantes. Nous avons véritablement affaire à des hordes de bêtes sauvages qui ne respectent plus rien.
    Bref des individus, dans leur grande majorité des ados, totalement désocialisés, incontrôlables, aveuglés par une haine farouche pour tout ce qui représente les règles élémentaires du vivre ensemble.
    Contrairement aux anarchistes du début du siècle dernier, ou encore au mouvement étudiant de mai 1968. Ces individus ne sont mus par aucune idéologie politique. C’est le refus de l’ordre, du système, sans rien proposer en retour. La violence à l’état pur, la haine gratuite, avec en prime la lâcheté des agressions en bande sur des personnes représentantes de l’ordre.
    Comment faire entendre raison à des individus dont on sent bien qu’ils refusent toute solution apaisée leur permettant de s’intégrer dans notre société, trouver un travail, respecter les différences d’une société multiculturelle ? Je crois que tout a été essayé. Manifestement en vain.
    Alors quand les solutions tentant à faire appel à l’intelligence, au dialogue, ont échoué, il faut se résigner à utiliser des méthodes plus coercitives.
    Une chose est sûre, les citoyens ne peuvent plus tolérer ce genre de comportement de ces individus qui bafouent impunément les lois de notre République.

  5. « Ce serait déjà ne pas mesurer le gouffre qui sépare la police d’une partie politisée de la magistrature. Et par conséquent l’obstination de certains magistrats à incriminer la police… alors qu’ils ne seraient sans doute pas capables d’affronter les épreuves que ces policiers doivent surmonter et les défis que sans cesse ils ont à relever ».
    Comment dire mieux ?

  6. C’est la France des Insoumis voyous importés par la gauche bête et aveugle qui veut une impunité totale ?
    Voilà la France multiculturelle du sud de la Méditerranéenne pour bien vivre ensemble. Pendant ce temps, nos dirigeants critiquent les pays d’Europe qui refusent un mélange des genres inapproprié. Ces pays savent qu’en France c’est le grand « bordel » et ils ont raison de ne pas l’accepter chez eux.
    Il faut rétablir les peines planchers et suspendre toutes les allocations pendant leur incarcération.

  7. L’éternel recommencement du jour sans fin où le réveil de la marmotte serait remplacé par celui de nos chers politiques.
    Rappelons-nous des Kärcher qui sont restés dans leurs emballages et au stade où nous en sommes arrivés, je ne vois plus que l’usage du lance-flammes pour régler le problème.
    En fait, les réactions de ces « politiques » me font penser au bruit de tout cet appareillage médical branché sur un coma qui fait seulement bip-bip lorsque deux neurones se connectent et qui retombe dans le silence lorsque l’encéphalogramme redevient plat.
    Alors, une excellente année 2018 à tous mais c’est mal barré. Pensez à faire un petit stock d’antidépresseurs…

  8. Catherine JACOB

    @ Sergio Carioca | 02 janvier 2018 à 00:25
    « …les preux chevaliers qui courageusement en nombre largement supérieur (nous dit-on) s’en prennent à une femme au sol. »
    C’est ça en effet qui est particulièrement intolérable et doit être l’occasion de remettre à l’honneur certaines valeurs de notre culture et la chevalerie au sens noble du terme en fait, à mon sens, partie.
    On ne frappe ni un homme, ni une femme à terre, on ne s’acharne pas davantage sur un enfant ni même sur un chien ou quelque animal que ce soit. On ne piétine pas les plates-bandes, on ne caillasse pas qui n’est pas en situation de riposter.
    Que le fonctionnaire de police ait été une faible femme, c’est évidemment particulièrement odieux. Mais bon, 17 jours d’ITT, une fois retrouvés les lâches agresseurs ne s’en sortiront pas si facilement.
    Ceci étant, il semble que les deux policiers aient pu être isolés du groupe de leurs collègues et, dans l’idée qu’il vaut mieux prévenir (formation) que guérir (loi), il semble qu’on ait failli à leur apprendre à ne pas se désolidariser du groupe dans certaines situations critiques. Le grade de la personne exerçant le commandement de ce groupe n’a pas été indiqué, il me semble qu’elle doit elle aussi rendre des comptes à sa hiérarchie pour avoir ‘égaré’ deux de ses ‘hommes’ !

  9. Lors d’une intervention à Champigny-sur-Marne à cause d’une rixe dans la soirée du 31 décembre, deux fonctionnaires de police – un homme et une femme – ont été gravement molestés et agressés par un groupe au sein duquel deux individus auraient été identifiés et placés en garde à vue.
    Quand nous voyons que la France – ou plutôt le régime qui a fait main basse sur elle – prétend rétablir l’ordre en Afrique et ailleurs alors qu’elle est incapable de le faire chez elle face à des petites frappes, c’est bien la preuve qu’il y a tout de même quelque chose qui ne tourne pas rond.

  10. Tout d’abord, je condamne les actes de violence contre qui que ce soit, et à plus forte raison contre les représentants (je ne dirai pas de l’ordre, c’est limitatif) de la sécurité dispensée en principe à tous. Je les condamne d’autant plus lorsqu’ils sont lâches et que la foule profane les enfantes.
    Cependant, M. Bilger, il va bien falloir dire que ces représentants sont, souvent, des représentants lamentables, incultes, dont le niveau d’expression n’impose rien, dont le comportement semblable à celui de ceux qui vous font craindre pour votre sécurité soulève bien des questions.
    Si la sécurité coûte cher, si un Etat bien gardé connaît les priorités, et si on s’interroge sur qui gardera les gardiens, la réflexion ne doit pas s’arrêter encore et toujours sur le clivage facile et finalement destiné à n’aboutir à rien.
    De passage par CDG, aéroport de taille suffisante pour y consacrer un peu d’attention, chacun peut constater le comportement stupide, mécanique, sans discernement et rempli d’arrogance de ces représentants de « je ne sais quoi ».
    Mais il est vrai que le fameux « adage » de Fernand Raynaud, trouve à s’appliquer « Je ne suis pas c.., je suis douanier ! »
    Non, il n’est plus possible, et cela est même tout à fait insupportable, de ne pas dire que les représentants de l’ordre ne sont, et c’est un grand malheur, pas dignes de la nation. On m’opposera qu’ils sont épuisés par leur tâche, et je dirai qu’il ne le sont pas plus que les infirmières, que les paysans, et la liste est longue…
    Par ailleurs, lesdits représentants, qui sont de plus en plus, sans doute par souci d’économie, recrutés ou cooptés ou casés ou ce qui vous plaira, ne sont pas là pour servir le citoyen, mais bien pour le terrifier, je parle du citoyen qui sorti du fin fond de sa province, est malmené par ces « profilers » de haute voltige, qui ne savent pas distinguer un grand-père d’un possible et dangereux psychopathe.
    Ainsi, je pense qu’il est plus urgent de chercher, par un choix intelligent, rempli de bon sens, de critères moraux, de compétence, de valeur professionnelle et d’expérience, à nous donner une force de l’ordre qui inspire le respect que de juger les juges (qui ne sont pas épargnés par cette qualité accordée aux douaniers) !

  11. L’année commence bien pour les juges rouges du SM mur des cons ; comme d’hab ils vont enfin retrouver et relâcher pour la ixième fois les racailles qu’ils protègent de notre société fasciste raciste xénophobe qui ne comprend pas que frapper une femme à terre n’est qu’un appel au secours et les coups de poing sur son visage ne sont que des mains tendues, un peu appuyées certes mais comme dirait Obono, un acte sexiste.
    Dans deux jours, on passera à autre chose et nos braves chanceux de la Ceufran pourront continuer à tabasser, caillasser, cramer nos keufs, pompiers, toubibs, en toute liberté avec l’appui des IGS, des SOS machin chose, des LDH, des humanistes intellos bobos de gauche qui viendront nous expliquer pour la millième fois que nous n’avons pas su « les » écouter, leur tendre la main, aller vers eux, le vomi gauchiste habituel.

  12. hameau dans les nuages

    Allons ! Monsieur Gérad Collomb qui ne veut pas passer pour le facho de service a déclaré que la Saint-Sylvestre s’était « relativement bien passée » !
    Et puis enfin ! Nous sommes quand même bien protégés ! Regardez, nos nouveau-nés vont être vaccinés contre l’hépatite B…
    http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/hepatite-b/quels-modes-transmission
    Pour combattre nos maux sociétaux il faut creuser aux racines.Trop dur pour ces mous du dos habitués à faire la chenille.
    @ Sergio Carioca
    Pourquoi vous refusez-vous à la visionner ? Pour ne pas voir ? A l’instar de tous ces gens qui se refusent à voir ? Peur de la réalité ? Déni de la réalité ?
    Les médias se sont engouffrés pour canaliser ces vidéos surmédiatisées comme un coup de tonnerre sur les réseaux sociaux (F de souche). Ils ne pouvaient plus l’ignorer. Sans le site cité au-dessus, vous n’auriez même pas eu à vous poser la question. C’est pratique.
    Il est trop tard, la gangrène est bien installée et l’extrême gauche en embuscade attendant son Malik Oussekine pour embraser non pas des quartiers dorénavant mais des villes. Sur BFM ce matin, un idiot utile expliquait qu’il ne fallait pas stigmatiser ces banlieues avec argument que la même chose s’était passée en 68 dont on allait fêter le cinquantenaire. Avec donc en filigrane le fait que les blancs eux aussi… mais sans le relier à l’idéologie ambiante de l’époque.
    Il est trop tard.

  13. Marc GHINSBERG

    Le lynchage de deux policiers, dont une femme, a provoqué une condamnation unanime des partis politiques, du FN à la France Insoumise. L’indignation est générale dans l’opinion publique. De tels actes sont inadmissibles. Il est légitime de rechercher des mesures qui évitent qu’ils ne se renouvellent.
    Philippe Bilger préconise notamment de rétablir les peines planchers instaurées par Nicolas Sarkozy et fait le procès de la gauche : « Je crains, si nous ne restaurons pas les grands moyens légaux qui ont été supprimés au fil du temps par une gauche dogmatique – prête à tout pour contester l’enseignement d’un réel qui avait le front de ne pas correspondre à ses principes -, que nous soyons condamnés à perpétuité à ressasser, agression après agression, notre révolte puis notre impuissance, en espérant de l’autorité judiciaire la fermeté et la répression qui conviendraient, la culpabilité établie. »
    Alors regardons le réel. Il y a quelques semaines (octobre 2017), le tribunal correctionnel de Paris prononçait des peines allant jusqu’à sept ans de prison ferme à l’encontre des agresseurs qui avaient mis le feu à une voiture de police en mai 2016, ce qui avait à l’époque provoqué à juste titre la colère de l’opinion publique.
    Je ne me souviens pas que ce jugement ait fait l’objet de beaucoup de commentaires. L’existence de peine plancher aurait-elle abouti à une peine plus lourde ? Certainement pas.
    Alors on peut reprendre sereinement le débat et confronter nos opinions au réel. Tout le réel.
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/voiture-de-police-brulee-3-ans-de-prison-ferme-pour-le-principal-prevenu-antonin-bernanos-11-10-2017-7323693.php

  14. Bonjour,
    Bonne année 2018.
    Vous réclamez le retour de la loi dite « anti-casseurs », il me semble qu’une loi a été promulguée sur les violences en groupe : « loi n° 2010-201 du 2 mars 2010 ».

  15. Le téléphone dans chaque cellule, est-ce vraiment une urgence alors que la justice manque de moyens ?
    Un moyen de plus pour permettre à des voyous de continuer à organiser des actions condamnables à l’extérieur.
    Manifestement on se trompe de cible !

  16. louis-ferdinand

    Il ne manque à votre billet que :
    – les chiffres du réel (insultes, vols, voitures brûlées en série, tabassages, trafics en tout genre, viols, kidnapping, meurtres, etc.)
    – la réinstauration du contrôle aux frontières, l’expulsion des sans-papiers, le bagne de Cayenne et le retour de la peine de mort.
    Mais ne nous inquiétons pas, cela reviendra lorsque l’Islam sera au pouvoir en France.
    On récolte ce que l’on a semé !

  17. olivier seutet

    Dans « Mécaniques du chaos », Daniel Rondeau a retracé, en romancier, l’épisode de l’attaque – à Viry-Châtillon – de policiers par des voyous de La Grande Borne (La Grande Tarte dans le roman). Les suites judiciaires de l’affaire qui l’a inspiré sont, à ce jour, très problématiques, avec une incertitude sur le nombre et l’identité des criminels.
    Comme d’habitude, le romancier est infiniment supérieur au sociologue, au politicien, à l’expert, pour tenter de nous faire comprendre la situation : il nous fait bien ressentir la lâcheté de l’attaque, il imagine la manipulation derrière un acte qui paraît gratuit, il ne nous laisse pas douter de l’impunité des auteurs protégés par le laxisme des autorités et l’omerta des populations terrorisées de la cité.
    Et le diagnostic (romanesque, mais je crois en la vision des artistes… enfin, des meilleurs) vient d’un ancien journaliste de Libération, du Nouvel Observateur et du Monde ! Comme quoi un esprit lucide peut se libérer de tous les préjugés dits de gauche.

  18. « A bas l’armée, les flics et les patrons »
    Ma génération de lycéens, encouragée par les adultes « éclairés » qui veillaient à son éducation, le chantait dans ses cortèges. Nous nous indignons maintenant de l’effet de nos slogans d’adolescents. Nous qui après nos études, notre service militaire, notre carrière professionnelle, avons eu la chance de voir le progrès devant nous…
    C’est cette perspective que nous devons rendre aux jeunes d’aujourd’hui sinon ils resteront les adolescents que nous avons été.

