Notre président serait-il « too much » ?

La personnalité d’Emmanuel Macron (EM) est un sujet inépuisable.

À ceux qui pourraient me reprocher de négliger le fond de sa politique, je répondrais que celle-ci est tellement fluctuante, contradictoire au gré des tactiques et des circonstances, qu’il ne me semble pas choquant de laisser de côté dans ce billet ce qui relève d’un frénétique opportunisme.

Alors que plusieurs événements d’importance inégale, sur le plan national comme international, justifient au contraire qu’on focalise sur la psychologie de notre président de la République qui semble toujours aller un peu trop loin, sans privilégier la mesure, la discrétion voire le silence quand ils seraient, à l’évidence, nécessaires.

Beaucoup d’initiatives d’EM me paraissent en effet avoir pour dénominateur commun l’irruption d’une subjectivité impérieuse, dans un univers où la rationalité et le bon sens devraient être de mise.

N’oublions pas que ce président nous a promis, comme ses prédécesseurs, une France unie, rassemblée mais que jamais, lors de son départ, elle ne sera plus fracturée.

Sans disposer de toutes les lumières, je n’ai pas l’impression qu’en Europe, il ait suscité une adhésion admirative, cette dernière ne pouvant provenir que d’actes et de propositions objectivement pertinents. EM engendre au contraire l’hostilité de certains pays à cause d’une affirmation trop élogieuse et surestimée de soi et de son rôle.

L’affront du Maroc refusant l’aide de la France, malgré un désastre humain et matériel incommensurable et l’acceptation du soutien d’autres pays, ne relève sans doute pas seulement d’une exclusive considération de la France pour l’Algérie mais de la dégradation des modalités personnelles de relations qui, longtemps, au-delà de l’urbanité diplomatique, pouvaient être qualifiées (sans illusions toutefois) d’amicales.

La récente débandade africaine, tant au Mali qu’au Niger et au Gabon, avec la crainte d’autres bouleversements, n’est-elle pas liée en grande partie au tempérament de notre chef d’Etat qui a souvent une posture à contre-temps : il se cabre quand il faudrait feindre de plier, il se soumet lorsque la résistance serait bienvenue.

Les épisodes qui, dans une quotidienneté et un climat démocratiques, démontrent l’irrésistible intrusion de son « moi », sont multiples.

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Par exemple, l’invention de ces gadgets liés à de la pure communication : le Conseil national de la refondation, les conventions citoyennes et tant d’autres billevesées qui n’ont absolument pas pour vocation d’être utiles à la République mais seulement de projeter la lumière sur leur concepteur. Avec une volonté forcenée de fuir les processus ordinaires, notamment parlementaires, parce qu’ils contredisent l’expansion de soi (malgré le soutien d’un groupe inconditionnel) à cause de cette déplorable majorité relative. L’abus du 49-3 est la revanche, aussi constitutionnelle qu’elle soit, d’un ego contrarié.

On verra si « les Rencontres de Saint-Denis » entrent dans la catégorie des aréopages inutiles, faussement consensuels, visant à flatter leur initiateur ou si elles auront des conséquences opératoires : en tout cas LR a décidé d’être optimiste (Le Figaro).

Ses voltes seraient amusantes si elles ne révélaient pas que la seule certitude d’EM est qu’il vaut plus que les autres et que donc ses embardées ne sont jamais ridicules puisqu’elles émanent de lui. Ainsi, il fait exclure d’abord de l’arc républicain, sur le plan parlementaire, LFI et RN avant de décréter, les Rencontres passées, qu’il « faut associer toutes les forces politiques, y compris les extrêmes. Il ne faut pas les boycotter mais les affronter les yeux dans les yeux ». Qu’importe que la grandiloquence succède au mépris et que le point de vue ait radicalement varié : ce qui compte est la seule unité apportée par l’arbitraire du président !

Pour rejoindre des moments plus dérisoires, comment apprécier l’intervention d’Emmanuel Macron venant, avant le début de la Coupe du monde, encourager au nom du pays l’équipe de France, autrement que comme la prestation un zeste ridicule d’une personnalité incapable de rester à sa place, EM se prenant quelques minutes pour Fabien Galthié ! Il est navrant de constater que l’intelligence n’apprend pas la réserve : parfois elle l’empêche.

Dans le même ordre, qu’avait-il besoin d’introduire de force son « je » avant le début du match France-Nouvelle-Zélande, dans la proclamation de l’ouverture d’une Coupe du monde, alors que son silence aurait eu infiniment plus d’allure que cet ostentatoire exhibition de soi ? D’où les huées et les sifflets – qui n’ont certes pas donné au monde une belle image du lien de la nation avec son président – explicables par le sentiment collectif d’une forme de surabondance…

Je pourrais continuer mon analyse par la relation d’autres épisodes graves ou futiles qui tous placent le caractère du président au centre du jeu parce que son « je » ne conçoit pas de s’effacer, même pour les causes que sincèrement il défend. Ce tempérament « too much » qui l’incite sans cesse à sortir du cadre, à rompre l’équilibre délicat entre l’exercice de la fonction et le narcissisme du rôle, qui fait de lui un des présidents les plus autoritaires et solitaires (ce qui va de pair) de la Ve République, lui est propre.

S’il fallait tenter une comparaison, il n’aurait pas été absurde de songer à Nicolas Sarkozy (qui a été aussi « too much ») mais il me semble que chez lui l’excès, les débordements, se rapportaient plus au besoin d’action et à son énergie qu’à la dilection de son être.

À lire ce post, j’espère échapper au grief lassant de ne m’intéresser qu’à la personnalité de nos présidents, aujourd’hui d’Emmanuel Macron. Pour celui-ci, rien n’est compréhensible sans les ombres et les lumières de son être, sans l’implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît.

Si EM est souvent mal-aimé, c’est à cause de cette méprise.

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Voir les Commentaires (81)
  1. « La personnalité d’Emmanuel Macron (EM) est un sujet inépuisable. » (PB)
    Ben heureusement !
    Un sujet à répétitions, qui demande plus ?
    « La récente débandade africaine, tant au Mali qu’au Niger et au Gabon, avec la crainte d’autres bouleversements, n’est-elle pas liée en grande partie au tempérament de notre chef d’Etat » (PB)
    NON ! Absolument pas !
    Ces débandades ont eu lieu AVANT que Macron ait eu la possibilité de s’exprimer, elles auraient eu lieu avec ou sans lui !
    Entre vous et moi, connaissant bien le coin, mieux vaut se libérer de ces gens.
    Ils sont libres depuis 64 ans et il est temps que nous leur donnions le temps de mesurer l’étendue de leur dépendance à maman France, qu’ils ne tètent plus, et qu’ils commencent à se demander pourquoi ils ont été colonisés, pourquoi ils ont servi de réserve d’esclaves aux marchands d’esclaves musulmans au Moyen Âge.
    Pourquoi ne se sont-ils pas battus pour défendre leur coin d’Afrique alors qu’ils éprouvaient un malin plaisir à attaquer et combattre leurs voisins africains ?
    Ils savaient pourtant se battre, pourquoi pas contre les musulmans, puis les Portugais ?
    Ils étaient des centaines de milliers contre quelques centaines de musulmans, puis quelques dizaines de Portugais !
    Comprendre que leur sort dépend d’eux-mêmes, ne pas répéter les erreurs de leurs ancêtres !
    Pourquoi seuls les francophones se plaignent-ils pendant que les anglophones travaillent sans se plaindre avec ce résultat :
    AFRIQUE, toute l’Afrique, du Nord comprise
    PIB
    Rang Pays Année PIB
    1er Nigeria 2021 440.83 milliards $US
    …….
    10 Ghana 2021 72.84 milliards $US
    …….
    23 Burkina Faso 2021 19.74 milliards $US
    24 Mali 2021 19.14 milliards $US
    26 Guinée 2021 16.09 milliards $US
    28 Niger 2021 14.92 milliards £US
    …….
    46 RCA 2021 2.52 milliards $US
    Cinq nations francophones contre une anglophone :
    72 milliards contre 440 milliards $US au Nigeria, et comme le seul Ghana !
    Pourtant tous possèdent des ressources minérales considérables, mais il faut travailler, creuser, surtout maintenant qu’il n’y a pas de Sécu, là-bas !
    Expliquer aux musulmans, Maghrébins en particulier dont le Maroc, qu’ils ont d’abord commencé par coloniser tout le pourtour de la Méditerranée sous le nom de Sarrazins jusqu’au jour où Charles Martel les a réexpédiés chez eux en passant par leur colonie espagnole et de l’autre côté je ne sais pas qui les a arrêtés en Hongrie et de même renvoyés chez eux.
    Le roi du Maroc devrait tout de même le savoir, c’était ses ancêtres !
    Chacun son tour de colonisation !
    Se faire pardonner quoi, qu’au XVIIIe siècle les pirates sarrazins vendaient des esclaves européens capturés en Méditerranée ? Certainement pas !
    Occulter l’histoire du monde n’est pas une solution !
    Tout coller sur le compte de Macron est une erreur, il faut remonter l’histoire de l’Afrique !
    Il faut surtout connaître le monde et, en cas de besoin, chercher à le connaître.
    La géopolitique n’est pas ouverte à l’imagination et à l’ignorance !
    Sinon Chinois et Russes vont les coloniser à leur façon, eux comme les protectorats britanniques, ils viendront défendre les leaders, disons un rien, ou beaucoup, malhonnêtes, et creuser à leur place !

  2. Robert Marchenoir

    Sur un point secondaire mais important, je crois que nous devons cesser de nous flageller au sujet de l’Afrique qui ne nous aimerait pas. Si elle pouvait nous aimer encore moins, peut-être cela nous éviterait-il la créativité criminelle qu’elle nous apporte à domicile : policiers mordus, femmes violées jusqu’au diaphragme et j’en passe.
    Le fait que le Maroc ait refusé l’aide française à l’occasion de son tremblement de terre n’est pas à porter au débit de notre pays, et encore moins d’Emmanuel Macron. C’est une posture typique d’État autoritaire et chauvin que de refuser une telle aide humanitaire. Cela arrive souvent. Les pays normaux ne se sentent pas humiliés par de telles propositions. Ils disent merci et en redemandent.
    La France n’est pas seule en cause. Dimanche dernier, c’est de nombreux pays qui n’avaient pas encore reçu le feu vert du Maroc, après avoir proposé leur aide. Parmi eux, les États-Unis, l’Angleterre, Israël, la Turquie, l’Algérie et Taïwan.
    Si la France est si « mal considérée à l’étranger » qu’elle l’est autant que la première puissance mondiale, eh bien… c’est une assez belle performance, je trouve.

  3. La photo de la honte mondiale.
    Point noir de cette soirée rugby : la cérémonie trop raciste trop Blancs de souche bretelles bérets basques côtes de boeuf pinard, trop vieille France, trop hétéro, pas de couples woke progressistes homos noirs de gauche, pas de LGBT trans bi queer, pas d’agenouillistes antiracistes, anti homophobistes. Une horreur !
    Que font les polices woke LGBT écolos LFI ? Elles dorment. A-t-on acheté leur silence ?
    Tout fout l’camp !
    Point blanc, un moment très génial que j’ai savouré en fin gourmet : le concert des sifflets et huées du public contre Macronescu qui sans aucune pudeur, ose se montrer sur une estrade, sous laquelle il aurait dû se cacher s’il avait une once de morale et d’honneur, deux mots qu’il ignore en bon traître collabo anti-France.

  4. « À lire ce post, j’espère échapper au grief lassant de ne m’intéresser qu’à la personnalité de nos présidents, aujourd’hui d’Emmanuel Macron. Pour celui-ci, rien n’est compréhensible sans les ombres et les lumières de son être, sans l’implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît. » (PB)
    Non, vous n’y échapperez pas Philippe Bilger, ce serait trop facile !
    Ce qui est surtout lassant c’est cette fixette sur l’arrogance d’Emmanuel Macron qui revient comme une rengaine obsédante de la part de ses contempteurs.
    Son arrogance, EM a eu l’occasion maintes fois de l’exprimer lors de son premier mandat, cela ne l’a pas empêché d’être réélu et largement en avril 2022 face à une Marine Le Pen empêtrée dans ses fiches.
    Quant aux candidats de LR et du PS, ils ont été complètement laminés (*).
    Que dire de J-L Mélenchon arrivé troisième et qui à réussi en une année à faire imploser les partis de gauche, y compris le sien.
    Alors qui dans l’opposition pour renverser « le Prince » ? À gauche, manifestement personne. À droite quelques seconds couteaux qui se tirent la bourre et dont l’arrogance n’a rien à envier à celle d’EM.
    Concernant « la récente débandade africaine, tant au Mali qu’au Niger et au Gabon », je rejoins le commentaire de Claude Luçon qui connaît bien ces pays pour y avoir longtemps séjourné. Son expérience de terrain suffit à me convaincre.
    (*) Valérie Pécresse (LR) : 4,48 %
    Anne Hidalgo (PS) : 1,75 %
    Jacques Chirac et François Mitterrand doivent se retourner dans leur tombe.

  5. « La personnalité d’Emmanuel Macron est un sujet inépuisable. » (PB)
    Apparemment si.
    Tout ceci n’est guère élaboré. Rien qu’on n’ait déjà lu ou entendu, qui ne soit pas déterministe voire franchement simpliste.

