Nicolas Sarkozy encore trop présent ?

On n’en finira donc jamais avec lui et il fait tout pour que cela dure.

Je devine comme ce billet va encore m’attirer des foudres puisque, si NS a le droit de dire du bien de lui, le simple citoyen est voué aux gémonies s’il s’autorise la moindre critique.

Pourtant je trouve de plus en plus troublants, voire ambigus, le comportement, les postures de l’ancien président de la République qui, battu en 2012, opposant sous François Hollande, complice avec Emmanuel Macron, ne se lasse pas de faire de la politique tout en affirmant en être retiré, dénie se poser en recours mais laisse dire par d’autres qu’il pourrait l’être, s’occupe avec ennui des LR mais jouit bien davantage de ce qu’Emmanuel Macron lui offre avec son quinquennat : demeurer en pleine lumière, en totale utilité, en influence reconnue en même temps qu’il joue ostensiblement la discrétion et le raccommodeur d’affaires où l’argent coule à flots.

Avec ce président de la République dont la psychologie correspond à la sienne et qui éprouve la même détestation que lui pour François Hollande, il goûte à un pouvoir délicieux puisqu’il n’en a plus la responsabilité et est qualifié sans rire de « parrain de la droite » et d’homme sage, alors que son tempérament, hier comme aujourd’hui, l’a surtout prédisposé à des élans qui, pour n’être pas dénués de lucidité, visaient surtout à le promouvoir.

Emmanuel Macron a besoin de lui, la droite républicaine a besoin de lui, virtuellement la France a toujours besoin de lui et s’il a été remplacé, il se juge, j’en suis persuadé, par principe et affirmation de soi, irremplaçable.

Nicolas-sarkozy-cet-accueil-muscle-que-lui-avait-reserve-vladimir-poutine

Il faut dire qu’il a du talent. Une alacrité, une verve, une dialectique que j’ai pu apprécier dans « le Temps des tempêtes ». Contrairement à tant d’autres, je l’ai immédiatement lu, d’abord parce que je suis systématiquement friand des essais politiques et historiques et que rien de ce qui concerne Nicolas Sarkozy ne me demeure étranger. Je n’ai pas envie de me défaire de cette curiosité passionnée et parfois critique. Le citoyen ne peut se priver de l’expansion d’une telle personnalité, par ses propos, son action ou son écriture.

J’espérais la richesse d’un ouvrage où un président omniprésent et s’en félicitant se pencherait sans trop de complaisance sur ses deux premières années de mandat. D’autant plus qu’il a eu le courage, dans les premières pages, de dévoiler sa fascination pour les orages et les tempêtes à un point tel, d’ailleurs, qu’on se demande, mauvais esprit, s’il ne les a pas suscités artificiellement pour se glorifier d’être un sauveur, une sorte de Zorro en politique.

Mais, en définitive, malgré un style alerte – aucune raison de douter qu’il l’ait écrit seul, confiné -, que de focalisation sur soi, d’éloges sur ce qu’il aurait voulu accomplir et qu’il n’a pas pu mener à bien à cause des autres, que d’hyperboles sur ses entreprises et leurs résultats, quelle image gratifiante de lui se dégage !

On comprend, à le voir aborder le judiciaire et le clan qu’il affectionne – Patrick Ouart et Vincent Lamanda notamment -, pourquoi l’insulte des « petits pois » n’a suscité aucune réaction et comment l’affaire Bettencourt a pu surgir plus tard.

Pour être honnête, si j’avais à évoquer aujourd’hui le bilan de son quinquennat, je continuerais à être sévère pour le dévoiement de l’état de droit mais par comparaison avec ses successeurs, je serais évidemment moins négatif pour tout le reste et attacherais sans doute moins d’importance à des attitudes caractérielles et peu décentes qui, pour avoir été avec lui ostensibles, n’étaient pas les plus choquantes : on a vu pire !

J’ai scrupule à faire preuve de cette objectivité à l’égard d’un homme dont on oublie l’échec en 2012, qui ne fait rien pour sortir la droite de son état de « grande malade » en récusant implicitement ou explicitement ceux qui pourraient tenter de la guérir, parce qu’il est essentiel qu’il continue à être perçu comme le seul à louer, dans la nostalgie comme dans l’espérance.

Cette apparente sérénité que j’affiche est d’autant moins nécessaire, au fond, que Nicolas Sarkozy sera toujours le meilleur avocat de lui-même et qu’il n’a cure d’être attaqué puisque rien ne peut véritablement l’affecter qu’une éventuelle et peu probable dépréciation de lui-même. Toujours très indulgent avec lui-même, il s’épargne beaucoup.

A sa décharge, il devrait être infiniment modeste pour résister à certains questionnements médiatiques qui n’ont pour ambition, semble-t-il, que d’ajouter une pierre de plus à son sentiment initial de supériorité.

Le ressort fondamental de ce post est venu moins de son livre que du paradoxal satisfecit qu’il octroie à Emmanuel Macron : « Il essaie de faire au mieux. Les décisions et les nominations récentes vont dans le bon sens ». Qu’il veuille complaire à Gérald Darmanin qui ne l’oublie jamais dans ses hommages, on peut le comprendre, mais ce qui est proprement incompréhensible est l’absence de dénonciation de la catastrophique autorité régalienne d’avant (Le Figaro).

Il y a, chez Nicolas Sarkozy qui vante sa sincérité, son audace et l’exigence de la vérité même quand elle est provocatrice, quelque chose qui est équivoque, dans ses soutiens et ses attitudes, au moins depuis 2017.

Peu lui chaut puisqu’il est Nicolas Sarkozy et que cela lui suffit.

On n’a pas fini de parler de lui.

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  1. Claude Luçon

    Il y a peut-être aussi dans un coin de sa tête l’affront, l’humiliation, qu’il a subis lors de la primaire de la droite, se faire ridiculiser de cette façon demande réparation !
    Se faire battre par la gauche de Hollande, puis par la droite de Fillon doit être difficile à oublier !
    Faute de mieux il se répare tout seul ?
    La chose se passe d’ailleurs bien, un Premier ministre, un ministre de l’Intérieur et une ministre de la Culture tout à lui, sans compter un fan à la justice, que demande le peuple ?
    « On n’a pas fini de parler de lui » et lui non plus.
    On n’est jamais mieux servi que par soi-même !

  2. Il a vraiment été un très mauvais président:
    * Traité constitutionnel européen
    * Suppression de 10 000 postes (net) dans la police et la gendarmerie
    * Suppression des RG
    * Invitation de Kadhafi a la tribune officielle pour le défilé du 14 juillet 2008
    * Invasion de la Libye et mort de Kadhafi, qui mena a la crise migratoire que l’on connaît
    * Départementalisation de Mayotte, qui est du jour au lendemain devenue l’un des principaux points d’entrée sur le territoire national de clandestins
    * Suppression de l’expulsion du territoire national des criminels étrangers
    * Réintégration du commandement intégré de l’OTAN

  3. Bonjour Monsieur Bilger, si les médias, vous compris, n’avaient de cesse de parler de NS, il serait dans les oubliettes de l’histoire, tant son bilan est, me semble-t-il, tout aussi mauvais que les autres.

  4. Chemin de traverse

    Monsieur « c’est notre projet » semblait avoir suffisamment de personnalités, qu’écris-je, assez de pointures pour réaliser ni droite, ni gauche ! C’est-à-dire des personnes qui nous en remontreraient question réflexion sur l’état du pays et avaient « in the pocket » les solutions pour lesquelle nos deux mains n’auraient pas suffi pour faire péter l’applaudimètre…
    Et le phénoménal dans toute cette pantalonnade c’est qu’il y eut des Français pour y croire ! Peu c’est vrai…
    Et c’est ainsi que « papa Sarko » revint laver son linge.

  5. Macron en son exercice réformateur a besoin de toutes les forces encore sensées du pays, que les bonapartistes et les orléanistes cessent donc leur querelle d’enfants gâtés qui les ensauvagent, ils arriveront à rétablir grâce à la vision présidentielle la souveraineté de l’autorité de l’État, laissant aux démagogues le soin de se jeter au fossé des poubelles de l’histoire, incitant par l’exemple de leur réconciliation les citoyens des nations européennes à assumer leur destin universel.
    Alors, Messieurs Sarkozy et Bayrou, si vous arrêtiez de vous insulter, le peuple français comprendrait comme vous l’affirmez tout deux à raison, que Macron est la dernière chance avant le chaos.

  6. Avec le recul il faut bien reconnaître qu’à droite, il n’y a personne pour remplacer Nicolas Sarkozy.
    Alain Juppé, François Fillon ne sont plus dans le circuit. Les présidentiables de LR : François Baroin, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau s’observent un peu comme dans un 1500 m pour savoir qui va partir le premier. Ils risquent juste de s’autodétruire quand la vraie bataille aura lieu.
    Nous ne savons pas aujourd’hui s’il y aura une primaire pour départager les candidats LR. Il est vrai que celle de 2016 n’a pas été vraiment convaincante, avec les tergiversations entre Alain Juppé et François Fillon et l’élimination de Nicolas Sarkozy au premier tour, alors qu’au fond tout le monde sait bien, à droite comme à gauche, que malgré ses embrouilles pas très clean, c’est lui le plus populaire auprès des Français. Sa personnalité prime sur son bilan.
    Mais d’abord de quoi nous plaignons-nous ? Nicolas Sarkozy l’a dit lui-même: « Emmanuel Macron c’est moi en mieux ! ». Alors en 2022, on remet le couvert pour cinq ans. Ensuite advienne que pourra !

  7. Catherine JACOB

    « On n’a pas fini de parler de lui. »
    Est-ce qu’il ne doit être jugé en octobre 2020, donc d’ici 2 à 3 mois environ pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire « Paul Bismuth »?
    Sinon deux bonnes possibilités de revenir éventuellement sur le devant de la scène :
    En 2019 il est entré au conseil d’administration du groupe Barrière, numéro un français de la gestion de casinos.
    En mai 2020, il a été coopté au sein du conseil d’administration du groupe Lagardère, spécialisé dans les médias…
    Et puisque le groupe Barrière est évoqué, peut-être pouvons-nous évoquer également celle qui, en 2012, a assigné l’homme d’affaires et milliardaire français Dominique Desseigne, président-directeur général dudit groupe, également président de la Société fermière du casino municipal de Cannes et la 32e fortune française, pour lui demander une pension alimentaire qui lui sera accordée pour environ le tiers du montant sollicité.
    Députée européenne entre 2009 et 2013, cette mère célibataire est rémunérée pour ses conseils d’avocate par la filiale RNBV, de Renault-Nissan. Une enquête est ouverte en mai 2019 au sujet de ces contrats.
    La nouvelle direction de Renault-Nissan, à l’origine de la plainte, explique que « la réalité des travaux du [consultant, Rachida Dati] n’a jamais été démontrée » et soupçonne son ancien PDG Carlos Ghosn d’avoir utilisé sa position pour en faire profiter ses proches.
    En octobre 2019, une source proche du dossier judiciaire n’a-t-elle pas affirmé que Rachida Dati aurait touché pour ses « consultations » entre 2010 et 2012, quelque chose comme 900 000 euros soit plus de 3,7 fois le salaire d’un ministre de 2020 pour le même laps de temps (10 100 € X 24 mois = 242 400 €).
    Une enquête visant ladite consultante encore ministre de la Justice et garde des Sceaux à l’époque des faits pour « abus de biens sociaux » et « corruption active et passive » a été ouverte en 2019 et confiée à trois juges d’instruction.

