La droite républicaine, qui s’est rendue deux fois à l’Élysée ces derniers jours avec le même trio dont Laurent Wauquiez (LW) comme inspirateur principal, a tort. Et pas seulement parce que son refus de participer au gouvernement va laisser la place à un Premier ministre de gauche comme le président de la République l’en a, paraît-il, avertie lors des échanges.
Mais surtout à cause d’une stratégie incompréhensible.
Nicolas Sarkozy (NS) a totalement raison quand il déclare « que la droite doit assumer la responsabilité de gouverner » et que « les Républicains doivent oeuvrer à faire nommer un Premier ministre de droite (…) plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche » (Le Figaro).
Cette approche lucide de l’ancien président ne nous dispense pas, par honnêteté, d’expliquer pourquoi hier le rapprochement avec le macronisme, souhaité par certains et d’abord par NS, aurait été délétère alors que dans la situation actuelle il serait positif.
Hier la droite n’avait aucune raison de se fondre en perdant les dernières forces qui lui restaient dans le macronisme, une gauche chic parfumant ce centrisme alternatif du « en même temps » encore vivace. Aujourd’hui, face à un président affaibli depuis les élections européennes, et surtout à cause d’une dissolution suicidaire, la droite a tout pour reprendre la main. Le rapport de force a changé de bord.
Pourtant elle recule devant l’obstacle – une habitude chez Laurent Wauquiez ? – alors qu’une conjoncture exceptionnelle lui offre l’opportunité de concrétiser les mesures vigoureuses qu’elle porte, notamment sur le plan régalien et en matière d’immigration. Elle serait assurée d’obtenir, sur le plan parlementaire, l’aval d’une majorité de députés Renaissance, de députés du Rassemblement national (NS a rappelé à juste titre « qu’il est faux de dire que Marine Le Pen est plus dangereuse que Jean-Luc Mélenchon ») et de quelques députés socialistes libérés du dogmatisme idéologique rendant aveugle face au réel et aux remèdes nécessaires.
Face à cette probable configuration, qu’oppose-t-on à droite ? Le fait qu’il y aurait des risques parlementaires, que rien ne serait forcément gagné et que le gouvernement y perdrait son crédit. Et que par voie de conséquence le futur que Laurent Wauquiez espère présidentiel (en se croyant seul à droite dans la joute à venir !) serait sans doute définitivement obéré.
Ce sont des raisonnements d’épiciers qui ne devraient pas peser face à l’état calamiteux de la France, qui appelle des actions urgentes et vigoureuses – NS le souligne avec force et inquiétude. La situation devrait reléguer les tactiques égoïstes, qui d’ailleurs garantiraient moins la victoire demain qu’une attitude d’homme d’État maintenant.
NS doit, cette fois, être écouté par un camp que certes il a profondément déçu mais on ne saurait dénier à l’ancien président une intuition et des fulgurances souvent sans égales.
Modestement, je voudrais poursuivre sur sa ligne et m’étonner d’abord de ce pacte législatif et de ces lignes rouges, en eux-mêmes pertinents mais qui sont proposés sans la volonté réelle d’incarner le premier et de prévenir les secondes. Étrange conception de la politique que cette frilosité d’une droite prétendant imposer ses réflexions mais s’arrêtant au bord de l’action.
J’ai été surpris par le propos de LW qualifiant de « décevant » son dernier entretien, en compagnie de Bruno Retailleau et Annie Genevard, avec le président de la République. Comme si cela avait été à ce dernier de mener la danse républicaine, de dire oui, de dire non, de se comporter comme si, dans le climat sombrement démocratique de ces derniers mois, il était encore le héros, même défait.
Aberration d’autant plus critiquable qu’Emmanuel Macron s’était lui-même privé de son autorité constitutionnelle en transférant ce qui lui aurait incombé dans la sphère des partis.
Aussi on aurait attendu de cette droite une acceptation évidente de cette mission qui aurait été à la fois une charge et un honneur. Et, plutôt que de quémander à Emmanuel Macron son aval pour tout, elle aurait dû contraindre le président à seulement prendre acte de la réalité de ses entreprises et de ce que le pays exigeait pour sa sauvegarde. La droite est tombée dans le piège inverse : aussi faraude qu’elle a prétendu apparaître, elle s’est placée subtilement sous le joug du président pour, allons jusque-là, se donner bonne conscience en fuyant ses responsabilités opératoires. Elle aurait dû au contraire opposer au président une politique gouvernementale du fait accompli.
Ainsi probablement va-t-on manquer une occasion unique : la droite républicaine avait tout pour revigorer la République, elle va laisser passer sa chance, par lâcheté et défaut de clairvoyance.
Sauf miracle de dernière minute.
« Aberration d’autant plus critiquable qu’Emmanuel Macron s’était lui-même privé de son autorité constitutionnelle en transférant ce qui lui aurait incombé dans la sphère des partis. » (PB)
Je crains qu’ici, Monsieur Bilger, vous ne commettiez une erreur de perspective.
Avant de préconiser une acceptation de gouverner, conseil ou injonction de monsieur Sarkozy, la question est bien : avec qui ?
En effet, que pèse l’ex-LR divisé par le rapprochement de monsieur Ciotti avec le RN d’une part, la Droite républicaine de monsieur Wauquiez d’autre part, face à Ensemble ?
Étant minoritaire, l’ex-LR ne peut qu’être soumise à la seule volonté d’Ensemble, c’est-à-dire procéder en réalité à une espèce de ralliement à monsieur Macron et donc accorder à ce dernier une forme de victoire a posteriori par la constitution d’un Centre élargi à l’ex-LR, donc soumis en réalité à la seule volonté de l’encore président de la République pour conduire sa politique alors même qu’il a perdu les trois dernières consultations électorales, dont deux liées à la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il a considérée comme une grenade jetée entre les pattes des partis politiques hors de sa majorité relative à l’époque.
Monsieur Sarkozy ne me semble donc pas manifester une vision fulgurante dans l’intérêt de la France, mais bien plus une position essentiellement opportuniste, d’autant qu’il a toujours considéré que monsieur Macron était en quelque sorte son continuateur…
Sarkozy a hélas raison et le choix du futur Premier mosaïste se fera entre un parti qui a fait 1,8 % à la présidentielle et l’autre 4,6 %.
Seulement voilà, personne ne veut d’un CDD d’un an et d’une patate chaude voire bouillante qui n’est pas près de refroidir.
Tout cela à cause d’une bande de bras cassés qui n’a pas tenu la route. La septième compagnie.
N’importe quel Premier ministre de droite modérée se fera dézinguer par les mêmes qui l’ont poussé à se manifester.
À moins que Sarkozy soit volontaire.
Et si la solution était finalement plus simple qu’il n’y paraît ?
Pour une fois Sarkozy a raison, c’est l’occasion unique de montrer le courage dont il faut faire preuve pour attaquer cette ligne de front qu’est le « rétablissement de l’ordre dans la rue, à l’école, aux frontières et dans les comptes publics. »
Pourtant loin d’être un fan de ce dernier qui a fricoté dans les eaux troubles de piscine et qui a prononcé ces quatre piliers de la République :
https://www.huffingtonpost.fr/actualites/article/takieddine-a-achete-son-passeport-en-vendant-une-societe-immobiliere-et-la-piscine-dans-laquelle-s-est-baigne-cope_19695.html
Il a fait son mea culpa de ministre passé. 3400 milliards de dette, il faut du courage pas des gazelles ni des marteaux à bomber le verre. Le courage est toujours récompensé et jamais censuré, il est un modèle.
C’est le moyen de faire comprendre que Jordy est une baudruche, que le FN/RN n’est pas la solution, que monter en première ligne est toujours remarquable.
« Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne. Qui est prêt à donner à l’Ukraine la garantie d’une adhésion à l’OTAN ? Tout le monde a peur »… sauf lui Winston Volodymyr, et quand il limoge, personne ne bronche, car le courage n’est pas la morale c’est en plus de la légitimité, un droit fondamental qui écrase tout le reste.
« Ainsi probablement va-t-on manquer une occasion unique : la droite républicaine avait tout pour revigorer la République, elle va laisser passer sa chance, par lâcheté et défaut de clairvoyance. » (PB)
Mais cette droite dite républicaine est-elle vraiment une droite digne de ce nom ?
Personne sur les bancs de la droite libérale ne veut assumer les 25 milliards d’économies à faire sur le budget de fonctionnement de l’État, surtout pas le milliard et demi immédiat à réaliser, avant même que l’automne n’ait commencé.
L’énorme smog syndical des fumantes manifs violentes dans les rues défile déjà devant les yeux rougis par anticipation de Wauquiez.
La fragile mais tenace sensation d’avoir à accepter les votes du RN, d’accéder par la bande à son idéologie, de repasser les plats chauds, tendus froids par la chefferie macronienne, sur le tapis roulant de l’article 49-3, cet obsolète self-service des années quatre-vingt-dix, pèse comme neige supplémentaire sur ses cheveux de dernier de cordée.
Que faire ? comme disait un meneur russe.
Pourtant il ne serait même pas question de manger son chapeau pour les LR mais de refaire du feutre, de retrouver un couvre-chef, sans prendre le melon pour autant.
Valérie Pécresse (qui n’a que faire des commentaires du premier vermisseau venu sur son prétendu côté « versaillais », même si le nom de Thiers aurait pu prétendre à la fonction, aujourd’hui comme hier, je plaisante, s’en remettre à une pure nomination esthétique, décorative, sortir dans la cour de Matignon l’icône d’une inhabile révolutionnaire ou y afficher le mannequin d’un diligent socialo-réformiste de salon – mais alors pourquoi avoir jeté Borne pour choisir la même solution ? -, serait la pire offrande faite au pays de la part de Macron), devrait botter tout le monde, elle qui montra ne pas avoir peur des boutefeux et un grand savoir-faire dans le réencodage d’une administration (le régime des facs).
M. Macron me fait penser à ce gouverneur général du Canada, représentant du Roi à Ottawa, obligé en 2011 de dissoudre l’assemblée pour « outrage au parlement », motion de censure présentée par le Parti Libéral et le Bloc Québécois.
Le gouvernement conservateur au pouvoir en sortit vainqueur après avoir donné une mémorable fessée électorale aux libéraux et bloquistes.
À la différence de M. Macron qui, ici, dissout son propre organe de soutien, joue à l’apprenti-sourcier pour retrouver une fontaine de jouvence politique.
« Pour faire un mot (ici une action politique), il consent à se vieillir ».
Trop tard !
Les idées générales c’est bien, mais il faut de temps en temps revenir au réel et notamment à l’arithmétique élémentaire.
Au lendemain des législatives de 2022, Renaissance comptait 245 députés, Les Républicains 61. Ces 61 voix valaient cher car elles permettaient de constituer une majorité. Comme dans les affaires les quelques pour cents de capital qui permettent de prendre le contrôle d’une société sont assorties d’une prime de contrôle. À ce moment-là LR était en position d’imposer un certain nombre d’exigences au Président qui du reste s’apprêtait à nommer une Première ministre de leur rang. Cela aurait resserré le parti et aurait sans doute rendu impossible l’aventure Ciotti.
Aujourd’hui LR est un parti résiduel avec ses 47 députés (dont un certain nombre doivent leur élection au front républicain). Il ne peut prétendre apporter la majorité à quiconque et n’a aucune légitimité à imposer sa politique. Il est condamné à composer avec les macronistes, une partie de la gauche et à obtenir la neutralité du RN.
Croire que prendre le poste de Premier ministre leur permettrait d’imposer leur programme est aussi illusoire que de penser que Lucie Castets pourrait imposer celui du NFP.
Nicolas Sarkozy est de droite, aussi malgré sa sympathie affichée envers Emmanuel Macron, difficile d’imaginer qu’il ne soutienne pas une candidature de droite. Reste maintenant à savoir laquelle vu qu’il n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans son ancien parti.
Laurent Wauquiez, tout comme Éric Ciotti, l’ignorent superbement et je ne pense pas que NS pense à eux comme PM de droite.
Reste donc Bruno Retailleau, David Lisnard ou encore François-Xavier Bellamy qui pourrait faire la maille.
On peut même ajouter Valérie Pécresse qu’il n’a pas vraiment soutenue lors de la campagne présidentielle de 2022, avec pour résultat un score particulièrement désastreux (moins de 5 % !).
Mais hormis cette dernière, les noms que j’ai donnés ne sont pas évoqués parmi les prétendants potentiels et l’on ne peut pas vraiment dire que ce soient des proches de l’ex-président. Alors qui ?
En fait la rumeur en provenance de gens bien informés semble s’orienter vers Bernard Cazeneuve, pur produit de la social-démocratie et qui pourrait satisfaire la gauche non NFP, le centre mou et une bonne partie des élus de LR, si l’on excepte peut-être les ciottistes.
Personnellement j’aurais préféré que Gabriel Attal soit maintenu à son poste comme plus de 44 % des Français, mais va pour Bernard Cazeneuve. S’il y a un Premier ministre de consensus, c’est bien lui !
En mer, où les tempêtes soufflent parfois aussi fort que celle que subit notre République, le devoir est de tenter de sauver l’homme tombé à l’eau, même s’il a sauté volontairement. En politique, ce beau geste d’entraide n’est pas obligatoire. Il est même déconseillé, le sauveteur risquant de se noyer lui aussi, entraîné vers le fond par le dirigeant en péril se débattant pour survivre. Quand celui-ci est le seul responsable de la tempête et qu’on connaît ses dons pour l’entourloupe, il faut aussi être méfiant dès qu’il appelle à l’aide.
Qu’irait donc faire LR sur ce radeau de la Méduse dont l’équipage déjà décimé est encore dirigé par un capitaine dont le statut lui interdit ce commandement ? Laurent Wauquiez et ses amis sont allés jusqu’au bout de ce qu’ils pouvaient entreprendre, non pour secourir le lanceur de grenades – qu’il aille au diable ! – mais pour faire en sorte que la France et les Français, déstabilisés par les péripéties d’un été politique ubuesque, ne subissent pas le traumatisme supplémentaire que serait l’impossibilité pour le Président de nommer un Premier ministre capable de surmonter la motion de censure qui l’attend d’emblée.
