L’ancien président de la République s’est indigné face à Ruth Elkrief, parce que cette dernière, sans complaisance, a évoqué « des méthodes de voyou » en rappelant les échanges téléphoniques entre « Paul Bismuth » et Me Thierry Herzog (entretien de 45 minutes sur BFM TV).
Son emportement a été, à mon sens, surjoué, comme sa comparaison avec l’invitation choquante selon lui de Ziad Takieddine (ZT) sur cette même chaîne, tout à fait absurde.
Je ne suis pas juge, je suis un citoyen et contrairement à ce que certains me reprochent je n’éprouve aucune haine à l’égard de Nicolas Sarkozy (NS).
Puisque d’abord je l’ai beaucoup admiré lors de sa campagne de 2007, puis défendu régulièrement contre la magistrature quand il était ministre de l’Intérieur et que, surtout, ce sentiment d’hostilité absolue est aux antipodes de mon caractère. Il implique qu’on ne dévie jamais d’une ligne vindicative alors que pour lui comme pour d’autres je m’ajuste aux circonstances et à la personnalité contrastée qu’elles font surgir, Bonne ou mauvaise selon les cas.
Ayant écouté attentivement NS, je continue à le créditer d’une dialectique et d’une faculté d’argumentation qui ne sont pas médiocres. Elles impressionnent et peut-être sont-elles convaincantes pour beaucoup.
Pour ma part, n’oubliant jamais que, pour une personnalité politique, la présomption de sincérité n’a aucun sens si on ne la fait pas passer par un filtre technique et critique, j’avoue avoir été lassé par la répétition des protestations d’innocence, des hauts cris à tonalité morale – une « ignominie », « on est chez les fous » – qui cherchaient à occulter l’inconsistance de sa propre apologie.
NS s’est appuyé pour sa défense sur l’étrange et précipitée vidéo libanaise de Ziad Takieddine qui probablement se rachetait ainsi de ses multiples et détaillées mises en cause de l’ancien président, non seulement face aux juges mais devant les médias.
Tenter d’établir une relation entre le ZT à charge puis à décharge, pour valider ce que ce témoin si fluctuant affirme contre le juge Tournaire (en gros, le juge l’aurait manipulé pour « coincer » Sarkozy) n’est pas digne d’un propos qui se voulait présidentiel.
D’autant plus que NS avait paru abandonner, depuis quelque temps, une stratégie d’attaque contre les magistrats, qui n’avait pas donné de lui une image de sérénité et de mesure, et que la reprendre était pour le moins risqué.
Le PNF, face à l’enthousiasme du camp Sarkozy devant la rétractation de ZT, a dû rappeler que d’autres éléments susceptibles d’incriminer NS existaient.
Je conçois fort bien que la qualification pénale d’association de malfaiteurs puisse, dans sa brutalité juridique, alors qu’on en est seulement au stade de présomptions, choquer NS mais on n’allait pas inventer, pour son seul usage, un nouveau code pénal avec des dénonciations plus édulcorées !
Quand il s’est agi de répondre sur le comportement en Libye de certains de ses très proches (Claude Guéant et Brice Hortefeux, sans oublier la venue de Me Thierry Herzog accompagné par Me Szpiner) et sur le dossier Senoussi, le beau-frère de Kadhafi, je l’ai trouvé infiniment moins convaincant puisqu’il ne pouvait évidemment pas démontrer que ses amis étaient intervenus sans son accord.
Comme ZT, cet homme ayant menti tout le temps au point qu’on s’interroge sur la vérité qu’il a pu dire un jour (Le Point), on sait également que lors de l’interview à BFM TV, NS a par exemple menti sur ses liens avec Thierry Gaubert, qui n’auraient soi-disant plus existé depuis 1996 (Mediapart).
Le Groupe Lagardère (Paris Match et JDD), dont NS est membre du conseil de surveillance, va le défendre et Mediapart s’accrocher à ses certitudes et à ses investigations.
Je voudrais aller plus loin et battre en brèche le propos, au fond central, de l’ancien président : « Comment croire que moi, président, j’aurais pu accomplir cela ? »
Mais c’est justement le problème : on peut le croire.
Raisonnons par l’absurde.
Non seulement on n’aurait jamais pu imaginer un de Gaulle mis en examen mais l’aurait-il été dans les circonstances d’aujourd’hui qu’on aurait compris son indignation outragée et la stupéfaction de tous ! Ni capable du pire ni possible coupable de celui-ci.
Parce qu’à aucun moment le général n’aurait traîné à ses basques la bagatelle de six procédures ! Qu’elles se terminent par des non-lieux ou des renvois n’a pas une importance décisive : NS n’a jamais été étranger dans sa vie présidentielle à une eau trouble et chercher à nous faire accroire que sa moralité le rendrait pur par principe est une plaisanterie.
Souhaiter une corrélation entre rectitude personnelle et vie publique n’est pas une exigence archaïque. Et il est déprimant que le citoyen se moque comme d’une guigne des transgressions se rattachant peu ou prou à l’univers du pouvoir, quand il ne les tourne pas en dérision pour se moquer de ce puritanisme républicain.
C’est par exemple navrant: comme un seul homme, les LR – et tous les partis hélas agiraient de même – ont apporté leur soutien à NS, dans une confusion entre l’appui politique, l’ignorance judiciaire et la désinvolture éthique. Des militants demandent à Brice Hortefeux ou au sénateur Pierre Charon : « Quand va-t-il revenir ? » (Le Monde). Ce n’est plus de la fidélité mais de l’aveuglement. Aspirer à un passé battu et trouble pour se détourner d’un futur rénové est une aberration.
Alors Nicolas Sarkozy a-t-il été « un voyou » ? Il nous affirme, la main sur le coeur, qu’un ancien président ne peut pas l’être.
Comme ce serait bien si c’était vrai !
Alors Nicolas Sarkozy a-t-il été « un voyou » ? Il nous affirme, la main sur le coeur, qu’un ancien président ne peut pas l’être.
Comme ce serait bien si c’était vrai !
Ah ! Si seulement M. Sarkozy était un voyou, tout irait presque bien…
Mais ne sommes-nous pas, nous les braves gens, obligés de subir depuis 1789 un régime qui est aux mains de voyous ?
Philippe,
Sur le dossier Senoussi, Nicolas Sarkozy n’a pas voulu être dans le « c’est pas moi, c’est lui » mais c’est bien la Chiraquie qui a passé l’éponge sur la culpabilité du régime libyen dans l’attentat sur le DC10 d’UTA. C’est Chirac et Villepin qui gèrent les relations avec Kadhafi et ce sont eux qui font venir leurs avocats Szpiner (avocat de Chirac) et Herzog (avocat des Tiberi) fin 2005, pour « apurer » le dossier.
Il y a eu sans doute pas mal de magouilles mais c’est bien à ce moment que les plus gros contrats sont signés avec la Libye, comme la commande de 20 Airbus (où Djouhri intervient), et le retour de Total (conseillé par Takieddine) sur le sol libyen.
Pouvez-vous prendre ceci en considération ?
Nicolas Sarkozy et Ruth Elkrief. À fuir tous les deux, non ?! Exemplaires ni l’une, ni l’autre.
Pendant ce temps-là, la France se meurt. Les Français se moquent comme d’une guigne des états d’âme de ces personnages divers et variés. Franchement !
Ce ne sont plus des appels d’air, c’est un véritable tsunami de « réfugiés » et surtout de faux réfugiés qui déboulent de tous les horizons islamistes. Si encore nous avions la joie d’accueillir de nombreuses jolies Hongroises ou Polonaises, ce serait avec grand plaisir mais ce n’est pas le cas.
« 255 migrants ont été sauvés en mer à l’ouest de la Sicile par le navire humanitaire espagnol Open Arms » dixit « Le Parisien ». Dans la photo jointe, des jeunes pleins d’énergie pour nous envahir inexorablement.
Qu’allons-nous faire de toute cette population indésirable, non formée et ne parlant pas bien le français, quand la France va connaître une vague de chômage sans précédent. Les restaurateurs et hôteliers (qui embauchaient souvent cette main-d’œuvre sous-payée) et de nombreuses entreprises sont déjà en faillite. Ils vont errer dans nos rues, toujours plus nombreux. On devine les problèmes présents et à venir.
La Grèce, qui est aux premières loges et qui se coltine cette marée humaine non choisie et non voulue, essaie de se rebiffer (où est la fumeuse Europe ?).
Sarkozy c’est la technique Rabbi Jacob, quand on lui pose une question il répond par une autre question.
Je vous ai lu jusqu’au bout. Où est votre démonstration ?
Vous terminez par une question !
La démonstration éclatante de Nicolas Sarkozy réside dans le fait qu’il a expliqué point par point que le dossier est toujours vide, après 8 ans. Rappelons-nous qu’en France, c’est à l’accusation d’apporter la preuve.
Je m’étonne par ailleurs que pour vous, un non-lieu laisse subsister un doute, rendant un peu coupable celui qui en bénéficie…
Nicolas pas très grand se voulut alors, lui, poids-lourd en politique.
Tout à son obsession pondérale il provoqua les magistrats « petits poi(d)s ! ».
Qui aurait le talent de Jean de La Fontaine pour brosser en alexandrins ?
« Le Nain qui nie, les petits-pois-chez-soi et SM le Géant »: merci de proposer mieux déjà pour le titre, ça ne sera pas difficile.
De Gaulle en saint de vitrail, incapable de violer une loi, on aura tout vu…
De Gaulle méprisait la légalité : intérêts supérieurs de l’Etat et de la nation obligent.
Témoin les deux référendums, inconstitutionnels, de 1962 et 1969, qui auraient dû le conduire en Haute Cour.
Les agissements des barbouzes pendant la guerre d’Algérie.
En 1963 l’enlèvement d’Argoud en territoire allemand. Dans ses Mémoires, Messmer, ministre des Armées, confirme avoir donné l’ordre lui-même. Qui peut croire une seconde que ç’a été à l’insu de son général ?
Et je n’ai jamais entendu dire que le parti gaulliste n’acceptait pas des subventions illégales.
Il aurait été inconcevable que de Gaulle fût mis en examen, oui, mais pas parce qu’il était innocent : parce que la justice ne s’était pas émancipée.
Nicolas Sarkozy ne demande rien d’autre que d’être traité judiciairement comme tout citoyen français. Ni être au-dessus des lois, ni être en dessous des lois.
Aussi on peut légitimement se poser la question de cette procédure qui dure depuis 8 années, sur la base de faux témoignages d’un intermédiaire pour le moins sulfureux. Et là, lorsque ce dernier se rétracte, on laisse accroire qu’il y aurait par ailleurs des faits graves et concordants. Or tous les faits reprochés à NS se rattachent de près ou de loin à ce financement libyen présumé de sa campagne présidentielle.
Je vous invite à lire cette interview d’un opposant au colonel Kadhafi qui avait pourtant un ressentiment contre NS puisqu’il lui reprochait de l’avoir accueilli avec faste à l’Elysée.
https://www.google.com/amp/s/www.vanityfair.fr/amp/pouvoir/politique/articles/jomode-elie-getty-le-libyen-qui-veut-sauver-sarkozy/26018
Il explique les connexions avec Mediapart et William Bourdon.
On aimerait applaudir les quatre premiers commentaires « Exilé stephane Isabelle Bestfriend ». Lucidité, solide conscience, désillusion, résignation mais tristesse.
Les ailes du moulin politique vont-elles nous envoyer comme Quixote dans la boue ou comme Cyrano dans les étoiles ? Ce sera sans doute plus médiocre.
Le politique voyou est un marchand, qui trompe deux contribuables: l’acheteur et le vendeur, car derrière l’opération causale, il y a un marché, nécessairement, qu’il s’agisse d’avions ou d’influence à finalité productive. À ce compte, toute la politique, faite de compromissions, est suspecte. De frégates en Rafale, d’influence en réseau électrique, avec des acmés africains tout est amputé de commissions morales et physiques.
Un ancien ami, aujourd’hui prudemment retiré, a passé une partie de sa vie à transporter des valises de billets entre la France et divers pays d’Afrique. Au-dessus des contrôles, jamais inquiété, à la solde de diverses structures, il a fait son travail jusqu’à ce que la donne change. Le coupable idéal, c’est le chirurgien qui se mouille personnellement. C’est Ghosn, stratège génial qui avait trop d’avance sur les comparses mais qui a su imposer, dans l’évasion, sa capacité de résilience.
Alors Sarkozy ? C’est presque quantique, l’intrication de gens doués d’ubiquité, les déclarations contradictoires, enfin le blabla habituel de toutes les affaires complexes.
Que les choses se soient passées au sommet de l’Etat défrise un peu, mais souvenons-nous de Colin Powell démontrant l’existence de sites agressifs en Irak qui n’ont existé que dans son désir de les voir reconnaître.
Seul un ambassadeur peut être authentique: il est formé pour ça, et ménage les terrains d’exercice ; le politique est un être brutal qui selon Baltasar Gracian a besoin des hommes de Cour pour perpétrer ses engagements selon la vieille formule « Do ut des ». Normalement, les faits sont « bordés », i.e. suffisamment intriqués pour que leur spin soit difficile à percevoir ce qui permet aux acteurs de feindre l’indignation ou la colère, toutes attitudes propres au vulgaire.
Quant aux magistrats, ils ressemblent aux musulmans: lisses et modérés en apparence, sauf quelques ayatollahs, discrètement, ils apprécient ces commandos dans le monde de la politique, gages de leur indépendance et de leur intégrité, l’une et l’autre bien réelles, mais que l’Histoire a suffisamment secouées pour qu’ils soient attachés à des couches de rechampi.
SARKO L’AVAIT DIT AVANT TOUT LE MONDE:
Immigration = délinquance : un fait avéré et prouvé.
La délinquance est bel et bien liée à l’immigration.
Ceux qui le nient sont les parias de la société, les béni-oui-oui de gauche :
Gauche froufrou
Gauche Paris Plages
Gauche Gay Pride, gauche bobo socialo démago et ses vert-de-gris escrolos.
Gauche collabo délatrice pétaino-fasciste.
Gauche merdiatique: Merdiapart Marianne Libé Canal Canard déchaîné…
ainsi que :
les assocs de gauche, HALDE, MRAP, SOS Racisme, LICRA…
Les prisons sont pleines de délinquants d’origine étrangère.
Sarko s’était attaqué aux vrais problèmes que cette gauche de lâches trouillards a générés avec son idéologie nauséabonde gauchiste.
Ce qui est impressionnant dans cette affaire c’est l’importance de ses conséquences politiques quand après des années d’enquête et d’instruction on attend toujours des preuves tangibles d’une accusation aussi grave. Il apparaît de facto que le pouvoir politique est entre les mains des juges d’instruction, qui semble-t-il dans le droit français doivent instruire à charge et à décharge. Où est l’instruction à décharge ? On parle de « faits concordants » et « d’intime conviction », mais je conseille aux personnes intéressées de consulter toutes les études de psychologie appliquées réalisées par de nombreuses universités, en particulier Harvard : quand les faits ne sont pas indiscutables, toute personne, quel que soit son niveau intellectuel, a tendance à croire ce qui conforte ses convictions personnelles. Et en l’espèce on peut douter sans difficulté que ceux qui ont instruit cette affaire n’en aient pas.
Le problème n’est pas de savoir si l’on aime monsieur Sarkozy ou pas, le problème est de savoir si le pouvoir politique doit de facto être remis entre les mains de magistrats, une corporation qui n’a de comptes à rendre qu’à elle-même. On voit qu’en l’espèce un des grands principes de la séparation des pouvoirs est rompu, puisque dans cette affaire comme dans bien d’autres, le pouvoir politique se confond avec le pouvoir judiciaire.
Voyons cher Philippe, quelqu’un qui compare des magistrats à des petits pois peut-il être autre chose qu’un voyou ?
« …je m’ajuste aux circonstances… » dites-vous cher P. Bilger ! Vous prenez des risques …!
Un excellent vocabulaire, une armée de litotes, des constructions verbales brillantes… et hop : l’argumentation serait pliée ! Un peu juste Votre Honneur ! Non ?
Vous êtes capable de défendre NS avec le même souci de persuasion et la même efficacité dans l’usage des mots.
Si, à la lecture de votre billet, le ressenti n’est pas de la haine, qu’est-ce que c’est ? Un ressentiment peut-être ?
Cordialement.
