On a le droit de rêver sur 2022 !

L’avantage de la politique est qu’elle peut être médiocre au quotidien mais qu’elle n’interdit pas les échappées, les imaginations qui sont autant de consolations, de compensations.

Puisque nous nous trouvons confrontés à une séquence dont le moins qu’on puisse dire est que le pouvoir n’en sort grandi sur presque aucun plan – et notamment pas sur celui du caractère et de la cohérence -, l’envie me prend de m’évader, de construire des châteaux en France et de me plonger dans un futur aux imprévisibles configurations.

Rien n’est sûr, rien n’est acquis, tout est possible, il ne faut pas insulter l’avenir et les perdants d’aujourd’hui pourront être les vainqueurs de demain. Il est passionnant d’écouter les citoyens et de les sentir écartelés entre une démobilisation accrue ou un engagement sans enthousiasme.

Il y a la résignation (et parfois une authentique satisfaction tout de même !) qui en conduit certains à vouloir réélire Emmanuel Macron parce que personne de légitime et de compétent, face aux crises, ne les surmonterait mieux que lui. L’avantage d’être au pouvoir est que d’y être est déjà une argumentation pour la suite !

Il y a ceux qui ont déjà pris le parti d’un second tour en 2022 opposant à nouveau Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

Il y a ceux qui prennent de haut Xavier Bertrand ou Bruno Retailleau en surestimant ceux qui nous gouvernent aujourd’hui. Cette condescendance est étrange qui laisserait penser que la réalité présente est enthousiasmante et que nul ne pourrait proposer mieux.

Il y a ceux qui tiennent pour acquise la présence du RN au second tour mais qui n’excluent pas qu’on puisse avoir des surprises pour son adversaire.

D’aucuns en tiennent encore pour la possibilité d’un candidat LR dans la joute finale pendant que Christian Jacob se remet de l’abandon au moins implicite de François Baroin.

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D’autres aspirent à une gauche unie qui ferait combattre ensemble socialistes et écologistes et dans cette éventualité le président sortant pourrait être battu dès le premier tour. Il m’apparaît qu’on tourne trop en dérision la volonté de quelques-uns de favoriser cette unité, qui est portée par Anne Hidalgo de manière de plus en plus explicite, malgré les difficultés qu’elle aura à surmonter.

Ce seraient les mêmes, peut-être encore plus considérables, que celles risquant d’entraver un Arnaud Montebourg qui piaffe.

Unité d’une gauche socialiste et écologiste déjà mise à mal par la précipitation ambitieuse, pour la troisième fois, d’un Jean-Luc Mélenchon qui ne pouvait pas attendre : il aurait craint de perdre sa place dans le grand jeu présidentiel. Pourtant sa victoire en 2022 serait inconcevable. Sauf à ce que la succession de handicaps représente une force !

Les communistes également souhaiteraient avoir leur candidat.

Yannick Jadot ne refuserait pas l’honneur de porter les couleurs d’une gauche rassemblée sous ses deux espèces mais son désir d’apparaître comme un candidat ouvert, plausible et tolérant pourrait lui aliéner un certain nombre de voix que le sectarisme s’est approprié.

Et Eric Piolle se ferait un plaisir de les prendre en charge !

Le paradoxe est que le monde politique présente des béances qui laissent passer des désirs, des attentes d’autres personnalités, peut-être encore inconnues, tels d’improbables Emmanuel Macron.

Robert Ménard aspire à une union des droites mais sans Marine Le Pen. Il affirme, lui, n’être pas intéressé par une telle démarche mais se veut, se vit tel un aiguillon.

On évoque le général Pierre de Villiers pour répondre à une part de cette France qui a envie d’un militaire à la tête du pays mais ce dernier devrait alors sortir des banalités nobles qu’il affectionne au fil des entretiens et ne constitueraient pas un programme.

Et les nostalgiques de Nicolas Sarkozy qui l’adorent à proportion de ses défaites.

Tout ce qui va se dérouler l’année prochaine, avec les désastres économiques et sociaux à venir, va ajouter des incertitudes à cette immense hésitation démocratique. Sera-t-elle tentée d’aller vers la stabilité, l’adhésion au pouvoir en place ou prête à toutes les audaces, voire à toutes les imprudences ? On continuera le livre ou on commencera à en écrire un autre ?

La politique, quand on la rêve, a d’indicibles charmes.

Qui sera capable, demain, de nous faire espérer sans nous désenchanter aussitôt ?

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Voir les Commentaires (107)
  1. Dominique SAUVEBOIS

    Nicolas Sarkozy a aujourd’hui laissé les partis derrière lui, c’est le propre d’un président qui a exercé son mandat et s’est employé à gouverner ; aujourd’hui il serait le bon roi dont la République a besoin pour se couronner selon les projets de de Gaulle.
    La gauche qui était si fière d’elle-même a reçu des nouvelles qui devraient la rendre moins glorieuse…

  2. Quand on en est à fantasmer sur le candidat de la droite en 2022 qui pourrait être une des tronches de cake présentées en photo, c’est vraiment qu’on a eu une telle chance dans la vie qu’on se rend compte que c’est injuste, qu’on est blasé et qu’on souhaite enfin qu’un truc de mauvais se passe juste pour qu’il y ait un peu de changement. Un peu d’imprévu.
    C’est vraiment le snobisme de celui qui a tout eu et qui se fait ch*er dans sa vie.
    Attendez… maintenant que j’y pense, c’est peut-être pour ça que Mister B. vote pour des nullards à chaque élection finalement ?…

  3. « La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »
    Le réflexe résiduel en « on a (bien !) le droit » peut-il faire rêver ?
    Vous avez quarante-huit heures.

  4. « On a le droit de rêver sur 2022 ! »
    En fait on rêve chaque année d’élection présidentielle. Comment en serait-il autrement ? Les programmes des candidats à la fonction suprême nous promettent tout ce que l’on a envie d’entendre :
    – Plus de justice sociale, plus de pouvoir d’achat à gauche.
    – Plus de liberté d’entreprendre, plus de sécurité, plus de pouvoir d’achat à droite.
    – La fermeture des frontières, le Frexit et plus de pouvoir d’achat à l’extrême droite.
    – La régularisation de tous les sans-papiers, le SMIC à 3 000€ (pour 32 h hebdomadaires) et donc plus de pouvoir d’achat pour l’extrême gauche.
    Oui, promettre plus de pouvoir d’achat est un terme commun à tous les candidats dans notre société consumériste ou plutôt consommatrice.
    Mais ainsi que le disait Jacques Chirac ou Charles Pasqua, à moins que ce ne soit Savonarole, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Et tout cela finit par une grosse déception.
    C’est sans doute la raison pour laquelle les derniers présidents (Nicolas Sarkozy, François Hollande) n’ont pas été réélus.
    Emmanuel Macron réussira-t-il à vaincre cette malédiction ? Personnellement je le crois, vu l’état de délabrement d’une opposition, de gauche comme de droite, qui cherche désespérément un leader capable de l’affronter.
    Ceci étant, un remake du second tour de 2017 ne m’enchante pas du tout. J’aimerais que le président sortant soit opposé à un candidat de droite ou de gauche un peu plus consistant que MLP.
    À droite le candidat ou plutôt la candidate qui me conviendrait le mieux serait Valérie Pécresse. Sans aucun doute la plus capable de redonner à la droite la crédibilité qu’elle a perdue depuis longtemps. Mais vu le machisme ambiant qui règne à LR, je crains qu’elle n’ait que peu de chance de représenter son parti. Dommage !

  5. …réélire Emmanuel Macron parce que personne de légitime et de compétent, face aux crises, ne les surmonterait mieux que lui.
    Rires et mouvements divers…

  6. Jean sans Terre

    Moi qui ai en exécration E. Macron dès avant sa candidature – car tôt j’avais discerné des traits de sa psychologie, de son immoralité et de l’idéologie qui le porte et que tout ceci alors m’apparut assez nettement détestable – je me désole que personne dans l’opposition aujourd’hui ne soit en mesure ni de rassembler autour de lui, ni même seulement d’instiller dans les intelligences un désir réaliste d’autre chose que ce qu’incarne E. Macron.
    Pour exemple, il m’apparaît avec une assez nette évidence que les postulants envisageables des Républicains sont tous tout à fait interchangeables avec E. Macron et ne modifieraient qu’à la marge sa politique. Je crains bien qu’il n’y ait rien de mieux à opposer à E. Macron dans la prochaine élection que ses deux prédécesseurs, son ancien Premier ministre, et Marine Le Pen. En somme rien qui puisse véritablement améliorer le sort de cette pauvre France en déliquescence.
    Il m’apparaît indispensable et prioritaire de cesser toutes les considérations à courte vue qui ne permettent d’entrapercevoir le destin de la France que dans l’alternance fantasmatique de la prochaine élection, pour à la place réfléchir en profondeur au sort de la France, faire émerger dans les consciences un désir véritable et concret d’autre chose, que l’on s’appliquera après à rendre possible. En attendant, on s’agite, on ergote, on chicane depuis au moins cinquante ans et la France poursuit son lent déclin que terminera sa désagrégation.

  7. « On a le droit de rêver sur 2022 ! » (PB)
    Au secours ! Que des chevaux de retour ! Il ne manque plus que Sarkozy, quand il sera sorti de son bouillon de culture.
    La brochette présentée sur la photo serait l’avenir de l’homme progressiste du pays ? Le renouveau, le rêve à portée de main… Emmanuel n’a pas trop de soucis à se faire, manque plus que Ségo, Pépère, et tout est dit.
    Ils ont épuisé, tous, tout leur crédit, Dati en plus a fait exploser le budget toilettes à l’époque, Pécresse… Enfin que du neuf ici proposé, manque plus que Raffarin à cette tablée et ses raffarinades.
    Le protégé de Chirac a bien compris la déroute annoncée, il est bien au chaud, et l’envie d’aller à Canossa ne l’enchante pas plus que ça. Il me rappelle un peu la position de Delors, il aurait tant aimé être élu sans se présenter.
    Triste, on n’a pas fini de rire.

  8. On a le droit de rêver sur 2022 !
    Cela fait quelques années que je suis Philippe Bilger sur son blog, mais ce que j’ai remarqué – est-ce dû à son tropisme pour le football ? – c’est qu’à peine un match présidentiel a-t-il été remporté qu’il tire déjà des plans sur la comète sur le suivant, comme si la vie politique ne consistait qu’en une suite d’élections-spectacles séparées par cinq années de crises et de troubles graves non traités par les gens qui ont en principe été élus pour les résoudre…

  9. Hélas, depuis des dizaines d’années une holding parasite les élections et comme d’habitude nous devrons nous prononcer avec une pince sur le nez entre une holding qui nous mènerait au chaos économique et entre des partis libéraux qui nous mènent aussi à ce chaos. Voter blanc éternellement ce n’est pas une solution et quand le peuple se prononce comme en 2005, on le refait voter. Pendant ce temps, ces princes qui nous gouvernent eux, sont désignés.

  10. Essayons de rester debout (faute de pouvoir rêver) et d’y croire encore mais, vu les événements de ces derniers jours, il devient de plus en plus difficile de faire semblant d’être optimiste.
    Macron et son équipe, à force de ménager l’ultra-gauche, vont finir par se faire déborder et le pays sera définitivement dans le gouffre. Ce n’est pas un « ressenti » face aux « incivilités » !
    Quant aux personnages de droite, sur la photo de votre billet, nous avons surtout l’impression qu’ils font semblant d’être présents et qu’ils ne veulent pas du tout reprendre la barre d’un bateau qui coule de toutes parts.
    La gauche et l’ultra-gauche ont trouvé un os à ronger pour nous faire oublier la décapitation de Samuel Paty et tous les médias ont accouru, tels les moutons de Panurge, pour relayer l’information providentielle, sauf que le producteur noir n’est pas blanc comme neige en matière judiciaire.
    Comme ironisait E. Zemmour, va falloir trouver une victime plus lisse la prochaine fois. Quant à la police, on lui conseille fortement de tabasser uniquement du Blanc, elle aura moins de risques d’être poursuivie à tort ou à raison.
    Concernant la police, la sélection laisse à désirer mais qui voudra encore devenir policier dans les mois et les années à venir ? Il semble également que les chefs ne soient pas suffisamment auprès de leurs hommes pour les encadrer. On a eu le même genre de problèmes chez les Pompiers de Paris, il y a quelques années, d’où certains débordements malsains.
    Toujours la même histoire, l’exemplarité des chefs et des hommes !

  11. Michel Deluré

    Il est effectivement bon de s’évader parfois dans le rêve, sachant que la réalité saura nous ramener rapidement les pieds sur terre !
    Et cette réalité, ce sera entre autres l’héritage de cette séquence Covid avec les énormes défis qu’il conviendra de relever.
    Il faudra alors à la barre un homme solide, ayant fait ses preuves, avec un équipage compétent et endurant pour sortir le bateau France de la tempête et lui faire retrouver des eaux plus calmes.
    Mais à vous lire Philippe, cela ne semble pas rebuter les candidats potentiels. Mais est-ce là finalement rassurant ou à l’opposé inquiétant ?
    Il est cependant un politique qui ne figure pas dans votre énumération, qui ne postule pas et qui répondrait pourtant bien selon moi aux critères requis pour la circonstance, je veux parler de Michel Barnier.

  12. Bonjour Philippe,
    Je me suis fait devancer.
    Je voulais souligner vos options cauchemardesques mais votre banquier favori m’en a privé.
    Bon ben je vais vous raconter une blague.
    Une blonde rentre dans un bar.
    Assis sur un tabouret un homme regarde les informations à la télé.
    À l’écran, un homme prêt à se jeter du toit d’un immeuble.
    La blonde :
    – il va pas sauter quand même
    Le type :
    – beeeennnn si
    La blonde :
    – ben non il va se faire mal
    Le type
    – ben il va sauter quand même
    Après une salve d’échanges identiques le type dit à la blonde :
    – allez on parie 100 euros
    La blonde acquiesce, parie, et pof, le type saute.
    La blonde déçue sort son billet de 100
    – pffffffff
    Là le type sympa lui dit :
    – allez, je vous laisse votre billet, j’ai triché, c’est une chaîne d’infos en continu, je l’avais déjà vu.
    Et la blonde de rétorquer :
    – ben, moi aussi, mais je pensais pas qu’il allait recommencer.
    Conclusion : en 2022 on a de bonnes chances d’avoir un nombre certain d’électeurs blondes chez le macroneuneu-trognoniste.

