Nos compatriotes juifs sont-ils en danger ?

Un tiers au moins de nos compatriotes juifs a peur.

Des enquêtes récentes ont en effet montré la forte progression des propos, des intimidations, des violences et des comportements globalement antisémites. Ce qui peut entraîner ici ou là un désir de ne plus apparaître comme de religion juive, par exemple en s’abstenant de porter la kippa.

Cette angoisse est légitime et ce serait se défausser que d’en imputer la seule responsabilité aux jeunes gens de certaines cités, essentiellement maghrébins, à cause du conflit israélo-palestinien qui ne cesserait pas de produire ses effets délétères en France.

Je crains que notre impuissance à lutter contre ces dérives et transgressions scandaleuses nous oblige à inventer un autre logiciel et j’avoue que sur ce plan je suis perplexe, tant il est difficile de combattre un fléau qui gangrène les têtes et se traduit presque mécaniquement en atteintes, en pulsions et en agressions. Comme si elles étaient naturelles pour ceux qui s’y abandonnent.

Pourtant on n’oublie pas l’Holocauste même si on a constaté qu’un pourcentage important de collégiens ne savait pas ce qu’était la Shoah et n’avait jamais entendu parler d’Auschwitz dont on vient de commémorer les 75 ans de sa libération en présence de 25 dirigeants étrangers (Le Figaro).

Je ne crois pas non plus qu’on en a trop parlé, qu’on nous a trop plongés dans l’horreur d’alors par des films et des documentaires et qu’il y aurait eu une saturation conduisant certains à libérer les vannes.

Il me semble que dans cet antisémitisme qui se développe insensiblement et/ou ostensiblement entre une part d’hostilité certaine de son impunité. La communauté juive est peu importante en France et si elle est présente et influente dans certains secteurs de notre vie nationale, elle n’a jamais causé le moindre problème ni créé le plus petit souci pour notre tranquillité et sécurité publiques. De sorte que, dans la quotidienneté, dans l’anonymat des transports, dans les rencontres de hasard, des groupes obtus, malfaisants peuvent s’en prendre sans risque aux juifs qui solitaires, inoffensifs, les croisent.

Je suis persuadé qu’il y a dans ces menaces, dans ces insultes répétitives, comme une dérivation facile et malfaisante vers nos compatriotes juifs parce qu’ils ne font peur à personne. L’antisémitisme de certains se masque derrière un antisionisme de prétexte ou sert d’exutoire à un racisme davantage attaqué et aujourd’hui peut-on contester une évolution ayant abouti à ce que le venin soit gravement et quasi exclusivement à imputer à l’islamisme ?

5d0836392400008c17925282

Au coeur de l’antisémitisme qui au fil des jours s’amplifie – au point où on quitte la Seine-Saint-Denis, on part en Israël ou on s’efface autant qu’on peut… -, il y a d’abord une immense inculture qui est très éloignée de comprendre ce que Georges Bensoussan a défini très justement, pour la Shoah, comme étant « une rupture dans l’histoire humaine ».

Il y aussi la certitude qu’on sera à l’abri de toute riposte – des citoyens trop civilisés pour se rebiffer d’où le sort qu’on fait aux réactions rares de la Ligue de défense juive – et que la répression ne nous atteindra pas.

Autrement dit il y a une surabondance d’un verbe indigné – quand des synagogues sont dégradées par exemple – et de dénonciations éthiques mais rien qui puisse réduire effectivement les horreurs banales du quotidien. Si on met à part les crimes islamistes qui ont tué des juifs et appelé poursuites et rigueur si les auteurs sont encore en vie.

La communauté juive est consciente du péril qui la menace et elle fait d’abord confiance aux associations qui la représentent mais qui ne peuvent qu’alerter, à la police pour sa protection et quasiment en dernier lieu au pouvoir qui se voit ainsi décrété peu fiable.

Face à cette montée de l’antisémitisme il faut d’abord ne rien céder nulle part. La liberté d’expression, si elle est capitale, est à distinguer des radicalités haineuses ayant pour cible les Juifs.

Ensuite il convient de ne rejeter par principe personne dans cette volonté d’éradiquer ce poison. On peut être en désaccord avec le RN sur le plan politique mais dénier à Marine Le Pen le droit de stigmatiser le racisme et l’antisémitisme, alors qu’elle a toujours été impeccable, elle, sur ce plan, est absurde.Tout ce qui sera de nature à constituer une solidarité contre l’intolérable devrait être bienvenu.

Enfin, pour chacun de nous, où que ce soit, autant qu’on peut, le courage du quotidien. Ne jamais se réfugier dans la posture du témoin indifférent ou impuissant. J’entends bien que c’est facile à dire, difficile à pratiquer mais au moins tentons d’être à la hauteur.

Pour que demain nos compatriotes juifs ne se sentent plus en danger.

Article précédent

Nicole Belloubet : Taubira sans le verbe...

Article suivant

Affaire Halimi : le président se crashe !

Voir les Commentaires (213)
  1. Denis Monod-Broca

    Être shohiste ou ne pas l’être.
    En Palestine, après la Passion, exécution d’un homme accusé du pire bien qu’innocent, le choix était : être chrétien ou ne pas l’être.
    En Europe, après la Shoah, extermination d’un peuple accusé du pire bien qu’innocent, le choix désormais est : être shohiste ou ne pas l’être.
    Le crime, dans les deux cas, fut collectif. Être chrétien consista longtemps, être shohiste consiste aujourd’hui, à se dédouaner sur autrui de sa propre part de culpabilité. L’antisémitisme est le blasphème suprême de la religion shohiste.
    S’obstiner à montrer du doigt, juger, accuser, condamner c’est ne rien comprendre à rien, c’est ne pas tirer la leçon de ces deux tragédies uniques dans l’histoire des hommes, la Passion et la Shoah.

  2. « Nos compatriotes juifs sont-ils en danger? »
    Vous êtes muet, cher P. Bilger, sur deux points essentiels dans ce billet où par ailleurs, on ne peut qu’être d’accord avec son développement.
    Ce ne sont pas seulement les Juifs qui sont en danger en France, mais les Français d’une façon générale. Séparer la communauté juive du peuple français est une erreur. D’abord, parce que les juifs sont français à part entière – les menacer c’est menacer la France – ensuite parce que les français – souchiens – sont autant menacés que les juifs. Et ça vous ne le dites pas.
    Dans leur dernier débat (Face à l’info), Zemmour et Finkielkraut rappelaient que dans les territoires perdus (750 en voie d’enclave islamiste, et 150 enclaves islamistes selon les informations officielles) les insultes « sale Français », « sale juif et sale sioniste » étaient présentes au même titre.
    Parler du problème de sécurité de seulement la communauté juive c’est occulter celui des Français d’une façon générale.
    Par ailleurs et c’est là qu’on retrouve la faiblesse de votre billet, pas une seule fois vous ne mentionnez les mots islam, islamisme comme cause majeure de cette insécurité ! Vous connaissez la formule « Ne pas nommer les choses… »
    Tant que nos élites se cacheront derrière les mots, il pourra être écrits de très beaux articles qui font plaisir, mais qui ne serviront pas à grand-chose !
    Cordialement.
    P.-S.: jusque dans les années soixante, les membres de la communauté juive ne portaient pas la kippa dans l’espace public (sauf les membres liés au culte). Et les mères juives enseignaient à leurs enfants que « porter la kippa dans l’espace public pouvait offenser l’autre ». Là encore, les choses ont bien changé.

  3. « Il me semble que dans cet antisémitisme qui se développe insensiblement et/ou ostensiblement entre une part d’hostilité certaine de son impunité. »
    C’est sûr.
    On attaque les faibles comme la rouille le métal.
    Et puis, on dit qu’un génocide devrait faire que les gens ne s’en prendront plus aux victimes survivantes et à leurs descendants ?
    C’est contradictoire avec le fait qu’on s’en prenne aux Juifs parce que plus faibles.
    D’ailleurs, qu’a enseigné le génocide juif – et à ma connaissance tous les autres ?
    Qu’on peut tout faire à certains sans en subir de conséquences.
    Pour les Juifs : est-ce qu’on a donné une part de l’Allemagne, en expulsant les Allemands, aux Juifs ?
    Non.
    On a dit que fonder un Etat juif AILLEURS était la solution.
    Mais si un peuple en génocide un autre, et qu’il n’est pas puni, que voit-on ?
    – Que si on commet un génocide, il n’arrive RIEN au peuple coupable, non seulement on ne le génocide pas, mais on ne lui confisque pas de territoire pour ses victimes.
    La guerre ne s’est pas faite contre les génocides mais parce que l’Allemagne et le Japon ont réussi à se mettre à dos beaucoup de monde, dont les Américains et les Russes.
    Ce n’est pas la méchanceté mais la démesure qui a été punie.
    – On peut mettre à contribution des gens innocents. Désolé, les endroits sans humains, ça n’existe pas.
    Et donc, dire à un peuple victime qu’il aura un espace pour lui, c’est condamner les gens qui étaient là avant à un partage forcé de territoire… Or qui devrait accepter une cohabitation indésirée pour payer les crimes des autres, qui voudrait être une variable d’ajustement géopolitique ?
    Ce n’est donc pas accepté.
    Nous avons la tradition de faire payer nos manquements par les autres. A une époque, c’était par les Juifs.
    Le christianisme est inapplicable autant qu’illégitime (l’Islam est hélas applicable et encore plus illégitime).
    Illégitime ?
    Les monothéistes succédant aux Juifs reprennent le même dieu, les mêmes textes, mais prétendent le mieux connaître que leur inventeur. Des usurpateurs qui diabolisent les héritiers légitimes pour excuser leur vol, mais voudraient bien que ces derniers disent amen. D’où l’importance pour ces gens de convertir les Juifs.
    Il y a aussi que le christianisme est impossible, jamais on n’a aimé ou on n’aimera son prochain, on se servira de cela pour se soumettre à la violence de tout conquérant en prétendant l’aimer, ça a plus d’allure que d’avouer qu’on se laisse soumettre. Ce que ça donne pour les chrétiens, c’est que par exemple, ils aiment l’argent, comme tout le monde, mais que ne voulant pas le voir, ils vont dire les Juifs financiers diaboliques ou à l’inverse plus communistes que d’autres gens, en somme, pire en tout, tuons-les tous et tout ira bien, a-t-on dit.
    Eh bien, à force, on s’y est employé.
    Je ne crois pas à :
    « il y a d’abord une immense inculture qui est très éloignée de comprendre ce que Georges Bensoussan a défini très justement, pour la Shoah, comme étant « une rupture dans l’histoire humaine ». »
    C’est une rupture plus apparente que réelle.
    Je me suis dit, allons lire ce que dit l’auteur, et je vois en haut : « décréter qu’un peuple est de trop ».
    Les bras m’en tombent de découragement, puis je me remets et reviens ici… Des génocides, il y en a eu avant, j’y reviendrai, et il y en a eu après, par exemple au Rwanda.
    Le génocide juif n’est pas sorti de rien, mais du génocide arménien, issu du génocide vendéen – et du génocide héréro.
    Il n’est pas tombé du ciel, mais de sociétés depuis les monothéistes concurrents, de plus en plus hostiles aux Juifs.
    Et il y a eu la brutalisation issue de la Première Guerre mondiale : après l’industrialisation de la guerre, celle du génocide.
    Si quelqu’un avait été assez intelligent, il aurait pu en prévoir la possibilité avant même de lire Mein Kampt.
    Assez intelligent et capable de se démettre de toutes les illusions rassurantes et de dire l’inconcevable.
    L’inconcevable, c’est quoi ? Ce qui l’est pour la plupart des gens, donc indicible pour qui en aurait, par hypothèse, pressentiment qu’on ravale pour éviter d’être rejeté.
    Ceux qui préconisent de dire la vérité ne se mettent pas à la place de ceux dont l’identité est un désavantage, mieux vaut cacher être juif parfois, c’était le cas, hier, c’est aussi le cas aujourd’hui, ou la manière de penser très différente des autres.
    Ceux qui ne restent pas sous le boisseau sont éteints par les autres. Ce n’est pas pour rien que Descartes disait avancer masqué, ne dire que la quantité de vérité supportable par les autres est prudent, et dans un certain sens, sage.
    La seule rupture que je vois, c’est que cela a vraiment choqué l’opinion comme les dirigeants, et que donc, on a essayé de protéger les Juifs et d’empêcher la commission de génocide sur quiconque.
    Malheureusement, on assiste à une rupture de cette rupture : pourquoi comment ? Car à notre époque, tout s’use très vite, pourquoi comment et très complexe et ce serait trop long à développer. Qu’ainsi, il faut sans cesse rebâtir, comme les gens de pays affligés de cyclones récurrents.
    « Enfin, pour chacun de nous, où que ce soit, autant qu’on peut, le courage du quotidien. Ne jamais se réfugier dans la posture du témoin indifférent ou impuissant. J’entends bien que c’est facile à dire, difficile à pratiquer mais au moins tentons d’être à la hauteur. »
    Mais le courage est très difficile.
    Peut-être qu’il faudrait d’abord avoir celui de dire que dans les cultures monothéistes, et surtout dans les pays musulmans dont s’échappent bien des chrétiens et des Juifs, les Juifs seront toujours en danger ?
    Les usurpateurs et leurs héritiers en veulent aux héritiers légitimes de l’abrahamisme originel. Et même ceux qui ne sont pas croyants ou ne croyant pas les Juifs dangers économique ou biologique ou politique les considéreront coupables d’être victimes.
    Voyez-vous, les gens poursuivis par la Justice, innocentés, ne le sont pas pour l’opinion… Pour certains, il en va de même pour les Juifs.
    Il ne faut pas attendre je ne sais quel retour à la normale, la norme, c’est de faire des boucs émissaires et des génocides, l’exception de tendre à prévenir, et quand il le faut, guérir le mal.
    A une époque où on dit que les héros sont fatigués, pour défendre les Juifs et la liberté, il nous faut être infatigables.
    Et nous, c’est qui… Des Français, pas le peuple qui s’est le plus illustré par son courage, dans la dernière guerre. Ni après, en rendant pour le bien de nous avoir libérés, de l’ingratitude aux Américains.
    Alors…
    Un de mes gouvernants préférés a dit « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ».

  4. Xavier NEBOUT

    « …ce serait se défausser que d’en imputer la seule responsabilité aux jeunes gens de certaines cités, essentiellement maghrébins, à cause du conflit israélo-palestinien… » (PB)
    Ah oui, et qui d’autre est antisémite en France aujourd’hui ? Des nazis ? Une extrême droite des années 30 ?
    A part quelques individus dont on n’entend jamais parler, même pas les dits négationnistes tel Robert Faurisson qui n’était en rien antisémite ou nazi alors qu’il aurait eu des raisons de le devenir.
    Par contre dire et répéter que les révisionnistes sont des antisémites est le bon prétexte pour interdire tout débat au sujet de la Shoah.
    « …dénier à Marine Le Pen le droit de stigmatiser le racisme et l’antisémitisme, alors qu’elle a toujours été impeccable, ELLE, sur ce plan, est absurde »
    ?? Elle ? Autrement dit plus franchement: Jean-Marie Le Pen l’aurait été ? Faux ! JMLP n’a jamais été antisémite et le « détail », et sa blagounette « Durafourcrématoire » d’un goût certes douteux, n’ont été que de bien maigres prétextes pour inculquer à l’opinion publique qu’il l’aurait été.
    Mais à quoi jouez-vous M. Bilger ? Vous ne trouvez pas que nous avons notre dose de malhonnête intellectuelle, pour vous y mettre vous aussi ?
    Revenons à l’antisémitisme que craignent les juifs en France et qui n’est rien d’autre que celui des musulmans à l’encontre du sionisme.
    Que les juifs aient droit à une patrie sûre et reconnue après tous les rejets dont ils ont fait l’objet dans l’histoire quand bien même ils n’en auraient pas été totalement innocents, quasiment personne ne le conteste.
    Mais qu’ils traitent les Palestiniens comme ils l’ont fait et le font encore est autre chose.
    Et là, que les Israéliens et les juifs qui approuvent cette politique inhumaine s’en prennent à eux-mêmes pour les ressentiments qu’ils provoquent. S’ils avaient agi autrement, il ne se trouverait même pas des Iraniens pour vouloir détruire leur Etat – ce qui ne veut d’ailleurs pas dire: les individus qui l’occupent, comme les Israéliens voudraient le faire croire.
    M. Bilger, vous ne faites rien moins qu’attiser l’antisémitisme au sens d’antisionisme dit « des banlieues » en lui niant toute légitimité, et les victimes innocentes en sont les juifs de bonne foi qui n’approuvent pas le sort fait aux Palestiniens.
    Par ailleurs, il y a ce dont Macron est l’émanation. C’est un autre sujet, certes occulté, mais qui nourrit aussi l’antisémitisme des banlieues, car de nos jours, même les « arabes » ont Internet, ou ont seulement écouté France Inter il n’y a pas longtemps.

  5. Mary Preud'homme

    Il a fallu attendre les années 1980/90 pour que l’on commence à mentionner la Shoah dans nos livres d’histoire, réalité longtemps mise sous silence en raison du rôle honteux qu’avaient joué durant l’occupation allemande nos prétendues élites, ainsi qu’une majorité de collabos antisémites notoires depuis des décades (cf l’affaire Dreyfus)…
    A noter que c’est grâce à certains films que le public a pu enfin découvrir, plus de quarante ans après les faits, toute l’horreur de cette époque, ainsi que la cruauté, l’égoïsme ou la lâcheté de nombre de nos concitoyens…
    Pages d’histoire sur lesquelles il ne faut surtout pas faire l’impasse ou édulcorer, afin de n’avoir pas à les revivre.
    Et si un Macron de quarante-deux ans ne comprend pas cela et dit le contraire, peut-être devrait-il se mettre à l’écoute des grands anciens qui ont connu cette époque douloureuse et traumatisante et dont la mission est moins de raviver des plaies que d’être des passeurs de mémoire pour que l’on ne revive plus jamais ça et tente d’effacer (par une tolérance et une fraternité exemplaires à l’égard de nos compatriotes juifs) cette tache indélébile sur notre drapeau, que fut la collaboration avec la pire fange antisémite et les criminels nazis !
    Ne jamais oublier !

  6. Deux poids deux mesures !
    30 % des juifs vivant en France auraient peur. Peur de qui ?
    30 % des Français de souche non juifs pourraient avoir peur. Peur de qui ?
    600 000 x 30 % = 200 000 juifs auraient peur mais pourraient quitter la France en un temps record car ils ont une double ou triple nationalité et des moyens.
    Combien de Français de souche ne pourraient pas quitter le pays par manque de moyens ?
    Le plus grand nombre de juifs vivant actuellement en France sont des séfarades (juifs arabes) qui se sont installés ici en fuyant l’Algérie.
    Ce raisonnement n’est fait que pour dire que l’on ne doit pas faire de différence entre la peur d’un juif, d’un chrétien, d’un athée ou d’un autre.
    Et que nous sommes tous concernés par la délinquance d’une manière non discriminatoire.
    Que l’on arrête de faire pleurer les cimetières !
    Que l’on ferme les églises, les synagogues, les mosquées, les temples qui ne servent qu’à provoquer la haine !

  7. Alya, Alyah, Aliyah est un mot hébreu (עֲלִיָּה ou עלייה, pluriel alyoth) signifiant littéralement « ascension » ou « élévation spirituelle ». Ce terme désigne l’acte d’immigration en Terre d’Israël (Eretz Israël, en hébreu) par un Juif. Les immigrants juifs sont appelés olim. Au contraire, le fait pour un Juif d’émigrer en dehors d’Israël est appelé yéridah (יְרִידָה : « descente ») et les émigrants juifs sont appelés yordim.
    Donc on descend en France mais on monte en Israël… À part ça les juifs n’auraient pas un problème de sentiment de supériorité qui fait passer les non juifs pour inférieurs ? Soit on est de religion juive et on vit en France comme les gens de n’importe quelle religion, soit on considère que la France est un pays dans lequel on descend, mais dans ce cas-là on ne s’étonne pas d’être vu sur un pied d’inégalité. Il faut choisir.

  8. Didier Lambrotte

    L’immense majorité des juifs de France sont Français, et après juifs, comme les protestants, les catholiques romains, les musulmans, les autres religions. Et c’est bien ainsi. Pensez qu’il y a en France plus de juifs que de protestants, je trouve cela très bien, moi, le huguenot, le parpaillot. Vive la France multiple.
    Le Grand Rabbin de France est une personne de grande valeur, un humaniste authentique, il en est de même du Pape François, et ils ne sont pas de ma religion.
    Chez les musulmans il manque encore une organisation française, un ou autre Imam est de valeur mais le corps est par trop inégal en qualité, cela viendra, je le souhaite pour mon pays.
    Dans l’ensemble il y a plutôt harmonie entre les différentes religions, grâce au dialogue, aux échanges, et ceci est possible parce que nous sommes dans le pays de la laïcité, bien commun et creuset de notre civilisation, depuis deux siècles, un peu plus.
    Régis Debray : « Le citoyen, c’est l’homme sans étiquette ».

  9. @ Mary Preud’homme
    « Il a fallu attendre les années 1980/90 pour que l’on commence à mentionner la Shoah dans nos livres d’histoire »
    Vous plaisantez ? Je me demande quelles écoles vous avez fréquentées.
    Bien avant 1980, dans les 60’s, on m’a enseigné ce qui s’était passé à cette époque. Il n’y a pas que les livres, mais aussi les profs. Je peux vous dire qu’en terminale, notre prof d’histoire – non juif, je le précise – a longuement détaillé ces événements dramatiques, nous conseillant de nombreux livres, en particulier « Le IIIe Reich » de William L. Shirer, mais également « Mein Kampf ». Vous imaginez aujourd’hui un prof d’histoire recommandant la lecture de ce bouquin ! Je l’ai lu à l’époque, sans les « notes explicatives » qu’on prescrit aujourd’hui pour protéger les pauvres lecteurs stupides et ignares. Les profs devaient penser que nous étions suffisamment éclairés pour ne pas adhérer aux idées nazies. Moi-même, j’ai trouvé que c’était un mauvais bouquin, truffé de considérations pseudo-scientifiques justifiant la saloperie. J’en ai conclu que « Mein Kampf » était le meilleur outil de propagande anti-nazie !
    Je suis issu d’une famille catho qui n’avait donc pas souffert de ces horreurs, ce ne sont pas mes parents qui m’en ont parlé, mais bien l’école.
    J’ajoute que nos jeunes sont d’une ignorance crasse sur cette période (et pas seulement celle-là, malheureusement) et que certains pensent même que la Shoah est instrumentalisée par les juifs pour se victimiser.
    Donc, y’a du boulot… L’enseignement de l’histoire est complètement parti en cacahuète.
    ——————
    @ Lotus
    « 600 000 x 30 % = 200 000 juifs auraient peur mais pourraient quitter la France en un temps record car ils ont une double ou triple nationalité et des moyens. »
    Faudrait peut-être arrêter avec le cliché du juif pété de thunes ! C’est exactement le moteur du calvaire d’Ilan Halimi perpétré par le gang des barbares.
    Drucker ou Arthur ne sont certainement pas représentatifs !

  10. Cher Philippe,
    En conversation aimable avec un gradé de la police sur le thème de la sécurité, celui-ci disait que la sécurité n’existait pour personne.
    Alors merci Dame Taubira, merci Dame Belloubet.
    Les policiers d’Orly se barricadent pour éviter les agressions.
    L’homme privé de la connaissance des religions est amputé de la connaissance des arts, de l’histoire.
    françoise et karell Semtob

  11. La Shoah est l’acte fondateur de l’Etat juif. Il s’est créé en 1947 contre la volonté des Anglais. Relisez l’excellent livre « Exodus ». Macron manque de la plus élémentaire culture et se sert de cette commémoration pour occuper l’espace médiatique et faire des sourires à l’électorat juif.

  12. Robert Marchenoir

    L’antisémitisme est partout, et il ne se cantonne pas aux musulmans, contrairement à ce que prétend le nouveau politiquement correct de droite. En fait, il est largement répandu à gauche comme à l’extrême droite.
    Dissimuler cette réalité, c’est promouvoir l’hypocrisie qui distingue la « branche politique » et la « branche militaire » de tous les mouvements terroristes. Chacune se nourrit de l’autre.
    De même qu’il n’y a pas de limite nette entre « la critique de la politique d’Israël » et l’antisémitisme, il n’y a pas de limite nette entre l’anticapitalisme et l’antisémitisme.
    Les Gilets jaunes sont une éclatante illustration de ce fait, avec leurs 50 % d’antisémites avérés. Je connais des blogs « populistes » ouvertement antisémites (bien que protégés par les périphrases habituelles), qui ont été créés bien avant les Gilets jaunes, mais qui sont tenus par des Gilets jaunes typiques — et qui, bien entendu, ont soutenu le mouvement quand il a éclaté.
    Ils ne sont pas exclusivement consacrés à ce thème, mais ce sont des gens qui pensent sincèrement que tous les maux de la terre sont dus au complot juif. Je ne donnerai pas de liens pour ne pas les mettre en danger. Ce sont de pauvres gens (même s’ils doivent être mis devant leurs responsabilités, comme tout le monde).
    A l’autre extrémité de l’échelle sociale, se trouvent des gens comme Michel Onfray, lequel serait fort étonné, je suppose, si on l’accusait d’antisémitisme. Sa rhétorique communiste ordurière à l’encontre d’Emmanuel Macron (« poupée gonflable du Capital », entre autres amabilités) nourrit directement l’antisémitisme, et à ce titre, il porte une responsabilité particulière. Comme tous ceux qui ont une voix éminente dans les médias, et qui propagent ce genre de saletés.
    (Rappel : le Capital, c’est bien. Il faut lui baiser les pieds. Les riches sont gentils, des parfums sublimes émanent de leur personne et ils méritent notre gratitude éternelle. Les Rothschild, et les banquiers juifs en général, furent des bienfaiteurs de la France.)
    Pour comprendre le singulier dérangement mental qui affecte Michel Onfray (et qui reflète celui d’une bonne part de la population), il suffit de mettre en regard les invectives hallucinées qu’il lance sur son blog, et la modération de façade qu’il affecte lors de son dernier débat avec Éric Zemmour sur CNews.
    Modération qui vole en éclats, d’ailleurs, dès lors qu’il tente de nous expliquer l’essence des introuvables « Gilets jaunes du début » : leur combat aurait été celui de la dignité, prétend-il.
    C’est évidemment faux, d’abord parce que cela ne veut rien dire. Qu’est-ce que la « dignité » ? C’est un adjectif. C’est vaporeux. C’est insaisissable. La revendication de la « dignité », c’est une escroquerie de même ampleur que celle de « l’anti-racisme ».
    Vous n’êtes pas raciste ? Hein ? Hein ?… Vous n’êtes quand même pas contre la dignité des gens ?
    On peut dire, avec quelque vraisemblance, que la lutte des Noirs américains dans les années 60 était une lutte pour la dignité. Mais celle des Gilets jaunes ? Ils n’ont pas le droit de vote ? Ils doivent utiliser des toilettes distinctes de celles des banquiers de chez Rothschild ? Ils n’ont pas le droit d’épouser Simon Cohen, dentiste à Paris XVIe ?
    Même Éric Zemmour reprend alors Michel Onfray, et lui fait remarquer que la protestation des Gilets jaunes était une révolte anti-fiscale. Autrement dit : une révolte pour le pognon. On veut des sous. Du « pouvoir d’achat ». L’éternelle complainte du prurit communiste depuis toujours, summum du double discours : il prétend incarner la vertu et mépriser le matérialisme, à l’instant même où il fait comprendre qu’il n’y a guère que l’argent qui l’intéresse.
    Le sien, bien entendu, lequel est pur et noble et vertueux. Tandis que celui des autres est diabolique et répugnant.
    Je vous incite à analyser de près cette abominable purée mentale en écoutant l’émission (à partir de 9 mn 10 s). C’est un festival d’auto-contradiction. A côté, Éric Zemmour fait figure d’ultra-libéral déchaîné. Parce que bien sûr, pour Onfray, le coupable, c’est le libéralisme.
    Deux perles que je ne résiste pas à extraire de ses propos : « Quand les Gilets jaunes se sont trouvés sur les ronds-points, ils n’ont pas demandé des télévisions et des smartphones. »
    Forcément : j’aimerais bien qu’on me montre un seul Gilet jaune qui n’ait ni télévision ni smartphone. Sur quoi regardaient-ils les reportages complaisants de RT ? Comment se connectaient-ils à leurs sites Facebook, pour se coordonner ? Le fameux sondage IPSOS qui les a révélés antisémites a aussi montré qu’ils possédaient davantage de gadgets électroniques que les autres… Et puis le pompon :
    « Ségolène Royal disait, ils sont à 50 euros près. Non, ils sont pas à 50 euros près, ils sont à 5 euros près, les gens ! » (Toujours ce « les gens » éminemment malhonnête…). Et, avec un ton profondément indigné : « Moi, je connais des gens qui vont au cinéma une fois par mois ! »
    Donc les Gilets jaunes n’ont pas réclamé des télévisions et des smartphones, mais ils ont demandé des places de cinéma une fois par semaine. Pour Michel Onfray, le comble de la misère ultra-libérale dans s’pays, c’est d’aller au cinéma seulement une fois par mois. L’oppression de la juiverie ploutocratique internationale est vraiment abominable.
    Au passage, on s’amusera de constater qu’Onfray plaque ses habitudes d’intello bobo parisien sur « les gens ». Dans la France périphérique, on ne va pas au cinéma trois fois par semaine, parce qu’il n’y a pas de cinéma. On regarde des séries à la télé ou sur Netflix.
    Ce qui est dramatique, dans ce débat, c’est qu’il pourrait être intéressant si les participants s’obligeaient à distinguer les faits de leurs opinions. Quelqu’un d’aussi visible et influent que Michel Onfray devrait se contraindre à une certaine rigueur dans ses interventions. Il en est très loin. Ce ne sont pas « les médias » ni « l’école » qui abrutissent « le peuple », comme il dit. C’est lui, qui, en reniant son devoir de savant supposé, favorise la pensée complotiste et la désignation de boucs émissaires qui sont au cœur de la mentalité antisémite. Et ne parlons pas de l’incessante dénonciation des « riches ».
    Pour achever de se convaincre que la vérole antisémite fleurit aussi bien chez les Desouche de droite que chez les Desouche de gauche, et pas seulement chez les musulmans, on pourra écouter cette bonne série documentaire de France Culture consacrée au négationnisme (un domaine où la France fut en pointe). Elle montre, d’ailleurs, les liens étroits entretenus par certaines vedettes françaises du négationnisme avec les musulmans du Moyen-Orient.

  13. Quand on veut éloigner les vrais débats de société comme la location d’un ventre pour des homosexuels, on nous ressort Simone Veil et ensuite c’est la course à celui qui sera le plus judéophile. Pendant ce temps Sénat et Assemblée nationale favorisent la prostitution de mères porteuses sans avoir la cohérence d’aller au bout de leur approche : rouvrir les maisons closes.
    Les Français juifs sont menacés comme tous les Français, ils sont menacés par les islamistes, le dire c’est bien, le vivre c’est pire.

  14. « Cette angoisse est légitime et ce serait se défausser que d’en imputer la seule responsabilité aux jeunes gens de certaines cités, essentiellement maghrébins, à cause du conflit israélo-palestinien qui ne cesserait pas de produire ses effets délétères en France. »
    L’antisionisme et l’antisémitisme qui en découle naturellement sont hélas consubstantiels à la culture d’un certain nombre de populations…
    J’ai participé à des réunions internationales en Méditerranée où la délégation israélienne était systématiquement contournée, évitée, boycottée par les délégations des pays arabes.
    Quant à nos chers (trop chers) Maghrébins, ils se nourrissent du lait de la haine des « youdis » comme les Français juifs peuvent le constater à leurs dépens à Sarcelles par exemple !
    Si vous voulez percevoir cette réalité, lisez donc « L’Arabe du futur », la BD de Riad Sattouf qui illustre tellement bien les préjugés des Arabes musulmans sur les Juifs…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Arabe_du_futur

  15. Xavier NEBOUT

    La Shoah… « une rupture dans l’histoire humaine ».
    Non Monsieur Bilger ! La rupture, ça a été le massacre des Vendéens, vous savez, en France dans les années 1793 et suivantes.
    Environ un quart de la population vendéenne de 800 000 habitants a été tuée sur ordre clair et précis tant les généraux tenaient à avoir des ordres écrits.
    L’armée de la « république » les a massacrés avec une sauvagerie inégalée dans l’histoire passée et à venir – du moins en Europe – et devant laquelle les camps nazis feraient office de colonies de vacances.
    Et à cela se sont même ajoutées les oeuvres de l’inégalable Carrier.
    P.-S.: à propos de Shoah, les Algériens se souviennent d’une autre: nos camps de regroupement en Algérie, où l’on mourait autant qu’à Auschwitz ainsi que le dénonçait un nommé Michel Rocard en 1959. C’était juste quelque 1 750 000 Algériens qui s’y trouvaient, et qui y mouraient de faim…
    Ils n’ont pas eu droit à un mémorial, eux.
    Par contre, dans les cités, il y en a peut-être qui en ont entendu parler avant d’aller casser du Français…

  16. 80% des Français se sentent eux aussi menacés, conscients que la cohabitation entre religions est de plus perturbante pour leur tranquillité alors qu’ils n’ont pas besoin de se réfugier dans la spiritualité pour s’assumer.
    Ceci dit, je constate que depuis le Moyen Âge, les migrations qui ont marqué notre histoire n’ont jamais créé autant de problèmes que celles, récentes, qui nous sont imposées depuis 38 ans et qui sont essentiellement composées d’une religion rétrograde, barbare et hégémonique.
    Mais, au pouvoir, on préfère l’ignorer et stigmatiser les Français en général.
    Mes frères juifs devraient, eux aussi, faire preuve de franchise, de courage, d’objectivité et enfin, désigner franchement d’où provient le trouble de leur sérénité.

  17. @ Patrick EMIN
    « Donc on descend en France mais on monte en Israël… À part ça les juifs n’auraient pas un problème de sentiment de supériorité qui fait passer les non juifs pour inférieurs ? »
    Le monothéisme c’est se disputer le même dieu en se supposant supérieur, « hors de l’Eglise, pas de salut », n’a pas été inventé par les Juifs, et pour cause.
    Nous sommes passés de plusieurs dieux, dans un monde commun, à un seul dieu avec des textes communs, à se disputer, avec la rage de faire disparaître toutes les autres religions.
    Jamais un trusteur n’aura été si maniaquement nuisible aux autres que les chefs religieux.
    Le monothéisme est un désastre.
    ————————————————————
    @ Lotus
    « Que l’on ferme les églises, les synagogues, les mosquées, les temples qui ne servent qu’à provoquer la haine ! »
    Cela serait liberticide, ne se ferait sans doute pas sans haine et en provoquerait.
    De toute façon, les croyants sont dans une logique persécuteur-persécuté. Persécuteurs, ils convertissent, persécutés, ils gagnent le paradis. Une logique du je gagne, je gagne, je perds, je gagne.
    Il faut subir les croyants comme le froid : en s’en protégeant.

  18. Citation: « En France on tue des grands-mères parce qu’elles sont juives »
    Détrompez-vous. En France on tue impunément tout le monde, parce que Macron au pouvoir. Point barre !

  19. Mary Preud'homme

    @ Alpi 24 janvier 18:45
    A l’école de la Shoah : de l’enseignement de l’histoire à la pédagogie de la mémoire – Floriane Schneider (extraits)*
    « Par l’arrêté du 25 avril 1988 [3]
    Bulletin officiel de l’Éducation nationale (BOEN), supplément… le ministère de l’Éducation nationale inscrivait l’histoire de la Seconde Guerre mondiale au programme des classes de Première, en toute fin d’année scolaire. S’il est précisé dans un « complément aux programmes et instructions » que l’étude « approfondie » du conflit est « indispensable dans la perspective du programme de Terminale », il semble que ce ne soit qu’une déclaration de principe. Dans un numéro de Tribune juive qui s’interroge précisément sur les manières d’enseigner la Shoah, Georges Bensoussan dresse un bilan critique de la question en France : « Chambardement des programmes en 1988 : le génocide juif, que les manuels s’obstinent à nommer Holocauste, sera étudié en fin de classe de Première, alors que l’épreuve anticipée de français bouscule la fin d’année transformée en course contre la montre. […] Ainsi, même si les directives de 1988 mettent davantage encore l’accent sur le génocide juif, les moyens pour l’enseigner sont brutalement réduits [4]
    « [4]
    « Georges Bensoussan, « L’enseignement de la Shoah dans les écoles… » Alors même que le ministère recommande à l’enseignant, « historien », de « parler clair, de préciser le vocabulaire, de décrire avec précision les étapes qui conduisent à la “Solution finale” … il lui en ôte la possibilité.
    BOEN, supplément n° 22 du 9 juin 1988. »
    *Vous pouvez consulter l’intégralité de l’article sur Internet.

  20. @ Lodi
    « Le monothéisme c’est se disputer le même dieu en se supposant supérieur, « hors de l’Eglise, pas de salut », n’a pas été inventé par les Juifs, et pour cause. »
    Exact. L’histoire du monothéisme est assez complexe et un peu perdue dans les limbes de l’histoire, mais le monothéisme n’est pas exactement « inventé » par le judaïsme. Déjà, de quand dater le judaïsme ? Pour pas mal de gens, cela se date du petit passage à Babylone, sans l’influence duquel la bible hébraïque ne se serait pas solidifiée comme elle le fut, et le monothéisme n’aurait pas été aussi sacerdotalement monothéiste. Et l’influence du zoroastrisme, quasi-monothéisme, ne fut pas négligeable du tout dans ce contexte, influence qui perdurera jusque dans ses apports à l’islam.
    « Nous sommes passés de plusieurs dieux, dans un monde commun, à un seul dieu avec des textes communs, à se disputer, avec la rage de faire disparaître toutes les autres religions. »
    Ne pas oublier que les positionnements non-croyants remontent aussi extrêmement loin dans le temps. Il est faux de croire qu’il y avait une fatalité psychologique du polythéisme ou du monothéisme. Exemple: le système philosophique dit Chārvāka.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chârvâka
    N’oublions pas aussi de mentionner le champion toute catégories confondues de la tolérance réligieuse: Gengis Khan…
    « Jamais un trusteur n’aura été si maniaquement nuisible aux autres que les chefs religieux. Le monothéisme est un désastre. »
    À l’heure actuelle, oui, il a tendance à être un désastre. Il y a mille ans, l’histoire était un peu différente… Même si peindre éternellement les chrétiens comme des persécutés de par leur nature relève parfois complètement de la gageure. Ils furent au moins autant persécuteurs que persécutés, et cela selon les périodes et les lieux. (J’avoue avoir une dent contre Cyril d’Alexandrie…)
    « Cela [fermer les lieux de culte] serait liberticide, ne se ferait sans doute pas sans haine et en provoquerait. De toute façon, les croyants sont dans une logique persécuteur-persécuté. Persécuteurs, ils convertissent, persécutés, ils gagnent le paradis. Une logique du je gagne, je gagne, je perds, je gagne. »
    Exact. Si on veut combattre les cultes, ne pas le faire avec les mêmes armes que l’on reproche aux cultes eux-mêmes: l’instrumentalisation de la force publique. Cela devrait essentiellement passer par le débat public, respectueux sur la forme et aussi respectueux des gens, et néanmoins poliment et légèrement intolérant sur le fond, comme le mérite toute croyance non raisonnée. Comme pour le cas extrême du platisme.
    « Il faut subir les croyants comme le froid : en s’en protégeant. »
    Je ne crois pas que les tenir à l’écart solutionne quoi que ce soit. Leurs idées ont encore beaucoup d’influence dans la culture commune, et on se doit d’en débattre avec eux tout en acceptant des accommodements raisonnables et non serviles.

  21. ▬ « un antisionisme »
    Le sionisme est une théorie fondée par Theodor Herzl dans son essai « L’état des juifs ».
    Le sionisme n’a rien à voir avec la religion juive, ni avec l’actuel État d’Israël !
    Cette théorie prône :
    – l’interdiction de la démocratie ;
    – l’interdiction aux pauvres d’avoir des droits ;
    – l’instauration d’une aristocratie et l’héritage du pouvoir ;
    – les juifs pauvres ne sont là que pour servir les intérêts des riches ;
    – les juifs pauvres doivent être distingués des autres, par leurs vêtements, leurs maisons.
    – les juifs pauvres doivent être ségrégués, ils ne doivent vivre que dans des ghettos.
    – la vie des juifs pauvres est régie par la loi, elle leur dit quand dormir, se laver, manger, avoir des enfants, etc.
    – il est interdit à l’épiscopat religieux juif d’exercer le moindre pouvoir.
    – les Français juifs intégrés à la France et progressistes ne doivent pas venir dans un État juif, ce sont de dangereux assimilationnistes.
    – les pauvres juifs sont déclarés être une maladie, une contagion, ce sont eux qui ont la responsabilité exclusive de l’antisémitisme des non-juifs.
    – La théorie de Theodor Herzl prône l’antisémitisme, elle déclare que les juifs sont ultrariches comme groupe et qu’ils seraient intrinsèquement en eux d’excellents comptables, de fait ils peuvent gérer l’Empire ottoman et effacer la dette publique de l’Empire germanique.
    – Elle prône l’imaginaire existence d’un peuple juif ; alors que le peuple, c’est : Judéen ; juif est un Judéen qui est monothéiste et voue un culte à Yahvé ; puisqu’il y avait des Judéens polythéistes.
    Vous l’auriez su si vous aviez lu ► L’État des Juifs de Theodor Herzl ◄ ; cela ne fait que 163 pages aux éditions la découverte pourtant.
    Mais il vaut mieux de rien savoir et n’avoir que des certitudes.