P.-S.: Ruth Elkrief « sans complaisance » écrivez-vous. Moi je dis odieuse.
À ce niveau, je souhaiterais que la justice explique simplement pourquoi elle ne tient pas compte des récentes déclarations de Takieddine. Je pense que c’est un passage obligé important vis-à-vis des Français.
Faute de quoi, après ce fracas, elle va instiller un immense doute. Elle non plus n’est pas au-dessus de tout soupçon et nous ne sommes pas obligés de lui faire confiance les yeux fermés. Le pire, c’est qu’elle soit ressentie comme un rouleau compresseur en s’exonérant de toute mise au point compréhensible. Cela ne peut pas marcher vis-à-vis des citoyens.
De cette affaire de financement libyen à l’affaire Bygmalion, c’est rien de le dire qu’il en traîne des casseroles le Sarko. L’affaire des écoutes, lorsqu’il avait pris le nom de Paul Bismuth, ou ces dépenses réglées en grosses coupures ne peuvent qu’interpeller.
Un justiciable ordinaire serait depuis longtemps derrière les barreaux pour la moitié de ce qu’on lui reproche. Ses protestations outragées d’innocence sont absolument pathétiques.
Voyou non, chef de gang oui, car il a entraîné avec lui toute la sarkozie, à commencer par Guéant et ses 800 euros de retrait bancaire sur dix ans. Et puis, quelqu’un qui a été initié à la politique par Balkany peut-il en sortir indemne sur le plan de la moralité ?
Ça m’a bien fait rire sur le moment, mais il est probable que c’est lui qui est à l’origine de la chute de Fillon. Robert Bourgi l’a dit lui-même: « Il a manqué de respect à Sarko, je vais me le payer » !
Ce qui est pathétique, ce sont tous ces suiveurs, de Hortefeux à Péchenard, de Squarcini à Guéant, des gens qu’on imagine tout à fait capable de faire carrière et d’atteindre les sommets par eux-mêmes (sauf Hortefeux, naturellement, qui est la preuve que la stupidité n’est pas incompatible avec une carrière politique réussie), qui se sont placés dans son sillage. Et tous ceux qui sont allés voter pour lui à la primaire, ou seraient prêts à s’enrôler sous sa bannière en 2022. Ce « peuple de droite » de petits commerçants et de petits entrepreneurs qui s’est fait flouer par cet infâme margoulin au service de la haute finance, avec le mépris de la culture en plus, pour ceux qui ne se souviendraient pas de son étonnement en voyant qu’on interrogeait les futurs cadres de la fonction publique sur la Princesse de Clèves, ou de son algarade avec les pêcheurs bretons.
Car il est là l’enjeu, ne nous y trompons pas: revenir en 2022 quand Macron aura définitivement épuisé son capital sympathie auprès de tous ceux qui lui ont permis d’accéder au pouvoir. Si c’était le cas, on aurait de nouveau un épisode de trumpisme à la française, car finalement il n’a fait que reprendre le flambeau de Berlusconi avant de le passer au futur ex-Président américain.
Il faudrait trouver un moyen que la justice puisse faire plus vite son travail avec les gens comme ça. Elle a mis dix ans à condamner Chirac, combien mettra-t-elle pour le contraindre à s’exiler en Amérique du Sud ou en Biélorussie ?
Que cela fait du bien de lire un tel billet !
C’est tellement plus sérieux et réfléchi que cet article d’Arnaud Benedetti dans Le Figaro: « Tel Edmond Dantès, le célèbre personnage d’Alexandre Dumas, il (N. Sarkozy) a réussi sa contre-offensive en transformant son procès en celui des juges. »
D’habitude j’apprécie beaucoup M. Benedetti mais là, sa vision de Sarkozy en Dantès est… dantesque !
« Aspirer à un passé battu et trouble pour se détourner d’un futur rénové est une aberration » (PB)
Exactement M. Bilger et les sarkozystes refusent cette évidence, ragaillardis par des « sondages » dont on ne perçoit pas l’écho autour de soi !
Plus méprisables, sans doute, tous ces élus ambitieux qui rejoignent soudain la cour d’Edmond Dantès sur un pari électoral risqué: Bertrand, Pécresse mais aussi Retailleau, Aubert…
Pour l’instant un seul d’entre eux ne commet pas cette erreur: celui dont NS disait tout en lui savonnant la planche: « Lui, c’est le meilleur, mais il est très à droite ! » Intéressant peut-être ?
@ PICOS | 15 novembre 2020 à 15:45
Bien d’accord avec vous.
Ne serait-ce pas plutôt la clique des journaleux et de certains juges qui ont eu des procédés de voyous et de mafieux afin de discréditer Sarkozy et l’écarter par tous les moyens ?
Si Hollande a réussi à se faire élire Président – « si vous votez pour moi, je battrai Nicolas Sarkozy » -, Sarkozy a réussi l’exploit de se faire battre par… Hollande.
Et la primaire LR n’a rien arrangé.
Certes les tombeurs de Nico ne sont pas allés bien loin, mais les branlées c’est Sarkozy qui se les a prises.
Cher Philippe,
Pour commenter vos réflexions, je ne vous accablerai pas de longs développements.
Non, Mme Elkrief, avoir une communication avec son avocat, par un portable qu’on ne pense pas pouvoir être écouté par d’autres, ce ne sont pas des « méthodes de voyou ». Vous divaguez !
Pour ce qui est de la conduite de Nicolas Sarkozy, de ses premiers pas en politique jusqu’à l’Elysée, je ne puis qu’exprimer ici toute mon admiration. C’est un homme politique dont je regrette l’absence.
Je n’aime aucun de ses deux successeurs. C’est peu dire.
Monsieur Bilger, vous écrivez:
« Je conçois fort bien que la qualification pénale d’association de malfaiteurs puisse, dans sa brutalité juridique, alors qu’on en est seulement au stade de présomptions, choquer NS mais on n’allait pas inventer, pour son seul usage, un nouveau code pénal avec des dénonciations plus édulcorées ! »
J’en conviens.
Cependant concernant Edouard Philippe vous écriviez:
« Je peux également estimer pour le moins inélégantes les conditions de la perquisition au domicile de l’ancien Premier ministre à 6 heures du matin ordonnée par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République… »
Devrait-on modifier la procédure s’agissant de l’ancien Premier ministre ?
Vous dites aussi que contrairement à ce que certains pensent vous ne nourrissez aucune haine à l’encontre de l’ancien Président. Après avoir lu votre billet je m’interroge sur ce que vous auriez écrit dans le cas contraire… Ouf ! Un clavier au vitriol…
Pour moi le seul tort de Nicolas Sarkozy comme celui d’autres hommes politiques avant lui, c’est d’avoir frayé avec un personnage aussi sulfureux que fourbe, qui ne fréquentait les arcanes du pouvoir que pour en tirer les meilleurs bénéfices pour lui-même, jouant constamment double jeu.
On a retrouvé de semblables personnages ambigus auparavant dans l’affaire qui a conduit Pierre Bérégovoy au suicide ou dans l’affaire Fillon où un marchand de costumes s’était vanté à la télé de le « casser ». Finalement, ce ne sont que des pantalonnades !
Nos hommes politiques sont de grands naïfs mais sans doute ont-ils besoin des services de ces filous au culot incommensurable qui gravitent et se faufilent autour de beaucoup de pouvoirs à l’international.
Dans l’affaire de Nicolas Sarkozy, qui dure depuis 8 ans, il est est stupéfiant de voir que les juges préfèrent croire Monsieur Takieddine plutôt que Nicolas Sarkozy pour remplir un dossier à charge contre ce dernier, n’ayant toujours pas digéré d’avoir été traités de petits pois.
Et maintenant que ZT revient sur ses déclarations, ils ne le croient pas, préférant encore se fier à la démonstration tout aussi vide de Mediapart.
Même si Nicolas Sarkozy n’a pas toujours été un Président sans reproches politiquement parlant, je ne comprends pas l’acharnement de ses opposants. Ils le considèrent comme un voyou et encore pour certains le mot est faible.
Mais on voit aussi, chaque soir, le seul humoriste qu’il nous est donné de voir, le faire parler un langage de plouc illettré… ça va avec, il est l’homme à détruire, surtout actuellement avec la future élection présidentielle qui se dessine, il faut tuer toute ambition personnelle de NS pour ne pas gêner leur idole. On n’est jamais assez prévoyant.
C’est à l’image du suivisme ambiant, avec la crise sanitaire, c’est plus vrai que jamais.
Cher Philippe,
Vous êtes désespérant parfois.
La justice ne s’honore pas de massacrer l’honneur d’un individu, de tomber dans les magouilles socialistes et de certains juges rouges et journalistes copains de Hollande.
Penser que des juges puissent se faire balader par des escrocs, ou se faire complice de ces escrocs pour achever la droite, c’est tout simplement minable.
C’est le déshonneur de la justice.
Vous pensez que c’est clair une justice qui s’appuie et encourage des mensonges et des faux ? C’est pitoyable ! Les juges politiques sont à exclure de la magistrature parce qu’ils tuent la justice et la démocratie.
françoise et karell Semtob
« L’ancien président de la République s’est indigné face à Ruth Elkrief, parce que cette dernière, sans complaisance, a évoqué « des méthodes de voyou » en rappelant les échanges téléphoniques entre « Paul Bismuth » et Me Thierry Herzog » (PB)
Présupposons que les journalistes sont imparfaits et pas des références vertueuses… Puis analysons cette situation dans l’autre sens :
– Ruth Elkrief est notoirement et régulièrement insolente lors de ses émissions ce que, courtoisement, NS ne lui a pas dit. Dommage !
– Comment Ruth Elkrief connaît-elle le contenu d’appels téléphoniques privés ? N’y a-t-il pas là pratique de voyou ?
– À ce jour Nicolas Sarkozy n’a pas été condamné !
Quand Ruth Elkrief assume le rôle de magistrat amateur, ce qu’elle fait régulièrement, elle devrait savoir que NS est innocent jusqu’à preuve du contraire démontrée par des magistrats professionnels !
– Elle pourrait aussi essayer de savoir pourquoi des gens du genre Takieddine deviennent des gens d’influence et conseillers commerciaux en France ? Nous avons pourtant des grandes écoles de commerce, HEC, ESSEC, un ministère des Affaires étrangères, un autre du Commerce extérieur avec un déploiement de conseillers économiques et financiers dans nos ambassades s’appuyant sur un corps de résidents conseillers du Commerce extérieur de la France ?
Il doit y avoir une école hyper-supérieure de Commerce très spéciale au Liban, où le C vient de Corruption !
Bah !
Que Nicolas Sarkozy ait été un voyou, franchement je m’en fiche.
Tous les présidents ont été plus ou moins crapules sur les bords, tous ont trahi ceux à qui ils devaient tout.
La politique n’est pas un jeu d’enfants de chœur.
Pensez donc Nicolas Sarkozy blanchi. Plus aucune charge ne pèse sur lui et ceci à dix-huit mois de la prochaine élection présidentielle.
Cela ressemble à un scénario de politique-fiction et pourtant c’est la réalité.
Déjà ses supporters le sollicitent pour être le candidat de LR en 2022 vu que personne dans le parti n’est capable de l’emporter, pire, même pas en mesure d’accéder au second tour.
Et que se passe-t-il du côté du PS ? Eh bien François Hollande est bien décidé à apporter sa contribution et même plus si nécessaire vu que dans ce parti aussi, c’est le vide sidéral en ce qui concerne un candidat capable de dépasser les 6 % de 2017.
Alors vous le voyez venir le scénario de l’élection présidentielle de 2022 ?
Nous risquons de retrouver en lice les deux ex-Présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande face au président en exercice Emmanuel Macron.
Reléguant ainsi la favorite des bookmakers que tout le monde s’accorde à voir au second tour au rôle de simple outsider.
Quant à J-L Mélenchon, il est clair qu’avec ses esclandres et ses positions sur l’islam, il est déjà grillé d’avance.
Voilà enfin une élection qui, si cette configuration se présente, tiendra toutes ses promesses. L’abstention sera faible et nous aurons un match de toute beauté entre les trois Présidents.
J’en rêve !
Edwy Plenel formidable débatteur, il faut bien le reconnaître, l’opposition était bien faible, seul l’impeccable Jean-Sébastien Ferjou a su se hisser à son niveau.
Ferjou reconnaissant par ailleurs le travail de Mediapart, mais pointant avec finesse et exemplarité les faiblesses d’un dossier à l’encontre d’un Sarko l’Anguille : mais pour l’instant, « pêchez la nuit pour attraper les anguilles pendant qu’elles se nourrissent. Au crépuscule, les anguilles commencent à grignoter et à la tombée de la nuit, elles sont prêtes à manger »… Plus tard au petit jour les comptes pourront se faire.
Pourtant la pêche n’est pas terminée pour Sarkozy, d’autres dossiers brûlants l’attendent, ainsi que l’a rappelé Plenel, avec les meilleurs avocats, et l’argent que l’on peut mettre en face… On connaît la rengaine: Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour…
Mais en même temps, comme dirait l’autre, bien malin celui qui en devinera l’issue.
https://fr.news.yahoo.com/revirement-takieddine-plenel-estime-32-185303633.html
@ Achille
« Que Nicolas Sarkozy ait été un voyou, franchement je m’en fiche(…)La politique n’est pas un jeu d’enfants de chœur ».
Il ne faut pas chercher plus loin l’origine de notre dette publique et des inégalités qui persistent dans le pays. Un président, 20 ministres, 20 secrétaires d’Etat, 577 députés, 316 sénateurs, 14 présidents de région, 100 présidents de conseil généraux et 36 000 maires, ça fait beaucoup de voleurs potentiels. Si ça ne gêne pas les électeurs, pourquoi devraient-ils se gêner ?
La trahison oui, la corruption non, il existe des pays où celle-ci est moins présente que chez nous, c’est vers cela qu’on doit viser, et pas ne rien faire au prétexte que ce ne n’est pas mieux en Italie ou en Russie. C’est pourquoi il est absolument nécessaire que la justice fasse son travail. Et Sarkozy ne peut vraiment pas se plaindre qu’elle aille trop vite.
« Quand il s’est agi de répondre sur le comportement en Libye de certains de ses très proches … je l’ai trouvé infiniment moins convaincant puisqu’il ne pouvait évidemment pas démontrer que ses amis étaient intervenus sans son accord. » (PB)
N’y a-t-il pas là dans votre propos, un renversement du fardeau de la preuve ?
Si j’ajoute à cette interrogation la différence entre de Gaulle et Sarkozy résidant dans la bagatelle de six procédures qui se terminent par des non-lieux ou des renvois sans importance décisive, je trouve, cher Monsieur Bilger, que vous n’êtes plus dans le filtre juridique que vous invoquez au début de votre réflexion.
Pour relativiser votre propos, il suffit de se rappeler qu’en France, avant 1990, les activités politiques étaient largement financées de manière occulte, et que depuis Rocard puis Bérégovoy, la transparence s’améliore. Il reste qu’aujourd’hui encore, de nombreux contrats internationaux ne sont conclus que par l’intervention de personnages dans lesquels nous ne pourrions nous reconnaître.
Ce n’est pas de manière irréfléchie qu’il est permis de douter de la vérité judiciaire dans les financements libyens et d’accorder du crédit à la thèse de l’innocence pénale de Sarkozy.
@ Tomas | 16 novembre 2020 à 00:19
« La trahison oui, la corruption non, il existe des pays où celle-ci est moins présente que chez nous, c’est vers cela qu’on doit viser, et pas ne rien faire au prétexte que ce ne n’est pas mieux en Italie ou en Russie. »
La social-démocratie à la scandinave, j’en ai rêvé moi aussi. Mais en France elle est inapplicable, question de culture, ou pire, d’état d’esprit…
« C’est par exemple navrant: comme un seul homme, les LR – et tous les partis hélas agiraient de même – ont apporté leur soutien à NS, dans une confusion entre l’appui politique, l’ignorance judiciaire et la désinvolture éthique. Des militants demandent à Brice Hortefeux ou au sénateur Pierre Charon : « Quand va-t-il revenir ? » »
Peut-être peut-on chercher une explication à cela chez l’anthropologue
Alain Testart « La servitude volontaire (2 vols.) : I, Les morts d’accompagnement ; II, L’origine de l’État», Paris : Errance, 2004
Cet auteur étudie les modalités de la dépendance à partir notamment de la fidélité personnelle dont il dit qu’elle est particulièrement visible dans ce qu’il nomme « les morts d’accompagnement ».