  6. L’arbitrage est donc un arbitraire, mais pour ceux qui n’ont pas été élus.
    Ils voudraient effacer le « Je » présidentiel pour accomplir les effets d’une pensée magique qui occulterait leur défaite et leur échec qui ont permis l’élection de Macron.
    Le pouvoir faramineux du président de la Ve République est compensé par cette capacité qu’elle donne au souverain de décapiter symboliquement son monarque démocratique, instrument de la compréhension gaullienne de l’ingouvernabilité du peuple régicide, qui n’a toujours pas tiré les enseignements de cet événement qui fonda son universalité, le meurtre de son roi.
    Malgré la faiblesse de son implantation locale, avec pour corollaire la faiblesse de sa représentation dans le administrations, faiblesses qui lui valurent l’échec de sa politique, Macron a été réélu avec une majorité législative à la mesure de cet état de fait.
    On peut bien sûr depuis son Aventin de psychologue de bazar en tirer les conclusions qui évitent d’envisager que le président n’est que l’analogie de la faiblesse française, on ne saura dissimuler que c’est sur soi-même qu’on s’illusionne, et que la double élection de Macron sert à enfin mettre le pays face à sa propre réalité, que c’est exactement pour cela que l’opinion ne le supporte pas.
    « La sinistrose, le pessimisme, la déchéance des leaderships politiques ou les envies de décapitation et ses utopismes radicaux demeurent à la source de ce qu’on refuse de voir : le lien entre la débâcle française internationale et ses invasions populistes intérieures. On ne peut espérer que ce pays tienne la tête haute quand les siens mêmes rêvent à chaque manifestation de rue de le décapiter. On ne peut espérer de l’aura alors qu’on fabrique de soi une image de faillites. »
    https://www.lepoint.fr/postillon/que-faire-des-ex-colonies-07-09-2023-2534463_3961.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1
    L’incapacité à constituer aucune majorité alternative qui justifie tous les 49-3 saura-t-elle enfin mettre le souverain – le peuple donc pas le prince de tous les fantasmes – face à lui-même et à son destin universel encore apparemment trop lourd pour lui ?
    Il comprendrait alors que la décapitation de son monarque n’est qu’une manière d’y renoncer, refusant l’héritage des lumières de la raison pour retourner se suicider aux cavernes obscurantistes de ceux qui refusent d’assumer leur liberté.

  7. « Ainsi, il fait exclure d’abord de l’arc républicain, sur le plan parlementaire, LFI et RN avant de décréter, les Rencontres passées, qu’il « faut associer toutes les forces politiques, y compris les extrêmes. » (PB) 
    Mais au-delà des idées reçues, des lieux communs et des facilités de langage, en quoi le RN représenterait-il, de façon concrète, un « extrême » ? Le fait de reprendre cette appellation ad nauseam ne relève-t-il pas de la manipulation d’opinion ?

  8. Je ne résiste pas à tirer enseignement des trois derniers billets qui, dans un sourire, permettraient d’envisager qu’il n’y a pire blasphème que de tuer au nom de Dieu, laissant au plus léger des humoristes le soin de résumer ma position :
    « Faites l’amour, pas la guerre !
    Il vaut mieux glisser sa peau sous les draps que de la risquer sous les drapeaux. »
    Raymond Devos
    Cela n’empêche bien sûr pas la lucidité que le monde nous impose, nous devons faire la guerre pour faire l’amour en paix, et comme le soulignait ce chauffeur de taxi algérien de Genève, on n’est pas ici pour l’argent, mais pour la liberté.
    Même si c’est en Suisse qu’il m’a confié cela, on ne saura dénier que là est l’universalisme français qu’il est plus que jamais l’heure d’assumer.

  9. Je vois avec mes lunettes que le problème de nos autorités actuelles est qu’elles ont oublié que ce sont des décideurs et un décideur décide. Alors qu’ils ne font que gérer plutôt mal au vu de notre dette et de la dégradation de nos grandes institutions. Je pense que pour être respecté à l’international ou sur un stade, il faut être respectable.

  10. Je retrouve avec plaisir, dans ce billet, une tonicité qui avait un peu disparu depuis quelque temps.
    C’est la rentrée, et ça démarre fort.
    Dans ma montagne, la chasse à toutes sortes de volatiles est ouverte : caille, perdrix, bécasse.
    Je vois qu’il en est de même à Paris, la chasse au paon est également ouverte. 😉
    Pour en revenir aux relations internationales, j’ai trouvé le roi du Maroc très amaigri sur les quelques vidéos du Conseil des ministres marocains, et j’ai appris plus tard qu’il se faisait soigner à Paris.
    C’est peut-être l’explication d’un silence incompréhensible pour tous ceux qui ont subi le séisme et pour les autres aussi d’ailleurs.
    La succession au trône risque d’être ouverte plus tôt qu’on ne le pense et elle risque d’être mouvementée, le jeune dauphin a l’air bien tendre.
    N’oublions pas que le Roi du Maroc est le Commandeur des croyants, ce qui a toujours gêné les islamistes qui risquent d’en profiter pour remettre en cause cette primauté du Roi.
    Je ne suis pas médecin, et la médecine fait des miracles, mais bon, Allah fait ce qu’il veut, surtout en pays musulman.
    Espérons que notre président ne rate pas cette possible succession, si elle se produit, par des maladresses verbales, et des prises de décisions inopportunes comme il en a l’habitude.

  11. On a beau le vilipender, le critiquer, le houspiller, Emmanuel Macron a fait la passe de deux aux élections, et pas comme Chirac avec un front républicain qui avait la trouille.
    Pépère et surtout Sarkozy ont beau s’égosiller ils ont été jetés comme des malpropres quand ce n’est pas une capitulation digne de Canossa pour le premier. C’est cela Pépère, celui qui donne sans arrêt des leçons de maintien, mais incapable lui, de les avoir réalisées.
    Le premier me fera toujours rire, il a porté belle casquette de commandant, en fait il faisait croire qu’il conduisait un tanker alors qu’il cachait un pédalo dans l’âme et les actes. Sarko l’agité, au fond on ne se souvient que de ses déboires et casseroles: venit, vidimus, perdidit.
    Alors Macron le mal-aimé parfois a gagné et par deux fois, la troisième si elle existait il la ferait de même. Gagner en soi dans un pays démocratique est une belle victoire même si le match n’a pas été brillant. Comme l’avait dit l’excellent Pierre Berbizier à la sortie d’un match aux conditions dantesques, et pour une victoire prestigieuse, « Seule la victoire est belle ».
    On parle beaucoup d’Edouard Philippe, en parler beaucoup c’est bien, gagner c’est mieux. Il reste beaucoup de temps pour achever la partie entamée par Macron, un nombre incalculable de matchs se sont gagnés dans le temps additionnel, on verra donc qui sera le véritable vainqueur quand l’arbitre aura sifflé la fin de la partie.
    Nous nous retrouvions dans une brasserie tenue par un ancien équipier d’Anquetil, il nous a expliqué comment il a perdu une étape sur le Tour d’Espagne. Il avait levé les bras avant d’avoir franchi la ligne. Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué dit-on chez nous, en particulier c’est ce qui court du côté du Stado et surtout dans les clubs fréquentés par Berbizier.

  12. hameau dans les nuages

    « Notre président serait-il « too much » ? »
    Yes my dear !
    Il est sorti de son parc et la nounou ne fait plus son boulot. Trop de lait en poudre d’après les pédiatres, nous donnant du mal à digérer ses frasques et les voisins commencent à se plaindre de ses (v)agissements, brisant les jouets à coups de marteau. Déjà surnommé Dinky Boy. Que font les parents ?
    Sinon j’avais fait de la publicité pour le gâteau russe de chez Artigarrède auprès de Robert Marchenoir et c’est maintenant la maison Laulhère toujours d’Oloron-Sainte-Marie, fabricant mondialement connu pour ses bérets.
    https://img.20mn.fr/6NAWwNWsQ_6qB2ZmxPD51ik/1200x768_topshot-french-actor-jean-dujardin-takes-part-in-the-opening-ceremony-of-the-france-2023-rugby-world-cup-ahead-of-the-pool-a-match-between-france-and-new-zealand-at-the-stade-de-france-in-saint-denis-on-the-outskirts-of-paris-on-september-8-2023-photo-by-franck-fife-afp
    ça s’arrose:
    https://www.sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/oloron-sainte-marie/orages-dans-le-sud-ouest-l-hopital-d-oloron-inonde-jusqu-a-30-cm-d-eau-16609935.php?utm_term=Autofeed&utm_campaign=echobox&utm_medium=Social-Bearn&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0UBVhH2qQZd51T3UcS4d8NLnSjj4rLMBQ61tTGYa4KSWe1xxdIKLwUSFU#Echobox=1694464887

  13. Cher Philippe,
    Je suis toujours heureux de lire sous votre plume, en termes bien plus policés que les miens, le constat d’un narcissisme présidentiel prenant le pas sur l’intérêt collectif.
    Il se pense en Bruce tout-puissant là où on le verrait plutôt dans quarante ans toujours puceau.
    Ses admirateurs compulsifs lui accordent une intelligence forcément supérieure. Qu’on les apprécie ou pas, tous ses prédécesseurs étaient dotés d’un solide cerveau. C’est, à l’instar d’un Ceaucescu, un Danube de la pensée, un génie des Carpates.
    Qu’est-ce qui pour sa cour rend ce passage obligé de la dithyrambe flagorneuse ?
    Leur maitre veut être un objet d’admiration, il le fait sentir, l’impose à la psychologie de ses suceurs… de roue.
    Quant au ridicule de son image internationale, condescendant, donneur de leçons… inapte au dialogue, à la diplomatie. Problème, il ne peut pas faire tirer à la LBD sur les chefs d’Etat.

  14. Cher Philippe Bilger,
    On ne prête qu’aux riches.
    Même si votre regard sur Emmanuel Macron est largement corroboré par la réalité, il n’est que le zélé continuateur de la désastreuse politique menée dans ce pays depuis Giscard.
    Le progressisme à l’oeuvre, avec l’abandon de tout ce qui constituait la France, et notamment notre fierté nationale, explique en grande partie le mépris dont nous sommes l’objet à l’étranger.
    Ce portrait psychologique se justifie néanmoins parce qu’on ne saurait dissocier le caractère de l’action chez un décideur.
    Un dernier point qui me chagrine : en tant que professeur d’anglais mais amoureux de notre langue, je déplore cette paresse qui consiste à utiliser des expressions étrangères, que chacun peut interpréter à sa guise, au lieu de chercher l’équivalent précis en français.
    Le ciseleur de mots que vous êtes ne devrait avoir qu’une règle : le mot juste au service de l’idée, ce qui devrait ainsi ne donner lieu à aucune confusion possible.

  15. Tout a été démontré sur lui… Psychopathe pervers, narcissique, dangereux pour la France, qui traîne avec lui des hurluberlus et des escrocs en tous genres.

  16. Je retiendrai, Monsieur Bilger, votre conclusion : « À lire ce post, j’espère échapper au grief lassant de ne m’intéresser qu’à la personnalité de nos présidents, aujourd’hui d’Emmanuel Macron. Pour celui-ci, rien n’est compréhensible sans les ombres et les lumières de son être, sans l’implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît » pour considérer que le grief continuera de vous être fait !
    De fait, compte tenu de la personnalité de monsieur Macron, il est quasiment impossible d’en faire l’impasse puisqu’elle conditionne son action et transparaît dans cette phrase : « Ce tempérament « too much » qui l’incite sans cesse à sortir du cadre, à rompre l’équilibre délicat entre l’exercice de la fonction et le narcissisme du rôle, qui fait de lui un des présidents les plus autoritaires et solitaires (ce qui va de pair) de la Ve République, lui est propre. »
    Votre catalogue des attitudes de monsieur Macron qui montrent sa manière quasiment autocratique d’exercer le pouvoir.
    Claude Luçon | 12 septembre 2023 à 01:33 vous reprend sur les échecs de monsieur Macron dans sa politique africaine. Certes, messieurs Sarkozy et Hollande ont effectivement accentué la chute de la France en Afrique initiée notamment par l’intervention de la France en Côte d’Ivoire sous monsieur Chirac. Mais monsieur Macron, par sa suffisance et ses choix, a achevé cet échec en l’approfondissant de manière extraordinaire au point que la plupart des dirigeants africains et leurs opinions publiques, même si manipulées, à présent rejettent la France. Et ce n’est pas en ayant supprimé le corps des diplomates que la situation s’améliorera !
    Il apparaît en effet que c’est bien monsieur Macron qui a soutenu l’idée d’une intervention militaire des pays de la CDAO contre les putschistes du Niger, attitude qui est équivalente à l’action de monsieur Sarkozy pour abattre monsieur Kadhafi avec les conséquences que l’on subit à présent. En plus de ce que vous avez écrit, je me permets de rappeler l’incident grave intervenu en mars 2003 face à monsieur Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.
    On pourra trouver ici (https://fr.africanews.com/2023/03/05/rdc-conference-de-presse-mouvementee-entre-macron-et-tshisekedi/) la manière dont la presse africaine a rapporté les faits :
    « Si Emmanuel Macron a tenté d’attribuer l’erreur diplomatique de Jean-Yves Le Drian, à la presse française, Félix Tshisekedi a lui exprimé pleinement son désaccord.
    La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui s’est emparée depuis 2022 de vastes pans de territoire de la province du Nord-Kivu, région riche en minerais. Emmanuel Macron n’a pas clairement condamné le Rwanda, comme le lui demandaient les Congolais, mais il a appelé chacun à « prendre ses responsabilités, y compris le Rwanda ».
    Réponse de monsieur Macron : « Depuis 1994, et ce n’est pas la faute de la France, pardon de le dire dans des termes aussi crus, vous n’avez pas été capables de restaurer la souveraineté, ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative, de votre pays. C’est aussi une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur de cette affaire » a renchéri Emmanuel Macron, au risque de passer pour un donneur de leçon auprès de son hôte. »
    Or, le problème ici est bien que monsieur Macron ait fait le choix du Rwanda de monsieur Kagame, maintenant anglophone, qui est bien un occupant du territoire congolais où il a fait massacrer des dizaines de milliers de Rwandais réfugiés après le génocide et où il exploite nombre de mines à son seul profit ! Ce que monsieur Macron se garde bien de condamner officiellement.
    Et, pour ne pas allonger mon commentaire à l’excès, j’éviterai de détailler les choix de la politique algérienne de monsieur Macron qui sont l’une des causes de la brouille avec le Maroc, sans pour autant que l’Algérie ait le moins du monde changé son attitude anti-française.
    Avec tout cela, monsieur Macron porte seul la responsabilité de ses échecs en matière de politique africaine.