  8. Au bilan souligné par « Nicolas » nous pouvons rajouter:
    * liquidation d’un cinquième de nos réserves d’or (500 à 600 tonnes), considérée comme une très mauvaise affaire.
    * renflouage des banques à hauteur de quelque 350 milliards sans aucune contrepartie même pas un licenciement pour faute.
    Mais les affaires libyennes et moyen-orientales (de son grand ami) sont les pires de notre histoire récente avec cette dette de 3 000 milliards.
    Au secours ce n’est plus la France mais le Titanic.

  9. Nicolas Sarkozy encore trop présent ?
    Il fait ce qu’il veut et qu’importe !
    Il crève de ne pas être au pouvoir, il en souffre tous les jours, il n’en dort plus, il ferait mieux sans doute.
    Vous avez oublié, cher P. Bilger dans votre billet, que lors de la primaire de la droite, Sarkozy est arrivé en troisième position !
    Il reste pour moi celui qui a trahi son électorat dans la deuxième partie de son quinquennat.
    Arriviste absolu, jusqu’au dernier souffle, il aspirera au pouvoir et le fera savoir.
    Cordialement.
    P.-S.: le Rwandais « sans papiers » de Nantes était bien le coupable de l’incendie de la cathédrale. Ce n’est pas pour cela que les cathos de gôche samaritains vont battre leur coulpe pour leur imprudence et le piétinement de la loi. Ce bon migrant était sous le coup, depuis 2019, d’une demande de renvoi dans son pays. Il n’est pas pire aveugle…

  10. Bonjour,
    Alors que FH fut porté au pouvoir par son clan (PS + médias), ne fut dès lors que le Président de ce clan et se trouva dépourvu de toute aura, dès que son clan, qui n’est du reste représentatif que d’une minorité en France, s’est divisé, NS est sans doute ce qu’on peut nommer un chef, une personnalité qui ne laisse jamais indifférent et qui sait trouver, par son propre moteur, par sa propre impulsion, l’énergie d’agir, de trancher, d’assumer. C’est ce qui semble en irriter beaucoup. C’est normal. Qui en France aime les chefs ?
    Personnellement, je n’ai rencontré que peu de chefs mais j’apprécie les personnalités de chefs du point de vue humain en tant qu’individus de chair et d’os. NS a l’avantage d’une personnalité volontaire et qui plaît à certains Français qui espèrent sans doute toujours d’un homme providentiel. On a pu voir avec d’autres, qu’a contrario le défaut de cette personnalité posait problème. Il est populaire en dehors d’un clan et très impopulaire parmi les clans. C’est peut-être ce mélange de liberté et d’autorité qui séduit. C’est peut-être sa façon d’être souverain qui lui donne cette alchimie particulière.
    Reste qu’il est détesté par une bonne partie des élites (EM mis à part). À tort ou à raison ? À tort, si la raison vient d’une rivalité avec des enjeux de pouvoir à la vie, et à raison s’il s’agit d’un véritable problème avec le respect de la loi. Chacun tranchera dans son for intérieur…

  11. @ Nicolas | 26 juillet 2020 à 03:01
    Hélas, hélas, hélas, vous avez parfaitement raison !
    Vous oubliez un aspect de sa personnalité, son point faible, très faible, que Philippe Bilger semble évoquer de façon diffuse en disant :
    « Il y a, chez Nicolas Sarkozy(…), quelque chose qui est équivoque »
    Et ce quelque chose d’équivoque c’est son besoin d’être plus qu’admiré, être aimé par ses ennemis.
    Moyennant quoi, après avoir fait une campagne à droite toute, il a fait l’ouverture à gauche dès son élection avec des traîne-savates comme Kouchner et Hirsch entre autres.
    Évidemment les autres à gauche ne l’ont pas moins haï.
    Mais il avait perdu la confiance et les voix de la vraie droite qui avait eu la naïveté de croire en ses promesses, et cerise sur le gâteau de sa vanité il a aussi perdu la confiance d’une partie du centre droit qui l’a rejeté à la primaire de la droite ensuite.
    Que Macron s’en serve pour éviter qu’une certaine droite modérée se reconstitue est de bonne guerre et montre son habileté politique, que Sarkozy joue ce jeu montre que sa vanité et son ressentiment sont plus forts que ses soi-disant qualités d’homme d’État, qu’il n’a d’ailleurs jamais eues.

  12. hameau dans les nuages

    À propos de Libye et de Sarkozy, hier monsieur BHL a dû repartir précipitamment du pays sous les menaces et les tirs.
    Les Libyens sont très scrupuleux sur la distanciation sociale et le port du casque, pardon, du masque.
    Ahahah !!

  13. Mais, en définitive, malgré un style alerte – aucune raison de douter qu’il l’ait écrit seul, confiné
    Hum…
    Pour qui connaît un peu le zèbre, agité, impatient, incapable de mener jusqu’au bout une tâche dans la durée, il est possible d’en douter…
    Sans compter que son français n’est peut-être pas exactement au niveau de celui qui est prisé par l’Académie.
    Mais son exil forcé l’a peut-être calmé tout en lui ayant permis de prendre du recul, sait-on jamais.

  14. Michel Deluré

    Il faut avouer que toutes les conditions sont réunies pour que l’ancien président puisse se mettre en pleine lumière.
    D’une part, nulle personnalité chez LR qui, depuis la déroute de 2017, soit sortie du lot, ait repris fermement la barre du bateau à la dérive, ait incarné une alternative crédible au pouvoir en place et qui ait pu ainsi faire oublier l’ancien président.
    D’autre part, un président actuel qui a toujours su flatter l’ego de NS en lui tirant chaque fois que nécessaire le tapis rouge, sachant parfaitement que cette attitude ne pouvait que servir à terme ses propres intérêts.
    EM a trahi FH et la gauche pour accéder au pouvoir en 2017, il se sert aujourd’hui de NS et de la droite pour espérer conserver ce pouvoir en 2022 car il sait que, s’il existe une réserve de voix pour sa réélection, c’est à droite et au centre qu’elle existe.
    La situation est donc idéale pour que NS reste au centre du jeu, savoure en quelque sorte cette revanche sur ses déconvenues passées et échafaude, qui sait, quelques stratégies pour le futur !
    Mais qu’il n’oublie cependant pas qu’il a quelques rendez-vous avec la justice.

  15. @ boureau
    « Ce n’est pas pour cela que les cathos de gôche samaritains vont battre leur coulpe pour leur imprudence et le piétinement de la loi. »
    Les cathos de gauche ne sont pas les seuls à piétiner la loi.
    Il y a tout de même aussi et surtout des gens qui auraient dû l’expulser et qui ne l’ont pas fait.
    Tout est désormais à l’avenant.
    Monsieur D-M a-t-il seulement l’intention de remettre de l’ordre dans cette pétaudière ?

  16. Je n’achèterai pas son livre, pas plus que je n’ai acheté le précédent (Passions) car être obligé—pour aller chercher du contenu—d’affronter la suffisance d’une présentation partiale d’événements tressés à la gloire… Très peu envie d’y goûter !
    Pourtant je suis un acharné de la lecture et compulsif à l’achat de livres, mais là… la pénibilité prévue de l’entreprise me paraît insurmontable.
    La grande préoccupation de Nicolas Sarkozy (N.S.) est de se sortir le moins mal possible de ses ennuis judiciaires. Il n’a pas critiqué Emmanuel Macron, notamment sur la faiblesse de sa posture régalienne, parce qu’il a encore besoin de lui. Et réciproquement (2022…). C’est une alliance d’intérêts. La coloration du dernier gouvernement procure un indice.
    Détesté de Jacques Chirac, de François Hollande et de François Fillon, Sarkozy avait été gravement humilié par ce dernier, fin 2016, lors de la primaire de la droite. Agressé ultérieurement par lui, François Fillon avait lancé en réplique : « La passion unique de Nicolas Sarkozy, c’est Nicolas Sarkozy. »

  17. @ Michel Deluré | 26 juillet 2020 à 10:32
    « EM a trahi FH et la gauche pour accéder au pouvoir en 2017… »
    Le monde de la politique n’est fait que de trahison.
    VGE a trahi De Gaulle. J. Chirac a trahi VGE. N. Sarkozy a trahi J. Chirac.
    Peut-on vraiment dire qu’E. Macron a trahi F. Hollande dans la mesure où ce dernier a renoncé à se représenter ?
    Le jeu pernicieux des alliances de circonstance fait partie des règles du jeu quand il s’agit de conquérir l’Élysée.
    Personne n’est dupe !
    Reste à savoir qui trahira E. Macron. Peut-être E. Philippe. En tous cas il en a la possibilité. Reste à savoir si cette attitude correspond à sa moralité. Il a l’air un peu plus honnête que les autres.