  19. Michel Deluré

    Il faut se frotter les yeux et se demander si les images que l’on vient de voir et que les chaînes télévisées se sont trop complaisamment et inconsciemment empressés de diffuser témoignent de faits réels s’étant déroulés dans notre pays !
    Quel spectacle affligeant que celui-ci et qui atteste de la dérive de notre société où des bandes minoritaires de voyous peuvent humilier, bafouer ceux qui incarnent l’Etat et son autorité, voire aller jusqu’à attenter à la vie de ceux-ci.
    Il en existera sans doute certains pour trouver des excuses à ces individus – il faut bien que ces derniers se distraient ! -, d’autres qui prétendront que les victimes de ces exactions ont après tout choisi un métier où ils se savent exposés et que ce qui leur arrive est donc finalement normal.
    Combien qui hier se félicitaient de la multiplication des marches blanches ou autres pour quelque motif que ce soit sont aujourd’hui prêts à préconiser une démonstration de ce type pour témoigner de notre soutien à ces agents de la force publique et manifester notre détermination à voir l’autorité de l’Etat enfin respectée ?
    Il est à souhaiter que les auteurs de ces actes intolérables soient très rapidement identifiés, arrêtés, jugés et sanctionnés de manière exemplaire.

  20. Il aurait été surprenant que, Monsieur Bilger, vous ne vous saisissiez pas très opportunément de ces deux faits que certains voudraient classer comme seulement « divers ».
    Le mal est profond car nous subissons les (in-)conséquences de ceux qui ont prôné depuis des décennies la destruction de l’autorité en tant que principe fondamental d’organisation de la société. Autorité formelle, morale, autorité de l’État par l’intermédiaire de ses représentants : forces de l’ordre, mais aussi professeurs et instituteurs, etc.
    Aussi serais-je tenté de résumer votre billet en ces deux seuls alinéas :
    « Je crains, si nous ne restaurons pas les grands moyens légaux qui ont été supprimés au fil du temps par une gauche dogmatique – prête à tout pour contester l’enseignement d’un réel qui avait le front de ne pas correspondre à ses principes -, que nous soyons condamnés à perpétuité à ressasser, agression après agression, notre révolte puis notre impuissance, en espérant de l’autorité judiciaire la fermeté et la répression qui conviendraient, la culpabilité établie.
    […] Il convient également de faire revenir, du fond de l’opprobre où la gauche idéaliste l’avait fait tomber, la loi anti-casseurs. En effet, alors que la police est de plus en plus confrontée à des groupes violents et anonymes dans la concrétisation de leur haine, il n’est plus possible de se satisfaire d’une procédure qui ne parvient pas à individualiser les responsabilités. Avec l’extrême difficulté d’identifications rendues quasiment impossibles par un conglomérat massif et fuyant. Trop de transgresseurs échappent à la répression, protégés par les modalités d’une enquête qui devrait les accabler. »
    Mais nous sommes dans une société où la parole vaudrait action. Et notre actuel président de la République ne me semble pas échapper à ce travers qui caractérise notre société politique de laquelle a dérivé cet abandon d’autorité, notamment dans un contexte de réduction systématique et permanente du périmètre et de l’action de l’État tout en centralisant de plus en plus la fonction budgétaire dans les mains de « Bercy », défaut macronien là encore.
    Mais il me semble que Monsieur Macron n’ait en tête que l’expression de l’autorité propre à sa personne et à sa fonction. Quant au commentaire du ministre de l’Intérieur, il défie le principe même de défense formelle des membres de la police et de la gendarmerie nationale face aux agressions permanentes dont elles sont l’objet : toujours le même relativisme.
    Alors, comme vous, j’attends que l’on rétablisse enfin la loi anticasseurs qui remette en cour le principe de responsabilité collective dès lors que l’on participe en groupes à des actions d’agression contre les biens publics ou privé comme contre les forces de l’ordre, voire de simples citoyens. Cela rendrait enfin les magistrats responsables de rendre des décisions autrement que fondées sur la seule identification des auteurs et l’individualisation à outrance des responsabilités individuelles.
    Il suffit de se rappeler la manière dont a été traitée l’affaire des policiers qui ont failli griller dans leur voiture à l’occasion des manifestations contre la loi Travail sous le « règne de Monsieur Hollande », ou encore la seule recherche de la responsabilité des gendarmes dans la mort de Rémi Fraisse sans qu’à aucun moment on ne lui reconnaisse la moindre responsabilité dans l’agression dont étaient l’objet lesdits gendarmes au cours de cette funeste nuit qui a succédé à une journée de jets de cocktails Molotov contre les forces de l’ordre. Mais il est préférable de s’interroger sur la létalité supposée des grandes offensives pour transférer la responsabilité des conséquences de leur usage aux seules forces de l’ordre avec, à la clé, le reproche fait aux juges d’instruction de leur décision.
    Sans doute est-il réjouissant et amusant pour certains de voir policiers ou gendarmes transformés en torches vivantes ! Ce que l’on peut appeler du « spectacle vivant »…
    Que cesse enfin l’impunité des groupes de casseurs et d’agresseurs : vous avez parfaitement raison de le demander expressément !

  21. @ Mary Preud’homme, le 02/01/2018 à 00h57
    Et le plus cocasse concernant les CRS de la Villa Macron, vous savez quoi ?
    Tenez-vous bien. Alors qu’à l’époque c’était l’état d’urgence en plein, il y a eu une partie des riverains de cette rue où se situe cette villa qui ont fait une pétition pour que les CRS en faction devant cette maison n’aient plus le fusil d’assaut sur eux. D’après ces riverains la vue de cette arme les inquiétait et leur rappelait les heures les plus sombres de notre histoire.

  22. L’année commence mal. Nous pouvons nous attendre à des torrents de récriminations à propos de ce billet.
    Prenons les choses à la base : l’Etat devient envahissant dans tous les détails de notre vie quotidienne, d’abord par une fiscalité écrasante, et donc, par une règlementation souvent ridicule dans ses détails, témoignant d’une défiance absolue envers les individus, un maternage arrogant.
    De là, une révolte sourde, larvée, contre cet entrisme et cette contrainte qui s’exerce par des contrôles souvent dégradants, en particulier pour les entreprises et agents économiques.
    La police est l’emblème de la contrainte ; elle subit une partie importante du réflexe de rejet de l’autorité et, dans les populations les plus rebelles, elle est une ennemie directe.
    J’ai eu à subir un contrôle routier de gendarmerie où le militaire, renseigné par moi sur mon ancienne fonction, mon âge (80 ans) outre la modestie de mon véhicule, s’est néanmoins acharné à prendre tous les papiers, faire tous les contrôles informatiques, manier l’ironie réglementaire et je me suis révolté par une ironie de l’absurde. J’ai trop longtemps pratiqué le scrupule fonctionnel pour en admettre facilement l’ignorance. Faire un numéro de gendarmerie pour contrôler un vieillard au volant de sa bagnole, quelle gloire.
    En fait, j’étais déçu de voir un serviteur de l’ordre public susciter par son obstination le trouble dans un esprit généralement serein et confiant dans la vertu (virtus) de la chose d’Etat. Le Monde avait publié une humiliation ainsi faite à Gabrielle Roulin par un policier municipal, en pleine rue.
    Bien, il ne s’agit pas d’une justification, mais ce qu’un vieillard peut subir, les jeunes ne le supporteraient pas.
    Je dirai à Carioca que rentrer dans un affrontement est un risque mortel d’une part et juridique d’autre part car causer un dommage à un agresseur engendre obligatoirement une plainte de la victime qui n’hésitera pas à raconter n’importe quoi, reçue par le Parquet et engendrant des poursuites. Faites comme le sollicitait Goethe de ses disciples : « Fuyez le malheur et la mort »…
    .
    Par ailleurs, l’Etat, dans toutes ses facettes, a fait de la violence le tabou absolu, témoignant par là de sa peur de l’ordre qu’il assume par un corset réglementaire anonyme. Les forces de l’ordre sont ainsi confrontées aux mêmes contraintes que le public (laissons de côté les gendarmes, lobbyistes de talent) et se savent pointées par des magistrats imbus d’un irénisme que leur statut d’irresponsabilité leur permet de pratiquer sans aucun risque, en toute violence.
    Et c’est ainsi que la population devient haineuse, par imprégnation progressive. On s’indigne, mais en disant « quelle horreur » et cela ne va pas plus loin.
    Enfin, les gens de l’ordre d’Etat nous infligent depuis des années le spectacle et les conséquences de leur malhonnêteté, pas seulement intellectuelle. Il y a même une école spéciale pour ça. Nous forcent à contempler leur fascination pour l’idéologie et leur mépris du pragmatisme face à l’incontournable lutte pour la vie. Obligent les apprentis de la vie à digérer les a priori de l’enseignement par falsification de l’histoire, mensonge d’Etat comme règle pédagogique (par exemple l’interdiction des statistiques ethniques), pour toujours fabriquer une réalité controuvée.
    Les « preux chevaliers » dont parle Carioca sont les enfants de cet abandon de la discipline individuelle, de la raison et de la passion mélangées qui font les civilisations fortes.
    Rajoutez là-dessus le passage difficile d’une religion également falsifiée par des esprits rétrogrades, curieusement épargnés par une justice trop souvent partisane et vous obtenez l’agression sauvage.
    On peut élever toutes sortes d’objections à ce raisonnement, en en contestant même la définition, mais la Loi qui ne correspond pas à l’idéal de nos pères fondateurs, « concise et interprétable », est la négation même de la démocratie.

  23. Mary Preud'homme

    @ duvent | 02 janvier 2018 à 09:35
    Avant d’écrire autant de stupidités, feriez bien de vous renseigner sur les conditions d’accès dans la police nationale, niveau d’études, concours, formation en école de police dans l’un des trois corps, gardien, officier et commissaire.
    La bêtise (sinon l’ignorance crasse) a tout de même ses limites…
    @ Catherine JACOB
    Le chef qui selon vous n’aurait pas fait son boulot était justement le capitaine de police sauvagement agressé avec sa collègue gardienne de la paix.

  24. @ Achille
    « Ces individus ne sont mus par aucune idéologie politique. C’est le refus de l’ordre, du système, sans rien proposer en retour. La violence à l’état pur, la haine gratuite, avec en prime la lâcheté des agressions en bande sur des personnes représentantes de l’ordre. »
    Vous oubliez de mentionner la véritable cause, la première, la plus virulente, à savoir le racisme anti-français.

  25. @ louis-ferdinand | 02 janvier 2018 à 11:29
    « Mais ne nous inquiétons pas, cela reviendra lorsque l’Islam sera au pouvoir en France.
    On récolte ce que l’on a semé ! »
    On peut rêver et même fantasmer, car aucun islam même le plus dur ne parviendra à briser la muraille des cons du SM et de tous ses complices merdias et associatifs gauchistes qui ont précipité le pays dans un chaos judiciaire irréversible ; ils ont beaucoup de sang sur les mains mais c’est « pour la bonne cause » du grand soir de l’humanisme, droit de l’hommisme, vivrensemblisme, multiculturalisme.
    Un fait divers banal parmi les ixièmes faits divers banals des ixièmes multirécidivistes ixièmement relâchés par ces juges criminels débiles qui ont une haine viscérale de la police.
    Vous n’êtes pas d’accord avec eux ? Alors vous êtes un facho-réac-haineux-raciste-FNiste*, point barre !
    *Chez moi c’est un honneur, une qualité extrême, une obligation civique, face à tous ces « salopards ».

  26. Gérard Collomb : « la société de la violence ne saurait continuer à exister » en France.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/02/97001-20180102FILWWW00031-agression-de-policiers-collomb-denonce-une-societe-de-la-violence.php
    Mais qui donc a semé les germes de cette violence, en ayant imprudemment importé en masse des populations issues de cultures centrées sur la violence et sur la prédominance de la force brutale, sinon des gens comme Gérard Collomb et ses alter ego avant lui ?
    Le même, qui n’a décidément pas peur du ridicule, a aussi osé déclarer que les festivités « se sont bien passées ».
    Avec tout de même 1031 véhicules incendiés de façon criminelle et de nombreuses agressions…
    Et que fait-il de façon concrète, à part raconter n’importe quoi et aligner des lieux communs ?

  27. Monsieur Philippe Bilger je n’ai rien à rajouter à vos propos, vous avez tout dit et bien dit sur ce sujet. Il est à souhaiter que votre réalisme soit partagé, et rapidement de manière concrète par notre actuel gouvernement : en actes et non en paroles !

  28. @ hameau dans les nuages
    Pourquoi je ne regarderais pas la vidéo par peur de voir la vérité ? Sûrement pas. Il se trouve que je n’ai pas besoin d’une vidéo pour comprendre de quoi il s’agit et l’imaginer très bien. De la même manière que je ne vais pas voir les films sur les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, je sais ce que c’est j’ai été à Munich et vu le camp de concentration voisin de Dachau, j’ai vu les photos dans des livres y compris mes livres de classe ; ce sont des images qui me font souffrir, ce dont je ne suis pas friand.

  29. @ genau
    « Prenons les choses à la base : l’Etat devient envahissant dans tous les détails de notre vie quotidienne, d’abord par une fiscalité écrasante, et donc, par une règlementation souvent ridicule dans ses détails, témoignant d’une défiance absolue envers les individus, un maternage arrogant. »
    Les agents de l’Etat obéissent aux ordres, lesquels, comme vous l’illustrez parfaitement, sont souvent ineptes.
    Les racailles circulant sans casque, les dealers trafiquant au vu et au su de tous, les délinquants en tout genre (voitures brûlées, femmes importunées, pompiers et flics agressés…) sont beaucoup plus difficiles à arrêter en raison des risques de débordements dans les quartchiers (avec l’accent) que les quidams violant le Code de la route…
    La hiérarchie policière sait par exemple que si elle parvenait à mettre fin aux actes criminels et délictuels à Marseille, à Lyon et en IdF, les ennuis seraient plus importants que le laisser-faire actuel.
    D’où l’impression très désagréable ressentie par le citoyen-contribuable lambda devant le deux poids deux mesures pratiqué à grande échelle.
    Je crains fort que la partie ne soit perdue depuis longtemps surtout que la réalité horrible à voir et à décrire reste largement ignorée (cf le boycott des livres de Laurent Obertone) par les médias qui préfèrent donner la parole à des olibrius-sociologues du CNRS (les frères Fassin par exemple)…
    De son côté Macron voulait recourir aux contraventions pour juguler l’usage du cannabis (ne pas rire c’est vrai)…
    Enfin, pourquoi ne pas rendre obligatoire dans le cursus des magistrats un stage d’un mois dans une BAC ou une brigade d’intervention dans des quartiers un peu chauds ?