  17. Pourquoi ne pas appeler un chat un chat ?
    Il n’est pas « too much », il est tout simplement fou.
    On le savait depuis longtemps tant il faut avoir un sérieux pète au casque pour se marier avec une femme 25 ans plus âgée que soi, mais on ne voulait pas le savoir et les médisants parlaient de psychopathie.
    On disait que c’était sa vie privée etc. etc. valeurs, liberté, démocratie et patati et patata.
    Que Trump se paie publiquement sa tête en disant à Brigitte Macron « Qu’est-ce que vous êtes bien conservée ! », qu’il ne puisse pas mettre les pieds en Afrique sans qu’on entende les Africains rigoler à plusieurs milliers de kilomètres de distance, on traite cela avec hauteur.
    Sauf que la folie, c’est polyvalent, et que Macron démolit le pays avec ses problèmes de compensation psychologique.
    Alors, que ceux qui ont voté pour lui se l’avalent, et moi je leur dis « bande de couillons ».

  18. @ Achille | 12 septembre 2023 à 06:59
    Vous déplorez « la fixette » des « contempteurs » (au sein desquels il ne fait aucun doute que vous incluez notre hôte) sur l’arrogance du Prince. C’est votre droit mais encore faut-il que, dans ce même commentaire, vous ne reconnaissiez pas, par deux fois, que le Prince est arrogant.
    « Son arrogance, EM a eu l’occasion maintes fois de l’exprimer lors de son premier mandat ».
    « À droite quelques seconds couteaux (…) dont l’arrogance n’a rien à envier à celle d’EM »…
    « Ce qui est lassant… » dites-vous. Ce qui est réellement lassant, ce sont vos génuflexions devant un dieu que, finalement, vous affublez du même défaut que celui dénoncé par ceux qui ne croient pas en lui.

  19. @ Robert Marchenoir | 12 septembre 2023 à 02:33
    « Si la France est si « mal considérée à l’étranger » qu’elle l’est autant que la première puissance mondiale, eh bien… c’est une assez belle performance, je trouve. »
    Tout faux le Marchi, au contraire, elle est très bien considérée par toutes les racailleries déchets du monde entier qui viennent piller nos allocs aides acquis sociaux et qui, en remerciement crachent sur notre drapeau, sur nos institutions, nous menacent, nous agressent, nous tabassent, nous tranchent le lard, nous volent, nous violent en toute impunité.
    De belles performances en tueries, massacres, assassinats, crimes, aidés en cela par le fou de l’Elysée qui a la haine absolue de la France et un amour inconditionnel de la barbarie islamiste arabo-africaine et afghane.

  20. Michel Deluré

    « A lire ce post, j’espère, échapper au grief lassant de ne m’intéresser qu’à la personnalité de nos présidents, aujourd’hui d’Emmanuel Macron. » (PB)
    Il serait paradoxal de formuler ce reproche dès lors le destin du pays, et donc le nôtre, est étroitement lié à la personnalité même de celui qui est en charge de la magistrature suprême ! Le pays et donc nous-mêmes tirons profit des aspects positifs de la personnalité du chef de l’Etat tout comme, à l’inverse, nous pâtissons malheureusement de ses travers, de ses failles et en payons le prix.
    En aucun cas nous ne saurions par conséquent nous désintéresser et nous lasser de cette face de la politique, loin d’être accessoire, qui façonne, en bien comme en mal, le destin du pays et par voie de conséquence celui de chacune et chacun d’entre nous. Ou alors, c’est être indifférent à notre propre sort.

  21. @ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 14:29
    « C’est votre droit mais encore faut-il que, dans ce même commentaire, vous ne reconnaissiez pas, par deux fois, que le Prince est arrogant. »
    Je n’ai jamais nié que « le Prince » était parfois arrogant. Mais tous ses prédécesseurs l’ont été: le Général qui parlait de lui à la troisième personne, François Mitterrand au mépris glacial et d’autant plus blessant, Giscard sans doute le plus hautain de tous, Jacques Chirac qui méprisait souverainement Nicolas Sarkozy, Ce dernier qui appelait son Premier ministre son « collaborateur ». Même François Hollande malgré ses blagounettes gentillettes, appelait les Français pauvres des « sans dents ».
    L’arrogance d’un président de la République, quel qu’il soit, ne me gêne pas. Je préfère me faire mon opinion à partir d’autres critères. Même si je lui reconnais quelques défauts, quand je compare EM à ses adversaires potentiels, je trouve que finalement, c’est encore lui le plus crédible pour occuper la fonction suprême.
    Les Français dans leur majorité sont de mon avis puisqu’ils l’ont élu deux fois de suite et sans être obligé de s’y prendre à trois fois comme François Mitterrand et Jacques Chirac.
    Et je pense qu’en 2027, celui qui obtiendra les suffrages des Français sera issu de son camp.
    Bon, pour 2032 je ne fais pas de pronostic. Peut-être que Marine Le Pen fera une cinquième tentative. Après tout Arlette Laguiller s’est bien présentée six fois.
    Comme dit le proverbe : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. ». 🙂

  22. Eh bien que voilà une belle brochette de psychiatres italiens !
    Ce n’est plus Justice au singulier ici, mais l’injustice plurielle des ego divorcés, Alain Soral va réclamer des royalties.

  23. Il faut se méfier des statistiques lorsqu’elles sont utilisées à mauvais escient.
    Si, en 2021, le PIB du groupe de tête des pays d’Afrique donne le classement suivant :
    1- Nigeria 440 milliards de dollars US pour 208 millions d’habitants (2020)
    2- Afrique du Sud 419 milliards de dollars US pour 58 millions d’habitants (2020)
    3- Egypte 404 milliards de dollars US pour 107 millions d’habitants (2020)
    https://atlasocio.com/classements/demographie/population/classement-etats-par-population-afrique.php
    Il faut convertir ces données en PIB par habitant (car on ne va pas comparer un petit pays avec un pays qui a une population importante) ce qui donne :
    3- Gabon en 2021 = 8 635 $ par habitant
    4- Guinée équatoriale en 2021 = 7 507 $ par habitant
    8- Afrique du Sud en 2021 = 7 055 $ par habitant
    16- Côte d’Ivoire en 2021 = 2 549 $ par habitant
    22- Nigeria en 2021 = 2 066 $ par habitant
    https://planificateur.a-contresens.net/afrique/classement_par_pays/pib_par_habitant-AF.html
    https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.PCAP.CD?locations=ZG
    Mais pour être honnête il faut aller plus loin et comparer les IDH en 2021 en Afrique
    7e Afrique du Sud soit le 109e rang mondial
    8e Gabon soit le 112e rang mondial
    28e Nigeria soit le 163e rang mondial
    Mais ce n’est pas tout, il faut savoir que les pays qui détiennent des minerais, ou de l’or noir, sont exploités au sens large par des compagnies étrangères (les pollueurs de la planète), qui profitent de l’aubaine en corrompant les dirigeants desdits pays… la population étant abandonnée à son misérable sort (lire principalement l’immense fortune d’Houphouët-Boigny qui serait entre les mains de l’épouse de Ouattara le bien-aimé de Sarkozy).
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-enquete/les-milliards-envoles-de-felix-houphouet-boigny-3812800
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/01/31/le-patrimoine-des-chefs-d-etat-africains-en-france_1005944_3224.html
    https://www.tf1info.fr/international/les-dirigeants-africains-et-les-biens-mal-acquis-en-france-1508949.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7afrique

  24. « Notre président serait-il « too much » ? » (PB)
    Même si les années ont passé depuis 2017, ce personnage n’est en rien « notre » président et il ne le sera toujours pas non plus en 2027.
    Il suffit de relire la Constitution pour le vérifier.

  25. De président en président, la Ve République, construite autour de la surpuissance de l’exécutif, subit les conséquences de la volonté de de Gaulle de remettre le pays au pas après les excès de parlementarisme de la IVe. Des autorités, salutaire, du Général, débonnaire, de Pompidou, quelque peu princière, de Giscard, on est passé au registre clanique mitterrandien, qui a créé la notion de « peuple de gauche », aux méthodes, d’abord « coup de gueule », puis « laissons aller », de Chirac, enfin à « l’hyperprésidence » agitée de Sarkozy…
    La rupture, provoquée par la « normalité » assumée de Hollande, désapprouvée jusqu’à Matignon, a placé le balancier tellement haut qu’à son départ forcé, l’autorité ne pouvait revenir que renforcée… Sans les costumes et Penelope, elle aurait pu être néo-gaullienne, à la fois régalienne, libérale et sociale…
    Survint Macron et sa proposition de réconciliation générale autour d’un slogan flou et manipulateur – « en même temps »… Elle masquait un appétit de pouvoir personnel, qui, aujourd’hui, n’est pas encore rassasié, malgré les multiples crises que cette volonté a engendrées.
    Bien sûr, ces différentes façons de conduire le char de l’Etat résultent en grande partie des circonstances politiques du moment. Bien sûr, en 1981, Mitterrand n’aurait pas pu mettre la barre à gauche en avant toute si Giscard n’avait pas préparé le terrain en optant pour une société moins corsetée, sans prendre garde qu’il déstabilisait le bloc de droite… Et c’est encore vrai aujourd’hui : sans les croissants et le scooter de Pépère, Macron, dès le soir de son élection et sa déambulation au Louvre, n’aurait pas pu afficher sans retenue son goût pour l’exercice solitaire du pouvoir.
    Mais, depuis 1958, c’est bien la première fois que tous les observateurs, qu’ils soient favorables ou hostiles au président, reconnaissent, ouvertement ou discrètement, qu’outre l’environnement politique, ses décisions sont aussi influencées par ses traits psychologiques, voire psychiatriques… et que ceux-ci sont hors du commun. Notre hôte en fait une analyse précise et juste. Inutile d’y revenir.
    En six ans, nous sommes passés de l’autorité, vertu politique ancrée au cœur de la Ve République, à l’autoritarisme, qui en est la forme la plus exécrable. Exercer l’autorité suppose un penchant certain pour le régalien et l’ordre… L’autoritarisme, lui, permet, dans ces domaines aussi, de n’en faire qu’à sa tête…
    Jusqu’en juin 2022, ce glissement n’était perceptible qu’en quelques rares occasions, le président disposant à l’Assemblée d’un groupe fourni de godillots qui lui devaient tout. Ses humeurs se traduisaient surtout par de petites phrases provocatrices, telle « Qu’ils viennent me chercher ! ».
    Aujourd’hui, chaque jour, en tous domaines, l’autoritarisme de Macron, associé à son sens aigu de l’opportunisme, saute aux yeux… Et c’est cela que les 80 000 « rebelles » du Stade de France ont exprimé par des huées que le monde entier a entendues.
    Jusqu’où cela va-t-il aller ? Il faut oser le dire : l’autoritarisme, le goût du pouvoir personnel, l’addiction à la surpuissance sont les éléments constitutifs de toute marche vers la dictature. La dictature, voilà un bien gros mot… mais aucun peuple n’en est à l’abri. Les Allemands, redevenus de sages démocrates, ont soutenu en masse le régime le plus abject jamais au pouvoir… Récemment, des Républiques africaines en route vers la normalité, ont été anéanties en quelques heures par des militaires censés les protéger…
    La France, heureusement, ne risque pas de connaître ce sort… Quelle que soit la suite des événements, les armes resteront dans les casernes. Notre armée est républicaine jusqu’à son tréfonds et, si cela était nécessaire, elle défendrait, non pas le pouvoir, mais la République et la France.
    Mais l’une et l’autre n’en sont pas moins en danger sur deux fronts. Deux fronts sur lesquels Macron a tout loisir d’intervenir à sa guise, ses oppositions le combattant en défendant des projets divergents : la poussée migratoire, qui ne cesse de s’amplifier, et la mainmise de l’Europe sur notre souveraineté, qui ne cesse de s’étriquer. Ces deux risques sont mortels.
    Oui, LR n’a pas le droit de lâcher prise sur le refus de nouvelles régularisations de clandestins sous des prétextes fallacieux. Oui, l’élection au Parlement européen de juin prochain sera un scrutin majeur pour notre avenir. Un scrutin que les européistes doivent perdre à tout prix. Oui, ces deux combats peuvent stopper Macron dans sa course au toujours plus de pouvoir personnel.
    Oui, il faut tout faire, dans la stricte légalité, pour que Jupiter quitte l’Olympe, en tout cas, soit privé de la foudre dont, aujourd’hui, il dispose sans limite.

