Il y aurait tant de sujets plus sérieux à traiter…
Les féminicides dont pour ma part je souhaiterais qu’on les intégrât dans la criminalité en général même si j’admets le caractère spécifique du rapport de pouvoir et de la violence se substituant au langage souvent à la source de ces horreurs « intimes ».
Les propositions très pragmatiques et lucides des procureurs de la République dont la réflexion collective a d’heureux effets. Si on en retenait la plupart pour les appliquer, nul doute que la justice s’en porterait mieux. Il est intéressant de comparer cette approche très opératoire avec une tribune récente sur le statut du parquet (Le Monde), théorique et idéologique, sans la moindre incidence sur la justice réelle, au quotidien.
On pourrait m’inviter à traiter des sujets de fond en politique mais on devra admettre que depuis quelque temps, surtout à gauche et à l’extrême gauche, la psychologie des personnalités, la foire aux vanités et la lassitude devant d’incessants appels à l’unité sans la moindre chance d’être suivis d’effet, justifient ce que ma passion des tempéraments et mon désintérêt au fond pour des engagements qui seront à vérifier au feu du réel ne me conduisent que trop à faire : me plonger dans les êtres et les montrer tels que je les vois.
Commençons donc.
Fabien Roussel dont l’honnêteté, le bon sens, l’absence de démagogie sur certains sujets permettent même aux opposants résolus du parti communiste de ne pas s’étouffer face à certaines de ses autres considérations infiniment plus discutables. Il n’a aucune raison de ne pas camper sur ses positions autonomes.
Jean-Luc Mélenchon, insoumis peut-être mais très habile, le plus talentueux et parfois le plus convaincant médiatiquement, devenu apparemment si sûr de soi qu’il s’autorise une étrange modération à l’égard de ceux qui n’ont pas envie de rejoindre son giron qui vite les étoufferait, une certitude affichée (sans y croire ?) sur ses chances d’être au second tour, une intelligence, une inventivité, une richesse d’imagination, avec le mauvais caractère dont il se flatte, que paradoxalement je verrais mieux exploitées comme éminent conseiller plutôt que comme président qui forcément le limiterait.
L’inénarrable Christiane Taubira qui s’appuie sur ses échecs comme d’autres sur leurs réussites et qui à force de s’entendre répéter qu’elle était une icône a fini par y croire. Elle arrive à la fin tout enflée de son importance et s’imagine que l’annonce de sa participation à la primaire citoyenne va créer un immense mouvement de foule. Mais personne ne bouge ou quasiment. Je ne blâme pas la gauche. Elle a besoin d’idoles. Si elle les observait vraiment – par exemple lamentable garde des Sceaux -, elle n’en aurait pas. Alors elle brode et fantasme, qui pourrait le lui reprocher ? Une Taubira du vide pompeux et lyrique vaut mieux qu’une gauche vide de Taubira.
Yannick Jadot en a assez et je le comprends. Il se bat pour une conception équilibrée, moins punitive, de l’écologie mais certaines municipalités ne cessent de lui préjudicier avec leurs absurdités. Il a déjà eu une primaire citoyenne avec une Sandrine Rousseau dont il a eu du mal à se dépêtrer, il n’a pas envie d’en recommencer une autre qui n’aurait aucun sens trois mois seulement avant l’échéance d’avril. Dans le passé, il a déjà pâti d’un comportement sacrificiel sur le plan politique : il n’est pas masochiste au point de vouloir le renouveler ! Au fond, parce qu’il tente douloureusement d’être un écologiste acceptable par tous, on ne cesse de lui reprocher d’être macroniste ou, pire, de droite. C’est sans doute pour ce qu’on lui prête que je l’apprécie mais je sais que je fantasme : il est de gauche et il coche toutes les cases d’un futur réfrigérant à force d’être sobre. Mais citoyen on n’est pas enfermé dans son camp : je me donne le droit d’estimer ailleurs !
Anne Hidalgo a fini par accepter le fait que sa réélection à la tête de la mairie de Paris a été un miracle que l’état de la capitale, sur tous les plans, rend de plus en plus scandaleux. Au moins elle n’a pas pu s’appuyer sur une gestion municipale calamiteuse pour nous vanter son avenir présidentiel avec elle. Coincée entre une surenchère quantitative et démagogique et un mépris infini pour ceux qui n’ont pas leurs signatures – il est vrai qu’ils sont à plus de 10 quand elle est à 4 ! -, elle cherche désespérément à favoriser une primaire pour que son fiasco individuel probable soit noyé dans un désastre global. Il y a tout de même une justice en politique : on ne peut pas tromper tout le temps l’électeur.
J’aime bien Arnaud Montebourg, son élan et son talent mais cela ne suffit pas pour que je l’insère dans mon portrait de groupe.
Éric Zemmour – ce « républicain radical » que j’apprécie mais pour lequel je ne voterai pas au cas où il aurait ses signatures (il est clair qu’on cherche à l’éliminer par ce biais si peu démocratique) – ne sera pas au second tour. Il continue certes son tour de France, applaudi par des soutiens persuadés du contraire. En même temps il me semble qu’il a déjà tout donné de ce pour quoi il avait décidé de se lancer dans la joute, ses thèmes seront encore au coeur des débats officiels mais j’éprouve comme l’impression, chez lui, d’une lassitude, moins physique qu’intellectuelle. Comme si l’enchantement et l’ivresse avaient dû céder la place au dur exercice d’un métier politique et que ce n’est pas drôle tous les jours. Vouloir « se payer » tous les jours Valérie Pécresse ou Marine Le Pen n’est sans doute pas à la hauteur des ambitions qui étaient les siennes. On lui fera peut-être jeter l’éponge mais lui-même ne la jettera pas. Il ira au bout d’une manière ou d’une autre. Sans vouloir être offensant, l’arrivée de l’évolutif Guillaume Peltier comme porte-parole ne modifiera pas la donne : ce dernier risque d’être plus questionné sur son parcours que sur sa destination. En tout cas, les médiocres ou haineux qui n’auront cessé de le traîner dans la boue en seront pour leurs frais : il méritait d’en être (même si j’ai toujours estimé que la « bête » médiatique, triomphateur dans tous les débats de ce type, aurait dû demeurer dans son extraordinaire registre).
Marine Le Pen sera peut-être au second tour mais elle perdra, de peu au mieux, face à Emmanuel Macron, encore royalement installé dans son simulacre de président hésitant et de candidat pourtant ostentatoire. Elle aura tout essayé pour se dédiaboliser, pour se normaliser, pour perdre le soufre en conservant la rupture mais l’un n’allait pas sans l’autre. Elle est devenue classique, responsable, comptable de ses pensées et de ses mots, une sorte d’anti-Zemmour dont elle prophétise le déclin et regrette l’hostilité. Jamais apparemment l’ombre d’un pessimisme chez elle : une femme de combat ; elle en a tant pris ! Le regret fugace, rejeté, honni, de ne pas s’appeler Marine Maréchal… ainsi tout aurait été métamorphosé. Mais Marine Le Pen ne rêve pas et se répète qu’il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre. Une dernière fois.
Valérie Pécresse a fait l’union autour d’elle et ce n’était pas simple. Mêler la vigueur, voire la roideur Ciotti à la fermeté douce Pécresse n’était pas un pari gagné d’avance. Ceux qui ont besoin des apparences et ne reviennent jamais sur les fausses images qu’ils cultivent ressassent que Emmanuel Macron et elle constituent une personnalité interchangeable. Guillaume Peltier fait semblant de partager cette absurdité. Rien n’est plus faux. Valérie Pécresse dominera ce contraste, qui peut gêner, entre la fermeté roborative d’un discours, toujours espéré, jamais entendu au niveau présidentiel depuis 2017, et le velouté civilisé d’une voix qui paraît la démentir. Mais on n’est pas obligé d’être une « grande gueule » pour être fiable. En réalité, sur elle, reposent beaucoup, trop, d’espérances. Ses soutiens veulent qu’elle gagne. D’autres attendent qu’elle l’emporte pour éviter la réélection d’Emmanuel Macron, qui serait pour eux le pire futur. Qu’elle n’oublie pas qu’elle est sollicitée de ces deux côtés. Parce que, si elle est au second tour, elle peut, elle doit le vaincre.
Je ne peux pas finir sans évoquer le monarque devenu au fil du temps si peu républicain. Emmanuel Macron tel qu’en lui-même le nouveau monde entrevu l’espace d’une seconde et l’ancien poussé à son comble l’ont révélé. Intelligent, roué, cynique, humaniste quand il faut, déconstructionniste à l’étranger et pour complaire, adepte des convictions successives et contradictoires, des repentances à foison, des commémorations emplies de larmes et d’impuissance, s’affichant régalien tout à la fin, plein de lui-même, brutal à l’encontre de ceux qui ne lui font rien risquer, complaisant de compréhension molle et de verbe confortablement volontariste à l’égard de ceux qui, partout, dans les cités ou ailleurs, ensauvagent la France, convaincu d’être réélu, s’étant approprié le camp de la raison mais n’ayant pas négligé celui de la provocation, repentant mais à nouveau coupable le lendemain, transgressif dans la soie et le velours, jouant d’un favoritisme sans scrupule, nommant sans autre principe que son bon plaisir, certain que les promesses n’engagent que lui, donc nulles et non avenues, lettré mais sans excès, solitaire dans la pompe de soi, pour le paraphraser avec son fameux « Cuba sans le soleil »), lui, roi mais sans le soleil, méprisant les Français mais pas comme de Gaulle, en les faisant participer à une Histoire, à une épopée plus grandes qu’eux.
Emmanuel Macron demeurerait, non réélu, tel un immense espoir avorté, avec une gauche et une droite non pas dépassées mais survivantes, l’une apparemment défaite mais l’autre revigorée, et, s’il gagne à nouveau, comme la preuve que la politique n’est pas morale et que le suffrage universel souffle sur qui il veut. Avec la légitimité qui en résultera.
Qu’on ne voie pas dans ce portrait de groupe l’ombre d’une dérision à l’égard de quiconque. Je respecte profondément le service politique et républicain en gros même si j’ai quelques réserves au détail…
Philippe Bilger se dépeint tout entier dans cette galerie de portraits.
« Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste. »
Oscar Wilde
Voici l’entretien qu’ont accordé Fabrice Lhomme et Gérard Davet au site QG, en décembre 2021. On leur pose des questions sur leur livre « Le Traître et le néant », consacré au président Macron. Cet entretien vous apprendra bien des éléments d’information.
https://qg.media/emission/macron-le-quinquennat-fatal-quartier-libre-avec-fabrice-lhomme-et-gerard-davet/
De tous ces portraits, Monsieur Bilger, je ne retiendrai que celui de monsieur Macron: vous le peignez à la manière balzacienne. Il est parfaitement habillé pour la future campagne présidentielle. Si au moins les électeurs prenaient le temps de lire ce portrait, y compris parmi vos commentateurs, sans doute la face du monde, français s’entend, en serait-elle changée !
Monsieur Bilger,
Je ne suis pas certain de la faisabilité de toutes les propositions de la Conférence nationale des procureurs de la République (CNPR) mais elle ne me semble pas si idéologique qu’on pourrait le croire en vous lisant. Supprimer l’enquête préliminaire pour la calquer sur l’enquête de flagrant délit, ce n’est pas spécialement idéologique – la piste n’est pas absurde si on considère les garde-fous déjà ajoutés ici ou là au cadre plus coercitif de l’enquête de flagrant délit.
Au sujet de Mélenchon, a-t-il l’essence d’un « éminent conseiller plutôt que président » ? Son goût de la provocation et son ego le mettent au côté de Jean-Marie Le Pen dans la catégorie de ceux qui ont trop à perdre à s’exposer directement au pouvoir, sauf dans un système de dictature. Pourrait-il être une éminence grise ? Peut-être, mais pas de celles qui chuchotent un programme et des convictions ; plutôt de celles qui indiquent où surfer. Ancien socialiste maintenant clairement soumis à l’Islam (pléonasme) qu’il croit avoir mis dans sa poche (art divinatoire : comme Gérard Noiriel, plus tard, il verra qu’on ne dompte pas les Croisés, si on peut dire).
Yannick Jadot en a assez ? Bien sûr. Mais les modérés pouvaient-ils espérer prospérer sur un parti, l’écologie, qui n’est qu’un cache-sexe ? Ce courant n’a toujours pas déterminé quel courant est salvateur, du nucléaire, du charbon allemand ou de la décroissance. Tous ces malentendus provoqueraient l’implosion des Verts, si les Verts n’étaient pas surtout et avant tout préoccupés de questions « sociales ».
Concernant Anne Hidalgo et son mépris pour ceux n’ayant pas « les signatures », ce qui est inquiétant, c’est de voir qu’elle ne mesure pas le péril social que cela représente. Si des candidats crédités pour représenter entre 8 et 15 % des électeurs ne pouvaient se présenter, la France aurait bien du mal à ne pas voir germer des appels à l’insurrection : on ne peut imaginer que la France prive un quart des citoyens du candidat de leur choix sous prétexte qu’il s’agirait d’une candidature fantaisiste ou non représentative. Ce serait un scandale, la France ne garantirait manifestement plus les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et des groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
C’est donc jouer avec le feu que de s’abriter derrière cette règle manifestement détournée, tout particulièrement dans la bouche d’une candidate comme elle. Anne Hidalgo est un contre-exemple flagrant, dans son propre courant politique, nombreux sont ceux qui pourraient décrire sa candidature comme fantaisiste ; les sondages mettent sérieusement en doute sa représentativité nationale. Elle incarne à elle seule le dysfonctionnement d’un système censé prémunir de la multiplication de candidatures fantaisistes.
Au sujet de Valérie Pécresse, je crains que vous ne soyez déçu une fois de plus. Le problème n’est pas qu’elle soit interchangeable en vrac avec Emmanuel Macron. Son discours sur l’indépendance de la France dominée par l’Allemagne (qui depuis qu’elle existe en tant que Nation est l’ennemi héréditaire de la France en tous ces aspects – même si on a été bien naïf du temps de la RFA si charmante car n’ayant pas le choix) est inexistant. Or, tant la politique d’immigration que les évolutions judiciaires du droit pénal, pour ne citer que deux aspects essentiel de la question sécuritaire, sont complètement sous tutelle.
Depuis le refus du TCE, pourtant passé de force, il n’est plus possible de parler de gauche et de droite sans passer de souveraineté nationale, sans laquelle la démocratie n’existe pas. Où Valérie Pécresse se place-t-elle à cet égard ?
Quant à Emmanuel Macron, l’affaire Benalla des origines disait tout du rapport du président à l’Etat, à la France. Comment les Gilets jaunes ont été transformés, en l’espace de quelques semaines, d’un mouvement populaire tant compréhensible que politiquement dangereux, en une foire d’empoigne ridicule où pullulaient les militants autonomes quasi professionnalisés, politiquement insignifiants mais destructeurs et dangereux pour les personnes, est tout aussi parlant. C’est la trame même des élections : criminaliser ceux qui tiennent un discours crédible et sont excédés. Les emmerder pour ceux qui ne rentrent pas dans le rang et se regroupent avec des ingérables professionnels dépourvus de crédibilité.
Magnifique, mais ô combien déprimante cette galerie de portraits… Du Saint-Simon qui plaira à Patrice Charoulet, taubirasera Marc Ghinsberg et donnera à beaucoup l’envie de s’ensevelir dans le linceul de la désespérance voire de la dépression…
AMEN !
Voilà un billet qui, pour moi, clôt le cas Zemmour !
Vous, le cabot donneur de leçons, qu’attendez-vous donc pour descendre dans l’arène ? C’est au pied du mur qu’on voit le maçon !
Belle page de littérature, cher hôte, qui aurait pu faire penser à l’opinion de Talleyrand sur Napoléon après sa célèbre sortie.
« …adepte des convictions successives et contradictoires, des repentances à foison, des commémorations emplies de larmes et d’impuissance, s’affichant régalien tout à la fin, plein de lui-même, brutal à l’encontre de ceux qui ne lui font rien risquer, complaisant de compréhension molle »
Il fallait l’écrire, vous l’avez fait ; et c’est ÇA qu’on accepterait d’avoir, ÇA…
Votre portrait de groupe ressemble plutôt à une galerie de caricatures à la Charlie Hebdo.
– J-L Mélenchon, « très habile, le plus talentueux et parfois le plus convaincant médiatiquement », dites-vous ? Bof ! Personnellement il ne m’a jamais convaincu et son talent ne m’a jamais impressionné vu qu’il se manifeste surtout dans le sarcasme et l’arrogance.
Je doute fort qu’il obtienne le score inespéré de 2017 de 19,58 % qui l’avait placé en quatrième position juste derrière François Fillon. S’il obtient 10 % ce sera bien payé.
– Christiane Taubira on aime ou on n’aime pas, mais sur le plan intellectuel et oratoire elle est sans conteste bien supérieure à nombre de candidats en lice à commencer par Anne Hidalgo.
– Éric Zemmour raconte toujours la même chose. Ceux qui ont écouté ses éditos pendant deux ans dans l’émission Face à l’info sur CNews commencent à trouver sa soupe un peu trop réchauffée. Lui qui se croit meilleur que Valérie Pécresse, Marine Le Pen et bien sûr, Emmanuel Macron a peu de chance de pouvoir disputer la finale.
– Marine Le Pen fait ce qu’elle peut, mais quand bien même elle accèderait au second tour, ce que je crois de plus en plus probable, elle n’atteindra pas la clé de l’Élysée. Le plafond de verre est toujours au-dessus de sa tête.
– Valérie Pécresse a certes des compétences et de l’expérience ministérielle, mais il lui manque la niaque et la qualité oratoire qui caractérisent les winners. Je ne suis même plus sûr qu’elle atteigne le second tour.
– Reste Emmanuel Macron. On peut dire que vous l’avez arrangé dans votre portrait.
Il a les défauts de ceux qui se sentent les plus forts au point de se permettre quelques petites provocations.
Il l’a montré dernièrement avec ses propos sur les non-vaccinés. Un petit test pour savoir jusqu’où il ne doit pas aller dans cette campagne qui s’annonce sans concession.
Mais attention l’excès de confiance a conduit bien des favoris à se faire ravir la victoire par un adversaire moins brillant mais plus attentif.
Il serait bon qu’il relise la fable de La Fontaine « Le lièvre et la tortue ».
Ceci étant on retrouve un peu les défauts de certains de ses prédécesseurs.
Vous possédez, cher Philippe, un réel talent de photographe de plateau – cinéma ou théâtre, peu importe. Vous avez l’art de « shooter » l’acteur au meilleur moment de sa tirade d’écolo accompli, de saisir l’actrice un peu courroucée de pas être star ou deux autres sûres et certaines de décrocher le premier rôle.
Vous semblez toutefois éprouver un penchant pour celle venue de Versailles, n’est-il pas ? Il est vrai que l’autre, tout juste de Saint-Cloud, a déjà tenté de l’obtenir, mais s’est lamentablement fourvoyée au beau milieu de l’acte final.
Avec vos pellicules argentiques qui offrent un bien meilleur rendu que les pixels numériques, vous êtes un de ces artistes à l’ancienne, heureux de « tirer le portrait », pas un de ces paparazzi guettant la baignade d’un vieux barbeau avec sa jeune conseillère… pas plus que vous ne cherchez à surprendre la brune qui, depuis quelques jours, déçue de son second rôle, se gratte la tête à la recherche de la sortie de secours.
Autrefois, le jeune premier vous a plu et vous l’aviez alors remarquablement croqué… Mais il vous a peu à peu déçu, bien avant d’étaler ses manières de charretier… et vous voici, quelque peu grognon, le flashant sous tous ses plus mauvais angles… Quel talent !
Mais, que diable, n’avez-vous pas remarqué que quelques membres de la troupe qui gesticulent sur le plateau ne sont pas encore inscrits au répertoire, faute d’obtenir leur contrat de travail et que votre ex-favori, déguisé en Pinocchio, s’amuse à jouer la zizanie dans les coulisses, allant même jusqu’à parfois tenter le coup du « retenez-moi » ?
Levez donc aussi les yeux vers les cintres… Quelques photos indiscrètes – sans grande valeur marchande, il est vrai – mériteraient d’être prises, telles celles de ces deux vieux acteurs, qui ont eu leurs cinq ans de gloire, se démenant sans bruit pour tenter d’actionner les cordes qui agitent les pantins se battant sur la scène, devant un public encore clairsemé…
Et pour cause ! Et c’est aussi le principal problème de votre « press book » : la pièce n’est pas écrite. Certes, les répétitions sont entamées, mais l’auteur, non seulement n’a pas décidé du « happy end », mais il n’a même pas imaginé toute l’intrigue. Et pourtant, par expérience, chacun sait que ce sont les péripéties surprenantes, les rebondissements inattendus, parfois même rocambolesques qui font le succès de ce théâtre, où s’entremêlent pantomime et tragédie, apartés sournois et déclamations flamboyantes, personnages séduisants et manœuvres inavouables…
Souvenez-vous de cette folle pièce encore récente dont le préambule semblait annoncer déjà l’épilogue et qui, au fil des actes – la dame de Sablé, l’ami libanais, la fuite des fidèles, le quiproquo du Trocadéro -, s’est achevée sur la marche, solitaire et royale, d’un vainqueur improbable.
Alors, cher Philippe, votre pensum débute à peine. Il va falloir, jour après jour, à la gouache comme cela se pratiquait avant la Paintbox, que vous retouchiez vos portraits, là cacher les meurtrissures, ici montrer les sourires. Il va falloir, pour être au plus près des acteurs à l’instant où l’intrigue bascule, que, sans cesse, vous ayez un œil collé à l’objectif et l’autre rivé sur les sondages…
À moins que, comme d’autres, vous vous fassiez vidéaste… Mais c’est un art mineur par rapport à celui du portrait.
P.-S.: votre portrait du Roi est magnifique, à la fois complet, fin, acerbe et concis.
Les candidats les plus intéressants au fond ce sont les plus frais, Fabien Roussel qui semble revenir aux fondamentaux du PC, scrutant de très près ce qui a sans doute causé la perte de la CGT, son accointance avec la religion sur les sites de production, et là commença le malheur des deux… Peut mieux faire.
Z l’inclassable, il a les cartes en main autour de la table on l’épie, difficile d’envisager son parcours futur, structurer une politique, un parti est l’oeuvre d’une vie, comme pour les cathédrales, les Le Pen en savent quelque chose, il ira au bout, les législatives seront pour lui Iéna ou Waterloo, ce qui est sûr est que pour l’instant il a 7 000 000 de conscrits derrière lui, ils ne sont pas des Flambard.
Deux nouveautés, deux challenges différents, Pécresse trahira, je le pense, le tiers état éduqué ne votera pas pour elle, c’est la France de la raison, elle votera Macron.
Le socle du Président se confirme sondage après sondage, il tient à peu de choses près le score qui lui a permis d’être élu, ramené aux inscrits, quoi qu’il fasse.
27 % suffisent pour un régime monarchique présidentiel, c’est tout le paradoxe et c’est toute la démocratie.
La résistance ou la démobilisation est dans l’abstention, le gros des troupes, et rien ne changera, trop de mensonges passés et trop de renoncements ont éloigné les citoyens d’un terrain qui les a privés maintes fois de ce à quoi ils avaient cru.
@ MENIER | 10 janvier 2022 à 18:15
Vous avez tort, le portrait que dresse PB est séduisant, sauf que pour les beaux parleurs de gauche tels que Mélenchon, Jadot, Fabien Roussel, Arnaud Montebourg, il conviendrait que Pascale Bilger recule l’écran de leur télévision d’environ trois mètres pour que notre hôte s’aperçoive de la somme des conner*es qu’ils nous débitent en tranches de salami.
Il s’en fallait de peu que l’on tienne la version des Caractères 2.0 qui aurait pris place sur l’étagère à côté de celle de La Bruyère.
La faute en est aux protagonistes. Ce qui frappe, à la lecture des descriptions, c’est la médiocrité des candidats en lice.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas inspirants, on pardonnera à l’auteur de les avoir laissés à leur place, au fond du couloir.
Médiocres et lamentables, sauf deux, le Président, et Éric Zemmour.
Un président dont la description est réellement du La Bruyère 2.0. Tout est dit et parfaitement dit, du cynisme à l’absence de scrupules.
Zemmour excellent polémiste, parfait imprécateur, s’est lancé dans cette bataille de la présidentielle avec l’héroïsme et le panache des saint-cyriens de septembre 1914 qui montaient au feu en gants blancs.
La plupart n’atteignaient pas les lignes ennemies, fauchés par la mitraille.
Lui non plus, très probablement n’atteindra pas la ligne de candidature, fauché par la mitraille médiatique et par les pressions sur les maires, l’empêchant légalement de candidater.
À part ça, nous sommes toujours, paraît-il, en démocratie.
Autrefois, mais c’était il y a longtemps, il y avait le suffrage censitaire. Seuls certains électeurs choisis en fonction de leur position sociale pouvaient voter, mais les candidats étaient libres de se présenter.
La démocratie n’existait pas tout à fait.
Nous avons fait d’immenses progrès démocratiques. Il n’y a plus de suffrage censitaire, tout le monde peut voter.
Mais il y a une sélection censitaire des candidats.
Tout le monde ne peut pas être candidat, sont admis uniquement ceux qui ne remettent pas en cause la doxa officielle.
La France est dans un tel état de déliquescence qu’il faudra tous les corps de métiers pour reconstruire le pays, à commencer par de nouvelles fondations et les murs porteurs en n’oubliant pas le tout à l’égout.
Beau panel de 16 candidats promettant de nous décrocher la lune. Faut surtout pas affoler les gens avant que le ciel ne leur tombe sur la tête…
Dans ce casting, j’ai deux favoris, mais bon on verra au fil du temps ce qu’ils vont nous concocter avant de nous envoyer à l’abattoir.
Si l’inattendu est trop décevant, je sens que beaucoup feront leurs valises avec, dans la poche, leur CI Nationale, le pass vaccinal confirmé par les doses complètes (4, 5, ou 6 ? on ne le sait pas encore) et un test PCR datant de moins de 48 heures avant de quitter la France ; en somme c’est l’équivalent d’un passeport européen avec le visa tamponné pour rejoindre un autre pays. Schengen ne voulait pas fermer les frontières ? Coronavirus l’a fait au détriment de nous tous.
Etrangement, ces règles ne s’appliquent pas aux migrants illégaux, seuls exemptés de toute contrainte et libres de circuler en France et dans toute l’Europe sans papiers, sans vaccins et sans test médical. C’est pas grave, la CMU prend tous les frais médicaux en charge et à l’hôpital c’est gratis. Sauf pour les Français et ceux qui ne peuvent pas se payer la mutuelle complémentaire (coût: entre 60 mini et 120 euros/mois et par personne adulte vivant dans le même foyer familial, sachant que la SS et mutuelle ne remboursent pas tous les frais médicaux). À moins de prendre l’ultra confort et payer 180 euros/mois/personne de sa poche.
On appelle ça le progressisme « En Marche »…
P-S.: Après Omicron, on nous annonce aujourd’hui l’arrivée de nouveaux variants de SARS-CoV-2 : Deltacron et Flurona. C’est sans fin !
En somme si à chaque dose anti-covid injectée doit naître un nouveau variant, nous ne sommes pas prêts de retrouver une vie normale.
Portraits assez justes avec trop de lignes consacrées à cette has been d’Hidalgo qui ne mérite que mépris.
En ce qui concerne Zemmour, le seul à retenir mon attention et celles de nombreux autres électeurs, qu’il ne faudra jamais remercier assez pour avoir donné une fessée à la classe journalistique https://www.youtube.com/watch?v=rrX-FRLUB1s, je persiste à penser qu’il peut arriver au deuxième tour en rendant Valérie Pécresse inaudible sur des sujets qu’il maîtrise beaucoup mieux qu’elle.
Il n’est pas non plus exclu que d’autres LR fuient la boutique auquel cas tout devient possible !
Dernière inconnue, Macron, lorsqu’il se déclarera, conservera-t-il l’avance sondagière qui lui est créditée ? Les Français vont-ils être dupes longtemps de ses résultats médiocres et de son incapacité à gouverner avec les corps intermédiaires, entouré qu’il est de courtisans et de traîtres peu estimables?
90 jours c’est court mais c’est encore long…
Un moment de pur bonheur.
Le plus réussi des portraits de groupe reste celui de Géricault. Si l’on y ajoute une pincée de Rostand, on sentira que les carottes républicaines sont aussi cuites que celles des Académiciens français sous Cyrano, ou des naufragés d’un navire bien connu…
« La Méduse est ici ? – Tous y voient son fardeau :
Pécresse, Anne et Macron sur un petit radeau,
Jean-Luc à leurs côtés, Zemmour, Le Pen, Jadot.
Tous ces noms dont aucun ne coulera… C’est beau ! »
@ Ellen
« Etrangement, ces règles ne s’appliquent pas aux migrants illégaux, seuls exemptés de toute contrainte et libres de circuler en France et dans toute l’Europe sans papiers, sans vaccins et sans test médical. C’est pas grave, la CMU prend tous les frais médicaux en charge et à l’hôpital c’est gratis. Sauf pour les Français et ceux qui ne peuvent pas se payer la mutuelle complémentaire (coût: entre 60 mini et 120 euros/mois et par personne adulte vivant dans le même foyer familial, sachant que la SS et mutuelle ne remboursent pas tous les frais médicaux). À moins de prendre l’ultra confort et payer 180 euros/mois/personne de sa poche. On appelle ça le progressisme « En Marche »… »
Je me permettrais bien de vous répondre au sujet de votre délire sur les migrants illégaux qui, non, ne sont pas libres de circuler sans papiers, sans vaccins et sans tests médicaux. Je me permettrais bien de vous expliquer qu’il est idiot de laisser des gens sur le territoire sans soins pour qu’ils deviennent des réceptacles sur pattes de maladies contagieuses, car la santé est bien une thématique collective et pas seulement individuelle. Je me permettrais bien d’ironiser sur votre pingrerie qui se plaint de 60 à 120 balles par mois pour une complémentaire, ce qui montre que vous n’avez jamais fait l’expérience de débourser de votre poche les 3 fois 450 balles d’assurance maladie mensuelle pour une famille dans le système hélvétique (où tout résident est néanmoins assuré, y compris les immigrés illégaux, qui ont l’obligation de souscrire une assurance médicale privée indépendamment de la légalité du statut de résidence, qui n’est légalement pas l’affaire d’une telle entité privée…). Je pourrais ironiser sur votre façon de vouloir le beurre et l’argent du beurre en manifestant votre attente que tous les frais médicaux soient remboursés alors que vous vous plaignez de toujours trop payer. Alors que, non, pour la santé, vous ne payez clairement pas assez compte tenu de son coût réel, coût réel que la sécu maquille pour maintenir votre croyance dans le Père Noël qui rase gratis chaque fin d’anneé… Je pourrais ironiser sur le fait que l’utra-confort se situe, pour vous, pincez-moi, à 180 balles par mois. Vous êtes pingre. Et en plus, non, vous ne comprenez pas ce que signifie le mot « progressisme ».
Monsieur Steven Pinker, qui, lui, comprend ce que signifie la notion de progrès, insiste lourdement sur le fait que le progrès importe ; et autant il insiste lourdement sur le fait que les progressistes ne comprennent pas la notion de progrès, autant il pourrait insister lourdement sur le fait qu’Ellen ne veut rien comprendre à la notion de progrès.
On pourrait lui expliquer beaucoup de choses à Ellen. Mais Ellen trouve les gens qui lui parlent soûlants. Alors qu’Ellen est rageuse, se plaint d’être « envoyée à l’abattoir », et jamais ne cherche de solution constructive. Seulement à ventiler son aigreur.
Tout cela est bel et bon, c’est un délicieux exercice et un de vos meilleurs billets, mais la conclusion est là: Macron sera réélu.
Les deux derniers billets (De Gaulle et Nos politiques) pourraient être honorés de quelques centaines de commentaires « par personne » sans éteindre les flammes qui s’en échappent. Certains ont commencé. Pour ne pas gêner je me contraindrai…
« Eric Zemmour… que j’apprécie mais pour lequel je ne voterai pas au cas où il aurait ses signatures… » est la remarque la plus méprisante qui pouvait être formulée au jour d’aujourd’hui… au sujet du petit séfarade !
Les jugements, en tous sens, sur la manière dont De Gaulle nous a « libérés » de l’Algérie aident à comprendre l’état de déliquescence dans lequel « notre cher et vieux pays » se trouve aujourd’hui ! Comprenne qui pourra !
Quant à ceux qui creusaient des trous dans le djebel pour les yankees, sous la protection des appelés de l’armée française et qui aujourd’hui tapent des pieds avec leurs mains pour aguicher les vieilles dames respectables de leur EHPAD, ils devraient se « contenir »… leurs tartarinades sont obscènes en période électorale… spécialement quand ils se mettent à baver leur désamour pour une authentique « Chance pour la France ».
Notre hôte a oublié le candidat principal, le clivage roi, qui pousse même le président à renier ce qui permit son élection, où les radicalisés irresponsables qui, il faut le rappeler, sont des citoyens, lui font la courte échelle, populistes comme wokistes incarnant les doubles irréels qui font tourner la machine à cash médiatique, et qui veulent imposer la tyrannie de leur minorité, un débat coopté par Ciotti et Sandrine Rousseau, l’arbitrage revenant à l’élu qui n’aura qu’à surfer élégamment cette vague pour, comme en 2017, aborder à peine humide les rivages de la victoire, laissant les Indiens remplacés et les trans mutilés se détruire mutuellement, dansant leur pantomime en miroir, abracadabrantes reconquêtes illusoires de leur désir de pouvoir qui menace de détruire la démocratie en Amérique.
Nous sommes encore en France, si quelqu’un pouvait le rappeler à Zemmour et au Buisson ardent, il rendrait service à la République.
Le portrait d’Éric Zemmour serait incomplet si l’on ne soulignait pas son immense modestie.
Encore plus fort que Xavier Bertrand, qui depuis son gadin à la primaire de la droite, s’est fait très discret.
C’est curieux chez certains candidats ce besoin de se persuader qu’ils vont gagner. Ce n’est même plus la méthode Coué, c’est carrément du fantasme obsessionnel.
Nous en avons un aperçu avec ses vœux à la presse .
Critiquer ainsi ses confrères journalistes, à qui il reproche les pratiques qu’il n’a cessé d’appliquer sur ses adversaires, c’est un peu gonflé quand même.
Attendons maintenant son discours à la presse le 10 avril prochain à 20H 🙂
Belle galerie de portraits.
Qu’attendons-nous de ces personnalités ? De celle qui sera élue ? Qu’elle nous représente, qu’elle incarne la France, pense pour elle, parle pour elle, agisse pour elle.
Mais savons-nous seulement ce que nous voulons ? Voulons-nous toujours être la France, être une France capable d’œuvrer pour un monde meilleur ?
Je ne sais, Philippe Bilger, si ce fut délibéré ou non, mais dresser ce portrait de groupe des politiques actuellement en campagne juste après avoir consacré votre précédent billet entre autres à Charles de Gaulle, n’est-ce point finalement mettre en évidence l’une des causes du déclin français ?
On a évité le pire : pendant ses voeux à la presse, Zemmour n’a pas pointé de fusil en direction des journalistes comme il l’avait fait lors de la foire de l’armement.
Dommage pour les vautours paparazzi en quête de buzz.
Mon futur président s’assagirait-il ?
Manqueraient peut-être les trombines d’Olivier Véran, de Jean Castex et même d’Édouard Philippe, le chef d’un train balladurien, aux rames insolites, en voie de formation sur une ligne portuaire non encore affectée.
Vraies figures de Denain, ville futuriste s’il en existe, de la gauche.
Véran et Castex, l’un dans la tour d’ivoire de son Conseil de défense, éléphant blanc des sans-blouse aux mille dents, l’autre, confit dans sa benoîte obséquiosité, scribe du culte de la personnalité d’un président auquel il doit toutes les caresses que l’on imagine possibles lorsqu’on s’est armé, comme lui, d’un papyrus à large ombelle.
Des ambitieux, fâcheusement ambitieux, dirait votre ami Molière, des étalons qui piétinent, cloués devant la glace de votre galerie de portraits, portés manquants.
Éric Zemmour frise le Parthénon du ridicule avec ses compères Buisson et Philippe de Villiers.
On a l’impression d’une réunion de trois vieux potes de régiment de Gilles, se repassant les Mardis gras de leur jeunesse à Binche.
Il faudrait qu’Éric se BJPise, qu’il revête une kurta ou un sherwani, une tunique orange comme le célibataire PM Narendra Modi, ça manque de gestes de danse sacrée et de couleurs, sa conquête du mouvoir.
Merci, F68.10, d’informer sur les tarifs des assurances privées obligatoires en Helvétie. Pour être complet sur le sujet, il faudrait ajouter qu’à ce tarif, point de remboursement des soins dentaires ni des franchises en cas d’hospitalisation, etc. etc.
Les Français rêvent d’ailleurs et d’herbe verte, et pillent leur système le plus généreux au monde, aboutissant, et c’est leur responsabilité, à ce qu’il coûte un pognon de dingue pour des résultats minables.
On rappellera qu’Ellen trouvait Macron fort beau, ce qui apparemment motiva son vote comme sa défection à la première difficulté, il n’est pas sexiste mais objectif de le remarquer, comme la tendance générale des citoyens à l’irresponsabilité, l’élection servant de défouloir pour surtout ne pas soi-même assumer les choix personnels qu’on a engagés.
@ F68.10 | 11 janvier 2022 à 07:26
Faites demi-tour et lâchez-moi une fois pour toutes. Est-ce clair ??
« Le portrait d’Éric Zemmour serait incomplet si l’on ne soulignait pas son immense modestie. »
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2022 à 08:05
« Ne pas avoir conscience de son talent c’est faciliter la réussite des médiocres… »
C’est curieux chez les retraités de ce blog cette fixette sur Zemmour : Luçon, Achille, Luçon, Achille… énurésie sénile…
@ MENIER | 10 janvier 2022 à 18:15
Pour l’adage vous dites vrai, comme il vrai aussi que l’on fait du chocolat avec du cacao. Mais il est dur d’en trouver du bon.
Les Anglais étaient plus justes, au fond : « The right man at the right place », des maçons il y a pléthore, le problème est que les murs se fissurent, difficile de trouver de la main-d’oeuvre qualifiée.
@ sbriglia | 11 janvier 2022 à 10:48
« C’est curieux chez les retraités de ce blog cette fixette sur Zemmour : Luçon, Achille, Luçon, Achille… énurésie sénile… »
N’était-ce pas sbriglia qui dans un post datant déjà de quelques mois, déclarait avoir des problèmes avec sa prostate ?
La mienne va bien, je vous assure. Mon urologue me l’a affirmé, il y a moins d’un mois : prostate symétrique, pas de gonflement anormal, pas la moindre fuite urinaire.
À noter au passage que ce genre d’incontinence s’observe aussi chez des vieillards qui, même s’ils n’ont pas fait valoir leurs droits à la retraite, font une fixette tout aussi obsessionnelle sur Emmanuel Macron et tout particulièrement chez ceux qui ont l’outrecuidance de soutenir son action.
Là il semblerait que cela ressemble plutôt à de la démence sénile.
@ Aliocha | 11 janvier 2022 à 09:22 »
De quoi vous mêlez-vous ? Vous avez jeté la charte de Philippe Bilger du 5 janvier à la poubelle ?!
Qui se ressemble s’assemble. Tout comme F68.10. Si vous ne savez pas lire, utilisez l’application « A Text to Speech – Voice Reader Aloud » et relisez plusieurs fois mes commentaires auxquels vous ne faites qu’attribuer vos calomnies et attaques en tout genre à mon endroit. Vous êtes démasqué. Votre vraie nature est perverse, aggravée par la sénilité, ayant pour seul objectif d’attaquer et de calomnier parce que vide de substance objective et réaliste.
Je vous le dis, « pseudo sexe fort virtuel ». Vous seriez face à moi en direct, vous prendriez soit la poudre d’escampette vite fait avec une Ellen qui a la ceinture noire soit je vous mettrais au sol en moins de deux.
@ sbriglia | 11 janvier 2022 à 10:48
« Rappel en ce début d’année de la charte du blog
Il y a des commentaires qui ne s’attachent pas assez au thème du billet. Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie ! » (PB)
Il faut tout lire sur le blog sbriglia l
Même les textes de Philippe Bilger, c’est son nom, pas un pseudo.
C’est même lui le blogueur !
Il y a des gens qui sont séniles avant l’âge et qui oublient le principal, pensez-y !
« Au fond, parce qu’il tente douloureusement d’être un écologiste acceptable par tous, on ne cesse de lui reprocher d’être macroniste ou, pire, de droite. C’est sans doute pour ce qu’on lui prête que je l’apprécie mais je sais que je fantasme : il est de gauche et il coche toutes les cases d’un futur réfrigérant à force d’être sobre. » (PB à propos de Jadot)
Il est surprenant qu’après tant d’émissions, de colloques, d’événements internationaux consacrés à l’écologie, son représentant, ou soi-disant tel, ne tutoie que les 5 % dans les sondages. Une telle vague médiatique, un tel élan planétaire devrait lui faire dépasser les 10 % au minimum !
Alors pourquoi n’est-ce pas le cas ?
– Le candidat Jadot est prisonnier d’EELV, en plus d’être parasité par une mégère déconstruite, Sandrine Rousseau. La base militante du parti et de sa classe dirigeante étant aisément classable à l’extrême gauche, les électeurs écologistes qui n’adhèrent pas à cette idéologie sont donc orphelins d’une candidature marqueuse d’une autre ligne plus en accord avec l’idée du développement durable, alors que celle de Jadot est celle d’une décroissance progressive.
– Jadot et ses petits camarades n’ont eu de cesse de se ridiculiser dans des déclarations sur le retour à la terre, sur le nucléaire honni, sur la défense d’une immigration incontrôlée et surtout sur les thèmes wokistes.
Certains prêtent à Yannick Jadot une distance par rapport à la doxa verte : quintupler le budget européen, prétendre que la politique sécuritaire actuelle entretient la violence, accueillir encore plus de migrants, renforcer le service public de l’audiovisuel, etc. La lecture du programme 2022 évoque les jours heureux du communisme à la campagne dans les années 1960 !! https://www.eelv.fr/projet-des-ecologistes-2022/
On comprend dès lors que Jadot ne se démarque qu’à la marge des gauchistes habituels, qui en panne d’idées ont eux aussi enfourché le canasson vert.
Un canasson désormais épuisé !
Les féminicides dont pour ma part je souhaiterais qu’on les intégrât dans la criminalité en général…
Sauf que s’il y a toujours eu des « féminicides » en France (et probablement aussi en Gaule), nous voyons cette proportion de crimes augmenter depuis quelques années, autour d’acteurs et de pratiques « culturelles » étrangères à notre civilisation, il suffit de se reporter à la rubrique des faits divers de la PQR pour le constater, souvent avec horreur.
Mais bien entendu, du fait du politiquement conforme de règle, il ne faut surtout pas en parler, donc il est plus commode de noyer tout cela dans le magma de la « criminalité en général ».
Ce qui permet aux harpies féministes à la vision sélective de crier haro sur le « mâle blanc de cinquante ans ».
Pourquoi le portrait d’Emmanuel Macron, mettant en lumière les vices rédhibitoires du personnage, portrait qui a de quoi dessiller les yeux de tout citoyen malvoyant, ne se conclut-il pas par les mots réservés au seul Eric Zemmour : « je ne voterai pas pour lui » ?
Question posée sans malice, animée du seul besoin de comprendre ceux qui « apprécient » E.Z. mais n’imaginent pas lui apporter leur suffrage.
Le portrait de groupe de M. Bilger regroupe 16 candidats, 2 à la puissance 4, pour un informaticien, c’est un compte rond. En comptabilité, tous les comptes sont ronds du moment qu’ils sont justes. Mais sur un blog où la justice se décline au singulier, il manque quelqu’un et même quelques personnalités. Certes, les principales sont là, mais M. François Didier Asselineau ne compte pas pour des prunes ou des queues de cerise. Ce fondateur de l’Union Populaire Républicaine est contre Macron, l’Europe, l’OTAN, l’euro, les communistes, les Allemands, les Américains, les Juifs, la famille Le Pen et j’en oublie certainement. Par contre, il considère que Boko Haram et l’Etat Islamique sont l’oeuvre de l’Oncle Sam. De plus sa colistière électorale sur les affiches était visiblement arabo-musulmane et peut-être même plus.
N’en déplaise à certain commentateur, Zemmour est français, né à Montreuil-sous-Bois dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il a semble-t-il toujours payé ses impôts en France contrairement à certain commentateur qui bénéficie de la couverture sociale sans payer d’impôt sur le revenu des personnes physiques, qui s’en vante et c’est comme cela que je suis au courant.
Parmi les 16 candidats de la photo sélectionnée pour illustrer ce billet, il va falloir choisir dans quelques dizaines de jours. Certes, je suis inscrit dans un bureau de vote, mais vais-je me déplacer, rien n’est moins sûr. Voter est un droit et même un devoir, mais cela ne suffit plus, tout le monde s’en moque de toute manière, les jeux sont faits, rien ne va plus. L’abstention continuera probablement de croître.
@ Ellen
« Faites demi-tour et lâchez-moi une fois pour toutes. Est-ce clair ?? »
Je défends le progrès, moi, Madame.
Si vous attaquez le progrès, j’attaque vos positions.
Et ne parlons même pas des autres points de désaccord entre nous qui, non, ne m’autorisent pas moralement à laisser vos propos sans contradiction.
N’est-ce pas vous qui, fut un temps, souhaitait que l’on construise des hôpitaux psychiatriques de type SuperMax spécialement dédiés pour nos banlieues ??
Donc, on va être clair: il est très clair que vous ne supportez pas que je défende mes idées. Je l’ai très bien compris. Depuis un petit bout de temps déjà. La liste de sobriquets que vous m’avez attribués depuis pas mal de temps en témoigne. Et ce, bien avant mon propos de décembre que vous avez trouvé choquant.
Et on va donc être encore plus clair: je ne compte pas arrêter de défendre mes idées. Surtout quand vous les attaquez en prétendant interdire aux autres de les défendre.
Car c’est bien cela qu’on appelle l’extrême droite. La vraie. Celle qui trouve « répulsif » qu’on ait des idées contraires et qu’on ose les défendre.
C’est donc « Non », Madame. Vous n’êtes pas harcelée par ma personne. Vous n’êtes pas une victime.
Vous avez le droit de me répondre ou de m’ignorer. J’ai le droit d’attaquer vos propos. Et d’attaquer vos comportements rhétoriques, qui visent à dénigrer quiconque s’oppose à vous avec des qualificatifs comme « soûlant ».
Et l’homme de Cro-Magnon que je suis se permet de vous souhaiter une bonne journée. Et une bonne année, aussi. Parce que je ne suis pas bégueule au point de vous souhaiter gratuitement de la souffrance, et ce bien que vous ne méritiez ni l’estime d’autrui ni la félicité.
@ F68.10 | 11 janvier 2022 à 13:50
L’auriez-vous oublié ? Cela vous concerne.
RAPPPEL de la charte du blog du 05 janvier 2022 de PB
– Il y a quelques commentaires beaucoup trop longs.
– Il y a des commentaires qui ne s’attachent pas assez au thème du billet.
De plus, les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont pas souhaités.
Et nous appelons également, à nouveau, à la courtoisie !
BYE…..
@ Achille | 11 janvier 2022 à 08:05
À obsession, obsession et demie… Il ne vous est plus possible de clavioter sans exprimer votre dégoût de Zemmour. Pourquoi cette fixette ? Ou il n’a aucune chance et il n’y a aucune raison de l’invectiver à tout instant… Ou il est dangereux pour Macron et vous gagneriez à le combattre sur ses propositions au lieu de tenter d’être drôle en bavassant sur sa prétendue « immense modestie ».
Vous qui, récemment, pour sortir d’une impasse dans laquelle vous vous étiez fourré, avez avoué pratiquer l’humour au quatrième degré, pourquoi ne reconnaissez-vous pas une version plus accessible ? N’y aurait-il pas un peu d’humour dans l’invitation de ses ex-confrères aux vœux présidentiels de l’an prochain ?
N’avez-vous pas remarqué le ton un peu grandiloquent de ses conseils ? Alors qu’il a plutôt coutume de bastonner, le verbe sec et percutant…
Pour ma part, j’y vois même un bel exemple d’humour grinçant, une figure de style qui ne permet à ceux visés ni de se plaindre ni de répondre. En fait, parmi ses journalistes présents, 90 % – si pas plus – le combattent, les uns proprement, sur ses convictions, d’autres préférant les coups bas, tous espérant lui faire prononcer la petite phrase qui tue… Et il les a simplement nargués ! C’est de bonne guerre… Un doigt d’honneur, mais cette fois élégamment dressé.
Pour vous faire plaisir et vous remercier d’avoir fourni une franche explication de texte à Gavot (« Ce que vous avez pris pour du mépris est en fait de l’ironie » – 10 janvier 2022 à 21:26, sous le billet « Emmanuel Macron ou comment avoir tort quand on a raison ! »), je vais vous confier un secret : je n’ai guère apprécié l’« illustre emmerdeur » de Zemmour à l’égard de Macron. Il a eu grand tort de reprendre ainsi le langage de charretier du Président, qui provoque violences et divisions, de fondre ainsi sa parole dans la masse de grossièretés qui, depuis la semaine dernière, fleurissent sur les plateaux TV.
Sur ce point également, il aurait pu mettre les rieurs de son côté en pratiquant encore l’humour grinçant. « Il fut maître des horloges… le voici maître des seringues » aurait été autrement plus efficace.
Ipon, Ellen, vos insultes vous retournent sur le dos.
Bienvenue au tatami d’amour.
On peut s’étonner que les trois principaux concurrents d’Emmanuel Macron, à savoir J-L Mélenchon, Éric Zemmour et Marine Le Pen, n’aient toujours pas leurs 500 parrainages. Par contre Philippe Poutou et Nathalie Artaud, des trotskistes pur sucre, les ont obtenus sans problème alors qu’ils sont à 1 % dans les sondages.
Éric Zemmour laisse entendre que c’est à la suite d’une décision de François Hollande que les parrainages ne sont plus anonymes, ce qui est faux.
Cette mesure existe depuis plus de 40 ans ainsi que nous l’explique très bien Patrick Cohen.
Rien de nouveau donc sous le soleil républicain de notre pays, si ce n’est les jérémiades des trois polémistes qui veulent laisser entendre aux citoyens que le pays vit sous une dictature, ce qui venant de leur part est quand même croquignolet.
@ Achille 11 janvier 2022 à 08:05
Entre nous deux et sbriglia à votre : « Le portrait d’Éric Zemmour serait incomplet si l’on ne soulignait pas son immense modestie » j’ajouterais « et son sens très personnel de la diplomatie » après avoir entendu ses voeux pour 2022 à ses anciens collègues journalistes. Ses ex-copains du Figaro doivent apprécier !
Il va falloir que Philippe lui donne quelques leçons de courtoisie !
Il est vrai qu’il ne sait pas manier les armes ! Alors, qu’il se tire une balle dans le pied n’est pas surprenant 🙂
@ sbriglia
Pour certains l’énurésie ne se limite pas au niveau de leur vessie, dans les cas que vous citez il semblerait que leur prostate se situe dans la cavité orbitale censée abriter un cerveau, d’où leur incontinence mentale perpétuelle et irréversible.
Eh bien voici Emmanuel Macron rhabillé pour l’hiver !
Pas un seul point positif. Une médisance implacable qui pourtant ne porte pas ombrage aux sondages. Du moins pour l’instant.
Bon, en attendant, il se tape un boulot ingrat de crise pendant que les fines plumes acérées dissertent avec facilité.
Après un tel réquisitoire, Valérie Pécresse n’a plus besoin du Kärcher (dont l’usage vient de lui être retiré) pour dézinguer le président.
Fabien Roussel a une tête plutôt sympa. Mais on ne peut facilement oublier que le PC est un idéal lorsqu’il n’est pas aux manettes alors qu’il est hyperdangereux lorsqu’il accapare totalement le pouvoir. En effet, il oppresse, il purge, il interne. Il subsiste des exemples flagrants dans le monde.
Jadot, sans Rousseau, donne de l’intérêt à l’écologie. Certes, il ne sera pas président, mais il sème des graines. Il favorise les prises de conscience.
Zemmour est grillé. Il l’a bien cherché. Un excellent polémiste n’est pas un bon candidat. Il a quitté son domaine de compétence.
Mélenchon: attention à la grosse tête. Il a été pris en flagrant délit de symptôme de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf. « La République c’est moi ». Quelle enflure ! Soyons rassurés, il ne sera jamais président.
Il est vrai que Madame Le Pen porte un nom qui ne la porte pas aux nues. Aussi, le soupçon d’atavisme ne parvient pas à la quitter totalement. Malgré d’indéniables progrès elle peut avoir encore des intonations et une moquerie acide qui rappellent papa. Et puis cet adoubement à Budapest, comme Zemmour, n’est pas de bon augure.
Triste campagne. Toujours les mêmes ficelles, les mêmes roueries, les croche-pieds, les vaines promesses. Cela sent le rance. Pas étonnant qu’il y ait un tel pourcentage d’abstentions.
Yannick Jadot en a assez et je le comprends. Il se bat pour une conception équilibrée, moins punitive, de l’écologie
Nous aurions tort, sous le prétexte que M. Jadot semblerait plus modéré que les fous furieux dont le camouflage verdâtre ne suffit pas à masquer le fond rouge sang, de le considérer comme le représentant inoffensif d’une véritable écologie respectant autant la nature que l’homme vivant en symbiose avec elle.
Si ces faux écologistes mais véritables révolutionnaires se permettent d’afficher des intentions punitives, ce qu’ils annoncent n’est qu’un échantillon de ce qui nous attendrait sur tous les plans au cas où ils accéderaient au pouvoir.
Ceci dit, cette notion de punition, qui s’invite petit à petit dans la vie de la cité, est aussi déplacée qu’inquiétante, comme si les humains, déjà condamnés à expier la faute d’Adam et Eve, devaient en plus en recevoir une couche supplémentaire pour satisfaire les instincts sadiques de ratés qui ne cherchent qu’à assouvir leurs bas instincts en détournant à leur profit des outils prévus pour assurer le bien commun.
Nous retrouvons aussi cette notion de punition dans ces mouvances qui annoncent, en contradiction avec le droit constitutionnel de propriété – le seul droit pourtant déclaré « inviolable et sacré » – vouloir pratiquer une redistribution des richesses, qui en pratique ne serait qu’une extorsion de fonds pratiqués par des apparatchiks jouant aux bandits de grand chemin en déshabillant Pierre-le-Méritant pour habiller Paul-le Parasite pour se faire bien voir.
Tout le monde aura aussi longtemps en mémoire l’intervention cynique de M. Macron ayant avoué sans contestation possible que ce qu’il faut bien appeler la persécution qu’il mène contre ceux qui refusent d’être des cobayes pour de grands laboratoires pharmaceutiques, ne correspond à aucune raison visant à nous protéger de l’expansion de la pandémie mais seulement à la vengeance personnelle d’un pervers ne pouvant supporter qu’on lui résiste, en détournant à cet effet de façon scandaleuse ses prérogatives, en foulant au pied les grands principes dont il est supposé être le garant.
Pouvons-nous au passage rappeler que dans la plupart des pays civilisés, quel que soit le régime politique qu’ils aient adopté, la punition d’une faute avérée n’est que du ressort de la justice ?
@ Exilé | 11 janvier 2022 à 12:30
« Sauf que s’il y a toujours eu des « féminicides » en France (et probablement aussi en Gaule) »
En Gaule, je l’ignore, pas eu de nouvelles de ce côté.
Par contre en France, il y eut un féminicide officiel, pour cause de défense de la souveraineté de la France. Cause sacrée s’il en fut et qui coûta la vie à… Jeanne d’Arc !
@ Serge HIREL | 11 janvier 2022 à 16:36
« Pour ma part, j’y vois même un bel exemple d’humour grinçant, une figure de style qui ne permet à ceux visés ni de se plaindre ni de répondre. »
Non, là je ne vois aucune trace d’humour grinçant, encore moins une figure de style rhétorique. Tout juste une moquerie de collégien arrogant.
Quand on pratique un humour que ne fait rire que soi et éventuellement ses partisans, ce n’est plus de l’humour, c’est de l’aigreur. Dans son cas ça ressemblait même à de la haine.
Ses propos sont d’autant plus maladroits que le 10 avril au soir, après avoir remercié, comme il se doit, les électeurs et électrices qui ont voté pour lui, il se trouvera un peu couillon quand il devra prendre acte de son élimination pour la finale. Mais je pense qu’il saura trouver les mots pour dire que s’il a perdu, c’est la faute aux journalistes qui n’ont fait rien que l’embêter. Enfin sauf ceux de CNews, bien sûr !
« Enfin sauf ceux de CNews, bien sûr ! »
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2022 à 21:59
Bonsoir Achille,
D’où je suis je ne peux capter que CNews, j’y retrouve beaucoup de mes idées de droite, pour de rien vous cacher, vous le savez.
Toutefois j’observe chez eux une certaine dérive à trop vouloir bolloriser les débats…
On touille des participants de gauche et droite pour ne pas subir les foudres du CSA. Pour quelques collabos de gauche comme Joffrin, Dartigolles, Jean-Louis Burgat, c’est en fait le pâté d’alouette, qui « passe crème » comme dit si bien Praud.
On fait semblant d’être « objectif ».
Passé un certain âge, cette mayonnaise a ses limites. On en a trop vu. Ça ne prend plus.
@ Ellen
« L’auriez-vous oublié ? Cela vous concerne. RAPPEL de la charte du blog du 05 janvier 2022 de PB. »
Vos propos dégoulinent de haine et d’intolérance vis-à-vis de ma personne. Il y a donc des propos qui vous visent dans le billet du Nouvel An de notre hôte: ne pas faire passer la détestation des personnes avant les idées. Vous vous en rappelez ?
Ne vous moquez donc pas outre mesure du monde, Ellen. Vous tenez des propos odieux sur les immigrés et la santé publique. Il convient quand même de vous le faire remarquer. Si la politesse obligatoire impose de considérer comme une injure de vous mettre le nez dans vos propos, encore une fois, je m’oppose à ce que la politesse obligatoire ait cet effet.
« Il faut raison garder, c’est entendu ! Mais en quel sens le dit-on ? C’est le credo du lâche comme de l’audacieux. D’aucuns désignent par « raison garder » l’art d’éviter les disputes, le goût de bannir la controverse pour lui substituer un régime d’autocensure, indûment appelé « respect ». D’autres, comme nous, s’en servent pour dire au contraire que – dans la mesure où chacun donne à son opinion les contours d’un argument – tout peut être débattu, à commencer par ce qui fâche. C’est même la raison d’être de la raison elle-même. Et la raison d’être de Franc-Tireur: raison garder. Non pas ranger la poussière sous le tapis ni fuir les problèmes mais, à l’inverse, mettre résolument, rationnellement, et sans crainte, les pieds dans le plat. » — Raphaël Enthoven, Franc-Tireur, n° 7.
Je sais donc très bien pourquoi je m’oppose à vous.
Ne vous cachez pas derrière la politesse obligatoire pour fuir les arguments de fond. Et je vous dirai « Non » à chaque fois que vous tenterez d’instrumentaliser la politesse pour tenter de vous ouvrir un boulevard au profit de vos odieux propos.
@ sylvain | 11 janvier 2022 à 18:03
Vous êtes la justification, la personnalisation de ce que je crains chez Zemmour : l’incitation au fanatisme !
Ecoutez-le bien, pensez-y et réfléchissez, vous avez un cerveau fertile !
Cher Philippe,
Soirée d’immense déception. La sagesse a déserté le Sénat. Les Républicains se sont mis au garde-à-vous devant une loi absurde, inapplicable et inconstitutionnelle, portant atteinte aux données individuelles.
Suite à cette écriture bâclée, à ce travail sans conscience des applications nauséabondes qui peuvent en découler, nous déserterons les urnes, les lieux culturels auxquels nous sommes très attachées, nous nous promènerons avec nos boissons et nos sandwichs devant des musées virtuels où siège encore un air de liberté. Non à la politique du soupçon et à l’outrance de la transparence.
Il est des dérives d’une nuit qui tracent un portrait bien médiocre de la conscience des faiseurs de lois. Puisse la nuit porter conseil afin que la sagesse soit enfin entendue.
françoise et karell Semtob
@ Savonarole | 11 janvier 2022 à 23:05.
Bonjour Savonarole,
« On fait semblant d’être « objectif ».
Passé un certain âge, cette mayonnaise a ses limites. On en a trop vu. Ça ne prend plus. »
Il est clair que CNews est devenue une chaîne de propagande de la droite catho réac sous la houlette de Vincent Bolloré.
Même si je trouve Christine Kelly bien sympathique, son émission « Face à l’info » est devenue totalement insupportable à regarder et surtout à écouter, avec un Mathieu Bock-Côté dont je ne supporte pas le côté exubérant dans sa façon de s’exprimer. Finalement je préférais encore les éditos d’Éric Zemmour, tout aussi caustiques et provocateurs, peut-être même plus, mais plus supportables à l’écoute.
Pascal Praud me fait penser à Louis de Funès avec ses colères et ses gesticulations ridicules. Laurent Joffrin et Gérard Leclerc sont pathétiques à accepter docilement ses moqueries.
Morandini toujours à la recherche du scoop scabreux, nous fait du Hanouna de droite pour ados attardés. Son invité vedette est Florian Philippot qui grenouille à 1% dans les sondages, antivax forcené et dont les propos pernicieux relèguent Éric Zemmour au rôle de gentil bisounours.
D’une façon générale les chaînes d’info continue sont totalement aliénantes, nous offrant des débats à la limite de l’hystérie où les invités ne s’écoutent pas, se coupant la parole en permanence. Le tout saucissonné de clips publicitaires « Carglass », « Comme j’aime », sans oublier les voitures 100 % électriques (entre nous une belle c*nnerie).
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@ Serge HIREL | 11 janvier 2022 à 16:36
« Vous qui, récemment, pour sortir d’une impasse dans laquelle vous vous étiez fourré, avez avoué pratiquer l’humour au quatrième degré »
Tiens elle m’avait échappé celle-là. Vous faites sans doute allusion au faux coming out de sbriglia.
Je vous ferai juste remarquer que j’ai fait allusion à une plaisanterie de sa part AVANT que Savonarole ne nous ait apporté la preuve irréfutable que sbriblia était finalement un simple hétéro comme tout le monde sur ce blog, y compris vous aussi sans doute…
Celui qui a marché à fond dans la galéjade, c’est ce brave Lodi, l’obsédé du hors sujet, toujours prêt à jouer les bons samaritains et à défendre les causes perdues.
Il m’a même fait un procès en homophobie, excusez du peu !
Le mieux est de ne pas revenir sur cette blague de potache qui semble avoir bien amusé Patrice Charoulet une fois qu’on lui en a expliqué la subtilité.
Il y a des sujets bien plus importants à traiter que ce genre de querelle de cour d’école, me semble-t-il.
« Quant à la publicité des parrainages, ses règles ont également évolué avec la loi du 25 avril 2016. Depuis l’élection de 2017, la publicité des noms et de la qualité des élus qui ont présenté un candidat est :
intégrale à l’issue du recueil des parrainages (contre 500 parrainages tirés au sort par candidat auparavant) ;
a lieu en continu (au moins deux fois par semaine) au fur et à mesure de la réception des parrainages. La liste actualisée en temps réel des parrainages est publiée sur le site internet du Conseil constitutionnel.
La liste définitive des parrainages à la fin de la période de recueil est également publiée huit jours au moins avant le premier tour du scrutin sur le site du Conseil et au Journal officiel. La publication intégrale des auteurs de parrainages est une préconisation ancienne du Conseil constitutionnel, qui remonte à 1974. »
Site vie publique : http://www.vie-publique.fr… modification du principe des parrainages par la loi du 25 avril 2016 laquelle s’est appliquée lors de l’élection présidentielle de 2017.
Bon, certains préfèrent Cohen… paresse intellectuelle… autre forme de la sénilité.
J’ai adoré la photo sublime et très symbolique de Zemmour aux Sables d’Olonne devant la statue de saint Michel.
Si j’étais lui j’en ferais mon fond d’écran de campagne, mon affiche électorale.
Moi-même je l’ai en permanence sur mon ordi.
Tout y est dans cette photo :
L’archange saint Michel.
Zemmour le héros résistant et Philippe de Villiers, un Vendéen, une des rares régions qui sentent bon la vraie France blanche catho.
Entourés de fans qui aiment et défendent leur pays et sa religion.
Il manquait les fachos racistes antifanazis extrémistes islamogauchistes rageux haineux singes hurleurs hordes et meutes de Sopo et autres assoçs gauchistes dont la mission est de pourchasser Zemmour, le menacer, l’agresser et détruire sa campagne par la violence.
Zemmour a encore fait preuve d’un courage hors du commun face à la barbarie de gauche, ce nouveau fascisme, cette gangrène qui s’évertue à éliminer les résistants à cette peste brune qui annonce des heures sombres pour le pays.
Attention à vous M. Zemmour, si vous vous promenez à pied à Pantin, vous risquez de vous faire traîner par une voiture, jeter à terre et finir aux urgences sous les applaudissements des fachos islamogauchistes.
@ Achille | 12 janvier 2022 à 06:00
« Il est clair que CNews est devenue une chaîne de propagande de la droite catho réac »
Mais non, c’est une chaîne d’information, de droite traditionnelle, conservatrice.
Votre vocabulaire approximatif vous a toujours handicapé dans les débats ! Ce qui se conçoit bien, etc.
« Mathieu Bock-Côté dont je ne supporte pas le côté exubérant dans sa façon de s’exprimer »
Et pourtant il fait la démonstration, au sens littéral, qu’on peut vendre de la philosophie politique avec le même bagout qu’avaient autrefois les camelots sur les marchés de plein vent (expression du Sud-Ouest) pour vendre des presse-purée, devenus inutiles depuis qu’on vend de la purée déshydratée.
Et c’est ça qui est important, il revient aux fondamentaux de ce que devrait être la purée politique, loin de la purée politique déshydratée, encore appelée politiquement correct ou wokisme, qui le dégoûte ou le révulse.
Quant à moi, je n’ai jamais aimé la purée, c’est plus simple, ni les pommes de terre, sauf en frites 😉
@ Achille (et ceux qui le lisent)
« Celui qui a marché à fond dans la galéjade, c’est ce brave Lodi, l’obsédé du hors sujet, toujours prêt à jouer les bons samaritains et à défendre les causes perdues. »
Je ne sais pas ce que sont les gens, je ne fais que me conformer à ce qu’ils disent d’eux-mêmes quand je n’ai pas de raison de chercher plus loin. Comme on présume quelqu’un innocent, on suppose qu’il dit vrai sur lui, vu que c »est souvent le cas, et que personne n’est le juge d’instruction du blog. Par contre, que de procureurs ! Notre hôte comprendra que je ne le dis pas dans le bon sens du terme.
De toute façon, il est prudent de ne pas évoquer la sexualité des gens qui, je le rappelle, est toujours une façon de les vulnérabiliser.
C’est pour ça que je suis contre, à cause de l’indiscrétion, qui est déjà une forme de souillure et de contrôle de son prochain… Eh oui, preuve en est que c’est pour se moquer qu’on l’évoque, jamais pour honorer quelqu’un ou avec indifférence comme pour parler de la pluie et du beau temps.
Et parce qu’en plus on peut toujours tomber sur le fait que quelqu’un ne « suive pas la même route qu’eux », eux, les gens qui le lapideront.
Car quand ils ne rabaissent pas leurs pairs, ne disent pas de mal des absents, ils font encore pire.
Quelle engeance ! Enfin, il y a dans le lot quelques personnes qui valent la peine qu’on s’en donne pour le monde.
Donc oui, je défends la cause perdue en notre époque de la discrétion sur les gens.
De la prudence.
Entre autres causes !
Notamment de la responsabilité.
Je m’intéresse à beaucoup de choses, d’où les hors-sujet, du moins mon propos n’est pas de me perdre en commérage.
Bien sûr, si quelqu’un raconte sa vie et qu’il ne provoque pas mon ennui, je peux demander des renseignements complémentaires. Car si je ne force aucun seuil, m’accuser d’indiscrétion si on m’ouvre la porte revient, évidemment, au plus éhonté des n’importe quoi… Enfin, ce que les gens ne peuvent pas s’empêcher de faire, vu qu’en handicapés du désir, ils ne savent pas ce qu’ils veulent, et je ne suis certes pas là pour leur servir de professeur !
Je défends ce qui me semble être la justice, pas un camp, ce en quoi on peut bien dire que je défends les causes perdues.
S’il est juste d’avoir honte de ne jamais en défendre les couleurs de la vérité et de la justice avec assez de courage et de talent, je pourrais montrer quelque fierté de ne pas encore avoir dévié de cette voie.
Et on se demande bien pourquoi, quand même les héros sont fatigués ! Enfin, il faut imiter les meilleurs, réels et imaginaires, et s’imiter soi-même, être fidèle à soi même. Allons donc proposer à chacun d’en faire autant, que la victoire soit au bout ou non.
Et c’est moi qui dis ça, moi qui n’aurais jamais l’idée de sacrifier la victoire au panache, car le monde ne doit pas être le théâtre de nos vanités. Je dirais, quand on en a le devoir ou l’inspiration, un lieu pour défendre la justice.
Que vaut-il mieux, cancaner ou se battre pour la justice et débattre ? Où sont les Hommes, les vrais, non de sexe, mais d’idéal ? Autant en rappeler les idéaux par des modèles imaginaires et anciens, savoir non souillés par les polémiques, voire avec un reflet d’enfance.
Bref, je vous laisse sur de telles images :
https://www.youtube.com/watch?v=yPmj0MELT6k
@ Achille 6H00
« Il est clair que CNews est devenue une chaîne de propagande de la droite catho réac sous la houlette de Vincent Bolloré.
Même si je trouve Christine Kelly bien sympathique, son émission « Face à l’info » est devenue totalement insupportable à regarder et surtout à écouter »
Pourquoi êtes-vous masochiste ?
Est-ce que j’écoute France Inter ou France 2 moi ?
En fait CNews est un îlot d’inconvenance et de conservatisme dans un océan de bien-pensance sirupeuse.
Souffrez que certains s’en délectent !
@ Tipaza | 12 janvier 2022 à 09:08
« Mais non, c’est une chaîne d’information, de droite traditionnelle, conservatrice.
Votre vocabulaire approximatif vous a toujours handicapé dans les débats ! Ce qui se conçoit bien, etc. »
Ce qui se conçoit bien ne satisfait pas toujours les gens qui ont un autre avis que le vôtre. La sémantique est une matière délicate. Je m’en suis bien rendu compte sur ce blog.
Tenez, prenez le vocabulaire utilisé par Mediapart pour qualifier l’émission En quête d’esprit qui passe tous les dimanches matins sur CNews animée par Aymeric Pourbaix, animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par la très pieuse Véronique Jacquier. Les prélats qui sont invités viennent en soutane comme dans les années 60, c’est tout dire. Ça me rappelle mon enfance chez les maristes.
Je pense que le vocabulaire utilisé est bien plus « approximatif » que le mien !
Ah ces laïcards ils ne respectent plus rien ! 🙂
@ lucas
Un « boulot ingrat de crise pendant que les fines plumes acérées dissertent avec facilité », c’est vider des poubelles par -5°C. Pas déambuler, gesticuler dans des cabinets dorés.
Il ne s’agit pas de dire qu’il est facile de diriger. Mais ce n’est pas un boulot ingrat.
Quant à parler de facilité, il est quand même plus que commode d’être au pouvoir avec la majeure partie des médias en pâmoison, au point que la grossièreté et la violation des fondements démocratiques de la République (les critères de citoyenneté) ne font guère de commentaires critiques.
Vous écrivez aussi que « Zemmour est grillé. Il l’a bien cherché. Un excellent polémiste n’est pas un bon candidat. Il a quitté son domaine de compétence ». C’est l’incarnation même de ce que je dis plus haut : les médias dans la poche, plutôt que de débattre du contenu, on proclame qu’untel ne peut se maintenir au deuxième tour, que tel autre ne pourrait pas gagner au deuxième tour, qu’untel se maintient à telle place. En terme de débat politique, c’est plus qu’indigent. C’est simple, il n’y a rien. Est-ce parce qu’il est préférable de ne pas parler du programme d’Emmanuel Macron qu’on ne parle pas de contenu politique ? Il me semble que lorsqu’on était dans le vif, par exemple au sujet des retraites, on était loin du consensus.
« Et puis cet adoubement à Budapest, comme Zemmour, n’est pas de bon augure ».
Mieux vaut-il se faire adouber à Berlin ? Chacun ses symboles. Budapest 1956, la résistance face aux blindés de la dictature. Berlin 1936… ?
Achille, faut-il croire que vous ne voyez pas l’absence de lien logique entre « On peut s’étonner que les trois principaux concurrents […] n’aient toujours pas leurs 500 parrainages, par contre […] des trotskistes pur sucre les ont obtenus sans problème alors qu’ils sont à 1 % » et la conclusion sur « les jérémiades des trois polémistes qui veulent laisser entendre aux citoyens que le pays vit sous une dictature » ? On est étonné mais tout va bien ? On a des candidats principaux qui seraient écartés pendant que des candidats à 1 % validés, mais ça ne poserait pas de problème démocratique gravissime ?
F68.10 aimerait « répondre au sujet de votre délire sur les migrants illégaux qui, non, ne sont pas libres de circuler sans papiers, sans vaccins et sans tests médicaux. ». La France n’est pas la confédération helvétique. Lorsque la France défaille à contrôler des titres de séjour, elle n’est pas en moyen de mieux contrôler leur situation médicale. Allez donc demander leur passe sanitaire à l’ensemble des clandestins livreurs Uber Eats qui se partagent un même compte pour dix.
Valérie Pécresse avait quitté les LR, selon elle trop à droite.
Nous avons donc un zéro pour sa sincérité et l’honnêteté intellectuelle de sa droitisation.
Elle annonce 30 000 fonctionnaires de plus et une augmentation du SMIC aux dépens des entreprises grossièrement dissimulées via leur prise en charge des cotisations de retraite.
Elle est donc plus socialiste que Macron. Pour être élu à droite, il faut faire peuple. On connaît la formule depuis longtemps.
Côté psychologique et pet au casque, la fonction d’une épouse n’est pas d’être chef d’Etat, mais de se consacrer à l’honneur de son époux et la gloire de ses enfants. Le propos n’est pas à la mode, mais il a quelques millénaires voire bien plus derrière lui.
Par contre, elle a l’aval de P. Bilger, comme Hollande et Macron l’avaient eu avant elle. Pas sûr que ce soit bon signe…
Ne voulant pas m’attarder dans les querelles casuistiques auxquelles se livrent certains commentateurs, je voudrais revenir au sujet de ce blog.
À l’heure actuelle peuvent se présenter à la prochaine élection présidentielle :
– Emmanuel Macron (vrai/faux candidat), président sortant;
– Valérie Pécresse, candidate de la droite LR,
– Anne Hidalgo, pour le PS,
– Yannick Jadot, pour les Verts,
Toutes ces personnes ont, ou sont assurées d’obtenir les 500 parrainages nécessaires.
On peut y ajouter Philippe Poutou de l’ultra gauche qui trouvera toujours des signatures.
Ne peuvent se présenter faute de parrainages : Mme Le Pen, MM. Mélenchon et Zemmour. Ces trois personnes représentent environ près de la moitié des intentions de votes.
Est-ce normal ?
C’est une loi antidémocratique, imaginée par cette canaille de Hollande pour contrer MLP, qui désigne à la vindicte populaire les élus qui n’ont pas l’heur de plaire aux crétins.
Cette loi, d’ailleurs, arrange bien la macronie qui sent comme un vent de contestation se lever contre son maître et seigneur. Notamment ce matin, où deux nouvelles sont venues faire tanguer la barque LREM : le dernier sondage Elabe constate un certain recul (- 3 %) des électeurs de Macron. Mais surtout, le lâchage imprévu d’Alain Minc qui a décidé de soutenir Pécresse.
Il faut se souvenir que Macron est une création (créature ?) du tandem de marionnettistes de la politique en France, MM. Attali et Minc.
Le premier (de gauche) l’a introduit chez les socialistes et a persuadé Hollande de le prendre au gouvernement.
Le second (de droite) l’a fait entrer à la banque Rothschild et lui a fait rencontrer les grands patrons français qui ont financé en partie sa campagne de 2017 (cf Le Traître et le néant).
Je ne m’aventurerais pas à dire que ça commence à sentir le roussi, mais Darmanin est déjà chargé de tout faire pour que les trois candidats potentiels susnommés aient les plus grandes difficultés – voire ne puissent, notamment pour EZ – à obtenir ce précieux sésame.
@ Xavier NEBOUT | 12 janvier 2022 à 10:49
Oui pour moi aussi, tout sonne faux. Chez Valérie Pécresse ce sont ses propos alors que chez Macron dès le début c’était son regard.
Les deux faces d’une même pièce qui va se révéler tragique.
« Qui me trompe une fois, honte à lui ; qui me trompe deux fois, honte à moi. »
@ caroff | 12 janvier 2022 à 10:24
« Pourquoi êtes-vous masochiste ?
Est-ce que j’écoute France Inter ou France 2 moi ? »
Je ne regarde pratiquement plus Face à l’info. Je suis retourné sur France 3 regarder les infos régionales.
Il m’arrive toutefois d’y revenir de temps en temps car j’aime bien les analyses économiques d’Éric de Riedmatten et de Dimitri Pavlenko ainsi que les anecdotes historiques de Marc Menant.
Mais quand Mathieu Bock-Côté parle, je coupe le son.
Je me suis aussi éloigné de France Inter où je n’écoute plus que l’édito de Thomas Legrand de 7H40, ensuite je bascule sur France Bleu qui donne des infos locales. Parfois aussi j’écoute France Musique, histoire de décompresser de la politique qui depuis quelque temps me prend la tête et je pense que je ne suis pas le seul.
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@ Marcel P | 12 janvier 2022 à 10:42
« On a des candidats principaux qui seraient écartés pendant que des candidats à 1 % validés, mais ça ne poserait pas de problème démocratique gravissime ? »
Comment pouvez-vous croire à ces calembredaines ? Il est évident de MLP, J-L Mélenchon et Éric Zemmour auront leurs parrainages en temps utile.
MLP dispose d’un réseau d’élus suffisant pour les obtenir, tout comme J-L Mélenchon d’ailleurs.
Quant à Éric Zemmour, Valérie Pécresse a clairement indiqué aux maires LR qu’ils pouvaient lui accorder leur parrainage, n’en déplaise à Geoffroy Didier qui avait menacé les maires LR d’exclusion s’ils le faisaient.
Oui, c’est un peu le foutoir à LR en ce moment.
Valérie Pécresse ferait bien de s’inspirer de cette maxime : « Protégez-moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge. »
@ Xavier NEBOUT | 12 janvier 2022 à 10:49
« la fonction d’une épouse n’est pas d’être chef d’Etat, mais de se consacrer à l’honneur de son époux et la gloire de ses enfants »
C’est au programme de Zemmour ?
Taubira et son mariage pour tous a rendu ce genre de résolution difficile à respecter par tous, considérant que dans certains cas on ne sait pas qui est l’épouse 🙂
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@ sylvain | 12 janvier 2022 à 07:24
Whaoo !
Comme c’est beau la passion amoureuse ! Qui est le Roméo de vous deux ?
@ Achille | 12 janvier 2022 à 06:00
Dur dur de ramer à contre-courant… mais vous connaissez le truc : faire un pas de côté. Cette fois, ce sont le « brave Lodi » et Patrice Charoulet qui en font les frais…
Par ailleurs, ma vie privée, tout comme celles de tous les commentateurs du blog, ne vous regarde pas. Belle réponse de Lodi à vos propos malvenus (12 janvier 2022 à 10:06): « si CNews vous dégoûte à ce point, ne vous mettez pas martel en tête… Changez de chaîne… ou fermez votre téléviseur. De toute façon, vous n’y apprendrez rien qui vous plaise… Mais n’en dégoûtez pas les autres. Au fait, rappelez-nous le nom d’un des invités réguliers de Pascal Praud…
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@ Achille | 11 janvier 2022 à 21:59
Mieux vaut être « collégien arrogant » qu’énarque fat de soi… Quant à l’aigreur, si Zemmour en éprouve ce qui me paraît bien mal définir son combat et bien peu connaître son caractère, beaucoup de ses ex-confrères – même un ou deux qui ont leur rond de serviette chez CNews – ressentent, eux, de graves maux d’estomac en constatant qu’ils sont obligés de tartiner sur les thèmes de campagne qu’il a imposés…
Par ailleurs, outre que le marc de café ne vous indiquera pas avant le 10 avril le résultat du premier tour de la présidentielle, prenez en compte que la séquence électorale ne se terminera qu’au second tour des législatives. Ce jour-là, le prince en son palais pourrait se retrouver nu… et devoir appeler EZ, MLP ou VP pour sauver sa dignité. Débarrassé du commandement. il aura ensuite tout loisir de s’initier à l’humour, qualité dont il semble dépourvu…
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@ Achille | 11 janvier 2022 à 17:01
Habituellement, vos petits arrangements avec la vérité sont mieux ficelés que cela (cf le message de sbriglia | 12 janvier 2022 à 07:15).
« Rien de nouveau donc sous le soleil républicain de notre pays », dites-vous ! Quatre candidats majeurs – EZ, MLP, JLM et YJ -, qui, selon les sondages actuels réunissent plus de 45 % des votants, pourraient ne pas concourir faute d’avoir satisfait à un premier obstacle qu’ils sont seuls à devoir franchir dans des conditions défavorables, et vous croyez que la démocratie est respectée ! Croyez-vous que, si l’un ou l’autre parmi eux – ou les quatre, pourquoi pas ? – ne sont pas sur la ligne de départ, le scrutin du 10 avril aura une quelconque valeur démocratique ? Croyez-vous que cette forfaiture sera sans conséquences sur notre réputation de République exemplaire ? Croyez-vous que la – ou le – locataire de l’Elysée disposera à l’étranger et dans le pays d’une réelle autorité ? Croyez-vous que la rue, avant même le 10 avril, acceptera sans broncher un tel bafouement de notre République ?
L’énorme problème est qu’il est trop tard pour modifier la loi scélérate de Hollande. Il n’y a plus qu’à attendre l’orage, en espérant qu’avant qu’il n’éclate, parmi les 44 000 élus disposant du droit de « présentation », quelques centaines aient le courage d’expliquer à leurs électeurs qu’ils signent en faveur de la candidature de tel ou tel, non parce qu’ils soutiennent ses propositions, mais par respect de la démocratie. Le citoyen lambda peut aisément comprendre cela, mieux que les militants.
Il y a urgence à déclencher ce processus… et à oublier les déclarations aberrantes de Geoffroy Didier, probablement destinées à créer un écran de fumée masquant les pressions de LR sur des maires proches mais non encartés, des « petits » maires notamment, pour qu’ils aident EZ et MLP à obtenir 500 signatures, ce qui permettrait à VP de figurer plus sûrement au second tour. Une manœuvre pas jolie, jolie sur le plan éthique…
—
Pour info :
https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/sondage-bfmtv-macron-en-forte-baisse-au-premier-tour-a-egalite-avec-pecresse-au-second-tour_AN-202201120012.html
Commentaires : –
– La politesse est l’apanage des (vrais) rois ;
– Les Français sont « réfractaires » aux tentatives de division, encore plus quand elles sont le fait de celui censé devoir les rassembler ;
– Le président (- 3 %), au coude à coude avec VP au second tour, doit se ressaisir au plus vite… et ce n’est pas en soutenant un ministre de l’EN qui donne ses ordres aux profs au dernier moment et via les médias qu’il prend le bon chemin, encore moins à la veille d’une grève historique par son ampleur ;
– EM s’est placé volontairement en première ligne, l’ampérage supporté par le fusible de Matignon étant trop faible ;
– La campagne, cette fois, est véritablement lancée, le peloton rattrape l’échappé ;
– Le virus, qui a beaucoup servi le Roi, se met à jouer contre lui… « La guerre » paraît perdue : l’ennemi occupe tout le territoire ;
– Encore un ou deux points de moins la semaine prochaine et, de vainqueur annoncé, EM deviendra challenger, tout comme c’est le cas de EZ au sein de la droite nationale.
Allez, Achille, reprenez-vous. Tout n’est pas perdu. Il reste 90 jours… Il va falloir ramer.
@ Ninive | 11 janvier 2022 à 19:04
Vous défendez Asselineau avec la fougue d’un céladon, vous croyez en lui, vous estimez qu’il ferait un bon président, vous êtes sous le charme, dont acte.
Pourriez-vous développer ce que vous pensez de ses déclarations à l’égard de Boko Haram et de l’Etat islamique ?
Fabien Roussel dont l’honnêteté, le bon sens, l’absence de démagogie sur certains sujets permettent même aux opposants résolus du parti communiste de ne pas s’étouffer face à certaines de ses autres considérations infiniment plus discutables.
Nous n’allons pas faire à M. Roussel des procès d’intention en tant que personne privée mais dans la mesure où il est quand même le représentant en France d’une idéologie qui a été responsable partout dans le monde des pires crimes commis dans l’histoire de l’humanité (et continue de le faire dans certains pays) et qu’il ne l’a pas récusée de façon formelle, nous sommes plus qu’autorisés à tiquer.
Le fondateur de cette idéologie, Lénine, a codifié tous les moyens à utiliser pour parvenir au pouvoir et s’y maintenir, dont le mensonge et la violence (« Une révolution sans pelotons d’exécution n’a aucun sens. »).
Se faire passer pour un parti comme un autre auprès des « bourgeois » pour les tromper fait partie de cette stratégie.
Ceux qui ont besoin des apparences et ne reviennent jamais sur les fausses images qu’ils cultivent ressassent que Emmanuel Macron et elle constituent une personnalité interchangeable.
Admettons.
Il existe dès maintenant un moyen très simple de lever en partie ce doute consistant d’une part à condamner fermement la campagne de stigmatisation haineuse des personnes qui refusent d’être traitées comme des cobayes de laboratoires et d’autre part à revoir de A à Z la façon selon laquelle la campagne de vaccination est menée, autour d’un vaccin bizarre qui n’empêche pas la transmission du virus, ce qui signifie que l’obligation vaccinale même déguisée est aussi inutile voire nuisible que liberticide.
Un peu plus de bons sens, un peu plus d’humanité et de respect de la personne, un peu plus de vraie médecine individualisée et surtout moins de terrorisme politique totalitaire seraient les bienvenus.
Mais au cas où madame Pécresse ne verrait aucun inconvénient à poursuivre cette folle politique, nous pourrions en conclure qu’elle ne serait alors qu’un clone d’un M. Macron qui ne cache pas ses instincts tyranniques et donc que nous risquerions de nous enfoncer un peu plus dans la démocrature.
Nous saurions alors en tirer les conclusions qui s’imposent.
Ma prédiction à l’aube de cette nouvelle année :
Dans ce portrait de groupe quelques-uns ne parvenant pas à se qualifier faute de réunir les 500 signatures obligatoires (dont Zemmour) et en l’absence d’un ou deux prétendants (d’importance) surprise de dernière minute*, à l’issue du dépôt des candidatures à la magistrature suprême, je vois se dessiner sur fond de ciel plombé plusieurs visages provocateur, satisfait, godiche ou béat, tandis que tombe comme un glas le résultat suivant des concurrents qualifés à l’issue du premier tour :
1) Marine Le Pen
2) Emmanuel Macron
3) Valérie Pécresse
4) Jean-Luc Mélenchon
___
* soit un homme et une femme parmi des personnalités qui jusqu’alors ont préféré s’abstenir et pourraient néanmoins se décider au final à concourir pour remettre en cause tous les pronostics et autres sondages.
@ Exilé, 12 janvier 15:35
« …condamner fermement la campagne de stigmatisation haineuse des personnes qui refusent d’être traitées comme des cobayes de laboratoires et d’autre part à revoir de A à Z la façon selon laquelle la campagne de vaccination est menée, autour d’un vaccin bizarre qui n’empêche pas la transmission du virus, ce qui signifie que l’obligation vaccinale même déguisée est aussi inutile voire nuisible que liberticide ».
« Un peu plus de bons sens, un peu plus d’humanité et de respect de la personne, un peu plus de vraie médecine individualisée et surtout moins de terrorisme politique totalitaire seraient les bienvenus… »
Entièrement d’accord avec ces deux paragraphes de votre commentaire.
@ Marcel P
« F68.10 aimerait « répondre au sujet de votre délire sur les migrants illégaux qui, non, ne sont pas libres de circuler sans papiers, sans vaccins et sans tests médicaux. ». La France n’est pas la confédération helvétique. Lorsque la France défaille à contrôler des titres de séjour, elle n’est pas en moyen de mieux contrôler leur situation médicale. Allez donc demander leur passe sanitaire à l’ensemble des clandestins livreurs Uber Eats qui se partagent un même compte pour dix. »
Lors de mon dernier passage à Paris, il n’y a pas si longtemps de cela, j’ai effectivement eu l’occasion d’admirer ce sous-prolétariat de livreurs Uber qui cherchent le moindre coin de rue entre deux blocs de béton pour manger au chaud à midi sur une bouche d’aération. En gros, des clochards qui travaillent, si on résume.
Je ne suis pas aveugle.
Maintenant, si la France s’est laissée aller à ce point, ce n’est pas parce que la France n’est pas la Suisse. C’est parce que la France est la France.
Y’en a aussi, des blacks qui dealent, à Genève ; par exemple. Vous croyez que les Noirs et les Arabes français ne traversent jamais la frontière ? Vous croyez qu’il n’y a pas de p*tes, à Genf ? Détrompez-vous.
« Le Quartier Rouge de Genève est situé au cœur des Pâquis, non loin de la gare Cornavin, de la gare routière et des bords du lac. La rue principale pour commencer votre escapade est la rue de Berne, qui devient très fréquentée et animée le soir, pleine de restaurants et de cafés exotiques avec des gens qui se détendent en plein air, fument la chicha et vivent avec la rue. En descendant la rue de Monthoux, impossible de rater les dames en collants à talons hauts, surveillées de loin par leurs gardes du corps. » — un guide touristique.
Les arabes français en goguette en Suisse ? Mode opératoire: « Vous savez, ici, c’est pas comme en France, alors de vous à moi, par pure gentillesse, je vous suggère de ne pas vous comporter comme vous venez de le faire; voilà, si j’dis ça, c’est pour vous, hein… voilà, je ramasse votre mégot pour vous, comme cela je vous évite la prune à 150 balles… je m’en charge, si, si, si… et bonne journée ! ». Quelques regards médusés, mais le message a tendance à passer…
Bottom line: s’il existe des problèmes d’insécurité en France, ce n’est pas parce que les Noirs et les Arabes ont leurs soins médicaux couverts. Ils ont aussi leurs soins médicaux couverts en Suisse. Parce que, de la même manière que les p*tes doivent avoir leurs autorisations en règle pour faire le tapin, eh bien, l’assurance maladie, c’est obligatoire. Et privé.
Parce qu’on n’est pas chez les sauvages.
Donc, oui, j’en ai assez de voir des pourris gâtés se plaindre de la sécu qui ne couvre jamais assez pour eux, toujours trop pour les autres, qui coûte toujours trop cher, mais qui en plus doit couvrir ses clients selon leur couleur de peau. Ça me rappelle quand même l’Afrique du Sud, cette histoire…
Privatisons donc la sécu. Pour que des Ellen ou des Savonarole n’ait plus ce type d’arguments douteux, cette névrose de frouze, simultanément semi-communiste et semi-raciste, aux bout de leurs lèvres. Privatisons donc… sèchement.
Plus d’usagers. Plus de service public réservé aux nationaux. Que des clients. Le règne du pognon. Et, surtout, plus d’excuses moisies pour nier des soins médicaux au motif de la couleur de peau. Parce que cela n’a rien à voir avec l’islam et le djihadisme, cette histoire, hein…
Et je vous parlerai des subsides à l’assurance maladie en Suisse une autre fois…
@ Serge HIREL | 12 janvier 2022 à 14:21
« Croyez-vous que, si l’un ou l’autre parmi eux – ou les quatre, pourquoi pas ? – ne sont pas sur la ligne de départ, le scrutin du 10 avril aura une quelconque valeur démocratique ? Croyez-vous que cette forfaiture sera sans conséquences sur notre réputation de République exemplaire ? Croyez-vous que la – ou le – locataire de l’Elysée disposera à l’étranger et dans le pays d’une réelle autorité ? Croyez-vous que la rue, avant même le 10 avril, acceptera sans broncher un tel bafouement de notre République ? »
Ainsi que je l’ai dit dans un post précédent, je ne crois pas une seconde que les trois candidats polémistes n’obtiennent pas leur parrainage. Là on est pleine politique-fiction.
En fait ces trois candidats nous la jouent à la Calimero comme toujours.
Ceci étant je suis plutôt favorable, comme Zemmour (vous voyez, que parfois il m’arrive d’être d’accord avec lui), à ce que les parrainages soient anonymes. Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris pourquoi ils ne le sont pas.
Je note simplement que jusqu’à présent cette disposition n’avait pas provoqué de problème.
En ce qui me concerne, il ne me viendrait pas à l’idée d’aller consulter le site internet du Conseil constitutionnel afin de connaître le nom des maires qui ont parrainé Zemmour, Mélenchon ou MLP. Ceci d’autant que ledit parrainage ne constitue absolument pas une adhésion aux idées du candidat.
À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d’ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s’incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons !
@ Axelle D
« À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d’ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s’incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons ! »
Mouais. Si déjà vous pouviez garder vos criminels chez vous avant de vous plaindre qu’on vous fasse la leçon, ce serait pas si mal.
« Ces dernières années, de retentissantes attaques de fourgons blindés ont secoué les routes paisibles de Suisse. À l’œuvre : explosifs, matériel high-tech, armes de guerre, berlines puissantes et, invariablement, des équipes de braqueurs venues de Lyon. Enquête sur ces héritiers du gang des Lyonnais qui comptent une dizaine d’attaques ou de projets à leur actif en moins de six ans. À partir de lundi prochain, six d’entre eux seront jugés pour « le casse du siècle », 40 millions de francs suisses dérobés après l’attaque d’un fourgon en 2017. » — La Tribune de Lyon, le 18 novembre 2021.
Votre position est d’autant plus ridicule que rien ne vous permet d’affirmer que je ne suis pas français. La Bretagne est bien française. La Normandie est bien française. L’Alsace et la Lorraine sont bien françaises. L’Algérie française fut française. La région Rhône-Alpes est bien en France. Il n’y a donc guère de doutes que mes origines sont bien françaises, quoiqu’avec quelques influences danoises que je suis incapable de placer correctement dans ma généalogie (du côté de mon arrière grand-père maternel, je crois.) Ma fille est de nationalité suisse et française, d’origine berrichonne, catalane, ainsi qu’un quart portugaise. Parce que je choisis mes femmes avec du poil aux pattes, et si possible érudites en littérature médiévale et romantique italienne. Si vous n’avez pas lu Giacomo Leopardi dans le texte italien, je ne suis pas intéressé.
Et qu’est-ce que ce serait si j’avais les yeux bridés…
Mais qu’on soit Français, Suisse, Anglais, Allemand, indépendantiste breton, alsacien, jurassien, tibétain ou même femme, nous avons tous un cerveau, et sommes donc tous capables de produire un contenu intellectuel qu’il est légitime de soumettre au jugement d’autrui. Surtout depuis qu’Internet a déchu les électrons de leur nationalité. Sauf en Chine.
« Le début des années 1990 marque la naissance de l’application la plus connue d’Internet aujourd’hui: le World Wide Web, un ensemble de pages en HTML mélangeant du texte, des hyperliens, des images, adressables via une URL (ou adresse web) et accessibles via le protocole HTTP. Ces standards, développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau, deviennent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par Marc Andreessen et Eric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic. » — Wiki.
Tim Berners-Lee est britannique. Robert Cailliau est belge. Andreessen et Bina sont américains. Le CERN est à Genève.
Et le Minitel était français.
Quand on veut donner des leçons, il faut s’en donner les moyens, Madame.
@ Axelle D | 12 janvier 2022 à 20:07
« À dégager tous ces intervenants immigrés par intérêt ou venus d’ailleurs (Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, etc.) et qui viennent s’incruster sans vergogne sur ce blog pour nous donner des leçons ! »
Hahaha, vous n’en ferez jamais d’autres… La donneuse de leçons « anti-racistes » numéro un de ce blog, qui dérape outrageusement dans le « racisme » le plus explicite en prétendant que F68.10 n’aurait pas le droit d’exprimer ses opinions, ici, sous prétexte qu’il serait suisse et « venu par intérêt »… (Je n’ai pas compris qui étaient les odieux « immigrés allemands et britanniques » qui défrisent notre gaulliste de service.)
Une fois de plus : « l’anti-racisme », c’est le racisme anti-Blancs. Expulsons ces vilains Suisses qui viennent mettre le bololo dans nos douces campagnes et nos paisibles banlieues.
______
@ F68.10 | 12 janvier 2022 à 19:37
Votre Arabe qui ramasse les mégots en Suisse, il a du mal à faire oublier la population carcérale helvète, qui est constituée de façon écrasante, presque exclusive, bien davantage que chez nous, d’étrangers.
Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable.
C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice.
Je crains toutefois que s’il n’accède pas au second tour, ce qui est probable, elle le largue comme un vieux kleenex la Rastignac en jupon. 🙂
Le racisme existe donc, mais quand F68.10 en est victime, nous dit Marchenoir.
Le mamamouchisme est donc contagieux, comme les virus, et les baffes volent à un point qui défriserait l’Helvète le moins consensuel, virus qui met sous la même pression les systèmes hospitaliers du privé comme du public, et l’extrême droite en Suisse est à 30 % comme en France, la frustration occidentale n’a pas de frontières.
Mais qu’importe que le président américain soit l’ancien sénateur du Delaware, la Suisse est dans le collimateur des 3 % d’évasion fiscale dont ne s’occupent pas les banques nationales, françaises et américaines notamment, qui se refont une virginité à offrir sa victime aux peuples scandalisés d’avoir sauvé en 2008 avec leurs petits sous les véreux des subprimes, merci Gordon et Nicolas.
La démocratie directe ici n’en peut mais, l’argent roi domine tout, l’argent n’étant pas non plus la tête de bouc à abattre, mais la question de la royauté et de la domination. Les Suisses savent bien que le verdict populaire est toujours contourné par les armées d’avocats de la puissance, qui aujourd’hui finit inévitablement par acheter de l’avion américain, et par écouter l’Europe entière depuis Loèche pour celui qui les tient sous sa main.
Cela ne signifie pas qu’il ne faudrait pas commencer en France à instiller un peu de démocratie directe, débutant sous l’égide des maires au niveau local à responsabiliser les citoyens de ne pas toujours se déchaîner contre leurs édiles, mais à comprendre que si on continue à se mettre des baffes en permanence, on finit par déléguer un pouvoir à des blocs contradictoires qui ne savent, quand ils gouvernent, que satisfaire un électorat contre l’autre, que cette guerre larvée, si elle ne détruit pas tout, interdit de réformer et d’accéder à l’adaptation indispensable à un monde en mouvement qui ne nous attend pas pour avancer.
L’échec à ce titre de Macron risque au contraire de nous faire reculer, et la droite ainsi ressuscitée ressuscitera une gauche moribonde, et tous ceux qui doivent leur place et leur prébende à l’un ou l’autre bord pourront retourner faire la sieste avec la complicité des gilets de toutes couleurs, arc-en-ciel qui va des fascistes jusqu’au LGBT, et qui ne savent se retrouver qu’en accusant les étrangers.
Le portrait de groupe ne concerne donc pas que nos politiques, et les réserves au détail de notre personnel élu devraient surtout concerner le gros de la population, qui devrait s’apercevoir que la démocratie dépend de chacun, comme le soin de savoir s’occuper des petits dans son coin, que de là dépendra la force d’une communauté qui aura appris à elle-même, suisse ou française, se gouverner, que de cela dépendront la prospérité et la liberté :
« Préambule
Au nom de Dieu Tout-Puissant !
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance
pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités
dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution1 que voici:
… »
https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/1999/404/fr
« Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable. C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice. » (Achille)
Quel intérêt de rapporter les potins de la commère sur ce blog ??
Achille, abandonnez un peu votre obsession anti-Zemmour : vous vous ridiculisez, une fois encore, en vous comportant comme une concierge shootée aux revues de coiffeurs.
@ sbriglia | 13 janvier 2022 à 11:45
« Quel intérêt de rapporter les potins de la commère sur ce blog ?? Achille, abandonnez un peu votre obsession anti-Zemmour : vous vous ridiculisez, une fois encore, en vous comportant comme une concierge shootée aux revues de coiffeurs. »
Et voilà l’avocaillon qui me recolle aux basques ! À croire que je suis devenu son obsession.
Je dis ce que je veux sur ce blog, que ce soit sur Zemmour ou sur un autre candidat.
Ceci d’autant qu’il ne s’agit pas d’un potin de commère, mais d’un fait établi puisque Zemmour l’a officialisé pas plus tard qu’hier lors de son interview sur BFM et que tous les médias font leur Une de cette information.
Je trouve assez navrant que ce monsieur qui a toujours privilégié les valeurs de la cellule familiale, abandonne son épouse avec qui il a été marié pendant 40 ans pour vivre une amourette avec une femme de 35 ans de moins que lui.
Certes ce n’est pas le premier sexagénaire qui se fait mettre la tête à l’envers par une jeunette, mais dans ce cas on évite de donner des leçons de morale.
D’autant que son épouse, même à 59 ans, est une belle femme, et surtout elle a de la classe.
Quand il aura perdu ses illusions dans quelques semaines, gageons qu’il reviendra tout penaud sonner à la porte de son épouse et que celle-ci acceptera de le recevoir. Peut-être même lui pardonnera-t-elle son incartade.
Ainsi se terminent souvent les histoires d’amourette passagère de vieux beaux (enfin quand je dis beaux c’est une façon de parler, bien sûr !).
@ Achille | 13 janvier 2022 à 08:41
« Même en campagne électorale, il n’est pas interdit de joindre l’utile à l’agréable. C’est le cas pour le sémillant Éric Zemmour qui court le parfait amour avec sa collaboratrice. »
Je rejoins sbriglia dans ses remarques sur votre obsession ant-Zemmour.
J’y ajoute une remarque de vocabulaire.
On ne court pas le parfait amour, sauf si on le poursuit sans l’attraper, ce qui n’est pas le cas de Zemmour.
Dans son cas, il faut dire qu’il file le parfait amour, puisque l’ayant obtenu, il en fait la trame de sa vie future.
Je vous ai dit, il n’y a pas longtemps que vous aviez des problèmes de vocabulaire, hélas ça se confirme.
@ Aliocha
« Le racisme existe donc, mais quand F68.10 en est victime… »
Parce que la notion de racisme qui a cours dans la tête des écervelés en France qui l’instrumentalisent est absurde. C’est pour cela, qu’en ce sens, oui, le racisme n’existe pas. Mais quand un noir en Amérique se voit dénier toute valeur à sa parole quand on le juge, quand la valeur d’une femme pèse moins que celle d’un homme dans un quelconque tribunal sur Terre, quand on dénigre ma parole du fait, ne nous le cachons pas, que je prétends avoir été maltraité en psychiatrie, cela s’appelle de l’injustice épistémique ou herméneutique et, oui, c’est un des mécanismes du racisme. Un des mécanismes de discrimination sociétale et parfois institutionnelle. Un des mécanismes que Savonarole, Axelle D, Ellen et d’autres s’ingénient à implémenter dans les esprits, chacun selon ses goûts et préférences personnelles. À votre décharge, vous vous y prenez autrement pour être insupportable. Je ne peux pas vous faire ce reproche-là.
Quant à la constitution suisse, oui, elle fait référence à Dieu. Elle ne le devrait pas. Mais mes copains de l’Evangelische Volkspartei (EVP) à Zürich ne m’ont jamais dérangé autant que ceux en France qui souhaitent inscrire les racines chrétiennes de la France dans la constitution pour opérer un retour sournois de la religion d’État. Et l’EVP ne me dérange même pas autant que Serge Hirel, qui ose prétendre que la Constitution ou une quelconque loi française cantonne la religion à la sphère privée, ce qui n’est absolument pas le cas. La religion fait partie de la vie publique et de l’espace public en France. On avait le droit de siéger en soutane au Palais Bourbon, droit révoqué en 2018 (et pas en 1905…) révocation que je déplore avec effusion ; tout comme je ne trouve pas que l’historique expulsion des chartreux soit réellement à l’honneur de la France et de la laïcité. Mais on met simplement quelques règles: pas de prières de rue. Et on nie catégoriquement au terrorisme le statut d’une religion dont on protègerait le culte en France. Car le terrorisme n’est pas une religion.
Parce que de la même manière que toutes les religions ne se valent pas (cf. islam) eh bien… toutes les pratiques du christianisme politique ne se valent pas. Le parti évangélique suisse ne me dérange donc que peu voire pas du tout. Ils sont très bien élevés, et respectueux de la liberté de conscience. Plus que nos laïcards. Le Salon Beige et le cléricalisme à la mode RN me rendent par contre beaucoup plus chafouin. Et c’est pour cela que je m’oppose à toute référence aux racines chrétiennes dans la constitution française et dans tout texte européen. Tant que certains persistent à être irrespectueux de la liberté de conscience.
Vous, votre problème est un peu différent: vous confondez liberté de conscience et suspension du jugement obligatoire. Jésus est-il mort pour nous sauver ? La Terre est-elle ronde ou plate ? Pour vous satisfaire, il faudrait prétendre que c’est une demi-sphère. Peut-être même une demi-sphère sur le dos d’une tortue. Non, Aliocha: Dieu n’existe pas. Il n’a pas sa place dans une constitution. Même un monarque absolu comme Hans-Adam II du Liechtenstein le reconnaît désormais ; mais pas nos nostalgiques du Roy, qui sont plus royalistes que les monarques absolus. À ce niveau, c’est du Benny Hill. C’est très Yakety Sax.
@ Tipaza | 13 janvier 2022 à 13:35
« Je vous ai dit, il n’y a pas longtemps que vous aviez des problèmes de vocabulaire, hélas ça se confirme. »
Comme tous les gens de droite et plus exactement de la droite dure, vous vous attardez trop sur les « détails » et pas assez sur le fond. Laissez tomber avec mon vocabulaire. D’une façon générale je pense savoir assez bien exprimer mes pensées et si certains ne comprennent pas du premier coup, je suis à leur disposition pour leur donner des explications complémentaires. Mais bien sûr il y a des cas où même avec les explications les plus poussées, ils ne comprennent pas. Là je ne peux rien pour eux. 🙂
@ Achille 12h56
« Je trouve assez navrant que ce monsieur qui a toujours privilégié les valeurs de la cellule familiale, abandonne son épouse avec qui il a été marié pendant 40 ans pour vivre une amourette avec une femme de 35 ans de moins que lui. »
Madame Michu donne des leçons de maintien !!
Et par ailleurs que savez-vous des relations que Z entretient avec sa femme ?
Epargnez-nous vos saillies (!!) issues de Closer ou Voici !
« Ainsi se terminent souvent les histoires d’amourette passagère de vieux beaux (enfin quand je dis beaux c’est une façon de parler, bien sûr !). »
Rédigé par : Achille | 13 janvier 2022 à 12:56
Achille, la collection Harlequin sur ce blog.
Clichés, poncifs et moraline bien-pensante à toutes les pages.
Donner des leçons de maintien à Tipaza, une des plus belles plumes de ce blog, c’est voir Montfleury enseigner à Cyrano l’alexandrin.
Cherchez l’intrus.
M. Macron n’est pas encore candidat à l’élection présidentielle.
Son épouse a dit qu’il en avait envie, mais qu’il n’avait encore rien décidé. Il faut attendre.
En attendant je ne comprends pas que M. Macron apparaisse dans les sondages.
Il semblerait que la concomitance entre les articles DE GAULLE et NOS POLITIQUES dans le déroulé du blog n’ait pas été épinglée – sauf erreur de ma part mais on voudra bien excuser ma nonchalance et mon attitude de lire parfois les commentaires d’un derrière distrait (notamment quand les « peu sachant » s’interrogent sur le sexe de sbriglia ) – et on oubliera vite les motivations qui déterminèrent PB à évoquer le Général, son temps et ses œuvres et aussitôt après de parler du présent, de ses stars et de ses immondices.
Et pourtant ne sommes-nous pas aujourd’hui dans une situation pire que celle de 1939, que nous attendons un personnage qui émerge de la Nation et qui prenne sur lui d’incarner le Salut ?
De Gaulle… Zemmour !
Les boches… les arabes !
La relève du pays… le maintien civilisationnel !
@ Achille | 12 janvier 2022 à 19:57
« Je n’ai d’ailleurs pas vraiment compris pourquoi ils [les parrainages] ne le sont pas [anonymes]. »
Vous avez la mémoire courte quand ça vous arrange. Cette disposition scélérate a germé en 2016 dans l’esprit fertile en coups bas de votre ex-patron Flanby, apparatchik en chef du PS pendant de nombreuses années. Et, si mes souvenirs sont bons, MLP a rencontré quelques difficultés pour réunir ses signatures en 2017.
Cette fois, ce n’est plus une candidate majeure, mais quatre qui sont dans la nasse. Même s’ils s’en sortent grâce à des manœuvres bien peu avouables, ce texte reste une tentative de détournement de la démocratie. Accusés : Hollande et aussi Macron, qui n’y a rien changé.
« Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller consulter sur le site internet du Conseil constitutionnel »
Pinocchio, votre nez s’allonge…
« Ceci d’autant que ledit parrainage ne constitue absolument pas une adhésion aux idées du candidat. »
Exact, Mais 99,99 % des citoyens pensent le contraire. Allez-y ! Convainquez-les !
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@ Achille | 13 janvier 2022 à 08:41
« Je crains toutefois que s’il n’accède pas au second tour, ce qui est probable, elle le largue comme un vieux kleenex la Rastignac en jupon. 🙂 »
Un autre, chassé du trône, ira pleurnicher dans les bras de sa maman…
Bon, c’est aussi bas que votre petite perfidie.
Vous en sauriez plus sur Eric et Sarah si vous aviez regardé BFM TV hier soir… Mais n’oubliez pas néanmoins d’acheter Closer, excellente feuille politique.
Dernière minute : selon le sondage Elabe pour Les Echos paru à l’instant, la cote de confiance du Roi dégringole de 4 points, à 32 % l’étiage de décembre 2020. Achille, il faut ramer plus fort !
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@ Achille | 13 janvier 2022 à 12:56
Achille, je viens d’appeler un ami chez Closer… Il vous embauche ! À condition que vous respectiez le conseil de Tipaza (13:35)
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@ Axelle D | 12 janvier 2022 à 20:07
Il me semble pour ma part qu’au contraire, nous devrions tirer profit de ces regards extérieurs. Nous Français, nous contentons trop souvent d’admirer notre nombril.
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@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 00:48
« Ces dernières années, de retentissantes attaques de fourgons blindés ont secoué les routes paisibles de Suisse. »
On ne peut exporter que ce que l’on sait faire… Vu l’état de notre balance du commerce extérieur, tout est bon pour faire rentrer quelques sous… et chacun sait, de ce côté de la frontière, que la Suisse est un coffre-fort.
« Le CERN est à Genève. »… et son anneau est en partie en France. Vous n’allez tout de même pas nous rejouer le coup des Italiens qui veulent annexer notre sommet du Mont-Blanc ! Si vous insistez, la France va réquisitionner Claude Luçon pour percer un puits et détruire ce matériel souterrain qui nous a envahis secrètement !
Pour le reste, plus sérieux, bien d’accord avec vous ! Pour ma part, mon nom indique que j’ai quelques racines moyenâgeuses du côté du Pays de Galles. Bref, je suis un immigre de la 30e génération…
https://www.youtube.com/watch?v=YFOy6Kd1DXM
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@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 13:53
« Et l’EVP ne me dérange même pas autant que Serge Hirel, qui ose prétendre que la Constitution ou une quelconque loi française cantonne la religion à la sphère privée »
Je vous laisse à l’apprentissage du sens du terme « LAÏCITE ». Un indice : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » (art. 2 de la loi de 1905)
« Mais on met simplement quelques règles : pas de prières de rue. »
Faux : « Les cérémonies, processions et autres manifestations extérieures d’un culte, sont réglées en conformité de l’article L2212-2 du code général des collectivités territoriales. » (art. 27 de ladite loi). On peut le regretter. C’est effectivement une incursion de la sphère privée dans l’espace public, mais elle est étroitement réglementée.
Pour ma part, la référence, dans le Préambule de notre Constitution, à la culture judéo-chrétienne ne me dérangerait pas. Cette affirmation n’a strictement rien à voir avec la croyance en Dieu ou la soumission de l’Etat à l’une ou l’autre des religions chrétiennes. Elle n’interdirait pas la présence sur notre sol d’autres cultures, avec un seul bémol : ne sont acceptables que celles dont les membres reconnaissent la primauté de notre Constitution et donc respectent notre culture.
@ Serge HIREL
Les regards extérieurs n’ont rien de choquant s’ils restent dans certaines limites compatibles avec le respect dû au pays d’accueil. Ce qui exclut les critiques acerbes et le dénigrement systématique.
J’ai moi-même résidé et travaillé dans plusieurs pays étrangers et me suis toujours obligée à en respecter les codes, us et coutumes, à en apprendre la langue, découvrir les particularités et les richesses, etc. Question de savoir-vivre élémentaire…
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 17:46
« Dernière minute : selon le sondage Elabe pour Les Echos paru à l’instant, la cote de confiance du Roi dégringole de 4 points, à 32 % l’étiage de décembre 2020. Achille, il faut ramer plus fort ! »
À chacun ses instituts de sondage.
Celui de LCI qui date d’aujourd’hui 13 janvier, donc tout frais, donne Emmanuel Macron à 26,5 %. Il a donc perdu 0,5 point et est à 9,5 points devant Valérie Pécresse et 10 points devant MLP.
Si l’écart entre le président sortant et Valérie Pécresse est plus faible au second tour qu’avec MLP, encore faut-il que la candidate de LR accède à ce second tour. Vu ses bourdes dans ses discours, elle risque bien de se faire voler le second tour par MLP. Ce serait ballot ! 🙂
Et puis comme disent les paysans: « C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ».
On peut se la jouer demi-sphère et liberté de conscience pour vendre sa croyance en l’inexistence de Dieu.
On ne fera pas croire qu’on n’a toujours pas compris le mimétisme et l’incroyance en la violence, ni le racisme de Marchenoir, qui prétend que les noirs sont des êtres inférieurs.
Après peut-être voudrait-on jouer les têtes de turc et le rédempteur, on ne saura que confirmer qu’on a parfaitement compris les mécanismes du sacré, décrits anthropologiquement.
@ Serge HIREL
« On ne peut exporter que ce que l’on sait faire… Vu l’état de notre balance du commerce extérieur… »
C’est effectivement la balance du commerce extérieur qui garantit que la Suisse est propre.
« Je vous laisse à l’apprentissage du sens du terme « LAÏCITE ». Un indice : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. » (art. 2 de la loi de 1905). »
La « République », c’est l’État. Pas la société. Faire la distinction n’est pas maurassien: c’est anti-totalitaire.
Que l’article 2 s’applique à l’État, c’est très bien. L’article 2 ne s’applique pas à la société, qui n’est pas l’État. Je fais partie de la société. Pas de l’État. L’article 2 ne s’applique donc pas à moi. J’ai le droit de reconnaître, de salarier, ou de subventionner un culte.
Et comme la théologie est une discipline universitaire, il convient, au motif que la laïcité n’empiète pas sur la liberté académique, d’accepter dans une certaine mesure l’expression des religions y compris au sein de l’État. Puisque l’Université, en France, c’est l’État.
Et Jupiter l’a bien compris.
La Constitution s’applique donc à l’État. Pas à la société. Et la Constitution contraint l’État à me garantir ma liberté d’avoir une quelconque orientation religieuse ou philosophique, et de l’exprimer en public. D’en débattre. Il violerait sa constitution sur la liberté d’expression ainsi que ses engagements internationaux s’il ne le faisait pas.
« « Mais on met simplement quelques règles : pas de prières de rue. » Faux… »
Je ne comprends pas bien en quoi ce que je dis est « faux ». Je n’ai rien contre les cérémonies, processions et manifestations extérieures d’un culte. Je trouve que l’obsession restrictive française en la matière relève d’un athéisme d’État larvé. Que je condamne.
Par contre, les prières de rue, c’est une autre affaire: c’est une stratégie d’occupation du territoire. En Inde, les muz’ paralysent les autoroutes pour prier dessus et jouent les persécutés quand les gens klaxonnent. Si on autorise les gens à prier dans la rue ou dans les parcs publics de manière ostensible, on va se taper le même genre de délires qu’en Inde: après que les muz’ font Nawaz dans un parc, les hindous débarquent et font des rituels de purification. Nous avons le droit en France de dire « non » à ce genre de sketchs.
La question des processions n’est donc en soi pas comparable à celle des prières de rue.
Je n’ai rien contre l’expression publique de la foi. Qui n’est pas contre la laïcité.
La laïcité, c’est la neutralité de l’État. Pas de la société. Et un préambule glorifiant la culture judéo-chrétienne qui s’est acharnée à détruire le paganisme gréco-romain ou les druides, c’est célébrer des destructeurs. En plus d’être une entorse majeure au principe de ne pas faire dépendre la loi d’un fondement religieux dogmatique. Un principe non écrit dans la loi, mais bien dans la littérature philosophique, et bien plus fondamental qu’une adhésion ritualisée à un principe de laïcité. Qui, comme tout principe, est critiquable et révocable.
Bien qu’en les temps actuels, il convienne de le défendre bec et ongles. Mais je m’oppose par contre à ce que vous le dénaturiez en prétendant qu’il s’applique à la société alors qu’il ne s’applique qu’à l’État. À la fameuse « République », dixit la Constitution.
« …ne sont acceptables que celles [les religions] dont les membres reconnaissent la primauté de notre Constitution et donc respectent notre culture. »
Je ne reconnais pas la primauté de la Constitution sur ma conscience. Pas plus que je ne reconnais la primauté des lois mosaïques sur ma conscience. La Constitution s’impose à l’État. Pas à la société. Ni à ma conscience. La Constitution protège d’ailleurs ma conscience du type d’intrusion étatique que vous tentez de cautionner.
« Cette affirmation [référence constitutionnelle au judéo-christianisme] n’a strictement rien à voir avec la croyance en Dieu ou la soumission de l’Etat à l’une ou l’autre des religions chrétiennes. »
Vous savez bien que c’est parfaitement faux. Il s’agit de pinailler comme vous le faites, de jouer les naïfs devant les juges comme le font les Geoffroy de Lagasnerie, mais à la sauce de la droite, et de pratiquer le grignotage par la stratégie du fait accompli pour faire revenir la religion dans la loi. Comme quand Jean-Paul II ose affirmer que les droits de l’Homme sont un don de Dieu. C’est vraiment se moquer puissamment du monde que d’affirmer ce genre d’inepties contrefactuelles.
@ F68.10 | 13 janvier 2022 à 13:53
« Quand un noir en Amérique se voit dénier toute valeur à sa parole quand on le juge… »
Rhâââ… arrêtez. Ça a peut-être été le cas en 1950 (je ne sais pas, il faudrait vérifier), mais ce qui est certain, c’est que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est l’inverse. Ce sont les Blancs qui sont systématiquement discriminés par la justice lorsque des Noirs sont en cause. Il suffit de voir l’affaire George Floyd. Ou de lire V-Dare tous les jours.
Pour commencer, les juges, les procureurs, les jurés, les policiers et les membres de la Cour suprême, qui disent le droit, sont souvent noirs eux-mêmes…
Note: lorsque la presse américaine fait état d’une « injustice » dans une affaire impliquant un Noir, toujours se méfier de la relation des faits et la vérifier. Dans la plupart des cas (pour ne pas dire tous), on s’aperçoit, au bout de quelques jours, que les journalistes ont dissimulé les faits qui vont à l’encontre de la thèse « anti-raciste », que les témoins ont menti, et que les prétendues « violences policières racistes », par exemple, étaient un acte de légitime défense parfaitement légal et justifié.
Parfois commis par des policiers noirs, d’ailleurs… la mythologie gauchiste suppose que tous les policiers américains sont blancs et toutes leurs « victimes » noires, ce qui est loin d’être le cas. Certains services de police sont majoritairement noirs, tout simplement parce que la ville où ils exercent l’est.
@ F68.10
« L’Eglise, pour sa part, a reçu de son fondateur Jésus Christ le devoir de proclamer l’égale dignité de toutes les personnes en tant qu’enfants de Dieu. Elle n’a pas manqué, au cours de ces quarante années, de réaffirmer les fondements transcendants des droits humains et d’encourager les actions dynamiques menées en notre temps pour promouvoir ces droits. Selon l’enseignement de l’Église, les droits de l’homme sont fondés en Dieu Créateur: il a doté toute personne d’intelligence et de liberté ; il a voulu que l’organisation de la société soit mise au service de l’homme. »
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/messages/pont_messages/1988/documents/hf_jp-ii_mes_19881206_40th-onu.html
Vous confondez fondement et don.
Vos croyances athées sont garanties, qui sont de votre liberté fondamentale.
Et c’est très bien ainsi, le don est la liberté, le fondement des droits en Celui qui la laisse à chacun.
C’est un renversement complet de la définition de la divinité, quand elle est placée au service de l’homme et non, comme chez tous les intégristes, athées compris, comme un instrument de rétorsion, pour ne pas dire d’oppression.
Cela n’a rien à voir avec une quelconque demi-sphère posée sur le dos d’une tortue, mais avec le fait que l’organisation d’une société soit mise au service de l’humain, toute personne étant égale au nom de cette définition de la toute-puissance du Dieu créateur, notamment la personne athée qui, même si elle ne reconnaît pas cette toute-puissance, n’a pas latitude à nier cette égalité des humains au nom de sa croyance qu’elle estimerait supérieure.
« …sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres… »
Ou l’horizontalité équilibrée des relations entre les humains comme définition d’une verticalité transcendante, la justice au singulier, en quelque sorte.
BRÈVE RENCONTRE
Il est là, sur le trottoir d’en face près d’un passage protégé ; un Blanc correct : costard bleu, chemise blanche, cravate noire nœud serré, glabre, cheveux noirs coupés courts. Il a son téléphone dans la main… on est à un carrefour… il doit attendre un taxi. Je ne vois que lui. Je me dis que je le connais ce type, je dois l’avoir vu quelque part, avec l’athélée on voyage beaucoup… soudain tchak !… c’est parti.
Le feu passe au vert, je traverse, m’approche de lui et lui dis tout de go : « Il me semble que je vous connais ! ». Il murmure aussi sec : « Philippot ». J’ai du bol, un type comme lui avec un mec comme moi, en ce moment, la situation politique, les désastres qui pointent, je l’entreprends… gonflé non ?
Il se prête au jeu, quand même, entre Français on peut encore parler sans se faire malmener, insulter ! Je commence prudent. « Je vous aimais bien quand vous étiez au FNRN… je vous ai aimé encore plus quand vous en êtes parti ! » C’est une bonne entame, il me regarde étonné, j’en profite pour lui parler du présent brûlant.
« Avez-vous vu cette bombe que le petit séfarade [*] vient de balancer sur l’École et l’Enseignement ? »
Il me répond : « On va s’en occuper ! » Ça m’encourage à poursuivre… après tout je pourrais être un flic de l’anti- France, modèle Benalla… bon d’accord je n’ai pas le look !
« Savez-vous que ce serait chouette si, sur votre lancée, vous alliez jusqu’à lui ? Un truc à donner un grand coup dans le jeu de cartes ! Décisif peut-être ! » Il reste muet… peut-être interloqué ! Je n’attends pas une réponse, je lui souhaite une bonne journée et me trisse comme un malfaiteur. J’ai bon espoir… quoi d’autre que d’espérer ?
[*] Dire le petit séfarade pour parler de Zemmour c’est affectueux mais impropre. Une brute (probablement) nous rappelait qu’il était né à Montreuil (anciennement territoire français) et que par conséquent, dès sa première bouffée d’oxygène il est ashkénaze, juif d’Europe, de ceux qui – malgré des pogroms répétitifs – se développèrent et s’épanouirent à l’ombre de la Chrétienté et qui donnèrent Montaigne, Spinoza, Proust, Fermi, Einstein, Mahler, Rubinstein, Menuhin, Modigliani, Soutine…
@ Serge HIREL | 13 janvier 2022 à 17:46
« Vous en sauriez plus sur Eric et Sarah si vous aviez regardé BFM TV hier soir… Mais n’oubliez pas néanmoins d’acheter Closer, excellente feuille politique. »
Non, je n’ai pas regardé l’interview de Zemmour sur BFM. Tout comme je ne lis pas Closer.
Par contre j’ai appris en consultant les médias sur Internet que Sarah Knafo avait été agacée par cette révélation vu qu’elle a été mise devant le fait accompli.
À défaut de Closer, ci-joint un article de Gala qui le confirme.
Manifestement elle préfère que les médias et donc le public, la considèrent comme l’inspiratrice de la campagne du polémiste plutôt que « sa poule ». C’est qu’elle a du caractère la petite et surtout de l’ambition.
Pas très romantique comme relation sentimentale entre les deux tourtereaux… 🙂
@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
« Pas très romantique comme relation sentimentale entre les deux tourtereaux… 🙂 »
Merci Achille de suivre pour nous les amours d’un hippocampe et d’une sirène.
Tenez-nous au courant.
@ F68.10
Vous proposez de privatiser la sécu. D’autres pays ont une sécurité sociale qui n’est pas ouverte aux clandestins, qui ne sont pas des citoyens, et ne s’en portent pas plus mal.
Faut-il aussi privatiser la CAF ? Selon votre logique, oui, il le faut. Les allocations adultes handicapées n’ont jamais été aussi détournées que ces dix dernières années.
Il y a beaucoup de choses que nous pourrions privatiser selon votre logique, puisqu’on se refuse à les limiter aux citoyens et que l’on crée un appel d’air évident. D’une manière générale, tout ce qu’on nomme système social français.
Il y a 20 ans, je me serais lamenté de vos propositions sabotant les acquis collectifs des citoyens français. Après 20 ans à subventionner en pure perte la présence d’individus désagréables pas même citoyens, je vous dirais n’en avoir plus grand-chose à cirer.
Lorsque l’un paye pour le repas pour son enfant à la cantine à 10 euros, c’est pour qu’un enfant immigré d’Afrique (on ne parle pas des enfants d’ambassadeurs ou de dictateurs) paye 0,35 centimes le même repas. Multiplié par le nombre de jours de classe. Ce même enfant dont le niveau scolaire est bien souvent, y compris dans sa culture d’origine, si faible que cela impacte négativement l’activité d’enseignement. On ne peut pas faire venir tous les illettrés, voire analphabètes, du tiers-monde et maintenir un ascenseur social en état de fonctionnement.
Bien entendu, tout ce système social basé sur une forme de solidarité nationale à perdu son temps, à force de nier l’existence et les limites de la Nation.
Lorsque le Conseil constitutionnel a estimé que la fraternité de la devise de la République s’adressait aux clandestins, il a transformé la solidarité nationale en solidarité extranationale.
Cela satisfait vos sentiments anticommunistes et antiracistes ?
Comme vous le dites, il n’y aurait « Plus d’usagers. Plus de service public réservé aux nationaux. Que des clients. Le règne du pognon ». Plus de solidarité non plus.
Par contre, lorsque vous écrivez qu’il n’y aurait plus non plus « d’excuses moisies pour nier des soins médicaux au motif de la couleur de peau », je me demande sur quoi cette suggestion absurde repose. Les hôpitaux sont racistes maintenant ?
@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
Cette histoire est surtout « douloureuse et humiliante » pour Mylène C, l’épouse répudiée après 40 ans de mariage et 3 enfants, alors qu’elle avait été jusqu’à venir à Villepinte pour soutenir son mari.
Une triste aventure qui n’appellerait aucun commentaire si Zemmour ne s’était pas à maintes reprises posé en modèle et en donneur de leçons sur le couple et la famille (traditionnelle).
@ Aliocha
« Vous confondez fondement et don. »
Oui. Je suis un débile. Je sais. Heureusement que les religieux sont là pour m’expliquer la vie.
« Cela n’a rien à voir avec une quelconque demi-sphère posée sur le dos d’une tortue… »
Anecdote au sujet de William James:
Une petite vieille dame: « Votre théorie comme quoi le Soleil est au centre du système solaire, et comme quoi la Terre est une sphère en rotation autour du Soleil semble en effet avoir un séduisant semblant de crédibilité, Mr. James, mais elle est fausse. J’ai une meilleure théorie. »
W. James: « Et quelle est-elle, Madame ? »
Petite veille dame: « Que nous vivons sur une croûte de terre sur le dos d’une tortue géante. »
W. James: « En admettant que votre théorie soit correcte, Madame, sur quoi reposerait cette tortue ? »
Petite vieille dame: « Vous êtes vraiment un homme plein de finesse, Mr. James, et c’est une excellente question, mais j’ai une réponse pour vous. Et la voici: cette première tortue se tient sur le dos d’une seconde et beaucoup plus grande tortue, qui se tient juste en dessous. »
W. James: « Mais sur quoi cette seconde tortue reposerait-elle ? »
Petite vieille dame: « Inutile de tenter de me coincer, Mr. James: ce sont des tortues, aussi bas décidons-nous de descendre. »
« Ou l’horizontalité équilibrée des relations entre les humains comme définition d’une verticalité transcendante… »
Une verticale transcendance faite de tortues.
@ Axelle D | 14 janvier 2022 à 13:46
Je vois que pour une fois nous sommes d’accord. L’épouse de Zemmour ne méritait pas cette humiliation qu’elle subit avec une grande dignité.
@ F68.10
Vous n’êtes pas débile, vous citez Jean-Paul II incorrectement.
Quant à vos tortues, à force de jouer les vilains petits canards, on ne s’aperçoit pas quel cygne on est devenu, tant pis pour vous.
@ Achille | 13 janvier 2022 à 22:05
Comment faut-il vous le dire ? La procédure des sondages « rolling » (panel glissant), tel celui de LCI, ne permet pas de les comparer avec les enquêtes hebdomadaires. En clair, le sondage que vous citez indique que Macron a perdu 0,5 point sur celui de la veille… Achille, ramez !
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@ Achille | 14 janvier 2022 à 08:49
Bravo ! Vous diversifiez vos sources d’information… N’omettez pas VSD, Femme actuelle, France Dimanche, Public, Ici Paris, Nous deux, Oops, Destins brisés, Point de vue, Confidences… Non, pas Madame Figaro, il n’y a que Brigitte et Valérie qui l’intéressent…
« sa poule »…
Qu’en termes galants ces choses-là sont dites… Encore que, finalement, vous avez raison : Sarah Knafo lui a pondu… une campagne de grande qualité. Et Gala, dont les éditos politiques font fureur, souligne ses dons : elle s’est agacée des propos du candidat, non parce qu’il a officialisé leur relation, mais parce qu’elle a compris avant tout le monde que cette révélation allait faire la « une » des médias et ainsi occulter le reste de ses propos. Ce qui, effectivement, s’est produit.
@ Aliocha
Arrêtez votre char, Aliocha. Et lisez le 4ème paragraphe de ce texte de JP2 de 1982. Il n’y fait aucune différence entre « fondement » et « Don de Dieu ». Et dans les deux cas, c’est inacceptable.
Notez que je suis ici d’une politesse extrême… alors évitez de me pousser à vous dire mes quatre vérités à ce sujet. Changez donc de sujet…
@ Axelle D | 14 janvier 2022 à 13:46
Encore des photos volées par les paparazzi et l’affreuse Mimi Marchand, habituée des mises en examen et tickets d’entrée à la case prison ?
@ F68.10 | 14 janvier 2022 à 00:03
« La Constitution s’applique donc à l’État. Pas à la société. »
N’y a-t-il pas dans votre esprit une certaine confusion entre l’Etat, la société, la nation, la patrie, entre le citoyen et l’individu ? Prenons par exemple la liberté de conscience. Même la loi suprême d’un Etat, même celle de la pire dictature, qui peut imposer sa règle à ses citoyens, qui composent la nation, ne peut annihiler cette liberté individuelle. Même face au peloton d’exécution, le condamné à mort pour s’être opposé au régime, conserve son entière liberté de conscience.
En revanche, l’expression au sein de la société de la pensée individuelle exige, même dans une démocratie, des règles qui s’imposent tout autant à l’individu qui doit respecter la pensée de l’autre qu’à la société qui doit accepter que chaque individu possède en propre sa liberté de conscience.
Contrairement à la liberté de conscience, la liberté d’expression ne se conçoit qu’encadrée (article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi »). Déclaration à laquelle le préambule de la Constitution de 1958 fait référence.
« Je n’ai rien contre les cérémonies, processions et manifestations extérieures d’un culte. (…) Par contre, les prières de rue, c’est une autre affaire : c’est une stratégie d’occupation du territoire. »
Quelle est selon vous la différence entre un cantique chanté en marchant lors d’une procession et le même psalmodié par des fidèles assis lors d’un office en plein air ? N’y a-t-il pas dans les deux cas « stratégie d’occupation du territoire » ?
Chaque année, à Valenciennes, une procession d’une quinzaine de kilomètres autour de la ville célèbre le don par la Vierge Marie d’un « cordon tutélaire » qui la sauva de la peste… Le mécréant – pardon le laïcard – ne peut-il pas voir dans cette célébration une volonté d’entourer un territoire pour le faire sien ?
Allons même au-delà du culte en plein air. Quand un imam salafiste prononce un prêche antifrançais, qu’il le fasse en plein air ou à l’intérieur d’une mosquée, n’est-ce pas, dans un cas comme dans l’autre, une tentative d’agression contre la France ?
On peut même estimer que si, dans les semaines qui viennent, au cours d’un office, un prêtre catholique donne une consigne de vote, il en fait une réunion politique, s’adresse non plus à des fidèles mais à des citoyens et transgresse ainsi la loi française (article 35-1 de la loi de 1905 : « Il est interdit de tenir des réunions politiques dans les locaux servant habituellement à l’exercice d’un culte… ».
@ Serge HIREL
1. Je pense ne faire aucune confusion: la Constitution régit l’État et le fonctionnement de l’État, texte par lequel l’État s’auto-limite pour préserver les libertés fondamentales tout en garantissant son bon fonctionnement. Ni plus ni moins. Elle ne s’impose pas à moi. La loi s’impose à moi, mais pas la Constitution. La Constitution contraint l’État à protéger mes libertés.
2. Une dictature, quand elle utilise la force pour imposer ses vues, empiète sur la liberté de conscience. Enfermer les muz’ parce qu’ils sont muz’, c’est la violer. Comme en Chine. Fermer des mosquées comme on le fait actuellement, c’est OK. La liberté de conscience, ce n’est pas, contrairement à ce que vous semblez croire, un concept métaphysique à la sauce de l’Étranger de Camus. C’est un prérequis pour que la conscience de la société ne soit pas violée par l’État au travers du viol de la conscience de ses individus. C’est un critère essentiel qui fait qu’une société est libre et que l’État est à son service et pas l’inverse. Qu’elle ne soit pas terrorisée par l’État.
3. Il n’y a aucune obligation de respecter la pensée de quiconque. Aucune. Un catholique n’a pas à être contraint à respecter mon athéisme. Il est libre de trouver que c’est de la plus pure foutaise. C’est à ce prix que je peux exiger ma liberté de conscience d’athée de manière symétrique. Idem pour les muz’. Il n’est par contre bien sûr pas question de cracher sur le gens dans la rue sous prétexte qu’on ne respecte pas leurs idées. Mais il n’y a simplement aucune obligation de respecter les idées d’autrui. Si on y était obligé, il n’y aurait pas de controverse possible et donc pas de progrès possible, intellectuel, scientifique ou social. La controverse est certes impossible quand on se crache dessus dans la rue ; mais elle est tout autant impossible quand on est forcé de respecter la pensée d’autrui. Un pro-vax est-il contraint de respecter la pensée d’un anti-vax ? Non. Un anti-vax est-il contraint de respecter la pensée d’un pro-vax ? Non. Un anti-vax a-t-il pour autant le droit de falsifier ses certificats vaccinaux ? Non. Idem pour les religions.
4. La différence entre une procession, un cantique chanté en pleine rue et les prières de rue musulmanes, c’est qu’il n’est pas très difficile de trouver des propos de muz’ lambda qui considèrent qu’interdire les prières de rue, c’est signer le fait de devenir un ennemi de l’islam (terme théologico-technique) et que cela légitime donc le djihad. Face à ce niveau de chantage, il n’y a aucune négociation possible. Il convient alors d’accepter la confrontation, et d’expliquer clairement que les prières de rue, c’est si on veut, quand on veut, et comme on veut. Les cathos ont été dressés et ne posent plus le même type de problèmes. Ces distinctions ne relèvent donc pas seulement d’un pur formalisme du type cantique = prière de rue. Le contexte importe de manière massive.
5. Le mécréant ou laïcard n’a aucune raison de s’offusquer d’une procession comme à Valenciennes avec un cordon d’une quinzaine de kilomètres. Je ne me suis jamais offusqué d’une quelconque manifestation de ce type, en France ou en Suisse. Je suis même plutôt pour. La tactique qui, par contre, consiste à exiger des crèches et des sapins de Noël dans les mairies, ce n’est pas pareil: c’est une stratégie d’occupation. Mais, non, les processions, festivals ou autres, c’est l’expression de la société, qui est aussi religieuse. C’est en protégeant l’expression des religions dans la mesure où elles ne se lancent pas dans des stratégies de pression sociale qu’on peut garantir la liberté de conscience des non-religieux. Parce que c’est donnant-donnant. Dans la mesure où tout le monde joue le jeu. Ce qui n’est pas le cas de l’islam. Garantir que la société soit libre, c’est donc bien garantir qu’elle assume sa religiosité et simultanément garantir que les religieux ne profitent pas de leur liberté pour s’imposer indûment. L’idée est donc simplissime: la société doit être libre, ce qui inclut toutes ses composantes. Et ce qui exclut sa composante terroriste.
6. Quand un imam prononce un prêche anti-français, le problème n’est même pas que ce soit un prêche anti-français. C’est qu’un musulman absolument sérieux sur les fondamentaux est dans un mode de fonctionnement qui sacralise l’anti-christianisme viscéral et violent de l’Hégire, et qui, partout où il passe dans le monde, n’a qu’une obssession: détruire les religions autochtones, détruire les pouvoirs autochtones, détruire les cultures autochtones, détruire les églises et temples autochtones, détruire les lieux de savoir autochtones, imposer sa loi, et jouer les persécutés. La stratégie est bien rodée et fonctionne depuis plus d’un millénaire. Si ce n’était qu’un problème franco-français, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. L’enjeu à l’heure actuelle, c’est de permettre au musulman de base de se sentir français et de se distancer des pires aspects de sa religion. La question de la délinquance, de l’immigration, du terrorisme sont des sujets connexes et non-négligeables, mais néanmoins distincts de ce sujet précis.
7. Je n’ai rien contre l’interdiction pure et simple des Frères Musulmans en France. Car le terrorisme n’est pas une religion ; et car bien qu’apparemment non-violents, leur idéologie cautionne le terrorisme. Et le terrorisme n’a aucun droit à bénéficier des protections que la France accorde à ses minorités religieuses. Parce que cela n’est pas là une question de pur formalisme qu’on peut se permettre de traiter comme si le contexte réel du pays réel de la vie réelle n’avait aucune incidence sur le respect de la lettre de la loi ; comme si Al-Qaïda était une congrégation de Quakers, ou même seulement comparable à la frange violente du mouvement néo-luddite… Le terrorisme n’est pas une religion. Point.
8. Je ne cautionne pas l’idée d’interdire les réunions politiques dans les locaux servant à l’exercice d’un culte, quoi qu’en dise la loi. C’était nécessaire face au catholicisme d’antan, mais, sur le fond du fond, c’est 100 % abusif. C’est chinois. À l’heure actuelle, le problème n’est même pas que l’islam soit politique. C’est que les fondamentaux de l’islam sont déc*nnants et ne sont pas respectables, que le terrorisme dépasse dans les grandes largeurs ce qu’il est acceptable de qualifier d’activité politique, que la religion est une excuse pourrie et un catalyste aux délires ethnicistes et racistes des musulmans non seulement en France mais aussi et surtout à l’étranger, et qu’il convient de mettre un terme à cela. La religion ne peut excuser ou cautionner de telles attitudes et de tels comportements.
9. Ce n’est pas un problème « Islam contre République ». C’est un problème « Islam contre le reste du monde ». Et il est temps que cela cesse.
P.-S.: quand je me relis, je trouve que Zemmour est vraiment un amateur…
Je me demande si Valérie Pécresse n’est pas en train de commettre quelques erreurs qui lui font galvauder les votes pourtant précieux de plusieurs catégories d’électeurs.
Elle s’est empressée, sitôt nommée candidate des Républicains, de faire comprendre qu’elle était trop bien pour frayer avec les idées d’Éric Zemmour. Elle l’a fait à mots plus ou moins couverts, mais ses protestations d’honorabilité n’ont certainement pas mis à l’aise certains électeurs hésitants. Elle s’est positionnée là en centriste, c’est à dire en rivale d’Emmanuel Macron. Son parti appartient pourtant à la droite, et elle est censée la représenter.
Deuxième erreur (à mon sens) qu’avait déjà faite F. Fillon, elle insiste lourdement pour être perçue comme la femme qui veut « supprimer » une partie des fonctionnaires. Il est évident que les fonctionnaires se sentent donc montrés du doigt et menacés. « Supprimer des fonctionnaires », en plus d’être une formule agressive, représente un objectif inutilement négatif. L’objectif serait plutôt de rendre la fonction publique plus efficace et plus productive. Non pas contre elle, mais avec elle. Cela peut amener à ne pas renouveler certains postes une fois les fonctionnaires arrivés à la retraite, mais non à « supprimer » ceux qui les occupent. La distinction est primordiale.
Sur ce coup-là, V. Pécresse n’étant pas vraiment de droite cherche en fait un marqueur de droite. Et la voilà qui canarde 25 % de l’électorat en se réclamant de Margaret Thatcher, ce qui est ridicule, et maladroit. Déjà d’ailleurs, aux yeux des Français, il faut bien dire que ni Margaret Thatcher ni Angela Merkel ne représentent des symboles jeunes et excitants. Le cocktail mal assorti des deux donne une image composite déroutante, ni dynamique, ni adaptée aux problèmes actuels, de celle qui s’en réclame. C’est mal parti pour elle.
@ F68.10 | 16 janvier 2022 à 00:05
« La Constitution contraint l’État à protéger mes libertés. »
Qui octroie ces libertés, si ce n’est la Constitution ? À moins de considérer que les libertés sont d’essence naturelle et donc restreintes – et non pas protégées – par la Constitution.
« Enfermer les muz’ parce qu’ils sont muz’, c’est violer » la liberté de conscience.
Non, c’est violer la liberté d’expression. La pensée est inviolable. Quant au concept de conscience de la société, il me paraît fumeux, puisque la société est formée d’individus qui pensent chacun comme ils le veulent.
« Un catholique n’a pas à être contraint à respecter mon athéisme »
Si, cela s’appelle la tolérance. Il peut s’opposer à vos idées, les combattre (hormis par la violence), mais il doit les admettre, les respecter. Sinon, il n’y aurait plus de société possible.
« Il n’est pas très difficile de trouver des propos de muz’ lambda qui considèrent qu’interdire les prières de rue, c’est signer le fait de devenir un ennemi de l’islam »
Vous oubliez un peu vite qu’après 1905, les cathos ont utilisé les processions pour s’opposer aux laïcards, qu’ils considéraient comme des ennemis de Dieu…
« La tactique qui, par contre, consiste à exiger des crèches et des sapins de Noël dans les mairies… »
Le sapin de Noël n’est pas un symbole de foi chrétienne, tout juste un signe de fête et de joie partagée.
« L’enjeu à l’heure actuelle, c’est de permettre au musulman de base de se sentir français et de se distancer des pires aspects de sa religion. »
C’est-à-dire ne plus respecter les versets du Coran qui organisent et régissent la société et le comportement du fidèle vis-à-vis d’elle. Bref, le musulman doit faire sienne la loi de 1905. C’est pas gagné…
« Je ne cautionne pas l’idée d’interdire les réunions politiques dans les locaux servant à l’exercice d’un culte »
C’est un bon moyen d’éviter la pression des clercs sur leurs fidèles en matière d’opinion politique. Ceci est aujourd’hui indispensable en ce qui concerne les musulmans, mais n’est pas non plus sans intérêt dans les églises. D’ici avril, quelques sermons anti-Zemmour y fleuriront…
Pour le reste, je suis peu ou prou d’accord avec votre message, dont le parler franc est plutôt réjouissant. Hormis le terme « muz’ » qui me paraît péjoratif. À moins qu’en Suisse, il s’agisse d’un mot neutre, comme « cathos » pour « catholiques ».
@ Serge HIREL
« Qui octroie ces libertés, si ce n’est la Constitution ? À moins de considérer que les libertés sont d’essence naturelle et donc restreintes – et non pas protégées – par la Constitution. »
C’est l’histoire qui les a octroyés. La Constitution ne les octroie pas. Elle contraint l’État à les faire respecter en échange de l’estime qu’on lui porte et de sa légitimité à gérer les affaires publiques. Sur le fond, nul besoin de Constitution pour octroyer ces libertés. Les Anglais n’en ont pas. Ils fonctionnent sur le mode de la ritualisation de l’activité politique, un peu à la mode de Confucius, d’ailleurs, et les infractions à la ritualisation acceptée signent l’existence d’un danger à analyser.
« Si, cela s’appelle la tolérance. Il peut s’opposer à vos idées, les combattre (hormis par la violence), mais il doit les admettre, les respecter. Sinon, il n’y aurait plus de société possible. »
Non. Comme je l’ai dit, un catholique n’a pas à accepter mon athéisme. Ce n’est pas de la tolérance que d’exiger qu’il reconnaisse en préalable à toute discussion qu’il y a un noyau de vérité à l’athéisme qu’il serait contraint d’accepter par politesse ou tolérance pour que nous puissions vivre ensemble.
L’athéisme et le catholicisme ou l’islam sont des positions purement et simplement incompatibles intellectuellement. L’une d’entre elle est vraie, au plus. Les autres sont fausses. Et ne sont donc simplement pas respectables.
Le débat d’idées, lui, doit être respectée. Les arrangements sociaux pour la coexistence aussi, qui doivent être négociés. Mais il n’y a nulle place pour les respect a priori d’une quelconque croyance. Je n’exige pas cela d’un catholique ou d’un musulman vis-à-vis de l’athéisme. Un catholique ou un musulman n’a aucun droit à exiger une quelconque asymétrie en la matière.
Cela étant, moi, je vais plus loin que la tolérance: j’accepte les autres cultures. Je les valorise quand je trouve de quoi les valoriser. Sans complexe.
Mais je n’accepte pas des leçons de tolérance (et je ne parle pas là pour vous) de gens qui exigent de moi que je tolère leur intolérance de mes opinions, en exigeant par exemple que je reconnaisse que Dieu ou un quelconque prophète soit respectable a priori.
Par exemple: vous ne trouvez pas qu’Abraham soit un bonhomme quand même… bizarre ? Je veux dire, le bonhomme, il donne sa femme au pharaon. Pharaon qui, en entendant cette offre, trouve quand même qu’il a un pet au casque…
Dire cela, c’est du blasphème. Dire cela, c’est pris comme un signe que je suis intolérant. Non. Ce n’est pas cela, l’intolérance: c’est devoir être contraint de ravaler mon chapeau, et de céder devant l’injonction à accepter que certaines bigoteries sont plus sacrées que d’autres. Les appels à la tolérance ont souvent tendance à masquer cette hypocrisie et ces inacceptables doubles standards.
Je ne respecte donc aucune opinion a priori. Et je ne respecterai même pas une vérité si on me force à l’accepter ou à la réciter sous la contrainte de la loi ou de la pression sociale. Voilà pourquoi j’ai du mal, par exemple, outre la question religieuse, avec même l’idée de devoir sacrifier ma liberté de parole pour une parole contrainte sur un sujet tel que même le génocide nazi.
« Vous oubliez un peu vite qu’après 1905, les cathos ont utilisé les processions pour s’opposer aux laïcards, qu’ils considéraient comme des ennemis de Dieu… »
Cela a quand même changé. Je connais bien l’écosystème catholique, donc je sais que cela n’a pas changé partout. Mais c’est moins problématique.
Moi, j’aimerais rendre les catholiques plus libres. Je n’apprécie pas l’expulsion des chartreux. Je n’apprécie pas les réglementations des associations cultuelles qui ont quand même vocation à les cornaquer. Plus les religieux relâcheront leurs prétentions législatives, plus je pourrai facilement défendre leur liberté si ce n’est leur libération. Malheureusement, la vocation législative est au cœur de la théologie juive, chrétienne et musulmane. Tant que ces religions n’achèvent pas leur mue vers de la philosophie et de la culture, il me sera difficile de les défendre. Mais sur le fond, l’État n’a rien à faire dans la législation au sujet des religions ou même des sectes. Je n’aime pas le jeu trouble de la Miviludes, qui prend appui sur des problématiques bien réelles (dérives médicales ou criminelles) pour manifester une bonne dose d’hypocrisie en matière de liberté religieuse. Cela devrait basculer sur le droit commun: on devrait poursuivre des sectes pour charlatanisme médical sans avoir à faire des régimes spéciaux au motif de croyances. Il en va de même pour le secret de la confession chez les catholiques (cf. affaire des abus sexuels). Un religieux ou un membre d’une secte est avant tout un justiciable comme un autre. Il ne devrait avoir ni passe-droits, ni régime discriminatoire spécial.
« Le sapin de Noël n’est pas un symbole de foi chrétienne, tout juste un signe de fête et de joie partagée. »
C’est même un symbole païen. C’est une digestion par le christianisme (certains parlent même d' »appropriation culturelle ») du festival de Yule associé au thème mythologique de la chasse sauvage où Odin mène la charge. Un mythe, je crois, aussi lié à Diane chasseresse et aussi au culte des morts de la Toussaint / Halloween. Peu importe: certains l’utilisent pour pousser la religion là où elle n’a pas sa place. Christianisme ou pas.
« C’est-à-dire ne plus respecter les versets du Coran qui organisent et régissent la société et le comportement du fidèle vis-à-vis d’elle. Bref, le musulman doit faire sienne la loi de 1905. C’est pas gagné… »
Il n’est pas vraiment possible de convaincre un musulman sérieux que la loi des hommes a prévalence sur la loi de Dieu. Il faut l’imposer en pratique. Et, ensuite, combattre l’idée pour la faire reculer dans les consciences. Il n’est pas réellement possible de légiférer sur ce que les gens doivent croire. Ni souhaitable. C’est un travail d’argumentation et de pression sociale argumentative qu’il convient d’engager en la matière. Et c’est pourquoi il ne faut pas qu’une législation sur le blasphème contrarie ce travail.
« C’est un bon moyen d’éviter la pression des clercs sur leurs fidèles en matière d’opinion politique. Ceci est aujourd’hui indispensable en ce qui concerne les musulmans, mais n’est pas non plus sans intérêt dans les églises. D’ici avril, quelques sermons anti-Zemmour y fleuriront… »
Dans un monde parfait, une association cultuelle devrait avoir pour rôle de participer à la vie politique. Ce sont les contraintes du monde réel qui nous contraignent à ne pas adouber l’idée que nous vivons dans un monde parfait. Mais il est tout à fait légitime qu’une religion, comme toute philosophie, impacte le jeu politique et cherche à l’impacter. Pas par le terrorisme ou la pression sociale. Par la pression du débat public.
« Hormis le terme « muz’ » qui me paraît péjoratif. À moins qu’en Suisse, il s’agisse d’un mot neutre, comme « cathos » pour « catholiques ». »
C’est à force de fréquenter la pensée en anglais. La prononciation « mouzlim », je l’abrège. Un musulman est un être comme un autre, qui a droit au respect de sa personne. Par contre, sa religion est, je l’avoue, un aléa du destin bien sous-optimal. Je désapprouve. Mais en aucun cas je ne crache à la face d’un musulman, et s’ils se font cogner pour leur croyances, je les défendrai. Mais j’attaquerai leur croyance, et j’insisterai pour qu’ils aient la liberté de conscience, i.e. entre autres le droit d’apostasier sans avoir à subir une quelconque pression en conséquence.
Et je cautionnerai des mesures rendant certains de leurs préceptes coraniques de facto inapplicables.
« Valérie Pécresse dominera ce contraste, qui peut gêner, entre la fermeté roborative d’un discours, toujours espéré, jamais entendu au niveau présidentiel depuis 2017, et le velouté civilisé d’une voix qui paraît la démentir. Mais on n’est pas obligé d’être une « grande gueule » pour être fiable. »
Quelle purge que son discours ! Voyage au bout de l’ennui… comment peut-on être aussi piètre oratrice, aussi médiocre dans le phrasé, aussi amphigourique à contresens, aussi pitoyable verbeuse !
On lui dit de fendre l’armure, mais elle n’a pas d’armure si ce n’est un exosquelette artificiel… une mécanique grinçante qui donne des acouphènes comme dirait Savonarole…