  30. Catherine JACOB

    @ Mary Preud’homme | 02 janvier 2018 à 13:05
    « Le chef qui selon vous n’aurait pas fait son boulot était justement le capitaine de police sauvagement agressé avec sa collègue gardienne de la paix. »
    Ouhaou ! C’est vrai ? Il a cherché à lui porter secours lui-même alors ? Si c’est le cas, c’est très chevaleresque mais dénote manifestement une mauvaise évaluation de la situation. Il ne devait pas y aller tout seul !

  31. Mary Preud'homme

    « J’ai eu à subir un contrôle routier de gendarmerie où le militaire, renseigné par moi sur mon ancienne fonction, mon âge (80 ans) outre la modestie de mon véhicule, s’est néanmoins acharné à prendre tous les papiers, faire tous les contrôles informatiques, manier l’ironie réglementaire et je me suis révolté par une ironie de l’absurde » (genau)
    Ce gendarme manifestement pas impressionné par votre ancienne fonction (?) que vous ne mentionnez pas et votre âge n’aura fait que son travail, d’autant plus si votre attitude lui laissait (peut-être) entendre qu’il n’était qu’un vulgaire sous-fifre !
    Personnellement, je me suis fait arrêter plus d’une fois pour contrôle tant par des gendarmes que des policiers et cela s’est toujours bien passé, sauf une fois où j’ai pris une femme gendarme de haut et ait carrément ironisé sur sa fonction !
    Inutile de vous dire que je n’ai jamais pris prétexte de relations bien placées (dans la police ou ailleurs) pour essayer de me justifier si j’étais prise en infraction ou simplement contrôlée. Un genre de passe-droit qui a le don d’exaspérer les personnels, tant policiers que gendarmes, dont le rôle est de faire respecter l’ordre sans privilège ni particulière exonération. D’autant que ceux qui exercent ou ont exercé de hautes fonctions dans la fonction publique devraient plutôt avoir à cœur de se montrer exemplaires.

  32. amicalement votre

    @ genau | 02 janvier 2018 à 12:29
    Ah monsieur genau, que j’aimerais être votre voisin, je passerais vous voir de temps en temps et, sage comme une image, je vous écouterais en souriant.

  33. Notre ministre de l’Intérieur a fait un constat sur l’état de la délinquance et ne veut plus voir tout cela. Que propose-t-l ? La question reste pendante.
    Bon courage car le ver est dans le fruit, beaucoup de banlieues sont des zones de non droit, l’autorité n’est plus respectée, des policiers, des pompiers sont passés à tabac, jusqu’où va-t-on pouvoir supporter cette chienlit ? Une situation qui va encore favoriser le Front national. Il y a manifestement de quoi s’inquiéter et ce n’est pas demain que ça va s’arranger d’autant plus que toute irruption de la police dans les quartiers finit en général par des révoltes, ce que redoutent les préfets qui préfèrent le « surtout pas de vagues ».
    Jupiter a-t-il une méthode adéquate pour remettre de l’ordre dans le désordre ?

  34. Mes meilleurs voeux, monsieur Bilger, vous qui permettez encore un dernier espace de commentaire non censuré au citoyen (je dis bien « citoyen ») libre et… civique.
    Ce qui vient de se passer est gravissime… et pourtant tellement ordinaire désormais, pour un certain nombre : un de mes amis, qui en est pourtant un peu revenu de cette bien-pensance et de l’influence « taubiresque » a juste manifesté une désapprobation verbale de ce lynchage sur des policiers en intervention… en disant que « c’est comme ça aujourd’hui, mais que peut-on y faire ? »… et est passé à la météo du jour.
    C’est cela le plus grave : le Français moyen identifie aujourd’hui ces attaques contre les forces de l’ordre… aux faits divers !
    Et sur votre blog, le commentateur « duvent » met plutôt le problème sur l’incapacité intellectuelle des forces de l’ordre (son éthique à lui doit être plutôt du côté du « mur des cons » du Syndicat de la magistrature).
    Pauvre France, où nos élites de ces quarante dernières années n’ont fait que développer le ver dans le fruit, encenser la pseudo-laïcité au détriment de nos traditions (j’ai bien dit « traditions » et non « valeurs ») chrétiennes, laisser le laxisme et les incivilités prospérer au détriment du civisme et du bon droit, promouvoir le vivre ensemble…
    Ce que l’on voit aujourd’hui, c’est la conséquence d’une intégration des années 70 complètement ratée, contrairement aux périodes précédentes : je n’ai pas souvenir de bandes de racaille d’origine arménienne ou vietnamienne faisant parler d’elles en permanence par le trouble à l’ordre public, par le rejet de nos valeurs, par la chasse à tout ce qui représente l’ordre public. Bien au contraire, les Arméniens et les Vietnamiens, pour ne citer qu’eux, se sont à tel point intégrés que l’assimilation a été parfaite ; bien que conservant (et c’est normal) leurs traditions, ils parlent, vivent et respectent nos valeurs et nos institutions, comme vous et moi.
    Y a-t-il un autre pays où les pompiers, appelés pour éteindre un incendie ou pour venir sur les lieux d’un accident urbain, tombent, eux aussi, dans des embuscades et se font tabasser ?
    Ce ne sont plus des faits divers et il faut vraiment qu’un changement radical soit opéré : halte au laxisme, à l’angélisme, à la bien-pensance, à la langue de bois… la tolérance zéro doit désormais être la règle.
    Alors, il est heureux que le Président Macron et que le ministre de l’Intérieur aient, au moins, immédiatement réagi en paroles fermes. Quand on se souvient que Hollande n’avait même pas été voir à l’hôpital les deux policiers piégés et brûlés dans leur voiture… et son ministre de l’Intérieur, Cazeneuve pour ne pas le nommer, avait parlé de simples « sauvageons » pour qualifier les criminels qui avaient fait cela.
    Et il est réconfortant, pour les policiers victimes hier, que vous ayez mis en avant cet événement gravissime… en ce début 2018.

  35. Claude Luçon

    Les peines plancher ne suffiront pas !
    Il faut instituer quelque chose du genre « mobilisation pénale » pour tous les individus attaquant les forces de l’ordre.
    En clair leur coller six, douze ou plus de mois de mobilisation au service des soldats qui se battent au Sahel en les affectant au service d’entretien des véhicules : lavage, désablage, et autres tâches sous les ordres de quelques vigoureux sergents des services du génie. Pour leur uniforme : s’inspirer des prisons américaines et, comme eux avec les prisonniers violents, le cas échéant, utiliser une chaîne liée par deux anneaux aux chevilles.
    Ils apprendront ainsi leur devoir de citoyen.
    E. Macron vient de nous rappeler qu’en nous levant le matin nous devons nous demander ce que nous pouvons faire pour la patrie, certains ont besoin de l’apprendre ! Quoi de mieux que d’aller servir nos soldats ?
    Un député aura-t-il le courage de concevoir et présenter une telle loi ?
    Nous en avons bien besoin !
    Le soleil du Sahel est plus agréable que les murs d’une prison.
    Quand des hommes en arrivent à frapper une jeune femme au sol et d’autres à ne rien faire que prendre des photos pour les revendre à BFM comme BFM nous le demande régulièrement, les sanctions doivent être au niveau de ces animaux.
    PS pour les plus jeunes d’entre nous :
    Je n’invente rien en suggérant une « mobilisation pénale », autrefois cela s’appelait les Bat’ d’Af’.
    Références Internet
    Bataillons d’Afrique : on les a oubliés, ces Bat’ d’Af, là où on envoyait faire leur service militaire à ceux qui avaient la moindre inscription au casier judiciaire.

  36. Pas à pas, j’ai compté 78 « pas » dans le texte. Non en fait j’ai utilisé ctrl+f !
    Quoi qu’il en soit, dès lors que l’on accepte encore – entre tellement d’autres – d’un côté 1000 (environ) véhicules brûlés chaque Nouvel An, et de l’autre une quantité non négligeable de policiers ne sachant pas faire à l’exemple de la gendarmerie, la différence entre citoyens au comportement exemplaire et ceux objets du billet, alors il ne faut pas espérer d’avancées, bien au contraire.
    Partout, qui n’est pas témoin d’incivilités et d’agressivités journalières en nombre chaque jour de l’année. Et pas question de faire une quelconque remarque, car c’est en retour doigt d’honneur, insultes, quand ce n’est pas menaces à la limite des coups physiques, si par malheur vous persistez.
    Ce n’est que mon avis sur la base de mon vécu depuis plus d’une décennie.

  37. Sans trop connaître le détail de cette agression de Champigny, il me semble que la première mission d’un flic est d’évaluer le danger.
    On ne se présente pas à deux face à une centaine de gars éméchés.
    Ensuite, je m’étonne qu’ils n’aient pas essayé de se dégager. Ils n’ont pas de Flash-Ball ou de Taser ?
    Je ne nie pas la violence aveugle de certains mais il me semble que la police se montre souvent « désarmée ».

  38. louis-ferdinand

    Certains veulent débaptiser le nom des rues… pourquoi pas, tout est autorisé… Pourquoi ne pas débaptiser le nom des villes puisqu’il y a un changement de population ? Par exemple : Poitiers devenant Alger-sur-Vienne, Lyon devenant Barbès-sur-Rhône, Aulnay devenant Bamako-sous-Bois… Paris on n’y touche pas ce serait Afrique-sur-Seine, c’est trop compliqué !
    Je me demande aussi, en ce début d’année, où ma retraite vient d’être ponctionnée d’une cotisation à l’initiative de Macron, combien de temps allons-nous pouvoir entretenir (tout frais payés et sans que le système économique ne s’écroule) les nomades qui nous arrivent en masse et qui sont les descendants de l’électorat de la gauche et de Macron (et du traître Bayrou) ?
    Monsieur Charoulet adepte du finkielkrautisme pourrait-il me renseigner ?

  39. @ Patrice Charoulet | 02 janvier 2018 à 07:38
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_interdisant_la_dissimulation_du_visage_dans_l%27espace_public
    Faudrait-il penser que trop de lois tuent les lois ?
    Les lois, mêmes élémentaires existent mais ne sont pas appliquées avec rigueur pour nombre d’entre elles.
    Quand les lois ne sont pas appliquées, c’est à mon avis qu’elles ne sont pas bonnes, ou difficiles à appliquer. Alors à quoi bon !
    La veille du Nouvel An, dans la grande galerie commerciale de la ville ou je séjourne, j’ai vu des vigiles demander à un groupe de jeunes de retirer leurs capuches à la mode. Ce qu’ils ont fait sans opposition. Mais de quel droit ?
    Pendant ce temps-là, quatre femmes en niqab (on ne voyait que leur yeux) ont déambulé sans être inquiétées.
    J’ai du mal à comprendre.
    On peut vivement regretter Descartes :
    « La multitude des lois fournit souvent des excuses aux vices, en sorte qu’un État est bien mieux réglé lorsque n’en ayant que fort peu, elles y sont fort étroitement observées. »
    Le rétablissement des peines planchers est évidemment une attente du pays. E. Macron va le faire en 2018 ?

  40. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    @ Achille | 02 janvier 2018 à 08:06
    « Ces individus ne sont mus par aucune idéologie politique. »
    https://www.youtube.com/watch?v=fB8CiqaTBh4
    Ces individus sont mus par un islamisme politique et par un racisme antifrançais qui dépasse ce que vous pouvez imaginer.
    Les zones de non droit sont en réalité des zones de droit islamique : le trafic de drogue est encouragé car il permet de prendre l’argent des kouffars et de participer à la décadence de ce pays et de cette civilisation honnis.
    La faute en incombe à tous ces politiciens de gauche et de « droite » qui
    – ont fait venir des millions d’individus qui nous haïssent, étrangers à nos moeurs, à notre culture et à notre civilisation
    – ont accordé la nationalité française à ces sauvages
    – ont voué aux gémonies et parfois fait lourdement condamner ceux qui osaient alerter les Français sur les dangers mortels d’une telle politique.
    Alors, quand Le Figaro ose titrer :
    « Policiers agressés à Champigny : pourquoi Macron et Collomb ont réagi vite et fort »
    (http://www.lefigaro.fr/politique/2018/01/02/01002-20180102ARTFIG00161-policiers-agresses-a-champigny-pourquoi-macron-et-collomb-ont-tenu-a-reagir-vite-et-fort.php)
    …je pouffe et j’enrage en même temps.
    Tout mon soutien à ces deux policiers qui auraient dû tirer dans le tas.
    Certes, ils auraient été lourdement condamnés par un juge du mur des cons.
    Mais pour ceux qui ont lu « Guérilla » de Laurent Obertone, un jour, un policier se trouvant dans une situation sans issue fera usage de son arme.