  26. @ Michel Deluré | 12 septembre 2023 à 16:23
    Je partage votre point de vue à un « détail » près : il indique que vous jugez acceptable l’exercice du pouvoir personnel dans une démocratie… Tout ira déjà mieux quand le président n’utilisera plus le 49-3 en rafale… comme cela est déjà promis pour l’examen du projet de budget 2024.
    ————————————————————–
    @ Robert | 12 septembre 2023 à 12:36
    Le paradoxe dans la dégradation des relations de la France avec plusieurs Etats africains francophones, qui, après les indépendances, figuraient dans le pré carré de la Françafrique, est que l’Elysée passe son temps à fustiger cette politique, à se réjouir qu’elle ait été mise aux oubliettes. Discours qui, d’évidence devrait les améliorer…
    Il est vrai que, « en même temps », le président, intuitu personae, se comporte avec ses pairs africains à l’identique des dirigeants français de l’époque de la Françafrique, les convoque, leur fait la leçon, se montre parfois autoritaire, parfois indifférent, et, globalement, n’a rien compris au continent africain, ni à ses cultures, ni à ses attentes.
    Sauf pour l’Algérie, qui, en raison de sa haine contre la France, est un cas particulier, on n’exige pas d’un chef d’Etat africain qu’il récupère ses citoyens sous le coup d’une OQTM en le menaçant de supprimer l’aide au développement et les visas de ses étudiants… On lui demande de le faire en promettant – et en tenant sa promesse – d’augmenter le soutien de la France à l’économie de son pays. Ce qui, par ailleurs, est le meilleur moyen de réduire le nombre de candidats à l’exil.
    ———————————————————-
    @ Giuseppe | 12 septembre 2023 à 09:54
    « Emmanuel Macron a fait la passe de deux aux élections, et pas comme Chirac avec un front républicain qui avait la trouille. »
    Ne seriez-vous pas en train de déformer les faits ? A l’insu de votre plein gré, naturellement…
    Chirac, le 5 mai 2002, a obtenu 88 % des voix et, lors de ce deuxième tour de scrutin, les Français ont été plus nombreux à se rendre aux urnes qu’au premier tour (79,71 % contre 71,60 %). Ceci après une campagne sans précédent dans la haine contre Jean-Marie Le Pen et l’activation à grand bruit du soi-disant « cordon sanitaire ».
    Macron, le 24 avril 2022, a obtenu 58,85 % des voix et, lors de ce deuxième tour de scrutin, les Français ont été nettement moins nombreux à aller voter qu’au premier tour (71,99 % contre 73,69 %, soit un million d’abstentions en plus). Ceci sans oublier que l’ensemble de la gauche a fait savoir haut et fort qu’elle votait pour EM avec une pince sur le nez et en se bouchant les oreilles… La campagne contre MLP n’a pas eu l’intensité de celle contre son père, mais elle fut néanmoins musclée.
    Bref, déjà en lambeaux et rapiécé, le cordon sanitaire a tout juste réussi à sauver les meubles. Aujourd’hui, depuis la « Nuit blanche » de Saint-Denis, il est officiellement relégué aux archives.
    Ah, j’oubliais : en 2002, JMLP a obtenu 5 525 000 voix ; en 2022, MLP a réuni 13 289 000 suffrages…
    Chirac 2002 : 25 538 000 voix ; Macron 2022 : 18 769 000 suffrages.
    Soit un gain de 8 millions de voix pour MLP et une perte de 7 millions de voix pour EM (si tant est qu’on le puisse à son prédécesseur autrement plus affûté que lui).
    Je suis heureux d’avoir pu vous rafraîchir la mémoire… et ainsi vous inciter à relativiser vos applaudissements militants.

  27. @ Florestan68 | 12 septembre 2023 à 10:58
    Vous dites de Philippe Bilger:
    « Le ciseleur de mots que vous êtes ne devrait avoir qu’une règle : le mot juste au service de l’idée, ce qui devrait ainsi ne donner lieu à aucune confusion possible ».
    C’est de la diplomatie à la française, tout en douceur. Les 200 dictionnaires de Patrice Charoulet possèdent un gigantesque éventail de mots à faire tourner les têtes. Les politiques s’en servent avec gourmandise, laissant le soin aux non initiés de les décrypter en leur donnant un sens.
    Les Allemands sont plus directs.

  28. Le Maroc.
    C’est nul de la part des autorités du Maroc. Elles subordonnent l’aide à un peuple en souffrance à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
    Cela fait une belle jambe aux sinistrés qui ont un besoin immédiat d’aide.
    Des Français essayent de venir sur place, mais en catimini, en planquant les drapeaux du pays.
    Un camouflet pour la France et une insulte à la population qui implore.
    Idem pour l’Algérie qui a proposé d’intervenir.
    Les autorités du Maroc ont perdu le sens des priorités.
    « Est-ce que ce monde est sérieux » comme le chante Cabrel.

  29. @ Robert Marchenoir | 12 septembre 2023 à 02:33
    « Le fait que le Maroc ait refusé l’aide française à l’occasion de son tremblement de terre n’est pas à porter au débit de notre pays, et encore moins d’Emmanuel Macron »
    Oui !
    C’est d’autant plus idiot que qui mieux que la France pouvait aider la France dans ce drame ? passé, langage et expérience.
    S’occuper de son peuple dans de telles circonstances, ce devait être l’unique souci du roi du Maroc, pas ses problèmes politiques personnels.
    D’autant que l’expérience de nos sauveteurs, hommes, femmes et chiens, est réputée à travers toute la zone méditerranéenne. Ils étaient chez les Turcs récemment, Erdogan qui est loin d’être un bisounours et un ami de Macron, n’a pas hésité à nous appeler. Comme l’avaient fait les Grecs avant.
    Une seule chose compte : sauver des vies !
    À Agadir en 1960, tout le monde en France s’était mobilisé.
    Comme une seule chose aurait dû être le souci de ce roi : sortir ceux qui étaient sous les ruines. C’est insensé !
    On espère qu’il a prévu des interprètes en invitant les Britanniques…
    ———————————————————-
    @ sylvain | 12 septembre 2023 à 05:23
    Comme vous le savez je ne suis pas un fan de Zemmour ni de vous, mais, comme vous, j’ai noté qu’il y avait bien peu de Noirs sur les gradins du Stade de France ce soir-là.
    Je n’ai pas vu Zemmour sur les gradins.
    Il y a pourtant dans cette équipe bleue, des Noirs et Maghrébins d’origine excellents joueurs.
    Je me souviens avoir vu Nyanga, superbe joueur de rugby, pleurer de toutes ses larmes en chantant la Marseillaise lors de sa première sélection en bleu.
    Au rugby, comme au handball d’ailleurs, on est fier de chanter la Marseillaise, quelle que soit sa couleur !
    Une particularité rare, très rare dans le football ! Il est vrai que le football n’est plus un sport, seulement un spectacle payant.
    ————————————————————–
    @ Achille | 12 septembre 2023 à 06:59
    Merci !
    21 ans en Afrique noire, est, centre et ouest, et 9 en Afrique du Nord. Même obtus on est obligé de noter les particularités du coin !
    Je savais même me disputer à la Yoruba. Celui qui hurle le plus fort est celui qui gagne la discussion ! L’un, Yoruba, m’a même dit que je l’en faisais oublier qu’il était noir…

  30. Et une biture, une pour M. Hirel.
    Liste des candidats Voix % Exprimés
    M. Emmanuel MACRON 18 768 639 58,55
    Mme Marine LE PEN 13 288 686 41,45
    Ce n’est pas être militant que de lire deux chiffres. Juste démocrate.
    Comme l’avait souligné Fillon en 2017, Macron nous a évité le pire.
    Il est heureux qu’il ait pu rééditer sa performance sous les torrents démagogues pourvoyeurs d’arguments qui profitent aux ennemis de la démocratie.
    « Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. »
    Henri Guaino, novembre 2011
    Plutôt que le commentaire du propos, on aura droit au long réquisitoire contre son auteur.
    Santé, M. Serge !

  31. Qu’un frappé grave ne choque personne en se mariant avec une femme de 25 ans de plus que lui, ça, c’est seulement la paille dans l’œil. La poutre, c’est que la France est passée d’une civilisation dans laquelle il ne serait même pas venu à l’idée de pouvoir le faire, tant l’entourage ni le maire ne l’auraient accepté il y a seulement quelques décennies, à celui où l’on peut se marier avec n’importe qui et même n’importe quoi tant un transgenre a quitté la nature humaine.
    Si bien qu’on ne voit pas pourquoi on est méprisé par le monde africain, oriental, russe et autres.
    La populace aveugle est devenue si inculte qu’elle n’a aucune perspective sur le passé. Parce qu’elle a un portable, elle se croit plus intelligente que l’homme de Néandertal qu’elle ne saurait selon Yves Coppens, distinguer d’un autre dans le métro.
    Le couillon ne doit élire son président qu’on fonction de ce qu’il lui a promis, et la boucler jusqu’aux prochaines élections par respect pour la démocratie.

  32. @ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 20:38
    Mais arrêtez de nous prendre la tête en tortillant les chiffes dans tous les sens pour leur faire dire ce que vous voudriez nous faire croire.
    Emmanuel Macron a été élu avec 66,06 % en 2017 et 58,85 % en 2022. Ce sont les meilleurs scores des élections de la Ve République, si l’on excepte évidemment l’élection de 2002 où J. Chirac a bénéficié de la bêtise (ou de l’arrogance) du PS qui a cru qu’il pouvait se permettre de présenter trois candidats au lieu d’un seul à l’élection présidentielle, persuadé que, de toute façon, Lionel Jospin serait au second tour et élu face à un Chirac en bout de course.
    Ce dernier a aussi (on l’oublie un peu trop) bénéficié de sa marionnette des Guignols de l’info « Super menteur ». Dans cette émission JC était présenté comme un personnage un peu crapuleux mais sympathique, comme les aiment bien les Français. Alors que Lionel Jospin était plutôt décrit comme un personnage un peu coincé, ce qu’en fait il était.
    Mais si Lionel Jospin avait été au second tour en 2002, il aurait obtenu sensiblement le même score que Jacques Chirac.
    Tout le reste est pipeau et valse musette.

  33. Nous sommes dans un régime présidentiel taillé par et pour de Gaulle (un autre calibre) dont le costume est repris par disons un enfant en politique sous contrôle d’un vieillard qui peine de plus en plus à masquer sa sénilité. Et nous voulons faire la guerre, pauvre monde…

  34. @ Serge HIREL | 12 septembre 2023 à 20:38 (@Achille | 13 septembre 2023 à 08:24)
    Achille vous a répondu, je ne vais pas « rabacholer » comme on dit chez nous.
    Quelle taouaille aurait fait mieux que Macron ? Les citoyens par deux fois l’ont reconduit, vous pouvez citer tous les chiffres de la Terre cela n’y changera rien.
    Il a gagné à chaque fois avec une majorité confortable, a ridiculisé une MLP qui s’empêtrait dans les chiffres et qui avait oublié son boulier russe, qui ne nous fournirait que du malheur, elle et ses acolytes seraient incapables de faire un gouvernement qui tient la route.
    À part flatter un électorat de frustrés, le FN/RN est un parti dont se moquait Fabius, qui peut poser de bonnes questions mais qui apporte les mauvaises réponses. Vous avez vu Mariani chez le Boucher de Syrie ? C’est le genre de type que vous voulez voir ? Quant au Vénézuélien il ne vaut rien, il change de vue comme de chaussettes… Deux partis du malheur.
    Alors Macron récolte effectivement tous les dégâts causés par de récents prédécesseurs, Chirac, Sarko, Pépère, d’ailleurs on voit leurs scores aujourd’hui. Certains d’entre eux ont vendu leur âme au Cinglé tueur de peuple, Fillon y allait aussi perdre son âme, les citoyens ne sont pas dupes.
    Il suffit de regarder aussi comment finit le Berger, Rouge-Brun sournois qui allait lui aussi célébrer le Boucher de Syrie… Les électeurs n’ont jamais la main qui tremble quand il faut se débarrasser des sangsues, même lui et son frère désigné ont été virés.

  35. « …sans l’implacable fatalité qui le conduit à confondre le légitime pouvoir qui lui est dévolu avec le narcissisme impérieux et superfétatoire dont il se repaît. » (PB)
    Cette confusion entre la personne et la fonction est un grand classique du pouvoir quel qu’il soit.
    En démocratie, elle devrait être minimisée par les contre-pouvoirs de l’institution, et les élections qui renouvellent le personnel.
    Il se fait qu’il n’y a pas eu de franc renouvellement.
    L’élection présidentielle l’a reconduit dans ses fonctions et ses fantasmes de pouvoir discrétionnaire, à défaut de dictatorial.
    Mais « en même temps », ce pouvoir a été castré (si, si) par l’absence de majorité à l’Assemblée.
    C’est avec amusement, puisqu’on parle de psychologie, que j’ai vu cette philosophie politique absurde se refermer comme un piège sur lui.
    Et s’il est si mal-aimé c’est que son principe d’action, celui du « en même temps », qui n’en n’est pas un, arrive aux limites de ses non capacités.
    On ne peut pas vouloir tout et son contraire, les gens qui le savaient depuis toujours et qui se demandaient comment ce magicien allait résoudre ce paradoxe constatent qu’il n’a pas de solutions.
    Et c’est le fond du problème, le « en même temps » était pour lui une façon de contourner les difficultés.
    Il se fait que si contournement il peut y avoir, il ne présente pas d’horizon clair parce qu’il donne l’impression, et c’est bien plus qu’une impression, qu’il n’a pas de convictions qu’il pourrait faire vivre.
    Pas même la conviction européenne, la seule à laquelle il s’attache désespérément comme à une bouée de sauvetage.
    Chacun de ses projets se heurte à des impossibilités.
    Il circule des rumeurs d’un échec de la collaboration franco-allemande sur le char de combat du futur, ajoutée à l’échec du système antiaérien piloté par l’Allemagne dont nous ne faisons pas partie, plus des doutes sur le futur avion de combat.
    Cela fait beaucoup surtout que du côté énergétique, il semble que l’Allemagne persiste dans son opposition au nucléaire, dont il semble avoir fait son projet énergétique à présent, en contradiction avec ses prises de position, lors du premier quinquennat, et la fermeture de Fessenheim.