  13. En attendant un hypothétique candidat LR (en attendant Godot), nous sommes obligés de cohabiter avec les députés LREM et certains, parfois, se lâchent et perdent les pédales (en amateurs qu’ils sont). Ah, tous ces opportunistes qui se sont précipités dans ce « nouveau » parti du « nouveau » monde !
    Sur CNews, un député LREM se lâche !
    Le confinement, la jauge pour les lieux de culte, etc. sont des mesures permettant d’étouffer les risques menaçant la macronie : colère sociale, terrorisme.
    Tout est dit, le confinement sert à confiner la colère contre la macronie !
    https://twitter.com/JeanMessiha/status/1333695191300132865
    Pendant ce temps-là, les bars, les restaurants, les stations de ski vont compter les faillites, les licenciements et le nombre croissant de chômeurs.

  14. Comme d’habitude j’ai regardé l’illustration avant de lire le billet, et comme d’habitude je me suis amusé à deviner le sujet.
    C’était évident pour moi qu’il s’agissait de la métaphore d’un bateau ivre, dont on nous présentait l’équipage.
    Ben non, c’était un cauchemar où les protagonistes apparaissaient à peu près dans l’ordre où ils étaient apparus dans le rêve. Une femme émergeait du lot, Valérie Pécresse qui avait l’air un peu moins sotte que d’habitude, mais c’est normal, dans un rêve les personnages sont toujours différents de la réalité.
    Et voilà que ce rêve expliquait les non motivations des personnages.
    Ils étaient conscients d’avoir de grandes ambitions et malheureux d’avoir de petites convictions.
    Tous rêvaient d’être candidats, et étaient en panne de programme, car il aurait fallu pour cela admettre que la loi et l’ordre souhaités par les Français ne pouvaient s’obtenir que par l’illibéralisme d’un Viktor Orban. Pire encore il aurait fallu reconnaître que le RN avait eu raison sur beaucoup de points.
    L’un d’entre eux paraissait particulièrement sympathique, c’était François Baroin qui avait eu le courage de renoncer.
    Quand je dis le courage c’est par antiphrase, car j’ai trouvé dans la presse que selon ses proches, l’imprévisibilité du paysage politique l’aurait notamment découragé.
    Je trouve ça superbe comme argument, il aurait pu dire également que l’imprévisibilité de la vie fait qu’elle ne mérite pas d’être vécue.
    Mais enfin, comme Hollande il reconnaissait la défaite avant la bataille, ce qui semble être le cas de beaucoup de nos politiques.
    « Là où il y a une volonté, il y a un chemin », et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’y a pas de volonté.
    Cette volonté farouche qui rend possible ce que l’on croyait impossible.
    On voit par là que le chemin vers la victoire d’une droite réconciliée avec elle-même, ses principes et son passé, le vrai, celui d’avant l’abandon de la souveraineté, ce chemin-là est impraticable à tous ces prétendants plus soucieux de gaspiller le maigre héritage qui reste encore, que de créer un nouvelle nation et un nouvel avenir.
    Il manque à l’illustration le personnage qui a traversé le rêve sans laisser de traces et pour cause.
    Un certain général de Villiers, l’irrésolution faite général. C’est le général Gamelin qui aurait été content de savoir qu’il pouvait y avoir pire que lui.

  15. Un candidat compétent de droite pour 2022 ?
    S’il est compétent, il sait qu’il n’a aucune chance. Et s’il y a un candidat, on peut douter de sa jugeote pour la même raison.
    C’est à la gauche qu’il faudrait un candidat. La droite a déjà le président en place.
    À gauche Cazeneuve sort du lot, il est compétent et sait qu’il serait armé d’un équipe de bras cassés. Donc il ne sera pas candidat.
    Un rêve. BernardCazeneuve/Edouard Philippe, ou l’inverse. Avec Castex au perchoir. Le style Castex, perso j’adhère.

  16. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 01 décembre 2020 à 10:24
    « Des rêves, ce serait inutile, c’est surtout des cierges qu’il faudrait. »
    On reconnaît bien là votre côté mystique !

  17. @ Michel Deluré
    « Il est cependant un politique qui ne figure pas dans votre énumération, qui ne postule pas et qui répondrait pourtant bien selon moi aux critères requis pour la circonstance, je veux parler de Michel Barnier. »
    Cher Michel, au cas où vous n’auriez pas bien suivi le feuilleton, pouvons-nous vous rappeler que sont éligibles à ce choix, des Français (convaincus et aimant leur pays de préférence) et non pas des européistes n’ayant que faire de la France et de ce qu’il en reste ?

  18. Comme vous dites, cher Philippe : « un engagement sans enthousiasme. »
    Qui, quoi pourrait nous enthousiasmer en ce moment ? Je n’ai pas l’habitude de pleurnicher sur mes baskets, mais franchement, la période que nous vivons n’est pas paillarde…
    Quant aux canassons que vous nous alignez sur la ligne de départ, je suis comme Figaro, je me presse d’en rire pour mieux éviter d’en pleurer…
    L’élection présidentielle, c’est le Grand National de Liverpool : 7 km à un train d’enfer, 30 obstacles hauts comme des montagnes.
    Pas pour les vieux chevaux de retour, ni pour les poulains et pouliches à peine débourrés. Sauf un jeune bourrin plus malin et manœuvrier que les autres… comme en 2017 !

  19. En lisant ce billet, une image m’est venue rapidement à l’esprit, celle de ces stands de foire appelés « casse-gueules », devant lesquels des bandes joyeuses choisissent leurs cibles en leur lançant des quolibets rarement élégants et les massacrent avec plus ou moins de réussite. L’analogie avec la course à l’Elysée d’ores et déjà lancée tient sur ces deux derniers points, mais s’écroule sur deux autres, majeures : Philippe exprime ses désaccords avec finesse et mesure -même Mélenchon s’en sort sans être éborgné – et, bien qu’il s’agisse aussi d’une foire, une foire d’empoigne plus exactement, les badauds que nous sommes sont plus enclins à pleurer qu’à rire.
    La situation actuelle du pays incite plus à l’angoisse du lendemain qu’à l’euphorie de la fête…
    Pandémie non maîtrisée, mesures sanitaires incohérentes, forte méfiance des vaccins, économie sous perfusion, nouvelle explosion du chômage, relations sociales distendues, haine de la police, bavures inadmissibles, immigration contestée, attentats islamistes imprévisibles, jeunesse déboussolée, manipulée… La France, depuis la Libération, n’a jamais connu une telle accumulation de mauvais signaux et cherche, sans avoir une chance de le trouver, un nouveau Général.
    En 2022, il faudra qu’elle se contente d’un chef sans képi, sans étoile et sans recette miracle. Mais prêt néanmoins à prendre le taureau par les cornes en oubliant sa carrière et son bien-être personnels.
    Il me semble qu’il est bien trop tôt pour tenter le moindre pronostic sur le résultat du scrutin présidentiel, pas même sur les noms des deux candidats présents au second tour. Trop d’inconnues empêchent de résoudre l’équation, qui n’est même pas encore posée. Parmi les peurs, laquelle déterminera l’adhésion du plus grand nombre ? Le danger sanitaire ? Le danger terroriste ? Le danger du chômage ? Le danger de la pauvreté ? Le danger d’une moindre liberté ?… Tout dépend de ce qui va se passer au cours des six ou huit prochains mois, chez nous et à l’étranger.
    Les Français sauront-ils cette fois ne plus se contenter de promesses ? Jauger le sortant sur ses actes plus que sur ses gesticulations télévisées ? Pour ses adversaires, prendre en compte leurs réussites et leurs échecs passés ? Comparer les choix politiques proposés avec ceux adoptés par leurs voisins qui paraissent efficaces ? Tout cela est souhaitable, mais loin d’être sûr…
    Deux événements pourraient bien avoir quelques similitudes avec ce qui nous attend et donc préfigurer notre choix : allons-nous conforter la voie macronienne vers la start-up nation ou reprendre le chemin tortueux qu’il a obstrué ? L’ennui est que la chute de Trump et la réélection du Président burkinabé aboutissent à poser deux hypothèses précisément à l’inverse l’une de l’autre.
    Qu’on ait apprécié ou non sa ligne politique, on doit convenir que Donald a mis un sacré coup de pied dans la fourmilière, nationale et internationale. Les Américains lui ont fait savoir que le monde d’avant leur plaisait plus et qu’ils préféraient un retour aux politicailleries de naguère à une gestion tourbillonnante à coups de tweets et de provocations. Voilà qui devrait inquiéter Macron, qui lui aussi, a joué la carte de la rupture et du dialogue éruptif. Aux yeux d’un bon nombre, il a même fait pire que son adversaire de bras de fer en appelant à la « souveraineté européenne ». « Make America great again », « Make Europe great now »…
    Au Burkina Faso, en cinq ans de présidence Kaboré – un ex-banquier lui aussi -, l’autorité de l’Etat s’est délitée, les djihadistes ont occupé le nord du pays, la pauvreté s’est aggravée, l’économie, déjà exsangue, s’est dégradée, des milices privées sont apparues, les heurts entre tribus se sont multipliés, 1 600 personnes ont été tués dans des attentats et le pays deviendrait un califat si la force Barkhane se retirait… 57 % des Burkinabés qui ont voté l’autre dimanche lui ont pourtant fait confiance, ont écouté ses promesses de fermeté…
    Voilà qui devrait réjouir Macron, dont le bilan, toutes proportions gardées, sera à peine plus enviable. Et lui permettre d’espérer, d’autant plus qu’il bénéficiera au premier tour de la même dispersion des voix de l’opposition. À Ouagadougou, douze candidats se présentaient contre le sortant…
    Deux hypothèses qui me font craindre que le charme du rêve de Philippe ne débouche sur une réalité cauchemardesque… Quels que soient l’élu et la voie choisie pour affronter l’avenir qui s’annonce plus sombre que radieux.

  20. Sachant le référendum perdu, de Gaulle avait dit: « Après moi ce seront parfois des hommes habiles, peut-être même honnêtes mais qui ne soutiendront pas la grandeur de la France ».
    Je serai plus sévère: nous n’avons eu droit qu’à des médiocres, parfois un peu crétins et malhonnêtes.
    Avant de débattre de qui sera le prochain imbécile, soucions-nous de la nécessité de revenir un jour à un régime un peu plus parlementaire.
    Les péroraisons autoritaires, contradictoires, continuelles et intempestives de Macron sont une belle démonstration de la dérive du pouvoir.
    Verrait-on un de Gaulle se mêler de la date de réouverture des bistrots ?!
    Quelle vision d’avenir !

  21. Claude Luçon

    Et Bruno Le Maire dans tout ça ?
    Il a probablement encore ses envies présidentielles !
    En plus c’est lui qui trouve et distribue des tas de sous à tout le monde, une bonne façon de se faire des amis électeurs !
    Il y a bien longtemps un ami nigérian à qui je demandais pourquoi le Nigeria n’avait jamais fait l’expérience communiste de se ranger côté URSS, comme le Ghana, le Bénin, la Guinée, et était resté fidèle copain des Britanniques et des Américains au point d’avoir offert à Thatcher de lui envoyer ses destroyers et commandos pour l’aider lors de la reconquête des Falklands, il m’a répondu :
    Nous avons un vieux proverbe nigerian qui dit : il vaut mieux avoir des amis riches que des amis pauvres !
    Le riche en ce moment c’est précisément Bruno Le Maire et les citoyens français crient toujours misère, plus que les Nigérians d’ailleurs !

  22. Bonjour Philippe,
    Madame Pécresse est-elle en accord avec sa moitié qui a participé du « bradage » d’Alstom ?
    François Baroin, c’est un peu réducteur, mais je ne le vois qu’à travers ses saillies de prépubère muant dans les Guignols de l’info.
    Rachida Dati, la monnaie risque de subir une « fellation » importante, ce qui d’ailleurs soit dit en passant ne serait pas une mauvaise idée pour éponger une partie des dettes.
    Bruno Retailleau. Pourquoi pas le cardinal machin truc.
    Le Maire. Avec Nono c’est plus beau.
    Xavier Bertrand, Xavier Bertrand. Ça n’inspire rien, si ce n’est, ça peut pas êt’e pire que les autres.
    Le général de Villiers. Philippe arrêtez le gibolin. Déjà qu’avec Macron c’est pas brillant, vous ne voulez pas nous faire revenir 70 ans en arrière tout de même ?
    Y’en a un qu’a dit Barnier. Celui-là vous l’attrapez et vous lui lavez la bouche avec du savon. On parle de la France môssieu, pas des apatrides même pas levantins.
    Vous aviez quoi d’autre en magasin ? Ménard, ménaaaaaaard, ta mère et moi t’avons élevé, ta mère surtout, évidemment imbécile je travaille huit heures par jour (Coluche).
    Ah oui, notre ami qui piaffe, Montebourg… moi l’c… C’est quand même le plus Français de tous. Le plus amoureux de son pays. C’est pas mal tout d’même. Ça a de la gueule. Et puis ça tringle. J’aime bien les gars qu’ont un peu de talent du côté d’la cuisse. C’est rassurant. Je ne dis pas non plus qu’il nous faille Rocco Siffredi, j’en suis pas là, mais Montebourg quand même…
    Vous avez dit Patrick Sébastien ? Non ? Pourquoi ?
    Vous vous rendez compte, y’en a pas un qui ait suffisamment de tenue pour nous faire croire qu’il pourrait enfiler le costard.
    Ah si, vous avez parlé de Sarkozy. Alors lui, s’il ne finit pas ses jours en prison c’est à n’y plus rien comprendre. Un type qui déclenche une guerre pour masquer ses turpitudes sous de faux prétextes, tout en laissant croire à un intellectuel bourgeois » gentillomesque », Botul Henri Lévy, qu’il est le maître du jeu, permettant ainsi d’essayer de masquer sa responsabilité directe. Un type responsable d’un tel drame humain, normalement c’est la Cour pénale internationale de La Haye, et pas Brigitte, la ville, la vraie, celle qui punit les salauds qui provoquent des guerres inutiles, pléonasme, et sont responsables de tortures, actes de barbarie…
    Bref, je sens que sur ce blog, d’ici 2022 on va faire péter le déconomètre.