  41. Soutenir notre police…
    Je crains, cher P. Bilger, qu’il ne soit presque trop tard pour les sursauts démocratiques.
    Les mots de Macron (il aurait tapé du pied de colère) que vous citez montrent qu’il n’a pas pris encore la mesure de la situation : « un lynchage lâche » !
    Y en aurait-il de « courageux » ? Des mots, encore des mots, toujours des mots !
    Notre société est totalement gangrenée, imprégnée, pourrie de l’esprit (sic) de Mai 68 : plus d’autorité et mort aux flics. S’y ajoute le gravissime problème de la non intégration d’une partie de la population arabo-musulmane. Une non société humaine ! Le réveil va être terrible.
    Certains, sur ce blog, ont vécu, semble-t-il, aux Etats-Unis. Ils peuvent témoigner de ce que devient la violence démentielle dans un quartier hors contrôle. Je me souviens de certains blocks d’Harlem dans les années 80 au plus fort de la faillite de la ville de New York : l’enfer pour ceux qui tentaient d’y vivre malgré tout. Qui sera notre Giuliani pour rétablir avec poigne et sans faiblesse une situation démocratique ?
    Trente-cinq ans après nous avons, comme le dit la publicité, les mêmes à la maison !
    Bien sûr, comme vous le préconisez, courageux P. Bilger, il faut rétablir les peines planchers mais aussi la loi anti-casseurs. Mais vous rendez-vous compte que vous allez frontalement contre la doxa des sociologues et idéologues qui truffent nos médias, sans parler de l’effroi de nos politiciens à la seule évocation du mot autorité !
    Nous sommes cuits, cuits, cuits, comme me disait récemment un ami, et trop vieux pour nous expatrier ! Et nous n’avons sans doute pas vu le pire !
    A moins que Jupiter ne sorte de son rêve mondialisé pour s’occuper de la chienlit à ses pieds !
    Cordialement.

  42. Xavier NEBOUT

    Madame la présidente,
    Je vous demande seulement de l’indulgence pour le jeune Mouloud. Certes il a commis une faute en filant un grand coup de barre de fer dans le nez de la malheureuse agent (e ?) de police, mais il ne l’a pas fait exprès. Il voulait lui faire peur, et c’est elle qui a mis sa tête sur la trajectoire de la barre.
    Ce jeune a été entraîné par par une bande de grands, il a voulu montrer son courage, mais il a compris son erreur et il promet de ne pas recommencer.
    Il cherche activement du travail mais n’en trouve pas. Il s’occupe de ses huit frères et soeurs, le père est parti, la mère est malade.
    Vous verrez dans le dossier les nombreux témoignages dont notamment l’éducateur du centre machin prouvant que son comportement est tout à fait accidentel et que c’est un bon petit.
    Il est consterné par ce qu’il a fait etc. etc.
    Le mettre en prison serait ajouter un drame à un drame sans aucun bénéfice pour la société…
    Et voilà ce qu’entendent tous les juges d’un bout de la journée à l’autre sans qu’il leur soit possible d’ordonner une enquête pour savoir ce qu’il en est.
    Il faut donc les décharger en restaurant les peines planchers, ce à quoi répondent les humanistes que les décharger, c’est leur enlever leur fonction de juge.
    Là est l’erreur, car le juge n’a pas à se substituer à Dieu, mais à appliquer les lois qu’Il a inspirées aux hommes. Sinon, il n’est pas un juge, mais un justicier.
    Mais si on enlève Dieu, ne reste plus que le juge, seul ; très seul.

  43. Ces quartiers sont le refuge de populations déracinées, vivant de l’aide sociale, sans grand espoir d’intégration, ainsi que de très nombreux jeunes nés en France mais qui refusent nos modes de vie et méprisent la société occidentale. On laisse se développer des situations de plus en plus explosives en refusant de regarder la réalité en face.
    Voilà des dizaines d’années que l’on met des emplâtres sur une jambe de bois avec les résultats que l’on sait.
    Sans faire le bon diagnostic, on ne risque pas de trouver le bon traitement.
    Prenons exemple sur Israël, sur la méthode utilisée pour intégrer la population falasha (dispersion de cette population sur tout le territoire). Très peu de problèmes, la population est intégrée en une génération.
    Oui je suis extrêmement choqué par ces faits barbares et avilissants pour l’être humain, et aussi par ces images qui montrent la violence GRATUITE et LÂCHE dont est capable la jeunesse actuelle de notre pays.
    Je compatis et je souffre pour nos policiers qui sont là pour notre protection quotidienne à tous et qui se font lyncher et insulter à tout-va par des meutes de voyous de tous les pedigrees.
    J’ai mal pour notre police et j’ai honte pour les autorités judiciaires et politiques de notre pays qui ont laissé se développer ces agglomérats de délinquants pendant des décennies.
    Aujourd’hui, voyez où nous sommes rendus.
    Cette réserve de petits monstres qui nous indiquent grandeur nature ce dont ils sont capables, pour l’instant.
    Certains prétendent que ce sont des incartades de jeunesse, mais je pense que c’est autre chose.
    S’en prendre violemment aux policiers, pompiers, soignants, volontairement et méthodiquement jusqu’au meurtre parfois, est pour moi une caractéristique de notre société française décadente.
    Il ne s’agit pas de chercher des « responsables mais pas coupables », cependant je m’interroge :
    Où est donc passée l’application de nos règles de lois ? Celles qui régissent toutes les sociétés éclairées ?
    Il faudra pourtant rétablir l’ordre sur le territoire. Car pour moi, ces actes sont aussi du TERRORISME.
    Alors j’en appelle à l’État, pour que les terroristes de tout bord qui habitent notre belle France soient pourchassés, attrapés et mis hors d’état de nuire. MIS HORS D’ÉTAT DE NUIRE.
    Nous suffoquons par toutes ces malfaisances et exactions.
    Je soutiens en tout point les policiers.
    On ne peut nier que la présence policière nous apporte un sentiment de sécurité, de confort et de réconfort. Alors, soutenons et aimons nos policiers qui, chaque jour, risquent leur vie pour que nous gardions la nôtre.
    VIVE LA POLICE !

  44. Franck Boizard

    @ genau
    Mais enfin, c’est tout naturel : entre emm..der des citoyens paisibles qui paieront à coup sûr les amendes et prendre des risques en essayant de faire respecter la loi à des brutes, quel est le plus facile ?

  45. @ Mary Preud’homme@duvent | 02 janvier 2018 à 09:35
    « Avant d’écrire autant de stupidités, feriez bien de vous renseigner sur les conditions d’accès dans la police nationale, niveau d’études, concours, formation en école de police dans l’un des trois corps, gardien, officier et commissaire.
    La bêtise (sinon l’ignorance crasse) a tout de même ses limites… »
    Et donc ?? En dehors du fait que je suis stupide, vous qui êtes supérieurement informée, vous en concluez quoi ? Permettez que je puisse sur le blog de M. Bilger, qui lui ne voit pas d’inconvénient à ma stupidité, vous inviter à argumenter vos propos de façon consistante afin de me permettre de vous dire que vous-même de mon point de vue êtes une sotte !
    Par ailleurs, dans ma grande ignorance il m’a semblé qu’il était de notoriété publique qu’un commissaire sur deux avait une grande affinité et pourquoi ne pas le dire un amour inconsidéré pour la franc-maçonnerie.

  46. @ genau
    « Prenons les choses à la base : l’État devient envahissant dans tous les détails de notre vie quotidienne, d’abord par une fiscalité écrasante, et donc, par une règlementation souvent ridicule dans ses détails, témoignant d’une défiance absolue envers les individus, un maternage arrogant. »
    Et surtout, cet État qui s’occupe de tout et de rien ainsi de ce qui ne le regarde pas comme par exemple de produire des émissions de télévision, de faire rouler des trains ou d’organiser des rencontres sportives, ne fait pas son travail, à savoir remplir sa mission régalienne de protection des Français, la seule qui légitime son existence.
    ——————————
    @ Jabiru
    « Une situation qui va encore favoriser le Front national »
    Et alors ?
    Veuillez me permettre de vous faire remarquer que, quoi que nous puissions penser du Front National, il n’est pas le principal problème auquel la France est confrontée depuis une quarantaine d’années, avec la complicité des autres partis politiques abusivement dits « de gouvernement ».
    Il serait même plutôt la solution.

  47. Cher Philippe,
    Nous étions interrogatives sur le fait qu’un lynchage puisse être courageux.
    Notre société vante le lynchage médiatique depuis quelques décennies.
    Certains de nos médias aiment salir les hommes politiques, de cultes, les fonctionnaires, les industriels, les acteurs, les animateurs TV ou radio, les magistrats, les avocats, les anciens Présidents de la Cinquième République, les anciens Premiers ministres, les sportifs.
    Regardons les humiliations récentes de Mathilde Seigner, d’Anémone, de Gérard Depardieu qui est un monstre sacré du cinéma, de PPDA, de Claire Chazal, de Laurent Delahousse, le juge de l’affaire Villemin, du Général de Villiers, de François Fillon, d’Henri Guaino, de NKM, de Jacques Chirac, de Bernard Tapie, de Christine Lagarde, de Donald Trump, de Vladimir Poutine et des millions de caractères d’imprimerie ne suffiraient pas à couvrir les violences faites aux entraîneurs, aux joueurs de foot, nageurs, coureurs d’exception.
    Cette tendance ne peut que détruire l’empathie envers autrui.
    Les actes condamnables de quelques personnes au sein d’un corpus médiatisé à outrance changent le regard des sociétés par rapport à la politique ou à la fonction de pompiers ou de représentants de culte ou d’Etat.
    Le respect minimum entre individus se meurt et l’agression devient presque noble.
    Tuer la carrière politique d’une jeune femme en la projetant au sol amuse certains juges et ne nuit pas à la carrière d’un maire qui peut continuer à représenter la magistrature.
    Tuer un jeune qui aurait pu œuvrer au développement durable est anecdotique.
    Ce gouvernement s’apprête à user de la force à Notre-Dame-des-Landes et si cette décision est prise, nous vivrons le plus grand divorce avec nos forces de l’ordre.
    Songeons un instant que les plus jeunes sont les premiers à défendre l’environnement, à respecter scrupuleusement le tris des déchets dès la maternelle, à protéger les océans, les forêts et qu’il y a de quoi trembler devant le sentiment d’injustice qui naîtrait si un malheur advenait à nouveau.
    Des liens doivent se renouer et cela sera délicat à mettre en oeuvre.
    Nous devons nous défaire des pratiques d’humiliation pour construire un avenir plus harmonieux.
    Pour construire des liens de confiance, il est nécessaire d’émettre des messages clairs. Les Surmoi des individus ne peuvent se construire dans la confusion totale. La parole d’un représentant de la loi doit se faire vecteur stable et non contradiction.
    Or le travail des gendarmes est souvent miné par les décisions des magistrats trop cléments. Il est trop facile de penser que l’absence de construction de symbolisation puisse se faire de façon magique.
    Il est dramatique de penser qu’un individu puisse échapper au devoir de réparation qu’il doit effectuer. Il est encore plus absurde de penser qu’un individu cassé puisse se réinsérer dans la vie sociale ou qu’un individu mis à l’isolement ne devienne pas un individu assez dangereux.
    Notre société dérape, lentement mais sûrement. La violence se banalise sur les écrans, dans nos rues et ce ne sont pas quelques démonstrations de com qui inverseront cette tendance tragique mais des hommes de terrain, d’expérience qui sauront redonner de l’espoir, un projet.
    Est-il vain d’appeler la magistrature à une prise de conscience de son rôle de pacificateur dans la société ?
    françoise et karell Semtob

  48. @ Mary Preud’homme
    Ah que j’aime cette leçon de morale si bien construite. Je ne commente jamais ce qu’écrivent les collègues, sauf pour argumenter, mais là, franchement, j’ai trop ri.
    Rien, dans mon écrit, ne postule ce que vous déduisez, car je n’ai jamais dit que je m’étais prévalu de quoi que ce fût, fonction ou autre ou que j’avais essayé d’impressionner et il me suffisait d’omettre ce détail pour vous rouler dans la farine et « paraître » ; à mon âge, c’eût été ridicule et je suis navré que vous adoptiez ce cheminement, mais après tout, c’est votre fonctionnement qui est en cause.
    Quant à ma fonction, que vous n’avez pas à connaître, elle était liée à la misère sociale, vous auriez pu l’induire, les mots ont un sens. Mais vous avez raison, quand je saurai que vous rôdez dans le coin, j’adopterai le style de chancellerie. Je constate toutefois que vous avez omis ma déception, qui corrèle plutôt la civilisation que l’emphase hautaine. Enfin, vous devez savoir ce que vous faites, comme ce gendarme.

  49. Mary Preud'homme

    @ genau | 02 janvier 2018 à 20:21
    Vous auriez donc spontanément indiqué votre ancienne fonction et votre âge à un gendarme (qui vous contrôlait) sans aucune arrière-pensée. Comme c’est mimi !

  50. Bonne année 2018 !
    Tant de commentaires justes. Tout a été dit, même l’imbécillité des juges offusqués par les peines plancher.
    En 2017 j’ai eu à lire le Code civil allemand (et d’autres codes, y compris celui des règles pour avocats), et constaté qu’il était limpide à côté du nôtre. Regardez juste le titre de cinq livres du code. Vous voyez ? Cela ne vous interpelle pas ?
    BGB Allemand ? https://www.gesetze-im-internet.de/englisch_bgb/
    Book 1: General Part
    Book 2: Law of Obligations
    Book 3: Law of Property
    Book 4: Family Law
    Book 5: Law of Succession
    Code civil Français ? https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006070721
    Livre Ier : Des personnes
    Livre II : Des biens et des différentes modifications de la propriété
    Livre III : Des différentes manières dont on acquiert la propriété
    Livre IV : Des sûretés
    Livre V : Dispositions applicables à Mayotte
    ==

  51. Un détail me choque.
    Les deux policiers ont eu des ITT de sept et dix jours, un des deux a eu le nez cassé.
    N’importe quel fonctionnaire d’un autre ministère qui se serait cassé le nez en se penchant trop fort sur ses dossiers aurait eu droit à un mois d’arrêt de travail.
    On s’étonne de la légèreté des médecins qui ont octroyé ces ITT face à la violence des faits.