  36. @ Achille | 13 septembre 2023 à 08:24
    Restons dans la simple arithmétique puisque vous ne savez pas lire une courbe. Le point commun entre les seconds tours des élections de 2002, 2017 et 2022 est que le candidat élu a battu un opposant issu de la famille Le Pen, qui, dans les trois cas, a fait l’objet d’un appel au « cordon sanitaire ». Malgré cela, la perte de voix du candidat du Bien a été de 22 points en quinze ans, puis de 7 points en cinq ans… soit, sur vingt ans, 1,45 point par an.
    Si l’on prolonge cette pente descendante, sans même tenir compte du fait que le recours au cordon sanitaire n’est plus possible, EM ayant lui-même détruit ce qu’il en restait en invitant le RN à Saint-Denis, il en résulte que, d’ici 2027, le score du candidat du Mal devrait s’établir aux alentours de 50 %… À condition, naturellement, que l’arrogance macronienne du nouveau candidat du Bien ne favorise pas l’approche tout en rondeur féline de l’éternelle candidate du Mal…
    « Tout le reste est pipeau et valse musette »
    Rien ne vous interdit de danser… Peut-être pourriez-vous-même obtenir un bon d’entrée à l’Elysée le soir de la Fête de la Musique… Vous verrez, c’est très bien fréquenté… Dress code : baskets Nike immaculées, jeans délavé Hugo Boss (ou imitation) et marcel usagé marchandé chez le fripier du coin… Mais ne comptez pas sur une valse musette… Quant au joueur de pipeau, il sera présent, c’est sûr… il est, pour l’instant, le locataire des lieux et fait tout pour s’y maintenir jusqu’en 2027…
    —————————————————————-
    @ Aliocha | 13 septembre 2023 à 00:55
    « « Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. »
    Henri Guaino, novembre 2011 »
    Je ne comprends pas bien ce que vient faire cette citation dans votre commentaire…
    Quant au « long commentaire » que vous semblez souhaiter, je vais vous décevoir : lisez simplement ceux que j’ai postés pour Achille. Un simple ajout : citer deux chiffres sans les contextualiser, c’est du militantisme pur et dur.
    Santé, M. Aliocha… Néanmoins, l’abus d’alcool reste dangereux pour elle… et le raisonnement.

  37. Ce qui est dramatique c’est surtout que les macroniens de ce blog ne veulent pas admettre que leur idole est une nuisance pour notre pays, voilà pourquoi nous nous dégradons sans cesse depuis des décennies… Et ne pas comprendre que nos présidents depuis le début de ce siècle sont des nuls et des escrocs et préférer notre disparition à la reconnaissance de leurs erreurs ce qui permettrait au peuple de France de dire non au lieu de se chamailler inutilement.
    3 000 milliards de dettes, dont 1 000 milliards qui sont dues aux folies de Macron… une population aujourd’hui à 50 % composée d’immigrés récents et de descendants de ces immigrés, une France humiliée par les autres nations où Macron a posé son pied.
    Et ne nous dites pas qu’il n’y a personne pour le remplacer, sommes-nous tous comme lui ?

  38. @ Serge HIREL
    Manque de bol, je ne bois pas.
    Vous devriez faire de même, peut-être comprendriez-vous ce que vient faire la citation de Guaino au regard de votre démagogie sans limite, vos conceptualisations sont du trucage pour déguiser vos défaites et refuser la sanction démocratique des 7 % zemmouriens.
    En argument supplémentaire, après Meloni, le mea culpa des menteurs pathologiques pro-Brexit britanniques.
    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/au-secours-les-anglais-reviennent-12-09-2023-2535027_32.php?boc=641907&nl_key=43a4667adba4931eb94e6042fdcc03b05761d22b161cc90caf19618d0beed259&m_i=ql0qV0ZWkmqRvi%2Bb2q_OnuXw%2BGdNK9oU35FO7q5Q1ZPhvl_s304Az7hmSzPcgCNIH7WvNmr1r1arEB_xeUrzJq8Bfd0qqo&M_BT=194508641590#xtor=EPR-57-%5BPush-email%5D-20230912-%5BArticle_1%5D
    Qui divisera…

  39. @ Ogu | 13 septembre 2023 à 11:43
    Au fond, Macron est meilleur que tous ceux qui l’ont précédé et qui cumulent les deux tiers de la dette. Macron avec 1 000 milliards – je ne sais pas d’où sort ce chiffre – joue quand même petit bras. Ogu, vous vous enflammez pour rien, la dette personne ne la remboursera, il faudra me prouver le contraire.
    Rappelez-vous comment on est passé au prélèvement des impôts à la source.

  40. On fait dire ce que l’on veut aux chiffres.
    Pour estimer l’adhésion à un projet et/ou son représentant, il faut regarder son pourcentage sur les inscrits.
    Macron 20 % au premier tour. Avec une bonne moitié – ça vaut pour tous les candidats – qui n’a pas lu la moindre ligne de son programme.
    Le second tour ne vaut rien, c’est beaucoup plus que le premier un vote par défaut. 38,5 % au second tour, faiblard.
    Macron est légalement élu. Il n’a aucune légitimité pour faire passer ses rodomontades à coups de 49-3.
    Chez ceux qui votent pour un candidat au premier tour, il faudrait associer au bulletin concernant l’homme présidentiable un bulletin à case à cocher avec : oui/non/ne se prononce pas sur les items du programme électoral présenté.
    On aurait une meilleure idée de ce pourquoi un électeur vote pour tel ou tel.
    Notre actuel président a été élu par défaut. Il est moyenasse, a une sale tête, gérontophile pour masquer ???, inefficace, totalitaire, sans humour, gratuitement méchant, narcissique… Ne serait-ce pas un rouquemoute qui se teint ? Il se prend pour un dur, c’est un mou.
    Vivement qu’il se barre, il ne vaut même pas Louis Boyard. Non, là j’exagère.

  41. @ Giuseppe | 13 septembre 2023 à 09:52
    Vous ne voulez pas « rabalocher », mais vous en remettez néanmoins une couche… épaisse. Il est vrai que votre essai, malgré votre énergie et votre stratégie « droit aux poteaux » n’est ni marqué, ni transformé. L’ensemble de mes réponses à vos messages figure dans les commentaires que j’ai postés après chaque génuflexion d’Achille.

  42. @ Ugo | 13 septembre 2023 à 11:43
    « …une population aujourd’hui à 50 % composée d’immigrés récents et de descendants de ces immigrés, une France humiliée par les autres nations où Macron a posé son pied. »
    Whaoo ! Aïe ! Nous sommes en voie de disparition !
    INSEE
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793224?sommaire=6793391
    L’ INSEE n’est pas d’accord !
    Immigrés et descendants d’immigrés
    Édition 2023
    En 2021, 10,3 % de la population vivant en France est immigrée, contre 6,5 % en 1968. Les origines de la population immigrée se sont diversifiées en cinquante ans, les nouveaux immigrés arrivant en France étant nés dans des pays de plus en plus variés.
    Vous vous êtes sans doute trompé en tapant sur votre PC : le 1 est tout à gauche, en haut, le 5 vers le milieu au même niveau !
    —————————————————————-
    @ Aliocha | 13 septembre 2023 à 00:55
    « Qui divisera perdra, la faute morale précède toujours la défaite politique, et elle l’entraîne. »
    Henri Guaino, novembre 2011 »
    Du typique Guaino : l’art d’écrire, ou de parler pour ne rien dire !
    C’est beau ! C’est proverbial ! Mais ça ne sert à rien !
    Bon ! Nous sommes sur le blog du président de l’Institut de la parole, on peut accepter du Guaino au nom de la parole !
    Ce qui est embêtant toutefois est qu’il se prenne au sérieux, très au sérieux même ! Le croire est suicidaire… d’ennui !
    Je coupe le son pour voir les mimiques dans ces cas-là.
    Le meilleur acteur dans le genre est Jean-Michel Aphatie, en plus de la parole, avec lui il y a aussi la gesticulation, de l’Art aussi 🙂
    * « qui divisera perdra ! »
    Non on peut aussi partager et gagner en divisant, ne serait-ce qu’une simple pizza margherita ou, mieux, une bonne bouteille de Pétrus !
    * « la faute morale précède toujours la défaite politique ! »
    Ah ! Non et oui ! Quelle faute morale ? Prenons le cas Mitterrand : moralement il y avait beaucoup à dire du côté moral ce qui ne nous a pas empêché de le subir 14 ans !
    En plus Mitterrand nous a mis sur la voie de la défaite, économique, qui a commencé avec lui, perdure et fait des émules dont Macron mais aussi Sarkozy duquel Guaino écrivait les textes de discours, un maître dans l’art de la plume ! Nous étant les dindons en l’écoutant !

  43. Cher Philippe Bilger
    Je constate avec intérêt que le titre de cette note devient dans Causeur : « Le président en fait-il trop ? »
    Voilà qui est plus clair, quand le titre original pouvait donner lieu à interprétation.

  44. Michel Deluré

    @ Achille 13/09/23 08:24
    Ne tortillons peut-être pas les chiffres mais ne voilons pas non plus la vérité qu’ils livrent.
    Sans remettre en question la parfaite légalité de l’élection d’EM au regard de la Constitution, l’analyse des résultats de cette élection de 2022 serait incomplète et manquerait de sérieux si elle ne s’arrêtait qu’à l’unique lecture brute de son score du second tout calculé par rapport au seul nombre de suffrages exprimés.
    C’est là où se situe la différence fondamentale entre légalité et légitimité, différence dont on mesure depuis cette élection combien elle est à l’origine de nombre de maux que connaît notre pays.
    La légalité impose certes au citoyen d’accepter le choix constitutionnellement démocratique effectué lors de cette élection mais la légitimité impose aussi à celui qui a été élu le devoir moral de prendre en compte les conditions dans lesquelles il a été porté au pouvoir.

  45. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 12 septembre 2023 à 17:26
    « Eh bien que voilà une belle brochette de psychiatres italiens ! »
    Je vous confirme qu’on a du boulot.
    Vous connaissez l’histoire d’Adam et Eve ? oui mais bon tout évolue mon cher Aliocha et notre bien-aimé Macron a donné le tempo sur les marches de l’Elysée.
    Et forcément cela donne des idées et conforte les dingos. Un gynécologue palois a vu atterrir dans son cabinet un OVNI (Objet Vaginal Non Identifié). Le spécialiste lui a indiqué que ni sa spécialité ni son matériel ne lui permettait d’aller sonder les grottes de Bétharram. En écho le martien fort marri est allé porter plainte.
    Nous vivons une époque formidable.

  46. On a beau critiquer Macron, parfois il dérange, il horripile, il en fait trop, mais à tout prendre, entre le repris de justice Sarko ou le minuscule Capitaine de pédalo je préfère la position du président actuel.
    Ses racines c’est sa mémé de Montgaillard, c’est un montagnard et il sait que la moindre piste peut être verglacée, il ne se tient pas trop mal sur ses carres, et il sait les affûter quand il faut.
    Certains ici devraient faire un pèlerinage à Montgaillard à la sortie à droite en regardant les montagnes ils sont à une portée de goupillon de Lourdes… Cela leur fera des souvenirs et leur mettra des idées en place ou encore l’église au centre du village… Ouf !
    Macron comme pour gouverner pourrait aussi citer que « Dans le rugby, il n’y a aucun match facile », c’est de Macalou, qui présente le match contre l’Uruguay. Il suffit de remplacer le mot rugby par politique.
    Montagnard, bon skieur, bon sur l’eau on l’a vu sur un Jet-Ski à Brégançon, c’est sûr il fait enrager, la comparaison avec Moïse serait prétentieuse, bien que parfois il se voie bien marcher sur l’eau.
    Qui a vu la Blonde compter ses antisèches, ou Méluche et d’autres nous vendre les tueurs de liberté des BRICS où les pilleurs de leur peuple, comme le Cinglé, alors on peut se dire que nous avons élu un sportif de la politique de haut niveau.
    E. Macron est aussi un hurdler qui enquille les haies, ce qui n’était pas arrivé depuis des lustres. Parfois il les accroche, mais celui qui veut battre des records prend des risques, et pour gagner il faut parfois tomber aussi.
    https://www.leparisien.fr/sports/video-merrit-pulverise-le-record-du-monde-du-110-m-haies-08-09-2012-2154774.php
    Pépère à Brégançon façon Bidochon et Sarko façon coursier, ses courroies de cale-pieds, sa casquette posée sur ses oreilles, quelle poilade ! C’est sûr, une génération sépare ces deux derniers de Macron et du leste Attal, la classe c’est inné paraît-il, je ne sais pas, mais au moins les deux précédents en sont parfois éclaboussés… Et dire qu’ils donneraient des leçons de maintien, à mourir de rire.

  47. Et que valent des politicards satisfaits d’être ministre d’un fou ?
    Moins que rien, évidemment.
    Démonstration:
    Un texte de juillet donne le droit au renouvellement de bail aux parents d’handicapés à l’instar des plus de 65 ans, et c’est valable pour les baux en cours.
    C’est à dire que nous allons avoir des braves gens qui pensaient retrouver leur maison après l’avoir louée, et qui ne le pourront pas. Une loi anticonstitutionnelle sur le principe car rétroactive de fait, mais il n’y aucune illusion à se faire.
    Mais là ou vous allez vous poiler, c’est que ce n’est pas seulement une décision de fripouilles qui font du social sur le dos de ceux qui ne votent pas pour eux – un classique de la gauche, c’est que dorénavant, aucun propriétaire avisé ne louera à des parents d’handicapés.
    Autrement dit grâce à ces fous, les parents d’handicapés ne trouveront pas à se loger.
    Votez Macron, bande d’andouilles !

  48. @ Michel Deluré | 13 septembre 2023 à 15:53
    « Sans remettre en question la parfaite légalité de l’élection d’EM au regard de la Constitution, l’analyse des résultats de cette élection de 2022 serait incomplète et manquerait de sérieux si elle ne s’arrêtait qu’à l’unique lecture brute de son score du second tout calculé par rapport au seul nombre de suffrages exprimé. »
    Ce n’est quand même pas la faute d’Emmanuel Macron si les Français préfèrent aller à la pêche ou faire une randonnée en montagne le jour où on leur demande de choisir celui (ou celle) qu’ils voudraient pour conduire le pays dans les cinq années à venir.
    Ne pas aller voter signifie que l’on accepte le verdict qui sera donné au terme du second tour, quel que soit le vainqueur. Ce qui n’empêchera pas la grande majorité des abstentionnistes d’aller défiler dans les rues, ceci quel que soit l’appartenance politique du nouveau président élu, si un projet de loi vient remettre en cause leurs acquis sociaux, obtenus dans une période où il était encore possible de les financer.
    Tant qu’il s’agissait de proposer une cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans et 35H de travail hebdomadaire payé 39H il n’y avait pas de problème. Mais aujourd’hui il semble que ces mesures généreuses ne sont plus tenables budgétairement.
    Notre société évolue en permanence en fonction des progrès de la science, des aléas de la géopolitique, de la démographie en France, mais aussi à l’étranger et il faut parfois faire des réajustements si on veut maintenir le cap du bateau France.
    Il arrive alors que les mesures à prendre ne soient pas populaires et pourtant il faudra bien les faire.
    Méfions-nous des partis extrémistes, de gauche comme de droite, qui promettent des lendemains heureux.
    Une fois qu’ils ont conquis le pouvoir il est très difficile de les déloger.
    Les exemples ne manquent pas dans l’histoire de l’Humanité.

