Nous sommes simples, le monde est compliqué !

Ce serait bien si le simplisme nous faisait plaisir et venait se poser comme une grâce sur la réalité française, allemande, internationale.

Ce serait bien si, comme par miracle, le clivage gauche-droite qui a structuré notre Histoire et depuis toujours nos joutes partisanes avait disparu depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

Ce serait bien si la droite classique avait été définitivement reléguée alors qu’elle a augmenté ses forces lors des élections sénatoriales

Ce serait bien si la REM avait continué son élan et tout renversé au Sénat comme pour l’Assemblée nationale alors que pourtant, avec ce mode de scrutin particulier, ce bouleversement était impossible.

Ce serait bien si le départ de Florian Philippot avait été une hirondelle faisant l’hiver du FN.

Ce serait bien si Angela Merkel avait pu gagner triomphalement sans qu’à aucun moment, dans son camp, on la discute ou qu’ailleurs, violemment, une opposition extrême vienne la contrer en exprimant des peurs, des critiques, une exigence de fermeté rude avec une autre appréhension du réel (Le Figaro).

Start_bild

Ce serait bien si l’univers dans toutes ses facettes obéissait à nos désirs et correspondait à notre vision paresseuse.

Ce serait bien si Donald Trump n’était qu’un clown, Erdogan un dictateur et Poutine une brute totalitaire.

Ce serait bien si on avait droit aux comparaisons les plus bêtes et les plus insultantes, en plaçant par exemple le nazisme au sein d’une France qui heureusement en est radicalement éloignée.

Ce serait bien d’être persuadé que le mariage pour tous ne va pas, par l’entremise de la PMA, nous entraîner tout droit et honteusement vers la GPA.

Ce serait bien si la complexité était manichéenne.

Tous ces « serait bien » renvoient à des étonnements, à des stupéfactions, à des indignations incompréhensibles. Ils aspirent au simplisme de la morale et de la cohérence alors que le chaos, le désordre, l’aléatoire, l’imprévisible, la résistance des peuples, la liberté des citoyens, le dérèglement de l’éthique gouvernent et détruisent les perspectives enthousiastes d’une politique en chambre.

Ce serait bien certes mais c’est comme ça. Tant pis ou tant mieux.

Article précédent

Le président Macron, un kamikaze médiatique ?

Article suivant

Saynètes de la vie médiatique

Voir les Commentaires (102)
  1. Marc GHINSBERG

    Le combat politique c’est aussi mettre des valeurs, de l’éthique, de la rationalité dans ce qui apparaît comme le désordre, l’imprévisible, le chaos.
    La liberté s’oppose au destin, elle suppose en premier lieu la volonté.

  2. Et si finalement la réalité était simple, le monde l’obscurcissant par ses complexités, nous pourrions y être simplement sans en être, dégageant du simplisme de nos ambitions mondaines d’appartenance compliquée une relation juste, celle qui renonce à la puissance du réflexe de la foule, au bénéfice de la révélation qu’inspire le pouvoir sincère du visage de la simplicité, et de sa voix.
    De l’amour du pouvoir, nous accèderions alors au pouvoir de l’amour.

  3. Ce serait bien si le départ de Florian Philippot avait été une hirondelle faisant l’hiver du FN.
    Allons, allons, vous écrivez cela mais vous savez très bien que dans ce cas vous perdriez un sujet de choix pour vos billets.
    Et surtout, avec ce salmigondis mêlant vraie gauche et fausse droite souvent affublées d’oripeaux macronistes, vous finiriez par admettre que le monde politique est affreusement gris et sinistre…

  4. Votre billet est plein de vérités.
    C’est une tare bien française de tout réduire au simplisme ad hitlerium.
    Les dernières saillies incultes de Mélenchon en sont un exemple.
    Daubé au rythme des chaînes d’informations, le Français ne sait plus distinguer qui sont Merkel, Poutine, Bachar ou Erdogan, c’est pour lui un monde lointain, une abstraction, une sorte d' »Orient compliqué ». Trop compliqué pour lui.
    « Tu veux le jus du bifteck avec tes frites ? », c’est de Marcel Aymé dans un de ses romans.
    Serviette nouée autour du cou, on se demande parfois si le Français n’est pas devenu un de ces veaux dont parlait le Général.

  5. Marc GHINSBERG

    Finalement c’était mieux à l’époque de François Hollande, de Christiane Taubira et de Najat Vallaud-Belkacem. En ces temps bénis vous saviez, cher Philippe, où étaient le bien et le mal, le vrai et le faux, la justice et le laxisme, le verbe et l’action, la lumière et les ténèbres.

  6. Je vous ai trouvé plus inspiré M. Bilger.
    Votre anaphore des « si » est un peu courte jeune homme 😉
    et votre conclusion « déllusionniste ».
    Personnellement je trouve très bien que l’on identifie « les droites et les gauches »,
    Que le Sénat ait tenu tête à ce petit monsieur Macron qui se croyait tout permis y compris d’intervenir dans notre Constitution,
    Que Florian Philippot ait quitté le FN parce que c’était un produit de l’ENA et, comme le pressentait « le Vieux », il avait des vues sur la direction de ce parti,
    Qu’Angela Merkel n’ait pu gagner triomphalement après avoir occulté le choix de son peuple, celui qui vient de lui exprimer, fortement, ses peurs, ses critiques, et son avertissement,
    Pour Trump, Erdogan et Poutine, je suis d’accord, ce ne sont pas que des clowns,
    Pour le « Ce serait bien si on avait droit aux comparaisons les plus bêtes et les plus insultantes, en plaçant par exemple le nazisme au sein d’une France qui heureusement en est radicalement éloignée » vous vous égarez dans la propagande macronienne (en même temps Mélenchon l’a bien cherché. Bien fait :D)
    Que vous n’avez pu ignorer, vous qui fréquentez les « institutions », que Macron ne légitimait la PMA que pour légitimer la GPA avant la fin de son mandat ! (en mémoire de son ami Bergé et de ses amis, peut-être).
    Aucune complexité, aucun manichéisme, juste de la politique, celle de votre « ami » Macron.

  7. Le monde était simple et paradisiaque, c’est Eve qui l’a compliqué !
    Pour une pomme !
    Enfin ! Vive la pomme quand même.
    « Ce serait bien si on avait droit aux comparaisons les plus bêtes et les plus insultantes, en plaçant par exemple le nazisme au sein d’une France qui heureusement en est radicalement éloignée. »
    Le plus amusant dans la déclaration de notre hologramme de Gavroche est que, tout prolétaire qu’il se proclame, il a oublié le Front Populaire et les congés payés nés de la rue.

  8. Bonjour,
    Qu’est-ce qui vous permet de qualifier le président Poutine de brute totalitaire ? Vous êtes-vous déjà rendu en Russie ? Il est certain que là-bas la justice a une autre force que celles des petits pois de chez nous. Et vous avez des exemples à citer ? Croyez-vous que la Russie puisse se diriger comme Hollande – votre égérie – a dirigé la France ?
    Désolé, mais vous baissez.

  9. Michelle D-LEROY

    « Ce serait bien si l’univers dans toutes ses facettes obéissait à nos désirs et correspondait à notre vision paresseuse
    Sans aucun doute mais nous savons tous que tout est compliqué, seuls justement nos dirigeants font semblant de l’ignorer et un petit rappel à la réalité par les électeurs lors des élections leur remet les pieds sur terre.
    Les Allemands, plus constants que les Français, ont voulu rappeler à leur chancelière qu’ils n’étaient pas tous d’accord avec sa politique migratoire. Leur lourd et récent passé les tenaient éloignés par principe de l’extrême droite même si l’AfD n’a rien à voir avec l’horreur nazie.
    On voit bien que les peuples de cette vieille Europe sont inquiets de ces vagues migratoires importantes qui, en plus d’être très coûteuses, modifient le paysage culturel de nos pays et le modifiera en profondeur dans les années à venir.
    Madame Merkel a voulu, en bonne fille de pasteur, démontrer que son pays était ouvert au monde, humaniste et que ces milliers de Syriens qui arrivaient étaient une chance économique et démographique pour l’Allemagne. Emmanuel Macron dans ce domaine n’est pas en reste. Après ses prédécesseurs qui nous ont ressassé le poncif récurrent des « chances pour la France », il nous apitoie avec le dérèglement climatique, faisant ainsi d’une pierre deux coups. D’un côté, l’humanisme qui consiste à accepter tous ces pauvres gens chassés de leurs terres par la sécheresse et que nous nous devons d’accueillir par humanisme et, d’un autre, faire accepter les mesures restrictives ou les taxes liées à la pollution.
    Or, nous savons que ni Mme Merkel, ni M. Macron ne sont des naïfs, mais leurs peuples non plus, qu’ils se le disent.
    LREM, avec Emmanuel Macron, élu il y a à peine plus de quatre mois, a eu un résultat pour les sénatoriales très décevant. Depuis quatre mois, cette grosse bulle vient de dégonfler. Car certes, on peut se consoler par le mode particulier du scrutin. Mais la réalité est là. Les grands électeurs que sont les maires et les élus locaux, proches de leurs propres électeurs, écoutent ces derniers. Proches du terrain, ils connaissent les problèmes et voient bien que depuis quatre mois, le Président bricole pour tenir ses promesses de campagne, divisant le peuple entre jeunes et vieux, ceux qui réussissent et les gens de rien, taxant les uns pour mieux exonérer les autres, tout en augmentant d’autres taxes. Ceci ne ressemble en rien à de grandes réformes des impôts, de la justice, de la santé. Colmatage et rustinage tout en vendant du renouveau. Rien de nouveau mais une continuité dont beaucoup sont déjà lassés.
    C’est donc bien cela que nos grands électeurs ont ressenti et ont traduit en votant dimanche dernier.
    Emmanuel Macron va vite découvrir qu’il n’est pas Dieu le père et que dans une démocratie il existe une opposition, même si elle n’est pas dans la rue. Cette rue, qui a souvent fait et défait les gouvernements, n’a pas, contrairement, à ce qu’a dit Jean-Luc Mélenchon, abattu le régime nazi. Le contraire de la rue, les gens de l’ombre. Si on ne peut comparer les courageux résistants de cette période terrible, on s’aperçoit que les mécontents de l’ombre ont vite tourné leur veste. Ainsi beaucoup de Français constatent les bricolages fiscaux de Macron, ses prises de position au forcing, ses paroles arrogantes.

  10. Votre conclusion, Monsieur Bilger : « Tous ces « serait bien » renvoient à des étonnements, à des stupéfactions, à des indignations incompréhensibles. Ils aspirent au simplisme de la morale et de la cohérence alors que le chaos, le désordre, l’aléatoire, l’imprévisible, la résistance des peuples, la liberté des citoyens, le dérèglement de l’éthique gouvernent et détruisent les perspectives enthousiastes d’une politique en chambre » ouvre en réalité un grand débat et rejoint d’une certaine manière le billet précédent.
    En effet, ce fameux « tout serait bien » renvoie au contenu de la majorité des commentaires journalistiques qui, inféodés à l’idéologie ambiante, n’exercent aucun esprit vraiment critique sur le système qui nous est imposé sans qu’à aucun moment il ne soit fait appel au respect des règles démocratiques, dont on se contente du seul respect des formes en se gardant de soumettre à ses règles, notamment au suffrage universel, les choix fondamentaux qui sont à la source de notre cadre de vie. Par exemple le fusionnement des régions, la création des métropoles, la disparition espérée des départements, éloignant l’administration de la France périphérique. Par exemple encore la volonté de supprimer en 2018 les prêts à 0 % pour la construction de logements dans la France périphérique et notamment rurale pour ne les réserver qu’aux grandes villes, métropoles et leurs périphéries immédiates ?
    De fait, le monde n’est pas un long fleuve tranquille. Bien au contraire il est un torrent dont personne ne maîtrise les colères périodiques.
    On le voit avec l’évolution du climat et ses graves conséquences. On le voit avec l’incapacité de nos dirigeants à avoir une vision de long terme, se contentant de surfer sur la vague du court terme et des élections suivantes.
    Alors que l’on nous bassine avec une mondialisation qui vise à détruire les peuples et les nations au seul profit des investisseurs et spéculateurs de tout poil, avec l’obligation faite aux pays développés de se plier à la métropolisation et au multiculturalisme, à la libre circulation des capitaux, des biens et des personnes. En niant ce qui fait société : la langue et la culture communes, tout comme les et us locaux et traditions nécessairement dépassées.
    Alors le simplisme que vous dénoncez n’est-il pas dans ces choix qui méprisent notre Histoire ?
    Or, le « complexe » Monsieur Macron n’est que la main visible de la transformation de la France pour son assujettissement complet à cette mondialisation avec la mise en application le 21 septembre du TAFTA sans que ses règles aient fait l’objet de la moindre diffusion au peuple français, que ce soit par nos gouvernants ou par nos médias, ceux qui ont pignon sur rue et veulent « faire l’opinion », avec en corollaire une inféodation à l’Allemagne, notre Premier ministre ayant déclaré son gouvernement germanophile ! Donc la création d’une industrie franco-allemande nécessairement dominée par l’Allemagne.
    Quant à ce dernier pays, les politiques et sphères médiatiques commencent à pleurer sur le retour de la « bête immonde » alors que ce retour n’est que le fruit de politiques qui règnent à Bruxelles et qui sont imposées à l’ensemble des pays membres de l’Union européenne. Le simplisme ne serait-il pas surtout de ce côté-ci de la balance ?
    Alors, Monsieur Bilger, je m’interroge sur la « localisation du simplisme » : réside-t-il dans les points que vous mettez en exergue ou ne se niche-t-il pas dans les principes de transformation de la France à laquelle se livre Monsieur Macron ? Pour ce faire, a-t-il besoin du relais des médias ou n’est-il pas préférable qu’il lance ses « réformes » profondes dans une opacité réelle en ne laissant apparaître que la partie émergée de l’iceberg, loin des regards des médias ?

  11. Bonsoir Monsieur Philippe Bilger,
    C’est l’histoire d’un bègue et d’un boiteux qui se promènent.
    Le bègue dit au boiteux : si, si,si, tu, tu, tu ne veux plus boi-boi-boiter, tu mets un-un-un pied, dans-dans-dans le ca-ca-caniveau et l’autre sur-sur-sur le trottoir.
    Le boiteux lui répond : et toi pour ne plus dire de sottises (conneries) tu n’as qu’à te taire (fermer ta gueule).
    Mais bon, ce n’est qu’un point de vue.
    @ Michelle D-LEROY | 25 septembre 2017 à 18:19
    Toujours excellente, c’est bien, merci.