  52. Qui se souvient de Jean-Dominique Reffait sur ce blog ?
    Il nous avait daubés avec son patelin de Champigny-sur-Marne, sa biodiversité ethnique, son vivre ensemble, l’intégration heureuse, United Colors of Benetton, puis il a disparu le jour où la division blindée Marchenoir est arrivée…

  53. Ah c’est formidable de voir tout le monde ou presque aller dans le même sens : retour aux peines plancher, invasion musulmane, sauvagerie de groupe, haine de la France, je m’arrêterai là par charité chrétienne.
    Le retour aux peines planchers n’aboutira qu’à surcharger des prisons déjà pleines comme des oeufs. Les magistrats ont il me semble une formation suffisante pour pouvoir fixer eux-mêmes la peine nécessaire en fonction du délit et des circonstances.
    J’ai vaguement vu les images et serait bien incapable d’affirmer que la majorité des agresseurs étaient des musulmans. Je rappelle que parmi les immigrés ou descendants d’immigrés de nos cités il y beaucoup d’Africains chrétiens. D’ailleurs je n’ai jamais vu d’églises aussi remplies qu’en Seine-Saint-Denis.
    Sauvagerie de groupe : mais bon sang à quoi s’attendre d’autre de la part d’adolescents, éméchés ou pas, un soir de Nouvel An ? Tels les blousons noirs des années 60 ou les fans de Johnny de la première heure, ils veulent s’affirmer en faisant du bruit ou en cognant du policier. Depuis quand la jeunesse devrait-elle être intelligente ? Le fils de Fillon qui fait l’imbécile sur l’autoroute avec sa voiture et ces jeunes, même combat.
    Haine de la France: chez ces jeunes stigmatisés à cause de leur capuche et de leur parler populaire dès qu’ils sortent de leurs cités, évidemment, il y a une forte animosité vis-à-vis de ceux qui ont les moyens de se payer une soirée privée pour le réveillon, tout en étant assez stupide pour le crier sur tous les toits sur Facebook, ce fléau des temps modernes. Ça s’appelle la lutte des classes et tant qu’il y aura des riches et des pauvres, ça ne disparaîtra pas. Nous pratiquons bien l’amalgame Arabe/délinquant/terroriste, il n’y a pas matière à s’étonner qu’un « jeune de banlieue » fasse de peine en remplaçant les termes par Français/ privilégié/je vais me le faire.
    Tout en faisant remarquer que les faits, ou leurs conséquences, sont nettement moins graves que l’agression de Grigny ou les débordements des manifestations de la loi Travail de l’année dernière, on rappellera la problématique assez simple des « cités » : des populations défavorisées économiquement et culturellement vivent dans la marginalisation économique et la pauvreté à quelques encablures de la Ville Lumière. Ils subissent en outre le racisme (je vois venir d’avance les pleureuses du racisme anti-blanc : rien à voir avec ce que subit un Noir, un Arabe ou un Chinois, je vous assure ; mais imaginez ce que pourrait ressentir un jeune de banlieue venu par hasard sur ce blog et qui en lirait les commentaires !) et les contrôles à répétition d’une police loin d’être exemplaire dans son comportement, pour rester poli. Que voulez-vous qu’ils fassent ? Comme ils sont Français maintenant, ils râlent, ils protestent et se regimbent. Ne nous plaignons pas trop du niveau de violence qu’on a chez nous, en Angleterre on s’entretue à coup de couteau, c’est bien plus grave.
    La solution au problème est complexe et multiforme. Le tout-répressif ne marche pas, il n’y a pas de solution simple à court terme. Le phénomène est identifié depuis les années 80, aucun pouvoir politique n’a voulu y investir une politique et des crédits car électoralement ça ne rapporte rien. Il ne faut donc pas s’étonner que rituellement ce genre d’événements malheureux se répètent…

  54. Sergio Carioca

    Les PEINES PLANCHER
    Leur coller LA HONTE
    Comment condamner le « vidéaste », que ce mot est laid et ici donc mérité !
    1- Les pleines-plancher : selon certains (Alain Duhamel, pas un trosko-gôchô) et je ne sais plus qui, elles n’auraient pas eu d’effet lors de la courte période de leur existence et « à l’étranger ». Commode l’étranger, difficile de vérifier. C’est vaste, l’étranger.
    Qu’en est-il ?
    2- Je me dis naïvement qu’il faudrait trouver le moyen, notamment par les réseaux Asociaux, de toucher ces petits xxxxxxxx (autocensure) pour leur mettre la HONTE, enfin, essayer:
    – c’est courageux et la preuve d’une grande valeur d’attaquer à plusieurs une personne isolée ?
    – votre mère serait fière de vous ?
    – vous trouvez que c’est un exploit ?
    – etc.
    De mon temps euh… ancien, lors des bagarres de récré si deux se liguaient (la présence de ce « u » dans liguaient me trouble, vivent les langues ibériques et l’allemand !) contre un, les gamins attroupés scandaient aussitôt « Un contre un ! Un contre un ! » comme dirait Coluche « on était cons hein? »
    Ceci dit rien de tel que de frapper au portefeuille, il faut en trouver le moyen.
    Sinon ne restera plus que Clint Eastwood et Charles Bronson.
    3- Les grands experts de C dans l’air ont dit qu’on ne peut le poursuivre (le vidéaste méprisable) que pour non-assistance à personne en danger et pas pour avoir filmé.
    a- Ceci me paraît faux: on ne peut exiger d’un témoin qu’il se mette lui-même en péril.
    b- Tiens donc, sur France 2 au « jité » du soir on nous dit (image du Code pénal e et numéro d’article de loi en sous-titre, que si si on peut poursuivre pour filmer une de ces scènes et aussi pour la diffuser.
    Les « experts » ne bossent plus leurs dossiers ? On ne peut plus se fier à la télé ? Affreux.

  55. @ Claude Luçon | 02 janvier 2018 à 16:38
    Désolé mais vous prêtez de pseudo-vertus à nos ex-Bat’ d’Af : dénommé officiellement BILA (Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique), dont le dernier fut dissous fin 1972 à proximité de Djibouti. Cela à l’initiative de Pierre Messmer, alors ministre de la Défense et ancien officier de la Légion Étrangère, qui avait compris que ce type d’unité militaire était totalement contre-productif.
    Ces Bat’ d’Af fabriquèrent des générations successives de redoutables caïds du milieu, à titre d’exemple : Pierrot le fou, Jo Attia, Georges Boucheseiche, etc. La grande masse des primo et petits délinquants qui y étaient affectés, au contact des plus chevronnés apprenaient rapidement où se situait un avenir rémunérateur.
    Certes une faible minorité ne sombrait pas dans le milieu à leur sortie, mais était alors promise à la déchéance sociale. C’était les plus faibles, laminés par le système existant du caïdat, et ce dernier souvent encouragé par les rudes sous-officiers « cadre noir » : anciens Bat’ d’Af rengagés, et qui pouvaient impunément satisfaire leurs pulsions sadiques.
    Je doute beaucoup que votre idée de « mobilisation pénale », remake 2018 de nos ex-Bat’ d’Af, soit accueillie avec enthousiasme par les cadres actuels de notre armée !

  56. @ duvent
    « Cependant, M. Bilger, il va bien falloir dire que ces représentants sont, souvent, des représentants lamentables, incultes, dont le niveau d’expression n’impose rien, dont le comportement semblable à celui de ceux qui vous font craindre pour votre sécurité soulève bien des questions. »
    Que n’êtes-vous, cher monsieur, policier pour nous montrer l’exemple ; policier disais-je, non directeur de la police pour le moins.
    Vous nous montreriez alors votre haut sens de la probité, votre langage toujours excellent et votre niveau d’intelligence hors du commun comme il se doit pour un donneur de leçons.
    Non, en fait, vous crachez votre venin, votre haine, tranquillement assis derrière votre clavier comme de trop nombreuses personnes.

  57. L’agression odieuse dont deux fonctionnaires de police ont été les victimes à Champigny pose une fois de plus la question de la légitime défense, dont ces fonctionnaires sont comme les Français lambda tenus d’observer les règles – par ailleurs difficilement interprétables en moins d’une seconde – du fait de textes de lois inadaptés pondus par un Législateur dans un état anormal.
    Mais le Législateur a-t-il seulement un état normal ?

  58. @ semtob | 02 janvier 2018 à 20:15
    « Tuer la carrière politique d’une jeune femme en la projetant au sol amuse certains juges et ne nuit pas à la carrière d’un maire qui peut continuer à représenter la magistrature. »
    Vous en avez dit trop ou trop peu.
    S’agirait-il du « cas » vraiment très spécial d’un « énergumène » (jugement d’un Pr d’Université juriste), « chevalier blanc justicier » (jugement d’un expert judiciaire aliéniste qui a connu des agissements prétoriens du loustic) ? Un ahurissant aventurier dont le mentor a été P… B… (pas Philippe Bilger !!) lequel selon Le Canard du 27 décembre dernier est sous le coup de procédures pour « abus de biens sociaux et détournement de fonds publics ».
    Comme « jeune femme », je verrais bien l’ancienne deuxième adjointe du maire pharmacien laquelle briefée par la femme du mégalomane, sur idée du poursuivi PB, introduisit une liste dissidente contre la liste « héritière » de l’ancien premier adjoint de l’apothicaire. Liste qui se désista comme prévu au lendemain du premier tour en faveur de la phalange du mé-galo qui serait celui « qui peut continuer à représenter la magistrature ». Et ainsi l’énergumène fut élu mais manifestement au mi-mandat de 2014 + 6/2 = 2017 il trahit sa promesse de passer la main à sa comparse pour le fauteuil de maire, ce qui était dans le deal de cette sordide « école buissonnière des suffrages ». Et alors vous confirmeriez que pour tuer la promesse le mieux était d’abattre sur le flanc la complice rabatteuse de 2014, précisant que cela « amuse certains juges » ?
    Si le résumé supra correspond bien à votre allusion en exergue, merci d’acquiescer, s’il le faut par l’usage d’un adage en latin dépourvu d’ambiguïté (car ces gens-là sont de faux cultivés et de vrais philistins, des « m… dans des bas de soie » comme disait de Talleyrand le tyran corse exécré en Europe).

  59. hameau dans les nuages

    @ Tomas
    « Le retour aux peines planchers n’aboutira qu’à surcharger des prisons déjà pleines comme des oeufs »
    C’est bien sûr complètement faux. Il suffit de faire de la place avec l’expulsion manu militari des prisonniers à de lourdes peines ayant la double nationalité avec déchéance de celle française.
    La charité chrétienne de Tomas… Vous auriez dû continuer avec un couplet sur la repentance, la colonisation, vous avez tout ça dans le magasin. Ah oui aussi le pognon, le blé, le flouze, le grisbi, la semoule car il faut bien payer 45 euros l’entrée de la fête kabyle de Champigny…
    C’est bizarre Tomas, Champigny a eu une importante communauté de migrants portugais vivant dans des conditions autrement plus difficiles et… rien… Certaines personnes malintentionnées disent savoir pourquoi en comparant à trente années d’intervalles la plage de cette ville…
    @ Monsieur Bilger
    Scandalisé par les propos de la syndicaliste magistrate dont j’ai oublié le nom : une dame à la chevelure rousse flamboyante qui a quasiment en direct allumé la mèche… Une honte ! Dieu sait pourtant que j’ai dans des actions syndicales joué dans le passé au chat et à la souris avec les forces de l’ordre mais alors là cela va être open bar pour certains.
    Il est trop tard.

  60. louis-ferdinand

    Nous avons atteint un point de non retour. Il faut capituler (Macron), résister (Le Pen), trahir (Bayrou), se convertir (Ali Juppé), se battre (interdit pour l’instant) ou fuir pour éviter le pire (comme la dernière fois).
    Voilà ce qu’il reste à tous ceux qui bêlent depuis trop longtemps.

  61. @ Paul Duret
    On ne se présente pas à deux face à une centaine de gars éméchés.
    Ensuite, je m’étonne qu’ils n’aient pas essayé de se dégager. Ils n’ont pas de Flash-Ball ou de Taser ?

    Et pour commencer, il est des endroits de ce qui fut jadis la France où l’on ne doit pas s’aventurer en voiturette familiale même sérigraphiée.
    Voilà ce qui convient un peu mieux (pardon pour la réclame) :
    http://www.lencoarmor.com/
    Ceci dit, il est des pays comme justement les États-Unis d’Amérique où dans un cas similaire à celui de Champigny la police aurait immédiatement tiré de façon réflexe.

  62. Le délit de contrôle au faciès est interdit, pourtant il donne de super résultats. Comme dirait Zemmour et la majorité de l’opinion publique dont moi-même, il est prouvé, chiffré, avéré que toutes ces bandes ont une caractéristique commune : les mêmes faciès. Parcourez les vidéos d’émeutes, de caillassages, de tabassages de flics, de pompiers, d’agents de l’Etat, on se rend bien compte que ce ne sont ni des Viets ni des Incas ni des Inuits ; et comme les prisons sont pleines de ces faciès, on peut en déduire qu’il est urgent de rétablir la présomption de culpabilité et leur supprimer le droit à la présomption d’innocence qui ne fait qu’aggraver la criminalité générée par ces individus aux mêmes faciès.
    Les bisounours gauchistes intellos bobos et leur culture humaniste de l’excuse du crime ont beaucoup de sang sur les mains, pendre ces cancrelats par les pieds jusqu’à ce que leur cervelle putréfiée s’échappe par les narines et les oreilles serait une bonne avancée pour une vraie justice et dépolluerait le climat social.
    Allez-y chers flics, ne perdez pas votre temps aux carrefours à emm… des pauvres papys souchiens blancs qui vont jouer à la belote, leur faciès ne représente aucun danger.