  18. Jean sans Terre

    « Emmanuel Macron a besoin de lui, la droite républicaine a besoin de lui, virtuellement la France a toujours besoin de lui ».
    Que la droite ait besoin de NS résulte de son incapacité intrinsèque à se renouveler. Il n’y a plus de droite dans ce pays. Même l’extrême droite n’en est pas puisqu’elle est la variante nationaliste du socialisme, c’est-à-dire une branche de l’extrême gauche.
    Qu’EM ait besoin de lui résulte de la nécessité où il est de séduire l’électorat des classes sociales favorisées du pays, droite modérée pour la génération la plus vieille, écologisme socialisant pour les plus jeunes. Mais comme dit plus haut, cette droite est défunte. L’électeur ne l’a toujours pas réalisé et n’en a toujours pas fait le deuil. NS, en qualité de candidat en 2007, en a été le dernier représentant ; en qualité de président il a fait un mélange de socialisme et de capitalisme de connivence, ce qu’ont fait ultérieurement MM. Hollande et Macron, ce qu’avaient fait avant lui MM. Chirac et Mitterrand, avec le succès que l’on sait, soit le délitement de la société française et son déclin prononcé en qualité de puissance.
    Vous faites bien de qualifier le besoin qu’a la France d’une personnalité comme NS de virtuel. Parce qu’à l’heure actuelle on est dans l’incapacité d’imaginer un autre recours. C’est dire la pauvreté de l’offre politique en France. C’est expliquer encore le désaveu radical d’une part considérable de la population française envers ses représentants politiques.
    En France, nous n’avons plus aujourd’hui le choix qu’entre le progressisme, c’est-à-dire un courant mêlant libéralisation sociétale déstructurante, universalisme dévoyé, socialisme écologisant et capitalisme de connivence, ce qu’est le macronisme, et la réaction qu’incarne le RN qui ne propose rien d’autre que de faire encore du socialisme mais sans immigré, c’est-à-dire un autre clientélisme n’ayant aucune chance d’éviter l’écroulement de notre pays. Je caricature volontairement pour bien démarquer mais la réalité est à peine différente. Nous devons cela à M. Sarkozy.
    S’il fallait faire un bilan rapide du quinquennat calamiteux de M. Sarkozy, on pourrait lister les points principaux suivants:
    – une trahison de la volonté populaire et la rupture de confiance entre les dirigeants du pays et la population française par le non respect du choix de la population lors du vote sur le traité constitutionnel de l’UE;
    – la poursuite du projet totalitaire européen;
    – la déstabilisation de la Libye et de la Syrie qui a favorisé l’émergence de la crise migratoire et de l’Etat Islamique ainsi que de la menace islamique jusque dans notre pays;
    – la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN;
    – une absence de renforcement des moyens de la Justice;
    – une absence de traitement de l’islamisme en France;
    – un abaissement de la puissance militaire française et des forces de sécurité intérieure;
    – une dette publique augmentée de sept cents milliards qui fragilise aujourd’hui toujours le pays;
    – la poursuite et le développement de l’étatisme socialisant à la française avec une hausse de la dépense publique, dont les prestations sociales, des impôts et prélèvements obligatoires qui a grevé l’économie du pays et a provoqué une croissance économique parmi les plus basses d’Europe, postérieurement à la crise financière de 2008;
    – un chômage en hausse de 40 % avec 800 000 nouveaux inscrits;
    – rien n’est fait pour réformer le modèle social français voué à terme à l’implosion avec des conséquences sociétales inimaginables et une pauvreté généralisée;
    – une poursuite de la dégradation de l’instruction publique;
    – la vulgarité au plus haut niveau de l’Etat (président et séides ministériels) avec son corollaire inversé, l’affaissement de l’autorité et l’irrespect généralisé envers toute forme d’autorité.
    De tout cela, il ressort que la France s’enfonce toujours plus dans le socialisme délétère, se désagrège de l’intérieur grâce au renforcement d’un islamisme conquérant, est affaibli à l’extérieur globalement en qualité de puissance autonome, diplomatiquement, militairement, et économiquement, est affaibli à l’intérieur au niveau de sa Justice et de ses forces de sécurité intérieures, décline culturellement et dans le domaine de l’intelligence empêchant l’adaptation de la France aux évolutions accélérées du monde.
    En cela NS n’a pas été pire que ses deux prédécesseurs mais a continué leurs politiques. De même, sa présidence à préparer l’avènement de ses deux successeurs qui n’ont fait que poursuivre, avec guère de variations sur la même pente de déclin et de décadence, le socialisme français initié par François Mitterrand.
    Il n’existe pour lors à ce socialisme doux que l’opposition des socialismes réactionnaires que sont le nationalisme de Marine Le Pen, le communisme vert ou encore celui de Mélenchon. La dernière alternative est l’européanisme à la française qui ne rêve que de recréer en Europe le défunt et utopique totalitarisme soviétique de manière moins brutale.
    Près de dix ans plus tard, la situation devient tellement critique que l’existence de la France en qualité de civilisation originale est à brève échéance menacée directement. Il est temps de passer à autre chose et d’interrompre le mouvement commencé il y a une cinquantaine d’années. À cet effet, la question déterminante est: est-ce que la société française a encore la volonté et l’énergie de persister en la qualité dite plus haut ou n’est-elle plus capable que de s’occuper de ses intérêts privés que de toute façon et sans sursaut elle perdra prochainement ?

  19. Merci Isabelle, pour la France et merci boureau pour rappeler que la chance pour la France était en infraction, avec le soutien des catholiques de Nantes. Donc, on passe l’orgue par profits et pertes et on attend les réponses courroucées des humanistes.

  20. @ boureau
    « Il reste pour moi celui qui a trahi son électorat dans la deuxième partie de son quinquennat.
    Arriviste absolu, jusqu’au dernier souffle, il aspirera au pouvoir et le fera savoir. »
    Pour moi N. Sarkozy reste celui qui a commencé par trahir Pasqua à Neuilly, puis a trahi Chirac en s’alliant avec Ballamou, puis son électorat de droite pendant tout son quinquennat, puis Fillon en sabotant sa campagne présidentielle, et j’en oublie d’autres…

  21. Xavier NEBOUT

    @ Louis
    Il y a quand même des limites à dire des con**ries.
    La guerre à 3 000 milliards de dollars, ce n’est pas la France en Libye, mais les USA et Cie en Irak.

  22. Je l’aimais bien, j’ai voté pour lui en 2007, comme Philippe Bilger…
    Sauf que moi, je ne lui crache pas dessus.
    Aujourd’hui, on revit avec son livre les plus grands moments de Pascal Sevran, “La chance aux chansons”, qui avait fait ici l’objet d’un billet, on se demande pourquoi.
    Aujourd’hui c’est la ritournelle de la nostalgie, face au néant qui nous attend.
    Tenez, Didier Barbelivien, une sommité qui fait pleurer Pascal Praud, inconnu à une heure de vol de Paris. Ça faisait pleurer Sarkozy aussi. C’est plus sur ses goûts artistiques que sur la Libye que je me suis détaché de lui. Quoique, il appréciait le Voyage de Céline…
    Un être étrange, mal fichu, mal élevé.
    Sauf qu’il nous a sauvés en 2008, et c’est le propre des fonctionnaires à la retraite de n’avoir rien vu, tranquilles et peinards, mensualités assurées qui tombaient chaque mois sur le Compte Caisse d’Epargne. La béatitude du fonctionnaire en temps de guerre.
    Et ce sont les premiers à lui cracher dessus, minables ronds-de-cuir à coudières et visières.

  23. Xavier NEBOUT

    Le livre est peut-être bien, mais à l’oral, la pauvreté du vocabulaire reste affligeante.
    Certes l’affaire libyenne est une immense bourde qui va coûter très très cher à la France, à l’Europe et même à tout le continent.
    Par contre, il a probablement sauvé l’Europe de la ruine en 2008.
    Par ailleurs, pour retourner dans l’arène, NS devrait renoncer à la fortune qu’il gagne maintenant …
    Ceci dit comme je vous l’avais dit au départ, cher M. Bilger, NS devait être largement le moins pire face à n’importe quel socialiste, et a fortiori la nullissime « fraise des bois » comme l’appelait Fabius.

  24. @ Achille | 26 juillet 2020 à 11:15
    « Reste à savoir qui trahira E. Macron… »
    …La boîte noire aux bulles puantes ou Mediapart aux oreilles grandes ouvertes s’appuyant sur ces informateurs et indics pour réagir au moment le plus opportun.
    Reste à savoir si d’ici là le PNF aura encore le pouvoir suprême du retour du bâton.
    EDM a été nommé ministre de la Justice pour y mettre bon ordre. Reste à savoir au profit de qui. Tout dépend de l’orientation du vent.
    La liste des revanchards qui promettent de faire manger le plat froid à E. Macron est longue.

  25. N. Sarkozy et la trahison semble être le thème du jour.
    Sarkozy et ses nombreuses femmes. Le narcissisme, le sexe (version G. Darmanin, DSK ou autre version selon les goûts) et la trahison font partie intégrante du pouvoir. Le pouvoir ça monte à la tête mais pas que, ça descend un peu plus bas également.
    En parlant de femmes (mais est-ce le mot approprié ?), en voici deux spécimens dont on se passerait bien.
    Les « féministes » à géométrie variable style Rokhaya Diallo et une certaine Alice Coffin. On pensait avoir touché le fond, que nenni !
    Alice Coffin, une espèce de caricature tue-l’amour. Elle n’a aucun « risque » d’être un jour accompagnée d’un homme pendant une longue période. On peut la rassurer sur ce point.
    « Chère Rokhaya Diallo, je vous déconseillerais fortement l’abus des statistiques. Vous risqueriez un choc émotionnel excessif concernant le lien entre la population pénitentiaire et l’immigration notamment d’origine musulmane. Protégez-vous au maximum. » G-W Goldnadel
    Rokhaya Diallo dans ses pensées profondes à propos de sa copine A. Coffin :
    « Alice Coffin dit parfaitement juste: on court statistiquement moins de risques d’exposition aux violences sexistes si on ne partage pas le quotidien d’un homme. Choquée de voir que l’évidence provoque plus d’indignations que les violences pourtant amplement documentées. » R. Diallo
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1287293280775012353
    Moralité : Mesdames, vivez à présent avec un poisson rouge. Vous n’aurez ainsi plus aucun risque de faire de mauvaises rencontres. Et en plus, pas de contrariété, un poisson rouge ne vous contredira jamais.

  26. Le copain de Sarkozy :
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/libye-bernard-henri-levy-bhl_fr_5f1d44c9c5b6945e6e3bab93
    BHL, une « taouaille » dans un monde qui le dépasse.
    Philosophe de cartes postales, il rêverait de vendre autant de livres que Michel Onfray, de mener autant d’actions progressistes, il rêve aussi en permanence d’être Malraux, se créer un imaginaire de papier mâché, rejeté sur le terrain de la réalité, et la désespérance en plus.
    Il est d’une nullité de portée à nulle autre pareille, écouté sans doute par certains qui veulent se rassurer de sa présence, plus médiocre que la leur, plus pusillanime.
    Il est en creux un référentiel de petite condition intellectuelle, les lumières sont ailleurs, pour lui les paillettes suffisent et la tarte à la crème aussi:
    https://i.goopics.net/aDpxE.png
    Il a les récompenses qu’il mérite, il fait rire la terre entière, il se croit indispensable, le monde se moque de ses interventions.
    En fait il est le philosophe de l’inutile, il rêve de mappemonde, il n’est qu’un vulgaire joueur de pétanque maladroit, son terrain de jeu à son niveau, en plus il vise mal.
    Un monde de classe et de puissance les sépare, la vraie vie pour le ministre de la culture de Mongénéral, les paillettes pour BHL, il y pourra briller :
    https://www.saint-tropez.fr/petanque-people-champions-et-bonne-humeur-pour-le-trophee-senequier/
    Pour le reste le peuple a fait ses choix :
    https://i.goopics.net/wWVoD.png
    Et l’image d’un chausseur qui mène ses réflexions en souliers vernis et fait croire qu’il est un guide de la pensée de ses actions pour romans de hall de gare.

  27. Au regard de son passé de Président et de ce qu’il en a fait, N.S. devrait être en prison ou mieux au pays des rêves calmes.
    Sur le plan psychologique Sarkozy est comme les siens, tenace, il s’accroche et ne lâche pas, telle une bestiole bien connue.
    Sur le plan politique actuel, il s’est doucement voire amoureusement infiltré auprès de Pinocchio pour l’écouter, l’applaudir, lui dire toute son estime, lui demander un avis puis lui en donner, le conseiller amicalement pour en faire son ami car Sarkozy aime tout être qui peut lui rendre service.
    S’il y a des LR autour de Pinocchio c’est que les LR sont comme les autres des courtisans, rien de plus et qu’ils sont attirés par le fric qui n’a pas d’odeur.
    Et comme aurait dit de Gaulle à sa bande de veaux : Vive la France !