  12. Patrice Charoulet

    J’ai lu vos propos de ce jour. N’étant pas un aigle (chacun s’en était aperçu), étant même un esprit simple, j’avancerai en toute candeur ces pauvretés.
    Le clivage gauche-droite n’a pas disparu.
    La droite a gagné les sénatoriales parce que, les sénateurs étant élus par de grands électeurs, le parti (nouveau-né) de Macron était mal armé.
    Philippot, qui avait la photo du général de Gaulle dans son bureau, était une erreur de casting au FN.
    Trump est pire qu’un clown, et dire cela c’est déshonorer cette honorable profession.
    Je ne m’y connais guère en poutinisme, mais il y a un grand connaisseur parmi nos commentateurs. On s’instruit beaucoup en le lisant.
    Le mariage pour tous ne me paraît pas être une très bonne idée.

  13. Michelle D-LEROY

    @ Exilé
    « Le monde politique est affreusement gris et sinistre… »
    Je vous conseille de regarder la série « House of Cards », une parodie du pouvoir aux USA.
    En voyant cela il y a de quoi trouver la politique abominable car tous les moyens sont bons pour garder le pouvoir et briller tout en oubliant totalement ce pourquoi ils sont élus, ignorant le peuple sauf si une proposition ou une action leur permet de gagner des voix.
    Personnellement, naïve et candide, j’essaie de croire que ce n’est que du cinéma, me disant qu’en France, cela est moindre… pour oublier que c’est sans doute plein de vérité et garder encore des illusions.

  14. Mais pourquoi tout le monde affirme qu’Angela Merkel aurait gagné, qu’elle aurait été réélue Chancelière ?!
    Est-ce que vous savez au moins comment le Chancelier est élu ?
    Apparemment non !
    https://www.bundestag.de/fr/#url=L2ZyL3BhcmxlbWVudC9zaWVnZXMtaW5oYWx0LzUyNzI3Ng==&mod=mod453876
    709 sièges, pour être Chancelier, il faut 355 voix !
    Ah oui : voix, car ce sont les membres du Bundestag qui élisent le Chancelier, donc tant qu’ils n’ont pas voté, Merkel n’a pas été réélue.
    C’est pareil aux USA, Donald Trump n’a jamais été élu le 8 novembre 2016, mais le 19 décembre 2016 par le collège électoral des États-Unis et cela s’est déjà vu aux USA que les membres du parti d’un candidat ne votent pas pour lui.
    Ce sont des élections indirectes et rien n’oblige les membres des collèges électoraux à voter pour le candidat de leur parti politique.

  15. Cher Philippe,
    Le comité d’éthique a examiné l’accès à la PMA pour toutes, la conservation d’ovocytes et la GPA. Il a donné trois avis, l’un favorable pour la PMA avec un « si » concernant le remboursement pour les personnes non stériles et deux avis défavorables concernant la GPA et la conservation d’ovocytes.
    Les réactions devant ces avis interrogent.
    Alors que c’était un argument de campagne de Macron, la gauche se divise sur le sujet et Collomb souhaite reporter le débat public. Par contre la droite approuve la PMA et demande le remboursement pour toutes.
    Devant l’absurdité des lois concernant le divorce qui autorisent la séparation des époux sur présentation simple de quelques photos avec une personne même inconnue ou un comédien, les femmes n’ont plus envie de devenir les mères porteuses pour quelques coucous.
    N’importe quel animal mammifère souffre terriblement pour garder sa progéniture. L’éléphante s’agenouille pour enlever le placenta de son éléphanteau. La gazelle lutte à mort contre le lion pour protéger ses petits.
    La seule réponse que nous n’entendons pas des féministes trop préoccupées par les finales de leur exercice est de dissocier la naissance des enfants des vies de couples ou de ce qu’il en reste.
    Il nous faut revenir au mariage pour personne et à la reproduction pour toutes.
    Nous observons que le droit martien n’est pas encore là alors que la GPA sera utilisée pour assurer la survie humaine dans l’espace.
    Le comité d’éthique a plafonné les âges de reproduction à 40 ans pour les femelles et 60 ans pour les mâles. Ils doivent ignorer le bébé de la quarantaine bien avancée. D’où vient ce calcul étrange lorsque l’espérance de vie d’un homme est d’environ l’âge de la non lecture de Tintin censurée pour les octogénaires alors que les femmes vivent plus longtemps ?
    Autrement, quel bonheur de retrouver l’alternance droite-gauche possible après que certains utopistes ont prétendu avoir rayé les partis et trucidé les débats.
    Une immense satisfaction de constater que les Républicains et les socialistes sont de retour.
    Cette impasse Macron qui nous conduit dans un choix entre extrêmes n’est pas un vecteur de démocratie.
    Macron n’est plus soutenu par les élus locaux et le fut-il un jour ?
    Les maires de France et leur Président doivent combattre sur le terrain les effets politiques néfastes de Macron.
    Les nouveaux députés « en marche » en couche-culotte vont pouvoir refaire leurs copies et leur médiocrité n’a que trop duré. Un peu de sagesse et de réalisme au Sénat redonne des couleurs à notre drapeau et au projet européen.
    Heureusement que Merkel tient bon parce la situation est particulièrement délicate et Macron n’est absolument pas crédible.
    françoise et karell Semtob

  16. Bonjour,
    Le clivage gauche-droite a, semble-t-il, été remplacé par le clivage extrême gauche-extrême droite. En période de crise ce sont les « minorités agissantes » qui prennent les commandes.
    Quand vous parlez de la droite classique, je suppose que là vous parlez de Juppé, Fillon, Pécresse, Bertrand et leurs amis. Bref des gens qui préfèrent le consensus à l’affrontement. En ce moment ils se font très discrets, en particulier les deux qui se sont fait recaler à l’élection présidentielle.
    Toutefois, je ne suis pas certain que cette droite classique, tout en nuance et distinction soit définitivement mise au rancart car Laurent Wauquiez et ses troupes sont loin d’être acceptés à bras ouverts par une bonne partie des militants de droite qui n’apprécient pas particulièrement leurs idées un peu trop proches de celles du FN.
    Le fait que LREM n’ait pas continué sur son élan des élections législatives et tout renversé au Sénat, n’a pas vraiment d’importance dans la mesure où le Sénat est une chambre qui apporte très peu de valeur ajoutée au regard de son coût de fonctionnement. Que les amendements que les sénateurs proposent soient pris en compte ou pas, de toute façon ce sont toujours les députés qui décident au final.
    Le départ de Florian Philippot ne va certainement pas annoncer l’hiver du FN.
    En fait le FN va retourner vers ses vieux démons xénophobes que le père fondateur n’a jamais cessé d’entretenir. La déferlante de migrants qui débarquent de toutes parts, encouragée d’ailleurs par des passeurs français qui se posent en grands humanistes devant les médias, alors que manifestement nous ne sommes pas en mesure de les accueillir dans des conditions décentes et sécuritaires, va certainement se traduire par une réaction comparable à celle qui s’est produite lors des dernières élections en Allemagne.
    En situation de crise l’Histoire tend à reproduire les mêmes soubresauts destructeurs, partant du principe que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
    Pour le reste : la PMA qui remet en cause la cellule familiale composée d’un père et d’une mère telle qu’on la concevait depuis des lustres, la triplette explosive Trump Erdogan Poutine, sans oublier le fou furieux Kim Jong-un, l’arrivée de 90 députés du sulfureux AfD au Bundestag, tout cela fait partie de la grande farandole de la vie.
    Notre civilisation est en pleine mutation, sociétale, culturelle, économique, spirituelle. Il faut faire avec.
    Ce serait bien si le monde pouvait rester comme on aimerait qu’il soit, mais comme le dit Philippe Bilger avec une pointe de fatalisme « Ce serait bien certes, mais c’est comme ça. Tant pis ou tant mieux ». Que dire de plus ?

  17. Oh, mais il y a encore plus simple : croire que tout se fait par complot. C’est ne pas comprendre qu’il est des faits de l’Homme non voulus par l’Homme. Et si tout est voulu, pourquoi pas comploté ?
    Comme ça, c’est encore plus dramatique, donc intense et on peut le présumer, désennuyant.
    Et puis il y a encore plus simple : que le soupçon vaille preuve. Comme ça, on n’a pas besoin de les chercher, les preuves… Ou plutôt, tout fait signe, a un sens caché.
    Comme le jaloux trouve partout preuve de l’infidélité de sa chère moitié… Sûr qu’il faut tromper les jaloux : faisant vivre l’autre en prison, aller ailleurs est une libération.
    Enfin, soyons bon, deux réflexions :
    – Si quelqu’un aime ou du moins a pitié de son paranoïaque en chambre, faire de son cauchemar une réalité est bien dur. Je ne veux pas dire injuste, simplement qu’il arrive que des gens soient atteints par une compassion qui va peut-être les élever moralement, mais risque plus de les épuiser que de guérir le conjoint.
    – Si quelqu’un va avec la victime du jaloux, ne se limitant pas à profiter d’une comparaison forcément flatteuse avec lui, il aime là où ce n’était guère prévisible car les victimes rayonnent souvent moins que les autres gens, sous l’éteignoir, quant au jaloux, lui comme modèle mimétique ? Celui qui croit que le monde entier doit lui être préféré, c’est ça… Bref, on aime. Eh bien, il faut tout faire pour l’autre, éventuellement, même prendre la place, mais non la jalousie de l’éteignoir, enfin, bref, si on est célibataire, se marier.
    Aimer, donner sa parole, cela engage… Par contre, qui n’est pas aimé ou qui voit une personne s’engager puis se désengager, et autre cas du même genre, ne doit rien. Autant le dire tout de suite, sinon le rejeté risque, un comble, d’être taxé de déloyauté.
    C’est pareil dans tous les domaines de la vie, les gens ont une parole des plus variables. Je devrais prendre des cours de mensonge et langue de bois. Non, demi-mesure, de suicide… Adresse du darknet ?
    Le monde est parfois trop compliqué pour en valoir la peine.

  18. « Tous ces « serait bien » renvoient à des étonnements, à des stupéfactions, à des indignations incompréhensibles.
    Bref, ils renvoient à la vie tout simplement.
    « Ils aspirent au simplisme de la morale et de la cohérence alors que le chaos, le désordre, l’aléatoire, l’imprévisible, la résistance des peuples, la liberté des citoyens, le dérèglement de l’éthique gouvernent et détruisent les perspectives enthousiastes d’une politique en chambre.
    Ce serait bien certes mais c’est comme ça. »
    Mais put**n que ça « serait bien » si c’était chiant à mourir aussi la vie !
    Ah ben tiens, ça tombe bien…!

  19. M. Bilger fait encore preuve de son simplisme néoconservateur en qualifiant M. Poutine de brute totalitaire.
    Car si Madame Merkel est Mutti en Allemagne, M. Poutine est Putti en Russie.
    Encore une fois la politique étrangère n’est pas son fort.
    Il ne l’admet pas certes mais il devrait élargir le champ de ses lectures, voyager et échanger avec d’autres médias que nos nationaux. Il comprendrait d’autres points de vue et pourrait alors exercer le sens de la nuance qui l’a fait apprécier nationalement.

  20. Quelle femme cette « Mutti » !
    Dommage qu’elle ne soit pas française, comme titrait un hebdomadaire français il y a quelque temps (Barbier, j’imagine). Plus besoin de Panzers on a les journalistes français !
    C’est ce qu’avait dit je ne sais plus quel ministre allemand : « Ce qu’on n’a pas fait avec le IIIe Reich, on l’a fait avec l’UE »… Ça paraît une « reductio ad hitlerum » ? Mais qui les fait à longueur de temps ?!
    Soixante-dix ans sans parti soi-disant d’extrême droite au Parlement allemand, ça manquait hein !
    ÇA C’EST UNE VICTOIRE !
    Alors toute la médiacratie française qui faisait un concours d’euphémismes pour qualifier la raclée historique d’un chancelier allemand qui perd sa majorité avec les neuneus de gauche et qui ramène l’extrême droite au Parlement après soixante-dix ans est à pleurer ou à rire, on ne sait plus devant un tel aveuglement devant la réalité ; et il fallait entendre les soi-disant spécialistes politiques dire : « Oui mais l’AFD a 13% c’est pas grave » etc.
    13% en Allemagne, c’est 80 députés ! Le FN en France qui fait pareil, c’est quoi ?…
    Et c’est là où tous ces grands « républicains et démocrates » français disent que tout d’un coup le scrutin proportionnel, c’est pas si bien que ça… Sauf quand ça leur donne une écrasante majorité qui ne ressemble à rien bien sûr. Mais ils continueront dans les médias avec leur rengaine de démocrates alors qu’ils ne sont que des gamellards qui veulent sauver leur place face à d’autres qui veulent la leur prendre.
    Et le pire est qu’hier soir, j’ai entendu un seul journaliste allemand dire que c’était une catastrophe et pour Merkel et pour Macron, parce qu’aucun d’eux n’a plus le pouvoir de vraiment changer les choses.