  49. @ hameau dans les nuages
    Vous avez passé votre spécialité, psychiatrie des présidents responsables de tout même de vos propres choix ?
    Quant à vos OVNI de Bétharram, c’est mon tour de n’y rien comprendre.
    ————————————————————
    @ Claude Luçon
    Voilà qui mérite explication.
    La phrase en question a été prononcée en novembre 2011 en réponse à Thomas Legrand pour un documentaire sur la présidentielle de 2012, qui, diffusée par la suite, fit de Guaino l’oracle prémonitoire de la défaite de Sarkozy.
    Il racontait les débats houleux qu’il avait avec Patrick Buisson dans le bureau du futur vaincu, qui finit par faire fuir les centristes ou chez Hollande ou dans l’abstention, lui valant sa défaite.
    Partager la bouteille de Pétrus n’est pas se la jeter à la figure, et les dindons ont beau jeu de promettre à la farce leurs dirigeants, par incapacité à savoir eux-mêmes s’accommoder.

  50. Maroc : « Les relations » entre la France et le Maroc sont « exécrables », juge Dominique Strauss-Kahn… Il ne manquait plus que lui ! Ce type dont on a déjà oublié ses frasques et déboires, qui vient nous donner des leçons, depuis son palais bien sûr.
    « Achetant une parcelle de terrain au sud de Tanger à l’un des héritiers de la famille Hermès, l’homme d’affaires français Dominique Strauss-Kahn tisse un peu plus encore sa toile au Maroc. » (Jeune Afrique)
    Tout ce qu’il n’a pu réaliser et dont il rêvait dans un monde libre et occidental il le boulotte avec tous ces pays de misère. Il restera pour l’Histoire l’homme du Sofitel, une vraie reconnaissance humaniste et professionnelle:
    https://www.letemps.ch/opinions/lambition-dsk-nouveau-miettes
    Il n’y a que la France encore pour supporter de tels personnages, ils n’ont jamais rien apporté à notre pays, la honte surtout quand vous voyagez un peu à l’étranger, leplusgrandéconomistedumondequelemondeentiernousenvie… Il suffit de le croire dirait le Volatile cher à Mongénéral.
    J’espère pour lui qu’il a lu la Une de Charlie aujourd’hui, cela doit le rassurer sur ses choix de vie et politiques qu’il mène dans sa nouvelle patrie.
    DSK est passé entre les gouttes, il a eu de la chance, parfois il en faut, un vieil adage dit « qu’il n’y a de veine que pour la canaille »…
    Ce n’est pas tout à fait vrai, on a vu comment se sont terminées les affaires à Nanard… Il devrait quand même se méfier l’homme du Sofitel, « exécrable », et lui il n’est pas un peu exécrable ?
    Alors ses leçons d’honneur ou autres dans les relations, qu’il les garde pour lui, et grand bien lui fasse, surtout quand il aura retrouvé les siennes.

  51. @ Aliocha | 13 septembre 2023 à 21:28
    Merci de l’explication !
    Je me demandais pourquoi cette citation de Guaino.
    Il appartient à cette catégorie de politiciens qui ne manquent jamais une occasion de nous rappeler qu’il était l’enfant d’une femme seule, femme de ménage, sans savoir de quelle origine.
    Dans notre gouvernement il n’est pas le seul !
    C’est dans cet esprit que je faisais référence à la pizza, pensant à Dupond-Moretti !
    J’ai l’esprit tordu, en plus mes dindons se voulaient référence à la plume de Henri Guaino !
    Etre sérieux dans cette France moderne m’est difficile !
    Considérez que je suis Angevin de source orléanaise, un rien Texan, et un rien Yoruba 🙂
    En retraçant votre commentaire original j’ai vu au passage que vous déclariez à Serge Hirel que vous ne buviez pas, dommage, le Pétrus est vraiment le nectar des Dieux !
    Un peu cher toutefois !

  52. @ Serge HIREL | 13 septembre 2023 à 10:48
    « Restons dans la simple arithmétique puisque vous ne savez pas lire une courbe. »
    Des courbes j’ai eu l’occasion d’en étudier tout au long de ma vie professionnelle et celle-ci ne m’avait pas échappé.
    Il est clair que l’élection de 2027 sera déterminante car le RN se rapproche du point critique grâce à des propos de bateleurs de foire destinés à abuser les gogos et qui n’ont rien à envier à ceux de la Nupes (ou de ce qu’il en reste). Le tout en criant à l’atteinte à la démocratie, ce qui est presque risible (enfin pas trop quand même) quand on connaît le comportement des partis extrémistes lorsqu’ils sont au pouvoir.
    Mais le RN, si populiste qu’il soit, à défaut d’être populaire, est entravé dans sa conquête du pouvoir par des micro-partis de l’extrême droite dont les quelques tentatives de rapprochement ont toutes échoué, vu que chacun des leaders veut être le chef. C’est un peu l’inconvénient de l’esprit bonapartiste…
    Tout ça fait un peu désordre, en particulier les abstentions massives lors des élections législatives de 2022 qui ont permis à des individus complètement irresponsables de LFI et EEL d’obtenir une écharpe tricolore dont ils ont tendance à abuser dans les manifestations.
    Je pense que les Français ont compris la leçon et qu’aux prochaines élections présidentielles et législatives, ils sauront prendre leurs responsabilités en accordant un peu de leur temps pour aller voter. C’est aussi ça le civisme.
    Quand les paramètres sont modifiés, la courbe change alors de trajectoire.

  53. Cette rengaine : z’aviezkavoter, est affligeante.
    Il faudrait a minima que l’un des programme plaise à l’électeur.
    À défaut, que l’un des candidats plaise.
    Et surtout, que le résultat ne se donne pas en % d’exprimés sans tenir compte de l’ensemble des nuls, blancs.
    On peut imaginer rendre le vote obligatoire. Allons-y. Mais on donnera le résultat obtenu par les vainqueurs sur l’ensemble du corps électoral. Les élus en rabattront un peu. Pas que le président. Les députés, élus avec 10 % du corps électoral également.
    Tout élu normalement constitué regardera alors son % de premier tour pour mesurer l’adhésion à ce qu’il représente.
    Pour poursuivre en dehors du billet.
    Le cumul des mandats.
    Pourquoi pas ? Député maire par exemple. Mais on a le droit qu’à un et un seul salaire. Et pas de défraiement pour être président de la section de chasse à la galinette, des associations de communes, des hopitaux… le canard en avait épinglé quelques-uns de ces élus devant avoir une capacité supérieure au dédoublement, qui représentent parfois quelques milliers d’euros.
    Vous verrez que beaucoup d’aigrefins seront moins enclins à cumuler.
    Le service aux Français n’est pour beaucoup pas leur sujet à tous ces députés, sénateurs… ils se gavent avec notre pognon de dingue, gagné à la sueur de notre front.
    Pastichons un bon mot, le monde appartient aux politiciens dont les électeurs se lèvent tôt.
    Il y a des coups de savates qui se perdent.

  54. @ Claude Luçon
    Un verre de vin ou une bière sont ma limite supérieure, ce qui me suffit pour apprécier l’histoire qu’un grand vin raconte.
    Je n’ai jamais goûté de Pétrus, mais me souviens de soirées mémorables où le Graves blanc dont je ne me souviens plus de l’appellation, ou le Puligny-Montrachet Les Pucelles, ont su graver à jamais dans la mémoire gustative l’amitié de ces moments d’éternité.
    Ne croyez pas que je ne sais pas apprécier ce que vous êtes, j’estime au contraire que votre trajectoire a su internationaliser la douceur angevine et la capacité de résistance, quand l’enfant terrorisé sous les bombardements est devenu l’adulte capable d’exporter ce que la France a de meilleur.
    Je comprends la difficulté qu’avait aussi mon père de voir ce que ce meilleur était devenu.
    Merci de partager avec nous votre si précieuse expérience, gage que, même si le temps passé jamais ne revient, ceux qui savent en témoigner servent les générations futures à faire leur déjeuner sur l’herbe, dans la mesure où celles-ci sauront reconnaître ce qu’elles doivent à ceux-là.
    Amitié sincère, cher Claude.

  55. @ Achille | 13 septembre 2023 à 20:54
    « Ne pas aller voter signifie que l’on accepte le verdict qui sera donné au terme du second tour, quel que soit le vainqueur. »
    Achille dans l’Art du contresens où il excelle.
    Il y a deux sortes d’abstention :
    La première consiste à préférer les goujons aux vibrions (ça rime) qui se présentent.
    La seconde est le refus parfaitement réfléchi du choix qui nous est proposé.
    Ce refus est un acte politique qui se développe depuis que les électeurs ont constaté :
    – que leurs votes sont méprisés (voir référendum de 2005)
    – ou qu’il s’agit d’un non choix, droite et gauche faisant la même politique pilotée depuis la Commission de Bruxelles, sans qu’à aucun moment la moindre velléité d’autonomie – je ne parle même pas d’indépendance – ne se manifeste.
    Avec Michel Deluré, vous vous plaignez de cette abstention qui est pourtant un acte de grande importance, que l’on voit apparaître dans toutes les démocraties occidentales.
    Cette abstention exprime le désaccord entre le peuple électeur et les notables sur les politiques mises en œuvre.
    Une seule solution pour réduire cette abstention et pour imposer éventuellement le vote obligatoire, c’est d’admettre le vote blanc et de le considérer, dans la présentation des bulletins, comme une option possible de choix, le plus clair, celui du non-choix volontaire et non plus par défaut, comme l’abstention.
    Mais évidemment les politiciens refusent de donner au vote blanc l’importance qu’il mérite, sachant que les électeurs les blanchiraient, c’est à dire les effaceraient des tablettes de la politique trop facilement.
    C’est la même peur du miroir de la vérité qui fait que le référendum et le vote blanc sont rejetés par des notables, qui se prennent pour des élites alors qu’ils n’ont souvent jamais rien fait de leur vie, je veux dire, rien par eux-mêmes.

  56. hameau dans les nuages

    @ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
    « C’est la même peur du miroir de la vérité qui fait que le référendum et le vote blanc sont rejetés par des notables, qui se prennent pour des élites alors qu’ils n’ont souvent jamais rien fait de leur vie, je veux dire, rien par eux-mêmes. »
    C’est vrai que si sur des sujets sociétaux importants on demande l’avis au peuple, où va-t-on ? 🙂
    https://www.sudouest.fr/politique/fran%25C3%25A7ois-bayrou/elargissement-du-referendum-un-defi-autant-qu-une-gageure-previent-francois-bayrou-16636550.php#Echobox=1694665911
    Paubre François (paubre étant du béarnais), déjà que le coût de re-végétalisation de la place principale de Pau, 800 000 euros, fait dresser les oreilles à pas mal de monde, alors demander l’avis des Français sur l’immigration…

  57. @ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
    Je partage intégralement le contenu de votre réponse à Achille.
    Comme vous je suis partisan de la prise en compte du vote blanc, au sens de vote de refus conscient de choisir entre les candidats/prétendants à une élection.
    De fait, actuellement, ceux qui sont élus ne se réfèrent qu’au pourcentage entre les votes exprimés, donc sans référence à la réalité du rapport au corps électoral.
    Cela a été à l’origine d’une discussion avec Achille quant à l’élection de monsieur Macron dont je disais qu’il a été juridiquement élu, fait incontestable, mais sans profonde légitimité dans la mesure où les suffrages exprimés sur son nom ne représentaient qu’un petit tiers dudit électorat. Ce qui signifie que deux tiers de l’électorat se sont détournés d’une manière ou d’une autre de son nom.
    D’où, malgré le mode d’élection aux législatives favorisant le parti du président élu, l’impossibilité d’obtenir une majorité absolue. De fait quelqu’un, quel qu’en soit le parti, qui ne représente qu’un tiers de l’électorat ne saurait gouverner au nom de la majorité des électeurs. D’où la défiance que l’on constate au sein du peuple français.

  58. @ Tipaza 9h32
    « ou qu’il s’agit d’un non choix, droite et gauche faisant la même politique pilotée depuis la Commission de Bruxelles, sans qu’à aucun moment la moindre velléité d’autonomie – je ne parle même pas d’indépendance – ne se manifeste. »
    Comme vous, je pense que l’abstention et le vote blanc s’expliquent par l’analyse qui commence à s’imposer assez largement: in fine, la politique du futur Président permettra l’application des directives bruxelloises sans quoi des mesures de rétorsion s’abattront sur notre pays.
    L’exemple polonais, l’exemple hongrois en sont de bons témoignages actuels ! Giorgia Meloni avait des velléités de gouverner autrement en pensant davantage au bien des Italiens qu’aux sermons d’Ursula and C°… et puis finalement elle ne parvient pas à sortir l’Italie de l’ornière migratoire et de l’ornière économique en raison d’une dette publique abyssale… un peu comme son voisin français…
    Déjà on trouve sur le marché du poisson pas bien frais, l’edouardus philippus dépourvu d’arêtes, le darmanicus, sorte de petit maquereau, le lemairum sorte de grand merlu, etc.
    À fuir !!