«C’est-à-dire la mort de gens qui se suicident ou qui sont tués lors de la mort d’un autre et qui accompagnent le défunt dans l’au-delà. L’accompagnement funéraire n’est pas un acte religieux mais un moment du politique : celui de la fidélité.
Les fidélités personnelles sont absentes au Paléolithique ; se pose donc la question de leur origine.
Alain Testart suggère qu’elles naissent par et avec la richesse. Il ne s’agit pas de contrôler les moyens de production mais ceux permettant de faire face aux obligations sociales. Par ex. on épouse grâce à la générosité de quelqu’un d’influent, on s’agglutine autour de big men réputés, une relation de clientèle se crée.» – Cf. au besoin compte rendu plus détaillé
Et donc, dans nos sociétés, ces morts d’accompagnement pourraient être représentés par ceux de la disgrâce ou de la mort sociale.
@ Giuseppe | 15 novembre 2020 à 21:45
« Edwy Plenel formidable débatteur, il faut bien le reconnaître, l’opposition était bien faible, seul l’impeccable Jean-Sébastien Ferjou a su se hisser à son niveau. »
Je vous aime bien Giuseppe. Un passionné de rugby comme vous ne peut pas être foncièrement mauvais. Mais concernant votre admiration pour Edwy Plenel, je ne saurais vous suivre.
Certes il est très intelligent, il est pugnace, il n’hésite pas à se retrousser les manches pour fouiner dans les poubelles. Pour cela il a des indics dans les ministères et les administrations qui lui fournissent les infos compromettantes sur ces élites qui nous gouvernent.
C’est un boulot pas très ragoûtant, mais il faut quelqu’un qui le fasse, un peu comme celui des éboueurs.
Mais on sent chez ce personnage un côté malsain que je ne supporte pas.
Par contre je n’hésite pas à acheter le calendrier des éboueurs chaque année, comme il se doit. D’ailleurs ils ne devraient pas tarder à passer pour leurs étrennes…
Vous cherchez des voyous. À Marseille, il y en a en quantités industrielles mais bizarrement, la Justice et les forces de l’ordre n’interviennent jamais.
En fait, la loi s’applique à ceux qui obéissent à la loi. Les « autres » peuvent continuer en toute impunité à mettre le bazar (euphémisme).
Scènes de guerre à Marseille. Sidérant, mais où sont donc les forces de l’ordre et G. Darmanin ? Ils regardent ailleurs. Cachez ces scènes de guerre que je ne saurais voir !
Les forces de l’ordre verbalisent à tour de bras les honnêtes gens et vérifient scrupuleusement les attestations de sortie. Quel courage et quelle témérité !
https://www.bvoltaire.fr/scene-de-guerre-a-marseille-et-attestation-derogatoire-obligatoi
Aux USA, on peut voir les vidéos des Blancs Américains et des Antifas qui se tapent sur la figure. Qui commence en effet ? Cela importe peu, on peut trouver des tas de vidéos de ce type, sans le son, aux USA. Qui a dit quoi et qui commence le tabassage ?!
Aux USA, on voit surtout des citoyens qui s’affrontent, une guerre civile en quelque sorte.
En France, l’avantage c’est que les Blancs rasent les murs. Ils se laissent faire, c’est tout. Ils essaient de ne plus être et vivre dans le secteur des racailles.
La France devient de plus en plus petite pour les Français qui respectent la loi. C’est simple, on ne sait plus où il faut déménager pour être à peu près tranquilles.
Donc, les « autres » peuvent continuer leurs actes barbares, leurs trafics en tous genres en toute impunité.
La France, terre d’asile psychiatrique pour les violents et les barbares impunis.
E. Macron est trop préoccupé par SA future élection. On nous ressort Hollande par ci, Sarkozy par là. La France peut donc continuer à s’écrouler. Personne à bord, seulement une bataille stérile d’ego.
—
Pour le moment, Macron est seulement préoccupé par SA prochaine élection.
Sarkozy va-t-il revenir s’il parvient à être débarrassé de ses affaires judiciaires ?
Hollande semble vouloir revenir aussi.
Les deux partis LR et PS sont en coma profond. C’est le vide sidéral. Alors, ils sont sans doute tentés de faire revenir ces deux vieux présidents. On prend les mêmes et on recommence à ne rien faire et à laisser faire.
Bayrou essaie déjà de casser MLP en prônant le vote par correspondance pour les prochaines élections régionales.
Alors, les Français et l’état de plus en plus lamentable de la France, ils s’en fichent. Bataille stérile d’ego.
Nous n’avons pas fini d’entendre des blablablas interminables et pendant ce temps-là, la France s’écroule.
En fait, il est urgent de ne rien faire et de continuer à parler et à écrire vainement. Pour les actes concrets, on peut repasser.
@ Isabelle
« 255 migrants ont été sauvés en mer »
Bien entendu, seuls les benêts vont s’apitoyer sur le sort de ces pauvres migrants pleins d’énergie, qui ne sont en fait que des envahisseurs transbordés sur un navire qui se livre à la besogne honteuse consistant à les convoyer non pas au port le plus proche comme le voudrait le droit maritime mais à destination d’un port de l’Eldorado européen, chez les idiots.
Notons qu’il arrive, bien que rarement, que des commandants de navires de l’agence Frontex, supposée veiller au respect des frontières européennes, refusent de se livrer à cette comédie de coopération pseudo-humanitaire à ce qui n’est qu’un délit.
À partir des années 80, disent certains, plus d’affaires possibles sans corruption, à chaque contrat sa commission.
Cela était-il différent avant, sans doute non, mais déguisé sous la raison d’Etat.
Après, la jurisprudence Tapie s’imposera, exercée par les plus brillants avocats qui n’attachent leur talent qu’à contourner les lois, l’interdit n’étant pas de transgresser, mais de se faire prendre.
On a vraiment l’impression de tourner en rond, le politique offrant sa tête de bouc a des institutions qui ne progressent pas, alors qu’il n’est ni plus ni moins coupable que le pékin qui tente de s’en sortir en ce galimatias, la vérité enfouie, les intérêts prédominants, et la justice impossible d’autant plus que le journal tente d’éclairer ce qui est, mais ne sait qu’imprimer sur le même papier cet affreux piétinement de lettres d’un alphabet à la Péguy :
« Le moderne est un journal, et non pas seulement un journal mais nos malheureuses mémoires modernes sont de malheureux papiers savatés sur lesquels on a, sans changer le papier, imprimé tous les jours le journal du jour. Et nous ne sommes plus que cet affreux piétinement de lettres. »
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9606780k/f90.item.texteImage
Aujourd’hui que le papier même a disparu et que chacun sur son clavier envoie dans l’éther l’onde de ses incompréhensions, que l’accumulation vulgaire de la foule ne sait que pulvériser un peu plus le commun du peuple, n’apparaîtrait-il pas enfin que notre révolution n’est toujours pas accomplie, que liberté sans justice n’aboutira jamais à fraternité, que, si l’on entend réellement le général affirmer que le génie de la France n’en est plus à la domination et à vouloir l’établir, on ne se contentera plus d’affirmer que le petit Sarko est un voyou, mais que lui comme nous sommes convoqués à savoir tirer les enseignements de notre histoire qui bouleversa le monde, affirma que la justice était la même chose que l’amour et que la grâce après que le roi et le prêtre voulurent fonder leur tyrannie sur ceux-ci sans celle-là, qu’il est impératif de se souvenir de ce qui est écrit en alphabet de sang sur la page de lin immaculé, le verbe d’or de la vérité :
« Pardonnez-moi, ô Justice, je vous ai cru austère et dure, et je n’ai pas vu plus tôt que vous étiez la même chose que l’Amour et que la Grâce… Et voilà pourquoi j’ai été faible pour le Moyen Âge, qui répétait ce mot d’Amour sans faire les œuvres de l’Amour.
Aujourd’hui, rentré en moi-même, le cœur plus brûlant que jamais, je te fais amende honorable, belle Justice de Dieu…
C’est toi qui es vraiment l’Amour, tu es identique à la Grâce… »
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10558760/f137.item
Ainsi, France, continue donc de rire et de te moquer de toi-même, de vouloir en décapitant ton roi décapiter celui qui l’est devenu, ton peuple qui pourtant n’oubliera jamais qu’il ne peut plus être foule car il est enseigné, il sait profondément de qui tu es la fille, tu es la fille de l’Amour.
Dommage que votre antisarkozysme perturbe votre réflexion intellectuelle – en général de qualité – et soit sans doute à l’origine de votre profession de foi aveugle et sans nuance en faveur du « gouvernement des juges ». On a l’impression que là votre passion a compromis votre lucidité habituelle, en transformant un propos circonstanciel en une profession de foi générale pour le moins discutable.
« Nicolas Sarkozy a-t-il été un voyou ? »
S’il l’avait été alors ce mot n’aurait désigné que la partie émergée de l’iceberg Sarkozy qui a fracassé la France.
Mais non, je n’exagère pas.
Être un voyou c’est simplement transgresser les lois de la bienséance qui la plupart du temps se confondent avec les lois de la République.
Péché véniel qui ne relève pas de la cour d’assises en général.
Alors, que Sarkozy ait trempé plus ou moins dans des affaires de corruption, de dépassement des comptes de campagne, la belle affaire. Toutes mauvaises actions qui n’auront eu qu’une importance limitée dans le temps sur le pays.
D’une autre dimension sont ses actions mortifères qui ont porté un coup fatal à la nation.
La suppression de la double peine, le mépris suivi du déni de la volonté populaire exprimée par référendum et son contournement pour nous imposer le Traité de Lisbonne avec l’aide il faut le dire de toute la bien-pensance pour qui l’État de droit est tout sauf celui de la volonté du peuple.
Sans oublier l’intervention en Libye ouvrant la porte de la Méditerranée aux clandestins venant en Europe.
Pour ces mauvaises actions qui portent atteinte à la sécurité des Français, à la souveraineté et à l’existence même de la France, Sarkozy aurait dû être lourdement sanctionné dans une démocratie normale, c’est à dire respectant le droit des peuples.
Il ne l’a pas été, bénéficiant de la complicité d’une oligarchie qui le méprisait.
Cette même oligarchie s’acharne contre lui, pour des questions qui sont plus personnelles, des haines refoulées de ceux qui ne veulent plus savoir qu’ils ont été des compagnons de route de cet individu pour ces mauvaises actions, alors que les uns et les autres se méprisaient.
Quelle que soit la vérité de cette affaire de financement libyen dont je me moque, je me réjouis que Sarkozy soit rattrapé par une justice que je ne reconnais pas comme juste, mais qui a le mérité de régler avec lui le compte qui aurait dû être réglé à d’autres moments et pour d’autres actions.
La vengeance est un plat qui se mange froid, paraît-il, même quand il a un goût amer de défaite.
Ce qu’a fait Sarkozy en détruisant un peu plus notre indépendance ne se rattrapera plus, du moins à échéance d’une génération.
« Patience, patience,
Patience dans l’azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr !
Viendra l’heureuse surprise:
Une colombe, la brise,
L’ébranlement le plus doux » (Paul Valéry)
Et c’est ainsi que les empires artificiellement construits ont vocation à se dissoudre avec le temps.
La parole, la justice devraient être des alternatives à la violence. Utilisées elles-mêmes comme des armes, elles deviennent des auxiliaires de la violence. Pauvres de nous !
Il faut mettre au crédit de Sarkozy la libération des infirmières bulgares que personne n’avait pu obtenir.
Et si cela a coûté une visite d’Etat de Kadhafi à Paris, ce n’est certainement pas cela qui a décrédibilisé Sarkozy.
Ce qui est le plus navrant avec ce qui est devenu une caricature de lui-même c’est sa façon de ne pas répondre aux questions posées.
Ce qui est le plus navrant ce sont les journalistes en face. Quand NS leur répond « vous pensez que, vous imaginez que, qu’auriez-vous fait… » aucun ne reprend la balle de volée « oui on imagine, oui certains peuvent penser, c’était vous le candidat (ou le président), vous ne répondez pas ».
Bref les journalistes ont peur de son retour et de ses relations, aussi complaisamment incisifs qu’ils veulent paraître.
Quant à ramener Hollande, c’est du petit niveau, mais bon c’est vrai qu’avoir été battu par Hollande, Juppé et Fillon, ça doit être vexant.
Ah ! je m’en doutais un peu… « Isabelle » est un homme.
@ Achille | 16 novembre 2020 à 08:34
« Un passionné de rugby comme vous ne peut pas être foncièrement mauvais. Mais concernant votre admiration pour Edwy Plenel, je ne saurais vous suivre. »
Tout d’abord le passionné de rugby relève uniquement chez Plenel une technique de jeu bien rodée et il est bon, il possède des crochets impressionnants, sans compter sa pugnacité dans les rucks pour aller chercher et gratter les ballons et surtout les bonifier à son avantage.
Je pense à une Une de Charlie récente qui posait une question très pertinente sur le positionnement de EP, sur lequel parfois on peut s’interroger, il s’en est sorti avec une pirouette, mais plausible, pourquoi pas ? :
https://i.goopics.net/3rWnj.png
« Foncièrement mauvais »… Serait-ce parce que je suis convaincu de sa façon de maîtriser les matchs que j’aurais pu être foncièrement mauvais ? Là vous m’auriez presque vexé.
Plenel secoue le paysage médiatique en permanence, beaucoup d’articles tous azimuts, il a rappelé que son journal était indépendant, soulignant en creux (et leur crachant un peu dessus au passage) que les autres étaient détenus par des hommes d’affaires dont on ne pouvait que douter de leur indépendance éditoriale.
Bon, bon, Achille ceci n’est pas tout, une petite séance de home-trainer pour entamer une semaine nouvelle de confinement, et surtout paroles de coach toujours très techniques:
https://i.goopics.net/PODNO.png
https://i.goopics.net/5r4Pb.png
@ Giuseppe | 16 novembre 2020 à 10:08
« Bon, bon, Achille ceci n’est pas tout, une petite séance de home-trainer pour entamer une semaine nouvelle de confinement, et surtout paroles de coach toujours très techniques »
Vous avez raison de surveiller votre IMC, Giuseppe, car outre l’âge, la Covid-19 est impitoyable avec les gens en surpoids, les diabétiques et les asthmatiques.
Bon, je dois vous avouer que le mien n’est pas terrible, mon médecin traitant m’a encore grondé lors de ma dernière visite et les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, ce qui ne va pas arranger les choses…
Juger que Nicolas Sarkozy est un voyou serait peut-être aller un peu vite en besogne alors même qu’il n’a pour l’heure, que je sache, nullement été condamné dans quelque affaire que ce soit par la justice.
Certes, cela ne préjuge en rien de son innocence dans les affaires dans lesquelles il se trouve impliqué mais aussi longtemps que celles-ci, sur la base de preuves concrètes, indiscutables, n’ont pas été tranchées, NS doit bénéficier comme tout un chacun de la présomption d’innocence.
Avoir le statut d’ancien président de la République ne doit certes pas vous garantir un traitement de faveur bienveillant, mais ne doit nullement à l’inverse, du seul fait de cette condition, vous exposer plus que n’importe quel autre citoyen.
Je me garderai bien personnellement de porter sur NS un jugement aussi tranché qu’il est hâtif, mais s’il est un voyou comme questionné dans votre titre Philippe, alors nous pouvons sans crainte affirmer que la classe politique est malheureusement peuplée de nombreux voyous !
Il serait intéressant d’avoir quelques réponses aux questions posées.
Takieddine est revenu sur ses déclarations dans… Paris Match. Journal de Lagardère. Dont… Nicolas Sarkozy est membre du conseil d’administration.
Il va sans dire que ce ne peut être que la vérité et que le juge a mal interprété les propos tenus par celui-ci entre autres lors d’émissions télévisées au cours desquelles je ne me souviens pas avoir vu l’ombre d’un juge.
Qui donc a livré Saïf al-Islam, le fils de Khadafi, aux rebelles ? Les rebelles qui l’auraient capturé ou les soldats français qui l’ont, pardon, l’auraient, capturé et livré aux rebelles en pariant sur son exécution ?
Quid de Zohra Mansour que l’on n’entend pas ?
Croire Sarkozy ? C’est comme croire en Dieu. Une sorte d’aveuglement de neuneu. On sait qu’il n’existe pas mais en l’absence des preuves réclamées par les croyants de son inexistence on suppose, gentiment, pour ne pas choquer les illuminés, qu’il existe.