  21. Catherine JACOB

    « Ce serait bien si la droite classique avait été définitivement reléguée alors qu’elle a augmenté ses forces lors des élections sénatoriales »
    C’est bien qu’il y ait enfin pour une opposition la possibilité d’exister, notamment une opposition au système dictatorial des ordonnances sans discussion préalable sur la base de « c’est bien parce que c’est moi qui l’ai pondu et toute discussion est donc inutile. »

  22. Robert Marchenoir

    Cher Monsieur Bilger,
    Toutes mes félicitations : vous êtes désormais une personnalité reconnue sur la scène internationale. La preuve : vous êtes sous la surveillance des logiciels de propagande automatique du Kremlin.
    Il suffit que les mots « Poutine, une brute totalitaire » apparaissent dans votre billet pour qu’aussitôt, deux « commentateurs » jamais vus sous ces latitudes se prétendent offusqués par vos propos, et nous pondent une de ces répliques où l’on reconnaît, à la fois, l’arrogance inimitable des trolls professionnels de Moscou, la vacuité de leur argumentation et leurs efforts immanquablement maladroits pour se faire passer comme natifs du pays.
    Savonarole, semtob, calamity jane ou même Aliocha (!), ce sont des pseudonymes authentiquement français, il n’y a pas à s’y méprendre. En revanche, seul un tâcheron payé avec des élastiques par un oligarque faisant les basses besognes de Poutine peut débarquer en se baptisant Paulux ou DAUMONT (en majuscules !), et s’imaginer qu’il va passer pour un véritable franchouille sur un blog où tout le monde se connaît.
    Il y a, dans ces deux « commentaires » (Paulux | 25 septembre 2017 à 18:11, DAUMONT | 25 septembre 2017 à 23:44), toute la stupidité, la mesquinerie et le goût du travail mal torché qu’on connaît aux grouillots de Moscou.
    Nos deux tâcherons du trollage mal payé commencent par se prendre spectaculairement les pieds dans le tapis, en bavant sur Philippe Bilger alors qu’ils auraient dû lui baiser les pieds. Dans le contexte, en effet, le « Poutine, brute totalitaire » est, sinon un éloge du président russe, du moins un appel à nuancer le jugement porté sur lui et à ne pas sombrer dans la caricature. Soit exactement ce dont tente de nous convaincre la machine de propagande du Kremlin.
    Mais on ne peut pas, à la fois, se baser sur une surveillance automatisée du Web pour noyer l’Europe sous la désinformation, et s’attarder aux nuances de l’antiphrase.
    Les halètements poutinistes pseudo-indignés de nos duettistes cochent toutes les cases de la feuille de route qui leur est donnée :
    – Vous injecterez ostensiblement dans vos propos des tournures de phrases impliquant que vous êtes un indigène du pays : « nos médias nationaux », « les petits pois de chez nous ». (Evidemment, un Français ne dirait jamais « les petits pois de chez nous ». Si l’on parle de petits pois sur le blog du magistrat honoraire Philippe Bilger, tout le monde comprend de quoi il s’agit — le « de chez nous » prouve, justement, que l’auteur n’est pas de chez nous.)
    – Vous saupoudrerez vos interventions des mots-clés de la diabolisation poutiniste : « le simplisme néoconservateur de M. Bilger ». (On peut imaginer de nombreux vices politiques à Philippe Bilger, mais je ne crois pas que ses pires ennemis songeraient à le taxer de néoconservateur. Pour le gramophone poutiniste, cependant, « néoconservateur » est synonyme de « pas bien », « gros cochon » ; va donc pour « néoconservateur ». Ce n’est pas comme si on avait des plombes devant nous pour affiner le discours et rendre la critique vraisemblable.)
    – Vous n’oublierez pas ce vieux canard de tous les désinformateurs : si vous dites du mal de la Russie, c’est que vous ne la connaissez pas vraiment. « Vous êtez-vous déjà rendu en Russie ? », « Il devrait élargir le champ de ses lectures, voyager ». (Il suffirait donc de découvrir la Russie pour l’aimer… Bizarrement, un nombre effarant de Russes déclarent qu’ils quitteraient leur pays pour toujours s’ils le pouvaient, mais pratiquement personne ne rêve de s’installer en Russie.)
    – Vous rappellerez que la Russie, c’est spécial. Les règles qui prévalent partout ailleurs n’y ont pas cours. Vous ne pouvez pas juger avec vos yeux d’Occidental : « Croyez-vous que la Russie puisse se diriger comme Hollande a dirigé la France ? » (Variante : la Russie, c’est grand, donc c’est difficile à diriger. Seul un dictateur fourbe et cruel peut y parvenir. Un peu comme dans d’autres pays immenses : les Etats-Unis, le Canada, l’Australie…)
    – Vous diffamerez consciencieusement le gouvernement du pays dont vous prétendrez être le citoyen : « Hollande, votre égérie » — avec ce subtil sous-entendu d’insulte sexuelle dont les dirigeants russes sont si friands. (Hollande, c’est une femmelette, pas comme Poutine qui étrangle des tigres à mains nues. Il s’agit de démoraliser les populations européennes, de les persuader que leurs dirigeants sont de sombres abrutis, que seule la Russie peut les sauver.)
    – Vous insérerez toujours le couplet anti-médias obligatoire : « échanger avec d’autres médias que nos nationaux ». (Oui, car ce sont les médias occidentaux qui sont remplis de mensonges, naturellement. Les médias russes sont ceux qui permettent de rétablir la vérité, sans interruption depuis 1917.)
    – Vous manifesterez (au moins pour votre première intervention) une déférence obséquieuse, afin d’acquérir une certaine crédibilité : « M. Bilger », « le sens de la nuance qui l’a fait apprécier nationalement ».
    – Vous aurez soin, néanmoins, d’arborer, simultanément, cette arrogance du type qui vient de débarquer dans un lieu où personne ne le connaît, mais qui s’y comporte en maître du monde : « La politique étrangère n’est pas son fort », « Désolé mais vous baissez »… (Cette dernière phrase est un petit chef-d’oeuvre : le type fait mine de lire et d’admirer Philippe Bilger en secret depuis des années, et puis là, c’en est trop, c’est l’amoureux déçu qui craque. Il est fascinant de voir à quel point l’attitude du troll russe de niveau sous-zéro singe à merveille celle des plus hauts dirigeants du pays, Lavrov et Poutine compris, dont des centaines de déclarations, à l’intention de l’étranger, reflètent ce mélange d’hypocrisie cauteleuse et d’arrogance ouvertement méprisante, pour ne pas dire insultante.)
    Quand je parle de duettistes, il peut naturellement s’agir d’une seule et même personne — et il peut aussi s’agir d’un logiciel, tout simplement. On en a déjà vu de nombreux exemples.

  23. @ Wil | 26 septembre 2017 à 00:41
    « « Oui mais l’AFD a 13% c’est pas grave » etc.
    13% en Allemagne, c’est 80 députés ! Le FN en France qui fait pareil, c’est quoi ?… »

    Bonjour les comparaisons idiotes !
    En RFA un seul tour, l’on vote principalement pour des listes, une liste doit faire plus de 5 % pour avoir un élu.
    Une minorité gouverne !
    En France, l’on vote pour des candidats directement et c’est à deux tours, pour obtenir un consensus national autour d’une majorité.
    La science politique, le droit, la géopolitique, la démographie, c’est pas votre fort à vous, hein !

  24. La gent des notables résiste, c’est normal.
    Sarkozy n’a pas fait ce qu’il avait dit qu’il ferait.
    Hollande n’avait pas dit ce qu’il a fait.
    Pour l’instant, Macron fait ce qu’il a dit.
    Le peuple de France, à l’habitude, court après la pilule perdue de la pensée magique, pour soigner son désir d’extrême et conserver le confort de ses habitudes, ne pas voir qu’au miroir de l’adversaire, c’est lui-même qu’il aperçoit, LGBT et Sens Commun confondus dans leur même rejet de l’autre à tenter de réparer le ressort cassé d’une motivation révolutionnaire usée, atavisme inopérant dans la succession alternée des anathèmes, déboussolé par l’affirmation nouvelle de la nécessité d’un consensus et, sans le rejeter, de devoir vivre avec le différent.
    Comme si l’homosexuel enfin reconnu entendait, comme hier Schiappa l’a dit, que non, il n’y a pas de droit à l’enfant.
    Alors, de la confusion du « En même temps », apparaît l’ordre de la bienveillance et, au même moment où l’Allemagne voit sa coalition fissurée, la haute mission de la France se voit formulée par la bouche de ce jeune président déterminé qui a su comprendre les institutions du glorieux ancien, celui qui avait su prévoir les gouffres et le chemin escarpé qu’aurait à emprunter la fille aînée, transfigurant le mensonge de ses défaites en victoire de la vérité.
    Merci.

  25. « Ce serait bien d’être persuadé que le mariage pour tous ne va pas, par l’entremise de la PMA, nous entraîner tout droit et honteusement vers la GPA. »
    Pauvres homos, ce serait, en somme, à cause d’eux la « mauvaise », en fait non, mais passons, GPA ?
    Alors que les Français sont pour la GPA… sauf pour les homos, justement ?
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/13/sondage-meres-porteuses-gpa-francais-pour-pas-homos_n_2677225.html
    Les homos ont toujours tort, c’est fou :
    – De la GPA. On ne sait pas pourquoi, mais faut-il des preuves pour condamner ? J’ose espérer, enfin, l’intime conviction m’a l’air bien arbitraire, mais bon, je dois avoir mauvais esprit, qu’au tribunal, oui ! Ailleurs, le soupçon vaut preuve. Et on s’étonne et condamne les guerres préventives ? Mais enfin, si soupçon vaut preuve, dès qu’on s’imagine agressé, sur le web ou ailleurs, il faut agresser… Une logique de plus en plus mise en oeuvre avec l’apparente disparition de l’idée qu’il ne faut pas agir avec des preuves mais par précaution.
    – De mauvaiseté reproductice et/ou éducative : la fameuse GPA, les gens sont pour, mais pas pour les abominables homos.
    Bref, ni dans les lois, ni dans les esprits, l’égalité entre les homosexuels et les hétérosexuels ne semble acquise. Bien sûr, nombre de gens s’en réjouiront… Les sexuels sont drôlement bien entre eux, cela et les relations de couple, chouette, femmes battues, enfants faits dans le dos, geignardises d’homosexuels qui veulent en avoir pour leur singularité, on nous embête, alors prouvez que vous, vous n’êtes pas homophobes, et toi, le partenaire, que tu en vaux la peine ou alors, au contraire, relation d’un coup et ça s’étonne de passer pour superficiel. Enfin, moins quand même que de tout leur mettre sur le dos quand, par définition, ils ne peuvent être responsables de grand-chose, que ce soit comme géniteurs ou éducateurs, jusqu’à présent.
    « …nous entraîner tout droit et honteusement vers la GPA. »
    Moi, ce que je vois, c’est que l’effervescence autour de la GPA est encore un moyen de nous entraîner tout droit et honteusement vers l’homophobie.
    Et ce n’est pas une impression, c’est un fait. Les homosexuels, disons, reconnaître des droits à ces gens qui devraient vivre en clandestinité dans leur propre pays qui se prétend pour le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à la liberté d’autrui, le mariage, va causer la GPA.
    La GPA, c’est aussi quelque chose à dénier aux homosexuels.
    Bref, dans les deux cas, ils sont accusés. Si c’est pas des boucs émissaires ça ? Non, pensez-vous, ici ne le sont considérés que des islamistes et autres destructeurs, vu que la violence fascine et qu’on lui trouve toutes les excuses possibles et imaginables.
    Les homosexuels, les femmes ? On aurait bien tort de ne pas les piétiner, jusqu’à présent, pas trop de guerres voire d’attentats pour leur cause.
    A la limite, on sortira de sa léthargie pour défendre les femmes, si on ose dire, de mon point de vue, attaquer les hommes qui ne veulent pas qu’on leur fasse un enfant dans le dos.
    Ou plutôt : assumer de l’indésiré-imposé. Toujours la prime à l’agression, le mépris de la liberté.
    Vivre et laisser vivre.

  26. sbriglia @ Robert Marchenoir

    @ Robert Marchenoir (26/09 à 5h 28)
    Je m’étais dit la même chose, vous le confirmez avec talent !

  27. « Ce serait bien si Donald Trump n’était qu’un clown, Erdogan un dictateur et Poutine une brute totalitaire. »
    Donald Trump est effectivement un clown mais un clown qui ne fait rire personne à part lui-même et ses quelques groupies.
    Erdogan est bien un dictateur dont le pays est situé aux portes de l’Europe (et même une petite partie à l’intérieur des frontières géographiques de celle-ci). Il est d’autant plus dangereux qu’il semble bien décidé à répandre son régime de « république » islamiste sur tout le continent européen.
    Vladimir Poutine par contre n’est pas une « brute totalitaire ». Si tel était le cas, compte tenu de la puissance militaire de son pays, la France et même l’Europe feraient partie des pays satellites de la Russie comme au temps de l’URSS.
    C’est un cérébral et pas un exalté comme les deux autres. Il n’a jamais représenté le moindre danger pour la France, bien au contraire, celle-ci a tout intérêt à entretenir des relations cordiales avec ce pays, qui ne pourront qu’être positives pour la relance de notre économie qui en a bien besoin.
    EM l’a bien compris en le recevant avec tous les égards dû à son importance sur le plan mondial au château de Versailles.
    @ Paul Duret | 25 septembre 2017 à 23:20
    « Je n’ai vraiment rien compris à votre charabia.
    Étiez-vous en possession de tous vos moyens ? »
    Ah vous n’avez rien compris vous aussi ? Je suis rassuré.
    Parfois quand on lit les deux sœurs siamoises on se demande même s’il y a quelque chose à comprendre…

  28. hameau dans les nuages

    @ Achille
    « Le départ de Florian Philippot ne va certainement pas annoncer l’hiver du FN.
    En fait le FN va retourner vers ses vieux démons xénophobes que le père fondateur n’a jamais cessé d’entretenir. La déferlante de migrants qui débarquent de toutes parts, encouragée d’ailleurs par des passeurs français qui se posent en grands humanistes devant les médias, alors que manifestement nous ne sommes pas en mesure de les accueillir dans des conditions décentes et sécuritaires, va certainement se traduire par une réaction comparable à celle qui s’est produite lors des dernières élections en Allemagne. »
    Vous ne voyez pas une légère contradiction dans vos propos, à moins que vous ne soyez en train de céder à la tentation du diable ou que sa longue cuillère raccourcisse ?
    Causes, conséquences. Action, réaction.
    Il y avait dimanche dernier une fête de quartier fort sympathique. Nous faisions, mon épouse et moi, les vieux de la vieille pleins d’expérience et écoutions les nouveaux habitants de cette génération humanitaire. Ce n’était pas le lieu ni le moment de polémiquer. Ce n’était pas nos enfants, nous ne pouvions pas leur expliquer que le feu brûle en faisant mine de leur poser la main sur le poêle pour justement l’éviter. De grands escogriffes sympathiques ou d’éternels adolescents servant la soupe aux migrants.
    A l’instar de Daladier : « Ah les c**s !

  29. olivier seutet

    Et si le monde était simple et nous compliqués ? Qui de nous n’a pas été intrigué par le fait que dans tous les domaines, physique, chimie, génétique, il a été possible de trouver des lois régies par des formules mathématiques relativement simples ? Curieux quand même que la logique, l’ordre mènent l’ensemble des phénomènes physiques. Alors que dès que l’on commence à s’occuper de psychologie humaine, on sombre dans un monde anarchique : malgré les tentatives de psychanalyse, les efforts de l’anthropologie, les essais de la sociologie, le tableau reste quand même très confus.
    Oui je me demande si nous n’avons pas le don de rendre compliqué n’importe quel sujet.

  30. @ Paul Duret @semtob
    « Je n’ai vraiment rien compris à votre charabia.
    Étiez-vous en possession de tous vos moyens ? »
    (Rédigé par : Paul Duret | 25 septembre 2017 à 23:20)
    Avez-vous compris quelque chose à celui de Noblejoué ?
    En réalité, et si vous avez du temps, pour remettre un peu d’ordre dans un style que la bouffonnerie a rempli, il ressort, finalement très peu de substance…
    Voyons le style de Marchenoir, excellent, percutant, viril et fielleux, il devient efficace. Sa dernière enquête sur les « deux Russes qui peut-être n’en sont qu’un », est digne de Tintin… Il a dû être chien de chasse dans une autre vie, ou serviteur du KGB ??