  22. Le problème des juifs c’est l’idée caricaturale qui leur colle à la peau, en particulier dans les milieux populaires.
    Leur rapport à l’argent tout d’abord. Les juifs passent pour être riches. C’est vrai que certains le sont. Le nom qui vient immédiatement à l’esprit c’est la famille Rothschild, qui règne sur le monde de la haute finance depuis le XVIIIe siècle.
    Les Juifs sont très intelligents. Beaucoup occupent des situations importantes que ce soit dans les milieux d’affaires, les médias, sans oublier les sciences (nombres de grands scientifiques sont juifs, à commencer par Einstein, l’emblématique savant).
    Alors bien sûr, ça crée des jalousies. Cela se traduit par des dégradations de cimetières juifs, des crimes également.
    Le meurtre d’Ilan Halimi en 2006, celui de Sarah Halimi en avril 2017, sont les exemples parmi tant d’autres de la haine envers les Juifs ressentie par des « déséquilibrés ».
    Mais si on regarde bien dans sa globalité le peuple juif et notamment les Juifs de France, ce sont des Français comme tout le monde qui sont intégrés dans notre société depuis des siècles ce qui n’est pas le cas d’autres communautés qui veulent imposer leurs us et coutumes.

  23. Claude Luçon

    « Des enquêtes récentes ont en effet montré la forte progression des propos, des intimidations, des violences et des comportements globalement antisémites. » (PB)
    Dans ces enquêtes il serait intéressant de faire une comparaison entre ces nombres et la progression du nombre d’ordinateurs, de tablettes et de smatphones en France. Ce n’est peut-être pas tant l’antisémitisme qui s’est accru mais les moyens de l’exprimer anonymement et de le diffuser au monde entier par les canaux de télévision.
    En remontant à Dreyfus et à Vichy, et en imaginant que ces mêmes facilités de communication aient existé, il est probable que la période actuelle paraîtrait pas plus violente qu’alors.
    Il serait bon d’analyser et de relativiser.
    Harcèlement de tous genres : rivalité entre jeunes via téléphone portable et SMS, campagnes contre le viol genre #balancetonporc, discrimination raciale dans l’emploi, prêtres pédophiles… ne font que mettre en lumière des problèmes qui n’avaient rien de nouveau, de la Guerre des boutons aux suffragettes en passant par l’antisémitisme et la négritude.
    Nous vivons un nouveau siècle de la Lumière, mais seulement celui des écrans de nos gadgets numériques.
    Ce qui n’est pas à blâmer, nous pouvons enfin apprécier à leurs justes horreurs les problèmes d’antisémitisme, anti-islamisme, homophobie, pédophilie, PMA/GPA, pourrissement de la planète, etc. et, enfin, peut-être réagir contre.
    La transparence est de mode, nous avons les engins électroniques de poche pour l’exposer.

  24. Les juifs ont raison d’avoir peur en France en général et dans le département de Seine-Saint-Denis en particulier. Pour rappel, l’école publique n’est plus en mesure d’accueillir le moindre enfant juif, leurs parents ont préféré les inscrire dans des écoles privées. Pourtant, les juifs ne sont pas plus riches que la moyenne des gens, mais il est insupportable de voir le visage tuméfié d’un enfant qui rentre de l’école parce qu’il a été battu pour des motifs idéologiques et religieux.
    L’antisémitisme ne date pas d’hier mais il est devenu politiquement correct pour toute une catégorie de la population française. Même sur ce blog, certains commentaires prouvent la sympathie de leurs auteurs pour la cause gaucho-musulmane.
    P.-S.: ce billet a pour sujet les juifs en France, une fois de plus, nous avons droit à des diversions qui se fondent sur des citations de Rocard qui avait un problème avec la vérité, les chiffres et les nombres.
    Mais enfin, quand les juifs ont quitté contraints et forcés l’Afrique du Nord avec les chrétiens, c’est la peur d’être égorgés qui les a poussés à fuir.
    Actuellement, en France, des territoires apparaissent où il n’y a plus de juifs, plus de chrétiens, d’athées ni de femmes seules.

  25. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai lu et relu très attentivement vos réflexions sur l’antisémitisme.
    Je salue vos efforts de pensée et d’expression afin de manifester votre sympathie aux Juifs et votre désapprobation de l’antisémitisme.
    Il se trouve que je pense être le moins antisémite de ce ce blog. Et, si l’on scrute vos propos, on peut tiquer encore sur deux petits passages.
    En écrivant, par exemple : « si elle est présente et influente dans certains secteurs de notre vie nationale », vous donnez crédit à la fable antisémite la plus fréquente. Ce sont des mots de trop, qui ont échappé à votre vigilance. En cherchant bien, on trouverait des foules de Bretons, de Normands, de Corses, de Chtis… dans tous ces secteurs. Dont on ne parle jamais. On est tout content de noter un Cohen ou un Lévy dans un organigramme, en brandissant cette prétendue influence.
    Le deuxième endroit où j’ai tiqué est celui concernant le RN. Il est fort possible que la fille Le Pen soit moins antisémite que son père et, en tout cas, ce fait explique en partie l’expulsion du père par la fille, mais je crois qu’elle a trouvé gênant pour son ascension et son parti le moindre mot antisémite à la radio comme à la télé. Je suis absolument certain que le racisme, sous toutes ses formes, est au cœur du lepénisme, ancienne ou nouvelle version. Un parti n’est d’ailleurs pas constitué de sa dirigeante, mais de tous ses dirigeants, de tous ses membres. Dans les repas FN ou RN, après quelques verres, croyez bien qu’on doit en entendre de belles sur les Noirs, les Arabes… ou les Juifs !

  26. Merci, notre hôte, de réaffirmer l’indispensable vigilance sur ses sujets qui, on le constate, sont loin d’être résolus et prêtent à toutes les confusions.
    Cela rejoint la présomption de culpabilité de la victime décrite précédemment à propos du président, et démontre toute la limite de la notion du « en même temps », pouvant faire croire qu’il serait possible de satisfaire les parties ennemies d’un conflit, alors qu’il s’agit d’établir un consensus entre belligérants et d’équilibrer une relation.
    La confusion entre antisionisme et antisémitisme est à ce titre révélatrice, car ce sont deux notions différentes, même s’il est évident que l’antisionisme est utilisé à des fins antisémites, il est dangereux de ne pas voir clair et de ne plus savoir faire la distinction sur des sujets aussi radioactifs et mortifères pour nos concitoyens minoritaires de toute obédience, sachant réaffirmer avec force le principe fondamental laïc où il est donné à chacun liberté de croire ou pas, argument supplémentaire considérant l’athéisme comme croyance égale aux autres, ce qu’il est, et que toute minorité a droit à la protection républicaine dans la mesure où elle en respecte le principe fondamental.
    Ainsi, respectant la loi car il n’y a qu’elle qui nous protège, nous pourrons, entités contradictoires cheminant ensemble, apaiser les conflits latents qui nous menacent, et partager ce temps qui est notre condition commune, celui qui est le même pour tous, témoignant que nous ne croyons plus en la violence
    On appellerait cela la démocratie.

  27. jacques peres

    « …nous oblige à inventer un autre logiciel »
    Vous m’avez fait sursauter ! ça vous ressemble si peu la métaphore plate si stupidement ressassée.

  28. @ F68.10
    « Même si peindre éternellement les chrétiens comme des persécutés de par leur nature relève parfois complètement de la gageure. Ils furent au moins autant persécuteurs que persécutés, et cela selon les périodes et les lieux. »
    Je croyais l’avoir écrit, il faut que j’appuie, je crois.
    Je ne l’ai pas fait, mais allons-y, je pense que les monothéistes, enfin surtout chrétiens et musulmans, sont des sado-masochistes, des dominants et soumis de la foi.
    Du BDSM religieux, et c’est normal, presque fatal, ils sont écrasés par un dieu unique, qui nous condamne à souffrir et à mourir, créateur tout-puissant, tout nuisible mais jamais responsable.
    Enfin, c’est ce qu’ils disent, mais sans savoir ce qu’ils disent : je ne leur pardonne pas même s’ils ne savent pas ce qu’ils font, car ils ne cessent de nuire aux autres.
    Il leur faut se revancher sur les autres, ou s’y soumettre, du moment que c’est au nom de leur propriétaire divin, tout va bien…
    Pour l’amour de la liberté, on repassera, mais ils vont vous inventer une liberté spirituelle, la spiritualité soit ce qui leur permet de nier ce qu’ils sont. Un voile de brume sur le désastre.
    Que ces gens condamnent tout ce qui est un peu minoritaire en sexe est fatal: leur dieu unique créateur de tout fait que ces gens croient séant de l’imiter en se mêlant de tout, bouffe, parfois habillement, en en tirant la conviction d’être meilleurs que les autres… Quel plaisir de dominer ! C’est vrai, mais on n’a pas le droit de tyranniser son prochain comme ils ne cessent de le faire – en voulant qu’on les aime, en plus.
    L’indécence n’a pas de limite… Ils prêchent le pardon dont ils auraient bien besoin comme ils se mêlent de sexe en en étant obsédés, dans le cas de Jésus, quand cela n’intéressait pas la fondateur de leur religion, qui n’en parlait pas.
    C’est moins le message, d’amour en l’occurrence, que la puissance, qui compte, dans le monothéisme, la fascination pour un dieu tout-puissant. Et donc un mot de haine dans un texte sacré marchera toujours, des textes entier d’amour, quand il s’en trouve, disons, les quatre évangiles, marchera très peu. Et en plus, souvent, perversement, voyons :
    – Soumission aux conquérants
    – Somation aux gens de les aimer, quand ils sont détestables, les monothéistes, ou disons, quand ils se laissent aller au poison monothéisme.
    Ce n’est pas une fatalité individuelle : tous les monothéistes n’abusent pas. Mais c’est une fatalité collective, de plus ou moins grande intensité.
    Disons que les pires sont les islamistes, mais que les autres laissent, à moindre degré, voir leur vision de hiérarchiser les comportements selon leurs caprices religieux, ainsi s’être battue pour le mariage pour tous n’est pas pour rien dans l’impopularité dans ces milieux de Taubira.
    Les chrétiens, c’est triste pour les homosexuels mais me renforce dans l’idée que ce n’est pas le message qui compte, mais la puissance, la fascination pour la puissance, sans que Jésus ait rien dit contre les homosexuels, se sont illustrés dans le refus de leur mariage, et font ce qu’ils peuvent contre la PMA et la GPA, jamais en retard pour restreindre une liberté.
    La protection de l’enfance ? Je n’y crois pas, ici même, on m’a expliqué que Polanski méritait l’indulgence car il ne se vantait pas de ses mœurs.
    J’ai réagi « ce n’est pas pécher que de pécher en silence ».
    Non ce qui compte ce n’est ni la liberté, ni l’enfant, mais le maintien d’un certain ordre social.
    Dit de façon plus trash puisqu’on semble ne pas me comprendre sinon : trouver un sens à sa vie aux dépens de la vie des autres et dominer le monde.
    Je ne dis pas que ce soit pensé, mais c’est ce qui ressort de leur comportement.
    Et encore, il y a pire, l’Islam et l’islamisme, alors, vous discutez avec les gens ressortissant de cela de questions sociales ou de sens, mais pas moi, non merci.
    «  »Il faut subir les croyants comme le froid : en s’en protégeant. »
    Je ne crois pas que les tenir à l’écart solutionne quoi que ce soit. Leurs idées ont encore beaucoup d’influence dans la culture commune, et on se doit d’en débattre avec eux tout en acceptant des accommodements raisonnables et non serviles. »
    Je ne tiens à l’écart que les pires, eux dont je ne suis pas responsable : que ceux qui les ont voulus les assume.
    Puisqu’on ne veut pas que les frontières filtrent les indésirables, les musulmans dont certains sont certes sans problème mais dont d’autres nous nuisent, en arrachant des accommodements serviles…
    …puisqu’on veut subir les problèmes de l’Islam voire de l’islamisme décuplé de ce que nous avons déjà avec ceux des musulmans français qui certes ne posent pas tous problème, mais l’important est que certains le fassent, on peut fort bien nuire et voire prendre le pouvoir avec peu de gens.
    Enfin on mais pas moi, pas contre une immigration si point nuisible, contre si nuisible.
    Un peu comme on isole des endroits, des gens, quand il y a des problèmes de contagion.
    Bref, on m’impose des portes ouvertes sur le danger ? je n’y peux rien. Mais par contre, comme on ne recrute pas encore de force, je dis non, je ne vais pas débattre avec eux.
    Vous laissez venir des gens dangereux chez nous, vous prétendez l’éducation toute-puissante, vous faites fort d’y parvenir ? c’est votre défi, pas le mien, votre responsabilité, pas la mienne.
    Ceci dit, qui sait ? Le pire n’arrivera peut-être pas grâce à des gens comme vous et les musulmans et gens de culture musulmane capable de percevoir qu’il y a des gens si putrides chez eux que je n’ose imaginer si j’étais de cette ère culturelle en ayant ma manière de penser.
    Déjà que je n’aime pas le manque d’amour de la liberté des Français et me désole de nos hontes nationales. C’est dire si je compatis… Pas au point de vouloir risquer qu’on nous détruise néanmoins.
    Enfin, ce risque, d’autres l’ont pris, je dénie ici toute responsabilité, en cas de perte de nos libertés si elle vient d’eux, ce sera à cause de vous et de gens comme vous – il existe d’autres dangers contre lesquels je me sens une plus grande vocation à lutter.
    J’avoue aussi que je ne serais pour rien dans les progrès des musulmans, si jamais ils en font, ce sera grâce à vous et des gens comme vous.
    « Ne pas oublier que les positionnements non-croyants remontent aussi extrêmement loin dans le temps. Il est faux de croire qu’il y avait une fatalité psychologique du polythéisme ou du monothéisme. »
    Pas une fatalité individuelle.
    Je sais.
    Mais collective, vous ne l’ignorez pas : ceux qui ont prétendu en sortir ont fait pire, ainsi les Soviétiques en prétendant bannir la religion alors qu’en plein culte de la personnalité et autres choses religieuses chez eux, quelle perversion, et dire que certains pensent à interdire à nouveau les religions en ignorant ce précédent.
    Pour le futur ? Si les gens restent souffrants et mourants, mimétiques donc lyncheurs et avec instinct de domination, et enfin, ne me demandez pas chaque goutte de boue dont nous sommes fait, la croyance restera une fatalité des masses.
    C’est très malheureux, car la croyance a, en général, fort peu à voir avec le désir de vérité, de communion avec le monde, l’amour ou n’importe quoi d’autre d’un tant soit peu élevé.
    Si nous étions rédimés de nos manques, purs comme le feu et créateurs comme quelques éclaireurs le sont un peu aujourd’hui, soit nous n’aurions plus de croyance, de religions, soit elles seraient plus belles… Ou certains illustreraient une attitude, leurs voisins une autre, et l’harmonie régnerait comme le soleil se reflète sur un mer étale.

  29. Xavier NEBOUT

    @ F68.10
    Vous êtes certain de ne pas présumer quelque peu de vos connaissances en vous érigeant ici historien des religions ?
    Je dois donc répéter encore que « Dieu le père » est l’expression la plus ancienne qui soit connue des civilisation indo-européennes. Dieu, Di-eus, lumière du ciel. Zeus, ciel. Jus pater, jour-père, Dyaus pitar, etc.
    Ça en dit déjà long sur l’athéisme, des fois que la lumière du jour n’existerait pas…
    Le polythéisme est une vue de l’esprit des monothéistes. Idée pour déesse, Dieu pour principe dont on vient imprégner son âme dans un temple dédié, dieu ne voulant pas dire dieu que Dieu le père ne soit pas le principe premier.
    Lorsque les chrétiens sont apparus dans le monde romain, ils se sont fait prendre pour des abrutis par l’élite intellectuelle, mais le populisme devenant indispensable pour dominer l’empire, on a adopté le christianisme plus accessible au bon peuple.
    Et qu’est-ce que le christianisme, sinon le retour de Dieu le père rapporté par Alexandre pour renier le judaïsme qui n’était qu’une religion de raison d’Etat formée d’une bouille de ce qui se trouvait dans le coin sans rien comprendre au juste à la mystique qui est le fondement des religions tant l’amour filial est à la base de toutes les mystiques du monde indo-européen ?
    Quant au judaïsme, il n’aura cessé de se réformer pour tenter de rejoindre le christianisme, mais s’il parvient à faire la jonction avec le christianisme ras des pâquerettes type évangélistes américains ou autres fondus, il est encore bien loin des monastères.
    Avec ce résumé, vous avez déjà de quoi faire de la place dans votre bibliothèque tant il y a peut-être de livres à mettre à la poubelle.

  30. Denis Monod-Broca

    « Plus jamais ça ! » se comprend de deux façons aux sens opposés.
    Soit « plus jamais victimes comme ça ! » et cela conduit au militarisme israélien et à la croyance en la force du monde occidental.
    Soit « plus jamais bourreaux comme ça ! » et ce serait le début de la sagesse.

  31. Catherine JACOB

    J’ai écouté il y a quelques jours sur RTL interview de R. Badinter questionné sur « la montée / résurgence » d’un antisémitisme.
    J’ai appris à cette occasion que cet ancien garde des Sceaux des années Mitterrand, était lui-même de confession juive. Cela peut sembler étrange à certains, mais je n’avais en effet prêté jusqu’alors attention qu’aux idées de celui dont le combat contre la peine de mort a sans doute fait l’élection de 1981, sans chercher à autrement creuser le personnage et ses fondamentaux.
    Je retiens pour l’instant deux critiques adressés par ce dernier tant à la communauté juive qu’aux mesures d’examen psychologique ordonnées en vertu de l’Art. 81, alinéa 8 du code de procédure pénale par le juge d’instruction en charge de l’affaire et dont le dessaisissement avait été exigé en 2018 par voie pétitionnaire, dans l’ « Affaire Halimi-Traoré », qui a abouti à ce que la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris se prononce le 19 décembre dernier en faveur de l’irresponsabilité pénale du suspect en vertu des art. 122-1; 122-2; 122-3 du code pénal.
    J’ai été étonnée de ce que malgré cet arrêt de la chambre d’instruction, l’ancien garde des Sceaux reprenne à son propre compte l’argumentaire poursuivi par l’avocat de la famille de la victime qui dénonce l’émergence de ce qui se voit appelé une « jurisprudence Sarah Halimi » qui dirait « que toute personne qui sera atteinte d’une bouffée délirante parce qu’elle aura consommé des substances illicites et dangereuses pour la santé se verra exonérée de sa responsabilité pénale », l’étendant même au mari ou au compagnon qui tuerait sous l’effet de l’alcool. Cela me semble absurde.
    La reconnaissance d’une irresponsabilité en matière pénale date en effet de l’année 1810, ce que ne saurait ignorer l’éminent juriste, et non pas de 2019. Cette reconnaissance représente une avancée majeure des droits de la défense qui sont susceptibles de s’appliquer à quiconque aura été déclaré tel sur la base d’une expertise psychiatrique. La bouffée délirante ou l’épisode psychotique peuvent être considérés indépendamment de leur phénomène déclencheur et en l’absence d’une connaissance approfondie du dossier de l’expertise, il me paraît fort imprudent et en l’espèce dangereux, d’incriminer la consommation ou la surconsommation d’une substance, certes illicite dans notre pays mais autorisée dans d’autres pays de la CE.
    De plus, dans de tels cas, les mêmes causes ne produisent pas nécessairement les mêmes effets chez tout individu indépendamment de sa structure psychologique et/ou de son état émotionnel intrinsèque.
    Par ex. en ce qui me concerne j’appartiens à un groupe sanguin rare chez lequel l’aldéhyde déshydrogénase (ALDH2) est déficiente et parfois même inactive, ce qui a pour conséquence que le processus de métabolisation de l’alcool est beaucoup plus lent que chez d’autres individus et donc, comme je le sais, j’évite de me rendre malade par la consommation d’une dose d’alcool qui chez tout autre individu n’aurait aucune conséquence particulière sur ce plan, mais tout individu du même groupe qui ne le saurait pas pourrait voir son métabolisme, dont il n’est en rien maître en quelque façon que ce soit, affecté sans l’avoir désiré, et qui plus est le cas échéant, à son insu.
    Dans le vase clos du repli communautaire dénoncé par R. Badinter à propos de la communauté à laquelle il appartient lui-même, ce qui en fait un personnage bien placé pour en juger, il est fort possible que monte en ébullition cette idée fausse que la consommation de ce qu’on a encore appelé du Shit du fait de sa couleur et de sa consistance identique à celle, en anglais, de la m..de, ait servi de masque à un acte antisémite et de prétexte à le dédouaner afin de clore un débat périlleux. Il me paraît encore plus périlleux de décrédibiliser de cette façon les arrêts d’une cour de Justice, en particulier de la part d’un ancien garde des Sceaux dont on veut continuer à croire qu’à son époque il ne s’est mêlé que de ce qui le regardait relativement à son auguste fonction et sans doute serait-il bienvenu que ça continue.
    Quoi qu’il en soit il me paraît important pour la paix sociale de relativiser les choses et de mettre à distance de façon à ne pas amplifier des phénomènes qui dérivant vers l’hystérie collective, pourraient un jour finir par nous échapper de façon dommageable pour tous.

  32. Des enquêtes récentes ont en effet montré la forte progression des propos, des intimidations, des violences et des comportements globalement antisémites.
    Rappelons tout de même aux moins de quarante ans que de 1945 à 1980 l’antisémitisme n’était pas un sujet de préoccupation en France et n’était pas aussi médiatisé que de nos jours, les choses ayant changé à partir de l’attentat de la rue Copernic, puis surtout avec l’instrumentalisation qui en a été faite par la gauche mitterrandienne et ses associations satellites stipendiées, à des fins de basse politique politicienne.
    C’est à partir de ce moment qu’a été créé de toutes pièces le mythe d’une « extrême droite », présentée comme un grand méchant loup fantasmé destiné à faire peur non pas aux enfants mais aux électeurs qui seraient tentés de mal voter au lieu de porter leurs suffrages vers une gauche humaniste et protectrice, quitte à détourner des tragédies comme Copernic, la rue des Rosiers et Carpentras pour accréditer cette théorie qui relève de la forgerie et qui a malgré tout la peau dure car même lors des premiers crimes perpétrés par Merah, seule la piste « d’extrême droite » a été retenue par les médias, comme si personne d’autre ne pouvait les avoir commis.
    Depuis, les Français les moins idiots et les moins intoxiqués par la propagande gauchiste, dont les Juifs vivant dans des « territoires perdus de la République », ont compris que l’antisémitisme réel était d’une autre nature, ce que reconnaît la Ligue de défense juive, dont certains éléments ont même protégé Marine Le Pen alors qu’elle participait à une marche blanche en mémoire de Mireille Knoll.
    Mais bien entendu, évoquer cet antisémitisme-là de façon trop nette risque de remettre en cause le dogme échafaudé par les apprentis sorciers et autres apôtres d’un merveilleux vivre-ensemble où tout le monde il est beau tout le monde il est gentil sauf les apparentés supposés à « l’extrême droite ».
    D’où probablement une volonté d’évacuer ce mobile antisémite dans des affaires où le prévenu est issu de la « diversité » à l’aide de prétextes relevant de la « culture de l’excuse », y compris les plus contestables comme la « bouffée délirante » de cannabis.
    Un extrait de la lettre de l’IPJ du 14 janvier 2020, à propos du meurtre de Sarah Halimi :
    « Il y a un premier expert qui a dit que Traoré était accessible à un jugement pénal et un second expert qui a considéré que puisqu’il avait pris une dose massive de cannabis, son jugement avait été faussé et il ne serait pas accessible à un jugement pénal…
    La juge d’instruction a préféré la version expertale qui lui allait le mieux et pour aller encore plus dans son sens puisqu’il était irresponsable pénalement, il ne pourrait être ni islamiste, ni antisémite ni ce que vous voulez » (Bd Voltaire)

    Nous sommes confrontés une fois de plus à une situation selon laquelle les idéologues, en se trompant volontairement de cible pour protéger les vrais criminels et leurs émules potentiels tout en s’accrochant au déni de réalité comme une moule à son rocher, menacent délibérément la sécurité des Français…

  33. @ Lodi
    @ F68.10
    En brossant le tableau des horreurs de la religion, vous oubliez tous les deux de parler des régimes politiques qui ont fermé les églises et les temples, c’est-à-dire le régime de la Terreur en France, le communisme à la russe, puis à la chinoise. Vous nous assurez F68.10 que vous ne comptez pas utiliser la force publique contre eux, ce qui est déjà un progrès (cette remarque est à prendre comme de l’ironie), mais la « légère intolérance sur le fond » que vous préconisez à leur égard, justifiée selon vous par leur « croyance non raisonnée », me fait froid dans le dos. C’est bel et bien l’ouverture de la chasse aux sorcières, une chasse aux sorcières raisonnée quant à elle, et raisonnable je suppose, donc sûre d’elle et implacable, et ça ressemble fort à ce que vous dites combattre. Est-ce à cela que mène la défense de la liberté ?

  34. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 24 janvier 2020 à 19:33
    Hé bé dites donc ! Heureusement que vous êtes là pour rétablir la vérité ! On sent le vécu.
    Nou s’et pot abandoua et ayumpa ! (On ne peut pas sonner les cloches à la volée et bercer un enfant !)
    Je retourne au bois. J’ai fini le platane et bientôt le frêne.

  35. Xavier NEBOUT

    @ Lucile
    Les forces politiques ferment les églises des uns et des autres lorsqu’elles n’ont pas compris qu’une nation ne se forme qu’autour d’une notion de paternité commune, c’est-à-dire en fait de religion commune.
    Et les forces politiques, il y a longtemps qu’elles ne sont que des bandes voyous incultes.

  36. Xavier NEBOUT

    Il faudrait se mettre d’accord sur le fait que l’on doit entendre par antisémitisme, la haine ou le mépris des juifs, non sur ce qu’ils font mais ce qu’ils sont.
    Sur ce qu’ils sont en tant qu’adeptes de leur religion, même si on est chrétien et donc par essence contre le judaïsme, on doit prier pour leur conversion en le cantonnant à l’intime tant on ne peut demander à quiconque de renier publiquement la religion de son père (ce qui ne justifie pas que M. Elkabbach accuse publiquement de trahison une religieuse parce que d’ascendance juive).
    En tout état de cause, la haine ou le mépris sont hors sujet pour un chrétien.
    Par contre, on n’est pas obligé d’approuver le commerce qui est fait de la Shoah, avec pour leitmotiv implicite: « on a subit la Shoah, vous avez tous été complices, alors on a tous les droits et notamment de faire ce que l’on veut aux Palestiniens ».

  37. Patrice Charoulet

    VARIA
    Luchini fait tout un spectacle où il dit, principalement, les portraits (extraordinaires) que Jean Cau a écrits dans son livre « Croquis de mémoire ». Les éditions de La Table ronde le rééditent. Bien !
    *
    Il n’est pas nécessaire de mépriser le riche. Il suffit de ne pas l’envier. (Jules Renard)
    C’est mon cas, je jure n’envier absolument personne sur Terre. Mon absence absolue d’envie a des conséquences politiques. Je ne pourrais être gauchiste, communiste ou socialiste. Et pour quelques autres raisons, je le reconnais.
    *
    Léon Daudet est le Saint-Simon de notre époque. (Proust)
    *
    Une science naissante est toujours prompte à dogmatiser. (Bergson, 1934)
    *
    La loi ne dispose que de l’avenir ; elle n’a pas d’effet rétroactif. (Code civil)
    *
    La France est devenue une ZAD. (Nadine Morano, 2020)
    *
    Vivre, c’est vivre de, vivre avec et vivre pour. (Corine Pelluchon, 2019)
    *
    Bergson ne dit jamais « Je », mais « Nous ». Et il use beaucoup du passé simple. Cela donne :
    « Nous hésitâmes… », « Nous nous bornâmes… », « Nous donnâmes.. ». Ces choses-là ne se font plus.
    *
    On peut certainement conserver Ségolène Royal comme ambassadrice des Pôles. A condition de la congeler sur place. (Hubert Védrine, 2020)
    *
    Les journaux, ça sert d’abord à faire la litière des chats. (Onfray, 2020)
    *
    La communication politique, c’est comme la chirurgie esthétique. Si ça se voit, c’est que c’est raté. (Clément Viktorovitch)
    *
    La lutte des classes se porte bien ! (Régis Debray, 2020)
    *
    Le mouvement poujadiste a eu 52 députés en 1956. (Nicolas Baverez)
    *
    Dans ces petites mares, le moindre clapotis réveille tout le monde. (Alain, 1912)
    *
    La République a besoin de choses claires. (Philippe Bas, 2020)
    *
    Quand j’étais très jeune, pour gagner quelques sous, j’ai vendu une vingtaine d’Encyclopedia Universalis dans ma région. Un des arguments de vente que l’on m’avait conseillé était de montrer une liste de personnalités prestigieuses qui y avaient écrit des textes. Un dentiste a osé me dire :
    « Il y a beaucoup de Juifs ! ». Je suis resté coi. Aujourd’hui, je sais ce que je répondrais si l’on me disait une telle chose.
    *
    Quand le tchador, les houris lepenistes dansent. (Jean-François Kahn)
    *
    Il est mon Talleyrand. (Mitterrand, de Roland Dumas)
    *
    Il a encore fait une erreur : il a développé. (Morand)

  38. @ Exilé | 25 janvier 2020 à 11:12
    «Il y a un premier expert qui a dit que Traoré était accessible à un jugement pénal et un second expert qui a considéré que puisqu’il avait pris une dose massive de cannabis, son jugement avait été faussé et il ne serait pas accessible à un jugement pénal… »
    C’est une histoire de fous !
    Le second expert en question, et le juge qui l’a suivi dans son analyse, savaient-ils tous les deux que les criminels de Daech prenaient des drogues pour se donner plus de force pour combattre et tuer le plus de gens ?
    C’est délirant ! Ce qui est valable pour le premier cas ne l’est plus pour un individu pris au volant de sa voiture après avoir causé un accident avec un taux d’alcool élevé et sous l’emprise de drogue ; est-il aussi non accessible à un jugement pénal parce que son jugement avait été faussé et altéré par la drogue ?

  39. « Leur rapport à l’argent tout d’abord. Les juifs passent pour être riches. C’est vrai que certains le sont. Le nom qui vient immédiatement à l’esprit c’est la famille Rothschild, qui règne sur le monde de la haute finance depuis le XVIIIe siècle.
    Les Juifs sont très intelligents. Beaucoup occupent des situations importantes que ce soit dans les milieux d’affaires, les médias, sans oublier les sciences (nombres de grands scientifiques sont juifs, à commencer par Einstein, l’emblématique savant).
    Alors bien sûr, ça crée des jalousies. »
    Rédigé par : Achille | 25 janvier 2020 à 01:31
    Il ne devrait pas être permis aux retraités de se coucher après 22h… ils finissent par écrire des platitudes dont un enfant de douze ans aurait honte.
    Achille, sachez passer votre tour, ne vous croyez pas obligé de déposer chaque fois que la lumière s’allume.

  40. @ Lucile
    Tout d’abord: 1. Je ne parle pas pour Lodi, et 2. Je ne vais pas défendre l’instrumentalisation de l’athéisme dans des contextes politiques tels que la Terreur, Staline ou Mao. Je ne vais traiter que le point qui vous trouble:
    « …la « légère intolérance sur le fond » que vous préconisez à leur égard, justifiée selon vous par leur « croyance non raisonnée », me fait froid dans le dos. C’est bel et bien l’ouverture de la chasse aux sorcières, une chasse aux sorcières raisonnée quant à elle, et raisonnable je suppose, donc sûre d’elle et implacable, et ça ressemble fort à ce que vous dites combattre. Est-ce à cela que mène la défense de la liberté ? »
    Je comprends que cela suscite cette réaction chez vous. Je pense toutefois que c’est un artefact de langage qui ne donne pas une idée juste de mon propos. Voici une rapide présentation de ce que j’ai en tête:
    https://danceswithanxiety.blogspot.com/2007/12/conversational-intolerance-defined.html
    L’idée n’est pas d’instrumentaliser l’Etat, ni de marginaliser socialement les croyants. Mais oui, plutôt de marginaliser leurs idées comme étant tout aussi ridicules que la croyance qu’Elvis est encore en vie. Par l’argumentation et le ridicule. Et compte tenu du lien entre croyances et actes, il n’est pas vraiment argumentable en l’état actuel du monde que la question de la légitimité de ce type d’intolérance discursive soit une question inconséquente. Même type de question que pour la tolérance ou l’intolérance vis-à-vis de la croyance d’un lien entre vaccination et autisme…
    Il s’agit simplement d’organiser la fin de la déférence dans le discours public vis-à-vis de la croyance religieuse et vis-à-vis des chantages à la moralité de la part des croyants. Pas d’instituer le Goulag. (Et pas de saccager des crèches non plus…)
    Et honnêtement, ce ne serait qu’un retour de bâton bien mérité.
    ——————————————————–
    @ Xavier NEBOUT
    J’ai pris note de votre réponse. Pas trop la place d’y répondre ici.

  41. Aux lecteurs de ce blog
    Mes propos n’étant pas compris par certains, je m’explique: ce que nous souhaitons tous c’est que l’humanité se débarrasse de toutes ses entraves et puisse vivre dans un monde meilleur.
    Les religions créent des frontières entre les hommes et tant qu’elles existeront il en sera ainsi. Se lamenter constamment ne sert à rien qu’a entretenir des rancœurs !
    Le moment viendra où l’enfant qui naîtra n’aura plus à absorber les fausses croyances de ses ancêtres et pourra évoluer dans la pleine liberté de sa conscience personnelle et collective.
    Il y eut Homo erectus, nous sommes l’homme d’aujourd’hui, il y aura fatalement l’homme de demain qui obligatoirement aura évolué en bien.

  42. @ Achille | 25 janvier 2020 à 01:31
    ▬ « Les Juifs sont très intelligents. »
    Pour dénoncer l’antisémitisme, rien de mieux que de tenir des propos qui le sont.
    ▬ « …sa globalité le peuple juif »
    Et on continue sur sa lancée, l’on invente un mystérieux peuple et sa globalité !
    Si les juifs sont un peuple, d’où vient-il ?
    Pas de France ! Donc aurait-il ce mystérieux peuple une légitimité à y vivre ?
    Pourquoi y a-t-il des roux, des blonds, des Blancs limites laineux, des Maghrébins, Arabes, Perses et Noirs et autant de langues ?
    « Le peuple juif » est une invention des antisémites, plus facile à haïr, à ségréguer un peuple qui immigre et colonise ce n’est qu’un étranger, alors qu’un voisin membre du même peuple que vous …
    Comment le peuple juif fut inventé – professeur Shlomo Sand – université de Tel-Aviv
    « juif » c’est pour une religion et rien d’autre.
    L’archéologie du judaïsme en France et en Europe – Inrap laboratoire du CNRS.
    Les Judéens de religion juive sont en France depuis l’an 6 de notre ère ; nous sommes en 2020, ce qui fait qu’exponentiellement, tous les Blancs de France, que des abrutis appellent les souchiens, ont tous dans leur lignée une grand-mémé Bethsabée.
    Cela fait au minimum 2014 ans qu’il y a des personnes de religion juive en les Gaules, au royaume Franc, en France, plus longtemps qu’en Israël qui lui ne compte pas de peuple juif, mais un peuple israélien, c’est c*n tout de même ?!
    ————————————————
    @ Vamonos | 25 janvier 2020 à 06:46
    ▬ « Les juifs ont raison d’avoir peur en France en général »
    En France rien que ça, pas aux USA avec le KKK et les suprémacistes blanc ? Sans aucune base statistique, juste en France en général ?! Oh ben merci, ça c’est de l’information sourcée.
    ▬ « …et dans le département de Seine-Saint-Denis en particulier. »
    Vous le connaissez à la perfection ce département dans lequel vous n’avez jamais mis les pieds ou alors un seul, comme cul-de-jatte.
    Parlez-nous de lui encore.
    ▬ « des territoires apparaissent où il n’y a plus de juifs »
    Parce qu’en plus vous les comptabilisez comme les ours et les loups de haute montagne ?!
    Est-ce que vous les baguez, leur collez un GPS sous-cutané pour suivre les flux migratoires et leur reproduction ?
    La femelle juive va-t-elle chasser dans les bois, nourrit-elle sa portée au sein après avoir viré le mâle du nid ?
    Est-ce que l’on en trouve encore à l’état sauvage ?
    ———————————————————-
    @ Exilé | 25 janvier 2020 à 11:12
    « (Bd Voltaire) »
    Qui n’a jamais eu accès à aucun dossier !
    Qui fait une atteinte à la mémoire d’un mort en utilisant son identité sans son accord.
    Voltaire est-il une pourriture d’extrême droite ?
    Un pédophile catholique ?
    Un raciste et racialiste ?
    Haïssait-il les muslins ? Mystère ?
    Nous devrions nous atteler à le lui demander !

  43. @ Lotus
    « …il y aura fatalement l’homme de demain qui obligatoirement aura évolué en bien. »
    C’est cela, oui, comptez là-dessus et buvez de l’eau fraîche.
    Au fait et par exemple, les cent millions de morts imputables au communisme ont été causés par des grenouilles de bénitier en goguette, n’est-ce pas ?

  44. Denis Monod-Broca

    @ Lotus
    « Le moment viendra où l’enfant qui naîtra n’aura plus à absorber les fausses croyances de ses ancêtres et pourra évoluer dans la pleine liberté de sa conscience personnelle et collective »
    Ah… le retour à l’innocence, au jardin d’Eden… ah… tout oublier, tout recommencer, en mieux…
    Quel beau rêve !
    Quelle funeste illusion !

  45. Les guerres de religion ont toujours été menées par des hommes. Pourquoi ? parce que depuis l’enfance ils ont toujours voulu que leur meilleur ami imaginaire soit le meilleur. Et ça continue… encore et encore…
    Heureusement Dieu reconnaîtra les siens 😀

  46. @ sbriglia | 25 janvier 2020 à 12:22
    « Achille, sachez passer votre tour, ne vous croyez pas obligé de déposer chaque fois que la lumière s’allume. »
    Mes platitudes, comme vous dites, valent bien les âneries que vous débitez du haut de votre condescendance.
    Je ne saurais trop vous conseiller de regarder la vidéo que j’ai mise en lien. Avec un peu de chance, mais rien n’est sûr, elle vous sera profitable, vous qui, comme tout imbécile, croyez vivre dans la lumière des « sachants ».

  47. Quand nous avons eu le bac il m’a proposé de vendre sur les marchés des vêtements… Ce n’était pas ce dont j’avais envie, il était fait pour le business.
    Une grande chaîne de vêtements et quelques magasins plus tard nous nous sommes revus. Il parlait déjà anglais certainement aussi bien que moi les langues de ma famille.
    Je l’avais revu, pas avec un véhicule allemand, un véhicule – le plus puissant, bien de chez nous -, qui ne « fasse pas riche », « mais elle roule aussi vite que les autres ».
    Il avait déjà délocalisé sa fabrication, un visionnaire avant l’heure, l’humilité en plus, surtout quand on a vendu des cravates au fond d’un parapluie comme son père.
    En fait il était heureux, il n’avait pas peur de grand-chose.
    Cela n’a pas grand rapport avec le sujet, quoique si… Mais ce serait un peu long et les signes sont désormais comptés.