On pratiquera la même apophatique attitude sur les financements, voire les enrichissements personnels de Nicolas Sarkozy, pardon Paul Bismuth de son vrai nom.
Je me vois mal nier qu’il ait touché un argent qu’il nie avoir touché. Difficile de nier ce qui n’existerait pas.
@ Giuseppe 10h08
« Plenel secoue le paysage médiatique en permanence, beaucoup d’articles tous azimuts, il a rappelé que son journal était indépendant, soulignant en creux (et leur crachant un peu dessus au passage) que les autres étaient détenus par des hommes d’affaires dont on ne pouvait que douter de leur indépendance éditoriale. »
Il est vrai que dans une boîte à ordures, il arrive de dénicher des pépites ce qui est le cas de Mediapart situé dans le même camp que le Canard, simple boîte aux lettres à partir de laquelle sont choisis les angles d’attaque contre telle ou telle personnalité.
Le « plus » de Mediapart ce sont les enquêtes fuitées par les avocats et les magistrats re-digérées à la sauce Plenel.
J’ai lu les « Mémoires impubliables de Pierre Péan »
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/memoires-impubliables-9782226448095 après m’être délecté de « La face cachée du Monde » https://www.amazon.fr/Face-cach%C3%A9e-Monde-contre-pouvoir-pouvoir/dp/2842057562 qui ont confirmé tout le mal que je pouvais penser de ce trotskiste jamais amendé !
« Le PNF, face à l’enthousiasme du camp Sarkozy devant la rétractation de Ziad Takieddine, a dû rappeler que d’autres éléments susceptibles d’incriminer Nicolas Sarkozy existaient. » (PB)
Je suis allé sur la fiche Wikipédia du juge Serge Tournaire, qui se termine par un paragraphe intitulé « Affaire financement Sarkozy Kadhafi » et qui ne contient que le texte suivant: « En février 2019, à la demande des autorités judiciaires djiboutiennes, Serge Tournaire met en examen Mohamed Kadamy, réfugié politique djiboutien en France. Le même mois le juge français, dont les précédentes demandes d’entraide s’était heurtées à un refus des autorités djiboutiennes en froid depuis l’affaire Borel, peut se rendre à Djibouti pour y entendre le banquier Wahib Nacer ancien responsable de la banque de gestion privée Crédit Agricole à Genève sur l’affaire du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 ».
On peut donc comprendre que le PNF dispose d’autres pistes que celle de Takieddine (à l’insu de l’enthousiaste camp Sarkozy ??) et surtout découvrir que le juge d’instruction Tournaire, qui a débuté sa carrière dès 1993 à Ajaccio, Nice puis Marseille, n’hésite pas à trouver des « moyens » pour arriver à ses fins, en mettant en examen (on ne sait pas pourquoi) un pauvre réfugié politique djiboutien qui a dû se demander pourquoi. De plus, on apprend que le juge Tournaire, muté réglementairement du PNF en 2019 après dix ans d’exercice, aurait bien aimé y rester : ça lui apprendra à aller plus vite en besogne !
@ Philippe Bilger
Cela choque de demander si NS a été un « voyou ».
Pour certains, vous l’accusez.
Demandez: « Nicolas Sarkozy est-il honnête ? »
Pour moi cette question est bien plus dégradante.
On peut toujours rêver ! Si on appliquait ce que nous appelions « l’offre idéale » – qui consistait à prendre dans chaque offre de sous-traitant les quantités les moins élevées et le prix le plus bas en face – à tout politique qui souhaite être élu, il ne resterait plus personne, et encore je ne parle pas d’appliquer un « arc négatif ».
Alors on se contente comme souvent des moins pires, on s’accommode de de quelques repris de justice, on l’a vu avec quelques emblématiques, les époux infernaux, mais pas que.
La prison devrait être systématique, un oeuf ou un boeuf étant de la même veine, et puis ils nous représentent, serions-nous des voleurs pour en accepter qu’ils puissent se représenter ?
« Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd’hui, ils ont le même droit de parler qu’un prix Nobel. » (Umberto Eco)
Complètement hors sujet, mais cela m’a choqué:
Mme Parly annonce que l’armée de l’air aura ses 129 Rafale en 2025.
Pourquoi 129 ? Est-ce que chaque aviateur doit avoir son Rafale ?
Sur ces 129, combien seront en état de voler et combien en maintenance ? Ne peut-on pas optimiser la maintenance ?
Pourquoi un nombre aussi élevé ? Je ne sais pas. À mon avis, on devrait partir des missions à remplir au même moment et ensuite déterminer le nombre d’avions.
Et tout ça coûte un pognon de dingue.
En parallèle, je constate qu’en Suisse pour une quantité d’avions bien inférieure, un référendum est organisé. Les partisans et les opposants débattent. Il y a 5 ans, il avaient refusé une commande de Gripen. Là, le feu vert a été donné avec un vote à 51 % en faveur de l’achat d’avions.
Dans notre monarchie présidentielle, c’est « circulez, y’a rien à voir ».
Ce billet est à nouveau l’exemple de l’obsession qui tenaille une certaine génération à vouloir absolument qu’un politique soit vêtu d’une robe de bure, hostie en bouche.
Alors même que cette génération a traversé toutes les perversions et turpitudes de la politique. Nous voici donc aujourd’hui devant des vierges effarouchées, des new born kids septuagénaires qui nous la jouent « plus pur que moi tu meurs ».
Cette génération voudrait que l’andouillette sente la rose du matin.
Fallait se réveiller avant et ne pas attendre l’âge de la retraite.
« Bon, je dois vous avouer que le mien n’est pas terrible, mon médecin traitant m’a encore grondé lors de ma dernière visite »
Rédigé par : Achille | 16 novembre 2020 à 11:09
– « Vous pratiquez des sports extrêmes ? » demande le médecin à Achille en lui prenant sa tension
– « De temps en temps je contredis Marchenoir et Mary P. », répond Achille…
@ Savonarole | 16 novembre 2020 à 15:16
« Cette génération voudrait que l’andouillette sente la rose du matin. Fallait se réveiller avant et ne pas attendre l’âge de la retraite. »
Exact Savonarole. D’ailleurs Édouard Herriot lui-même disait : « La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir la m*rde mais pas trop ».
Nicolas Sarkozy était-il un voyou ? Je ne sais.
En tout cas, tout au long de sa présidence, il en a eu les manières peu policées. Il a fait certes quelques efforts ces derniers temps, mais le souvenir demeure de ses comportements inadéquats et propos déplacés.
Ses supporters l’adulent et c’est leur droit. Mais les Français, puis les électeurs de la primaire de la droite n’en ont plus voulu. Il semble s’en être fait (à ce jour ?) une raison et c’est très bien ainsi.
Pour résumer et faire très court. Dans ce pays, nous avons d’un côté les voyous et de l’autre côté, les chevaux.
Nous progressons. Avant, nous étions des veaux (dixit le général de Gaulle).
Un cheval c’est un peu plus noble, non ? Nous avons un peu plus d’allure avec nos brides. Prière de ne pas partir à bride abattue à plus d’un kilomètre de l’écurie. Sinon, gare à la maréchaussée. Si vous restez confinés dans votre manège, pas plus de six à la fois.
Les êtres humains ne sont finalement que des mammifères territoriaux qui ruent à hue et à dia.
@ Savonarole
« Cette génération voudrait que l’andouillette sente la rose du matin. »
Pour une fois, je dois vous avouer que je suis loin d’être en désaccord avec votre commentaire, bien qu’il ne soit pas impossible que je me méprenne sur le sens.
Mais je suis au regret de vous informer que l’andouillette, cela sent bel et bien la rose du matin. Mais bon, j’ai un faible pour les tripes, le boudin, la cervelle, tout type d’abats et tant d’autres plats qui ont tendance à ne plus avoir la faveur de nos assiettes aujourd’hui. Les topinambours ? J’adore.
@ caroff | 16 novembre 2020 à 11:46
Je serais moins affirmatif que vous concernant Pierre Péan.
Il serait long ici d’expliquer pourquoi on peut lui attribuer qu’il fut « l’auteur de best-sellers et réputé pour la qualité de ses investigations, puis il il a glissé de la critique des puissants à leur défense virulente. »
Comme beaucoup il avait ses défauts, ses contradictions, Plenel aussi ; les routes ne sont pas les mêmes ? Je serais moins affirmatif que vous ne l’êtes.
Mediapart – en l’occurrence Laurent Mauduit – a désossé d’une façon magistrale l’affaire Tapie et tous les errements associés.
Démontant un à un tous les engrenages, pour arriver à ce que le jugement soit inversé. Si cela n’est pas du journalisme citoyen rien ne l’est.
Ce n’est pas la paire de lunettes qui fait le visage, ce sont les verres pour y voir clair le plus important, la correction oculaire est affaire de chacun sans aucun doute.
Un jeune homme piéton arrive à un feu rouge. Le feu piéton est rouge mais il ne voit pas de voiture et il traverse. Une vieille dame le voyant traverser décide de le suivre mais elle va très doucement. Un véhicule arrive et la renverse. Voilà une situation que j’ai imaginée bien des fois et je pense qu’on inculperait le jeune homme alors que cette situation se produit souvent sans accrochage et les piétons en infraction s’en sortent indemnes. Même dilemme en politique. Mitterrand a commis plein d’infractions (financements abusifs de campagne, enfant naturelle gardée aux frais de la République etc. etc.) dont il est sorti indemne au point que chaque ville a sa place ou sa rue Mitterrand. Et on punit ceux qui font dix fois moins que l’exemple qu’il a donné. Allez donc comprendre notre justice.
Comme j’aurais aimé entendre la belle Ruth demander à l’ex-président: « Pourquoi, selon vous, Monsieur le président, ce soudain autant qu’inattendu revirement de votre persistant accusateur ? Hein, Monsieur le président ? Dites-nous ! »
Hélas, la ténébreuse présentatrice n’a pas songé à poser cette question essentielle.
Si la politique devait perdre Nicolas Sarkozy, nul doute qu’une fois rouverts, les théâtres auront un vif intérêt à lui tendre les bras…
@ sbriglia | 16 novembre 2020 à 15:41
« »De temps en temps je contredis Marchenoir et Mary P. », répond Achille… »
Vous oubliez Isabelle dont les « rioufolités » ont tendance à m’agacer sans doute plus que les développements interminables du premier et les remontrances données sur un ton comminatoire de la seconde.
Bonsoir Philippe,
Un peu de clarté
https://youtu.be/BjGpiNbkSyI
@ Giuseppe 17h17
Le moustachu condamné pour son interprétation toute personnelle de la législation fiscale:
https://www.lefigaro.fr/medias/mediapart-condamne-a-payer-une-penalite-de-1-4-million-au-fisc-francais-20201116
Par ailleurs Péan était un vrai patriote et non un commis du communisme comme Plenel.
Entre la droiture et la mouche à m**de j’ai choisi mon camp !
@ GERARD R. | 16 novembre 2020 à 17:58
« Pourquoi, selon vous, Monsieur le président, ce soudain autant qu’inattendu revirement de votre persistant accusateur ? »
Voilà la bonne question, la vraie, la seule.
Tout homme a son prix et enfin les impétrants concernés ont trouvé le prix de Ziad Takieddine.
On voit par là que les négociateurs ne connaissaient rien au Liban, et encore moins aux Libanais.
Si l’Iran est le pays qui fabrique les tapis persans, le Liban est le pays où ils se négocient. Les meilleurs marchands de tapis sont libanais.
Depuis Carlos Ghosn on sait qu’ils sont également de remarquables vendeurs de voitures.
Rien ne dit d’ailleurs que la négociation avec ZT soit finie, tant qu’il y a du thé et de l’eau chaude, il y a négociation.
Vers l’Orient compliqué, les négociateurs allaient avec des idées simples, et même simplistes.
Un petit Nicolas flottant dans une veste militaire avec, sur la tête, un képi orné de deux étoiles, lui aussi trop large, tout juste retenu par ses grandes oreilles… Cette caricature de presse, dont j’ai oublié le nom de l’auteur, m’a traversé plusieurs fois l’esprit pendant que j’écoutais l’entretien entre l’ex-Président et Ruth Elkrief. N’en déplaise aux nombreux LR qui, dans ces commentaires, retrouvent de la vigueur pour défendre leur héros, ce dessin assassin m’a paru tout à fait correspondre aux propos de Sarkozy, autoproclamé gaulliste, sinon gaullien.
« Lui, c’était la France, moi, c’est les Français que j’aime », ose-t-il pour se hisser sur le pavois du Général et tenter de faire croire une nouvelle fois que son goût du pouvoir n’était que dévouement à la nation.
Encore faudrait-il pour cela qu’il marche dans ses pas et, par exemple, se retire dans une retraite silencieuse, comme de Gaulle l’a fait dès sa défaite référendaire. Mais Sarko, lui, à peine a-t-il affirmé qu’il refusait de s’exprimer sur les choix de Macron, a jugé, sans prendre de gants, son action en matière de confinement – les petits commerces fermés… la culture oubliée… – et indiqué des pistes en matière d’immigration: un moratoire, une réflexion entre l’ensemble des forces politiques…
Au détour d’une phrase, il a aussi réussi à faire savoir qu’il dialoguait avec son ancien « collaborateur » Jean Castex et avait rencontré – à quel titre ? – les proches de victimes du récent attentat de Nice…
Certains diront comme il l’a répété sur BFM TV, que son acharnement dans l’affaire des fonds libyens et les autres n’est qu’une question d’honneur, ce qui le rapprocherait de l’Homme du 18-Juin… À ceci près que ce dernier avait en tête celui de la France, qu’il jugeait bafoué par l’Armistice, alors que lui n’est préoccupé que par le sien, mis à mal par les multiples faux pas qu’on lui reproche, mais qu’il réfute.
Sur ce point, qui occupe les trois quarts de l’entretien, il est loin de m’avoir convaincu de sa parfaite innocence dans ce dossier.
D’abord parce que le viol du secret de l’instruction ayant livré au grand public une partie des éléments de l’enquête, on sait que les juges, pour le mettre en examen, détenaient d’autres pièces que les aveux de Takieddine, qui se rétracte aujourd’hui. Et le PNF a bien fait de le rappeler dès les premiers cris de victoire.
Ensuite parce que Sarkozy est loin d’avoir été toujours clair dans ses réponses aux questions précises de Ruth Elkrief, utilisant tous les stratagèmes habituels de ceux qui cherchent à éviter d’en dire trop. Ce qui conduit à faire un reproche à son interlocutrice qui, très loin d’être « odieuse », n’a pas su faire usage de son droit de suite, reposer sa question, éventuellement sous une autre forme, tant qu’elle n’obtenait pas une réponse. C’est une maladie très répandue dans le journalisme français que ce manque d’agressivité courtoise.
Enfin, parce qu’il a inversé les rôles et, au lieu d’argumenter sa défense à propos de Paul Bismuth, tenté de déstabiliser la journaliste, allant quasiment jusqu’à la menacer. « Faites très attention au vocabulaire que vous employez, parce que je ne suis pas quelqu’un qui plaisante. Mesurez votre vocabulaire ! », lui a-t-il lancé, faisant semblant de croire qu’elle l’avait traité de « voyou ». Lui, l’ancien président de la République ! Comment osez-vous ?!… Et, cette algarade passée, nous n’en savons pas plus sur les raisons de ce choix d’une autre identité, choix qui est un grand classique chez les voyous…
Tout ceci dit, à l’aune du bilan mitigé du quinquennat Sarkozy, l’affaire du financement libyen est un détail quasi insignifiant. Certes, il a géré au mieux les conséquences du crash financier de septembre 2009, sorti les infirmières bulgares des griffes de Kadhafi, arrêté une guerre en Géorgie… Mais les réformes de la justice, de la police, de l’administration, de l’Education nationale sont restées dans les tiroirs, les problèmes liés à l’immigration et aux violences dans les quartiers difficiles se sont aggravés…
Et que dire de la magnificence de la réception du tyran libyen ? Est-on obligé de tenir une promesse faite à un tel personnage ? Que dire du traité de Lisbonne, contraire au choix que les Français avaient exprimé par référendum ? Sur ce point, on est loin, très loin du Général…
L’information la plus importante contenue dans cet entretien est à sa toute fin : Sarkozy affirme sans détour que, pour lui, « la politique, c’est un temps de ma vie qui est passé ». Un citoyen un peu naïf ne peut dès lors que s’étonner des déclarations enflammées de la plupart des personnalités LR sur son retour possible… C’est mal connaître les habitudes de ce petit monde des grands élus. Cette décision de tirer un trait pourrait bien n’être qu’un « propos verbal » destiné à provoquer cette fièvre. L’étape suivante est connue : « à la demande de mes amis… etc. etc. »
Si, comme Takieddine, il se rétracte, il ne pourra pas affirmer, lui, que Ruth Elkrief l’a incité à cet aveu. Mais il pourra faire remarquer qu’il s’est contenté de constater une évidence… sans engager son futur…
En politique, il ne faut pas écouter que les mots prononcés. Il faut aussi décrypter ce qui n’est pas dit… Dans cet exercice, Sarkozy est un expert.