  59. @ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
    « Il y a deux sortes d’abstention :
    La première consiste à préférer les goujons aux vibrions (ça rime) qui se présentent.
    La seconde est le refus parfaitement réfléchi du choix qui nous est proposé. »
    Il ne faut pas aller chercher midi à quatorze heures.
    Ce ne sont pas les candidats qui manquent lors des campagnes à l’élection présidentielle, avec toute la disparité des courants de pensée, des plus crédibles aux plus saugrenus.
    Il y en a pour tous les goûts depuis Philippe Poutou jusqu’à Éric Zemmour, en passant par les Insoumis et les écolos. Et il pourrait y avoir encore plus de candidats sans le couperet des 500 signatures d’élus qui freine un peu l’exaltation de certains illuminés.
    Donc votre seconde hypothèse ne tient pas la route. La première me paraît bien plus plausible car elle correspond au désamour des Français pour la politique.
    La cause ? Trop d’élus qui se sont fait prendre les doigts dans le bocal de cornichons : détournements de fonds publics, prises illégales d’intérêts, emplois fictifs, favoritisme dans les appels d’offres, mensonges et corruptions en tout genre et à tous les niveaux y compris les plus hauts. Les médias sont remplis de ce genre de faits divers et ceci depuis les années 80 jusqu’à nos jours.
    Raisons pour lesquelles les abstentionnistes se disent que, finalement, celui-là, celle-là où un(e) autre c’est du pareil au même. Alors ils préfèrent aller taquiner le goujon.

  60. @ Achille | 14 septembre 2023 à 08:32
    « Je pense que les Français ont compris la leçon et qu’aux prochaines élections présidentielles et législatives, ils sauront prendre leurs responsabilités en accordant un peu de leur temps pour aller voter. »
    À la vue de la pantomime que nous offre l’hôte actuel de l’Elysée – dernière trouvaille en date : une messe n’est pas une cérémonie religieuse… -, il y a fort à parier que la courbe des abstentions ne va pas s’inverser. Au contraire, elle ne peut que s’aggraver, alors que les électeurs des partis que vous dites « extrêmes », eux, les jours de vote, ne vont pas à la pêche…
    ——————————————————————–
    @ Jérôme | 14 septembre 2023 à 08:48
    L’interdiction du cumul d’un mandat parlementaire avec celui de maire a été une erreur majeure, due à quelques cumulards hors normes, mais aussi à un examen à la va-vite des avantages et des inconvénients d’un cumul raisonnable. Cette décision a éloigné nos parlementaires du quotidien des citoyens et, en quelque sorte, les a mis « hors de portée de baffes », sans pour autant empêcher beaucoup d’entre eux de continuer à diriger en sous-main l’exécutif local.
    Il est encore temps de revenir en arrière, à l’occasion, par exemple, d’une vaste remise à plat du « millefeuille ». Bien sûr, cumul de mandats ne doit pas signifier cumul des rémunérations…
    —————————————————————–
    @ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
    Même aller à la pêche le jour d’un scrutin est un acte politique. La motivation peut être le mécontentement, mais cela peut être aussi la marque d’un individualisme forcené, que l’Etat doit combattre pour assurer sa principale mission : assurer l’unité de notre société. L’abstention doit donc être prise en compte.
    Ou en la rendant illégale, mais le risque est d’aboutir à des votes farfelus et de se heurter à la sacro-sainte liberté individuelle.
    Ou, ce que vous proposez, en proclamant des résultats complets, c’est-à-dire en calculant les pourcentages obtenus par rapport à l’ensemble du corps électoral, l’objectif étant de relativiser le score de l’élu pour qu’il comprenne qu’un abstentionniste est un citoyen qui a voté contre lui. Pour qu’il comprenne…
    Il reste une troisième solution, celle-là, efficace : inscrire dans la loi électorale qu’un candidat n’est élu que s’il a obtenu la majorité absolue calculée en prenant en compte l’ensemble du corps électoral, ou, en cas de candidats multiples, s’il a obtenu un score supérieur à l’addition de celui du candidat arrivé deuxième et du taux d’abstention.
    Sinon… retour aux urnes…

  61. @ Aliocha | 14 septembre 2023 à 09:31
    Merci !
    J’adore les compliments 🙂
    Dans mes aventures il en existe plusieurs hilarantes, en voici une sur le Pétrus.
    À près de 70 ans, en 1998, avant de partir pour Los Angeles, nous nous étions installés dans une charmante petite ville du Connecticut : New Canaan.
    Peu peuplée, elle avait quand même un petit parc au centre de la ville, avec une statue dorée trônant au centre sur une haute colonne.
    La statue représentait une très grande wasp, une guêpe pour nous, mais pour les gens de New Canaan un rappel aux visiteurs que là vivaient des « White Anglo Saxon Protestants », des Wasps, comme les gens de la Nouvelle-Angleterre s’étaient auto-surnommés !
    À l’époque il n’y avait que cinq policiers dont un sympathique géant noir, le seul de la ville que j’ai rencontré, et je papotais parfois avec lui, entre Africains, quand il faisait le « petit » tour du centre de la ville !
    Dans New Canaan, le magasin de vins avait été acheté par un Wasp après le décès du propriétaire sans héritier.
    Le nouveau propriétaire ne connaissait rien aux vins en achetant le commerce.
    Lui rendant visite peu après la réouverture en quête d’une bonne bouteille de Bordeaux, j’ai immédiatement remarqué une bouteille de Pétrus qui semblait avoir été mise au hasard parmi d’autres sur une étagère.
    Prétendant ne pas trop savoir ce que je cherchais, j’ai demandé au nouveau patron ce que c’était, il ne savait pas. J’ai détourné la conversation en lui suggérant que Pétrus devait (?) venir du grec, pour roche (je n’ai pas étudié le grec mais étant pétrophysicien je ne pouvais pas perdre l’opportunité), qu’il était curieux donc de donner un nom de pierre à un vin, puis lui ai demandé combien la bouteille coûtait, même chose il ne savait pas. Je lui ai dit de me donner un prix, après avoir hésité il m’a dit 25 $, j’ai fait remarquer que c’était un peu cher, il a baissé à 18 $.
    Je l’ai acheté sachant très bien qu’elle était en vente à New York pour 180 $ au minimum.
    Je l’ai déjà écrit ici, il y a un rien de Yoruba en moi !
    Ce qu’il y a encore de plus amusant est que je suis de souche orléanaise et que les Orléanais parfois parlent d’eux-mêmes comme… de guêpes ! Ce que j’avais noté en voyant la guêpe dorée en haut de sa colonne trônant au centre de New Canaan !
    Curieux mais vrai !
    Amicalement Aliocha !

  62. Robert Marchenoir

    Concernant l’éternel débat sur l’abstention et le vote blanc, je rappelle que la vraie solution consiste à prendre, pour une fois, exemple sur la Russie : importons donc le vote « Contre tous ».
    Putinus regnante, il était en effet possible d’exprimer son hostilité envers tous les candidats (voire envers le système), ce qui va bien plus loin que le vote blanc. Curieusement, aucun des poutinolâtres ici présents n’a jamais proposé l’adoption de cette sage pratique de la Sainte Russie.
    Il faut dire qu’elle a été instaurée avant l’arrivée de Poutine au pouvoir, et que celui-ci l’a, curieusement, supprimée en 2006.

  63. @ Tipaza | 14 septembre 2023 à 09:32
    « Une seule solution pour réduire cette abstention et pour imposer éventuellement le vote obligatoire, c’est d’admettre le vote blanc et de le considérer, dans la présentation des bulletins, comme une option possible de choix, le plus clair, celui du non-choix volontaire et non plus par défaut, comme l’abstention. »
    Ah oui ? Vous allez sans doute me trouver un peu tatillon, mais votre proposition suscite de ma part quelques interrogations :
    – Avec le « non choix », à savoir lorsque le score du candidat qui a le plus de voix est inférieur à 50 % des inscrits, qu’est-ce qu’on fait ensuite ?
    Il faut donc que chaque parti refasse une consultation interne pour désigner de nouveaux candidats. (J’exclus évidemment les candidats libres qui, de toute façon, ne disposant pas de réseaux, n’ont aucune chance d’être sélectionnés.)
    – Comment peut-on garantir que les nouveaux candidats seront plus satisfaisants que les précédents, vu que ces derniers étaient censés être les meilleurs ?
    Si les nouveaux candidats ne franchissent pas, eux non plus, la barre de 50 % des inscrits, on recommence les élections, c’est ça ?
    – Et le temps de trouver l’oiseau rare qui parviendra à regrouper une majorité vraie (*) sous son nom, le pays est sans exécutif. À charge pour les administrations d’exécuter les affaires courantes. Avec pour effet immédiat, une France livrée à toutes les ingérences et tentatives de déstabilisation en provenance de puissances étrangères hostiles, à moins que ce ne soit tout simplement un coup d’État fomenté par un groupe d’ultras (de gauche ou de droite, le résultat étant sensiblement le même).
    C’est ce qu’on appelle la démocratie par l’absurde (une forme de contresens en quelque sorte…) qui finit toujours par déboucher sur un régime totalitaire.
    Pas sûr que les Français soient gagnants. En fait je suis même certain du contraire.
    (*) Majorité par rapport au nombre d’inscrits sur les listes électorales et non par les votes exprimés.

  64. @ Claude Luçon | 14 septembre 2023 à 20:27
    « Je lui ai dit de me donner un prix, après avoir hésité il m’a dit 25 $, j’ai fait remarquer que c’était un peu cher, il a baissé à 18 $.
    Je l’ai acheté sachant très bien qu’elle était en vente à New York pour 180 $ au minimum. »
    Où l’on découvre que l’ami Claude pratique le délit d’initié sur le vin.
    On n’est plus dans la règle, si elle existe, « in vino veritas » !
    —————————————————————–
    @ Aliocha | 14 septembre 2023 à 09:31
    «Un verre de vin ou une bière sont ma limite supérieure, ce qui me suffit pour apprécier l’histoire qu’un grand vin raconte. »
    Où l’on découvre qu’Aliocha boit le vin de messe à grandes lampées, dans de grands verres, en tenant soigneusement loin de lui le calice de la souffrance et de la foi…
    ————————————————————–
    @ Robert Marchenoir | 14 septembre 2023 à 22:54
    « Putinus regnante, il était en effet possible d’exprimer son hostilité envers tous les candidats (voire envers le système), ce qui va bien plus loin que le vote blanc. »
    Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine, et où on ne découvre rien parce que Robert Marchenoir si bavard habituellement n’en a rien dit de plus.

  65. @ Tipaza 10h47
    « Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine »
    Le « vote contre tous » est une possibilité permettant aux électeurs russes d’exprimer leur rejet de tous les candidats présentés. Si le « vote contre tous » arrive en tête, un nouveau scrutin doit être organisé dans les trois mois. Ce système inédit et, semble-t-il, unique au monde, intègre un « seuil de légitimité » en deçà duquel aucun candidat ne peut être élu.
    Cette pratique héritée de la fin de la période soviétique a été supprimée pour les élections aux organes d’État par la loi fédérale n°106 du 12 juillet 2006.

  66. Et Tipaza continue de dénigrer les personnes sans jamais répondre aux arguments, laissons-le débattre avec lui-même.

  67. https://www.msn.com/fr-fr/finance/immobilier/explosion-de-la-taxe-fonci%C3%A8re-%C3%A0-paris-un-fiscaliste-va-attaquer-hidalgo-en-justice/ar-AA1gKm5y?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=6257c8d0a3da40c88addccc4f16785c0&ei=14
    Paris ça pue, ça coûte cher, et les taxes sont délirantes.
    Et heureusement EM a supprimé la taxe d’habitation, certaines communes font avec et gaspillent moins, beaucoup moins, fini les cours de tennis où pousse la mauvaise herbe, les salles des fêtes même où il n’y avait pas de fêtes, le fric était jeté par les fenêtres.
    Une boutique comme les éboueurs à Paris ou à Marseille d’ailleurs cela doit être une folie douce, tout un poème, une gabegie sans contrôle, la peur de la grève et des horaires de sénateurs.
    Contrôler une ville dans la ville, éboueurs, employés municipaux, quand on voit au niveau d’une brigade des feuilles communales on peut imaginer sans effort le tonneau des Danaïdes de Paris.
    Du pognon cher à Nanard on en regorge, mais le gaspillage est trop puissant pour revenir en arrière, « c’est l’Etat qui paye » avait dit Hollandnouille, mais l’Etat on sait qui c’est, et Hidalgo est un vrai tonneau de fuites.

  68. @ Achille | 15 septembre 2023 à 07:11
    « C’est ce qu’on appelle la démocratie par l’absurde (une forme de contresens en quelque sorte…) qui finit toujours par déboucher sur un régime totalitaire. »
    Ah, mais pas du tout, l’absurde et le contresens ne sont pas de même nature.
    Il y a dans l’absurde une ouverture sur un avenir inconnu, qui dépend des hommes, de la conjoncture et de l’aléatoire qui existe dans toute entreprise, et de bien d’autres choses.
    Alors que le contresens est un enfermement dans l’erreur comme son nom l’indique.
    C’est ainsi que vous vous obstinez à parler de candidats alors que je parle de projet.
    Les candidats sont la part éphémère et volatile de la politique, ce qui est pérenne c’est le projet sous-tendu par une philosophie de la société.
    La fin de la politique en France a commencé en 1983 lorsque Mitterrand a renié ses engagements du programme commun, pour s’aligner sur la dure loi du marché.
    Il a dissimulé ce reniement sous la forme hypocrite du « ni-ni » qui était l’ancêtre du « en même temps » macronien.
    Les deux formules contiennent le même lamentable degré de nébulosité sémantique ouvrant la voie à la manipulation des individus.
    C’est cette manipulation malhonnête que les abstentionnistes du second tour rejettent, car ils savent d’expérience, c’est à dire depuis 1983, que la politique de la France repose sur deux principes contradictoires, dont aucun président depuis cette date n’a voulu sortir.
    Le premier est le principe d’un libéralisme industriel, qui reposant sur une concurrence non maîtrisée avec des pays à bas coûts de fabrication et une monnaie trop forte, l’Euro, a conduit à la désindustrialisation.
    Le second est un principe socialiste de services publics, gérés sans le dire par les syndicats. La récente affaire des contrôleurs aériens le montre bien, et la liste serait longue d’exemples semblables.
    Ces deux principes s’annihilant l’un l’autre, et aucun président ne voulant sortir de cette contradiction, ce qui lui coûterait trop cher, l’avenir est complètement bouché, sauf réaction populaire qui avant de passer par la révolution ou les émeutes pourrait passer par une modification du système électoral.
    La question à laquelle vous n’avez pas répondu est toujours la même :
    Êtes-vous pour la reconnaissance du vote blanc et du RIC, mais un vrai RIC, pas celui malhonnête fabriqué, pour n’’être pas, par le sinistre Sarkozy ?
    P.-S. : au moment d’envoyer mon commentaire, je découvre celui de caroff | 15 septembre 2023 à 12:11 que je remercie. Il pourrait éclairer de façons très intéressante le débat.