  63. Dans les facs et aux alentours, sur les murs, dans les endroits visibles, des dessins enjoignent aux passants de : « Ne pas parler à ces voisins ». Les voisins sont des policiers schématisés avec des matraques, des groins de porc, des casquettes fascistes.
    Ainsi font, font, font les petites marionnettes gauchistes qui se défoulent en distillant de la haine avant d’aller se sustenter au restaurant du CROUS.
    Ainsi font, font, font les petites marionnettes gauchistes avant d’aller dormir dans leur chambre de résidence universitaire.

  64. Je tiens, Monsieur Bilger, à vous féliciter pour votre intervention ce matin dans le débat de Radio Classique entre 9 heures et 9 heures 30. J’en ai partagé le moindre mot. Je vous remercie d’avoir eu le courage intellectuel d’aller à contre-courant de la doxa actuelle.
    Il est évident que votre proposition de rétablir, non seulement les peines-planchers, mais surtout la loi anti-casseurs, reste particulièrement iconoclaste, singulièrement dans la magistrature. On trouvera toujours des âmes charitables pour considérer que les dispositions d’une loi de cette nature contreviendront aux principes législatifs européens et donc, à moins d’une situation gravissime peut-être à l’occasion de la libération à haut risque de Notre-Dame-des-Landes, votre proposition a peu de chance de revoir le jour ! Encore que ! L’on a bien vu renaître l’état d’urgence sous l’ère Hollande. Alors, espérons…

  65. @ Exilé 02 janvier 2018 19:46
    Je respecte vos propos sur le Front National, par contre je ne pense pas que ce parti soit en mesure de régler les problèmes actuels.
    Les événements violents de ce début d’année ne sont malheureusement que la partie émergée de l’iceberg ainsi que ces zones de non droit dans lesquelles les policiers ne pénètrent que la peur au ventre comme le souligne très clairement le journaliste Bruno Dive dans son édito du jour.
    C’est à l’Etat de prendre toutes mesures pour éradiquer ces bandes violentes qui ont la haine de la police. Et c’est bien sûr au président de la République de lancer vigoureusement les opérations destinées à ce que force reste à la loi. Et c’est aux résultats qu’il sera jugé.

  66. Ce matin sur France Inter, une déclaration martiale de notre Premier ministre Edouard Philippe. Il nous annonce que les auteurs des faits évoqués par notre hôte seront sévèrement sanctionnés, mais en même temps se refuse à rétablir les peines planchers : angélisme ou duplicité politicienne ?
    @ Savonarole | 03 janvier 2018 à 00:03
    « Qui se souvient de Jean-Dominique Reffait sur ce blog ?Il nous avait daubés avec son patelin de Champigny-sur-Marne, sa biodiversité ethnique, son vivre ensemble, l’intégration heureuse, United Colors of Benetton »
    Dans son temple du G.O., il doit être trop occupé à ressasser ses planches traitant du vivre ensemble dans sa paisible ville de Champigny-sur-Marne. En autre celle des multiples violences policières auxquelles sont confrontés les d’jeunes de sa ville. Ils sont immédiatement stigmatisés pour avoir tendu une main secourable, certes un peu virile, à deux policiers dont une se roulait volontairement à terre
    JDR quand allez-vous de nouveau ici faire souffler l’esprit du Grand architecte, afin de contrer toute la fachosphère qui y sévit impunément ?

  67. Franck Boizard

    On médit de ces petits jeunes, ils ont de la culture, ils connaissent Sacha Guitry : « Mon père disait : « Certes, on ne frappe pas un homme à terre. Mais alors, quand ? » ».
    Pour le reste, l’ordre juste a une valeur en soi. Protéger les innocents, punir les méchants, n’a besoin d’aucune autre justification que l’amour de la Justice.
    Est-ce que nos dirigeants ont au cœur la Justice ? Cette justice simple et de bon sens, qui laisse aux individus leur responsabilité, cette justice de juge de paix ? Bien sûr que non.
    Ils ont une notion abstraite de la justice collective qui ne peut que créer l’injustice réelle pour les individus.
    Quand on pense de travers, ce qui devrait être clair pour tous se brouille et les problèmes les plus simples deviennent insolubles.

  68. Meilleurs vœux à Monsieur et Madame Bilger, ainsi qu’à tous les lecteurs de ce blog.
    Le Premier ministre a écarté le retour des peines planchers.
    L’année commence bien mal pour la France. Dommage.

  69. Claude Luçon

    @ Trekker | 03 janvier 2018 à 00:33
    Je ne veux pas faire des soldats de nos délinquants, c’est pourquoi j’ai appelé ma suggestion « mobilisation pénale », travailler à nettoyer des véhicules au cœur du Sahara, et y vivre, vous apprend que sécurité va de pair avec solidarité. Pas d’armes, un seau d’eau comme fusil, une brosse comme grenade et un Kärcher contre mitrailleuse.
    Un compromis entre les Bat’ d’Af’ et ce que faisait un millionnaire afro-américain de Chicago qui envoyait à ses frais les jeunes afro-américains délinquants faire un séjour dans un village perdu en brousse au Kenya.
    En ajoutant le fait que nous n’avons plus de place dans les prisons.

  70. Quand un colonel, sur ce blog, peut préconiser la torture de suspects, comment s’étonner qu’on lynche ?
    La torture, le lynchage sont vite arrivés, il faut bien de la responsabilité pour les éviter.
    Un colonel, qui n’est pas à la guerre, pas secoué par les circonstances, pas dans un groupe, un chef, ce qui individualise, qui nous parle à tête reposée… pas un individu lambda dans un groupe furieux… fait l’apologie de la torture.
    Dans ce climat d’irresponsabilité, qu’attendons-nous donc de bandes de jeunes mal intégrés, alors ?
    Or je gage que dans le feu de l’action, les meilleurs pourraient lyncher – une raison pour avoir quelque réticence à entrer dans un groupe, et si on doit y être, y être, si j’ose dire, sans y être, avec un écart mental.
    Il ne semble pas en plus qu’on ait eu affaire à des « meilleurs » dans le cas du lynchage commis sur la police.
    Torture, lynchage : deux inacceptables.
    Est-il pire de faire des horreurs avec « l’excuse » d’être entraîné par une dynamique de groupe, ou de le préconiser avec « l’excuse » de ne pas les faire, en laissant le soin à d’autres ?
    A mon avis, cela se vaut, moralement.
    Alors pourquoi ne pas vouloir interdire certains propos ?
    Dans l’intérêt supérieur de la liberté.
    Et parce que entre le propos et l’acte, il peut s’interposer d’autres propos, d’autres influences, c’est la dynamique du TEMPS.
    De sorte que deux actes peuvent être aussi mauvais en morale mais qu’on interdise l’un, le lynchage, et pas l’autre, les propos inclinant à la torture – ce pourrait être au lynchage ou à d’autres choses semblables.
    Deux choses sont aussi mauvaises en éthique, mais leur conséquence est différente : certaine dans le cas de l’action, incertaine dans le cas de l’incitation.
    C’est pourquoi on doit toujours réprimer le certain, tandis que l’incertain est moins sûr – disons que pour moi, la liberté d’expression prime.
    On ne s’en sortira pas en mélangeant tout, je crois : politique répressive, indignation morale et amour de la police.
    Je veux dire que ces trois éléments peuvent se nuire entre eux et qu’il faut peut-être en tenir compte.
    Morale.
    Il y a des choses toujours inacceptables, sur quiconque, lynchage et torture. Il ne faut les tolérer de personne sur personne.
    Comment expliquer qu’il ne faut pas transgresser en commençant à dire qu’en fait il y a des cas plus graves – contre la police – et moins graves – les autres ?
    Désolé, si on veut établir un absolu, on s’y prend mal.
    Autre chose, si nous, nous avons le goût de la police, une préférence pour les policiers, chez certaines populations, c’est l’inverse.
    Alors en croyant aider la police, nous allons contre elle en semblant préférer ce que d’autres, au contraire, détestent.
    Amour de la police.
    Je ne vais pas examiner pourquoi, allons à plus important : aider la police. Oui, comment la soutenir ?
    Il n’y a pas de miracle, avec des moyens… Et culturellement : il faudrait qu’on cesse de mépriser, de manière diffuse, la police. Si même ici, chez des gens en général bien intégrés et souvent conservateurs, on peut lire que le niveau de la police, bof, comment croire que cela ne légitime pas chez de moins intégrés une détestation antérieure de la police ?
    Si je suis pour la liberté d’expression, cela ne veut pas dire que je pense que les mots n’ont aucune conséquence, loin de là…
    Sur ce blog, nous sommes plus libres qu’ailleurs.
    La liberté est mère de responsabilité, soyons responsables.
    Pour la politique répressive, je n’ai pas étudié les peines planchers, alors je passe mon tour.

  71. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 03 janvier 2018 à 00:03
    JDR, celui qui a fait pschitt après les présidentielles ! Sans doute dépité de ne pas avoir eu droit à un petit poste auprès de son idole tant célébrée Macron !
    Alors que c’est plutôt un honneur de ne pas figurer parmi les toutous du président.

  72. louis-ferdinand

    @ hameau dans les nuages | 03 janvier 2018 à 10:05
    Vous avez de la chance de pouvoir dire à Tomas ce que vous pensez.
    En ce qui me concerne il m’est interdit par madame « le censeur » de dire « pov mec » à ce misérable personnage.

  73. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 03 janvier 2018 à 00:03
    Je vous remercie de tenir à ma place mon journal de campagne. J’avais pour ma part oublié cet épisode.
    On remarquera une fois de plus qu’à Champigny-sur-Marne, les médias (informés par la police) ont omis dès le début l’information la plus importante. On nous a parlé de « soirée privée » (un peu comme si Chanel organisait une sauterie au Crillon), de fête « dans un hangar » (qui donc organise des fêtes dans un hangar ?), d’événement « non déclaré en préfecture » (l’étatisme reprenant très vite ses droits : organiser un truc en France sans prévenir les fonctionnaires, vous n’y pensez pas !)… tout, sauf l’information essentielle qui n’a filtré que dans un second temps : il s’agissait apparemment d’un réveillon kabyle, d’un événement commercial avec entrée payante (donc, pas du tout privé, si ce n’est qu’il était réservé, de fait, à une communauté ethnique).
    http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/reveillon-kabyle-a-champigny-2018.html
    Imagine-t-on les historiens nous parler d’un épisode des guerres de religion, sans mentionner si ce sont les protestants ou les catholiques qui ont flanqué la pâtée à l’autre bord ? Imagine-t-on un chroniqueur de la guerre de Crimée (l’autre…) nous relater une offensive sans préciser si elle fut le fait des Russes ou des Français ? Non, bien sûr !
    En revanche, quand il s’agit d’exactions commises par des malfaiteurs issus de l’immigration, là, soudain, on nous tire le tapis sous les pieds, et l’élément explicatif essentiel est escamoté.
    Des Algériens (ou originaires d’Algérie) sèment donc le désordre et la destruction parmi les leurs, avant que certaines personnes, non identifiées pour le moment, tentent de tuer des policiers français lors de la même émeute — et tout cela se passe rue Benoît Frachon, chef communiste bien connu avant et après la Seconde Guerre mondiale. Donc, l’un des responsables de la création de la prison socialiste nommée France aujourd’hui.
    Voilà quelques-uns des éléments essentiels à la compréhension de cet événement…

  74. @ Jabiru
    « C’est à l’État de prendre toutes mesures pour éradiquer ces bandes violentes qui ont la haine de la police. »
    Certes, certes…
    Mais le mal est beaucoup plus profond que ces épiphénomènes de bandes, et puisque vous reprenez l’image de l’iceberg, c’est toute une population qui, sans nécessairement passer tous les jours à l’acte, hait non seulement la seule police mais la France dans son ensemble, cette haine étant d’ailleurs parfois hélas entretenue par certains enseignants félons dans des écoles financées par le contribuable.

  75. Cher Philippe,
    En précision de notre commentaire sur votre billet, toute ressemblance avec une autre affaire n’est pas le sujet.
    Il s’agissait de l’évocation de l’agression inadmissible de Nathalie Kosciusko-Morizet dont les conséquences pour la personne victime et pour d’autres femmes politiques n’ont pas été assez mesurées à leur degré de gravité par certains magistrats.
    françoise et karell Semtob

  76. @ semtob | 03 janvier 2018 à 20:49
    Je veux bien interpréter que votre précision constitue une réponse négative indirecte sur le questionnement qui me venait, la jeune femme NKM n’étant pas cette ancienne 2e adjointe littorale puis 1e adjointe et finalement trahie.
    Vous pensez que c’est plus élégant de vous adresser à M. Bilger en me condamnant à ramasser la réponse que vous laissez tomber au sol : alors ne jouez plus les parangons de vertu urbaine, du moins trouvez de meilleures occasions car pour ce coup du mépris vous introduisez une offense que je n’avais nullement méritée. Ou alors faites apparaître explicitement au pied de vos homélies un avertissement comme : « Nous ne répondons pas aux interpellations de qui ne nous a pas été présenté ».

  77. @ louis-ferdinand
    Vous perdriez votre temps de toutes façon. Mais allez-y, faites-vous plaisir, si ça vous soulage, vous ferez un pas vers la compréhension des mécanismes mentaux des petits voyous de banlieue !
    Quant à notre camarade béarnais, il sait parfaitement ce que je pense de tout ça ! Pas mal le clip des Brigandes de l’autre jour, il y a des perles dans le répertoire de ces troubadours des temps modernes !!