Ils ne lui ont pas tendu la main. Ils ont délimité un cadre dans lequel un gouvernement pourrait évoluer sans avoir à craindre leur veto. Mais Macron, bien qu’en perdition, a cru bon, non seulement de tenter de l’élargir, voire de présenter ses propres conditions, mais aussi, contrairement à la Constitution, de négocier lui-même ce cessez-le-feu salvateur, alors qu’un tel débat est l’affaire des groupes politiques de l’Assemblée nationale, cornaqués par les partis dont leurs adhérents sont membres.
Laurent Wauquiez est bien bon de n’utiliser que le terme « décevant » pour qualifier l’attitude du Président… Et il a parfaitement raison de mettre fin à la construction d’un échafaudage dont la stabilité aurait été à la merci à la fois d’un mouvement d’humeur du RN et du respect par le naufragé de ses engagements. On sait ce qu’il vaut en ce domaine…
Quant à Nicolas Sarkozy, rien de nouveau sous le soleil. Il est égal à lui-même et poursuit son œuvre de destruction de la moindre tentative d’union des droites. Inciter LR à prendre le manche d’un gouvernement hétéroclite allant jusqu’aux socialistes quittant le NFP, c’est à coup sûr porter un coup quasiment mortel à un rapprochement de la droite dite « républicaine » et du RN, qui est tout autant républicain.
Accessoirement, entraîner Wauquiez et tout autre candidat LR à la prochaine présidentielle dans cette ultime aventure de la Macronie, c’est, pour Sarkozy, s’assurer qu’il restera à jamais le dernier gaulliste – c’est ainsi qu’il se définit – à avoir été chef de l’État.
Notre panorama politique serait donc encore plus assombri aujourd’hui qu’hier, l’extrême gauche prête à faire donner la rue, le bloc central réduit à faire de la figuration, la droite toujours autant écartelée et Macron décidé plus que jamais à retrouver les clés du pouvoir ? Oui… jusqu’à hier matin et la publication par Le Monde des résultats d’un sondage Ipsos réalisé pour lui, le Cevipof, l’Institut Montaigne et la Fondation Jean Jaurès. Que 69 % des sondés désapprouvent l’action du Président n’a rien d’étonnant… Mais que 51 % de ceux-ci soient favorables à sa démission, voici qui est nouveau et apporte l’espoir que la seule solution possible de cet imbroglio politique qu’il a provoqué volontairement, sera utilisée. Mieux vaudrait demain que plus tard… trop tard. En tous cas, elle est désormais sur la table et ne la quittera plus.
Le peuple a voté. La France est ingouvernable à cause de lui : une majorité (RN+ gauchisant de tout poil) est prête à censurer tout gouvernement qui voudrait s’attaquer aux déficits, à l’hypertrophie administrative, à l’inefficacité des services publics.
Les hommes politiques ne veulent pas d’un pouvoir qui serait synonyme d’impuissance : Mélenchon s’abrite derrière une fantoche responsable des finances d’une municipalité en faillite, Le Pen ne réclame rien alors qu’elle est à la tête du plus important groupe à l’Assemblée nationale, Wauquiez ne propose qu’un appui sans participation, quant aux macronistes ils sont aux abris.
Le peuple s’est accordé une période de réflexion jusqu’à une prochaine élection (législative et/ou présidentielle).
Respectons-la en suspendant toute réforme, toute loi (même budgétaire quitte à avoir recours à la reconduction automatique du budget précédent). Respectons-la en nommant un gouvernement de personnes sans avenir politique, sans ambition autoritaire, sans idées originales, ayant le seul objectif de tenir la boutique pendant quelques mois.
La besogne assignée aux hommes politiques n’est pas de gouverner mais de construire des programmes cohérents, lucides, courageux pour les présenter au peuple dans moins d’un an. Là il y a beaucoup de boulot et ils devraient s’y mettre tout de suite.
Et pendant ce temps-là les condamnés repris de justice ne manquent ni de souffle ni d’estomac. Lui n’a honte de rien, c’est ce type d’énergumène qu’on ne veut plus voir, que le citoyen ne supporte plus. Condamné en appel il use toutes les ficelles qu’il a à sa disposition. Il en a pris du méchant pognon, condamné pour cela et il donne la nausée rien que d’y penser.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/affaire-des-emplois-fictifs-fran%C3%A7ois-fillon-saisit-la-cour-europ%C3%A9enne-des-droits-de-l-homme/ar-AA1pL9kN?ocid=msedgntp&pc=ACTS&cvid=ecdc4aeb9afe471e8db26f7ac1fda9c0&ei=9
Ce sont ces repris de justice qui ont mis LR au rebus, et une image difficile à se défaire de profiteurs de la République.
Ils me font honte, ils font honte à notre beau pays, ils salissent la moindre parcelle d’honnêteté que l’on pourrait penser d’eux. Heureusement il reste encore des purs, des honnêtes hommes de la vie publique.
La liste est longue, on ficherait en taule un voleur de bicyclette, lui bénéficie d’une justice clémente au fond, pour moins que cela certains se retrouvent aux fers.
Il a fallu qu’on lui botte les fesses pour s’en aller de chez le Cinglé, là aussi j’avais eu honte, il y allait lui grand spécialiste reconnu dans le monde entier de la pétrochimie, et grand renifleur de pétrole et de gaz devant l’éternel, il adore les châteaux et les vieilles pierres, c’est sûr c’est cher à entretenir paraît-il.
Quelle belle poignée de main avec le Cinglé qui achète tout ce qui est à vendre:
https://www.challenges.fr/politique/les-affaires-russes-de-francois-fillon-interessent-la-justice-francaise_853357
Ils me font honte, j’ai honte pour eux, ils nous vendraient à la découpe si on n’y prenait garde. Mais dans quel pays sommes-nous, pour que ces types qui ont été au pouvoir se baladent ainsi sans honte et d’un cynisme absolu, en réclamant encore une justice sur des procès qui ne faisaient aucun doute sur sa culpabilité ?
La Cour de cassation a définitivement validé la condamnation en appel de François Fillon mercredi 24 avril, dans l’affaire des emplois fictifs de sa femme Penelope à l’Assemblée nationale. Un nouveau procès concernant les peines prononcées à son encontre et les dommages et intérêts a été ordonné.
https://www.la-croix.com/france/affaire-fillon-l-ancien-premier-ministre-definitivement-condamne-20240424
Tant que LR ne fera pas de nettoyage ils végèteront au même niveau que Pécresse, il doivent se racheter et monter au front en acceptant la transition de pouvoir, sinon ils passeront pour des dégonflés et/ou des repus. Quelle poilade ! Quand certains pensaient que Gégé irait transpirer à son âge pour l’honneur à reconquérir, et des emm… à la pelle à ramasser, comme des feuilles mortes.
Voyons s’ils vont y aller, s’ils vont se coucher sur ce ballon à défendre, comme Antoine Dupont se serait couché et comme Jordy s’est carapaté. Le courage, rien que du courage… Gagner le coeur des citoyens, pas cacher des emplois fictifs, juste afficher qu’on va y mettre la tête quitte à prendre quelques coups de godasses qui traînent dans les côtes.
Alors que deux poids lourds du gouvernement venus de droite (Le Maire et Darmanin) se font la malle sentant que le bateau France est sur le point de couler, deux autres, Édouard Philippe et Sébastien Lecornu, les ayant précédés de longue date, manifestement subodorent un inévitable naufrage au premier grain venu compte tenu de l’inexpérience du capitaine alliée à une confiance en lui qui le rend encore plus téméraire, imprévisible, vulnérable et dangereux.
Et Sarkozy voudrait envoyer au secours de ce radeau de la Méduse en totale perdition les quelques marins de sa base restés au port et lucides quant à leurs capacités de venir en aide à un président suicidaire qui ne manquerait pas une fois son sauvetage éventuellement assuré ou acquis, de s’en approprier tout le mérite et la gloire.
Faut quand même pas trop pousser dans le masochisme les gars !
Ce qui est sûr c’est que pour tous ceux qui le connaissent quelque peu, Sarkozy sur ce coup se moque du monde, prêche le faux pour savoir le vrai et pousse à la roue afin de savoir jusqu’où chacun va pouvoir pousser dans la veulerie et le reniement afin de continuer à exister et se montrer, s’exposer, compte tenu de la situation actuelle où chacun devrait plutôt se cacher, se galvaniser en attendant des jours meilleurs. En vue de prendre part à la régénérescence de la France, unique priorité. Notre France qui est à majorité de droite qu’on le veuille ou non et ne doit pas se laisser voler sa victoire aux dernières législatives toutes tendances confondues.
Et merci à tous ceux qui ont oeuvré pour l’alliance de toutes les droites et continuent de s’y tenir.
Cher Philippe,
Nicolas Sarkozy a souvent raison. Merci de le reconnaître. Mais nous n’allons pas vous titiller en ce jour si particulier d’anniversaire que nous vous souhaitons heureux.
françoise et karell Semtob
Sarkozy a perdu toute crédibilité pour donner son opinion sur la politique française depuis le traité de Lisbonne.
C’est un traitre à la patrie qui aurait dû être jugé et condamné pour haute trahison. Lui et tous ceux qui ont voté pour ce traité qui a trahi le référendum de 2005.
Certains voudraient oublier ou faire oublier cette trahison du peuple français par ses représentants mais le peuple français n’oublie pas et n’oubliera jamais cette forfaiture.
D’ailleurs, les élus savent tellement bien qu’ils ont trahi le peuple français qu’il n’y a pas eu de référendum depuis.
Sarkozy remonte dans mon estime. Sinon, bien des choses me font préférer un gouvernement technique. Et de loin !
Monsieur Bilger, croyez-vous d’être entendu par les responsables LR ?
Je ne le pense pas. Ce parti n’a jamais compris qu’à force de se diviser comme ils le font depuis 2012, ils n’ont fait que se décrédibiliser. Il n’y a plus rien à sauver chez eux. Et quoique Nicolas Sarkozy puisse suggérer à Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, je ne pense pas qu’ils vont suivre ses consignes pour des raisons que tout le monde connaît. La trahison ça ne pardonne pas.
À part Lucie Castets, personne ne veut prendre le poste de Premier ministre pour se faire éjecter avant la deuxième dissolution en 2025.
Pas fous !
Eric Ciotti, ex-Président du parti LR, éjecté depuis qu’il a rejoint le RN, trace sa route en fondant son propre parti, « l’Union des droites pour la République ».
Quel souk dans ce pays !
Cher Philippe Bilger,
Je partage en tous points votre analyse, mais je m’étonne de votre étonnement : une fois de plus cette droite classique, pourtant terriblement affaiblie, se liquéfie à l’idée de mettre en oeuvre une vraie politique de droite telle qu’attendue par ses électeurs.
Cette droite, comme je le répète souvent, est fidèle à elle-même, c’est-à-dire traître à ses idées, car contaminée depuis la création de l’UMP par le centre mou et progressiste.
La preuve irréfutable : elle a choisi la gauche contre le RN en juillet. On ne saurait être plus clair.
Voilà qui donne raison à Ciotti dans son choix d’alliance. Peut-être un jour admettrez-vous qu’il n’y a rien à espérer de cette fausse droite.
Un dernier mot concernant cette appellation abusive de droite républicaine : le RN est tout aussi républicain que la droite classique. Et lui au moins ne recule pas devant l’obstacle. Une appellation donc non avenue.
L’ordre juste de Ségolène Royal, compatible avec le centre, aurait pu éviter à Sarkozy de répondre au sectarisme de Hollande par un sectarisme semblable et réciproque.
Les trois candidats de la présidentielle de 2007 ont là l’occasion d’ensemble servir le discours à même, si enfin les Orléanistes comme les Bonapartistes cessent de se fustiger mutuellement, de composer la majorité nécessaire au choix du Premier ministre, apaisement indispensable que la situation réclame quand chacun, renonçant non pas à ses convictions mais à leur prééminence, fera preuve d’assez de courage pour les mettre au service du pays, renvoyant les accusations de mollesse aux extrêmes de tous les sectarismes qu’il s’agit ici d’endiguer, ceux-là qui, du poutinisme au Venezuela sans pétrole, ne mèneront à nouveau la France qu’au fossé des insurrections.
Alors, messieurs Bayrou et Sarkozy, laissez donc à Wauquiez sa propre procrastination dont il accuse Macron par ambition personnelle, il est l’heure d’enfin montrer l’exemple de la réconciliation.
Et pas dans trois ans, maintenant !
@ semtob | 31 août 2024 à 18:52
C’est le jour d’anniversaire ?
C’est bien de l’avoir souhaité à monsieur Bilger.
J’imite, on se raccroche à ceux qui n’oublient pas comme l’errant la nuit aux lumières des étoiles.
@ Monsieur Bilger
Alors bon anniversaire ! fût-ce avec retard.
Je me souviens avoir avancé que l’impolitesse vient généralement d’un manque, eh bien, ceux qui n’ont pas souhaité l’anniversaire ont dû l’omettre, comme moi, parce qu’ils en ignoraient la date, l’ayant probablement lue et oubliée.
Venant avec retard, n’arrivons pas sans rien…
Monsieur Bilger et d’ailleurs aussi son épouse aiment les débats et l’art ? Alors l’esquisse de l’oeuvre mettant en scène le débat intellectuel sous sa forme la plus divine :
https://www.instantartistique.com/un-merveilleux-carton-de-raffaello/
Nicolas Sarkozy a peut-être raison, mais plus personne à droite ne l’écoute. Pas facile d’avoir raison tout seul !
LR s’est même scindé en deux :
– La Droite Républicaine sous le commandement de Laurent Wauquiez.
– L’Union des droites pour la République (UDR) (*) sous le patronage d’Éric Ciotti.
Autant dire que l’union des droites est mal barrée.
Où vont se situer les Bruno Retailleau, François-Xavier Bellamy, David Lisnard, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ? Vont-ils se raccrocher à la DF ou à l’UDR, se rallier à la macronie ou bien créer leur propre mouvement ?
Bref, à droite c’est un peu la pagaille !
Bon, à gauche la situation n’est pas meilleure. Olivier Faure a bien du mal à tenir ses troupes qui ne veulent plus subir la pression de LFI.
François Ruffin qui a quitté LFI (en fait il n’a jamais pu supporter J-L Mélenchon) a fait sa rentrée politique avec la véhémence qui le caractérise. La même que J-L Mélenchon finalement.
Sa stratégie : sortir des chiffres tirés de nulle part et tenir des propos insultants sur Emmanuel Macron qui est, depuis sept ans, l’obsession de toutes ses nuits.
Et au milieu du bruit et de la fureur, le bateau France tangue mais maintient le cap. Ceci malgré les vociférations de l’opposition qui est bien en mal de prendre la relève, empêtrée dans ses divisions.
Journal de bord : tout est nominal !
(*) Sigle qui rappelle le vieux parti gaulliste des années 70
Pour les anglophiles qui s’intéressent à la géopolitique, il faut voir l’interview de Jeffrey Sachs par Tucker Carlson d’hier.
Le gars a tout compris de la situation du monde.
https://www.youtube.com/watch?v=IsjKZstp-XU
Quand on touche quelque 9000 euros par mois à être député plus plus plus, et toutes les petites indemnités de fonction à être président d’honneur de ceci et cela, etc. etc. on ne va pas prendre des risques dans un gouvernement-suicide.
Ou alors, on a une planque assurée.
Christophe Castaner : 15 000 euros par mois pour être président du tunnel du Mont-Blanc.
Nous n’avons pas remarqué qu’un élu dénonce la corruption généralisée du monde politique. Si les Français savaient tout, ils remettraient les guillotines de 1793 en marche.
Surprise, surprise… Les supputations vont bon train, et ça chauffe du côté des bookmakers :
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/politique/emmanuel-macron/paris-en-ligne-les-bookmakers-britanniques-voient-bayrou-a-matignon-5026569.php?csnt=191aca21bbd
On peut se faire plaisir en attendant, on peut se demander à quoi peut servir ce grand bidule, Commissaire au Bon Plan. L’argent coule à flots, la bêtise n’en parlons pas, et tout ça pour ça, Attal plébiscité, qui a gagné à la roulette africaine ?
https://www.touscontribuables.org/les-combats-de-contribuables-associes/les-depenses-publiques/plan-de-relance-le-commissaire-bayrou-mene-la-depense
Nous devons être un pays immensément riche pour se permettre autant de fuites dans la coque, que fait Pépère lui aussi penseur devant l’éternel, il rêve de quoi ce pigiste de la vie publique, et Ségo qui s’en mêle.
Heureusement le ridicule ne tue pas. Bientôt les présidentielles.
« Je ne suis qu’une personne ordinaire qui est venue pour briser le système. Je suis le résultat de vos erreurs et de vos promesses. » (Winston Volodymyr)
Sarkozy a été et restera pour longtemps le meilleur ministre de l’Intérieur et ensuite le meilleur président que la France aura connu.
Il avait beaucoup fait pour lutter contre l’insécurité mais comme la gauche adore et dorlote ses délinquants et criminels, ils auront tout mis en oeuvre pour détruire le bon travail de Sarkozy et ainsi continuer leurs politiques diaboliques de l’excuse aux criminels depuis Badinter.
Actuellement seul un un homme de la trempe de Bardella pourrait reprendre le flambeau, il a un charisme indéniable pour redorer le blason de la France. Ce n’est pas un traître ni un collabo comme toutes ces ligues macroniennes gauchistes et ces sportifs vendus corrompus tels les Dupont le pétitionnaire anti-RN et autres guignols artistes comédiens du showbiz gauchiste.
Bardella, un Sarkozy, les tics et haussements d’épaule en moins.
Évidemment que Sarkozy a tort.
D’abord il a le tort d’être lui-même. J’ai souvent dit tout le mal que je pensais de lui pour ne pas y revenir. La pédagogie est dit-on l’art de la répétition, mais point trop n’en faut.
Ensuite il a tort de manœuvrer une fois de plus contre les souhaits exprimés par les citoyens dans les trois élections successives qui ont eu lieu en peu de temps.
Les trois ont exprimé le rejet de la politique de Macron, mais aussi des LR.
Voici les chiffres de la répartition à l’Assemblée en 2024 et l’évolution depuis 2022 :
NFP : 180 (+49) ; Ensemble : 163 (-82) ; RN et alliés : 143 (+54) ; LR et alliés : 66 (-9) ; Régionalistes : 13 (-2) ; Divers gauche 12 (-10)
Et donc Sarkozy propose une alliance entre deux mouvements non seulement minoritaires mais ayant perdus un nombre considérable de postes malgré les magouilles électorales que nous avons vécues.
L’union des deux minorités, Ensemble et LR, non seulement ne donne pas une majorité arithmétique, mais pire elle ne saurait donner un programme de gouvernement rejeté d’avance par des résultats électoraux clairs.
Une fois de plus Sarkozy se moque des souhaits émis par les Français pour essayer de faire ses magouilles tordues.
Toujours égal à lui-même, il ne sait pas faire autre chose, c’est sa nature.
Un programme de gouvernement ne saurait en bonne logique se faire que sur deux pivots qui sont le NFP et le RN, chacun de ces pivots cherchant des alliances.
En aucun cas la politique de Macron telle qu’elle a été mise en œuvre jusqu’à présent ne saurait être un pivot de coalition si l’on s’en tient aux résultats des législatives.
Là est le problème de Macron, il veut un Premier ministre qui poursuive une politique largement désavouée.
De ce point de vue il y a effectivement convergence entre Sarkozy et Macron dans le mépris des Français et l’expression de leurs volontés.
Je n’en n’avais jamais entendu parler, Thomas Cazenave est bien un nom de chez nous, il nous exhorte à 20 milliards d’économie… Du pognon cher à Nanard il y en a, une goutte d’eau par rapport à la dette…
Sur ce je vais me préparer à un repas dominical, bien sûr frugal comme le disait Chaban-Delmas en raillant les journalistes repus. Pour la dette c’est pas des économies c’est la mise à la diète totale et durable… Il suffit de le croire dirait le Volatile cher à Mongénéral. 20 milliards, tu parles d’une économie dans un pays en lambeaux et à la redingote dont on aperçoit de plus en plus la trame du tissu.
J’apporte un petit vin roturier Faugères… Et vous ?
Ne surestimons pas la marge de manœuvre du futur Premier ministre. Il ne pourra que gérer au jour le jour, et tant bien que mal, les remous sociaux que ne manqueront pas de provoquer chez nous les timides réductions de dépenses imposées à juste titre par Bruxelles. Il sera la proie de tous les chantages.
Ça commence déjà avec le Président avertissant la droite – rabougrie à l’extrême, mais restée dans « l’Arc républicain » – que si elle ne participe pas au gouvernement, ce sera la gauche, et on verra ce qu’on verra, cf le Venezuela. Et quand on aura un gouvernement, s’il ne donne pas d’argent à l’hôpital, les gens mourront aux urgences ; si les associations ne reçoivent rien, l’automne sera chaud dans les cités ; si les conducteurs de train ne sont pas augmentés, on ne pourra plus se déplacer ; si on ne fait rien pour les éboueurs, les déchets ne seront plus collectés ; si on ne refait pas les prisons, les tueurs se promèneront à l’air libre (c’est d’ailleurs déjà le cas), etc. etc.
Quand on croit sortir d’une impasse, on se retrouve dans une autre, et encore dans une autre. Les voies sont maintenant à sens unique, et la plupart sont devenues sans issue. Un peu comme la circulation à Paris. Tant qu’on ne se sera pas donné les moyens de sortir de ces impasses, et surtout d’empêcher qu’elles ne se constituent et se reconstituent, il sera impossible de gouverner. En attendant c’est l’administration (de concert avec les syndicats et autres lobbies) qui fait tourner les rouages, et certains administrés ont l’air de croire que ça suffit. On voit pourtant bien après des années de gouvernance passive, où ça nous mène.
Le point positif, sans doute le seul, que je reconnaisse à Emmanuel Macron est d’avoir manifesté des velléités de redonner la main au politique sur l’administratif. Il a échoué, les historiens expliqueront pourquoi. Peut-être a-t-il trop finassé, peut-être en était-il trop dépendant lui-même, peut-être n’en avait-il pas les moyens.
Toujours est-il que je ne crois pas qu’un gouvernement mené par un Républicain fasse mieux. Et la droite n’en sortirait pas grandie si c’était ça l’objectif. Donc, à mon avis, ce n’est pas pour elle le moment de s’en mêler.
Passons maintenant aux choses sérieuses :
Bon anniversaire cher Philippe !
Et, de tout cœur, un Hip, hip, hip, hourra ! bien mérité. « For he is a jolly good fellow and so say all of us »
https://www.youtube.com/watch?v=lhCwrt2Dk5I
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 10:20
« Paris en ligne : les bookmakers britanniques voient Bayrou à Matignon »
Cela rappelle un peu cette formule qui circulait paraît-il à l’époque où les autorités civiles et ecclésiastiques devaient s’entendre pour la nomination d’un évêque : « Faute de pouvoir s’entendre sur un saint, on choisit un âne ».
@ Lucile 12h34
« Toujours est-il que je ne crois pas qu’un gouvernement mené par un Républicain fasse mieux. Et la droite n’en sortirait pas grandie si c’était ça l’objectif. Donc, à mon avis, ce n’est pas pour elle le moment de s’en mêler »
Vous avez parfaitement résumé la situation faite de blocages et de palinodies.
À moins de trois ans de la prochaine présidentielle, qui peut être assez fou pour se coltiner Macron ?
Pas les politiques soucieux de leur avenir qui serait compromis durant une période de cohabitation douloureuse au plan budgétaire.
Le comité de la « hache » (Bercy et ses petits hommes gris) va inéluctablement passer quelle que soit la configuration future.
Dès lors la distribution des chèques se raréfiera et les « morts de faim » vont devoir se mettre à travailler.
Ce sera jugé inacceptable, comme vous le dites, par les syndicats de cheminots, de gaziers et de « travailleurs-travailleuses ».
Sans compter la volonté de LFI et sa bande d’antisémites de continuer à importer le conflit Israël-Palestine dans nos riantes cités…
Il faudrait que la droite (laquelle ?) se dévoue et s’assure qu’elle aurait une petite marge de manoeuvre pour établir un « choc d’autorité » devenu plus que nécessaire.
Mais pourquoi se dévouer si l’on n’a pas la France chevillée au corps ?
Je découvre que Bernard Cazeneuve sera reçu à l’Élysée lundi. Donc Macron refait du neuf avec du vieux.
Quel bel attelage de personnalités opposées : l’un extraverti et l’autre introverti !
On en avait déjà eu un aperçu avec Élisabeth Borne.
Il paraît que ce sont les couples qui durent le plus longtemps, mais ça n’avait pas été tout rose entre elle et lui.
Nous verrons bien ce qu’il en est avec le nouveau « sérieux », il en faut toujours un dans un couple. 😉
J’avais pronostiqué Rachida Dati, je n’étais pas très loin ! 😉
Mais à quelle droite républicaine NS fait-il allusion ?
Oublie-t-il qu’une grande partie de cette droite-là a déjà choisi son camp en 2017 en faisant allégeance à EM ? Combien de figures de cette droite, et non des moindres, ont alors rallié le panache du capitaine Macron pour embarquer avec lui, non innocemment, à la découverte du « Nouveau monde » promis ? Ces figures-là ont-elles depuis contribué à renforcer les positions de cette droite, à faire prévaloir les principes, les convictions, les idéaux de celle-ci, à démontrer sa capacité à imposer sa vision de la société sur des problèmes aussi cruciaux que l’éducation, la justice, la sécurité, l’immigration, l’économie… ?
Quant à la droite d’appellation LR encore en vie après 2017, ayant refusé de saisir la main qui lui était alors tendue pour embarquer sur le prétendu navire sauveur au prix d’un renoncement à ses valeurs, pourquoi, plutôt que de resserrer ses rangs autour justement de ces valeurs et d’y puiser une énergie nouvelle pour bâtir une action, construire un projet de société offrant une alternative crédible, a-t-elle préféré se déchirer entre plusieurs factions, au point qu’aujourd’hui son électorat, ainsi écartelé, ne se reconnaît absolument plus dans ce parti ?
De quel poids cette droite-là, à l’existence devenue marginale, fracturée et en état de décomposition avancé, peut-elle prétendre peser sur l’avenir politique du pays ? Et NS, plutôt que de dispenser ses conseils, ne devrait-il pas lui-même s’interroger sur la part de responsabilité qu’il a dans l’état dans lequel se retrouve aujourd’hui ce parti qui l’a pourtant porté à la fonction suprême ?
Si vous le permettez, je pense que M. Sarkozy a tort. Comme le propose M. Ciotti, seul le rassemblement des droites (y compris le RN) permettrait éventuellement une politique différente.
Malheureusement il n’en sera rien, l’ensemble des responsables politiques sont d’accord, ceci sans exception, sur un appel au front anti-RN.
Seul le RN n’a jamais gouverné, l’occasion nous était donnée d’essayer, les Français ont choisi… J’ai bien peur que cela soit définitif.
Emmanuel Macron a exclu de nommer un Premier ministre du NFP pour garantir, selon ses dires, une stabilité institutionnelle, comme si lui incarnait en France depuis 2022 une telle stabilité !
En l’état actuel de la situation politique, en procédant par élimination, qui nommer ?
Soit une personnalité issue du parti présidentiel, particulièrement improbable eu égard aux désaveux électoraux successifs du président de la République ces derniers mois, Aurore Bergé l’a souligné ce matin, ou une personnalité de droite dite républicaine.
Un dernier levier apparaît avec une personnalité de gauche non issue de NFP, comme Bernard Cazeneuve ou Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie.
En ce qui concerne la droite, il est évident qu’une formidable opportunité s’ouvre pour une participation gouvernementale, voire une orientation gouvernementale, ce qui est différent. Elle aurait sans nul doute un soutien du parti présidentiel, des centristes et du Rassemblement national notamment, pour ce qui relève du RN, sur les questions liées à la politique pénale, l’insécurité et l’immigration, voire les questions économiques.
Ce n’est pas une motion de censure émanant de LFI, dont on sait très bien qu’elle n’aboutirait pas, tout comme la proposition de destitution du président de la République, qui grèverait la politique du gouvernement de droite.
Les arguments avancés par les ténors de la droite sur la dangerosité d’une activité gouvernementale vis-à-vis de 2027 ne me semblent pas dénués de sens.
C’est sûr qu’en politique, l’une des règles d’or est d’être opérationnel quasiment sur-le-champ, sans espérer des lendemains qui chantent, qui pourraient tout autant d’ailleurs se traduire par un échec électoral, en effet, rien ne permet de certifier que la droite LR sortira enhardie des échéances de 2027, ni à l’Élysée ni à Matignon. Loin s’en faut.
Pour autant, une nomination d’une personnalité de droite avec le soutien inconditionnel de LR ne serait pas sans conséquence pour la prochaine élection présidentielle, même si un peu moins de trois années nous séparent d’elle.
Indépendamment de cette optique future, l’instant présent recommande d’agir immédiatement dans l’intérêt de la France, notamment de son économie qui inquiète les instances européennes, à ce titre Emmanuel Macron aura un rendez-vous le 20 septembre prochain avec des interlocuteurs internationaux sur les finances de la France.
L’instant présent oblige tous les acteurs politiques à faire abstraction de lendemains qui paraissent chantants, pour renforcer la France de 2024.
L’insécurité, malheureusement d’actualité avec les drames de Mougins, où un gendarme a été tué suite à un refus d’obtempérer et de Vallauris, où une fillette de 7 ans est dans le coma suite à un rodéo urbain, le père écrivant sur X, ex-Twitter, avec un courage inouï, que sa fille ne devrait pas survivre, devrait cristalliser tous les acteurs politiques disposant d’une présence législative.
Le RN a affirmé il y a quelques jours qu’il serait prêt à voter un texte de LFI… justement au nom de l’intérêt de la seule France !
Voilà un parti qui sait faire fi de son origine et de son histoire et diluer celles-ci en une propension à soutenir un parti pourtant situé à son antipode sur l’échiquier politique, au nom de l’intérêt de la Nation.
La situation économique et financière devraient tout autant cristalliser les ardeurs de nos élus.
Nous sommes en 2024 et cette année n’est pas terminée, ce serait une erreur absolue d’agir selon le prisme du futur et négliger le réel présent.
La droite est fracturée en son sein, déjà lors des élections législatives où des députés ont suivi Éric Ciotti dans son alliance avec le RN, et cette fracture ne devrait pas se cicatriser sous peu, Éric Ciotti lance un mouvement, l’UDR, l’Union des droites pour la République, avec LR qui n’est pas mort, avec un RN particulièrement puissant, avec Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour, tous deux à la tête de leurs mouvements respectifs, ne pesant guère sur le plan électoral mais qui néanmoins sont là.
Éric Ciotti ne semble pas disposer d’un espace politique suffisant pour marquer l’électorat substantiellement.
Recherche l’oiseau rare.
Emmanuel Macron, Président de la République. Je recherche désespérément un candidat ou une candidate avec une forte personnalité, proche de mon orientation politique, capable de relever le défi d’une France tombée en lambeaux. Le ou la candidat(e) sera irréprochable, sans casier judiciaire ni éventuellement poursuivi pour des faits délictuels. Le poste demande une grande disponibilité.
Le poste du Premier ministre est disponible de suite jusqu’au fin avril 2027. Le salaire brut est de 15 000 € par mois, de fortes primes non incluses dans le salaire et exonérée d’impôts sont prévues si le 49.3 est utilisé pour barrer la route aux opposants récalcitrants.
En fin de la période d’essai si celle-ci est satisfaisante, le salaire brut sera de 17 000 € par mois avec tous les avantages : logement gratuit, voiture de fonction, repas gastronomiques gratuits, champagne à volonté, vacances couvertes par Matignon pour toute la famille dans une villa avec piscine.
La période d’essai est de 6 mois, révocable en cas de fortes turbulences de LFI-NFP, NR et LR. Pas de préavis en cas de départ forcé.
Si vous êtes intéressé par mon offre, veuillez déposer votre candidature à mon palais de l’Élysée avant le 4 septembre 2024.
@ caroff | 01 septembre 2024 à 13:14
« Il faudrait que la droite (laquelle ?) se dévoue et s’assure qu’elle aurait une petite marge de manoeuvre pour établir un « choc d’autorité » devenu plus que nécessaire ».
Bien d’accord. Mais qui lui donnera cette assurance ?
Avec un peu d’optimisme, on peut espérer que les autres partis politiques du centre et de la droite soutiennent loyalement le « choc d’autorité » que beaucoup d’électeurs appellent de leurs vœux.
Mais quand on voit comment Emmanuel Macron s’est mis lui-même en situation d’échec avec ses coups de tête, son individualisme, son penchant pour la provocation, et sa petite faiblesse pour le sabotage, il faudrait être naïf pour croire qu’il saura laisser une quelconque marge de manœuvre au Premier ministre chargé de sortir le gouvernement de la mauvaise passe où il l’a lui-même conduit. Même si c’est son intérêt. Il faudrait peut-être en parler avec son coach…
Sarkozy ? Il faudrait écouter ce voyou ?
Demain le Château consulte, c’est le défilé de tous les has been, ils vont dire quoi ? Sarko jeté de ses propres primaires, Pépère qui s’est dégonflé comme une baudruche et Cazeneuve jeune espoir de la politique… Avec ça c’est la fête demain et j’en oublie encore certains, Castets sortie du chapeau, Bayrou aussi jeune aspirant Premier ministre et l’inénarrable proposition de sortir Gégé de ses casseroles et sorbets.
Nous sommes fous ! Qui veut rentrer dans ce foutoir, évidemment ceux qui n’ont plus rien à perdre et filer la laine un peu plus longtemps, tous ces recuits qui ont mené à cette débandade depuis des années et j’entends l’autre, Ferry, nous raconter ses histoires d’une autre époque.
Au fond il fallait crever l’abcès, cela permet d’avoir la photographie en instantané du monde politique tel qu’il est maintenant. Le meilleur compendium aurait du mal à reconnaître ses petits.
Il a mis les casseroles sur le feu Macron et les cuisiniers font défaut. Reste plus qu’à baisser la flamme et dissoudre au moment venu.
Cazeneuve au Château, même pas en rêve, il a le profil du commissaire aux comptes, pas celui qui fait avancer, lui un fonctionnaire à vie comme tous ces rentiers de mandats, et qu’ a-t-il fait de mieux ou de plus que tous les autres ? Il n’a vécu que de politique, de la politique, enfilant les postes comme on enfile les perles, il n’a même pas été un premier choix pour Pépère, et il devrait sauver la France ? Le monde a changé et ils ne le savent pas:
« Je ne pense pas que vous puissiez créer quelque chose d’intéressant à partir d’une zone de confort. Vous devez travailler à partir d’une zone de peur et d’échec. » (Charlize Theron)
Nous sommes une minorité, y compris sur ce blog, à penser que l’union des droites pourrait être un début de solution, sinon la panacée.
Hélas, tous ceux qui de près ou de loin par leurs actions et choix tendancieux, compromissions ou trahisons n’ont cessé de se tromper et d’abuser le peuple continuent de tenir le haut du pavé, de pérorer, prodiguer leurs conseils, recommandations, avertissements en tout genre et sans vergogne, faisant sournoisement l’impasse sur leurs propres responsabilités dans la situation actuelle. Pire, ils en rajoutent dans la confusion en projetant leurs préjugés et leur haine recuite afin de culpabiliser 11 millions de Français qui ont voté RN ou apparenté aux dernières législatives… Jusqu’à mettre hors jeu tout citoyen responsable et lucide qui n’adhérerait pas ou plus à leurs combines. De même que seraient systématiquement écartés et condamnés à la mise au ban de la société et de la Nation tous ceux qui auraient l’idée saugrenue de les approuver et in fine de les rejoindre.
Et c’est ainsi qu’en menaçant le peuple des pires catastrophes, voire d’une nouvelle apocalypse si d’aventure il commençait par retrouver un début d’esprit critique et plus prosaïquement, s’il finissait par se réveiller et réagir en exprimant fermement et sans crainte ses opinions et son rejet de la chienlit et de la décadence, des incapables et des escrocs peuvent continuer encore longtemps à se montrer et s’imposer comme la seule alternative possible et acceptable destinée à sauver la patrie en danger.
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 21:12
« Cazeneuve au Château, même pas en rêve, il a le profil du commissaire aux comptes… »
…Moi, je lui trouve plutôt une allure de croque-mort… N’a-t-il pas déjà enterré le quinquennat de Hollande ? Peut-être est-il effectivement le Premier ministre adéquat en ces temps où 51 % des Français souhaitent la fin prématurée de celui de Macron… Compte tenu des circonstances, il pourrait même battre aisément son record personnel de chef de gouvernement le plus éphémère de la Ve République (cinq mois et dix jours).
Au temps pour moi !
Trompé par une première information j’avais réagi sur la visite de Bernard Cazeneuve à l’Élysée, il apparaît selon les dernières infos qu’en fait Xavier Bertrand, Nicolas Sarkozy et François Hollande seront également reçus.
Autrement dit Macron poursuit la politique du « en même temps » qui a si bien échoué depuis 2017.
Après avoir cassé, tout seul, son jouet avec une dissolution dont même le Premier ministre n’avait été informé qu’à la dernière minute, le voilà cherchant désespérément quelqu’un qui puisse le lui réparer.
Légèreté, inconstance et surtout, ô oui surtout, irresponsabilité, ce qui est bien plus grave qu’incompétence.
On peut pardonner l’incompétence, elle est extrinsèque et finit toujours par se corriger avec le temps et l’expérience, mais l’irresponsabilité est intrinsèque au personnage.
Dans la situation où nous sommes, et compte tenu des pouvoirs qu’il a, il est terrifiant de penser que nous avons encore trois ans à supporter ses foucades.
La destitution proposée par LFI est impossible, mais peut-être une assemblée responsable pourrait le mettre en curatelle politique en lui imposant une politique dans laquelle il n’aurait rien à dire, sinon à signer les textes de lois et autres décrets d’application.
Le jour où il refusera de signer, alors la destitution coulera de source et lui avec.
Un choc d’autorité, appelle-t-on, pensant que l’alliance des bruns et des rouges pourrait exercer un pouvoir qu’ils considèrent comme honorifique, alors que, du Parlement européen à l’organisation des JO, c’est le compromis qui démontre son efficacité, quand enfin les sectaires laissent la place aux médiateurs du réel, vocation européenne des nations revenue en lambeaux des délires impériaux pour emprunter le chemin raisonnable de la réconciliation, inventer les institutions seules à même d’apaiser les relations humaines.
Ici est le vrai enseignement du scrutin autorisé par le génie institutionnel du gaullisme exercé par qui a l’audace légitime de le comprendre, et permettre au pays inventeur de la liberté de dire encore une fois non à tous les extrêmes dévoreurs de boutiquiers illusionnistes qui, de Ciotti à Faure, préfèrent être engloutis par l’insurrection qu’ils excitent, plutôt que d’accéder à la conciliation qui les invitent à faire valoir la justesse de leur argument.
Debout les doux, nous sommes la France des bâtisseurs d’humanité.
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 21:12
C’est vrai que ça commence à ressembler de plus en plus à des espèces de réunions de « Copains d’avant »…
@ Giuseppe | 01 septembre 2024 à 12:10
« …un petit vin roturier Faugères… Et vous ? »
Ben moi je vous apporte une cuvée Bardella qui va faire fureur dans les années à venir, encore un peu jeune mais s’améliore avec le temps, faut juste éviter que nos richesses chances prix Nobel évitent d’aller faire leurs roues arrière dans les vignes de Vallauris.
@ Axelle D | 02 septembre 2024 à 00:25
Et oui la droite la plus bête du monde, complètement obsédée par l’idée d’être classée à droite. J’ai l’exemple de mon patelin où le maire conseiller régional LR et fort sympathique appartient aussi ou fricote avec une association pro-migrants dont les dirigeants sont de bons bourgeois humanistes ou grenouilles de bénitier. Reculer pour mieux sauter dans le gouffre qui s’ouvre ou s’échapper dans une retraite dorée. That is the question.
« Ne dites pas à ma mère que j’ai les idées du RN, elle me croit chez les LR »
Si j’en crois l’édito de Patrick Cohen qui est toujours très bien informé, il n’y aura pas de fumée blanche au-dessus de l’Élysée ce matin.
Bernard Cazeneuve bien qu’invité par Emmanuel Macron ce matin ne serait pas nommé Premier ministre. Le NFP n’en veut pas, même pas François Hollande qui l’avait pourtant nommé à ce poste en son temps.
Ce ne sera pas non plus Xavier Bertrand qui lui aussi a été invité à l’Élysée aujourd’hui.
Certes ces deux personnalités auraient un poste important dans le nouveau gouvernement, mais pas le commandement.
Il est vrai que Bernard Cazeneuve avait quitté le PS lors de la création de la NUPES et cela ne pardonne pas. Quant à Xavier Bertrand il n’est guère apprécié à gauche comme à droite.
Alors qui sera le nouveau chef de gouvernement ?
Si je pouvais susurrer une suggestion au Président, je lui proposerais bien Julien Denormandie. Un homme jeune, talentueux, déterminé, qui a certes quitté la vie politique mais qui pourrait être accepté, au moins pendant quelques temps, par les partis d’opposition de gauche comme de droite.
Je suis sûr qu’il ferait du bon travail. Mais ce n’est que mon avis…
Pour apprécier toute la saveur d’un mets il faut le consommer à petite cuillère :
« Choix du Premier ministre: « Les deux sages que je verrais bien (à Matignon) sont Jean-Yves Le Drian et Gérard Larcher », estime Karl Olive (Ensemble pour la République) »
https://www.bfmtv.com/politique/choix-du-premier-ministre-les-deux-sages-que-je-verrais-bien-a-matignon-sont-jean-yves-le-drian-et-gerard-larcher-estime-karl-olive-ensemble-pour-la-republique_VN-202408260874.html
Peu-on imaginer un instant le ridicule puissant d’une telle proposition ? Ils sont toujours dans de vieilles lunes, ces has been, à penser seuls… Les citoyens ont bousculé toutes ces âneries, ils ne veulent plus de ces confits de la politique, d’ailleurs les deux cités sont bien au chaud et n’ont certainement pas envie d’aller au front. Gégé est trop bien là où il se trouve, et des petites cuillères il en a à revendre.
La coalition ne marchera pas parce qu’il n’y a plus de majorité, et tous ceux qui râlaient devant le 49.3 sont pris à leur propre piège. La réforme des retraites a eu lieu, bancale mais ce qui est sûr est que personne ne reviendra dessus, et encore moins LFI, personne ne veut de ce parti.
Patience, les prochaines présidentielles arrivent, elles se rapprochent, et puis comme disait Guillaume Roquette, au moins on ne gaspillera pas du pognon cher à Nanard qu’on ne possède pas (c’est ma traduction).
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On n’a pas fini de rire, voilà maintenant que les médias sont certifiés chronométreurs officiels du Château : 45 mn a duré la visite de Cazeneuve au Château et… et… …
https://youtu.be/7iiER_k18lY?si=j8U2fD78enBGiRP0
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Macron est habile, il applique la méthode des contrées pyrénéennes, il leur dit à tous ces visiteurs du soir ou du jour qu’il cherche parmi eux le dahu qui fera l’affaire. D’ailleurs à entrée de son bureau il faut remplir une fiche sur la longueur des pattes latérales.
Macron a dans sa giberne déjà le candidat, il leur raconte à tous les légendes locales. Le décideur c’est lui, et rien n’y personne ne le changera.
Il embauchera un notaire pour expédier les affaires courantes, et un peu pour gérer l’ingérable. Pépère qu’il ne peut souffrir à l’Élysée pour le regonfler, ce dernier affichera son jabot à sa sortie, et pour les autres du grain à moudre pour gagner du temps.
L’heure approche sans doute, mais il fait traîner, le feu n’est pas à la maison et les JO pour tuer le temps. Et Ségo la perruche de nos montagnes habillée pour les grands froids dans un article de Charlie sur son parcours de reine de la glace et des pingouins, attend son heure, elle meurt de ne pouvoir exister, et dire qu’elle a été ministre… Mais de quoi au fait ?
« La droite républicaine, qui s’est rendue deux fois à l’Élysée ces derniers jours… » (PB)
Et si nous remettions les pendules à l’heure et les boussoles au nord ?
Oublions un temps les partis politiques et penchons-nous sur la nature profonde et permanente du régime actuel.
Comment ne pas voir dans tous les domaines, qu’il s’agisse de bases historiques, de références culturelles et idéologiques, de projets sociétaux provocateurs, de législation parfois aberrante, de volonté de contrôler l’enseignement, la santé, la culture, l’information, la science, le sport, la pensée et autres activités y compris d’ordre religieux, de la manière de réduire le monde du travail à une opposition entre prolétaires potentiels et patrons assimilés à des possédants ainsi que de la manière de généraliser ce schéma hugolien mâtiné de marxisme à l’ensemble de la population, de la manière de rendre la justice de façon sélective sur ce même modèle, comment ne pas voir, donc, que nous vivons quasiment dans une « démocratie populaire » qui ne dit pas son nom à tendance totalitaire ?
Et si des partis de supposée opposition comme LR sont tout juste tolérés dans « l’arc républicain » à condition de ne pas faire trop de vagues, comment ne pas voir que nous devons subir en pratique un régime gauchiste extrémiste quel que soit le résultat des élections législatives, quoi qu’en disent les gens qui se font passer pour modérés ?
@ Achille | 02 septembre 2024 à 09:42
Qui pouvait en douter ? À part les médias à qui il faut donner du grain à moudre, Macron des Pyrénées ne nommera jamais un des types qu’il a reçus au Château, lui il fait partie des cinq fois vainqueur du Tour de France, clan très prisé, tous ceux qu’il a appelés, il les considère comme des porteurs de bidons.
Ils sont venus lui exposer leur science, il a hoché la tête de l’air inspiré dont il a le secret, en pensant « cause toujours tu m’intéresses… ». Maître des pendules et des aiguilles, Macron a gardé une amitié fidèle pour le plus simple d’entre eux, le Berger du Tourmalet, où il a invité un des plus puissants de la planète, Xi Jinping, ravi d’être là si près du ciel.
Tous les autres il les considère comme des limpiabotas, au pouvoir depuis des décennies et incapables d’avoir réalisé ce que lui a fait en 7 ans.
Flanby comme conseil… et pourquoi pas Bibi Ficotin… Les autres ne valent pas mieux et 3000 milliards de dette accumulée qui nous contemplent depuis qu’existent tous ces hâbleurs, petits faiseurs et ce depuis des lustres.
Macron a mis au pot c’est sûr, mais ils lui ont tous laissé un pays décharné dont il n’a fait que boucher les trous existants. Tout le reste est littérature.
Macron les fait languir, il sait tout cela et ce n’est pas celui qu’il nommera qui sauvera l’état délabré du pays, et cela il le sait aussi.
Macron a déjà choisi, il a un Jacques Rueff dans sa giberne depuis un moment, mais face à des nuls dont l’ego est démesuré, il les fait patienter parce qu’il connaît ces recuits et gavés de mandats, qui ne pensent qu’à leurs boyaux et qui n’apportent que misère :
« C’est une nouvelle tête. Je n’ai jamais fait de politique. Je n’ai déçu personne. On s’identifie à moi parce que je suis ouvert, parce que je suis vulnérable, parce que je m’énerve. Je ne cache pas mes émotions, je ne cherche à passer pour ce que je ne suis pas […] Si j’ignore quelque chose, je le reconnais. » (Winston Volodymyr)
@ Axelle D | 02 septembre 2024 à 00:25
« Hélas, tous ceux qui de près ou de loin par leurs actions et choix tendancieux, compromissions ou trahisons n’ont cessé de se tromper et d’abuser le peuple continuent de tenir le haut du pavé, de pérorer, prodiguer leurs conseils, recommandations, avertissements en tout genre et sans vergogne, faisant sournoisement l’impasse sur leurs propres responsabilités dans la situation actuelle »
Je partage totalement votre point de vue, mais pourquoi ne pas identifier par son nom le principal fauteur de troubles actuel ? Après s’être emparé de l’Élysée en 2007 grâce à une ruse – ressembler à l’adversaire que l’on combat -, Sarkozy avait promis de réduire le FN à néant, mais n’a toujours conçu l’union des droites que par la domination sans partage de son parti, alors encore un peu gaulliste.
Marine Le Pen a plus que bien résisté à la manœuvre, mais elle aussi a commis l’erreur de ne pas accepter l’aiguillon Zemmour. Sans ce réflexe familial, la droite aurait été, avant la présidentielle de 2022, à deux doigts du pouvoir, LR ayant le choix entre disparaître dans la Macronie, déjà mal en point, ou se soumettre avec les honneurs.
Aujourd’hui, sans le moindre mandat, l’ex-Président, ridiculisé par les progrès électoraux du RN, participe allégrement aux magouilles du Château pour conserver quelques lambeaux d’autorité. Son intervention publique contre la décision de Wauquiez de ne pas jouer les supplétifs d’un régime aux abois est à mes yeux le coup de poignard d’un spadassin rancunier, qui n’a toujours pas digéré son élimination au premier tour des primaires de 2017.
Qu’on l’enferme au cap Nègre !
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@ Aliocha | 02 septembre 2024 à 08:13
Bref, toutes vos fioritures inutiles à la poubelle, on s’aperçoit que vous mettez sur le même plan le choix consensuel du sigle d’une paire de baskets (Nike ou Adidas ?) et celui, grave, de la filière universitaire que va poursuivre celui qui va la porter…
Quant au goût du « compromis » du Parlement européen, on va l’évaluer d’ici peu avec l’examen de passage des membres pressentis de la nouvelle Commission européenne devant lui. L’équilibre consistera à accepter un même nombre d’européistes radicaux et d’européistes forcenés.
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@ Achille | 02 septembre 2024 à 09:42
« Patrick Cohen qui est toujours très bien informé… »
Sur quels éléments concrets et vérifiés vous appuyez-vous pour débiter cette sornette à tout bout de champ ?
« Ces deux personnalités [Bertrand et Cazeneuve, reçus à l’Élysée] auraient un poste important dans le nouveau gouvernement… »
Insinueriez-vous que le Président se mêle de ce qui ne le regarde pas, à savoir la composition du nouveau gouvernement ? Que je sache, la Constitution ne lui accorde que la tâche de les nommer, pas de les choisir…
« Si je pouvais susurrer une suggestion au Président, je lui proposerais bien Julien Denormandie. »
Vous n’avez pas écouté Gabriel Attal le soir même de la défaite. Il avait alors indiqué clairement que le prochain Premier ministre ne pouvait pas être membre du « bloc central »…
Allez, rien que pour vous, je vais me laisser aller au petit jeu des pronostics. Thierry Breton… Il coche à peu près toutes les cases et il n’est pas trop tard pour le remplacer au sein de la nouvelle Commission européenne. 69 ans -donc pas d’ambition présidentielle -, ancien ministre de l’Économie de Chirac, carrière d’entrepreneur, pas réellement inféodé à la Macronie, fin connaisseur du numérique et de ses combines… et un carnet d’adresses bruxelloises plus long que le bras qui permettra de calmer les velléités de certains de punir la France…
Cazeneuve et Bertrand ? Le premier à l’Intérieur, le second à Bercy (il lui suffira de signer les décisions prises par Macron et Breton).
@ Achille 02/09/24 09:42
« Si je pouvais susurrer à l’oreille du résident… »
Je pense Achille que vous auriez plus de chances d’être entendu en susurrant à l’oreille d’un cheval qu’à celle du Président ! J’ai ouï dire que le Président écoutait certes beaucoup mais n’entendait par toujours pour autant et éprouvait même un malin plaisir à prendre le contrepied des suggestions qui lui étaient formulées. Sans compter que depuis quelques jours, nombreux sont ceux qui susurrent à l’oreille du Président. Même Ségolène s’y est essayée, c’est dire, prête qu’elle est à laisser tomber Hanouna !
@ Serge HIREL 14:26
Je n’ai pas nommé Nicolas Sarkozy tout simplement parce que je ne le considère pas comme particulièrement responsable de la situation actuelle, même si cela arrangerait certains de continuer à le voir jouer le rôle de bouc émissaire et de tête de turc à répétition, leur permettant d’exonérer ad vitam aeternam les vrais responsables, y compris eux-mêmes.
Le plus important reproche que l’on puisse faire à NS étant seulement de n’avoir pas mené à bien sa volonté initiale de régler le problème de l’immigration et de remettre de l’ordre en France, comme il s’y était engagé lors de son élection en 2007 (en commençant notamment par nettoyer les banlieues au Kärcher). Un président qui renie ses fondamentaux et a la main qui tremble soit en raison de l’influence néfaste de ses conseillers, soit pour complaire à une conjointe progressiste qui ne partage pas ses idées, c’était rédhibitoire et cela explique son échec en 2012.
Par charité, je ferai l’impasse sur le mandat de Hollande, sa normalitude et ses aventures sexuelles aux couleurs de vaudeville rocambolesque, pour en arriver à l’élection par défaut de Macron à la suite d’une conspiration de la Justice et de la haute finance habilement orchestrée pas les médias aux ordres et visant à dézinguer Fillon de toute urgence et sans scrupule, alors qu’il bénéficiait de toutes les faveurs et de la confiance du peuple pour l’emporter.
Au fait, quelle était la question et quels seraient, selon vous, les vrais responsables de la situation actuelle sinon tous ceux qui ont gobé comme vérité d’Évangile, dès 2012, une succession de mensonges, de diffamation, de procès en sorcellerie concernant Sarkozy, de corruption au sujet de Fillon etc. visant à dézinguer celui que le peuple s’apprêtait à choisir et qui menaçait manifestement (en raison de certaines réformes annoncées) la sécurité et le confort d’une multitude de petits ronds-de-cuir et magouilleurs de la fonction publique ?
Nous sommes dans une situation inédite : il n’y a pas de majorité. Tous les commentateurs, politologues, sociologues s’accordent à dire que nous devrions apprendre à faire des compromis, comme cela se passe dans les pays voisins.
Dès lors, pourquoi s’étonner que cette recherche prenne du temps ? Y compris pour le Président, qui semble découvrir les conséquences de son initiative incongrue. Il vaut mieux attendre un peu plutôt que se lancer dans un cycle « nomination-motion de censure », réclamé à grand renfort d’imprécations par certains braillards.
@ Serge HIREL | 02 septembre 2024 à 14:26
« Sur quels éléments concrets et vérifiés vous appuyez-vous pour débiter cette sornette à tout bout de champ ? »
Détrompez-vous, Patrick Cohen a toujours des analyses très élaborées. La preuve en est qu’aujourd’hui nous ne savons toujours pas qui sera le Premier ministre. Ce qu’il avait annoncé.
« Cazeneuve et Bertrand ? Le premier à l’Intérieur, le second à Bercy (il lui suffira de signer les décisions prises par Macron et Breton). »
C’est plutôt un bon choix, d’autant que Bernard Cazeneuve a déjà occupé le poste et qu’il connait « la maison ».
Xavier Bertrand a la réputation d’être un bon gestionnaire, alors Bercy lui siérait bien.
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@ Michel Deluré | 02 septembre 2024 à 16:17
« Même Ségolène s’y est essayée, c’est dire, prête qu’elle est à laisser tomber Hanouna ! »
En choisissant Ségolène Royal, le Président gagnerait du temps car elle déjà composé son gouvernement et il n’est pas si farfelu que ça. 😊
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@ Giuseppe | 02 septembre 2024 à 14:20
Emmanuel Macron est plus que jamais le « maître des horloges ». Il nommera le futur Premier ministre quand il l’aura décidé.
Depuis une semaine les médias nous baladent avec des tas de noms, mais je ne serais pas étonné que son choix porte sur quelqu’un que personne n’attendait.
Un peu comme Giscard quand il a choisi Raymond Barre à la grande surprise de la presse de l’époque.
Il y a du Giscard chez Macron !
Bullshiteur un jour, bullshiteur toujours. Laurent Wauquiez est ce distillateur de denrées verbales « made in China » ou au coin du mensonge. Éric Ciotti a prétendu se faire élire président des Républicains pour soutenir le bullshiteur, dont on ne sait par quel hasard la droite le considérait comme le nouveau meilleur d’entre eux. Éric Ciotti s’en mord les doigts. Quant à Jacques Barrot, il doit se retourner dans sa tombe. On a certainement les dirigeants qu’on mérite en régime de pouvoir personnel. Eh bien si la droite en est à plébisciter Laurent Wauquiez, elle est tombée bien bas, encore plus bas que le macronisme, c’est tout dire.
@ sylvain | 02 septembre 2024 à 08:43
On s’en doutait, un spécialiste de la piquette, et à part le vinaigre ?
@ Serge HIREL
Les députés européens français votent les lois avec Renew, de 74 % pour le PS jusqu’à 81 % pour les LR.
Je vous laisse à votre boutique de chaussures en faillite, puisque pour vous la réconciliation est fioriture.
@ Giuseppe | 02 septembre 2024 à 10:09
Ahaha ! Vous êtes très caustique !
J’ai doublement mal aux côtes et au bassin à cause de vous. Avant-hier j’ai participé à une descente d’estive plus haut que le port de Castet (pas la ministre) jusqu’à Sainte-Colome en passant par Louvie-Juzon. 14 km par des chemins pierreux avec des ânes (j’ai pas dit Beaudet) qui voulaient aller plus vite que la musique. Je suis cassé.
En attendant que cela aille mieux je vais éviter de lire vos commentaires. 🙂
Vous avez tous des goûts épouvantables concernant le choix du Premier ministre.
Faut évoluer et arrêter de ressortir des vieilles breloques qui ont fait la preuve de leur incompétence dans les différents pouvoirs pendant des décennies.
Il nous faut un vrai, un pur, un dur, un woke progressiste racialiste indigéniste LGBT queer trans homo de couleur islamogauchiste, ou bien un gigolo ou une gigolette avec cougar, ou un jeunot avec un ou une mari(e) tout comme l’actuel démissionnaire qui s’en est vanté devant les caméras du monde entier qui nous envie… ou pas.
Et si en plus il se présente sur une moto en roue arrière dans les couloirs de l’Assemblée, quel pied !
Bardella est aux abonnés absents pour cause de crise de rire interminable, il sait qu’il sera le futur président du pays, à quoi bon aboyer comme des clébards aux pieds du grand Macronéron comme tous ces cinglés macroniens droite mollasse collabo et la lie de la fange des rebuts de la société NUPES NFP LFI-Hamas, patience et longueur de temps etc. etc.
Le litre de gas-oil est tombé à 1,60 €. Je propose de gigantesques défilés de gilets violets à travers toute la France. Ils érigeront, sur les ronds-points, des statues de Macron auxquelles ils baiseront les pieds. C’est la moindre des choses du point de vue de la justice sociale.
Du coup, on va aussi pouvoir redoubler les livraisons d’armes à l’Ukraine pour buter la g… aux Russes.
Nous sommes encore dans l’attente d’un nouveau Premier ministre.
Emmanuel Macron, tombé en panne depuis sa dissolution, est aux abois. Après avoir consulté les personnalités de l’ancien monde, le chef de l’État n’a toujours pas trouvé sa marionnette de Premier ministre.
Mais qui pour sauver le macronisme du nouveau monde tant vanté en 2017 ?
Changement de cap et retour pour l’ancien monde sept ans après:
Bernard Cazeneuve 61 ans
Thierry Beaudet 62 ans
Gérard Larcher 75 ans
François Hollande 70 ans
Xavier Bertrand 59 ans
Olivier Faure 56 ans
Nicolas Sarkozy 69 ans
Michel Barnier 73 ans
François Bayrou 73 ans
Lucie Castets 37 ans
Aurore Bergé 38 ans
Jean-Louis Borloo 73 ans (évoqué, reste en attente pour le prochain défilé ?)
Encore à consulter ?
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En supplément (pour mémoire)
Voici ce qu’il avait dit en 2018 lors de sa visite en Algérie : « La colonisation est un crime contre l’humanité ». Aujourd’hui c’est la France et l’Europe qui sont colonisées par l’Islam:
Déclaration par Emmanuel Macron sur l’immigration :
« Contrairement à ce que certains disent, nous ne sommes pas aujourd’hui confrontés à une vague d’immigration. (Il ne sait plus compter ?) Le sujet de l’immigration ne devrait donc pas inquiéter la population française. Nous ne devons pas mentir à nos concitoyens : l’immigration n’est pas quelque chose dont nous pourrions nous départir. De surcroît, l’immigration se révèle une chance d’un point économique, culturel, social (il n’a rien compris !). Dans toutes les théories de la croissance, elle fait partie des déterminants positifs. Mais à condition de savoir la prendre en charge. Quand on sait les intégrer, les former, les femmes et les hommes renouvellent notre société, lui donnent une impulsion nouvelle, des élans d’inventivité, d’innovation. »
Visiblement, EM a un bandeau sur les yeux et refuse de voir qu’ils n’ont pas envie de s’intégrer à notre mode de vie. Et c’est pour cela qu’il les a tous parqués hors de Paris pour les rendre invisibles pendant les JO ?
Paroles d’Yvan Perrin, en réponse à Emmanuel Macron :
« Nous avons étudié le Coran et les grands textes islamiques et la manière dont ils sont appliqués aujourd’hui par la majorité des musulmans. Ils nous ont montré ce qui nous attendait si l’on demeurait passif. Pour cela, nous avons fondé notre argumentaire en présentant tous les problèmes rencontrés par nos voisins européens. L’islam et les musulmans les plus actifs y multiplient leurs revendications en contradiction avec notre identité, nos traditions, notre histoire et notre culture ».
Paroles de Nicolas Sarkozy:
« À l’immigration subie, je préfère l’immigration choisie » (il a raison).
Cette immigration massive et illégale concerne les pays et leur religion islamique qui refusent notre mode de vie occidental mais exigent notre guichet social très généreux et des logements qui sont financés en grande partie avec notre argent.
Avec tous ces politologues en chambre, experts et analystes mondialement reconnus, il faudrait faire repasser toutes les âneries qui se racontent. À force de proposer des noms ils ont peut-être une chance de tomber sur le bon Premier ministre et celui-là bien fiérot dira partout « Je savais ! ».
Avec les militaires c’est pareil, la frontière en Ukraine est très longue pourtant, plus de 1000 km avec la Russie, mais à force d’envisager toutes les supputations possibles de passage des soldats de Winston Volodymyr, il ne reste même plus le chas d’une aiguille à explorer.
Et Darius Majordome d’opérations spéciales de plateau TV, satisfait de recruter « les meilleurs zexperts » mondiaux que la Terre porte, les félicite de leur vision et perspicacité.
Darius, ce mot a une certaine consonance de film de science-fiction, lecteur de boule de cristal et faire vivre une émission qui ressasse à l’envi les mêmes chimères…
Pythie de Delphes, Tirésias, et maintenant Darius de LCI… Tout un poème.
« Monsieur le Premier ministre, vous ai-je déjà parlé de mon neveu? – Non, jamais, et je vous en suis très reconnaissant. » (Winston)
Tout donne raison à Macron, il peut donc retourner à l’envoyeur l’indigence des partis quels qu’ils soient, et mis au jour qu’un pays de cabochards est ingouvernable. Il dissoudra dans un an, et là comme Mongénéral il sera plébiscité.
La limite des coalitions dans notre pays, pas besoin d’aller plus loin, Macron en apporte la preuve.
La IVe et ses cabinets qui tombaient comme des mouches, rien n’a changé, préventivement chacun tire maintenant à vue avant, chaque formation élimine ceux qui ne conviennent pas… Et au bout du compte qui sera appelé comme sauveur ?
Non mais qui peut ou veut voir revenir ces recuits qui officient depuis des décennies, 6 % de déficit et 48 % d’impôts, l’Allemagne c’est 42 %… La faillite est là ! Où passe tout notre pognon prélevé ?
Pour consulter un cardio, vous repasserez fin octobre, les plannings seront établis et là vous pourrez candidater, l’arme au pied vous serez près du téléphone à la date indiquée, espérant qu’il y aura quelqu’un au bout du fil, sinon ce sera un mois plus tard et à recommencer.
Partout c’est la dèche, qui veut aller au front, Xavier B. ? Quelle poilade ! il a été aussi de tous ces ministères de misère. La dette est colossale, plus de 50 % est détenu par des receleurs qui vont nous vendre à la découpe. Et le Cinglé qui tue tous les jours et une Europe qui n’existe pas.
Tous ces conseillers du soir et du jour ont créé la banqueroute actuelle.
Interdire tous les investissements de confort actuels, Paris est un exemple parmi d’autres, entre 2001 et 2024, la dette est passée d’1 à 8 milliards… On peut imaginer ailleurs avec plus de 3 000 milliards et 50 MILLIARDS! tous les ans de charge. Dès que l’on entreprend le moindre mouvement dans notre pays le compteur s’emballe et s’emballera de plus en plus.
On ne construit plus d’écoles on bâtit de la dette, de la misère, des miséreux.
Il va falloir apprendre à vivre frugalement à toutes les strates du public, jamais on ne produit des économies d’échelle, par contre comme terrassiers nous sommes imbattables pour créer des gouffres financiers. 6 % cette année la valeur du trou, en 2025 on fera pareil. Qui est capable de couper le robinet à toutes ces régions, départements, ces grands ceci, ces grands cela, les métropoles, les communes, les communautés de commune… Et j’en oublie certainement autant.
On nous raconte toujours les mêmes sornettes, nous avons du patrimoine certes, essayez de bouffer du béton, demandez aux sans-dents de Pépère, nous fabriquons de la monnaie de singe avec la dette qui augmente et le niveau du caddie de la ménagère, lui, atteint la limite de la ligne de flottaison. Xavier Premier ministre ou les autres recuits ? « Virez-moi tous ces gens, ce ne sont que des pierres ! » disait le patron d’une centrale à béton.
@ Giuseppe | 03 septembre 2024 à 18:39
« [Macron] dissoudra dans un an, et là comme Mongénéral il sera plébiscité. »
Vous qui êtes raisonnable et savez qu’atteindre l’horizon est impossible, comment pouvez-vous relayer le fantasme de tout politique en perdition : se refaire ? Faut pas rêver ! Giuseppe, les miracles de ce type, ça n’existe pas et, quand, rarement, il s’en produit un, il se transforme en cauchemar. Cf Mitterrand, les jardins de l’Observatoire et les dégâts irréversibles de son passage au pouvoir…
Il faut vous faire une raison, Giuseppe, la Macronie, régime hybride entre la démocratie et l’autocratie, c’est fini. Macron est sur le fil du rasoir. Une erreur dans le choix périlleux du nouveau Premier ministre et c’est la censure immédiate. Eu égard au soin et au temps qu’il aura pris pour le sélectionner, ce camouflet lui sera adressé personnellement.
Seule issue : la démission.
Puisque la vraie question n’est pas : qui, de Duglandu ou Clarinette, sera Premier ministre, mais : quel sera le programme du futur gouvernement, voici une excellente intervention de Sarah Knafo au Parlement européen, au sujet des prix de l’électricité.
Et plus généralement, au sujet de la concurrence et de l’identité nationale.
Je note qu’elle se démarque du poutinisme imbécile qui a, hélas, longtemps marqué Reconquête, en soulignant que l’énergie nucléaire est indispensable pour se passer du gaz russe.
« Nous sommes encore dans l’attente d’un nouveau Premier ministre. Le président ne cesse de consulter mais il va devoir trancher, peut-être ce 3 septembre. » (PB)
En réalité, le seule personne incontestable pour le poste de Premier ministre, c’est Marine Le Pen.
C’est une femme politique, elle est présidente du groupe majoritaire à l’AN, donc tout à fait légitime à occuper ce poste, même si cela ne plaît pas au NFP et aux castors.
L’AfD a gagné les élections dans deux régions en Allemagne. Il faut arrêter d’exclure le RN de la vie démocratique française.
J’espère que c’était le sens du coup de fil d’Emmanuel Macron à Marine Le Pen ? J’espère qu’elle acceptera.
@ Giuseppe | 03 septembre 2024 à 18:39
« « Virez-moi tous ces gens, ce ne sont que des pierres ! » disait le patron d’une centrale à béton ».
Ce brave homme était un sage et nous devrions suivre ses conseils pour le nettoyage des inutiles voire des nuisibles qui infestent le monde politico-administratif français depuis une quarantaine d’années.
Ceci dit, ce serait bien si nous évitions de tomber dans le bétonnage tous azimuts, car cette technique n’est pas sans graves inconvénients et devrait être un sujet de préoccupation pour le prochain gouvernement :
« le vieillissement des ouvrages construits après-guerre : nombreux arrivent en fin de vie, certains en béton de première génération sont plus à risques, par exemple »
https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/292901-la-securite-des-ponts-en-six-questions
Le béton actuel a une durée de vie de 50 à 100 ans alors que le béton romain, par exemple celui de la coupole du Panthéon à Rome, a presque 2000 ans.
Et ceci sans architectes DPLG…
Ça y est ! On sait enfin qui est le vrai responsable des dettes abyssales de la France… C’est le maire… non, pas Le Maire… le maire de ma petite commune (600 habitants). Cette année, il a fait bitumer un parking de cinq places – dépense encore plus somptuaire, il a aussi fait peindre les cases – au centre du bourg, afin que les voitures des riverains n’occupent plus le trottoir. Non seulement il a dépensé l’argent public sans compter, mais il a aussi empêché l’État de percevoir les recettes des amendes pour « stationnement très gênant » (135 euros pièce…). De surcroît, il a ainsi augmenté la surface imperméable de la commune… Les écolos ne lui pardonneront pas ! Ils vont manifester… et ont demandé une subvention pour ce faire…
Plus sérieusement, comment Le Maire… oui, Bruno, le ministre démissionné qui fait ses cartons, en plein constat de l’état lamentable dans lequel lui, à Bercy, et son patron, à l’Élysée, ont mis les finances du pays, a-t-il pu, en guise de cadeau d’adieu, oser accuser les collectivités territoriales d’être la principale source du dépassement des dépenses publiques en 2024 ?
Certes, certaines méritent quelques critiques, surtout en matière d’effectifs, mais leur reprocher de trop investir est une aberration. Leurs élus, eux, sont quotidiennement au contact de la population, ont conscience de ses multiples difficultés et font de leur mieux pour pallier des insuffisances qui ne sont pas les leurs, mais celles de l’État.
Quand une intercommunalité met de l’argent sur un projet de maison de santé, c’est parce que l’État n’a pas vu venir les déserts médicaux. Quand un département se voit obliger de moins aider des associations qui assurent l’animation culturelle de ses zones rurales pour pouvoir supporter le choc financier de l’accueil des migrants mineurs non accompagnés, c’est parce que l’État régalien n’a pas su – ou voulu – éradiquer l’immigration clandestine…
Depuis sept ans, le régime macronien s’est déchargé de multiples missions qui incombaient au pouvoir central sur les collectivités territoriales sans bien souvent leur en apporter les moyens financiers. Quant à la disparition de la taxe d’habitation, il ne faut pas en oublier le revers : les élus locaux n’ont plus la main sur le montant de leur principale recette et ont perdu le peu d’indépendance financière que leur apportait la fixation annuelle de son taux, déjà très encadrée.
Reste le « millefeuille »… Cet entassement de collectivités territoriales unique au monde qui aboutit à une dilution des responsabilités, mais aussi provoque des doublons et d’inutiles partages de compétences, à l’origine de dépenses qui n’ont pas lieu d’être. Mais, que je sache, c’est bien l’État qui est à l’origine de cette situation et c’est bien l’exécutif national qui peut y mettre fin en proposant au législateur d’en supprimer une ou deux couches ? Qu’a fait Macron en ce domaine ? Rien.
Bref, comme souvent, Bruno Le Maire aurait mieux fait de se taire… D’autant plus qu’en ce qui le concerne, le rêve élyséen est bel et bien définitivement perdu. Reste l’Académie française…
@ Robert Marchenoir | 04 septembre 2024 à 12:36
Bravo Sarah Knafo, chaque fois que je l’entends, je la trouve remarquable. Claire, précise, intelligente, pugnace, constructive et maîtrisant bien ses sujets.
@ Exilé | 04 septembre 2024 à 14:21
Les critères ont changé, les ouvrages d’art en général, les ponts, viaducs, tunnels… ont les leurs, le bâti a aussi ses contraintes propres. Bon on ne va pas se lancer là-dedans, on y passerait des nuits entières.
https://www.irbnet.de/daten/iconda/CIB_DC24712.pdf
Pour les déficits, un ancien conseiller de ce groupe débutait sa lettre aux agences avec ces mots : « Nous sommes des épiciers… ».
Le pays est un panier percé, perclus de dette, bon courage à celui qui va monter au front.
Sans pognon et on le voit bien avec Winston Volodymyr, il faut se prostituer ou mendier et ce dernier s’en rend bien compte. Il en a assumé le rôle mais il pensait « l’intendance suivra » comme disait Mongénéral.
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@ Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 10:47
Il n’a pas à se refaire, Macron, il a juste à terminer le peu de route qu’il lui reste. Et finalement tout lui donne raison, il joue au bilboquet puisque c’est ingouvernable, un an passera de plus, et la pente douce qui le portera jusqu’à sa sortie.
C’est trop long deux mandats, Mitterrand a fini épuisé, Chirac sur les rotules et Macron en joueur de dames, Castets à la niche et les autres au chenil.
Sur le damier il est tout seul et il semble le vivre plutôt pas mal. Il n’y a que les médias pour nous faire croire que Gégé et les autres avaient leur chance.
@ Serge HIREL | 04 septembre 2024 à 21:02
« Quand une intercommunalité met de l’argent sur un projet de maison de santé, c’est parce que l’État n’a pas vu venir les déserts médicaux. Quand un département se voit obliger de moins aider des associations qui assurent l’animation culturelle de ses zones rurales pour pouvoir supporter le choc financier de l’accueil des migrants mineurs non accompagnés, c’est parce que l’État régalien n’a pas su – ou voulu – éradiquer l’immigration clandestine… »
Quand une municipalité voit soudain son budget « agents municipaux » exploser, c’est souvent parce que l’État a soudain eu la lubie d’augmenter cette catégorie d’agents sans l’avoir consultée, ce qui au passage empêche la municipalité en question de bien rémunérer ses bons employés et moins ceux qui par exemple pratiquent le « fini-parti » dans le ramassage des ordures ménagères de façon fantaisiste…
Qui peut penser une seconde qu’il aurait quitté son royaume, avez-vous été à Cannes ? Il a été appelé, on est poli dans son milieu, on répond aux invitations, et puis cela ne peut que le valoriser, pressenti pour sauver la France, en lui refusant intelligemment le poste il se pose au moins à sa hauteur… À Cannes pas de mendiants, juste du beau monde que le monde entier veut visiter.
Un havre de paix prestigieux et tout ce qui va avec, pas les mêmes raisons que Gégé mais chacun a son palais des mille et une nuits. Les traîne-patins, trop peu pour eux.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/info-ouest-france-pressenti-pour-%C3%AAtre-premier-ministre-david-lisnard-temp%C3%A8re/ar-AA1pZkCR?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=defe8cf46f4a4ecba6148d4a85cc23de&ei=9
@ Lucile | 04 septembre 2024 à 21:10
Sarah Knafo a sans doute beaucoup de qualités, de talent et d’ambition. Mais n’est pas Marie-France Garaud qui veut. Le principal défaut de SK étant d’avoir voulu faire du réchauffé en s’inspirant du parcours d’une authentique grande dame, une walkyrie qui n’avait pas son pareil pour s’imposer auprès des hommes de pouvoir tout en les manipulant habilement.
À l’évidence, cinquante ans plus tard ça ne pouvait pas marcher, à plus forte raison avec l’homme totalement dépourvu de charisme que SK avait choisi de manager. Sans compter la situation de la France, tant nationale qu’internationale, qui avait totalement changé en un demi-siècle.
@ Axelle D | 04 septembre 2024 à 22:52
« N’est pas Marie-France Garaud qui veut. Le principal défaut de Sarah Knafo étant d’avoir voulu faire du réchauffé en s’inspirant du parcours d’une authentique grande dame, une walkyrie qui n’avait pas son pareil pour s’imposer auprès des hommes de pouvoir tout en les manipulant habilement. »
Oui, on avait bien compris les fantasmes qui vous meuvent sur ce blog et dans la vie, mais il est pittoresque que vous les confirmiez.
Une walkyrie… manipuler les gens… des hommes de pouvoir, de préférence… heureusement que vous vous prétendez offensée lorsqu’on vous accuse de proximités fascistes, communistes et wokistes !
Sur le plan de la discussion démocratique, vous confirmez la nocivité de votre vision du monde, la vision gaulliste : Marie-France Garaud était une authentique grande dame, de Gaulle était un authentique grand homme, on n’en trouve plus des pareils, par conséquent Sarah Knafo ne saurait faire que du « réchauffé ».
Vous n’êtes pas çavapétiste, vous êtes ça-a-déjà-pété-iste, épi iapu rien à faire.
Avec ça, zéro commentaire sur la déclaration elle-même de Sarah Knafo, qui est pourtant une prise de position politique claire et précise.
Renifler sans cesse la puanteur qui se dégage du cadavre de De Gaulle, ce n’est jamais qu’une autre façon de refuser l’action sur le temps présent. Le gaullisme est une glorification de l’impuissance au profit du rêve.
Et puis je note qu’il n’y a pas plus mesquin et hargneux envers une femme qu’une autre femme. D’autant que Sarah Knafo n’est pas déplaisante à regarder, contrairement à la très hommasse Marie-France Garaud…
Au suivant ! Barnier… À ce rythme, il va finir par m’appeler… Je ne sais pas combien d’années il lui a fallu pour le Brexit, tu parles d’une affaire ! Cela aurait dû se régler en quelques semaines, demandez aux Anglais.
On a toujours gardé cet esprit de la personne indispensable, et qui a « de l’expérience », c’est de la foutaise ! Demandez aux créateurs d’entreprises les plus puissants, de X à Facebook, etc. Il faut de la fraîcheur pas de l’expérience.
@ Axelle D | 04 septembre 2024 à 22:52
Vous me paraissez régler son compte un peu vite à la jeune et prometteuse Sarah Knafo, qui, à mon avis, ne cherche pas spécialement à être la reproduction de quiconque. C’est vous qui opérez le rapprochement. Ce n’est pas une imitatrice, ni une star, il me semble même que le naturel est une caractéristique évidente de son comportement.
Marie-France Garaud était une femme de valeur, paix à son âme, mais elle appartenait à un temps où la France était encore une puissance mondiale. Pas encore ruinée, pas encore ingouvernable, n’ayant pas le zéro ou presque comme objectif de croissance, à cette époque bénie où l’État s’engageait à faire respecter le passage aux frontières et l’interdiction du meurtre plutôt qu’à tenter de soumettre le climat à ses désirs. Mais où notre pays commençait malgré tout à montrer les signes de faiblesse qui l’ont peu à peu miné sous l’éclat d’une bonne santé satisfaite d’elle-même.
Sarah Knafo en plus de plaider pour une immigration contrôlée inclut une dimension économique éclairée dans sa vision politique ; elle ne cesse de réclamer un amoindrissement du carcan de l’État dans ce domaine. Tout le contraire du « réchauffé », en somme. Où avez-vous entendu pareil discours dans la classe politique française, en gros depuis une cinquantaine d’années ?
Michel Barnier n’a rien d’enthousiasmant mais bon, sa nomination a au moins un avantage : la péronnelle arrogante et nulle en arithmétique va pouvoir retourner à un anonymat bien mérité !
Macron est excellent, vous en voulez du Premier ministre? Eh bien je vais vous en donner avec Barnier. Lors du premier tour de la primaire LR, qui s’est tenu le 2 décembre 2021, Michel Barnier a été éliminé, terminant en troisième position avec 23,93 % des voix, derrière Éric Ciotti et Valérie Pécresse.
Vous voyez le tableau !? Un type balayé du trottoir par une Grande Bourgeoise incapable de faire 5 % pour passer à la caisse. Et s’il se noie dans un verre d’eau comme il a passé autant de temps que pour le Brexit on n’a pas fini de rire. Surtout que tous les compétiteurs sont impatients de faire appliquer leur programme, et seulement leur programme.
D’une souris tout cela va accoucher, et plus que jamais rien ne se fera, au moins Grand Dadais aura économisé 10 milliards sans rien faire sur le budget.
Tous les jours sera un moment de poilade, il n’a pas un rond le Brexiteur, et habitué à une gamelle somptueuse européenne, il va devoir gérer un trou abyssal et des demandes stratosphériques. Parfait pour les médias, enfin ils ont du grain à moudre jusqu’à la prochaine dissolution. Au prochain épisode des Pieds Nickelés, 6 % de dette de plus cette année et autant l’année prochaine, et Barnier le Vieux qui va devoir mettre la main à la poche dans un pantalon qui a les poches cousues. On vit une époque formidable, du Reiser à tous les niveaux.
Barnier c’est moins pire que Lucie Castets ou Xavier Bertrand, l’antifa des Hauts-de-France ou que Bayrou le fourbe béarnais.
Mais voilà, que va-t-il pouvoir faire dans le panier d’étrilles actuel ?
Il a une expérience ministérielle non nulle : il a laissé le principe de précaution, la loi Barnier (février 1995) contenant la participation du public aux grands projets et le fonds de prévention des risques naturels majeurs jamais remis en question.
Commissaire européen à deux reprises, il est chargé du Brexit, sujet hautement piégeux dont il se sort plutôt bien face à Boris Johnson.
Tempérament de teigneux savoyard qui n’a rien à perdre…
Ainsi, il va rassurer la PM bis de Bruxelles, Ursula von der Leyen, qui voit arriver au pouvoir un ancien collègue !
Macron, de son côté va pouvoir continuer son oeuvre européiste…
Va-t-il nommer dans son gouvernement des personnalités de tous les bords ou presque ?
Combien de temps cela va-t-il durer ?
Jusqu’en juin 2025 au mieux?
@ Lucile | 05 septembre 2024 à 12:36
Vous devriez lire les journaux. C’est écrit partout que Sarah Knafo (selon ses propres confidences) avait pris pour modèle Marie-France Garaud…
@ caroff | 05 septembre 2024 à 14:33
« Il va rassurer la PM bis de Bruxelles, Ursula von der Leyen »
C’était le plus urgent. On lui souhaite bonne chance.
Barnier étant l’inventeur du chatterton, ça promet.
Il m’avait déçu lors de la primaire de droite.
Celle-ci a finalement été un bon laboratoire pour Macron.
Attendons pour voir.
De la part de Macron on aurait pu s’attendre à pire.
Il a quand même pris beaucoup de politiques et les Français pour des imbéciles.
Quel contraste saisissant ! Un vieux à côté d’un fringuant jeune, un phrasé d’ancien monde pour un monde accéléré… Qu’est-ce qu’il faisait vieux et ancien monde Barnier, il ne lui manquait plus que le haut-de-forme et la moustache IIIe République.
Au moins je mise un petit billet sur un poste, il en rêve, il est chaud-bouillant, depuis le temps qu’il attendait son bâton de maréchal, il va l’avoir Éric Ciotti, ce soir il boit du petit lait.
Le régalien de la sécurité et de l’immigration va plaire à tous, le boulot va être à la hauteur des espérances, d’autres en profiteront, pour le reste la paye des fonctionnaires ne bougera pas, il faut emprunter chaque année pour leur retraite 50 milliards.
Personne ne parlera argent, ça tombe bien, les caisses sont vides.
Le Majordome Darius s’est empressé de recevoir un jeune aussi… Raffarin le Chinois qui a fait partie de tous ceux qui ont vidé les caisses et qui vient nous raconter des sornettes. Comment ces types osent-ils encore donner des leçons, ils ont pourri le pays, ils sont laminés dans les urnes, et on nous les affiche encore à l’écran. Tout ce que ne veulent plus les électeurs. Tout ce qu’ils détestent.
Si le pays a autant de dette, plus de 3000 MILLIARDS! il y était aussi le Chinois, sait-il situer Canton… Je lui poserais bien la question. Barnier et ses 40 députés pour sauver le pays.
Dans le désordre, Attal, Bardella, E. Philippe, Aubry, Darmanin etc. partout dans les trois blocs, que des jeunes pour un monde qui aspire à changer, et voilà qu’on nous refourgue de la verroterie et des casseroles cabossées de cuisines d’une autre époque.
Bon, nous voilà tranquilles un temps mais tous les jours les couverts vont être remis par les médias pour savoir qui sera de cette équipe pour gérer la misère. Gégé est bien silencieux, tapi dans les fourrés il est à l’arrêt, il n’a qu’une crainte sans doute, être privé de dessert, il attendra de voir venir, au fond lui ne risque pas grand-chose, monsieur est déjà servi.
Eh bien voilà, après maintes consultations tout azimut, de simulations à partir de sondages de popularité, de modélisations savantes avec l’assistance sans doute de l’intelligence artificielle, nous l’avons enfin notre nouveau Premier ministre.
Les pauvres médias étaient dans une exaltation qui faisait peine à voir, nous sortant des noms parfois totalement inconnus (*), même le nom de Ségolène Royal a été évoqué, c’est tout dire !
Pendant longtemps tout s’est joué entre Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand et puis soudain, venu de nulle part c’est Michel Barnier qui rafle la mise, lui qui avait fini quatrième à la primaire LR de 2021 et qui aujourd’hui connaît sa revanche.
Finalement Nicolas Sarkozy a été entendu, c’est un Premier ministre de droite qui a été retenu.
Belle prestance, beau cursus et donc bonne expérience, plutôt consensuel, avec le bon sens des Savoyards. (Comme dit la chanson « va doucement Killy, c’est tout bon ! »)
Saura-t-il apaiser la rage de la gauche qui hurle qu’on lui a volé son élection et en appelle à la rue ? Franchement ça va être difficile. Nous pourrons déjà voir ce qu’il en est demain, avec le succès (ou pas) de la grande manifestation annoncée par J-L Mélenchon.
(*) qui connaît Thierry Beaudet le président du CESE qui est apparu l’espace de quelques jours ?
@ Giuseppe | 05 septembre 2024 à 21:39
Je ne sais si Barnier fait vieux, je dirai plutôt qu’il fait son âge si l’on ne s’arrête qu’à son visage. Sinon ce grand sportif qui pratique plusieurs fois par semaine vélo et natation, sans compter qu’il est resté un excellent skieur, a plutôt belle prestance à en juger par sa démarche et sa façon de descendre les escaliers. Ce qui devrait vous plaire vous qui ne semblez pas supporter les enrobés qui se laissent aller et ne pensent qu’à se goinfrer !
Par ailleurs, Barnier est un Savoyard qui a le cuir solide et peut réserver quelques surprises (et déconvenues) à celui qui se prenait jusqu’ici pour le premier de cordée !
@ Axelle D | 06 septembre 2024 à 11:11
C’est l’image qu’il renvoie à côté du jeune pétillant Gabriel Attal, c’en était criard, c’est surtout qu’il fait vieux monde, dans un environnement accéléré.
Si lui qui a fait partie de pas mal de gouvernements apporte la résurrection du pays, alors là je vous fais le pèlerinage à pied qui se pratiquait à l’époque lors de l’obtention du bac (je reconnais que je ne l’avais pas fait et que je devais être une exception).
Les miracles c’est à Lourdes. Tous ces recuits n’ont fait que cela dans notre pays, de la politique à vie et on voit où ils nous ont tous menés.
Il a annoncé des propositions fortes, mais on a tellement entendu ce type de discours que ce temps est fini, révolu, terminé.
La dette ne va pas disparaître par enchantement ! 50 milliards pour rembourser la charge (j’arrondis), et 50 milliards pour payer les pensions de retraite des fonctionnaires, tout cela TOUS LES ANS !
Je ne vais pas vous faire toute la liste, mais quand on doit plus de 3000 milliards ce n’est pas arrivé par l’opération du Saint-Esprit comme disait ma grand mère.
Bon je vais aller faire ma partie de manivelles habituelle, si je veux au moins me mettre au niveau de ce grand sportif qui va nous sauver.
Copé qui a raté son destin national a livré de saines paroles : « De l’ordre dans la rue, de l’ordre dans les comptes et de l’ordre dans l’immigration »… Enfin c’est un résumé fidèle me semble-t-il… Le tweet exact :
https://x.com/jf_cope/status/1810233039693156782
Bon je vous souhaite un belle journée, et un beau miracle en faisant une prière en vous tournant vers Lourdes. Je suis sérieux.
Depuis sa troisième défaite, le 7 juillet, Macron s’adonnait au poker menteur. Cette fois, il joue simplement au poker, mais c’est son dernier coup. Il est vrai qu’il met sur la table une carte qui, dans trois semaines, l’aura sauvé… ou l’obligera à la quitter.
Les faits, quand ils sont dévoilés, sont têtus. On sait maintenant qu’il avait caché la carte Barnier dans sa manche droite depuis la mi-juillet. On ignore si c’est le « Président-bis » Kohler qui a pensé à elle ou si c’est le « Savoyard », habitué à présenter sa candidature aux postes les plus prestigieux, qui s’est proposé. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que, contacté ou solliciteur, celui-ci n’en a pas parlé à ses « amis » LR (qui ne le sont pas tous…).
J’avais estimé, voici peu, dans un commentaire adressé à Achille – 02 septembre 2024 à 14:26 – que Thierry Breton paraissait le meilleur locataire possible de Matignon. Les deux CV comprennent de nombreux points communs, y compris, très probablement, les rapports des deux hommes avec la franc-maçonnerie, encore puissante dans notre République.
Politiquement, ils sont proches : mêmes convictions de centre droit, mêmes odes énamourées à l’Europe avec toutefois une fibre patriotique restée plus puissante chez Barnier, mêmes profils de technocrates rompus aux négociations entre eux…
Deux seules vraies différences : Barnier, dans sa jeunesse, a été élu local et semble s’en souvenir. Et il est encarté LR, devenu, depuis le second tour des législatives, la seule bouée de sauvetage proche du naufragé de l’Élysée.
S’étant mis lui-même dans le pétrin – et avec lui, la France -, Macron a très vite compris que Barnier était la seule poignée de celle-ci qu’il pouvait agripper… mais qu’il fallait qu’il le fasse en douce, à l’insu des médias bien sûr, de la gauche naturellement, mais aussi des amis de son potentiel sauveur, de ses soutiens personnels, y compris les plus proches – Attal, comme pour la dissolution, ne savait rien – et même de ses conseillers.
Chapeau l’artiste ! Il a berné tout le monde. Pour l’heure, ceux qui l’ont aidé à réussir cette duperie en lançant ses écrans de fumée sur des rédactions surexcitées applaudissent poliment. Mais il se pourrait bien que d’ici peu, comme cela a été le cas dès le 9 juin au soir, avec son « petit frère » de Matignon, en réalité vexés d’avoir été utilisés sans vergogne quelques-uns lui savonnent la planche.
Se croyant toujours maître des horloges, le Président a arrêté les aiguilles aussi longtemps qu’il a pu, au-delà du raisonnable, avant de dévoiler sa carte secrète. Ce sont probablement deux événements survenus le week-end dernier qui l’ont décidé à la démasquer : d’abord, le sondage Ipsos indiquant que 51 % des Français désiraient qu’il démissionne, puis, dans la foulée, la candidature officielle d’Édouard Philippe à la présidence de la République, y compris, a ajouté l’ancien Premier ministre, si cette élection intervenait prématurément. C’en était trop. Cette fois, sa situation devenait désespérée… Il a abattu son jeu.
Alea jacta est…
Rien n’est gagné parce qu’à force de multiplier les fausses pistes, il a désamorcé lui-même le piège – le « front républicain » – qu’il avait imaginé et construit contre le RN entre les deux tours des législatives. Pas futé futé, le castor, qui a compris trop tard, au soir du fiasco du second tour, qu’un autre plus rusé que lui détournait le fleuve à son profit et allait tenter de le noyer.
Et le voici, près de deux mois plus tard, espérant que Barnier, débarrassé de la naphtaline, le sorte de l’eau et le rétablisse sur le trône.
Rien n’est sûr. Aujourd’hui, le RN, à nouveau dans le jeu, assiège Matignon et attend patiemment que le nouveau locataire sorte de son discours lénifiant de la passation de pouvoir et annonce ses objectifs réels. Sera-t-il, dans un registre plus apaisé, le sosie du Président, dont il partage beaucoup de choix politiques (la souveraineté européenne, l’économie libérale, le regard sur l’international…) ? Ou se souviendra-t-il du programme de droite qu’il avait développé lors des primaires LR de 2021, notamment en matière de lutte contre l’immigration, un programme incompatible avec celui de la Macronie ? Le nom de son directeur de cabinet et la composition du gouvernement seront les premiers indices…
Marine Le Pen a déjà acheté la corde pour le pendre mais elle s’est contentée de la montrer. Dans le premier cas, elle n’hésitera pas à l’utiliser. Dans l’autre, elle continuera à la brandir de temps à autre, afin qu’il se montre docile.
Bref, Macron a réussi l’exploit de transmettre les horloges dont il refuse de se séparer à l’adversaire dont l’anéantissement, en 2017, était son principal objectif. Sûr, il va laisser une trace dans l’histoire… mais peut-être pas celle qu’il souhaitait… et souhaite encore, contre toute évidence.
P.-S. : avez-vous remarqué que, lors de la passation de pouvoir, ni l’ancien locataire de Matignon, ni le nouveau n’ont prononcé le nom du président de la République ? Il est vrai qu’utiliser « Macron » comme mot de passe, c’est le bug assuré !
Encore une de plus ! Et ça a gouverné, élue une vie entière, nous sommes fous de voter pour ces gens, et l’honneur ? et l’exemplarité ?
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/l-ex-ministre-mich%C3%A8le-alliot-marie-condamn%C3%A9e-%C3%A0-six-mois-de-prison-avec-sursis-pour-prise-ill%C3%A9gale-d-int%C3%A9r%C3%AAts/ar-AA1q74MY
Soupçons de détournement de fonds européens : Marine Le Pen et le RN seront jugés à partir de septembre
https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/soupcons-de-detournement-de-fonds-europeens-marine-le-pen-et-le-rn-seront-juges-a-partir-du-30-septembre-2085523
Et de continuer à nous la raconter, innocents ils sont, blancs comme la neige. Les citoyens ne supportent plus ces or… qui trichent, détournent, c’est quand même notre pognon et l’hôpital est en miettes parce qu’il n’a plus un rouble. À vomir.
@ Giuseppe | 05 septembre 2024 à 21:39 (suite)
À propos de contraste saisissant, je vous renvoie à la perception de cet échange entre le jeune et l’ancien, tel que ressenti, lors de la passation de pouvoir de Premier ministre, par un observateur qui a une longue expérience de la chose publique :
« La passation de pouvoir à Matignon a donné lieu à une scène étonnante de ringardisation du « nouveau monde » (macroniste) par l’ancien. Il a suffi de quelques mots bien choisis par le nouveau Premier ministre, « humilité, vérité, respect, action », pour expédier dans les limbes d’un cauchemar révolu le discours interminable, poussiéreux, pompeux, arrogant, autosatisfait, déconnecté et narcissique – macronien – odieux pour tout dire, de Gabriel Attal. Entendre ce dernier traité (poliment) de donneur de leçons (comme une baffe à un petit coq), avait quelque chose de jubilatoire… » (Maxime Tandonnet)
En vertu de quoi le ringardisme n’a aucun rapport avec l’âge. Et c’est une ancienne qui vous le dit !
La corde de Serge Hirel pour pendre le pays est de couleur rouge-brune, Mme Le Pen ne pourra l’utiliser qu’en votant la censure avec les sectaires soumis à LFI.
Reste le compromis pour ceux qui aiment la France.
@ Aliocha | 07 septembre 2024 à 08:56
Vous n’avez pas bien suivi l’actualité. Le 7 juillet au soir, LFI s’est procuré un nœud coulant (rouge, rose et vert) et a annoncé qu’il le passerait autour du cou de quiconque oserait tenter de s’emparer de Matignon, qui dans sa conception chaviste de la démocratie, revient de droit à Lucie Castets, tout comme l’Élysée ne peut être occupé, au plus vite, que par Mélenchon.
Marine Le Pen, quant à elle, exhibe une corde – vous la voyez brune, elle est tricolore – et prévient qu’elle ne l’utilisera que si l’action du nouveau chef du gouvernement lui paraît contraire aux fondamentaux de son parti, notamment en matière de lutte contre l’immigration.
On remarquera que sur ce dernier dossier, LFI et RN sont diamétralement opposés, l’un applaudissant à chaque violation de notre frontière, l’autre dénonçant le laxisme de ses gardiens. Si, par égarement improbable, Barnier oubliait sa promesse de « maîtriser l’immigration », il ne fait aucun doute que le RN lui passerait sa corde au cou et serrerait, tandis que LFI se réjouirait de ce pas vers son programme.
En fait, si cela se produisait, les « Insoumis » seraient dans une situation délicate. Un vrai dilemme. Pour être cohérents avec leurs convictions – je sais, ce n’est pas leur première qualité -, devraient-ils desserrer leur étreinte déjà en place et sauver ainsi le gouvernement, ou, toujours furieux de l’éviction de leur candidate à Matignon, cette fois de concert avec le RN, continuer à le priver d’air et l’asphyxier jusqu’à ce que mort s’en suive… alors qu’il conduit la politique qu’il préconise ?
C’est oui ou c’est non. Il n’y a pas de solution de compromis… Dans les deux cas, LFI se parjure.