  69. @ Tipaza | 15 septembre 2023 à 10:47
    Tipaza j’ai déjà avoué être angevin, vous connaissez le dicton ! Nous les Angevins sur les vins nous en connaissons un sac 🙂
    Sauf qu’il y avait un « mais » que je n’ai pas mentionné, délibérément !
    J’ignorais totalement quel sort avait été celui de cette bouteille de Pétrus. Avait-elle été traitée avec le respect qu’elle méritait ou comme une bouteille de gros rouge ?
    Achetais-je une bouteille de nectar des dieux ou une bouteille de vinaigre ?
    Che sappia ?
    À 18 $ c’était cher pour du vinaigre ! Mais non ! Il était délicieux ! Le couple d’Américains avec qui nous l’avons partagé a découvert le Pétrus et ils ont bien aimé ! Mon épouse le connaissait déjà…

  70. @ Tipaza | 15 septembre 2023 à 14:06
    « La question à laquelle vous n’avez pas répondu est toujours la même :
    Êtes-vous pour la reconnaissance du vote blanc et du RIC, mais un vrai RIC, pas celui malhonnête fabriqué, pour n’être pas, par le sinistre Sarkozy ? »
    Il me semble avoir répondu à la question en disant que la reconnaissance du vote blanc poserait plus de problèmes qu’il n’apporterait de solutions.
    Quant au RIC quand bien même serait-il « vrai » (mais le vrai est très volatile en politique), je n’en vois pas vraiment l’utilité vu que les Français ont des députés pour les représenter à l’Assemblée nationale, disposant de commissions et de juristes compétents pour les étudier.
    Alors qu’un référendum, quelle que soit sa nature, soumis au peuple français, n’a pour arguments que les harangues des partis extrémistes qui, par essence, dénaturent le contenu de la question et égarent les électeurs vers des arguments de nature complotiste.
    En clair : NON à la reconnaissance du vote blanc. NON au RIC. OUI au vrai processus démocratique de la Ve République.

  71. @ Achille | 16 septembre 2023 à 08:28
    « Alors qu’un référendum, quelle que soit sa nature, soumis au peuple français, n’a pour arguments que les harangues des partis extrémistes qui, par essence, dénaturent le contenu de la question et égarent les électeurs vers des arguments de nature complotiste. »
    Donc, en 2005, un quarteron de dangereux complotistes, Dupont-Aignan, Besancenot, Buffet et Le Pen, a ourdi un attentat contre Bruxelles et a réussi à convaincre une majorité d’électeurs qu’il fallait faire le choix de la souveraineté de la France plutôt que de se lancer dans une aventure hautement fédéraliste… Heureusement, en 2008, Zorro, le petit Zorro, Zorro l’agité, est arrivé, eh eh, a sauvé « la pauv’ Europe »… et a trompé les Français qui venaient de lui faire confiance…
    « Il me semble avoir répondu à la question en disant que la reconnaissance du vote blanc poserait plus de problèmes qu’il n’apporterait de solutions. »
    Donc, les abstentionnistes seraient eux aussi de dangereux complotistes qui, en allant à la pêche, fomenteraient un coup d’Etat… à l’insu de leur plein gré, naturellement…
    Et le RIC est inutile puisque les Français sont autorisés à faire part de leur opinion tous les cinq ans sans pour autant que l’exécutif soit tenu de la prendre en compte… Il peut même la gommer quasi immédiatement à coups de 49-3.
    Allez, Achille, encore un effort, et vous souhaiterez que l’immense intelligence du Prince remplace la Constitution.

  72. Robert Marchenoir

    @ Tipaza | 15 septembre 2023 à 10:47
    « Où l’on aurait pu découvrir quelque chose d’intéressant sur ce dispositif électoral russe d’avant Poutine, et où on ne découvre rien parce que Robert Marchenoir si bavard habituellement n’en a rien dit de plus. »
    Quel beau gauchiste vous faites ! Quand c’est long, ça ne va pas, et quand c’est court, ça ne va pas non plus. Jamais content, toujours prompt à se plaindre, n’ayant jamais appris à dire « merci » ou « s’il vous plaît ». Tout lui est dû, il est une victime perpétuelle, il a même drouâ à ce qu’on devine ses moindres désirs sans qu’il les exprime, avant qu’il ne soit pourvu à leur immédiate satisfaction.
    Que voulez-vous savoir de plus sur le sujet ? J’ai dit l’essentiel. Si une information vous manque, la moindre des choses serait que vous vous donniez la peine de formuler votre requête de façon explicite. Je n’ose dire polie, cela semble au-dessus de vos forces.
    Sans compter que vous pourriez vous sortir les mains des poches, et faire par vous-même une recherche sur Internet. Avec quoi avez-vous écrit votre méprisant commentaire ? À l’aide d’une poire à lavement branchée sur un courant d’air ? Ou au moyen d’un ordinateur relié à Internet ?
    Si des gens manifestement cultivés se laissent aller à une telle paresse aussi crapuleuse qu’arrogante, étonnez-vous que des « hypnothérapeutes » ou des chauffeurs de camion produisent les Gilets jaunes…
    Mais non : c’est la faute du Président qui est « too much », c’est que nous n’avons pas notre petit Poutine à nous. Bande d’assistés inopérants… mais pour tricoter de la langue et déverser son fiel, ça, ça y va.

  73. @ Serge HIREL | 16 septembre 2023 à 19:58
    « Et le RIC est inutile puisque les Français sont autorisés à faire part de leur opinion tous les cinq ans sans pour autant que l’exécutif soit tenu de la prendre en compte… Il peut même la gommer quasi immédiatement à coups de 49-3. »
    Mais il est très bien l’article 49-3 de la Constitution.
    D’ailleurs pratiquement tous les Premiers ministres, de gauche comme de droite, l’ont utilisé quand ils ne disposaient que de la majorité relative à l’Assemblée nationale. Je ne vois pas pourquoi, depuis qu’Emmanuel Macron est président de la République, il serait devenu un élément de dictature.
    Il permet simplement au Président élu d’appliquer une proposition qui figurait dans son programme électoral qui n’était pas forcément populaire, comme le report de l’âge de la retraite à 65 ans, ramené à 64 ans.
    D’ailleurs j’imagine mal Marine Le Pen ou J-L Mélenchon le supprimer si, par malheur, ils venaient à accéder à l’Élysée. Je pense même qu’ils l’appliqueraient au-delà de toute retenue.
    À noter que l’opposition a la possibilité de s’opposer au projet de loi de la Première ministre qui utilise l’article 49-3 en déposant une motion de censure pour le bloquer et faire tomber le chef de gouvernement.
    Quoi de plus démocratique ?
    En fait le journaliste Roland Cayrol explique très bien l’incompréhension des Français envers l’article 49.3 soigneusement entretenue par certains médias d’opposition qui veulent absolument faire croire au public que « le Prince » est un dictateur. Il utilise simplement les moyens que lui octroie la Constitution.
    Alors certes, la dernière motion de censure, comme toutes les autres, a échoué. Il est vrai que la Nupes et le RN, deux mouvements politiques que tout oppose, main dans la main pour soutenir la motion de censure de Charles de Courson, un petit aristocrate issu du Centre mou, à la tête d’un groupuscule de 21 membres et quasi inconnu du public malgré ses trente années ininterrompues sur les bancs de l’Assemblée nationale, cela relève du burlesque ! 🙂

  74. « …une poire à lavement branchée sur un courant d’air ! »
    Mon Dieu, merci d’avoir créé Marchenoir !
    Le rire chasse le diable.

  75. @ Achille | 17 septembre 2023 à 07:18
    « D’ailleurs pratiquement tous les Premiers ministres, de gauche comme de droite ont utilisé [le 49-3] quand ils ne disposaient que de la majorité relative à l’Assemblée nationale. »
    Faux. Hormis celle actuelle, pouvez-vous indiquer les périodes durant lesquelles, sous la Ve République, le président de la République a exercé le pouvoir sans le partager et sans disposer de la majorité absolue à l’Assemblée ? Ce lien vous rafraîchira la mémoire…
    https://www.lesechos.fr/2017/06/breve-histoire-de-la-majorite-absolue-du-president-sous-la-veme-republique-172861
    L’article 49-3 a été conçu sous l’autorité (ferme) du général de Gaulle pour mettre un terme aux manœuvres d’arrière-cuisine des partis qui ont ruiné la IVe République. Pour interdire la pratique des « frondes » dans une coalition de gouvernement – les centristes en étaient friands – et faire obstacle à une éventuelle chienlit organisée par les députés d’opposition, par exemple le dépôt de milliers d’amendements. Rocard, nommé Premier ministre par Mitterrand pour le pousser à la faute, puis Valls, confronté à l’aile ultra-gauche du PS, sont les seuls chefs de gouvernement à l’avoir utilisé pour tenter de régler des oppositions internes. Tous les autres ont eu à faire face aux états d’âme et aux appétits de partis centristes.
    Macron, lui, depuis juin 2022, utilise le 49-3 contre l’opposition – plus exactement, les oppositions – dans le seul but de conserver le pouvoir alors que son gouvernement est arithmétiquement minoritaire et ne parvient pas à débaucher la vingtaine de députés de gauche ou de droite nécessaires pour se reconstruire une majorité absolue. Il s’agit bel et bien d’un détournement de l’esprit de ce texte.
    Il est un peu lamentable de ricaner sur le fait que, jusqu’à maintenant, les oppositions, dont les programmes sont radicalement différents, ne sont pas parvenues à voter ensemble une motion de censure. En politique comme en toute chose, il est risqué d’insulter l’avenir… Il arrive que des adversaires ayant un adversaire commun envisagent la solution de « l’alliance objective »…

  76. Il arrive que des adversaires ayant un adversaire commun envisagent la solution de « l’alliance objective »…
    Quand Serge Hirel confirme sa déviance religieuse, la désignation du bouc qu’est son prince idolâtré pour mieux masquer les défaites sévères qu’ont infligées à son camp la sanction dé-mo-cra-tique.
    Bien entendu, je suis saoul, n’y connais rien, et suis forcément incompréhensible.

  77. @ Serge HIREL | 18 septembre 2023 à 16:32
    « Rocard, nommé Premier ministre par Mitterrand pour le pousser à la faute, puis Valls, confronté à l’aile ultra-gauche du PS, sont les seuls chefs de gouvernement à l’avoir utilisé pour tenter de régler des oppositions internes. Tous les autres ont eu à faire face aux états d’âme et aux appétits de partis centristes.»
    Michel Rocard et Manuel Valls ne sont pas les seuls Premiers ministres à avoir utilisé le 49.3.
    Des PM de droite l’ont appliqué également. Notamment Édouard Balladur, Alain Juppé, J-P Raffarin et Dominique de Villepin.
    Ce lien vous rafraîchira la mémoire….
    Mais je vous accorde que ce sont les PM de gauche qui l’ont le plus utilisé…

  78. Patrice Charoulet

    Je lis, à propos du président Macron « extrême droite », « totalitarisme », « culte de la personnalité », « idéologie unique » et « absence de démocratie véritable ».
    L’ennui est que le vocabulaire politique ne peut pas être à ce point maltraité. « Extrême droite » signifie quelque chose. « Totalitarisme » signifie quelque chose (ex. nazisme, stalinisme…). « Le culte de la personnalité » signifie quelque chose (ex. le culte pour Hitler, pour Staline, pour Mao…). Le président Macron est ridiculisé et insulté du matin au soir. « L’idéologie unique » signifie quelque chose. En France, mille idées politiques foisonnent en tout sens et il y a cent médias qui s’affrontent. Nous vivons en démocratie. Qui peut le nier ? On pourrait restaurer la démocratie en Chine, en Corée du Nord, en Russie… mais pas en France !

  79. @ Aliocha | 17 septembre 2023 à 07:54
    Mais vous ne savez pas tout…
    Le gouvernement est en train de peaufiner un décret pour subventionner cette « poire à lavement branchée sur un courant d’air ».
    La réduction d’impôts sera égale au montant du prix d’achat de ce matériel (plafonnée à 1 achat par foyer fiscal).
    Mélenchon a déjà fait savoir qu’il était contre.

  80. @ Achille | 18 septembre 2023 à 18:26
    Je vous remercie de m’avoir incité à rafraîchir ma mémoire… J’avais oublié Edith Cresson et les huit 49-3 qui lui ont été nécessaires pour faire passer de force notamment le budget de 1992, alors que l’Assemblée nationale était majoritairement de gauche, avec, il est vrai, des communistes très remuants vis-à-vis de « Monsieur le Premier ministre ».
    Pour ce qui concerne l’emploi du 49-3 par des PM de droite, je n’ai pas mémoire que l’un d’entre eux l’ait utilisé contre des membres de son propre parti. Il s’agissait surtout de mettre fin à des obstructions « techniques » de l’opposition ou, plus rarement, de se débarrasser de centristes pas toujours respectueux de leurs engagements…

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