  78. @ Robert Marchenoir
    « Des Algériens (ou originaires d’Algérie) sèment donc le désordre et la destruction parmi les leurs, avant que certaines personnes, non identifiées pour le moment, tentent de tuer des policiers français lors de la même émeute — et tout cela se passe rue Benoît Frachon, chef communiste bien connu avant et après la Seconde Guerre mondiale. Donc, l’un des responsables de la création de la prison socialiste nommée France aujourd’hui. »
    Ce n’est pas une information diffusée dans les médias autorisés, mais elle est diablement intéressante !
    C’est vous le véritable « Décodex » !!
    Merci donc !

  79. @ Claude Luçon | 03 janvier 2018 à 15:56
    « …travailler à nettoyer des véhicules au cœur du Sahara, et y vivre, vous apprend que sécurité va de pair avec solidarité. Pas d’armes, un seau d’eau comme fusil, une brosse comme grenade et un Kärcher contre mitrailleuse.  »
    Problème que vous sous-estimez, cela demandera au minimum un sous-officier ou caporal-chef pour encadrer chacun de ces délinquants : surveiller la bonne exécution de ces travaux, éviter des dépradations sur le matériel, et des fugues-désertions !…
    Quand on sait que nos effectifs militaires sur le terrain sont fort contraints, et que de plus des gardiens de prison coûtent moins cher que des militaires en OPEX…
    Mais peut-être avez-vous dans vos relations quelques mécènes millionnaires, qui se feraient un plaisir de financer une telle opération ?

  80. Cher Philippe,
    Oh ! Sainte Mère, fallait-il plus se magner pour offrir sur un plateau, réponse plus prompte. Nulle poterie ni sot démon dans nos dires. Trop de B.P. dans le sablon de la crypte. Tous les canards enchaînés se sont envolés à la Saint Martin.
    Nous ne connaissons qu’un Philippe, n’en prenez pas ombrage. Bonne soirée.
    françoise et karell Semtob

  81. À quoi sert l’actuelle police ?
    Commencez d’abord par y répondre !
    Leurs compétences si pathétiques, aïe, aïe, aïe !
    Alors que je rentrais chez moi, j’entends courir derrière moi. Le bruit s’arrête et j’entends comme si l’on m’interpellait : « aidez-moi s’il vous plaît ».
    Je me retourne et je vois un type qui a attrapé une femme, il cherche à la jeter à terre.
    La femme avec des larmes aux yeux me regarde et dit : « aidez-moi, je ne sais pas qui est ce type, il me veut du mal ».
    J’interviens en criant une phrase très comme sur le coup de la surprise : « mais qu’est-ce que vous faites, lâchez immédiatement cette femme ! ».
    Je fonce sur le type et me mets de force entre lui et la dame, je le repousse et dit à la dame : « allez-y, partez ! ». Le type veut à tout prix rattraper cette femme et je l’empêche, puis il décide de m’attaquer, alors je lui rends le coup ayant eu la pratique de la self-défense.
    Le type s’arrête, surpris que je rende les coups et que cela lui face mal, alors il se met à regarder par terre, il cherche quelque chose, je ne sais pas quoi, puis il retire sa ceinture et la transforme en arme pour me battre avec, je me mets à lui attaquer les arcades sourcilières, me disant que s’il saigne, cela va l’inquiéter et il va arrêter ; cela marche.
    Je comprends à ce moment qu’en fait il cherchait un objet par terre pour me battre avec, comme il a transformé sa ceinture en arme, je suis rassuré, car cela signifie qu’il n’en a aucune sur lui.
    Alors, je lui arrache son bonnet, il beugle : « rends-moi mon bonnet » ce à quoi je lui réponds : « non ! tant que je n’arrive pas à bien identifier votre visage ». Je lui jette son bonnet par terre, il le ramasse et se casse.
    Avec la dame, préalablement agressée, nous nous rendons immédiatement au commissariat de police qui a tout simplement refusé de prendre la plainte. Il s’agissait apparemment sur cette dame d’une tentative de viol, mais les flics s’en tamponnent, ils refusent même de venir dans la rue qui est à quelques mètres du commissariat pour au moins contrôler le type.
    Ils finissent par devenir menaçants, injurieux pour que l’on parte. Nous nous en allons, mais je reviens deux heures après avec le Code de procédure pénale et l’article 15-3 qui interdit à la police de refuser les plaintes.
    Ils m’ont fait attendre plus de six heures sur un banc avant de prendre la plainte.
    Pendant la déposition, la policière a refusé de noter que six heures auparavant ses collègues avaient refusé d’intervenir et de prendre la plainte, je hausse le ton en lui disant que c’est une atteinte à une liberté individuelle faite par une personne dépositaire de l’autorité publique et que c’est passible de sept ans de prison.
    Je l’informe que j’enregistre depuis le début, j’y vais au culot en lui disant que contrairement à la légende l’article 226-1 du Code pénal n’interdit pas d’enregistrer, mais interdit de faire une atteinte à l’intimité de la vie privée et qu’il n’y a rien d’intime entre elle et moi, j’ajoute que les articles 122-5 et 122-7 du même Code m’autorisent à le faire par la notion de légitime défense à juste proportion, me permettant d’établir la preuve d’un délit commis par elle.
    Elle finit par mettre dans la plainte que je suis venu six heures auparavant et que ses collègues ont refusé la plainte et nous ont chassés.
    L’agresseur et les poulets, les cocottes, les dindons, ont-ils eu un problème ?
    Pas un seul !

  82. hameau dans les nuages

    @ Tomas | 04 janvier 2018 à 00:03
    Ah les mécanismes mentaux de ces djeuns, vous les connaissez bien à n’en point douter ! Ce sont même des gens comme vous qui détiennent la clef pour les remonter comme des coucous. Ce n’est pas pour rien que La France Insoumise et les cocos ayant perdu l’électorat populaire se rabattent sur le vivier migratoire.

  83. @ Elusen | 04 janvier 2018 à 03:42
    Je suis déçu, je vous voyais plutôt égorger le bonhomme en hurlant Allah est grand !

  84. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 04 janvier 2018 à 03:42
    Je serais curieuse de connaître le nom de ce commissariat qui a du temps à perdre avec des matamores tels que vous ?
    A vous lire, vous n’étiez pas victime mais témoin et vous vous substituez à la dame soi-disant agressée et sommez les agents, toutes affaires cessantes – on imagine en quels termes – de se transporter sur le lieu de l’agression présumée, non sans avoir rapporté vos hauts faits.
    C’est du « Robot » des bois revisité votre histoire, avec Germaine en Marianne. Ou quand Marie-Pervenche au masculin mène l’enquête, on peut s’attendre à toutes les invraisemblances et fanfaronnades. Trop de feuilletons télé nuisent au simple bon sens, on ne le dira jamais assez et lorsque le gauchisme post-soixante-huitard s’en mêle, cela tourne au délire paranoïaque comme ici !
    A noter que le shérif du coin a (semble-t-il) fait preuve de patience avec un « client » tel que vous. J’en connais au moins deux (commissaires et fins juristes dont un ex-magistrat) qui vous auraient viré bien avant !
    Imaginez le même individu se présentant aux urgences d’un hôpital et exigeant qu’une personne qu’il vient d’assister pour une raison quelconque (avec enregistrement, vidéo, codex, dictionnaire médical et serment d’Hippocrate à l’appui) soit opérée sur-le-champ ?
    Quant à l’agresseur présumé qui s’est laissé arracher son bonnet et filmer sans moufter (quel sketch !) c’était finalement un tout petit joueur face à un gaillard comme vous !!

  85. Je suis resté plié en douze à la lecture du message d’Elusen 04 janvier 2018 à 03:42 ; j’en ai lu des c… mais là il bat des records.
    k.verne est tombé dans le panneau, Savonarole a eu la réponse la plus originale à son bobard.

  86. @ Mary Preud’homme | 04 janvier 2018 à 14:48
    Le gugusse, ai-je écrit, m’a frappé et a transformé sa ceinture en arme. Il y a donc violence volontaire avec arme à mon endroit, avec coups et blessures sur ma personne, constatés tant par l’incompétente police de France, que par le médecin de l’unité médico-judiciaire.
    Sans compter que nulle part, il n’est écrit que l’agresseur aurait été filmé.
    Comme quoi, vous avez perdu une occasion de vous taire.
    N’est pas idiote qui veut… heuuu, apparemment si !

  87. Robert Marchenoir

    @ caroff | 04 janvier 2018 à 00:14
    D’après les dernières informations diffusées, il semblerait que l’attaque des policiers ait été perpétrée par des personnes qui se sont vu refuser l’entrée à un réveillon africain, et non kabyle. On conviendra que cela ne change guère le diagnostic, mais que bien au contraire cela le confirme…
    Je ne suis pas à l’origine de la première information, qui a été diffusée par divers blogs « nauséabonds ». J’ai pris la précaution d’écrire « apparemment » parce que je n’avais pas en mains la vérification certaine, mais si j’ai répercuté cette allégation c’est que bien des éléments correspondaient : même date, même commune, même rue, et jusqu’au nom de la salle (Espace Lincoln), qui est bien celui qu’on voit sur les photos diffusées par « les médias du système ».
    Cependant, Le Monde a, depuis, indiqué que l’affiche de la fameuse « fête » promettait non pas des chanteurs kabyles, mais « une ambiance hip hop / dance hall / zouk / afrobeat / bouyon ».
    Tandis que L’Express parle maintenant d’une « soirée ‘Faceblack’ « , organisée par L’Arche de l’Alliance, « à l’origine, une église évangélique basée à Kinshasa (RD Congo) qui défend une lecture différente de la Bible ». Voilà qui se précise…
    Et L’Express donne même le numéro de la rue : 11, rue Benoît Frachon.
    Il est donc probable qu’il y ait eu deux réveillons « ethniques » organisés l’un à côté de l’autre, dont l’un, l’africain, a suscité la tentative de meurtre des policiers. Il suffirait de vérifier sur Google Street, ce que n’importe qui peut faire.
    On notera l’énorme hypocrisie de L’Express, qui, bien qu’il lâche le morceau sur les détails « nauséabonds » que les autorités ont cherché à cacher dans un premier temps, s’empresse de se raccrocher aux branches en précisant que « les invités de toutes les origines étaient admis » dans cette « soirée Faceblack », qui, « malgré son nom, n’était pas discriminatoire concernant l’origine ethnique des hôtes ».
    On respire : vu que théoriquement, des notaires du XVIe arrondissement de Paris s’appellant de La Tour du Pin auraient pu se rendre à cette soirée, ce n’est pas si grave si des hordes de Noirs déchaînés, issus de l’immigration, ont tenté de tuer à coups de pied et de barres de fer deux policiers français, dont une femme jetée à terre.
    Je vous conseille d’écouter intégralement la relation des faits par ce témoin (non noir, mais sans doute issu de l’immigration néanmoins) : écoutez bien la façon dont il commence par, apparemment, déplorer l’agression, pour finir par l’excuser, puisque des policiers sont intervenus pour rétablir l’ordre.
    En somme, si l’on suit la logique de ce « monsieur », il faudrait que nous laissions les « immigrés » s’entretuer et laisser libre cours à leurs envies de destruction et de violence, faute de quoi ils seraient « bien obligés » de se retourner contre la police.
    L’éternelle logique tribale et anti-occidentale qui prévaut au sein de l’immigration, et qui est parfaitement incompatible avec notre civilisation.
    (Je précise que je n’ai pas regardé les vidéos de l’attaque, et que je n’ai pas l’intention de le faire. Si des lecteurs y ont discerné l’absence complète de personne à la peau noire, et au contraire des détails distinctifs suggérant que nous avons affaire à des royalistes français depuis douze générations, ils sont aimablement invités à le faire savoir.)

  88. Mary Preud'homme

    Qualifiée d’infréquentable par un habitué (d’un certain âge) du blog, de sotte par un autre et à présent d’idiote, me voilà donc habillée pour l’hiver au retour d’un long périple où je n’ai rencontré que d’authentiques sympathisants de ma personne atypique.
    Il est vrai qu’entre-temps, renversée par une chauffarde ivre alors que je roulais en VTT, j’avais échappé à la mort grâce à un réflexe d’ex-parachutiste (coucou Trekker) avec saut par-dessus le guidon et roulé boulé pour éviter l’écrasement fatal… Mon casque n’ayant pas résisté, il m’en reste (peut-être) quelques séquelles ignorées !!

  89. @ hameau dans les nuages
    J’avoue que non, je n’ai jamais fait dans la voyouserie. Mais l’affaire de Champigny est celle d’une fête ayant mal tourné car mal organisée, d’une intervention de police ayant échoué (les CRS ont balancé des lacrymos dans une salle de 700 personnes) avec une conclusion hélas prévisible quand on connaît l’intelligence des groupes d’adolescents.
    Et celui qui a sauvé la policière s’appelle Ali, au passage.
    Le traitement médiatique de ce fait divers rappelle plus celui de Russia Today qu’autre chose, en fait. On tire d’un fait divers des conclusions hâtives qui permettent de justifier ses opinions, c’est bien pratique !

  90. @ Mary Preud’homme | 04 janvier 2018 à 19:24
    Faut dire, si vous lisez autre chose que ce qui fut écrit, que vous allez même jusqu’à inventer ce qui aurait été écrit, il devient légitime de se poser la question quant à une éventuelle idiotie.
    @ sylvain | 04 janvier 2018 à 15:34
    Le raciste de base convaincu qu’en dehors de lui il n’y a aucune vérité, mais manque de chance pour lui, j’ai la plainte imprimée en ma possession, donc juridiquement inattaquable. Faut dire que de sa névrose obsessionnelle il n’a toujours pas réussi à caser : islam, gauche, hémorroïde et clafoutis !