  23. Paris, une ville qui nous faisait (imparfait) rêver !
    Les « petits protégés » d’A. Hidalgo et A. Pulvar à l’œuvre :
    « Phalanges coupées, plaies béantes : violente rixe à la machette et au sabre en plein Paris.
    Dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 novembre, la capitale a été le théâtre d’une véritable scène de guerre. La routine !
    Il faut excuser les pauvres petits, ils n’ont pas nos codes.

  24. Michelle D-LEROY

    Vu comme ça, la situation ne donne pas envie de rêver et je crains que nous n’ayons encore le choix qu’entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au final… et ça ce n’est plus un rêve mais un cauchemar.
    Encore un an de « en même temps à droite et à gauche » pour ce Président. Même en le laissant patauger ce sera lui qui sera réélu.
    Et si je pense que pour être flic en ce moment il faut être un peu maso, pour être candidat à la Présidence aujourd’hui, il faut l’être aussi même si l’ambition et l’ego sont les plus forts.

  25. « On a le droit de rêver sur 2022 ? »
    Bien sûr cher P. Bilger ! On peut aussi cauchemarder !
    En l’état actuel de notre société, le gagnant à la présidentielle 2022 est connu : c’est Macron.
    Pourquoi vous enfermez-vous dans une illusion ? mystère !
    Votre définition supposée de la droite repose justement sur cette illusion d’une droite qui irait de Bertrand à Pécresse ! Elargissez votre champ de vision, la droite française n’est pas cette vue étriquée, heureusement !
    Vous allez au-devant de déceptions, mais vous le savez sans vouloir l’admettre.
    Comme il est des sourds qui ne veulent pas entendre, il est des aveugles qui ne veulent pas voir.
    Bon rêve en attendant Macron. Qui aura, le jour venu, toutes les qualités en devenir !
    Cordialement.

  26. Michel Deluré

    @ Exilé 01/12 14:07
    Je ne suis pas convaincu qu’il y ait forcément incompatibilité à être « européiste » tout en étant attaché à son pays, à ses racines, à la défense de ses intérêts nationaux.
    Tout dépend évidemment de la conception que l’on a de l’Europe, de son périmètre d’intervention, de sa gouvernance, de son fonctionnement.
    L’Europe peut parfaitement être ce plus qui apporte à ses Etats membres ce qui leur manque pour peser dans le monde, pour acquérir cette dimension dont chacun tirera profit dans les domaines tant politique, qu’économique ou sociétal.
    L’Europe, j’en conviens, est loin d’être parfaite. Mais ne trouvez-vous pas qu’il est trop souvent de bon ton de la critiquer systématiquement, ne serait-ce que pour trouver des excuses trop faciles pour justifier les maux dont nous sommes parfois les seuls responsables ?
    Mais puisque notre hôte, à l’approche de cette période de fêtes, nous a ouvert par ce billet la porte au rêve, pourquoi ne pas imaginer une France épanouie dans une Europe rayonnante ?

  27. @ Achille
    Amalgamer le Frexit et l’extrême droite provoque chez moi deux réflexions:
    1) Il n’y a plus grand monde en France (et même en Occident de façon générale) qui sait ce qu’est réellement l’extrême droite. Je prends comme exemple le fait qu’un grand nombre de Français pensent que le RN est d’extrême droite.
    2) La propagande de l’Union européenne depuis des dizaines d’années est une réussite totale, et je le déplore.
    Cordialement

  28. « Muse des héros, quel mortel, quel demi-dieu, vont célébrer les accords de ta lyre ou les fiers accents de ta trompette ? quel nom sacré vont répéter les échos du Pinde, de l’Hélicon ou de l’Hémus ? l’Hémus, d’où les forêts émues se précipitaient pour suivre les chants d’Orphée, qui, fidèle aux doctes leçons de sa mère, arrêtait, par la puissance magique de ses accords, les fleuves dans leur course, le vent dans son vol rapide, et prêtait aux chênes même une oreille pour l’écouter ? Payons d’abord le tribut accoutumé de nos hommages au Père de la nature, à l’arbitre souverain des hommes et des dieux, à celui qui règne sur la terre et sur les mers, et qui règle le cours des astres et des saisons. Rien de plus grand que lui, rien de pareil, rien qui en approche ! Toutefois, la guerrière Pallas a mérité, après lui, les honneurs du second rang. Vous ne serez point oubliés dans mes chants, Bacchus, chaste Diane, la terreur des forêts ; et toi, Apollon, dont la flèche redoutable n’a jamais manqué son but. »
    Patience, ce n’est que la traduction de Crouzet ou de Deltour, je ne sais plus, trouvée opportunément sur internet. Le brave Horace, toujours en retard d’un progrès n’est jamais à court d’un amphigouri. Voilà 2022. Bien malin qui saura s’y retrouver, sauf l’abstentionniste qui contemplera les « ‘peuples, là-bas se casser la tête » en buvant son verre sur les coteaux de l’Elbe, comme le chantait Goethe, en non pas sur les rives de la Seine.
    Car, soyons honnête, le peuple va encore reporter ses frustrations sur ce qu’un homme peut figurer, et Macron n’est pas le dernier sur la liste en tant que despote éclairé, alors qu’il faudrait s’interroger sur ce que la collectivité nationale souhaite faire de son existence.
    Déjà, un grand nombre de sujets sont à exclure (gérondif qui ne veut pas dire son nom), comme l’écrasante administration, la morgue énarchique, l’oligarchie conjointe administration/grande finance qui demanderait une révolution sans 1789 mais seulement 1793 et surtout septembre: comme aussi la renonciation à bien des choix nationaux, sociaux, confortables et propres à assécher tout l’or du Pactole.
    Les habitants de France se sont rendu compte qu’ils sont mortels et cela les effraie. Comment voulez-vous qu’ils mènent une lutte efficace contre ce monstre froid et mou qu’est la haute administration, pensez, il faudrait se priver. Lisons « Crépuscule » de Branco, issu de la cuisse de Jupiter pourtant.
    Le candidat de 2022 est un cache-sexe, rien de plus.
    Quand une administration arrive à autoriser le montage de la grande roue de Lille mais interdit que le public la fréquente, il serait souhaitable qu’on y installât les décideurs dans la nacelle qui est tout en haut et qu’on jetât les clés du manège.

  29. Quels que soient les candidats, ils devraient avoir comme première ambition celle de rassembler et ce dès le premier tour. Car tous les regroupements au second tour sont viciés par l’absence d’un programme commun, négocié et travaillé avec sérieux.
    Si ce rassemblement n’a pas lieu on risque d’avoir cinq candidats entre 15 et 25 % et donc un président élu avec environ 20 % de voix au premier tour. On est alors en pleine loterie. Et comme souvent, le second tour se résume à choisir le moindre mal.
    Mais pour rassembler, il faut avoir l’esprit de compromis, ce qui n’est pas le cas de la majorité des hommes politiques français, qui, même quand ils ont échoué (Hollande, Sarkozy) pensent pouvoir être utiles. Pour moi ce sont des nuisibles.

  30. Dernier avatar: les mesures dissuasives pour empêcher les Français d’aller skier là où c’est possible. On sent l’affolement de gens incapables de se décider, d’avoir un accueil hospitalier suffisant, d’assumer leurs politiques et qui se vengent en faisant de l’autoritarisme benêt. Les stations auraient tout intérêt à décider de la fermeture totale, méprisante, et envoyer aux pelotes les fonctionnaires.
    Il n’est pas sûr que la mesure soit dénuée de tout sens: plus on ferme, moins il y a de passage. C’est la méthode qui est imbécile et la méthode c’est la haute fonction publique.

  31. « La politique, quand on la rêve, a d’indicibles charmes. »
    Franchement on finit par se lasser. Comment peut-on rêver de Retailleau ou d’Hidalgo ?

  32. Cher Philippe,
    Il n’y a plus d’élections depuis la sinistre élection de Hollande.
    françoise et karell Semtob

  33. Robert Marchenoir

    J’aimerais proposer une antiphrase à cette façon d’aborder l’échéance électorale de 2022. Étant ignorant de ces jeux politiciens, je n’arrive pas à m’y intéresser. En revanche, cet article de l’inégalable Taki’s Magazine (un homme qui a soutenu les colonels grecs, on fait difficilement plus politiquement incorrect) propose une analyse des mutations actuelles de la démocratie qui me paraît très juste.
    L’auteur, un certain Z-Man (Patrice Charoulet ne va pas aimer) croit discerner l’émergence du gynéco-fascisme. Cette nouvelle incarnation de la gauche, au pouvoir un peu partout en Occident, ressemble à « une fiancée un peu collante, affligée d’un trouble de la personnalité, qui exige que nous laissions tout tomber afin qu’elle nous raconte sa journée ».
    L’antique patriarcat a été remplacé par son homologue féminin, « dont le seul but est de nous tourmenter éternellement en essayant d’attirer l’attention ».
    Moi je dis : vous pouvez toujours vous brosser pour trouver des trucs aussi brillants dans Valeurs Actuelles ou dans Boulevard Voltaire.

  34. « On a le droit de rêver sur 2022 ! » (PB)
    Là on ne rêve plus, que du brutal.
    Chez eux moins de blabla, ils se sont fait surprendre, une fois mais pas deux.
    Quand on voit le dédale inextricable de paperasserie qu’il faut pour indemniser dans notre beau millefeuille de pays, ou prendre une décision, « los pintadores de pisos » se posent moins de questions, ils envoient… Aussi forts que les Chinois…
    Et pendant ce temps-là pour monter 30 lits de campagne il a fallu pratiquement le même temps.
    Désespérant ! On est en train de crever la bouche ouverte de paroles, à cause d’une énarchie qui ne comprendra jamais rien à l’acte de produire, à la mise en route d’une machine, à la mise en branle d’une mécanique telle que l’a décrite le général Motor, à la mise en mouvement d’unités de travailleurs motivés, en ordre de marche, en ordre de bataille.
    Ils ne nous servent à rien nos énarques, il faut les virer, on veut du laboureur, du Compagnon, de lutteur lucide formé dans nos belles écoles techniques, nous sommes les meilleurs, nous savons aussi bien compter qu’eux, nous avons le savoir-faire inégalable aussi en plus celui de créateurs de vie et du concret.
    Ils nous amusent ces énarques, aucune consistance, ils amusent la galerie, à nous ils ne nous amusent plus.
    Fuera ! Cette école où l’on ne trouve que des poulets élevés au tout-aliment, je l’ai déjà dit quand un maçon a décidé de faire de l’audiovisuel – Francis Bouygues -, il a montré avec TF1 de quel bois il pouvait se chauffer.
    Angela Merkel scientifique est bien la femme la plus puissante du monde, et notre pays là-dedans ? Eh bien toujours des mâcheurs de papier, des manches à air, des ventilateurs, il suffit de voir comment est gérée la pandémie.
    Nos poulets élevés au tout-aliment sont en train de décourager les derniers bouteurs de notre pays, ceux qui ont « la grinta », l’abnégation et la foi pour soulever des montagnes.
    Désespérant.
    On n’ouvre pas les stations de ski de notre côté, tout simplement parce qu’on n’a pas la capacité d’absorber quelques jambes cassées, des opérations à rattraper aussi… Un désastre total d’organisation et une puissance publique qui me fait penser à une toupie folle.
    AFP, publié le mardi 01 décembre 2020 à 18h27
    « Gigantesque, hors de prix et construit en un temps record : surnommé « l’hôpital des pandémies », l’hôpital public Isabel Zendal a été inauguré mardi à Madrid dans un tourbillon de superlatifs et au milieu d’une vive polémique.
    L’établissement n’est rien moins qu' »un miracle », selon les termes employés par le maire conservateur de la capitale espagnole, José Luis Martínez Almeida, au cours de la cérémonie d’inauguration du rutilant ensemble de bâtiments sortis de terre en à peine trois mois. »
    On dépense des milliards aussi dans notre beau pays mais on ne voit jamais rien sortir de terre, que des paroles ou du rêve pour se gargariser de notre nullité crasse. Il suffit de se pencher sur l’organigramme de l’ARS du Grand Est, et d’écouter les paroles assassines de Jean-Paul Hamon :
    https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/la-grosse-col%c3%a8re-du-docteur-jean-paul-hamon-contre-letat-et-son-%e2%80%9cimpr%c3%a9paration%e2%80%9d-face-%c3%a0-la-crise-sanitaire-video/ar-BB11DHIh
    On n’en sort pas, c’est terrifiant.

  35. @ Giuseppe
    « Désespérant ! On est en train de crever la bouche ouverte de paroles, à cause d’une énarchie qui ne comprendra jamais rien à l’acte de produire, à la mise en route d’une machine, à la mise en branle d’une mécanique telle que l’a décrite le général Motor, à la mise en mouvement d’unités de travailleurs motivés, en ordre de marche, en ordre de bataille. »
    Je serai toujours fasciné par l’obsession industrialiste des « boomers », comme disent les jeunes. Chaque automne, une ville méditerranéenne est ravagée par une inondation, on extraira dans les 15 ans à venir autant de cuivre que depuis l’aube de l’humanité, d’après certaines projections la Garonne pourrait être à sec plusieurs mois par an à l’horizon 2070, la fonte du permafrost fait s’enfoncer les villes sibériennes et fera tomber nos montagnes mais c’est pas grave, il faut continuer à développer l’industrie, à construire, à bétonner, à extraire, à raffiner.
    Greta Thunberg a dû tomber sur vos commentaires en traînant sur ce blog un soir de désoeuvrement, je ne vois pas d’autre explication.

  36. @ Robert Marchenoir | 01 décembre 2020 à 20:46
    Je ne trouve pas cette citation brillante du tout. Elle me donne envie de vous voler dans les plumes pour me l’avoir mise sous le nez et m’avoir invitée à trouver ça bien. C’est une affirmation complètement gratuite, du n’importe quoi.
    Dans les faits, la politique est conduite par des hommes à au moins 95 %. Sauf en Allemagne, mais ces pauvres Allemands n’ont pas l’air conscients de leur malheur. Ils devraient un peu goûter à des chefs d’Etat de la trempe de Hollande et de Macron pour comprendre que le gynécée, franchement, ce n’est pas ça.
    En France ce sont pourtant bien des messieurs qui ont vidé les caisses, et mis le pays dans l’état où il est. Prenons les deux derniers socialistes au pouvoir que je viens de citer plus haut, je ne vois pas pourquoi on voudrait ajouter en surimpression à leur image bureaucratique et impuissante une figure « gynéco-fascisante ». Tels qu’ils sont ils se suffisent à eux-mêmes. La figure de la fiancée collante et névrotique a pour contrepartie celle du petit mec, flemmard, et obsessionnel, le tyranneau qui gonfle ses pectoraux et attend qu’on l’admire toutes affaires cessantes pendant qu’il joue au mâle alpha et s’enivre de discours pompeux, le nez sur le guidon.

  37. @ Eric-Nico | 01 décembre 2020 à 16:53
    « Je prends comme exemple le fait qu’un grand nombre de Français pensent que le RN est d’extrême droite. »
    Le RN défend des thèses nationalistes, souverainistes et identitaires. En cela il s’aligne sur les partis d’extrême droite de Hongrie, de Pologne, d’Allemagne, d’Autriche et d’Italie avec qui il a d’excellentes relations.
    Certes le caractère ouvertement raciste et antisémite de l’époque JMLP est moins apparent depuis que MLP a entamé une campagne de dédiabolisation (initialisée par Florian Philippot qui depuis a quitté le RN), en désavouant certains propos de son père, qu’elle a d’ailleurs viré du parti afin de lever toute ambiguïté sur ses intentions. Manifestement elle préfère faire dans le populisme racoleur beaucoup plus porteur puisque cela lui a permis de récupérer une bonne partie des électeurs de LFI. Mais même si le flacon a changé d’apparence, le produit qui est à l’intérieur est le même.

  38. @ Lucile | 02 décembre 2020 à 01:32
    « il joue au mâle alpha et s’enivre de discours pompeux, le nez sur le guidon. »
    On voit bien que vous n’avez jamais fait de vélo, sinon vous sauriez qu’en vélo on ne s’enivre pas, on transpire.
    À moins que vous ne vouliez écrire « guéridon » et qu’un clavier malencontreux vous ait fait défaut ! 😉
    J’aime bien vos indignations féministes, ça me met en joie au petit matin. Une panne d’oreiller aujourd’hui je viens à peine de me réveiller, et pourtant hier ni guidon, ni guéridon.

  39. La tête chercheuse de boucs, malgré qu’elle en ait, après la race désignée, erreur corrigée, oriente son flux sur le genre, erreur réitérée.
    Heureusement, trois grâces féminines président aux destins européens, seule échelle efficiente, revendiquant qu’elles ont plus tendance à gouverner par la bienveillance plutôt que par la lutte des ego du ressentiment.
    Sauront-elles donner à Macron un autre outil que ce clou pour percer le béton des illusions françaises ?
    C’est en chemin, et la reine Christine pourrait d’où elle est faire prendre conscience à tous le zélateurs de Brizitte que Jours de France n’est plus publié, qu’il serait temps pour le peuple d’accéder à la conscience, plutôt que de se jeter du haut de la grande roue de Lille dont il a renversé la grille qui lui en interdisait l’accès, pensant ce faisant renouveler sa révolution romantique menée par des moustachus d’une autre ère, qui ne savent imaginer leurs compagnes qu’à l’image des tyrans qu’ils sont.

  40. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    « Certes le caractère ouvertement raciste et antisémite de l’époque JMLP »
    Ça, c’est de la diffamation pure et simple, et c’est généralement tout ce que les gauchistes savent faire en guise d’argumentation.
    Je vous mets au défi de produire une parole de JMLP à l’appui de votre mensonge.

  41. @ Claude Luçon
    « Le riche en ce moment c’est précisément Bruno Le Maire et les citoyens français crient toujours misère, plus que les Nigérians d’ailleurs ! »
    Cher Claude, ne me dites pas que vous ignorez que ces Français « riches » sont en fait, avec une dette personnelle de 40 000 € par tête, des pauvres qui s’ignorent.
    Et cela par la faute de ces divers gouvernements compétents qui depuis une quarantaine d’années ne savent que jeter l’argent par la fenêtre par clientélisme et creuser la dette à qui mieux mieux.
    Les pays du Nord, fournis économes, regardent avec mépris cette France-cigale qui rejoint les pires pays du Sud et qui terminera au mieux comme la Grèce, placée sous le contrôle du FMI…

  42. @ Tomas | 01 décembre 2020 à 23:24
    Le « génie » d’un pays qui laisse les malades mourir dans des couloirs sordides d’hôpitaux parce que les lits manquent; et les respirateurs… Je pense que l’on peut faire beaucoup plus et bien mieux encore.
    Le « génie » d’un pays dont un manque de logements stratosphérique fait encore voter des lois d’un autre siècle du type DAL.
    « L’obsession industrialiste », rassurez-vous l’intelligence humaine est là pour se substituer à toutes les extractions dites fossiles, on utilise le bois labellisé écolo, ce n’est qu’un tout petit exemple :
    https://www.pyrenees-charpentes.fr/realisations
    La surface de nos forêts est au niveau de ce qu’elles étaient au Moyen Âge, les isolants sont de plus en plus naturels, chanvre, paille, laine de mouton, cellulose, etc.
    La déconstruction est en marche depuis belle lurette, déjà dans les années 2000 le recyclage était en route, les fondations des routes étaient réalisées avec des matériaux de concassage… Bref je pourrais écrire un livre et Greta Thunberg retarde simplement de quelques décennies.
    L’Espagne à une époque lointaine était le champion du recyclage du fer pour les armatures de construction… Ce n’est pas du consumérisme, c’est de l’écologie.
    Bien sûr il existera toujours le contre-exemple, surtout dans des pays encore peu sensibles.
    Alors vous verrez, les ressources humaines sont incroyables d’intelligence, et d’une adaptation très véloce, faisons-leur confiance. Et que Greta Thunberg commence à aller à l’école, cela tombe bien, chez nous notre Président bien-aimé la rend obligatoire pour tous, sans doute aussi pour sortir des rues les Greta en herbe dont la « mouquire » coule encore au coin de la narine.
    Le consumérisme intelligent et organisé est presque aussi vieux que moi (j’exagère un peu).

  43. Michel Deluré

    @ Tipaza 02/12 09:14
    « On voit bien que vous n’avez jamais fait de vélo, sinon vous sauriez qu’en vélo on ne s’enivre pas, on transpire »
    Tout dépend Tipaza de la manière dont chacun pratique le vélo.
    Il est en effet parfaitement possible d’être pris d’une sorte d’ivresse en respirant l’air matinal, vif et parfumé, de la campagne au cours d’une randonnée effectuée à un rythme de sénateur.
    Et il tout aussi possible d’être pris d’une autre sorte d’ivresse en absorbant pour se désaltérer le contenu de son bidon, selon la nature du contenu de ce dernier !
    Les deux peuvent même se cumuler, ce qui n’empêche pas en prime de transpirer.

  44. Xavier NEBOUT

    M. Bilger, vous avez mieux à faire.
    Il se confirme que nous avons en prison trois policiers n’ayant probablement rien à se reprocher, du seul fait de la pègre merdiatique et des escrocs au pouvoir.
    Cette pègre a même ajouté du son à l’extrait de vidéo qu’elle passe en boucle.
    Nous avons une seconde affaire Traoré, avec Macron qui s’inquiète de la santé d’un délinquant multirécidiviste dont la place est en prison, mais sous Hollande, on n’avait pas été jusqu’à mettre les policiers en prison.
    C’est la honte absolue.
    M. Bilger, ces policiers ont besoin de vous !

  45. À l’heure où nos églises semblent ramener à elles de nombreux fidèles déboussolés, voire désespérés, j’engage mes frères de religion catholique à prier Dieu avec ferveur afin qu’Il nous débarrasse d’au moins une des deux calamités qui affectent gravement la France. Deux désastres respectivement nommés: Macron et Covid.
    Je laisse à l’infinie sagesse de Notre Seigneur, le soin de choisir de quel fléau Il consentirait charitablement à nous soustraire en premier lieu, me contentant humblement de Lui suggérer que la seconde calamité semble néanmoins plus contrôlable, plus gérable que… l’autre. Notre Père qui êtes aux cieux… etc.

  46. @ Xavier NEBOUT | 02 décembre 2020 à 09:29
    « Je vous mets au défi de produire une parole de JMLP à l’appui de votre mensonge. »
    Pas de problème. J’en ai deux qui me viennent à l’esprit :
    1- Durafour crématoire .
    Certes il s’agissait d’humour venant de la part de JMLP qui ne pouvait que faire rire ses partisans.
    2- L’affaire du « détail » selon laquelle les chambres à gaz sont un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
    Il est des détails qui ont leur importance qui ne semblent pas affecter JMLP.
    Autre chose ?

  47. @ Tipaza
    J’ai déjà fait du vélo.
    Ce n’est pas moi qui ai rallumé la guerre, je ne vois pas la politique sous l’angle sexuel, sauf quand les frasques de ces messieurs s’entremêlent avec leur travail, ce qui arrive, reconnaissez-le. Et je ne fais pas du féminisme, je ne fais que répondre à la provocation. Avec Xavier Nebout, c’est fini, je n’essaye même plus, mais avec Robert Marchenoir, on ne sait jamais, le cas d’un admirateur sincère de Margaret Thatcher ne peut pas être irrémédiable.

  48. Pour le moment, Marine Le Pen et Macron sont sur le boulevard qui conduit au deuxième tour.
    On ne voit pas encore de ralliement clair pour un leadership de droite ou de gauche.
    Comme d’habitude, Mélenchon fanfaronne alors qu’objectivement, son rôle se limite à diviser la gauche. Il n’ira jamais à l’Elysée.
    Les écolos avaient le vent en poupe mais on commence sérieusement à déchanter depuis que trônent sur des grandes villes des ayatollahs énonçant des fatwas sectaires et ridicules.

  49. @ Achille | 02 décembre 2020 à 11:23 @Xavier Nebout
    Ce débat me passionne, et j’ai pu évoluer en fonction des différents sujets sur ce blog.
    Objectivement le jeu de mot avec Durafour, ça volait bas, même très bas. Ce n’est vraiment pas intellectuel et c’était décevant de la part de JMLP, au-delà de son caractère provocateur.
    Quant au point de détail, voici la définition du Larousse : Petit élément constitutif d’un ensemble, et qui peut être jugé comme secondaire.
    De mon point de vue, l’équipement utilisé, s’il porte à débat, ne peut être considéré comme secondaire. Et si on rapproche la déclaration de JMLP de la définition du Larousse, ce type de déclaration est difficilement admissible.
    Donc on en revient au comportement récent de Samuel Paty.
    La liberté d’expression doit s’appliquer à tout le monde, et d’un côté on fait de Paty un demi-dieu parce qu’il a montré des caricatures en classe, alors que rien ne l’y obligeait ; et de l’autre, des propos que chacun est autorisé à interpréter sont condamnés de la manière la plus vigoureuse possible.
    Paty, comme JMLP ont fait preuve d’imbécillité dans leur bon droit, mais si on place la défense de la liberté d’expression au-dessus de tout, cette dernière doit être également valable pour Jean-Marie Le Pen.
    Concernant le FN de l’époque, ce sont les témoignages d’anciens qui sont intéressants, notamment celui du docteur François Bachelot (l’ex-beau frère de l’autre) à l’origine de l’idée des sidatoriums, qui expliquait son départ et ce qui se disait en réunion et ayant motivé son départ du parti. Ceci est davantage parlant sur les points de vue de JMLP, que les jugements de journaleux ou de tribunaux, dont on n’a pas tous les éléments de motivation.
    Quant à la dédiabolisation du parti, Marine Le Pen joue la blanche colombe et Jean-Marie ramène au bercail les plus virulents. Du moment que ça reste chez les Le Pen.
    Aussi pour en revenir à 2022, Marine Le Pen n’est pas crédible en femme de gauche.

  50. « On a le droit de rêver sur 2022 ! » (PB)
    Un des plus grands capitaines d’industrie que j’ai connus était un visionnaire : « À la justice, mettons des justiciers (magistrats), aux études (bureaux d’études) mettons des étudiants, à la production mettons des productifs et à l’économie des économistes… »
    Le monde a changé, les philosophes tels que Macron ne sont plus dans le réel, l’intellectuel est là pour « l’hygiène » mentale.
    Et puis la réflexion d’un autre, capitaine d’industrie aussi discret qu’immense: « Il neige toujours en hiver… Vous méditerez ».
    Le problème est que l’industrieux n’a pas le temps de faire de la politique et est donc absent des assemblées, pourvues en professions libérales à gogo, très peu de scientifiques, alors que tout devient numérique ou constructif et créatif.

  51. @ Michel Deluré | 02 décembre 2020 à 10:41
    « Il est en effet parfaitement possible d’être pris d’une sorte d’ivresse en respirant l’air matinal, vif et parfumé, de la campagne au cours d’une randonnée effectuée à un rythme de sénateur. »
    Ah oui, j’ai bien connu ces états d’ivresse autrefois.
    J’ai beaucoup pratiqué le vélo sur les sentiers de montagne à vaches, avec mon épouse. C’était avec des vélos de facteur, comme nous disions, un plateau et trois pignons, les VTT n’existaient pas à l’époque.
    Il est vrai que les sensations olfactives sont amplifiées en vélo, et quel bonheur quand, grâce au silence du vélo on lève des animaux qui ne nous ont pas entendu arriver.
    C’est ainsi qu’il nous est arrivé de tomber nez à nez avec une laie conduisant ses marcassins, nous avons freiné sec, elle nous a regardés d’un air surpris puis elle a continué son chemin, et puis des chevreuils assez fréquemment, et même une fois une martre, ce qui est rarissime, surprise elle aussi et qui nous a regardé passer.
    Enfin, c’était le bon temps de la mobilité autonome et libre.
    Tandis qu’aujourd’hui, des Marcheurs nous mènent en bateau dans une République en marche qui nous oblige à l’immobilité du confinement !
    Vous suivez ??
    Parce que moi, je déraille parfois dans cette situation !

  52. @ Lucile 2 décembre à 1h32
    « …je ne vois pas la politique sous l’angle sexuel… »
    Quand même, peut-être un peu !
    « La figure de la fiancée collante et névrotique a pour contrepartie celle du petit mec, flemmard, et obsessionnel, le tyranneau qui gonfle ses pectoraux et attend qu’on l’admire toutes affaires cessantes pendant qu’il joue au mâle alpha et s’enivre de discours pompeux, le nez sur le guidon. »
    Ou alors, votre tirade se veut délibérément réductrice.
    Vous oubliez allègrement que les « messieurs qui ont vidé les caisses, et mis le pays dans l’état où il est » ont été élus par une majorité de la gent féminine… forcément !
    La gent féminine : ça existe encore ce truc ?

  53. Xavier NEBOUT

    @ Achille
    Ça, c’est la tarte à la crème habituelle, mais il n’y a d’antisémitisme que celui qui veut l’y voir. C’était tout au plus ni de bon goût ni très intelligent.
    Le négationnisme lui-même ou le révisionnisme concernent l’Histoire et n’ont rien à voir avec l’antisémitisme même si les antisémites en sont souvent des adeptes.
    Vos amalgames relèvent d’une évidente malhonnêteté intellectuelle.

  54. @ Achille | 02 décembre 2020 à 11:23
    « L’affaire du « détail » selon laquelle les chambres à gaz sont un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.
    Il est des détails qui ont leur importance qui ne semblent pas affecter JMLP.
    Autre chose ?  »
    Ouais et suite à cette affaire qui a fait tortiller du popotin tous les merdias prout prout froufrou plumes au cul et que moi j’ai trouvé géniale, tous les commerces ont été sommés de retirer les affiches « prix au détail » de leurs étals. Ce mot horrible avait une connotation nazie et rappelait les zeures zombres chemises brunes etcétéri, choking !
    Y en avait un autre tout aussi génial : Durafour crématoire, vous vous en souviendez ? Y a que moi et mes potes fachos ultra droite qui étaient pliés de rire. Mais les vendeurs de chez Darty ont résisté et n’ont pas retiré les fours de leurs rayons, quels salauds ! Collabos houuuu !
    Et Gaz de France continue à propager ses gaz, quelle honte, rouvrons Nuremberg, vite !
    Mais ce ne sont que des détails tout ça, aut’ chose ?

  55. L’instrumentalisation des peurs, fascisme, nazisme, intégrisme, Covid-19, etc. est le quotidien du régime macronien :
    Terreur, illusion de la Démocratie et déliquescence organisée sont les fondements de cette Ripoublique de corrompus.
    Le totalitarisme qui se construit est la conséquence de la nature de ce Régime, le pire qu’aura connu notre pays.
    La France bascule dans l’ultrafascisme de gauche pour les raisons suivantes :
    – Le régime en place détruit la patrie, les institutions, les valeurs morales, civiques, son éducation et falsifie son histoire en repentance et collaboration avec l’ennemi islamiste.
    – Le régime en place promeut un système mafieux migratoire, artisans terroristes, ONG, passeurs, trafics esclavagistes, création volontaire d’une insécurité sanglante record dans nos rues.
    – Le régime en place détruit la cohésion et l’unité du pays : l’organisation de la haine : destructions casses incendies attaques de mortiers vitrines brisées, en toute liberté impunité de cette justice gauchiste complice des barbares sous-traitants de Macronéron.
    En revanche, le totalitarisme extrême islamogauchiste raciste racialiste indigéniste, clone des nazismes et stalinismes réunis mis en place pour le Nouvel Ordre Mondial du milliardaire gauchiste Soros, se porte très bien.

  56. @ Lucile
    « Ce n’est pas moi qui ai rallumé la guerre, je ne vois pas la politique sous l’angle sexuel, sauf quand les frasques de ces messieurs s’entremêlent avec leur travail, ce qui arrive, reconnaissez-le. »
    Cela arrive. Mais que font ces dames avec qui ces messieurs fricotent ? Elles ne travaillent pas ?
    Je n’envisage pas non plus la politique sous l’angle sexuel. Maintenant, force est de constater que de nombreuses personnes le font. Dans le cadre universitaire, j’ai pu assister à des choses assez surprenantes: c’est très bien de favoriser l’émergence de femmes dans le domaine, par exemple, des mathématiques. Elles en ont toujours été capables, et j’en ai des exemples historiques et contemporains convaincants.
    Mais on voit bien que favoriser l’émergence de femmes, cela passe aussi par cautionner des discours discriminants feutrés en sens inverse. Ce qui ne me chiffonne pas beaucoup, mais qui est néanmoins une réalité.
    En politique, on voit la même chose, à l’excès: des criardes qui préfèrent des enjeux symboliques aux enjeux réels, couplés à une résurgence des discours voulant remettre les femmes aux fourneaux.
    Il est vrai que la situation sociale des femmes et du féminisme, c’est un peu à géométrie variable. En France, les progrès sont la pilule, le port du bikini sur les plages, mais la présence féminine dans les conseils d’administration, ce n’est pas encore cela. Aux Etats-Unis, c’est quand même mieux au niveau de la présence féminine dans les conseils d’administration, mais la pilule et le bikini sur les plages, ce n’est pas encore cela.
    Personnellement, je trouve cela lassant d’être pris dans les tirs croisés sur les questions féministes. Des distributions de baffes gender-neutral s’imposent. Alors Taki’s Magazine, ce n’est pas ma tasse de thé, mais des fois, c’est nécessaire de pouvoir argumenter à coup de tatanes. Et c’est vrai que c’est moins intellectuellement malhonnête que Valeurs actuelles. Valeurs actuelles biaise en jouant sur les inclinations politiques de ses lecteurs, et ne les amène à penser que davantage dans leur sens. Un peu comme un page Facebook, en somme. Taki’s Magazine est assez extrême, mais la provoc’ honnête me sied mieux que le biais de confirmation perpétuel. Je trouve cela plus sain.

  57. @ Lucile | 02 décembre 2020 à 11:40
    Le patriarcat juridique dans la famille mariée a été aboli en juin 1970, il y a 50,5 années. J’avais alors 17 ans, donc innocent de ce patriarcat et pourtant comme à des millions de sans-utérus, on nous l’a fait payer en détruisant notre dignité d’ascendant. Vengeance post-générationnelle abjecte.
    Il ne vous aura pas échappé que les pompeuses-draineuses de budgets autrement dit les videuses de bourses publiques ont ces dernières années osé brandir un couplet suranné de glapissements contre le patriarcat (ce que par pudeur elles n’osaient plus faire après les traquenards juridiques installés par l’avocate-ministre Pelletier lesquels insidieusement ont inoculé une ‘matriarchy’ dès le milieu des années 80, cf la tentative de correction du Dr Malhuret en juillet 1987). Mais attention, « patriarcat » : seulement du sale mâle blanc indigène et souchien ! Etc.
    Avez-vous lu l’oeuvre d’une grande féministe ostracisée par les LGBTPDXXyzAlphaBêtaGammaEtc : Evelyne Sullerot co-fondatrice du Planning avec la gynécologue Weill-Hallé en 55-56 ? Je ne suis pas du tout sur la ligne de « Maître Marchenoir », et c’est en grande partie à l’étude de la pensée « élucidante » d’Evelyne que je le dois. Pour commencer, laissez-moi vous recommander de déguster « Pilule. Sexe. ADN » (2006, Fayard).

  58. @ sylvain | 02 décembre 2020 à 15:40
    Pauvre sylvain déjà bourré à 15H40. La soirée risque d’être très longue !

  59. Notre hôte nous avait adressé une remontrance sur l’abus de la pratique de liens tous azimuts afin d’appuyer un argument.
    Hélas, l’avertissement de Philippe Bilger a rempli un violon, ça continue de plus belle.
    Le charmant auteur Patrick Rambaud avait décrit ce travers, « l’averse culturelle », qui consiste à noyer votre interlocuteur de citations et liens qui vous contraignent à relire toute la BNF avant de pouvoir répondre, une descente culturelle en apnée, on suffoque.
    À en lire certains, il nous faudrait se cogner toute la littérature psycho/socio/politico canadienne et américaine pour avoir le droit d’objecter. À voir leur état on s’en passera.
    BNF : Bibliothèque nationale de France
    Patrick Rambaud « Le Roland-Barthes sans peine »
    Savonarole « Comment parler pour ne rien dire » éditions Tallandier, 2020, 15 euros.

  60. @ Giuseppe
    Oui depuis Pompidou on a fait des progrès. Mais si celui qui me fera rêver ne sera pas celui qui parlera de voitures électriques ou de train à hydrogène, qui sont d’absolus non-sens. Quand à l’adaptabilité du genre humain, elle va avoir intérêt à passer le turbo, et vite.
    « Un des plus grands capitaines d’industrie que j’ai connus était un visionnaire : « À la justice, mettons des justiciers (magistrats), aux études (bureaux d’études) mettons des étudiants, à la production mettons des productifs et à l’économie des économistes… »
    Rien de visionnaire, les pays communistes choisissaient leurs ministres ainsi, et c’est encore largement le cas en Russie. On ne peut pas dire que le résultat soit meilleur que chez nous, franchement. La politique c’est un métier et l’administration aussi, d’ailleurs. C’est facile de taper sur les énarques mais à tout prendre je préfère que ce soient ex qui administrent le pays que les polytechniciens. À l’administrateur de rédiger les règlements et de les faire appliquer, à l’ingénieur d’établir les normes et de conduire les projets industriels. Une communauté humaine ne se traite pas comme un milieu naturel !
    ———————————————————-
    @ Lucile
    Ce texte est effarant. Il aligne les lieux communs les plus éculés et trahit les complexes de son auteur face aux femmes. Mais Taki’s Magazine est d’une insigne faiblesse, de toute façon, il faut vraiment beaucoup de talent pour être lisible quand on fait dans le registre exclusif de la provocation.
    ——————————————————–
    @ Achille
    @ Xavier NEBOUT
    @ sylvain
    Vous datez, il y a des sorties lepénistes plus récentes: « Nous c’est Strauss, pas Kahn » après un bal de Nouvel An d’une corporation étudiante viennoise où le père et la fille étaient invités, et « la fournée » de Patrick Bruel qui lança la procédure d’exclusion de son parti du fondateur du FN.
    C’est pour ça que je ne comprendrai jamais les Goldnadel, Zemmour, Elisabeth Lévy qui fricotent avec l’extrême droite, ou des gens comme David Rachline qui en font partie…

  61. Droit de rêver, droit de rêver, certes, mais les rêves qu’on nous mitonne sont parfaitement capables de nous faire tomber du lit !
    La France devient une spécialiste du non-sens. Notre Justice a entériné la perpétuité limitée à vingt ans. Elle tolère la prostitution mais frappe durement le « client » des prostituées.
    Très récemment, nos éclairés gouvernants ont gravement décidé l’installation de la Grande Roue à Lille, mais avec interdiction d’y accéder. Les stations d’hiver ont le droit d’ouvrir mais avec interdiction des remonte-pentes et autres tire-fesses. Pour faire bonne mesure, les stations suisses situées à un jet de pierre sont interdites aux skieurs français.
    On va donc rêver d’une année 2021 avec des piscines mais sans eau. Et des élections sans candidats.
    Pour les très prochains vaccins anti-virus, je demande que tous nos responsables politiques se fassent vacciner très ostensiblement sous le contrôle du célèbre comité scientifique lui-même paré-attesté.
    Mais « ils » sont bien capables d’inventer une seringue sans aiguille.
    Quelle joie d’être dirigés par les plus clairvoyants de nos sapeurs Camember.
    Petits zoziaux qui z’êtes dans le feuillage… Bande de configurés !

  62. @ Caserte | 02 décembre 2020 à 15:11
    J’ai simplement voulu dire qu’il y a autant d’hommes que de femmes névrosés (avec plus de conduites à risque chez les hommes), et j’ai voulu montrer qu’à une description dévalorisante de la femme et de son rôle en politique, une autre tout aussi dévalorisante de l’homme pouvait être proposée. Ce n’est pas moi qui ai entamé les hostilités, et qui ai placé la discussion sur ce terrain.
    Le vote des femmes pendant très longtemps n’a pas changé grand-chose aux résultats des scrutins. Quand ça se joue à très peu, par les temps qui courent, ce sont surtout les écolos qui permettent de faire pencher la balance, et qui tiennent l’élu en otage. Et bientôt ce seront d’autres minorités qui seront largement en mesure de peser.
    Les femmes, de toute façon, ne sont pas une minorité, elles constituent la moitié du corps électoral et ne représentent pas un groupe homogène.
    Toujours est-il qu’au final, en conclure que parce que les femmes votent, elles sont responsables de l’action menée par les acteurs politiques, à mon avis autant mais pas plus que le reste des votants ; et je doute fort que le critère du sexe des électeurs soit le plus pertinent pour expliquer les résultats électoraux et l’action des élus.
    C’est toujours cette confusion entre les femmes en général et les activistes féministes qui me met hors de moi.

  63. Patrice Charoulet

    L’un d’entre nous (Savonarole) se plaît à commenter ce jour un texte de Philippe Bilger publié le 19 août… 2014 !
    Je n’ai pas d’opinion sur ce commentaire. En revanche, je me demande comment on fait pour retrouver un texte écrit en 2014 sur ce blog. Je n’y aurais pas songé.
    Au surplus, pour faire cela, il ne faut pas rechercher un ample lectorat.

  64. @ Patrice Charoulet | 02 décembre 2020 à 20:30
    Bonsoir,
    Sur la page d’accueil vous avez une fenêtre à gauche de l’écran, tapez Poutine et vous trouverez.
    On peut ainsi s’amuser à retrouver l’éloge de Sarkozy, l’éloge de Hollande, l’éloge de Macron, c’est bidonnant.