Autre voyou ?
Déclaration au Figaro, typiquement technocrate, de Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF :
« Dans dix ans, la SNCF sera rentable partout. »
On est prié de ne pas ricaner !
Voilà le niveau d’une certaine technocratie française.
@ Achille
« La social-démocratie à la scandinave, j’en ai rêvé moi aussi. Mais en France elle est inapplicable, question de culture, ou pire, d’état d’esprit… »
Je ne vois pas pourquoi. On n’y arrivera pas du jour au lendemain, mais si les électeurs baissent pavillon avant même d’avoir commencé le combat, c’est sûr que c’est perdu d’avance, et effectivement on risque de se remanger cinq ans de Sarko en 2022. S’il revient à l’Elysée il sera revanchard le petit à talonnettes !
—————————————————-
@ Lucterius
Mitterrand est mort en 1996, Sarkozy a été élu président en 2007. Entre-temps Carignon et Juppé ont été condamnés. On a enfin changé d’époque et on ne peut plus faire n’importe quoi, Dieu merci.
@ caroff 16 novembre 2020 à 11:46
Le problème, c’est que Pierre Péan n’était pas non plus un personnage au-dessus de tout soupçon… Il a un peu fréquenté la XVIIe Chambre…
Une coïncidence que je viens de découvrir sur sa fiche Wikipédia : il est né à Sablé-sur-Sarthe…
@ caroff | 16 novembre 2020 à 18:44
C’est une affaire somme toute ancienne et de l’eau va couler sous les ponts avant le règlement définitif qui s’il avait été aussi simple aurait dû aller aussi vite qu’un PV pour excès de vitesse.
« Le Conseil d’État devra rejuger la totalité de la procédure et estimer si Mediapart doit payer ou non le différentiel de TVA et la pénalité. »
Ceci dit Mediapart a provisionné, mais comme toute procédure, la part d’incertitude est parfois la part du roi.
Scrogneugneu ! Vous avez une vraie dent contre le Moustachu, avec le Volatile cher à Mongénéral ils sont les derniers vestiges d’une presse libre et surtout indépendante.
Le combat de Plenel – il l’a rappelé – est la défense de toutes les minorités, par contre il serait exagéré de dire que si la France est devenu l’archipel dont Jérôme Fourquet nous montre avec beaucoup d’acuité l’éclatement, ce serait la faute à Plenel et certains autres :
« Le référentiel commun qui nous soudait et existait encore du temps de mon enfance, celui d’une France conservatrice et catho d’un côté et d’une France rouge de l’autre, s’est effondré face aux coups de boutoirs de l’évolution des moeurs… »
Plus que les journalistes, les politiques ont participé à ce dépeçage par des clientélismes sans fin aussi et surtout.
« Qu’elles se terminent par des non-lieux ou des renvois n’a pas une importance décisive. » (PB)
Tout est dit. On se moque des décisions de justice définitives. Le jugement est tombé avant. Solidarité de caste.
Rien n’a changé depuis le procès de Socrate.
Dans la série « c’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule », un sujet dont je suis un expert, la preuve, chacun son domaine d’expertise, ce soir, sur l’inénarrable BFM TV on a eu droit à la blague du XXIe siècle de la part d’un « zexpert » en médecine qu’on voit tous les jours sur tous les plateaux (donc qui doit être bien rémunéré par les labos), c’est facile de savoir lequel, c’est celui avec une tache sur le pif, je sais pas son blaze et je m’en fous.
Donc le « zexpert en médecine » était là pour répondre aux questions des téléspectateurs toujours choisis « au hasard » et en v’là t’y po z’en une qu’elle est bonne, « Le vaccin aura-t-il des effets secondaires ? »
Réponse du « zexpert »: « Vous Zinquiétez po M’am Michu, les services de santé ne sortiraient jamais un vaccin avec des effets secondaires »…
HAHAHA !!
Non, c’est sûr que les « sévices » de santé sont tellement indépendants des labos pharmaceutiques qu’ils n’autorisent jamais au grand jamais de médocs pourris qui font plus de mal que de bien, c’est bien connu…
Hahaha ! Je m’en remets pas de celle-là. Il faudra que je la ressorte, elle est très bonne.
On croit rêver.
Et c’est ce genre d’escrocs auquel on a droit toute la journée sur les chaînes infos.
Et après ils vont s’étonner que le populo n’ait pas confiance et se f**te des « gestes barrières ».
Je vais t’en f**tre un geste barrière moi…
@ Giuseppe
« Le combat de Plenel – il l’a rappelé – est la défense de toutes les minorités »
Ah Ah !!
Je n’en vois qu’une des minorités « défendues » par Mediapart: celle de Ramadan !
Elkrief de BFM TV qui vient taxer Sarko de « voyou ».
« Non mais Allo ! » comme disait la grande philosophe de la téléréalité Nabilla.
Hôpital, charité, tout ça.
Je ne sais pas où Elkrief a appris à être journaliste mais certainement pas dans un endroit sérieux parce que ce n’est pas à une « vieille peau » de la TV, quelle que soit sa notoriété, de qualifier de façon péjorative les agissements de celui qu’elle interviewe.
Elle a eu de la chance de ne pas se faire rétorquer « Mais vous vous prenez pour qui ?! » ce que sans doute elle cherchait pour faire le buzz.
Le plus comique est qu’il y a 15 ans elle rampait sans doute comme tous les autres devant le nabot quand il était au sommet.
Ce n’est qu’un énième exemple du classique médiatique « On lèche, on lâche, on lynche ».
« Méthode de voyou »…
https://www.youtube.com/watch?v=DrK8bKyRfL8
@ caroff | 16 novembre 2020 à 23:48
« Délit de fréquentation occasionnelle », il est vrai que le personnage est très peu fréquentable, ou pas fréquentable du tout.
Sarkozy a bien reçu Kadhafi en grande pompe, trompettes et tentes battantes, Trump a rencontré le petit dictateur de la Corée du Nord…
Ceci dit :
https://blogs.mediapart.fr/francois-bonnet/blog/081117/tariq-ramadan-et-edwy-plenel-les-faits
Tariq Ramadan est un personnage détestable et sulfureux, je retiens sur lui son « moratoire » sur la lapidation quand Sarkozy l’a poussé dans ses derniers retranchements… enfin, tout le reste aussi très glauque.
En comparaison de Macron et Merkel et toute la grande mafia de l’UE, le petit Sarko fait office de tout petit voyou, minuscule voyou, garnement de cour de récré dirais-je.
Aucun média, tous à la botte, ne dénonce cette horrible entreprise esclavagiste de trafics d’êtres humains, les migrants qui par millions sont reçus en grande pompe par tous les parrains humanitaristes victimistes des ONG, des parlements nationaux et européens, des associations islamogauchistes, de la secte écologauchiste de la Mairie de Paris, tous participants à ce crime contre l’humanité légalisé par nos Etats de droit, nos Constitutions, nos droits de l’homme, droit d’asile, droit du sang, droit du sol, droit de regroupements familiaux, droit de pleurnicher, justice complice et son droit du terroriste à égorger, du délinquant à délinquer, du tabasseur à tabasser, du dealer à dealer, du violeur à violer, et du droit de la victime à la fermer.
Va falloir rouvrir le tribunal de Nuremberg, y en a qui ont été pendus pour moins que ça.
Petit Sarkounet qui pèse pas lourd face à tous ces monstres démocrasseux ripoublicains.
Evidemment toutes ces pourritures ont la réplique facile: « c’est la faute à Le Pen, à Orban, à Zemmour, aux populistes complotistes ».
Que dirait Audiard à ce sujet ? Parce que là ça urge, y a escadrille !
@ Giuseppe | 17 novembre 2020 à 09:05
Vous devriez laisser tomber Mediapart et Charlie Hebdo et vous limiter à lire « le Palmipède » qui est tout aussi incisif voire intrusif et qui n’a pas d’arrière-pensées pernicieuses.
Même le Général le lisait régulièrement. Bon, François Fillon ne sera sans doute pas du même avis, c’est sûr !
Quant à Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité, il faut aimer ce genre d’humour. Ce n’est pas le mien.
@ Achille | 17 novembre 2020 à 10:52
Je lis de tout, je dépense sur toutes sortes de livres, je lis James Cain en ce moment « Assurance sur la mort », vaste programme aurait dit Mongénéral.
À la question habituelle, quel livre emporteriez-vous sur une île déserte… je n’arrive toujours pas à répondre, certainement pas les règles de ce satané sport qu’est le rugby, véritable casse-tête d’arbitrage, quoique… des mots croisés à leur façon.
Vous êtes trop raisonnable Achille, du plus mauvais ou du simple d’esprit, il y a toujours à prendre et à apprendre.
@ Achille 17 novembre 2020 à 10:52
« Quant à Charlie Hebdo qui se vautre dans la vulgarité, il faut aimer ce genre d’humour. Ce n’est pas le mien. »
Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé.
Aujourd’hui, impossible de faire un sondage sur les jeunes de 18 à 30 ans qui lisent Charlie. Ce serait désastreux pour ce torchon. La génération de nos enfants ou petits-enfants n’adhère plus, pour eux la liberté d’expression ne consiste plus à chi*r sur la tête des autres en s’esclaffant.
Encore, mon Dieu, si ce torchon avait écrit une somme monumentale sur les musulmans, ou le terrorisme, comme Stéphane Courtois l’a fait pour le communisme… mais non, des scribouillards ineptes, des rigolards, pâté jambon cornichons et Beaujolpif à toutes les réunions. Jusqu’à la fatale.
Dans tout type d’arnaque il y a un principe de base : si elle est conduite correctement il n’y en aura aucune preuve ; s’il y a des preuves c’est qu’elle a été mal conduite.
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé. »
Sans doute les nostalgiques de Hara-Kiri et de l’Echo des savanes.
Moi aussi il m’arrivait de lire de genre de littérature dans ma jeunesse. Mais c’était dans l’air du temps (période yé-yé, hippies, babacools), histoire de provoquer les bourgeois… qu’entre-temps nous sommes devenus.
Maintenant je trouve Charlie Hebdo terriblement ringard et surtout même pas drôle.
Bonjour Philippe,
Il y a dans les propos concernant les malversations de nos « élites », le guillemet est de mise, une forme de confusion, que je soupçonne souvent volontaire, entretenue par l’idéologie ou dirais-je plutôt, les inclinaisons politiques des tenants de cette confusion.
Dire que la politique n’est pas une chose simple, j’en suis bien d’accord. Mettez dix personnes à table et proposez-leur un sujet politique, ce sera vite la foire d’empoigne. Alors 70 millions de couillons tous plus sachant les uns que les autres…
Arguez que la compromission fait partie du job, pourquoi pas, si par compromission il s’agit de parler des renoncements à ses propres convictions pour se rapprocher de celles de désaccordés camarades de jeux afin de trouver de justes accords permettant à tout un chacun de s’entendre ou a minima d’accepter ce qui est proposé.
Mais en quoi ces deux arguments recevables impliquent-ils que l’on soit complaisant avec la malversation ? L’enrichissement personnel…
Au prétexte, argument éculé, que les autres n’ont fait rien que de tout pareil.
Et ?
Il faudrait passer par-dessus la Légion d’honneur que Hollande a remis au commanditaire de l’assassinat de Jamal Khashoggi au prétexte que Sarkozy aurait touché de l’argent de la Libye ?
Et inversement ?
Libérons donc tous les criminels au prétexte qu’il y en a d’autres qui ont fait pareil voire pire.
Quels drôles d’arguments !
Il est normal d’enquêter sur les politiques. Ce n’est pas la République des juges, mais le respect des citoyens qui l’exige. Les citoyens qui payent. La note. Toute la note. Et qui veulent, du moins est-ce mon cas, que leurs impôts servent les postes et les écoles dans les petits villages, les moyens de transports, trains, bus… la distribution de pinard gratos à midi, euh non là je m’emballe.
@ sylvain
« En comparaison de Macron et Merkel et toute la grande mafia de l’UE, le petit Sarko fait office de tout petit voyou, minuscule voyou, garnement de cour de récré dirais-je. » Sylvain
Face au tyran Erdogan, Merkel se couche et tremble lamentablement. Macron fait semblant de se rebiffer. Les Arméniens en savent quelque chose. On les a abandonnés.
Merkel et Macron ne font pas le poids face à des ogres tels que Poutine, Trump (mais aussi Biden et sa Kamala Harris qui penseront uniquement aux USA) et Erdogan. Nous n’avons pas les épaules ! Seulement des masques chirurgicaux et des brides pour chevaux.
Facile donc de critiquer N. Sarkozy mais qu’en est-il de cette gauche sentencieuse, toujours à plat ventre, qui se trompe depuis de nombreuses années mais qui n’avouera jamais sa bêtise de plus en plus dangereuse pour notre pays ?
@ sylvain | 17 novembre 2020 à 09:58
« tout petit voyou »
Je retiens cette expression qui a quelque chose d’indulgent et d’affectueux pour notre ex qui fut il est vrai un président au mode de fonctionnement iconoclaste, inégal et brouillon, alternant avec des phases de fulgurances quand il ne se sentait pas bridé par la fonction, mais surtout tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens.
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« Avant que l’on ne me jette des pierres, j’aimerais rappeler un sondage des années 2000, où il s’avérait que le lectorat de Charlie Hebdo était majoritairement composé de sexagénaires qui y retrouvaient leur jeunesse sur les barricades, tout en se grattant les profiteroles sur leur canapé. »
Moi, je vous jetterais volontiers le rocher de Sisyphe, pour avoir oublié de mentionner juste après les « profiteroles sur leur canapé », les cailles sur le même canapé, radieusement c*nnes et modernes à la fois…
Vous êtes, par-dessus le marché, un dégueul*sse, à cause de vous je ne verrai plus jamais les profiteroles du même œil… ( en latin oculus !)
Apparemment, le Dupond-Moretti irakien n’a pas les mêmes sentiments ni fantasmes sécuritaires que le nôtre :
L’Irak a jugé et exécuté 21 condamnés à mort pour terrorisme responsables d’attentats ayant fait plusieurs dizaines de morts.
Un groupe de gauchistes de défense des droits de l’homme, pléonasme très islamogauchiste, accuse le système judiciaire irakien de ne pas permettre à ces pauvres chéris de se défendre correctement.
Pas de sentiments en Irak, pas de gauchistes en Irak, pas de Dupond-Moretti en Irak, des actes et de l’efficacité.
Bravo l’Irak !
Et tout est dévasté.
Novembre 2011: Sarkozy est devenu un Caligula au petit pied .
Novembre 2020: Sarkozy a été un voyou ( le « -t-il » est tellement invisible).
C’est une « adhorration » de 9 ans, extrêmement tenace et oppressive.
Beaucoup d’observateurs, comme moi, voient Monter Sarko, la troisième éruption ne tardera donc pas.
Facile de critiquer N. Sarkozy. En attendant, il a pris à bras-le-corps la crise économique de 2008. Il n’a pas fait semblant. Il a mouillé la chemise.
https://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/01/04001-20081001ARTFIG00130-le-jour-o-sarkozy-a-pris-la-crise-a-bras-le-corps-.php
Macron, aujourd’hui, distribue les milliards comme s’il en pleuvait. Attention au méchant retour de bâton ! Nous avons bien du mal à croire qu’il n’y aura pas de conséquences très fâcheuses pour bon nombre d’entre nous. Nous ne croyons pas aux miracles, que voulez-vous !
Avec un banquier, on se disait naïvement qu’il remettrait un budget à l’équilibre, un budget taillé au cordeau en vrai professionnel. Désillusion, encore une !
Quant à Hollande, il continue apparemment de courtiser les filles. Après Julie, il y aurait une Juliette. Vite, sortons la mobylette !
—
Pendant que N. Sarkozy se débat avec la justice, des petits personnages médiocres crachent leur bouillie islamo-gauchiste indigeste.
N’allez plus sur CNews, cher P. Bilger, vous serez bientôt catalogué « d’extrême droite » selon les critères de Benoît Hamon.
« CNews est une télé d’extrême droite et Bolloré devra rendre compte, prévient Hamon. »
https://www.valeursactuelles.com/societe/video-cnews-est-une-tele-dextreme-droite-et-bollore-devra-rendre-compte-previent-hamon-125726
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« Avant que l’on ne me jette des pierres »
Le vieux ronchon que je suis vous jette plutôt des fleurs pour votre commentaire.
Il y a fort longtemps, à l’occasion d’un court séjour en France lors de la première révolution numérique, celle des transistors, j’avais vu une des premières éditions de Hara Kiri !
Je ne pouvais pas croire que dans mon pays on pouvait publier des âneries pareilles et insulter la langue française à ce point.
Ce qui ne justifie en rien les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo.
Qui, pourtant, auraient dû savoir qu’on n’ironise pas et n’insulte pas des gens sans éducation ni autre source d’information que leurs shamans sans prendre des risques.
Ils auraient dû savoir qu’on peut être fier même illettré, que la dignité n’a rien à voir avec les diplômes et la manipulation d’un langage.
Surtout illettré d’ailleurs, Macron l’avait oublié à propos des Bretonnes, et Hollande des sans-dent !
@ Savonarole | 17 novembre 2020 à 12:48
« La génération de nos enfants ou petits-enfants n’adhère plus, pour eux la liberté d’expression ne consiste plus à chi*r sur la tête des autres en s’esclaffant. »
Non, en effet : elle consiste à ch… sur la tête des autres avec un sérieux et un ennui mortels, au nom de la « diversité », des « droits des minorités » et des méfaits du « vieux mâle blanc ». Avant de réclamer leur persécution, leur censure et l’interdiction, pour eux, d’occuper une activité professionnelle quelconque.
Du moins pour la partie de cette jeunesse qui communie au politiquement correct de gauche.
Cela dit sans tresser de couronnes à Charlie Hebdo, que je n’ai jamais apprécié, mais dont je prétends qu’il doit être défendu inconditionnellement au nom, justement, de la liberté d’expression.
Au fond, Monsieur Bilger, l’affaire Takieddine reste un épiphénomène dans la carrière politique de monsieur Sarkozy.
De fait, il a été nourri au biberon de Charles Pasqua, l’homme des barbouzeries de la fin de la guerre d’Algérie, fin connaisseur du Service d’Action civique (ex-SAC, services des basses besognes du gaullisme de sinistre mémoire). Il l’a trahi pour l’évincer à l’élection municipale de Neuilly en 1983. Puis il a trahi son second maître, Jacques Chirac, au profit d’Édouard Balladur lors de la présidentielle de 1995 avec les conditions de financement dont on devrait se rappeler.
Les conditions de financement de sa campagne de 2007 sont effectivement troubles, mais il reste à la Justice à dire, si ce n’est LA vérité, au moins une vérité partielle.
Ce qui me gêne le plus ce sont les conditions de l’élimination de monsieur Kadhafi à l’automne 2011, puis le financement de sa campagne présidentielle de 2012 pour laquelle, pour satisfaire son ego, il a mis son propre parti en faillite (affaire Lavrilleux https://www.europe1.fr/politique/Comment-le-financement-de-la-campagne-de-Sarkozy-a-derape-en-2012-660312).
Malgré cela, un certain nombre de citoyens sont encore tentés de lui faire confiance…
De fait, monsieur Sarkozy semble vouloir jouer l’éternel parrain de la droite LR.
La politique française, dans les sphères du pouvoir, est une espèce de marigot où tous les coups tordus sont permis, un panier à crabes où sans vergogne c’est à celui qui dévorera les autres que reviendra, non pas l’honneur de servir la France au plus haut niveau, mais plus prosaïquement servir ses propres intérêts. C’est là une constante de notre personnel politique.
Enfin, je rejoins Tipaza | 16 novembre 2020 à 09:47 dans son commentaire et le suivant.
@ Mary Preud’homme | 17 novembre 2020 à 13:48
« …tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens. »
Vrai et prouvé ! Le jour de la chute du mur de Berlin, j’étais à côté de lui, il gambadait comme un cabri en lui faisant la courte échelle j’ai vu la marque de son string : « Eminence » ; prémonition ?
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@ Isabelle | 17 novembre 2020 à 13:41 :
Bravo tout est dit et bien dit, rien à rajouter !
Bonsoir Philippe,
Les faits, c’est quand même mieux que le baratin.
https://youtu.be/U-mpUyTOrLI
Nicolas Sarkozy a-t-il été un « voyou » ?
À supposer qu’il l’ait été, s’est-il acheté une conduite et est-il désormais considéré comme étant devenu un repenti ?
Sur quels critères objectifs pourrait-il nous convaincre de sa conversion à la vertu politique, autrement que par le recours à sa « tchatche » légendaire qui ne convainc plus personne hormis les benêts ?
@ Mary Preud’homme
« …un président au mode de fonctionnement iconoclaste(…) mais surtout tellement attachant et dont on sentait la proximité et la complicité avec les vraies gens. »
Exactement cela, et c’est bien ce qui manque aujourd’hui : la complicité avec les gens, le peuple comme diraient d’autres.
@ Claude Luçon | 17 novembre 2020 à 16:22
Merci à vous. Vos cheveux blancs se mélangent aux miens.
@ Serge HIREL 16 11 2020 à 19/31
« Que dire du traité de Lisbonne, contraire au choix que les Français avaient exprimé par référendum ? Sur ce point, on est loin, très loin du Général… »
Ouais, mais que dire du « Je vous ai compris » ?
Gaulliste en 40, un peu moins en 62.
Surtout pour ceux qui ont servi de chair à canon.
Bien à toi Elie, Sentenac et les autres sans oublier bien sûr l’Agha Boualam.
@ Michelle D-LEROY | 17 novembre 2020 à 19:06
Ce que l’on nomme l’empathie et qui fait tellement défaut dans des sociétés devenues de plus en plus matérialistes, conformistes et inhumaines.
@ Robert Marchenoir | 17 novembre 2020 à 17:47
« Cela dit sans tresser de couronnes à Charlie Hebdo, que je n’ai jamais apprécié, mais dont je prétends qu’il doit être défendu inconditionnellement au nom, justement, de la liberté d’expression. »
Exact, c’est merveilleux la liberté d’expression. Le seul problème c’est que parmi les pensées inspirées de gens qui ont vraiment des choses intelligentes à dire, viennent se greffer les vociférations de crétins indécrottables qui ont très vite eu la préférence des chaînes d’infos continue (et des autres), non pas au nom de la sacro-sainte liberté d’expression, mais plutôt de l’audimat.
Pour s’en convaincre il suffit de voir ce qui s’est passé avec les Gilets jaunes historiques. Je veux parler des premiers leaders de ce mouvement qui ont très rapidement été virés sans ménagement par des éléments appartenant à des mouvements extrémistes, genre Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues qui sont incapables d’écrire un tweet de quatre lignes sans faire vingt fautes d’orthographe.
Certes même les crétins ont le droit de s’exprimer dans une démocratie digne de ce nom. Mais à la fin ça finit par fatiguer.
Et je commence à être très fatigué !
@ Mary Preud’homme
Pour sûr, il ne se sentait pas bridé par la fonction: déclencher une guerre pour cacher le financement de sa campagne de 2007, ruiner son parti pour assurer celui de la campagne de 2012, mettre tous ses hommes à la tête d’une police qu’il a achevé de ruiner, beau bilan. La crise de 2008 ? Comme Macron aujourd’hui, il a arrosé, rien d’autre.
Je ne suis pas sûr que quelqu’un qui se fasse payer un jet privé pour aller à Caen, sinon, soit proche du peuple.
Fabrice Arfi de Mediapart le dit bien, on a un problème en France: on n’emprisonne pas les délinquants financiers, cela devrait changer. Depuis Carignon, plus personne. Même Cahuzac condamné à 4 ans a pu y échapper, voilà qui n’est pas normal.
FAUX PUBLICS
Peu fan de foot, ce soir, à la télé, en passant d’une chaîne à l’autre, je tombe, deux minutes pas plus, sur un match de foot Suède-France.
Je connaissais le faux public (de figurants payés) d’Olivier Stirn, il y a quelques décennies. Je connaissais, à la radio, les faux rires préenregistrés de certains humoristes sans talent. Je découvre ce soir, en deux minutes, les fausses acclamations de supporters, manifestement ridicules, puisque les tribunes sont vides. Qui a eu cette idée loufoque ?
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 22:17
« Je découvre ce soir, en deux minutes, les fausses acclamations de supporters, manifestement ridicules, puisque les tribunes sont vides. Qui a eu cette idée loufoque ? »
Probablement l’une des deux lumières de LREM: Christophe Castaner ou alors Alexandre Benalla, si j’en juge les fake news bien informées qui circulent.
Il s’agit des préréglages acoustiques pour le prochain meeting de campagne électoral de 2022 de Macron !
N’importe quel physicien vous expliquera que le son ne se propage pas de la même façon selon l’occupation des tribunes, d’où la nécessité de faire des préréglages.
@ Achille
« Le seul problème c’est que parmi les pensées inspirées de gens qui ont vraiment des choses intelligentes à dire, viennent se greffer les vociférations de crétins indécrottables… »
Le problème, quand on touche à la religion, c’est que des vociférations de crétins indécrottables peuvent parfaitement être des choses très intelligentes:
« Je tiens à préciser… je reviens encore au sujet du fait que je ne regrette absolument pas mes propos. Que c’était vraiment ma pensée. Je ne regrette pas [d’avoir exercé] le droit au blasphème. Je n’ai pas à me cacher pour cette raison, je n’ai pas à m’arrêter de vivre pour ça. Mais je tiens quand même à dire que, quelque part, je m’excuse un petit peu pour les personnes que j’ai blessées et qui pratiquent leur religion en paix. Je n’ai jamais voulu viser des êtres humains. J’ai voulu simplement blasphémer, j’ai voulu parler d’une religion, dire ce que je pensais. » — Mila, 3 février 2020.
Nous sommes en 2020…
Et je rappelle à tout le monde que je me sens insulté et atteint dans mon intimité chaque fois qu’un « crétin indécrottable » affirme l’existence de Dieu. J’ai le droit d’étriper, maintenant ?
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2020 à 22:17
Ne vous excusez pas d’avoir regardé un match de foot, ne serait-ce que quelques minutes. Preuve que vous progressez compte tenu de vos a priori d’hier et rapporté à votre déception présente d’avoir vu si peu de spectateurs pour un spectacle qui fait habituellement stade comble !
@ Robert | 17 novembre 2020 à 18:07
« l’affaire Takieddine reste un épiphénomène dans la carrière politique de monsieur Sarkozy. De fait, il a été nourri au biberon de Charles Pasqua, l’homme des barbouzeries de la fin de la guerre d’Algérie, fin connaisseur du Service d’Action civique (ex-SAC, services des basses besognes du gaullisme de sinistre mémoire). Il l’a trahi pour l’évincer »
Vous êtes le seul à ma connaissance a évoquer ici le mentor, ou plus exactement le parrain au sens mafieux du terme, de Nicolas Sarkozy : cette fripouille de Charles Pasqua. Avec pareil homme il a été à bonne école question moralité, mensonges éhontés et coups tordus…
Comme vous je fais miens les propos de Tipaza du 16 novembre 2020 à 09:47
Veuillez ne pas m’en vouloir de ne pas avoir regardé le match Ceufranistan-Suède.
La cause ? Ben je trouve qu’en équipe de Ceufran il y a trop de…. « Suédois. Coucou PHAROS !
La Suède, la vraie, a beaucoup de chance, ils n’ont pas les mêmes Suédois que les nôtres.
Excellente analyse de David Cole, sur Takimag, de l’échec de Donald Trump. Cet article, le second de sa série « La stratégie perdante », peut parfaitement être transposé à la réalité française. Et en particulier aux frétillements de Nicolas Sarkozy.
Donald Trump, explique Cole, a perdu l’élection, parce qu’il a cessé d’être lui-même. Le Donald Trump d’origine avait cette grande vertu de la droite : il voyait ce que la gauche refusait de voir. Il voyait que la criminalité avait une couleur, et qu’elle était noire ou marron. Il voyait que l’immigration volait les emplois des Américains. Et ainsi de suite.
En somme, il a été élu parce qu’il a osé dire que les murs étaient dégoûtants, et qu’il allait passer le Kärcher.
Une fois élu, il s’est mis à faire l’imbécile. Il s’est mis à faire le malin. Il a fait son gauchiste. Ça s’est terminé avec la promesse de 500 milliards de dollars pour aider les Noirs, et une série de thèses complotistes qui étaient le contraire de l’esprit de droite, qui consiste à penser droit.
De même que, sitôt élu, Nicolas Sarkozy s’est mis à nous faire « l’ouverture à gauche », que personne ne lui avait demandée, et nous a infligé un ministre déclarant, devant un auditoire d’Arabes, que le peuple français n’existait pas.
Résultat : la porte.
Le gauchiste est celui qui veut vous faire croire que vous ne voyez pas ce que vous voyez, que « c’est plus compliqué que ça », et que lui, bien sûr, il va vous expliquer.
Le droitiste est celui qui vous dit qu’en effet, vous n’avez pas rêvé, il y a un éléphant dans le couloir, et qu’il va le dégager. Puis qui le dégage.
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@ Achille | 17 novembre 2020 à 21:29
« Certes même les crétins ont le droit de s’exprimer dans une démocratie digne de ce nom. Mais à la fin ça finit par fatiguer. Et je commence à être très fatigué ! »
Moi aussi. Mais ce n’est pas une raison.
« Pour s’en convaincre il suffit de voir ce qui s’est passé avec les Gilets jaunes historiques. Je veux parler des premiers leaders de ce mouvement qui ont très rapidement été virés sans ménagement par des éléments appartenant à des mouvements extrémistes, genre Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues […] »
Rhâââ, non, pas ce bobard à nouveau… Je vous invite à lire les différents articles publiés récemment sur ces « premiers leaders du mouvement ». En particulier, Priscillia Ludosky. Qui peut, à juste titre, revendiquer d’avoir lancé les Gilets jaunes. Il est clair qu’elle n’a jamais changé d’orientation depuis le début : à gauche toute.
Gentille, mignonne et modérée, Priscillia Ludosky ? Voici ce qu’elle dit aujourd’hui : « Rien ne se fait de manière pacifique. Je ne suis pas pour la violence mais le gouvernement donne raison aux violents : la seule fois où Emmanuel Macron a cédé, c’est lorsque les gens ont tout cassé. Je n’en veux pas à ceux qui pensent que la violence apporte des résultats. »
Quelle différence avec les Black Blocs ? Priscillia Ludosky théorise la violence et la justifie, les Black Blocs la mettent en pratique.
Quant à Eric Drouet, que vous qualifiez d’extrémiste, il était, lui aussi, l’un des tout premiers organisateurs.
En fait, ce gigantesque bobard des « gentils Gilets jaunes du début qui ont été débordés plus tard par les méchants extrémistes », c’est exactement le bobard du gentil communisme qui n’avait que des bonnes intentions au départ, mais malheureusement il a été débordé par le méchant Staline, et l’URSS qui en a résulté n’avait rien à voir avec le vrai socialisme.
On sait aujourd’hui à quel point c’est faux. Il est assez consternant que les Français fassent toujours et encore les mêmes erreurs.
@ F68.10 | 17 novembre 2020 à 23:13
« Le problème, quand on touche à la religion, c’est que des vociférations de crétins indécrottables peuvent parfaitement être des choses très intelligentes. »
Franchement je ne vois pas ce qu’il y a d’intelligent dans les propos de Mila.
1- Le droit au blasphème n’existe pas en droit français. Il s’agit juste d’une tolérance, au demeurant peu glorieuse, de la liberté d’expression qui elle, effectivement, est un droit. Dommage que certains oublient que ce droit est assujetti à quelques devoirs à commencer par le respect des autres.