  28. @ genau | 26 juillet 2020 à 11:45
    « Merci Isabelle, pour la France et merci boureau pour rappeler que la chance pour la France était en infraction, avec le soutien des catholiques de Nantes. Donc, on passe l’orgue par profits et pertes et on attend les réponses courroucées des humanistes. »
    Oh ! Mais que voilà une intervention nuancée…
    Il ne faut pas hurler avec les loups !
    Mais sans doute savez-vous déjà que les catholiques de Nantes sont fautifs, vous savez aussi que les humanistes auront des réponses courroucées…
    Qu’est-ce donc que vous ne savez pas ?
    Je dirais que ce que vous ne savez pas, c’est attendre.
    Les catholiques de Nantes ne méritent pas d’être voués aux gémonies, l’usage de l’emporte-pièce est ici crapuleux… Irritare cabrones ! (Plaute)

  29. Mary Preud'homme

    Nicolas Sarkozy surtout très présent en librairie avec ce nouveau livre qui va sans aucun doute cartonner comme les précédents avec des tirages de centaines de milliers d’exemplaires.
    De quoi faire beaucoup de jaloux et d’envieux !

  30. Je m’étonne qu’il n’y ait pas sur ce blog un seul pétochard disposé à défendre Sarkozy.
    Voyons voir, chers amis, me faudra-t-il ressortir les archives ?
    Vous avez tous voté Sarkozy en 2007, sauf Tomas. Peut-être Achille ?
    Ce blog l’encensait, il était le meilleur, souvenez-vous, alors comme ça, aujourd’hui c’est une horreur ce Sarkozy ?
    “40 millions de pétainistes, 40 millions de gaullistes”. Amouroux avait tout dit.

  31. Nicolas Sarkozy dont on attend toujours le fameux Kärcher.
    Pendant ce temps-là, les pompiers ne chôment pas. Ils sortent de plus en plus régulièrement les lances à eau dans ce pays qui fait naufrage.
    Incendie de la cathédrale de Nantes par un Rwandais en situation illégale.
    EXCELLENT, vive l’humour : « L’armoire électrique est innocentée. »
    « Quand les journalistes branchés ne sont pas des lumières, les Français sont trop lentement mis au courant. » G-W Goldnadel
    « Un peu hâtivement mise en cause par des complotistes électricitophobes dans l’incendie de la cathédrale de #Nantes, l’armoire électrique est donc innocentée. » J-C Buisson
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1287355805004697603
    Quand on pense à L. Joffrin dont le journal « Libération » veut se libérer, ce n’est pas une lumière en effet. On peut aussi citer J-M Aphatie et tant d’autres. Tous formatés dans les mêmes écoles de journalisme. La pensée unique et dogmatique.

  32. Marc GHINSBERG

    Cher Philippe, je suis un lecteur moins rapide que vous, je suis seulement parvenu à la moitié du livre de Nicolas Sarkozy. Je me garderai donc d’émettre un jugement définitif.
    Un passage m’a particulièrement intéressé dans cette première moitié, celui consacré au traité de Lisbonne. Cet événement constitue pour ceux qui se prétendent souverainistes, qui n’ont pas de mots assez durs pour ce qu’ils appellent « l’Europe maastrichtienne », bref pour ceux qui se retrouvent dans le Front dit populaire de Michel Onfray, un déni de démocratie. Les Français disent-ils se sont prononcés contre le projet de Constitution européenne soumis à référendum en 2005 et on n’aurait pas tenu compte de leur vote en signant le traité de Lisbonne.
    Deux remarques à ce sujet. Tout d’abord le NON au référendum a réuni 54,7 % des suffrages exprimés, mais seulement 37 % des inscrits, précision pour ceux qui contestent la légitimité de l’élection d’Emmanuel Macron en ramenant les suffrages obtenus au nombre d’inscrits.
    Ensuite Nicolas Sarkozy explique de façon détaillée que pendant sa campagne de 2007, il a annoncé qu’il proposerait de négocier et de faire passer par la voie parlementaire un traité simplifié qui deviendra le traité de Lisbonne. Cette question a été explicitement évoquée lors du débat entre les deux tours avec Ségolène Royal.
    Voici ce qu’écrit l’ancien Président : « Je n’ai jamais caché la vérité. Quand certains de mes amis politiques, comme Bruno Retailleau, ont prétendu par la suite que le traité de Lisbonne avait été fait dans le dos des Français, ils se trompaient lourdement. C’était on ne peut plus clair. On peut parfaitement ne pas partager mon choix de l’époque, mais on ne peut affirmer qu’il fût pris en secret. »
    Nicolas Sarkozy a largement gagné la présidentielle de 2007.
    Voilà un point qui a son importance dans les débats actuels où populistes et « souverainistes », qui sont souvent les mêmes, se plaisent à dénigrer le « système » et prétendent que « l’élite mondialisée » ne tient aucun compte de l’opinion du « peuple ».

  33. @ Savonarole | 26 juillet 2020 à 17:40
    SVP n’en rajoutez pas une couche, vous ne savez peut-être pas que les Français ont voté pour le Kärcher et qu’ils ne savaient pas qu’il s’agissait d’un kascher. Vous aimez les jeux de mots en voilà un tout frais ! Puisque vous voulez enfumer vos copains une fois de plus en faisant le malin, en matière de pétochard n’en n’êtes-vous pas un gros ?
    Nous n’avons vraiment pas de chance dans ce pays devenu maudit, comme au temps des fameux rois. On peut se demander ce que fait Sarko en tant qu’ancien président dans le conseil d’administration d’un casino (peut-être un lien de cause à effet avec la famille Partouche, juive tunisienne, propriétaire de plusieurs grands casinos en France), il faudrait peut-être que la justice se pose la question ou plutôt le Canard enchaîné, car la justice !!
    Nous pouvons constater en chœur, avec le Sarko en vedette, que, quel que soit le côté vers lequel on se tourne dans ce pays, ça pue. Seuls quelques sages de ce blog savent que notre fin collective est proche.
    ——————————————
    @ Isabelle | 26 juillet 2020 à 17:52
    Je suppose que Macron ne sait pas, ne veut pas en entendre parler, toutes ces histoires d’incivilités l’agacent… Et puis la semaine prochaine on apprendra à propos de l’orgue que ce n’est qu’une histoire de retour de flamme et les Français devront à nouveau s’indigner sur plusieurs nouveaux drames !

  34. @ Savonarole | 26 juillet 2020 à 17:40
    « Vous avez tous voté Sarkozy en 2007, sauf Tomas. Peut-être Achille ?
    En 2007, j’ai voté Ségo. Mais j’ai voté Chirac en 2002, au second tour bien sûr, pour les raisons que l’on connaît.
    Il est vrai que j’avais voté Chevènement au premier tour, que je préférais à Jospin. Fatale erreur qui a fait que Jospin est resté sur le quai de la gare…

  35. Même en ajoutant du sucre on ne rattrape pas un ragoût brûlé.
    Ainsi dire dans l’avenir et deviner sont des vertus divines que d’aucuns appellent prophétie, d’autres clairvoyance dans le probable.
    Ce qui est très sûr et que je sais, c’est que la destruction d’un Girardet Clicquot ne peut chagriner les adeptes contemporains des chants notés, mais que son auteur peut facilement inspirer les passionnés de la miséricorde christique. Il faut un peu monter son niveau d’exigence pour se remettre en mémoire l’existence de Nicolas de Grigny et son silence depuis peu par l’imprudence de la charité.
    Voilà ce que je sais.

  36. @ Savonarole
    « Je m’étonne qu’il n’y ait pas sur ce blog un seul pétochard disposé à défendre Sarkozy. »
    Bon. Allez. Je m’y colle. La « TVA sociale » n’était pas une stupidité. La « continuité » du « service public » était une bonne chose. L' »autonomie » des universités, une bonne chose aussi. La révision constitutionnelle de 2008 allait aussi dans le bon sens. Le Grenelle de l’environnement n’était pas suffisant, mais il allait dans le bon sens. La réforme des retraites, une bonne chose aussi, bien qu’inadéquate de mon point de vue. Les jurés populaires en correctionnelle, une bonne chose aussi.
    Maintenant, c’est tellement facile de taper sur lui — et j’ai d’ailleurs une pelletée de reproches à lui faire — que jusqu’ici je m’étais abstenu de tirer sur une cible que je juge trop facile. C’est l’institution présidentielle qui me pose problème plus que le président lui-même: on élira toujours des gens faillibles et très largement perfectibles ; et le fait qu’il concentre les pouvoirs m’indispose particulièrement. Le seul domaine où je trouve que la concentration des pouvoirs au main d’un président ait un sens est celui de la politique étrangère et de l’armée.

  37. Mary Preud'homme

    @ Savonarole | 26 juillet 2020 à 17:40
    Sarkozy n’a pas besoin d’être défendu dès lors que sa cote de popularité est en hausse comme ses succès de librairie en témoignent.
    Sa principale erreur en 2017 fut de se plier à la mascarade des primaires, invention diabolique des socialistes, ce dont Macron s’est bien gardé, ce qui lui a permis de coiffer tous ses adversaires au poteau.
    Quant à l’échec de NS en 2012 face à un Hollande mollasson et sans envergure, il est dû en grande partie à l’acharnement des juges et des médias qui ont conditionné honteusement une opinion publique fragile, versatile et plus attachée à se fier à des sondages bricolés qu’à voter en son âme et conscience en utilisant son esprit critique.

  38. Sarkozy est un être paradoxal et… sentimental.
    Pourvu que l’on continue à s’intéresser à lui, pourvu que les consultations de ses anciens compagnons se poursuivent, l’ancien président savourera le moment présent. N’est-ce pas la même chose pour Hollande obligé de se raccrocher à Joffrin envoyé en éclaireur pour 2022 ?
    Avoir été chef d’Etat et n’avoir comme perspective que l’écriture de bouquins de souvenirs et les soirées entre potes amène à une probable neurasthénie ! D’où les soubresauts de NS qui souhaite exister encore dans l’opinion. Mais son invraisemblable flagornerie à l’égard de Macron qu’il voit en effet comme un disciple suivant ses enseignements me semble indiquer qu’il perd tout sens de la mesure.
    Comme notre hôte le fait remarquer, il pouvait utilement s’en démarquer en soulignant les grossières lacunes présidentielles sur la délinquance et la criminalité qui sont des points aveugles de sa politique.
    Ou bien, machiavélique, Sarko flatte Macron pour l’inciter à persévérer dans l’erreur et s’en démarquer pour faire triompher son camp !
    À cela je ne crois pas un instant quand on se souvient que furent recrutées dans le gouvernement Fillon des flèches comme Kouchner, Rachida Dati, Fadela Amara, Eric Besson et Jouyet le meilleur copain de Hollande !!

  39. Michelle D-LEROY

    Personnellement j’ai été séduite par les propositions de Nicolas Sarkozy en 2007 et forcément j’ai voté pour lui. Actif, proche des Français toutes catégories confondues, il connaissait parfaitement les problèmes du pays.
    J’ai à nouveau voté pour lui en 2012.
    Je n’ai pas encore lu son livre.
    Encore relativement jeune et actif, il a beau dire qu’il ne veut plus entendre parler de politique, il reste mordu, pas étonnant il a été bercé là-dedans depuis ses plus jeunes années. Et même si j’ai beaucoup de reproches à lui faire, c’est quand même une personnalité qui ne laisse pas indifférent et pour laquelle je garde une certaine tendresse.
    Emmanuel Macron, en s’en rapprochant, a sans doute besoin de deux choses : le neutraliser au cas où il lui ferait de l’ombre avec des velléités de se présenter en 2022 et faire revenir les électeurs de Sarko dans son giron toujours pour 2022.
    Quant aux conseils c’est toujours utile vu l’état chaotique du pays.
    Seulement en politique, rien n’est jamais cousu de fil blanc et M. Macron peut toujours croire que les électeurs de Sarkozy voteront pour lui. Le paysage de la France a changé. Beaucoup même.
    Et Nicolas Sarkozy a fait aussi beaucoup de mal à notre pays en parlant beaucoup, en agissant peu et tout simplement en contournant le référendum sur l’Europe.
    Qui pourrait d’ailleurs redresser ce pays ? Quand le Président Macron s’emploie par petites touches à détériorer, intelligemment je dois le dire, presque à l’insu de Français endormis, la société.
    Pendant ces vacances, dès demain 27 juillet à l’assemblée, sera discutée et probablement votée facilement la loi bioéthique qui changera beaucoup de choses, avec un pas de plus vers la GPA.
    Où sera l’éthique d’utiliser les embryons pour ne prendre que cet exemple ?
    C’est encore ce Président qui vient de confier à Benjamin Stora, historien gauchisant s’il en est, engagé dans le chemin de la repentance, une mission sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Dans quel but ? Pour culpabiliser les Français et donner encore et encore des atouts à l’Algérie, particulièrement des atouts financiers ?
    Je considère cela comme de la provocation, comme ses paroles de 2017 lorsqu’il était en Algérie avant même d’être élu. C’est un affront aux Pieds-Noirs et à nos jeunes soldats morts en Algérie.
    Qu’a-t-il besoin de remuer ces vieilles choses alors qu’on déjà les « Black Lives Matter » qui s’agitent et veulent nous faire payer au centuple un passé révolu ?
    Nous nous souvenons aussi de ce Président qui parle d’incivilités alors qu’il s’agit de meurtres résultant d’une haine contre la France et les Français. Un refus de reconnaître nos codes, nos institutions et nos lois. Un refus de notre culture.
    À Nantes, l’auteur de l’incendie criminel de la cathédrale a été arrêté. Ce Rwandais bien que catholique était en colère contre notre pays. Comment nos prêtres d’une naïveté confondante et charitables au-delà de toute logique peuvent-ils mettre en danger nos églises, dernier vestiges de notre civilisation chrétienne ? Sachant qu’on construit plus de mosquées que d’églises aujourd’hui. Comment cet homme immigré pouvait-il avoir des notions de l’art religieux français, connaître la richesse de vitraux datant d’Anne de Bretagne dont il ignorait sans doute l’existence ?
    Il avait ses propres codes culturels.
    Mais l’Etat ? Au lieu de dépenser sans compter pour une immigration coûteuse et exponentielle, pourquoi ne pas embaucher de vrais gardiens, faire installer des systèmes d’alarme et des systèmes de détection d’incendie ?
    Insouciance ou mépris de notre civilisation, on se pose la question.
    C’est le j’menfoutisme à tous les étages… parce que les chefs ne donnent pas l’impulsion. En dehors de leur réélection d’ailleurs on se demande ce qui les préoccupe.
    C’est encore, hier (merci les identitaires de nous l’avoir fait découvrir), une députée franco-sénégalaise, élue de la France, payée par nos impôts, Mme Sira Sylla, qui travaille non pas à l’amélioration des conditions de vie des Français mais à celle des Africains. Elle travaille sur un dossier de défiscalisation partielle des frais de transferts d’argent vers l’Afrique. Elle a été démasquée mais il n’y a pas de raisons pour que ce ne soit pas voté à l’AN, vu la composition de celle-ci.
    Il n’y a qu’à voir les files d’attente à la Poste pour comprendre que les Africains envoient régulièrement de l’argent à leurs familles africaines.
    C’est leur problème et ils sont libres de le faire.
    Toutefois nous savons bien que cet argent leur manque à la fin du mois et qu’ils iront pleurer misère à la mairie ou à la CAF ensuite. Toujours sur nos impôts.
    L’immigration est un puits financier sans fond et qui s’en préoccupe ? Je pense même qu’on encourage tout cela à notre détriment et à celui de nos enfants, puisqu’hier Jean Castex a pris fait et cause pour cette députée.
    Pensez, 5 identitaires qui dénoncent cela, des gens hyper dangereux. Mieux vaut approuver les fuites d’argent vers l’Afrique.
    Je passe aussi sur la démission de Christophe Girard à la Mairie de Paris car cela m’amuse de constater que cette gauche idéologique qui soutient depuis des années les minorités hystériques écolo, féministes et autres mouvements de rupture, se retrouve confrontée à leurs exigences. Cela ne manque pas de sel de voir ces arroseurs arrosés.
    Voilà en tout cas une actualité si affligeante, qui bouleverse les règles et les fondements même de notre société, de notre culture, avec ce nouveau Président qui oeuvre à marche forcée vers un pays remodelé à son idée, sans que les Français qui préfèrent il est vrai leur tranquillité, ne soient partie prenante.
    Alors oui à choisir, je préfère un Nicolas Sarkozy qui a au moins le mérite d’être plus franc, même s’il a fait des erreurs et des promesses non tenues par le passé.
    …par comparaison avec ses successeurs, je serais évidemment moins négatif pour tout le reste et attacherais sans doute moins d’importance à des attitudes caractérielles et peu décentes qui, pour avoir été avec lui ostensibles, n’étaient pas les plus choquantes : on a vu pire ! »
    Merci pour cette franchise, M. Bilger.

  40. « On peut se demander ce que fait Sarko en tant qu’ancien président dans le conseil d’administration d’un casino (peut-être un lien de cause à effet avec la famille Partouche, juive tunisienne, propriétaire de plusieurs grands casinos en France), il faudrait peut-être que la justice se pose la question ou plutôt le Canard enchaîné, car la justice !!”
    (Walson de 18:28)
    Bingo ! On vient de décrocher notre premier antisémite du blog !
    Avec ce type on comprend sans doute le reste des commentaires.

  41. On achète les livres de Sarkozy comme ceux de Pépère, en général ils sortent en période de vacances, rien d’inédit, que du recuit à la sauce locale :
    https://youtu.be/-w-I4zGaxsw
    Des écrivaillons pour satisfaire une nostalgie de groupies pour qui le « avant c’était beaucoup mieux ».
    Ils font comme moi quand je suis à la recherche des parutions des Pieds Nickelés ou de Pim Pam Poum… Eux me font encore rire, les deux précédents sont à pleurer.
    En 2008 Sarkozy n’était qu’une tempête dans un verre d’eau, on est à des années-lumière des mises de fonds pour sauver ce qui peut l’être aujourd’hui: il ne faut pas confondre l’économie du Fouquet’s et la puissance d’argent masquée des pays du Nord, qui viennent au secours des festivaliers.
    Les deux ont endetté le pays comme jamais en deux quinquennats ils l’ont mis à sac, si l’Allemagne ne joue pas le jeu nous sommes bons comme la romaine.
    2 200 milliards de dettes, les pays du Nord sont avec nous parce qu’au fond ils ne nous prennent pas au sérieux et ils ont besoin de médailles, la leur c’est de soutenir financièrement ; et puis ils aiment tellement, tellement nos plages ainsi que celles de la Costa del Sol qu’ils font l’effort pour qu’on puisse leur servir sangria y calamares a la plancha en toute humilité et discrétion.
    Quand ils ont débarqué d’Almuñecar à Benidorm, nous avons compris qu’ils avaient pris l’ascendant, le franc ne valait plus pipette, pas besoin de dollars, le mark était le meilleur des passeports.

  42. @ Michelle D-LEROY | 26 juillet 2020 à 19:55
    « Je préfère un Nicolas Sarkozy qui a au moins le mérite d’être plus franc »
    Vous faites du sentimentalisme d’un seul coup d’un seul, peut-être que ce retour en arrière vous fait penser à des moments heureux.
    Mais moi je n’ai pas oublié la chanson qu’il chantait… La franchise n’est qu’une apparence chez Sarkozy, il veut faire croire et continue à vouloir le faire croire. Il n’est pas méchant mais pour une histoire de fric il est capable de faire bombarder et de réduire en miettes un pays comme la Libye, de faire enfermer un chef d’Etat comme Gbagbo, le tout par traîtrise. Et puis pour sa gestion économique du pays reportez-vous aux commentaires précédents, notamment celui de Catherine JACOB | 26 juillet 2020 à 08:19.
    À chacun son Sarko, nous en avons un autre actuellement qui est lui aussi un pervers psychopathe, pas de chance, mais que Sarko ne se fasse pas d’illusion il ne redeviendra jamais président de ce pays, ni de l’union des pays de la Méditerranée (souvenez-vous).
    Et puis, au moment où Macron va se mettre une nouvelle fois à genou devant un président africain juste au niveau de la braguette, nous devenons de plus en plus ridicules et d’autres lions plus puissants que nos belettes apparaissent à l’horizon dans d’autres pays.
    Sarko jamais plus, en prison oui ! Et entre Sarko et Macron, je préférais VGE.
    Que nos descendants nous maudissent pour tout le mal que nous leur laissons en héritage.

  43. @ Savonarole | 26 juillet 2020 à 21:11
    Vous êtes un peu répugnant Savonarole, je le savais. Mais je fais ma culture chez Wikipédia et elle est publique.
    Allez voir chez Wikipédia : Famille Partouche. Ou Sarkozy.
    J’ai fait une erreur, ils ne venaient pas de Tunisie mais d’Algérie. À l’heure actuelle plus de 40 casinos, 120 restaurants, plusieurs hôtels prestigieux. Des poursuites pour blanchiment d’argent qui viennent d’aboutir à un non-lieu.
    Où voulez-vous que l’argent sale puisse se blanchir ?
    Le fric, encore lui, au détriment des imbéciles qui jouent et dont on kidnappe 90 % des sommes pariées avec la bénédiction de l’Etat qui au passage s’empiffre.
    Alors oui que fait Sarkozy dans ce monde-là ?

  44. Jean sans Terre

    @ Marc GHINSBERG
    « Voici ce qu’écrit l’ancien Président : « Je n’ai jamais caché la vérité. Quand certains de mes amis politiques, comme Bruno Retailleau, ont prétendu par la suite que le traité de Lisbonne avait été fait dans le dos des Français, ils se trompaient lourdement. C’était on ne peut plus clair. On peut parfaitement ne pas partager mon choix de l’époque, mais on ne peut affirmer qu’il fût pris en secret ». »
    Ce point est éminemment important et problématique. Il me semble qu’un président ne devrait jamais se prévaloir d’un point de son programme sur la cinquantaine ou centaine qu’il présente. Or tous font cela. Emmanuel Macron ne fait pas mieux quand il force le pays à plus encore s’engager dans le projet européen. Ne faisons pas les idiots. Si Emmanuel Macron a été élu, ce n’est pas parce qu’il encourageait ce projet. Ce n’est pas non plus pour son programme que presque jusqu’au bout il n’avait pas. Non Emmanuel Macron a été élu parce qu’une large majorité de citoyens ne voulait pas de Marine Le Pen comme présidente. Emmanuel Macron n’a pas eu un blanc-seing pour chacune de ses propositions. Nicolas Sarkozy non plus. Le minimum quand on change la Constitution sur des points cruciaux est de s’en remettre à la population, qui est le souverain, selon les termes même de cette Constitution. Une Constitution dans un état de droit sert à garantir les citoyens contre les excès de pouvoir des dirigeants. En quoi la Constitution américaine est supérieure à la nôtre et plus protectrice des droits fondamentaux.
    ———————————
    @ Walson
    « Que nos descendants nous maudissent pour tout le mal que nous leur laissons en héritage. »
    Malheureusement, Walson, vous êtes un des rares ici, comme d’ailleurs dans la société civile, à avoir ce souci. Pratiquement personne dans la société française n’a eu ou n’a de scrupules à laisser les dirigeants passés ou présents de notre pays dilapider des centaines de milliards d’euros depuis le Général de Gaulle. Alors, la dette publique représentait 13.5 % du PIB. Elle dépassera sous peu les 120 % et approchera bientôt les 140 %. En cinquante ans, notre dette s’est accrue de bien plus de 100 %.
    Dire qu’il y en a qui croient qu’elle n’aura qu’à être refinancée et jamais à être remboursée. Quelle inculture économique crasse et coupable.
    Dire encore qu’il y en a – presque tous – qui osent se revendiquer démocrates. Ont-ils seulement songé aux générations qui viennent qui auront à souffrir tout le poids de leur horripilant égoïsme ? Quand un bébé sort du ventre de sa mère aujourd’hui, ont-ils bonne conscience, ces démocrates, du fardeau que par leur consentement ils lui font porter ? Ignobles personnages. En deux ou trois générations, ils ont tout dilapidé à leur profit exclusif. Ils ne laisseront rien.
    Dire qu’il y en a qui s’étonnent encore que dans ce pays tout se décompose. Les finances exsangues du pays ne sont qu’un des aspects d’un problème plus vaste. Leurs droits, leur modèle social, leur morale dont ils sont si fiers et jaloux seront l’enfer de leurs petits-enfants. Vous avez raison Walson. Ces gamins tout roses, à peine nés, iront cracher sur nos tombes. Et ils auront bien raison.

  45. Claude Luçon

    Après réflexion, considérant la composition du gouvernement Castex, Philippe ne se serait-il pas trompé en écrivant le titre de ce billet:
    « Nicolas Sarkozy encore trop présent ? »
    Il semble que « Nicolas Sarkozy encore trop président ? »serait plus adéquat ?
    Il n’est pas homme à se laisser impressionner par une vulgaire élection !
    Dommage, on l’aimait bien, il a tort de se promouvoir ainsi, ce n’est pas du tout gaullien !

  46. Cher Philippe,
    Encore deux ans et vous serez en prière pour le retour de Nicolas que même les syndicats regrettent !
    Que voulez-vous, il existe des hommes d’Etat, tel Nicolas Sarkozy et des glands à la guimauve, pas besoin de faire un dessin et des confus.
    Depuis Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de président et chaque Français vit une insécurité totale, un désespoir profond.
    françoise et karell Semtob

  47. Patrice Charoulet

    ON DOIT DIRE… ON NE DOIT PAS DIRE…
    Quand on s’interroge sur ce qu’on doit dire ou ne pas dire, on ouvre le Petit Larousse ou le Petit Robert. On a la réponse que l’on cherche neuf fois sur dix. Parfois, il faut chercher ailleurs. En 2020, gratuitement, on a la réponse dans un immense dictionnaire qui coûte une fortune, mais qui est numérisé, Le Trésor de langue française. Tapez « TLFi » sur votre clavier. Parfois la réponse que l’on cherche ne peut se trouver que dans des ouvrages moins connus. En voici quelques-uns :
    Henri Bénac, Guide alphabétique des difficultés du français, Orthographe. Prononciation. Difficultés grammaticales. Choix du terme propre, , 260 p . Marabout éd., 1978
    Adophe V. Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, 436 p., Larousse éd. 1956
    Jean-Paul Colin, Dictionnaire des difficultés du français, 625 p,
    éd. Le Robert, 1995 (remarquable !)
    Dupré, Encyclopédie du bon français dans l’usage contemporain,
    3 volumes, éd. de Trévise, Paris, 1972 ; Ce dictionnaire offre une particularité. Pour chaque difficulté : une citation de plusieurs autorités : Littré, Dictionnaire général, A. V. Thomas, R. Georgin,
    Le Bidois, Thérive, Grévisse, Le Gal, Brunot, Hanse… Puis une conclusion faite par Dupré, argumentée et très sensée.
    Exemple : quand on veut employer le verbe « taxer de » , doit-on faire suivre par un nom ou un adjectif ?
    Bénac écrit :
    Taxer qqn de + n. du défaut dont on l’accuse : « taxer qqn de paresse (de paresser, d’être paresseux, vx).
    Thomas écrit :
    Taxer de, « accuser de, qualifier de », se construit toujours avec un nom de chose (mais jamais avec un adjectif, comme « traiter »):Taxer qqn de sottise (mais traiter qqn de sot) ;
    Dupré est incitable  ici : pour « taxer »… il y a 43 lignes !

  48. Julien WEINZAEPFLEN

    Cher Philippe,
    Je n’ai pas, comme vous, déprécié le quinquennat de Nicolas Sarkozy dès l’origine, même si, comme écrit dans un précédent commentaire faisant suite à votre entretien avec Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy me semblait plus compétent qu’elle, mais moins « climatiquement correct » et qu’à cause de son côté « clivant », comme ne cessaient de le souligner les commentateurs à son sujet, il a accéléré le climat de dégradation de la société française, dont Jacques Chirac, au contraire, avait cherché jusqu’à l’immobilisme à préserver les équilibres.
    Nicolas Sarkozy se vante de n’avoir suscité aucun blocage important en faisant ses réformes. De fait. Je me souviens d’un cheminot qui me disait: « Dès le lendemain de son élection, nous ferons grève. » Il n’en a rien été.
    Mais Nicolas Sarkozy n’a pas consommé sa « rupture ». Il a fait ce qu’il a pu pour moderniser le droit du travail et l’adapter à la mondialisation, sans précariser plus qu’elle ne l’était la situation des « travailleurs pauvres », état de choses qui a commencé sous Lionel Jospin. Mais il aurait pu faire le contraire de Chirac : heurter les équilibres sociaux pour les « transformer » comme dirait l’autre. Comme il ne l’a pas fait, le poids de la « transformation » est tombé sur quelqu’un qui n’a pas les épaules. Nicolas Sarkozy les avait, car il aimait trop les tempêtes pour avoir peur d’un conflit.
    Le commentaire de Jean sans Terre me fait réfléchir à ce que le dernier président de la République qui avait quelque chose de français était Jacques Chirac, qui n’a pas hésité, au moins une fois, à recourir au référendum, même s’il en a fait quelque chose d’inouï: le référendum consultatif, puisqu’on n’a aucunement tenu compte du résultat de celui de 2005 sur le traité constitutionnel européen.
    Ce qui me fait noter qu’il y a eu trois bons présidents de la Ve République: les trois premiers. Ensuite, tout est allé de mal en pis, mais François Mitterrand et Jacques Chirac n’étaient pas des présidents extérieurs à la France. Les suivants, beaucoup plus. Et j’en conclus non sans pessimisme que Nicolas Sarkozy a brisé la droite, à moins qu’il n’y ait plus eu de relève dans cette « famille politique » comme elle aime à s’appeler ; François Hollande a brisé la gauche en prenant Manuel Valls comme Premier ministre, lequel parlait de deux « gauches irréconciliables », rendant désespérée « l’union de la gauche », sa seule stratégie gagnante aussi bien sous Mitterrand que sous Jospin avec la « gauche plurielle », Mélenchon ne s’étant pas encore exclu du parti socialiste.
    Je crains fort qu’Emmanuel Macron ne brise aujourd’hui la classe politique, qu’il a fondue en un seul bloc, en attirant sous son panache éternellement juvénile les meilleurs éléments de celle-ci, sans que les autres parviennent à émerger. Il n’y a pas de beaux jours pour ceux qui disent avoir une culture de gouvernement. Mais en quoi consiste cette culture et que feront les autres s’ils accèdent au pouvoir ? Vaste question comme n’a pas dit le général de Gaulle.

  49. Incendie de la cathédrale à Nantes
    Question : il y avait aussi un bénévole pour fermer les portes de la cathédrale Notre-Dame de Paris ?
    Il n’y a donc plus de bedeau dans les églises et cathédrales qui renferment souvent des trésors inestimables comme cet orgue de quatre cents ans et qui est irrémédiablement détruit, pour devoir faire appel à des bénévoles ? On va où là ?

  50. @ Marc GHINSBERG
    « Ensuite Nicolas Sarkozy explique de façon détaillée que pendant sa campagne de 2007, il a annoncé qu’il proposerait de négocier et de faire passer par la voie parlementaire un traité simplifié qui deviendra le traité de Lisbonne. »
    Sauf que ce traité simplifié (comme si la « simplification » suffisait à gommer l’inacceptable) est pratiquement identique au traité d’origine.
    Ce procédé ressemble à celui utilisé par certains vendeurs de chaussures qui font un tour dans l’arrière-boutique pour ensuite proposer au client, qui souhaitait pouvoir essayer une pointure supérieure, la même paire que celle qu’il a eue aux pieds cinq minutes auparavant…

  51. Michel Deluré

    @ Achille 26/07 11:15
    Je suis parfaitement d’accord avec vous pour reconnaître que la trahison est monnaie courante dans le milieu de la politique et cela d’ailleurs aussi loin que l’on remonte dans le temps.
    S’agissant d’Emmanuel Macron, on peut bien sûr épiloguer sur l’utilisation de ce terme de trahison pour qualifier son attitude vis-à-vis de François Hollande.
    Pour moi, il n’y a cependant pas d’ambiguïté. Ayant été conseiller puis ministre, et non des moindres, de FH, ayant contribué et pour une part qui n’est donc pas négligeable, à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de ce dernier, ayant ouvertement affirmé ses valeurs de gauche, il a donc manqué à la confiance que l’ex-président avait placée en lui. En ce sens, il l’a bien trahi.
    Il ne fait d’ailleurs pour moi aucun doute que, même si FH avait décidé de présenter sa candidature à sa réélection, cela n’aurait nullement changé la donne et EM n’en aurait pas pour autant retiré la sienne, persuadé qu’il était que FH n’avait pas la moindre chance d’être réélu.

  52. « On n’en finira donc jamais avec lui… »
    Mais enfin, il n’existe que parce que les Français le font exister !
    Il est vrai:
    1. Qu’il a une vraie personnalité et n’est ni un ectoplasme socialiste ni un grand diseux petit faiseux.
    2. Que son quinquennat a laissé des traces, bonnes ou mauvaises.
    3. Que ni à droite ni à gauche, et encore moins au centre, on n’aperçoit la moindre personnalité de son épaisseur.
    En outre, chaque fois qu’il pond un bouquin, c’est un succès. Pourquoi s’arrêter ?

  53. revnonausujai

    @ Achille 07 h 54
    Il y a au moins une conséquence heureuse à ce rebondissement: l’armoire électrique, victime d’électrophobie, a été innocentée.

  54. @ Michel Deluré | 27 juillet 2020 à 09:43
    « Il ne fait d’ailleurs pour moi aucun doute que, même si FH avait décidé de présenter sa candidature à sa réélection, cela n’aurait nullement changé la donne et EM n’en aurait pas pour autant retiré la sienne, persuadé qu’il était que FH n’avait pas la moindre chance d’être réélu. »
    Avec le pataquès du Penelopegate, les données électorales ont été complètement chamboulées. Macron à l’époque n’était qu’un petit ministre quasi inconnu.
    Moi-même je n’ai pas voté pour lui au premier tour, c’est tout dire !
    C’est le fait d’avoir désigné Benoît Hamon comme candidat du PS qui a conduit le PS à la déroute électorale. Si Hollande s’était représenté, il avait ses chances. Et avec le recul, il le sait très bien.
    Mais on ne va pas refaire le film…

  55. Pourquoi épiloguer sur N. Sarkozy qui est à la retraite.
    Nous avons assez à faire avec ces nouveaux maires EELV aux discours malsains.
    « Colombes. Le maire EELV fait un parallèle nauséabond entre les gendarmes d’aujourd’hui et les gendarmes sous le régime de Vichy. »
    « Monsieur le maire de Colombes EELV, au regard de votre parallèle abject, j’affirme que vous êtes d’une ignorance historique crasse et d’une stupidité sans bornes. Vous dévaluez la Shoah et insultez la police française et républicaine. Recevez mon souverain mépris. » G-W Goldnadel
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1287514131126530050
    Recevez, en effet, notre souverain mépris.
    Qu’avons-nous fait pour mériter des c*ns de cette envergure ?!
    La stupidité sans bornes semble être de plus en plus la règle dans ce pays sinistre. À l’image du gang Traoré !

  56. Décidément on ne sort jamais des vieux machins qui vont et reviennent par la fenêtre quand la porte leur a été grande ouverte …
    Politicard en France c’est une rente ad vitam aeternam avec la mafia journaleuse qui entretient le feu… même s’il est mourant… c’est l’acharnement post-thérapeutique contre ce grand corps pourri.
    Allez les Gilets jaunes y a du boulot et des visites précises, utiles et indispensables à faire aux finances… aux URSSAF… dans les palais de justice qui abritent des nantis intouchables hors des chemins du peuple français, alibi pour la faire fermer aux cocus du système que même un cirque est incapable de représenter.
    Laissons les ronds-points innocents tranquilles.
    Ras le bol des Hollande… Sarkozy… Giscard… Lang… Giscard le moribond toujours tripatouilleur… Taubira la répugnante et les procs et les juges politiques… etc. etc. Pendant qu’Erdogan poursuit son islamisation des ventres mous.

  57. Patrice Charoulet

    Hors sujet d’abord. Après les attentats, je n’ai pas applaudi les policiers dans les rues. Je me borne à les respecter, à les soutenir, à les célébrer tous les jours depuis cinquante ans. Fin de la digression.
    Je n’achèterai pas le livre de Sarkozy. Je me suis borné à l’admirer, à le soutenir, à le célébrer pendant cinq ans. Quand je pense que les Français l’ont remplacé par Hollande !

  58. @ revnonausujai | 27 juillet 2020 à 10:49
    « Il y a au moins une conséquence heureuse à ce rebondissement: l’armoire électrique, victime d’électrophobie, a été innocentée. »
    Sans oublier le disjoncteur différentiel qui avait été l’objet d’une belle polémique sur ce blog à l’époque des faits ! 🙂

  59. @ Michel Deluré
    « …ayant ouvertement affirmé ses valeurs de gauche, il a donc manqué à la confiance que l’ex-président avait placée en lui. En ce sens, il l’a bien trahi. »
    Ces petites trahisons entre les membres d’un même microcosme politicien ne nous concernent pas, ou du moins il nous suffit d’en être informés pour agir en conséquence.
    En revanche les comportements qui ne sont pas des manquements aux promesses électorales mais qui se traduisent par un changement de cap de la politique générale menée en contradiction totale des attentes de son électorat naturel, y compris en foulant aux pieds les valeurs qui sont les siennes, ne relèvent plus simplement de la simple tromperie mais bien de la trahison au sens propre du terme quand c’est parfois le destin de la France qui peut être mis en cause.

  60. Vous nous suggérez donc de reprendre une petite louche de N. Sarkozy. EDM, lui, va nous proposer une louche de djihadistes. Djihadistes, le retour.
    C’est bête, les Kurdes auraient dû les faire disparaître sur site. Zut ! On aurait dû donner aux Kurdes une prime conséquente pour le non-renvoi (euphémisme) de « nos djihadistes ». Nous allons donc les épargner mais eux ne nous oublieront pas, soyez-en certains.
    Adama Traoré, lui, proposait une fourchette à son codétenu. Des louches, des fourchettes, des couteaux…
    Jihadisme et nazisme.
    « Français, vous reprendrez bien une louche de jihadisme ?
    De la récidive des fous d’Allah »
    « Comment imaginer que les tentatives de « déradicalisation » qui furent à la mode aient pu avoir le moindre effet ? Lorsqu’un jeune en quête d’absolu s’enivre presque quotidiennement de la conviction d’être le bras armé d’un dieu, lui demander s’il ne préférerait pas plutôt faire des stages de sport ou devenir employé de bureau, ou penser lui faire peur en le menaçant de quelques années de prison, n’a rigoureusement aucun sens. » Aurélien Marcq (Causeur)
    https://www.causeur.fr/recidive-jihadisme-islamisme-terrorisme-179649
    ————————————-
    @ revnonausujai
    Les punks à chiens (accusés à tort dans le meurtre du chauffeur de bus de Bayonne) comme les électriciens (accusés à tort dans l’incendie de la cathédrale de Nantes) devraient porter plainte pour diffamation. C’est très à la mode de porter plainte.
    Assa Traoré passe sa vie à porter plainte. Elle a du temps à perdre puisqu’elle est en arrêt maladie depuis un an (une « malade » qui a une forme olympique pour arpenter les trottoirs français et gueul*r dans les hauts-parleurs). La pauvre, il faut bien qu’elle s’occupe.

  61. Michel Deluré

    @ Exilé 27/07 13:57
    Je vois surtout dans le comportement que vous décrivez une tromperie manifeste, délibérée, dont la victime est l’électorat.
    ————————
    @ Achille 27/017 10:56
    Il ne fait pas de doute que l’affaire Fillon a modifié la donne de cette élection présidentielle mais au profit justement d’EM et nullement au détriment de FH.
    Même dans l’hypothèse où ce dernier aurait été investi par le PS, le rejet de sa personne avait alors atteint un tel niveau et ce parti était soumis à de telles dissensions, qu’il se serait exposé à une cruelle déconvenue et qu’il n’aurait pas franchi le cap du premier tour de l’élection.

  62. @ Isabelle
    « Comment imaginer que les tentatives de « déradicalisation » qui furent à la mode aient pu avoir le moindre effet ? Lorsqu’un jeune en quête d’absolu s’enivre presque quotidiennement de la conviction d’être le bras armé d’un dieu, lui demander s’il ne préférerait pas plutôt faire des stages de sport ou devenir employé de bureau, ou penser lui faire peur en le menaçant de quelques années de prison, n’a rigoureusement aucun sens. » Aurélien Marcq (Causeur)
    Cette citation d’Aurélien Marcq semble passer sous silence ce qu’avait tenté d’engager Gérald Bronner. Si son projet a été tué dans l’oeuf, c’est dû à la conjonction de deux effets: 1. Le pouvoir politique qui s’imagine perdre des sous quand ça l’arrange et 2. les psychanalystes qui refusent qu’on empiète sur leurs plates-bandes en prétendant que de ne pas tout ramener à papa-maman relève du nazisme. Et les deux font la paire pour condamner toute mesure de « déradicalisation » à l’échec.
    Ce que proposait Bronner n’était pas des stages de sport. Nul doute, toutefois, que vous prétendrez que c’était bien des stages de sport qu’il proposait…

  63. Nicolas Sarkozy ne devrait pas utiliser aujourd’hui le Kärcher (qu’il a laissé dans son emballage) mais les lances à eau.
    Concernant l’incendie de la cathédrale de Nantes (après celui pas vraiment élucidé de Notre-Dame, après ceux des nombreuses églises de ce pays…) :
    Au fait, que faisait ce Rwandais en France ? Pourquoi avait-il fui le Rwanda ? Que faisait-il au Rwanda et que faisaient ses parents lors du génocide contre les Tutsis ? Des enfants Hutus ont massacré à coups de hache des Tutsis. Il avait alors environ 13 ans ? Ici, il brûle une cathédrale après un petit coup de sang, que faisait-il donc dans son pays ? On aimerait connaître son parcours…
    Nous importons tout le monde et n’importe qui dans ce qui reste de ce pays France.
    Et les niaiseux de l’institution catholique lui ont confié les clés d’une superbe cathédrale. Faut-il être benêt !
    https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/epoque-contemporaine-y-t-il-eu-genocide-rwanda-5528/

  64. @ Michel Deluré
    « Je vois surtout dans le comportement que vous décrivez une tromperie manifeste, délibérée, dont la victime est l’électorat. »
    Bien entendu, cela commence par une tromperie mais ce qui est en cause ici est la nature de la tromperie.
    Quand on fait miroiter par exemple à l’électorat une hausse du pouvoir d’achat et qu’elle n’est pas traduite dans les faits après avoir été élu, ce n’est qu’une banale promesse électorale non respectée, parfois pour des raisons pratiques involontaires.
    En revanche quand on s’adresse à un électorat composé essentiellement de gens issus d’un milieu fidèle aux valeurs patriotiques traditionnelles et ayant l’amour de la France chevillée au cœur et au corps et que l’on conduit ensuite au contraire une politique d’éradication d’un certain nombre de valeurs de base aggravée par la mise en place d’une politique d’invasion par des populations hostiles connues pour être aux antipodes de tout cela, c’est alors carrément de la trahison.

  65. Nicolas Sarkozy : nous n’avons vraiment pas le temps de nous préoccuper de son sort. Si nous ne subissons pas les délires de la France Soumise avec l’inénarrable Mélenchon, nous nous coltinons les EELV (Yves Jadot et sa cruche verte Sandra Regol par exemple ou d’autres qui commencent à se faire remarquer).
    Haro sur les baudets EELV !
    « Entre une Coffin qui crache son venin sur le masculin et un Chaimovitch qui assimile les nazis aux policiers républicains, ils sont gracieux pour l’environnement les élus EELV qui polluent et empuantissent l’atmosphère respirable. » G- W Goldnadel
    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1287679162053013505
    Et par-dessus le marché, les EELV soutiennent la Traoréracaille dans le cadre de la convergence des luttes, comme ils disent !

  66. “Avant de le porter aux nues, voyons ce que la Justice décide à propos de ses affaires ».
    Rédigé par : jack | 27 juillet 2020 à 17:02
    Encore un pet de lapin. Personne ici ne le porte aux nues. Sarkozy avait bien des défauts.
    La pétroleuse Isabelle nous saoule avec ses lectures de Français de Souche et autres publications d’arriérés de l’Algérie française. C’est Elusen en jupons.
    Au lieu de se passionner pour le QI des noirs, on devrait se pencher sur celui de la classe moyenne française, qui décline sérieusement. Le Français est devenu con. Il vote comme un con. Il est con. Ça fera trois astérisques pour Mme Bilger… Le métier de correctrice n’est pas facile.
    Ce qui ressort du nombre de commentaires, c’est qu’après Sarkozy on s’est tapé Hollande et aujourd’hui Macron.
    Et qu’on a échappé à Alain Juppé, notre seule veine dans cette affaire.
    Voilà tout, mon brave gars.

  67. @ Françoise et Karell Semtob
    « Depuis Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de président et chaque Français vit une insécurité totale, un désespoir profond. »
    Ah ! L’ineffable quinquennat du regretté Nicolas Sarközy, dans une France aussi sûre que la Suisse ou l’Islande…

  68. Octobre et novembre vont être terribles économiquement, là on nous amuse, et ce qui est mis sur la table financièrement est dérisoire.
    Des pans entiers, tourisme, restauration, aviation etc. vont s’effondrer, le chômage va exploser, aujourd’hui pas d’alternative à l’économie de marché, produire, produire, la décroissance est un truc pour bobos et rentiers.
    Faire de la croissance « verte », c’est faire de l’industrie, pour la construire, une décennie n’y suffira pas. Et des imbéciles de vouloir isoler à tout prix les bâtiments, sans discernement de régions, nous sommes partis comme notre EPR national, pas encore achevé, budget explosé, et loin d’être terminé.
    Des incapables et qui sont hors d’atteinte, au moins Mongénéral quand il a voulu le nucléaire, a laissé filer sous contrôle, là nous sommes avec des responsables livrés à eux-mêmes, obèses de structures, qui ne voient pas plus loin que la fenêtre de leur bureau.
    Nous n’avons malheureusement que des énarques, nous sommes fichus, une armée vient d’être levée au gouvernement, et toujours incapable de produire des tests rationalisés, avec méthode… Vous parlez d’une équipe de pieds nickelés !
    Nous sommes fichus, la cabane est tombée sur le chien, et rien n’a changé, champions du monde de la lourdeur, de l’incapacité et de l’enlisement.
    Demain sera pire qu’aujourd’hui, l’année à venir va être terrible.
    Développons ce qui marche bien, ce que nous savons bien faire, les donneurs d’ordre Allemands ont fait ce qu’il fallait depuis des semaines, les nôtres ne savent pas encore où ils habitent, personne pour prendre les décisions, et surtout pas de vagues… À pleurer.
    Des professionnels de la politique, alors qu’il nous manque des visionnaires de l’industrie, des ministres en nombre tel qu’on se croirait au Comité central du Parti communiste chinois, une vraie galéjade.
    Moins le pays produit plus les structures d’ Etat augmentent, on va finir comme la Corée du Nord, que des politiques et plus personne pour travailler si ce n’est préparer les grandes messes du régime.

  69. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 27 juillet 2020 à 21:12
    Vous êtes un vrai optimiste !
    Il y a pire !
    Nous n’avons pas eu de nouveau complot dernièrement, en voilà un : j’ai appris lors de mon dernier cauchemar que le Covid-19 a, en fait, été créé par un groupe de jeunes Français dans le labo du collège Maurice Thorez.
    L’idée est d’aider Macron à résoudre les problèmes de la retraite et du chômage.
    Simple ! Ils éliminent tous leurs vieux, pardon « leurs aînés » (restons politiquement corrects) avec un virus qui frappe environ 85 % de la population de plus de 65 ans !
    Apparemment ça marche !
    Restez confiné, gardez vos distances, portez un masque, lavez-vous les mains… et vous verrez on les aura ces jeunes qui osent aller s’amuser sur les plages en été !
    Personnellement je cherche un virus qui transfère l’arthrite et l’hypertension des vieux, re-pardon « aînés », aux jeunes pour les empêcher de danser.
    Non mais !
    La France a connu pire Giuseppe, avoir eu 14 ans au Nouvel An 1944, l’avenir n’était guère brillant ! Dans le genre du film Metropolis d’un compatriote d’Adolf prénommé Fritz !
    Les Français savent se retrousser les manches quand il le faut, nos soignants viennent de le prouver.

  70. « Personnellement, cet été, je n’irai nulle part. J’habite dans un endroit où bien des gens feraient des bassesses pour passer des vacances. J’évite la foule dans la journée. Je ne vais à la plage que tôt le matin, vers 8h, ou en début de soirée vers 20h. Je rate le spectacle des jolies en bikini, mais je profite d’un large espace, d’une gigantesque distanciation sociale. À ces deux moments de la journée, le soleil est amical. Entre-temps, je reste chez moi, à l’abri, en compagnie de mes deux ventilateurs au souffle discret mais efficace. Je lis. Je mets la dernière main à mon factum qui paraîtra en novembre. Je dors. Pour parodier mon cher Ecclésiaste, je dirais que, pour moi, il y a un temps pour me baigner et un temps pour me chauffer sur le sable, un temps pour surfer et un temps pour lézarder sur ma terrasse, un temps pour lire et un temps pour m’assoupir, un temps pour écrire et un temps pour rêvasser face au parc, un temps pour faire un tour des plages en Vespa et un temps pour faire la sieste. J’ajouterais qu’il n’y a jamais rien de nouveau dans ma vie sous le soleil de la côte basque, mais que pareille routine existentielle me procure un souverain bien qui vaut mieux que la pompeuse béatitude des philosophes. Au moins est-il accessible sans ascèse. » F. Schiffter
    http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/2020/07/en-vacance-chez-moi.html
    Nous devrions tous penser de cette manière. Malheureusement, beaucoup de minorités beuglantes nous gâchent le silence et la sieste. Nous sommes assaillis par l’islam, des histoires de racisme alors que nous devrions tous étudier Darwin…
    La régression fait rage, en effet.

  71. Écrire « Le Temps des tempêtes » au cap Nègre : volupté de fin gourmet.
    Quant au livre, le style Sarkozy est en quelque sorte un basset aux réactions lentes: vous lui marchez sur la queue au commencement de la phrase et il aboie quand vous la terminez… un peu comme le verbe allemand.

  72. Marrananrolles

    Avec le temps se mesurera le bilan de l’ancien président de la République, une tromperie sur la marchandise probablement unique dans l’histoire de la Ve République tant ce personnage séduisant par son tempérament et ses idées, nous fait payer et pour longtemps ses choix en politique intérieure comme à l’étranger, au seul service de ses intérêts et de sa clique de médiocres.
    Deux exemples: la révision générale des politiques publiques et la réorganisation de certains ministères régaliens (Défense, Intérieur, Santé, Justice), l’opération désastreuse en Libye.

  73. Bonjour Philippe,
    Un cabot.
    Ce ne serait pas un politicien, ça ferait sourire.
    Vous pensez vraiment qu’il a écrit tout seul ?
    Déjà qu’en parlote il est moyennasse.

  74. M. Sarkozy est présent dans les media, il ne se laisse pas abattre par ses innombrables détracteurs. Il est président de la République française, même s’il n’exerce pas actuellement.
    Avec le recul du temps qui a passé, j’ai retenu quelques faits :
    – Les infirmières bulgares ont quitté les cachots libyens, sans NS elles en seraient mortes.
    – la crise économique des subprimes a eu moins d’impact que dans nombre d’autres pays.
    – les lois Perben ont rendu possible la comparution immédiate.
    – la réintégration de la France dans l’OTAN a permis de clarifier une situation ubuesque et une posture incompatible avec les réalités militaires.
    – il a fait entrer des centristes et même des socialistes dans le pouvoir exécutif.
    – Carla me manque.

  75. C’est intéressant de constater comment un homme-président se transforme en mythe que l’on vénère après qu’il a cessé d’occuper la première place.
    Et pourtant, si on décortique objectivement l’action des Mitterrand, Chirac, Sarkozy, il y aurait beaucoup à redire. Du bien et du carrément mauvais.
    Il y a une forme de lévitation. On quitte le domaine des faits, du réel, pour glorifier un personnage quelque peu fictif.
    À cet égard, on peut penser qu’on a été injuste avec Giscard qui a été un modernisateur. Mais on ne parle plus de lui.
    Quant à Hollande, mystère ! Il n’est surtout pas un mythe, il n’a pas été considéré comme un grand président. Les frondeurs du PS ont ravagé son action et il s’est autodétruit en se ridiculisant avec sa moto nocturne et ses interviews-fleuves, sources du livre « Un Président ne devrait pas dire ça… ». Le titre est tout à fait pertinent, Hollande aurait mieux fait de la fermer et de se consacrer à son job.

  76. « Nicolas Sarkozy encore trop présent ? »
    Trop présent ? Je ne dirais pas comme ça. Disons qu’Emmanuel Macron a trop besoin des conseils politico-stratégiques de NS qui ne peut que se réjouir de servir celui qui lui ressemble mais en mieux.
    L’un a besoin de l’autre pour ouvrir un nouveau chemin et se réinventer. Ils travaillent en tandem, de vrais amis, en somme.
    L’amitié c’est beau, mais en politique faut pas rêver. Reste à savoir lequel des deux va remporter la finale ? Le boa Macron ou le requin blanc Sarkozy ?

  77. Ach Philippe…
    Je vous épargne mes foudres, mais pas mon sourire.
    Vous voir, encore et toujours, empêtré sur cette question, pour vous, insoluble depuis 2012 : « Sarko, c’est bien ou c’est mal ? »
    Tout le monde a bien vu au fil du temps que quand même, c’était pas mal.
    Il faut être primaire et borné – je sais que vous n’êtes ni l’un ni l’autre – pour ne pas reconnaître que les faits (uniquement les faits) ont aidé la France á un certain moment de son histoire.
    Le reste ce n’est que du petit bois pour blogueur, lors d’un long « soir d’été » (JB) (…et les propos glacés, de femelles maussades de fonctionnarisés…)
    Salutations á sbriglia et Savonarole que j’ai eu plaisir á relire !

  78. Dans son précédent livre, « Passions », il y avait une faute de syntaxe à la première page. Je me suis donc abstenu d’aller plus loin et de lire le nouvel ouvrage. Cela dit je suis tout à fait de l’avis de PB pour considérer qu’il est agaçant d’entendre parler d’un retour de celui qui fut sèchement battu en 2012 et 2017. D’ici 2022 les tribunaux auront plusieurs fois la possibilité de se pencher sur le comportement de cet ex-président.

  79. J’adôôôre Rachida Dati quand elle dénonce de cette façon, surtout quand elle en a eu l’odeur un moment et pas la saveur.
    Dans le cas contraire… En fait on ne saura jamais, pourtant elle aime le grand luxe Rachida, explosant à son époque les budgets couture du Château, elle n’est jamais aussi intéressante que quand on lui chipe son morceau de viande, elle la gastronome de notre argent public… Une gourmande du luxe et de la reconnaissance, son tour est passé, elle n’existe que parce que dans son parti il n’y a plus personne, l’Europe ne fut qu’un instant d’ennui, inaudible et sans saveur.
    Elle adore le luxe, le clinquant, et le pouvoir, arriviste à la force de ses dents, elle s’est fait une place, et dès qu’on lui enlève le moindre bout de ce qu’elle considère comme sa propriété, elle sort ses griffes.
    Sacré Rachida ! Ce sera de plus en plus dur, et le chirurgien esthétique à un moment donné n’y pourra plus grand-chose.
    https://actu.orange.fr/politique/tour-triangle-dati-denonce-a-la-justice-favoritisme-et-detournement-de-fonds-publics-CNT000001s08F3.html

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