  91. @ Tomas | 04 janvier 2018 à 19:25
    Bon on a bien compris, pas la peine de tergiverser 107 ans ni faire des ronds de jambe, ni tortiller du popotin, Tomas est du côté du lynchage de la police et non du soutien.
    Que de palabres en vain, que de gaspillage de salive et d’encre d’imprimante pour tourner autour du pot en expliquant hypocritement qu’on est pour tout en étant contre ; des faux derches comme Tomas, y en a plein les gauchisseries de France de Navarre et de navarin d’agneau. Tomas est gauchislamiste anti-France anti-blanc anti-chrétien mais n’a pas le même courage comme moi quand je clame haut et fort avec fierté que je suis de droite ultra, blanc de souche, chrétien, hétéro etc. ; c’est la différence avec un faux cul et un mec franc direct comme moi.

  92. Mary Preud'homme

    Alors que Mohamed, Mouloud et toute la smala la tabassent, Ali la sauve nous apprend Tomas sans rire ! Question à notre fufute du blog Bilger, comment donc se prénomme la policière lynchée, Véronique ou Fatima, sans oublier le nom de c’lui qui a filmé la scène pour se faire du blé et dans la foulée nous apprendre l’âge du capitaine de police au nez cassé ?
    Sacré Tomas, toujours prêt à délirer ou inventer du moment qu’il s’agit de nier l’évidence ou se faire mousser ! Et le nom de l’homme qui vous a tout rapporté en exclusivité quel est-il siouplait ?
    Même si dans les commissariats ou les gendarmeries l’on se contrefiche du patronyme ou de la couleur de peau de tel ou tel au moment de comptabiliser le nombre des fonctionnaires ou militaires victimes de racailles contestataires de l’ordre et des lois républicaines (au minimum 15 000 par an, ce qui rapporté au personnel de terrain, environ 100 000 hommes et femmes, est énorme).
    A bon entendeur…

  93. @ Mary Preud’homme
    J’ai cherché quelque chose de réconfortant pour vous dans la musique, voyons quoi, si on vous repousse et que personne ne vous soutient ?
    Finalement, Blanche Neige chassée par sa méchante belle-mère rencontre les gentils nains. Nous les voyons danser sur la parole, dans un des plus beaux passages de ce spectacle :
    https://www.youtube.com/watch?v=AHXT8q69kWY

  94. @ Mary Preud’homme
    Ben il suffit de regarder Pascal Praud sur CNews ou d’en regarder le compte rendu sur le site Arrêt sur images, la page est malheureusement payante. Si vous voulez savoir comment s’est déroulée la soirée, vous pouvez aussi lire le Libération d’aujourd’hui (vous avez droit à quatre visites gratuites par semaine), pour comprendre qu’il s’agit d’un malheureux fait divers dont il serait abusif de tirer des conclusions hâtives sur la haine de la France des jeunes de banlieues, la prétendue invasion musulmane de notre pays et tout le reste.
    @ sylvain
    Moi aussi je suis « blanc, chrétien et hétéro » et même père de famille, mais je ne vois pas où est le mérite, franchement. Et pas de droite, non, vous l’aurez compris, de moins en moins même.
    Pour autant, je ne suis pas du côté des lyncheurs ni des tabasseurs de policiers. Mais je ne supporte pas ces réactions imbéciles d’hommes politiques qui réagissent à chaud sans rien savoir, non plus que ces clameurs d’indignation vertueuse à chaque fois qu’un policier est victime de son devoir. Enfin bon je perds mon temps à vous répondre vu votre crasse obstination de bas du front, je vous laisse dans votre bauge intellectuelle. Vous n’êtes pas franc, vous êtes grossier et impoli, nuance, même si c’est votre droit le plus strict !

  95. Mary Preud'homme

    « J’ai cherché quelque chose de « réconfortant » pour vous » (Noblejoué/4 janvier 2018 à 21:37)
    Il me semble qu’il y a une grosse erreur de diagnostic… A moins que vous ne fassiez une projection !?

  96. @ Mary Preud’homme | 04 janvier 2018 à 20:47
    « Même si dans les commissariats ou les gendarmeries l’on se contrefiche du patronyme ou de la couleur de peau de tel ou tel au moment de comptabiliser le nombre des fonctionnaires ou militaires victimes de racailles contestataires de l’ordre et des lois républicaines (au minimum 15 000 par an, ce qui rapporté au personnel de terrain, environ 100 000 hommes et femmes, est énorme). »
    Mis à part que bon nombre de plaintes de ces policiers sont des faux, uniquement pour augmenter leurs émoluments de fin de mois, ils s’en vantent assez fréquemment au sein de l’UNSA !
    Vos 15 000, ce n’est pas le minimum, apparemment vous ne savez même pas lire la statistique publique !
    Les derniers chiffres des années passées étant autour de 13 300 allant même jusqu’à parler d’une baisse ; vous avez augmenté le chiffre de 13%.
    1 – Quant aux effectifs personne n’a l’air de le savoir !
    Un rapport du Sénat sur la sécession de 2015-2016, N°164, pose même la question à savoir si quelqu’un le sait.

    • Le sénateur Philippe Dallier : Avez-vous une idée claire des effectifs réels ?
  97. Le rapport évalue à 238 245 (temps plein), sans compter les militaires chargés de la sécurité.
    2 – Un rapport de la Cour des comptes de mars 2013 évalue en se basant sur des données peu fiables de 2011.
    – Police : 101 655 gradés et gardiens + 11 809 officiers + 12 340 adjoints de sécurité =
    125 804 temps plein
    – Gendarmerie : 6 617 officiers + 72 200 sous-officiers + 14 053 gendarmes = 92 870 temps plein.
    – Soit un total de : 251 608 temps plein.
    Et non vos 100 000 !

  98. hameau dans les nuages

    @ Elusen
    @ Tomas
    Vous connaissez cette blague pied-noir : vous prenez une assiette à soupe, vous la remplissez d’eau et vous saupoudrez avec du poivre moulu. Puis vous humectez votre doigt avec du liquide vaisselle tout en déclarant « Je suis Jean-Marie » vous approchez votre doigt de la surface de l’eau… et vous en constatez l’effet.
    Eh bien maintenant c’est l’effet inverse. A Toulouse il y avait le quartier du Mirail de sinistre réputation. Un quartier comme d’autres vu sa conformation comme étant à l’origine selon monsieur Collomb de la délinquance.
    La municipalité a pris le taureau par les cornes et a reconstruit au milieu d’une zone pavillonnaire un nouveau quartier avec des immeubles flambant neuf. Ma fille y habitait et j’ai donc pu assister quartier Borderouge à l’érection d’un nombre impressionnant de grues autour de la station de métro.
    Tout est dorénavant neuf, aux normes nouvelles… Cela n’a pas traîné… Les gens vont fuir…
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/03/2715121-a-borderouge-les-habitants-craignent-de-devenir-un-nouveau-mirail.html
    Vous pratiquez la taqîya mais de moins en moins de gens sont dupes.

  99. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 05 janvier 2018 à 09:18
    J’ai parlé d’effectifs sur le terrain. Vous ne savez même pas lire un post correctement. Et pour ce qui est des chiffres, il me semble que j’ai été très optimiste à en juger par ce qu’écrit Alain Bauer etc.

  100. « Il me semble qu’il y a une grosse erreur de diagnostic… A moins que vous ne fassiez une projection !? »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 05 janvier 2018 à 01:54
    Bon.
    Votre message du 04 janvier 2018 à 19:24
    « Qualifiée d’infréquentable par un habitué (d’un certain âge) du blog, de sotte par un autre et à présent d’idiote, me voilà donc habillée pour l’hiver au retour d’un long périple où je n’ai rencontré que d’authentiques sympathisants de ma personne atypique. »
    Pas une demande de sympathie, ça ?
    Et une autre louche :
    « Il est vrai qu’entre-temps, renversée par une chauffarde ivre alors que je roulais en VTT, j’avais échappé à la mort grâce à un réflexe d’ex-parachutiste (coucou Trekker) avec saut par-dessus le guidon et roulé boulé pour éviter l’écrasement fatal… Mon casque n’ayant pas résisté, il m’en reste (peut-être) quelques séquelles ignorées !! »
    Je me projette peut-être dans la mesure où je sais ce que c’est que souffrir, mais j’avais bien quelque raison de croire que vous désiriez des encouragements, non ?
    Comme vous aimez la musique et ne détestez pas les images, j’en ai pris de fort belles pour vous, mais après tout, je ne vais pas être plus mélomane que les mélomanes !
    Et selon vos désirs et en suivant votre comportement, je vous retire ma sympathie sans problème.

  101. @ hameau dans les nuages | 05 janvier 2018 à 13:46
    Ô Ding Ding, le robot du village dans les nuages, aurais-je parlé des cités ?
    Aurais-je parlé d’aménagement du territoire ?
    Aurais-je parlé de mixité sociale ?
    Ben non !
    C’eût été tout de même étrange que de constater la vieillesse et ses facultés amoindries sur un blog.
    Je ne finirai point avec le village dans les nuages, mais avec : ding, dang, dong, plus dansant.
    https://www.youtube.com/watch?v=MlGvQL1FQfE

  102. @ Mary Preud’homme | 05 janvier 2018 à 14:24
    Je puis affirmer que c’est vous qui ne savez point lire, car je vous ai donné les effectives sur le terrain étant donné qu’aucune loi, aucun article de droit, ni du Code déontologique de la police, n’interdit à un policier d’être sur le terrain.
    Ah, Alain Bauer, franc-maçon et pas franc du collier, ancien chef de sa secte, n’a aucun doctorat, juste un réseau relationnel, il a été nommé par décret de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, alors président de la République, sur un post de chercheur, sans avoir passé aucun concours, ni été auditionné par un collège de chercheurs universitaires.
    Alors votre référence…
    L’ignorance, c’est fou quand certaines en font un savoir.

  103. Mary Preud'homme

    @ Elusen
    Dans vos chiffres censés englober tous les effectifs de la police et non les seuls personnels de terrain, vous avez juste oublié de citer les commissaires et hauts fonctionnaires – environ 1700 – c’est-à-dire le personnel du premier corps de la police nationale (conception et direction) dont mon propre fils et l’un de mes cousins font partie. C’est dire si je me tiens informée de longue date sur la question.
    Alors cessez je vous prie de vous ridiculiser plus longtemps en nous récitant Wikipédia qui n’a toujours pas compris par exemple que les commissaires ne portaient plus de képis depuis une bonne trentaine d’années, mais des casquettes.
    Au passage, revoyez aussi (à la baisse) vos chiffres sur les officiers de police qui sont totalement erronés (consultez plutôt les statistiques du SNOP ou de Synergie). Et notez enfin que les ADS et cadets ne sont pas fonctionnaires, mais auxiliaires de police en CDD et sans pouvoir réel.
    Le paradoxe est justement que l’on ait réduit considérablement le nombre des commissaires et officiers (hautement formés) pour créer des postes d’ADS ignares à la pelle ! Une idée pondue sous le gouvernement Jospin pour faire allégeance aux gauchistes qui ne juraient que par une police à l’image des cités à problèmes. Au lieu de créer plus de postes de gardiens de la paix (recrutés par concours après le bac) et formés un an en école de police.
    Quant aux francs-macs qui selon vous pulluleraient dans la police haut de gamme, je vous laisse à vos délires paranoïaques !
    Par ailleurs, sale temps pour la police de terrain, après Champigny, Aulnay-sous-Bois, de nouveau deux policiers sauvagement agressés à Argenteuil, tous fonctionnaires de sécurité publique, c’est-à-dire en tenue ou patrouillant en civil (BAC).
    Ce qui doit vous réjouir !!

  104. @Mary Preud’homme@Elusen | 06 janvier 2018 à 21:25
    « Par ailleurs, sale temps pour la police de terrain, après Champigny, Aulnay-sous-Bois, de nouveau deux policiers sauvagement agressés à Argenteuil, tous fonctionnaires de sécurité publique, c’est-à-dire en tenue ou patrouillant en civil (BAC).
    Ce qui doit vous réjouir !! »
    De joie, notre Elusen va reprendre deux fois de la galette pour fêter ça !

  105. @ Mary Preud’homme | 06 janvier 2018 à 21:25
    En ce cas, il suffirait de dire : j’ai un fils médecin, donc je sais poser un diagnostic médical.
    Hé, ho, à d’autres hein !
    Décidément, votre ignorance n’a d’égale que vous-même !
    1° La statistique publique qui vous a été donnée sur les effectifs n’a pas pris en compte les élèves.
    2° La statistique publique sur les effectifs a pris en compte les commissaires et officiers.
    3° Wikipédia, je laisse ça aux atrophiés du bulbe !
    4° D’ailleurs tout vous était indiqué dans mon intervention, y compris les sources officielles, Cours des comptes et Rapport du Sénat, comme quoi..
    Nulle part, il n’est écrit que les francs-maçons pulleraient, mais que votre référence Alain Bauer en est un, et que de manière illégitime, immorale et par son réseau relationnel, du fait qu’il était conseiller de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, parrain du fils de Manuel Valls qui lui-même est membre de ladite secte, il a été nommé par décret sur un poste de chercheur et cela sans aucune thèse de doctorat, pas une seule !
    Le décret ne porte d’ailleurs aucun numéro, il est au nom du sieur, un décret rien qu’à lui tout seul.

    • Décret du 25 mars 2009 portant nomination (enseignements supérieurs) – M. Bauer (Alain)
      NOR: ESRH0904762D
      Par décret du Président de la République en date du 25 mars 2009, M. Alain Bauer est nommé et titularisé en qualité de professeur du Conservatoire national des arts et métiers, à compter de la date de son installation, sur la chaire « criminologie appliquée ».

    Journal Officiel du 29 mars 2009 :
    https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000020446604

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