2- Je ne vois pas en quoi le fait de ne pas pouvoir insulter des croyants devrait l’empêcher de vivre. En fait vu les réactions des insultés, c’est plutôt l’inverse qui risque de se produire. Mais vu qu’un service de protection a été mis à sa disposition, les risques sont limités.
3- Certes elle « s’excuse un petit peu » envers les personnes qu’elle a blessées, mais finalement elle s’obstine à blasphémer au motif qu’elle ne s’en prend pas aux personnes mais à leur Dieu.
En fait elle n’a rien compris ou alors elle est grisée par cette popularité nouvelle portée par les médias et les réseaux sociaux. Pensez donc, être à la une des médias à seize ans, ça va épater les copines !
@ F68.10 | 17 novembre 2020 à 23:13
« Et je rappelle à tout le monde que je me sens insulté et atteint dans mon intimité chaque fois qu’un « crétin indécrottable » affirme l’existence de Dieu. J’ai le droit d’étriper, maintenant ? »
Cette question épineuse mérite une réponse ou plusieurs ou aucune, au choix :
Oui, bien sûr que vous avez le droit d’étriper, si cela correspondant à votre désir profond et soulage votre souffrance. Cette activité qui repose sur l’atteinte de votre intimité en justifie largement l’expression violente, qui a cet effet relaxant que vous méritez selon votre « Mora », d’autres le font…
Dieu, s’il n’existe pas pour vous, ne peut pas vous déranger. Mais vous êtes dérangé par les « crétins indécrottables » qui affirment qu’il existe, cela arrive. Dieu qui vous dérange, est celui que vous avez géolocalisé dans les apparences. Vanité des vanités…
Vous rappelez à tout le monde ce que vous ressentez, et c’est captivant de même que vos péripéties psychiatriques sont hallucinantes. Ainsi, et puisque vous êtes le point central de votre raisonnement, il convient de ne lui accorder aucun crédit !
Lorsque l’égocentrisme, le narcissisme, le nombrilisme et la vanité atteignent ce niveau, il est inutile de rechercher l’équilibre dans un raisonnement puéril et donc inachevé…
Vous êtes un opprimé parmi tant d’autres, et il semble que cette oppression ne relie pas les hommes, c’est tout à fait le contraire, les opprimés sont remplis de ressentiment, de colère, d’amertume et de rancœur.
Ce chaos est le signe qui doit conduire ceux qui ont pour guide la raison à la mesure et la pondération, puis à se souvenir.
La parole n’est pas du bruit qui remplit le silence d’infécondes litanies, elle sert à dire ce qui est utile et nécessaire, ce qui rend la vie supportable, ce qui fait que l’absurde est bon, et ce qui engage chacun à remplir son office.
Les opprimés véritables ne manquent pas, ils sont occupés à mourir. (De plus en plus près de nous, dans les « EHPAD » couronnés…)
Et tandis que l’on se gargarise de sentences creuses, la pensée se transforme en slogans, en caricatures, en sottises. Chacun cherchant sa bannière, se rassure bêtement tandis que cette histoire va mal finir, elle avait mal commencé… Ne quid nimis !
@ Robert Marchenoir | 18 novembre 2020 à 08:04
À noter tout de même que ce mouvement des Gilets jaunes a fait preuve d’un machisme digne des réacs les plus primitifs.
C’est ainsi que les femmes qui étaient intervenues au tout début du mouvement ont toutes été écartées sans ménagement.
À commencer par Jacline Mouraud, accordéoniste musette et « hypnothérapeute » de son état, qui a dû se retirer car elle avait reçu des menaces de mort.
Sa vidéo virale de 4 minutes 38 a quand même été vue plus de six millions de fois sur Facebook ce qui en a fait pendant quelques semaines l’égérie de la contestation populaire du 17 novembre. Elle n’a jamais affiché des idées de gauche me semble-t-il.
Ensuite Ingrid Levavasseur, aide-soignante qui a rejoint le mouvement dès le 17 novembre et qui a dû être exfiltrée d’une manifestation à Paris car elle était sur le point de se faire lyncher. Sans doute n’avait-elle pas des idées assez révolutionnaires au goût de ses camarades.
Quant à Priscillia Ludosky, vendeuse de produits cosmétiques, c’était la copine d’Éric Drouet qui, effectivement, était apparue au début du mouvement. Mais elle a très vite disparu des écrans radar, laissant ainsi la place à son copain Eric, bien plus intéressant en terme de taux d’audience vu les énormités qu’il sortait devant micros et caméras.
Il semble que pour les Gilets jaunes les femmes doivent d’abord rester à la maison, faire le ménage, s’occuper des gosses et préparer la popote pour leur compagnon quand il rentrera de la manif…
@ duvent
« Ainsi, et puisque vous êtes le point central de votre raisonnement, il convient de ne lui accorder aucun crédit ! »
Je ne suis pas le point central de mon raisonnement. Quand j’observe, j’observe. Je ne nie pas ce que j’observe. Et surtout pas au prétexte de me coucher devant des accusations de nombrilisme.
« Lorsque l’égocentrisme, le narcissisme, le nombrilisme et la vanité atteignent ce niveau, il est inutile de rechercher l’équilibre dans un raisonnement puéril et donc inachevé… »
Vous n’êtes manifestement pas capable de lire un sous-texte.
« Vous êtes un opprimé parmi tant d’autres… »
Alors, cela dépend du contexte. Les bordels de Dhaka, je trouve cela assez moche. Et je le dis. Comme d’autres choses que je trouve moche. Vous, par contre, c’est le fait qu’il y ait des victimes que vous trouvez problématique et que vous refusez de voir. Comme Tartuffe refuse d’être soumis à la vue d’un sein, vous refusez d’être soumise à l’affirmation que, oui, il existe des victimes.
« …et il semble que cette oppression ne relie pas les hommes, c’est tout à fait le contraire, les opprimés sont remplis de ressentiment, de colère, d’amertume et de rancœur. »
Et les données scientifiques confirment que les gens qui ont été torturés ont une implication civique plus forte que la normale. Sûrement une forme de ressentiment.
« Ce chaos est le signe qui doit conduire ceux qui ont pour guide la raison à la mesure et la pondération, puis à se souvenir. »
Il n’est pas vrai que la raison doive nécessairement s’accompagner de pondération au sens de politesse: que cela soit poli vis-à-vis des créationnistes de tout poil, il convient bien d’affirmer que l’homme descend du singe. Il n’y a pas de juste mesure entre créationnisme et darwinisme. Pas de « pondération » qui tienne.
« Les opprimés véritables ne manquent pas, ils sont occupés à mourir. (De plus en plus près de nous, dans les « EHPAD » couronnés…) »
Ce qui est à mourir de rire, c’est que vous osez comparer les petits vieux qui claquent de manque d’air – qui ne sont pas plus des victimes que le gouvernement n’est coupable du coronavirus – avec l’entité diagnostique cataloguée sous le sigle F68.A. Le corps médical est assez rouge de honte quand ils admettent les souffrances inutiles et de nature tortionnaire qui se cachent derrière ce sigle. Permettez-moi de regarder les subclaquants claquer avec la plus grande sérénité. Que je mérite ce sigle ou pas ne change en rien le fait que F68.A, c’est pire que coronavirus. Le contester est aussi idiot que d’affirmer que la Terre est plate.
« Et tandis que l’on se gargarise de sentences creuses, la pensée se transforme en slogans, en caricatures, en sottises. »
Soyez précis. Quelles sottises ? Se coucher devant des gens qui prétendent que leur religion est au-dessus de la critique, oui, c’est une très grosse sottise. Ceci n’est nullement une caricature. Et s’il faut un slogan, il est tout trouvé: Dieu n’est pas grand.
@ Lionel 17 novembre 2020 à 20:46
« Ouais, mais que dire du « Je vous ai compris » ? »
Ouais, mais il y a tout de même une différence de taille.
En signant le Traité de Lisbonne et en le faisant ratifier par sa majorité, Sarkozy a violé une décision du peuple français exprimée deux ans plus tôt par la voie du référendum. 55 % des votants avaient dit « non » au projet de Constitution pour l’Europe, dont les principaux éléments sont repris dans ce traité, que le nouveau Président a refusé de soumettre aux Français.
À Alger, le 4 juin 1958, le « Je vous ai compris » de de Gaulle, prononcé au balcon du Gouvernement général devant une foule acquise à 100 % à l’Algérie française, est entendu immédiatement par elle comme une adhésion pleine et entière du Général à sa volonté. En fait, la formule est ambiguë et pouvait aussi vouloir être le constat de son retour au pouvoir que les Français d’Algérie – et beaucoup d’autres – souhaitaient depuis le 13 mai.
D’ailleurs, la phrase suivante, jamais citée, est assez claire pour comprendre que de Gaulle a déjà en tête autre chose que le maintien du statu quo : « Je vois que la route que vous avez ouverte en Algérie, c’est celle de la rénovation et de la fraternité. »
Les Pieds Noirs historiques le disent, ce n’est pas le discours d’Alger que de Gaulle a trahi, c’est celui de Mostaganem, prononcé deux jours plus tard. Et là, clairement, haut et fort, de Gaulle a lancé : « Vive l’Algérie française ! » L’instant est déterminant : il entraînera le putsch des généraux, l’OAS, l’attentat du Petit-Clamart…
Ceci dit, un discours n’étant pas un texte soumis à referendum et les foules d’Alger et de Mosta n’étant pas le corps électoral, de Gaulle, en choisissant un an plus tard la voie de l’autodétermination qui, dans le climat qui régnait à l’époque en métropole, ne pouvait aboutir qu’à l’indépendance, n’a violé aucun vote, aucun texte approuvé par le peuple ou ses représentants.
On peut comprendre et partager le courroux des rapatriés, comprendre leur haine, mais, à bien y regarder, le projet de laisser les peuples disposer d’eux-mêmes figure déjà en filigrane dans son discours de Brazzaville de janvier 1944.
Ce qui est moins acceptable, c’est que, pour reprendre le pouvoir, de Gaulle ait soigneusement tu ses intentions. Ses propos ont été quelque peu trompeurs, y compris pour certains de ses proches, fermes partisans de l’Algérie française. Peut-on dire sans risquer l’opprobre qu’il était alors plus sur le fil du rasoir que sur celui de l’épée ? Sarko, lui, a utilisé le canif…
@ Achille | 18 novembre 2020 à 11:14
« À noter tout de même que ce mouvement des Gilets jaunes a fait preuve d’un machisme digne des réacs les plus primitifs. C’est ainsi que les femmes qui étaient intervenues au tout début du mouvement ont toutes été écartées sans ménagement. »
Je ne fais pas du tout la même analyse que vous. Le seul moment où une misogynie odieuse s’est manifestée, ce fut lorsque Ingrid Levavasseur a été agressée par ses « camarades » lors d’une manifestation.
Mais elle n’a pas été agressée parce qu’elle était une femme : elle a attiré la haine sur elle parce qu’elle s’est présentée aux élections. La misogynie est venue en plus. Elle n’aurait pas été attaquée de la sorte si elle n’avait pas choisi la voie électorale.
Il en va de même pour les menaces de mort qu’ont reçues différents porte-parole, pas tous de sexe féminin. Elles étaient dues à l’obsession du mouvement de ne pas se faire « récupérer ». L’égalitarisme forcené des Gilets jaunes a jeté le discrédit sur quiconque émergeait de la foule et prenait l’ascendant sur les autres. Tous les « chefs » étaient visés de la sorte.
A cela s’est ajouté la haine de la démocratie. Envisager la voie électorale prouvait la trahison. La révolution était le seul chemin.
Ceux qui sont allés négocier avec le gouvernement ont dû le faire de façon anonyme, ou en sortant par la porte de derrière, tellement la haine envers eux était forte. C’étaient des hommes, pour la plupart.
Jacline Mouraud a vu son étoile s’effacer rapidement, non pas parce qu’elle était une femme, mais parce qu’elle manquait d’envergure, de détermination et de capacités organisatrices.
Contrairement à ce que vous dites, elle était de gauche dès le début. J’ai souvent souligné, ici, qu’elle a été la première à présenter la revendication du rétablissement de l’ISF, peu après le début du mouvement. Elle a même présenté cette mesure comme la seule solution pour calmer les esprits.
Priscillia Ludosky n’a pas du tout disparu des écrans radar, comme vous le dites. Elle est restée constamment présente et active, et l’est encore à ce jour, comme je viens de vous le montrer.
Vous avez l’impression qu’elle a disparu, parce qu’elle est moins pittoresque qu’un Eric Drouet ou un Maxime Nicolle, qui sont capables de sortir des énormités aussi grosses qu’eux. Mais elle a tenu un rôle majeur et constant dans d’innombrables manifestations. Et c’est l’une des seules qui soit arrivée à nouer des alliances.
Eric Drouet, lui, est resté dans son splendide isolement, et envisage maintenant de se présenter à l’élection présidentielle. Il n’a peur de rien, le bonhomme. Il se compare à Coluche. Même Coluche, dans son canular électoral, le dépassait de cent coudées.
Au demeurant, cela valait bien la peine d’adresser des menaces de mort à n’importe quel leader émergent, pour en voir un, maintenant, se proposer à la présidence de la République…
@ F68.10 | 18 novembre 2020 à 14:07
J’ai un peu tardé à vous répondre, parce que je suis comme la fille du Cantal, je travaille et il le faut puisque je ne suis pas folle, ni assez vieille pour échapper à cette occupation régulière…
Il est certain que si j’étais folle comme vous, je pourrais devenir une scientifique de grand renom, et alors je me prendrais c’est évident pour Napoléon ou Agrippine. Lui s’y connaissait en science du recyclage des matières périssables, elle, en chimie et botanique. Est-ce que vous avez relevé que la science conduit souvent au crime ? C’est étrange et bizarre, un peu comme la sal*perie…
Après cette petite digression particulièrement passionnante, je dois vous dire que vous êtes décevant, oui, il n’y a aucun lien dans votre réponse, qui aurait pu me convaincre de la science qui la soutient, cela a pour effet un total désintérêt de ma part dont je vous prie d’accepter la réalité…
De fait, je ne me suis attardée que sur ce passage remarquablement stupide :
« Ce qui est à mourir de rire, c’est que vous osez comparer les petits vieux qui claquent de manque d’air – qui ne sont pas plus des victimes que le gouvernement n’est coupable du coronavirus – avec l’entité diagnostique cataloguée sous le sigle F68.A. Le corps médical est assez rouge de honte quand ils admettent les souffrances inutiles et de nature tortionnaire qui se cachent derrière ce sigle. Permettez-moi de regarder les subclaquants claquer avec la plus grande sérénité. Que je mérite ce sigle ou pas ne change en rien le fait que F68.A, c’est pire que coronavirus. Le contester est aussi idiot que d’affirmer que la Terre est plate. »
Contrairement à votre affirmation, je n’ai pas comparé « les petits vieux qui claquent… » avec votre chépaquoi F.chépaqui.
Cependant, je suis surprise puisque je constate que toute la science qui vous sert de colonne vertébrale, s’est subitement désagrégée au sujet de cette partie négligeable que vous appelez « les petits vieux qui claquent », ou de façon particulièrement spirituelle « les subclaquants ».
Dites-moi, je vous en prie, quel axiome admirable permet ce développement ?
Oui, il m’intéresse de savoir comment ce genre d’événement vous conduit scientifiquement à la plus grande sérénité, seriez-vous par un hasard scientifique, un scientifique surhomme ?
Enlighten me, for God’s sake !
Vous êtes un grand abruti, d’autres sont petits…
Caecus autem si caeco ducatum, praestet ambo in foveam cadunt !
@ duvent | 19 novembre 2020 à 09:06
« Je ne suis pas folle. »
Assertion hautement fantaisiste, étayée sur rien.
@ duvent
Mais, Madame, contrairement à ce que vous semblez croire, vous êtes bel et bien folle. Toutefois, vous ne semblez pas en souffrir et il n’y a donc aucune raison particulière de vous soustraire à votre activité professionnelle de force à ce motif ; activité qui, sans nul doute, est d’une importance cruciale pour la marche du monde. Vous n’êtes pas seule dans ce cas de figure, et en bonne compagnie. Je vous présente Monsieur Trump, qui boxe dans la même catégorie que vous.
Que vous souhaitiez être une scientifique de grand renom ou pas, cela relève… je ne sais pas… de vos rêves d’enfance ? Quoi qu’il en soit, si tel est votre souhait, je vous encourage à fournir vos efforts les plus vigoureux et enthousiastes pour y parvenir. En ce qui me concerne, un de mes grands défauts, c’est que la renommée ne m’a jamais particulièrement intéressé.
Je ne suis pas certain que la science conduise particulièrement au crime, comparativement à d’autres activités. Et encore une fois, il convient de lécher les bottes conscieusement à l’industrie pharmaceutique, qui nous gratifie de vaccins. Une défenseuse des victimes que (ne) sont (pas) les subclaquants devrait accueillir ce constat tel une évidence, et se réjouir que la science serve à sauver des vies. Pas uniquement à pulvériser Hiroshima. Et puisqu’il n’y a pas que la science dans la vie, je vous conseille l’art.
« Après cette petite digression particulièrement passionnante, je dois vous dire que vous êtes décevant, oui, il n’y a aucun lien dans votre réponse… »
C’est simplement que je n’en voyais pas l’utilité pour vous répondre.
« Contrairement à votre affirmation, je n’ai pas comparé « les petits vieux qui claquent… » avec votre chépaquoi F.chépaqui. »
Ben si. Vous avez fait exactement cela. Vous voulez un petit lien bleu délavé ou deux pour vous mettre le nez dans vos déjections mentales ? Ou m’accorderez-vous le privilège de ne pas me comporter systématiquement comme un goujat ? Ah ! au fait: je signe et je persiste.
« Dites-moi, je vous en prie, quel axiome admirable permet ce développement ? »
Les axiomes n’ont rien à voir là-dedans. Si vous voulez un cours sur les axiomes, je vous recommande de commencer par l’article d’Alfred Tarski. Comme il est en polonais, je vous conseille de commencer ici.
Et je me permets maintenant de vous exposer ce qui justifie cette position: quand on a un rhume, on n’est pas une victime, même si on en claque, et avec d’autant moins de motifs de se plaindre quand le temps restant à vivre est amputé de nombre de décennies ; par contre, ça, selon toute vraisemblance, c’est bien ce qu’on appelle une victime. Ne le comprenez-vous donc pas ? Êtes-vous à ce point handicapée dans votre faculté de jugement ?
« Oui, il m’intéresse de savoir comment ce genre d’événement vous conduit scientifiquement à la plus grande sérénité, seriez-vous par un hasard scientifique, un scientifique surhomme ? Enlighten me, for God’s sake ! »
Non. Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d’âme. Qu’il s’agisse de subclaquants ou de nourrissons. Aucune gêne particulière ayant une base biologique ou émotionnelle. Et en plus, effectivement, ce ne sont pas particulièrement des victimes. Ce sont simplement des gens à qui leur heure arrive. Pas pour les raisons les plus souhaitables, mais au final, cela n’en fait pas des victimes.
« Vous êtes un grand abruti, d’autres sont petits… »
Et je pense que vous devriez, tel un crabe, retourner vous cacher sous votre rocher.
« L’ignorance est mère de tous les maux. » — Rabelais.
@ duvent
« Caecus autem si caeco ducatum, praestet ambo in foveam cadunt ! »
Monsieur Rugby aurait salué votre vision, il vous aurait adoubée sans aucun doute, mais possédez-vous une paire de crampons ?
https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-prat/
J’imagine que vous n’en avez pas besoin, placages offensifs, rucks… La panoplie est complète.
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2020 à 13:16 @ duvent | 19 novembre 2020 à 09:06
« »Je ne suis pas folle. »
Assertion hautement fantaisiste, étayée sur rien. »
Voilà, le fou en chef qui sort du bois !
Vous ne croyez pas si bien dire, la fantaisie est ce qui me caractérise le mieux, et l’étayage sur rien la clé de voûte de cette vaste et somptueuse errance.
Je souhaite que votre petite saillie se transforme pour vous en grand plaisir, car la frustration donne des humeurs noires et ce n’est pas bon pour ce que vous avez…
@ Giuseppe | 19 novembre 2020 à 13:31
Avec duvent (en défense) le rugby féminin aurait de la classe et de l’avenir, et c’est bien pour un connaisseur tel que vous de le souligner.
Quant à la forme d’humour très pointue et spirituelle de cette dame (qui pour ma part me ravit), je constate qu’elle en déstabilise plus d’un, notamment les autoproclamés grands débatteurs et bretteurs compulsifs et intarissables de ce blog qui pour toute réplique à des commentaires bien envoyés et teintés d’ironies sans être mordants, faisant suite à leurs assertions péremptoires et développements soporifiques et prétentieux sur tous les sujets, ne savent que traiter de folle toute femme qui a eu l’outrecuidance de les tourner en dérision !
Par ailleurs question crampons il me semble que l’on en tient deux ou trois ici qui s’accrochent comme des sangsues et ne sont pas près de laisser la moindre place à un compétiteur, plus qualifié qu’eux sur le sujet ; encore moins à une dame d’esprit (dont ils ne possèdent pas le moindre échantillon sur eux…).
@ F68.10 | 19 novembre 2020 à 13:27
« Mais, Madame, contrairement à ce que vous semblez croire, vous êtes bel et bien folle »
Bon, si et seulement si, je suis folle, il ne faut pas me le dire, on ne connaît pas les conséquences désastreuses de ce genre de révélation…
Il est vrai que je pourrais le prendre de façon fantaisiste, ce qui ne nous met pas à l’abri d’une quelconque découverte par une folle d’un vaccin ou autre invention de l’enfer…
Bref ! Quand les fous bavardent avec les folles qui s’ignorent, cela rend la vie plus drôle et par les temps qui courent, je considère que c’est un bienfait. (Merci à M. et Mme Bilger de permettre cette détente en ces moments bipbipbip !)
Permettez-moi de vous dire qu’il est d’un ennui mortel ce rappel à vous systématique :
« En ce qui me concerne, un de mes grands défauts, c’est que la renommée ne m’a jamais particulièrement intéressé. »
Je dirais que cela tombe impeccablement bien, puisque la renommée, elle-même ne s’est jamais intéressée à vous, et après certains diront que les choses sont mal faites, quelle blague !
Ce qui me laisse penser que le défaut dont vous vous plaignez n’existe pas, et on ne va pas s’en plaindre au bureau des dénonciations communistes de Marchenoir, qui voit tellement bien dans le noir…
Vous ajoutez, sans doute pour me plaire :
« Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d’âme. »
Est-ce que vous croyez être le seul, une rareté, ou une exception ? Bouffon, va !
Décidément, vous devriez préparer une autopermission de sortie, et respirer à grands poumons l’air du temps, et vous pourriez par la même occasion rencontrer d’autres exceptions, raretés et solitaires, qui grouillent et pullulent pour le plus grand bonheur des mouches à m*rde et autres insectes éboueurs.
Il en faut, et Dieu sait s’il en faut !
@ Mary Preud’homme
« Quant à la forme d’humour très pointue et spirituelle de cette dame (qui pour ma part me ravit), je constate qu’elle en déstabilise plus d’un, notamment les autoproclamés grands débatteurs et bretteurs compulsifs et intarissables de ce blog… »
Euuuhhh… non. Je me sens parfaitement serein.
« …ne savent que traiter de folle toute femme qui a eu l’outrecuidance de les tourner en dérision ! »
Je ne sais pas si vous avez eu l’honnêteté de le remarquer, mais c’est quand même elle qui traite les autres de fous et qui s’en dédouane dans le même tempo. Devant tant d’outrance, et compte tenu de ses propos délirants répétés, la qualifier de folle à mon tour me semble rentrer dans les cases de la bienséance la plus élémentaire.
« Par ailleurs question crampons il me semble que l’on en tient deux ou trois ici qui s’accrochent comme des sangsues et ne sont pas près de laisser la moindre place à un compétiteur, plus qualifié qu’eux sur le sujet… »
Eh bien, qu’on vienne prouver que j’ai tort. Si c’est si facile, le ridicule devrait être au tournant pour ma pomme. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me paraît moins probable que de mourir d’un attentat djihadiste.
« …encore moins à une dame d’esprit (dont ils ne possèdent pas le moindre échantillon sur eux…). »
Et qui raconte des âneries à la pelle.
@ Mary Preud’homme | 19 novembre 2020 à 14:40
@ Giuseppe | 19 novembre 2020 à 13:31
Vous m’avez fait rougir ! Je n’ose plus vous dire merci…
@ duvent
« Permettez-moi de vous dire qu’il est d’un ennui mortel ce rappel à vous systématique »
Permettez-moi alors de rappeler vos propos: « Il est certain que si j’étais folle comme vous, je pourrais devenir une scientifique de grand renom ». C’est vous qui évoquez, en faisant allusion à ma personne, une quête imaginaire de renommée. Tel Don Quixote. Je vous réponds. C’est tout. Ne venez pas vous plaindre que je vous réponde si vous m’adressez la parole. Vous avez aussi le droit, non l’obligation, de vous taire. Parce que je vous avoue que je me passerais bien d’avoir à essuyer vos déjections mentales.
« Je dirais que cela tombe impeccablement bien, puisque la renommée… »
Je n’en veux pas. Navré. Je suis bien plus occupé à trouver des choses nouvelles sur les nombres de Stirling en ce moment. Et je crois bien en avoir trouvé. Si je les communique, cela sera de préférence de manière anonyme. Je n’aime pas la renommée, et j’ai même des raisons de l’éviter. Mais je pense que cela passe bien au-dessus de votre tête.
« Ce qui me laisse penser que le défaut dont vous vous plaignez n’existe pas… »
Je me moque de votre opinion basée sur votre croyance en vos dons télépathiques.
« Vous ajoutez, sans doute pour me plaire : « Je peux simplement regarder les gens souffrir et mourir sans le moindre état d’âme. » Est-ce que vous croyez être le seul, une rareté, ou une exception ? Bouffon, va ! »
À ce point ? oui. Si je n’étais pas une rareté, je vous garantis que vous ne souhaiteriez en aucune manière vivre dans cette réalité alternative. Abrutie, va !
« Décidément, vous devriez préparer une autopermission de sortie, et respirer à grands poumons l’air du temps, et vous pourriez par la même occasion rencontrer d’autres exceptions, raretés et solitaires, qui grouillent et pullulent pour le plus grand bonheur des mouches à m*rde et autres insectes éboueurs. »
Heureusement que Mary Preud’homme pense que vous avez de l’esprit et que d’aucuns se plaignent de la vulgarité des caricatures de Charlie Hebdo.
« Il en faut, et Dieu sait s’il en faut ! »
Il faudrait qu’il passe prendre l’apéro saucisson-pinard pour qu’on en discute s’il a des lumières à ce sujet, votre bouffon.
@ F68.10
« Je n’en veux pas (de la renommée). Navré. Je suis bien plus occupé à trouver des choses nouvelles sur les nombres de Stirling en ce moment. Et je crois bien en avoir trouvé. »
Eh bien, je suis pour que ceux qui cherchent trouvent et que la renommée aille à qui la veut, ni refusée à ses amants, ni imposée à ses fuyants.
Et la gloire, comme on la désire, à visage découvert… ou sous nom de plume. Enfin, bref, que le monde se fasse hospitalier.
Permettez-moi, quoi qu’il en soit, de vous féliciter chaleureusement, et de trouver, et de renoncer vraiment à la renommée en publiant anonymement puisque cela me semble être le seul moyen d’être sûr qu’elle ne vienne jamais.
Tant prétendent renoncer à une chose qui renonce à eux, c’est pitoyable… Quelqu’un de sincère est une lumière dans des ténèbres aussi poisseux que ceux de Mordor.
Cela m’évoque la lumière de Galadriel, brandie dans le Mordor, mais autant envoyer le lien sur les cadeaux de la dame :
https://www.youtube.com/watch?v=E6-nmYoOyk4
@ Lodi
« Permettez-moi, quoi qu’il en soit, de vous féliciter chaleureusement, et de trouver, et de renoncer vraiment à la renommée en publiant anonymement puisque cela me semble être le seul moyen d’être sûr qu’elle ne vienne jamais. »
Je n’y renonce pas complètement, car j’utilise un autre pseudonyme et je diffuse des documents avec mon vrai nom encodé par l’algorithme SHA-256 pour empêcher qu’on prétende que ce soit une autre personne que moi qui écrit ces documents. Mais, au moins, cela me permet de garder l’anonymat le plus longtemps possible. Et, si possible, toujours.
Mais que les contempteurs de l’anonymat se rassurent: il est peu probable qu’en publiant anonymement des textes originaux de théorie des nombres, j’enfreigne une quelconque loi mémorielle, que je diffame quiconque, que je tienne des propos que la morale réprouve, ou que je publie un texte tel L’Insurrection Qui Vient ou Premiers Matériaux Pour Une Théorie de La Jeune Fille. Des textes anars anonymes que je trouve assez bons et hilarants. Surtout Premiers Matériaux Pour Une Théorie de la Jeune Fille, sur lequel je me suis bien bidonné. Mais bon, c’est une coproduction Ginette. Cela ne peut pas être complètement mauvais, les textes anars macérés dans l’eau de bénitier. C’est aussi cela, le génie français…
« Prenons Emmanuel Macron et Julien Coupat, deux personnes que tout oppose évidemment sur le plan politique. Deux hommes nés dans un milieu bourgeois au milieu des années 1970. L’un et l’autre ont un père médecin, et les deux garçons furent en partie éduqués par les jésuites (au lycée de la Providence, à Amiens, pour le premier et au lycée Sainte-Geneviève, à Versailles, pour le second), puis étudièrent dans certaines des meilleures écoles du pays (ENA, Essec). Autour de leur trentaine, alors que l’un a la réputation, jamais prouvée, d’avoir participé à la rédaction de L’Insurrection qui vient, l’autre est, en tant que jeune inspecteur des finances, la plume du subversif « Rapport pour la libération de la croissance française ». » — Batout et Gaillard, Le Monde, 14 mars 2018.
J’espère par contre que la justice respectera les licences Creative Commons, si jamais le besoin s’en faisait sentir… Ce serait dommage que le légalisme soit un concept à sens unique.
@ F68.10
« Je n’y renonce pas complètement, car j’utilise un autre pseudonyme et je diffuse des documents avec mon vrai nom encodé par l’algorithme SHA-256 pour empêcher qu’on prétende que ce soit une autre personne que moi qui écrit ces documents. Mais, au moins, cela me permet de garder l’anonymat le plus longtemps possible. Et, si possible, toujours. »
Alors vous faites comme l’auteur de la série de romans policiers fantastiques inquiétants, hilarants, pleins d’action et de scatologie mais surtout imprévisibles.
Le Bourdon Kid.
http://www.slate.fr/story/108593/bourbon-kid-auteur-anonyme-livre-sans-nom
Sauf que votre pseudonyme est un code. Je n’avais pas pensé à ça, comme pseudonyme, je n’ai pas lu de commentaire pour rien, donc. Je vais aussi regarder vos liens.
Oui, j’en ai moi aussi assez de la diabolisation des masques. D’ailleurs, plus on dit n’importe quoi sur les masques, plus j’ai envie d’en mettre, c’est simple : être libre et ne pas ressembler aux dénigreurs, être créatif jusque dans son nom, signifier quelque chose, en l’expliquant ou un jour, qui que ce soit, sans l’expliquer, mais que ça ait encore plus de sens, et qu’ainsi le mystère enrobe le sens comme l’obscurité de la nuit la flamme.
Tout est possible avec un masque, mais avec un patronyme ? Beaucoup n’en font rien, d’autres se glorifient, eux et les leurs. Et vous savez quoi ? Je l’encourage. Et pourquoi ? Entre autres, il peut toujours y avoir de l’information utile, comme dans une amorce de biographie, on peut trouver certains intéressants voire sympathiques, enfin, là, je dois avouer que c’est par exception, et il vaut mieux pour tout le monde que les gens s’affirment plutôt qu’ils s’infirment ou s’affirment en s’en prenant aux autres. Et même traitement pour les anonymes parlant d’eux.
Enfin, ça, c’est quand les gens en sont encore dignes, s’ils m’ont nui, je laisse tomber de même que j’arrête de lire un livre ou de voir un film qui n’a jamais eu que le tort de m’ennuyer, donc à plus forte raison…
Enfin, ce bruit n’a pas d’importance, je me demande plutôt quoi faire et comment être avec quelqu’un de plus est si subtil que presque rien ne lui échappe et de si merveilleux qu’il ne faudrait pas le froisser par le frémissement d’une virgule ou l’ombre d’un silence.