  31. @ Robert Marchenoir de 5:28 ce jour.
    Comme d’habitude les bien-pensants du blog, qui pour beaucoup sont des communisants synthétiques qui s’ignorent, vont vous accuser de paranoïa…
    Pourtant il suffit de croiser Paulus/Poutine pour retrouver trace de cet individu.
    Entre autres sur le blog Égalité et Réconciliation où en 2013 il prétend que « l’Amérique finance les Jihadistes, alors que la Russie ne compte que sur ses propres forces »…
    Les clowns se mettent un nez rouge sur le nez, Paulus devrait s’y coller une étoile rouge, ce serait plus correct de sa part.

  32. Il y a dans le « ce serait bien » comme une envie de « en même temps », le monde étant ce qu’il est, ce serait bien qu’en même temps il soit différent.
    Le monde n’est pas compliqué, il est complexe, tout est dans le dit comme aurait dit Lacan (enfin je crois).
    En mathématiques, après avoir découvert les nombres complexes, on s’est vite aperçu qu’ils étaient indispensables pour résoudre certains problèmes de physique.
    Il y a, dans le nombre complexe, une partie réelle et une partie imaginaire, qui est tout aussi réelle, et qui se situe dans un axe perpendiculaire à l’axe du réel.
    Dans le traitement mathématique du phénomène, la position du point qui caractérise l’état du système dans le plan de représentation réel-imaginaire, est gouverné par le rapport de l’importance de ces deux parties, la réelle et l’imaginaire.
    Quel rapport avec la politique et la société en général ?
    C’est simple, le réel c’est le monde tel que nous le percevons et l’imaginaire c’est le monde tel qu’il est perçu par l’Autre, l’ami, le compétiteur, ou le concurrent, et l’état des lieux est une synthèse des deux visions du monde.
    L’état du monde est le résultat du rapport des forces entre ces deux perceptions aussi réelles l’une que l’autre. Mais il ne saurait y avoir de solutions sans la prise en compte « en même temps », des deux visions
    Vouloir un monde sans imaginaire, c’est-à-dire sans la vision de l’Autre, c’est imposer un monde à une seule dimension et donc non viable à terme.
    Il me semble pourtant que c’est la vision qu’en a Macron, qui continue imperturbable à vouloir imposer sa vision en niant celle des autres, tout en chantant sa ritournelle du « en même temps ».
    Il cherche à imposer l’unilatéralisme en interne, et le multilatéralisme en externe, étant entendu que ce multilatéralisme doit suivre la voie qu’il indique, et si les Allemands se sont trompés en votant, quasi minoritairement pour Angela Merkel il leur faudra « en même temps » se soumettre à la vision unilatérale de l’Europe telle que la voit Macron, et que ne la voit pas Juncker lui-même !
    Attendons son discours de ce jour pour en savoir plus sur son multilatéralisme à sens unique.
    PS : Puis-je élever une protestation concernant la photo d’Angela Merkel qui date de vingt ans ou plus.
    J’avais remarqué pareil subterfuge, au hasard d’un reportage fugace à la télé, les affiches de la CDU présentaient également une photo datant de la même époque.
    Évidemment une photo dans le simple appareil de la liberté guidant le peuple de Delacroix était impossible, mais tout de même !
    Comment croire à la sincérité d’une politique qui n’ose pas se présenter comme elle est. La dirigeante de l’AfD n’a pas eu besoin de mentir sur son apparence pour glaner des voix.

  33. On aimerait que le sucre et le gras ne fissent pas grossir.
    On voudrait que la pluie ne mouillât que la campagne et épargnât nos têtes.
    Il serait agréable d’avoir toujours une place dans le sens de la marche.
    Quel bonheur si le cancer n’était pas plus grave qu’un rhume de cerveau !
    Ce serait bien si la mort était morte.
    « Ce serait bien certes mais c’est comme ça. Tant pis ou tant mieux. »

  34. @ Robert Marchenoir | 26 septembre 2017 à 05:28
    Aïe, voilà déjà quelque temps que Robert se retenait et crac, boum, Paulux et DAUMONT, les nouveaux Castor et Pollux du blog, viennent le réveiller, et le pire, oui le pire c’est que j’ai pensé la même chose que lui, en moins long et moins argumenté.
    Les deux intervenants avaient la subtilité du nouveau char d’assaut russe, le T90, le bien nommé « Vladimir » (sic), heureusement que Robert a des missiles antichars à l’épreuve de tous les blindages !

  35. @ Paul Duret | 25 septembre 2017 à 23:20
    @ Achille | 26 septembre 2017 à 09:18
    Pour ma part j’ai tout compris et j’adhère, il suffit de savoir lire.
    Vos reproches à Françoise et Karell Semtob sont injustifiés.
    Toutefois, si vous arrivez à comprendre Aliocha, Noblejoué, Elusen, Marchenoir, il est normal que vous ne puissiez comprendre Semtob.

  36. @ boomerang | 26 septembre 2017 à 12:35
    « Toutefois, si vous arrivez à comprendre Aliocha, Noblejoué, Elusen, Marchenoir, il est normal que vous ne puissiez comprendre Semtob. »
    Mais je ne comprends pas davantage Aliocha, Noblejoué, Elusen. Mais de toutes façons je ne m’attarde jamais sur leurs commentaires donc cela n’a pas d’importance.
    Concernant Marchenoir, cela fait bien longtemps que j’ai compris son laïus qui est d’ailleurs toujours le même depuis qu’il est sur ce blog et se résume en quelque mots : les Russes sont des méchants, Poutine est un dangereux personnage. Tout le reste c’est du remplissage. Ça me fait penser à ces terrines de canard qui se vendent en grandes surfaces. Quand vous regardez bien la composition vous vous apercevez qu’il y a 10% de canard, tout le reste c’est du porc, du poulet et autres ingrédients non identifiés.
    Pauvres Paulux et DAUMONT. Ils ont dû subir la colère du fougueux Marchenoir, toujours prêt à bondir, tel un diable qui sort de sa boîte, dès que le mot Poutine ou Russie apparaît, soutenu en cela par tout son fan-club.
    Bref, encore et toujours des dizaines de lignes pour nous dire que ce blog est infesté d’agents du KGB, de trolls sous la coupe des services secrets de la Russie et autres fariboles ridicules. Personnellement je préfère en rire tant c’est grotesque.

  37. @Robert Marchenoir | 26 septembre 2017 à 05:28
    Chapeau ! Bob – je me permets – vous êtes le Sumo de ce blog, le lutteur jamais éreinté, l’escaladeur des cols les plus difficiles, un volcan à vous tout seul.
    Je sors épuisé parfois de vous lire, mais vous êtes l’énergie jusqu’au bout de la nuit, donc excusable.

  38. @ duvent | 26 septembre 2017 à 09:43
    Si vous l’aviez demandé poliment, je vous aurais peut-être expliqué point par point, il ne faut pas vous forcer à réfléchir trop intensément, il faut prédigérer pour certains tout ce que j’ai dit. Vous dites que vous n’avez pas compris un truc, je vous l’explique, on passe au suivant.
    Quant à moi j’ai compris les soeurs semtob.
    Mais je ne vais rien expliquer aux dénigreurs. Si on veut comprendre, on demande. Si on s’en moque, on passe.
    Vous prétendez l’autre délirant ou trop obscur, et sans même vous adresser à lui ? Ce n’est pas la meilleure façon d’obtenir des réponses.
    Avec moi, c’est même la pire… Remarquez, avec vous, on n’est même pas sûr quand on explique une chose aussi élémentaire.
    Je conseille aux soeurs semtob de faire comme moi. La critique stérile obtient ce qu’elle mérite : rien de plus qu’être remise à sa place.
    @ olivier seutet | 26 septembre 2017 à 09:32
    En effet.
    @ boomerang | 26 septembre 2017 à 12:35
    Un esprit vraiment étendu comprend tout le monde. J’ai l’impression que les critiques ne comprennent pas qu’ils se critiquent eux-mêmes en critiquant.
    Qu’est-ce qu’on rigole sur ce blog ! A un moment, des gens voulaient exclure certains dont les opinions semblaient trop divergentes, maintenant on se dispute pour savoir qui sont les trop obscurs. Un professeur de français voulait noter, d’autres vont vouloir exclure pour la raison qu’ils ne veulent pas réfléchir.
    Qu’est-ce qu’on rigole ! Quand quelqu’un aime, on lui dit que ce n’est par Meetic, on l’accuse même de complot.
    Par contre, qui intervient contre ce genre de dérives ? Peu de gens… Au fait, vous avez compris ça, au moins ?
    S’il le faut, je vous explique tout point par point, mais d’aucuns pourraient m’accuser de tartiner.
    Sans contexte pour les ignorants, les irréfléchis et autres, on est obscur, avec, on tartine, et d’ailleurs, les mêmes zappent terriblement. Donc, c’est à vous de voir.
    @ Tipaza | 26 septembre 2017 à 10:07
    D’accord avec vous. Pour raffiner un peu, que dire des gens qui ont une personnalité multiple ?

  39. Robert Marchenoir

    @ Savonarole | 26 septembre 2017 à 09:54
    « Pourtant il suffit de croiser Paulus/Poutine pour retrouver trace de cet individu. Entre autres sur le blog Égalité et Réconciliation où en 2013 il prétend que ‘l’Amérique finance les Jihadistes, alors que la Russie ne compte que sur ses propres forces’… »
    Ha ! Merci de cette information ! Je ne traîne pas trop sur Egalité et Réconciliation, c’est un peu au-dessus de mes forces…
    « Communisants synthétiques. »
    Intéressant concept, je note. A l’instar des parfums synthétiques ayant succédé aux parfums naturels, les communisants synthétiques sont la caricature de leurs prédécesseurs, dont ils n’ont même pas la (discutable) fraîcheur.
    Le premier coup, on pouvait, à la rigueur, avec beaucoup de gros sabots, encore vers 1935, prétendre « ne pas savoir ». Cent millions de morts plus tard, en 2017, il n’y a plus aucune excuse. La répétition des mêmes salades, face à la même désinformation, révulse l’honnête homme. D’ailleurs, suite à un pavé de mille pages qui vient de dégringoler dans les librairies, certaines oreilles vont sérieusement siffler.
    Rappelons qu’un homme aussi modéré qu’Edouard Herriot a commis l’exploit de visiter l’Ukraine en plein Holodomor, puis d’en revenir en se gaussant de la « prétendue famine ».
    Aujourd’hui, un homme aussi estimable que le Suisse Oskar Freysinger, qui dit par ailleurs des choses parfaitement sensées (et courageuses) sur les fléaux de l’immigration, de l’islam, de la tyrannie bruxelloise, trouve le moyen de justifier son poutinisme, sur Radio Courtoisie, en faisant remarquer qu’il a visité Moscou, et que « les rues y sont propres ». Rappelant ainsi les célèbres « trains qui arrivent à l’heure » d’Adolf Hitler.
    (En réalité, l’état épouvantable des routes et même des rues en pleine ville, en Russie, est un sujet de désespoir national… au point que certains ont même proposé de légaliser la prostitution, afin de trouver les recettes fiscales nécessaires à leur entretien.)
    L’aveuglement volontaire est de toutes les époques.

  40. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    Vous écrivez successivement :
    « Notre civilisation est en pleine mutation, sociétale, culturelle, économique, spirituelle. Il faut faire avec. »
    « Erdogan est bien un dictateur dont le pays est situé aux portes de l’Europe (et même une petite partie à l’intérieur des frontières géographiques de celle-ci). Il est d’autant plus dangereux qu’il semble bien décidé à répandre son régime de « république » islamiste sur tout le continent européen. »
    Si effectivement le monde change et qu’une évolution évidente est en cours, on ne peut pas tout accepter pour autant. En lisant votre second post, concernant notamment l’extension voulue d’une république islamique sur notre continent, je suis loin d’être d’accord avec le « il faut faire avec ! »
    Il faut au moins faire savoir aux autres que notre civilisation européenne n’a pas l’intention d’entrer dans l’obscurantisme. Et c’est là que nos dirigeants, depuis longtemps déjà, apparaissent comme des couards.
    Il faudra peut-être se battre un jour contre cela, en attendant ne courbons pas la tête face aux dictateurs qui pourraient profiter de notre faiblesse. L’Histoire a déjà démontré que faiblesse et optimisme ont été dramatiquement nocifs.
    En économie, la mise en place du CETA sans même qu’il ait été ratifié par les membres de l’U.E. démontre à quel point nos commissaires européens sont inefficaces et acceptent sans broncher les diktats mondiaux.
    Est-ce bien cela que nous voulons pour l’avenir de nos enfants ?
    A force de nous taire au prétexte de ne pouvoir rien y faire, je crains que nous ne nous retrouvions dans une situation de vaincus dans tous les domaines, et pire, y compris dans la marchandisation des enfants. Un monde qui sera vite invivable.

  41. Michel Deluré

    N’est-ce point au contraire parce que l’Homme est compliqué que le monde l’est aussi ?
    La Nature a soi-disant horreur du vide, mais l’Homme n’a-t-il point finalement horreur du simplisme ?
    Ne met-il pas lui-même trop souvent un malin plaisir à rendre plus encombré, plus tortueux, le chemin qu’il lui a été donné de parcourir lors de son bref passage sur cette Terre ?
    Chacun n’aura sans doute guère de peine à trouver des exemples, défiant le bon sens, qui illustrent au quotidien un tel comportement souvent irrationnel. Pourquoi alors en irait-il malheureusement autrement concernant les relations internationales ?
    Face à une telle situation, je ne pense pas cependant, contrairement à certains commentateurs, que l’on doive se résigner et adopter une attitude fataliste. Il est heureux au contraire que certaines voix s’élèvent pour dénoncer cette situation et tenter de trouver un autre chemin, même si ces efforts peuvent sembler vains.

  42. Patrice Charoulet

    Robert Marchenoir, quel talent ! Ignorant tout sur le fond, je ne puis que savourer la forme. Quel souffle ! quelle ingéniosité ! quelle capacité à faire rire ! Votre texte est tordant ! D’autres ont d’autres qualités, mais sur votre terrain, vous êtes sans rival.
    Dans la série « Les amis de mes adversaires sont mes adversaires », je pourrais certes m’exposer beaucoup en vous louant, j’avais déjà cet adversaire (implacable, rancunier et toujours aux aguets) sur le dos. C’est sans remède.