  65. @ Tomas
    Plus exactement « ici on a eu Strauss sans le Kahn ».
    Dans le genre blagues pourries, c’est du lourd.
    Et on se demande pourquoi ça tourne autour du même thème et que ça lui vient, naturellement, comme ça…
    Le problème est que ce type de propos est censuré et donc cela ne permet pas aux électeurs de voir pleinement pour qui ils voteraient. À ceci s’ajoute la vacuité du programme. Mais les autres ont-ils mieux ?
    Au moment de voter, c’est sûr que c’est mieux d’avoir ces phrases en tête dans l’isoloir.

  66. @Tomas | 02 décembre 2020 à 19:12
    « Rien de visionnaire, les pays communistes choisissaient leurs ministres ainsi, et c’est encore largement le cas en Russie. On ne peut pas dire que le résultat soit meilleur que chez nous, franchement. La politique c’est un métier… »
    Rien de visionnaire, effectivement, mais la Russie est aussi ouverte à une économie de marché donc peu différente des nouveaux systèmes de politiques de scientifiques mis en place petit à petit par les partis.
    Je ne crois pas que l’Allemagne soit un repaire de gauchistes, ils ont reconduit, si je me souviens bien, une physicienne de formation, Angela Merkel, depuis des années, la femme la plus puissante du monde, cela devrait interpeller aussi.
    Et j’ai entendu aussi que les gestionnaires de la pandémie en Allemagne sont, par régions, des spécialistes et pas spécialement des politiques purs et durs.
    En France nous avons fait de la politique un métier – on voit où en est l’industrie, la pandémie, la dette…
    Je suis viscéralement contre la politique de métier, c’est la thrombose assurée.
    Je ne crois pas plus qu’un autre qu’un polytechnicien puisse mieux gérer un pays, mais aujourd’hui sans un minimum d’esprit scientifique la perception des évolutions aura toujours un temps de retard.
    Angela Merkel capte toujours plus vite que les autres les évolutions, et si je me souviens bien, quand il a fallu faire de « bonnes finances » à la France, Jacques Rueff était plutôt bien placé, et je poursuis, la finance aux financiers, le ciment aux cimentiers, Charles de Gaulle n’était pas un communiste forcené lui non plus, ni Pinay.
    The right man in the right place. Je me souviens d’un « Douste blabla » aux Affaires étrangères… Et Raffarin le Chinois qui parle anglais comme une vache espagnole qui m’a bien fait rire, tu parles d’un artiste !

  67. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 02 décembre 2020 à 13:25
    En appui à votre commentaire :
    Lors d’un récent débat sur LCI, leur correspondante en Allemagne, clairement fan d’Angela Merkel, à un des bavards qui demandait pourquoi l’Allemagne savait gérer la crise Covid mieux que la France, a répondu : « Simple ! Angela Merkel a un Conseil Scientifique comme Macron sauf que AM est elle-même une scientifique possédant un doctorat de chimie ce qu’elle n’oublie jamais de mentionner. Elle connaît les méthodes de travail et comprend le mode de raisonnement des scientifiques, elle sait en tirer les bonnes décisions. Macron se veut un esprit supérieur intellectuel mais ne comprend en rien les scientifiques. »
    Elle a ajouté : « Par ailleurs dans tous les Länder allemands, comme au niveau fédéral, 40 % de politiciens sont des scientifiques qui, lors de la désindustrialisation de l’Europe en faveur de la Chine, se sont opposés au départ de certaines industries clefs allemandes, ce qui n’est pas le cas en France où les politiques n’ont, pour la plupart, aucune connaissance scientifique, et qui explique que l’industrie allemande représente toujours 20 % du PIB allemand alors qu’en France il est à peine de 12 %. »
    CQFD !
    Il s’agit là d’une particularité de nos politiciens et médias, ignorer les scientifiques et occulter systématiquement tout ce qu’ils ne comprennent pas, ce qui fait beaucoup, comme ils occultent peut-être le revers du tabassage du producteur noir il y a quelques jours, un des leurs, et oublient de nous informer du barrage d’insultes dont il a probablement fait profiter nos policiers.
    Tôt ou tard il va falloir que nos médias comprennent que nous vivons dans un monde de plus en plus conditionné par les sciences et qu’il est grand temps de les incorporer dans la gouvernance du pays. Ce qui nous évitera d’hériter d’un bachelier abandonnant des études de médecine au bout de seulement six mois et d’en faire un ministre de l’Ecologie, pourtant un domaine hautement scientifique.
    Heureusement il a abandonné de lui-même, comprenant qu’il ne comprenait pas !

  68. @ Giuseppe
    « En France nous avons fait de la politique un métier – on voit où en est l’industrie, la pandémie, la dette… »
    Les Allemands aussi. Merkel a commencé comme ministre de Kohl et de vieux requins de la politique allemande comme Schäuble ou Steinmeier sont toujours là. Ça ne sert à rien de trop se lamenter, ça fait bien longtemps (depuis les années 1870) qu’ils nous dament le pion en matière industrielle, ça ne nous a pas encore transformés en Bulgarie. La roue finira bien par tourner, tout système se sclérose, même si j’envie aux Allemands leur culture de la décision par consensus et la probité de leurs politiciens par rapport aux nôtres.
    La critique de la politique française et de ses liens incestueux avec la haute administration est légitime, mais bon c’est en gros soit des énarques, soit des avocats ou des médecins. Bref, la même engeance de notables embourgeoisés. Que voulez-vous qu’il en sorte d’extraordinaire ?

  69. Tiens, puisqu’on en est aux fantasmes centristes de Monsieur Bilger pour présidentielle, Giscard qui a dû le faire fantasmer un max en 74, vient de casser sa pipe.
    Encore un politicard sans conviction qui va avoir beaucoup d’amis et beaucoup d’éloges tout d’un coup, on imagine.
    Pensez donc !
    – Le regroupement familial au moment de la crise pétrolière, il fallait avoir une vraie vision pour l’avenir…
    – Qui dit en 90 que la France n’est pas un pays d’immigration et qui balance Maastricht en 92.
    – Et qui a fini son « oeuvre » sur la Constitution européenne incompréhensible de 2005.
    Macron va direct l’envoyer au Panthéon celui-là, c’est son ancêtre politique. En plus il a besoin d’une cérémonie et d’un discours avec plein de belles phrases dedans pour se refaire parce que ça va pas du tout en ce moment avec Castex « Fernandel premier ministre ».

  70. Robert Marchenoir

    @ Lucile | 02 décembre 2020 à 01:32 + 02 décembre 2020 à 11:40
    Avez-vous seulement lu l’article que j’ai mis en lien, et dont sont extraites les citations qui vous énervent ? Ces dernières ne constituent qu’une petite partie de l’argumentaire.
    Il me semble que vous avez réagi avec les tripes, sur ce coup-là.
    Le fait que la politique soit conduite à 95 % par des hommes, comme vous l’affirmez, premièrement est faux — cela fait longtemps que les femmes sont entrées en masse en politique, et d’ailleurs l’article ne parle pas de politique politicienne, ce que vous sauriez si vous l’aviez lu : il parle de la politique au sens large, ce qui inclut 100 % des populations.
    Deuxièmement, cela ne réfuterait nullement le propos de l’auteur, lequel parle de la féminisation de la mentalité politique en général, ce qui inclut, bien évidemment, les hommes.
    En fait, l’auteur ne fait ni une ni deux pour expliquer que les hommes sont désormais des lopettes, ce qui devrait vous ravir, je suppose, au regard de votre tirade vitupérant « le petit mec, flemmard et obsessionnel, le tyranneau qui gonfle ses pectoraux et attend qu’on l’admire toutes affaires cessantes pendant qu’il joue au mâle alpha et s’enivre de discours pompeux, le nez sur le guidon ».
    Vous avez adhéré au club des vieilles dames aigries ouvert par Mary Preud’homme, récemment ?
    Si vous aviez lu l’article que j’ai mis en lien, vous auriez vu qu’il est infiniment plus subtil, plus profond et plus juste que la caricature que vous en offrez. Il parle du rôle des entreprises privées dans la politique, du rôle de la technologie, de la démocratie et de bien d’autres choses.
    Par ailleurs, oui, la féminisation des mentalités est indiscutable, et en effet ce n’est pas toujours pour le mieux. Les « petits mecs, mâles alpha », etc., produisent la politique trumpiste, poutiniste, erdoganiste, nord-coréenne et quelques autres, et celles-là n’ont pas le vent en poupe dans le monde occidental.
    La mentalité politique qui a le pouvoir actuellement, c’est bel et bien celle que décrit Z-Man. La féminisation de la société va de pair avec l’assistanat, la censure qui ne dit pas son nom, la perte du sens pratique, l’étatisme et le politiquement correct.
    Enfin, mon admiration pour Margaret Thatcher ne découle nullement du fait qu’elle est une femme, comme j’ai eu l’occasion de l’expliquer lors d’un échange avec Mary Preud’homme.
    De même que ma défense de Michel Zecler, dans l’agression qu’il a subie, ne découle nullement du fait que c’est un Noir.
    Peut-on sortir cinq minutes du sectarisme primaire, pour ne pas dire du nombrilisme radical ?
    Est-il possible que ces dames (et ces messieurs, d’ailleurs) cessent de prendre des réflexions générales pour des attaques personnelles, et en tirent prétexte pour procéder, du coup, à de véritables attaques personnelles ?
    Seriez-vous une « needy girlfriend with a personality disorder », selon la métaphore que j’ai citée ? Je ne vous ai pas accusée d’une chose pareille, il me semble.
    ______
    @ Savonarole | 02 décembre 2020 à 18:50
    « Notre hôte nous avait adressé une remontrance sur l’abus de la pratique de liens tous azimuts afin d’appuyer un argument. »
    Il me semble que vous faites une erreur d’interprétation complète au sujet de cette intervention.
    Au demeurant, quel pourrait bien être le mal causé par l’ajout d’un lien ? A part le déplaisir esthétique éprouvé par breizmabro à la vue d’un passage en bleu, je ne vois pas.
    Et puis il serait singulier de se plaindre qu’un argument soit étayé.
    Il existe un usage approprié du lien, qui est le suivant : le lien ne doit pas se substituer à l’information ou au raisonnement. Le commentaire et l’argumentation doivent être compréhensibles sans le lien.
    En revanche, le lien remplit pleinement son objet lorsqu’il renvoie à un document attestant de la véracité des faits allégués, permettant de connaître la source d’une information ou d’un point de vue, ou encore permettant d’approfondir la question évoquée par le commentateur.
    Le lien est l’un des plus extraordinaires moyens de partage de la connaissance permis par Internet, et je vois mal au nom de quoi il faudrait s’en priver.
    ______
    @ sylvain | 02 décembre 2020 à 16:15
    « …fait tortiller du popotin tous les merdias prout prout froufrou plumes au cul… »
    Moi ça me fait marrer, que voulez-vous. C’est comme le triangle ou les coups de timbale dans un orchestre symphonique. Il n’y aurait que ça, on s’ennuierait vite. Mais à l’instar d’un fond de sauce bien compris, ça rythme la musique.

  71. @ Savonarole
    « À en lire certains, il nous faudrait se cogner toute la littérature psycho/socio/politico canadienne et américaine pour avoir le droit d’objecter. […] Savonarole « Comment parler pour ne rien dire » éditions Tallandier, 2020, 15 euros. »
    Oh ! On peut aussi se la jouer chauvin, si vous le voulez ! Commençons ici:
    « On voit par cet Essai que la théorie des probabilités n’est au fond que le bon sens réduit au calcul: elle fait apprécier avec exactitude ce que les esprits justes sentent d’instinct, sans qu’ils puissent souvent s’en rendre compte. Elle ne laisse rien d’arbitraire dans le choix des opinions et des partis à prendre, toutes les fois que l’on peut, à son moyen, déterminer le choix le plus avantageux. Par là, elle devient le supplément le plus heureux à l’ignorance et à la faiblesse de l’esprit humain. Si l’on considère les méthodes analytiques auxquelles cette théorie a donné naissance, la vérité des principes qui lui servent de base, la logique fine et délicate qu’exige leur emploi dans la solution des problèmes, les établissements d’utilité publique qui s’appuient sur elle, et l’extension qu’elle a reçue et qu’elle peut recevoir encore par son application aux questions les plus importantes de la Philosophie naturelle et des sciences morales ; si l’on observe ensuite que dans les choses mêmes qui ne peuvent être soumises au calcul elle donne les aperçus les plus sûrs qui puissent nous guider dans nos jugements, et qu’elle apprend à se garantir des illusions qui souvent nous égarent, on verra qu’il n’est point de science plus digne de nos méditations, et qu’il soit plus utile de faire entrer dans le système de l’instruction publique. » — Pierre-Simon, marquis de Laplace, Réfléchir pour devenir moins c*n, 33000 euros chez Camille Sourget, libraire.

  72. Cher Achille,
    J’ai omis de mentionner la célèbre « fournée » de mon pote JMLP, veuillez m’excuser, suite à cette génialissime sortie du tribun FN qui a fait bondir de rage la merdiacrasserie de gauche, mon boulanger a été prié de retirer la pancarte de sa vitrine sur laquelle étaient mentionnées les heures des dernières fournées à l’intention des clients. Déjà que le four dans son labo avait les mêmes dimensions que ceux des célèbres camps nazis, la gauche y voyait un signe de résurgence et de retour des zeures zombres, j’ai même conseillé au boulanger de ne plus remettre sa chemise brune pour ne pas prêter à confusion, une vitrine est si vite brisée de nos jours, spécialité très gauchiste.
    De plus, après l’interdiction des têtes de nègres, gâteaux très racistes, le mot viennoiserie a été effacé des tablettes du magasin, rappelez-vous, l’Europe a tremblé quand tous les FNistes de France et de Navarre se sont rendus au bal de Vienne annonciateur du retour de la bête immonde.
    J’aurais aimé y être invité, ne voir que des blonds aux yeux bleus, écouter du Wagner et danser des valses de Strauss dans des châteaux de l’ex-Empire austro-hongrois, quelle superclasse, une race sublime, propre, belle et d’extrême droite, le top.
    Les gauchiasses fous de rage à l’annonce de cette invitation fasciste nazie n’ont hélas pas la même chance, devoir se contenter d’aller vomir sa haine dans ce vaste urinoir géant et salle de shoot qu’est devenue la place de de la raie pue la bique, ça fout les boules ; je les comprends.
    Vive JMLP et ses sorties géniales qui nous manquent, à nous les nostalgiques de cette époque fabuleuse.

  73. @ Claude Luçon | 02 décembre 2020 à 23:03
    « Il s’agit là d’une particularité de nos politiciens et médias, ignorer les scientifiques et occulter systématiquement tout ce qu’ils ne comprennent pas »
    Les politiciens et médias ont ignoré les scientifiques ? Vous plaisantez j’espère !
    Depuis le mois de mars dernier, le président a fait appel aux plus prestigieux épidémiologistes, virologues français, tous bardés de prix et de titres prestigieux afin de lui proposer des solutions pour lutter contre la Covid-19.
    Il a même rencontré le professeur Raoult afin d’avoir tous les avis, même les plus controversés.
    Certes il n’a pas fait appel à un ingénieur spécialisé dans le forage des puits de pétrole, mais je ne suis pas persuadé que ce dernier aurait apporté des solutions plus pertinentes que celles des scientifiques dont c’était la spécialité.
    Quant aux journalistes, eux aussi ont invité sur leurs plateaux TV tout le gratin du corps médical depuis les professeurs éminents, les généralistes qui sont au contact direct avec les malades et bien sûr les inévitables syndicalistes qui se complaisent à dire que tout va mal et que le gouvernement n’a pas su anticiper.
    Il est pourtant clair que si un autre parti avait été au pouvoir, la courbe des malades atteints de la Covid-19 et le nombre de morts auraient été strictement les mêmes. Ceci tout simplement parce que scientifiques et gouvernements des pays du monde entier (et non seulement la France) ont tous été dépassés par ce virus que d’aucun considérait au départ comme une simple grippette saisonnière.
    Fatale erreur !

  74. @ Claude Luçon | 02 décembre 2020 à 23:03
    J’ai eu hier au soir un ancien collègue avec qui j’ai gardé des liens étroits.
    Il a racheté son entreprise actuelle, vient d’en reprendre une autre en difficulté.
    C’est un ancien ESTP, il avait été élu, il a fui devant les murs d’incompréhension des politicards.
    Et cela, la classe politique en France a du mal à le comprendre, quand en réunion on leur parle technique ou industrie.
    Il vient de verser l’ intéressement à ses salariés, il a du boulot « plein le porte-pipe » comme on dit chez nous, il cultive un savoir-faire et une image d’entreprise chère… Les commandes affluent.
    « Tu me diras quelles entreprises en période de pandémie ont versé de l’intéressement !? ». La messe est dite. Elevé lui aussi à l’école du travail et de la rigueur.
    Et pour les élus muscler les attachés parlementaires de techniciens, sinon la révolution industrielle qu’on nous promet va se terminer en eau de boudin.
    Si nous avions affaire encore à de vrais littéraires à la tête du pays, on pourrait y croire, mais seulement des hâbleurs pour la plupart, des éoliennes sans le socle. Allez courage !

  75. @ sylvain | 03 décembre 2020 à 07:26
    Cher sylvain,
    Au risque de vous surprendre, vos commentaires à la J-M Bigard ne me rendent pas « fou de rage ». Je trouve même un fond de pertinence (niveau homéopathique) dans certaines de vos éructations.
    D’ailleurs je ne me considère pas comme appartenant à cette « gauchiasse » que vous vilipendez. Si c’est moi que vous visez, vous vous trompez de cible.

  76. @ Robert Marchenoir | 03 décembre 2020 à 00:42
    Merci de m’avoir répondu. Comme nous sommes hors sujet, je vais vous répondre aussi brièvement que possible.
    Non je n’ai pas lu l’article. Oui j’ai réagi avec mes tripes, bien sûr, je ne prétends pas le contraire ; il me semble que c’est un peu l’effet recherché.
    Les hommes seraient en train de devenir « des lopettes ». D’abord ça ne me paraît vrai que pour une minorité ; et surtout je n’appelle pas ça se féminiser. Peut-être cela les fait-il ressembler à des caricatures de femmes, mais non à de vraies femmes. Idem pour les femmes adoptant des comportements masculins, ça reste des copies, et des copies souvent ratées.
    Les modèles sociaux qui aboutissent à ces comportements sont plutôt à mon avis des modèles adolescents, en rapport avec des hésitations et une peur de la sexualité, comme en témoigne le mouvement transgenre ; ce mouvement me paraît d’ailleurs relever d’une pathologie sociale non réductible à une simple névrose. Il s’apparente au déni, et pose des questions graves sur la folie collective. Cependant les cas revendiqués, bien que symptomatiques, restent très faibles en nombre.
    En France, la majorité des gens que je croise ne sont ni des lopettes ni des viragos. Rien à voir avec de simples caricatures.

  77. @ Tomas | 02 décembre 2020 à 23:36
    « Bref, la même engeance de notables embourgeoisés. Que voulez-vous qu’il en sorte d’extraordinaire ? »
    Ben… Rien !
    Avec la crise du Covid-19, l’institut Rexecode attend en 2020 un trou de 68 milliards d’euros contre 58 milliards l’an passé. Les exportations pourraient plonger de près de 100 milliards d’euros, notamment à cause du coup de frein dans l’aéronautique.
    Le pays affiche un delta tous les ans d’environ 150 milliards. Tous les ans ! Et 2 400 milliards de dettes à venir.
    À une époque nous avions l’impression de pomper, maintenant comme la mère de Napoléon je pense « pourvu que ça dure »… Mais à un moment donné il va falloir passer à la caisse, la directrice administrative et financière nous faisait signe… Eh oui, pour de bons crédits il faut savoir rembourser, et pas seulement les intérêts, le capital aussi c’est de la dette.
    Et je peux vous assurer que les budgets n’étaient jamais votés en déficit, peut-être est-ce un peu pour cela que mes anciens collègues sont en vie… économiquement s’entend.

  78. @ Achille 03 décembre à 08:05
    « Il est pourtant clair que si un autre parti avait été au pouvoir, la courbe des malades atteints de la Covid-19 et le nombre de morts auraient été strictement les mêmes ».
    Quelles sont vos sources ? Madame Soleil en direct du Paradis ? Votre doigt mouillé ? Un tweet à vous adressé par l’Elysée ?
    Ben non, M’sieur, ma conviction que Macron est le meilleur.
    Encore bien que celle-ci ne vous conduise pas à tenter de nous faire croire qu’en France, ça va beaucoup mieux qu’ailleurs.
    Simple détail : dans la Ve République, ce ne sont pas les partis qui sont au pouvoir… et encore moins sous l’ère Macron, qui use et abuse de tout ce qui lui permet de contourner les prérogatives du Parlement.
    Sur ce, bonnes vacances à la neige, dans une station française sans restaurant et sans remontées mécaniques… À moins que vous préfériez aller voir la grande roue qui va faire la joie des Lillois… Le monde entier en rit.

  79. @ Achille | 03 décembre 2020 à 10:45
    Cher Achille, y en a marre de s’envoyer des « chers » mais promis juré craché c’est la der.
    Sinon j’en ai une très courte aussi, titre sur mon blog pour un article :
    JMLP au four et au Jean Moulin.
    Elle est bonne n’est-ce pas ? Notez Firmin, je la replacerai à la Cour ! au prochain bal à Vienne bien sûr, la capitale de l ‘autruchon gris où je fais toujours führer.
    Je vous laisse, j’entends le bruit des glaçons dans mon verre de whisky.

  80. @ Serge HIREL | 03 décembre 2020 à 11:20
    « Quelles sont vos sources ? Madame Soleil en direct du Paradis ? Votre doigt mouillé ? Un tweet à vous adressé par l’Elysée ? »
    Je n’ai pas de sources particulières, mais je me fie aux faits, tout simplement en évitant de me laisser intoxiquer par une opposition pour qui tout est bon pour discréditer le pouvoir en place.
    1- Le nombre de masques était insuffisant en mars dernier pour les distribuer à tous les citoyens. Faute qui incombait à ses prédécesseurs qui n’ont pas renouvelé le stock.
    Difficile de leur en vouloir d’ailleurs puisque lors de l’apparition de la grippe de 2009, aucune disposition n’avait été prise pour la distribution de ces masques.
    Pire, à l’époque il existait un vaccin contre le virus H1N1, mais la plupart des Français ont négligé de se faire vacciner.
    Bilan des courses : des millions de doses ont fini à la poubelle.
    Selon la Cour des comptes, les vaccins ont coûté 382,7 millions d’euros à l’Etat français.
    2- Le gouvernement a certes réagi avec retard, mais en mars, il fallait écouter tous les éminents professeurs de médecine qui affirmaient qu’il ne s’agissait que d’une simple grippette (les professeurs Juvin et Raoult en tête) et que dès les beaux jours, tout allait rentrer dans l’ordre et que les Français pourraient aller vaquer à leurs occupations habituelles.
    3- Ne parlons même pas des leaders de l’opposition, MLP notamment qui ont fait tout un pataquès parce que E. Macron voulait reporter les élections municipales à cause des risques d’épidémie, suivie immédiatement pas les leaders de droite et de gauche trop contents de s’engouffrer dans la brèche.
    Alors oui, je dis qu’avec un autre parti au pouvoir, la situation aurait été la même, d’autant que le président qui aurait été à la place de Macron aurait disposé des mêmes prérogatives que lui et n’aurait certainement pas sollicité l’avis du parlement. Ce qui dans des situations d’urgence peut se concevoir quand on voit les députés s’invectiver comme des chiffonniers dans l’hémicycle. Et pendant ce temps les hôpitaux auraient continué à se remplir et la Covid-19 à s’étendre dans tout le pays.

  81. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 03 décembre 2020 à 09:12
    Les scientifiques et ingénieurs sont parfaitement conscients de se qui se passe et qu’on les occulte systématiquement.
    Je l’ai déjà mentionné ici, ils se retrouvent dans l’IESF, 1 200 000 membres au total, dont toutes nos grandes écoles dont les médias ne parlent jamais.
    Les grandes écoles sont gérées par leurs anciens élèves, pas par un haut fonctionnaire du ministère. Elles sont en pleine révolution avec des échanges et croisements d’étudiants dans toutes les disciplines, sous la forme de Paris-Tech, à l’américaine. Même l’armée vient de les rejoindre en formant l’ENSIM, soeur jumelle de l’ENSAM.
    Ils attendent, sachant que leur tour viendra le jour, proche, où les Français seront las d’être gouvernés par des ânes ambitieux, pardon enas pas anes ambitieux, simple erreur de frappe !
    Il y a deux France : celle politico-médiatique qui se pavane avec l’efficacité des paons et celle technico-scientifique qui bosse discrètement !
    L’une connue et médiatisée, l’autre ignorée et occultée !
    ————————————————-
    @ Achille | 03 décembre 2020 à 08:05
    Achille !
    Vous ne semblez pas comprendre le sens de mon texte :
    Merkel est scientifique et comprend les scientifiques, résultat elle prend les décisions justes et les médias allemands n’ont aucun problème avec leurs scientifiques.
    Nous avons un énarque qui se veut super intello, secondé par un autre énarque qui est un super fonctionnaire, ni l’un ni l’autre ne comprennent leurs scientifiques, ils vadrouillent entre des conseillers et journalistes aussi ignares les uns que les autres qui sèment le bazar chez les scientifiques, les jouant les uns contre les autres pour cacher leur propre ignorance.
    Nos jeunes scientifiques ont compris, ils partent s’installer aux USA et ailleurs.
    Ce n’est d’ailleurs pas nouveau.
    Par ailleurs des scientifiques il y en a de toutes sortes, pas seulement en virologie, par exemple en électronique, métallurgie et minéralogie, radioactivité, géologie et tectonique, agriculture, écologie, chimie, climatologie, biologie, physique newtonienne et quantique, mathématique de l’infiniment petit, cosmologie…
    Il faut beaucoup plus dans une démocratie moderne que se soucier d’un virus sinon nous voyagerions toujours en charrette tirée par une vieille bourrique, communiquerions par concierges et mégères interposées, aurions une durée de vie de 60 ans au mieux, pas de problèmes de retraites, une forte mortalité infantile de 50 %… enfin il n’existerait pas de Justice au Singulier et je n’aurais pas le privilège de vous lire 🙂
    Achille ! Être contre systématiquement est un jeu qui peut être plaisant mais encore faut-il qu’il y ait une logique derrière.

  82. @ Achille | 03 décembre 2020 à 08:05
    D’accord avec vous, les scientifiques ont voix au chapitre en France concernant la gestion de la Covid, mais ils ont leurs dissensions, et un gouvernement composé en majorité de scientifiques n’est finalement pas plus pragmatique. Certains dirigeants de formation scientifique ne réussissent pas toujours aux entreprises qu’ils sont appelés à diriger. Je pense par exemple à Jean-Marie Messier à la tête de la Générale des eaux.
    Pour ce qui est de la gestion de la pandémie, certains épidémiologistes pensent en effet que quoi qu’on fasse, une épidémie de type Covid passe et touche ceux qu’elle peut atteindre, tous ceux-là et seulement ceux-là, puis elle s’en va. Ses ravages dépendent de causes climatiques, de la proportion de personnes très âgées dans la population, du nombre de personnes déjà plus ou moins immunisées par des infections à d’autres coronavirus, etc. (Dans les EHPAD où le mal s’est répandu comme une traînée de poudre, 40 % des résidents n’ont pas été touchés, et beaucoup de ceux-là ne risquent plus de l’être). Donc les choix politiques n’agiraient que de façon marginale sur les contaminations.
    Cependant il y a une autre variable qui dépend, elle, et hautement, des choix politiques relatifs à l’épidémie. C’est celle de la croissance.
    Nombre total de morts par million d’habitants aujourd’hui 3 décembre aux USA : 843
    Nombre de morts par million d’habitants aujourd’hui 3 décembre en France : 824
    USA, croissance en 2020 ≈ 0 %
    France, croissance en 2020 ≈ – 11 % (MOINS 11 %…)
    La différence me paraît s’expliquer pour ces deux pays par le degré d’étatisation et de centralisation, et par le niveau d’éducation économique général de chacun, plus que par le nombre de scientifiques au pouvoir.
    On ne comparera pas la restriction des libertés dans les deux pays, mais en France nous sommes à n’en pas douter dans le haut du tableau. L’État de New York et la Californie en ont fait presque autant que nous sur ce point, au contraire par exemple du Texas, qui a opté pour un modèle plus souple.

  83. @ Claude Luçon | 03 décembre 2020 à 12:41
    Certes Angela Merkel a une formation de physicienne de haut niveau, mais de par ses responsabilités elle a aussi été amenée à prendre des décisions qui sortaient totalement de son domaine de compétence (décisions d’ordre économique, juridique, géopolitique).
    Quand vous travailliez pour votre compagnie pétrolière, et ce quelles soient vos responsabilités que j’imagine de haut niveau, vous aviez quand même à rendre des comptes à votre hiérarchie. Celle-ci n’était pas seulement composée de scientifiques spécialisés dans le domaine de la chimie, des techniques de forage et disciplines traitant de la résistance des matériaux. Ces gens-là ne possédaient pas vos compétences, mais ce sont eux qui dirigeaient la boîte à partir d’autres compétences que les seuls aspects scientifiques.
    Même s’ils n’étaient pas capables d’apprécier les arguments techniques que vous leur soumettiez dans l’intérêt de l’entreprise, je suppose qu’ils se rangeaient à vos arguments quitte pour cela à vous poser des questions (que vous estimiez un peu stupides) afin d’être bien sûrs de les avoir bien compris.
    J’en parle d’autant plus librement que j’ai été dans des situations similaires.
    Eh bien il en est de même pour un président de la République, un Premier ministre ou même un simple ministre. Le fait d’avoir fait l’ENA ne saurait être considéré comme une tare. Le concours est suffisamment relevé pour que ceux qui sont admis dans cette école possèdent un esprit d’analyse et de synthèse suffisamment affûté pour prendre des décisions pertinentes à partir des solutions qui leur sont proposées.

  84. @ Achille 03 décembre 2020 à 12:39
    « …le président qui aurait été à la place de Macron aurait disposé des mêmes prérogatives que lui et n’aurait certainement pas sollicité l’avis du parlement »
    Toujours le même doigt mouillé ? Votre message – cette affirmation et toutes les autres – est, selon l’humeur, soit hilarant, soit désespérant. Apparemment, vous ne faites plus la distinction entre ‘Vive la démocratie’ et ‘En marche vers la dictature’… Soignez-vous. C’est grave… et il n’y a pas de vaccin.

  85. @ Lucile 12h54
    « Nombre total de morts par million d’habitants aujourd’hui 3 décembre aux USA : 843
    Nombre de morts par million d’habitants aujourd’hui 3 décembre en France : 824 »
    Pour se faire une opinion la plus objective possible, il faut lire le rapport d’information du parlement, plutôt sévère, qui pointe l’insuffisance de la gestion des masques, le faible recours à la médecine de ville, l’absence de contrôle de nos frontières, la trop grande centralisation des politiques de santé, ad libitum…
    https://assets-decodeurs.lemonde.fr/redacweb/Rapport%20commission%20enqu%C3%AAte%20Covid/Rapport_commission_enqu%C3%AAte_Covid.pdf

  86. @ Giuseppe
    « Avec la crise du Covid-19, l’institut Rexecode attend en 2020 un trou de 68 milliards d’euros contre 58 milliards l’an passé. Les exportations pourraient plonger de près de 100 milliards d’euros, notamment à cause du coup de frein dans l’aéronautique.
    Le pays affiche un delta tous les ans d’environ 150 milliards. Tous les ans ! Et 2 400 milliards de dettes à venir. »
    On s’en moque. La croissance infinie c’est fini, justement. D’ici quinze/ vingt ans nous serons en état de pénurie énergétique chronique, quelle que soit la fameuse inventivité humaine qui ne peut aller contre les lois de la physique. On inventera alors un nouveau modèle dans l’urgence, je suis curieux de voir ce que ça donnera d’ailleurs. Ce qui est sûr, c’est qu’il nous faudra apprendre ou réapprendre la sobriété.
    Les ingénieurs et les manuels seront alors plus utiles que jamais, d’ailleurs, et nombre de métiers seront alors inutiles.
    C’est bien le principal reproche que j’aurais à faire à nos politiques d’ailleurs: nous vendre du green-wahsing parce c’est tendance sans rien faire pour anticiper la catastrophe qui se profile. Si c’en est une d’ailleurs, je ne suis pas certain qu’un Airbus rende plus heureux qu’un char à boeufs, en fait.

  87. @ Serge HIREL | 03 décembre 2020 à 14:07
    Ne vous préoccupez pas de mon cas. Vos certitudes sont tout aussi désespérantes que celles que vous m’attribuez.
    Je trouve toujours pitoyables les gens qui n’ont pour arguments que les vexations. Ce genre de réaction n’a jamais été un signe d’intelligence.
    Mais rassurez-vous on vit très bien sans avoir de l’esprit. Vous venez de nous en faire la démonstration.

  88. @ Achille 03 décembre 2020 à 15:59
    Performance remarquable: vous êtes passé en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire du doigt mouillé au doigt d’honneur ! Geste particulièrement élégant qui devient une habitude en Macronie… tout comme la morgue et l’incohérence.
    https://secretnews.fr/brigitte-macron-bolsonaro-doigt-honneur/
    Pour votre méditation : « Un des plus grands défauts de ce qu’on nomme esprit est de se croire en droit d’apprécier celui des autres. » L’auteur, Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, est un poète et écrivain du XVIIIe siècle aujourd’hui oublié, mais sa pensée me semble assez bien adaptée à votre prose qui se veut désagréable.

  89. @ Achille | 03 décembre 2020 à 08:05
    « Achille !
    Vous ne semblez pas comprendre le sens de mon texte :
    Merkel est scientifique et comprend les scientifiques, résultat elle prend les décisions justes et les médias allemands n’ont aucun problème avec leurs scientifiques. »
    Tout est dit par Claude Luçon.
    Achille vous avez fait un en-avant, en principe c’est mêlée et on rend la « beuchigue » à l’adversaire.

  90. @ Giuseppe | 04 décembre 2020 à 13:54
    « Achille vous avez fait un en-avant, en principe c’est mêlée et on rend la « beuchigue » à l’adversaire. »
    Je demande à ce que l’on passe la vidéo afin de bien voir s’il y a faute.
    A noter que Giscard avait une formation de scientifique lui aussi. Manifestement cela ne l’a pas empêché de prendre des décisions hasardeuses (regroupement familial notamment) et d’avoir des problèmes avec les médias.
    Mais il est vrai qu’en France les rapports entre le pouvoir et la presse ont toujours été assez agités.
    ————————————————————–
    @ Serge HIREL | 04 décembre 2020 à 10:14
    « Pour votre méditation : « Un des plus grands défauts de ce qu’on nomme esprit est de se croire en droit d’apprécier celui des autres. ».
    L’auteur, Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan, est un poète et écrivain du XVIIIe siècle aujourd’hui oublié, mais sa pensée me semble assez bien adaptée à votre prose qui se veut désagréable. »
    D’une façon générale lorsqu’un auteur finit oublié, cela signifie que sa pensée ne méritait pas que l’on s’y attarde. En littérature, comme dans tous les arts, seuls les meilleurs résistent au temps.
    D’ailleurs sa réflexion montre bien que c’est un gars qui a voulu faire le malin et qui s’est fait ramasser par un esprit plus fin que lui. Réaction d’aigreur bien compréhensible finalement.

  91. Robert Marchenoir

    @ Serge HIREL | 04 décembre 2020 à 10:14
    Vous racontez n’importe quoi. Achille ne vous a pas adressé un doigt d’honneur. C’est vous qui maniez l’attaque personnelle à son égard. Sa réaction est particulièrement mesurée.
    Quant à votre lien pourri, il est celui d’un site qui diffuse des fausses nouvelles en les maquillant comme des parodies. Espérant que des sagouins dans votre genre s’empresseront de les diffuser. Évidemment que Brigitte Macron n’a pas fait un doigt d’honneur à Bolsonaro, de même qu’elle ne l’a pas menacé de « demander à Manu de lui envoyer des Canadairs remplis d’essence à la place de l’eau ».
    Enfin, votre littérateur à la noix du XVIIIe siècle est un abruti. Évidemment que le propre de l’esprit consiste aussi à apprécier celui des autres — et à le critiquer lorsque c’est nécessaire.
    Chose que vous passez votre temps à faire, au demeurant, en déniant aux autres le droit d’en faire autant.

  92. @ Lucile 2 décembre à 19h49
    « …je doute fort que le critère du sexe des électeurs soit le plus pertinent pour expliquer les résultats électoraux et l’action des élus. »
    Merci de m’éclairer.
    Je croyais naïvement que ces gens-là, aux qualités intellectuelles et morales hors normes, ne travaillaient que dans leur intérêt propre et qu’entre deux élections ils préparaient leur avenir incertain en nouant des relations amicales et fructueuses avec le privé.

  93. « On a le droit de rêver sur 2022 ! »
    Curieux que notre hôte n’ait pas mis, parmi les challengers de la droite, Jean-François Copé, cette figure de LR, chiraquien convaincu.
    Maintenant que son grand rival F. Fillon a été écarté du circuit, il pourrait revenir sur le devant de la scène politique. Et même s’il y avait peu convaincu les électeurs de droite à la primaire de 2016, je pense qu’il pourrait obtenir un score plus honorable que ses peu glorieux 0,3 %.
    Sa prestation dans le débat qui l’a opposé à Eric Zemmour dans l’émission Face à l’Info a été sans concession, tout en restant de bonne tenue, même si parfois ça « chauffait » un peu.
    Deux droites que tout oppose. Opposition entre J-F Copé, maire de Meaux, l’homme de terrain qui est dans l’action et Eric Zemmour qui est dans le discours idéologique.
    Louons au passage les efforts de Christine Kelly qui a essayé, tant bien que mal, d’empêcher les deux débatteurs de dériver sur leurs petits différends idéologiques.
    Mon verdict : vainqueur Copé. Mais je pense qu’il y en a ici qui ne seront pas d’accord…

  94. @ Achille | 04 décembre 2020 à 15:25
    La vidéo est en panne, par contre dans quelques minutes, l’affrontement avec les Rosbifs dont la presse anglaise se fait l’écho se moque un peu de l’équipe de France opposée, 24 ans de moyenne d’âge. Et comme on dit « à coeur vaillant rien d’impossible ! ». Le Picpoul de Pinet Ormarine est au frais.
    La rencontre est intéressante et puis cela change de ces oiseaux de malheur qui nous parlent tous les jours à saturation du Covid.

  95. @ Achille
    Le problème, c’est que Copé déteste la politique. Comme il aime beaucoup sa mère et que celle-ci a décidé qu’ils serait président il s’y est mis, mais il ne met pas de coeur à l’ouvrage. Ça se voit trop qu’il déteste les électeurs.
    Aucune chance !

  96. @ Lucile 2 décembre à 19h49
    « C’est toujours cette confusion entre les femmes en général et les activistes féministes qui me met hors de moi. »
    Sachez que cette confusion ne touche pas les hommes : les activistes féministes les font rire, les femmes en général les font souvent pleurer !

  97. @ Achille | 06 décembre 2020 à 13:22
    Je serais plus nuancé, Copé a débattu comme la jeune équipe de France, battue par l’arbitre qui officiait à domicile. Il siffle la soi-disant chute du pilier alors que le ballon était déjà gratté sur les appuis son équipier Bleu, Macalou me semble-t-il.
    Il a été bon, Copé bien sûr, je vous le concède, comme les Bleus ont été magnifiques, alors emportés dans notre élan nous avons fait sauter le bouchon de champagne… Il ne manque plus que vous, ainsi faute de vidéo, on aurait refait les matchs devant une coupe, celui de Copé et des Bleus.
    Je reprocherais à Copé une liaison dangereuse avec Ziad Takieddine et des photos dans une piscine en sa compagnie.
    Faut-il jeter définitivement la pierre ? Il a des qualités c’est incontestable, et la pénitence l’a sans doute amené à réfléchir.

  98. @ Giuseppe | 06 décembre 2020 à 17:51
    « Je serais plus nuancé, Copé a débattu comme la jeune équipe de France, battue par l’arbitre qui officiait à domicile. Il siffle la soi-disant chute du pilier alors que le ballon était déjà gratté sur les appuis son équipier Bleu, Macalou me semble-t-il. »
    Eh oui, il aurait fallu la vidéo pour éviter l’erreur d’arbitrage. Mais les Bleus ont pourtant bien joué, et même s’ils ont perdu face aux Rosbifs, ils étaient les meilleurs !
    Quant à Copé, vu les chamailleries entre les principaux prétendants à la candidature LR en 2022, il pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Il est clair que comme débatteur c’est quand même lui le meilleur de LR. Là pas besoin de vidéo.
    Enfin je dis ça même si je ne voterai pas pour lui. 🙂

  99. Patrice Charoulet

    PHILIPPE BESSON
    Julian Bugier, sur Europe 1, à l’heure du dîner, invite qui il veut pour le débat qu’il anime. Juste avant, il offre une tribune à une personne différente chaque jour. L’invité peut louer ou décrier à sa guise. Chaque lundi, la parole est donnée à… Philippe Besson. Pourquoi pas ? Il s’agit d’un écrivain qui sait parler clairement et agréablement.
    Peu d’auditeurs le savent, et Julian Bugier ne l’a jamais dit. Je me dévouerai donc. Philippe Besson est certes un écrivain, mais c’est aussi un des meilleurs amis d’Emmanuel Macron, et pas depuis son élection, mais bien avant la campagne présidentielle. Une fois élu, le nouveau président a voulu faire un joli cadeau à son ami: le nommer Consul général de France à Los Angeles. Cela déclencha un tollé. Après bien des péripéties, cela ne se fit pas. A la bonne heure !
    Ces quelques rappels éclaireront l’auditeur sur les interventions radiophoniques de Philippe Besson. Tout ce qu’il dit vise à célébrer le président Macron ou à discréditer ses adversaires.

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