  48. Pierre Blanchard

    Rien que sur ce sujet, et à lire les logorrhées « écrites » de certains(es),
    Lodi | 24 janvier 2020 à 14:18
    Robert Marchenoir | 24 janvier 2020 à 19:33
    Lodi | 25 janvier 2020 à 09:07
    je me dis qu’heureusement Monsieur Bilger est intervenu dans
    https://www.philippebilger.com/blog/2020/01/charte-du-blog.html
    Sinon… nous aurions eu droit… à la même chose
    Qu’en sera-t-il quand le blog nous sera délivré via la 5G…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Efficacit%C3%A9_%C3%A9nerg%C3%A9tique_des_communications_5G
    https://www.robindestoits.org/Avec-la-5G-la-consommation-d-energie-va-exploser-levif-be-05-08-2019_a2736.html
    5G dont il conviendrait peut-être de s’interroger sur la consommation d’électricité afférente, en dehors du fait que les « centres serveurs » ont toutes les chances de nous provenir du Made in China… qui n’exporte pas que le « coronavirus » dont je trouve le dessin ci-dessous (du 23 janvier 2020) parfaitement adapté à la réaction initiale de Madame Buzin (une pensée pour Chichi, le président soi-disant préféré des Français !!, bon, il est vrai que comparé à Macron, y’a pas photo c’est vrai n’en déplaise à certains).
    https://pbs.twimg.com/media/EO_exwSXsAAcVpD.jpg:large
    https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/faut-il-faire-la-5g/
    https://jancovici.com/qui-suis-je/

  49. L’aggravation du nombre d’agressions et de propos antisémites est bien sûr, d’une part inquiétante, d’autre part inadmissible. Il convient donc, d’une part, de les réprimer, d’autre part, de les prévenir.
    Dans les deux cas, il faut d’abord identifier les auteurs des délits, voire des crimes, commis ou potentiels, et, comme dans toute enquête de police, cela passe par la recherche du mobile.
    Qui en veut aux Juifs aujourd’hui ? Les statistiques des affaires résolues l’indiquent : d’une part les « nazillons », d’autre part les plus extrémistes des musulmans, qui, antisionistes avant d’être antisémites, revendiquent la libération de la Palestine. Tout ce beau monde devrait, théoriquement, se trouver parmi les fichés S… Ajoutons à ceux-là quelques illuminés qui imaginent encore, comme avant-guerre, que tous les Juifs sont riches. Ils sont plus difficiles à repérer.
    Dans son immense majorité, la population française – en tout cas, celle dite « de souche » – n’est pas traversée, ou plutôt n’est plus traversée, par ce courant de pensée maudit qui a conduit au pire massacre. Elle n’a donc pas à être suspectée… sauf, peut-être, sur un point, son peu de réactivité face aux agressions contre les Juifs. Hormis les cas les plus abominables, elles sont trop souvent considérées comme un fait divers de plus, pire « une affaire entre eux », sans importance s’il n’y a pas de dégâts collatéraux. Ce désintérêt, ce manque de protestation citoyenne, cette absence de compassion frisent le laisser-faire… une posture d’autant plus répandue que cette population « de souche » se sait menacée elle-même par les fous d’Allah… « C’est leur problème… nous avons les nôtres… ».
    Voilà un bel exemple des dérives qu’entraînerait, en France, la multiplication des communautés : le « chacun pour soi », ce qui suppose aussi des querelles incessantes entre elles. Force est de constater que, partout dans le monde, la diaspora juive s’est organisée en communautés, que les pouvoirs politiques, pour des raisons essentiellement électorales, reconnaissent peu ou prou. La population sait cela, ce qui la conduit à considérer les Juifs comme « à part »…
    Et ce d’autant plus qu’eux-mêmes, notamment en ce qui concerne leur religion, maintiennent un certain nombre de particularités qui peuvent être mal comprises, voire heurter l’opinion. Un exemple : comme la religion musulmane, la religion juive revendique un rôle dans la sphère politique. Les deux en disposent officiellement au Moyen-Orient. Ce n’est bien sûr pas le cas en France, protégée de cette intrusion par la loi de 1905. Mais le dîner tant couru du CRIF n’est-il pas l’émergence annuelle d’un lobby religieux que le président de la République lui-même rencontre, en se montrant très cordial ?
    Et que dire du refus opposé par le Consistoire de France à une mécréante qui veut se convertir à la religion juive dans le seul but de se marier avec un croyant ? Si, au nom de la loi du retour dont bénéficie celui-ci, le couple s’installe en Terre promise et a des enfants, ceux-ci ne seront pas considérés comme Juifs… et ne pourront donc pas se marier, une telle cérémonie civile n’existant pas en Israël… Tout ceci afin que ces mariages exogames ne brouillent pas la démarche identitaire du peuple juif. Pas facile à admettre dans un pays qui, lui, prône la laïcité et admet la mixité des cultures…
    Peut-être faudrait-t-il, pour que les Juifs français soient considérés par tous comme des citoyens identiques aux autres et donc susceptibles de bénéficier des mêmes soutiens, que chacun mette un peu d’eau dans son vin. Que les Juifs réinterrogent leurs pratiques et la conception de leur communauté, que la population « de souche » comprenne enfin qu’ils ne revendiquent aucune supériorité, ni même différence… et que le pouvoir politique s’abstienne de gestes qui laissent croire le contraire. Alors, nazillons et pseudo-combattants de l’intifada seront probablement beaucoup plus, non les adversaires, mais les ennemis de tous.

  50. @ Elusen | 25 janvier 2020 à 13:09
    « Les Juifs sont très intelligents. »
    Pour dénoncer l’antisémitisme, rien de mieux que de tenir des propos qui le sont.

    Ainsi donc, dire que les Juifs sont intelligents serait antisémite ?!
    Rassurez-vous, je ne dirais jamais rien de tel vous concernant. Ainsi je ne risquerai pas de passer pour un islamophobe ! 🙂

  51. Il est dommage que de jeunes descendants de Maghrébins c’est-à-dire de Berbères, Phéniciens grecs romains numides qui furent colonisés pas les Grecs, Romains, Arabes (les Arabes viennent de la péninsule du même nom), Turcs, Français et Italiens, que ces jeunes, donc, se prennent pour des Palestiniens.
    Qui sont-ils ces Palestiniens, historiquement ? par exemple, des sionistes s’il en est, Ben Gourion et Ben-Zvi pensaient que les Palestiniens étaient en grande partie les descendants de Judéens convertis à l’Islam.
    Comme dans le film: « Salomon, Slimane, Slimane, Salomon, vous ne seriez pas un peu cousins ? »
    Il y a eu beaucoup de mélange dans cette région et plus à l’Est et au Nord (lieu d’échouage allégué de l’arche de Monsieur Noé) comme en témoigne la répartition de la maladie génétique dite fièvre méditerranéenne.
    Selon Uptodate (une base de données médicales en langue anglaise, sur abonnement):
    « La fièvre méditerranéenne familiale (FMF) est plus fréquente chez les personnes d’origine turque, arménienne, nord-africaine, juive et arabe. Chez les Arméniens, le taux de porteurs de FMF est d’environ un sur sept. Parmi les juifs d’Israël, de un sur huit pour les ashkénazes, à un sur six pour les sépharades, à un sur quatre pour ceux d’origine irakienne .
    Cependant, la FMF a une prévalence plus faible en Grèce, en Italie et même au Japon .
    Aux États-Unis, la FMF est fréquemment rencontrée chez les Juifs ashkénazes et les immigrants du Moyen-Orient et d’Arménie.
    En Allemagne, la plupart des patients atteints de FMF sont d’origine turque.
    En France, il existe une population relativement importante de FMF originaire d’Afrique du Nord.
    Dans les Balkans, le nombre de patients atteints de FMF et le taux de portage des mutations MEFV diminuent car le pays est plus éloigné de la Turquie .
    De même, la prévalence de la FMF est la plus élevée dans le sud de l’Italie et diminue progressivement vers le nord.
    On suppose que l’origine de la FMF remonte à plus de 3000 ans en Mésopotamie . De là, la maladie s’est propagée à l’Arménie et à la Turquie dans le monde antique. Dans le monde moderne, la propagation de la maladie dans les pays éloignés du bassin méditerranéen peut s’expliquer par un transport facile à l’étranger et plus tard par voie aérienne. »
    Uptodate cite ces sources:
    Livneh A. Reported at Familial Mediterranean Fever (FMF) and Beyond: The 4th International Congress on Systemic Autoinflammatory Diseases, November 6-10, 2005, Bethesda, Maryland.
    TEXTE COMPLEThttps://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16606647
    Ben-Chetrit E, Touitou I. Familial mediterranean Fever in the world. Arthritis Rheum 2009; 61:1447. TEXTE COMPLET : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19790133
    Debeljak M, Toplak N, Abazi N, et al. The carrier rate and spectrum of MEFV gene mutations in central and southeastern European populations. Clin Exp Rheumatol 2015; 33:S19.
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26399837
    On voit que les religions sont plus ségrégantes que la maladie !

  52. Michelle D-LEROY

    En tout premier, j’aimerais que notre Président qui se rend aux cérémonies d’hommages en France, en Côte d’Ivoire, en Algérie, à Jérusalem ou ailleurs, arrête, pour satisfaire son auditoire et déplorer un fait historique, de stigmatiser systématiquement les Français.
    Avec lui, l’Histoire, c’est la repentance à outrance et permanente et donc entretenir des fractures entre Français, faire ressurgir de vieilles haines et parfois mêmes des idées fausses.
    Il présente des situations simples alors qu’il sait qu’elles sont beaucoup plus complexes qu’il ne l’affirme en quelques phrases et que beaucoup de ceux qui l’écoutent prennent comme argent comptant, par confort intellectuel.
    Lui qui veut changer de monde, tourner la page du passé, éviter les clichés ringards et populaires, contribue à entretenir les malaises et les suspicions entre Français de différentes religions ou croyances.
    Je ne cherche nullement à minimiser la Shoah qui reste dans l’Histoire de l’humanité le pire génocide. Toutefois, je pense qu’il ne faut pas en rajouter ni jeter en permanence de l’huile sur le feu. Souligner les faits, les rappeler pour éviter qu’ils ne se reproduisent mais pas stigmatiser les uns pour glorifier les autres quand cela arrange.
    Par exemple, lorsqu’on me dit dans un reportage que des prisonniers évadés d’Auschwitz auraient alerté les alliés et que ceux-ci auraient hésité à venir bombarder le camp, je reste très étonnée et surtout très sceptique. Pour deux raisons.
    La première c’est qu’ayant visité ce terrible endroit, j’ai pu voir par moi-même les doubles rangées de hauts barbelés entre lesquels, photos à l’appui, je vois des chiens de berger circuler entre les deux rangées avec des soldats allemands, des miradors et des gardiens partout, je ne pense pas que certains prisonniers, de surcroît dans des états de faiblesse et de dénutrition importants, aient pu un jour s’évader. Ce lieu, comme d’autres camps, étaient véritablement une industrie de la mort intelligemment organisée et terrifiante. Je crois qu’on colporte beaucoup de bêtises pour rendre nos aînés responsables de ne pas avoir fait ou dit. Nos aînés ont sans doute fait selon les moyens de l’époque, n’imaginant pas une telle folie meurtrière.
    Même en visitant ce camp, même en essayant d’imaginer, on ne peut se rendre compte de l’enfer que c’était.
    Deuxièmement, on ne peut donc se remettre dans le contexte de l’époque alors que nous vivons aujourd’hui dans un environnement de surmédiatisation et de communication à outrance.
    Ne pas oublier mais surtout ne pas en rajouter.
    Qu’on nous montre les simples histoires de Justes anonymes, jamais mis à l’honneur et morts dans l’indifférence, qui ont caché des juifs ou élevé des enfants juifs pendant plusieurs années. Personnellement j’ai connu une modeste voisine de ma famille qui a été de celle-là, jamais récompensée.
    Après, nous savons bien qu’une grande partie des antisémites d’aujourd’hui ne sont plus les mêmes que ceux des années 30. Mais là encore, le Président fait comme si cela n’existait pas et continue à insinuer que la lèpre antisémite provient de l’extrême droite. Même si quelques néo-nazillons de l’ultra droite sont à condamner et à pourchasser… ce n’est pas ce qui constitue le creuset antisémite actuel et on le voit bien dans les banlieues, mais nos belles âmes ferment les yeux, incapables d’admettre les nouvelles réalités qui les dérangent.
    Qu’on aime ou pas ce Président, il faut bien constater qu’il est dans la mise en scène permanente depuis son arrivée en mai 2017 dans la cour du Louvre, réussissant par ses discours à charge contre « son » peuple coupable de rien et surtout pas responsable de faits anciens et d’époques révolues. Il souffle le chaud et le froid croyant ainsi nous faire accepter l’immigration au prétexte d’une colonisation qui ferait de nous des débiteurs éternels aux yeux des pays africains et nord-africains, n’évoquant jamais les bons côtés, car il y en a eu aussi.
    En voulant jouer au redresseur de torts, en voulant garder une seule opposition politique mais en la désignant comme coupable de tous les drames anciens et ceux potentiels à venir, il donne la désagréable impression de détester son peuple. Un jeu très dangereux. Il ne faut pas qu’il s’étonne des réactions contre sa personne.

  53. Patrice Charoulet

    MUNICIPALES ET LEGISLATIVES
    Un tract électoral atterrit chez moi : celui du RN (ex-FN). Normal : les municipales sont en mars.
    Le tract offre la photo du candidat à la mairie et… la photo de Mme Le Pen. Je trouve cela scandaleux.
    Le parti lepéniste a déjà fait le coup à d’autres élections.
    Je me souviens aussi qu’aux législatives, sur tous les panneaux électoraux de France, on a pu voir la photo de M. Macron et la photo d’un inconnu investi par le parti macroniste. Excellent procédé (et scandaleux) qui a permis au président d’avoir une majorité des plus confortables.
    La loi devrait interdire de tels procédés, aux législatives comme aux municipales.

  54. @ Achille
    « Les Juifs sont très intelligents. Beaucoup occupent des situations importantes que ce soit dans les milieux d’affaires, les médias, sans oublier les sciences (nombres de grands scientifiques sont juifs, à commencer par Einstein, l’emblématique savant).
    Alors bien sûr, ça crée des jalousies. »
    Dire que les juifs ceci ou cela c’est discriminer selon la religion ou le groupe.
    Là encore biais de confirmation probable.
    Il y a pas mal de juifs idiots c’est propre à Homo sapiens hélas.
    Alors selon ce que vous pensez, vous les direz intelligents puissants, riches, pauvres banquiers, usuriers ou tailleurs (sous l’occupation musulmane seuls certains métiers leur étaient permis).
    ———————————————————
    @ Patrice Charoulet
    Je partage votre critique sur M. Bilger :
    « En écrivant, par exemple : « si elle est présente et influente dans certains secteurs de notre vie nationale », vous donnez crédit à la fable antisémite la plus fréquente. Ce sont des mots de trop, qui ont échappé à votre vigilance. En cherchant bien, on trouverait des foules de Bretons, de Normands, de Corses, de Chtis… dans tous ces secteurs. Dont on ne parle jamais. On est tout content de noter un Cohen ou un Lévy dans un organigramme, en brandissant cette prétendue influence. »
    C’est une fois de plus l’expression de biais psychologiques, dits biais cognitifs, notamment biais de confirmation, qui font que l’on ne remarque ou retient que ce qui va dans le sens de nos opinions pour mieux les justifier (éventuellement : à tort).
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_confirmation
    Et à l’époque des zozos asociaux on ne s’informe (quelle foutaise !) qu’auprès de ceux qui pensent comme soi.
    Mais quand, M. Charoulet, vous écrivez :
    « Il se trouve que je pense être le moins antisémite de ce ce blog »
    je me demande comment on peut penser cela sans connaître le fond des âmes des autres parmi lesquels des juifs (ça n’immunise pas), des conjoints et amis ou descendants de juifs (idem).
    En tout cas je vous en félicite.
    ————————————————————
    @ Lotus
    « 600 000 x 30 % = 200 000 juifs auraient peur mais pourraient quitter la France en un temps record car ils ont une double ou triple nationalité et des moyens. »
    Epatant et criminogène poncif !
    Les juifs sont riches et cosmopolites. Ben voyons !
    Non seulement c’est ignorer les juifs pauvres et modestes et mono-nationalité mais c’est véhiculer une des justifications de l’antisémitisme meurtrier (style torture et meurtre du jeune Ilan Halimi).
    ———————————————————
    @ Mary Preud’homme
    « Il a fallu attendre les années 1980/90 pour que l’on commence à mentionner la Shoah dans nos livres d’histoire »
    NON, NON et NON.
    En tout cas pas pour tout le monde, pas pour tous les cours et manuels.
    J’ai fait une bonne partie de ma scolarité en France et avant 1969, j’avais appris le massacre des juifs à l’école, avant le lycée même et vu des photos choquantes dans les livres de classe qui m’ont marqué. Les tas de cadavres empilés, la notion de chambre à gaz c’est à l’école puis au lycée bien avant 1970 que j’ai appris cela.
    Je vous assure que ce n’est ni dans Tintin ni le Journal de Mickey que j’ai vu ces horreurs.
    Avec une dose de rappel entre 70 et 72.
    Mais il semble que vous ayez hélas en trop grande partie raison.
    https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2010-2-page-129.htm
    « De 1945 à la fin des années 1970, trois générations de manuels se succèdent : ceux de 1945-1948 d’abord ; ceux de 1962-1963 ensuite, alors que la réforme de 1957 atteint les classes terminales des lycées ; ceux enfin de 1968-1972. Il n’est pas fait la moindre mention du génocide dans les ouvrages de la première génération, mais l’infléchissement est certain vers 1962 ; puis le discours scolaire se stabilise pendant une vingtaine d’années jusqu’à l’apparition des nouveaux programmes de 1982-1983. Ce grand tournant du début des années 1960 n’est pas à relier, me semble-t-il, aux rares parutions des grandes études sur le sujet (Léon Poliakov, Bréviaire de la Haine, en 1951, Joseph Billig, Le Commissariat général aux questions juives, en 1957)… »
    On ne l’appelait pas « Shoah », bien sûr. « Génocide » ou « extermination de masse des juifs » est un terme plus explicite que le mot « catastrophe ».
    Néanmoins, plus jeune, au catéchisme catholique, j’avais bien retenu la notion de juifs christicides. Bêtise heureusement non relayée en famille.
    L’Eglise catholique a été tachée par cela. Pour les protestants je ne sais pas.
    ———————————————————-
    @ Lodi
    « Le christianisme est inapplicable autant qu’illégitime (l’Islam est hélas applicable et encore plus illégitime). »
    Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Inapplicable à qui et pourquoi ?
    « Et nous, c’est qui… des Français, pas le peuple qui s’est le plus illustré par son courage, dans la dernière guerre. Ni après, en rendant pour le bien de nous avoir libérés, de l’ingratitude aux Américains. »
    Sans les Russes non plus ! Ce n’est pas que j’aime les crimes staliniens, ni le régime de Poutine mais… quand même, ils ont versé plus de leur sang que les autres.

  55. Michel Deluré

    Que les juifs, dans notre pays, soient inquiets sur le plan de leur sécurité, cela peut se comprendre.
    Il y a les actes, bien réels, dont ils ont été et sont encore les victimes et il y a aussi l’attitude des pouvoirs publics qui, au nom d’une paix sociale, le fameux « vivre ensemble », à préserver à tout prix, sont prêts à fermer les yeux sur certaines réalités, quitte à piétiner au passage certains devoirs.
    Il est des « bouffées délirantes » qui tombent à point nommé pour éviter tout procès, évacuer le problème et soulager d’un gros poids ces mêmes pouvoirs publics.
    Car il y a fort à parier que, si la communauté juive a eu un comportement digne et responsable après le crime pourtant odieux dont fut victime Sarah Halimi, la réaction de la communauté à laquelle appartient l’auteur de cet acte barbare n’aurait pas été la même au prononcé du jugement d’un tribunal !
    Les juifs de France constituent une population qui ne fait pas de vagues, qui ne prêche ni ne recoure à la violence, qui, lorsqu’elle est victime de cette même violence, ne répond pas en saccageant, détruisant ou incendiant !
    Alors, comme beaucoup d’autres minorités, que l’on qualifie souvent de silencieuses, on les entend certes mais on se contente pour les rassurer de leur adresser de belles paroles alors que ce qu’elles attendent, ce sont des actes.
    Est-il besoin de rappeler que c’est le devoir des pouvoirs publics que de veiller à ce que la loi protège ceux qui s’y soumettent et la respectent, non de protéger ceux qui la violent.

  56. @ Patrice Charoulet (message du 25 janvier 07 :56)
    Je pense ne faire preuve d’aucun antisémitisme en vous faisant remarquer que Bretons, Normands, Corses ou Chtis sont des appellations de l’origine géographique des individus concernés, alors que le mot Juifs désigne un groupe partageant une même foi religieuse. Comparons ce qui est comparable…
    Quant au caractère raciste – « certain », écrivez-vous – du RN, vous êtes bien sûr en droit de le penser et d’exprimer cette opinion. Néanmoins, il est aussi certain – et, cette fois, pas dans le sens « c’est mon opinion », mais dans celui « ce fait est avéré » – que les autorités du pays, depuis 40 ans, n’ont jamais eu ne serait-ce que la tentation d’interdire ce parti politique pour cause de racisme. Jean-Marie Le Pen a été condamné, oui, mais pas le parti. Ceci contredit votre conclusion dans laquelle vous affirmez – encore une fois sans preuves – que si ce n’est pas Marine qui est raciste, ce sont les membres de son parti.
    Un dernier détail : dans les banquets de Chtis, on en entend souvent de belles sur les Belges. Y aurait-il un racisme anti-belge dans le Nord ?… Le RN y étant en force, c’est à vérifier…

  57. @ Patrice Charoulet 25 janvier 2020 07:56
    « Il se trouve que je pense être le moins antisémite de ce blog
    Ben voyons !
    Pour reprendre la phrase de sbriglia (25 janvier 2020 12:22) :
    « Il ne devrait pas être permis aux retraités de se coucher après 22h »
    Et j’ajoute : « de se lever avant 09:00 »
    Cordialement

  58. @ Exilé | 25 janvier 2020 à 13:23
    @ Denis Monod-Broca | 25 janvier 2020 à 13:24
    Ce n’est qu’une simple pensée logique, nous sommes condamnés à évoluer ou à disparaître.
    Je pense que la race blanche va se dissoudre dans les autres races, que des événements incontrôlables se produiront comme par le passé et que progressivement l’humain sera obligé de continuer à évoluer dans tous les domaines.
    L’histoire du monde se répète sans cesse pourquoi voulez-vous qu’elle s’arrête.
    Je laisse le jardin d’Eden à Denis Monod-Broca et le Mur des Lamentations à nos compatriotes juifs.
    Ailleurs, en ce moment, certains se proposent et s’évertuent à construire un hôpital en dix jours, superbe non (cela a déjà été réalisé en huit jours) je vous souhaite d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde !

  59. @ Lotus
    « Ce n’est qu’une simple pensée logique, nous sommes condamnés à évoluer ou à disparaître. »
    Vous avez fait bien plus qu’émettre une simple pensée logique: vous nous avez promis des lendemains qui chantent. Et franchement, ce n’est pas gagné.
    « Je pense que la race blanche va se dissoudre dans les autres races, que des événements incontrôlables se produiront comme par le passé et que progressivement l’humain sera obligé de continuer à évoluer dans tous les domaines. »
    Bien sûr que l’évolution est en cours, sur tous les plans, y compris culturel. Qu’on aboutisse à une forme de « progrès » n’en est pas pour autant certain. Oui, la « race blanche » (soupir…) subira probablement des modifications génétiques et culturelles, mais des isolats plus ou moins significatifs persisteront ; et les isolats culturels n’ont pas un rôle négligeable dans l’histoire humaine. Quoi qu’il en soit, « métissage » ou pas, rien ne garantit une amélioration du sort des hommes.
    « L’histoire du monde se répète sans cesse pourquoi voulez-vous qu’elle s’arrête. »
    Pourquoi croyez-vous que l’histoire se répète ? Vous pensez que les lois de l’histoire sont comparables au mouvement des planètes ? Si oui, nous avons une discussion un peu sérieuse à avoir. Et l’histoire peut très bien s’arrêter: nous pouvons nous entretuer pour des ressources en eau sans trop d’arrière-pensées.
    https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/ECDM_20191011_Global_water_stress.pdf
    « Je laisse le jardin d’Eden à Denis Monod-Broca et le Mur des Lamentations à nos compatriotes juifs. »
    Vous n’en avez pas moins une utopie, me semble-t-il…
    « Ailleurs, en ce moment, certains se proposent et s’évertuent à construire un hôpital en dix jours, superbe non (cela a déjà été réalisé en huit jours) je vous souhaite d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde ! »
    C’est mignon. Mais cela constitue-t-il de votre part une appréciation correcte des priorités en ce monde ? (Et un petit lien serait apprécié…)

  60. @ Patrice Charoulet 25/01 à 07h56
    « Un parti n’est d’ailleurs pas constitué de sa dirigeante mais de tous ses dirigeants, de tous ses membres ».
    Quelle bonne nouvelle, on ne soupçonnait pas tant de raffinements.
    « Dans les repas FN ou RN, après quelques verres, croyez bien qu’on doit bien en entendre de belles sur les Noirs, les Arabes…ou les Juifs ! »
    Eh oui, dans les banquets d’associations ou amicales d’anciens élèves ou régimentaires, c’est une tradition, on ne se contente pas de chanter ‘’et m… pour le roi d’Angleterre qui nous a déclaré la guerre’’ ; les paillardises sortent largement du cadre de Nantes à Montaigu et, je vais même vous dire, il se passe plein de choses sous les tables.
    Dans les années 80, celui qui racontait les histoires juives les plus drôles était le beau-frère de François Mitterrand, le célèbre commissaire Navarro. Depuis, c’est Elie Semoun !
    Depuis qu’il fréquente Fessebook et s’émeut jusqu’aux larmes des émoticônes en forme de cœur qui lui sont adressés par d’anciennes consoeurs, notre éminent p’tit prof adore se faire ‘’liker’’.

  61. Mary Preud'homme

    @ Lotus | 25 janvier 2020 à 18:32
    La race blanche n’a jamais existé, sauf chez les tenants nazifiés de la race aryenne de sinistre mémoire…
    Mais le groupe blanc oui, selon les classifications des ethnographes, groupe auquel sont rattachés les ethnies arabes, kabyles, berbères, palestiniens, syriaques etc.
    Etonnant non ?
    —————————————————-
    @ S Carioca
    En réponse à votre triple non:
    « Deux séries de programmes marquent la période : ceux de 1945 et ceux de 1957. Le programme de 1945, modifié par l’arrêté de juin 1948, prévoit d’étudier en classe de terminale l’époque dite « contemporaine », qui court du milieu du XIXe siècle jusqu’à 1939. Le programme de 1957, lui, sépare la « chronologie », réservée à la classe de première (1871-1945), des « principales civilisations » étudiées en classes terminales. En fait, dès juin 1959, devant le déséquilibre d’un tel découpage, l’étude de la Seconde Guerre mondiale (et plus exactement comme le précise le libellé, du « monde de 1914 à nos jours ») bascule en classes terminales où l’étude des civilisations est maintenue. Ainsi formulé, ce programme reste en vigueur pendant près d’un quart de siècle.
    « Les instructions de décembre 1954 et de janvier 1957 relatives à l’histoire sont empreintes de ce discours humaniste si spécifique de l’Éducation nationale. L’histoire contemporaine est nécessaire à « la formation de l’homme et du citoyen de demain » (1954), tandis que l’instruction civique, dans les textes de 1957, épaule la leçon d’histoire, garde-fou contre les entraînements obscurs des actions collectives qui livrent le monde « au choc des rapports de force [3]
    [Albert Troux, inspecteur général de l’Instruction publique. ».
    « Les modifications sont superficielles jusqu’en 1982, exception faite de l’arrêté de juin 1971 qui réorganise la classe de troisième, moment charnière de la scolarité d’un très grand nombre d’adolescents qui arrêtent là leurs études. On y lit qu’« une connaissance élémentaire de la Seconde Guerre mondiale […] est indispensable à la formation d’adolescents ». Cela étant, c’est en vain qu’on chercherait, dans les programmes et les directives de ces années-là, la moindre mention de la politique d’extermination menée par le national-socialisme***
    « De 1945 à la fin des années 70, les manuels du silence…/…***
    10
    « À l’unisson de la mémoire nationale, la plupart de ces manuels passent sous silence le génocide juif et, s’ils l’évoquent jamais, sa spécificité. Les longs tabous français ne s’effritent qu’au cours des années 1970 : ainsi en va-t-il du traitement réservé aux étrangers, du STO, de la faiblesse numérique de la Résistance, de la politique de collaboration, et plus encore – tabou ultime – du rôle de Vichy dans la politique du génocide.
    « Par ailleurs, il semble que le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 ait freiné le timide examen de conscience entrepris au cours des années 1950, comme si le discours « mal pensant » sur la guerre avait alors été gelé [4]
    [4] »Pascal Ory, in Kantin et Manceron (dir.) Les Échos de la… De fait, le mythe gaulliste qui a tôt prévalu s’épanouit plus encore en 1958. Et de Gaulle lui-même en est le premier artisan qui, lyrique, chantant les louanges de Paris depuis l’Hôtel de Ville ce 25 août 1944, « oublie » l’action de la police parisienne les 16 et 17 juillet 1942. Comme il oublie que la ville entière chercha à vivre le plus normalement possible durant ces quatre années. Comme il oublie, enfin, l’accueil fait au maréchal Pétain quatre mois plus tôt. Parti pris du bâtisseur de mémoire nationale au prix de toutes les entorses faites à l’histoire : de Gaulle avait décidé que Vichy n’était qu’une parenthèse malheureuse. D’ailleurs, demandait-il, était-il même besoin de « rétablir » la République ?
    12
    « Le silence sur les « années noires » (cette expression galvaudée permet l’économie de l’analyse) couvre tous les tabous. Ainsi le silence sur l’attitude de l’Église catholique lors des promulgations des deux Statuts des Juifs (octobre 1940 et juin 1941), ou encore le silence du général de Gaulle lui-même sur le génocide juif (voir ses Mémoires de guerre), comme si la dimension juive des victimes blessait sa vision de la citoyenneté française. Ils n’étaient victimes que françaises ou « mortes pour la France », le reste n’est qu’appartenance communautaire, « religieuse », affaire privée que la République ignore.
    13
    « Ce silence des contemporains (et non des rares rescapés « raciaux »), cette « sidération » qu’évoquent nombre de témoins ne s’expliquent pas seulement par la dimension inouïe des crimes révélés. L’accablement traduit aussi la mauvaise conscience, une gêne secrète devant cette « complaisance obscure » pour le discours antisémite [5]
    [5]
    Ibid..
    14
    « De 1945 à la fin des années 1970, trois générations de manuels se succèdent : ceux de 1945-1948 d’abord ; ceux de 1962-1963 ensuite, alors que la réforme de 1957 atteint les classes terminales des lycées ; ceux enfin de 1968-1972. Il n’est pas fait la moindre mention du génocide dans les ouvrages de la première génération, mais l’infléchissement est certain vers 1962 ; puis le discours scolaire se stabilise pendant une vingtaine d’années jusqu’à l’apparition des nouveaux programmes de 1982-1983. Ce grand tournant du début des années 1960 n’est pas à relier, me semble-t-il, aux rares parutions des grandes études sur le sujet (Léon Poliakov, Bréviaire de la Haine, en 1951, Joseph Billig, Le Commissariat général aux questions juives, en 1957), mais bien plutôt aux trois facteurs suivants, etc. etc.
    (Extraits de l’enseignement de la Shoah dans l’Education nationale (1940/1990) – in revue d’Histoire de la Shoah, Georges Bensoussan)

  62. @ boureau | 25 janvier 2020 à 17:42
    « Pour reprendre la phrase de sbriglia (25 janvier 2020 12:22) :
    « Il ne devrait pas être permis aux retraités de se coucher après 22h »
    Et j’ajoute : « de se lever avant 09:00 » »

    A toutes fins utiles, je vous ferai remarquer que cette perfidie m’était destinée.
    Il me semble qu’un avocat, ou présumé tel, devrait être en mesure de donner un développement un peu plus élaboré sur le sujet portant sur l’antisémitisme plutôt que se limiter à distribuer des bons et des mauvais points aux autres intervenants.
    Surtout sur un thème comme celui-ci qui met en évidence certaines lacunes de la Justice dans des affaires particulièrement sordides comme celle de l’affaire Sarah Halimi où son assassin a été considéré comme irresponsable parce qu’il était sous l’emprise d’une « bouffée délirante » et donc ne sera pas jugé.
    Vous seriez bien inspiré en ne suivant pas son comportement inutilement agressif. Vous valez mieux que ça, me semble-t-il.
    ——————————————————
    @ S Carioca | 25 janvier 2020 à 17:18
    « Dire que les juifs ceci ou cela c’est discriminer selon la religion ou le groupe.
    Là encore biais de confirmation probable. »
    Ben oui, aujourd’hui on ne peut plus rien dire sans risquer de voir nos propos détournés de leur sens par des pisse-vinaigre et se faire accuser de tous les maux.
    Il faut être Juif pour parler des juifs, Noir pour parler des noirs, homo pour parler des homos.
    Nous traversons une époque particulièrement sinistre où tout ce que l’on dit peut être retenu contre nous, selon la bonne vieille formule des séries policières américaines.
    Espérons qu’un jour prochain il sera possible d’en sortir, car c’est vraiment gavant !

  63. @ S Carioca
    Les Russes car ils nous auraient asservis. Je ne masque pas un fait historique que tout le monde connaît, mais marque une tacite désapprobation.
    Christianisme inapplicable.
    Les humains sont mimétiques, ils désirent en imitant le désir de l’autre DONC concurrence DONC violence.
    Certes, quand on commence à en avoir conscience, on essaie de faire moins de violence. Mais la société a toujours autant de concurrence-violence à purger, il en faut davantage, des victimes.
    Songez à beaucoup de drogues, de médicaments.
    D’autre part, les chrétiens prétendent aimer leur prochain, motivation de ne pas faire de victime et moyen de ne pas en faire.
    Mais c’est faux, les humains n’aiment pas leur prochain, toute l’Histoire le prouve.
    Les chrétiens ne veulent pas l’admettre, et ils font payer leur échec aux autres. Exemple. Fric, l’argent a pu être vu comme l’inverse de l’esprit saint, une sorte de mal, comme ils n’avaient pas le droit de faire de crédit et l’ont délégué aux Juifs, cela leur a été un cas parmi tant pour les diaboliser. Vous êtes obligé de me croire sur ce seul exemple, de toute façon, si j’en donnais trop je pense qu’on censurerait mon texte.
    Quand on s’aime moins que jamais, on aimerait son prochain ? C’est bien Jésus qui a dit d’aimer son prochain comme soi-même, mais enfin, on ne peut renverser le sens du mimétisme.
    Le monothéisme est un autre problème, il ne va pas dans le sens de l’amour mais de la puissance.
    Si vous ne voyez pas en quoi, demandez.
    Une des raisons de mes longueurs : prévenir l’embarras de demander. Vu ce que je me suis pris pour des questions, j’imaginais bien la timidité voire la peur de l’autre.
    Je pose des questions : je me prends des claques, j’explique mes interrogations et idées, aussi, alors le style maintenant, j’explique presque rien et je relance, comme un professeur secouant la torpeur d’un élève, autoritaire, mais ai-je le choix ?
    ————————————————
    @ Patrice Charoulet
    « Il se trouve que je pense être le moins antisémite de ce blog ».
    Cela ne veut rien dire, on n’est pas dans les températures négatives.
    Beaucoup de gens, moi par exemple, ne sont pas antisémites, ce n’est pas un concours.
    S’il devait y avoir un concours, ce serait, je pense, à protéger le plus de victimes potentielles le mieux possible.
    ————————————————–
    @ Lucile
    « En brossant le tableau des horreurs de la religion, vous oubliez tous les deux de parler des régimes politiques qui ont fermé les églises et les temples »
    On me dit déjà que je fais long !
    On partait des Juifs, pas persécutés par la Révolution.
    Bon, mais je suis d’accord.
    Le monothéisme est un désastre, c’est entendu, mais ceux qui prétendent abolir les religions sont pires.
    Et pourquoi ?
    Parce qu’ils reprennent l’intolérance monothéiste augmentée de leur ressentiment.
    J’ai dit que tant que les humains seraient ce qu’ils sont : mortels, souffrants, lyncheurs, enfin des désastres en tunique de peau, ils ne pourraient pas se passer, du moins pour les masses, de religion.
    On m’a encore dit que je faisais trop long, mais avec mon refus personnel de ne rien asséner parce que ne je suis pas arbitraire et que si je lance une formule les gens la prennent de travers, je suis dans une double contrainte.
    Solution, jouer la relance. Dois-je développer le côté ressentiment ? Pourquoi les humains tels qu’ils sont ne peuvent se comporter comme les diverses morales et notamment chrétiennes et bouddhiques le prêchent ?
    Autre ?

  64. Robert Marchenoir

    Il faut souligner la fausseté de l’argument selon lequel, d’un point de vue réactionnaire, il serait pertinent de minimiser l’antisémitisme occidental traditionnel, issu soit du christianisme, soit du marxisme, pour souligner le rôle prépondérant de l’antisémitisme musulman.
    Certes, l’antisémitisme violent est quasi exclusivement musulman. Mais c’est oublier que la violence se nourrit d’idéologie. C’est pourquoi, d’un simple point de vue politique, et sans même recourir à des considérations morales, les réactionnaires (mettons les identitaires français, les opposants à l’immigration et à l’islam), n’ont nullement intérêt à nier l’importance et le rôle de l’antisémitisme français de souche.
    Le meilleur exemple en est Dieudonné. Dieudonné se situe à l’intersection exacte de l’antisémitisme musulman et de l’antisémitisme marxiste. Son point de départ est la révolte contre le « Système », les puissants, les riches, le Capital ; donc, selon la métaphore antisémite, les Juifs. Et son point d’arrivée est la mobilisation des jeunes musulmans issus de l’immigration, qui se reconnaissent en lui grâce à son double profil racial (c’est un métis de Noir) et idéologique (son antisémitisme fondamental rejoint l’antisémitisme qu’ils ont biberonné avec le lait de leur mère, selon l’expression qui a valu un procès à Georges Bensoussan).
    Dieudonné est adulé par un double public, composé à la fois de personnes issues de l’immigration et de Français de souche. Il réalise la même jonction qu’Alain Soral, venu du communisme, et qui, lui, théorise ce mélange « de la gauche du travail et de la droite des valeurs », lequel consiste, en réalité, à revivifier un marxisme passé de mode en s’appuyant sur les troupes fraîches de l’immigration musulmane, avec l’antisémitisme pour signe de ralliement.
    Pour le dire plus brutalement, s’appuyer sur les immigrés musulmans pour lutter contre l’immigration musulmane, ça ne va pas le faire.
    En revanche, s’appuyer sur les Juifs pour lutter contre l’immigration musulmane est une évidence, qui échappe à trop de réactionnaires aveuglés par leur antisémitisme. Si les Juifs tirent les ficelles dans la politique, la finance et les médias, ainsi que le leur reproche le cliché antisémite (et il n’est pas antisémite de leur reconnaître une influence particulière), alors il devrait aller de soi qu’il vaut mieux les avoir avec soi que contre soi.
    Et ça tombe bien, c’est le moment ou jamais : après un cycle historique d’un siècle, environ, où les Juifs ont effectivement (le reproche est justifié) bataillé avec succès pour instaurer la religion de « l’anti-racisme » et de l’immigrationnisme, ils sont de plus en plus nombreux à prendre le contrepied de cette attitude, en réalisant à quel point ce fut un auto-goal historique.
    Il suffit de mentionner Éric Zemmour ou Gilles-William Goldnadel pour illustrer mon propos — mais on pourrait aussi citer le journaliste et militant juif Yves Mamou, qui défend les Gilets jaunes au nom de leur opposition supposée à l’immigration — et d’ailleurs s’attire les foudres d’un autre journaliste juif connu, pour son hostilité à l’islamisation. Quand il ne s’attaque pas au Conseil représentatif des institutions juives… cette tête de Turc des antisémites… justement parce que le CRIF s’est opposé aux Gilets jaunes… dont Yves Mamou reconnaît, dans cet article (contrairement au précédent), qu’ils sont fâcheusement antisémites…
    On pourrait aussi mentionner l’opposition déclarée de l’État d’Israël envers le Juif immigrationniste et militant George Soros. En somme, il serait temps de se rappeler ce proverbe juif, selon lequel il suffit de mettre deux Juifs ensemble, pour qu’aussitôt s’affrontent trois opinions irréductibles. « Les Juifs » ont certes des intérêts communs, mais ils ne sont pas toujours d’accord sur la nature de ceux-ci…
    Les patriotes, les identitaires occidentaux, les « suprématistes blancs » (comme disent les gauchistes malhonnêtes), les Gilets jaunes (s’ils n’étaient pas stupides comme des valises), devraient récuser la tentation antisémite et s’empresser de mettre les Juifs de leur côté, au lieu d’insulter Alain Finkielkraut dans leurs manifestations, de traiter Ingrid Levavasseur (leur propre porte-parole) de « sale Juive », pour avoir voulu se présenter aux élections, d’insulter des vieilles dames juives dans le métro parisien, de se doter d’un hymne antisémite, de vanter la « rébellion du bétail goy », de crier des slogans antisémites devant les synagogues, de dénoncer l’influence juive sur les médias, d’expliquer que le « sionisme » est « raciste » et « vraiment dégueulasse » (surtout quand on serait bien incapable de placer la bande de Gaza sur une carte), d’affirmer que l’on « ne peut pas dire, de façon tranchée, non ambiguë, que les chambres à gaz ont existé », parce que l’on « n’y connaît rien », ou de déployer, sur l’un de ces fameux « ronds-points » où réside, apparemment, la supériorité morale des gilet-jaunistes, une banderole proclamant « Macron = Drahi = Attali = Banques = Médias = Sion ».
    L’antisémitisme aura disparu, quand on pourra discuter des intérêts politiques des Juifs, en tant que groupe humain, exactement au même titre que ceux de n’importe quel autre groupe humain. Ni plus, ni moins. Sans nier qu’ils ont des intérêts communs en tant que groupe, exactement comme les soudeurs à l’argon unijambistes de Basse-Saxe, ni les imaginer à la tête de je ne sais quel complot mondial, en les rendant coupables de ce dont ils sont victimes.
    Cela n’arrivera jamais complètement, en raison de l’histoire effectivement extraordinaire et unique du peuple juif, mais il n’empêche que la droiture, l’honneur et la vérité (pour ne pas parler de nos simples intérêts) commandent de s’y attacher.
    Et quand je dis nos intérêts, il devrait aller de soi qu’il s’agit aussi bien des intérêts des Occidentaux de culture chrétienne que de ceux des Juifs.
    Comme le dit Yves Mamou : « Les Européens – et les Français en particulier – se retrouvent aujourd’hui face à un choix juif : se fondre et disparaître dans un universel humain abstrait. Ou bien persévérer au sein d’un État fort, à l’abri de frontières protégées. »

  65. @ Achille | 25 janvier 2020 à 15:42
    Donc eux oui, mais pas les autres ; c’est ségrégationniste et vous en faites une caractéristique racialiste spécifique aux juifs, c’est complètement contradictoire avec le fait que vous prétendez lutter contre l’antisémitisme.
    Si une personne n’est pas intelligente, elle n’est pas juive, mais toutes les personnes intelligentes sont juives ?!
    « Pour reconnaître un juif, il faut lui faire passer un test de QI, c’est qu’ils sont intelligents ces gens-là, ils vous échappent facilement » !
    Après tout, l’argent, c’est positif dans bon nombre de cultures et de groupes sociaux ; alors pourquoi ne pas faire comme vous :
    « Les Juifs ont de l’argent. Beaucoup occupent des situations importantes que ce soit dans les milieux d’affaires, les médias, sans oublier les sciences, banquier (nombres de grands banquiers sont juifs, à commencer par Marcus Goldman, l’emblématique des crises financières). » !
    En plus vous allez jusqu’à les compter dans les médias, mais pas chez les femmes de ménage, les caissières, les boulangers, par contre, y en a pas chez eux ?!
    Mais à part ça, l’antisémitisme, c’est pas bien !

  66. Ce sujet est important. Associé à l’article du Figaro du 24 janvier dernier, intitulé « Pour les Français, l’islamisme est une cause importante de l’antisémitisme », beaucoup de questions auxquelles je n’ai pas les réponses se bousculent dans ma tête. Pourquoi les juifs sont-ils l’objet de cette haine ? Que menacent ils ? Ne doit-on pas extrapoler aujourd’hui en France l’étude des causes actuelles de cette montée de l’antisémitisme en France ? Représentent-ils une menace pour l’ordre religieux auquel aspirent les autres monothéismes dans la manière de pratiquer ou de penser le rapport à la religion ?
    L’article du Figaro précise que « la crainte de provoquer l’animosité sinon la violence » oblige 1/3 des juifs à des stratégies d’évitement ou d’invisibilité. Mais actuellement ne nous sentons-nous pas aussi juifs un jour ou l’autre, tant la tension est palpable dans les atteintes à la liberté d’expression et dans un certain goût manifesté sur les réseaux sociaux pour les lynchages odieux ? J’ai parfois eu ce sentiment, je dois dire.
    « Tout ce qui sera de nature à constituer une solidarité contre l’intolérable devrait être bienvenu ». C’est une injonction impeccable à laquelle tous les tenants de la liberté de penser et de s’exprimer devraient être sensibles. Le retour à une forme d’obscurantisme religieux ou dogmatique ne doit pas réussir. Les esprits libres doivent combattre assidûment actuellement… sans relâche… solidarité oui !

  67. @ Mary Preud’homme
    qui répond à mon triple non par une revue de données de Georges Bensoussan.
    Vous aurez remarqué que je tempérais mon triple non d’une dose de doute en citant Bensoussan (https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2010-2-page-129.htm)
    Mais quand même, si j’ai appris le génocide des juifs bien avant les années 80 à l’école française (Alpes-Maritimes), comment expliquer la discordance ?
    Quelle est l’exhaustivité de la revue de Bensoussan, a-t-il fait un travail scientifique ou avec une thèse à défendre ? Cela m’embête de poser une question purement « scientifique » alors que l’auteur est probablement juif et que je pourrais avoir l’air de remettre en cause son travail à cause de cela. Je ne sais pas, il faudrait lire l’ensemble de son oeuvre et tout vérifier.
    Mais plus simplement, les gens de plus de 60 ans ici ont-ils appris le génocide juif à l’école ou au lycée avant les années 80 ou pas ?
    Ma mémoire me trompe-t-elle ?

  68. Les juifs ont raison d’avoir peur dans ce pays parce que les gens comme Elusen sont plus nombreux que ceux qui pensent comme Michel Deluré. Et il est assez facile, au cours d’une discussion, de comprendre qui on a en face de soi.

  69. sbriglia@Achille

    Achille, l' »avocat ou présumé tel » (?…) s’est exprimé sur le sujet et notamment à propos de l’affaire que vous citez:
    (Rédigé par : sbriglia@Robert | 29 décembre 2019 à 07:58.)
    C’était, je crois, clair, précis et, j’ose, pertinent.
    Sauf à sombrer dans le redondant, le réchauffé ou le café du commerce où je vous sais exceller, je n’ai rien à y ajouter.
    Pondre sa petite crotte tous les matins, souvent pour lapalisser ad nauseam comme dirait duvent, vous expose à ce que vous appelez des perfidies (que vous semblez tant affectionner que vous vous empressez de dénier à d’autres le seul fait de les évoquer : « pas touche à ce qui m’est destiné, boureau ! ») : si votre épiderme septuagénaire n’est pas en mesure d’y résister autrement que par l’insulte il vaut mieux que vous vous replongiez dans « Le club des cinq ».
    Et puis, que je sache, vous n’êtes pas le dernier à distribuer les bons et mauvais points, tendance blouse grise et plume sergent-major .
    En ce qui concerne le sujet du jour je vous laisse méditer sur la vertu de l’abstinence : il y a, parmi les commentateurs, sur le sujet, de remarquables contributions, autrement plus étayées que la vôtre, par un lien renvoyant à une analyse qui est au sujet ce que doctissimo est à la médecine…
    Il y a même des absences significatives – il se reconnaîtra – dont le commentaire eut été, ici et maintenant, primordial…
    Pourquoi, à la démence du réel toujours vouloir rajouter la niaiserie d’une explication ?

  70. @ F68.10 (@ Lotus)
    « Je laisse le jardin d’Eden à Denis Monod-Broca et le Mur des Lamentations à nos compatriotes juifs. »
    Il y a des différences individuelles bien sûr, mais l’optimisme des Juifs me frappe, au contraire.
    Avec ce qu’ils ont subi, tant d’inconscience peut surprendre, mais il me semble qu’ils n’ont pas le choix, ils sont censés être heureux d’être juifs et surtout d’agir pour le monde, dernier point que j’approuve et dont je les remercie si des Juifs nous lisent.
    http://clamoure.over-blog.com/article-zakhor-souviens-toi-au-sujet-d-un-terme-employe-par-paul-ricoeur-64484625.html
    Bien des gens se plaignent des Juifs qu’ils peuvent fréquenter ou avoir comme concurrents comme s’ils étaient des esclaves, les Juifs leurs maîtres, et donc bavent dans leur dos.
    Cela porte tort aux Juifs mais aussi à soi, car c’est injuste envers les Juifs, qui ne sont pas coupables, et met en position d’esclave. Si un Juif, par hypothèse, vous parle mal, comme tout un chacun, le casser, et plutôt deux fois qu’une.
    Bref, les Juifs, leur manière d’être les motive, mais leur résilience, on la leur reproche, ainsi Cioran :
    « Si vraiment, ils sentaient plus profondément qu’ils ont le droit de participer à la vie d’une nation, ils n’accepteraient pas avec tant de cynisme les persécutions et l’exil. »
    Les Juifs n’auraient pas le droit, outre une nostalgie qu’on leur dénie bien a tort, si on ne me croit pas, j’essaierais de le démontrer, de rendre aux gens leur mépris ?
    C’est le droit de chacun, et à mon avis, un devoir envers soi-même pour chacun de le faire en toute circonstance.
    ———————————————————-
    @ duvent
    C’est joli, mais je pense que la peur n’est qu’une cause secondaire au manque d’amour, et la peur est d’ailleurs justifiée.
    Quand on aime, admire ou a de l’amitié pour quelqu’un, on est vulnérable, et il peut en profiter. Quand des parents n’ont pas aimé leurs enfants, on voit les dégâts… Ça ne va pas aussi loin, mais les gens avec sentiment oblatif pour qui les rejettent sont les déchets de l’objet de leur attention, seulement une chanson sur ça, à supposer qu’elle existe, rencontrera plus difficilement un public, je pense.
    C’est vrai qu’on n’a rien sans rien, mais ce qu’on a souvent, ce n’est pas un bien, loin de là.
    On n’aime pas parce qu’on ne s’aime pas, que l’autre n’est pas aimable, ou les deux, tout simplement.

  71. A propos du « peuple », des Gilets jaunes, de l’antisémitisme présumé de tous les Gilets jaunes, des élites et des « intellectuels », une excellente mise au point de Frédéric Schiffter :
    « Mais, pour Michel Onfray, Jean-Claude Michéa, Alain Finkielkraut, Frédéric Lordon, Emmanuel Todd, qu’importe que le peuple ne soit qu’une fiction dès lors qu’elle leur permet d’inventer un sujet historique et de s’adonner, en dehors de leur magistère, à la critique sociale — genre littéraire prisé par les cadres semi-cultivés, mais dont les subtilités théoriques demeurent inaccessibles aux mal-lotis du concept.
    Et, bien sûr, si d’aventure il prend l’envie à un sceptique de ricaner de leur démophilie, le voilà coupable de «mépris de classe», utile élément de langage fait pour le réduire au silence et le ranger dans le camp des petits-bourgeois nihilistes — i.e. des salauds. Raison pourquoi pour n’être pas suspect de pareille infamie, Finkielkraut déclare préférer — dixit — «les ploucs et les beaufs» aux «bobos»; pourquoi Michéa et Onfray disent de même; pourquoi Lordon avoue son faible pour les émeutiers dont la violence lui procure un exquis frisson qu’il n’éprouvait pas dans la chaleur humaine nuitdeboutiste; pourquoi Todd trompète que sans les gilets jaunes il eût perdu sa fierté d’être Français.
    En lisant et en entendant les déclarations d’amour au «peuple» de ces intellectuels, je me demande si, en retour, les jeunes des cités «kiffent» Finkielkraut, si les agriculteurs et les retraités trouvent les lunettes d’Onfray et de Michéa à leur goût, si la racaille vole les livres de Lordon, s’il y a des chômeurs pour constituer un fan-club de Todd. Je serais marri d’apprendre que le bon peuple des gilets jaunes ne connaît pas ces figures de l’Intelligentsia qui louent son soulèvement et ne se réjouissent que du soutien que lui apportent Cyril Hanouna, Patrick Sébastien, Jean-Marie Bigard, Franck Dubosc, Francis Lalanne. Je ne verserai pas dans le mépris de classe en avançant pareille hypothèse. » F. Schiffter
    http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/2018/12/la-bandaison-des-clercs.html

  72. Michel Deluré

    @ Patrice Charoulet 25/20 07:56
    « Il se trouve que je pense être le moins antisémite de ce blog. »
    Heureusement Patrice Charoulet que vous tempérez votre propos en écrivant « je pense » plutôt que « j’affirme » ! Vous laissez ainsi une petite place au doute.
    Il n’en demeure pas moins qu’il serait intéressant de connaître les arguments sur lesquels se fonde l’apparente conviction que vous avez de vous situer sur la plus haute marche de ce podium, si tant est qu’il soit nécessaire de dresser un podium en la matière ?

  73. M. Marchenoir est un véritable antisémite dans ses attaques contre les Palestiniens et leurs soutiens.
    Il devrait lire Shlomo Sand.
    Quant à Dieudonné, c’était un combattant de l’antiracisme (élections à Dreux). M. Marchenoir devrait se rappeler qu’il faisait des sketchs avec Elie Semoun, dont le fameux « Cohen et Bokassa » qui ne suscitait pas d’observations à l’époque.
    Dieudonné a été stigmatisé lorsqu’il a fait son sketch chez Fogiel contre les colons en Palestine, sketch qui n’a aucunement été condamné en justice à l’inverse des inserts racistes de Fogiel.
    Mais Dieudonné est un véritable antiraciste et il n’a rien cédé. Il combat toujours pour les droits des Palestiniens, les véritables Sémites du coin qui ont été spoliés de leurs terres sur la base du slogan négationniste de la « terre sans peuple ».
    Les antisémites sont les propagandistes de l’extrême droite israélienne qui a tué Rabin et règne depuis son assassinat.

  74. @ Achille 25 janvier 2020 20:24
    « Vous seriez bien inspiré en ne suivant pas son comportement inutilement agressif. Vous valez mieux que cela me semble-t-il »
    Vous vous trompez Achille, ma remarque était clairement et uniquement destinée à Patrice Charoulet pour ce que je considère comme un « dessèchement intellectuel » de sa part. Dessèchement intellectuel qui, en le lisant depuis quelques mois, me terrifie. Dieu me garde de tomber dans une telle nécrose du coeur et de la raison. D’où ma réaction à son égard comme je le confirme.
    Je vous aime bien et vous le savez. Batailler ensemble n’empêche pas le respect mutuel.
    A votre lecture, votre touchante naïveté, généralement, m’enchante mais aussi m’agace ! Finalement, vous êtes comme moi : un réactionnaire ! Sauf que moi, je suis réactionnaire de « droite » et vous, je vous vois réactionnaire de « gauche » !
    Irréconciliables forcément ! Encore que…
    Cordialement.

  75. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir | 25 janvier 2020 à 22:47
    « …ils sont de plus en plus nombreux à prendre le contrepied de cette attitude, en réalisant à quel point ce fut un auto-goal historique. »
    Mon pauvre ! Ils ne sont pas de plus en plus nombreux ! La majorité le pense depuis longtemps pour la bonne raison qu’ils s’estiment français avant d’être juifs. Notamment les séfarades. Les français juifs ou cathos ne demandent qu’une chose, qu’on leur fiche la paix au sens large du terme.
    Mais voilà il y a des boutefeux pour qui l’islamisation et la destruction de l’Europe est une excellente chose pour l’arrivée de leur Messie et ils ne sont pas mélenchonistes…
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=20&v=tnOWxcZsChc&feature=emb_logo

  76. L’inconnu de culture chrétienne que je suis s’est toujours interrogé sur le « Pourquoi ». Pourquoi ce peuple fut-il tant pourchassé, son histoire est une pure tragédie. Au hasard citons les pogroms, l’expulsion d’Espagne, l’antisémitisme latent bien avant la catastrophe de 1940 qui a conduit à cette abomination. Dans certaines villes du sud de la France, il est encore possible d’observer les grilles du ghetto qui se refermaient le soir. Pourquoi.
    Personnellement je m’arrête au drame du paquebot Saint Louis empêché de débarquer sa « cargaison » de juifs à Cuba et au USA, pourtant c’était si simple de sauver ces personnes. Pourquoi…
    Les synagogues sont dégradées comme nos églises et les cimetières. Pourquoi.
    Quant au port de la kippa qui semble cristalliser les tensions, j’observe que nos autorités, dans une belle ville maritime, déconseillent fermement aux militaires de sortir en uniforme pour aussi éviter ces tensions, il n’y a guère que les femmes de cette belle religion d’amour qui sortent en uniforme.
    « Lorsque l’État est faible les sorcières apparaissent » – Michelet. Prions mes frères.
    Il est encore temps de souhaiter une belle mer et un bon vent au patron de ce blog que je considère être d’une rare qualité. La période des vœux me permettra juste une petite réflexion sur la longueur des excellents commentaires…

  77. Où l’on voit que les juifs sont toujours les victimes des intégristes de tous bords, athées compris.
    Écoutons ceux qui savent, et que les énervés de tout bord fassent silence et entendent :
    « Il ne faut pas reprocher aux juifs de ne pas avoir reconnu Jésus.
    Il faut même les en féliciter Car c’est grâce à cela qu’ils sont les témoins insoupçonnables de l’historicité de Jésus. C’est grâce à sa mort que Jésus devient Messie : « Les Juifs, en le tuant pour ne le point recevoir pour Messie, lui ont donné la dernière marque du Messie. Et en continuant à le méconnaître, ils se sont rendus témoins irréprochables.
    Et en le tuant et continuant à le renier, ils ont accompli les prophéties. » (fr 734)
    Ainsi, la vérité historique du christianisme « apparaît par les juifs et contre les juifs ».
    Jésus n’a rien fait d’autre alors qu’apporter la religion juive à tous ceux qui ne la pratiquaient pas : « Pour montrer que les vrais Juifs et les vrais chrétiens n’ont qu’une même religion. » (fr.693)
    https://books.google.fr/books?id=K8GpOIUtIj8C&pg=PT176&lpg=PT176&dq=vrais+juifs+et+vrais+chr%C3%A9tiens+Pascal+attali&source=bl&ots=f4MwXsfTJf&sig=ACfU3U3ZsnXaHiYWVfZxq57KYwlnh1tk5g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiVqarnuZ_nAhUI8BQKHezjBlsQ6AEwBHoECAoQAQ#v=onepage&q=vrais%20juifs%20et%20vrais%20chr%C3%A9tiens%20Pascal%20attali&f=true
    Les citations de Pascal qu’Attali citent sont de la numérotation Sellier.
    Et pour être complet sans être dogmatique, soulignons que les musulmans estiment que ce ne sont pas les Juifs qui ont tué Jésus, mais Dieu qui l’a élevé.
    Je ne saurais trop conseiller d’aborder ces sujets par le biais de la connaissance anthropologique du phénomène religieux, évitant de tomber dans la tentation heideggerienne de refonder une nouvelle religion archaïque qui ne saurait que retourner à l’antisémitisme.

  78. Xavier NEBOUT

    Sur les fondements de l’antisémitisme occidental.
    Aliocha qui a un don extraordinaire pour collectionner les c….ries, nous dit: « comme ils n’avaient pas le droit de faire de crédit et l’ont délégué aux Juifs… Vous êtes obligé de me croire sur ce seul exemple ».
    Ce n’est pas le crédit qui était proscrit par l’Eglise, mais le prêt avec intérêt interprété comme de l’usure. Si bien qu’en toute logique, on pouvait le pratiquer si on n’était pas chrétien.
    C’est la non appartenance à l’Eglise que l’on doit entendre au Moyen Âge comme gérante de la nation, qui est source de l’exclusion des juifs de toute fonction publique ainsi que de bon nombre d’activités et qui en font des individus inférieurs en droit, et par voie de conséquence, des boucs émissaires à propos de tout et n’importe quoi.
    Le problème fondamental est que la morale chrétienne n’est pas identique à la morale juive, comme la morale musulmane n’est pas celle de ce qui reste de la morale chrétienne et encore moins l’absence de morale à la mode ripoublicaine.
    De plus, si l’on pourrait faire crédit aux juifs d’avoir davantage de morale que ceux qui n’ont d’autre morale que les lois de la République, et ses soi-disant « valeurs », elle ne s’applique pas aux non juifs.
    Tout cela est constitutif d’une terreau, non d’antisémitisme au sens de haine ou mépris, mais de barrière sociale et d’indifférence à leur sort assortie de méfiance justifiée à l’égard des performances de leur esprit communautariste dans le monde de la finance notamment.

  79. Denis Monod-Broca

    Regrettant que l’assassin de Sarah Halimi ne soit pas jugé, M. Macron a dit récemment, dans l’avion qui le ramenait d’Israël : « Dans sa part sacramentelle, [le procès] est indispensable pour faire son deuil, pour parachever l’exercice de vérité. »
    Un tel propos présidentiel officialise le retour du sacrifice, c’est-à-dire de la superstition et de l’irrationalité, dans l’administration de la justice. Quelle régression ! Est-ce là le monde nouveau promis ?!?
    « Dans sa part sacramentelle » : c’est dit en toutes lettres.
    Sous un vernis de civilisation et de raison, le sacrifice et la violence ne sont jamais bien loin, on le sait bien, ce n’est pas nouveau, on fait avec, mais que le premier magistrat de France se fasse l’avocat d’un tel déni de raison me laisse abasourdi…

  80. Michel Deluré

    Mon commentaire du 26/20 09:20 étant destiné à un professeur de français, je m’empresse de corriger une faute qui s’est glissée dans mon texte : « fonde » conviendra mieux que « fondent », puisque le sujet est « l’apparente conviction ».
    Je compte sur la bienveillance de notre professeur !

  81. Xavier NEBOUT

    Mon pauvre Aliocha
    « la tentation heideggerienne de refonder une nouvelle religion archaïque »
    Dans vos délires, évitez quand même de jouer au savant alors que vous avez avoué il n’y a pas longtemps n’avoir rien lu d’Heidegger – ce dont, d’ailleurs, on se doute.

  82. @ Sophie | 26 janvier 2020 à 09:22
    Si on croit à l’amour du prochain, il faut aider même les gens qui vous rendent le mal pour le bien.
    Est-ce que les intellectuels décriés sont des anges ?
    Ou rampent-ils comme des vers sous le mépris par masochisme né d’une mauvaise conscience de ne pas être pauvre ?
    Ou essaient-ils d’être justes, aidant toutes sortes de victimes, et s’arrêtant quand certaines leur crachent dessus ?
    Parce qu’après tout, pourquoi être injuste envers soi-même ?
    Il faudrait enquêter… Enfin, moi je ne me donnerai pas cette peine, mais il me semble que si on s’intéresse aux gens délaissant leur oeuvre pour descendre dans le monde, militer, arbitrer, selon les cas, cela peut présenter un intérêt.

  83. Cher Philippe,
    Je pense que vous avez vu la vidéo d’un jeune blanc tabassé violemment par une bande de noirs et de Maghrébins. Elle circule sur tous les Rézossocios.
    La question qu’on est en droit de se poser : était-il juif ?
    Ses agresseurs ressemblaient étrangement à ces hordes de SS qui agressaient violemment les juifs dans les rues pendant les années 30/ 40, en plus bronzés, les vacances à la mer ou au ski sans doute.
    Silence radio, chape de plomb sur les médias gauchistes collabos.
    Imaginons des blancs qui tabassent un bronzé, aussitôt intervention de Macron et de ses ministres islamogauchistes, des associations gauchistes antiracistes pour hurler au fascisme au racisme, émeutes voitures cramées, marche des SOS islamophobie, étoiles jaunes de Benbassa, des députés LFI La France Islamiste gauchiste et toute la lie de la fange intello bobo gaucho couchée soumise collabo.
    Mais là, rien, nada, queue d’chi, aucune réaction, le racisme antiblanc est toléré et même encouragé par notre Constitution et nos institutions ; s’ils sont appréhendés après mille excuses des policiers, les juges rouges les relâcheront comme d’hab.
    Ces mêmes juges qui incarcèrent illico presto des identitaires d’extrême drouâââte dès qu’ils froncent un sourcil.
    Pays archipourri par sa justice islamogauchiste.
    Alors j’attends : était-il juif ?

  84. @ Michel Deluré
    « Il y a les actes, bien réels, dont ils ont été et sont encore les victimes et il y a aussi l’attitude des pouvoirs publics qui, au nom d’une paix sociale, le fameux « vivre ensemble », à préserver à tout prix, sont prêts à fermer les yeux sur certaines réalités, quitte à piétiner au passage certains devoirs. »
    Oui, le problème est là, que les victimes soient des Français juifs ou bien des Français qui ne le sont pas mais qui sont eux aussi de plus en plus maltraités par le même type d’agresseurs, souvent de façon objectivement raciste, ce que nient en dépit des évidences les pouvoirs publics, les médias, les ligues de vertu antiracistes et hélas généralement les magistrats, pour éviter de toucher au Dogme selon lequel seuls les Franco-Français blancs seraient potentiellement « racistes » du fait de la lourde hérédité « coloniale » qui est supposée peser sur eux ad vitam æternam.
    Et bien entendu, tout cela en piétinant au nom des non-dits allègrement la loi qui ne spécifie pourtant pas que le « racisme » serait une spécificité d’un groupe humain plutôt que d’un autre.
    ————————————————————–
    @ Louis 29
    « Quant au port de la kippa qui semble cristalliser les tensions, j’observe que nos autorités, dans une belle ville maritime, déconseillent fermement aux militaires de sortir en uniforme pour aussi éviter ces tensions »
    Cela fait longtemps déjà que les militaires se voient déconseiller de sortir en uniforme, et pas seulement dans une ville maritime.
    Il est également déconseillé aux véhicules militaires de traverser certains territoires qu’il faut bien qualifier désormais d’occupés, toujours pour éviter des « tensions ».
    Il leur est plus facile d’évoluer au Sahel que dans ce qui fut jadis la France, à dix minutes de leur cantonnement, cerné par d’étranges compatriotes (*)…
    (*) Pendant les émeutes de 2005, un officier supérieur de la gendarmerie a prévenu sa hiérarchie qu’en cas de troubles graves il ne pourrait s’occuper que d’assurer la sécurité de l’établissement militaire de gendarmerie situé en proche banlieue parisienne dont il avait la responsabilité, de façon limitée à son périmètre immédiat.

  85. Denis Monod-Broca

    @ Aliocha
    Quelles sont ces références « fr 734 », « fr 689 » ?
    Je ne crois pas qu’il soit légitime de féliciter les Juifs de ne pas avoir reconnu en Jésus le messie pour qu’ainsi il le soit. Cette façon de voir est par trop cynique.
    Le fait est que la foule de Jérusalem d’il y a 2000 ans s’est comportée comme se comportent les foules, accusatrices, unanimes, assassines, et qu’il y a là une terrible vérité anthropologique.
    Le phénomène est universel et de tous les temps. L’unicité de cette manifestation-ci du phénomène est dans l’annonce par la victime de ce qui allait se passer et dans la prise de conscience de la foule, ou de certains dans la foule, de ce qui s’était passé.
    Et, ce qu’on peut dire de la Passion, on peut le dire de la Shoah.

  86. @ Lodi
    J’évite en général de parler des juifs pour de multiples raisons, l’une d’entre elles en est qu’une partie de ma famille étendue est juive.
    Il y a de bonnes raisons de croire, de mon point de vue, que l’antisémitisme est un problème plus nodal que le simple racisme, car c’est une discrimination potentiellement meurtrière qui se trouve à la confluence de multiples haines recuites. Gréco-romaines, chrétiennes, musulmanes, marxistoïdes ou purement populaires, et même, dans une moindre mesure, rationalistes. Et en plus d’être meurtrière, elle génère des totalitarismes. Ce n’est pas que les juifs constituent un rempart contre le totalitarisme (je n’en crois pas un mot), mais plutôt que leur sort constitue un marqueur, ou un thermomètre, de notre évolution politique vers certaines formes d’autoritarismes (pas toutes les formes d’autoritarismes).
    https://www.youtube.com/watch?v=XAje_NjRsX8
    L’optimisme des juifs m’indiffère. Mais leur volonté d’influer sur la marche du monde, en s’appuyant sur leur mémoire, leur traditionalisme, et leur sens, à mon avis passablement délirant, d’être un peuple élu, serait moins critiquable s’il pouvait être soumis à la critique plus facilement. En l’état, nous avons affaire à une influence sur la vie publique qui n’accepte pas vraiment qu’on discute de ses soubassements, et qui revendique même dans une certaine mesure une isolation de ses fondements idéologiques (pour autant qu’ils existent de manière franche et nette, ce qui est très discutable) du reste de la vie publique. À leur décharge, ils ont des raisons de procéder ainsi, depuis au minimum le procès qui a été fait au Talmud en 1240 à Paris.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Procès_du_Talmud
    Mais cette situation doit évoluer. Doucement. La fondation de l’Etat juif, pour lequel je n’ai de sympathies que très limitées compte tenu de comportements agressifs, insensibles et dangereux au Proche-Orient, va dans le sens d’une telle évolution: la forme politique que la juiverie prend ainsi (j’ai tendance à nier l’existence d’un judaïsme unifié ou même de judaïsmes et à lui préférer le concept plus opérationnel de juiverie, comme le fait Daniel Boyarin) rend son action plus publique et plus accessible à la critique.
    Mais la vie intellectuelle, grand marqueur de l’action historique de la juiverie (de laquelle Daniel Boyarin redoute la disparition suite à la fondation de l’Etat juif), ne doit pas être un jeu de sophistes dans lequel on se permet des attaques idéologiquement motivées, telles que celle que Jean-Claude Milner s’est permis au sujet de Spinoza, que je trouve particulièrement sournoise. Jouer avec les règles, c’est mignon, mais c’est au risque de se prendre des coups de bâton en retour.
    http://lalettrevolee.over-blog.com/article-spinoza-precurseur-de-hitler-jean-claude-milner-le-sage-trompeur-117483465.html
    https://www.dailymotion.com/video/xz1i4z
    Certaines voix juives sont d’un avis contraire, comme Nathan Lopes Cardozo, et c’est heureux.
    Les juifs ont tout à fait le droit à vivre en paix et en sécurité en France. Cela devrait être évident pour tout le monde. Et un des enjeux modernes est d’arriver à les sortir de la paranoïa dans laquelle ils sont enfermés (la paranoïa mentionnée ici n’est pas une négation de leur histoire: on peut très bien être paranoïaque pour de justes motifs, y compris en un sens clinique). Ce qui nécessite des efforts de la part des goyim et de la part des feujs. Et ça va être long… très long…
    Ils ont même parfaitement le droit de faire des lobbys, des cercles de réflexion et d’influence, des coteries et des connivences, comme tout mouvement d’idées et tout mouvement culturel a le droit de le faire. Il faut juste ne pas s’attendre en retour à ne pas avoir de critiques sur leur action. Et pour que des critiques justes et pertinentes puissent émerger, il faut aussi apprendre à toutes les têtes à claques qui en ont contre les juifs pour des raisons parfois simplistes, parfois malveillantes (et parfois malveillantes à l’extrême), qu’il faut discipliner un minimum sa pensée quand on s’aventure sur de tels sujets. Car la critique en provenance d’abrutis recouvre de son bruit blanc les critiques les plus sensées, les moins idiotes et les plus constructives.
    Mais certains comportements philosémites délirants doivent aussi cesser. En voilà un qui me sidère: le chasseur d’antisémites le plus sectaire que je connaisse… Admirez son « tableau de chasse » d’antisémites et de mauvais juifs…
    https://en.wikipedia.org/wiki/Giulio_Meotti
    P.-S.: à la relecture, je suis un peu rhétoriquement dur avec Milner, même si ma position est inchangée.

  87. Enfin, pour chacun de nous, où que ce soit, autant qu’on peut, le courage du quotidien. Ne jamais se réfugier dans la posture du témoin indifférent ou impuissant.
    Certes.
    Mais si nous sommes de plus en plus confrontés en tant que témoins à l’ensauvagement de la société, ne portons-nous pas nous aussi une part de responsabilité en ce domaine pour avoir porté au pouvoir (de nuire) des irresponsables qui l’ont favorisé de diverses manières, y compris au nom de faux bons sentiments ?
    Et le vrai courage de nos jours – en parallèle éventuellement avec le courage physique consistant à faire ce que nous pouvons pour porter assistance aux personnes en danger – n’est-il pas d’encourir parfois les foudres du politiquement conforme en dénonçant des situations anormales que seule une frange de la classe politique ose évoquer, en se faisant d’ailleurs traiter de tous les noms par les nouveaux bigots de la bien-pensance ?

  88. Dis maman, qu’est-ce que c’est qu’un juif ?
    Après avoir lu toutes les sottises écrites dans les commentaires de ce blog sur le sujet de la peur des juifs, je constate que les juifs auraient peur, mais on ne dit pas de qui, sans doute des antijuifs ou des antisémites. Je constate aussi que presque tous les commentateurs ont peur d’être pris pour des antisémites, en quoi le serpent se mord la queue !
    D’autre part, comment voulez-vous que les jeunes connaissent la Shoah, puisque pour cela il faudrait qu’on leur parle d’abord du peuple juif et parler d’un juif aujourd’hui équivaut à être traité d’antijuif !

  89. @ sbriglia@Achille 26 janvier 07:00
    « que je sache, vous n’êtes pas le dernier à distribuer les bons et mauvais points, tendance blouse grise et plume sergent-major »
    Je confirme ; car le premier à distribuer les bons et mauvais points sur ce blog est le couple sbriglia-Deviro qui a la plume plus servile que sergent-major.

  90. @ Louis 29 (26/01 à 11h00)
    Vous vous interrogez sur le pourquoi de « l’antisémitisme latent bien avant la catastrophe de 1940 » et vous observez que l’on peut voir encore les grilles du ghetto qui se refermaient le soir dans certaines villes du Midi. Je peux apporter un début de réponse.
    C’est vrai que depuis la plus haute Antiquité jusqu’à aujourd’hui, il n’est pas un seul peuple au milieu desquels les Juifs se soient établis qui ne se soit mis bientôt à les haïr. Pas seulement les peuples chrétiens, mais aussi les Egyptiens contemporains de Moïse, les Alexandrins, les Grecs, les Persans, les Romains, les Turcs, les Arabes mahométans. Partout, les Juifs sont restés des étrangers. Jéhovah a commandé à son peuple de ne croire qu’en un Dieu unique, mais il lui a donné aussi des règles d’administration, d’agriculture, de nourriture, d’hygiène même qui étaient pareillement sacrées. C’est pourquoi, quand les Juifs durent se répandre parmi les autres nations, ils ne purent en accepter les lois et continuèrent de vivre sous les leurs. Ce fut bien pire quand le Talmud fut constitué vers la fin du VIe siècle après Jésus-Christ alors que cet énorme ouvrage ordonne toute la vie du Juif et fixe pratiquement chacun de ses gestes.
    Voilà pourquoi les Juifs se sont installés partout dans des quartiers spéciaux, les ghettos, ce sont eux qui s’y sont enfermés sans s’y trouver contraints le moins du monde, que ce soit en Pologne, en Russie, en Espagne ou en Afrique du Nord. Partout, leur seule patrie était Jérusalem puisque la Torah leur interdisait de « bêcher la terre étrangère » et de s’y attacher.
    Ils se livrèrent donc au seul commerce qui leur fut ouvert : le commerce de l’or et du prêt à intérêts, interdit par la sainte Eglise catholique et considéré comme infâme.
    Des survivances existent encore de nos jours dans certains immeubles où habitent des familles juives très minoritaires : le samedi, n’ayant pas le droit d’appuyer sur un bouton pour ouvrir la porte de l’immeuble, elles la bloquent ouverte même s’il fait -5° dehors, ce qui provoque d’inévitables conflits avec les autres locataires absolument pas antisémites.
    Broutilles peut-être que tout cela à côté du caïdat islamique des trafiquants de drogue qui rendent la vie impossible à des milliers de gens qui se sentent en état de siège, certes, mais c’est une nuisance supplémentaire. Simple explication.
    Bien à vous.

  91. « @Pierre Blanchard | 25 janvier 2020 à 14:18
    Rien que sur ce sujet, et à lire les logorrhées « écrites » de certains(es),
    Lodi | 24 janvier 2020 à 14:18
    Robert Marchenoir | 24 janvier 2020 à 19:33
    Lodi | 25 janvier 2020 à 09:07
    je me dis qu’heureusement Monsieur Bilger est intervenu dans
    https://www.philippebilger.com/blog/2020/01/charte-du-blog.html
    Sinon… nous aurions eu droit… à la même chose
    Qu’en sera-t-il quand le blog nous sera délivré via la 5G… »

    Je profite de cette intervention, bienvenue pour m’éviter le hors-sujet total, pour revenir sur le billet du 12 janvier de M. Bilger concernant la Charte de SON blog.
    Certains peut-être semblent l’oublier voire l’ignorer, mais on est ici sur SON blog.
    En effet c’est lui qui l’a conçu, créé et c’est lui qui le fait vivre avec une remarquable régularité de production de textes d’une qualité que l’on aimerait voir plus souvent. Il fait partie, de plus, de cette rare catégorie de blog presque sans modération. Ceci veut dire qu’il vous invite, en toute liberté, à vous exprimer sur son blog.
    Or, que nous dit-il à propos de cette charte ? « Il y a des commentaires beaucoup trop longs. Et il y a des commentaires qui ne s’attachent pas au thème du billet. » et il conclut, avec une modération qui me semble admirable (je suis par nature beaucoup moins modéré) : « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. »
    Résultat des courses ?
    A propos de : « Il y a des commentaires beaucoup trop longs. »
    Deux semaines après cette remarque à peine critique, nos deux spécialistes signalés par Pierre Blanchard, pas gênés pour deux sous, ont récidivé. Nous avons l’obsessionnel compulsif du socialisme, le monomaniaque de Poutine, chacune de ses longues (très longues, trop longues interventions) pouvant se résumer, comme dans le Malade Imaginaire, par : le communisme, le communisme vous dis-je » Quand à Lodi ex-Noblejoué, je ne sais même pas le but de sa diarrhée textuelle absconse.
    Sur « les commentaires qui ne s’attachent pas au thème du billet. »
    Alors là nous avons l’honnête homme type : juste, raisonnable, modéré, pas dépensier, pas raciste, pas antisémite (le moins de tout le blog, c’est tout dire), etc. Un exemple pour nous tous.
    Sauf que cette estimable personne estime de son droit de venir poser sa petite crotte sur Justice au Singulier quand l’idée lui prend. Hier, 25 janvier, à 12h17, sans aucun rapport avec le sujet du jour (Nos compatriotes juifs sont-ils en danger ?) sans même une excuse pour cette intrusion, il vient faire sa commission qui apporte un intérêt évident au débat. Par exemple et entre autres, je cite, « Quand le tchador, les houris lepenistes dansent. » Instructif non ?
    Deux semaines après les remarques très mesurées de M. Bilger et cette information que « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. » les réactions des intéressés sont éclairantes.
    Que leurs interventions logorrhéiques ne soient plus souhaitées, ils s’en moquent. Que les sujets totalement déconnectés du sujet non plus, ils s’en fichent. La courtoisie, connais pas. La politesse, rien à faire. On est dans l’égoïsme à l’état pur : je fais ce que je veux, même si je ne suis pas chez moi et même si le propriétaire m’informe (trop ?) gentiment que ce n’est plus souhaité.
    A part ça, vous aurez remarqué que mon intervention est trop longue et hors-sujet.

  92. Mary Preud'homme

    Jésus est né juif, a été circoncis selon le rituel judaïque, a enseigné dans les synagogues et dans des assemblées juives et a été condamné en tant que juif !
    Quoi d’autre ?
    Ah oui le 1er janvier, soit 8 jours après Noël, l’Église Catholique Romaine célébrait jusqu’en 1974 la fête de la Circoncision de Jésus. Jusqu’à ce qu’un certain pape, alias Paul VI, successeur de l’apôtre Pierre, Juif lui aussi, la remplace alors par la célébration de Sainte Marie, Mère de Dieu.
    Soit la quatorzième fête de Marie dans l’année liturgique comme si les treize autres ne suffisaient pas.
    De nombreux théologiens catholiques le déplorent.
    Sachant que cette fête de la Circoncision rappelait que Jésus était juif et comme tout enfant juif, avait été circoncis le huitième jour.

  93. La lente descente d’Emmanuel Macron.
    Deux événements exceptionnels viennent accentuer le trouble des Français vis-à-vis de leur président :
    D’abord une déclaration fracassante (dans un avion comme d’habitude) et incroyable dont le monde politique n’a pas de mots assez durs pour la qualifier:
    « Je suis très lucide sur les défis que j’ai devant moi du point de vue mémoriel. La guerre d’Algérie est le plus dramatique. Je le sais depuis ma campagne. Il est là, et je pense qu’il a peu près le même statut que la Shoah pour Chirac en 1995. »
    Ensuite un bras d’honneur inouï de Cédric Villani. Convoqué par Macron pour se désister il vient de lui claquer un non en plein visage dès sa sortie de l’entretien.
    Ces deux événements quasi concomitants confirment, une fois de plus, ce que les thuriféraires macroniens se refusent à voir : à la fois l’inculture politique crasse du président et le manque effarant de culture historique.
    Sans parler de la nécessaire prudence de langage d’un chef d’Etat sur un sujet explosif. On ne sait plus comment qualifier cet homme !
    Cordialement.

  94. Mary Preud'homme

    @ Aliocha | 26 janvier 2020 à 11:13
    « Il ne faut pas reprocher aux juifs de ne pas avoir reconnu Jésus… »
    Sauf erreur, ne serait-ce pas plutôt les chrétiens (fabriqués par le Juif persécuteur et repenti Paul de Tarse) qui auraient omis de reconnaître le Christ (qu’il soit désigné comme prophète ou fils de Dieu) en tant que Juif ?

  95. @ boureau | 26 janvier 2020 à 10:42
    « A votre lecture, votre touchante naïveté, généralement, m’enchante mais aussi m’agace ! Finalement, vous êtes comme moi : un réactionnaire ! Sauf que moi, je suis réactionnaire de « droite » et vous, je vous vois réactionnaire de « gauche » !
    Irréconciliables forcément ! Encore que… »
    La naïveté ne saurait être assimilé à de la bêtise comme une personne sur ce blog qui a une haute estime de lui-même, a tendance à le croire.
    Généralement les naïfs sont plus heureux que les tourmentés et le destin est souvent bienveillant avec eux.
    Si ne pas toujours voir le mauvais côté des choses c’est être réactionnaire, alors je le suis ! 🙂
    Bonne soirée !

  96. @ boureau | 26 janvier 2020 à 20:26
    « Ensuite un bras d’honneur inouï de Cédric Villani. Convoqué par Macron pour se désister il vient de lui claquer un non en plein visage dès sa sortie de l’entretien. »
    Par son entêtement Cédric Villani laisse la mairie de Paris à ses adversaires politiques et à Hidalgo en particulier qui est en tête des sondages.
    Preuve, s’il en est besoin, que l’on peut être médaille Fields et parfaitement idiot.

  97. Blaise Pascal, dans la numérotation Sellier, Denis.
    Quant à vous, Xavier, relisez l’article du Spiegel de 1976, et renoncez donc à l’antisémitisme, vous serez plus crédible à vous prétendre chrétien.

  98. « On peut être en désaccord avec le RN sur le plan politique mais dénier à Marine Le Pen le droit de stigmatiser le racisme et l’antisémitisme, alors qu’elle a toujours été impeccable, elle, sur ce plan, est absurde »
    Au risque de me répéter, un certain Frédéric Chatillon est un des très proches de Marine Le Pen.
    Ce Frédéric Chatillon mettait sur sa page Facebook des photos de croix gammée et célébrait tous les 20 avril l’anniversaire d’Hitler.
    Je ne crois pas qu’on puisse qualifier d' »impeccable » sur le plan du racisme et de l’antisémitisme quelqu’un qui s’entoure de ce genre de personnes. S’il y a encore de l’antisémitisme en France, on le doit pas mal au FN d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

  99. @ F68.10
    « Il y a de bonnes raisons de croire, de mon point de vue, que l’antisémitisme est un problème plus nodal que le simple racisme »
    Certes, mais on m’accuse assez de hors-sujet et de faire long. Je n’avais pas envie d’entrer dans le débat de savoir à quel point les chrétiens avaient envenimé une situation déjà difficile.
    Avant les chrétiens, pour moi, le problème des Juifs n’était pas tragique, il avait une issue : la soumission politique. A quoi rimaient les révoltes juives contre l’Empire romain, la folle prétention de rivaliser avec les Grecs, soit les chouchous des Romains ?
    A rien.
    Si les plus lucides prêchaient la soumission, ce n’était pas pour rien. Contexte : à une époque où on ne croyait pas au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    Non, les Juifs se croyaient exceptionnels, mais ce qui faisait bien rire les gens, c’est que leurs résultats politiques, militaires, économiques, et c’est plus discuté, culturels, ne semblaient pas éblouissants.
    Enfin, comme je dis, ils pouvaient s’assimiler… Avec les chrétiens, impossible.
    Il ne suffit plus de payer les impôts, suivre toutes les lois non incompatibles avec le judaïsme, il faut se convertir ou être discriminés ou tués.
    C’est… différent.
    Vous m’avez déniché un calomniateur de Spinoza et plagiaire qui devrait demander pardon à ses victimes.
    Infériorité du judaïsme sur le christianisme : leur fatras de règles. Supériorité : demander pardon à ses victimes, ce drôle pourrait y consacrer toute une année.
    Les Juifs devraient mieux accepter la critique, mais quand on a subi bien des injustices, il est difficile de ne pas penser que l’autre vous agresse. Comment les Juifs pourraient-ils changer ?
    Certains veulent détruire Israël, d’autres les anéantir. Ou alors, ils risquent de trop céder pour se faire bien voir.
    Comment des gens en situation d’assiégés pourraient-ils avoir une attitude équilibrée ?
    Enfin, comme Woody Allen, ils se soignent !

  100. @ Mary Preud’homme
    « Il ne faut pas reprocher aux juifs de ne pas avoir reconnu Jésus… »
    « Sauf erreur, ne serait-ce pas plutôt les chrétiens (fabriqués par le Juif persécuteur et repenti Paul de Tarse) qui auraient omis de reconnaître le Christ (qu’il soit désigné comme prophète ou fils de Dieu) en tant que Juif ? »
    Illustration que l’amour du prochain prôné par le christianisme est INAPPLICABLE.
    Quelqu’un me demandait ce que je voulais dire, pourquoi, comment il est inapplicable ?
    La rivalité exclut l’autre, la domination aussi, or l’être humain est très mimétique et d’autre part une des espèces de singes les plus hiérarchiques.
    Et comme je l’ai dit, on fait payer ses échecs à l’autre, comme le chrétien déteste les Juifs « déicides » qui lui rappelle que sa religion dépend du judaïsme, et le judaïsme ne dépend pas du christianisme, les femmes qui toutes valent moins par nature que le dernier des prêtres, trop impures pour officier, etc.
    Avec les Juifs, le chrétien hait par rivalité, avec les femmes, le chrétien méprise par désir d’ordre, la femme est l’inférieur de l’homme comme le laïc du prêtre.
    Pourquoi le christianisme et l’amour du prochain sont inapplicables pourrait constituer des feuilletons.

  101. « Face à cette montée de l’antisémitisme il faut d’abord ne rien céder nulle part. La liberté d’expression, si elle est capitale, est à distinguer des radicalités haineuses ayant pour cible les Juifs. » (PB)
    Comment ?
    L’appel au meurtre est interdit pour tous, mais on ne peut pas en même temps déplorer que la liberté d’expression diminue en peau de chagrin et en parler pour la distinguer de quelque chose d’imprécis qui pourra donner lieu à toutes les dérives.
    Et puis, il n’y a pas que la haine, il y a l’envie convertie en mépris… Les Juifs sont, les pauvres, toujours un obstacle aux rêves des autres, les monothéistes concurrents veulent leur voler la légitimité qu’ils n’ont pas, de simples captateurs d’héritage, rien de plus, et des millions d’années n’y changeront rien.
    Les gens n’aiment pas être des dépendants, des gens en situation inférieure, et ont le tropisme de renverser la légitimité par le pouvoir.
    Et alors, déchirera-t-on des textes sacrés ?
    Non, mais un antisémite qui ne sait même pas pourquoi il l’est sera puni, comme l’écrivain et le cinéaste pédophile, je crains qu’on ait de l’arbitraire, de l’impunité pour les puissants et autres joyeusetés.

  102. @ Achille | 26 janvier 2020 à 21:09
    Les juifs ont aidé le démon du volcan Yahvé à devenir un Allah en faisait un coup d’État sur tous les autres dieux et déesses : « vous ne prierez pas d’autres dieux que moi ! »
    Le Jésus est né d’un Dieu arabe qui a couché avec sa mère une juive arabe – priez pour nous Meriem mère de Dieu – pour finir somme toute bouddhiste et qu’une bande de Bédouins arabes le déifient et fondent le christianisme.
    Muhammad qui n’aimait pas l’idée qu’un Dieu couche avec sa mère, déjà qu’il en est une et un fils, qui préférait lui épouser des enfants, fonda son mouvement parce qu’il aurait entendu un appel.
    Tout ce petit monde a fondé sa religion, puisqu’il s’agit de la même avec plusieurs courants différents, sur une histoire absurde d’un buisson qui prend feu, et qui parle en plus ?!
    Ainsi le monothéisme se fonde sur une bande de drogués qui prétend qu’un buisson ardent ça parle et peut fonder une religion.
    Et vous vous étonnez que tout ce petit monde soit complètement cinglé ?!

  103. Mary Preud'homme

    @ Lodi | 26 janvier 2020 à 23:49
    Toujours les mêmes longueurs pour faire dériver et ne rien apporter de nouveau au sujet !

  104. @ Lodi
    « Avant les chrétiens, pour moi, le problème des Juifs n’était pas tragique, il avait une issue : la soumission politique. A quoi rimaient les révoltes juives contre l’Empire romain, la folle prétention de rivaliser avec les Grecs, soit les chouchous des Romains ? A rien. »
    Les guerres juives (il y en eut trois, dont la guerre de Kitos) apparaissent dans un contexte de tensions entre Hérodiens et nostalgiques des Hasmonéens sur le plan politique, et sur le plan de légal et culturel entre le temple et les Lévites. Les Hérodiens sont en effet arrivés au pouvoir lors de la guerre civile hasmonéenne, qui mit ainsi au pouvoir une dynastie iduméenne qui fut instrumentalisée par Rome.
    Les racines des guerres juives se tracent donc sur un contexte culturel (hormis les taxes ou les problèmes agricoles) où l’intégration de l’hellénisme et du judaïsme fonctionnait plutôt pas trop mal, mais qui buta sous les Séleucides pour donner la révolte des Maccabées et ainsi la dynastie hasmonéenne, qui s’effondra pour paver la route à la dynastie hérodienne sur laquelle le pouvoir romain se greffa.
    https://www.jstor.org/stable/j.ctvbkjxph.20
    Mais une des lignes directrices de ces révoltes est le rôle du temple. Et en un sens, il ne me paraît pas incongru de penser que la réforme de la loi que promettait le christianisme faisait écho aux tensions entre Lévites et temple: si on adopte l’hypothèse documentaire, un des enjeux des Lévites aurait été d’annihiler ou de réduire la portée de la source sacerdotale qui consacre le pouvoir du temple sur lequel se cristallisaient les tensions. Le christianisme aurait donc eu le même type de souci de réforme de la loi que les Lévites, et une solution différente au même problème. (Les guerres juives ne se résument pas à cela, mais j’essaie de mettre en exergue un point précis ici.)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_documentaire
    Les juifs ne cherchaient pas à rivaliser avec les Grecs. Ils avaient un lourd problème interne, constitutionnel dirait-on aujourd’hui, qui les rendaient manipulables par les Séleucides, les Romains, les Iduméens: le rôle du temple. Et Antiochios Epiphanès a déclenché à des fins de propagande une lourde animosité juive qui n’existait pas auparavant.
    « Si les plus lucides prêchaient la soumission, ce n’était pas pour rien. Contexte : à une époque où on ne croyait pas au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »
    Je ne suis pas convaincu par le christianisme comme étant une faction modérée. J’ai plutôt l’impression que les Romains était bien contents de pouvoir exploiter l’attente d’un messie par les plus extrémistes des juifs. J’ai le sentiment qu’ils ont joué un double-jeu avec les chrétiens, simultanément favorisant leur éclosion, tout en donnant le change en les persécutant comme les zélotes. Assez curieux qu’on ait autant de persécution de chrétiens et simultanément si peu de persécution de zélotes dans notre historiographie, non ?
    « Non, les Juifs se croyaient exceptionnels, mais ce qui faisait bien rire les gens, c’est que leurs résultats politiques, militaires, économiques, et c’est plus discuté, culturels, ne semblaient pas éblouissants. »
    Je n’ai pas le sentiment que ce soit le cas à cette époque. Ils me semblaient bien conscients des limites de leur influence politique compte tenu de leur position. Quant à leur influence, démographiquement au sein de l’Empire romain, elle était considérable. Et économiquement, ils ont longtemps eu une position privilégiée sur les routes de commerce entre Anatolie, Sinaï, zone de commerce propice à la métallurgie du bronze. Cette zone culturelle a aussi donné naissance à des thalassocraties comme les Phéniciens ou Ougarit, et n’avait donc pas à rougir d’être temporairement dépassée dans l’histoire par l’explosion intellectuelle grecque qui a quand même pas mal recyclé le substrat culturel d’Asie mineure.
    « Enfin, comme je dis, ils pouvaient s’assimiler… Avec les chrétiens, impossible. Il ne suffit plus de payer les impôts, suivre toutes les lois non incompatibles avec le judaïsme, il faut se convertir ou être discriminés ou tués. C’est… différent. »
    Je date ce changement d’attitude en 351, lors de la dernière des révoltes juives contre Gallus et donc contre Rome (il y eut une dernière révolte au 7e siècle contre les Byzantins, une forme de prélude à l’émergence de l’islam). Mais on pouvait être juif un peu plus à l’est, sous l’oeil relativement accommodant des Perses…
    Mais néanmoins la situation est plus complexe: on voit encore au IIIe siècle toute une population non-chrétienne, « gréco-romaine », non-juive, mais suivant néanmoins les préceptes et les idées qui proviennent du judaïsme. Comme quoi l’influence entre hellénisme et judaïsme ne fut pas à sens unique, puisque cela fournit un des substrats du christianisme primitif à tendance paulinienne.
    https://en.wikipedia.org/wiki/God-fearer
    « Vous m’avez déniché un calomniateur de Spinoza et plagiaire qui devrait demander pardon à ses victimes. »
    Plagiaire, non. Calomniateur serait excessif: la démarche de Milner fait sens, mais elle est trop spéculative pour qu’on ne puisse s’empêcher d’y sentir un parfum de raisonnement orienté.
    « Les Juifs devraient mieux accepter la critique, mais quand on a subi bien des injustices, il est difficile de ne pas penser que l’autre vous agresse. Comment les Juifs pourraient-ils changer ? »
    La question est trop générale. Mais pour faire simple: les encourager à discuter de leurs idées et positions idéologiques ; récuser les émotions et indignations faciles ; et refuser la posture de l’exceptionnalisme juif dans ce type d’interactions: nous n’avons besoin ni d’antisémitisme ni de béhachélisme autosatisfait.

  105. sbriglia@Mary

    « Sachant que cette fête de la Circoncision rappelait que Jésus était juif et comme tout enfant juif, avait été circoncis le huitième jour. »
    Rédigé par : Mary Preud’homme | 26 janvier 2020 à 19:50
    Oui, Mary, il est important de rappeler cet « escamotage » de la judéité du Christ… mais il faut aussi lire l’histoire du Saint Prépuce et le livre de Peyrefitte (Roger), « Les clés de Saint Pierre », hilarant sur les tribulations des reliques du divin bambin !
    On peut aussi s’amuser ici:
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/02/16/a-la-recherche-du-saint-prepuce_4577658_1650684.html

  106. @ Achille
    « Preuve, s’il en est besoin, que l’on peut être médaille Fields et parfaitement idiot. »
    Ou, de façon plus générale, exceller dans son domaine de compétence et ne pas avoir plus de jugement que le vulgum pecus pour ce qui en sort.
    ————————————————-
    @ Mary Preud’homme
    « Jésus est né juif, a été circoncis selon le rituel judaïque, a enseigné dans les synagogues et dans des assemblées juives et a été condamné en tant que juif ! »
    Oui, il est évident que Jésus est né en tant que juif et qu’il a observé scrupuleusement la loi mosaïque, y compris par procuration quand il n’était qu’un enfant.
    Ceci dit, il faut tout de même rappeler qu’il est venu annoncer la caducité du seul Ancien Testament, devant être prolongé par le Nouveau, « Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la Loi » (c’est probablement aussi ce que les Pharisiens lui ont reproché, avec le fait d’avoir reconnu sa divinité) et à ce titre, il a été condamné en tant que juif par des juifs.
    Il est possible que le passage d’un testament à l’autre se soit produit exactement au moment où Jésus a expiré, qui a été accompagné de divers signes comme le déchirement du voile du Temple.
    Par ailleurs, sans être des thuriféraires de Paul VI, nous pouvons estimer que sa décision d’introduire une autre fête mariale n’est pas nécessairement un gros problème, car il est implicite que Marie, qui a été une mère juive parfaite, a accompli aussi de son côté tout ce que la Loi lui prescrivait de faire, y compris de présenter Jésus au Temple le huitième jour.
    Et au passage, comment des catholiques éprouvant une grande dévotion mariale pourraient-ils faire preuve « d’antisémitisme » (si ce néologisme à connotation polémique a ici un sens) ?

  107. @ F68.10
    « J’ai le sentiment qu’ils ont joué un double-jeu avec les chrétiens, simultanément favorisant leur éclosion, tout en donnant le change en les persécutant comme les zélotes. »
    La façon selon laquelle les Romains se sont comportés à l’encontre des chrétiens est un exemple de fausse « tolérance », comme nous dirions de nos jours.
    Rome, basée sur son polythéisme originel, a très bien accepté les autres religions importées du monde antique.
    Les chrétiens ne leur ont pas spécialement posé de problème si ce n’est qu’ils ont refusé de prêter serment à l’empereur, qui avait un statut divin, ce qui a donc entraîné leur persécution, qui a causé de nombreux martyrs et entraîné par le même fait de nombreuses conversions (sanguis martyrum, semen christianorum).

  108. Mary Preud'homme

    @ Exilé
    L’Ancien et le Nouveau Testament sont complémentaires.
    La preuve en est que nombre de lectures (hormis les Epîtres) et la totalité des psaumes proclamés ou chantés proviennent du Premier Testament. Seuls les Evangiles sont entièrement tirés du Second Testament.
    ————————————-
    @ sbriglia
    Il est vrai que toutes ces histoires de reliques sont complétement ridicules et relèvent du fétichisme… De la même veine que les « Pontificales » du pape qu’un jeune diacre était chargé de compter et tâter à l’issue de l’élection du nouveau pontife !

  109. Voyons, voyons, que peut-on dire quand on s’imite soi-même, je m’aime moi-même comme moi-même ?
    Oui, cela doit être cela qui nous donne un Lodi.

  110. Xavier NEBOUT

    @ Aliocha
    Merci de révéler ce que vous êtes en m’accusant d’antisémitisme pour discréditer ce que je dis. C’est la méthode gauchiste universelle.
    Je vous défie de trouver un propos antisémite dans ce que je dis, sauf à taxer d’antisémitisme tout ce qui ne relève pas d’une ode à l’Etat d’Israël.
    ————-
    @ F68.10
    L’érudition n’a d’intérêt que dans la découverte de l’essence: la différence fondamentale entre Juifs et Chrétiens, c’est que le père des uns est un ancêtre commun bien sur terre – Abraham, celui qui se fait jeter de partout où il va à la suite de ses coups tordus – alors que pour les autres, il s’agit du deus pater des civilisations indo-européennes.

  111. Xavier NEBOUT

    Dimanche sur France Culture, Hubert Védrine s’est lâché au sujet des larmoiements hypocrites relatifs à la Shoah, et a dénoncé l’histoire faite par les vainqueurs.
    Il ne s’est pas dit franchement révisionniste, mais c’était tout comme.
    Il devrait en toute logique se prendre une volée de bois vert en se faisant traiter d’antisémite voire de nazi…
    La « peste brune » est à nos portes, creusez les tranchées…

  112. Michel Deluré

    @ Achille 26/20 22:09
    Ou à défaut d’être idiot, cela démontre si besoin en était qu’au sein d’une majorité constituée hâtivement et aussi vaste, avec des frontières relativement floues, les divergences, les dissensions, les désaccords parfois profonds ne peuvent que conduire inéluctablement à de telles situations dommageables.
    De tels cas se rencontrent d’ailleurs dans d’autres communes, et même qui plus est entre membres du même gouvernement !
    Et ce qui se déroule au niveau municipal peut tout aussi bien intervenir au niveau national avec les conséquences que l’on peut imaginer.

  113. revnonausujai

    @ Achille
    « Preuve, s’il en est besoin, que l’on peut être médaille Fields et parfaitement idiot. »
    Certes, certes, mais être diplômé de Sciences po et avoir échoué à l’ENA n’immunise pas !
    Quand un (deux) politicien(s), en mal de racolage écolo, propose(ent) de déporter des gares parisiennes en banlieue alors que l’atout principal du chemin de fer est de donner un accès direct et massif au centre ville parisien tant aux provinciaux qu’aux banlieusards, sans même parler des problèmes de coût et de faisabilité, il est difficile de faire passer ça pour une joute d’intelligence.
    Les deux font la paire, il est à espérer qu’ils se prennent chacun une veste.

  114. Les juifs ne sont pas les seuls à être victimes.
    Un étudiant blanc tabassé par un groupe de noirs hilares qui tapent, filment et se marrent :
    https://www.facebook.com/watch/?v=180542556658519
    Le racisme anti-blancs promu par les indigénistes du style Lilian Thuram ou Rokhaya Diallo, fait des ravages. Ce Lilian Thuram qui donne des cours dans les écoles, de quel droit, a-t-il des diplômes pour enseigner le racisme anti-blancs ?
    Ou R. Diallo qui donne des cours à l’université alors que Sylviane Agacinsky, elle, a dû battre en retraite.
    La France doit arrêter de se flageller et de se prosterner face à ces minorités racistes, bêtes et méchantes.
    Tous ces gouvernements qui auraient dû réagir fermement après les massacres de Charlie Hebdo mais qui n’ont rien fait. Le signal était donné, vous pouvez continuer à nous taper dessus, nous ne bougeons pas.

  115. @ F68.10
    Les Juifs ont fini par payer cher la protection des Romains : par le ressentiment des Grecs rabaissés par la domination de Rome vis-à-vis de gens protégés par les Romains :
    https://www.persee.fr/doc/ccgg_1016-9008_1995_num_6_1_1601
    Vous parliez de la démographie ? Elle oblige à s’installer chez des gens qui ne veulent pas de vous mais qui vous endurent car les Romains le veulent.
    Et donc, ressentiment, donc violence et sédimentation de préjugés.
    Amusant : on disait les Juifs feignants et lâches car ils étaient indisponibles un jour. Déjà l’obligation d’efficacité.
    Bien sûr que les Juifs sont en danger, à cause des préjugés, mais aussi, je pense, parce qu’aujourd’hui, on sera de plus en plus contre les gens indisponibles.
    Deux choses que j’apprécie : garder un corps intact, c’est un de mes côtés romains, et protéger les enfants. Je pense qu’on voudra de plus en plus interdire la circoncision, d’où problème identitaire pour les Juifs.
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/961125-le-conseil-de-l-europe-condamne-la-circoncision-rituelle-le-droit-des-enfants-avant-tout.html
    Beaucoup de gens ne veulent pas de mal aux Juifs, mais les mettre au pas, on l’exige de tout le monde.
    Mais quand les gens résistent, on leur en veut. Parallèle, la drogue, on prétend défendre les drogués puis on en vient à les tuer comme aux Philippines.
    Les antisémites peuvent attaquer les Juifs, les autoritaires leur en vouloir de résister et devenir antisémites.
    Prometteur.

  116. @ Xavier NEBOUT | 26 janvier 2020 à 11:32
    Non seulement vous me citez alors que ce n’est pas moi qui tient ces propos, mais vous êtes dans l’inconscience sur vous-même, vérifiant l’adage girardien, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a, vous êtes encore plus dangereux dans cette ignorante optique, vous ne vous connaissez pas vous-même.

  117. @ Aliocha
    On parle de moi sans s’adresser à moi : poli.
    C’est très chrétien, cette façon de faire. Se servir des autres en prétendant les aimer.
    Se réjouir du malheur des autres.
    Tragique. Par exemple vous, si on croit que Jésus est Dieu et que les Juifs ne l’ont pas vu, s’en réjouir car cela aiderait les autres.
    Alors on se réjouit que des gens soient, de son point de vue, dans l’erreur, erreur qui a provoqué leur persécution ?
    Vous n’avez pas le droit de critiquer les gens contents de faire des boucs émissaires alors que vous vous réjouissez du malheur des victimes.
    C’est plus que « cynique » comme l’a dit quelqu’un, ce qui m’a évité d’avoir à vous parler.
    Pour ce qui me concerne; comique.
    « Voyons, voyons, que peut-on dire quand on s’imite soi-même, je m’aime moi-même comme moi-même ?
    Oui, cela doit être cela qui nous donne un Lodi. »
    Etre fidèle a ses buts, qui je veux être, ce que je veux accomplir, n’a rien à voir avec le fait de s’aimer ou de ne pas s’aimer.
    Si la personne me demandant pourquoi le christianisme est inapplicable me lit, pourquoi et comment le prochain ne sera jamais aimé ?
    Parce que Dieu, l’amour ou tout autre chose obsédera les chrétiens, comme tout ce qu’on devrait faire ou être et qu’on déserte, mais dont on reprochera l’absence réelle ou fantasmée chez l’autre.
    Des soldats fanfarons qui veulent recruter.

  118. @ Isabelle | 27 janvier 2020 à 18:13
    ▬ « Les juifs ne sont pas les seuls à être victimes. »
    Quel est le rapport avec le sujet ?
    Je suis surpris que vous n’ayez pas intégré que ce n’est pas la taille qui compte et qu’à votre âge vous jouiez à celle qui a la plus grosse.
    ▬ « Lilian Thuram ou Rokhaya Diallo »
    Vous mentez, aucun d’eux n’est membre de ce crapuleux groupe d’extrême droite : les Indigènes de la République.
    ▬ « et de se prosterner face à ces minorités racistes, bêtes et méchantes. »
    Comme les francs-maçons, les Alsaciens, les Corses, les banquiers, les identitaires et les chrétiens ?!
    ▬ « les massacres de Charlie Hebdo »
    Oh arrêtez, vous êtes trop heureuse, c’étaient des gauchistes, psychanalystes, dont un correcteur bougnoule et des anticléricaux !
    Avec vous, l’extrême droite, c’est toujours pareil ; vous voulez exterminer les autres, mais quand ce n’est pas vous qui le faites, vous jouez les pas contents : « oh on nous a cassé nos jouets, c’était à nous de le faire, c’est pas juste »
    Charlie Hebdo dont vous avez toujours pensé que c’était un torchon et là eh ben on l’instrumentalise pour flatter son ego.

  119. Pourquoi seraient-il en danger ?
    Ils poussent et obligent tous les gouvernements à mettre en place des lois qui protègent, donnent des droits particuliers et exceptionnalisent les minorités sans dire qu’ils en sont les premiers bénéficiaires…
    Ainsi ils font taire toutes critiques et vérités gênantes des péquins clairvoyants et aussi les font cracher au bassinet avec l’opprobre claironnant en prime… pour le clou du spectacle.
    On ne peut plus rien dire, révéler ou démontrer sans se trouver hué par des journaleux tout-venant mais surtout de leur cénacle… et puis se faire matraquer par un proc et après par un juge… tous… toujours serveurs de la soupe du pognon et de l’intox culpabilisante très adroitement distillée sous couvert de lois scélérates par lesquelles seules les minorités ont le droit à la parole et l’agressivité autorisée.
    Bonjours la pseudo-démocratie avec ses grands titres jetés et noyés à la rivière… liberté – égalité – fraternité… confisqués au bénéfice de toujours les mêmes.
    Pourtant… attention… de nouveaux bénéficiaires venus d’ailleurs et sans complexes, qui profitent aussi de la République d’exception grâce à nos apparatchiks hors sol veulent leur part… prendre et profiter du gâteau… et si possible de tout le gâteau… physique, idéologique et théologique… comme là-bas.
    Allez Gilets jaunes… y a du boulot pour trouver votre place et surtout votre dû.

  120. @ revnonausujai | 27 janvier 2020 à 18:05
    « Quand un (deux) politicien(s), en mal de racolage écolo, propose(ent) de déporter des gares parisiennes en banlieue alors que l’atout principal du chemin de fer est de donner un accès direct et massif au centre ville parisien tant aux provinciaux qu’aux banlieusards, sans même parler des problèmes de coût et de faisabilité, il est difficile de faire passer ça pour une joute d’intelligence. »
    Si vous voulez vraiment le fond de ma pensée, je plains sincèrement les Parisiens qui vont devoir choisir leur maire parmi une belle brochette de branquignols.
    Manifestement Emmanuel Macron n’a pas fait un choix judicieux avec Benjamin Griveaux, mais tout président se doit de trouver un port d’attache à un fidèle serviteur, même s’il n’a pas été vraiment performant.
    On se demande bien ce que Cédric Villani vient faire en politique vu qu’il n’y comprend manifestement rien. Il suffit d’écouter ce qu’il disait voici encore quelques semaines et ce qu’il dit aujourd’hui.
    Que dire d’Anne Hidalgo qui a transformé Paris en véritable chantier à ciel ouvert et sa gestion calamiteuse ? Elle est toutefois en tête dans les sondages. Allez comprendre !
    Reste le cas de Rachida Dati, fidèle parmi les fidèles de Nicolas Sarkozy. Pas à dire, elle a la niaque. Il est vrai que question charisme elle n’est pas pire que la maire sortante. Mais sincèrement je la crois un peu légère pour diriger une ville comme Paris.
    J’allais oublier le candidat écolo. Je ne me souviens même plus de son nom et pourtant il semble que c’est lui qui jouera la variable d’ajustement.
    Pauvres, pauvres Parisiens. Vous êtes mal barrés ! Bon je rigole, mais je ne devrais pas.

  121. C’est ça, Lodi, vous me faites la morale car vous ne supportez pas d’être contredit dans votre dialogue entre vous et vous-même, vous essuyant les pieds sur vos contradicteurs qui oseraient remettre en question vos délires, vous plaçant en victime de l’autre, alors que vous nous avouez à longueur de justification sans fin que vous n’êtes la victime que de vous-même, à ne savoir qu’accuser l’autre de votre propre enfermement.
    Ce désir de sacrifice n’est que désir d’hégémonie et d’auto-divinisation, vous êtes l’exemple type de l’illusion romantique où, avec vos semblables Elusen et F68.10, vous illustrez à merveille que, sans transcendance, les hommes deviennent des dieux les uns pour les autres aux bacs à sable de leur vanité.
    Je vous l’avais dit dès l’origine de nos conversations, vous êtes enferré à l’hameçon mimétique, chaque soubresaut ne saura que vous y accrocher davantage.
    Je ne peux à l’habitude que vous inviter à renoncer à votre ressentiment, pour accéder à l’abandon des représailles, suivant en cela vrais juifs et vrais chrétiens, qui savent faire de leur martyr autre chose que le vieil et usé sacrifice, suivant alors le chemin de la vie sans autre rétribution que la joie d’être libéré des injonctions de la vengeance.

  122. Quand on s’oppose à la macronie, Elusen décrète que vous êtes d’extrême droite.
    Dans sa petite tête, il ne se dit pas que l’on peut aussi être ou de droite ou abstentionniste et/ou athée…
    Pas assez de neurones dans le ciboulot d’Elusen.

  123. @ Lodi
    Merci pour votre lien sur les relations entre Romains, Grecs et juifs. Je pense toutefois qu’il faut garder en tête que l’élite politique de l’époque, surtout dans le contexte de la suzeraineté romaine, nourrissait une certaine tendance à l’endogamie, ce qui met aussi en perspective la logique des décisions politiques par rapport à la réalité sociale sur le terrain. Par exemple, du côté d’Alexandrie:
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_(alabarque)
    Alexandre l’Alabarque, frère de Philon d’Alexandrie (presque plus chrétien que juif, théologiquement), gérait les taxes douanières égyptiennes ; administrait les biens de la fille de Marc Antoine ; son fils fut marié sous bénédiction de l’empereur Claude à la princesse Bérénice, de la dynastie hérodienne en Judée. On a là un petit monde bien consanguin qui est à la croisée de la puissance romaine, d’un judaïsme hellénisé sur lequel le christianisme s’appuiera, et qui gère les flux monétaires d’imposition des provinces romaines, Egypte et Judée. D’autant plus qu’un de ses fils fera la courte échelle à Vespasien pour qu’il devienne empereur, le même Vespasien qui mettra Jérusalem à sac et liquidera le temple.
    C’est quand même un tout petit monde…
    « Vous parliez de la démographie ? Elle oblige à s’installer chez des gens qui ne veulent pas de vous mais qui vous endurent car les Romains le veulent. Et donc, ressentiment, donc violence et sédimentation de préjugés. »
    Dans le contexte de l’époque, les Grecs établissaient des colonies. Et les juifs avaient une diaspora. À l’époque, le terme de diaspora n’évoquait pas la saudade des Portugais, mais faisait partie des mécanismes sociaux par lesquels les gens interagissaient entre groupes ethniques, pour le commerce entre autres (le télégraphe ne sera inventé que bien plus tard). On retrouve des juifs en Egypte, par exemple, qui prédatent la composition « officielle » de la Bible, avec un temple (!) et un monothéisme assez polythéiste…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_d%27%C3%89l%C3%A9phantine
    Les « colonies » juives commencent à sa voir dès le troisième siècle avant JC, en Italie, Grèce, Libye, Egypte. Ils n’ont pas attendu les bisbilles avec les Séleucides et encore moins l’épisode romain pour avoir une expansion démographique ; et ce n’était pas un phénomène qu’on peut juger avec nos focales contemporaines.
    « Deux choses que j’apprécie : garder un corps intact, c’est un de mes côtés romains, et protéger les enfants. Je pense qu’on voudra de plus en plus interdire la circoncision, d’où problème identitaire pour les Juifs. »
    Le débat sur la circoncision m’irrite pas mal: les arguments sont pourris de chaque côté. Un peu comme quand on entend les gens discourir sur le chanvre: c’est du même tonneau, dans la catégorie de l’instrumentalisation du médical et de l’hystérie. Par contre, il y a des points que je juge beaucoup plus sérieux quand il s’agit des enfants et de leur libre-arbitre par rapport à un formatage culturel. Voici l’association Footsteps:
    https://www.youtube.com/watch?v=5VkC_A7wtss
    ———————————————————————-
    @ Xavier NEBOUT
    Je pense que vous auriez dû suivre quelques liens sur les craignant-dieu. Vous seriez tombé sur les hypsistariens et le syncrétisme social autour de Zeus Sabazios. C’est aussi un des contextes d’émergence du christianisme dans un contexte de relation étroite avec le judaïsme hellénique.
    Mais non, entre l’essentialisme et le nominalisme, j’ai une approche nominaliste par défaut, et essentialiste seulement quand le sujet est très bien délimité. Je ne vous suis donc pas aussi facilement sur la relation archétypale d’un groupe religieux au concept de la paternité.
    Mais si vous voulez tracer archéologiquement des racines du judaïsme le plus loin possible dans le temps, de la manière la plus essentialiste, je vous conseille la fresque de l’investiture de Zimri-Lim en tant que roi de Mari. Certains y décèlent un jardin idéalisé, avec un arbre ou des arbres gardés par des anges. Thématique assez biblique.
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/24/Investiture_Zimri_Lim_Louvre_diagram_TT.JPG
    https://www.jewishvirtuallibrary.org/mari

  124. @ Isabelle | 28 janvier 2020 à 09:02
    « Pas assez de neurones dans le ciboulot d’Elusen. »
    Un pois chiche lui sert de cervelle, QI de loukoum, normal pour un islamogauchiste.

  125. @ Aliocha
    « C’est ça, Lodi, vous me faites la morale »
    « Vos délires, vous plaçant en victime de l’autre, alors que vous nous avouez à longueur de justification sans fin que vous n’êtes la victime que de vous-même, à ne savoir qu’accuser l’autre de votre propre enfermement. »
    Je constate notre enfermement dans la souffrance, la mort, le mimétisme et tous nos instincts.
    Je vois mal comment on pourrait prendre ces malheurs emboîtés pour de la liberté.
    Je n’accuse que les agresseurs : si un dieu créateur tout-puissant nous a créés ainsi, le pire criminel ne l’est pas face à lui.
    Sinon, à part ce « délire » vous m’avez pris de haut, autre « délire » car je disais que je m’imitais ? Et alors que Girard en parle et dit, je l’admets, que c’est très mimétique.
    Vous n’avez pas le niveau pour me critiquer.
    Si je vous ai dit que je m’imitais moi-même, c’est bien normal, quand on a un but et qu’on le suit, on continue à l’avoir et à faire ce qu’on a déjà fait pour l’atteindre.
    Evidemment, il se peut qu’à l’origine, ce désir littéraire ou entrepreneurial ait été imité – ou pas.
    Parfois on fait des choses car elles sont opportunes, ainsi je parlais ce matin à une personne organisant des événements musicaux car elle jouait de la musique en tant que leader dans son groupe, ce qui fait qu’elle en est venue à organiser le groupe, puis des événements. A mon avis, chacun a des désirs imités des autres et de soi sans parler de faire ce que les autres attendent de vous, et tous ces facteurs sont intriqués comme on le perçoit dans les bons romans.
    Quand on m’agresse, j’imite l’agresseur en l’agressant, sans quoi je risquerais de subir, on n’est plus victime d’agression dès qu’on la rend, si possible, au centuple… Bien évidemment, si j’apprends de quelqu’un, je l’imite, si j’admire quelqu’un, j’essaie d’apprendre de lui, c’est évident, peut-être même si cela était assez intense pourrais-je abandonner ma voie pour la sienne ?
    J’y ai parfois pensé, si je ne l’ai pas fait, c’est parce que leur but n’a pas paru plus grand et plus facile à atteindre que le mien : il faut que les choses aient le plus de sens et de possibilité de concrétisation possible sinon elles n’en valent pas la peine.
    Au contraire, j’ai reçu des soutiens pour ce qui est, à vrai dire, terriblement difficile. Je est un autre : on imite les autres ou ils vous imitent ou ils vous encouragent à vous imiter ou on les incite à s’imiter, c’est cela encourager les autres à persévérer.

  126. poil à gratter

    @ F68.10 | 28 janvier 2020 à 11:26
    Comme souvent un étalage pompeux hors sujet en charabia inextinguible.
    Le sujet concerne ce qui se passe aujourd’hui et non pas du temps de Mathusalem dans la cohue des méandres d’une Histoire incertaine aux précisions très belles mais invérifiables.
    Espérons que nous sommes en degrés Fahrenheit, 68 c’est supportable.

  127. @ poil à gratter | 28 janvier 2020 à 15:46
    « Espérons que nous sommes en degrés Fahrenheit, 68 c’est supportable. »
    Non, c’est : F68.10 !
    C’est une codification internationale de la nomenclature médicale, c’est un trouble psychiatrique : syndrome de Münchhausen (pas par procuration, juste le syndrome), c’est une personne qui s’invente des maladies.
    Précision que F68.10, un Helvète, l’a lui-même confirmé sur un sujet du blog où il parlait de ses relations difficiles avec sa mère et ses médecins.
    ———————————————————
    @ Isabelle | 28 janvier 2020 à 09:02
    « Quand on s’oppose à la macronie, Elusen décrète que vous êtes d’extrême droite. »
    Je ne savais pas que juifs et Macron c’était la même chose !
    Je ne savais pas que s’opposer aux juifs, c’était s’opposer à Macron !

    ———————————————————-
    @ Mister Bean | 28 janvier 2020 à 14:16
    « islamogauchiste. »
    Les islamistes sont pour la peine de mort, que l’on tue les homosexuels et les juifs, pour le viol conjugal, vous aussi ; curieusement pas la gauche.
    Le programme des islamistes est identique à celui des extrêmes droites européennes et des USA, pas à celui des gauches.
    Les islamistes tuent les gens de gauche, curieusement, ils financent l’extrême droite et la droite en France. Les Le Pen et FN ont été financés par des pays du Golfe.
    Fox News a des actionnaires islamistes du Golfe !
    Valeurs Actuelles est la propriété d’un Arabe du Moyen-Orient !
    Maintenant nous savons qui nous devrons tondre à la Libération.

  128. C’est cela, Lodi, vous êtes soumis aux injonctions de la vengeance, ne venez donc pas nous parler de liberté.

  129. revnonausujai

    @ Achille | 28 janvier 2020 à 07:38
    Vous avez raison sur la médiocrité des candidats parisiens.
    Concernant TPMG Griveaux, Caligula a bien nommé son cheval consul, ça a dû inspirer le démiurge du Faubourg Saint-Honoré, mais la ressource étant contrainte, il s’est contenté d’un âne bâté !

  130. @ F68.10
    « Je pense toutefois qu’il faut garder en tête que l’élite politique de l’époque, surtout dans le contexte de la suzeraineté romaine, nourrissait une certaine tendance à l’endogamie »
    Oui, mais et alors ? Même sous un régime chrétien, les Juifs de l’élite pouvaient approcher de gens très puissants, ce qui ne protégeait pas tant que cela la masse des Juifs. Je ne dis pas que les Juifs de cour n’étaient pas solidaires. Si. Et les différentes communautés entre elles.
    Je dis que ça a vite ses limites.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Abravanel
    Mais on pourrait écrire une uchronie où les Juifs n’auraient pas été expulsés d’Espagne grâce à Abravanel.
    Il me semble qu’on pourrait parler de lui pour le financement de Christophe Colomb… Enfin, mais il y a autre chose à dire sur les Juifs, l’Amérique et le reste :
    https://www.20minutes.fr/livres/1027076-20130131-les-pirates-juifs-caraibes-incroyable-histoire-proteges-christophe-colomb-edward-krizler-chez-andre-versaille-bruxelles-belgique
    La protection de quelques puissants ne suffit pas, savoir naviguer, c’est le cas de le dire, découvrir de nouvelles utilités pour être tolérés par la société dominante et de nouveaux territoires où échapper à ses ennemis, c’est cela qui libère quelques individus et fait survivre le peuple juif.
    La terre d’Israël est bien trop complexe pour que je m’y lance, là, comme ça, coup de pompe.
    La question de la circoncision ? Je suis d’accord pour dire qu’elle est instrumentalisée.
    Comme je ne sais pas trop quoi en penser, j’aurais tendance à ne rien faire et à ne rien dire car « dans le doute, abstiens-toi ».

  131. @ poil à gratter
    « Comme souvent un étalage pompeux hors sujet en charabia inextinguible. »
    C’est Lodi qui a amené le sujet du changement de nature de la situation des juifs avec l’essor de la chrétienté. C’est Xavier Nebout qui a amené le sujet sur les influences indo-européennes au sein du christianisme. Pourquoi ne les critiquez-vous pas ?
    Quant au fait qu’on soit hors-sujet, il faut tout de même contextualiser cela avec le fait que pour pas mal de juifs un peu raides, et pour les traditionalistes en général, il y a une tendance à la confusion entre le présent et le passé. Les Bretons se sont faits défoncer par les Romains à peu près à la même époque. Les entend-on sur le sujet ? non. Les juifs, par contre oui: ils râlent encore qu’on appelle cette zone du monde « Palestine » parce que non seulement cela donnerait du crédit au Hamas (le présent), mais aussi, ou même surtout, parce que ce sont les affreux méchants génocidaires et fascistes romains qui ont donné le nom de Palestine à cette zone (le passé).
    Il faut donc bien liquider certaines zones d’ombre du passé pour qu’on puisse sortir de la guéguerre entre « bons chrétiens » et « bons juifs ». Et je donne des points d’entrée factuels pour mettre à bas certaines certitudes.
    « Le sujet concerne ce qui se passe aujourd’hui et non pas du temps de Mathusalem dans la cohue des méandres d’une Histoire incertaine aux précisions très belles mais invérifiables. »
    Ce n’est pas parce que l’histoire est incertaine que les éléments que j’ai avancés sont invérifiables. Ils le sont par les données archéologiques et les sources textuelles quand on les soumet à la méthode idoine.
    Et il y a même des éléments invérifiables dont on peut vérifier qu’ils sont invérifiables… comme l’historicité de Jésus… ce qui serait une voie assez efficace pour éteindre une partie de l’antisémitisme d’origine chrétienne si on prend la question par le bon bout. (Ce qui implique de se mettre à dos 4,1 milliards d’individus, malheureusement.)
    « Espérons que nous sommes en degrés Fahrenheit, 68 c’est supportable. »
    Si vous le voulez, je peux monter la température ambiante. Si vous le voulez…

  132. @ poil à gratter
    Marguerite Yourcenar dit:
    « Le coup d’œil sur l’Histoire, le recul vers une période passée ou, comme aurait dit Racine, vers un pays éloigné, vous donne des perspectives sur votre époque et vous permet d’y penser davantage, d’y voir davantage les problèmes qui sont les mêmes ou les problèmes qui diffèrent ou les solutions à y apporter ».
    Et maintenant, travaux pratiques pour comprendre un certain nombres de choses, mais il y en a bien plus que ça :
    https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps
    Si on a trop la flemme, on peut aller à la fin des échanges, s’il y a des conclusions pour le présent, on peut supposer qu’elles s’y trouvent. Mieux vaut lire pour avoir ses propres idées, ceci dit, on a aussi le droit de ne pas lire, liberté pour tous.

  133. @llo Elusen ici Bean !
    Rédigé par : Elusen | 28 janvier 2020 à 16:26
    Bonjour cher islamogauchiste !
    Les gauches toutes confondues : 100 millions de morts dans le monde ; famine misère Goulag exterminations génocide exil camps miradors…
    L’islamisme tue décapite martyrise viole tabasse explose kalashnikove, menaces chantages et autres joyeusetés…
    En résumé les gauches et les islamistes sont de vrais frères siamois, c’est pour cela qu’on les nomme les islamogauchistes, tout comme vous qui appréciez leurs exploits criminels.
    A bientôt cher islamogauchiste !

  134. Mary Preud'homme

    @ Lodi | 28 janvier 2020 à 22:44
    Je ne me souviens pas avoir lu le moindre dénigrement de Philippe Bilger concernant la façon de manier la langue française de Christiane Taubira, bien au contraire. Ses critiques et jugements ayant toujours eu trait à l’action de cette dame et à ses prises de position partisanes en sa qualité de garde des Sceaux et ministre de la Justice sous la mandature Hollande.
    Décidément le hors sujet intarissable est votre spécificité.

  135. @ Mister Bean | 28 janvier 2020 à 22:27
    Tiens donc, Pinochet, Pétain, Franco, Salazar, Mussolini, Vargas, Peron, Loukachenko, Noriega, Videla, Suarez, Schuschnigg, Dollfuss, Primo de Rivera, Metaxás, Pangalos, Quisling, Kagame, etc. seraient de gauche ?!
    Schicklgruber (alias Hitler) serait de gauche ; la Seconde Guerre mondiale 100 millions de morts, juste en une fois.
    Le christianisme tue aussi, c’est au nom de Dieu qu’aux USA la peine de mort est en pratique et ses 2000 ans d’histoire, l’esclavage, les génocides, les Croisades, les conversions, l’Inquisition, la chasse aux sorcières, le conflit catholique/protestant, etc.
    Les islamistes n’ont rien à envier au christianisme, ils sont le même dogme, prient le même dieu.
    À bientôt cher raélien-droitiste.

  136. Patrice Charoulet

    ANTISEMITISME (suite)
    France 2 a eu la bonne idée de consacrer la soirée d’hier à l’antisémitisme. D’abord un film, puis un débat. Ceux qui sont instruits n’ont rien appris, ceux qui sont ignorants ont pu apprendre des faits importants. Des chiffres : la Shoah, c’est six millions de Juifs tués. Les Juifs sur Terre actuellement : 18 millions. Si l’antisémitisme a culminé avec le nazisme, dont on n’étudiera jamais trop les mécanismes et l’histoire, il est vieux. Si on l’ignore, il est urgent de lire une Histoire de l’antisémitisme.
    Le film a pu rappeler aux ignorants l’incroyable développement de l’antisémitisme en France à la fin du XIXe siècle. Ne jamais oublier qu’il y eut toute une presse, chez nous, dont le thème constant a été de calomnier les Juifs. Avant Hitler, il y a eu Drumont. Une partie de la France a été antisémite de la manière la plus ouverte et la plus bruyante.
    Qu’il y ait encore, en 2020, des Français pour maintenir ces préjugés et cette tradition est désolant et honteux.

  137. Voilà, on s’aperçoit que le moraliste est celui qui accuse l’autre de faire la morale.
    Bon ou bien, appréhension morale, n’est pas le vrai, observation scientifique, et tous les débats sur l’historicité font fi, non pas sur l’existence réelle ou supposé d’un être ou d’un phénomène, mais ce que la fiction qui s’en dégage révèle sur nous-même, et que nous pouvons précisément dater dans l’évolution de la pensée et l’histoire littéraire, invitant à une évolution permettant de sortir des métaphores sportives ou guerrières, passant de l’état de proie ou de prédateur à la définition d’une humanité qui se soucie de son prochain, ce dont son avenir dépend.

  138. Les Juifs sont en danger.
    Car ils ont osé rivaliser avec les Grecs sans être des Romains, dans l’Antiquité ce qui de toutes leurs différences avec les autres a été la plus dangereuse.
    Puis les monothéismes, chrétiens et musulmans, issus d’eux, qui n’existeraient pas sans eux, les ont rabaissés tant qu’ils ont pu, parasitant ceux dont ils tenaient leur culte, et auraient bien voulu qu’ils disparaissent en tant que religion « conversion », ce que leurs successeurs totalitaires ont transformé en génocide.
    SOLUTION AUX MALHEUR JUIF ET A D’AUTRES
    Soit les monothéismes dérivés des juifs et tout ce qui en est issu reconnaît sa dette, bon courage, quand on voit que les Français sont souvent anti-américains alors que nous leur devons notre liberté.
    Soyons lucides : les gens sont des ingrats, et ils n’ont jamais aimé, n’aiment pas, et n’aimeront jamais leur prochain.
    Alors à la place ou en complément pour ceux qui attendraient Godot, nous sortons du monde monothéiste et de ses avatars.
    Gaïa est la dernière épidémie de monothéisme destructeur, déesse unique des écolos, ils lui sacrifient des millions d’humains, gens de peuples ravalés à « réfugiés de la conservation ».
    Enfin, remettons-là à sa place, Gaïa n’abolit pas Prométhée ou le dieu Terme, des limites, chaque dieu est avec les autres comme une forêt où, on le voit de plus en plus, se tissent des relations écologiques infiniment complexes.
    Les humains devraient avoir plusieurs intérêts dans la vie, équilibrant une passion par l’autre, qu’il est très facile de tourner en abstractions divinisées.
    Ils en viendraient à échanger, entre individus, des intérêts et des passions en une sorte de jeu de rôle informel et universel.
    Le jeu de rôle informel et universel que j’ai décrit peut aussi provoquer qu’on fasse davantage que tolérer les autres. En fait, les deux se nourriraient l’un l’autre.
    Parfois, j’ai l’impression, faux espoir peut-être, que le grand jeu de rôle a commencé. En tout cas, le salut me semble de revenir au polythéisme, mais assagi par le contre-exemple monothéiste, sans dogme, rite, foi et sacrifice, un jeu de rôle universel et informel ouvert aux monothéistes et surtout aux non croyants, une communion du jeu et du rêve ancrée dans la vie.

  139. @ Elusen
    « Non, c’est : F68.10 ! C’est une codification internationale de la nomenclature médicale, c’est un trouble psychiatrique : syndrome de Münchhausen (pas par procuration, juste le syndrome), c’est une personne qui s’invente des maladies. »
    Je vous suggère d’arrêter d’utiliser le nom du baron à tort et à travers: il y a des gens qui vivent une réelle torture de type parfois létale dans le contexte de troubles factices imposés à autrui. Quand ces gens découvrent le nom du baron, il font quelques requêtes sur Internet pour savoir comment s’en sortir. Et devant le type de moqueries que vous mettez en place à ce sujet (moralement comparable selon moi à de l’apologie du viol), il n’est pas incongru de penser que votre action moqueuse pousse des gens au suicide: je ne suis pas certain qu’ils perçoivent très bien l’intérêt de continuer à vivre pour 1. continuer à se faire torturer 2. tout en essuyant des moqueries incessantes.
    Je me suis par ailleurs déjà expliqué sur le fait que j’ai choisi F68.10 et non pas F68.A comme pseudonyme: ce dernier code a été mis en place après que j’eusse déjà pris mon pseudonyme.
    Plutôt que la moquerie sur ce sujet, que je trouve de nature assez criminelle, je préfère l’autodérision:
    https://www.youtube.com/watch?v=TytGOeiW0aE
    « Précision que F68.10, un Helvète, l’a lui-même confirmé sur un sujet du blog où il parlait de ses relations difficiles avec sa mère et ses médecins. »
    La situation est plus compliquée que ce que vous décrivez, et je vous informe que vous avez une tendance à croire plus de choses sur moi que vous n’êtes en mesure de le faire. Allez-y mollo avec vos projections psychologiques.

  140. @ Aliocha
    Vous vous êtes réjoui de ce que les Juifs n’aient pas reconnu Jésus, Dieu bon d’après vous, c’était tant mieux, cela aidait les autres à y accéder.
    Tant pis pour ce qu’on estime être la vérité et alors que ce refus avait condamné les Juifs à être persécutés par les chrétiens.
    D’abord le refus des Juifs, cela ne convainc que les convaincus, ceux des chrétiens qui regardent dans l’Ancien Testament pour se réassurer de leur foi. Ensuite et surtout, se réjouir du mal parce qu’on y trouve ou croit y trouver un profit ne vaut pas mieux que d’avoir commis ce mal, c’est en être un complice rétrospectif.
    Vous dites de ne pas faire de victime ? En reprenant votre propre façon de penser il FAUT en faire et s’en réjouir : je peux vous dire qu’à vous entendre, c’est ce qui se fera… Car entre la règle difficile et l’exception facile applaudie, il est normal d’aller au plus aisé.
    En fait, les gens comme vous adorent dénoncer le crime en général, proclamer l’amour et faire les inquisiteurs, d’ailleurs fort maladroits, dans la tête des autres, bref essayer d’accumuler les bons points pour ce qui concerne la morale.
    C’est déjà un profit à cumuler avec un autre : se ménager des exceptions.
    On croirait que chez vous les règles n’existent chez eux que pour les imposer aux autres à coup de distorsion du réel – remodeler René Girard à votre goût, mettre la poussière d’un dieu dit tout-puissant et créateur dans le christianisme donc responsable du mal sous le tapis, se faire des illusions sur l’amour, qui comme tout, a ses limites…
    Tandis que moi, non, je coupe les branches pourries, faire des victimes, le monothéisme, croire qu’on va s’aimer les uns les autres et semblables fantasmes, les illusions à la poubelle.
    Bref, et contrairement à d’autres, je propose parfois des solutions partielles, parce que les solutions uniques, ça n’existe pas, vous savez, amour ou pas amour.
    L’amour je vous ai déjà expliqué qu’il a ses limites, très bien illustré dans la scène des rats de 1984, et de plus personne n’aime tout le monde… Si : à la FIN, Jésus mais qu’a-t-il promis ?
    « Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. »
    « Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme que se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Celui qui dira à son frère : Raca ! (vaurien) devra passer devant le sanhédrin. Celui qui traitera son frère de fou mérite d’être puni par le feu de la géhenne. »
    Quant à ses imitateurs, leur échec est total.
    Proust : même cas, très bon style… Mais beaucoup d’écrivains ont empiré le leur en l’imitant.
    Autant tourner la page.

  141. @ poil à gratter
    En fait, l’auteur a cité Racine, pardon. Vous avez en direct l’explication des citations faussement attribuées, je veux copier coller l’auteur citant Racine mais oublie le passage ou oublie de l’écrire.
    Les fausses rumeurs qui ont un élément vrai sont difficiles à contrer.
    Les Juifs devaient racheter la vie d’autres Juifs, les chrétiens ne cessaient de leur faire ainsi du chantage. Cette situation rendait l’argent vital pour eux, ce qui augmentait les fausses accusations.
    Les chrétiens n’avaient pas le droit de faire du prêt d’argent, mais les rançons ne leur posaient pas problème.
    Les rumeurs complètement délirantes aussi, type profanation d’Hostie, gouvernement secret par les Juifs.
    Ce sont les rumeurs ou mensonges ni très proches de certains faits ni complètement délirants qu’on ne croit pas.
    Les gens ne voient qu’à une certaine distance.
    Il faut que les gens cessent d’être obsédés par les Juifs, en bien et en mal, c’est en faire un point de mur, ce qui suscite la jalousie et la haine, ce qui peut commencer par exemple par la concurrence des victimes.
    Il faudrait aussi que les chrétiens et les musulmans admettent que leur religion dépend du judaïsme qui lui s’en passe allègrement. Mais les gens sont plus vaniteux que reconnaissants, les faits l’ont prouvé.
    Pour ce que je préconise pour aider les Juifs, mais aussi les femmes, mais aussi empêcher les guerres de religion, que les gens aient une personnalité plus riche et soient ouverts à celle des autres, se référer à :
    Lodi | 29 janvier 2020 à 09:27

  142. Patrice Charoulet

    Anti-mahométisme
    Voltaire, Chateaubriand, Lamartine, pour parler de la religion des musulmans, disent « le mahométisme ».
    Je propose qu’on se dispense d’employer « islamophobie » (la terminaison faisant penser à une sorte de maladie) et que l’on emploie « anti-mahométisme ». Dans les histoires de la philosophie, on rencontre, pour certains philosophes du XVIIIe ou du XIXe, le terme « anti-christianisme », qui est limpide.
    Je prêcherai d’exemple. Je parlerai désormais d’anti-christianisme et d’anti-mahométisme.
    Et, bien sûr, chacun peut opter pour l’athéisme, l’agnosticisme, le judaïsme, le christianisme, le mahométisme, l’anti-christianisme ou l’anti-mahométisme. Sans encourir les foudres de la loi française.

  143. Montez donc aux extrêmes, Lodi, vous ne vous rendez pas compte que vous choisissez l’esclavage de vos pulsions, allant même jusqu’à juger Proust, démontrant s’il en était encore besoin, que votre vanité vous aveugle, peignant au mur de vos croyances une perspective que vous prenez pour la réalité, allant alors vous y fracasser.
    J’aurai tenté de vous prévenir, et vos injures futures comme passées ne sauront que confirmer mon diagnostic.
    Quant au sujet du jour, et puisque vous estimez aussi que Pascal vous est inférieur, permettez-moi de vous citer ceci :
    « Ne pouvant fortifier la justice on a justifié la force ».
    Bon effondrement, mon pauvre ami.

  144. @ Lodi
    Je ne vais traiter que le point suivant:
    « Oui, mais et alors ? Même sous un régime chrétien, les Juifs de l’élite pouvaient approcher de gens très puissants, ce qui ne protégeait pas tant que cela la masse des Juifs. Je ne dis pas que les Juifs de cour n’étaient pas solidaires. »
    En l’occurrence, je pense que c’est exactement le cas. Les Hérodiens et l’entourage familial de Philon d’Alexandrie me semblent très solidaires, financièrement, idéologiquement, et même sur un plan romantique avec la dynastie issue de Vespasien. Berénice, hérodienne de sang partiellement hasmonéen (i.e. messianique), couchait avec Titus, qui mit le temple et Jérusalem à sac, tout en prétendant faire l’oeuvre de Dieu en punissant ainsi les juifs. Ni plus, ni moins… À ce niveau, ce n’est plus de la solidarité avec les juifs, mais de la complicité avec les Romains.
    Contexte de l’époque: 1. La Méditerranée était entièrement au main des Romains, et voilà que tout d’un coup, les juifs se révoltent et tentent d’établir un Etat indépendant qui briserait le monopole du contrôle romain sur les transports en Méditerranée. Complètement inacceptable pour les Romains. Rien que pour cela, la guerre contre les juifs était inévitable et inévitablement brutale. 2. Compte tenu de l’ampleur de la diaspora juive dans l’Empire romain, et même à Rome même, laisser un mouvement messianique se lancer dans ce qui n’était ni plus ni moins qu’un jihad était complètement inimaginable. Les parallèles avec le monde contemporain ne sont pas complètement dénués de fondements. 3. L’importance de l’Egypte en tant que grenier de l’empire, en cela contrôlée par Alexandrie (fondée pour relier commercialement, sous contrôle grec, le monde hellénisé avec l’arrière-pays égyptien), donnait une urgence économique majeure en termes sécuritaires à la guerre contre les juifs.
    D’ailleurs, un point crucial de la stratégie qui amena Vespasien au pouvoir impérial après la chute de Néron (pas trop aimé des chrétiens, paraît-il…) fut un chantage économique pur et simple. Il se positionna à Alexandrie, et menaça de couper (ou plutôt coupa) les vivres à Rome l’affamée. Il lui fallait quelques complicités locales pour accomplir ce coup…
    Un autre point important de l’action de Vespasien fut d’accorder la citoyenneté romaine dans nombre de métropoles de l’empire, brisant ainsi l’identification empiriquement semi-valide du concept de citoyenneté romaine avec celui de résidence romaine. Les aristocraties de nombreuses métropoles se retrouvèrent subitement bien plus intégrées dans le pouvoir romain qu’elles ne l’étaient auparavant. Cette attitude résulte de son expérience en tant que gouverneur d’Afrique, où il comprit l’importance de ce point pour le futur de l’empire. Ce qui n’échappa pas aux Hérodiens ni aux riches alexandrins de la famille de Philon d’Alexandrie.
    Moi, je dis complicité des élites juives de l’époque avec les Romains. En même temps, quand on a un jihad en cours sur les bras, il est difficile de s’attendre de la part des puissants qu’ils s’empêchent de comploter quelques coups fourrés pour mettre la situation au pas.

  145. poil à gratter

    @ F68.10 | 29 janvier 2020 à 18:04
    @ Lodi | 29 janvier 2020 à 16:00
    Quel galimatias… quel charabia… quel pataquès pour un fouillis hors sujet et un étalage de pseudo-arguments qui éloignent la réalité du présent pourtant bien posé dans le titre.
    « Nos compatriotes juifs sont-ils en danger ? »
    « En France »
    aurait pu être rajouté pour être précis et éviter les promenades et les alambiquages inutiles.

  146. @ poil à gratter
    Il est mignon votre anti-intellectualisme à deux balles, mais ce n’est pas parce que vous avez une dent contre les intellos de gauche qu’il faut vous dispenser de faire un boulot d’argumentation plutôt qu’un boulot de dénigrement gratuit.

  147. @ Patrice Charoulet | 29 janvier 2020 à 17:05
    « anti-mahométisme »
    Le problème pour vous c’est qu’il y a deux notions que vous ne maîtrisez pas !
    Une religion basée sur la Torah-Bible et le Coran : mahométisme, mahométanisme, musulmanisme.
    Une théorie politique basée sur le rejet de la Torah-Bible, du Jésus et basée sur un truc écrit 150 ans à 250 ans après la mort de Muhammad : les hadits. Théorie politique d’extrême droite, qui interdit l’égalité, la fraternité, la démocratie, le libre-arbitre.
    ———————————
    @ F68.10 | 29 janvier 2020 à 12:51
    « Je vous suggère d’arrêter d’utiliser le nom du baron à tort et à travers »
    Ben alors changez de pseudonyme, c’est tout de même vous qui l’avez choisi, assumez !
    Organisation Mondiale de la Santé : Münchhausen syndrome

  148. @ Elusen
    « Ben alors changez de pseudonyme, c’est tout de même vous qui l’avez choisi, assumez ! »
    Euh… non. Je ne compte pas changer de pseudonyme. Et oui, il y a une différence entre ce code et le nom du baron: si on tape le nom du baron dans une requête Google, on ne voit pas apparaître les billets avec ce code. Si on tape ce code dans une requête Google, on voit apparaître autre chose. C’est donc voulu, de ma part, et ce pour des raisons qui me regardent.
    « Organisation Mondiale de la Santé : Münchhausen syndrome »
    Bon, puisque vous tenez à vous ridiculiser à continuer à utiliser le nom du baron (je vous informe que c’est assez immoral, mais bon, faites ce que vous voulez…), autant que je rajoute un peu de documentation:
    https://www.youtube.com/watch?v=HZB_UVdlEwY
    (Dans les paramètres YouTube, vous pouvez activer la traduction automatique pour avoir des sous-titres en français.)

  149. @ Aliocha | 29 janvier 2020 à 17:39
    Je ne JUGE pas Proust, je dis que son style n’est imitable que par une élite. Détail : je ne juge pas Jésus non plus, je dis deux choses :
    – Il prêchait l’amour et le pardon mais le fait qu’il promettait l’enfer montre qu’il ne s’est mis à appliquer sa propre théorie qu’assez tard, quand ? Je ne sais pas exactement, les textes sont lacunaires, mais assurément quand il a dit Père, pardonnez-leur… A mon avis, rien que cela prouve que Jésus n’était qu’un humain : un dieu tout-puissant appliquerait IMMÉDIATEMENT ce qu’il promeut.
    – Si Jésus n’était pas Dieu, il était pourtant exceptionnel, tellement que son imitation n’a pas amélioré mais empiré les gens. Quand on fait quelque chose qui est impossible pour soi, il en va ainsi.
    Comparaison : jouer avec une raquette de tennis beaucoup trop lourde n’améliore pas le jeu et a des incidences corporelles négatives !
    Pour apprendre, il faut être réceptif, certes, mais dans le domaine de la pensée, à un moment, on constate que le monothéisme est matrice de violence, que l’amour a ses limites, que notre Constitution n’organise qu’en trompe-l’œil l’équilibre des pouvoirs.
    Et si on constate les dégâts, on incite les gens à ne plus s’entêter dans ce qui ne fait que les démolir et menacer le monde. Serait-une montée aux extrêmes ?
    Je ne justifie pas la force, ce sont les gens qui comme vous se réjouissent par exemple que les Juifs aient été des victimes, qui le font.
    Je défends les victimes innocentes. Et je rédime les forces humaines qu’on avait injustement diabolisées, Hermès, le commerce, les voyages, Artémis, les bois, Apollon, l’art, et bien d’autres encore.
    Elles ne sont pas la cause de nos tares et n’auraient pas dû être rabaissées, au contraire, ces forces purgées de sacrifices, de dogmes et de rites, alliées au rêve, peuvent constituer un jeu de rôle universel… Les abstractions divinisées, les rêves sont de formidables facteurs de progrès.
    Il y avait eu une vague esquisse de cela durant la Renaissance, instrumentalisée par la papauté, à présent, ces forces doivent être en accès libre, et s’ajouter ou dans le meilleur des cas, se substituer à un monothéisme violent, et matrice de totalitarisme encore plus virulent que lui.
    ———————————————————
    @ F68.10
    « En l’occurrence, je pense que c’est exactement le cas. Les Hérodiens et l’entourage familial de Philon d’Alexandrie me semblent très solidaires, financièrement, idéologiquement, et même sur un plan romantique avec la dynastie issue de Vespasien. Berénice, hérodienne de sang partiellement hasmonéen (i.e. messianique), couchait avec Titus, qui mit le temple et Jérusalem à sac, tout en prétendant faire l’oeuvre de Dieu en punissant ainsi les juifs. Ni plus, ni moins… À ce niveau, ce n’est plus de la solidarité avec les juifs, mais de la complicité avec les Romains. »
    Les élites sont toujours et les élites, et les élites de quelque part : elles sont donc en principe solidaires de leur peuple et de l’élite étrangère et doivent coucher avec les deux par plaisir mais aussi établir ou confirmer des contacts.
    Les élites les plus habiles, et en tout cas les plus heureuses, n’ont pas à choisir, et servent d’interface, et à la paix entre les deux.
    Je pense que vu la discorde sévissant entre les Juifs, y compris sur la question du Temple, les élites ont cru bien faire, comme le peuple, et comme les Romains, chacun voulant ses intérêts et suivant ses idéaux.
    Les élites, de nos jours, peuvent sembler déconnectées du peuple, trop coucher entre elles et pas assez avec le peuple, je dirais.
    Dans un monde où la légitimité vient du peuple et où on croit à l’auto-détermination, c’est embêtant.
    Les élites doivent représenter leur peuple, l’encourager, non le mépriser, être dignes d’être des modèles, et établir des liens avec les autres élites, étrangères, pour la paix du monde.
    Les Juifs me semblent se comporter comme une élite : de leur pays et avec des liens pacificateurs avec les Juifs et parfois d’autres gens à l’étranger. Toutes les diasporas et les élites devraient en faire autant.
    Mais trop, dès qu’en avion, ou même sans, se sentant hors-sol, méprisent et divisent. Les Juifs sont mal vus car on les croit déloyaux, ce qui est faux, à cause de leur connexion à l’étranger, si les élites étaient plus loyales et moins méprisantes, on ne leur ferait pas payer les manques de l’élite.
    Les « gens qui ne sont rien », et d’autres personnes pleines de ressentiment peuvent s’en prendre à des innocents.
    Ne pas provoquer des gens qui n’ont rien fait de mal et donc ne pas les inciter à faire des boucs émissaires serait bien pour les offensés ainsi que pour les innocents sur qui ils pourraient passer leur rage.
    L’injustice, comme je dis toujours, ne vaut pas mieux qu’un désordre, elle en est un, le monde ne devrait pas avoir cette configuration, et l’injustice crée du désordre.
    Soyons ce que nous devons être, justes, et non plus englués dans l’unique, dieu unique, solution unique aux problèmes et autres choses du même genre, et nous ferons moins de victimes, notamment juives.

  150. @ Mary Preud’homme
    « Toujours les mêmes longueurs pour faire dériver et ne rien apporter de nouveau au sujet ! »
    C’est faux. L’Histoire et les textes éclairent le présent et m’inspirent des solutions, ce que les gens ne font pas, et pourtant, je ne vais pas leur dire qu’ils n’apportent rien.
    Ils apportent leur ressenti, ils dénoncent tel ou tel fait, chacun fait ce qu’il à faire. Je pense seulement qu’il vaut mieux réfléchir au moyen d’éviter ces faits.
    A moins que le problème ne soit pas qu’ils existent, mais qu’on les connaisse, comme dans l’affaire de l’écrivain qui se vantait d’être pédophile ? Tandis qu’on laisse Polanski tranquille et impuni parce qu’il fait profil bas.
    Et que quand on connaît un crime, on le dénonce parce que c’est une sorte de rite, pour prouver qu’on est bon, ou ramener l’ordre, ou les deux, mais…
    …mais il ne faut pas réfléchir aux causes, ce qui donne des chances de trouver des solutions, certes partielles, mais aucune solution n’est unique, parfaite, définitive.
    Pourquoi, parce que c’est trop fatigant ou que cela remettrait certaines choses en cause ou les deux ?
    Vous êtes d’accord ou non avec les solutions, mais du moins, il y en a. Et les textes sont peut-être longs, pardon, Histoire texte et solution, c’est plus long que de dire « c’est mal » sans rien apporter.
    Enfin, il y a des gens qui n’apportent pas de solution et ne peuvent pas lire trop de suite, je ne citerai personne : mais on ne justifie pas une politique en trois lignes. Une nouvelle politique ou plutôt une nouvelle façon de voir le monde.
    Les anciennes nous ont menés dans une impasse. Je le rappelle en quelques lignes, dis pourquoi en quelques lignes, mes solutions en quelques lignes.
    Pour faire plus court, je ne parle pas de moi, ce qui fait plus nerveux, mais aussi, donneur de leçons, forcément, si on ne dit pas ses faiblesses. Je dénonce celles des autres et pas les miennes, qui ne sont pas forcément les miennes quand par exemple je montre le désastre monothéiste, je ne vais pas dire que moi aussi, car c’est faux, avant, que je disais, j’en veux à qui m’a nui, j’ai des problèmes de santé, je n’ai pas atteint mon but, cela remplissait outre une fonction de purgation plus saine que d’agresser les autres, celle de ne pas me mettre en positon de juge ou de professeur, qui se recoupent en bien des points, mais passons.
    Mais ça, je n’y suis pour rien… Les nouvelles règles me mettent dans une position d’un maître qui n’avertirait pas ses élèves de penser par eux-mêmes en montrant ses faiblesses. Des connaissances et des idées voire des solutions déconnectées de la personne et de ses faiblesses ont cet effet, mais je n’y peux rien.
    Evidemment, je suis quelqu’un de curieux, et ai tendance à poser des questions, apprendre est plus fun qu’enseigner, mais si poser des questions est mal vu de qui apporte des connaissances, qu’on ne peut plus tellement en donner vu les nouvelles règles, et que par la force des choses, me voilà à présent sur l’estrade, que puis-je faire sinon me retrouver en position professorale ?
    Eh bien, en professeur qui s’adresse à un élève ne faisant que regarder sa montre pour voir s’il n’a pas débordé sur l’horaire, je vous dis que vous n’avez pas bien écouté le cours, le prof a fait le job, et pas vous, même pour l’horaire, bien plus respecté qu’avant.
    Non seulement me voilà en position de maître de conférence, mais en plus les étudiants n’écoutent pas et songent plus au règlement intérieur qu’à étudier : mais pourquoi on m’a refilé les première année ?
    Avec cette mise au point, j’ai dépassé l’horaire mais toute défense prend du temps, ne vous en prenez qu’à vous-même.

  151. Maître Lodi ne justifie pas la force, dit-il, mais l’utilise à des fins de vengeance personnelle.
    OPHÉLIA
    — Oh ! que voilà un noble esprit bouleversé ! — L’œil du courtisan, la langue du savant, l’épée du soldat ! — l’espérance, la rose de ce bel empire, — le miroir du bon ton, le moule de l’élégance, — l’observé de tous les observateurs ! perdu, tout à fait perdu ! — Et moi, de toutes les femmes la plus accablée et la plus misérable, — moi qui ai sucé le miel de ses vœux mélodieux, — voir maintenant cette noble et souveraine raison — faussée et criarde comme une cloche fêlée ! — voir la forme et la beauté incomparables de cette jeunesse en fleur — flétries par la démence ! Oh ! malheur à moi ! — avoir vu ce que j’ai vu, et voir ce que je vois !
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Shakespeare_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_traduction_Hugo,_Pagnerre,_1865,_tome_1.djvu/276
    Il va sûrement nous dire que Shakespeare est dépassé, le pauvre hère.

  152. @ Aliocha
    « Maître Lodi ne justifie pas la force, dit-il, mais l’utilise à des fins de vengeance personnelle. »
    Comme toujours, vous dites n’importe quoi.
    D’abord, je n’ai jamais dit Proust, Jésus ou tout autre grand homme dépassé, ne vous déplaise.
    J’ai dit qu’il était peu sage d’imiter trop différent, ou même si on est du même genre, trop grand pour soi.
    Rien à voir !
    Autre chose, la Justice n’est jamais qu’une vengeance publique. C’est dans les mots et dit par Girard, mais Girard, vous le réduisez à de la bondieuserie, quel tort ne lui causez-vous pas !
    Or la Justice, désolé, ne venge pas certains cas ou certaines personnes… Bien sûr, que je justifie, par exemple, pour des gens ayant subi de la pédophilie quand il y a prescription, de tuer le pédophile.
    Les victimes sont de toutes façons, en général, fichues, à elles de voir si elles préfèrent l’être à l’air libre, mais avec la honte d’être à jamais des objets puisque sans vengeance, ou bien, à l’ombre de la prison où le bourreau aurait dû être, d’avoir le cœur content d’être redevenues des sujets.
    C’est à elles de voir.
    Il se trouve aussi des choses tout à fait hors du droit mais moins graves : si quelqu’un insulte ou calomnie sur un blog, on ne va pas saisir le ministère public.
    Faut-il, pour autant, avoir subi, être un pantin ?
    Non, il faut s’en venger en le rappelant tant qu’on peut de la manière la plus cinglante.
    Certes, les gens oublient leur bassesse, ont tendance à se réfugier dans la paresse intellectuelle pour ne pas reconnaître leurs torts, sont insensibles, enfin aussi bas que leur tort le révèle…
    …Et alors ? Ce serait désespérant si j’imaginais éduquer de telles gens mais il s’agit de retrouver mon honneur perdu d’avoir subi des insultes, insinuations et autres calomnies en répliquant. Si ces gens étaient capables de voir que je ne dis jamais que la vérité et de s’améliorer, j’avouerais que c’est tant mieux, car en somme, il serait bon que chacun, et même ces gens-là s’améliorent.
    Cependant, je ne le mentionne que pour mémoire, car tout est possible, cependant, en vérité, si les gens ne présentent pas leurs excuses, ils n’ont pas compris leurs torts ou croient avoir le droit moral de ne pas s’abaisser devant la personne qu’ils ont tenté d’abaisser, ce qui prouvent qu’elles persévèrent dans leur iniquité.
    Vous n’avez cessé de m’imputer des stupidités que j’ai toujours démontées facilement, la seule fois où j’ai eu du mal à répondre à des propos injustes, c’est quand ils m’ont sidéré de venir d’une source que je croyais pure… Je ne sous-estime pas les gens, je les surestime.
    Même vous. Je n’aurais jamais cru que vous vous réjouiriez des malheurs des Juifs pour la propagation de la foi, mais il est vrai que la bassesse des, enfin, soyons justes, de trop de croyants, est sans fond.

  153. @ Lodi
    « Mais trop, dès qu’en avion, ou même sans, se sentant hors-sol, méprisent et divisent. Les Juifs sont mal vus car on les croit déloyaux, ce qui est faux, à cause de leur connexion à l’étranger, si les élites étaient plus loyales et moins méprisantes, on ne leur ferait pas payer les manques de l’élite. »
    L’antisémitisme ne se résume pas à l’accusation de déloyauté. En un sens, nous sommes tous plus ou moins « déloyaux », et moi, en particulier. Loyauté vis-à-vis de l’Etat français ? Non: loyauté à mes idées, et acceptation de règles minimales pour « vivre ensemble ». Mais pas de loyauté accordée de but en blanc. Et si on veut des points de comparaison sur la notion de diaspora, nous voyons de plus en plus apparaître, chez les noirs, des conceptions panafricanistes dans une diaspora internationale qui s’est fait une image idéalisée de l’Afrique. Les accuse-t-on de déloyauté ? Pas encore, mais on le fera, et parfois à « raison ». La situation des juifs par rapport à la notion de diaspora est plus ancienne et encore plus complexe (notamment à cause des événements sous l’Empire romain). Et le sionisme n’a pas trop arrangé la situation en termes d’accusations de double allégeance.
    Le problème n’est pas de savoir si X ou Y est déloyal ou pas. Le problème est de savoir dans quelle mesure nous acceptons ou pas la « déloyauté ». Parce que, si ça se trouve, telle ou telle communauté peut éventuellement se révéler déloyale sur la base de tels ou tels éléments factuels. La vraie question est la suivante: si cela arrive, on fait quoi ? Dans quelle mesure des mesures dures sont ou ne sont pas légitimes ? Le problème ne se réduit pas à la question des juifs: pensez aux anabaptistes, dont la « déloyauté » était manifeste…
    Et de même: les « élites » n’ont pas à être loyales ou déloyales. Elles ont à être des élites et à mériter ce titre dans les diverses actions et performances qui le démontrent. À ce titre, elles ont à gagner le respect du bas peuple par leur compétence à informer ledit bas peuple des errances et des erreurs dans lesquelles il se trouve. Elles n’ont pas à s’accaparer le pouvoir: elles en sont simplement temporairement dépositaires, et c’est à nos institutions de le garantir. Il en va de même pour la prétention des juifs à être un « peuple élu »: à eux de nous le montrer ; nous n’avons pas à les croire sur parole. Ce point est le pendant théologique de la notion d’élitisme indispensable au bon fonctionnement de nos sociétés.

  154. Pauvre Lodi, vous n’avez toujours rien compris à ce qu’est la marque du Messie, lisez donc celui que j’ai cité, Blaise Pascal, plutôt que de vous adonner à des accusations qui ne rabaissent que vous, tentant avec les pires méthodes de m’entraîner par vos provocations là où jamais je n’irai, vos commentaires ne m’inspirent que de la compassion.

  155. @ F68.10 | 30 janvier 2020 à 01:43
    « Bon, puisque vous tenez à vous ridiculiser »
    Dit celui qui prend pour pseudonyme la codification médicale internationale d’un trouble mental !

  156. @ F68.10
    « L’antisémitisme ne se résume pas à l’accusation de déloyauté. »
    C’est vrai, mais parfois, les accusations de déicides, les disputes entre monothéistes qui se croient, pourquoi, mystère, mieux que les polythéistes et les incroyants quand ils sont incohérents, un dieu créateur tout-puissant, donc responsable de tous nos malheurs, mais bon, et leur intolérance me gave.
    Sinon, je sais bien que si on accuse quelqu’un de quelque chose, on l’accusera de tout après.
    Notamment quand pointé du doigt par la Justice, j’imagine le cas d’un innocent, à tort… Vu qu’on est sans reproche, on n’a pas vécu en calculant le risque d’être menacé, la terre vous engloutit, alors le mieux, mais qu’a-t-on fait de son courage, où sont les instruments de suicide ?
    C’est de se tuer.
    Ecrire, faux paradoxe, « Je suis innocent DONC je me suicide. Toute résistance aurait été inutile ».
    Si on a moins d’énergie, de courage, se contempler couler en sachant qu’on ne vous rendra pas justice, et que la souffrance dégrade, et qu’on ne s’en relèvera pas, et qu’on ne daignera pas donner au monde l’importance d’en combattre l’absurdité.
    Mais bref, pour moi, la loyauté est très importante, envers soi et envers les autres, sans loyauté, rien qui tienne, rien qui vaille.
    « Parce que, si ça se trouve, telle ou telle communauté peut éventuellement se révéler déloyale sur la base de tels ou tels éléments factuels. La vraie question est la suivante: si cela arrive, on fait quoi ? Dans quelle mesure des mesures dures sont ou ne sont pas légitimes ? Le problème ne se réduit pas à la question des juifs: pensez aux anabaptistes, dont la « déloyauté » était manifeste… »
    Il faut présumer la loyauté.
    Mais punir la déloyauté à la mesure de son immoralité, type je rends pour le bien d’être d’une société, de lui nuire, et de sa dangerosité.
    Je ne peux pas décider pour tous les cas, anciens, actuels, avérés et éventuels comme ça.
    Cela demanderait des études approfondies.
    ———————————————————
    @ Aliocha
    Je ne vous accuse que de choses vraies.
    Blaise Pascal a raison en ce point : la force et le droit ne sont pas la même chose.
    Mais comme nul ne fait régner la Justice, ce qui s’appelle justice au sens judiciaire n’est que vengeance publique. Avant confiscation par l’Etat, après l’Etat quand il n’existe plus, il y a la soumission ou la vengeance.
    Et pour les esclaves, les gens qui comme les victimes de pédophilie ayant trouvé la force de se redresser trop tard, il n’y a pas de justice non plus… En somme, elle existe pour certains, et pas pour d’autre, ce qui n’a rien de nouveau.
    Je comprends bien que la société punisse ceux qui se font justice pour l’ordre ou moins de violence.
    Mais je récuse que ce soit juste : sans vengeance, publique ou privée, que m’importe, la victime a été, est, et restera jusqu’à son dernier jour, une victime.
    Et une victime, c’est quoi ? Le déchet d’un autre humain qui l’a souillée, ou un déchet de tout un groupe si bouc émissaire.
    Ce n’est pas de dire la réalité autre qu’elle est à force d’euphémismes ou de vouloir faire croire que du mal sorte un bien comme vous vous êtes réjoui du malheur des Juifs, je le maintiens, qu’on change les choses.
    Ce n’est pas en pariant comme Pascal non plus qu’on atteint la vérité.
    Ce n’est pas en s’imaginant un dieu unique créateur tout-puissant bon et sauveur, que d’impossibilités pour un tout-puissant créateur donc responsable de nos maux ! qu’on change cette réalité.
    Et vos attaques ne font que prouver vos faiblesses argumentatives.
    Pour moi, les victimes se servent pas à rabattre vers le Christ, soyez chrétiens ou vous faites des victimes, les victimes doivent être défendues, et si on n’a pu les protéger, vengées.
    Le Christ est l’un de ceux qui a permis de se rendre compte de cette réalité, je l’ai toujours reconnu, mais on la lit mieux, scientifiquement, par Girard, car le savoir humain est cumulatif, vous savez ?
    Et on peut et doit se passer du monothéisme facteur de violence et d’illusion, un dieu créateur tout-puissant et bon : c’est ça, celui qui fait de nous des effondrements de viande est notre ami.
    Avec des amis comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis !
    Enfin, on peut et on doit si on veut un monde plus lucide, plus libre et plus apaisé.
    Mais on peut préférer mettre la poussière sous le tapis et continuer à se demander pourquoi on tousse.

  157. @ Elusen
    « Dit celui qui prend pour pseudonyme la codification médicale internationale d’un trouble mental ! »
    Puis-je vous demander: que trouvez-vous ridicule ? Le choix du pseudonyme, qui me semble pourtant utile pour attirer l’attention sur ce phénomène (et surtout faire parler les abrutis, ce qui contribue à le faire connaître) ? Ou le phénomène des troubles factices imposés à autrui lui-même ?
    Si c’est le dernier cas, j’imagine que vous trouvez ridicule le fait que D. P. se soit fait retirer un rein pour rien ? Le fait que G. S. ait empoisonné son gosse au sodium jusqu’à la mort ? Le fait que G. B. n’ait trouvé d’autre moyen pour sortir de sa chaise roulante que d’organiser l’assassinat de sa mère ? Que J. G. ait dû subir des chirurgies cardiaques à coeur ouvert pour rien non plus ? Que R. B. ait grandi toute son enfance avec la certitude qu’elle allait mourir d’une maladie imaginaire avant de découvrir le pot aux roses, ce qui lui a évité le suicide sous un train (méthode que vous recommandiez il y a peu) ? N. B. qui a carrément subi une tentative d’euthanasie (oui, le mot est bon) par sa mère ? Qu’en 8 ans de vie, C. B. ait subi 323 hospitalisations et 13 chirurgies majeures… pour rien… Des cas de torture de gamins de ce style, je peux vous en donner à la pelle. Il n’y a quasiment aucune limite dans le gore et le malaise à ce sujet.
    Si vous voulez tourner les troubles factices imposés à autrui en ridicule, je vous conseille de tenter de le faire un peu mieux. Parce que, oui, vous vous ridiculisez. Je me permets de citer « Rémy Le Scribe » à ce sujet:
    https://twitter.com/LeScribe1/status/1199729383038173184
    « Je découvre la série #theact où il est question du syndrome de Münchhausen par procuration. Le malaise est total. »

  158. Vous ne cesserez jamais d’avoir tort, Lodi, et de prendre les vessies pour des lanternes, à tenter d’opposer Girard à ce que vous appelez bondieuseries, car c’est sur elles que se fonde l’intuition mimétique, celle qui permet de transformer le pari pascalien en choix raisonnable.
    Il est révélateur que vous ayez besoin de croire en ce Dieu violent pour justifier vos violences qui ne sont qu’incapacité à prendre la vie des mortels telle qu’elle est, ne pouvant accepter aucune contradiction qui mette en péril la construction évidemment boiteuse de vos croyances, devenant une sorte d’inquisiteur m’accusant de blasphème car j’ose ne pas être d’accord avec vous.
    Cessez donc de jouer le gourou d’une secte dont vous seriez le seul membre, et rejoignez le débat démocratique, Lodi, vous n’êtes pas un dieu, mais un humain, appelé comme chacun à ne plus croire en la violence.

  159. Patrice Charoulet

    De Mohamed Sifaoui
    « Je rappelle tout de même que le langage populaire maghrébin en général pour de simples disputes entre automobilistes ou de simples querelles de voisinage fait ressortir un phrasé fleuri qu’aucun blasphémateur occidental n’a songé à proférer:
    Nique Rabek = Baise ton Dieu
    Inaal Dine Babek = Maudite soit la religion de ton père
    Inaal Dine Oumouk = Maudite soit la religion de ta mère
    Voilà, c’était juste un rappel pour les hypocrites qui estiment que chaque parole hostile à la religion musulmane serait un acte de racisme. »

  160. @ Lodi
    « Leur intolérance me gave. »
    Exactement ma position.
    « Notamment quand pointé du doigt par la Justice, j’imagine le cas d’un innocent, à tort… Vu qu’on est sans reproche, on n’a pas vécu en calculant le risque d’être menacé, […] le mieux […] c’est de se tuer. »
    Pas complètement. Quand on est dans ce genre de position, il y a encore des moyens d’action sur le monde, ce qui est une des raisons valables de ne pas « se tuer ». Mais il faut trouver un moyen de se recréer de tels moyens d’action sur le monde. Ce qui peut être très compliqué quand sa réputation a été traînée dans la boue de manière indélébile. D’autant plus que dans le cas de l’innocence de prisonniers, il y a des phénomènes pervers assez bien connus:
    https://en.wikipedia.org/wiki/Innocent_prisoner%27s_dilemma
    D’expérience personnelle, je maintiens que ce phénomène n’est pas propre uniquement au monde pénal ou carcéral, mais existe aussi dans le monde médical. Qu’il y est même plus brutal, puisque le concept de « défense » et de « contradictoire » y est complètement inconnu, et que les accusations de « déni » d’accusations desquelles vous n’avez pas connaissance peuvent être d’une brutalité assez inouïe, couplée aux types de sarcasmes dont fait preuve Elusen dans son ignorance autosatisfaite.
    Je ne nie pas que la question du suicide ne se pose dans ces cas. Mais refuser le suicide, c’est endosser une responsabilité encore plus lourde: faire en sorte que le refus de suicide et par conséquence la souffrance qui résulte de ce refus ne soit pas en vain. Et retrouver des moyens d’action sur le monde devient alors primordial.
    « Si on a moins d’énergie, de courage, se contempler couler en sachant qu’on ne vous rendra pas justice, et que la souffrance dégrade, et qu’on ne s’en relèvera pas, et qu’on ne daignera pas donner au monde l’importance d’en combattre l’absurdité. »
    C’est un concept bien connu: l’impuissance apprise.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Learned_helplessness
    « Mais bref, pour moi, la loyauté est très importante, envers soi et envers les autres, sans loyauté, rien qui tienne, rien qui vaille. »
    J’ai dû apprendre à faire sans ce concept: la loyauté est inutile quand c’est le vecteur principal qui est utilisé pour vous maltraiter.
    « Il faut présumer la loyauté. »
    J’ai un point de vue plus nuancé… car je ne présume que de très peu de choses. Je me méfie surtout d’actions prises sur des bases insuffisantes, surtout quand les conséquences sont lourdes.
    « Mais punir la déloyauté à la mesure de son immoralité, type je rends pour le bien d’être d’une société, de lui nuire, et de sa dangerosité.
    Je ne peux pas décider pour tous les cas, anciens, actuels, avérés et éventuels comme ça. Cela demanderait des études approfondies. »
    Si la « déloyauté » est avérée et dommageable, il faut quand même réfléchir aux moyens les plus efficaces pour gérer un tel problème. La punition n’est pas forcément le meilleur de ces moyens. Parfois, il vaut mieux apprendre à contenir un problème plutôt qu’annihiler un problème au prix de conséquences adverses majeures.
    Mais comme je vous sens un tantinet vengeur, je me permets (en tant que pied de nez à Aliocha) de vous suggérer un culte qui pourrait convenir à votre tempérament actuel: celui de Mars Ultor, le dieu vengeur qui a le dernier mot.
    https://tube.rfc1149.net/videos/embed/2d49af8a-b96f-4982-8709-0ee8e2d8478d?start=2h2m37s&stop=2h6m20s

  161. @ Aliocha
    « Il est révélateur que vous ayez besoin de croire en ce Dieu violent pour justifier vos violences »
    Je ne SAIS pas si un dieu tout-puissant créateur existe. Mais SI il existe, il est responsable de la violence.
    Tout croyant qui n’en convient pas, soit n’est pas au niveau intellectuel, soit se ment, soit me ment.
    Cela me répugne.
    Je n’ai pas BESOIN de justifier ce que vous appelez mes violences par une théologie dont je démonte l’absurdité : soit Dieu est créateur tout-puissant et responsable de tout, soit créateur ou non mais pas tout-puissant, il n’est pas responsable de tout.
    Que les croyants choisissent, mais je ne peux pas prendre au sérieux une théologie qui ne tient même pas debout, même pas capable de s’astreindre au principe de non-contradiction, illogique et malhonnête.
    Pourquoi évoquer la théologie, les textes ?
    Mais c’est parce qu’en leur nom, on croit justifier de me faire une morale qui n’a pas lieu d’être.
    L’Etat défend les victimes, les venge ? la violence n’a pas lieu d’être. Il ne le fait pas ? j’ai le droit de me venger.
    L’Etat peut ne pas le faire et m’interdire de me venger, il arrive que des incapables se mêlent d’interdire aux autres de prendre leur relève.
    Alors, il rompt un contrat et prétend que je l’applique.
    C’est injuste. Tout est question de choix après, se soumettre ou non face à un pouvoir injuste ?
    A chacun de voir. Mais on aura du mal à me prouver que la résistance à l’injustice soit injuste, immorale, mieux vaut, on le comprendra, m’attaquer comme vous le faites, je ne vous cite même pas, tout le monde peut lire.
    Croire que j’ai des besoins religieux comme vous vous les imaginez est une projection.
    Je regarde le monde, il est violent. Sauf si l’Etat garantit aux gens la sécurité, ils ont toute légitimité de répondre par la violence à la violence.
    C’est ça, qui me justifie.
    —————————
    @ F68.10
    Oui, l’accusé est marqué au fer rouge partout – et vous avez raison, au moins, dans la Justice, il y a la présomption d’innocence.
    C’est plus juste. Et cette présomption aide à faire qu’on n’accuse pas à la légère des parties de la population.
    Ce n’est pas que je crois savoir : c’est une attitude dictée par la justice et pour ne pas déchirer la nation.
    Pour les étrangers, je ne prendrais pas tant de gants : nous n’avons pas à considérer notre pays comme à leur disposition, mais à conditionner notre accueil au niveau de leur dangerosité, et accessoirement, leur utilité.
    Les transgresseurs doivent être punis, je veux dire quand la loi a lieu d’être.
    Le viol, vol, meurtre, doit être puni, tout ce qui risque de faire que notre pays tombe sous le joug d’un autre ou en dictature aussi.
    Sinon, on fait quoi ?
    De l’impuissance apprise aux citoyens.
    Et autant de morgue et d’arrogance aux transgresseurs, les deux se nourrissant l’un l’autre.
    Si vous avez dû faire sans loyauté, si personne n’a jamais été loyal envers vous, je vous plains de tout mon coeur, et vous admire d’autant plus de lutter pour que les abus qui vous touchent soient abolis ainsi que de vous occuper de vos enfants.
    Un tas de gens parlent de pardon quand on devrait leur pardonner, à eux, leur fiel, tandis que vous semblez vouloir rédimer jusqu’aux traîtres, que pour ma part je pense devoir abandonner au dieu vengeur avant et pour que celui de l’harmonie, Apollon, ne l’établisse.
    Aux gens refusant la violence, j’en rappelle la nécessité, aux gens refusant la prévention et les autres actions d’harmonisation sociale, une égale nécessité.
    Dans un monde où le citoyen a la souveraineté, hélas, peu pensent en roi, plus précisément, comme Auguste, vengeance puis harmonie.
    Après la pluie le beau temps, on pourrait le dire de mille façons… Il faut tout prendre en compte, et sauf si on est Apollon, mon dieu de prédilection si je salue Artémis et Hermès, enfin un dieu, tout cela ne s’improvise pas mais constitue une politique.
    Dire comment se venger est simple, et en plus m’amuse avec le nombre de distributeurs à bondieuseries d’ici, moralisant sans une once d’honnêteté intellectuelle, mais en somme, insuffisant. Seulement, pour le reste, comme vous vous en doutez, la tâche s’avère autrement délicate.

  162. Aucune théologie, Lodi, mais des fictions qui révèlent comment nous fonctionnons.
    Votre négation de la religion est une religion, alors que nous avons les moyens de comprendre comment fonctionne le religieux, et d’enfin devenir de réels incroyants en la violence.
    Vous préférez croire, votre choix est légitime.

  163. @ Aliocha
    D’abord, beaucoup de croyants tentent d’usurper de l’autorité sur les autres grâce à des textes.
    Sinon :
    « devenir de réels incroyants en la violence… »
    cela ne veut rien dire. La violence, comme bien des choses, existe, ce n’est pas une affaire de foi.
    Les fictions révèlent des choses, mais elles ne sauraient donner l’autorité de nier ce qui existe, comme la violence.
    L’auteur, souvent, dans bien des fictions, va plus loin que bien des gens pour voir le monde tel qu’il est, certes.
    Mais il voit aussi le monde tel qu’il doit être.
    Il ne faut pas confondre les deux.
    Sachez, en un mot, que tout auteur d’un certain rang est un maître en vérité comme en illusion de toutes sortes, donnant, c’est de bonne guerre, par exemple, à penser qu’il est plus facile de changer le monde que ce qu’il en est, en réalité.
    Et vous êtes en pleine illusion.
    Certains auteurs sont beaucoup plus forts que les lecteurs, on voit le résultat.
    Mais ils sont plus faibles que le monde.
    On le voit dans les religions du livre qui ont accru la violence et ont eu d’autres effets délétères encore.

  164. Denis Monod-Broca

    @ Lodi
    « Je regarde le monde, il est violent. Sauf si l’Etat garantit aux gens la sécurité, ils ont toute légitimité de répondre par la violence à la violence. »
    Oui, le monde est violent ou, plutôt, les hommes sont violents.
    La violence est bel et bien la question nº 1, elle est inséparable de la condition humaine et pourrait bien finir par la détruire.
    L’alternative est donc, pour chacun (et pour chaque pays), la suivante : ou participer à la destruction ou œuvrer pour la préservation, ou compter sur la violence pour vaincre la violence ou s’y refuser.
    Aucune théologie là-dedans, de l’anthropologie. Et un zeste de croyance : la parole n’est pas seulement du bruit que le vent emporte, elle peut avoir un sens, être source de pensée, montrer la voie du salut.

  165. Toute œuvre conséquente est l’histoire d’une conversion, condition nécessaire pour être dans le monde sans en être, les religions ne sont pas le livre, qui décrit le phénomène religieux, alors qu’elles pervertissent cette description.
    Pour changer le monde, F68.10, on commence par soi, et le monde alors est déjà un peu changé, il suffit de renoncer aux illusions qu’on se fait sur soi-même, se permettant pour ne pas ce faire de traiter d’illusoire ce que l’on ne repère pas chez soi, alors qu’on le voit forcément bien chez l’autre, ne se rendant pas compte qu’un jour ou l’autre, on s’appliquera la dure mesure appliquée à autrui.
    Autrement dit, cher ami, vous êtes un croyant comme les autres, pour qui la paille observée de trop près, a l’allure d’une poutre.

  166. @ Denis Monod-Broca
    « Oui, le monde est violent ou, plutôt, les hommes sont violents. »
    Les Hommes sont violents, mais les autres animaux aussi. La prédation, ce n’est pas prendre le thé, et il existe une « guerre » des rats. Ne parlons pas des parasites…
    Il y a aussi de la violence chez les plantes, et les galaxies se dévorent, sans parler des trous noirs.
    Il y a des modes : dire la Nature violente, la dire paisible, curieux qu’on ne sache pas penser les deux en même tant et sans connotation morale : elle suit ses lois.
    Repartons sur de meilleures bases : dans une nature violente, l’animal humain est bien évidemment violent.
    Soit on se scandalise de la violence en général, soit on ne fait pas un plat de celle de notre espèce.
    Nous ne sommes pas des créatures faisant autre chose qu’émerger de l’Evolution, suivant les lois de la Nature.
    Il y a violence, rapport de force pour tout, et donc aussi, pour se disputer les ressources allouées non seulement au sexe-dominance-territoire-nourriture mais aussi au désir.
    Par quel miracle la concurrence pour le désir que nous imitons les uns des autres ne serait-il pas violent quand TOUT l’est ?
    On raisonne vraiment à l’envers.
    « La violence est bel et bien la question nº 1, elle est inséparable de la condition humaine et pourrait bien finir par la détruire. »
    A votre avis, pour moi, la question principale est que nous souffrons et nous mourrons.
    Souffrir de la concurrence ou mourir par lynchage sont des maux, mais souffrir de maladie ou mourir de faim ne le cède pas en horreur.
    Et l’espèce humaine peut aussi mourir à cause d’un astéroïde ou à cause de la fin du soleil.
    Bref, la nature, donc nous qui en faisons partie avec la culture ou une culture plus développée que celle des autres animaux, tout dépend de la définition, pouvons disparaître.
    « L’alternative est donc, pour chacun (et pour chaque pays), la suivante : ou participer à la destruction ou œuvrer pour la préservation, ou compter sur la violence pour vaincre la violence ou s’y refuser. »
    Si on n’avait pas répondu à la violence par la violence aux totalitaires, ils nous auraient asservis.
    Mieux vaut que nous mourions que de finir esclaves… Cependant, il se peut que nous évitions et la destruction et la soumission comme jusqu’à présent, il faut y tendre.
    « Et un zeste de croyance : la parole n’est pas seulement du bruit que le vent emporte, elle peut avoir un sens, être source de pensée, montrer la voie du salut. »
    La parole a un sens, mais les gens voulant montrer la voie du salut de la violence ont tendance à accepter que nous finissions esclaves.
    Préférer la violence à l’esclavage est tout simplement un autre sens.
    « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre. »
    Churchill l’a dit, mais à présent, si on en croit certains, il n’y aura même pas de guerre.
    Car chaque individu ou peuple se soumettra à toute attaque par laquelle l’agresseur deviendra son maître, son propriétaire.
    Si la violence, le pouvoir n’équilibre pas le pouvoir qui toujours déborde à la mesure de l’absence de résistance qu’on lui oppose, l’esclavage, survivant en certain endroits, redeviendra la norme universelle.
    Bref, certains oublient la violence, d’autres la vie, selon leur lecture de l’Histoire et leurs auteurs, selon leur vie, aussi, mais en vérité, il faut tout prendre en compte quand on veut comprendre le monde voire le gouverner.
    Comment le dire ? Toute impasse est une impasse. Il faut tout prendre en compte et appliquer l’attitude la plus prudente à chaque cas de sorte d’éviter des situations donnant lieu à choisir entre ce que vous pensez être la violence et le salut et moi la soumission et la liberté.

  167. @ Aliocha
    « Tout n’est pas violent quand on aime. »
    Si. Vous devriez lire des livres sur le sujet: « Câlins assassins », ou « Ma mère, mon bourreau » et autres joyeusetés de ce style. Vous comprendrez alors qu’on peut être extrêmement violent par amour.
    https://archive.org/details/sickened00juli
    Je me méfie de l’amour comme de la peste.
    Ou encore un petit texte sur la maltraitance conjugale des mâles:
    https://m.youtube.com/watch?v=Y4NPgWX_upo
    C’est de l’amour aussi, qu’on le veuille ou non.

  168. @ Aliocha
    « Tout n’est pas violent quand on aime. »
    Tout n’est pas violent : quand on n’a pas besoin de manger-avoir un territoire-dominer-copuler et rivaliser, dans les intermittences pour les êtres vivants et singulièrement les humains, il n’y a pas de violence.
    Le monde n’a pas attendu l’amour pour ne pas être entièrement violent.
    Quant à l’amour, il n’est pas toujours sans violence : aimer c’est dépendre de l’autre.
    S’il ne vous aime pas, on est plus seul que jamais, demandez aux enfants que leurs parents n’ont pas aimés !
    L’amour est un besoin, par exemple des enfants.
    Mais il n’est pas tout-puissant. L’enfant qui n’a pas été aimé par ses parents ne le sera jamais assez par conjoint, enfant, qui pourrait lui advenir.

  169. L’amour n’échappe pas à la polysémie des termes, chacun le définira comme il l’entend, et les croyants ataviques en la violence, ma foi, avouent leur violence.
    Ne les fustigeons pas, ils n’ont pas été aimés.
    « C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. »
    http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
    Je sais, me répéter ne me fera pas plus entendre aux oreilles fermées.

  170. @ Aliocha
    « Ne les fustigeons pas, ils n’ont pas été aimés. »
    Trop aimé, dans mon cas, beaucoup trop. Mais je l’attendais celle-là, je vous avoue: c’est toujours comique cette idéologie du pardon.
    Je m’explique: vous vous faites médicalement torturer par amour maternel. Les médecins en sont les instruments de par leur complicité idéologique de nature médicale. Vous découvrez le pot aux roses, et il se trouve que les circonstances de la vie (et l’intégration de la médecine et du droit) vous contraignent à solliciter l’intervention du corps médical (qui vous a torturé…) pour en sortir. Vous aller donc à leur rencontre (toujours délicat de demander à un tortionnaire persuadé d’être en train de vous soigner d’arrêter…). Résultat: c’est la faute à votre moman, nous on est beau, on est gentil, on vous veut du bien. En somme, nous sommes contraints, même si nous sommes déterminés à ne pas en vouloir à notre moman, de justement lui en vouloir pour accéder, une fois le pardon accordé, à la Rédemption décernée par un psychiatre. C’est ici une caricature tout en euphémisme…
    Sauf que notre moman, on s’en tape grave. Le pardon, on s’en tape aussi parce que cela n’a pas de sens. La Rédemption, on s’en tape aussi. Tout ça, on s’en tape. Grave. Ce qu’on veut, c’est arrêter d’être enfermé dans un mensonge médical quasiment létal, et avoir le droit de renouer avec des droits civiques basiques.
    Parce que perpétuer des mensonges diffamatoires auxquels nous sommes contraints d’acquiescer, comme celui (entre autres…) d’être un terroriste (sic !) pour espérer ne pas être justement considéré comme un terroriste et pouvoir avoir le droit de conduire au boulot, le tout sans craindre qu’un énième délire médical ne vienne pourrir notre vie et nous torturer davantage, ça va pas marcher. La thérapeutique du mensonge par le mensonge sur le mensonge sur le mensonge, ça a ses limites pratiques.
    Et ce sketch morbide dure des années et des années, sans aucune porte de sortie.
    Alors votre idéologie de l’amour obligatoire, du pardon obligatoire et de la rédemption obligatoire, vous pouvez vous la garder, surtout si c’est au prix de perpétuer la torture. Je réclame simplement la thérapeutique du « j’ai le droit d’en avoir rien à battre, fichez-moi la paix ! »
    Il s’agit là aussi d’un message subliminal à Monsieur Bilger. Il a jugé un cas de cette catégorie diagnostique. Après la mort du gosse. Il a acté de la complicité du père du gosse dans le comportement de la mère. Ne souhaitant pas trop commenter cette décision avec seulement ce que les media en ont rapporté, je garde mes commentaires pour moi. Mais il ne me paraît pas inutile de préciser que ce n’est pas parce que les gosses survivent que la torture cesse. Je ne sais pas s’il en est conscient, mais tout ce que je souhaite, c’est qu’il garde ce paragraphe en tête, dans un petit recoin de son esprit.

  171. @ Isabelle | 27 janvier 2020 à 18:13
    « Un étudiant blanc tabassé par un groupe de noirs hilares »
    @ Mister Bean | 26 janvier 2020 à 12:08
    « Je pense que vous avez vu la vidéo d’un jeune blanc tabassé violemment par une bande de noirs et de Maghrébins »
    Aucune agression raciste d’un jeune blanc par de jeunes noirs !
    Isabelle, Mister Bean, Le Pen, Boulevard Voltaire et autres, bande de menteurs, falsificateurs !
    Tous tellement minables, sans aucun honneur que vous avez fait disparaître votre mensonge soit sur vos sites, soit de vos comptes Facebook ou Twitter ; les autres ne viennent même pas présenter des excuses !
    Quand on n’a pas d’honneur, aucune probité, aucune intégrité, que vous n’êtes que des pervers, il ne reste plus qu’à mourir !
    Le collégien blanc de la ville d’Étampes confirme lui-même que ce n’est pas une agression, mais un jeu, la police qui a enquêté tout autant, le Rectorat de Versailles, une témoin de la scène et la direction du Collège Jean-Etienne Guettard ; c’est un jeu débile et non une agression : le petit pont massacreur.
    Désintox – Arte, le 3février 2020 !
    Ou bien ici

  172. Vous ne comprenez rien au langage des buses, F68.10, il n’ y a aucune obligation, mais une invitation, que vous êtes parfaitement libre de refuser.
    Je ne suis pas un de ces Aztèques de la médecine qui font commerce d’Hippocrate, et ne tiennent qu’à vendre des actes.
    Vous êtes libre de vous soumettre aux injonctions de la vengeance, comme j’ai toute liberté d’observer que vous croyez dur comme fer en vos représentations mentales, trop aimer n’est pas aimer, mais il faut pour entendre cette toute simplicité, renoncer au pouvoir de ses complexités, aussi savantes soient-elles.
    Un jour, vous accéderez à l’humour qui concerne soi-même au premier chef, et le rire libérateur mettra en lumière les ricanements hostiles de la moquerie ignorante que vous avez ici l’honneur revendiqué de représenter.
    Bien à vous, et bon courage.

  173. @ Aliocha
    « Vous ne comprenez rien au langage des buses, F68.10, il n’ y a aucune obligation, mais une invitation, que vous êtes parfaitement libre de refuser. »
    Ah… je ne comprends rien. C’est vrai. Je n’ai jamais rien compris. Cela fait plusieurs décennies qu’on m’explique que je ne comprends rien à rien. D’ailleurs, médicalement, je suis en échec scolaire. Peu importe que je sois normalien, hein: l’échec scolaire est un fléau qui ne fait pas de distinctions entre les classes sociales… je suis en échec scolaire, et je ne comprends rien à rien. Message bien reçu. Depuis le temps que je l’entends, celle-là
    Vous vous imaginez faire une invitation à l' »amour ». Je me permets de vous faire remarquer qu’elle est un peu insistante. Mais le problème n’est même pas là: le problème est que cette idéologie de l’amour, qui n’est pas que chrétienne, suinte dans tout le discours public et sociétal, et se répercute jusque dans les recoins les plus obscurs de la médecine, où pourtant, la rationalité, la science et le pragmatisme devraient l’emporter sur l’idéologie.
    Osez critiquer la médecine, ou pire, la psychiatrie, et vous verrez la volée de bois vert que vous recevrez. Par amouououour des malades qui ont tant besoin de soins et d’amouououour. Ce n’est pas interdit par la loi de critiquer la médecine, mais franchement, l’expression est de facto plus libre quand il s’agit de nier le génocide nazi ! Parmi les multiples exemples à ce sujet, sans compter la violence physique que j’ai systématiquement subie quand je l’ai ouverte:
    https://www.youtube.com/watch?v=PQJMzfkJm5s&t=13m56s
    https://www.youtube.com/watch?v=J-y5L8tVuSs
    « Je ne suis pas un de ces Aztèques de la médecine qui font commerce d’Hippocrate, et ne tiennent qu’à vendre des actes. »
    Eh bien détrompez-vous. C’est une image d’Epinal de la médecine que vous avez là. Et même, je revendique qu’ils se fassent un max de blé. Tant qu’ils bossent bien. En tant que bon petit thuriféraire des paradis fiscaux, et de Zug en particulier, je me permets même de faire l’apologie de Roche qui y a son siège. Zug, où la théorie du ruissellement est une réalité, et où je me faisais exploiter sans vergogne avec un salaire démentiel… J’y planquais mon pognon à la Zuger Kantonalbank et je n’ai jamais regretté un instant d’avoir démissionné de l’Education nationale ! Je n’ai aucun problème avec le pognon dans la médecine. Au contraire…
    Par contre, j’ai un problème avec la liberté de conscience dans la médecine. Lisez cela. C’est assez édifiant:
    https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00207411.2016.1264037
    « Vous êtes libre de vous soumettre aux injonctions de la vengeance, comme j’ai toute liberté d’observer que vous croyez dur comme fer en vos représentations mentales, trop aimer n’est pas aimer, mais il faut pour entendre cette toute simplicité, renoncer au pouvoir de ses complexités, aussi savantes soient-elles. »
    Ah ! Je « crois dur comme fer en mes représentations mentales »… Vous n’êtes pas très différent desdits Aztèques de la médecine, en somme. Par contre, eux, ils n’y croient pas dur comme fer, n’est-ce pas… De mensonge en mensonge dans les dossiers, ils avaient pourtant tout loisir de faire la preuve de leur esprit critique ! C’est d’ailleurs bien pour cela que les seuls cas de ce type de situations qui n’arrivent pas devant les tribunaux, c’est lorsque le gosse est mort.
    Quand il est seulement mort-vivant, il passe chez Monsieur Golse à Necker, le psychanalyste délirant qu’Elusen a indirectement référencé, qui fait office de Cour de cassation médicale dans ces cas (la Cour, médiévale, est en session à partir de 48:23 à 52:54 dans le lien ci-dessous, pour quatre cas par an, ce qui est ridiculement bas selon les données épidémiologiques), mais pas devant les tribunaux. Et ne me parlez même pas de l’affaire Rachel… Mais si vous voulez discuter de la rationalité dans ce type de situations, des critères diagnostiques de Donna Rosenberg par exemple, ou de tout autre sujet de sciences cognitives, je suis à votre disposition.
    https://vimeo.com/205069579
    Parce que critiquer mon adhésion au délire, en termes psychiatriques, tout en m’intimant de renoncer aux « complexités savantes », i.e. la science, c’est acter une soumission à l’autorité, en l’occurrence médicale, et en l’occurrence létale. Au nom de votre idéologie. En somme, la mentalité religieuse au service de l’incriticabilité de la science médicale. Inacceptable.
    Pourquoi me parlez-vous de vengeance ? Ai-je parlé de vengeance ? Pourquoi est-ce tout le monde me gonfle avec cette idée de « vengeance » qui n’existe que dans leurs têtes ? Les sentiments ne comptent pas dans ce type d’histoires, seuls comptent les actes. Mais c’est vrai que l’accusation de « sentiments de vengeance », cela permet de continuer à considérer les gens comme des malades, et de les chouchouter en les conservant dans du formol. Par amououour…
    Quant à l’amour, navré, mais vous êtes probablement incapable d’expliciter la différence entre le « vrai » amour et le « faux » amour, surtout quand il est maternel. C’est d’ailleurs pour cela que je récuse souvent le discours des associations victimaires et même ceux des médecins dans ces associations, que je soupçonne de ne pas être en accord avec les sentiments réels des victimes qu’ils entendent représenter. Et j’ai bien eu le temps de réfléchir à toute la question, avec la torture comme catalyseur de la réflexion.
    Les seuls concepts à peu près opérants, en lieu et place de l’amour, sont ceux de gentillesse, de responsabilité et de rationalité dans la responsabilité. Je vous suggère de lire Levinas au sujet de la responsabilité. Mais l’amour, c’est soit du sentimental, soit du pipeau, et plus souvent deux fois qu’une les deux à la fois: l’important est de comprendre ce pour quoi nous sommes réellement prêts à mourir.
    « Un jour, vous accéderez à l’humour qui concerne soi-même au premier chef, et le rire libérateur mettra en lumière les ricanements hostiles de la moquerie ignorante que vous avez ici l’honneur revendiqué de représenter. Bien à vous, et bon courage. »
    Encore un chantage aux critères diagnostiques des troubles délirants persistants. « Rigole quand on te torture ! Aucun humour, vraiment ! »… Je connais bien la chanson.
    Vous ne pouvez pas savoir qui je suis dans la vie réelle: sur un blog, je me contente de ne jamais laisser passer les discours irrationnels, ou ceux qui considèrent que ce type de torture médicale est une coquetterie nosographique, comme les discours de Claude Luçon. Le reste, c’est ma liberté de conscience, que je revendique de garder pour moi, bien à l’abri de vos regards et surtout de ceux de la médecine, qui se permet allègrement de revendiquer le droit de connaître les plus intimes de mes conceptualisations mentales. Personne n’y aura jamais accès. Même l’Etat. Même sous la torture. Lisez « Le Réel et son Double » de Clément Rosset.

  174. @ F68.10
    « Ne les fustigeons pas, ils n’ont pas été aimés. »
    Voyez les croyants : ils se croient le droit de fustiger les gens qui ne leur ont rien fait ni à personne d’ailleurs, car ils ne supportent pas la vérité.
    Savoir : qu’il n’y a pas que l’amour dans le monde, des obsédés, comme d’autres du sexe, de la violence, ou de n’importe quoi d’autre, quel monde simplifié, pauvre que le leur, on dirait le Reader’s digest !
    Ils m’amusent : non, l’amour n’abolit pas bien des misères du monde. Par exemple, si j’aime quelqu’un, cela n’abolit pas ses maladies, ne l’empêche pas de mourir. Par contre, mon amour me fait souffrir de ses maux puis de son absence. D’un autre côté, l’amour partagé est joie, mais l’amour refusé, peine.
    Bref, l’amour est parfois un bien, parfois un mal, il y aurait beaucoup à en dire, enfin, l’amour partagé est un bien comme et plus que bien des harmonies.
    Autrefois, on demandait aux gens s’ils étaient des héros, s’ils étaient juste, après, s’ils aimaient, à présent, c’est le pedigree : a-t-on été aimé ?
    Après êtes-vous bien né, un noble, êtes-vous bien éduqué, aimé ?
    Enfin, que penser de l’amour de personnes satisfaites que les gens qu’ils aiment soient destinés au néant ?
    Il est vrai que leurs souffrances, ils ne trouvaient rien à y redire, drôle de manière d’aimer ou de rendre l’amour reçu, à mon avis.
    L’amour qu’on a reçu, on ne s’en sert pas pour avoir raison. Après déformer la réalité, ne pas voir combien elle est violente mais qu’il y a des relâches, et pas que dans l’amour.
    C’est n’importe quoi.
    Tellement que ça me fait penser à des gens qui parlaient d’amour en n’aimant pas leurs enfants et les ont rendus irrémédiablement malades. C’est affreux.
    N’importe qui d’un peu plus favorisé que ça et voyant combien moins les gens sont aimés plus ils veulent l’être comme des addicts en manque de drogue sont en quête de leur dope, combien ils en trouveront peu et que cela ne compensera pas le manque initial, pourrait avoir un retrait bien naturel devant un tel spectacle.
    L’amour est une dépendance, qui comme toutes, peut se payer fort cher ; l’amour partagé est un paradis partagé, l’amour rejeté un enfer.
    Contempler l’eau qui ruisselle sur les mousses est harmonie.

  175. Vous ne riez plus, F68.10, et l’objet de vos moqueries, se transformant en sujet autonome, vous inspire cours magistral et torrent de références qui, à l’évidence pour qui sait rester simple, dessine le fait observable que vous avez besoin impérieux de régler vos comptes, que le ressentiment vous conduit.
    Encore un effet du nihilisme matérialiste zougois, celui qui ne sait mettre en lumière que l’amour ne peut exister que dans l’équilibre d’une relation, ce geste libre où le don mutuel librement consenti permet de renoncer aux désirs d’appropriation, laissant place alors à la transcendance de la loi, qui est la charité, enfin libérée de tout sacrifice, de toute rétribution archaïque du sacré violent, celui qui donne l’illusion aux mamans abusives qu’en se sacrifiant pour leur progéniture, elle ferait autre chose que d’imposer leur désir de pouvoir et de dévoration, ce que, apparemment inconsciemment, vous reproduisez ici à force coup de références innombrables qui ne servent à rien car, si vous n’avez l’amour, vous n’avez rien, et retomberez inéluctablement comme Lodi dans ce qui vous définit et dont vous êtes dépendant.
    Sachant qu’est libre…

  176. @ Aliocha | 05 février 2020 à 07:04
    Votre propos n’est pas très bien compris et même n’est pas compris du tout par vos contradicteurs, me semble-t-il.
    Eros ou Agapé ? Rem tene verba sequentur (Caton)
    Lorsque les mots sont vidés de leur sens, les divagations qui souvent ont pour but de parler de soi, conduisent à une impasse où l’interlocuteur a entassé toutes les infortunes qui encombrent sa vie, et il y puise avec un plaisir douteux la substance altérée de son discours.

  177. @ Aliocha | 05 février 2020 à 10:41
    « M’auriez-vous compris, duvent ?
    Salutation à genau. »
    Comme je comprends la théorie du chaos… par hasard !

  178. Coucou Elusinou canaillou !
    « Le collégien blanc de la ville d’Étampes confirme lui-même que ce n’est pas une agression, mais un jeu, la police qui a enquêté tout autant, le Rectorat de Versailles, une témoin de la scène et la direction du Collège Jean-Etienne Guettard ; c’est un jeu débile et non une agression : le petit pont massacreur. »
    ► Désintox – Arte, le 3février 2020 ! ◄
    ► Ou bien ici ◄
    Rédigé par : Elusen | 04 février 2020 à 03:57
    Mon pôv’ ElusHAINE, propagandiste des fakes islamogauchistes qui vient au secours du collège d’Etampes ; MDR !
    Le rectorat a reçu l’ordre de l’Education National-Socialiste islamogauchiste de ne pas perturber la pax socialista quitte à laisser les bandes de djeuns racailles tabasser des blancs en toute impunité ; en outre les tabasseurs du jeune blanc sont des électeurs potentiels pour la gauche collabo islamogauchiasse ; donc pas touche !
    Et même si ces cailleuras étaient déférées à la justice, les juges rouges du SM mur des cons les relâcheraient avec mille excuses et feraient une enquête pour voir si ce n’était pas le blanc qui les avait provoqués.
    Mon pôv’ Elusinou chou toujours aussi niais naïf bisounours islamogauchiste, ses séjours volages dans les sacristies lui ont créé ce qu’on appelle pudiquement au sujet des terroristes islamistes : « une altération de discernement », pour éviter les sujets qui fâchent.
    Des preuves, mon petit, des preuves pas des fakes !

  179. Ici Bean réalien droitisto facho etcétéro
    MDR !
    « Tiens donc, Pinochet, Pétain, Franco, Salazar, Mussolini, Vargas, Peron, Loukachenko, Noriega, Videla, Suarez, Schuschnigg, Dollfuss, Primo de Rivera, Metaxás, Pangalos, Quisling, Kagame, etc. seraient de gauche ?!
    Schicklgruber (alias Hitler) serait de gauche ; la Seconde Guerre mondiale 100 millions de morts, juste en une fois.
    Le christianisme tue aussi, c’est au nom de Dieu qu’aux USA la peine de mort est en pratique et ses 2000 ans d’histoire, l’esclavage, les génocides, les Croisades, les conversions, l’Inquisition, la chasse aux sorcières, le conflit catholique/protestant, etc.
    Les islamistes n’ont rien à envier au christianisme, ils sont le même dogme, prient le même dieu.
    À bientôt cher raélien-droitiste. »
    Rédigé par : Elusen | 29 janvier 2020 à 02:29
    Les Pinuche et autres que vous citez sont des petits garnements de cour de récré quand on compare leurs palmarès mortuaires à ceux des criminels serial killers de l’humanité socialocommuniste polpotiste castriste musulmane islamiste.
    Les 100 millions de morts sont ceux du communisme, du socialisme, national socialisme, ne rejetez pas vos crimes sur les autres assumez-les.
    Les crimes de vos amis islamistes dépassent l’entendement et la raison dans nos pays gorgés du sang de victimes blanches chrétiennes depuis l’invasion de vos potes.
    Fakes, attaques calomnieuses, haine absolue, votre venin se retournera toujours contre vous, vous êtes un cassos détraqué mentalement pervers, on est tous d’accord sur ce blog, mais la générosité chrétienne dont nous faisons preuve envers vous consistera à continuer à vous laisser vomir vos fientes verbales, elles ne salissent que vous-même.
    A bientôt cher islamogauchiste Bean ElusHAINE.

  180. Xavier NEBOUT

    @ F68.10, Lodi, Aliocha et autres.
    Je tombe sur vos débats, et sans les lire de bout en bout, je crois que personne n’a parlé du salut de l’âme.
    C’est dommage, parce que c’est en principe l’objet fondamental des religions – je dis en principe, parce que justement, concernant le judaïsme…
    Alors mes bien chers frères, reprenez tout à zéro.

  181. La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupée par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme.
    Désolé, mais relisez vos hermétiques dissertations et essayez de leur trouver un minimum d’intérêt, un soupçon de séduction, une pointe de maestria littéraire. Autant se plonger dans L’Être et le Néant ! On y trouve mille sarcasmes lourdingues au milieu de considérations indigestes qu’on appelle du blablatage ou du remplissage.
    Qui a dit : « Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question » ? Remplacez le mot philosophe par Aliocha. Lequel vous répondra immédiatement par une apostrophe du genre :
    « L’évolution de la pensée présituationniste entre l’école hégélienne et le négativisme de l’infra-structure néo-nietzschéenne a nettement influencé la rédactrice de La Cuisine de Maïté. »
    On ne saurait aller plus loin dans le plaisir de dire. Il existe aussi de la délinquance littéraire.

  182. @ Aliocha
    « Vous ne riez plus, F68.10, et l’objet de vos moqueries, se transformant en sujet autonome, vous inspire cours magistral et torrent de références qui, à l’évidence pour qui sait rester simple, dessine le fait observable que vous avez besoin impérieux de régler vos comptes, que le ressentiment vous conduit. »
    Au détail près que je décèle quand même une certaine dose d’humour dans les extraits des Dr. Mesboules, de Cube et de La Vie de Brian que je vous ai précédemment mis en lien… Mais cela vous a peut-être échappé…
    Devant les troubles factices imposés à autrui, il n’est pas possible de « rester simple ». Trouvez-moi une seule personne qui y ait été confronté et qui ose prétendre que ce sont des situations « simples ». Monsieur Bilger, peut-être ? Qui a condamné un homme à la taule sur la base de quatres ordonnances non-remplies que le reconnu coupable aurait laissé traîné sur le recoin d’une table ? À ma connaissance, le condamné se considère encore aujourd’hui comme innocent… (Je ne prends pas position sur ce cas ici… d’autres s’expriment dans le cas général de ce syndrome).
    Régler mes comptes ? Disons, que quand, comme M. W., vous êtes conscient qu’il y a un véritable problème de torture systémique de gamins dans les hôpitaux (toutes proportions gardées…) et de fondamentalisme médical, c’est assez difficile de prétendre qu’il ne faille rien faire (ce qui est peu ou prou la position officielle, parce qu’en un sens assez paradoxal (pour autant qu’on en croit l’imagerie cérébrale…), les mères sont dans ces situations au moins autant des boucs émissaires qu’elles ne sont coupables). Que vous considériez que cela signe « objectivement » une volonté de « vengeance » m’indiffère. Pour l’instant, je me contente de m’interdire de bouter le feu aux hôpitaux ou de planter des haches dans le dos des soignants.
    « Encore un effet du nihilisme matérialiste zougois, celui qui ne sait mettre en lumière que l’amour ne peut exister que dans l’équilibre d’une relation, ce geste libre où le don mutuel librement consenti permet de renoncer aux désirs d’appropriation, laissant place alors à la transcendance de la loi, qui est la charité, enfin libérée de tout sacrifice, de toute rétribution archaïque du sacré violent »
    Blablablabla… L’art de ne pas traiter les problèmes. Et le « nihilisme matérialiste zougois » n’est que l’art de profiter de beaux couchers de soleil au bord de la Zugersee en compagnie de sa douce tout en faisant déblatérer les gauchistes du monde entier sur le méchant Glencore qui assassine le tiers-monde.
    « Celui qui donne l’illusion aux mamans abusives qu’en se sacrifiant pour leur progéniture, elle ferait autre chose que d’imposer leur désir de pouvoir et de dévoration. »
    Ah!…. Le Crocodile Lacanien! Exactement le type d’idées délirantes et préconçues qui sous-tend mon opposition résolue à Monsieur Golse, membre du bureau éditorial de la revue référencée par Elusen. Je ne laisserai jamais passer ce type d’idées délirantes car les croyances ont des conséquences. C’est un artifice de langage qui dédouane à bon compte, et même à très bon compte, le système hospitalier et médical de toute responsabilité dans ce type d’affaires.
    « Ce que, apparemment inconsciemment, vous reproduisez ici à force coup de références innombrables qui ne servent à rien »
    Et ben voilà… L’obscurantisme dans toute sa splendeur. Ne réfléchissons pas! Ne cherchons pas à arrêter la torture de nourrissons! Contentons-nous de ne pas nous appuyer sur des données objectives, et levons les bras au Ciel en mettant notre confiance dans le Plan Divin de Notre Seigneur pour sa progéniture entachée du Péché Originel. Peu importe, d’ailleurs, que en confiant à Adam le devoir de veiller sur les animaux, et par extension sur la marche du monde, le discours biblique soit tout sauf un discours de résignation! Le petit détail qui tue, en somme…
    « car, si vous n’avez l’amour, vous n’avez rien, et retomberez inéluctablement comme Lodi dans ce qui vous définit et dont vous êtes dépendant. Sachant qu’est libre… »
    L’amour ne sert à rien. Sauf à fournir de rassurantes illusions à la masse de l’humanité, qu’Albert Caraco appellerait la masse de perdition. Je mets quant à moi ma confiance dans la gentillesse, la responsabilité, et la rationalité dans la responsabilité. Et peu importe ce qu’en pense quiconque, à moins qu’il ne se décide à argumenter.
    Nous sommes hors-sujet. Arrêtons là.

  183. @ Mitsahne | 05 février 2020 à 19:25
    Oh, mais si j’avais su que vous aviez des problèmes de digestion, je me serais abstenue, avec de la crème !
    Il est vrai que vous, vous avez tout ce qui me manque, c’est pourquoi vous faites bien de remettre un peu d’ordre littéraire et c’est cette phrase que vous nous offrez qui m’y incite particulièrement :
    « On y trouve mille sarcasmes lourdingues au milieu de considérations indigestes qu’on appelle du blablatage ou du remplissage. »
    Oui, c’est beau, léger, éblouissant, des qualités si rares !
    Malheureusement, je ne dispose pas de votre « savoir-écrire », mais je pourrais éventuellement, vous apprendre, que :
    Du fond de son trou, dans un ennui mortel, que beaucoup partagent, il en est un qui s’ennuie plus que les autres, comme cela est déchirant !
    Oui, mais il ne fait pas que s’ennuyer, il ronfle, il éructe des borborygmes et s’agite car ses nerfs sont à vifs…
    Ils le sont à ce qu’il dit, du fait de lectures imposées et pestilentielles, mon Dieu !
    Quelle injustice !
    Quelle abomination !
    Que l’on apporte des sels, et que l’on monte illico presto un pilori, il en fera bon usage…
    Il paraît qu’ici, comme ailleurs, certains clouent… au pilori, le comble de l’élégance !
    Ainsi, il est bon de constater que même du fond d’un trou, celui-ci morigène, et admoneste avec vigueur !
    D’où lui vient donc ce don ?
    Eh bien, c’est un DON DE DIEU !
    Que DIABLE ne l’avait-il annoncé plus tôt ?
    Car alors, la crainte aurait fait aller droit une petite ribambelle d’andouilles…
    Et c’est ainsi que je vous dirais, pour séduire, vous et vous seulement, que je vous vois, je vous devine, et je sais, sans qu’il soit utile de le consigner ici, tout ce que vous n’écrivez pas !
    Et j’entends, depuis votre sombre et désolé trou, la douce et profonde prière, jasarde et lumineuse, qui accompagne tout honnête homme pour tromper la solitude qui ne se laisse pas faire !
    Je vous laisse, car la brigade contre la délinquance littéraire a sonné trois fois, et je pense, mais je peux me tromper, que c’est pour moi …
    P.-S.: Notez que votre intervention existe uniquement parce que certains hardis petits voyous de la plume sévissent ici, sous l’égide du maître de céans !

  184. @ Mitsahne 19h25
    « La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupées par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme. »
    Formons un club avec ceux qui tiennent à la charte du blog !

  185. La buse a donc, d’un simple coup de bec, ouvert le cerveau de celui qui se prend pour plus qu’elle et finit, ô joie ineffable, par emprunter la porte évangélique, forcément, plutôt que de se précipiter au mur des croyances sur lequel il dessine ses perspectives de dominants.
    Comme GG en son temps, j’en loue encore Lucile, F68.10 finit par déclarer :
    « Je mets quant à moi ma confiance dans la gentillesse, la responsabilité, et la rationalité dans la responsabilité. »
    Qui est une belle définition de l’amour du prochain, et qui me convient.
    Il entendra, quand il sera réellement guéri, que pour appliquer ce principe, il n’est point besoin de fustiger qui le prône pour mettre en lumière ceux qui le pervertissent, point besoin de jeter l’enfant Jésus avec l’eau du bain médical ou clérical, que l’essentiel est d’entendre en réponse à sa question de persécuteur se demandant qui l’a jeté à bas de sa monture, la parole supérieure :
    « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 5Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. »
    La marque du messie n’est pas hors-sujet, elle est LE sujet.
    —-
    À propos de l’antisémitisme, et des trois points allusifs du sieur Nebout, qui en est encore au salut de l’âme, mais en justifiant les génocides.
    Merci, chère plume au vent, et permettez-moi d’ajouter à vos insolences si féminines envers ceux qui comprennent, que sans l’intuition des femmes, l’homme n’est rien, car alors il ne ressent plus ce qui est accessible au plus simple et, perdant tout instinct, s’interdit d’accéder au génie :
    « Quand il s’agit d’écrire, on est scrupuleux, on regarde de très près, on rejette tout ce qui n’est pas vérité. Mais tant qu’il ne s’agit que de la vie, on se ruine, on se rend malade, on se tue pour des mensonges. Il est vrai que c’est de la gangue de ces mensonges-là que (si l’âge est passé d’être poète) on peut seulement extraire un peu de vérité. Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort. »
    Rendez-vous aux obsèques, Mitshane.

  186. @ Mister Bean | 05 février 2020 à 13:47
    « Le rectorat a reçu l’ordre de l’Education National-Socialiste islamogauchiste »
    Les preuves sont irréfutables, certes pas pour un homosexuel refoulé comme tout raélien-droitiste ; d’ailleurs vous n’avez aucune source pour prouver le contraire.
    Désintox – Arte, le 3février 2020.
    Ou bien ici
    Aucune agression d’un gamin blanc par des gamins noirs, juste un jeu.

  187. Houhou Elusinou chou !
    Soyez pas enragé à ce point-là, vos fakes n’ont pas marché, vous êtes vexé contrarié ; vos potes islamogauchistes n’ont pas réussi à nous embobiner, nous les réaliens islamophobos pédophilos homosexuellos racistos fachos ; vos manoeuvres ont foiré, essayez d’autres méthodes d’enfumage mais calmez-vous sinon après les séries chez le proctologue vous devrez squatter chez le cardiologue.
    Vous avez perdu, soyez beau joueur cher islamogauchiste.

  188. @ Aliocha
    « La buse a donc, d’un simple coup de bec, ouvert le cerveau de celui qui se prend pour plus qu’elle et finit, ô joie ineffable, par emprunter la porte évangélique, forcément, plutôt que de se précipiter au mur des croyances sur lequel il dessine ses perspectives de dominants. »
    Je ne comprends pas trop votre phrase. Mais le but n’était pas de m’ouvrir le cerveau: je suis assez direct sur certaines choses. Mais effectivement, je pense que la retenue serait préférable à ce type de discussion.
    « Qui est une belle définition de l’amour du prochain, et qui me convient. »
    Je ne vois pas cela du tout comme ça. Les trois points que je vous ai donnés sont assez objectivables: on est gentil ou on ne l’est pas ; on est responsable ou on ne l’est pas ; on est rationnel ou on ne l’est pas. Tandis qu’une chose comme l’amour se retrouve au niveau de l’intentionnalité, de l’émotivité, et même de la sacralité. Je trouve cela très différent.
    « Il entendra, quand il sera réellement guéri, que pour appliquer ce principe, il n’est point besoin de fustiger qui le prône pour mettre en lumière ceux qui le pervertissent. »
    Dans le cas d’espèce qui me préoccupe, si: exposer ce type de problèmes nécessite de tailler son chemin à la machette à travers la jungle de tous les délires à base d' »amour ». Surtout ceux mêlant l’amour à l’autorité voire l’autoritarisme ; comme nombre de discours médicaux, en somme. Ou religieux.
    « Point besoin de jeter l’enfant Jésus avec l’eau du bain médical ou clérical »
    Toujours pas convaincu de son existence historique.
    « Que l’essentiel est d’entendre en réponse à sa question de persécuteur se demandant qui l’a jeté à bas de sa monture, la parole supérieure »
    Non. La parole « supérieure » doit être remise en question et en cause, comme toute parole.
    « La marque du messie n’est pas hors-sujet, elle est LE sujet. »
    Le « messie »… ou l’art de repousser aux calendes grecques la résolution des problèmes. Mais bon, j’aime bien cette histoire de messie: quand je croise des témoins de Jéhovah qui me demandent ce que je pense de Jésus, je me permets de prendre des gros yeux hallucinés et de déclarer, tout en exaltation, « Eh bien vivement qu’il revienne ! ». J’adore le type de conversation qu’on peut avoir par la suite avec les fondamentalistes quand on fait semblant de rentrer dans leur jeu. C’est toujours instructif.
    Heureusement que des gens croient au Messie. C’est une source inépuisable de distractions avec un ressort comique certain.

  189. Les Témoins de Jéhovah, vous ne comprenez décidément rien à rien, mon pauvre pharisien.
    On ne fait pas boire un athée qui crève de soif, surtout quand il est érudit et de parfaite mauvaise foi.
    Je vous laisse à Elusen et Lodi, F68.10.
    Bonne mondanité.

  190. @ Aliocha
    « Les Témoins de Jéhovah, vous ne comprenez décidément rien à rien, mon pauvre pharisien. »
    Ah là, là, là… les pauvres Témoins de Jéhovah. Eux aussi ont souffert dans les camps, ne l’oublions pas. Il demeure qu’ils sont assez impayables, et aussi très gentils, ce qui n’oblitère en rien les aspects très problématiques de ce mouvement.
    « On ne fait pas boire un athée qui crève de soif, surtout quand il est érudit et de parfaite mauvaise foi. »
    Je vous confirme que cela va être très compliqué. Vous pouvez me comparer à Balaam, ou même à son âne. Mais suis-je de mauvaise foi ? j’en doute.
    « Je vous laisse à Elusen et Lodi, F68.10. Bonne mondanité. »
    Merci beaucoup. Je m’amuse beaucoup avec Elusen, mais j’avoue que les discussions sont nettement plus constructives (quoique complètement hors-sujet) avec vous. Je vous en remercie.

  191. @ duvent (05/02 à 23h04)
    Ma diatribe n’était pas particulièrement dirigée contre vous à qui ne je ne reproche qu’une seule chose : la non traduction de vos citations latines qui m’enlève la joie d’apprécier votre esprit et votre culture.
    Je suis en revanche intrigué par ce passage :
    « Et c’est ainsi que je vous dirais, pour séduire, vous et vous seulement, que je vous vois, je vous devine, et je sais, sans qu’il soit utile de le consigner ici, tout ce que vous n’écrivez pas ! »
    Ah, qu’il est doux d’être considéré pour ce qu’on n’est pas ou ce qu’on n’a rien dit ! Je suis donc obligé dorénavant, pour me conformer à votre message subliminal, de nourrir plus ma corbeille que le blog de Philippe Bilger ! Jusqu’à présent, je ne me prenais pas trop au sérieux et je garde toujours une petite place pour une tentative d’humour. Cela m’embêterait de changer.
    Dois-je comprendre que dans un passé lointain nos deux esprits auraient pu se rencontrer ? Le grand couturier Paco Rabanne croyait dur comme fer à ce genre de choses…Grande devineresse, je suis tout ouïe.

  192. On a compris dès l’heure de la buse, F68.10, que vous ne désiriez que dominer, vous nous le confirmez en prenant d’autorité le contrôle des hors-sujet, et il est piquant de remarquer qu’à propos de l’antisémitisme, vous tentiez d’expulser la marque du messie, ne pouvant que ravaler ceux qui ont saisi ce que vous êtes incapable de ressentir au comportement sectaire dont vous faites montre ici.
    Continuez donc à persécuter en rond, vous êtes, sous les vivats de tous les Lodi qui ne savent que se mordre la queue, eau torrentielle au moulin de ma démonstration.
    Je vous en remercie.

  193. @ Mitsahne | 06 février 2020 à 18:07
    Vous écrivez : « Ma diatribe n’était pas particulièrement dirigée contre vous… »
    Pourtant, je vous ai bien lu :
    « La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupée par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme. » Mitsahne | 05 février 2020 à 19:25
    Alors elle n’est pas jolie, jolie, votre palinodie, mais admettons…
    Par ailleurs, je ne suis pas une Pythie et donc, je n’ai pas de visions, ni comme elle, ni comme Paco, c’est grand dommage !!
    Quant à la phrase qui vous intrigue, c’est ce que vous avez si bien nommé de la « délinquance littéraire » !
    Avez-vous remarqué qu’aussitôt que votre diatribe a été connue, un chien galeux surgi d’on ne sait où s’est précipité à votre suite, s’est couvert de vos hauts faits, et a voulu, car il est d’un grand courage, bardé crânement de la fameuse charte du blog, former un « club » ?
    Alors il faut être prudent, lorsque la vindicte publique s’organise, à l’appel de l’inconséquent, car il ne manque pas de chien galeux !
    Tiens, il me revient à l’esprit cette aventure qui m’est arrivée en Roumanie, et que je me propose (suivant la charte du blog, et sous le regard magnanime du maître de céans), de vous conter.
    Il faut savoir qu’en Roumanie, il y a dans les rues beaucoup plus de chiens errants que de Roumains, pourquoi cet étrange phénomène ? je l’ignore !
    Il y a donc dans les rues roumaines plus de chiens galeux que de Roumains, je m’y promenais tel le « wanderer », inconsciente et gaie, lorsque je m’avise que des chiens d’une grande laideur m’accompagnent, et bien évidemment, je constate immédiatement qu’ils sont couverts de gale, mais aussi qu’ils sont surtout excessivement agressifs.
    Vous vous doutez bien que l’inquiétude à cet instant tendu était intense, tous ces chiens galeux étaient peut-être aussi enragés ?
    Telle était ma question, que j’aurais pu remplacer avantageusement par celle-ci : être ou ne pas être ?
    Voilà donc mon aventure roumaine, qui est un mensonge éhonté, je ne suis jamais allée en Roumanie, mais j’ai vu des chiens galeux partout ailleurs, qui se prennent pour des lévriers !
    Dès lors, il convient de toujours se défier d’un prompt jugement de l’autre, qui conduit injustement à désirer son éviction, car l’erreur dans ce choix est concevable.
    Je ne sais pas quelle vague doit être exclue de la marée, je ne sais quel pétale est inutile dans la rose, je ne sais quel grain dans cette poignée donnera le plus bel épi, et je ne sais pas quel est celui parmi les hommes qui ne mérite pas d’en faire partie. D’autres le savent, mais ils ne sont pas allés en Roumanie !

  194. @ Aliocha
    « On a compris dès l’heure de la buse, F68.10, que vous ne désiriez que dominer. »
    Pourtant, je ne cherche qu’à me faire dominer ! Je veux trouver quelqu’un qui me fasse rendre gorge, à moi et à toutes mes croyances ! Détruisez ma position ! Je n’attends que cela
    « Vous nous le confirmez en prenant d’autorité le contrôle des hors-sujet, et il est piquant de remarquer qu’à propos de l’antisémitisme, vous tentiez d’expulser la marque du messie, ne pouvant que ravaler ceux qui ont saisi ce que vous êtes incapable de ressentir au comportement sectaire dont vous faites montre ici. »
    Je ne suis pas familier avec le concept de « marque de messie ». J’ai l’impression que le concept vient de Pascal (bien qu’elle semble initialement provenir de Philippe de Mornay dans son Avertissement aux Juifs sur la venue du Messie, page 102), mais détrompez-moi s’il le faut. Mais sur le fond, oui, je récuse toute interprétation théologique ou parathéologique du génocide nazi.
    Quant à l’accusation de comportement sectaire, je ne la prendrai au sérieux que lorsque vous m’aurez montré que mon comportement correspond aux critères du modèle BITE. Sinon, il faudra que vous m’en raffiniez le sens.
    « Continuez donc à persécuter en rond, vous êtes, sous les vivats de tous les Lodi qui ne savent que se mordre la queue, eau torrentielle au moulin de ma démonstration. Je vous en remercie. »
    Mais je ne persécute personne ! (Sauf Elusen, peut-être…) Je fais simplement mien ce constat de Sam Harris à 28:58:
    « Il y a suffisamment de gens qui se plient en quatre pour ne pas offenser sur ces sujets [i.e. la religion], et ce dont nous avons besoin, ce sont de plus en plus de gens qui disent: « Écoutez, nous pouvons tous avoir la couenne un peu plus dure que cela, car nous en payons le prix, du politiquement correct. Nous en payons le prix de ne pas être totalement franc. » Et c’est simplement objectif que cela s’applique au sujet précis qui nous concerne [i.e. la morale], mais cela s’applique en fait à tout: tout est clivant. C’est un fait objectif que nous payons un prix immense et généralement non reconnu – et, je dirais, totalement inutile – en respectant ce concept de Révélation, l’idée que l’un de nos livres a une origine qui n’est pas simplement humaine. Et au moment où vous mettez un peu de pression sur cette croyance, vous êtes déjà sur le terrain de la profonde offense vis-à-vis de milliards de personnes. » — Sam Harris
    Et je pense que cela doit cesser.

  195. Vous faites de la théologie, F68.10, et parlez donc de ce que nous ne connaissons pas. C’est donc une imposture.
    La réalité du Christ est humaine, et comme duvent je comprends la théorie du chaos… par hasard, ce à quoi je me permets de rajouter, car fécondé par l’instinct de son intuition féminine, le hasard de la nécessité.
    L’amour peut tout, même se passer de genau, car l’absence est résurrection au cœur de celui qui aime, preuve irréfutable de la vie éternelle.
    Qu’on me pardonne, mais prendre cette vérité pour du prosélytisme est niaiserie.

  196. @ duvent 10h14 (@ Mitsahne)
    « Avez-vous remarqué qu’aussitôt que votre diatribe a été connue, un chien galeux surgi d’on ne sait où s’est précipité à votre suite, s’est couvert de vos hauts faits, et a voulu, car il est d’un grand courage, bardé crânement de la fameuse charte du blog, former un « club » ?
    Je suis flatté d’être assimilé par vous à un « chien galeux » sorti, qui plus est, « d’on ne sait où ». Parce que si vous saviez d’où je sors, j’aurais été sans doute exonéré d’une partie du qualificatif ?
    Votre valeur ajoutée est quasi nulle sur ce blog et votre pseudo vous décrit parfaitement !

  197. @ Aliocha
    « Vous faites de la théologie, F68.10, et parlez donc de ce que nous ne connaissons pas. C’est donc une imposture. »
    Il n’est nul besoin d’être croyant pour faire de la théologie. Parler de ce que nous ne connaissons pas est une part essentielle de la recherche (scientifique ou pas). Que ce soit au sens actuel du terme, ou au sens de l’audace d’un Bolzano, ou même bien avant. Je ne perçois pas l’imposture.
    « La réalité du Christ est humaine, et comme duvent je comprends la théorie du chaos… par hasard, ce à quoi je me permets de rajouter, car fécondé par l’instinct de son intuition féminine, le hasard de la nécessité. »
    Pour moi, le terme de théorie du chaos a un sens précis, et j’ai d’ailleurs quelques questions à poser à des experts à certains sujets… Quant à la réalité du Christ, humaine ou pas, nous en revenons à la question de son historicité.
    « L’amour peut tout, même se passer de genau, car l’absence est résurrection au cœur de celui qui aime, preuve irréfutable de la vie éternelle. »
    J’ai vraiment du mal avec ce type de discours. On dirait du Jakob Böhme au sujet de l’Ungrund dans Mysterium Magnum.
    « Qu’on me pardonne, mais prendre cette vérité pour du prosélytisme est niaiserie. »
    Je ne vous accuse pas de prosélytisme. Je souhaite simplement faire passer le message qu’il est possible de parler de nombre de sujets sans avoir besoin d’être d’accord sur des points de base théologiques. Ils ne sous-tendent pas l’intégralité des discussions nécessaires dans la société.

  198. Relisez donc la buse, l’historicité n’entre pas en ligne de compte en ce qui concerne la révélation, qui est littéraire, et ne s’inscrit dans l’histoire que par l’évolution qu’elle a engendrée, la domination historique de l’Occident chrétien, arrivée à son terme car elle en a perverti le sens, pourtant fondement de ses lois.
    Le reste est bataille d’expert et perte de temps, nos concitoyens juifs en font les frais, et l’Occident ne pourra s’inventer un avenir qu’en imaginant un retour à ses fondamentaux, lui permettant de mettre en lumière pourquoi il a dominé au nom des textes qui dénoncent la domination, entraînant le monde dans deux conflits mondiaux épouvantables.
    Cela ne me gêne en aucune manière que l’on prenne le Christ pour un personnage de roman, dans la mesure où l’on entend que l’apocalypse que son message a engendrée est une révélation sur le fonctionnement humain et sa nécessité de persécution.
    On peut essayer de recoudre le rideau de tous les temples, celui de l’historicité notamment, l’entreprise sera vaine car le ressort est dévoilé, et tous ceux qui tentent de faire de la divinité une construction violente, ne savent qu’avouer qu’elle n’est qu’une image d’eux-mêmes qu’il est désormais impossible de dissimuler, et comme à cache-cache, ils se voient attrapés par celui qui les cherche :
    Vu, F68.10

  199. @ caroff | 08 février 2020 à 12:21
    « Votre valeur ajoutée est quasi nulle sur ce blog et votre pseudo vous décrit parfaitement ! »
    Merci, votre compliment me rassure ! « Quasi », quelle chance, ça aurait pu être « totalement »…
    Pour le choix de mon pseudo je me suis tenue au plus près de la réalité, et je vois grâce à vous que ce choix est excellent.
    Après une histoire de chiens, une histoire de chats :
    https://www.youtube.com/watch?v=kbgfPqRp_3I

  200. Allons, allons, Caroff, ne vous fermez donc pas aux souffles de l’Esprit :
    Va-t-elle réaliser sa promesse ?
    Ô souffle léger du vent !
    Va dire aux antilopes du Nejd
    Que je remplis l’engagement
    Dont elles ont connaissance.
    Et dis à la jeune fille noble de la tribu
    Que notre rendez-vous est à l’enceinte sacrée,
    À l’aurore du jour du samedi,
    Sur les collines du Nejd,
    Sur le promontoire rouge,
    Tout près des monticules,
    À la droite des ruisselets,
    Et vers le repère solitaire.
    Si ce qu’elle dit est vrai,
    Et qu’elle ressent pour moi
    L’obsédant désir
    Que je ressens pour elle,
    Alors, dans la touffeur de midi,
    Sous la tente, en secret,
    Nous nous rencontrerons,
    Pour accomplir complètement la promesse.
    Nous nous révélerons la passion
    Que, l’un pour l’autre, nous éprouvons,
    Ainsi que l’âpreté de l’épreuve,
    Et les douleurs de l’extase.
    Est-ce phantasmes incohérents,
    Ou bien rêves prémonitoires,
    Ou encore propos de tous les jours
    Dans lesquels mon bonheur repose ?
    Il se peut que celui qui stimule les désirs
    Les réalise vraiment ;
    Leurs jardins alors m’offriraient
    La cueillette des roses.
    Pour Ibn’Arabi, la jeune fille est persane, arabe, juive ou chrétienne, qu’importe, juste digne d’être aimée.
    Et le vent, Caroff, qui ne sait souffler qu’où il veut, est le véhicule de la parole sainte : Chut ! Écoutez.

  201. @ Aliocha 7h39
    @ duvent 10h 39
    « Et le vent, Caroff, qui ne sait souffler qu’où il veut, est le véhicule de la parole sainte : Chut ! Écoutez. » (Aliocha)
    Cave canum !
    L’insulte n’est pas parole de sainteté !

  202. @ Aliocha
    « Relisez donc la buse, l’historicité n’entre pas en ligne de compte en ce qui concerne la révélation, qui est littéraire, et ne s’inscrit dans l’histoire que par l’évolution qu’elle a engendrée, la domination historique de l’Occident chrétien, arrivée à son terme car elle en a perverti le sens, pourtant fondement de ses lois. »
    Soit Jésus est historique, et il nous faut ensuite évaluer les prétentions divines qu’on lui attribue. Soit il n’est pas historique, et il nous faut expliquer le simple fait que nous ayons au 21ème siècle des traces telles que les quatre évangiles. Qui les a écrit et pourquoi, si Jésus n’est pas historique? Dans un contexte de guerre juives sur plusieurs siècles [colossale polémique]? Ne serait-ce que sur le plan de l’histoire, la question n’est pas négligeable.
    De surplus, vous assénez que la « domination historique de l’Occident chrétien » (que nous pourrions relativiser…) résulte de fondements chrétiens. C’est un type de prédestination que je rejette. Et plus important, vous affirmez, et c’est le point nodal qui nous différencie [chapitre 4, page 48], que la législation se doit d’être de commande divine, en l’occurence chrétienne.
    Que ce soit du littéralisme ou du symbolisme, cela signe le refus de permettre à des athées de participer à l’activité législatrice. Je récuse ce point, et comme vous le faîtes dépendre d’une justification par le symbolique, il est de mon devoir de vous demander quelles sont vos bases justificatrices du symbolisme. J’ai mentionné Pascal; vous n’avez pas répondu. J’ai mentionné Jakob Böhme; vous n’avez pas répondu. Je me vois donc obligé d’être un peu insistant sur ce point.
    « Le reste est bataille d’expert et perte de temps, nos concitoyens juifs en font les frais, et l’Occident ne pourra s’inventer un avenir qu’en imaginant un retour à ses fondamentaux, lui permettant de mettre en lumière pourquoi il a dominé au nom des textes qui dénoncent la domination, entraînant le monde dans deux conflits mondiaux épouvantables. »
    Je ne vois pas pourquoi nous aurions besoin d’un retour aux fondamentaux chrétiens. Il y a d’autres textes et traditions qui dénoncent la domination. Les jaïns par exemple. Cela n’a pas suffi à entraîner une domination mondiale du jaïnisme… Votre argument est donc pauvre. L’élaboration d’une morale mondiale contemporaine peut parfaitement s’établir sans recours aux textes traditionnels religieux.
    « Cela ne me gêne en aucune manière que l’on prenne le Christ pour un personnage de roman, dans la mesure où l’on entend que l’apocalypse que son message a engendrée est une révélation sur le fonctionnement humain et sa nécessité de persécution. »
    Je ne concède pas le point sur le « fonctionnement humain » ou la « nécessité de persécution ». Il m’en faut plus pour renoncer à l’idée que nous ne sommes pas condamnés à nous persécuter dans la stupidité.
    « On peut essayer de recoudre le rideau de tous les temples, celui de l’historicité notamment, l’entreprise sera vaine car le ressort est dévoilé, et tous ceux qui tentent de faire de la divinité une construction violente, ne savent qu’avouer qu’elle n’est qu’une image d’eux-mêmes qu’il est désormais impossible de dissimuler, et comme à cache-cache, ils se voient attrapés par celui qui les cherche : Vu, F68.10 »
    Je n’en vois toujours pas le ressort. Quant à la divinité, je ne vois pas en quoi affirmer son caractère fictif serait une « construction violente ».
    Et je ne joue pas à cache-cache. Je fais même de l’exhibitionnisme rationaliste à la demande.
    On arrête ?

  203. « Quoi qu’il en soit de ces filtres, il faudrait plutôt dire grâce à ces témoignages, une parole susceptible de « sauver » le monde nous parvient. Elle invite non seulement à aimer jusqu’à l’ennemi mais à reconnaître que cet ennemi est, lui aussi, habité de Dieu et peut libérer l’autre de ses aliénations, de son égoïsme, du cycle infernal de la violence. Ce message, l’historien constate qu’il n’est proposé par aucune autre civilisation. Matthieu dit qu’il est divin, qu’il a été pleinement vécu par un homme et qu’on peut le voir à l’œuvre à travers ceux qui, explicitement ou non, en vivent aujourd’hui. Jésus est mort. Mais, selon la foi transmise par Matthieu et selon une expression qui lui est propre, on le rencontre chaque jour, sans même le savoir, chaque fois que quelqu’un pardonne, qu’il partage son repas avec son voisin, qu’il accueille l’étranger, qu’il visite le prisonnier : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Seul ce Jésus ressuscité est tangible. C’est alors que l’historien laisse la place au croyant. »
    https://www.editionsartege.fr/livre/fiche/jesus-selon-matthieu-9782249624421
    Ce livre est passionnant et décrit la construction littéraire du texte.
    Les athées peuvent évidemment participer à l’activité législatrice, dans la mesure où ils reconnaissent qu’eux aussi justifient leur position sur un fondement symbolique, eux aussi définissent une position qui est une croyance, ne discriminant pas d’entrée celui qui pensent différemment, lui prêtant au passage la marque de la buse, et c’est notre point d’achoppement, avoir un bouc c’est ne pas savoir qu’on l’a, c’est ce ressort que je vous vois ne pas voir:
    vu, F68.10

  204. @ Aliocha
    Je vais faire un peu de lecture. Ne serait-ce que par respect argumentatif envers vous. Je ne vous cache pas que le parcours des auteurs, Colette et Jean-Paul Deremble, à la Catho de Paris me laisse augurer d’un parti pris. Et j’aurai des remarques assez cassantes à vous asséner sur le reste de votre propos, si vous n’y voyez pas d’inconvénients. Notamment sur les conditions que vous posez aux athées pour participer à l’activité législative. J’espère simplement que vous appréciez débattre…

  205. La réalité évangélique n’est pas que catholique, et pour aider à ne pas être hors-sujet en ramenant le débat sur l’historicité, voici un article du Point qui illustre ce que révèle la connaissance anthropologique du religieux, dévoilant le mécanisme du bouc émissaire, je le copie-colle car il est en accès payant :
    Gernelle – Comment BlackRock a remplacé Rothschild dans le rôle de bouc émissaire
    « Le vrai débat va commencer : lapidation, bûcher, supplice de la roue ou ébouillantement ? Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock est officiellement le nouveau bouc émissaire français.
    Après les diatribes complotistes venues du Rassemblement national, de la France insoumise et même du Parti socialiste, il y eut une tentative d’envahissement de ses locaux parisiens par la CGT et SUD début janvier. Cette fois-ci, ce sont des militants se disant écologistes qui ont saccagé ses bureaux, en profitant pour inscrire sur les murs des slogans aussi profonds que « BlackRock assassins » ou « il n’y a pas d’écologie libérale ».
    On pourrait rire de tout cela. Car être anticapitaliste n’empêche pas de travailler un petit peu : BlackRock est certes un géant de gestion d’actifs mais, dans le monde de la finance – qui ne compte pas que des anges –, il ferait plutôt figure de Bisounours, avec son engagement sur le développement durable. Si nos amis d’extrême gauche veulent de vrais pirates de la finance, il est facile de leur en présenter. On pourrait aussi se gausser du slogan « il n’y a pas d’écologie libérale », tant son inverse, l’écologie collectiviste, a fait ses preuves avec Tchernobyl ou l’assèchement de la mer d’Aral qui, comme on le sait, sont le fruit de la course aux profits boursiers…
    Et dire qu’on se remettait à peine de la gentille blague précédente sur BlackRock… La société aurait, selon nos Torquemada du dimanche, rédigé en sous-main la réforme des retraites. Pas de chance, l’américain est un nain de l’épargne-retraite sur le marché français, loin derrière des entreprises nationales que personne n’a accusées…
    Cet étalage d’inculture économique pourrait étonner mais est en réalité d’une grande banalité. On apprend à la lecture du formidable livre du philosophe et anthropologue René Girard intitulé Le Bouc émissaire (1) que les faits ne comptent pas dans ces cas-là : « La foule, par définition, cherche l’action mais elle ne peut pas agir sur les causes naturelles. Elle cherche donc une cause accessible et qui assouvisse son appétit de violence. »
    BlackRock, comme réincarnation du mythe œdipien ?
    Étudiant les « stéréotypes de la persécution », Girard note que celle-ci répond à des crimes récurrents – qu’ils soient réels ou imaginaires – comme l’inceste, le parricide ou l’empoisonnement, mais que ce critère n’est pas indispensable. La rage des foules se contente souvent de « l’appartenance des victimes à certaines catégories particulièrement exposées à la persécution. » Girard évoque les minorités ethniques ou religieuses – les juifs sont souvent les premiers visés – et les handicapés, mais précise qu’à « la marginalité des miséreux, ou marginalité du dehors, il faut ajouter une seconde, la marginalité du dedans, celle des riches et des puissants. »
    Girard étudie sous cet angle le mythe d’Œdipe chez Sophocle dans Œdipe roi. Celui-ci doit être chassé car la peste ravage Thèbes, et qu’il est préposé à la sanction, ayant tué son père et épousé sa mère… Le coupable désigné présente de surcroît tous les « signes victimaires » : « Il y a d’abord l’infirmité : Œdipe boite. Ce héros d’autre part est arrivé à Thèbes inconnu de tous, étranger en fait sinon en droit. Finalement, il est fils de roi et roi lui-même, héritier légitime de Laios. Comme tant d’autres personnages mythiques, Œdipe s’arrange pour cumuler la marginalité du dehors et la marginalité du dedans. Comme Ulysse à la fin de l’“Odyssée”, il est tantôt étranger et mendiant, tantôt monarque tout-puissant. »
    BlackRock, comme réincarnation du mythe œdipien ? Il s’agit d’une entreprise étrangère (Girard cite d’ailleurs l’antiaméricanisme dans ses « signes de sélection victimaire ») réputée tentaculaire – donc difforme ? – et surtout riche (près de 7 500 milliards de dollars sous gestion)… « Le moindre regard sur l’histoire universelle révèle que les risques de mort violente aux mains d’une foule déchaînée sont statistiquement plus élevés pour les privilégiés que pour toute autre catégorie », écrit René Girard.
    Le gestionnaire d’actifs new-yorkais a tout pour lui. Il a – pour l’instant – remplacé dans les slogans bileux le suspect habituel Rothschild, accusé de tout et n’importe quoi ces derniers temps, que ce soit pour s’en prendre à Emmanuel Macron ou pour des motifs moins avouables. Quoi qu’il en soit, le bouc émissaire nouveau est arrivé. Le mécanisme, lui, est antédiluvien.
    « Ce que je condamne c’est BlackRock », a dit sur France Inter Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Ecologie les Verts, concédant à peine que les dégradations dans les locaux du gestionnaire d’actifs américain étaient « idiotes ». Sait-il qu’il est en train de rejouer du Sophocle ?
    1. Grasset. 1988.
    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/etienne-gernelle/gernelle-comment-blackrock-a-remplace-rothschild-dans-le-role-de-bouc-emissaire-11-02-2020-2362181_782.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Matinale%5D-20200212

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *