Depuis l’arrêt de condamnation de Nicolas Sarkozy (NS), de Thierry Herzog et de Gilbert Azibert qui ont formé un pourvoi en cassation, la dispute devient à ce point caricaturale qu’on ne peut la traiter qu’avec ironie.
En gros, ceux qui savent sont qualifiés de malveillants et ceux qui ne connaissent pas la réalité judiciaire se parent du sceau de l’objectivité.
À supposer que je sois inspiré par une hostilité systématique à l’encontre de NS – ce qui est absurde quand on se penche sur mon parcours et beaucoup de mes prises de position – et qu’elle altérerait la lucidité de mon appréciation sur lui, je ne vois pas en quoi elle serait plus nuisible que l’inconditionnalité obligatoire dont certains le font bénéficier.
J’ajoute que sans tomber dans le dogmatisme ni me pousser du col, il me semble que je suis peut-être un peu plus à même d’appréhender un arrêt, les infractions qui sont concernées et les processus de décision et d’élaboration des sanctions que la multitude des citoyens, journalistes, politiques ou autres qui n’hésitent pas à formuler des avis péremptoires dans une matière qu’au mieux ils maîtrisent mal, au pire ils méconnaissent totalement. Par exemple, il paraît qu’Alain Duhamel considère que la sanction est disproportionnée. Mais d’où tient-il cette conviction, cette intuition, sinon de sa subjectivité qui ne fait pas le poids face aux collégialités et longues délibérations ?
Ce qui permet d’emblée d’exclure des controverses qui ont suivi cet arrêt de condamnation – comme n’étant pas légitimes ni fiables – les catégories de gens qui pour l’une détestent tellement NS que l’arrêt est perçu comme pas assez sévère et pour l’autre sont si enthousiastes de lui et de sa cause que la relaxe leur serait apparue évidente. On comprend bien qu’il y a là deux approches antagonistes, absolument contrastées, qui devraient interdire, par une sorte de sagesse personnelle, aux uns et aux autres de se poser comme des juges des juges, du jugement de première instance et de l’arrêt d’appel.
Si on admet ce constat, on est renvoyé naturellement, dans notre démocratie et si on éprouve encore un respect au moins minimal pour nos institutions, à faire confiance à la Justice qui, quoi qu’on en dise et malgré les humeurs et les aigreurs citoyennes de telle ou telle personnalité, est en l’occurrence le seul service public , dans son registre pénal, qui connaît le dossier, n’est pas suspect de partialité, bénéficie d’une collégialité et de multiples recours. Sauf à valider cette absurdité non seulement offensante mais fausse judiciairement que tous les magistrats auraient été animés par une haine unique et solidaire à l’encontre de l’ancien président et qu’ils auraient ainsi voulu sa perte, alors que par ailleurs il n’est plus une cible sur quelque plan que ce soit.
On peut se gausser mais la multitude des regards posés sur cette affaire – elle n’est pas dérisoire, tout ce qui est transgressif commis par un président de la République ou un ancien président est important – légitime le point de vue de ceux qui ne critiquent ni n’approuvent mais prennent acte. Ce qui est mon cas.
La différence sensible, pour me faire bien comprendre, que j’ai avec mon ami Pascal Praud (CNews) est que demain, si Nicolas Sarkozy est relaxé dans d’autres procédures qui le concernent, j’en prendrai acte de la même manière tandis que lui, j’en suis sûr, exultera. Et je n’irai pas le lui reprocher à condition qu’il ne fasse pas passer sa bienveillance systématique pour une lucidité dans l’analyse judiciaire.
Au risque de continuer à choquer, puisque j’ai l’impression que plus NS a été impliqué dans des procédures, plus il a été loué, pour ma part j’estime un peu déplacée, au regard de ce passé et peut-être de ce futur, l’image virginale qu’on ne cesse pas de dresser du parcours politique et judiciaire de NS. Il n’est pas indifférent qu’il y ait à son encontre tant d’enquêtes, tant d’instructions.
Qui, pour certaines ayant abouti à des condamnations, suscitent de la part de l’ancien président toujours la même lassante dénonciation : présomption d’innocence, acharnement des juges, violation de l’état de droit. Au fil du temps, forcément elle s’émousse pour ne pas dire qu’elle ne convainc plus personne.
J’ajoute, pour répondre à un argument ressassé qui ne vaut rien, qu’on n’invoquera pas avec succès un acharnement obsessionnel de la Justice à l’encontre de NS puisque ce n’est pas elle qui invente par malfaisance les procédures, elles naissent du réel, des pratiques présidentielles ou ministérielles, parfois elles aboutissent à des renvois, parfois non. Ce qui est normal et relève de l’Etat de droit.
Comment ose-t-on quand on a été magistrat durant neuf années pour devenir ensuite avocat et être un auteur loué, soutenir que cette affaire Sarkozy est un désastre pour la Justice française ? Comme l’a fait Hervé Lehman dans le Figaro.
À considérer l’ensemble des réactions qui ont suivi cet arrêt de condamnation, pas encore définitif, je constate comme un devoir d’ignorance pour défendre judiciairement NS et le triste privilège d’avoir à se justifier quand on a la faiblesse de connaître un peu ce dont on parle.
L’ignorance engagée a droit à la parole mais elle ne doit pas en abuser.
Les « filets dérivants » ont des effets dommageables sur les écosystèmes marins… et sur l’image de la magistrature incapable de se remettre en question.
Cher Philippe,
Nul ne peut nier que vous soyez mille fois plus compétent que vos commentateurs d’ici et tous les commentateurs de France en matière judiciaire.
Ici, nous devrions tous restés cois au sujet de ce procès.
Eh bien non. Même si je suis devenu furieusement macroniste, et de plus en plus chaque jour, j’estime que ce qui est reproché à NS est une peccadille, je le redis, une peccadille. Trois ans de prison, dont un an ferme (bracelet ou pas), on plaisante !
J’ai entendu ce matin sur Radio Classique un excellent commentaire, très argumenté, de Guillaume Tabard décréditant ce jugement. J’y souscris complètement.
Invitée sur je ne sais quelle chaîne de télé, j’ai entendu le commentaire, sobre, digne et convaincu, de son avocate. Je suis entièrement de son avis.
Dans cette affaire ridicule, NS ne méritait pas la moindre condamnation.
Je suis moins confiant si on lui reproche le grand dépassement des dépenses de sa campagne présidentielle, qui n’est pas niable, et pour le vrai ou faux financement libyen de sa campagne, plus que probable.
Un texte d’une densité qui impose une seconde lecture… Il me semble que tout est dit ou plutôt écrit… Le décalage avec le pays réel concerne la date à laquelle la procédure aboutit, par rapport au nombre d’années qui se sont écoulées depuis les faits.. Totalement incompréhensible pour le pays profond et l’indifférence qui va avec…
Philippe Bilger a mille fois raison.
Ce billet met en lumière la faiblesse intrinsèque des talk-shows et des chroniqueurs qui y participent. La plupart du temps ils sont sommés de donner leur avis à chaud sur un sujet qui relève d’une matière qu’ils maîtrisent mal voire parfois qu’ils méconnaissent. Leur assurance est d’autant plus forte que leur ignorance est profonde, encyclopédique même. Comme le dit Etienne Klein : « L’ignorance rend plus sûr de soi que la connaissance. »
Celui qui sait n’est pas écouté car il n’affirme pas, il argumente, il démontre, or on n’a pas de temps à perdre, l’heure de la prochaine coupure publicitaire approche.
Que cela serve de leçon à celui qui sait et qui peut mesurer l’incompétence de ses comparses, pour le jour où il se trouvera dans la situation inverse.
Ce qui peut déranger, dans la condamnation de NS, c’est qu’elle ne concerne rien de bien grave, au regard du bon millier de magistrats délinquants au quotidien avec leurs décisions violant délibérément le droit en matière civile, ainsi que les milliers d’association pompes à fric et planques diverses et très avariées constitutives pour partie de l’immense mafia socialo-gauchiste.
La condamnation de François Fillon relevait du coup d’Etat tant payer son épouse ou un autre à faire semblant de servir à quelque chose, ne justifiait en rien le ramdam qui en a été fait.
Alors, moi, la magistrature dont on pourrait légitimement en mettre une bonne partie au trou, je ne la pense pas légitime à y mettre NS même s’il n’est pas un prix de vertu.
Les avocats, les curés, les experts comptables…
Ce qui est censé être secret doit le rester.
Qu’il s’agisse de Sarkozy ou d’autres.
N’est-ce pas, François Mitterrand ?
Bien sûr vous êtes des plus compétents pour apprécier une décision de justice. Bien plus que la plupart des commentateurs. Aussi, je m’étonne que votre argumentation ne se positionne pas davantage sur les faits établis et sur le droit pur.
Sans prendre parti pour ou contre NS, et même si l’on considère comme vous dites que son statut implique l’exemplarité, ce qui lui est reproché dans ce procès ne résiste pas (apparemment) à un examen strict des règles de droit selon des juristes tout aussi compétents que vous.
J’aurais préféré vous lire à ce sujet. Arguments des uns et des autres mis à plat par un spécialiste (vous).
Une énième analyse (même si l’on reconnaît votre légitimité à vous exprimer) me laisse sur ma faim.
« En gros, ceux qui savent sont qualifiés de malveillants et ceux qui ne connaissent pas la réalité judiciaire se parent du sceau de l’objectivité. » (PB)
Il est aussi possible de savoir et d’être malveillant. Tout comme être un ignorant qui se forge une opinion à partir des propos tenus par des gens qui savent.
Votre ami avocat G-W Goldnadel, qui fait partie des gens qui savent, ne partage pas du tout votre point de vue. Arguant d’une part que les moyens utilisés par les enquêteurs pour constituer le dossier d’accusation de Nicolas Sarkozy étaient fort contestables et que d’autre part la présidente du tribunal qui a prononcé la sentence avait publié une tribune contre Nicolas Sarkozy.
Il eut été préférable de désigner un magistrat moins engagé politiquement pour juger un ancien président de la République.
Là je trouve que ça ressemble un peu trop à un procès stalinien.
Pourtant on ne peut guère me reprocher d’être sarkozyste, vu que je n’ai jamais voté pour lui et que je l’ai même souvent critiqué sur ce blog quand il était au pouvoir.
Cela fait maintenant onze ans que NS est retiré de la vie politique. Il a certainement fait quelques petites entourloupes lors de son mandat. Mais de là à lui imposer un bracelet électronique pendant un an, c’est pousser un peu loin le bouchon !
J’ai longtemps défendu bec et ongles Nicolas Sarkozy, mais peut-être que tout simplement c’est le fait de le voir jouer les entremetteurs politiques qui a fini par m’agacer et m’ouvrir les yeux, me rendant à l’évidence qu’il travaille d’abord pour ses propres intérêts et peut-être même envisager un retour en cas de secours, jouant sur plusieurs tableaux en même temps, conseillant Macron et LR.
Et puis, être accusé une fois, cela peut être une erreur ou un abus mais autant d’affaires, cela questionne forcément… même si pour d’autres il faut bien avouer qu’on ne cherche pas beaucoup.
Sa présidence a été un tournant dans la Ve République avec le dévoiement des institutions. Méprisant les corps intermédiaires ou encore faisant fi du résultat du référendum de 2005, il a ouvert les portes à la politique menée aujourd’hui, méprisante du peuple et des électeurs. C’est d’ailleurs grâce à ce mépris des électeurs que l’abstention est devenue le premier parti de France.
Passer outre les institutions et la loi, mépriser les corps intermédiaires, faire fi de l’éthique et de la déontologie, provoquer les Français par de petites phrases sentencieuses pour faire avancer la France à son idée, ce sont des méthodes qui se sont généralisées depuis qu’il a montré le chemin et ce n’est pas un hasard si la France s’effrite jusqu’à devenir ce que nous constatons tous les jours : la chienlit et le découragement généralisés.
Comment s’étonner encore que les Français essaient de détourner la loi, de s’arranger pour gagner plus d’argent en faisant fi des règles établies, de tripatouiller, d’être irrévérencieux, de ne plus trouver d’importance à rien, ni au respect de l’autre, un monde où seul l’argent est maître, peu importe la manière dont il est gagné. L’exemple vient d’en haut.
Même si on sait bien que la politique a toujours eu son lot d’élus malhonnêtes, de tous temps, Nicolas Sarkozy a ouvert la porte à une nouvelle ère qui voit le délitement du pays avec le rejet de la politique et des élus.
Pas besoin de se demander comment nous en sommes arrivés là. C’est une longue dérive qui a généré une dette abyssale, des services publics dégradés, des fonctionnaires du haut en bas découragés, des Français incrédules face à des politiciens sans boussole et qui ne travaillent que pour leur gloire. Sans oublier les divisions et les clans volontairement créés, les amplifiant ou laissant proliférer pour ainsi mieux régner. Des méthodes polémiques récurrentes pour exister.
Le billet est à la mesure de l’information. Le sort de M. Sarkozy n’a pas un grand intérêt quand la population est lasse du mépris que ces gens-là lui portent.
En revanche, le sort de Gilbert Azibert me préoccupe. Je n’arrive pas à comprendre comment l’excellent camarade, sorti de rien, intelligent, drôle, a pu, par ambition sans doute, se compromettre ainsi. Co-auteur d’une réécriture du Code de procédure pénale, excellent administrateur…
Faut-il que la fonction politique soit pervertie pour gâcher un tel talent.
Mais, au fait, as-tu fait quelque chose ? C’est si loin maintenant. Je me demande ce qu’on t’a fait payer. Car, entre nous, tu es trop intelligent pour ne pas avoir senti la poudre. Bien sûr, ça se passe dans vos palais, bien sûr, tu briguais un poste envié et le minable que je suis ne saura jamais rien, mais le vieux camarade de Faculté est bien chagrin, depuis le début de l’affaire.
Avec tout le respect dû, très mauvais billet: auto-justification, vide de contenu. Circulez, vous n’y connaissez rien. En effet, on aurait aimé être informé. Par exemple, une réponse aux critiques du jugement (dans le Figaro). NS aurait été condamné à la suite de manoeuvres d’enquête tellement fondées qu’une récente loi les a rendues illégales.
Cher Philippe,
Faut-il être miro pour l’accuser ?
Faut-il être niais pour ne pas voir qu’il n’y a strictement rien dans les dossiers ?
Faut-il être débile pour ne pas comprendre que c’est de l’acharnement, que la justice est trop politisée ?
Faut-il applaudir une justice qui veut sélectionner les candidats aux élections ?
La justice se tue, salit l’image de notre pays en se complaisant dans une humiliation volontaire d’individus remarquables.
Votre commentaire concernant Agnès Buzyn nous est resté en travers de la gorge.
Il est nécessaire de créer un conseil disciplinaire pour les juges qui se sont trompés de métier.
La justice ne doit pas être l’expression d’une morale, ni une expression politique. Et encore moins une vengeance de certains « petits poissons rouges ».
L’expression d’une violence gratuite contre les Français.
Nous espérons que la justice présentera un jour des excuses publiques à Nicolas Sarkozy. Cette torture psychologique est purement infecte, indigne de la bouche de la justice.
Si certains magistrats veulent abolir les droits de la défense en supprimant les liens de confiance qui doivent exister entre les avocats et leurs clients, qu’ils le disent…
C’est Nicolas Sarkozy qui aurait dû porter plainte pour violation des droits de la défense, violation de sa vie privée et du secret défense.
Dans n’importe quel pays cela aurait conduit à un scandale d’Etat !
Mais les fouineurs maladroits se sont délectés des petits potins, ont fait des montagnes avec du vent et récolteront la tempête parce qu’il serait étonnant que la Cour Européenne des Droits de l’Homme laisse passer une telle violation de la justice.
Nous voulons que Nicolas assiste aux cérémonies du 14-Juillet sous les honneurs du peuple français qui l’admirera pour toujours.
Nous étions plus en sécurité avec Nicolas et la France avait plus de renommée, de diplomatie. Nicolas peut apporter son expérience et Agnès Buzyn son savoir scientifique.
Vive Nicolas Sarkozy !
françoise et karell Semtob
Cette mobilisation corporative serait plus crédible si les magistrats, aujourd’hui, ne s’inspiraient pas des exhortations de la célèbre (dans le milieu judiciaire) doctrine de Baudot : « Dans vos fonctions, ne faites pas un cas exagéré de la loi et méprisez généralement les coutumes, les circulaires, les décrets et la jurisprudence. Il vous appartient d´être plus sages que la Cour de cassation, si l´occasion s´en présente… La loi s’interprète. ELLE DIRA CE QUE VOUS VOUDREZ QU’ELLE DISE. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides « attendus » du monde, donner raison à l´un ou à l´autre, acquitter ou condamner. »
Un peu d’histoire tout de même, le temps passe et on oublie vite, d’un sujet l’autre aurait écrit Louis Ferdinand Destouches.
Alors comme Dagobert remettons la culotte à l’endroit.
L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à deux reprises à de la prison ferme pour des affaires judiciaires distinctes : l’affaire des écoutes et l’affaire Bygmalion. Dans la première, il a été reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence pour avoir tenté d’obtenir des informations confidentielles auprès d’un magistrat en échange d’un poste à Monaco. Dans la seconde, il a été reconnu coupable de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, en ayant dépassé le plafond légal des dépenses électorales. Nicolas Sarkozy a fait appel de ces deux jugements et s’est pourvu en cassation dans l’affaire des écoutes.
Celle qui me paraît la plus crapuleuse, la plus indigne – il n’est pas la petite frappe du coin qui réalise un larcin, président de la République… – est bien sûr l’affaire de l’arbitrage Tapie, scandale financier et judiciaire: en 2008, un tribunal arbitral lui accorde 403 millions d’euros de réparation – une misère, l’affaire du train postal est une broutille.
Au passage 45 millions au titre du préjudice moral, il paraît que c’était du jamais vu, de l’inconcevable, du titanesque, je ne suis pas magistrat mais j’ai entendu. Les millions qui pleuvent aussi dru que la peste sur le pauvre monde, le tonneau des Danaïdes de fric pour un fric-frac politico-judiciaire.
Que du beau linge dans cette affaire.
Cette sentence est contestée par l’Etat, qui soupçonne une manipulation orchestrée par Bernard Tapie et ses complices, avec la complicité de Christine Lagarde, alors ministre de l’Economie. L’arbitrage est annulé en 2015 pour fraude, et Bernard Tapie est condamné à rembourser les sommes perçues.
Merci à Laurent Mauduit et au juriste Thomas Clay qui avaient flairé l’entourloupe.
Le casse du siècle sans effraction donc, mais tout était trop bien huilé pour être crédible. Le grain de sable qui enraille la machine, la pastille de dessablage qui saute pour sauver le moteur, heureusement, bon… on ne récupèrera pas tout le pognon cher à Nanard mais au moins l’essentiel est sauvé, la vérité et les condamnations qui ont suivi.
Certains s’en tirent quand même bien, très bien même.
Il fallait le rappeler, Laurent Mauduit journaliste français a enquêté sur l’affaire Tapie, ce scandale politico-financier. Dans son livre « Les Imposteurs de l’économie », il dénonce les liens entre Tapie et certains hauts fonctionnaires, magistrats et journalistes, qu’il accuse de favoriser ou de couvrir ses malversations et a bénéficié d’un arbitrage frauduleux en 2008. Il affirme aussi que Tapie a tenté d’influencer la justice et l’opinion publique en utilisant son réseau médiatique et politique.
Laurent Mauduit dénonce ainsi une « imposture » qui met en danger la démocratie et l’État de droit… Ce n’est pas rien, la suite est aussi éclairante.
L’affaire de l’arbitrage Tapie implique l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy et l’homme d’affaires Bernard Tapie. Il s’agit d’une procédure d’arbitrage privé. Les juges soupçonnent que cet arbitrage a été truqué en faveur de M. Tapie, avec la complicité de M. Sarkozy et de ses proches collaborateurs.
Selon les enquêteurs, M. Sarkozy aurait joué un rôle déterminant dans le choix de l’arbitrage, au lieu d’un procès devant la justice ordinaire. Il aurait ainsi voulu remercier M. Tapie pour son soutien lors de la campagne présidentielle de 2007, et lui assurer une influence politique. Plusieurs réunions ont eu lieu à l’Elysée entre M. Sarkozy, M. Tapie et des membres du gouvernement ou de l’administration, notamment Claude Guéant, secrétaire général de la présidence, et Christine Lagarde, ministre de l’Economie.
Comme les chats qui retombent sur leurs pattes, Nicolas Sarkozy est protégé par l’immunité présidentielle pour les faits commis pendant son mandat (2007-2012), mais il pourrait être poursuivi devant la Cour de justice de la République pour ceux commis avant ou après, lorsqu’il était ministre ou simple citoyen. Il est déjà mis en examen dans plusieurs autres affaires judiciaires.
Il ne faut pas se tromper, je ne sais pas si le poids des sanctions est justifiée, je n’ai aucune notion de droit. N. Sarkozy a été balayé lors des primaires dans son camp, le résultat ne fut pas là encore des plus glorieux, au milieu de costards de luxe, d’emplois fictifs pour madame, et un flirt poussé avec le Cinglé par la suite… Au fond nous l’avons échappé belle, mais F. Fillon, lui, n’a pas été président.
Certes en France de procès en procès l’Etat de droit fonctionne, il est vrai qu’on a le temps de mourir pendant ces pérégrinations judiciaires, mais ce que je trouverais le plus hilarant au fond c’est que N. Sarkozy se retrouve comme son ancien pote Balkany, avec un bracelet électronique, comme un chien qu’on siffle quand on ne veut pas qu’il s’éloigne.
Au fond pour 403 millions pillés, nous n’avons pas grand-chose, juste une laisse. Alors pourquoi les suivants se priveraient-ils ?
La seule faille où la « Manistrature » a quelque prise dans ce salmigondis d’Ancien Régime : c’est la pathétique méthode de dissimulation du tremblotin d’épaulette quand il se maquille en « Paul Bismuth » et n’assure pas un même décalage identitaire pour son avocat. Quand on veut mettre à genoux les héritiers démophobes des parlements incendiés par les missiles de Voltaire, on doit accéder aux techniques des forces spéciales, sinon… on s’abstient !
Le moindre pandore de base le plus éthylique sait cela : « vous avez quelque chose à vous reprocher », voyant une plaque de voiture spécialement couverte de boue anti-radar…
Sarközy de Nagy-Bocsa versus « Omnijudex » (allant de SM-cons jusques à IPJ-conservateurs) : duel de petits poids, de nabots politiques désespérants.
La popu française est mal barrée, une fois de plus.
Avocaisses et manistrats se sont tenu tranquilles pendant 3 à 4 décennies après leurs éblouissants exploits anti-nazis si « subtils », puis les en-robés sont revenus avec les collusions du média-spectacle obnubilé par les bavardages complicatoires.
Avocaisses et manistrats : les VAINS du POSTILLON.
Ce billet est choquant: « Je ne vois pas en quoi l’hostilité systématique à l’égard de NS serait plus nuisible que l’inconditionnalité obligatoire dont certains le font bénéficier. »
Ce propos heurte le principe même de la justice, la nécessaire sérénité du juge, l’absence de préjugé favorable ou défavorable, la neutralité. Ni hostilité ni inconditionnalité. Réservons l’hostilité et l’inconditionnalité aux discussions de blog ou de talk-show.
Et ne désignons pas pour juger une cause délicate une présidente qui s’est élevée publiquement et avec véhémence contre le justiciable qu’elle doit juger. Si possible sur la base de faits avérés, pas d’un procès d’intention.
Cher Philippe,
Et la présomption d’innocence, bordel !
À lire les propos de 2016 de Me Frédéric Sicard, on peut s’interroger sur l’impartialité de certains jugements parce que lorsque, avant tout droit à la défense, le bâtonnier décrète que l’avocat de Nicolas Sarkozy est un délinquant en 2016 et n’est plus un avocat alors qu’il l’est encore à ce jour, on assiste à un règlement de comptes judiciaire contre les avocats.
Lorsque le droit est respecté de la sorte par le bâtonnier lui-même, il faut s’attendre à tout ! Et mettre en doute les moyens validés par la Cour de cassation…
Est-ce que Nicolas Sarkozy a une chance éventuelle devant une Cour à charge qui bafoue le droit ?
Que la vérité triomphe sur la justice !
À la décharge du bâtonnier, ceux qui reliront l’article du journal Le Monde pourront envisager les dégâts envisageables pour le rayonnement économique du pays et les autres risques. Il semblerait que lorsque l’on prend une décision de droit, l’on est d’une intelligence suffisante pour en mesurer les conséquences en dehors de flatter des orgueils déplacés.
Détruire l’image d’un pays, c’est suicidaire !
« Le bâtonnier de Paris scandalisé par l’arrêt de la Cour de cassation sur les écoutes Sarkozy »
Par Jean-Baptiste Jacquin
Publié le 22 mars 2016
« Le bâtonnier, en revanche, ne remet pas en cause le second moyen que la Cour de cassation a utilisé pour valider les écoutes entre un avocat et son client. Les magistrats notent que le contenu des conversations est « étranger à tout exercice des droits de la défense » et surtout, que les propos « relèvent des indices de sa participation à des faits susceptibles de qualification pénale ». Dans ce cas, pour Me Sicard, « il ne s’agit plus d’un avocat, mais d’un délinquant ». »
source : lemonde.fr
https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/22/le-batonnier-de-paris-scandalise-par-l-arret-de-la-cour-de-cassation-sur-les-ecoutes-sarkozy_4888041_1653578.html
françoise et karell Semtob
« Comment ose-t-on(…)soutenir que cette affaire Sarkozy est un désastre pour la Justice française ? » (PB)
Bien sûr qu’elle l’est, du point de vue que tous ces magistrats feraient mieux de passer plus de temps à condamner les vrais délinquants qu’à dépenser nos nous et nous faire subir les méfaits de Sarkozy.
Il faut revoir la Loi et les procédures, et simplifier le système !
Le pinaillage légal coûte cher, trop cher !
Les voleurs, violeurs ou assassins peuvent dormir tranquilles, nos magistrats sont occupés ailleurs.
Il serait grand temps de mettre un terme à ce genre de comédies légalo-politiques ! Elles ne sont pas drôles !
Le Mur des cons fut un jalon qui figea ma conviction qu’il existe en France une Justice politique, partiale et désastreuse.
Oui, M. Bilger, cette condamnation est un désastre. M. Sarkozy était près de vous sur le Mur des cons, cela aurait pu créer de l’affinité, un peu de compréhension, de la miséricorde même.
Toute ma sympathie va à Carla Sarkozy dans cette épreuve. Pour moi, rien ne sera plus comme avant. Cette condamnation désastreuse est un second jalon éclairant, éclatant et même aveuglant.
Les méthodes employées par les vainqueurs de cette affaire sont dignes de celles employées par des héritiers idéologiques des bolcheviques, des socialistes nazis, des staliniens et des Khmers rouges.
Les filets continuent de dériver. L’idéologie mortifère a encore gagné une bataille.
Sur Europe1, Alexis Brezet, un journaliste reconnu et au passé élogieux, dénonce une condamnation scandaleuse fondée sur un dossier bidon, et traite quasiment les magistrats qui ont fomenté ladite condamnation de bande de voyous.
Le seul magistrat connu à ce jour qui ait dénoncé la collusion mafieuse de magistrats avec la franc-maçonnerie semble être Eric de Montgolfier.
Il n’y a pas que B. Tapie, F. Fillon ou NS qui en auront fait les frais. Par exemple, d’innombrables petits chefs d’entreprise auront été ruinés par les décisions scandaleuses des chambres sociales dites chambres rouges dans le milieu des avocats.
La question de savoir quelle est la proportion de leurs magistrats qu’on pourrait légitimement mettre en taule est ouverte. Moi, je dirais « tous » par complicité ou seulement silence coupable.
Il va bien falloir un jour que P. Bilger mette à son tour les pieds dans le plat, parce que la magistrature pourrie, il n’y a à ce jour que les initiés qui en parlent, mais il y en a vraiment marre !
F. et K. Semtob soulèvent la possibilité que l’éventuelle condamnation définitive de NS soit désavouée par la CEDH.
Nous serions alors la risée de la planète.
Et la macronie de vouloir interdire le pèlerinage de l’Action Française à la statue de Jeanne d’Arc !
La France est sur le plan spirituel avant de l’être sur tous les plans, au fond du trou creusé par les Lumières de 1789, et elle ne le sait même pas.
De mon point de vue, le bracelet électronique est fait pour des dangereux délinquants et agresseurs, mais franchement inutile pour NS. S’il est vraiment coupable de corruption, je dis si, à moins que ce ne soit qu’une tentative non réalisée dans les faits ce qui est le cas, alors deux ans de prison avec sursis et une forte amende auraient largement suffi. Enfin, je pense.
Attendons ce que dira la Cour de cassation. Si le jugement en appel est confirmé par la CC, l’affaire sera alors transmise à la Cour européenne des droits de l’homme qui en dernier ressort aura son mot à dire pour devenir définitif. Les avocats et leurs trois clients ne lâcheront pas.
P.-S.: aux USA ça ne rigole pas. DSK peut en témoigner. Les amendes sont exorbitantes. En France, c’est clopinettes.
En 2023, Donald Trump a été condamné à payer cinq millions de dollars à une femme pour une agression sexuelle (et non un viol) commise il y a 28 ans de cela dans une cabine de vêtements d’essayage. Le portefeuille est plus dissuasif qu’un bracelet électronique, surtout pour un président de la République.
Pour ceux qui ont quelques connaissances en droit pénal, ce lien apporte la vraie lecture en droit éditée par la Cour de cassation et par la Cour européenne des droits de l’homme. Voir pages 165 et 166.
Bonjour le mal de tête…. Sept ans d’études en droit, c’est pas assez.
https://assets-decodeurs.lemonde.fr/redacweb/JugementSarkozy/Jugement_Sarkozy.pdf
Je suis revenu trop tard pour commenter ce billet sur Sicolas Narkozy because vacances et je suis heureux de lire ici beaucoup de messages qui dédouanent ce héros des années folles, de son mandat de meilleur président que la France aura connu.
Dans ce pays qui se targue de tous ces qualificatifs débiles « les tas de drouaa », démocraSSie, doigts dans l’homme, etc. les pires délinquants ne sont pas les casseurs, les Nupes, les arabo-africains dealers etc. qui le sont bien entendu mais ce sont surtout les juges, ces malfrats ensoutannés de la magiscrassure qui répandent insécurité crimes et délits, multirécidivisme avec cette idéologie terrible, le gauchisme un cancer social nauséabond qu’aucune chimio ne pourra éradiquer.
Tout est bien dit ici et mes messages à venir ne sont que des répétitions de ce que je lis.
Si j’étais au pouvoir, j’expédierais toute cette pourriture de justice, ENM et magistrats compris, dans tous les coins du pays façon puzzle et remettrait en poste des vrais juges qui aiment leur métier, celui de rendre la justice, la vraie et non cette justice idéologique gauchiste complice du crime.
Certes, mais le péquin moyen dont je suis peut s’interroger, il existe des faits réels ou supposés qui encombrent les journaux et j’ai l’impression que passer par la case justice pour un politique est vécu comme un acte honorable. Ces faits sont portés par une personnalité que je qualifie sans doute excessivement de trouble. Par exemple je m’interroge lorsque nous souhaitons le procès de Poutine au TPI mais c’est quelle qualification pour la Libye, cette destruction monstrueuse qui déstabilise l’ensemble du Sahel ?Pourquoi…
Il paraît que nous avons les politiques qu’on mérite, non, la France ne mérite pas ça et il serait sage de se questionner sur notre fabrique de l’élite, dont la restauration des contre-pouvoirs.
L’affaire Sarkozy occupe les médias et certains esprits.
Pendant ce temps-là, les Français dans leur majorité redoutent les fins de mois et se moquent comme d’une guigne des affaires de politique show business. Une espèce de lassitude !
NS et Carla Bruni, souvenirs de la politique bling-bling.
NS a trahi les électeurs de droite comme Hollande a trahi les électeurs de gauche. Nous voilà bien !
La précarité se précise (quand elle n’est pas déjà en place) pour 75 % de la population. Les classes moyennes sombrent comme le pays ! Nous faisons de plus en plus attention aux prix des produits alimentaires. Ainsi, nous commençons à nous priver de fromages toujours plus coûteux, de poisson.
Quant aux fruits, légumes, pâtes ou œufs, nous choisissons les produits aux prix plus attractifs.
Les vacances deviennent un luxe (prix du carburant, des péages à la hausse, des locations). Même les prix des locations Airbnb ou Booking se sont envolés.
L’oligarchie veut nous appauvrir vu que les ressources sont limitées (nous sommes environ 7 milliards sur cette toute petite planète).
Démographie exubérante de certains continents.
Quand vont-ils comprendre qu’ils doivent limiter les naissances ?
Les deux chances de la France, Nicolas Sarkozy, François Hollande. Deux magnifiques losers qui auraient dû faire briller le pays.
Pour le premier ce fut casseroles sur casseroles pour enfin être éjecté comme un malpropre dès les primaires internes, pour le second normalitude et pusillanimité, sans casseroles mais le vide parfait digne d’Otto von Guericke.
Ils sont parmi les pires de la Ve, un repris de justice qui écoutait l’homme qui parlait à l’oreille des canassons, le philosophe de bazar BHL, et l’autre de la famille Bidochon pour sauver la France.
Au fond Emmanuel pouvait passer derrière ces deux sans dommages, ils lui ont servi de tremplin, la preuve ! élu par deux fois sans primaires et sans jamais être passé par la case élu.
Il fallait bien que les deux personnages fussent d’une nullité crasse, et ne pas oublier le fleuron de Nico et de son général conseiller tarte à la crème BHL, rappel élogieux de faits d’un sacré dirigeant qui nous a fait honneur:
Nicolas Sarkozy au cœur d’une affaire judiciaire qui le soupçonne d’avoir bénéficié de financements illégaux de la part du régime de Mouammar Kadhafi pour sa campagne électorale de 2007. Cette affaire a été révélée par le site Mediapart, a conduit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy et de douze autres personnes, dont des proches collaborateurs, des intermédiaires et des hommes d’affaires.
Mais au-delà des aspects judiciaires, cette affaire pose aussi la question de la responsabilité politique de Nicolas Sarkozy dans l’intervention militaire qui a renversé le dictateur libyen en 2011, avec le soutien du Royaume-Uni et de l’ONU. Cette intervention, qui visait à protéger les populations civiles menacées par les forces loyalistes, a plongé la Libye dans le chaos, avec des conséquences dramatiques pour la sécurité et la stabilité de la région.
Quelles étaient les motivations de Nicolas Sarkozy pour intervenir en Libye ? Quels ont été les résultats de cette intervention ? Quel rôle ont joué les intermédiaires qui sont aujourd’hui poursuivis pour corruption ? Autant de questions qui restent en suspens et qui méritent d’être éclaircies.
Alors on peut comprendre que les citoyens en avaient assez de lui et de Pépère, ils en vivent de la politique, nous en crevons, il suffit de voir aujourd’hui l’état du pays. Macron fait ce qu’il peut, les dégâts laissés par ces deux anciens présidents sont immenses, tous les classements nous renvoient au fond de la classe.
Macron sera-t-il celui qui nous sortira la tête de l’eau ? S’il pouvait nager aussi bien qu’il brasse parfois du vent nous aurions des raisons d’y croire, j’attends de le voir dans sa prochaine ligne d’eau.
Cher Philippe Bilger,
Vous êtes sans conteste on ne peut plus compétent pour juger du bien-fondé juridique d’une condamnation pénale.
Il n’empêche que le parfait béotien en matière judiciaire que je suis est profondément choqué par une sentence fondée sur des écoutes entre un avocat et son client, qui dans le cas qui nous occupe, ne se justifient en rien, car ne relevant pas de la sécurité de l’Etat.
Surtout en regard du laxisme de cette même justice envers des délinquants multirécidivistes, et de black blocs presque toujours libérés après leur interpellation.
Il est vrai qu’ils ne souhaitent – une mesure de salubrité publique – que « tuer des flics », alors que Sarko aurait prétendument tenté – horresco referens – d’influencer une nomination.
Qu’attend-on pour réhabiliter la peine de mort pour ce dernier et accorder la Légion d’honneur – avec palme – aux premiers ?
Bravo, Monsieur Bilger.
Bonjour,
Notre président et NS sont de grands amis, tout le monde le sait, ils n’en font pas mystère. Le vieux conseillant le jeune.
Alors je me suis mis à rêver à une entrevue imaginaire entre NS et le président de la République. NS arrivant en voiture de fonction au château, bracelet à la cheville (on est sauvé, il ne sera pas embastillé). Les uns lui ouvrent la portière et les autres sont au garde-à-vous…
À lire les divers commentaires, je ne sais plus qui à tort ou raison. Les juges qui ont planché sur cette affaire sont, apparemment, plus animés de considérations politiques que de justice. D’autres pensent que le trafic d’influence est une peccadille et après deux procès l’intéressé bénéficie toujours de la présomption d’innocence ce que je ne conteste pas, tout comme son droit le plus absolu de se défendre.
Aux dernières nouvelles il voudrait supprimer toutes ces organisations qui protègent nos libertés, la CNIL entre autres. Bienvenue à Naziland.
Après on s’étonnera de la violence de notre société.
Après on s’étonnera du manque d’intérêt des gens pour le vote.
Attention danger.
En résumé, Nico n’est qu’une victime, il est innocent, il n’a rien fait… À ce rythme demain il va demander comme Nanard une indemnité morale:
https://i.goopics.net/ogb2d7.png
Une crapule s’il avait été quelqu’un d’autre, condamné à de la taule comme un vulgaire malfrat, il n’a jamais rien apporté au pays que de la dette et la misère qui s’ensuivit, avec la montée en puissance des sans-dents.
Justice racaille, justice pourrie, justice islamogauchiste, il n’y a pas assez de termes pour qualifier cette déchèterie judiciaire entourée de murs des cons et ses jugements en faveur des voleurs violeurs arabo-africains dealers cailleuras hyper relâchés hyper récidivistes et hyper rapide quand il s’agit d’embastiller des identitaires patriotes de droite blancs de souche, des jeunes pacifiques qui font le boulot à la place de cette justice laxiste complice des mafias de passeurs migrants.
Justice mafia, justice dépendante du pouvoir et des cabinets noirs, ripoublique des juges, qui donne sans cesse des leçons de démocratie au monde entier ; une belle bande de salopards !
« J’ajoute que sans tomber dans le dogmatisme ni me pousser du col, il me semble que je suis peut-être un peu plus à même d’appréhender un arrêt, les infractions qui sont concernées et les processus de décision et d’élaboration des sanctions que la multitude des citoyens, journalistes, politiques ou autres qui n’hésitent pas à formuler des avis péremptoires dans une matière qu’au mieux ils maîtrisent mal, au pire ils méconnaissent totalement. » (PB)
Cela ne fait aucun doute. Mais la quasi-totalité des réactions à la condamnation de NS, qu’elles lui soient favorables ou hostiles, n’ont rien à voir avec le droit stricto sensu. « La multitude des citoyens, journalistes, politiques ou autres » l’apprécient à l’aune de la morale. Ce qui, bien sûr, ne conduit pas nécessairement, loin s’en faut, au même résultat que l’arrêt du tribunal.
NS est un personnage clivant qui, bien qu’officiellement retiré de la vie politique – il l’a une ou deux fois affirmé sans convaincre – continue à peser sur celle-ci. J’en veux pour nouvelle preuve quelques réactions épidermiques parmi les commentaires de ce billet… L’actualité le démontre chaque jour : un homme politique est apprécié ou détesté bien plus en fonction de son comportement que des résultats réels de son action, difficiles à jauger pour le citoyen lambda, qui, dans la plupart des cas, ne dispose pas des compétences nécessaires.
Macron est un exemple quasi parfait de ce rapport « sentimental » entre le peuple et le pouvoir, mais NS n’est pas bien loin de lui tant, à l’Elysée et encore aujourd’hui, il s’est conduit et se conduit parfois sans mesure. Son altercation au Salon de l’Agriculture est restée dans toutes les mémoires. Son inélégance vis-à-vis de Valérie Pécresse ne l’a pas non plus servi… Son charisme repose trop largement sur son goût pour le conflit. Ce qui lui vaut quelques fermes inimitiés et autant de signes de dévotion.
Personne ne devrait douter de l’impartialité de ses juges, ceux qui ont conduit l’instruction comme ceux qui ont rédigé les attendus de la condamnation. Mais, encore une fois, « la multitude des citoyens, journalistes, politiques ou autres » ne raisonnent pas comme eux, d’autant plus que, depuis quelque temps, la cote de popularité de la justice, en raison de sa lenteur, de son supposé laxisme aussi, est en berne.
L’animosité entre certains de ses membres et NS – « petits pois » d’un côté, « Mur des cons » dans l’autre – joue un rôle non négligeable dans les réactions, souvent abruptes, au jugement de la cour d’appel. Les magistrats sont soupçonnés de partialité, même d’esprit de vengeance… Le fait que la présidente de celle-ci ait eu personnellement maille à partir avec l’accusé n’arrange pas les choses. Pouvait-on éviter cette présidence ? C’est un point de droit auquel mon peu de compétence en ce domaine ne me permet pas de répondre… Mais je suppose que, si cela avait été possible, ses supérieurs ne l’auraient pas choisie.
Depuis l’annonce de sa condamnation, utilisant jusqu’à la corde cette particularité malvenue, NS se présente en victime, tempête, défie, menace, y compris la Cour de cassation, à laquelle il rappelle qu’elle n’est pas la dernière instance de recours. Son avocate est dans son rôle quand elle lui emboîte le pas, heureusement de façon plus raisonnable. Elle fait du droit… en oubliant la morale, laquelle apprécie peu qu’un justiciable qui se sait sur la sellette, se crée un avatar pour éviter toute tentative des enquêteurs d’écouter ses conversations téléphoniques.
Même si cela ne plaît pas à certains commentateurs, j’ose penser que cela ressemble à s’y méprendre à une méthode de voyou. J’exprime là un jugement moral, qui n’est en rien la conséquence d’une lecture attentive du Code pénal…
NS n’en a pas fini avec cette affaire des écoutes. La justice non plus, qui, elle, ne peut pas intervenir dans le débat public… et ne peut rien attendre de la Chancellerie, qui restera muette. D’autres affaires impliquant l’ex-Président vont suivre, dont une, l’argent de Kadhafi, est d’une gravité extrême. Nul doute que « la multitude des citoyens, journalistes, politiques ou autres » continueront de cheminer sur le sentier tortueux de la morale et d’ignorer le droit, qui contraint la seule justice.
La Droit, la Politique et la Morale, trois concepts qui ne sont jamais en phase, quel que soit le système politique.
Pourquoi j’énonce cette naïveté ?
Parce que l’avocate de Nicolas Sarkozy l’a elle-même invoquée dans une déclaration à un journaliste, en disant :
« La condamnation relève de la morale et non du droit » !
Je cite de mémoire, et ma mémoire est excellente.
Je n’ai pu m’empêcher de sourire, d’un sourire pervers.
Eh oui, il arrive que la morale rattrape ce que la politique et une certaine application du droit laissent filer.
Nous allons fêter bientôt le triste anniversaire du référendum du 29 mai 2005, bafoué par ledit Nicolas Sarkozy qui deux ans plus tard allait s’asseoir sur la volonté populaire avec toute la malveillance dont il est capable, pour imposer ce qui avait été rejeté.
Pour cette forfaiture, cette trahison insolente de la volonté populaire et donc de la démocratie dans ce qu’elle a de plus noble, la soumission au peuple s’exprimant librement, Nicolas Sarkozy aurait dû passer devant une Haute Cour de justice.
Dans une vraie démocratie, il aurait été condamné à la peine maximum, la même qui fut appliquée à un vieux Maréchal, dont l’âge ne suffisait pas à pardonner les errements, mais qui au moins, avait à son actif d’avoir sauvé la France en des temps antérieurs.
NS n’a rien sauvé, il a trahi d’abord la volonté populaire librement exprimée, je le rappelle, et trahi ensuite la parole donnée aux électeurs, sur à peu près toutes les promesses faites, depuis celle du Kärcher devenu un Kouchner dérisoire jusqu’à celle du contrôle d’une immigration illimitée.
Ce n’est pas un bracelet électronique qui le maintiendrait confortablement chez lui, que mérite NS, il mérite de tourner en rond sur les remparts de la forteresse de l’île d’Yeu.
Alors, que de condamnations en condamnations la morale rattrape un certain droit et une certaine politique dans leurs malfaisances pas toujours coordonnées, ma foi je ne m’en plaindrai pas, et plaindrai Nicolas Sarkozy encore moins.
Dans cette affaire, il me semble que justice et politique sont les deux faces d’une même médaille. Tous sont indignes de confiance. Je n’ai aucune sympathie particulière pour Nicolas Sarkozy ; s’il est poursuivi, c’est qu’il y a probablement matière à poursuivre. Mais serait-il le seul ? N’y aurait-il pas matière à poursuivre contre Hollande, Valls, Mélenchon et évidemment Macron, et tant d’autres de nos élus ? Sans faire de très gros efforts, la matière devrait se trouver.
Ce qui amène à considérer que le monde judiciaire n’est pas plus digne de confiance que ne l’est notre classe politique.
Montherlant disait ceci des tribunaux : « Le tribunal où la canaille judiciaire rend l’injustice ». Il a écrit cela dans les années 30 ; ça ne s’est pas amélioré depuis.
Pour traîner Sarkozy en justice et lui faire rendre gorge, tous les moyens sont bons, y compris des pratiques douteuses qui s’apparentent au hameçonnage ou à la pêche au gros en eau trouble avec filets dérivants.
Et question trafic d’influence, il me semble que certains magistrats ne sont pas en reste.
Il n’empêche que coincer et ferrer quoi qu’il en coûte notre ancien président est leur unique objectif depuis des lustres. Nos juges rouges ont tout leur temps et le menu fretin ils s’en tapent ! Pas grave c’est avec nos sous !
En passant et sans préjuger de l’affaire, force est de reconnaître le cran de Nicolas Sarkozy qui continue de tenir tête à la meute boulimique lancée rageusement à ses trousses !
Taïaut taïaut ! C’est Sarko répondit l’écho !
i-Mage
La mérite t-il ?
Sarkozy a été un président hors norme.
Je n’oublierai jamais que Sarkozy fut dérangeant, car à sa manière, il est brillant.
Son énergie, son intelligence, sa capacité de travail, ses amis décisionnaires, ses amis dirigeants, son amour pour la France, sa hauteur de vue, son art de convaincre, sa répartie, sa rapidité de décision, son franc-parler, sa liberté d’esprit, son sens moral, son expérience…
Le Président Sarkozy a incarné le courage face à cette France de gauche égoïste et dogmatique.
Le Président Sarkozy a incarné l’action face à cette France de gauche engluée dans son idéologie.
Le Président Sarkozy a incarné l’autorité face à cette France de gauche vendue aux communautarismes.
Le président Sarkozy a incarné l’ouverture face à cette France de gauche sectaire et partisane.
Un surhomme, un être exceptionnel, un Zemmour avant l’heure.
@ thierry bruno | 19 mai 2023 à 15:33
Vous avez tout dit ou presque !
Sauf que les plus prompts à enfoncer Sarkozy ne sont manifestement pas aussi propres sur eux qu’ils le proclament et voudraient nous le faire croire. Ce qui explique à la fois leur hargne et leur angoisse de voir dévoilés leurs propres travers.
Selon quoi la célèbre antienne biblique « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre » est toujours d’actualité.
Je le dis avec d’autant plus d’assurance et de conviction que j’ai travaillé de longues années aux côtés d’hommes politiques et de décideurs qui sans être des voyous ont dû prendre bien souvent des décisions qui pourraient être aujourd’hui taxées d’abus de pouvoir, de trafic d’influence, voire d’escroquerie.
Alors que je n’avais vu chez la plupart desdits responsables que des hommes ou femmes pressés d’agir en contournant une bureaucratie tatillonne qui ne faisait que ralentir leurs décisions, compliquer à plaisir des dossiers simples et au final gaspiller beaucoup de temps et d’argent pour se donner de l’importance.
Bonsoir Monsieur Bilger
Je n’ai strictement aucune sympathie pour NS : la violation du référendum de 2005, le Grenelle de l’environnement et autres trahisons sont dans toutes les mémoires.
Je ne connais rien du dossier.
Néanmoins, ce jugement me met mal à l’aise car, lorsque vous écrivez : « La Justice qui, quoi qu’on en dise et malgré les humeurs et les aigreurs citoyennes de telle ou telle personnalité, est en l’occurrence le seul service public, dans son registre pénal, qui connaît le dossier, n’est pas suspect de partialité », je ne peux pas vous approuver
Oui, Monsieur Bilger l’ajustice française est partiale, comme l’ont démontré
– le raid judiciaire mené contre François Fillon
– les condamnations ridicules infligées aux racailles multirécidivistes
– la sévérité envers les citoyens honnêtes ou les pauvres bougres qui volent des nouilles pour manger
Et elle participe à la destruction de la France.
Donc non, je n’ai strictement aucune confiance dans cette « institution ».
Et cela durera jusqu’à ce qu’elle redevienne la Justice.
Les antisarkozystes dont je suis feraient bien de dénoncer les écoutes inacceptables dont il fut l’objet.
Ce n’était franchement pas l’ennemi public n° 1.
Cela va finir par le rendre sympathique et en faire un candidat sérieux pour 2027.
La chasse à courre doit maintenant cesser.
Il y a des choses plus graves, Benalla par exemple.
Sans parler de l’héritage Mitterrand, à côté duquel Sarkozy est un saint, un homme honnête qui aime la France.
Sarkozy, je ne l’ai jamais apprécié, mais il aime la France et pour moi si cette condition n’est pas suffisante, elle est nécessaire et elle se fait rare.
Une comparaison Hollande – Sarkozy pourrait se résumer à la fable de la cigale et la fourmi.
Du côté de Hollande, on ne produit pas mais on profite du social et de l’Etat pour faire régresser la France.
Du côté de Sarkozy, on travaille pour faire progresser la France.
Le problème avec notre système ubuesque, c’est que les cigales de gauche vivent aux dépens des fourmis de droite.
« Nicolas Sarkozy : faut-il être ignorant pour le défendre ? »
Je ne pense pas qu’il faut être ignorant pour défendre Nicolas Sarkozy. D’ailleurs ses avocats ne le sont pas. Ils connaissent le droit aussi bien que n’importe quel magistrat et ne manqueront pas de souligner les vices de procédure dans cette affaire où les passions remplacent la sérénité qui devrait prévaloir.
Je ne serais pas étonné que la Cour de cassation, qui est le dernier recours dans un procès, ne casse ce jugement qui clairement sent le règlement de comptes à plein nez.
Ce n’est pas l’idée que les Français, en particulier « ceux qui n’y connaissent rien », se font de la Justice.
Bonjour, je viens de compulser les pages 165 et 166 exposant des pans de la disputation dans une page enligne adossée à Le Monde et que la personne Ellen a proposé en déplorant un risque de céphalée à la clé, qu’elle en soit remerciée et voyons si « analgésique » peut rimer avec « analytique ».
Cela démange depuis des lustres, souvenons-nous de la tendance fin 60s et débuts 70s de la mise en lycée de la dite « algèbre des ensembles » alias « maths modernes » avec des schémas par bulles et flèches… les académies de maths, des sciences, les IG de maths et même de philo (épistémologie) pensaient AUSSI aux latinistes-littéraires futurs émargeurs aux budgets et tiroirs-caisses des droits, y compris le droit dans le buffet.
Historiquement des grands illustres penseurs comme Fermat, Descartes, Leibniz sortaient du droit cherchant des moyens de raisonnement échappant aux subjectivismes infernaux et pour trouver des arbitres objectifs de paix mentale sous forme mathématiques.
Il y a quelques décennies un « doyen », Cornu, lança la sentence qu’un juriste n’en est un bon que s’il est impeccable etc dans l’application du génie de la preuve et de LA LOGIQUE.
Sur le podium chronologique français avant Fermat (comté de Toulouse) et Descartes (Touraine) il y a eu Franciscus Vietta conseiller-législateur-avocat-juge au parlement de Bretagne issu du Bas-Poitou et qui passera pour peut-être crypto-protestant car il fut proche de la famille Parthenay-Larchevêque qui en branche Soubise lui demandera de faire du latin, du droit et des calculations à Catherine future mère de 4 Rohan des seigneurs de Pontivy exterminés par d’autres supposés chrétiens… C’est ainsi que Viète prit goût à professer géométrie et arithmétique à la jolie huguenote et il dira plus tard que l’idée de développer la « contraction » ou « résumé » des Arabes al-djebra lui vint en exerçant la démonstration accessible …
Offrons ici la possibilité d’ouïr ce que le Fou des Rois le page Bern prononça d’après une rédaction de notre amie Anne, qui elle évoqua le décryptage par Viète
du code secret du roi d’Espagne avec ses armées … Henri IV en fut ravi ! :
https://www.europe1.fr/emissions/lequipee-sauvage/ils-dechiffrent-de-droles-de-lettres-4051265
où S. Bern explique à t=36min puis Anne de t=42min30 à 48min30 environ.
Les considérations ci-dessous ont sûrement déjà été approchées mais par qui ?
Pour un usage d’une Analyse Combinatoire Appliquée au Droit – les accros aux acro diront : ACAD.
mais aussi une Algèbre Booléenne Appliquée au Droit… ABAD !
Pour avoir les bords plus effilés, voyons en droit Pénal réputé d’interprétation dite « stricte ».
Le Législateur compétent avec surveillance constitutionnelle a oeuvré pour un item dit article de codex, l’algébrisation est de rendre mutique non chiffré ou
encore « générique » ce sera le N° : L{CDU.du} du code en vigueur et applicable.
CDU : nombre à 3 rangs centaine(s) dizaine(s) unité(s), la valeur est = 100C+10D+U.
FIN DE PREMIERE PARTIE (pour ne pas déclencher une prise de paracétamol)
i- MAGE
Le Marchand de Venise
M. Bilger
Je viens de lire le jugement communiqué par Ellen et que vous n’avez probablement pas lu, car c’est un sac de vent, cette affaire.
On SUPPOSE que le coup de pouce pour un poste à Monaco, que NS était même réticent à donner, l’a été en échange de tuyaux et non dans le cadre d’une relation amicale.
Si cela vaut trois ans de prison, alors, on peut ouvrir de suite un bagne d’un million de places réservées à la fonction publique et les élus pour les investigations préliminaires.
Concernant la licéité des écoutes, s’il suffit de soupçonner d’infraction pénale pour les faire concernant les relations d’un avocat avec son client, la question se pose de savoir quand on ne peut pas les faire !
Je me permets, il a sans doute le droit de le dire, c’est un fait, mais parler du « cirque Zelensky » comme l’a dit Laurent Gerra, est un manque total d’honneur pour lui et pour nous tous, et en plus d’une profonde ignominie.
Venant d’un minable, d’un révisionniste aussi, d’une ordure pourquoi pas, mais après les crimes de Boutcha et tant d’autres atrocités, il atteint ici le pire du pire, comparer le génocide d’un peuple à un cirque… Comme si être écrasé, broyé, martyrisé était un cirque… « Un détail de l’Histoire »… C’est son cirque à lui… Un type qui donne sa vie pour tout un peuple… Pour lui c’était qui Charles de Gaulle, Churchill et Jean Moulin… Je me pose la question.
Je me permets… Les tribulations de Sarko, là c’est du grand barnum, du grand Zampano, du cirque, un vrai cirque, il aurait été plus inspiré Laurent Gerra de s’en moquer, mais parler de cirque quand on reçoit sur le coin de la gueule des bombes tous les jours et des morts qui vont se compter par dizaines de milliers, lui, il aurait mieux fait de la fermer sa sale gueule. Les « gueules cassées » cela devrait un peu lui parler aussi.
@ Ninive | 19 mai 2023 à 19:30
@ sylvain | 19 mai 2023 à 19:08
Apparemment vous ne semblez pas d’accord entre vous 🙂
J’avais aimé le programme de Sarkozy en 2007 et encouragé plusieurs personnes autour de moi à voter pour lui !
Il fut une immense déception !
Mais je lui sais toujours gré, après son élection, enfin, au nom de la France, d’être allé remercier le Congrès américain de nous avoir sortis de la mouise par deux fois.
Il était grand temps qu’un président le fasse, ce qui lui valut 49 ovations, debout, de l’ensemble du Congrès.
Je pouvais enfin regarder les Américains droit dans les yeux et oublier nos généraux, colonels et politiciens lesquels avaient d’abord sacrifié des millions de Français en 14/18, puis fui en abandonnant leurs soldats au front en 39/40.
Deux « incidents » qu’il convient de ne pas oublier, en ajoutant, aujourd’hui, qu’ils se portent aussi au secours des Ukrainiens, ne pas oublier tout en haïssant les Américains puisque c’est une nouvelle forme de snobisme en France, sans se rendre compte que nos compatriotes ne font qu’exprimer leur complexe d’infériorité à l’égard desdits haïs Américains.
La haine aujourd’hui serait mieux dirigée contre Poutine et ses Russes qui se comportent comme des porcs.
Nos magistrats feraient mieux de s’occuper des truands au lieu de s’acharner sur Sarkozy, car c’est carrément le pouvoir que veulent nos magistrats !
Et c’est loin d’être nouveau, il est grand temps de les faire élire comme aux USA !
Qu’enfin on admette en France que la Loi est au service des citoyens pas un moyen de gouverner le pays par magistrats sans conséquence, ni sanction !
En seulement quelques années c’est Sarkozy, après Fillon, puis Philippe, sans compter quelques ministres de la Santé qui ont dû défiler dans nos tribunaux en attendant d’autres !
L’Eglise et le gouvernement sont séparés dans notre Constitution, la sainteté ne peut pas s’accorder aux magistrats ! Il faut les prévenir, pas de paradis pour eux !
@ Claude Luçon
« Mais je lui sais toujours gré, après son élection, enfin, au nom de la France, d’être allé remercier le Congrès américain de nous avoir sortis de la mouise par deux fois.
Il était grand temps qu’un président le fasse, ce qui lui valut 49 ovations, debout, de l’ensemble du Congrès.
Je pouvais enfin regarder les Américains droit dans les yeux et oublier nos généraux, colonels et politiciens lesquels avaient d’abord sacrifié des millions de Français en 14/18, puis fui en abandonnant leurs soldats au front en 39/40. »
C’est en effet à l’actif de Sarkozy, mais moi, j’ai encore honte face à eux et aux autres Anglo-Saxons, tant parce qu’eux savent maintenir leur liberté, contrairement à nous, qu’à cause de l’antiaméricanisme de bien des Français.
Honte !
Il y a aussi le « la liberté pour quoi faire », qui se veut si malin, de mes compatriotes mais dont l’indicible bassesse me souille et me met en colère à chaque fois qu’on le profère ou qu’on défend des positions revenant à promouvoir cette interrogation promouvant la servitude.
Et avec les antivax, je découvre les gens jouant leur santé et celle des autres à la roulette. Leur santé : aucune importance, je n’empêcherais personne de se préparer du fugu, bon courage ! Le corps de chacun lui appartient.
Par contre, il est presque aussi mal de risquer la vie des autres que leur liberté.
Tout ça pour ça : nous sommes un peuple sans soin pour sa liberté, on pourrait supposer que c’est par amour de la vie.
Eh bien, je dirais non, vu le soin qu’on en prend. Quelle découverte déconcertante…
Alors ? Je suppose donc que trop de Français ne sont jamais que des nihilistes, aussi vandales de la vie que de la liberté.
On comprend l’indulgence de tant de compatriotes envers les Russes, entre nihilistes, on se comprend, et d’autant que les rebelles à la lumière décorent leur ignominie de religion ou de politique.
Bref, ils se masquent par des symboles, qui rendent plus déchaînés que l’alcool.
Fatalement, car les symboles sont souvent des mirages qu’on place entre le monde et soi, moitié lunette qui vous fait voir votre désastre en rose, moitié maquillage pour tromper le monde.
Dans ces conditions, le soutien d’une majorité de Français à l’Ukraine est une divine surprise.
Est-ce que, finalement, les nihilistes ne sont qu’une marge, une minorité aussi bruyante que pernicieuse ?
Interventions remarquables de Tipaza (le 19 à 14h48) et Giuseppe (le 19 à 21h25).
J’aurais aimé exprimer une telle conviction élégante.
On peut noter DEFI une définition restrictive de l’acte infractionnel (délit, crime) qui va être rédigée en langue académique officielle du tout-venant. L’article comportera aussi une partie afflictive (PEN) elle aussi sous conditions.
Pour être a priori ouvert à des complexités de situations il faut poser que DEFI peut comporter des Concomitances nécessaires, en nombre Nconc et en toute
rigueur il faudrait « indicer » par le N° en L…
Dans les cas simples, Nconc = 1 sinon largement il y a conc1 ET conc2 ET …
Chaque commission de concomitance de n° (i) soit conc(i) peut être assortie a priori de plusieurs CONDitions restrictives (lieux, temps, situations
etc…) en nombre noté N(COND)(i) . Parmi la liste des concomitances, la générique algébrisée conc(i) admet a priori plusieurs COND1 , COND2 , … COND(j) à la dernière qui vaut jM = N(COND)(i) .
L’analyste aura donc à cocher :
– pour conc1 : N(COND)(1) jusqu’à jM(1)
– pour conc(i) : N(COND)(i) jusqu’à jM(i)
jusqu’à la dernière concomitance (rappel) vaut : Nconc (indicé L{CDU.du} ).
Exemple chiffré « pour parler » soit sortir de la généralisation algébrique qui est un mutisme pro-méthodique : 2 concomitances et 2 + 4 conditions ,
conc1 est sous 2 CONDitions COND1(1) et
COND2(1)
conc2 est sous 4 CONDitions COND1(2)
COND2(2)
COND3(2)
COND4(2)
Le travail complet législatif devrait au moins en séance ou en commission décrire quelles catégories de sous-conditions et de sous-sous-conditions pourraient
éventuellement rejoindre les points critériés du texte ultérieurement enrichi par le dire-droit, tant il est délicat d’atteindre une sécurité préalable dans un niveau d’exhaustivité.
Enfin des outils logiciels avec tracés de diagrammes de Boole, sagittaux, etc. et de la traduction multilingue français vulgaire / parler basoche / franglosh /
latin / caillerap / pourraient être élaborés pour disponibilité comme sources ouvertes et munis de didacticiels au plus large public. Notamment pour assurer que les journalistes de très faible niveau logique à 95 % puissent comprendre.
Précision
Le « coup de pouce » n’a jamais été donné ainsi que le rapporte le jugement: « Il s’avère que finalement la démarche n’a pas été faite par M. Nicolas Sarkozy. »
Par ailleurs le même jugement rappelle « qu’un magistrat sollicité par un « proche » pour l’accompagner et le conseiller dans le cours d’un procès à titre amical ou familial, peut y apporter son concours à la triple condition : – que la démarche du magistrat soit clairement distincte de l’activité de consultation juridique;
– qu’elle soit gracieuse;
– qu’elle ne permette pas à un justiciable de se prévaloir de l’appui d’un magistrat « proche » pour peser sur le cours de la justice, que ce soit par oral ou par écrit, a fortiori sous l’en-tête d’une juridiction. »
Donc en tout et pour tout, NS a été coupable de recel de tuyaux sur l’avancement des procédures.
Alors Alexis Brézet a bien raison en disant que NS est victime d’une bande de voyous.
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« Si nous sommes comme vous du reste, nous vous ressemblerons aussi en cela. Quand un chrétien est outragé par un juif, où met-il son humilité ? à se venger ! Quand un juif est outragé par un chrétien, où doit-il, d’après l’exemple chrétien, mettre sa patience ? Eh bien, à se venger ! La perfidie que vous m’enseignez, je la pratiquerai, et j’aurai du malheur, si je ne surpasse pas mes maîtres ! »
« — Je suis la brebis galeuse du troupeau, — celle qui est bonne à tuer. Le plus faible fruit — tombe à terre le premier ; laissez-moi tomber. — Ce que vous avez de mieux à faire, Bassanio, — c’est de vivre pour faire mon épitaphe. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Marchand_de_Venise/Traduction_Hugo,_1872
De braves gens, sans doute, disait Joyce, mais abominablement myopes pour certaines choses.
Il semblerait que le plus puissant des narcotiques reste le sacrifice.
Je reviens sur cette condamnation que certains peuvent juger injuste ou exagérée.
L’est-elle vraiment ?
On ne juge jamais une infraction, un délit ou un crime dans l’abstraction absolue de l’acte, mais en prenant en compte la personnalité et le passé de l’individu.
Ce qui conduit à des circonstances aggravantes, la récidive par exemple, ou au contraire atténuantes, avec le cas limite de l’irresponsabilité.
En ce qui concerne Nicolas Sarkozy, je considère que toute injustice à son égard serait équitable, en lui faisant supporter comme condition aggravante la tache indélébile de sa trahison du résultat du référendum de 2005.
Une sorte de karma dont il ne pourrait se défaire à la façon dont Caïn ne pouvait se défaire de l’oeil qui l’observait jusque dans la tombe.
On me dira que j’exagère, que je fantasme, que la justice se doit d’être sereine, et autre chose de ce genre, et on aura peut-être raison, mais pas entièrement.
En la matière il s’agit, qu’on le veuille ou non, de justice politique, comme il y a une justice sociale ou une justice militaire.
Et si on adopte ce point de vue, alors la peine encourue par Nicolas Sarkozy devrait être plus forte encore.
Mais voilà, Dieu merci, je ne suis pas juge et n’ai jamais souhaité l’être, je crois que j’aurais manqué d’objectivité !? 😉
« C’est une grande misère que de n’avoir pas assez de jugement pour se taire. » (La Bruyère, Les Caractères)
Rappelez-vous : Obama admiratif de Sarkozy.
OBAMA : « Le président Sarkozy a fait preuve d’un leadership tout à fait impressionnant face à la crise » !
Et vlan ! dans les dents des gauchos !
Car ne leur en déplaise, en se mettant en avant, en présidant G8 ou G20, en prenant des initiatives, en remuant le marigot, c’était la France que Sarkozy mettait en avant.
Qu’aurait fait Hollande, le cornac des éléphants socialopitres, qui a succédé à Sarko ?
Eh oh, les gauchissosses ça vous a fait mal à l’époque de reconnaître que l’on n’avait pas un empoté socialo à la tête de l’Etat ?
Comme je le dis actuellement au sujet de Zemmour, ce peuple limace décérébré par un socialisme arriéré ne méritait pas ce brillant et charismatique Sarkozy.
Que ce dossier contienne des éléments répréhensibles aux yeux de la loi et donc conduise à faire de NS un justiciable – tous les citoyens sont soi-disant égaux devant la loi ! -, admettons, mais comment ne pas être abasourdi par la lourdeur de la sanction qui, en regard de la non commission des faits reprochés, seule l’intention de les commettre étant retenue, sanction paraissant totalement disproportionnée en regard du délit et à son absence de conséquences puisqu’il n’a finalement pas été commis.
Comment imaginer alors qu’une telle sévérité sur ce dossier spécifique ne soulève pas des interrogations quant à l’impartialité et l’indépendance de la justice ?
Si NS, pour ces faits, mérite le traitement qui lui est réservé, combien d’autres politiques doivent-ils alors subir le même sort ?
Alors que dans cette affaire aucun délit n’a finalement été commis et qu’aucune victime n’a été lésée, n’est-il pas navrant de constater le décalage existant entre la gravité avec laquelle la justice a tranché, là où cette même justice se montre par ailleurs si bienveillante, si légère, à l’encontre d’auteurs, souvent récidivistes, d’actes délictueux, sans que soit même pris en compte le sort de leurs victimes.
SARKO /DELSOL
Je n’achète plus « Le Figaro » : trop cher. J’ai tellement de livres à lire chez moi (pour dix siècles) que je ne vais presque plus à la médiathèque de Dieppe. Sauf dans les grandes occasions. On a partout parlé de la pleine page offerte par ce grand quotidien au président Sarkozy. J’ai voulu lire cela ce samedi. J’ai pris cinq « Figaro » et j’ai trouvé la page Sarkozy. Je ne lis que la plume à la main. Dans un cahier d’écolier, j’ai noté tout ce qui m’intéressait : cela a rempli une page. J’étais convaincu avant de le lire. Cette lecture n’a fait que renforcer ma conviction. NS ne doit pas être condamné par la justice.
Dans le même «Figaro » (19 mai), une tribune a retenu mon attention : celle de Chantal Delsol, pleine de bonheurs d’expression. Encore une page de mon cahier. La thèse de Chantal Delsol est intéressante. Darmanin « provoque sa grand-mère ». Au lieu de s’alarmer d’une poignée de « maurrassiens égarés », « bien vêtus et très policés », « raffinés et déférents », on ferait mieux de s’occuper des « dangers qui montent », des « vrais dangers » : le frérisme, l’islamisme, qui ont un « programme d’hécatombes ».
TROISIÈME PARTIE
L’essentiel est de se plier à un état d’esprit, une mentalité qui veut traquer la moindre parcelle de subjectivité. Du rationalisme de logique formelle comme les mathématiques ont développé ce domaine, depuis longtemps, entraîne à l’objectivité.
Après tout : le coeur de la base de la fonction de juger est l’impartialité qui ne peut qu’être facilitée par un rejet inconditionnel de présupposés implicites, sous-jacents, rampants, allusifs ou sous-entendus. L’exigence
explétive est là, elle sera sécurisée par du LANGAGE LOGIQUE « structurel ».
La population française dans son combat économique contre les gloutonneries obscènes des tiroirs-avocaisses mérite qu’on l’aide à tailler en pièces la vieille argutie d’aboyeur de marché « chaque cas est particulier », sous-entendu ma robe bavarde te fait un gros travail qui va te coûter cher, bonhomme…
C’est un combat de consommateurs citoyens contre des épiciers parasitant un service a priori régalien d’Etat, institution régressive qui s’abandonne aux délices médiévaux de véritables « bureaux d’octroi ». La basoche des philosophades assène que le prétoire est devenu le Temple dudit « Etat de Droit » alors Jésus : reviens !!! Elles sont devenues folles … les avocaisses se sont constituées en Corps de marchands-du-temple…
Imaginons un instant que pour approcher l’état civil il faille prendre un consultant libéral à honoraires pour « conseils »… que pour passer le permis de chasse, le permis de conduire, un concours d’entrée à la fonction publique l’assistance d’un « maître » à honoraires libres soit obligatoire … et les fonctionnaires des services concernés devenant complices du marché de ces « Conseils » … c’est-à-dire fonctionnant « mal » si le cochon de citoyen a omis de verser aux tiroirs des avocaisses…
Les puissantes fédérations de défense des intérêts des consommateurs seraient-elles capables de s’y opposer si de méchante aventure, au nom du « dire-droit » et de « ça crée des emplois », un gouvernement à la « Tapioca-Tropico » fasse mettre en place de telles violences contre les gens voulant vivre au XXIe siècle ?
Pour rétablir la dignité du peuple électoral qui seul doit bénéficier de la protection étatique (et non toute la « misère rocardienne »), il ne faudra pas trembler et peut-être mobiliser toutes les troupes de terre car de la basoche pourrait médiatiquement jouer les Fort Apache dans des tribunaux épars.
Briser la collusion du corps unique de la Manistrature à savoir tenir sous l’Etat en préfectures les Avocats de l’Ordre Public (en séances) pouvant aussi être Superviseurs de Légalité d’enquêtes de police-gendarmerie en cours.
Transformer lesdits « Barreaux » en Collèges départementaux des Défenseurs avec statut hybride en partie supervisé par l’Etat (préfectures) et pour gestion des relations internes sous égide d’une Haute Autorité (autonome) de la Défense En Litiges (HADEL) avec des déclinaisons par départements. Cette HADEL aurait entre autres à connaître des manquements de Défenseurs.
Il pourrait y avoir un fort intérêt psychologique dans la conversion éradiquant l’actuel « Médiévisme » à bannir les termes Juge et Avocat au profit de Valideur et Défenseur. De même Validation remplaçant Jugement et Revalidation au lieu de Arrêt (après recours).
Comment remplacer « procureurs » et substituts ? À l’instant il nous vient cette piste : « Réglégalistes » qui aurait ces avantages :
– commence par ‘rég’ et même ‘régl’ comme règlement
– le ‘l’ intermédiaire sert à la fois règlement et légal (légalité)
– le bloc central, après règlement évoque le niveau supérieur de la légalité (lois)
– le suffixe en ‘iste’ dit clairement qu’il y a fonction exercée par une personne
Sans doute pourrait-on trouver mieux mais plus long ?
Nos Gendarmes n’auraient guère de souci à se faire car les Robins sont connus pour être physiquement très lâches, c’est souvent ce qui les a déterminés éternels enfants à rejoindre les « Palais ». Entre 1940 et 1945 on n’a connu aucun juge ni avocat non plus dans la Résistance ! Beaucoup de ralliés de la 25e heure, ou d’auto-bio-scénaristes agiles… la robe ça se retourne en clin d’oeil… beaucoup de Mystères de la « Chambre » jaune et non-correctionnelle … (Gaston Leroux !).
Alors on commence quand ? — À BIENTÔT
@ semtob 18 mai 2023 à 20:02
Globalement d’accord avec votre post. J’ajouterai, pour résumer, que Sarkozy a été condamné (et le sera sans doute encore devant la Cour de cassation) parce qu’il a eu la mauvaise idée de faire un trait d’humour en regardant tous ces magistrats habillés tels des pensionnaires (*) en uniforme, disant « qu’ils ressemblaient à des ‘p’tits pois' ».
Comme me dirait mon ordi « erreur fatale ! » puisque les ‘p’tits pois’ sont verts…
Pour le reste ce n’est que construction et verbiage pour faire avaler des « p’tits pois » mal cuisinés. N’est pas Yannick Alleno qui veut.
Adéo
(*) pensionnaires de l’Etat.
Macron triptyque
Impoli : « voyou, emmerdé »
Provocateur : « venez me chercher »
Benêt : discuter avec Poutine autour d’une table blanche de 62,8 m de circonférence
QUATRE AFFAIRES
– D’abord celle du maire de Saint-Brevin-les-Pins. Il s’est montré et expliqué – sobrement c’est tout à son honneur – mais on demeure dans le mystère et l’insatisfaction.
C’est un homme qui a peur – il l’avoue – au point d’aller se réfugier à l’étranger, il ne donne aucun détail sur les causes de ses frayeurs. Il se plaint de n’être pas soutenu par les autorités, le Préfet et le sous-Préfet l’ont abandonné, un comportement « impoli ! » qui pose problème.
Il a mis deux mois pour démissionner, un long délai dans dans la souffrance… un médecin de petite ville est un praticien à l’ancienne, quasiment un « médecin de famille », un brave homme d’antan… il a peur, il ne s’explique pas, on a le sentiment qu’il sait mais qu’il faut se taire. Il avoue qu’il n’a pas fait de référendum « parce qu’il connaissait le résultat !», ah bon !
À Callac, le préfet, Stéphane Rouvé, avait pris les choses en main, un référendum n’est pas du ressort de la Commune, « ben voyons ! » aurait-on pu s’esclaffer… on a envoyé 200 policiers en prévention… des amis de 30 ans ne s’adressent plus la parole… l’accueil de migrants ça clive fort !
À Saint-Brevin on n’a toujours pas de nouvelles sur les incendiaires… m’est avis qu’on n’en aura jamais… je me suis déjà expliqué sur la question… le maire « n’évoque pas ! »… il ne regrettera pas cette maison, on lui souhaite de l’oublier au plus vite.
Peut-on se permettre de prendre un peu de hauteur et de réfléchir sur cette idée géniale mais hautement démocratique d’installer les immigrés « à la campagne ». Ce mitage du pays était devenu nécessaire. Jusqu’à présent les « nouveaux venus » se sont installés en groupement autour de noyaux qui préexistaient depuis longtemps : Marseille, Villeurbanne, à Grenoble et dans ses banlieues, le Nord, le 9-3… etc. Ces paquets sont devenus monstrueux, ingérables, insoutenables.
Nos maîtres ont alors pris la décision qui s’imposait : diluer, araser, aplanir, niveler… le mélange homogène de populations hétérogènes c’est le monde nouveau qui vient… pour la France c’est le Président Macron qui en est chargé. Pour le moment il ne s’en sort pas si mal !
Ce week-end on a encore parlé de Saint-Brevin en accentuant sur l’incendie « de la maison » du médecin, comme si les communicants étaient dans la gêne ; que 55 % des maires (les élus les mieux aimés des Français) ne se représenteront pas ; que Éric Naulleau « n’a pas d’opinion sur les voyous auteurs de l’incendie », pas plus que la chère Charlotte d’Ornellas !
– La deuxième affaire concerne un doux jeune homme, descendant d’une bonne famille d’une ville du nord, capitale de Région, inscrite depuis le Moyen Âge dans l’Histoire de France.
Une agglomération socialement équilibrée où une bourgeoisie patronale et commerçante s’accommode d’un prolétariat qui œuvre dans des implantations industrielles de qualité.
Ce jeune homme est le sixième héritier d’une chocolaterie renommée… des bienfaiteurs de l’Humanité tant on sait que le chocolat, s’il détraque la santé, est excellent pour l’humeur et l’optimisme béat.
Qu’un tel commerce attire l’attention de goulus fauchés, cela peut se comprendre, mais qu’on s’attaque au propriétaire/artisan au point d’avoir sa peau, ça interroge !
Une poignée d’individus, venus de nulle part, se sont saisis du propriétaire sur le pas de sa porte et l’ont tabassé jusqu’à ce que mort s’ensuive… mais le destin frappa à la porte.
De l’autre côté de la rue, dans la maison d’en face, un homme impressionnant par sa force et sa beauté, tout de blanc vêtu, tel Lohengrin, sans doute un acteur doublure de cinéma pour les scènes dangereuses, se mit par hasard à sa fenêtre et vit qu’on était en train de tuer son voisin. Ce n’était pas convenable, il descendit quatre à quatre les escaliers, traversa la rue superbement et de quelques ruades maîtrisées mit en fuite la bande de tueurs.
Notre justicier parut à l’Athélée, on put voir que c’était un acteur professionnel.
Des bandits on ne nous en montra qu’un, un jeune homme, propre sur lui – sauf sa casquette portée à l’envers –, rien d’un malfrat, peut-être un étudiant en Sciences Humaines (!), qui ne sut expliquer pourquoi il était là ce jour, à cet endroit ; son hébétude n’est pas crédible, il a l’intelligence du dissimulateur.
La victime s’en sortira, il est contusionné, il va réfléchir à l’incident, va t-il se demander qui a pu lui monter un coup pareil.
Pour le médecin de Saint-Brevin, comme pour le chocolatier j’ai la conviction qu’on n’en saura jamais plus.
– La troisième affaire est technique. Elle est montée par le chef de l’État, assisté de son Grand Maître de l’Université.
Il y a quelques jours on nous avait annoncé que le secondaire d’excellence n’était plus supportable, que des lycées comme LLG et Henri IV ne sont plus d’actualité.
Aujourd’hui il faut voir plus grand, il s’agit de rattacher le 9-3 à l’Académie de Paris !!!
Dans les bistrots on appellerait cela une feinte de balayeur.
De fait il s’agit de détruire les lieux d’excellence dans la capitale… le grand melting-pot pour tous,… il convient d’homogénéiser l’éducation de tous les enfants d’Île-de-France dans le but – à demi-avoué – de fabriquer des bourgeois parisiens avec la jeunesse qui nous arrive de tous les recoins du monde !
Pour ne rien vous cacher je doute fort que Macron arrive à ses fins mais on peut toujours le laisser rêver !
– La dernière affaire s’appelle Sarkozy ! Sarkozy et ses démêlés avec la justice… pardon, avec le Syndicat de la Magistrature. Dans le monde des Judiciens, qui m’est étranger, je laisse mes camarades m’instruire et je fais confiance à notre Patron pour donner le la.
Je ne suis pas mécontent que notre ancien Président – le pire de tous les princes Souhmis, pour le moment – se soit chopé un bracelet électronique ; personnellement j’aurais préféré un boulet avec chaîne au pied, mais bon, faut savoir se contenter et vivre avec son époque.
Ce qui ne peut être oublié, et ne le sera pas c’est le référendum de 2005 et la trahison de Lisbonne.
Petit homme ce Sarközy de Nagy-Bocsa.
@ Mélanos Kôlé soit Noire Bile, Bill Noir ?
…autrement dit Mélancolie = la maladie de l’âme selon notre érudit Jackie P…
Ne penseriez-vous pas que le mé-maire de Saint-Brevin serait mouillé dans une affaire de fourniture libertaire de droite de sans-droits pour patronicules du Bétépé et de la boustifaille littorale ?
Saint-Brevin serait ainsi bien plus sur la Côte-d’y-Black que sur la Côte de Jade ?
Quant à Callac dans les Côtes-du-Breizh-Ru, les troubles donnent à prévoir que ce sera chez ces petits-Bretons haineux contre la France au point de préférer leurs bar-ha-gwin et ne pas défendre le Français face au Grand-Breton… que les premiers massacres réactionnels d’envahisseurs vont se dérouler et non pas en Corse ou rivages méditerranéens où les métèques ont toujours servi serviles…
Le chauvinisme néo-mafieux des bonnets rouges-sang s’imposerait aux Pandores qui se terreront… le fantasme gaullien en 1940 du « Réduit Breton » enfin actuel ?
Qu’en pensez-vous, Buffablack Grill ?
Le royal Macron aura-t-il son Chateaubriand ?
Cher Philippe, je regrette une attaque ad hominem (comme tu le sais, je n’ai pas été magistrat « quelques mois » mais plus de neuf ans après l’ENM) qui te dispense de répondre aux vraies questions:
Est-il normal de mettre sous écoute téléphonique un leader de l’opposition pendant huit mois ?
Est-il normal d’enregistrer les conversations téléphoniques entre un avocat et son client ?
La position de la Cour de cassation sur les écoutes de Thierry Herzog est-elle conforme à ses positions antérieure et ultérieure et à celle de la CEDH ?
Pourquoi un mois de sursis pour Jean-Jacques Urvoas et trois ans de prison et de déchéance des droits civiques pour Nicolas Sarkozy ?
L’enquête secrète du PNF sur les fadettes des avocats, en marge de l’instruction, est-elle une pratique habituelle et acceptable ?
N’est-il pas sain « d’oser » poser ces questions ?
Comme je connais ton honnêteté intellectuelle, je suis sûr que tu admettras la pertinence de ces questions après l’arrêt de la CEDH qui condamnera ces écoutes, comme tu l’as fait, quelques années après, pour mon analyse de l’affaire Fillon.
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Réponse de Philippe Bilger:
Mon cher Hervé, je reconnais bien volontiers mon erreur sur la durée de ton métier de magistrat. Un certain temps a passé.
Pour l’essentiel je ne retire rien de mon billet qui est d’autant plus utile que la démagogie a joué à plein. Tu invoques, au nom d’un savoir que je ne discute pas et de ta profession d’avocat, des données qui laisseraient croire que l’arrêt de condamnation de Nicolas Sarkozy et autres a violé le droit. Tu sais pourtant qu’il s’est appuyé sur des éléments qui pour être moins majoritairement admis n’en sont pas moins valides. J’ajoute que les circonstances de l’espèce (préparation d’une infraction, faux nom) autorisent l’interprétation à charge qu’en a faite la Cour. À supposer même que ta rigueur juridique soit décisive, je persiste dans mon regret qu’un professionnel de ta qualité tombe dans une sorte de surenchère, dans le Figaro, en invoquant un « désastre » alors que le sens de la nuance, ton intelligence et ta volonté noblement politique de ne pas participer à la destruction de l’État de droit par des appréciations bien plus partisanes qu’objectives auraient dû l’emporter. J’ose soutenir que l’État de droit, dans une démocratie, n’est pas seulement ce qui fonde un jugement ou un arrêt mais aussi ce qui devrait interdire un jeu de massacre, notamment au bénéfice d’une personnalité, ancien président, dont le parcours judiciaire devrait imposer plus de retenue. Je relève qu’après ton excellent livre sur Fillon, l’avocat que tu es, le juriste qui sait et le citoyen qui choisit constituent un trio qui peut être discuté. Aucune attaque ad hominem : personne ne te contraignait à publier cette charge. Et je t’assure que ma réponse ne se pare pas du moindre décret péremptoire.
Amicalement
Urvoas ? ah oui, un Breton et Pr de « Drouah » dans l’Alma-Mater …
« Peyrefitte, la maison est pourrie, faites ce que vous pourrez » disait déjà Charles de Gaulle, tournant le dos à la belle maison Chaumet …
Et au fait l’entrepreneur spécialisé dans les ronds-points a-t-il finalement été réglé de sa facture de 900 000 € pour la réalisation en Guyane de deux ronds-points dont l’un avec des sculptures intégrées d’esclaves enchaînés ? La manistrature de Cayenne a-t-elle rétabli le bon droit ?
Le traiteur de Romorantin a-t-il été ressuscité par les Magicienstrats après que Langue-de-Blois n’eût pas réglé une facture considérable et finalement létale ?
Combien y a-t-il eu de cas de « faute lourde » au sens d’un certain décret-loi des débuts de la Ve République ? Combien de fois l’article L 781-1 du code de l’organisation judiciaire a-t-il servi à délester les poches des contribuables pour financer les réparations entraînées par certains Irresponsables juridiques par statut ???
La confiance publique ne se décrète pas, elle se cultive.
Votre Etat-de-Drouah est en épisode de glaciation climatique, M. Hervé Lehman.
« Procultous et Chicanous aiment être battuz par gantelets ferrez » : ne bougez pas, Rabelais et Voltaire et tant de lucides reviennent !
Si dans ce contexte Elisabeth et Robert Bluestinn-B. rejoignent Simone et Antoine au Panthéon… !
DIABLOGUE
– Not’ Maître vient de doter notre langue d’un nouveau mot, notre ami Patrice va devoir faire un addenda à ses dictionnaires…
– Lequel ?
– La décivilisation…
– C’est grave docteur ?
– C’est fortiche, c’est bien vu… c’est bienvenu, c’est actuel… ça devenait nécessaire, indispensable !
– C’est quoi au juste ?
– C’est une utilisation judicieuse du préfixe de ou dé, pour marquer une négation, un retour en arrière, une destruction, une disparition…
– Par exemple défaire c’est détruire ce qu’on a fait… se déposséder c’est jeter ce qu’on a de plus précieux…
– Exactement… vous avez bien compris…
– Alors la décivilisation c’est abandonner notre civilisation, notre art de vivre, notre culture, nos religions… encore que beaucoup n’en ont pas… ceux-là ils sont moins perdants… c’est possible ça ?
– C’est ce qui est en train de nous arriver !
– Ah bon !
– Un phénomène naturel engendré par la bicivilisation.
– Encore un mot nouveau ?
– Yes, que je viens d’inventer… dans les démocraties tout le monde a le droit de forger des mots nouveaux, yapa que le Président.
– Et c’est quoi la… bicivilisation ?
– C’est quand dans un territoire où un groupe humain a forgé et défini un certain art de vivre, d’aimer et de penser arrive et s’installe un autre groupe humain qui a des habitudes différentes voire inconciliables…
– La vache !
– C’est conflictuel… le mot est faible…
– C’est sûr… ça peut virer au conflit…
– C’est ce que les intellauds – enfin ceux qui ne sont pas inconscients – appellent la guerre des civilisations !
– C’est marrant ce que vous me dites, j’ai un copain qui utilise souvent un mot – il est seul à l’utiliser – qu’il a aussi forgé avec le préfixe de, il parle de « désimmigration », il explique qu’un territoire bicivilisationnel ne peut prospérer, qu’à force une civilisation chassera l’autre, que la désimmigration est le moyen le plus adéquat d’éviter l’embrasement général…
– Et les autres, quels termes ils utilisent ?
– Ils parlent souvent de remigration… c’est idiot… le mot s’applique à ceux qui ont déjà envahi, pas à ceux qui ont été envahis et qui veulent rester…
– Désimmigrer, ça peut coûter chaud !
– Bon ! Je vous quitte, mon épouse a préparé un couscous au cochon, je ne veux pas rater ça !
– Bonjour Monsieur !
Pour lutter contre la décivilisation, mettre l’autre à la porte !
Pourquoi faire des référendums quand tout le monde connaît la réponse à la question et le résultat à quelques % près.
Pire, quand on sait que les gens de pouvoir ne tiendront aucun compte du résultat.
Nous autres, du peuple, nous ne voyons Macron que dans les cérémonies officielles.
Sa tête est vissée sur ses épaules, son visage est figé, sa physionomie sans vie, ses bras plaqués le long du corps, ses jambes sont raides, ses pieds font un angle droit avec ses jambes, quand il se penche il est comme un compas ouvert…
Est-ce un robot ?
La décivilisation c’est quand le peuple a peur, quand les gens, où qu’ils soient et quelle que soit leur activité sont menacés, houspillés, incommodés, invités à descendre sur la chaussée quand le trottoir est occupé, qu’ils subissent les conversations téléphoniques en langue étrangère dans les transports en commun et toute sorte d’incongruités, qu’ils partent en vacances avec la peur d’être squattés pendant leur absence, qu’ils louent une habitation sans l’assurance de percevoir le moindre loyer voire de la récupérer un jour, qu’ils montent dans leur véhicule sans être certain d’en sortir vivants, qu’ils sortent le soir avec la crainte de ne pouvoir rentrer chez eux en bonne santé, qu’ils envoient leurs enfants à l’école sans la certitude qu’ils les reverront en vie, que leurs agresseurs éventuels ne seront jamais punis et qu’ils demeureront à la merci de leur vengeance, que leurs lieux de culte seront saccagés, qu’ils payent des impôts qui serviront en partie à subvenir aux besoins de leurs agresseurs, qu’ils sont obligés de mettre leurs enfants dans des établissements payants pour qu’ils reçoivent une éducation minimale, qu’ils ne seront pas reçus dans des hôpitaux publics occupés par des gens dont la carte Vitale est fausse, que si vous vous « fourvoyez » vous passerez auprès des gens sérieux soit comme un imbécile, soit comme un raciste, que vos descendants vivront un enfer qu’il vous est impossible d’imaginer – ce qui est quand même réconfortant – et si vous êtes chanceux vous ne connaîtrez pas l’apocalypse de votre vivant.
La décivilisation peut arriver de deux manières.
Soit par l’usure terminale des capacités vitales d’un peuple dont le choix et le désir d’en terminer l’emporte et ne souhaite plus que de s’enliser dans des sables chaleureux, onctueux et chauds, laissant au soleil le soin de confectionner un décor propre à faire pousser des soupirs à des populations futures qui hocheront de la tête par respect devant ces vestiges et la grandeur de la Création.
Soit parce que la qualité de votre civilisation a fait de vous une proie, que vous aviez, grâce à vos qualités multidimensionnelles, atteint le « meilleur des mondes » possible et que vous n’avez pas été attentif aux hordes misérables mais prêtes à tout pour s’emparer de votre magot… en un mot prendre votre place après avoir déblayé le terrain.
Dans le premier cas vous sortez naturellement de l’Histoire, dans le second cas vous êtes viré sauf si vous combattez la décivilisation par la désimmigration.
Il existe une autre voie, extravagante et aléatoire mais toujours possible : immigrer soi-même… mais cela se fera sans moi !