Nicolas Sarkozy, un étrange modérateur…

La polémique liée aux propos de Nadine Morano semble enfin terminée. Cette dernière n’est plus la candidate LR pour les régionales en Meurthe-et-Moselle et Valérie Debord a pris sa place. Celle-ci aura-t-elle la simplicité et la chaleurs humaine, l’énergie roborative et appréciée, de l’autre ? Un pari qui n’est pas sûr d’être gagné même si l’esprit libre qu’est Bernard Debré pense le contraire.

Cette controverse, malgré l’unanimité apparente de la commission d’investiture LR, projette tout de même une singulière et trouble lumière sur le comportement et la psychologie de Nicolas Sarkozy.

Il est permis de penser que son influence sur cette instance a été décisive. Il suffit, sur ce point, d’écouter Christian Jacob qu’on n’imaginait pas aussi obéissant au point d’imputer à Nadine Morano la responsabilité de son exclusion. Comme si la maladresse et la bonne foi de celle-ci imposait cette extrémité (Le Figaro).

Pourquoi, au-delà même des militants de LR dont beaucoup ont été choqués par cette répudiation, éprouve-t-on un malaise, comme si quelque chose d’injuste, d’illégitime s’était produit ?

D’abord la référence à Charles de Gaulle, sauf à la considérer de pure forme de la part de Nadine Morano, a troublé et a largement atténué la réprobation de son propos.

Surtout, cette manière, pour tous les pavillons politiques, d’invoquer les mânes du Général, comme s’il était devenu la propriété de tous les partis alors qu’il les détestait tous, y compris le sien, est apparue contradictoire avec la volonté de renvoyer les citations qu’on lui prêtait dans une France qui n’aurait plus eu aucun rapport avec la nôtre. Alors qu’à bien y réfléchir, c’est précisément leur actualité qu’on aurait dû admettre.

Mais la gêne, j’en suis persuadé, résultait d’autre chose.

Du fait que Nicolas Sarkozy se posait en modérateur et en juge des propos de Nadine Morano même si président de LR, il en avait statutairement le droit. Mais était-il légitime dans ce rôle ?

Il avait lui-même, en 2012, déjà prononcé le mot »race ». Surtout, durant son quinquennat, il avait multiplié provocations et grossièretés, des plus anodines aux plus graves, en ne s’étant jamais excusé, sauf pour le Fouquet’s et le « casse-toi pauvre con » à la toute fin de son mandat, et en ayant de surcroît puisé dans le vivier du FN, pour remonter son retard, bien au-delà de ce que la décence républicaine aurait dû l’autoriser à faire.

Depuis son retour dans la vie publique active – il l’avait exclu lors de sa défaite – et son élection à la tête de LR, on ne peut pas soutenir que son opposition a été de finesse et de dentelle même si, pour ma part, je n’ai pas été choqué par le terme « chienlit » qui n’était pas inadapté à l’état de la France, aux scènes honteuses d’Air France et aux permissions de « sortie sans rentrée », avec crimes et délits entre-temps !

L’apothéose dans le ridicule a été atteinte quand Nicolas Sarkozy a invité ses troupes et les responsables de son parti à « maîtriser leur langage » quand il aurait dû se souvenir qu’un maître n’est écouté que s’il a donné l’exemple de ce qu’il conseille. Il était si conscient de cet avertissement incongru et décalé, de sa part, qu’il a laissé Brice Hortefeux, par peur de s’énerver trop, tenter de renouer à sa place avec Nadine Morano (Obs).

Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c’est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité !

L’ancien président de la République a beaucoup de qualités mais on a le droit de lui dénier, sans l’offenser, une faible aptitude à la mesure et à la délicatesse verbales…

Dans son rapport avec Nadine Morano et la péripétie médiatique et politique qui l’a concernée, il y a quelque chose de plus navrant.

Il était possible, pour une personne intelligente et courageuse, d’exprimer à Nadine Morano ce qui devait lui être dit et sur son imprudence dans le contexte où elle s’était trouvé. Et, en même temps, de ne pas céder à la pression de la bienséance de gauche, qui a si bien prospéré qu’elle a affecté en profondeur les attitudes et les timidités intellectuelles et sociales de ses adversaires.

Ce n’est même pas la difficulté technique, pour le président de LR, de sanctionner avec moult protestations de conscience Nadine Morano et, à la fois, de continuer à se présenter comme un adepte de la liberté d’expression et d’une audace bienvenue. De se situer entre soumission convenue ou droite honorable.

Un autre que Nicolas Sarkozy blâmant Nadine Morano n’aurait pas contraint l’opinion à se dire dans un sarcasme : « Mais il se moque du monde! ». Pas lui, pas pour ça !

Au fond son tempérament est celui d’un faible qui donne le change. Cette faiblesse est en effet compensée parfois par l’excès inverse : une outrance dans la forme pour faire impression, pour que cette personnalité soit perçue pour ce qu’elle n’est pas : une force tranquille, sûre d’elle, résistante et équilibrée. Je comprends si bien ce caractère parce qu’en certaines circonstances je tombe dans le même travers…

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Voir les Commentaires (75)
  1. Sarkozy est sans doute un excellent tribun, mais les autres sont plutôt pas très bons, voire mauvais. Excellent tribun tendance camelot avec une faiblesse énorme, il veut être aimé, il veut qu’on l’aime… et cette faiblesse est un handicap reconnu de tous ceux/celles qui constituent son premier cercle et aussi de tous les observateurs qui se souviennent.
    A force de vouloir plaire à tout prix, à forme de vouloir être aimé de tous, de toutes, à force de s’adapter à son public, il devient incohérent… mais il n’est pas à une contradiction près : sa main droite ignore ce que dit et fait sa main gauche !
    Monsieur Bilger a été le tout premier – il y a de longs mois – à titrer ou commencer l’un de ses billets par « Sarkozy a changé, il est pire qu’avant ».
    Cet épisode Morano a été/est dévastateur, le niveau 000 de la politique !

  2. Xavier NEBOUT

    Après avoir participé au lynchage médiatique de JMLP pour des questions de « détail », N. Sarkozy et associés ne pouvaient pas faire moins que Marine LP en excluant celui ou celle dont les propos imprudents mettent la réussite électorale de leur parti en péril.
    Le problème n’est pas en effet de confronter des grossièretés de langage somme toute moins vulgaires que « On n’est pas couché », que de faire preuve de courage intellectuel.
    Oui, la France est un pays de race blanche qui tolère volontiers une part de non blancs, un pays chrétien qui tolère volontiers l’Islam, mais qui ne peut supporter le dépassement d’un certain pourcentage de non blancs et de non chrétiens sans perdre son identité et courir par là même vers une guerre civile.
    Que se passera-t-il en effet lorsque l’Islam à la spiritualité primaire mais efficace, dominera une Eglise catholique-ONG de tout et n’importe quoi, ayant oublié le sens même du mot spiritualité ? Que se passera-t-il lorsque des municipalités seront tenues par un Islam dominant et qui comme par hasard, ne sera plus « modéré ».
    J’ajouterai que l’on peut supporter un certain pourcentage de fripouilles dans ses élus, mais qu’au-delà, un peuple aspire à la dictature totalitaire d’inspiration mythique ou religieuse.

  3. Marc Ghinsberg

    Quelques remarques décousues sur votre billet.
    « Comme si la maladresse et la bonne foi de celle-ci imposait cette extrémité », dites-vous en parlant de Nadine Morano. Je récuse pour ma part le terme de maladresse. Si c’était le cas, Nadine Morano aurait eu largement le temps de se reprendre. Nicolas Sarkozy lui a offert plusieurs occasions de s’excuser. Elle a réitéré, et confirmé ses propos à plusieurs reprises, refusant de considérer qu’il s’agissait d’une « maladresse ».
    Les références au Général de Gaulle de part et d’autre me paraissent ridicules. J’admire le de Gaulle du 18 juin, j’admire le fondateur de la Ve République, l’inspirateur de la constitution que l’on devrait s’abstenir de modifier à tout bout de champ. Mais de là à le sanctifier et considérer comme paroles d’évangile tout ce qu’il a pu dire, non. Il lui est arrivé comme à chacun de nous de dire des bêtises (chacun aura compris que j’aurais volontiers utilisé un autre terme). Et pour une fois encore citer le nom de Brassens, il faut se souvenir que durant le mandat du Général, nombre de chansons du poète étaient interdites à l’antenne et qu’à cette époque le journal télévisé passait à la censure du ministère de l’Information.
    L’affaire Morano me semble emblématique du dilemme dans lequel se trouvent « Les Républicains ». Aller récupérer les électeurs du FN en empruntant ses thèmes et son vocabulaire comme le fait Nadine Morano, mais avec le risque de se couper des centristes qui ont beaucoup pesé dans cette affaire ou combattre de front le FN en risquant de voir les électeurs les plus à droite continuer à rejoindre Marine Le Pen. On voit bien que Nicolas Sarkozy est écartelé entre ces deux stratégies.
    Enfin je voudrais saluer votre chute en forme de confession :
    « Au fond son tempérament est celui d’un faible qui donne le change. Cette faiblesse est en effet compensée parfois par l’excès inverse : une outrance dans la forme pour faire impression, pour que cette personnalité soit perçue pour ce qu’elle n’est pas : une force tranquille, sûre d’elle, résistante et équilibrée. Je comprends si bien ce caractère parce qu’en certaines circonstances je tombe dans le même travers… »
    C’est sans doute ce qui fait que certains de vos contradicteurs que vous irritez, parfois que vous choquez et qui vous irritent sûrement, continuent de vous apprécier.

  4. Sarkozy se trouve dans la posture du « parrain » qui ne peut éviter la sanction pour une fidèle capo…
    La mort dans l’âme, il s’oblige à la destituer…
    Maintenant, imaginons que Nadine Morano ait tenu ces propos il y a quinze ou vingt ans. Qui aurait bougé l’oreille ?
    C’est qu’aujourd’hui tous les micros et les caméras sont braqués sur celles et ceux susceptibles de dire tout haut ce que tout le monde, ou presque, pense tout bas !
    Morano qui n’est pas née de la dernière pluie savait fort bien ce qu’elle disait et qui, au fond, n’est qu’un truisme.
    Chez les LR, il y a une masse non négligeable d’élus qui n’ont pas envie de se faire tondre la laine sur le dos par le FN avant de réagir. Ces élus savent, en outre, que la base militante ne se pince pas autant le nez que ceux qui la représentent.
    Dans le même temps, les LR semblent influencés par le courant centre droit-ventre mou interne (Juppé par exemple ou l’intégrale NKM) et externe (alliance UDI-Nouveau Centre), d’où la décision inévitable de NS qui n’a qu’une carte dans son jeu : celle du vieux sage souhaitant apaiser…
    Mais le risque est qu’il se juppéise jusqu’à en devenir inaudible.
    Pour continuer d’exister pour la primaire, il doit poursuivre sur le chemin des réformes y compris sociétales, dans un environnement politico-médiatique où toute parole est pesée au trébuchet de la lutte antiraciste.
    D’autres dérapages sont à prévoir dans son camp, ce qui rendra sa posture d’homme au-dessus de la mêlée, « qui a beaucoup changé », de plus en plus inconfortable puisqu’il doit exister dans l’iconoclastie !!

  5. Si Sarkozy avait tenu les propos de Mme Morano qui sont des vérités indéniables quoi qu’en disent les gauchistes et les droites mollasses, il aurait été conforté et approuvé par les vrais citoyens Français de la vraie France blanche chrétienne qui sont toujours majoritaires chez nous ; mais vouloir endosser la soutane de procureur gauchiste en diabolisant Morano est un aveu de faiblesse, passagère j’espère, pourvu qu’il se ressaisisse et qu’il se remette dans le droit chemin de la seule ligne de conduite à adopter pour redorer le blason de la France salie par la gauche : la ligne Droite rectiligne qui fait son succès habituel. Laissons les veuleries idéologiques à la gauche !

  6. Bonjour Philippe,
    « Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c’est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité ! »
    Joli petit tacle sur Nicolas Sarkozy. Remarquez ce n’est pas moi qui vous en ferais grief. L’ancien président a fortement tendance à jeter comme des kleenex usés ceux et celles qui l’on accompagné au cours de sa campagne présidentielle de 2007 et durant tout son séjour à l’Elysée, avec une ingratitude assez stupéfiante.
    Il faut bien reconnaître qu’au PS au moins, on sait récompenser les services rendus et on arrive toujours à recaser les H et F politiques en bout de course. Le CESE et quelques autres comités Théodule sont là pour leur assurer une fin de parcours confortable.
    Il est à noter que l’ancien président a profondément modifié ses troupes depuis qu’il est devenu le président de L.R. et qu’il brigue un second mandat en 2017.
    Aux petits fantassins prêts à aller au casse-pipe au moindre petit signe de lui pendant la campagne de 2007, et dont Nadine Morano est le premier nom qui vient à l’esprit, il a préféré s’entourer de personnalités plus nuancées, bien que ne partageant pas vraiment ses idées. Je pense notamment à NKM et Laurent Wauquiez qui sont devenus ses principaux « collaborateurs » à L.R. et qui, culturellement parlant, sont aux antipodes de Nadine Morano. Je ne me limite pas aux diplômes bien sûr, mais surtout dans la façon de s’exprimer beaucoup plus « académique ».
    Certes N.M. a à son actif quelques maladresses, mais remplacer le bon petit soldat qui l’a servi aveuglément (sans doute un peu trop) dès 2007 de la tête de liste en Meurthe-et-Moselle pour les élections régionales, me paraît très sévère.
    D’autant que cette décision risque d’être contre-productive car elle coupe Nicolas Sarkozy d’une certaine partie de ses électeurs. Electeurs qui se reconnaissent sans doute plus dans les prises de positions de Nadine Morano, franches et directes, bien que maladroites, que dans les siennes, louvoyantes et opportunistes avec des élans moralistes pas du tout convaincants quand on écoute certains de ses propos prononcés tout au long de son parcours.

  7. Laurent Dingli

    Je partage votre analyse. Il faudrait peut-être évoquer aussi le calcul politique de Nicolas Sarkozy, notamment sa volonté d’obtenir le soutien d’une partie des centristes, même très minoritaire, dans la perspective des primaires. Mais, ce faisant, son discours n’apparaît pas crédible pour une frange non négligeable de la droite. Quant à son attitude envers Nadine Morano, elle semble tout à fait déplacée, du moins aurait-il pu régler cette affaire avec la modération que vous suggérez.
    J’apprécie au passage l’humilité dont vous faites preuve. Avec votre seuil de tolérance très élevé à l’égard des critiques parfois acerbes qui vous sont adressées, c’est l’une des qualités majeures qui vous distinguent d’un Me Eolas…

  8. Vous avez raison, Philippe Bilger. La ficelle est tellement grosse !
    Vous eussiez pu ajouter que Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise du verbe reviendrait à imaginer feu Jean Royer (ancien maire de Tours) « aller aux putes ». Sarkozy dit aussi que Hollande est « fini » mais qu’en est-il de sa propre personne dont les sondages d’opinion se confinent – comme ceux de Hollande – dans les couches de gaz de schiste (pour reprendre son brillant trait d’esprit)… Et c’est comme cela depuis bientôt un an, chaque flèche qu’il délivre contre le pouvoir en place lui revient pleine poire. Pour motif du passif de son passé. Aussi peu reluisant que celui qu’il dénonce avec abondance et indécence. L’introspection et la remise en cause personnelle ? Inconnues au bataillon.
    Vous allez une fois de plus, Philippe Bilger, provoquer une levée de boucliers de tous les sarkophiles patentés du blog. Qu’importe ! Vous n’en n’avez cure, tout empreint que vous êtes de votre légitime indignation. Mais vous allez aussi recueillir le soutien des adeptes majoritaires du ni-ni (ni l’actuel, ni son prédécesseur…).
    Le parti Les Républicains comptabilise actuellement moins d’adhérents (!) qu’il n’en possédait au moment de l’élection de Sarkozy à la tête de l’UMP, il y a presqu’un an. Mais ce n’est pas la faute de Sarkozy qui escomptait un raz-de-marée d’adhésion au nouveau parti sur son nom. Non, c’est la faute de cette félonne de Nathalie Kosciusko-Morizet et c’est la responsabilité de ce scélérat d’Alain Juppé, situés trop à gauche du parti et le faisant savoir. NKM sera virée de la tête du parti au prochain remaniement (parole jugée trop libre, et… candidate aux primaires [offense suprême et crime absolu de lèse-majesté !]).
    L’excellente Nadine Morano—qui, comme homme politique avec un grand H (elle se dénomme ainsi), a su se bonifier comme le vieux vin—sera la pierre tombale de la carrière politique de Sarkozy (car l’épisode Morano ne fait que commencer, en attendant celui de Buisson…). Elle déclare en effet dans Le Canard enchaîné : « Sarko, il a perdu les pédales depuis longtemps. La preuve, en juillet, on ne l’a pas entendu sur la crise grecque, il a préféré aller au Cap Nègre, sans réunir le bureau politique. Et sur les migrants, pareil : il a préféré aller en Corse. Si ça continue, les gens vont finir par lui dire : « Casse-toi, pauv’con ! » »
    Vous avez dit, Philippe Bilger, lors d’une poussée de bile à propos d’un billet sur François Bayrou, que vous saviez pour qui vous ne vouliez pas voter en 2017. Ils (elles) sont légion à partager votre point de vue.

  9. Oui, NS vient de se tirer une balle dans le pied. Les reproches faits à Nadine Morano sont tout à fait injustes. S’est-il trouvé une association, d’habitude prompte à lâcher les chiens plaideurs, pour racistiser les propos ? Même pas, à ma connaissance.
    Il y a beaucoup de Français qui partagent l’opinion de NM. Peut-être parce que c’est une évidence que la France, l’Europe, est blanche d’origine comme l’Afrique est noire (+ou-) de même que la Chine est peuplée d’asiatiques.
    NS vient de perdre des électeurs qui en ont leur claque de l’hypocrisie politique et médiatique. Ils nous mentent sans arrêt et sont grassement payés par nos impôts pour le faire. Quand on les observe parler, malgré une apparente aisance, ils savent que nous savons qu’ils mentent et cela se voit. L’état de la France et son avenir n’est que très secondaire pour eux, le principal c’est leur carrière et leurs émoluments.
    Les Français sont de moins en moins dupes, la pression monte, monte et quand ça explosera – parce qu’il faudra bien rétablir l’équilibre à un moment ou à un autre – ce ne sont pas les détenus en sortie vélo qu’il faudra escorter…

  10. Comme d’habitude les médias ont donné beaucoup trop d’importance à la déclaration d’une députée qui finalement compte peu dans le paysage politique. Sarkozy en a rajouté pour se dédouaner. Tout cela fait vendre du papier et occulte les vraies carences de la France incapable de se réformer. Xavier NEBOUT dans son post de 10:05 résume bien ce que beaucoup pensent tout bas et qu’une majorité redoute, la perte d’identité, la domination d’une religion qui n’est pas la nôtre et le risque d’affrontements entre communautés. Le monde arabe est en pleine fièvre et cette situation est bien inquiétante pour l’Occident. Alors une simple question : qui se souviendra de Mme Morano dans quelques années ? Pas de quoi fouetter un chat !

  11. Franck Boizard

    La déclaration de Nadine Morano n’est nullement une maladresse. C’est une vérité d’évidence.
    Mais la vérité n’a jamais été aussi révolutionnaire qu’aujourd’hui. C’est bien malheureux.

  12. @Achille
    Sarkozy a oublié un principe élémentaire, humilier les serviteurs c’est s’exposer à leur pouvoir de nuisance. Et son ex-ministre députée européenne en est parfaitement capable. Autre principe, surtout à ce niveau, réfléchir avant d’agir. N’est pas stratège qui veut !

  13. « Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c’est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité »
    Comme aurait dit la célèbre mère Denis : « ça c’est bien vrai, ça ! »
    Du reste j’imagine qu’en aparté il a dû dire que Bedos a eu bien raison de la traiter de connasse…
    Mais lorsque vous écrivez « L’ancien président de la République a beaucoup de qualités », ça vous a échappé du clavier ? 😉
    Cette tempête dans un verre d’eau a sauvé Morano qui profilait mal son élection aux régionales, du coup lorsque ce sera perdu avec les nouveaux (et ça le sera) elle va pouvoir pouffer… Mais comme dirait Sarkozy qui n’en loupe pas une : « Nadine Morano a franchi une ligne infranchissable » 🙁
    Comme quoi elle est forte la Nadine. Il aurait dû se méfier le Nico 😀
    @ eileen | 11 octobre 2015 à 09:22
    …Et il va finir comme son ami Johnny par nous faire un dis…cours qui s’intitulera, aussi, « de l’amour » (de l’amuuuur ! yeh ! ;-))
    Je suis bien d’accord avec vous cet épisode Morano est le degré zéro de la politique.

  14. Mary Preud'homme (l'écume des choses !)

    Bien vu caroff (10:17).
    Il est manifeste que Sarkozy a agi, uniquement, en chef de parti. Par conséquent à son corps défendant pour ceux qui connaîtraient un tant soit peu l’homme chaleureux et spontané qu’il est en réalité.
    Avec un centre droit qui avait posé un ultimatum et une gauche qui l’attendait au tournant, il ne pouvait guère agir autrement sans se tirer une balle dans le pied et compromettre l’unité naissante et encore fragile de son nouveau parti.
    Il est aussi fort probable que Nadine Morano ait fini par le comprendre, ayant pris conscience de l’impact négatif que sa petite phrase pouvait avoir sur une opinion versatile et manipulable à souhait, plus prompte à s’indigner pour pas grand-chose qu’à s’intéresser à de vrais problèmes de société.

  15. Depuis deux semaines, le débat fait rage sur un mot de quatre lettres.
    Le moment est venu de revoir, ou réécouter, les propos reprochés à Nadine Morano. Tout se passe comme si elle était partie dans son raisonnement de la constatation d’un état de fait historique dessiné à gros traits pour aller vers un futur qu’elle craint et condamne. Manifestement la description d’un passé que tout le monde connaît a moins d’importance à ses yeux que sa description de l’évolution en cours, de la menace qu’elle représente pour notre pays et de sa volonté personnelle de s’y opposer.
    Mais les …mentateurs de la bonne intelligentsia ont organisé l’excommunication de la « coupable » en escamotant simplement son idée principale.
    On a évité une confrontation entre la vision de N. Morano qui, au nom de la cohésion nationale « n’a pas envie d’une France musulmane » et la conclusion de Y. Moix : « un jour la France pourra être musulmane et ce sera comme ça, ce sera un mouvement de l’histoire. »
    Par quel mystère ces intéressantes perspectives ont-elles échappé au large débat public ? Il nous faut patienter jusqu’aux campagnes électorales.
    Un de mes collègues de l’industrie qui n’était pas un imbécile – il était polytechnicien – sortait un jour d’une réunion avec la direction générale où il avait présenté les prévisions budgétaires de de son secteur. Très déçu : « dès qu’ils voient une mouche, ils se précipitent tous sur elle pour la sodomiser, et pendant ce temps, les éléphants passent ».
    Je ne sais pas pourquoi je rappelle ce souvenir.

  16. Bonjour,
    Je m’attendais plutôt à un billet du style « Morano en service commandé ».
    J’ai cru comprendre que Nadine Morano avait repris une phrase du Général de Gaulle, mais la presse se saisit de la forme et pas du fond.
    Sarkozy se place déjà dans l’optique d’un second tour de la présidentielle contre MLP, alors qu’il n’a même pas atteint le premier tour de la primaire de droite, qu’il cherche encore à supprimer.
    Sarkozy fait ce qu’il a l’habitude de faire, du Sarkozy : et que je propose une chose que j’enlève, et que je mets volontairement le feu pour mieux passer pour le pompier de service.
    Nadine Morano est sacrifiée, mais n’est-ce pas son souhait d’être condamnée telle la pucelle de Domrémy ?
    Philippot va récupérer des voix gaullistes pour son parti, puisque dans le nouveau LR, toute allusion au Général de Gaulle est scandaleuse.
    Sarkozy avait besoin d’une passerelle, il l’a trouvée.
    Sarkozy sacrifie Morano (tu parles Charles), ainsi pourra-t-il nous resservir, si un entre-deux tours de la présidentielle il y a : « souvenez-vous que j’ai été le premier à dénoncer… »
    Bref il va nous servir la Morano comme il nous a servi la suppression de la double peine après avoir vu le film de Tavernier.
    On voudra lui servir Bolloré, il nous répondra Morano, vous verrez.
    Morano, elle, profite de son quart d’heure de gloire et de sa nouvelle notoriété, bien aidé par Guy Bedos.
    Comme le disait Guy Béart « Le premier qui dit la vérité… »
    Cependant, n’oubliez pas que Morano est allée s’expliquer au journal de 20 heures de Bouygues, un autre copain de Sarkozy.
    « Allo Martin, écoute la Morano elle commence à me casser les bonbons, invite-la qu’elle nous fasse pas c..er. »
    Et nous on commente.
    Mais comme disait Coluche, « rigolez pas, c’est avec votre pognon ».
    —————
    Dernière nouvelle. Valérie Trierweiler a envoyé ce mail à Nadine Morano : « Nadine, je tiens à ta disposition l’adresse de mon éditeur ; si tu t’y prends bien, tu peux vendre 400 000 exemplaires. Ma productrice cherchait une suite pour l’adaptation cinématographique de mon livre, ce serait pas mal de fusionner les deux histoires. Je ne sais pas si Canal+ (Bolloré) ou TF1 accepteront de produire. Allez Nadine, on se retrouve à l’Ile de Ré chez Falorni et on en discute. »

  17. Finalement, avec un François Hollande à 12% et un Nicolas Sarkozy qui va faire fuir la moitié de l’électorat de droite, j’en suis à me demander si Marine Le Pen ne va pas monter sur la première marche du podium sans avoir à forcer. Et dire qu’on va devoir se farcir encore la tête de Laurent Fabius qui va venir nous répéter avec la mine d’un employé stagiaire des Pompes Funèbres : « les Français nous ont envoyé un message fort ».

  18. NS le sait bien, il doit faire table rase de son ancienne équipe, trop connotée, trop mal fichue aujourd’hui. Debord c’est du raccroc, elle a été battue à sa dernière tentative, Morano ne lui sert plus à rien, Copé grillé, et tous les autres affidés n’ont pas de tactique.
    Etrangement je ne suis pas d’accord avec ce qui se dit sur lui, je le sens fébrile, très fébrile à l’approche de 2017.
    En fait NS pour l’instant n’a pas fait un choix déterminé de stratégie, il donne des coups de règles sur les doigts de certains, mais dans le fond plus personne n’en veut et il sème le trouble dans son parti. Il ne décolle pas non plus dans les sondages, Pépère se sent pousser des ailes, il sait bien qu’il lui faut jouer le long terme jusqu’au dernier moment. Le plus dur en somme c’est pour nous citoyens car nous sommes au milieu et là de ne voir que la déliquescence absolue de tous les côtés.
    Tant que les déficits ne seront pas réglés, pas de politique de reprise, trop d’impôts, trop de charges alors les problèmes de Morano ou autres, les gens s’en contrefichent. Bruno Le Maire bien discret, en embuscade sans doute, mais a-t-il la pointure suffisante pour doubler tous ses concurrents ? Qui vivra verra mais en attendant ce sont des querelles de cours de récréation qui n’en finissent pas et l’ensemble est plutôt lassant.

  19. Jean le Cauchois

    Cher PB,
    Merci pour ce billet plus politique que les précédents, car il montre votre propre évolution… politique. Je me demandais comment vous alliez passer, disons, d’une critique argumentée mais systématique, à une acceptation réfléchie mais durable. Je suis rassuré et bon nombre de commentateurs avec moi (je n’ai lu, et relu, que les quatre premiers : eileen, Xavier N, Marc G et caroff). Tout le monde semble comprendre et Nadine Morano, et Nicolas Sarkozy, et vous le premier, même en vous donnant l’excuse d’avoir des similitudes de comportement avec lui. Je pense qu’en nous permettant de réfléchir pour la venue de la grande élection entre les caractéristiques des trois principaux candidats probables, nous arriverons à trouver, séparément bien sûr, le choix électoral le meilleur, ou le moins pire. Pour ce qui me concerne, je pense que si François Hollande avait un homme comme Jean-David Levitte, ou même Hubert Védrine, comme conseiller diplomatique à l’Elysée, je serais plus à l’aise pour expliquer « la France et les Français, 2012-2017 » à mes amis étrangers.

  20. Jean-Dominique Reffait

    Pourquoi diable, tout d’abord, attribuer à une « bienséance de gauche » à laquelle céderait de manière inédite N. Sarkozy, la condamnation des propos imbéciles de Nadine Morano ? Suggérez-vous qu’être de droite suppose une tolérance plus grande pour le racisme, seulement modérée par la crainte de déplaire à une bienséance de gauche ? Ne peut-on donc être de droite et récuser la notion de France blanche au nom même des valeurs de la droite : liberté de l’individu, élévation sociale sur les seuls critères du mérite et du travail ? Curieux tout de même que ce soit un homme de gauche qui vous rappelle que, par exemple aux États-Unis, le Républicain Lincoln imposa l’abolition de l’esclavage à un Sud représenté par le Démocrate Davis. Il ne faudrait pas, Philippe, que tout ce qui vous déplaît, y compris à droite, soit nécessairement considéré comme une concession à la gauche et je veux croire que la droite recèle également des valeurs humanistes qui rejettent, au sein de la nation, les distinctions raciales.
    De Gaulle ou pas, l’idée d’une France blanche est une ânerie politique et historique, je l’ai déjà écrit ici : sous les rois, sous les différents régimes successifs, la France s’est définie de multiples façons sauf une, celle de la couleur de peau. Rien à voir avec la gauche. De Gaulle a pu prononcer une telle ânerie dans un contexte tendu et circonscrit. Le grand homme n’est pas infaillible et N. Morano aurait dû s’appliquer cette sage formule des Femmes Savantes :
    « Quand sur une personne on prétend se régler,
    C’est par les beaux côtés qu’il lui faut ressembler;
    Et ce n’est point du tout la prendre pour modèle,
    Ma sœur, que de tousser et de cracher comme elle. »
    Pour autant, je suis bien d’accord avec vous : Nadine Morano est sacrifiée sur l’autel du sarkozysme par son propre grand-prêtre. Nourrie de sarkozysme, elle en a décliné toutes les caricatures et s’en trouve punie par son modèle. C’est fort culotté.
    On aurait compris la sanction visant N. Morano si elle s’était justifiée par une considération strictement politique : qu’importe les propos tenus, puisque les colistiers républicains et centristes ne voulaient plus d’elle et que la menace d’éclatement de la droite était réelle dans la région, elle devait s’effacer. Cuisine politique standard et admissible.
    Mais N. Sarkozy en a rajouté une couche, celle du langage maîtrisé, domaine où vous rappelez que son expertise est fort mince. Il sait que, depuis 2012, il a beaucoup de dérapages incontrôlés à faire oublier et profite, avec cynisme, de cet épisode Morano, pour se poser au moins un court instant en censeur de la parole équilibrée. N. Morano a fait du sarkozysme pur jus quand N. Sarkozy s’échine à le faire oublier. C’est, toute proportion gardée, la même démarche que celle de Marine Le Pen à l’égard de son père : une opération de blanchiment. Le Sarkozy nouveau veut dédiaboliser le sarkozysme ancien et Morano lui en fournit le prétexte inespéré. Je ne doute pas une milliseconde qu’il soit en plein accord avec les propos de N. Morano mais la politique a un autre agenda que celui des idées partagées ou non : il s’agit de gagner les élections, qu’importe sur quelle idée on gagne.
    N. Morano est sans doute trop proche de Sarkozy, celui de 2012, celui qui perd : il fallait casser ce miroir trop ressemblant.

  21. Nicolas S voulait du gros rouge qui tache, Nadine M a servi un gros blanc.
    Elle s’est trompée de couleur. Bon. Mais ce n’est pas pour autant une tache.
    Voir une maladresse dans ses sorties répétées est à mon sens mésestimer Nadine M en sa volonté d’opérer une petite OPA sur une partie des militants de LR, en vue de la primaire si l’on veut bien croire tout ce qu’elle dit. Ce que l’on n’est pas obligé de faire si l’on considère la grande faculté de ce parti à récupérer ses brebis égarées quand des échéances proches l’exigent (se rappeler Christine B qui a su très bien monnayer son revirement après quelques semaines de bouderie).
    Là, le prix sera d’autant plus élevé que le leader n’est plus le maximo qu’il était au temps de sa splendeur, ce qui renforce les chances de Nadine M de gagner sur toute la ligne.
    Et au passage elle a révélé de manière éclatante la chienlit qui règne au parti.

  22. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Vous dites : « De Gaulle ou pas, l’idée d’une France blanche est une ânerie politique et historique, je l’ai déjà écrit ici : sous les rois, sous les différents régimes successifs, la France s’est définie de multiples façons sauf une, celle de la couleur de peau. »
    En voilà une, de belle ânerie !
    Vous parlez d’une époque où la présence d’un noir quelque part était une attraction de cirque, et où il allait de soi qu’il s’agissait d’une race inférieure voire sans âme…
    Et puis enfin, l’ânerie suprême est de dire que les Français ne sont pas racistes car ils le sont comme tout le monde.
    Soit deux magasins de n’importe quoi ouverts de part et d’autre d’une rue commerçante. Sur le pas de la porte de l’une, c’est une blonde qui accueille les clients, et chez l’autre, c’est une pygmée.
    Devinez qui va faire le plus de chiffre d’affaires.

  23. @Laurent Dingli | 11 octobre 2015 à 10:56
    Votre deuxième paragraphe est impayable ! J’adore !
    [ « J’apprécie au passage l’humilité dont vous faites preuve. Avec votre seuil de tolérance très élevé à l’égard des critiques parfois acerbes qui vous sont adressées. C’est l’une des qualités majeures qui vous distinguent d’un Me Eolas… » ]
    – la première partie de la phrase est tout à fait pertinente, et je suis tout à fait d’accord sur cette appréciation du blog de Philippe Bilger (PB) que je salue très cordialement au passage.
    – Mais voilà, la deuxième partie, la chute, elle fait platch, car si le blog de PB est un lieu de débat où il y a des intervenants mais pas d’arbitre, celui de Me Eolas en a un, d’arbitre (et même plusieurs…) :
    C’est la Loi, c’est le Droit, c’est la Jurisprudence, ce sont les Codes, entre autres : Code de Procédure Pénale, Code Pénal, CEDH, etc.
    Et c’est là-dessus que Me Eolas asseoit son argumentation et procède à ses conclusions (qui ne sont ni des avis, ni des opinions, ni des états d’âme – tout à fait légitimes – comme chez PB, mais des CONCLUSIONS au sens juridique du terme).
    On a parfaitement le droit d’être en désaccord avec l’interprétation par Me Eolas d’un Article, mais là, les états d’âme sont prohibés, il faut à son tour ARGUMENTER et ne pas mettre « c’est la faute aux gôchistes » à toutes les sauces !
    Je n’ai jamais lu d’insultes sous sa plume, mais seulement des arguments, même s’ils sont vigoureusement soulignés.
    Les confrères suivent son blog, beaucoup de magistrats, et la très grande majorité des étudiants en Droit.
    Mais pas Laurent Dingli, pauvre Eolas…!

  24. @GLW
    Je le sens comme vous, elle est bien discrète et se la joue plutôt modeste. Le temps et les micro-événements travaillent aussi dans son sens, sans qu’elle éprouve le besoin de battre le linge.

  25. @Gérard B. 18h51
    …sa volonté [celle de Nadine Morano] d’opérer une petite OPA sur une partie des militants de LR, en vue de la primaire…
    Exact… Elle a déjà son slogan pour la primaire, à la droite de l’ex-boss : « Mieux vaut voter pour Nadine que pour Marine. »

  26. Laurent Dingli

    @Deviro
    Si le blog de Sa-Très-Grande-Suffisance Me Eolas est suivi par des juristes captivés, tant mieux pour lui, cela m’est totalement égal. Je n’ai aucune compétence en Droit et, à vrai dire, ne m’y intéresse pas. J’ai parcouru le blog de cet éminent personnage une ou deux fois il y a 7 ou 8 ans parce qu’il avait abordé d’une manière consternante une question qui m’est chère et à laquelle il ne comprenait absolument rien : la biodiversité. J’ai seulement été frappé à cette occasion par son égocentrisme et son étroitesse d’esprit. Il n’a certes pas besoin de moi, comme je n’ai pas besoin de lui. Donc, tout est parfait.

  27. @ Roger L
    Très intéressant. La montée en puissance de Nadine Morano au sein de LR présente un double inconvénient pour N. Sarkozy : d’une part, elle le double sur sa droite aux primaires, lui supprimant un électorat qui, en principe, lui était captif ; d’autre part, du fait du grand barnum d’ores et déjà enclenché, elle rompt la nécessaire sérénité de dirigeant dont il a besoin pour se prévaloir d’être un rassembleur au sein de son parti, anéantissant ainsi tous ses efforts consentis depuis un peu moins d’un an, contre-nature.
    Conclusion : Sarkozy est condamné à faire des courbettes devant son ancienne groupie afin qu’elle se « boutinise » à terme (en d’autres termes, qu’elle « se couche » le moment voulu, comme Christine Boutin, au prix d’une contrepartie). C’est vital pour ne pas passer à la trappe lors de la primaire pour motif d’électorat pris en sandwich.

  28. Je suis surpris par le fait que certains découvrent à l’occasion de l’affaire Nadine Morano la girouette politique qu’est Nicolas Sarkozy. Président et même ministre de l’Intérieur, il a en fonction du jour ou du lieu où il s’exprimait publiquement, dit tout et son contraire avec à chaque fois un langage péremptoire.
    Faire la liste de ses propos tranchants, dont il a dit l’exact contraire dans les jours voire les mois suivants, cela remplirait plusieurs livres. Il est le parfait décalque actuel de certains politiciens des années 1900-1930, qui promettaient avec une sincérité feinte aux agriculteurs l’augmentation du prix du blé et aux habitants des villes une baisse du prix du pain.
    @ Laurent Dingli | 11 octobre 2015 à 21:40
    Désolé je ne suis pas d’accord avec vous au sujet de Me Eolas, bien que je trouve le personnage suffisant et fort malhonnête de faire passer ses idées de gauche en se servant du droit. Mais je lui reconnais volontiers que ses idées et commentaires ne sont pas obligatoirement connotés politiquement. Il fait preuve d’une grande lucidité et montre bien la complexité de certains problèmes sociétaux : prostitution, armement de la gendarmerie, rôle conséquent de Steve Jobs dans la démocratie de l’informatique, etc.

  29. Tout à fait d’accord, Sarko n’est pas un modérateur, loin de là.
    Il souffle constamment sur les braises. Il manque de hauteur de vue. Il est devenu racoleur, adoptant le même comportement que l’extrême droite. C’est lui le responsable de la défaite de 2012 qui a permis à Hollande d’accéder au pouvoir. Quel espoir représente-t-il ? On connaît bien son ‘logiciel’ de pensée et de comportement. Les LR vont droit dans le mur, Sarko n’a pas changé.

  30. Cher Philippe,
    Il faut être sacrément idiot pour confondre le programme de Nicolas Sarkozy et celui des extrêmes.
    Si cela plaît au journalistes d’animer cette confusion, il est triste que vous entriez dans le même jeu.
    La destruction de la démocratie est à l’oeuvre grâce à Hollande et ses toutous de journalistes de gauche.
    Faire monter le FN pour plomber la droite, cette vieille recette de Mitterrand et de Jospin, nous amènera à prendre le fusil pour sauver la démocratie.
    Combien de Français sont prêts à accepter une présidente populiste sans descendre dans la rue, sans mettre un b… monstre, sans condamner les journalistes qui auront organisé ce jeu morbide ? Combien de morts nous attendent sur ce chemin? Ce pacte de Hollande avec le diable est immonde.
    Et bientôt, nous pourrons dire, « Quand je vois un journaliste proche de Hollande dans la rue, je change de trottoir ».
    Et pourtant ils existent, les anarchistes…
    françoise et karell Semtob

  31. Jean-Dominique @ Xavier Nebout

    Ah Xavier Nebout sort du bois, est-ce déjà l’ouverture de la chasse ?
    Qu’il y ait eu évidemment peu de noirs en France sous l’Ancien Régime ne fait pas de doute mais lorsque ceux-ci, par exemple esclaves de Thomas Jefferson en 1784, viennent à Paris, ils sont considérés immédiatement par les lois du royaume comme des personnes libres disposant des mêmes droits que les autres sujets du roi, dans la France continentale. Le Code Noir de Colbert précise, en son article 59 : « Les affranchis ont les mêmes droits, privilèges et immunités dont jouissent les personnes nées libres ». Vous noterez qu’il est question d’affranchis, un statut social, et non de couleur de peau. Je pourrais citer le cas du Chevalier de Saint-Georges que le roi Louis XVI voulut nommer à la direction de l’Académie Royale de Musique. Le roi y renonça en raison de caprices de trois divas et malgré l’approbation de tous les musiciens de cette académie. Louis XVI refusa d’y nommer quelqu’un d’autre en remplacement. A 18 ans, il obtient une charge de contrôleur ordinaire des guerres et un titre d’écuyer, validés sans broncher par le Parlement de Paris. Il fut le compagnon de jeunesse et d’escrime de Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, futur général Dumas, qui intègre le Régiment des Dragons de la Reine. Là encore la couleur n’entre pas en considération. On pourrait citer Toussaint Louverture qui obtint son grade de général de brigade puis de division de ses supérieurs de l’armée française.
    Enfin quoi de plus profondément français que les Trois Mousquetaires ? Couleur de l’auteur, s’il vous plaît de vous le rappeler ?
    Il ne faut pas confondre, cher Xavier, trois concepts fort différents : l’esclavage, le racisme et le statut politique des noirs en France. La France institutionnelle ne s’est jamais définie sur la couleur, jamais. Ce qui n’a pas empêché l’esclavage dans les colonies ni les réactions racistes devant l’ascension de citoyens noirs, expression dans un cas de la particularité institutionnelle et économique des colonies, dans l’autre cas, de l’universelle bêtise humaine.
    Ce qui nous importe n’est pas la couleur des citoyens mais leur loyauté aux principes de notre civilisation. Nos compatriotes antillais sont français depuis plus longtemps que les Savoyards ou les Lorrains et connaissent leurs devoirs envers leurs pays. La question qui nous est posée aujourd’hui n’est pas la pérennité de la race blanche en France (ce dont personnellement je me fiche à un point stratosphérique) mais la capacité des nouveaux Français à se saisir de tout l’héritage de notre civilisation. En un mot comme en cent, je me sens un milliard de fois plus proche d’un jeune cuistot noir qui sait me préparer un bon coq au vin que d’un blondinet normand qui part s’enrôler dans le djihad. L’un est mon compatriote, l’autre est mon ennemi. Une France noire ou métisse qui cite Hugo ou Racine reste la France.

  32. Jean-Dominique @ Xavier Nebout bis

    Xavier Nebout, on ne s’en lasse pas !
    « Soit deux magasins de n’importe quoi ouverts de part et d’autre d’une rue commerçante. Sur le pas de la porte de l’une, c’est une blonde qui accueille les clients, et chez l’autre, c’est une pygmée. Devinez qui va faire le plus de chiffre d’affaires.
    J’ignorais jusqu’à votre révélation le danger pygmée en France !
    Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n’est pas pygmée mais, à vous lire, c’est tout comme). J’ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d’affaires mais la galanterie m’interdit d’être blessant avec la blonde précitée.

  33. Alex paulista

    Ce qui est triste, c’est que chaque homme ou femme politique marginalisé(e) dans son parti a intérêt à lancer une polémique en utilisant un vocabulaire connoté.
    Cela flatte les extrêmes, donne l’impression d’avoir des « balls » (lu ici-même), de proférer un « discours de vérité » alors que c’est de la politicaillerie déconnectée d’une quelconque recherche de solution.

  34. Votre paragraphe conclusif est surprenant, car nous avons tous des points communs avec Sarkozy aussi, quant à nos faiblesses sur le plan de la psychologie, forcément. Ce n’est pas une raison pour lui adresser ce clin d’œil qui semble le réhabiliter en catimini. Dans un autre registre, votre éloge de NKM dans vos écrits ne me semble pas correspondre aux positions que vous défendez dans votre blog. Certains de vos élans peuvent donner un certain vertige chez ceux qui trouvent très régulièrement et avec plaisir, une cohérence dans vos interventions.

  35. Franck Boizard

    L’argument disant que, par tradition, on ne devient pas français sur des critères raciaux ou religieux est hypocrite : c’est, tout simplement, que jusqu’en 1970, on n’en a pas eu besoin, puisque les immigrés étaient blancs et chrétiens.
    Maintenant, il faut se poser la question.

  36. @ Jabiru | 11 octobre 2015 à 12:46
    « Sarkozy a oublié un principe élémentaire, humilier les serviteurs c’est s’exposer à leur pouvoir de nuisance. Et son ex-ministre députée européenne en est parfaitement capable. Autre principe, surtout à ce niveau, réfléchir avant d’agir. N’est pas stratège qui veut ! »
    Nicolas Sarkozy traite tout le monde par le mépris. Pas seulement ses adversaires, mais également ses plus proches collaborateurs. Quand il était président, quel est le ministre qui peut se targuer de n’avoir jamais été traité de tous les noms d’oiseaux suite à une de ses colères homériques ?
    Dernièrement il a fait tout un pataquès parce que son nom était écrit de la même taille que celui des autres intervenants sur un tract de campagne de Valérie Pécresse. Bonjour l’ego !

  37. On peut dire que Morano a réussi sa sortie, en refusant de céder aux ukases de Sarkozy et en présentant ses excuses à la TV aux Français que ses propos avaient pu choquer. Quant au fond, on peut noter sur ce sujet l’ahurissante inconséquence du Monde. Le Monde, à l’unisson de tous les médias, s’est scandalisé des propos de Nadine Morano sur la « race blanche » et a expliqué doctement que de telles considérations ne correspondaient à aucune réalité. Pourtant l’article du 11/10/2015, intitulé « Le CSA pousse les médias à s’engager sur la diversité » est truffé de références raciales. Le Monde se félicite par exemple des propos de Delphine Ernotte, nouvelle directrice de France Télévisions : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans, il va falloir que ça change ». Cette référence aux « hommes blancs » est bien un propos digne de celui de Nadine Morano. Comme la surprenante acrobatie linguistique qui parle de « personnes perçues comme non-blanches », dont on ne sait plus si elles sont une réalité ou une illusion d’optique, mais dont, néanmoins, l’existence individualisée doit être prise en considération et doit impliquer un développement de pratiques discriminatoires (positives) dans le recrutement des médias…? Ces variations sur la différenciation entre « blancs » et « non-blancs » sont pour le moins étonnantes dans le contexte actuel et révélent à quel point la réflexion journalistique n’est faite que de réflexes pavloviens, incapable de s’apercevoir de ses propres inconséquences et de ses contradictions…

  38. calamity jane

    La dernière calamité de sarkoTchev : son discours à Béziers !
    Et il n’aura pas besoin de la Mosellane pour chuter.

  39. @Achille
    NS traite tout le monde par le mépris mais son talon d’Achille à lui c’est sa fragilité de personnage insécure et complétement déstabilisé, comme le décrit remarquablement bien Georges-Marc Benamou dans son récit Comédie française, à l’occasion de la rupture avec Cécilia.
    Je le revois encore lors de son face-à-face avec Ségolène, impatient d’en finir, l’inquiétude présente sur son visage de peur de rater la fin du débat.
    Comme quoi pas aussi solide qu’on pourrait le penser.

  40. @calamity jane | 12 octobre 2015 à 09:21
    « Et il n’aura pas besoin de la Mosellane pour chuter. »
    Correction : Meurthe-et-Mosellane ! Mais ça ne change rien à votre verdict.

  41. Oui, il est presque certain que M.Sarkozy est fini, ressemblant ainsi au pays qu’il aimerait encore reprendre à ses petits copains.
    Ce qui est plus curieux c’est qu’on arrive encore à rentrer dans le jeu du « fais pas ci, fais pas ça » à propos de l’éthique ou de la compétence du personnel politique.
    A la mesure des erreurs de la France en matière de politique étrangère, de son autisme, d’une part, et d’autre part, de ses étrangetés sociétales, où on voit reparaître des attitudes dignes de Germinal chez des personnes surpayées et pléthoriques, beaucoup, à l’étranger, rient beaucoup et considèrent la France comme un village breton etc.
    En revanche, silence total sur les effets probables du traité transatlantique qui vient de mobiliser des centaines de personnes en Allemagne.
    Il est vrai qu’on assiste là, dans le secret des négociations, à une collusion infernale entre les Etats et les immenses firmes, pour la plupart américaines, qui entendent, ensemble, régir nos vies.
    Grand silence aussi sur la suite de Fibonacci de l’afflux des réfugiés qui représente, au-delà de la nécessaire humanité, une galéjade quand on veut bien regarder « qui » se réfugie. On en reparlera dans quelques années.
    Faut-il donc éliminer ces petites questions dont se délecte notre cher et admiré hôte ? Avons-nous hérité une ménagerie idiotique ou avons-nous peur de confronter notre système à nos confronts, éventuels partenaires européens ? Dans une organisation où on applique le contraire de ce que le peuple a souhaité, on peut tout craindre, même l’épiphanie de Nadine Morano. Amen.

  42. hameau dans les nuages

    @Jean-Dominique Reffait
    « La France institutionnelle ne s’est jamais définie sur la couleur, jamais. Ce qui n’a pas empêché l’esclavage dans les colonies »
    Oui mais votre raisonnement est un peu too much. C’est du genre « je ne suis pas raciste, mon majordome est noir ».
    Mon précédent commentaire étant parti dans le tréfonds de l’ordinateur de monsieur Bilger, j’en rappelle le sens sans citer les écrits de monsieur Paul Bert, encensé par la gauche au point d’avoir baptisé de son nom des centaines d’établissements publics. Ce monsieur était véritablement étymologiquement raciste en hiérarchisant les races. Et combien d’autres comme lui.
    Alors vous savez les donneurs de leçons à la Morano, Juppé passe-plat et groom de l’imam Oubrou reprenant le flambeau pour faire passer sa tête sur le petit écran… c’est d’un minable et d’une mauvaise foi…
    Vous aimez le pâté d’alouette (un cheval, une alouette) que vous fait votre cuistot ? Vous allez être servi… royalement. Demandez-lui aussi une pleine soupière de crème de marrons. Si vous n’arrivez pas à la finir, je vous y aiderai en vous servant un petit coup de blanc.
    Une cuillère pour papa ! une pour maman ! et encore une autre pour les ancêtres.
    Je vous en ficherai des coqs au vin…

  43. Laurent Dingli

    @ Trekker
    Ne soyez pas désolé. Je ne donnais que mon avis personnel fondé sur une très brève expérience mais qui, selon mes critères, m’a semblé très éloquente. Je ne prétends nullement que mon appréciation, forcément subjective, soit une quelconque vérité universelle. Une fois encore, si de nombreuses personnes prennent plaisir ou ont de l’intérêt à lire son blog, tant mieux pour elles, ce n’est pas mon propos.

  44. L’Atlas-Géographie de 1906 de mon père (Librairie catholique, 7ème édition soigneusement revue !) désigne quatre races dont la race noire, « d’intelligence généralement peu développée »… Evidemment ce commentaire est vraiment crétin, bien heureusement nous n’en sommes plus là… bien que Sarkozy à propos de l’évolution de l’Afrique… passons.
    Toutefois, parlant de race, d’ethnie, de groupe de population, il ne faudrait pas tomber dans l’angélisme et reconnaître au moins les spécificités de ces… ensembles : leurs territoires, leurs mœurs, leurs coutumes, leurs qualités, leur évolution, leurs lois et leur désir de vivre chacun dans leur communauté.
    Rassurez-vous je n’adhère à aucun parti, on ne pourra pas m’exclure, NA ! (Sinon la censure de ce blog peut-être)

  45. Alex paulista

    @ Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 08:18
    Va falloir monter votre parti néo-nazi, il n’existe pas sur l’échiquier politique.

  46. Que vous passiez votre temps à épiloguer sur les protagonistes de cette histoire de races : Morano, Sarko, Le Pen etc. ne changera rien à la réalité qui a l’air d’anesthésier vos neurones ; vous avez la trouille de regarder la vérité en face ?
    Oui il existe des races, ça vous gêne ? Tant mieux !
    Moi je suis fier d’être de race blanche, chrétien, de droite forte, hétéro et enfants naturels éduqués dans le privé et non dans ce foutoir marxiste de l’EN.
    Chacun sa m… !

  47. Alex paulista

    En Turquie, à l’avant-poste de l’Europe, se joue la partition qui devrait nous occuper. Ankara gère nos réfugiés, cent personnes explosent dans leurs rues en conséquence de guerres qui sont surtout les nôtres. Ce pays est aussi en lutte pour ne pas enterrer son ancienne tradition de laïcité. Du côté militaire, la Turquie doit supporter les violations russes à deux doigts de dégénérer.
    Au lieu d’aider ce pays et ce peuple (en gardant un oeil critique sur ses dirigeants), nous discutons encore du sexe de Morano, nourrissant le troll.

  48. @JDReffait@XNebout
    « J’ignorais jusqu’à votre révélation le danger pygmée en France ! Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n’est pas pygmée mais, à vous lire, c’est tout comme). J’ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d’affaires mais la galanterie m’interdit d’être blessant avec la blonde précitée. »
    En fait tout dépend de que ces donzelles ont à vendre !

  49. @Achille 12.10.15 – 8.30
    Sarko souffrirait de sa petite taille (dixit Isabelle Balkany)
    …il ne savait pas qu’il ne se grandirait pas en abaissant les autres ahaha !

  50. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Je ne pensais pas qu’il soit utile de vous rappeler qu’une démonstration s’entend « toutes choses étant égales par ailleurs ».
    A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une blonde que par une pygmée.
    De même, si on propose à 100 blancs sains d’esprit de passer vingt ans sur une île habitée de Danoises ou de pygmées, on peut dire que 99 préféreront les Danoises.
    Alors pourquoi si ne n’est par racisme ?
    Le problème se pose même de savoir si les pygmées aussi ne préféreraient pas les Danoises, ce qui amènerait sur le chemin de la supériorité des races…
    Par ailleurs, votre très intéressant cours d’histoire est anéanti par le fait que le statut d’esclave ne s’appliquait qu’aux noirs.
    Votre problème récurrent est de vouloir toujours faire passer l’idéologie de gauche au-dessus du simple bon sens. Libérez-vous.

  51. @Alex paulista
    La Turquie doit supporter les violations russes, écrivez-vous dans votre post de 11:09.
    Elle doit aussi supporter un chef d’Etat ambigu qui sous le prétexte de combattre Daech frappe les combattants kurdes alors que ceux-ci prennent leur part à la lutte contre l’islamisme. A quel jeu joue donc ce monarque ?

  52. @eileen | 12 octobre 2015 à 11:52
    Eh oui, c’est l’éternel complexe des petits. Il paraît que le « grand » Napoléon (le premier) était aussi comme ça.

  53. @ Jean-Dominique | 12 octobre 2015 à 01:22
    « Imaginons votre scénario : Nadine Morano tient boutique en face de celle de Rama Yade (elle n’est pas pygmée mais, à vous lire, c’est tout comme). J’ai une petite idée de celle qui fera le plus gros chiffre d’affaires mais la galanterie m’interdit d’être blessant avec la blonde précitée. »
    Il est vrai que le physique de la vendeuse, plus que la qualité des produits, participe souvent au chiffre d’affaires, enfin quand ce sont les hommes qui font les courses, ce qui n’est pas toujours le cas.
    Ceci étant Nadine Morano n’a absolument pas à rougir de son physique.

  54. Jean-Dominique @ Xavier Nebout

    Xavier Nebout, un peu d’honnêteté intellectuelle n’est pas nuisible.
    « Je ne pensais pas qu’il soit utile de vous rappeler qu’une démonstration s’entend « toutes choses étant égales par ailleurs ».
    A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une blonde que par une pygmée.
     »
    Sans doute mais ce n’est pas le sujet. Les pygmées sont d’un type humain spécifique qui ne correspond pas à nos critères et ce n’est pas la couleur de leur peau qui est en cause, c’est leurs traits qui sont trop éloignés de nos critères de beauté puisque, en vous paraphrasant je puis énoncer l’axiome suivant :
    « A degré de beauté égale selon les critères autochtones, le français moyen préférera être accueilli par une jolie noire que par une mocheté blonde. »

  55. Mary Preud'homme

    Jack a écrit à propos de Sarkozy :
    « C’est lui le responsable de la défaite de 2012 qui a permis à Hollande d’accéder au pouvoir… »
    Non Monsieur, le responsable de la défaite de la droite en 2012, ce sont d’abord Bayrou et ses partisans qui ont fait un choix non pas d’opinion mais de rejet d’un homme diabolisé par les médias gauchistes, rompant avec la tradition républicaine du centre droit. Vote et appel tactique à voter pour l’opposition totalement sectaire et irresponsable. Ce sont également les girouettes de droite qui ont voté contre leur camp pour un « moiprésident » leur promettant la lune. Et qui s’apprêtent sans doute à récidiver (sans complexe vu leur aveuglement pathologique) en donnant cette fois leur préférence au Front national.
    J’ajoute que le responsable de la dégringolade actuelle de la France, c’est Hollande et sa clique et personne d’autre…
    Qu’on se le dise !
    Marre de ces procès en sorcellerie sans fin vis-à-vis d’un inoxydable bouc émissaire ! Cela finira-t-il un jour ? C’est qui le président ? Réveillez-vous bon sang et regardez la réalité en face !
    Marre de cette France de plus en plus rabougrie et zombifiée !

  56. Franck Boizard

    @ Alex paulista | 12 octobre 2015 à 10:37
    Et hop ! Un point Godwin. J’en ai plusieurs, je peux avoir une image ?

  57. Xavier NEBOUT

    @Jean-Dominique Reffait
    Autrement dit : si le racisme à l’égard des noirs est inexcusable, il l’est à l’égard des pygmées parce qu’en plus d’être noirs, ils sont moches.
    Voilà une belle et subtile pensée de gauche.

  58. Michelle D-LEROY

    Nicolas Sarkozy a signé sa défaite avec cette affaire. A force, les uns et les autres, d’oublier leur pays et leurs concitoyens pour protéger les nouveaux venus et leur culture, il font un arc de triomphe au FN.
    Et pourtant pendant ce temps, le PS et son Président sans envergure rappellent « les valeurs de la République » dont les mots usés de « liberté, égalité, fraternité ». Des principes bafoués tous les jours, une liberté d’expression limitée où un seul mot peut clouer au pilori et faire débat une semaine entière. L’égalité : un régime devenu inégalitaire tant tout est fait dans absolument tous les domaines pour donner des droits aux uns tout en les réduisant pour ceux qui travaillent et cotisent. L’égalitarisme l’a remplacé.
    Quant à la fraternité, les dirigeants clivent et divisent en permanence.
    M. Hollande devra mettre son logiciel à jour et ne pas répéter bêtement « valeurs de la République, valeurs… » vu que ces valeurs sont obsolètes.
    Alors s’en remettre à l’opposition ? Mais quand on voit un Sarkozy à la recherche de convictions, un Juppé franchement semblable à ceux qui nous dirigent aujourd’hui… Dommage que Philippe de Villiers ne soit pas candidat, il pourrait dire : « Je vous ai compris… »

  59. Jean-Dominique @ Xavier Nebout ter

    Ah Xavier ! Nous ne sommes sans doute pas nombreux sur ce blog à avoir rencontré des pygmées et c’est mon cas. Beaucoup de malice, beaucoup d’humour, ils vannent le blanc comme les autres noirs n’osent pas le faire. Ils ne sont pas laids, en vérité, je crois qu’aucun peuple n’est laid sitôt que l’on prend le temps de passer quelques jours en sa compagnie. Ils ont un physique inhabituel pour nous, on dépasse très très vite ce décalage : l’humain s’habitue très vite aux autres humains. Ces apparences sont secondaires. Au bout de trois jours, on sait qui est beau et qui ne l’est pas chez les pygmées comme chez les Suédois, on sait qui on a envie de séduire ou pas.

  60. Je suis de ceux qui ont élu Sarkozy avec enthousiasme en 2007. En 2012, après tant de bourdes, d’insuffisances et d’omissions, j’ai encore voté pour lui, du bout des doigts, et parce qu’il était « le moins pire ».
    Depuis, cet homme n’a plus que des relents d’idées, il est incapable de gouverner son parti et de se gouverner lui-même. Alors, gouverner la France… Sarkozy n’a plus que des démangeaisons. Sa dernière bourde, à propos de Nadine Morano, me le fait définitivement rayer des mes « possible », « pourquoi pas », « après tout ». Sarkozy, c’est fini.

  61. Alex paulista

    @Franck Boizard | 12 octobre 2015 à 16:07
    Arrêtez d’être hypocrite ! Vu que votre vrai problème est moins les quelques qui arrivent que ceux qui sont là depuis deux générations, la conclusion logique de votre « raisonnement », c’est d’organiser la déportation sur des critères de race et de religion, non ?

  62. Nicolas Sarkozy prêchant la retenue et la maîtrise, c’est à peu près aussi plausible que si on prenait le pape François pour Benoît XVI, France Inter pour une radio impartiale, pluraliste et sans préjugés ou Alain Juppé pour un excité !
    Ah ! Philippe Bilger nous ressert une louchée de Juppé…
    Que Juppé ne soit pas un excité agité, c’est certain, mais cela suffit-il pour écarter de lui tout soupçon de dangerosité ?
    L’histoire, par exemple celle de la fin des années trente, a vu l’apparition de catastrophes causées autant par des excités que par les vrais mollassons manquant d’armature intellectuelle et morale qu’ils trouvaient en face.
    Juppé appartient à une catégorie d’excités froids, persuadés que la vérité est détenue par le microcosme politico-médiatique qui l’entoure, en négation du principe de réalité et de la « vraie vie » dans laquelle les gens sont plongés.
    Maxime Tandonnet a mieux décrit cette mentalité que je ne saurais le faire :
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/10/12/31001-20151012ARTFIG00088-alain-juppe-vit-il-dans-le-meme-monde-que-les-francais.php
    Oui, Alain Juppé et les gens qui lui ressemblent sont dans les circonstances actuelles, de par leur déconnexion par rapport au réel et de par leur autisme, dangereux.
    Très dangereux même.

  63. Mary Preud'homme

    @Mitsahne
    Si l’on admet que Sarkozy ait pu quelque peu vous décevoir entre 2007 et 2012, période où il était président en exercice, on ne comprend pas du tout que c’ait été le cas après 2012, où il n’avait, reconnaissez-le, nul mandat susceptible de lui donner une responsabilité quelconque dans la dégringolade actuelle. A cet égard, votre raisonnement semble incohérent. Auriez-vous oublié comme beaucoup d’autres qui est l’actuel président ?
    Quant à l’éviction de Nadine Morano, il me semble que NS ne pouvait pas faire autrement en sa qualité de chef de parti sans se discréditer, son rôle étant (nonobstant ses préférences et sa propre perception) de faire appliquer une certaine discipline dans l’intérêt des idées et des valeurs prônées par ledit parti. Nadine Morano qui n’ignore rien de ces contingences aurait d’ailleurs pu rattraper sa bourde, mais elle a préféré s’entêter et s’en tirer (après-coup) par une pirouette…
    En clair, vous reprochez à Nicolas Sarkozy de s’être comporté en véritable chef de parti et non en marionnette ? C’est le tandem grandguignolesque de Ruquier et Moix qui aurait jubilé s’il avait cédé… Plus fort que Le Pen dis !
    En attendant, à en juger par tous les petits soldats que la gauche et l’extrême droite envoient sur ce blog pour démolir une fois de plus Sarkozy ou faire courir de fausses rumeurs de division au sein du LR, on mesure la peur que suscite chez beaucoup la victoire manifestement inévitable de la droite républicaine, quel que soit le candidat qui restera en lice après les primaires.

  64. Choqué d’apprendre ce petit matin que sylvain a des « enfants naturels ». Au moins, il est franc du collier, lui. Rien de tel pour déclencher la fabrique à bonobobogauchistes boutonneux et syphilitiques par opposition frontale au géniteur BCBG barré. A ce sujet, serait-ce le chant du cygne du sacro-saint caporalisme dans le parti gaulliste ? Très bonne nouvelle assurément, plusieurs têtes qui dépassent puisque les talonnettes de Nicolas ne peuvent plus faire office de moon boots.
    Et vous n’avez encore rien vu, le fils d’exploitant forestier Juppé n’a pas encore sorti sa tronçonneuse. La blonde Nadine serait-elle le faux nez de quelque impétrant ambitieux ? Comme au Tour de France, je n’en peux plus d’attendre la suite sur Justice au Singulier, mon fournisseur agréé. Pour aller dans le même sens que la chute de Philippe, mais en chantant : one – two et bouchez-vous bien les oreilles.
    On a tous
    Quelque chose de Sarkozy
    Cette force qui nous pousse vers il est fini
    Y a peu d’amour avec tell’ment d’envie
    Si peu d’amour avec tell’ment de bruit
    Quelque chose en nous de Sarkozy

    (Paroles bidouillées de l’excellent Michel Berger).
    Sinon, y’a la saillie du Pygmée noir et moche qui m’a bien fait marrer et mis de gaillarde humeur pour une demi-journée au moins : passe décisive de Jean-Dominique et dunk à une main de Xavier. Bravo les artistes et la saison de NBA qui approche à grands pas !

  65. calamity jane

    Pardon Achille ! mais comme j’ai failli écrire meurtre-et-mosellane, j’ai préféré en rester au conventionnel ainsi qu’à mon habitude (:-] ! Bonne journée.

  66. Franck Boizard

    @Alex paulista | 12 octobre 2015 à 18:58
    Non, ce que vous me ressortez là, ce sont fantasmes qui vous permettraient de jouer les résistants à dix mille kilomètres, pas ce que j’ai écrit et pas ce que je pense.
    Ma politique :
    > arrêt total de l’immigration musulmane.
    > pour ceux qui sont déjà là : en France, fais comme les Français. Pas de voile, pas de piscines séparées, pas de menus spéciaux, pas de mosquées financées par les collectivités etc. Et si ça donne envie de repartir à certains, tant mieux. Et si ça donne envie à d’autres de s’adapter, tant mieux aussi.

  67. Xavier NEBOUT

    @Franck Boizard
    Vous avez tout a fait raison, mais pour cela, il faut revenir sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui a été le fait d’imbéciles.
    Je répète ce qui n’a jamais été contredit : pas de contrat social sans droit communément accepté, pas de droit communément accepté sans philosophie du droit commune, pas de philosophie du droit commune sans philosophie commune, pas de philosophie commune sans notions communes de transcendance, et pas de notions communes de transcendance sans religion commune.
    C’est ce qu’avait bien compris Napoléon. La séparation de l’église et de l’Etat tend à la décomposition de la nation, et c’est bien ce que nous voyons aujourd’hui.
    Allez faire comprendre cela aux esprits bornés et aux athées qui savent, eux, ce qu’est Dieu…

  68. @Franck Boizard 13.10.15 8.33
    …et que faites-vous des convertis qui sont les plus extrêmes, comme il se doit !

  69. Franck Boizard

    @ eileen | 13 octobre 2015 à 11:27
    1) Je les condamne pour ce qu’ils font s’ils sont violents.
    2) Les convertis, comme dans toutes ces situations, penchent, consciemment ou inconsciemment, du côté du plus fort, du plus affirmatif, de celui qui lui donne les guides qui lui manquent. Si nous étions plus fiers de notre pays, de notre culture et de notre religion, il y aurait moins de convertis fiers d’être musulmans.

  70. Alex paulista

    @ Franck Boizard | 13 octobre 2015 à 08:33
    Vous évoquiez la race, au début. Maintenant c’est l’islam qui vous préoccupe le plus.
    Comment vous allez faire pour vérifier qu’ils ne sont pas athées ? Des visites surprises au moment des prières ? Les forcer à manger du porc sous détecteur de mensonges et devant huissier ?
    Et les juifs, vous autorisez ? Comment les distinguer ?
    C’est ça pour vous la laïcité ?
    Vous avez raison, ce que vous proposez n’est pas nazi.
    C’est juste complètement naze.

  71. Franck Boizard

    @Alex paulista | 13 octobre 2015 à 21:11
    La déclaration de race et de religion se pratique dans des pays du monde qui n’ont rien de dictatures sanguinaires. Il n’y a aucune impossibilité, il suffit de le vouloir.
    En fait, ce qui vous gêne, c’est qu’on soit attaché à l’identité de la France, qu’on ne la considère pas que un terrain vague d’exercice de droits abstraits (la « patrie des droits de l’homme »).
    Alain Juppé, conformiste s’il en est, a commis sur son blog un billet courroucé. Sa description de la France est tellement abstraite qu’il n’y a aucun moyen de distinguer notre pays des Etats-Unis, de la Suisse ou du Brésil avec cette définition juppéenne.
    C’est cela contre quoi je lutte.
    Alors, c’est peut-être naze, mais je m’en fiche. Ce n’est pas plus naze que vouloir des zombies mondialisés, cosmopolites, déracinés, aculturés, des « citoyens du monde », c’est-à-dire de partout et de nulle part.

  72. Alex paulista

    @ Franck Boizard | 14 octobre 2015 à 07:59
    Citez-moi les pays qui prônent le visa en fonction de la race.
    La « déclaration » est redondante avec ce que dit déjà la photo.
    Elle se pratique au Brésil mais cela ne signifie pas que c’est un critère d’obtention !
    Vous mélangez allègrement les concepts de « déclaration » et d’éviction.

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