  43. @ Michelle D-LEROY | 26 septembre 2017 à 16:26
    Quand je dis « il faut faire avec », cela ne signifie pas qu’il faut renoncer à défendre sa culture, ses valeurs républicaines mais qu’il faut tenir compte de ces paramètres, les analyser pour mieux les combattre et non pas se lancer dans une globalisation simpliste. Beaucoup de Turcs sont contre le régime imposé par Erdogan et ceux-ci ne doivent pas être mis dans le même sac que ses sympathisants. Ils sont les premières victimes de l’oppression de leur dirigeant.
    @ hameau dans les nuages | 26 septembre 2017 à 09:29
    « Vous ne voyez pas une légère contradiction dans vos propos ? »
    Voir mon commentaire ci-dessus qui peut-être ôtera la contradiction que vous voyez dans ma position concernant la venue des migrants.
    Il ne faut pas que ceux-ci servent de prétexte aux militants du FN pour justifier des comportements ouvertement xénophobes.
    On ne peut traiter de la même façon les réfugiés de guerre et les migrants économiques.

  44. Patrice Charoulet

    Quelques commentateurs et commentatrices ont été les victimes d’un tir groupé, allez, disons-le, d’un lynchage.Je ne raffole pas des lynchages.
    1. M’adressant à un des lyncheurs, Françoise et Karell ne sont pas des soeurs « siamoises », ça frise l’insulte, elles sont soeurs. Est-ce un crime ? Leurs textes sont originaux et elles font preuve d’indépendance d’esprit.
    2. Aliocha, qui connaît mieux que personne parmi nous Proust, Shakespeare, René Girard, la Bible, mais pas que (parlons comme l’époque), est profond, authentique, attachant… et, charme suprême aux yeux d’une dizaine d’intervenants, il n’est ni agrégé (ouf !), ni bardé de diplômes, ni prof (ouf !). Je le lis avec plaisir, et je continuerai malgré la meute.
    3. Je m’abstiens de parler d’Elusen. Les plus anciens ici ont connu bien pire, je crois. Rassemblez vos souvenirs ! Il a même ses bons jours.
    4. Noblejoué est un intervenant comme un autre. Je lui reproche une seule chose : d’avoir tenté de souiller le pseudo d’Aliocha d’une terminaison scatologique. Ce ne sont pas des manières. J’espère qu’il regrette ce…
    moment d’égarement. Je plains ceux qui trouvent ces conduites-là amusantes. Et si on vous faisait ça, vous trouveriez ça bien ?

  45. Franck Boizard

    Les obsessions anti-poutiniennes de notre ami Bob ne doivent pas nous cacher que la France subit aussi des assauts informationnels et de propagande américains (ils obsèdent les gauchistes), allemands et chinois (qui intéressent beaucoup moins).
    Chaque pays défend (ou devrait défendre) ses intérêts, mais la France a du mal avec cette notion (à cause de l’absence de formation des hauts fonctionnaires ? Je ne sais pas). C’est la blague anglaise : « Il faut toujours nommer des hauts fonctionnaires français à la tête des organismes internationaux, ce sont les seuls qui ne défendent pas leur pays ».

  46. Pour enrichir votre série « ce serait bien si… », je viens de trouver une petite pépite qui me semble compléter mon précédent commentaire.
    La liberté d’expression, surtout si les propos n’entrent pas dans la doxa officielle, gêne tout particulièrement certains « geeks ». Il suffit de se rendre sur le site où Jacques Sapir publiait son carnet : http://russeurope.hypotheses.org/6303
    Si je ne connais pas les limites imposées aux rédacteurs de carnets sur le site Hypothèses d’OpenEdition, il n’en reste pas moins que le prétexte invoqué pour faire taire Jacques Sapir ne manque pas de surprendre, d’autant que ses articles sur l’économie sont particulièrement fouillés et argumentés, donc scientifiquement fondés.
    Le monde est-il donc si simple ? La liberté d’expression est-elle si compliquée ?
    J’ose espérer, Monsieur Bilger, que votre fournisseur d’accès ne vous jouera pas ce tour de simplicité bien français, d’autant que le directeur du site fournit un court CV, non en français, mais bien en anglais…
    Vous au moins, Monsieur Bilger, faites honneur à la liberté d’expression tellement rare parce que si compliquée dans un monde si simple !

  47. @Savonarole
    « il suffit de croiser Paulus/Poutine pour retrouver trace de cet individu.
    Entre autres sur le blog Égalité et Réconciliation où en 2013 il prétend que « l’Amérique finance les Jihadistes, alors que la Russie ne compte que sur ses propres forces »… »
    Qu’est-ce qu’il y a de stupide et de non prouvé dans ce que dit ce Paulus ?
    Que les USA financent les djihadistes ? C’est prouvé par au moins les e-mails de Clinton.
    Que la Russie ne compte que sur ses propres forces ? Et sur qui d’autre ?

  48. Il y a sur ce blog des personnes qui veulent qu’on leur demandent poliment ce qu’on ne souhaite pas leur demander…
    Il existe sur ce blog des individus qui pensent que les autres entrent forcément dans une catégorie qu’ils ne souhaitent pas composer…
    Il se trouve sur ce blog des humanistes qui congédient des hommes au profit de l’humanité (entité que je répugne à rencontrer…)
    Puis, nous avons les cadors, les forts-à-bras, ceux qui détiennent la vérité, le savoir, le pouvoir, les cordons de la bourse et les pantoufles de mémère, ceux-là, il faut les saluer bien bas, sinon gare !
    Bref ! M. Duret a raison.

  49. @Patrice Charoulet
    « Robert Marchenoir, quel talent ! Ignorant tout sur le fond, je ne puis que savourer la forme. Quel souffle ! quelle ingéniosité ! quelle capacité à faire rire ! Votre texte est tordant ! D’autres ont d’autres qualités, mais sur votre terrain, vous êtes sans rival. »
    Mais qu’est-ce que tu fais sur le blog de M.Bilger, Marchenoir, avec un talent pareil de comique !
    Tu te gâches mon gars !
    Les planches brûlent d’avance de supporter tes pas, les spots sont déjà en surchauffe à la pensée de t’éclairer, le rideau ne se tient plus lui-même et se lève tout seul, il n’y a plus qu’une solution, donne-toi à ton public !
    Les femmes du populo s’arracheront leurs soutifs et te les balanceront sur scène en hurlant comme des pucelles devant les Beatles, et leur petits amis ne rêveront que d’une chose c’est de te descendre un jour à l’entrée de ton immeuble réservé aux riches à Central Park West, NYC.
    Tu vas te taper une meuf par soir mon gars ! Parce que quoi qu’elles disent, il n’y a rien de plus excitant que le pouvoir et la richesse.
    La sécurité c’est bon pour les « walking dead », la vie c’est le frisson, l’imprévu, la transgression.
    Comme dit Audiard, « A partir d’une certaine somme, tout le monde écoute ».
    Qu’est-ce que t’attends ! Cours chez le premier agent !
    Il va te voir et se dire de suite : « Là j’ai un winner ! ».
    N’hésite pas mon gars. Tu as tout pour toi.

  50. Le professeur Charoulet continue à distribuer ses bons et ses mauvais points.
    Il m’a manifestement pris en grippe et ne rate pas une occasion pour mettre un mot dans mon carnet de correspondance à faire signer par mes parents.
    Il me rappelle un prof de philo que j’avais en terminale. Il n’arrêtait pas de me saquer dans mes dissertations, qu’il trouvait trop ironiques à son goût.
    Rien que de penser que je risque de redoubler et de me le retaper encore l’année prochaine, j’en frémis d’avance.

  51. Robert Marchenoir

    J’adresse mes remerciements à ceux qui ont l’indulgence d’apprécier ma prose, et une photo dédicacée du président Poutine aux autres. (Si on me le demande poliment, je peux faire bénéficier les amateurs de quelques bons de réduction pour une croisière hivernale à Magadan.)

  52. @ Robert Marchenoir | 26 septembre 2017 à 05:28
    N’ayant jamais mis les pieds en Union Soviétique ni en Russie, pouvez-vous me dire combien d’années vous y avez passé ?
    Une expertise comme la vôtre ne s’acquiert pas en quelques semaines.
    La tradition diplomatique, commerciale et industrielle estime qu’il faut trois ans de résidence continue pour commencer à connaître un pays et l’avoir parcouru dans les quatre directions.
    A vous lire on en déduit que vous avez été interné dans un goulag et que vous n’avez pas aimé.
    Ce n’est tout de même pas le seul Poutine qui vous obsède ?
    Un chagrin d’amour peut-être ? Une de ces spectaculaires blondes slaves qui vous a ignoré pour Poutine ?

  53. Patrice Charoulet

    Louant le très grand talent de Robert Marchenoir, je terminais en disant que cela ne plairait guère à un intervenant, qui est pour moi, semble-t-il, « un adversaire implacable, rancunier et toujours aux aguets ». Je ne le nommais pas.
    Or, il nous dit (26 sept, 23h) son nom. Ah bon !
    Et d’ajouter une anecdote, pleine de candeur : il avait un prof de philo qui le « saquait ». Il m’a honoré de multiples développements pour mon respect immodéré des « premiers de la classe ». Il se méfie beaucoup des majors de l’agreg de philo (pas moi), et il avait 1/20, parce que – c’est une interprétation comme une autre – ses dissertations étaient « trop ironiques ».
    Ben oui ! Les notes vont de un à vingt. J’ai déjà mis 20 au bac à des copies de français. Excellent système, bien meilleur que ABCDE. Celui qui a une très mauvaise note peut dire : le prof m’a saqué. On pourrait mieux dire : le prof m’a noté.
    J’ajoute que l’on ne peut pas être bon partout. J’ai, quant à moi, mille incompétences et mille nullités. Je ne sais pas où se trouvent les bougies dans une voiture, je ne sais pas changer un joint, je ne connais ni le japonais, ni le chinois, ni l’espagnol, ni l’informatique…

  54. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 26/09 19:04
    Personne n’ignore sur ce blog que vous fûtes professeur de français.
    Mais si ce temps est révolu, vous avez apparemment encore beaucoup de mal à vous défaire de certaines habitudes liées à cette profession.
    Alors, peut-être serait-il bon, professeur Charoulet, que vous preniez conscience que vous n’êtes ici que sur un blog et que les commentateurs qui y participent ne sont plus vos élèves attendant fébrilement à la suite de chaque billet votre distribution de bons ou mauvais points.
    Ne pensez-vous pas que chacun tirerait un plus grand profit de la valeur ajoutée que vous pourriez apporter sur les thèmes développés par notre hôte plutôt que de votre jugement, forcément subjectif, sur tel ou tel intervenant ?

  55. @ Tipaza | 26 septembre 2017 à 10:07
    « Puis-je élever une protestation concernant la photo d’Angela Merkel qui date de vingt ans ou plus. »
    Non, elle ne date pas d’il y a vingt ans, mais de juillet 2014.
    Elle vient du site du gouvernement fédéral :
    Porträt – Bild: Bundesregierung/Steffen Kugler
    https://www.bundeskanzlerin.de/Webs/BKin/DE/AngelaMerkel/Portrait/portrait_node.html
    La photographie est beaucoup plus grande, elle est recadrée.

    Il existe sur Internet des moteurs de recherche spécialisés pour retrouver l’origine d’une photographie ou d’une vidéo, voire la version originale, afin de ne pas tomber sur des faux, cela permet de vérifier une source.
    La retouche numérique d’une photographe aide !
    https://www.youtube.com/watch?v=t7cPmm14p-k
    https://www.youtube.com/watch?v=4yRTAXFJqgk

  56. Sacré Marchenoir !
    En voilà un à qui on ne la fait pas.
    C’est pas un troll, lui.
    Il a tout compris, lui.
    D’ailleurs il a un nom qui ne dit rien, lui.
    Quelqu’un a parlé de « grotesque », c’est faible !
    Enfin, il fait rire.
    Dans un pays où on interdit les comiques, il devrait se méfier !

  57. Sur la photo Angela à l’air satisfaite d’elle-même, faut dire que les Allemands s’en servent comme paratonnerre des effets secondaires de la guerre 39-45.
    En attendant la relève qui viendra fatalement, pour stopper le schizophrène que nous mettons en place, et qui se voit déjà maître de l’Europe.

  58. Sur la photo, Angela Merkel me fait penser au Kayser Wilhem repeint en rouge et sans le casque à pointe. Elle a de quoi être contente, Siemens vient d’acquérir par fusion ce qui reste d’Alstom après le premier démantèlement réalisé il y a quelques mois quand Macron était ministre de l’Economie.
    Pendant les travaux, la vente continue, les affairistes font leurs commissions et leurs rétrocommissions.


  59. @ semtob | 25 septembre 2017 à 20:38
    « D’où vient ce calcul étrange lorsque l’espérance de vie d’un homme est d’environ l’âge de la non lecture de Tintin censurée pour les octogénaires alors que les femmes vivent plus longtemps ? »
    Peut-être que les calculs tiennent compte de la ménopause et de l’andropause et du fait qu’Astérix a remplacé Tintin chez les octogénaires branchés !

  60. @ Elusen | 27 septembre 2017 à 10:09
    Le lien du site du gouvernement fédéral que vous donnez indique que la photo date de 2005, soit 12 ans de temps d’horloge, donc.
    Si on tient compte du fait que les années comptent double pour une femme de cet âge, ce qui se vérifie en regardant les photos actuelles, cela fait bien 24 ans de temps biologique comme je l’avais indiqué.

  61. Robert Marchenoir

    Article très instructif sur Angela Merkel (en anglais) :
    http://takimag.com/article/merkels_great_transformation/print
    Curieusement, les auteurs, qui se disent suisses, tiennent à conserver leur anonymat, ce qui n’est pas l’habitude sur ce site. Il n’y a pourtant rien de scandaleux dans leurs écrits.
    Attention, adresse fortement déconseillée aux gauchistes et autres politiquement corrects. Munissez-vous de vos sels, de votre masque à gaz, enfin toute la panoplie : je décline toute responsabilité en cas de choc prophylactique.
    @ Claude Luçon | 27 septembre 2017 à 03:35
    « N’ayant jamais mis les pieds en Union Soviétique ni en Russie, pouvez-vous me dire combien d’années vous y avez passé ? »
    Pas une seule journée, pourquoi ?

  62. Jean le Cauchois

    @ Patrice Charoulet à 07:45
    « Je ne sais pas changer un joint »
    Apprenez plutôt à en fumer un de temps en temps, ça vous fera sortir de la grisaille dans laquelle vous semblez vous complaire… et vous pourrez nous afficher une autre vision de vos contemporains et des autres commentateurs de ce blog.

  63. Quand les technocrates se prennent pour des poètes.
    Regardez ça comme c’est beau dans le genre de bavassage ampoulé et prétentieux pour ne rien dire et qui fait se dire à la fin : « Put**n, mais j’ai rien compris ! »
    « Sans doute alors, ne voyait-on pas assez que cette Europe rêvée grandissait à l’abri. A l’abri du reste du monde d’abord. Sa sécurité n’était pas son affaire : assurée par l’Amérique. Son économie connaissait déjà le chemin à suivre : rattraper l’Amérique. A l’abri des peuples aussi. Le projet européen, naissant, était la mission de quelques-uns, recousant les fils d’un continent déchiré en surmontant les passions populaires.
    L’enjeu vital est toujours là. Mais les digues derrières lesquelles l’Europe pouvait s’épanouir ont disparu. La voici aujourd’hui plus fragile, exposée aux bourrasques de la mondialisation telle qu’elle va, et même ce qui sans doute est pire, à des idées qui se présentent comme des solutions préférables.
    Ces idées ont un nom : nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli. Ces idées qui, tant de fois, ont allumé les brasiers où l’Europe aurait pu périr, les revoici sous des habits neufs encore ces derniers jours. Elles se disent légitimes parce qu’elles exploitent avec cynisme la peur des peuples. Trop longtemps, nous avons ignoré leur puissance. Trop longtemps, nous avons cru avec certitude que le passé ne reviendrait pas, nous avons pensé que la leçon était retenue, nous avons pensé que nous pouvions nous installer dans la langueur, l’habitude, abandonner un peu de cette ambition, de cet espoir que l’Europe devait porter puisqu’elle devenait comme une évidence dont nous aurions perdu le fil.
    Mais les passions tristes de l’Europe sont bien là, qui se rappellent à nous, et elles fascinent. Elles savent faire oublier la cohorte de malheurs qui, dans l’Histoire, les a toujours suivies. Elles rassurent, et j’ose le dire, elles peuvent demain l’emporter, non parce que les peuples sont crédules ! Non parce que l’idée européenne est morte ! Mais parce que nous avons, par inconscience, faiblesse ou aveuglement, créé les conditions de leur victoire. Parce que nous avons oublié de vouloir le fil de cette ambition ! Parce que nous avons oublié de défendre l’Europe ! Parce que nous avons oublié de proposer pour l’Europe ! Parce que nous avons laissé s’installer le doute.
    Que disent-ils à nos peuples ? Que, eux, ont la solution. Que, eux, protègeront. Mais face à quels défis ? Tous les défis qui nous attendent – du réchauffement climatique, à la transition numérique, en passant par les migrations, le terrorisme, tout cela, ce sont des défis mondiaux face auxquels une nation qui se rétrécit sur elle-même ne peut faire qu’à peu près et peu de chose.
    Ils mentent aux peuples, mais nous avons laissé faire cela, parce que nous avons voulu installer l’idée que l’Europe était devenue une bureaucratie impuissante. Nous avons, partout en Europe, expliqué que quand la contrainte était là, elle était européenne ! Que quand l’impuissance était à la porte, ce n’était pas nous mais Bruxelles ! Oubliant, ce faisant, que Bruxelles, c’est nous, toujours, à chaque instant ! Nous n’avons plus proposé, nous n’avons plus voulu. Je ne laisserai rien, rien à toutes celles et ceux qui promettent la haine, la division ou le repli national. Je ne leur laisserai aucune proposition. C’est à l’Europe de les faire, c’est à nous de les porter, aujourd’hui et maintenant.
    Parce que oui, nous ne pouvons pas nous permettre de garder les mêmes habitudes, les mêmes politiques, le même vocabulaire, les mêmes budgets. Nous ne pouvons pas davantage choisir la voie du repli national, qui serait un naufrage collectif. Nous ne devons pas nous laisser intimider par l’illusion du repli ! Et c’est en refusant ce mensonge que nous serons à la hauteur de notre époque, de son urgence, de sa gravité.
    La seule voie qui assure notre avenir, celle dont je veux vous parler aujourd’hui, c’est à nous, à vous de la tracer. C’est la refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique. Ayons ensemble l’audace de frayer ce chemin. Comme je l’ai assumé à chaque instant devant les Français, je le dis aujourd’hui avec une conviction intacte : l’Europe que nous connaissons est trop faible, trop lente, trop inefficace, mais l’Europe seule peut nous donner une capacité d’action dans le monde, face aux grands défis contemporains.
    L’Europe seule peut, en un mot, assurer une souveraineté réelle, c’est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. Il y a une souveraineté européenne à construire, et il y a la nécessité de la construire. Pourquoi ? Parce que ce qui constitue, ce qui forge notre identité profonde, cet équilibre de valeur, ce rapport à la liberté, aux Droits de l’Homme, à la justice est inédit sur la Planète. Cet attachement à une économie de marché, mais à la justice sociale l’est tout autant. Ce que l’Europe représente, nous ne pouvons pas le confier aveuglement, ni de l’autre côté de l’Atlantique, ni aux confins de l’Asie. C’est à nous de le défendre et de le construire dans cette mondialisation. »
    Pas compliqué de savoir de qui est ce discours.

  64. @ Wil
    Le Monde.fr avec AFP | 27.09.2017 à 13h53 • Mis à jour le 27.09.2017 à 16h14
    « Alstom et Siemens
    Les deux entreprises ont annoncé un projet de fusion « entre égaux » de leurs activités ferroviaires dans le but de contrer le grand groupe chinois CRRC. Si cette notion est fréquemment avancée dans les fusions, elle n’existe cependant pas en droit et ne répond pas à des règles juridiques.
    L’accord prévoit que Siemens devienne l’actionnaire principal, avec 50 % des parts à la suite d’une augmentation de capital réservée, qui va diluer d’autant les actuels actionnaires d’Alstom. Le groupe allemand pourra ensuite monter au-delà de 50 % du capital, et donc absorber Alstom, au bout de quatre ans. »
    Et puis l’on peut supposer les dessous de table puisque l’ancien employeur de Macron réalisera la fusion-acquisition.
    Le dernier fleuron de l’industrie française fera comme les autres fleurons (pschitt).
    Tout cela valait bien un discours de Macron pour ne rien dire.

  65. Patrice Charoulet

    Un commentateur ose me conseiller de fumer un joint… sur ce blog tenu par un ancien avocat général. On pourrait certes penser qu’il blague, mais l’éloge qu’il fait des prétendus effets bénéfiques de cette activité me porte à penser qu’il pratique ce qu’il recommande.
    Voici ma réponse : je n’ai pas besoin de fumer de cette substance. Je ne fume pas de cigarettes, je ne bois pas d’alcool, je ne prends aucun antidépresseur, aucun somnifère, je n’ai jamais mal à la tête, je n’ai pas besoin de voyager pour me changer les idées ou changer d’air. Je suis très heureux comme ça et je ne souhaite échanger ma vie ni contre la sienne ni contre la vie de personne.
    Pourquoi diable fumerais-je un joint ?
    Une dernière chose : je respecte toutes les lois que je connais. Je ne tue pas, je ne vole pas, je ne viole pas. Je crois savoir que l’activité qu’il prône est illégale. Cela devrait lui suffire pour mieux se conduire dorénavant.
    Moi, je l’exhorte à ne plus fumer de joints.

  66. @ Robert Marchenoir | 27 septembre 2017 à 16:38
    Merci pour ce lien très édifiant.
    Je n’avais pas grande opinion de Merkel, et connaissant un peu les pays de l’Est du temps de l’URSS, je me doutais bien que les avantages qu’avaient eus cette femme avaient été payés de la façon classique, comme informatrice de la Stasi. C’est presque bénin, tout le monde l’a été peu ou prou à cette époque, il fallait survivre.
    Mais ce que révèle cet article est autrement plus grave, et correspond bien mieux à certains de ses comportements surprenants, comme sa précipitation pour la fermeture des centrales nucléaires et surtout l’ouverture, que je comprends mieux, aux migrants.
    Elle croquera tout cru notre Jupiter, comme les précédents, et cela a déjà commencé avec l’affaire Alstom-Siemens, et continuera avec l’industrie de la défense.
    Quoi que vous puissiez en penser, je la considère bien plus dangereuse que Poutine, et d’une façon plus insidieuse.
    De toutes façons, nous avons les dirigeants les plus naïfs de l’Europe et peut-être du monde.
    La façon dont vient d’être résolu le feuilleton STX, entre les chantiers de Saint-Nazaire et Fincantieri, est une reddition en rase campagne, une lâcheté, ou mieux encore une farce que nos meilleurs auteurs comiques n’auraient jamais inventées.

  67. @ Patrice Charoulet
    « Noblejoué est un intervenant comme un autre. Je lui reproche une seule chose : d’avoir tenté de souiller le pseudo d’Aliocha d’une terminaison scatologique. Ce ne sont pas des manières. J’espère qu’il regrette ce…
    moment d’égarement. Je plains ceux qui trouvent ces conduites-là amusantes. Et si on vous faisait ça, vous trouveriez ça bien ? »
    Aliocha avait commencé à souiller le mien. Me croyez-vous ou dois-je chercher des preuves ? Ce n’est pas tant que vous me vexeriez en me disant « non », vous me fatigueriez, simplement.
    Et puis, après tout, vous pourriez bien le faire, vous qui intervenez en médiateur.
    Ne faut-il pas se renseigner si on prétend arbitrer ?
    Je traite les autres comme ils me traitent ou comme j’aimerais qu’on me traite. Si j’applaudis ou encourage ou interroge, ce n’est pas pour me faire bien voir. C’est sincère, je trouve ça juste. Si je prends des mesures de rétorsion, je sais que des gens n’ayant pas lu ou mal lu ce qui précède peuvent me croire dans mon tort quand je suis dans mon droit. Mais je ne vais pas faire profil bas, laisser des agressions impunies sous prétexte que l’autre est plus populaire que moi. Je traite tout le monde pareil : sincèrement, rendant le bien pour le bien, le mal pour le mal.
    Si des distraits ne l’ont pas vu, tant pis. On est son premier spectateur.
    J’assume le risque de paraître avoir tort et de choquer par scatologie. Mais qui m’a attaqué et commencé à souiller mon pseudo ne s’en tirera pas impunément à cause de bas calculs.
    « Ne supportez rien de personne ».
    Citation peut-être approximative que vous reconnaîtrez. Je ne provoque pas, je ne fuis pas. J’espère que j’en aurais fait autant l’épée à la main.
    Je l’ai assez dit, je suis pour qu’advienne l’éternelle jeunesse… Mais je n’ai jamais pour autant poussé à la lâcheté pour vivre davantage, et de même, sur le blog, je prends le risque de l’impopularité pour défendre mes idées et ma dignité.
    « Fais ce que tu dois, advienne que pourra ».
    Il aurait été plus politique que je vous remercie d’avoir la bonté de dire que j’étais comme tout le monde.
    Mais ai-je pris un pseudo pour être libre ou serf, sincère ou trameur de complot comme quelqu’un qui m’a bien plus blessé que les saletés d’Aliocha vu qu’on s’attend à mieux des meilleurs, l’a prétendu ?
    La consolation des déconvenues, c’est qu’elles vous endurcissent à proportion du mépris pour ceux qui commettent l’injustice à son encontre.
    Je ne manoeuvre pas, je ne pardonne pas, car l’un est trop bas, et l’autre me semble par trop absurde selon mon système de valeur. J’essaie de dire exactement ce que je pense et de traiter les gens comme ils le méritent sans aucune autre considération.

  68. @ Patrice Charoulet | 27 septembre 2017 à 19:45
    Toutes ces qualités chez un seul homme dépassent l’imagination la plus folle.
    Patrice Charoulet est semblable à l’ange,
    Qui hante la tempête et se rit de ceux qu’il dérange ;
    Exilé sur le blog au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
    Mais pas de bloguer.
    Pcc : Baudelaire, l’Albatros (c’est juste pour vous rappeler le bon temps où vous faisiez la loi dans la classe, grâce à la poésie)

  69. @ Patrice Charoulet et à celui qui propose de fumer un joint
    Ne pourriez-vous admettre qu’on puisse être heureux avec ou sans joint ? Plus important, qu’heureux ou malheureux, chacun puisse faire ses choix ?
    Essayons de nous mettre à la portée de n’importe qui… Pour défendre la diversité du monde et la liberté.
    Même si tous les chats ont de nombreux points communs, ils sont tous différents, certains n’acceptent pas qu’on les prenne dans les bras, d’autres vont jusqu’à apprécier qu’on leur caresse le ventre.
    A plus forte raison, il faut accepter les choix des humains et supposer qu’ils ont quelque idée de leur bien-être.

  70. @ k.verne
    Je sais ce que vous avez voulu dire. Enfin je l’imagine, j’avoue que ce n’est pas très clair en fait. L’alcool sans doute, le mien. Mais comparer Chaplin à Macron, ça c’est intolérable !
    Un génie et un panneau publicitaire ambulant ! Ah ça non !
    Vous devriez avoir honte… 😉
    Mais je vous pardonne.
    Ca ira pour cette fois. Circulez.;-)
    @Mektoub
    De toutes façons, on sait depuis le début que Macron n’est qu’un sous-fifre des industriels allemands, déjà puisqu’il n’y en a plus en France et autres milliardaires mondiaux, là par contre il y en a en France, comme quoi… et qu’il n’est là que pour que ce soit « business as usual ». Que les affaires continuent comme si de rien n’était.
    Il sera récompensé pour ses bons et loyaux services par une place au siège d’administration de je ne sais quelle multinationale plus tard.
    Les Français n’ont que ce qu’ils méritent.
    L’autre soir j’ai fait ma tirade sur la honte que m’inspire mon propre peuple et que si j’en avais les moyens je quitterais ce pays, que voulez-vous que je vous dise de plus ? Que je vais faire une révolution contre la bêtise française ?! Que je vais prendre les armes peut-être ?!
    Pfff. Mais tous me dénonceraient dans les cinq minutes comme factieux, fasciste, nazi et tout ce que vous voulez pour aller le plus vite possible devant Hanouna, BFMTV et compagnie et reprendre une vie « normale » jusqu’au prochain attentat musulman où ils chialeront une fois de plus sur commande des chaînes d’infos leurs larmes de crocodile avec force bougies, peluches et autres slogans « VOUS N’AUREZ PAS MA HAINE » à la c.. !
    Ils ne sont plus bons qu’à ça.
    Vous imaginez le peuple français actuel faire 1789 ?! HAHAHA…
    Des moutons, rien que des moutons. Ils finiront comme tous les autres, à l’abattoir.

  71. @ Mektoub | 27 septembre 2017 à 19:42 et Tipaza | 27 septembre 2017 à 19:47
    Le texte du discours fourni par Wil | 27 septembre 2017 à 17:51 éclaire particulièrement bien sur l’idéologie de Monsieur Macron, celle qui préside à l’abandon de toute souveraineté nationale au profit d’une pseudo-souveraineté européenne qui n’est autre que celle de l’Allemagne qui se refuse à y renoncer, tandis que la Grande-Bretagne n’a de cesse de la recouvrer.
    Pour en revenir à la cession d’Alstom à Siemens, il est tout de même piquant de se rappeler que le marché des trains à grande vitesse en Chine a été perdu par Alstom au profit de Siemens, parce qu’Alstom n’a pas accédé aux demandes chinoises de transfert de technologie.
    De ce fait, Siemens a transféré ses technologies à la Chine pour la réalisation des ses premières rames à grande vitesse. Et donc la Chine à présent, sur la base des technologies Siemens, peut exporter des trains à grande vitesse de sa conception à des prix largement inférieurs à ceux de Siemens !
    Par la grâce de Monsieur Macron, qui avait cédé la partie rentable et lucrative d’Alstom à General Electric, Siemens se refait une santé en absorbant Alstom et ses technologies souvent meilleures. C’est ce que l’on peut appeler un échange équilibré !
    Et donc l’on peut crier : « Merci Patron, Merci Macron » ! Le petit peuple sans intérêt de la France périphérique verra, peut-être avant le terme du premier mandat présidentiel de Monsieur Macron, ses emplois partir en Allemagne avec la bénédiction présidentielle…

  72. @ Patrice Charoulet
    Oyez ! J’ai retrouvé la première fois où Aliocha a sali mon pseudo en « noblejoujou » ailleurs, mais dois-je encore chercher ? Il a dit noblejouite en parlant de moi.
    Toujours, quand je ne suis pas d’accord avec lui, il m’insulte… Et je n’aurais pas le droit de l’appeler comme il le mérite ?
    « René Girard est pour tout le monde, la vexation travestit mes propos, noblejoujou, je vous avais dit de ne pas en lire que ce qui alimentait vos obsessions, qu’il pouvait même être dangereux de s’arrêter au milieu du gué, je vous conseille donc à nouveau, s’il vous reste une oreille et un œil pour me lire, de le lire, mais jusqu’au bout :
    « La révélation prive les hommes du religieux, et c’est cette privation qui se manifeste autour de nous de plus en plus, dans l’illusion naïve d’en avoir fini avec lui. »
    Je vous laisse à vos manies, observant qu’elles ne vous laissent que le choix du toxique qui vous les rendent viables, à vos lubies de liberté qui ne témoignent que de votre enfermement en elles, et continuerait à défendre, malgré votre propagande et vos méthodes totalitaires, que le meilleur moyen d’être libre est de se déprendre de soi-même.
    Décrire notre altercation et citer vos mensonges en est la meilleure démonstration, je vous en remercie.
    Rédigé par : Aliocha | 27 août 2017 à 08:20″
    Non, monsieur Charoulet, citer des textes ne veut pas dire qu’on les ait assimilés non plus que prendre généralement des airs doucereux n’empêche pas d’agresser le premier qui n’a pas l’heur de vous plaire. Le style ! Vous êtes ébloui par le style de Robert Marchenoir sans chercher le fond. Je ne dis pas être d’accord ou non avec lui, en l’occurrence, là n’est pas mon propos !
    Je dis qu’un style qui vous charme – et comment les meilleurs auteurs ne seraient-ils pas particulièrement puissants sur qui a eu la mission de les transmettre ? – vous font oublier tout le reste.
    Le style d’Aliocha n’est, quand il a le bon sens de ne pas rédiger, qu’une marqueterie de citations, et quand c’est le sien, parfois suavité écoeurante pour rallier, et parfois agression insultante sous prétexte qu’on n’a pas son opinion, que révélation de son intolérance et de sa morgue.
    S’il plaît, c’est donc par déguisement, les auteurs classiques étant particulièrement puissants dans votre cas, narcotiques ou méthodes sectaires.
    Trois techniques qui flattent tout ce qu’il y a de faible chez chacun.
    Dans ces conditions, veuillez me dire en quoi ma façon de lui répondre ne serait pas pertinente ?

  73. Jean le Cauchois

    @ Patrice Charoulet à 19:45
    « Pourquoi diable fumerais-je un joint ? »
    Je ne sais quoi vous suggérer pour vous ouvrir d’autres horizons. Il y a quelque temps, j’avais envisagé pour vous un road-trip, avec vous au volant de la MX5 de Savonarole, Claude Luçon à vos côtés… ça n’a pas pu se faire. Là, vous avez l’occasion de faire une joint-aventure, avec votre très admiré Robert Marchenoir, une fusion « entre égaux », avec des commentaires rédigés en commun ; c’est très à la mode mais ce n’est pas une obligation. Peut-être qu’inconsciemment vous attendez l’occasion d’avoir un avenir à la Topaze ? J’imagine la richesse et surtout l’intérêt pour nous de vos commentaires sur cette nouvelle vie.

  74. Je suis sûr que nos hôtes et leurs lecteurs seraient passionnés par un copié-collé de ma controverse avec… Non, il n’a aucun humour, cessons les gaudrioles. Proposons plutôt un peu de marqueterie :
    « You all did love him once, not without cause:
    What cause withholds you then, to mourn for him?
    O judgment ! thou art fled to brutish beasts,
    And men have lost their reason. »
    https://www.poetryfoundation.org/poems/56968/speech-friends-romans-countrymen-lend-me-your-ears
    Puis, après ce préambule, le vif du sujet, le héros du souterrain dostoïevskien, tentant désespérément de calmer la souffrance de son ressentiment :
    « A mon avis ce document est l’œuvre de la maladie, l’œuvre du diable qui s’était emparé de cet homme. Ainsi un malade souffrant de douleurs violentes s’agite désespérément dans son lit cherchant une position qui, ne fût-ce que pour un instant, calmera sa douleur ou, si elle ne l’allège pas, la remplacera tout au moins par une autre, pour une minute au moins. Et alors, il n’est évidemment plus question de savoir si ce changement est beau ou raisonnable. Ce qui domine dans ce document, c’est le besoin formidable, sincère de châtiment, la recherche de la croix à porter, du châtiment public. Mais cette soif de crucifiement vit dans un être qui n’a pas foi dans la croix. « Et cela seul déjà représente une idée », comme s’exprima un jour Stepan Trofimovitch, à propos d’autre chose d’ailleurs.
    D’autre part, il y a dans ce document quelque chose de violent, de provocant, un certain défi, bien qu’il ait été écrit dans un tout autre dessein. L’auteur déclare qu’il « n’a pas pu » ne pas écrire, qu’il a été « obligé », et cela est fort probable. Il aurait été heureux de pouvoir écarter de lui ce calice ; mais cela lui a été vraiment impossible, et alors il a encore profité de cette occasion pour donner cours à sa violence. Oui, le malade s’agite dans son lit et essaye de remplacer une souffrance par une autre. Et voilà qu’il lui semble que la lutte contre la société lui apportera un certain soulagement et il lui lance son défi. Le fait même d’avoir écrit ce document est un défi inattendu, un manque de respect envers la société. Il s’agit pour l’auteur de provoquer au plus vite un adversaire quelconque… »
    https://fr.wikisource.org/wiki/La_Confession_de_Stavroguine
    Enfin, la morale de l’histoire :
    « Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a. » (« Je vois Satan tomber comme l’éclair »)
    CQFD

  75. @ Patrice Charoulet à 19:45
    « Pourquoi diable fumerais-je un joint ? »
    Non, non, non, vous avez absolument raison !
    Ne vous laissez pas influencer par cette bande de drogués traîtres à leur patrie !
    Le joint conduit à la drogue dure, tout le monde le sait… surtout les drogués qui vous diront l’inverse évidemment.
    Non, non, si vous êtes un vrai Français, ne financez pas l’économie marocaine en fumant du shit ou pire, mais buvez du vin en grande quantité ou de la bière. Là vous êtes sûr que vous financez la France et pas des rastaqouères d’on ne sait où.
    DU VIN OU DE LA BIERE ! DROGUEZ-VOUS FRANÇAIS !

  76. @ Aliocha | 28 septembre 2017 à 00:20
    Les lecteurs sont grands, ils peuvent se reporter à la dispute et d’ailleurs à tous nos dialogues si ça les intéresse. Quant à l’argument du manque d’humour de l’autre, il est facile pour se dédouaner après avoir attaqué.
    Et faire de moi un homme du ressentiment se comprend : vous avez un texte sous la main et l’antériorité des torts… J’imagine le délinquant se plaindre de la légitime défense.
    Quoi qu’il en soit, vous déplacez le problème, Patrice Charoulet défendait votre pseudo attaqué, je montrais qui a commencé les hostilités. Vous l’avez d’ailleurs fait dans ce domaine comme dans tous les autres, par exemple la propagande, qui ne veut plus rien dire quand vous en parlez, vu que vous diabolisez le fait de défendre des idées quand on est loin de le faire avec votre malhonnêteté.
    Attaquer puis reprocher à l’autre son ressentiment, merveilleux non ? L’autre est méchant, il ne tend pas l’autre joue quand j’attaque. Il faudra vous y faire : vous n’avez pas de droit à l’impunité.
    L’un fait de vous l’homme du ressentiment quand on se défend, l’autre du complot quand on leur pose des questions et d’autres vous expulseraient pour obscurité.
    J’aurai, en somme, plus d’indulgence envers la méfiance : il en faut dans notre monde. Que les passionnels s’obsèdent de ressentiment ou de pardon, je vise pour ma part l’indifférence. Evidemment, elle ne saurait être absolue en participant à une discussion. Mais aussi grande que possible, dehors, de l’écume, dedans, de l’immobilité.

  77. Patrice Charoulet

    On m’a incité, pour m’égayer ou pour mieux penser, à fumer des joints.
    J’ai répondu.
    Maintenant, à trois heures du mat, pendant ou après une soirée bien arrosée, on m’incite à passer du shit à la dive bouteille.
    Qu’est-ce qu’on s’amuse ! Encore un qui va se classer parmi les maîtres de l’humour et me débiner comme un rabat-joie.
    Les avocats généraux, les avocats pénalistes, les fonctionnaires de police, les gendarmes et tous ceux qui comme moi hantent les prétoires savent la vérité : l’alcoolisme est de très loin le plus grand fléau français. Il n’y a pas que les morts (notre humoriste alcoolisé connaît-il les chiffres ?) des alcooliques qui se tuent en buvant (tant pis pour eux), il y a les malheurs, les délits, les crimes qui sont causés par cette sinistre habitude.
    Les prisons (voir le sujet suivant) sont pleines d’alcooliques.
    Ah ! qu’est-ce qu’on s’amuse !
    Au camarade de trois heures du matin, allez, encore un dernier pour la route ?
    Moi, après avoir bu de l’eau hier soir au dîner, j’ai fait une bonne nuit de huit heures. Et une belle journée commence pour moi. Je pense que je ne vais tuer personne.

  78. @Noblejoué
    Intéressante réflexion « citer des textes n’est pas les avoir assimilés »…
    Citer Dostoïevski sans connaître sa langue (cad en traduction) ni le contextualiser dans le temps est pour le moins approximatif.
    Et tenter d’en faire une rosette pour sa boutonnière (croire que d’autres ne le connaissent pas) répond à votre réflexion.
    De nombreux autres auteurs russes (toujours en traduction) se sont exprimés depuis Dostoïevski et je ne me souviens pas d’avoir lu une quelconque exégèse (par celui qui se répand en citations) permettant une compréhension de l’immense culture russe partant du premier pour aller aux nombreux autres.
    Alors, voyez-vous, prendre les prétentions des uns pour ce qu’elles sont : « vanitas, vanitatum et omnia vanitas ».

  79. Jean le Cauchois

    @ Patrice Charoulet à 07:48
    « Une belle journée commence pour moi. Je pense que je ne vais tuer personne. »
    Vous vous connaissez mal, cher professeur : encore une journée que vous allez passer à tuer le temps.

  80. Bon, ça va les gars, ça suffit avec votre Charoulet, on aurait préféré vous entendre avec les multiples trolls qui ont voulu infecter ce blog depuis des anneés .
    Encore un mot et je vous parle de vos exploits en Algérie française…

  81. Le lien fourni par Robert Marchenoir est fort instructif. La carrière de Mme Merkel est retracée dans les grandes lignes.
    Le tsunami de 2011 qui a frappé le Japon, suivi de la catastrophe de Fukushima, a fait l’objet dans les media allemands d’une manipulation des chiffres, des faits, des tenants et des aboutissants. Le tsunami a fait officiellement 25 000 morts et la fusion du réacteur a directement provoqué deux victimes. Après passage dans la lessiveuse des media, Fukushima aurait fait des milliers de victimes.
    En conséquence, le Bundestag a voté à l’unanimité pour la fermeture de toutes les centrales allemandes.
    Le surnom dont j’aime bien affubler Mme Merkel ne passe pas la censure de Mme Bilger. Cela ne fait rien, j’en ai un autre en patois alsacien : Dodekopf mit bigoudi.

  82. @ Savonarole 28 septembre 2017 à 14:10
    « Bon, ça va les gars, ça suffit avec votre Charoulet » (« Les gars, les filles alors ? » ;))
    En même temps le Chacha c’est notre troll à nous Savo, c’est notre pleurnicheur en chef, notre sangloteur du « je ne sais pas changer un joint, je n’y connais rien en informatique, je ne peux pas m’offrir un livre avec mes maigres ressources de professeur »… Snif, Snif.
    Ya le droit à la cour de récré ? ou pas 🙁
    Vous aussi vous distribuez les bons points ? 😀

  83. Jean le Cauchois

    @ Savonarole à 14:10
    « Encore un mot et je vous parle de vos exploits en Algérie française »
    J’attends votre récit sur ce sujet, pour mieux vous connaître.

  84. @ calamity jane | 28 septembre 2017 à 08:01
    Je crois deviner que vous connaissez la culture russe. Et que dire que tout est vanité n’a pas entamé votre moral ! Je ne pourrais jamais sortir ça sans flinguer le mien.

  85. @ Wil | 28 septembre 2017 à 03:41
    « Le joint conduit à la drogue dure, tout le monde le sait… surtout les drogués qui vous diront l’inverse évidemment. »
    Comme les joints s’achètent dans une droguerie, il est évident que vos propos sont minables !
    D’ailleurs d’où peut-il tirer de telles affirmations, il a une source médicale, statistique ? non, rien.
    « Du vin ou de la bière ! droguez-vous français ! »
    Ainsi tout est dit, c’était des propos de comptoir, d’alcoolique !
    @ Wil | 27 septembre 2017 à 20:56
    « L’autre soir j’ai fait ma tirade sur la honte que m’inspire mon propre peuple et que si j’en avais les moyens je quitterais ce pays, que voulez-vous que je vous dise de plus ? »
    Mais qui vous dit qu’un autre peuple voudrait de vous ?!
    Ils ne sont pas tous prêts à recycler les déchets des autres !
    @ Tipaza | 27 septembre 2017 à 16:11
    « Le lien du site du gouvernement fédéral que vous donnez indique que la photo date de 2005, soit 12 ans de temps d’horloge, donc. »
    Faux !
    Si vous ne comprenez pas l’allemand, il convient d’éviter d’affirmer ce qui serait écrit.
    Pour vous je traduis sommairement :
    Angela Merkel est chancelière depuis 2005. Apprenez-en davantage sur sa carrière personnelle et politique.
    Nulle part il n’est écrit que c’est une photographie de 2005.
    https://www.bundeskanzlerin.de/Webs/BKin/DE/AngelaMerkel/Portrait/portrait_node.html
    La photographie non recadrée date de juillet 2014.
    https://archiv.bundesregierung.de/Content/DE/Artikel/2014/07/2014-07-13-sommerinterview-merkel-zdf.html;jsessionid=3765CF4C5945E2B7D917106499114016.s1t1?nn=393902

  86. Notre doux prélat de l’impunité vous l’a demandé, calamité, on attend votre analyse de la culture russe en son entier avec, s’il vous plaît, une exégèse de la soif de crucifiement qui vit dans un être qui n’a pas foi dans la croix.

  87. Pour les drogues, trois choses : le produit, l’usage et la personne. Tout produit n’a pas les mêmes effets, lesquels dépendent de l’usage et du terrain.
    Faut-il défendre vin et bière vu que certains n’en supportent pas un verre ou vident trop de pichets ?
    Vu l’énormité des dégâts éventuels, ce serait plutôt la religion qu’il faudrait proscrire !
    Et lesquelles sont les plus éventuellement nocives ? Les monothéistes, et là-dedans, actuellement, l’islam. Comme, et je le comprends, on respecte la liberté et la culture des gens dans le cas religieux, je ne vois pas pourquoi on ne le fait pas dans le cas de substance…
    Oh si, je vois ! La religion est présumée plus respectable. Ah ! Cette manière de penser prouve que nous ne sommes pas laïques au fond de nous. Que des gens soient anti telle ou telle religion, ou chose assez désuète aujourd’hui, anticléricaux, n’y change rien.
    On dira qu’on peut déraciner la drogue et non la religion, et qu’il faut donc s’attaquer à ce qui est faible en dehors de toute idée de justice… Mais c’est faux. La Chine a su se débarrasser du chritianisme puis de l’opium. La question est : à quel prix ? Un autre pays asiatique tue les dealers, mais je dis qu’à moins de décapiter les drogués, on n’égalera pas « l’exploit » de l’empire du Milieu.
    Est-ce que c’est ce que nous voulons ?
    Le problème : nous nous focalisons sur le produit. En fait, en interdisant ceci ou cela, nous le rendons attirant.
    Il faut changer l’usage. Si on prend de manière civilisé une drogue récréative considérée pourtant par les addictologues comme dure, l’alcool, mettons, en sachant siroter ce qui est le plus fort et marier avec les plats vin, bière et autre poiré (ah non, pas ça quand même, le cidre, oui) le breuvage devient beaucoup plus contrôlable.
    Mâcher de la coca dans les Andes, à une extrémité, et sniffer de la cocaïne sans même savoir vraiment comment, sont deux extrêmes. Boire en civilisé à un extrême, et se mettre de l’alcool dans l’oeil, sont aussi deux extrêmes.
    Drogués et autorités ont souvent le même défaut, ne pas voir que telle drogue a telle origine, s’enracine dans tels usages qui font sens et offrent certaines garanties de sécurité.
    Pas parfait ? Evidemment, quand on prend sa voiture non plus. La drogue offre un voyage intérieur, à la société de bien en faire comprendre la dangerosité et d’en civiliser les usages.
    Oh, elle peut prohiber ! Pour la bonne conscience, c’est bien… Pour les principes et les résultats, peut-être moins. Mais est-ce que ça compte ?
    Des gens sont en prison pour être des consommateurs, d’autres des commerçants. Etranges délits ! Mais si la loi va trop loin, prohibe hors des clous, en revanche, l’application de la loi ne va pas assez loin, les moyens, et parfois la conviction dans le cas des drogues douces, font que bien des délits, y compris délits incontestés comme des vols, ne sont pas sanctionnés, laissant la société dans un non-droit partiel.
    Eh oui, à trop étirer la zone du droit, on le fragilise, à verser des moyens dans la répression des drogues, on ne les met pas dans la prévention ou dans la chasse à d’autres délits.
    C’est comme la défense des victimes par lois mémorielles ou interdictions de propos hostiles à diverses catégories. A vouloir obliger les gens à s’exprimer en anges, on leur fait apprécier leurs côtés les moins reluisants, car manifestation de la liberté d’expression.
    Pousser le principe de protection trop loin va contre la liberté et se révèle contre-productif.
    Jusqu’à quelles nouvelles ruptures ?

  88. Robert Marchenoir

    @ Patrice Charoulet | 28 septembre 2017 à 07:48
    « Une belle journée commence pour moi. Je pense que je ne vais tuer personne. »
    Voilà qui ferait un très bon début de roman. (Il me semble que quelqu’un a consacré un livre au sujet.)
    @ Tipaza | 27 septembre 2017 à 19:47
    Je suis curieux : quelle est l’interprétation que vous faites de l’écologisme et de l’immigrationisme d’Angela Merkel ?
    « Quoi que vous puissiez en penser, je la considère bien plus dangereuse que Poutine. »
    Je ne crois pas avoir jamais dit quelque chose de ce genre. D’ailleurs, je n’aime pas ce genre de fausse alternative : Merkel ou Poutine, la Russie ou l’islam… C’est du whataboutisme, l’un des trucs les plus éculés de la propagande russe, qui a l’air pourtant de rentrer comme dans du beurre.
    — Préférez-vous recevoir cinquante coups de bâton ou cinquante coups de fouet ?
    — Ben… je préférerais pas avoir à choisir, si c’était possible.
    — Le problème, c’est pas x, c’est y.
    — Ben… des problèmes, il y en a 2 657, du moins était-ce le cas la dernière fois que j’ai compté. Et encore, j’ai peut-être oublié un virgule trois.
    — Monsieur l’avocat, votre client a coupé sa femme en petits morceaux, par conséquent je vais être obligé de sévir.
    — Monsieur le juge, je me suis laissé dire que vous avez cassé la vaisselle hier soir, et que votre chien fait caca au milieu de la rue. Par conséquent, hein, camembert.

  89. Robert Marchenoir

    @ Robert | 26 septembre 2017 à 19:21
    http://russeurope.hypotheses.org/6303
    Merci de cette excellente nouvelle. Quelqu’un s’est enfin avisé que le faux chercheur et vrai agent de désinformation russe Jacques Sapir abusait de la crédibilité du public.
    Diffuser de fausses informations destinées à promouvoir les intérêts d’une puissance étrangère hostile n’a, en effet, pas sa place sur un site du CNRS et de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, qui mettent une plate-forme de publication à la disposition des scientifiques, sur la base des principes scientifiques, au premier rang desquels figure le respect de la vérité.
    Cela faisait trop longtemps que Jacques Sapir exploitait le vernis de légitimité scientifique que lui donnait la plate-forme Hypothèses pour accomplir une oeuvre de propagandiste.
    Dieu sait que le CNRS et l’EHESS sont des bastions de gauche, et qu’il leur arrive de prendre des libertés avec la vérité dans le but de promouvoir leur idéologie. Mais même pour le conseil d’administration d’Open Edition, la retape ouverte et servile de Sapir en faveur de la propagande du jour du Kremlin allait trop loin : la clôture de son blog a été décidée à l’unanimité.
    Bien entendu, il ne s’agit pas de « censure ». Il n’y a pas de droit à publier un blog pornographique sur une plate-forme éditoriale mise à disposition par un couvent de bonnes soeurs. Jacques Sapir a des dizaines de plates-formes de blog gratuites à sa disposition, qui se feront un plaisir d’accueillir sa prose poutiniste pour pas un rond.
    Il peut d’ailleurs aussi enlever les oursins qui sont au fond de sa poche, et en retirer les 9 euros annuels qui lui donneront droit à son propre nom de domaine, sur lequel il pourra publier ce que bon lui semble. Je suis sûr, d’ailleurs, que son officier traitant du Kremlin se fera un plaisir de lui rembourser cette somme mirifique, s’il le demande gentiment.
    Ce n’est pas comme si Sapir avait honte d’accepter l’argent de Moscou, ainsi que le prouve son « émission » sur la radio Internet de désinformation et de subversion Sputnik « France ».
    Quand je qualifie Sapir d’agent de désinformation russe, ce ne sont donc pas des paroles en l’air. Il y a même une façon plus précise de le dire : Sapir est un espion russe. Il se livre à des opérations d’espionnage rémunérées au profit de la Russie.
    Une grande partie des espions travaillant jadis pour les services secrets de l’URSS, et aujourd’hui pour ceux de la Russie, ne sont pas chargés de voler des informations : ils sont chargés d’en diffuser au sein du pays attaqué. Informations fausses, naturellement, de nature à induire en erreur, ou présentant la réalité sous un jour déformé, dans le but de servir les intérêts russes au détriment de ceux de la nation cible. C’est une branche entière de l’activité d’espionnage russe, que Moscou qualifie de « mesures actives ».
    Sapir a une émission régulière sur Sputnik, Sputnik est une arme de la guerre informationnelle que Moscou mène contre la France, Sapir est donc un espion russe. L’examen du contenu éditorial de son blog désormais clos (mais accessible), l’écoute de son émission et l’observation du contenu de Sputnik ne laissent d’ailleurs aucun doute à ce sujet. On voit mal ce que le robinet de désinformation de Sapir faisait sur une plate-forme de publication scientifique financée par le contribuable.

  90. @ Robert Marchenoir | 29 septembre 2017 à 14:04
    « Quelle est l’interprétation que vous faites de l’écologisme et de l’immigrationisme d’Angela Merkel ? »
    Aucune, je suis contre, un point c’est tout.
    Dans certaines situations il ne faut pas réfléchir, l’instinct fait le travail.
    @ Elusen | 28 septembre 2017 à 22:46
    « Si vous ne comprenez pas l’allemand, il convient d’éviter d’affirmer ce qui serait écrit. »(*)
    Quand il s’agit de langue étrangère, je saute les lettres et je ne lis que les chiffres.
    Pour le reste le fait qu’Angela Merkel soit plus jeune que Brigitte Macron relève de l’exception française, à moins que pour une fois la chimie française soit supérieure à la chimie allemande dans le domaine des cosmétiques.
    Encore un fleuron de notre industrie qui sera transféré vers l’Allemagne rapidement.
    (*) Dites Elusen, j’ai l’impression que vous écrivez en allemand et Google Traduction fait le transfert en français. J’ai juste ?

  91. « Ce serait bien si on avait droit aux comparaisons les plus bêtes et les plus insultantes, en plaçant par exemple le nazisme au sein d’une France qui heureusement en est radicalement éloignée. »
    Bof, les gens jouent au jeu de la sidération ! Soit ils essaient de faire peur en traitant les autres de nazis-fascistes-communistes-comploteurs-pervers narcissiques – soient ils aiment se faire peur. Et comment fait-on peur ? Avec de l’esbroufe.
    On fait aussi passer ses dégoûts pour un critère, le drogué dégoûte, on l’enferme. Demain les gros ?
    Non, franchement, on a des crimes sans victime comme dans le cas du suicide ou du blasphème, on voit le niveau.
    Donc, on s’en prend à des gens qui n’ont rien fait de mal.
    Par contre, aux populaires, bien des gens voudraient conférer le droit de jouir de l’impunité, voir l’affaire Polanski.
    L’injustice des gens : ils condamnent certains innocents, militent pour l’impunité de certains coupables !
    Mais comme ils sont très nombreux, ils ne se verront pas comme ils sont, arbitraires, faisant peut-être la loi, mais pas la Justice.
    La punition n’est ni un bien ni un mal, mais un outil : celui qui s’en prend aux autres doit être puni, celui qui ne le fait pas, non.
    Et là-dedans, la prison est une punition parmi d’autres.
    C’est tout.

  92. @ Tipaza | 29 septembre 2017 à 15:55
    Cela n’a rien à voir avec de la chimie !
    Les photographies d’aujourd’hui sont tout simplement retouchées, car elles sont en numérique.
    On peut faire la même chose en deux temps trois mouvements avec des documents numérisés, il y a des logiciels de dessins qui le permettent, cela permet de récupérer ou de mettre à neuf un document PDF mal numérisé.
    Pour atténuer les rides, c’est la fonction retouche d’image (recoloriage).
    Vous avez des logiciels 100% gratuits, sans espion, programmé par la communauté qui le font.
    – Le plus simple et le plus petit : Paint.net – https://www.getpaint.net
    – le plus complet, égal aux logiciels professionnels : Gimp –
    https://www.gimp.org/downloads/
    Cela ne change rien au fait que la photo que vous décriez est bel et bien de 2014 et non d’il y a vingt ans.

  93. @ Robert Marchenoir
    Il est un peu louche votre article, ça sent la fake news made in alt-right à plein nez : je doute fort que 50 000 Tamouls aient été transférés vers la RDA, puis de là vers la RFA en 1986 sans qu’on s’en soit rendu compte à l’époque (visiblement ils ont commencé à arriver avant, puisque deux temps furent créés à Hamm, en Rhénanie du Nord Westphalie, donc en RFA, dès 1984), pour commencer ; mais surtout, je suis surpris que le nom de Wolfgang Schäuble soit orthographié « Scheüble » dans l’article, deux fois de surcroît. M. Schäuble ayant en Allemagne la notoriété de M. Juppé en France, cette erreur paraît pour le moins surprenante, surtout si ce sont des Suisses qui ont écrit l’article, l’allemand étant aussi obligatoire dans les cantons francophones. Que penseriez-vous d’un article orthographiant « Juppait » le nom du meilleur d’entre nous ?
    Votre article que je suppose avoir été écrit par un conducteur de 4×4 de l’Alabama reprend des informations qu’on trouve tout de suite sur Wikipédia, y rajoute des éléments invérifiables (les deux voitures, la négation des voyages à l’Ouest), tout ceci pour essayer de faire croire aux pékins complotistes de votre genre que Mme Merkel est derrière sa respectable façade chrétienne-démocrate une dévouée servante de la décroissance verte et du grand métissage international. C’est simple, on dirait presque du Sapir !

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *