Ne laissez pas venir à moi les petits enfants…

Chez tous ceux pour lesquels le catholicisme est la religion, la culture ou la nostalgie, la rage domine bien plus que l’incompréhension.

Comment ont-ils osé ? Comment dans certains pays, sur une large échelle, – aux Etats Unis, au Chili et en Irlande par exemple – la pédophilie a-t-elle prospéré là où plus qu’ailleurs elle aurait dû être refusée, combattue ? Comment des prêtres, des évêques et des cardinaux ont-ils eu l’impudence de profiter des rapports de confiance, des liens de dépendance pour soumettre des mineurs au pire, à la dévastation de leur intimité en les persuadant un temps que c’était pour leur bien ?

Je regrette d’avoir à le dire : le pape François a traîné pour prendre la juste mesure de ce terrifiant et scandaleux fléau. Longtemps l’urgence était ailleurs (Le Parisien).

Globalement, la hiérarchie catholique, en France, n’a pas été brillante non plus. Cela va mieux depuis quelque temps parce qu’à force de révélations et de turpitudes, il n’était plus possible de tout étouffer sous le boisseau du silence, du secret et d’une honteuse connivence institutionnelle. Les victimes parlent et la souffrance dérange les arbitrages et les compromis douteux.

Le pape François a rendu publique une « lettre au peuple de Dieu » au sujet de la pédophilie et des blessures sexuelles (La Croix). Immense progrès : il reconnaît la responsabilité de l’Eglise, constate que « nous avons négligé et abandonné les petits » et condamne « ceux qui commettent comme ceux qui dissimulent ces délits ».

On comprend l’impatience exaspérée des associations de victimes qui espéraient être informées de mesures et de décisions directement opératoires. Il me semble que le but de l’adresse pontificale était d’abord de balayer toute équivoque et de formuler les bases à partir desquelles le catholicisme clérical et officiel devrait dorénavant appréhender ces horreurs trop longtemps tues ou occultées. Il serait inconcevable que la suite ne soit pas toute d’action et d’effectivité.

ECA-drap

Je n’ai pas envie de participer, au-delà de ce que ces ignominies enfin prises au tragique justifient, au massacre du catholicisme que certains verraient volontiers jeté en même temps que l’abjection d’une minorité coupable. Je devine bien avec quelle volupté perverse d’aucuns se réjouissent de cette chape de déshonneur et d’opprobre qui accable l’institution mais il y a trop à faire et à corriger pour que des polémiques indécentes tentent les esprits de bonne foi.

On a le devoir de réfléchir sur cette intrusion en force de l’intolérable dans l’univers catholique. Je ne crois pas qu’elle résulte de l’obligation du célibat. La pédophilie sévit à partir de l’expression d’un rapport et d’une appétence totalement pervers avec l’enfant qui est perçu comme objet de désir au lieu d’être appréhendé comme un être à aimer. Sans certitude j’oppose à la thèse de Nancy Huston que la pédophilie est un univers autonome et qu’elle ne paraît pas destinée à combler, chez ceux qui y sont tombés, les manques de la sexualité ordinaire.

L’enfant, pour ces malfaisants, est à portée de voix et de main. Innocence toute prête à être souillée et brisée. Comme si dégrader un enfant, parce qu’on pourrait en user comme on veut, ne relevait pas de la faute mais de la manifestation d’une liberté et d’un pouvoir acceptables.

Que surtout l’Eglise cesse de tout comprendre, de tout excuser et de tout pardonner : les crimes et les délits des autres comme les siens. Qu’elle n’imite plus les tergiversations trop scrupuleuses du cardinal Barbarin en faisant de l’abstention une règle morale alors qu’en l’occurrence elle ne serait qu’une carence profane et une défaillance civique !

Cette habitude de la générosité et de l’empathie systématiques, quelle que soit la gravité de l’infraction, s’est révélée trop souvent dévastatrice et a donné de la religion une vision doucereuse quand il l’aurait fallu rigoureuse, voire impitoyable. La peur de chasser les mauvaises brebis, au prétexte qu’aucune brebis ne serait vraiment mauvaise, est dramatique. Avec le corporatisme catholique – on ne va pas ruiner l’institution en mettant au jour les agissements de ceux qui l’ont trahie -, cette obsession de confondre esprit religieux et pardon obsessionnel n’a sans doute pas été le moindre ressort de l’indifférence ou de la faiblesse à l’égard ces traumatismes à profusion.

J’attends la prochaine lettre du pape qui annoncera : laissez revenir vers eux les petits enfants.

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  1. Il y a 25 ans environ, une chanteuse irlandaise, catholique elle-même, avec sa beauté presque irréelle et sa voix d’ange, une des plus grandes chanteuses de ces cinquante dernières années, au faîte de sa célébrité, a dénoncé le silence des plus hautes instances de l’Eglise catholique sur la pédophilie qui la rongeait partout et a fait un geste qui allait tellement contre la pensée dominante de l’époque qu’il rend presque insignifiantes toutes les starlettes féministes de #MeToo et compagnie tellement elles sont dans le politiquement correct.
    https://www.youtube.com/watch?v=bCOIQOGXOg0
    Tout le monde lui est tombé dessus en disant qu’elle était folle, etc., Sinatra a dit qu’il avait envie de lui mettre son poing sur la gu…, ce à quoi elle a répondu que ça ne serait pas la première fois qu’il battrait une femme, bref ça lui a coûté sa carrière internationale.
    Mais elle avait raison.

  2. Mary Preud'homme

    Cette histoire de chasteté parfaite, soi-disant voulue par Dieu mais en fait inventée par l’homme en quête d’idéal fictif et incapable de modérer ses instincts et pulsions, autrement qu’en ayant recours à des interdits présumés venus du ciel, m’a toujours semblé aussi stupide qu’irréalisable. Comme si l’homme pouvait gommer sa sexualité d’un trait de plume, alors que la Genèse, au contraire la célèbre et la sanctifie « homme et femme ils furent créés pour qu’ensemble au long des jours, ils gardent le monde dans l’amour, etc. »
    D’où les innombrables dérives de prêtres refoulés et frustrés, prenant les enfants en otages et pour certains, devenus pédophiles par défaut !

  3. Julien WEINZAEPFLEN

    Ce qui me gêne dans cette campagne est qu’elle sert de prétexte aux ennemis du catholicisme à jeter l’eau du baptême dans le bain de la pédophilie, et je ne comprends pas qu’un homme aussi avisé que Benoît XVI soit tombé dans ce piège à pieds joints. Non qu’il n’ait pas fallu pourchasser les brebis galeuses – ou plus précisément les mettre hors d’état de nuire – mais Benoît XVI a tellement laissé ce sujet occuper le devant de la scène qu’il a fini par l’occuper tout entière. Ce faisant, le précédent pape contribuait à suggérer à l’opinion publique, qui n’était ni très amène avec l’Eglise catholique, ni très avare de raccourcis, que cette société était un ramassis de pédophiles abjects et que le catholicisme se réduisait à la pédophilie.
    L’Eglise catholique émascule les hommes de Dieu lorsqu’elle les oblige à s’habiller en robe et à se prendre pour des épouses du Christ. Elle les dévirilise, les castre et les fait changer de genre. Elle devrait pousser l’examen de conscience jusqu’à le reconnaître et s’en amender, sans quoi il est à craindre qu’on fasse assaut d’indignations vertueuses qui ne mèneront pas bien loin et ne dissiperont pas « la culture de l’abus », comme l’a appelée le pape François.
    N’a-t-il pas eu lui-même, en Argentine, des indulgences coupables pour tel prêtre qu’Elise Lucet lui citant, elle s’est vue opposer un silence hiératique et marmoréen de vieille diplomatie peu compassionnelle, qui était assez en rapport avec la manière dont, dans un premier temps, le même François en voyage au Chili avait voulu couper court aux rumeurs concernant la non assistance des enfants en danger par les évêques chiliens, qui allaient présenter une démission collective quelques mois plus tard…?
    Le même pape François n’a-t-il pas vanté auprès de Dominique Wolton le cardinal Barbarin comme « quelqu’un de très bien », alors que sa condamnation des faits incriminant le Père Preynat se bornait à se réjouir que « les faits [soient] prescrits, grâce à Dieu ». Et d’ajouter que, s’il fallait faire la chasse à tous les prêtres qui souffraient de déviances sexuelles, on n’en sortirait pas ! (Ce qui ne fait pas de moi un partisan de la démission du cardinal Barbarin, je le précise, quitte à assumer une contradiction.) Bien que son frère Georg Ratzinger ait été accusé d’user de méthodes expéditives en matière de châtiments corporels auprès de la maîtrise qu’il dirigeait en Bavière, Benoît XVI a pris beaucoup plus résolument le taureau de la pédophilie par les cornes vaticanes en commençant par chasser les légionnaires du Christ dont Jean-Paul II protégeait le fondateur.
    Abuser d’un enfant déboussole sa vie pour toujours. L’Église qui fait profession d’aimer l’enfance et les enfants dont « les anges voient la Face de Dieu », de les protéger et de les promouvoir, ne saurait tolérer la pédophilie. Elle doit faire un examen de conscience approfondi pour traquer le lien intime entre sa discipline et ces dérives, et ne pas faire dans la chasse à l’homme. Mais elle ne doit pas se laisser intenter un procès par le monde où la pédophilie est un péché plutôt récent, dont la dénonciation va croissant, à mesure que croît, dans le sens moralement inverse, l’interdit qui est désormais fait à toute personne de tenir un propos présumé homophobe.
    Pour rappel, on n’avait pas le droit de dire il y a trente ans que le SIDA touchait davantage les homosexuels que ceux qui ne l’étaient pas, jusqu’à ce qu’une série de films parus à la fin des années 1990 montre comment la communauté homosexuelle avait été la plus touchée par cette épidémie. Le phénomène était montré comme un vécu empirique et douloureux de la communauté homosexuelle par des auteurs et des cinéastes appartenant à cette communauté, sans que le couvercle soit levé pour les hétérosexuels qui auraient voulu en parler. Même interdit de dire qu’un baiser, qui suppose un échange de salives, lequel peut mélanger les sangs lorsque les gencives sont infectées, peut entraîner une contamination. La discussion commence à s’ouvrir.
    De même, le préservatif était réputé être à 100 % efficace, et le professeur Lestradet a payé de sa réputation pour avoir osé le nier. Quelqu’un qui aurait fait preuve d’une mentalité à ce point archaïque qu’il aurait supposé une révolte biologique où le SIDA aurait fonctionné comme un châtiment divin, aurait été et serait encore voué aux gémonies du néo-conformisme.
    Je continue volontairement d’accumuler des références douteuses ou choquantes… L’abbé Philippe Laguérie disait récemment sur le forum catholique (j’ai été chargé de retranscrire ses propos, bien que n’appartenant pas à la mouvance traditionaliste) que, dans la France qu’il avait connue enfant, « se faire traiter de pédé était la pire insulte ; aujourd’hui, c’est un compliment. »
    La pédophilie et le SIDA n’ont rien à voir, nous sommes d’accord. Mais comment se fait-il qu’il y a quarante ans, dans « Libération », presque tous les intellectuels en vue se sont fendus d’une tribune réclamant la libération de la sexualité des enfants, comprenez le droit d’en jouir en supposant qu’ils y consentent ? Comment un des signataires de cette tribune s’est-il retrouvé ministre de l’Education nationale ? On aura reconnu Jack Lang. Comment les intellectuels homosexuels qui nous servent encore aujourd’hui de référence, ont-ils presque tous avoué un penchant pédophile ? J’entendais encore Serge Daney, rediffusé à titre posthume et nuitamment sur « France Culture » avant-hier, n’éprouver aucun embarras à dire qu’il avait surmonté certaines difficultés à vivre son homosexualité en Europe en faisant des « voyages gidiens » (l’entretien datait de 1991 ou de 1992). Dans « Le Mausolée des amants », Hervé Guibert expliquait qu’il avait dans son appartement une « chambre des enfants » entièrement tapissée de ce qu’on appelle aujourd’hui des images pédo-pornographiques. Il avoue au moins un voyage qu’il ne qualifie pas de gidien, fait dans le même but que celui de Serge Daney. A le lire, Gilles Deleuze allait (je crois que c’était en Thaïlande) « se taper des centaines d’enfants », tout en menant une vie maritale très rangée, quand il n’allait pas dans les back-rooms en Europe. La même suspicion s’attache à Michel Foucault bien qu’Hervé Guibert ne cite pas précisément ce motif de voyage en ce qui le concerne, mais Roland Barthes le sous-entend dans ses livres à son propre sujet. Alors de qui se moque-t-on ? Pourquoi un tel silence sur de grandes consciences qui continuent de nous influencer, et une délation si implacable pour des prêtres « anonymes » ? Pourquoi une morale à deux vitesses entre l’Eglise et le monde ou la société, et dans la société l’Education nationale, dont le principal ministre qui sévissait encore à ce poste il y a quinze ans sous le dernier gouvernement Jospin, n’était au minimum pas opposé à la pédophilie en 1977 ?
    La morale de l’Eglise est intransigeante, celle de la société est relativiste. Ces deux morales sont d’ailleurs chacune dans leur rôle. Mais le curseur de la tolérance sociale bouge au gré, sinon des modes, du moins d’un balancier qui oscille entre puritanisme et liberté. Les soixante-huitards ont voulu se libérer et, par un retour du refoulé, ils ont peur de la liberté qu’ils se sont donnée. Ils nous la prennent, nous la confisquent, en nous poussant dans une exaspération normative où la pédophilie n’est pas en question.
    Faut-il encore rappeler que le plus grand de nos philosophes considérait communément qu’il n’y avait pas d’éducation sans transmission sexuelle de l’amant (le pédagogue pédophile) à l’aimé, son élève présumé consentant ? Ledit Socrate fut condamné pour impiété (son « dieu des philosophes » présentait des tendances monothéistes avant la lettre) et pour corruption de la jeunesse. Faut-il vraiment crier à l’anachronisme ? Je ne crois pas.

  4. « Cette habitude de la générosité et de l’empathie systématiques, quelle que soit la gravité de l’infraction »
    Envers le personnel ecclésiastique et surtout les prêtres.
    Les divorcés remariés, eux, n’ont pas droit à cette indulgence. A ce propos, il faut remarquer l’appétence de condamner des choses qui ne sont rien et à couvrir les pires. Déjà avec l’exfiltration des nazis. Quand je pense que les prêtres dirigent la conscience des fidèles au moyen du sermon et de la confession !
    Partialité et incapacité à voir les problèmes.
    A propos d’impartialité, on commence à parler des abus des moines bouddhistes sur leurs ouailles. Je n’ai pas entendu d’abus sur les enfants occidentaux, mais à mon avis, mêmes causes, mêmes effets, cela ne saurait tarder.
    Si j’en juge par la manière de traiter les femmes, savoir comment inférioriser les plus faibles, les musulmans doivent battre des records.
    Tout rapport de force déséquilibré ouvre la porte à l’abus. A mon avis, seuls les gens assez puissants et point trop confiants devraient avoir des enfants, sinon, les autres ne sont que proies pour les pédophiles.
    Disons plutôt les abuseurs d’enfants, certains pédophiles se retenant et certains normaux se lâchant si l’occasion se présente.
    A propos des abuseurs, et aussi des gens ayant tué ou des violeurs, il faudrait rendre ces crimes imprescriptibles.
    Car les abuseurs et l’autorité qui les couvre, exemple Barbarin, savent fort bien en user et en jouir. Sentiment de triomphale impunité pour les criminels, lâche soulagement pour les autres. Quel que soit l’âge du transgresseur, au trou ! Car si on comprend bien l’excuse de minorité pour un criminel, le mineur sachant moins que le mineur ce qu’il fait, on ne va pas excuser un acte parce que son auteur n’a été usé que par l’âge et non par les coups de la loi.
    Abolir les complaisances cléricales mais aussi nationales, dans l’affaire Polanski, que d’antiaméricanisme !
    Bien des gens bien contents qu’un homme échappe aux conséquences de ses actes si cela se fait contre une victime américaine, la loi et le peuple américain !
    En vérité, nous devrions les imiter sur ce point, le criminel rester le gibier de la loi tant qu’on ne lui a pas mis la main au collet.
    Il est incroyable de vouloir rendre punissables des incivilités et de parler de vitres cassées et de laisser un criminel parader face aux caméras du monde entier !
    Tout criminel ne peut que se sentir autorisé à en faire autant. Pourquoi pas moi, pourquoi pas transgresser, parce que moi aussi, je le vaux bien ? Eveil de vocation.
    Si pris, pas de repentir, j’ai été incompétent, le crime, quel crime ? celui de ne pas avoir été assez habile et suffisamment populaire. Et si je ne suis pas pris, il y a la tentation de recommencer.
    Pourquoi ne pas comprendre qu’avec la proportionnalité des délits et des peines doit aller celle des poursuites ?
    Pour revenir à nos clercs, tous les abuseurs d’enfants ne sont pas pareils, certains attirés par la chair fraîche, d’autres prenant ce qui ne parlera pas, ce qui remet en cause le célibat des prêtres.
    Pas toujours, mais il suffit que l’abolir sauve certains enfants. Dans le cas de ces abuseurs, on peut dire que qui veut faire l’ange fait la bête.
    Il faudrait que l’Eglise comprenne que le sexe n’est pas mal sauf évidemment, d’y inclure les enfants et de violer ou contaminer sciemment ceux avec qui on aurait dû se comporter en toute loyauté.
    Sinon, à se fixer sur n’importe quoi, elle sera distraite de ce qui compte, et toujours des abus monstrueux feront ressortir la futilité de ses interdits surnuméraires.
    Toutefois, il n’y a pas que l’instinct, dans la vie, il y a la religion, comparer l’impunité du prêtre et la privation de communion du fidèle lambda remarié est quelque chose !
    Si on prend ce que croient les gens au sérieux, chacun vit dans son monde, la communion est très importante, mélange d’union à son Créateur et Rédempteur, rien moins… Qui en est privé, ceux que Jésus voulait voir envoyés au fond des eaux par le moyen d’une meule ? Non, l’usé par le mariage qui aura convolé ailleurs. Donc on privilégie les criminels sur ceux qui ont eu le malheur de voir leur union se flétrir, et ses caprices à ce qu’a dit le fondateur de sa religion.
    Qu’est-ce qu’on est dur avec les adhérents sans défense, les divorcés-remariés, et rampants avec les cadres du catholicisme !
    Il faut faire le contraire, pour rendre justice des bourreaux et rendre justice aux gens qui, en position dominée, sont devenus, à des degrés divers, des victimes.
    L’Eglise ne fait que suivre le rapport de force, la tradition de tout couvrir, la modernité de dire qu’elle ne le fera plus.
    Attention ! Je n’ai pas ignoré les efforts des défenseurs d’enfants ! J’ai dit par là que tant que les mêmes auront le pouvoir, ce qui est toujours arrivé perdurera.
    Qui a dit qu’il ne fallait pas mettre du vin nouveau dans de vieilles outres ?

  5. Bonjour,
    Il ne faudrait pas que cette affaire de pédophilie dans l’Eglise catholique qui enflamme en ce moment les réseaux sociaux et les médias, soit l’arbre qui cache la forêt.
    Des pédophiles il en existe partout où des adultes sont en relation avec des enfants : milieu scolaire, centres sportifs, camps de vacances, y compris au sein de la cellule familiale. Les exemples ne manquent pas à ce sujet.
    J’ai fait toute ma scolarité dans des établissements catholiques (maristes), je n’ai jamais eu à subir le moindre acte qui pourrait être qualifié de pédophile et je n’ai pas connaissance que mes camarades en aient été victimes.
    Je trouve, pour ma part, assez curieux que des faits qui se sont produits voici trente ou quarante ans, et donc prescrits, remontent soudain à la surface. En quoi le pape François pourrait-il être responsable de faits qui ont eu lieu alors qu’il n’était encore qu’un humble prêtre débutant ?
    Certes, ces actes sont condamnables et les auteurs doivent être condamnés, mais alors, que l’on condamne tous les coupables dans toutes les communautés et que les médias ne se focalisent pas uniquement sur l’Eglise catholique qui a, quand même, le mérite de vouloir faire le ménage dans ses rangs.
    Que dire de ces mariages forcés entre une fillette prépubère et un vieillard cacochyme qui sont parfaitement autorisés par la religion musulmane et qui ne sont rien d’autre que de la pédophilie légalisée ?
    Un peu d’objectivité dans cette pitoyable affaire serait la bienvenue.

  6. Catherine JACOB

    « Ne laissez pas venir à moi les petits enfants… » (PB)
    Et en même temps, comme qui dirait, vous n’êtes pas le Christ (heureusement pour vous d’ailleurs, car vous auriez risqué de finir dans une situation peu agréable…) et n’êtes pas thaumaturge.
    « Laissez venir » et non pas « Faites venir » comme vous le suggérez et ainsi que l’explique sur son site le diocèse de Paris
    Matthieu 19-14:
    « Alors on lui amena des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains et priât pour eux. Mais les disciples les repoussèrent. Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Il leur imposa les mains, et il partit de là. »
    Les disciples ne font donc pas venir les enfants (= aussi les humbles, les petits, les sans-grade, si l’on comprend le vocable ‘enfant’ au sens où on représentait « en ces temps-là » le bas de l’échelle de la société – dans l’art grec des premiers temps les héros sont représentés plus grands et les autres hommes plus petits – ou encore au sens où les langues à idéogrammes utilisent également le caractère « enfant » 子 en suffixation de qui n’a pas de rang social élevé, ou encore de personnalité sociale – par ex. en suffixation des prénoms féminins au Japon – et pas seulement pour désigner « les fils », ou encore l’animal zodiacal qu’est la souris ou le rat dont accouche la montagne mais qui est aussi capable de la déglinguer. Autrement dit, l’enfant c’est celui qui se voit placé sous la protection de, d’une façon générale, et non pas nécessairement un mineur de 15 ans), mais les disciples les chassent comme indignes d’approcher le maître.
    Je ne suis pas d’accord pour qu’on travestisse, même simplement par le biais d’un jeu de mots circonstancié, et donc qu’on gauchisse, une parole destinée à faire comprendre qu’il ne faut laisser personne sur le bord du chemin et que même ceux dont la faculté de raisonnement n’est pas encore très développée, sont capables de spiritualité ou avoir le plus besoin d’être simplement serrés dans les bras comme Amma l’a fait de 29 millions de personnes.
    Et donc, dans la pédophilie il me semble qu’il y a également quelque chose de l’ordre de l’abus de faiblesse en général qui peut concerner en tant que tel, aussi bien des gens âgés, que des mineurs de 15 ans, que des « incapables » majeurs comme mineurs, que des « handicapés », que des gens dont la position sociale ne leur permet pas de se refuser au désir d’un patron, d’un metteur en scène etc. toutes personnes capables de bien d’autres choses que d’appliquer la « loi du plus fort » mais dans l’incapacité momentanée de s’y soustraire…
    Et donc encore, il me semble que si la hiérarchie catholique a tardé à prendre des mesures contre l’abus s’exerçant à l’égard des mineurs de 15 ans dans ses propres rangs, c’est parce qu’elle a considéré que les abuseurs étaient eux aussi en état de faiblesse à l’égard de leurs propres désirs, en ce que, comme l’énonce aussi le bouddhisme « le désir nous enchaîne créant l’attachement et la souffrance », et avaient donc eux aussi besoin d’aide.
    Mais c’est très juste qu’elle semble avoir oublié dans l’intervalle que les premiers à devoir non pas tant être aidés, mais surtout être protégés, ce sont les victimes non pas de leurs propres désirs, mais de ceux d’autrui !
    Et donc, au sens de Matthieu 19,14 il faut laisser et encourager les petits enfants à aller vers qui peut leur apporter de l’aide, le cas échéant, par exemple dans notre monde contemporain, leur mettre le 119 dans leur téléphone portable et leur dire d’appeler s’ils se sentent menacés ou dans une situation qui les met mal à l’aise et qu’ils ne savent pas quoi faire, y compris à l’intérieur de leur propre famille à l’égard de laquelle ils sont dans la plus grande dépendance, en effet, et où se passent 98% des abus.
    Et donc enfin, la traduction moderne de « laisser venir à moi les petits enfants » peut être selon les circonstances, « laissez-les appeler le 119, ce faisant, vous vous aiderez vous-même aussi. »

  7. Marc GHINSBERG

    Il existe deux populations particulièrement en contact avec les enfants et les jeunes adolescents : les enseignants laïques et les prêtres. Les actes de pédophilie semblent beaucoup plus répandus chez les seconds que chez les premiers. Or une caractéristique distingue les uns des autres : l’obligation du célibat chez les prêtres qui doivent renoncer à toutes relations sexuelles.
    Cette interdiction, qui ne figure pas dans les textes sacrés, apparaît comme une disposition sadique et perverse à l’égard d’hommes jeunes ou dans la force de l’âge éprouvant des désirs tout à fait naturels. Supprimer l’interdiction pour les prêtres de se marier n’éliminerait pas tous les actes pédophiles, mais au moins une bonne partie en mettant fin à une frustration dévastatrice.

  8. Au Prytanée national militaire de La Flèche (72), il y a très longtemps (plus de cinquante ans), j’étais alors mineur, j’ai été victime, dans le cadre de « bizutages » particulièrement odieux et violents, de plusieurs agressions sexuelles, avec circonstances aggravantes, qui seraient aujourd’hui lourdement condamnées. Certains des auteurs de ces actes ont fini avec de hautes voire très hautes responsabilités dans l’armée. Ces actes n’ont jamais été ni dénoncés, ni sanctionnés. L’omerta joue encore aujourd’hui pleinement en faveur de leurs auteurs.

  9. Bonjour,
    … »au massacre du catholicisme », « quelle volupté perverse »…
    Le charme fou du sens de la mesure de M. Bilger.
    Quant à « J’attends la prochaine lettre du pape qui annoncera : laissez revenir vers eux les petits enfants », si vous me permettez je rajouterai « tout doucement » car les mêmes situations « de domination » induiront hélas les mêmes effets.

  10. Le célibat des prêtres ne serait pas en cause ?
    Je pense que si les clercs pouvaient se marier et avoir des enfants, ils comprendraient mieux les ravages, la dévastation, qu’entraîne la pédophilie. Ils pourraient prendre conscience que respecter les enfants est plus important que de céder à des inclinaisons.
    La pédophilie ne sévit pas uniquement parmi le clergé. Elle est parfois débusquée dans des milieux imprévisibles et respectables en surface.
    S’agissant des prêtres, c’est plus impardonnable car il y a un devoir d’exemplarité. Faire preuve de lucidité conduirait à demander une prise en charge thérapeutique à titre préventif. Mais s’il y a passage à l’acte, pas d’autre issue que la sanction judiciaire. Et rapidement ! Car la prescription est une double peine pour les victimes.

  11. yamamotokaderaté

    Il est grand temps que ce pape passe la main, comme son prédecesseur apeuré par la tâche à accomplir et récusant ainsi la fonction sacrée de sa nomination.
    Les papes, les cardinaux, les évêques sont comme nos ministres et nos parlementaires, des êtres sans scrupules voulant dominer et profiter des autres. Nous vivons actuellement en Europe le drame de leur incompétence et pourtant ces dignitaires continuent à construire, pierre après pierre, la guerre future et inévitable qui consacrera la fin de l’Occident…
    Le Christ n’existe plus mais le diable l’a remplacé !

  12. Tous ces actes sont horribles et on ne redira jamais assez l’importance du traumatisme subi par les victimes.
    Pour autant, il faut reconnaître que la situation a changé et que maintenant tout acte pédophile dans l’Eglise de France est signalé à la justice.
    La presse s’emballe et donne des informations choc et partielles. Dans le cas des 300 prêtres de Pennsylvanie, elle ne dit pas que cela ne représente que 4% des prêtres (même si c’est encore beaucoup trop) et que cela s’est déroulé de 1945 à 2000.
    Sur les causes des actes pédophiles, on peut s’interroger : est-ce que le recrutement n’a pas été trop laxiste ? Est-ce que des pédophiles se sont fait prêtres uniquement pour pouvoir être plus facilement en contact avec des enfants ? Est-ce lié au célibat des prêtres ?
    Sur la non dénonciation de ces actes et la culture du silence, je pense que c’est maintenant une affaire du passé. A cette époque, beaucoup d’organisations ont réagi comme l’Eglise et ont pratiqué la culture du silence.
    Cela nous choque au plus haut point mais il y a cinquante ans, c’était souvent la règle.

  13. Que rajouter, Monsieur Bilger, à ce billet à la fois cri du cœur et dénonciation de l’attitude de la hiérarchie de l’Eglise catholique qui a oublié sa vocation première.
    Comme vous l’écrivez, ce n’est pas le célibat des prêtres qui est la cause de ces dérives. Dans ma jeunesse catholique, je n’ai jamais rencontré ce type de tendance et j’avais confiance dans les personnes des prêtres qui avaient fait des vœux impératifs pour eux, sauf à se démettre.
    En réponse comment ne pas se reporter aux paroles de cette chanson d’Yves Duteil : https://www.paroles.net/yves-duteil/paroles-prendre-un-enfant
    Quelle tristesse que ce spectacle proprement affligeant d’une Eglise catholique déboussolée elle aussi !

  14. Michel Deluré

    Rien de surprenant à ce que l’incompréhension et la colère dominent lorsque l’on constate les actes odieux dont des représentants de l’Eglise catholique se sont rendus coupables sur la personne d’enfants.
    La gravité de ces actes n’a d’égale que leur lâcheté.
    Que des êtres en charge de véhiculer la parole du Bien, d’inculquer des valeurs d’amour de son prochain, de respect de la vie sous toutes ses formes et qui ne peuvent de ce fait s’inscrire vis-à-vis d’autrui que dans une relation de profonde confiance, que ces mêmes êtres dis-je puissent donc transgresser ces règles et trahir la confiance placée en eux est répugnant et dépasse l’entendement.
    Et c’est en cela que ces actes de pédophilie, qui ne sont malheureusement nullement l’apanage de la seule Eglise catholique, n’en sont cependant que plus horribles et condamnables lorsqu’ils sont perpétrés par des représentants de cette dernière.
    Alors bien sûr, l’Eglise de France en particulier n’est pas restée les bras croisés face à ce phénomène. Mais nous sommes cependant en droit de nous demander si la prise de conscience et les mesures prises jusqu’à présent sont bien à la hauteur de la dimension et de la gravité du problème.
    Il serait notamment plus que souhaitable que cesse l’omerta qui, dans le seul but de protéger l’institution, a prévalu jusqu’à présent et que la hiérarchie catholique sur ce sujet spécifique brûlant dénonce, lorsqu’elle en a connaissance, ceux de ses représentants qui se livrent à ces actes délictueux tout en mettant en place des procédures de prévention et de détection en amont de ces agissements condamnables.

  15. yamamotokaderaté

    Le Chanoine de Latran ne s’en tirera pas comme ça… les prochaines élections européennes sonneront la fête à Macron et ouste, du balai.
    https://francais.rt.com/france/53484-coffre-fort-volatilise-impossible-traque-compagne-alexandre-benalla
    Et l’horreur du jour :
    http://www.lefigaro.fr/international/2018/08/22/01003-20180822ARTFIG00285-marc-dutroux-ecrit-aux-familles-de-ses-victimes-pour-obtenir-sa-liberation.php
    Il faut inculper l’avocat de Dutroux pour « incitation à la violence et à la pédophilie » et le mettre au trou avec son client.

  16. Et pourtant dans toute la chrétienté, pas de scandales pédophiles chez les protestants, les orthodoxes, les maronites, les coptes, l’Église arménienne…
    Par le plus grand des hasards, leurs prêtres peuvent se marier.
    Le célibat imposé, dogme tardif du catholicisme pour des questions d’héritage, me semble bel et bien en grande partie responsable de ces abominations pédophiles : les pervers s’y dirigent plus naturellement et il existe bel et bien une pédophilie dite secondaire de ceux qui ont ordinairement une sexualité normale.
    Il serait tellement plus simple et plus sain de laisser à chacun le choix de se marier ou pas.
    Mais, bon, ce n’est sans doute pas demain la veille, ni l’avant-veille qu’un tel changement interviendra.
    Il a quand même fallu des dizaines de scandales pédophiles dans tous les grands pays catholiques, aux quatre coins de la planète, pendant des dizaines d’années, pour que le problème ne soit plus étouffé mais reconnu.
    Je salue pour cela l’attitude claire du Pape François : pourvu que ça dure !

  17. Catholique, j’ai fait mon catéchisme, je n’ai rien à reprocher aux prêtres, ils m’ont expliqué la parole de Dieu, aucun de mes collègues enfants ne m’a rapporté le moindre geste déplacé.
    Par contre, à la piscine, la dame qui s’occupait des vestiaires avait appris des choses peu recommandables à un camarade de classe dans les douches. Elle avait essayé de m’apprendre à me sécher ; mais j’avais refusé en prenant ma voix forte qui a toujours réussi à faire fuir les importuns. Cette dame n’allait jamais à la messe, elle cherchait à nous en détourner.

  18. Robert Marchenoir

    Cette affaire illustre à quel point la recherche de la vérité doit précéder l’action. Fort heureusement, dans ce cas précis, la vérité a enfin fini par éclater, en sorte qu’on peut considérer le problème comme résolu. Oh ! il faudra encore beaucoup de temps pour arriver à ce stade, mais l’obstacle principal a été levé.
    Ces pratiques n’ont pu subsister à une telle échelle, et pour autant de temps, que parce que l’intérêt des parties adverses coïncidait pour travestir la réalité. Car enfin, comment une perversion, aussi abominable, et aussi rare que la pédophilie, a-t-elle pu se trouver pratiquée de façon aussi fréquente chez les représentants d’une corporation particulière, les prêtres catholiques ?
    Eh bien ! parce qu’il y a eu un complot tacite pour taire la vérité, de la part des ennemis jurés qui ont eu à se pencher sur cette question. Qui sont les victimes ? rarement des enfants impubères ; rarement des filles. Ce sont, dans l’écrasante majorité des cas, des garçons adolescents, victimes de prêtres de sexe masculin.
    Autrement dit, il ne s’agit pas de pédophilie, mais de pédérastie. Soit la manifestation la plus courante de l’homosexualité masculine. Ces prêtres sont des homosexuels, et ils utilisent l’Église pour pratiquer leur perversion à l’abri d’un alibi en béton armé.
    Pourquoi l’Église l’a-t-elle si longtemps caché ? Parce qu’elle ne pouvait pas avouer une violation aussi massive de ses propres enseignements. Mais aussi parce qu’elle est étranglée par ce phénomène vieux comme le monde : la prise de pouvoir mafieuse d’une minorité.
    Depuis quelques années, se sont élevées des voix, dans le monde catholique, pour dénoncer cette réalité stupéfiante : la prétendue pédophilie, loin d’être une faute gravissime, mais extrêmement rare dans l’Église, est au contraire une déviance dont la prévalence est préoccupante. Certains séminaires sont des quasi-lupanars homosexuels. Le pape François, lui-même, a fini par dénoncer l’existence d’un « lobby homosexuel au Vatican » — ce sont ses termes mêmes.
    Pour que le pape dénonce un lobby homosexuel au Vatican, pour qu’une chose aussi contraire à la morale de l’Église et à son enseignement en soit arrivée à ce point, faut-il que les échelons inférieurs de l’organisation soient gangrenés par les membres de cette coterie !
    Si cette situation a pu perdurer, c’est aussi parce que c’était dans l’intérêt des adversaires de l’Église : la gauche. La gauche, elle aussi, a menti avec constance sur « la pédophilie dans l’Église ».
    Le christianisme est l’un des principaux obstacles à l’idéologie de gauche, nonobstant le funeste mouvement des cathos de gauche, et autres bisounours associés. Quel a été l’un de ses arguments les plus courants pour discréditer l’Église et ses adeptes ? Les « prêtres pédophiles ». Quel crédit pouvait-on accorder à une religion qui manifeste une telle hypocrisie ?
    Bien entendu, la gauche ne pouvait pas dénoncer les prêtres pédérastes, car, sinon, elle aurait aussi dû dénoncer les siens : les Michel Foucault, les Frédéric Mitterrand, les Pierre Bergé… La gauche aurait dû remettre en question non seulement sa tolérance pour l’homosexualité, mais sa manipulation de ce qui n’est qu’une déviance ultra-minoritaire, qui a toujours existé, pour en faire un outil de destruction de la société — un de plus.
    Elle aurait dû revenir sur sa conviction que non seulement l’homosexualité ne doit pas être persécutée, mais que c’est une bonne chose, qu’il convient de la célébrer, que les homosexuels doivent être dotés de privilèges juridiques et sociaux, qu’il faut les montrer en exemple aux enfants des écoles, qu’ils sont en définitive plus méritants et plus nobles que le reste de l’humanité.
    Prise en étau entre le noyautage mafieux d’une partie des siens, et la dénonciation vociférante de ses ennemis qui était en réalité une absolution dissimulée — le crime parfait ! –, l’Église a fait la chose qui était la plus commode pour elle : rien.
    Il est paradoxal que ce soit un pape manifestement de gauche, qui, le premier, ait mis un coup d’arrêt à l’hypocrisie. Mais l’extrême droite a aussi ses mérites dans cette affaire. La dénonciation de l’homosexualité dans l’Église a été le fait de traditionalistes, notamment américains, ceux-là même que la gauche voue aux gémonies aux cris « d’Opus Dei » et « d’intégristes ».
    L’évolution de la position du Salon Beige a été révélatrice à cet égard. Ce blog, important représentant, en France, du catholicisme traditionaliste, de l’extrême droite (et du poutinisme), se contentait, il y a peu, lorsque des affaires de « pédophilie » ecclésiastique défrayaient la chronique, de les minimiser, ou de leur opposer le célèbre argument « whataboutiste » : mais, euh, il y a aussi des professeurs pédophiles dans l’Éducation nationale, euh, et on n’en parle jamais, euh.
    Dernièrement, il a fini par admettre la vérité, et par dénoncer la prévalence de l’homosexualité dans l’Église. Ce revirement est d’autant plus remarquable, que les rédacteurs du Salon Beige sont souvent d’un sectarisme assez bas de plafond. (Comme quoi, je ne désespère pas qu’un jour, ils abandonnent, aussi, leur poutinisme… non, je blague.)
    A ce stade, il faut évoquer le célibat des prêtres, traditionnellement fustigé par les adversaires de l’Église, la gauche, et les dénonciateurs des « prêtres pédophiles » en pareille occasion. Bien entendu, l’argument est en partie de mauvaise foi, venant de gens qui passent leur temps à dénigrer le mariage — sauf quand il s’agit des prêtres.
    Mais on doit néanmoins constater que le célibat ecclésiastique (doctrine parfaitement contingente et historique, faut-il le rappeler) est bien évidemment un aspirateur à homosexuels, et donc un pousse-au-crime. La position officielle de l’Église consiste à rejeter la candidature à la prêtrise des homosexuels, mais ce genre de filtrage est à peu près aussi efficace que celui qui consisterait à sélectionner, parmi les centaines de millions de candidats à l’immigration de masse, ceux qui aimeraient la France d’un amour profond, et seraient tout disposés à faire d’éminents poètes plutôt que des incendiaires de voitures.
    On est bien obligés de constater que ce problème de « pédophilie » n’existe pas chez les protestants et les orthodoxes, dont les prêtres sont autorisés à se marier (avec parfois des conditions et des restrictions, certes, mais c’est le principe qui compte).
    Pour autant, la « pédophilie des prêtres » n’existait pas véritablement avant les années 60, où a explosé la doctrine de la liberté sexuelle (conduisant, d’ailleurs, à célébrer non seulement l’homosexualité, mais la pédophilie authentique, il faut le rappeler).
    En sorte que ce n’est pas un raccourci excessif que d’affirmer : c’est la gauche qui est responsable de la « pédophilie des prêtres ». C’est l’idéologie de gauche qui a permis ce monstrueux… allez, disons-le, crime de masse — sans trop exagérer. Autorisé et dissimulé, comme tant d’autres (comme le communisme, au hasard), par la substitution du fantasme à la réalité des choses.

  19. Michelle D-LEROY

    « La rage domine bien plus que l’incompréhension. »
    La rage domine en premier lieu lorsqu’on constate tant de cas de pédophilie perpétrés par autant de religieux, dans lesquels les familles et donc les enfants avaient placé leur entière confiance. Par des hommes au-dessus de tout soupçon, qui écoutent la confession des autres, pauvres pécheurs, leur donnant l’absolution alors que leur conscience était si entachée. Et il ne s’agit pas que quelques cas seulement.
    Nous savons aussi que de nombreux cas ont été commis depuis bien longtemps un peu partout dans des institutions religieuses sans que l’Eglise n’ait agi, au contraire elle cherchait à étouffer l’inconcevable. Il est de notoriété publique, par exemple au Québec, où des religieux, dans des orphelinats d’enfants Montagnais, ont soumis ces pauvres enfants indiens d’autant plus fragiles qu’ils étaient sans famille, à des actes délictueux, répugnants et indignes, au début du XXe siècle. Ce ne sont donc ni des faits nouveaux ni des découvertes mais cela ajoute des cas aux cas.
    Il y a lieu, croyants ou pas, de condamner fermement de tels agissements dans l’Eglise mais aussi dans le civil car nous savons bien que ces enfants dévastés physiquement et psychologiquement garderont à jamais des blessures profondes qui affecteront leur vie d’adulte.
    Car l’hypocrisie est telle, de tous côtés, que les plus indignés, parfois, ne le sont que dans un sens.
    « Que surtout l’Eglise cesse de tout comprendre, de tout excuser et de tout pardonner : les crimes et les délits des autres comme les siens. »
    Cela, M. Bilger, vous avez raison de le souligner car sur d’autres sujets, l’Eglise, celle de France en général et celle du Vatican, n’a que le mot pardon à la bouche, ce qui est bien trop facile.
    Il n’en est pas moins vrai que le catholicisme est en pleine décrépitude et que beaucoup de ses détracteurs profitant de ces ignominies trop vite enfouies, vont encore en profiter pour l’achever. Ils ne vont pas ruiner l’institution, elle est déjà ruinée, ce sera juste le coup de grâce.
    Après des années, au moins depuis la Révolution, à vouloir tuer la chrétienté, nous y voici. Révolutionnaires, radicaux socialistes du siècle dernier, francs-maçons, communistes, anticléricaux de tout poil et maintenant nos élites islamophiles ont conduit à ce résultat. Nos belles églises qui représentent pourtant notre patrimoine culturel ancestral, ferment, sont démolies ou vendues faute de moyens pour les entretenir, celles qui restent sont vides et tristes. Nos prêtres sont vieux et désabusés.
    Pour officier lors d’un enterrement nous ne trouvons plus de prêtres et devons avoir affaire à un civil qui récite au mieux quelques extraits des Evangiles et invite à des chants religieux, bénissant celui qui est censé partir vers Dieu. Mariages, baptêmes, enterrements sont de plus en plus des cérémonies civiles. Le catéchisme conduisant à la communion solennelle de moins en moins suivi par les enfants occupés par de multiples activités sportives et cela même dans des familles plutôt croyantes. Nos ministres de l’E.N. ont bien contribué à ce résultat, le dernier en date avec sa semaine de 4/5 jours à l’école.
    En région, un prêtre a la charge d’au moins trente communes, comment pourrait-il être proche de ses ouailles pour parler avec eux, les connaître, les conseiller, les aider moralement ?
    On voit bien que cette religion est au bord du gouffre et que ce Pape, peut-être pétri de bonnes intentions, se voulant compréhensif et charitable à l’excès, va achever cette religion, qui est, soit dit en passant, la mienne. Le Pape François est arrivé avec de grandes idées pour moderniser et remettre de l’ordre, or, il apparaît changeant et versatile, tour à tour volontariste puis ayant pour seul leitmotiv le pardon et l’amour de l’autre, fût-il le pire barbare.
    Qu’en est-il de ne plus considérer les divorcés comme des brebis égarées ? de protéger avec fermeté les chrétiens d’Orient face aux fanatiques islamistes ? de dynamiser les offices au lieu de faire une morale dépassée avec les mêmes mots, les mêmes poncifs obsolètes dans un monde qui se cherche mais qui change à vue d’œil et n’est plus compatible avec l’inertie de Rome ?
    « Je ne crois pas qu’elle (la pédophilie) résulte de l’obligation du célibat »
    Tout de même cela ne peut qu’y contribuer, les enfants proches de ces prêtres qui ne sont que des hommes avec leurs faiblesses, sont des proies faciles et des tentations… même si cela n’est ni pardonnable, ni excusable. J’ai vu dans mon entourage d’enfant des prêtres proches de « vieilles filles bigotes » moqués par les gens du village qui forcément leur prêtaient une liaison, mais quoi de plus naturel et finalement sain ?
    Alors à quand le mariage des prêtres ? Qu’est-ce qui l’empêche dans les Evangiles ?
    Forcément nous aurions plus de candidats à la prêtrise, plus épanouis, plus proches des gens. Le monde a changé, pourquoi leur faire subir cette grande solitude morale et physique, comme une pénitence ? Nous sommes bientôt la seule religion avec ce célibat d’un autre âge.
    Les chrétiens n’ont pas besoin d’un simple pasteur mais d’un chef qui sorte l’Eglise de sa torpeur.
    La chrétienté est dévastée par toutes ces affaires qui ne se découvrent pas en bloc mais petit à petit pour mieux l’affaiblir. Cela va avec l’ensemble d’une grande civilisation millénaire qui décline, la nôtre.
    Et tous ceux qui savourent cette victoire sur le religieux, nous précipitent avec un plaisir non dissimulé vers une autre religion pourtant beaucoup plus ténébreuse et rigide, avec des mœurs bien discutables dont la lapidation des femmes, la charia et autres joyeusetés.
    Ce sont les mêmes hypocrites qui aboient (à juste titre) à la découverte de ces honteuses failles de l’Eglise quant à la pédophilie mais qui vont applaudir des films à la gloire de riches marchands pédophiles, parce qu’ils étaient des élites de gauche et qui se taisent en écoutant les honteux souvenirs d’hommes politiques, qui sont loin de s’excuser avec honneur comme l’a fait Frédéric Mitterrand car tout le monde dans sa jeunesse peut faire des erreurs. Au contraire ces mêmes hypocrites leur trouvent toutes sortes d’excuses, quand ils ne s’en font pas une gloire.
    Alors oui la rage devant ces crimes mais aussi l’incompréhension face à la malveillance et au sectarisme de ces belles âmes qui mènent la danse et veulent à tout prix avoir raison sur tout. On voit encore l’hypocrisie des féministes face aux hommes quand elles sont parfois prises la main dans le sac, accusées de faire ce qu’elles dénoncent.
    Notre monde est décidément en plein délire et le Pape n’est pas seul dans ses tâtonnements, quand on voit nos ministres et aujourd’hui celui de l’Intérieur… Ne rien faire, ne rien dire pour cacher l’indicible… jusqu’à quand ?

  20. Catherine JACOB

    @ Achille | 23 août 2018 à 07:05
    « …y compris au sein de la cellule familiale. »
    Y compris ? Surtout, vous voulez dire. D’après un membre du parquet passé à la télé : 98% des affaires !
    « Un peu d’objectivité dans cette pitoyable affaire serait la bienvenue… »
    …ça c’est sûr. Cherchons donc l’arbre qui cache la forêt.
    ————————————
    @ Sophie | 23 août 2018 à 16:47
    «Et pourtant dans toute la chrétienté, pas de scandales pédophiles chez les protestants, les orthodoxes, les maronites, les coptes, l’Église arménienne… »
    Oui, c’est ça qui est bizarre.
    « Par le plus grand des hasards, leurs prêtres peuvent se marier. »
    Et je dirais même plus, oui c’est ça qui est bizarre vu que 98% des affaires éclosent dans le milieu familial. Une omerta plus poussée peut-être ?

  21. Claude Luçon

    Il est hors de question de justifier la pédophilie, encore moins dans l’Eglise que partout ailleurs où elle est malheureusement répandue, en Extrême-Orient en particulier puisqu’elle y est devenu un business de vacances plus ou moins occulte.
    Mais Philippe a raison d’écrire :
    « Je ne crois pas qu’elle résulte de l’obligation du célibat »
    Pour une raison toute simple, les prêtres catholiques sont des hommes comme les autres et ils savent satisfaire leur libido de façon naturelle, discrètement.
    Pour qui en douterait la chose n’est pas nouvelle, caricature peut-être, mais il suffit de relire Clochemerle de Gabriel Chevallier basé sur la réalité de son temps pour s’en convaincre, ou de relire l’histoire et les exploits libidineux des Borgia ou de Richelieu sans même remonter plus avant jusqu’aux Grecs.
    Qu’il y ait là crime et que les coupables soient punis comme tous les autres pédophiles est impératif.
    Mais il faut aussi analyser l’environnement, la dimension et l’origine du phénomène.
    Aux Etats-Unis dans les années 80, le scandale éclate avec le cas du Père Geoghan, couvert par le Cardinal Law, à Boston, d’où sortira le film de télévision « Our Fathers ».
    Les Etats-Unis sont en état de guerre religieuse depuis toujours, depuis l’arrivée des premiers pèlerins qui y installèrent un protestantisme rigoureux avant l’arrivée massive des catholiques irlandais et italiens.
    Qu’ils s’appellent méthodistes, baptistes, mormons, adventistes du 7e jour, born again christians, télévangélistes ou autres, Dieu, protestant, est partout : dans les tribunaux, sur les dollars, sur les bibles dans les tiroirs des tables de nuit des hôtels, sous la main du Président lorsqu’il jure, dans le serment des nouveaux citoyens lorsqu’ils jurent allégeance aux USA la main sur le coeur (et la tête ailleurs), partout.
    Au passage, même dans certains bars dans l’Amérique profonde où une affiche dit : « In God we trust, all others cash ! ». Ce qui peut paraître une boutade mais ne l’est pas aux USA.
    La spiritualité, protestante et supposée rigoureuse, est importante et universelle chez nos amis américains. Certains Etats enseignent la création pour contrer l’évolution, d’autres on inventé « l’intelligent design » pour concilier les deux.
    Mais le catholicisme est venu troubler cette fausse sainteté au point que le premier grand changement dans l’élection présidentielle américaine ne fut pas l’élection de Barack Obama mais celle de John F. Kennedy, d’origine irlandaise et catholique.
    Une guerre d’influence sociale et politique entre chrétiens qu’avive aujourd’hui l’immigration massive de catholiques sud-américains.
    Les Etats-Unis sont la République de tous les excès, même leur Président aujourd’hui.
    Des juges viennent d’accorder, la main sur la Bible, 280 millions de dollars à un jardinier contre Monsanto sans que rien ne prouve que Monsanto soit à l’origine de son cancer. Il faut savoir que s’il reçoit les 280 millions de son vivant, ce qui est douteux, un tiers ira à ses avocats.
    Il faut aussi noter que même si le dollar est à Son Image les méthodes pour en obtenir sont très diverses, et très athées, comme DSK a pu le constater.
    Il y a dans le scandale des prêtres catholiques pédophiles une opportunité dorée de relancer la guerre de religion interne, sourde, dont les journalistes US ne vont pas se priver d’être les amplificateurs.
    Il y a aussi une source considérable de revenus.
    Alors soyons, nous, chrétiens européens (je suis athée mais baptisé) et laissons au temps le temps de faire son oeuvre et nous dévoiler la réalité des faits au-delà des excès de paroles des médias US. Car se cache, derrière ce scandale, un vieux règlement de comptes propre aux seuls Américains et une nouvelle ruée vers l’or, celui du Vatican.
    Anecdote hors sujet : nos journalistes ignorent souvent bien des choses en nous rapportant les nouvelles des USA comme cela vient de m’être confirmé de façon inattendue d’une de mes sources d’information préférées.
    Le 11 septembre 2001, 11.9 pour nous, Ben Laden a attaqué les Etats-Unis en y faisant un massacre épouvantable.
    Pour les Américains, comme pour les Canadiens : September 11 ou plus numériquement 9.11 correspond au 911, le numéro d’appel téléphonique pour secours ou assistance, combinant nos 15, 17 et 18 chez eux. Non seulement Ben Laden déclenchait un massacre mais en plus il se moquait d’eux, les obligeant à appeler massivement leur 911.
    A ma connaissance aucun media français n’a relevé alors ce cynisme et l’insolence en plus de la folie meurtrière de Ben Laden. Mais comme il l’a appris, on ne se paie pas la tête des Américains impunément car on finit comme hamburger pour requins, insolence pour insolence.
    Que nos médias se méfient, ils ne savent pas tout. Ils nous embarquent peut-être de nouveau dans le feu #balance-ton-porc devenant #balance-ton-prêtre ?
    Pour l’instant il appartient au Pape de mettre de l’ordre dans sa boutique.

  22. Herman kerhost

    @ Robert Marchenoir | 23 août 2018 à 17:56
    Rarement je ralentis dans ma lecture de vos commentaires, mais là j’avoue avoir dû, pour certains passages, reprendre la lecture. Belle machine, bravo.
    Vous me faites un peu penser à David Cole, chez « Taki », avec ses remarquables démonstrations.

  23. « …aux Etats Unis, au Chili et en Irlande par exemple… »
    Ben, c’est pourtant des plus simples !
    Ce sont des pays qui ne sont pas laïques, où il n’y a aucune séparation des Églises et de l’État et qui ont des populations hyper religieuses, ainsi la religion approche plus facilement les populations, donc les enfants.
    Ce manque de séparation fait que ces États sont semi-théocratiques, les Églises participent à la gestion des pouvoirs (judiciaires, politiques, économiques, sociaux).
    Prenons trois endroits hyper catholiques pendant de nombreuses années : Belgique, Québec, France, la laïcité, la sécularisation de leurs pouvoirs sont allés de pair avec la diminution de la pédophilie dans leurs Églises.

  24. Robert Marchenoir

    @ Herman kerhost | 24 août 2018 à 00:58
    Je mesure le poids de votre jugement. Taki’s, en effet… Je ne peux qu’encourager ceux qui aiment la liberté de pensée à aller y voir. C’est autre chose que Causeur ou TV Polony…

  25. @ yamamotokadératé
    « Moi pas comprendre ce charabia évangélique qui masque les réalités et détourne le bon sens philosophique qui n’est pas l’exclusivité des religions. »
    Si c’est mon post qui est visé, le ça, le moi et le reste sont des inventions de psy et non de prêtre !
    Un peu d’HUMOUR dans un monde de brutes… Mais il est vrai que la religion sert a plusieurs choses, que j’énumère de cette manière. J’aurais pu trouver d’autres divisions et un autre vocabulaire. Qu’importe ? C’est pour rappeler la complexité du phénomène.
    « L’être suprême n’a aucune dimension humaine et tout ce qui est écrit sur lui n’est en conséquence que l’invention de l’homme qui fantasme ! »
    Comme tout le monde ici, vous en savez des choses ! Qu’il y a un être suprême, et qu’il ne communique pas avec nous.
    Je ne prétends pas en savoir tant, mais je dis que SI il y a un créateur tout-puissant, ALORS il est responsable de tout ce qui va mal pour nous, la souffrance, la mort et le reste, et que DONC au cas où il nous ferait la morale, je ne vais pas suivre ou contredire du message, ce qui serait encore une réaction, mais LE LAISSER A L’ÉCART.
    Seule la conception du juste et de l’injuste compte, et non qui la porte.
    Même si j’avoue que si une personne m’avait fait injustement du tort et se targuait de me faire la morale, selon le rapport de force, je le lui dirais ou non, mais en tout cas, je lui dirais qu’à mon avis, elle n’en a PAS LE DROIT.
    Par contre, le DEVOIR de me sortir du malheur, ainsi d’ailleurs que d’autres victimes si elle nuit à répétition, et de compenser pour le passé, en commençant par s’excuser avec une platitude proportionnelle à l’offense et le temps écoulé depuis la commission de cette dernière.
    Crédit à accorder au responsable de nos malheurs ? Aucun. S’il a un opposant, rien ne dit non plus qu’il soit de notre côté, il est plus probable qu’il agisse par rivalité, un dieu qui n’agit pas dans l’intérêt de sa création n’a sans doute pas créé des créatures bien altruistes, comme on dit en religion « on juge l’arbre à ses fruits ».
    Dans la nuit noire du monde, il nous faut créer nous-mêmes notre propre feu, contre la souffrance et la mort, et si on entre dans le détail de tout cela, par exemple l’injustice. Il faut nous méfier des autres et de nous, étant ce que nous sommes mais encore plus de ce qui nous a produit ainsi, que ce soit dieu, la nature ou n’importe quoi d’autre, allez savoir.
    Dans la nuit noire du monde, les humains se réjouissent-ils de voir d’autres humains porter du feu ?
    Bien sûr que non, ils veulent éteindre celui des autres pour imposer le leur, forcer d’autres peuples à adopter leur dieu ou leurs « idées ». S’il n’y a pas eu de guerre du feu dans la préhistoire, pour celui qui cuit les proies et durcit les armes, il y a une guerre perpétuelle des religions et apparenté. La vraie guerre du feu menée dans notre nuit, qui rend le feu aussi détestable que l’obscurité.
    « La bonté, le partage, la pitié, la compassion, l’amitié, le respect des autres font partie de la nature qui est en nous et qu’il suffit de réveiller avec ou sans l’aide des autres. »
    Il suffit, il suffit… Disons que si le bien comme le mal en nous existe, ce n’est pas si facile.
    Les bouddhistes croient que nous avons, fondamentalement, une nature de bouddha, et font des efforts dans le sens que vous dites depuis des temps, c’est leur culture.
    Il n’y a pas que ça, c’est pour montrer les limites, mais le Japon a entre autre commis plusieurs Nankin, et plus près de nous, on en a beaucoup parlé, mais vous avez dû oublier la dictature birmane.

  26. Catherine JACOB

    @ Elusen | 24 août 2018 à 02:02
    « Prenons trois endroits hyper catholiques pendant de nombreuses années : Belgique, Québec, France, la laïcité, la sécularisation de leurs pouvoirs sont allés de pair avec la diminution de la pédophilie dans leurs Églises. »
    Affirmation bien hasardeuse. Vous pouvez le prouver ?

  27. @ Michelle D-LEROY | 23 août 2018 à 18:11
    Excellente analyse que je partage, d’une situation lamentable, désastreuse, au plan moral, religieux, comme au plan politique.
    Il y a eu crime, et il doit être sanctionné sévèrement, aucune hésitation là-dessus.
    Il n’en reste pas moins qu’à la formule « à qui profite le crime », on doit substituer la formule « à qui profite la dénonciation du crime » qui de toutes façons devait être dénoncé et puni.
    On assiste à la fin d’une institution, l’Église catholique, sous l’effet du vieillissement naturel de toute institution, l’impermanence des affaires du monde.
    La chrétienté a été le pivot de l’Occident depuis la conversion de l’Empereur Constantin, la destruction de ce pivot est une des armes de destruction massive de notre civilisation pour faire place à autre chose.
    Les destructeurs voient un avenir amoral au sens chrétien et s’en réjouissent. Ils ignorent que l’homme a besoin de transcendance, et leur ignorance ouvre la voie à une religion encore plus prégnante au quotidien, plus rigoureuse que la chrétienne. L’islam est plus qu’une religion, c’est un ordre politique et social.

  28. @ Marc GHINSBERG | 23 août 2018 à 09:20
    « …l’obligation du célibat chez les prêtres qui doivent renoncer à toutes relations sexuelles »
    Où avez-vous pêché ça ? (si j’ose dire)
    Les prêtres ne font pas vœu de chasteté contrairement à l’idée reçue ET répandue, il font le vœu de célibat.
    Pour le reste, beaucoup s’accommodent de le situation, il y a encore beaucoup de tolérance, même si les maisons n’existent plus, hommes et femmes confondus, pour le bien-être mental des VRP du dieu catholique.
    Si l’IFOP faisait un sondage nous nous apercevrions qu’il y a autant de pédophiles non prêtres que de pédophiles dans le clergé catholique, pour s’en faire une idée il suffit de relire ce qu’écrivait Cohn-Bendit en 1975 sur son rôle d' »éducateur » de crèche (?) en Allemagne. Certains passages de cet ouvrage théorisent l’éveil à la sexualité des enfants de 1 à 6 ans et témoignent de rapports physiques à connotation sexuelle que Daniel Cohn-Bendit a entretenus avec eux ; il parle notamment, de façon explicite, de « caresses » qu’il donnait, et d’attouchements qu’il recevait.
    « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. […] Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque ! »
    disait-il en 2014, et sauf preuve contraire D. Cohn-Bendit n’a jamais été curé et a toujours donné des leçons de maintien à la terre entière.
    Comme quoi…

  29.  » Fari » : parler en latin
    For, Faris, fari, fatum
    Participe : fans
    In : privatif
    In – fans donne enfant, celui qui ne parle parle pas…
    Qui donc parlera pour l’enfant ?

  30. Marc GHINSBERG

    @ breizmabro
    « Où avez-vous pêché ça ? »
    Dans Wiki :
    « Le célibat sacerdotal, dans l’Église catholique romaine, est une règle selon laquelle seuls des hommes célibataires peuvent être ordonnés prêtres. Elle est affirmée et justifiée dans le Code de droit canonique par le canon 277 :
    « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes[1]. »

  31. hameau dans les nuages

    Monsieur Bilger, je vous rejoins totalement dans votre raisonnement. C’est la condition sine qua non pour un retour à une certaine respectabilité. Ce qui est terrible c’est que cette respectabilité sera critiquée ipso facto comme étant un retour au traditionalisme par les tenants de la jouissance sans entraves faisant partie de la laïcité, nouvelle religion.
    Car pour eux pas d’interdits au nom de la liberté de création. On étale la pédophilie, la scatologie, on la subventionne même car le cochon devient de l’art.
    Une image gentillette pour ne pas choquer les âmes sensibles, les mêmes dénonçant les travers de l’Eglise catholique
    http://www.reinhardscheibner.com/arbeiten/graphic/grafik.html
    Je pourrais en mettre d’autres qui ont été exposées pour tout public, beaucoup plus scabreuses et « parlantes »…
    J’ai moi-même été victime d’un laïc « baisseur de pantalon » officiant à Saint-Germain-des-Prés mais la hiérarchie de l’Eglise a fait le nécessaire. Sans remettre en cause les témoignages, je suis un peu dubitatif, comme pour l’affaire Weinstein concernant ses victimes, sur les agressions sexuelles à répétition sur de jeunes adolescents. Malgré mon très jeune âge mon instinct a joué dans cette situation ambiguë.

  32. J’ai vu il y a des années un reportage sur un chef de chœur anglican, qui s’était livré avec d’autres adultes pendant des années à ce genre de pratiques avant que le scandale n’éclate. Des enfants s’étaient suicidés. Je crois que ces pratiques existent partout où il y a des enfants, et où des adultes les côtoient sans aucun contrôle.
    Le problème de l’Eglise catholique me semble venir de ce qu’elle a fermé les yeux plus longtemps encore que d’autres institutions, estimé que ça ne regardait personne, et interdit qu’on se mêle de ce qui se passait derrière les portes. L’insensibilité des clercs aux malheurs que certains d’entre eux provoquaient me sidère plus que que la perversité, pour la raison qu’elle permettait à cette dernière de s’exercer sans entraves. Comme si pour eux, la réquisition des enfants des paroissiens pour le plaisir de certains de ses membres affligés de déviations sexuelles – les pauvres – était un sous-produit négligeable de sa mission divine et du don de soi dont ils avaient plein la bouche. Comme si se marier pour les laïcs n’était pas un engagement aussi fort, et devenir père ou mère n’était pas non plus, et bien plus encore, un don de soi. Pour l’Eglise, le péché de chair n’a jamais été bien terrible, du moins pour les hommes. Elle ne semble guère faire non plus de différence entre la normalité et la perversité, si elle frappe d’ostracisme les divorcés davantage que les pervers sexuels.
    Cet orgueil de caste vis-à-vis des laïcs, cette façon hautaine de disposer des plus faibles, cette indulgence à l’égard d’elle-même, cet empressement à satisfaire les déviations des instincts des clercs, cette froideur humaine, ce manque de responsabilité, et ces cachotteries sont mortelles pour ce que l’Eglise était censée représenter. L’armée est indispensable, l’école aussi, mais la fonction de l’Eglise est d’un autre ordre. L’Eglise est constituée de serviteurs inutiles, elle ne devrait pas l’oublier. Et si les serviteurs sont exécrables, personne ne s’inquiétera de leur mise au placard.
    Encore maintenant, on voit que la hiérarchie catholique ne veut pas rencontrer les victimes ; elle les met de côté, elle ne les aime pas, parce que ces victimes lui donnent une mauvaise image d’elle-même, ce qu’elle consent du reste à reconnaître à mots couverts, à grand renfort de mea culpa emphatiques, et d’intimidations voilées envers ceux qui l’obligent à reconnaître ses torts. Ne nous y trompons pas, si le pape a fini par écrire aux fidèles et à lever un coin du voile avec une contrition bien tardive, c’est uniquement parce que les victimes ont osé parler, avec une obstination louable car on cherchait à les faire taire à tout prix, et parce que les media ont pris le relais, pour des raisons qu’on peut imaginer diverses.
    L’Eglise catholique traditionnelle est en train de voler en éclats, le temps de la révérence est passé ; tous les prêtres sans exception, évêques en tête, parés de mitres et de croix, font ricaner l’opinion ; leurs prières provoquent l’ironie, leurs paroles la méfiance, leur présence l’hilarité, ou le dégoût. Et cela non pas tant à cause des brebis galeuses, mais parce que toute la hiérarchie s’est rendue complice de leurs cochonneries et de leurs abus, et a ignoré tranquillement la souffrance des enfants, ravalés au rang de chair fraîche, priés de subir et de se taire. Il apparaît maintenant au grand jour que la dureté de certains membres du clergé s’accommodait pourtant d’une grande indulgence à l’égard de leurs petits péchés. Les prêtres innocents sont emportés dans la tourmente.
    Je salue (modestement) leur courage. J’espère tout de même que dans leurs paroisses, ils sont soutenus par les fidèles. Je salue aussi (modestement) le courage de ceux qui ont mis fin au scandale en le dénonçant. À quel prix sans doute, mais la pression qu’ils exercent obligera l’église à se regarder en face. Il était temps.
    Quant à l’Eglise, on ne regrettera pas vraiment la dégringolade d’une institution aussi profondément vermoulue sous les restes d’un apparat qui fut splendide, mais qui ne suffira pas à la sauver. On verra si elle est capable de se régénérer, et comment.
    Si elle pouvait se recentrer sur ses missions, et son chef éviter de donner des directives politiques mortifères aux électeurs européens par la même occasion, ce ne serait pas un mal.

  33. Michelle D-LEROY

    @ Achille :
    @ Catherine JACOB
    « C’est ça qui est bizarre vu que 98% des affaires éclosent dans le milieu familial. » (CJ)
    C’est vrai, néanmoins, ces dernières années nous avons vu se multiplier des dénonciations honteuses de pédophilie lorsque des conjoints divorcés ne voulaient plus donner la garde de leurs enfants à leur ex, cherchant un moyen de l’écarter définitivement de son enfant.
    Pour démêler le vrai du faux, c’est parfois bien difficile. Et je connais dans le Loiret au moins deux suicides de pères accusés injustement.
    A tel point encore que certains papys qui gardent leurs petits-enfants ne veulent même plus les accompagner aux toilettes, ce fut une discussion entre amis grands-parents que nous avons eus récemment. Notre époque est formidable.
    Et cela rejoint les dénonciations pour agressions sexuelles. Il y a les vraies avec des viols de prédateurs sexuels ou de rustres ou le harcèlement quotidien au travail par exemple mais il y a aussi celles imaginées avec simplement un jeu de flirt pour tenter sa chance et parfois avec une personne qui elle-même s’est montrée « allumeuse ». Bien difficile souvent de démêler le vrai du faux, le geste affectueux du geste honteux.
    Le fait de dévoiler trop d’affaires risque bien à terme de minimiser les vraies saloperies… dans l’Eglise comme dans la vraie vie.

  34. @ Marc GHINSBERG 24 août 2018 à 11:29
    « Le célibat sacerdotal, dans l’Église catholique romaine, est une règle selon laquelle seuls des hommes célibataires peuvent être ordonnés prêtres »
    Ça c’est vrai.
    « Les clercs sont tenus par l’obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s’unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s’adonner plus librement au service de Dieu et des hommes »
    Wouaaaah ! C’était AVANT ou APRES Jésus-Christ ?
    Puisque vous êtes un adepte de Wiki il peut vous dire aussi :
    « Dans l’Église catholique, les prêtres ne font pas de vœux, mais ils s’engagent au célibat et à obéir à leur évêque. Les prêtres doivent vivre (comme tout chrétien) dans la chasteté, l’obéissance et le détachement des biens matériels (la pauvreté) »
    Bon, pour la chasteté ya à dire mais SURTOUT sur le côté pauvreté quand on sait comment vivent tous ces riches prélats du Vatican, et la banque de celui-ci 🙁
    ————————————–
    @ duvent 24 août 2018 à 10:30
    « Fari » : parler en latin
    « In – fans donne enfant, celui qui ne parle parle pas… »
    De mon temps, en latin, on disait : puer pour désigner l’enfant et la déclinaison était la suivante :
    Nominatif : puer, pluriel : pueri
    à l’accusatif ça faisait : puerum et au pluriel pueros
    au génitif : pueri, pluriel puerorum
    au datif : puero, pluriel pueris
    et à l’ablatif : puero pluriel pueris.
    En même temps comme tout change, peut-être que la définition d' »enfant » en latin a changé, ou alors je n’ai pas compris ce que vous vouliez dire 🙁
    Adéo quand même 😉

  35. yamamotokaderaté

    @ Noblejoué | 24 août 2018 à 07:15
    Votre réponse est stupide comme d’habitude, puisqu’elle ne s’applique pas au même billet.
    Tout comme vos propos et ceux d’Aliocha sont du charabia, je le maintiens.
    Pour le plaisir je recopie un passage de Victor Hugo sur la religion catholique. Le ridicule ne tuant pas vous avez de la chance.
    « Le régime monacal, bon au début des civilisations, utile à produire la réduction de la brutalité par le spirituel, est mauvais à la virilité des peuples. En outre, lorsqu’il se relâche, et qu’il entre dans sa période de dérèglement, comme il continue à donner l’exemple il devient mauvais par toutes les raisons qui le faisaient salutaire dans sa période de pureté.
    Les claustrations ont fait leur temps. Les cloîtres, utiles à la première éducation de la civilisation moderne, ont été gênants pour sa croissance et sont nuisibles à son développement. En tant qu’institution et que mode de formation pour l’homme, les monastères, bons au dixième siècle, discutables au quinzième, sont détestables au dix-neuvième. La lèpre monacale a presque rongé jusqu’au squelette deux admirables nations, l’Italie et l’Espagne, l’une la lumière, l’autre la splendeur de l’Europe pendant des siècles, et, à l’époque où nous sommes, ces deux illustres peuples ne commencent à guérir que grâce à la saine et vigoureuse hygiène de 1789. »
    Victor Hugo « Les Misérables » tome 2
    pages 513 et 514 Édition de référence :
    Gallimard, Collection Folio Classique.

  36. Contre toute attente, Gilles-William Goldnadel avait déclaré lors d’un fait divers de pédophilie dans l’Eglise catholique, que cette pratique de dévoyés existait dans toutes les religions, et de citer les religions musulmane et juive. Sans oublier au passage le Tibet et sa sublissime religion qu’encensent tous nos bobos de gauche de Gordes à Saint-Tropez.
    La pédophilie n’a pas de frontières et n’est pas que catholique.
    Cessez de dauber sur nos prêtres, voyez plutôt nos imams, nos rabbins et autres Rama Vichnou…
    Et quand c’est un Goldnadel qui le dit, ça interpelle…
    Ne vous défoulez pas sur notre Sainte Mère l’Eglise à bon compte.

  37. @ Lucile | 24 août 2018 à 12:41
    Ouais, ouais, on vous voit venir, votre nez s’allonge.
    Sage, trop sage, subitement on vous découvre.
    Que de mots, que d’alexandrins, pour dissimuler que vous êtes une fervente laïque.
    Sous couvert d’une impartialité innocente comme au premier jour et qui va épater Noblejoué et Aliocha, vous ne faites que réciter le missel des bouffeurs de curés.
    Vous qui semblez avoir vécu sur plusieurs continents, ne voyez-vous pas ce qui se passe ailleurs ?

  38. Voici la lettre que le pape François a envoyée au peuple de Dieu, suite à ces affaires de pédophilie :
    https://eglise.catholique.fr/vatican/messages-du-saint-pere/459286-lettre-pape-francois-peuple-de-dieu/
    C’est une lettre au ton très institutionnel, qui répond aux critiques que l’on fait à l’institution et à ceux qui la servent, les prêtres. En ce sens c’est presque une réponse au commentaire de Lucile 12 :41.
    Il manque pour ma part le rappel à l’ordre de Dieu, puisqu’il se revendique le Premier serviteur, je veux dire le rappel aux paroles de Jésus qui semblent avoir été prononcées pour ce type de situations :
    Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, me reçoit moi-même. Matthieu 18 :5
    Mais si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. Matthieu 18 :6 et Marc 9 :42
    Cette dernière phrase est citée dans deux évangiles, c’est dire son importance.
    Chacun conclura ce qu’il voudra, en ce qui me concerne je me demande de plus en plus qui est ce pape…

  39. @ Elusen : 24 Aot 2018 à 2 H 02
    Les Gasparinades d’Elusen :
    Pour Elusen, l’ex-angelot des sacristies, la pédophilie c’est comme la tour Eiffel en allumettes de François Pignon invité hors concours du fameux dîner, ça lui colle à la peau ; depuis son tour operator dans les presbytères de son enfance, il chouine du haut de son minaret contre les gros beaufs chrétiens de droite pédophiles.

  40. Et l’Occident qui ricane, comment se régénérera-t-il ?
    En s’offrant à la pornographie qui perturbe ses enfants dès le plus jeune âge, permettant à leur parents de mieux divorcer ?
    En légitimant les théories suprématistes qui rejettent leur part d’ombre sur ceux qui semblent différents, et sur une Eglise qui enfin depuis Jean-Paul II fait son aggiornamento ?
    En continuant à vider l’État de son droit, favorisant la rente et détruisant l’économie réelle pour payer ses retraites à des vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir ?
    En n’admettant pas ses défaites, l’Occident a perdu jusqu’au sens de ce qui fit sa richesse et s’est lui-même condamné au retour barbare qui le menace, incapable qu’il est de voir que les peuples qu’il avait colonisés maintenant lui montrent un exemple de foi et de respect des traditions qu’il n’est plus capable d’incarner, voué aux veaux d’or individualistes de tous les matérialismes, vexé comme le sale gosse qu’il est qu’un pape non-européen vienne lui rappeler les fondamentaux qui firent les fondements de sa loi qu’il ne sait plus que détruire et n’est plus à même de représenter, prêt à se vouer aux pires recommencements, amnésique qu’il est !
    Ils peuvent ricaner, les parents des ados qui se suicident, alors qu’ils font les soldes en meute pour tenter de se satisfaire, foule qui ne sait plus que retourner aux pires atavismes.
    Que l’Eglise continue à se réformer, à porter comme elle l’a toujours fait le trésor de l’humanité, avec ses moyens si humains, condamnables si souvent, mais donnant l’exemple aux barbares revenus qui ne s’aperçoivent pas que c’est eux qui menacent la civilisation, incapables de voir que c’est eux qu’ils dénoncent en se déchaînant contre les autres pour mieux s’exonérer de la faute qui ne se résoudra jamais si chacun, reconnaissant qu’il en porte sa part, accepte d’abord de soi-même se gouverner, permettant alors à la foule de faire peuple, à la meute de faire œuvre d’humanité, à l’individu d’accéder à la citoyenneté.

  41. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 24 août 2018 à 08:16
    « « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. […] Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque ! » disait-il en 2014, et sauf preuve contraire D. Cohn-Bendit n’a jamais été curé et a toujours donné des leçons de maintien à la terre entière. »
    QUOI !!!. Dany le Rouge, le député européen ? Vous êtes sûre ?

  42. Cherchant autre chose sur Internet, je ne dirai pas quoi, sur le sujet, bien sûr, je ne l’ai pas trouvé. Trop triste ! Mais enfin, ce livre, que je n’ai évidemment pas lu puisque j’en rapporte simplement un extrait, donne des idées sur la typologie des pédophiles et leur traitement :
    https://books.google.fr/books?id=UqQIyvX5prAC&pg=PA282&lpg=PA282&dq=p%C3%A9dophilie+r%C3%A9actionnelle&source=bl&ots=aWl_VyNWgl&sig=xSBBx3I5RXFSCuiBNhm43yZs6zE&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiPnI33lobdAhUsxoUKHS3BAE0Q6AEwBHoECAYQAQ#v=onepage&q=p%C3%A9dophilie%20r%C3%A9actionnelle&f=false
    Moins complexe que la pédophilie – dommage qu’elle soit si compliquée, sans quoi on le combattrait mieux – les réactions face à la pédophilie.
    Il n’y a pas de complicité de la gauche avec la pédophilie pour le bien des homosexuels, ou alors, on y serait encore, la gauche ayant libéré les homosexuels de leur infériorité légale en leur permettant de se marier.
    Alors, pourquoi la gauche, la droite, n’importe qui jusqu’à même des gens d’Eglise, c’est dire, se mettent-ils à défendre les enfants victimes du personnel clérical ?
    Parce que l’enfant est devenu sacré, sacré de l’enfant versus sacré de l’Eglise. Ce livre que j’ai lu, je le conseille à tous :
    https://www.editionsddb.fr/livre/fiche/le-sacre-incestueux-9782220085111
    Mais d’autre part, une partie de la gauche a soutenu la pédophilie :
    https://www.lexpress.fr/informations/le-devoir-d-inventaire_641580.html
    Cependant, s’il y a eu une tentation de rendre la pédophilie légitime par un certains nombre de gens, elle a, heureusement, échoué.
    En fait, après cette période de flottement, la pédophilie a été, mais soyons vigilant, rejetée comme jamais avant la promotion de cette pratique :
    https://www.armand-colin.com/lenfant-interdit-comment-la-pedophilie-est-devenue-scandaleuse-9782200286439
    Je l’ai lu et le conseille. Et c’est tout, je sors d’un marathon explicatif, je n’ai pas envie de remettre ça.

  43. @ Catherine JACOB | 24 août 2018 à 07:41
    « Affirmation bien hasardeuse. Vous pouvez le prouver ? »
    Ce qui est hasardeux, c’est votre propos puisqu’il se contredit en deux phrases.
    Vous affirmez que quelque chose est hasardeux, donc vous avez déjà jugé, tranché, mais vous demandez des preuves pour quelque chose que vous avez déjà jugé.
    La preuve étant la statistique sur les plaintes, à l’heure actuelle les plaintes pour pédophilie dans l’État fédéré du Québec, pour la France et le Royaume de Belgique donnent la profession de la personne contre qui les poursuites sont engagées, en ce qui concerne les prêtres catholiques, c’est en chute libre.
    Mais, tant au Québec qu’en Belgique en passant par la France, les églises sont vides !
    L’actuel grand scandale au Canada, c’est avec les pensionnats d’Amérindiens. Une ancienne loi interdisait aux Amérindiens d’élever leurs enfants, ils étaient donc enlevés et placés dans des pensionnats, principalement tenus par des catholiques, les rapports d’enquêtes du Parlement fédéral et des Parlements fédérés font exploser les viols sur les enfants, mais cela date des années 1950 à 1980, bien que les pensionnats aient été mis en place bien avant ces dates, mais des victimes de 1890, personne n’en trouve encore en vie.
    https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/comprendre/statistiques-ampleur-jeunes
    https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/sujets/crime_et_justice
    Les mineurs dans les deux pays et dans l’État fédéré du Québec sont principalement violés par d’autres mineurs.
    Le viol vient avec l’impunité de ne pas avoir à répondre de ses actes.
    https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/Actualites
    – Histoire du viol –
    Docteur es lettres, agrégé de philosophie, Georges Vigarello, directeur de recherche à l’EHESS.
    http://www.seuil.com/ouvrage/histoire-du-viol-georges-vigarello/9782020403641

  44. Mary Preud'homme

    Tant au Québec qu’en Belgique en passant par la France, les églises sont vides, dixit Elusen qui aurait dû vérifier les statistiques avant d’annoncer de telles âneries, les chiffres concernant les baptêmes, mariages et obsèques religieuses (chrétiennes), rien que pour ces dernières étant à hauteur de plus de 80 % en France métropolitaine. Au point que vu la demande spirituelle et eu égard à la pénurie de prêtres, ce sont des laïcs qui doivent s’y coller de plus en plus, hors les rites purement sacramentels.

  45. Herman kerhost

    @ breizmabro | 24 août 2018 à 14:52
    Ha ha! Merci pour votre commentaire.
    Google m’apprend qu’en fait duvent nous gonfle avec l’esperanto, et non le latin.
    Sacrée duvent !

  46. @ sylvain | 24 août 2018 à 15:46
    « Il chouine du haut de son minaret contre les gros beaufs chrétiens de droite pédophiles. »
    Et le tout sans jamais avoir écrit votre nom !

  47. @ yamamotokadératé
    « Votre réponse est stupide comme d’habitude, puisqu’elle ne s’applique pas au même billet »
    Y’a pas que votre moto qu’a des ratés, votre cerveau aussi…
    Par exemple, confondre un éventuel hors-sujet et la stupidité, ce qui se pose un peu là comme stupidité.
    Quant au monachisme, réalité contrastée, encore… La transmission de l’écrit, au Moyen Âge, s’est faite essentiellement dans les monastères. Ce n’est plus le cas, d’accord… Et alors, il faut détruire une institution parce qu’elle est moins utile ? Si elle ne l’est qu’aux moines, c’est leur problème, je suis pour la liberté de tout le monde, y compris des moines.
    Ce que dit Victor Hugo est à replacer dans son contexte, celui d’une époque sans laïcité, où l’Eglise était un frein bien plus puissant qu’elle ne peut l’être aujourd’hui à des évolutions sociales porteuses d’émancipation. Vous avez des combats d’arrière-garde.
    Mais revenons aux prêtres, ils sont dans le siècle, et c’est d’ailleurs le problème, étant dans le siècle, ils sont bien plus en rapport avec les enfants, avec les risques que cela comporte pour les enfants dans deux cas : celui de prêtres pédophiles, celui de prêtres qui sans l’être, profitent avec opportunisme des enfants plutôt que d’avoir des relations avec des adultes plus susceptibles de les dénoncer.
    Pour ce qui concerne les pédophiles, leur traitement, qu’ils soient prêtres ou non, pose les mêmes problèmes. Pour les abuseurs d’enfants par opportunité, il faut dire et redire que le célibat des prêtres pose un risque, à cause du fait qu’ils sont plus au contact d’enfants que les moines, en principe, sans compter que des moines vivant en communauté peuvent se surveiller les uns les autres.
    Je serais favorable au mariage des prêtres, pas au « régime monacal », qu’est-ce que ça veut dire quand ils n’ont pas une règle sauf exception comme, par exemple, les Jésuites, disons plutôt, à la fin du célibat imposé.
    A ce propos, on joue sur les mots en disant que la chasteté n’est pas imposée aux prêtres… Le catholique n’étant pas censé avoir d’activité sexuelle hors mariage, et n’ayant pas le droit de se marier, le prêtre est censé être chaste. Mais bon, un prêtre dira qu’il s’est juste engagé à ne pas se marier s’il veut convaincre un pauvre laïc d’avoir des relations avec lui.
    Je plains la personne allant avec quelqu’un qui n’en a pas le droit et habitué à sermonner les autres, culpabilisation du partenaire garantie. Quelqu’un se plaignait que les séminaristes aient des activités sexuelles entre eux ? Mais c’est merveilleux, au contraire, comme ça, ils ne nuisent pas aux laïcs.
    Vous aviez bien besoin que je rappelle la complexité des problèmes religieux où tout est lié, problème de Dieu, problème de la conception de l’Homme ! Le bien n’est pas séparable de la lucidité, pour agir bien, il faut connaître le bien, donc le monde et sa complexité.
    Et vous dites qu’il « suffit » d’en appeler au bien en soi ! Outre qu’il faut connaître le monde pour avoir une idée du bien, même ainsi, et vous en êtes loin, ce n’est pas si facile, avec votre caractère.
    Parce qu’insulter les gens n’est pas une marque du bien, et que d’autre part, cela vous empêche d’accéder à ce que dit l’autre.
    Il « suffit » d’en appeler au bien en soi… Si c’est si facile, faites-le, si ce n’est pas si facile, avouez-le !
    Ou pas, de toute manière votre attitude est un aveu.

  48. @ Savonarole
    @ Lucile
    En fait, Lucile ne fait que reprendre le meilleur de la tradition de l’Eglise, la réforme pour essayer de suivre le plus fidèlement possible ce qu’elle croit être le message de Dieu :
    https://www.cairn.info/revue-etudes-2017-1-page-4.htm
    Sans croire, je le vois… Il peut être plus facile de le voir de l’extérieur, car la critique interne peut parfois passer pour déloyauté aux yeux de certains.
    Il me paraît évident qu’on est plus triste des errements des siens que des fautes, même plus graves, des autres, qu’on essaie d’abord de se réformer. Même s’il est évident que d’autres font pire. Je le mets là, mais j’aurais pu placer ce lien ailleurs, pour ceux qui nous parlent des merveilleuses traditions des peuples non-occidentaux, musulmans, en clair, qui viennent frapper à notre porte :
    http://www.medias-presse.info/des-demandeurs-dasile-arrives-avec-des-epouses-agees-de-14-ans-a-peine/49007/
    Je conçois que parler de ce qui est désagréable puisse rendre amer, contre cela et parce que la foi chrétienne a aussi inspiré le meilleur, je dirais le désir incessant de se réformer pour mieux faire, et l’art, je vous transmets ceci :
    https://www.youtube.com/watch?v=tdLCcQixNvg

  49. @ Savonarole | 24 août 2018 à 15:24
    Je m’apprêtais à faire une réponse à Lucile, mais vous avez dit l’essentiel avec la forme qui convient. Tout est dit et bien dit !

  50. Patrice Charoulet

    Il y a des pédophiles, des agresseurs sexuels et des violeurs dans tous les pays, dans tous les milieux, dans toutes les religions… et à l’intérieur parfois de bien des familles (a-t-on oublié la plainte d’un fils de Philippe de Villiers contre l’un de ses frères qui l’aurait violé à maintes reprises ?)
    Cela dit, je ne vais pas être long sur le sujet du jour. Si l’on a mille fois raison de s’indigner que des musulmans en France puissent penser que la soumission aux lois religieuses prime sur le respect des lois françaises, on doit convenir que tout citoyen français qui a connaissance d’un crime doit le signaler au parquet le plus proche.
    Dans le cas d’espèce, qui est d’une simplicité… biblique : un évêque ayant connaissance d’un viol commis par un prêtre de son diocèse ne doit se retrancher ni derrière le secret de la confession ni sur le « pas de vagues ! », assez pratiqué dans d’autres milieux (on en a eu un exemple récent chez les pompiers de Paris). Il doit prendre sa plus belle plume et écrire au procureur de la République pour lui signaler les faits.
    Idem dans tous les autres pays.
    Une toute dernière chose (comme dans l’affaire Weinstein) : un viol ne se signale pas dix ans plus tard, mais le jour même ou le lendemain matin. Chez les religieux et chez les non-religieux.

  51. Catherine JACOB

    @ Elusen | 24 août 2018 à 23:31
    « – Histoire du viol – Docteur es lettres, agrégé de philosophie, Georges Vigarello , directeur de recherche à l’EHESS.
    L’ouvrage de ce spécialiste d’anthropologie historique ayant commencé comme professeur d’EPS, lesquels sont souvent simultanément entraîneur sportif et fréquentent donc beaucoup les vestiaires, puis qui a réussi l’agrégation de philosophie pour terminer Directeur d’études de l’EHESS – Chaire : Histoire des pratiques corporelles, me paraît tout à fait intéressant en effet, et je le lirai probablement un jour, quand j’aurai fini l’ouvrage que je viens de recevoir et qui m’a fait la surprise d’être imprimé à l’envers (donc 112,10€ pour avoir un exemplaire monté à l’envers… mais bon, épuisé et pas réédité vu le domaine très spécialisé → « Les Langues de la sagesse dans la Grèce et l’Inde anciennes » – 637 pages).
    Mais avant encore, je lirai probablement « La robe », paru en 2017, car j’ai moi aussi quelques petites idées sur le sujet et j’aimerais bien les vérifier. Sans compter un bouquin qui traîne et qu’il me faudra rendre bientôt à la BNU. Mais je vous remercie d’avoir indiqué cette histoire qui doit sans doute commencer avec l’enlèvement des Sabines.

  52. @ Breizmabro
    Le titre du billet de M. Bilger contient le mot enfant, d’où ma proposition…
    La racine du mot « enfant » peut difficilement venir de « puer », mais difficile ne veut pas dire impossible !
    D’ailleurs, et connaissant votre sens de l’humour, je peux vous affirmer que mes connaissances du breton m’ont fait découvrir que Breizmabro a pour racines « bretzel » et « mabrouk », ce qui m’a paru étrange mais pas impossible…
    Le bretzel étant un étouffe-chrétien et Mabrouk étant une mascotte de série animalière des années 50, je crois…

  53. @ Catherine JACOB | 24 août 2018 à 16:17
    « Vous êtes sûre ? »
    Certaine. Des responsables politiques ont évoqué sa part d’ombre, notamment Marine Le Pen en 2004, François Bayrou à deux reprises en 2009, le politicien suisse Oskar Freysinger, et Jean-Marie Le Pen au Parlement européen.
    Le 27 juillet 2013, Eckhard Stratmann-Mertens, cofondateur du parti Vert allemand et ancien député au Bundestag, accuse de pédophilie directement Daniel Cohn-Bendit et d’autres membres originels du parti. Il répond au journal Die Welt :
    « J’étais aussi étudiant à Francfort-sur-le-Main quand Cohn-Bendit et Joschka Fischer étaient là. J’ai participé aux mêmes manifestations. Et je peux vous dire que je ne crois pas un mot des explications de Cohn-Bendit quand il dit qu’il a fait ses révélations sur ses relations sexuelles avec des enfants dans un seul but de provocation et qu’il les présente comme purement théoriques ».

  54. Tranquillisez-vous, dans un futur proche, la pédophilie sera légalisée, des chercheurs fous de culture gauchiste arriveront à démontrer que cette tare actuelle n’est qu’une orientation sexuelle différente de toutes les autres déjà légalisées : homosexualité, transgénisme, gender…
    Après une période de débats houleux comme à chaque nouveauté cul-turelle, les petites cervelles des moutons zombis des peuples avant-gardistes, modernistes, suivistes, goberont ce concept présenté comme une avancée vers un nouveau monde meilleur face aux fachos réacs qui oseront encore s’opposer aux gourous de la pédophilie.

  55. Xavier NEBOUT

    Dans une Eglise qui perd le sens de la mystique, on peut se demander quelle est au juste la nature de la vocation de ses prêtres.
    Les vrais sont des héros, mais il y a les autres, tous les autres, ceux que certains bénédictins appellent « les curés de m… » avec le bon François en tête.

  56. @ Savonarole
    Je ne sais pas comment répondre à vos attaques un peu trop personnelles à mon goût, sinon que votre, notre « Sainte mère l’Église » s’est comportée comme une très mauvaise mère, difficile à fréquenter autrement qu’avec au minimum un sentiment de gêne. La confiance qu’elle inspire me semble fortement atteinte. L’argument selon lequel les autres font pire sur d’autres continents ne me paraît pas suffisant pour lui épargner des reproches.
    Effectivement, je ne suis pas une inconditionnelle concernant la sainteté de l’Eglise, l’infaillibilité du pape, et la bonne volonté évangélique de ses serviteurs.

  57. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 24 août 2018 à 16:07
    Vous apparaissez de plus en plus comme le banal gauchiste que vous êtes. A quoi bon votre religiosité ampoulée et pseudo-prophétique, puisque vous venez de nous expliquer :
    – Que tout est la faute de l’Occident.
    – Que les peuplades exotiques, tellement plus vertueuses que nous, sont seules aptes à nous régénérer.
    – Que l’État est bon, et la dépense publique encore meilleure.
    – Que les jeunes sont bons, et les vieux vicieux et rapaces (et d’ailleurs, s’ils pouvaient se presser de claquer, ça nous éviterait d’avoir à payer leurs retraites, merci).
    – Que lorsque, par exception, les jeunes se laissent aller au mal (et se suicident), c’est la faute de leurs parents, qui font les soldes.
    A tout hasard, je vous signale que les musulmans sont les premiers consommateurs de pornographie dans le monde. Puisque vous mettez ça aussi sur le dos de « l’Occident », que vous haïssez beaucoup, me semble-t-il.
    En dehors du fait que vous tenez là un « discours de haine », ce qui est très très mal, je vous le rappelle (bouc émissaire, René Girard, etc.), vous êtes quoi, vous, à la fin ? Un Oriental ?
    Vous avez cru bon, il y a peu, de nous sortir ici cette saleté récurrente du discours de gauche bien-pensant, consistant à traiter vos adversaires politiques de « petits Blancs ». Donc, vous êtes quoi, vous ? Un grand Blanc, un vieil aristocrate qui crache sur les roturiers ? un petit nègre ? un crypto-musulman ? un Blanc honteux, qui croit se décerner un brevet de vertu en insultant sa race et sa civilisation ?
    Cette qualification de « petits Blancs », jetée à la figure des autres par tant de gens qui sont tout aussi blancs qu’eux, est une façon particulièrement méprisable de proclamer son « anti-racisme », son ouverture d’esprit et son être-de-gauche.
    Faut-il rappeler que cette expression, à l’origine, désignait des populations pauvres des États-Unis ou des territoires d’outre-mer français ? Reprocher, d’un même mouvement, à des gens d’être pauvres et d’être blancs, voilà bien l’une des manifestations les plus spectaculaires de l’hypocrisie de gauche.
    Quand on est de gauche, en principe, on défend les pauvres. On les plaint. On se dévoue pour améliorer leur sort. Enfin, c’est ce que j’ai lu dans le manuel.
    Vous, vous en rajoutez une couche. Vous adoptez la mauvaise foi de gauche en gros et en détail, et vous nous remettez par là-dessus une grosse épaisseur de mauvaise foi faussement chrétienne : pousser les vieux vers la mort parce qu’ils coûtent cher à leurs descendants, c’est certes une saleté fort à la mode chez des gens très bien, et qui ont micro ouvert dans les médias, mais le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est parfaitement contraire à tous les enseignements du christianisme.
    J’ai connu un certain nombre de fervents chrétiens dans ma vie. Leur point commun était que leurs actions parlaient pour eux. Longtemps après, on apprenait ce qu’ils se gardaient de crier sur les toits, à savoir qu’ils étaient profondément croyants.

  58. Catherine JACOB

    @ breizmabro | 25 août 2018 à 10:14
    Ah là, je suis déçue. Encore une illusion qui s’envole.

  59. @ Noblejoué
    Effectivement, si j’étais hostile à l’Eglise, ses turpitudes me laisseraient indifférente. Je suis d’accord avec l’article d’Études que vous citez, la Réforme protestante a obligé l’Église à réfléchir sur elle-même.
    @ Achille et Savonarole
    Il faut que vous soyez l’un comme l’autre des bigots finis pour me traiter de bouffeur de curé, encore plus Achille qui ne se donne même pas la peine ici de trouver des arguments par lui-même, et s’engouffre de façon partisane derrière le talent de polémiste de Savonarole. Ça c’était le premier point. Deuxième point, je trouve de l’intérêt à certaines des opinions et argumentations de Noblejoué, qui a le mérite de sortir des sentiers battus, et de ne jamais dévaloriser ses adversaires, je suis donc complètement imperméable à vos sarcasmes (de cour d’école, désolée de vous le faire remarquer). Et enfin, quelle drôle d’idée de prendre Savonarole pour pseudo si vous trouvez juste de minimiser le laisser-aller criminel de l’Église.
    @ Tipaza
    Je me retrouve un peu dans votre position, un pied dedans, un pied dehors, et je ne vois pas comment j’en sortirai.

  60. @ fugace 25 août 2018 à 01:53
    Merci et pas merci à la fois 🙁
    Je m’explique
    Merci de confirmer par cette vidéo ce que j’affirme depuis des années à une jeunesse qui refuse de le croire,
    et pas merci parce que en écou(r)tant cette vidéo, moi, grand-mère, j’ai eu la chair de poule d’entendre les propos de ce connard prétentieux qui vit depuis 1968 des aides de l’Etat français et qui nous coûte un pognon dingue !
    Adéo quand même « fugace » 😉 (perso j’adore les pseudos)
    ———————————
    @ duvent | 25 août 2018 à 09:41
    « Je peux vous affirmer que mes connaissances du breton m’ont fait découvrir que Breizmabro a pour racines « bretzel » et « mabrouk », ce qui m’a paru étrange mais pas impossible… »
    Et pourquoi pas…?
    Devezh mat ma dousig :)*

  61. @ Savonarole | 24 août 2018 à 15:24
    @ Achille | 25 août 2018 à 07:58
    Il est vrai que le commentaire de Lucile | 24 août 2018 à 12:41 était d’une certaine violence.
    Était-ce de la violence d’un Savonarole, le vrai, celui qui souhaitait remettre l’ordre de Dieu dans l’église et la cité de Florence ? ou la violence d’un Calvin, l’un et l’autre pratiquant le bûcher allègrement ? ou était-ce la violence d’un anticlérical ?
    Ce n’est pas la première fois que Lucile se révèle être une de ces lames d’acier damasquiné, au dessin chatoyant mais à la dureté surprenante sur des sujets qui lui tiennent à cœur, comme celui-ci.
    Son langage est dur, direct, mais en disant que « l’Eglise est constituée de serviteurs inutiles, elle ne devrait pas l’oublier », elle rappelle ce qu’a dit Jésus lui-même dans la parabole du serviteur inutile (Luc 17.5-10).
    « Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. »
    Signifiant ainsi que le serviteur de Christ n’a aucun mérite à faire valoir quoi que ce soit devant Dieu. En obéissant à ses commandements, il ne fait que ce qu’il était dans l’obligation de faire.
    Bon, Lucile est assez grande pour se défendre elle-même, je la laisse parler, constatant tout de même que je suis d’accord avec sa conclusion :
    « Si elle (l’Eglise) pouvait se recentrer sur ses missions, et son chef éviter de donner des directives politiques mortifères aux électeurs européens par la même occasion, ce ne serait pas un mal. »

  62. Catherine JACOB

    Ah la la, ces enfants auxquels on fait faire tout et n’importe quoi! En laissant se dérouler en streaming le lien indiqué par Tipaza | 25 août 2018 à 08:56 vers Barbara sur le billet du jour, je suis tombée sur de la guitare sèche (j’adôôore), puis du tango et du milonga (j’adôôore) et pour finir, pof Dos niños bailaron tango y llenó de emoción el estudio de Showmatch de El Trece TV (Canal 13 – Argentine), avec des petites vedettes de 11 ans et 8 ans https://www.youtube.com/watch?v=OgXfrkDH314
    Et là on comprend la différence entre les adultes et des imitations d’adultes (les enfants déguisés) : de belles acrobaties, de petits danseurs précocement doués mais zéro sensualité, ce qui avec le tango est quand même l’essentiel. Enfin, pour moi. Et c’est tant mieux, bien évidemment.

  63. Catherine JACOB

    @ fugace | 25 août 2018 à 01:53
    « A remettre dans son contexte évidemment. »
    Contexte qui inclut les petits gâteaux bien évidemment, du moins j’imagine, bien que pas ceux-ci (1904).
    Quoique, étant donné que les « Confessions d’un mangeur d’opium anglais», Thomas de Quincey (1785-1859), sont antérieures, on puisse se poser la question.
    Maintenant, ce qui interpelle davantage que les sempiternelles rodomontades du soutien de Coluche, futur élu des Verts Outre-Rhin, libertaire, anti-autoritaire, spontanéiste anarchiste, à l’outrance calculée plus sympathique que celle de Mélenchon par exemple, dont les parents se sont occupés pendant la guerre d’un établissement accueillant les enfants de Juifs déportés, c’est la réaction de son interlocuteur.
    Cela dit, il a quand même suivi une partie de sa scolarité secondaire à l’école d’Odenwald qui soit dit au passage, n’était pas un établissement religieux tenu par des religieux, et qui a fermé en 2015 « à la suite de la révélation d’abus sexuels perpétrés sur des élèves durant les années 1970 à 1980. »
    Il est fait état de 132 cas d’abus sexuels perpétrés par le corps enseignant depuis les années 1970.
    Peut-être que précédemment encore, et compte tenu du fait qu’il avoue que cette école autogérée où il a fait du théâtre a joué un rôle important dans sa vie, l’ambiance y était telle qu’elle a pu influencer près de deux décennies plus tard, les propos son ancien élève, même si lui-même n’était pas directement concerné.

  64. « Ha ha ! Merci pour votre commentaire.
    Google m’apprend qu’en fait duvent nous gonfle avec l’esperanto, et non le latin.
    Sacrée duvent ! »
    Rédigé par : Herman kerhost | 25 août 2018 à 01:00 (@ Breizmabro)
    Est-ce que Herman a le sens de l’humour ?
    Certainement !
    Est-ce que Herman a besoin de rire ?
    Sans aucun doute !
    Est-ce que je suis disposée à lui dilater la rate ?
    Avec plaisir !
    Pourquoi, me direz-vous ?
    Parce que rien ne peut être refusé au simple d’esprit…
    Dans ma grande bonté je lui adresse ce lien pour qu’il puisse aussi danser, car il ne peut pas se contenter de n’être qu’un brillant esprit, il faut qu’il entre dans la danse et donc voici pour lui l’entrée des Zéphyrs – Lully – Atys (duvent et des zéphyrs…)
    https://www.youtube.com/watch?v=ClCe0iZGVK4
    Comme vous êtes fin et subtil, vous me reconnaîtrez facilement, je porte une perruque blanche poudrée comme il convient !

  65. @ Lucile | 25 août 2018 à 13:04
    « Il faut que vous soyez l’un comme l’autre des bigots finis pour me traiter de bouffeur de curé, encore plus Achille qui ne se donne même pas la peine ici de trouver des arguments par lui-même, et s’engouffre de façon partisane derrière le talent de polémiste de Savonarole. »
    Bigot je l’ai été, un peu par la force des choses, dans mon enfance. Passer toute sa scolarité dans un établissement catho, ça laisse des traces, mais cela ne saurait être considéré comme une tare ainsi que vous semblez l’insinuer.
    Je ne suis plus catho pratiquant depuis belle lurette. Je ne vais à la messe que lors des événements familiaux : mariage, baptême, communion solennelle, obsèques d’un parent ou d’un ami. Bon je suis arrivé à un âge où je vais le plus souvent à des obsèques…
    Il n’en demeure pas moins que j’ai gardé certaines valeurs que m’ont inculquées les « frères » et je n’aime pas les gens qui ont tendance à faire trop rapidement des amalgames déplaisants du genre de ceux de votre dernier post.
    Pas de « sarcasmes de cour d’école » dans la réponse de Savonarole, juste une petite mise au point parfaitement bien présentée et à laquelle je m’associe.
    Je vous ai connue moins agressive sur d’autres sujets présentés par notre hôte. Puissiez-vous retrouver votre sérénité de lady bien élevée si appréciée sur ce blog.

  66. Ainsi nous voilà donc, quelle surprise, convoqué par le Komintern de toutes les mafias anti-mafieuses, rendre compte par copier-collé coupé de ce que le système en question n’est pas à même d’entendre en entier, car s’il l’entendait, il verrait son organisation pulvérisée.
    Je vais donc me répéter.
    Point n’est besoin d’accuser telle ou telle autre catégorie humaine, l’Occident est responsable de ce qui lui arrive, et devrait se rendre compte que tant qu’il n’apprendra pas à connaître, ce qui est à sa main, les forces qui le régissent, ils continuera à être manipulé par elles, à croire qu’il domine le monde alors qu’il n’est assis que sur un tas qui n’est plus d’or mais de dettes qu’il laisse à ses enfants.
    Il serait bon qu’il se considère lui-même plutôt que d’accuser curé, noir, homo, musulman, s’il ne veut pas recommencer avec des armes toujours plus puissantes la vielle rengaine déjà mille fois décrédibilisée, la mauvaise musique des sempiternels flonflons du flan sanglant.

  67. @ Catherine JACOB | 25 août 2018 à 08:52
    Pour une personne qui affirme emprunter des livres à la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg faire appel à wikibeauf me sidère !
    Pour une personne qui emprunterait des livres à la BNU de Strasbourg ne pas connaître l’existence d’Universalis, Britannica ou une autre véritable source.
    1°- Wikibeauf, personne ne sait qui écrit les articles.
    2°- les articles sont anonymes.
    3°- les articles sont un enjeu de pouvoir d’opinion et non de raison, voire d’approcher la vérité ; des groupes d’opinion l’ont infiltré et réécrivent les articles.
    C’est un enjeu de pouvoir absolu. Celles et ceux qui écrivent ont le pouvoir d’orienter les populations.
    4°- elle est sous statut juridique US fédérale et d’un État fédéré : la Floride, où une opinion est égale à une vérité.
    5° – l’inconstance de wikibeauf, en quelques secondes un article peut avoir été réécrit, avoir fait disparaître une référence.
    6°- eux-mêmes, Wikimedia Foundation, déclarent leur truc merdique. Ils vont jusqu’à déclarer : À vos propres risques !

    Et vous faites appel à quelque chose d’aussi instable !
    Vous seriez avocate ou procureur, vu la fiabilité de votre témoin, vous venez de perdre votre procès !
    ==========
    @ Mary Preud’homme | 25 août 2018 à 00:18
    « …les chiffres concernant les baptêmes, mariages et obsèques religieuses (chrétiennes), rien que pour ces dernières étant à hauteur de plus de 80 % en France métropolitaine. »
    80% des métropolitains se feraient baptiser, se marieraient à l’église et auraient des obsèques religieuses chrétiennes !!

  68. Mary Preud'homme

    @ Elusen | 26 août 2018 à 06:06
    « …rien que pour ces dernières étant à hauteur de 80 % » : ces dernières désignant les obsèques seules. Il faut apprendre à lire avant de réagir à côté de la plaque.
    A noter que les obsèques n’étant pas un sacrement, il arrive que les familles d’un défunt non baptisé demandent des funérailles chrétiennes, évidemment avec un rituel particulier.

  69. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 26 août 2018 à 00:46
    « Plutôt que d’accuser curé, noir, homo, musulman. »
    Ah, mais pas du tout. Moi, c’est Aliocha, que j’accuse. Voyez, je fais dans le simple. Pas dans le grand concept fumeux.
    J’ai une vraie personne devant moi, qui dit de vraies sottises — et de vraies ignominies –, eh bien ! j’explique de quel bois elles sont faites, et je mets en évidence « les forces qui régissent » votre détestable idéologie de gauche, comme vous dites.
    Vous êtes curé ?

  70. Catherine JACOB

    @ Elusen | 26 août 2018 à 06:06
    « Pour une personne qui affirme emprunter des livres à la Bibliothèque Nationale Universitaire de Strasbourg faire appel à wikibeauf me sidère ! »
    C’est vrai – la preuve.
    « Pour une personne qui emprunterait des livres à la BNU de Strasbourg ne pas connaître l’existence d’Universalis, Britannica ou une autre véritable source. »
    D’où tenez-vous que je ne connais pas ces encyclopédies ?
    Mais bon, ça faisait longtemps et comme le mauvais temps, il fallait bien que ça revienne un jour ou l’autre.
    Pour votre gouverne, raisonnons sur les exemples suivants :
    Quand vous allez dans un magasin de fruits et légumes, vous savez ce que vous achetez grâce à l’étiquette dont la législation précise qu’elle doit faire apparaître, selon les cas, le prix au kilo ou à la pièce et la provenance. Certains magasins ajoutent des explications supplémentaires quant à la façon de consommer ou de cuisiner les marchandises peu communes. Ex. la carambole dont la plupart des gens connaissent la forme utilisée en pâtisserie en décoration, mais ni le nom, ni l’aspect avant découpage.
    Mais quand vous vous promenez dans la nature à la recherche de busserole ou raisin d’ours, plante qui se rencontre dans les Alpes et qui est connue depuis le Moyen Âge pour son action comme diurétique et antiseptique naturels des voies urinaires en cas de cystite, énurésie, incontinence, une plante vendue par ailleurs chez le pépiniéristes comme plante couvre-sol, comment la reconnaître en l’absence d’étiquette ? Car, bien évidemment, dans la nature, il n’y a pas d’étiquettes et donc vous, vous ne pouvez pas savoir au moment où vous tombez sur du genêt faux raisin d’ours ou ou Genista ephedroides qui se trouve dans l’aire méditerranéenne, s’il s’agit du vrai ou du faux raisin d’ours ?
    Comment savoir en effet, s’il s’agit de genêt, plante à propos de laquelle la légende rapporte que « en 1128, Geoffroy V, dit « le Bel », comte d’Anjou et du Maine, chevauchant dans une lande près de la ville du Mans, aperçut une licorne à tête de femme et vêtue d’un manteau d’or au milieu d’un champ de genêts » – un manteau d’or au milieu d’un champ de genêts, on peut dire que ce Geoffroy avait une sacrée bonne vue -, de ce genêt avec lequel le roi Math et son neveu Gwydion, deux magiciens, confectionnent Blodeuwedd, créature plus belle que la plus belle des femmes.
    On ne peut le savoir en effet, si on ne le sait pas déjà.
    Donc vous, Elusen, avec sagesse, vous vous abstenez de l’un comme de l’autre.
    D’autres moins sages, à l’égal cependant de SHEN NONG, le « Grand Devin » de la mythologie chinoise réputé avoir vécu vers 2 800 avant J.C. et auquel les Chinois attribuent la découverte de plus de cent remèdes d’origine végétale parmi lesquels celui tiré de la busserole, expérimenteront.
    Apercevant alors la belle licorne et son manteau d’or, soit se prendront aussi pour le comte d’Anjou, soit avec un peu de chance, sauront qu’ils se sont intoxiqués.
    D’autres enfin, laisseront Blodeuwedd de côté et cueilleront sans erreur de la busserole.
    Maintenant, la plupart des commentateurs de ce blog iront, eux, à la pharmacie.
    Donc, faites en ce qui vous concerne comme bon vous semble, mais laissez les autres faire de même sans préjuger de leurs compétences et/ou absence de compétences, sans parler des habitudes des uns et des autres.
    A titre subsidiaire, je vous informe que mes voies urinaires vont très bien sans busserole et autres décoctions des diverses pharmacopées. C’était juste un exemple d’exposé par métaphore.

  71. @ Aliocha
    « Et l’Occident qui ricane, comment se régénérera-t-il ? »
    Vous faites plusieurs contresens dans cette phrase et le reste de votre diatribe, parce que vous idéalisez l’allogène.
    Comme si les islamo-africains ou christiano-africains ne rêvaient pas que d’une seule chose : devenir riches comme nous. Et si par hasard ils y arrivent, leurs belles « traditions » (totalement fallacieuses de A à Z dans le cas de l’islam qui est une fable inventée par les califes pour dominer leurs peuples, on en a les preuves historiques maintenant) vous verrez (on le voit déjà en masse si on se donne la peine de regarder) qu’ils les enverront à la poubelle tout comme nous.
    Et nous les méchants colons, vous oubliez qu’on leur a apporté notre médecine qui leur permet d’être cent fois plus nombreux qu’avant, à l’époque ou la mortalité infantile était énorme. Vous oubliez qu’on leur a apporté l’alphabétisation de masse, et même la fin de l’esclavage (enfin, pas partout).
    Et vous oubliez aussi que si les Occidentaux rejettent les préceptes de l’Eglise catholique et les traditions, c’est un peu parce qu’il y a deux ou trois petites raisons. Ce n’est pas l’Eglise qui nous a permis de ne plus subir de famines périodiquement. Ce n ‘est pas l’Eglise qui nous a arrachés aux épidémies et à la mortalité infantile. Ce n’est pas l’Eglise qui nous donne les moyens de nous chauffer en hiver. Et le royaume des cieux « qui est parmi nous » soi-disant, ça fait 2 000 ans qu’on l’attend. Arrive un moment… faut finir par se dire qu’il ne viendra pas.
    Vous oubliez que l’Eglise a lutté contre l’alphabétisation et la diffusion des connaissances scientifiques auxquelles on doit notre aisance matérielle, pour protéger ses dogmes/fables (Adam, le péché originel, le déluge, et tout le toutim).
    Donc, pourquoi s’étonner que l’Eglise catholique soit désertée ? elle n’a que ce qu’elle mérite.
    Et l’allogène n’a aucune des qualités que vous lui prêtez. Vous faites juste de la mauvaise biologie en prétextant qu’il faut un apport génétique étranger pour se « renouveler » : c’est vrai à l’échelle d’un village ou d’une région. C’est totalement faux à l’échelle d’une race ou d’un continent. Sinon quoi, il faudrait que l’humain se reproduise avec les singes aussi pour renouveler l’espèce ? non. Tout est une question de mesure et de dosage.
    Bref, vous vivez dans un monde de haine des vôtres (critiquer c’est une chose, haïr c’est autre chose) et vous fantasmez un salut par le lointain, à défaut de pouvoir aimer votre prochain.
    [Je suis le premier à critiquer la génération soixante-huitarde]
    PS : le problème c’est autant ceux qui pensent que le mal vient de l’extérieur que ceux qui pensent que le bien vient de l’extérieur. Aucune différence entre les deux.

  72. Essai d’être constructif, comment protéger les enfants ?
    Il semble qu’on ne puisse rectifier le pédophile, qui conserve sa dangereuse appétence. Mais il serait possible de l’aider à se contrôler.
    https://fr.express.live/2013/01/22/la-science-apporte-un-nouvel-eclairage-sur-la-pedophilie-exp-184855/
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1513603-comment-traite-t-on-vraiment-la-pedophilie-en-france.html
    La castration chimique est une chose, peut-être serait-il possible un jour de supprimer plus complément l’appétit sexuel des pédophiles. Je le suppose parce que certaines personnes n’ont aucun appétit sexuel de manière tout à fait naturelle :
    https://asexualite.wordpress.com/introduction-a-lasexualite/
    Même si ce n’est pas dit dans ce lien et que j’ai la flemme d’en chercher un autre, je sais que des asexuels veulent devenir sexuels car c’est le prix à payer pour vivre une histoire d’amour avec un sexuel, ce que je mentionne dans un souci d’exhaustivité et pour finir sur une note moins grave que le sujet qui nous occupe.
    Comme on est sorti du cannibalisme, il faut abandonner le sexe contraignant l’autre et, même si c’est moins grave, aussi, de la honte du sexe, de sorte que cette activité se raffine. Pour filer la métaphore avec la nourriture, de même qu’il y a la gastronomie, il existe, certes dans une moindre mesure, un art d’aimer.

  73. @ Mary Preud’homme | 26 août 2018 à 12:32
    Alors maintenant, vous êtes passée de 80% des mariages en métropole, 80% des métropolitains baptisés, à uniquement : 80% des enterrements seraient religieusement chrétiens !
    Sur les 603 000 décès qui auraient eu lieu en France 482 400 auraient été des chrétiens, à en conclure, seuls les chrétiens meurent, si nous ne sommes pas chrétiens nous aurions toutes les chances d’atteindre l’immortalité.
    C’était quoi le slogan déjà ?!
    « Tu t’es vu quand t’as bu ?! »
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2383440/demo-deces-taux-mort.xls
    ————–
    @ Catherine JACOB | 26 août 2018 à 14:36
    Vous faites appel à wikibeauf assumez-le !
    Inutile de digresser pour détourner l’attention, c’est ce que font les pickpockets pour mieux nous faire les poches.
    Wikimedia Foundation est principalement financé par des banquiers d’affaires, des banques d’affaires, Goldman Sachs, des milliardaires de l’armement, etc.
    https://annual.wikimedia.org/2017/donors.html
    Un truc qui lui-même se déclare à risque !
    Personne ne sait qui écrit les articles, quelle est la légitimité de ceux qui écrivent, leurs diplômes, leur degré d’expertise, etc.
    Un étudiant en informatique a scanné les adresses IP des articles et a découvert qu’une large majorité d’IP venait d’agences gouvernementales, de sociétés de communication ou chargées de l’image de leur clientèle, de groupes politiques principalement d’extrême droite, etc.
    Déjà en 2007, quand nous voyions ce qui était fait sur Fèces de Bouc et Twitter aujourd’hui :
    https://www.wired.com/2007/08/wiki-tracker/
    Ici un plan de manipulation de l’extrême droite française sur Wikibeauf :
    https://www.scribd.com/doc/276703679/Egalite-Reconciliation-Strategie-sur-Wikipedia

  74. Yo, Ananda !
    Comme Robert Marchenoir, vous essayez de faire rentrer dans la boîte de vos codes ce que vous ne comprenez pas. Tentez de vous lever du fauteuil dans lequel vous êtes assis, vous pourrez alors le voir tel qu’il est, et éviterez de nous sortir l’envers de vos fantasmes, qui n’est que la forme de la lorgnette avec laquelle vous observez la réalité, et le fond de la manière dont vous fonctionnez.
    Relisez-moi, il n’y a que cela que j’invite à considérer, même si ce n’est pas sans conséquence sur les idéologies illusoires de la suprématie.

  75. Catherine JACOB

    @Elusen | 27 août 2018 à 01:30
    La tâche de François n’est pas facile dans un monde où pour cacher la forêt des atrocités (pour n’évoquer que ce dossier-là, citons l’Erythrée dont « les habitants, qui rêvent de quitter leur pays, craignent à tout moment d’être emprisonnés ou de disparaître », « qui compte « au moins 10 000 » prisonniers politiques, vivant pour beaucoup dans « des conditions atroces, inimaginables », dénonce Amnesty International dans un rapport publié en mai 2013. Où l’opposition politique est interdite, les médias indépendants sont réduits au silence et les minorités religieuses persécutées. » – La Croix – Un pays où « un homme, formé par ailleurs en Chine, a réduit à la tête de son clan sa population en esclavage. – Où le service militaire est obligatoire pour tous les jeunes, garçons et filles : enrôlés à l’âge de 17 ans jusqu’à… la quarantaine ! D’abord, dix-huit mois de camp disciplinaire, avec viols des jeunes femmes, brutalités des supérieurs, cachot et torture comme sanctions. Ensuite, on est affecté à un grand chantier du président, à une ferme, à une fabrique. Un contact avec « l’étranger », avec un passeur, un mot malheureux dans un café et c’est la prison.
    Il y existe 314 camps de détention. Des centres de tri à la sortie des villes, des containers métalliques de cargos en plein désert, des camps de haute sécurité pour les politiques, comme celui d’Eiraeiro, à 50 kilomètres d’Asmara. Cellules, isolement, pas de visites, interrogatoires et torture à mort. On pratique la technique de l’hélicoptère : le prisonnier, suspendu pieds et mains au plafond, tourne, les autres frappent : « Avoue ! » » – L’Obs
    ), pour cacher la forêt des atrocités donc, on met sous les feux de la rampe l’arbre du comportement, certes désolant et mille fois condamnable, d’hommes et de femmes qui font profession de foi d’une religion qui par ailleurs, ce dont témoigne l’action de nombreux autres hommes et femmes, incite ses fidèles à combattre, au prix de leur propre vie souvent, les atrocités précitées, comme si le comportement des premiers avait été inspiré par leur religion alors que seul le comportement des seconds serait susceptible de s’en prévaloir.

  76. Encore un petit copié-collé coupé de notre Komintern local qui nous avoue enfin faire dans le simple, encore un petit effort, il admettra qu’il n’agit plus que par réflexe anti-tout, affolé qu’il est de ne pas savoir identifier les causes de sa défaite, alors qu’il n’aurait qu’à regarder en lui-même pour comprendre.

  77. Catherine JACOB

    @ Elusen | 26 août 2018 à 21:07
    « Vous faites appel à wikibeauf assumez-le !
    Inutile de digresser pour détourner l’attention, c’est ce que font les pickpockets pour mieux nous faire les poches. »
    Et d’un, je ne vous permets pas et de deux, votre discours m’indique que nous sommes issus de cultures radicalement différentes.
    La mienne m’incite à répondre intelligemment et démontrer mon propos, quelle que soit la figure de style employée, en l’espèce la métaphore, la vôtre à, manifestement, marteler sans cesse les mêmes arguments tel un bourreau d’une salle de torture, ou encore un paranoïaque, sans prendre en compte le fait que, en l’espèce, Wikipédia est pluriel et qu’on ne voit pas très bien l’intérêt de Goldman Sachs ou de la NASA à désinformer le public dans un article de botanique ou de mathématique.
    Il est de bon ton de nos jours chez les politiques de dire « J’assume ».
    Une chose est de le proclamer, une autre est de le faire et je pense que ma réponse est suffisamment éclairante pour un esprit qui ne serait ni tordu, ni lui-même à la botte d’on ne sait trop qui.

  78. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 27 août 2018 à 08:14
    « Comme Robert Marchenoir, vous essayez de faire rentrer dans la boîte de vos codes ce que vous ne comprenez pas. […] Relisez-moi. »
    Aliocha n’a jamais tort : il est incompris. Il faut le relire. Il faut toujours plus de pédagogie. Si les peuples rejettent les salades du « changement climatique » et de « l’ouverture à l’Autre », c’est que les ingénieurs sociaux du politiquement correct ne les ont pas encore assez embobinés.
    Ainsi va la pensée de gauche, qui part du principe qu’elle a raison. Après, on peut discuter.
    Vous devriez vous relire, vous aussi. Vous ne nous avez toujours pas expliqué en quoi cette affirmation de votre part :
    « L’Occident qui ricane se régénérera-t-il en continuant à vider l’État de son droit, favorisant la rente et détruisant l’économie réelle pour payer ses retraites à des vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir ? »
    …serait compatible avec une proclamation légèrement antérieure, et que vous affectez de défendre :
    « Honore ton père et ta mère. »
    …ou avec celle-là, que les cathos de gauche et gauchos tout court évitent en général de rappeler :
    « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
    Je suppose que René Girard a rendu tout cela obsolète.
    Et puis, ce mensonge qui trahit une fois de plus votre méthode :
    « Encore un petit copié-collé coupé de notre Komintern local. »
    Euh… non. Copié-collé ne veut pas dire, en français : « texte démonstratif et argumenté ». Le copié-collé, c’est vous qui nous l’infligez à longueur de pages. Des tartines interminables de Proust, René Girard et je ne sais qui, que nous sommes tout à fait capables d’aller lire par nous-mêmes, merci.
    Je serais curieux que vous nous disiez ce que, moi, j’aurais collé dans mon commentaire, et d’où je l’aurais copié.
    Une fois de plus, vous êtes pris en flagrant délit d’emploi de cette méthode communiste ancestrale, consistant à hurler plus fort que les autres, et à accuser autrui à tort des forfaits dont on se rend soi-même coupable.
    En règle générale, tentez de rendre le mensonge le plus extravagant possible. Plus c’est gros, plus ça passe. C’est la méthode poutiniste.
    Ça ne m’étonne pas que vous soyez fasciné à ce point par René Girard : il décrit à merveille votre disposition d’esprit.

  79. « J’attends la prochaine lettre du pape qui annoncera : laissez revenir vers eux les petits enfants. »
    A la « révélation » de la lettre de M. Vigano, il faut, M. Bilger, étudier cette éventualité avec un autre pape car celui-ci semble sauf poussé dans ses retranchements préserver prioritairement la hiérarchie catholique.

  80. Robert Marchenoir

    @ Catherine JACOB | 27 août 2018 à 11:33
    J’étais, moi-même, très méfiant concernant Wikipédia. Je continue à affirmer que ce n’est pas une source probante quand il s’agit de sujets politiquement controversés. Wikipédia, comme la plus grande partie des plateformes Internet, possède un biais de gauche prononcé.
    Mais je suis surpris par les progrès rapides de Wikipédia. C’est désormais la première source à consulter sur bien des questions, et bien souvent cette consultation suffit.
    L’essentiel consiste à exercer son discernement. C’est valable pour toutes les sources d’information, y compris les plus prestigieuses. Les grandes encyclopédies papier du passé comprises. Évidemment que l’Encyclopaedia Britannica, ou d’autres, peuvent à la fois se tromper sur les faits, en omettre d’importants, ou présenter un biais idéologique prononcé.
    Ce que les anti-wikipédistes ne comprennent pas, c’est que Wikipédia possède une méthode et des règles. Tout comme les encyclopédies d’antan. Ces règles sont publiques, et les débats entre rédacteurs aussi, ce qui n’est pas le cas pour la Britannica ou l’Universalis.
    Surtout, aucune source de savoir ne doit être crue aveuglément, et la défiance systématique comme la crédulité de principe ne peuvent conduire qu’à l’ignorance. Internet n’est pas différent du bon vieux papier ou de l’amphithéâtre universitaire, à cet égard.
    Évidemment, cela suppose de connaître et de respecter les lois de la pensée rationnelle, ce qui est de plus en plus rare à notre époque. Ceux qui s’y tiennent constateront l’immense progrès que représente Wikipédia, lequel donne la réponse correcte, et immédiate, à infiniment plus de questions que les encyclopédies traditionnelles. A l’instar d’Internet dans son ensemble — à condition de savoir s’en servir, bien sûr.
    Une bibliothèque scientifique traditionnelle, il faut aussi savoir s’en servir.

  81. Catherine JACOB

    @ Robert Marchenoir | 27 août 2018 à 14:32
    Merci.
    « L’essentiel consiste à exercer son discernement. C’est valable pour toutes les sources d’information, y compris les plus prestigieuses. »
    Très juste et pas seulement dans le cas des sources d’information. Mais nous n’avons que trop tendance à oublier les premières leçons du cours de philosophie… 😉
    « Ceux qui s’y tiennent constateront l’immense progrès que représente Wikipédia, lequel donne la réponse correcte, et immédiate, à infiniment plus de questions que les encyclopédies traditionnelles. A l’instar d’Internet dans son ensemble — à condition de savoir s’en servir, bien sûr. »
    Exactement. Par exemple un piano de cuisine est très utile, à condition et de savoir cuisiner et d’avoir de la place dans sa cuisine… 😉

  82. @ Robert Marchenoir
    « Évidemment, cela suppose de connaître et de respecter les lois de la pensée rationnelle, ce qui est de plus en plus rare à notre époque. »
    Vous savez que je vous apprécie et vous écoute. Il m’arrive parfois de ne pas être d’accord, ou simplement de ne pas comprendre. En général, je dis bêtement ce qu’il en est. Mais là, je ne sais pas.
    Eh bien moi, soit je ne les connais pas, soit je ne les ai pas comprises, soit je pense que la pensée rationnelle a de grosses limitations. Mais votre affirmation ne me parle pas.
    Je laisse de côté la question des deux systèmes de pensées de Kahneman (https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_1_/_Syst%C3%A8me_2_:_Les_deux_vitesses_de_la_pens%C3%A9e) pour parler uniquement de ce qu’on considère généralement comme la pensée rationnelle « pure » (c’est-à-dire sans ou avec le moins possible d’inférence bayésienne).
    Je laisse aussi volontairement de côté les débats religieux où chaque paroisse prétend faire un usage exclusif de la raison (avec raison selon moi).
    Vous admettrez avec moi, j’espère, que la pensée rationnelle ne peut être qu’un exercice collectif. En effet, je me vois mal refaire toutes les démonstrations dans tous les domaines et aller sur le terrain refaire toutes les études publiées dans tous les domaines (du moins ceux qui m’intéressent). Je suis obligé de « faire confiance ».
    En Occident on fait généralement confiance à la méthode scientifique, et à ceux qui la pratiquent, et aux institutions qui en sont garantes.
    Mais, si on peut être relativement confiant en ce qui concerne les sciences « dures » (physique, maths, bio si je n’en oublie pas), ça se complique très vite dans les autres domaines, économie, sociologie, politique.
    Ca se complique en raison de plusieurs phénomènes.
    1/ la non linéarité. La vie contient des boucles de rétroactions positives ou négatives et on ne sait pas vraiment où sont les seuils de changement de phase (parfois on ne sait même pas s’il y en a).
    2/ l’arbitraire. En matière humaine, il y a un arbitraire : voulez-vous une société plus partageuse ou plus méritante ? voulez-vous une justice plus dure ou moins coûteuse ? etc.
    Je ne crois pas que la science donne la réponse à la question : est-ce que coucher avec la femme du voisin c’est bien ou c’est mal ?
    Et je ne parle pas des questions existentielles (vie après la mort, conscience, libre arbitre). Bon… il y a des études et des embryons de réponses, mais disons que c’est trop subjectif pour être étudiable scientifiquement.
    Enfin il y a le trilemme de Münchhausen (https://fr.wikipedia.org/wiki/Trilemme_de_M%C3%BCnchhausen) qui selon moi explique le fond du problème de la rationalité : la raison ne peut que partir d’axiomes (c’est le cas des maths et toute la science moderne mathématique consiste à essayer de trouver les bon axiomes, cf théorie des ensembles ou des types plus récemment).
    Dans les sujet qu’on traite ici (Poutine, immigration, Ripoublique, etc.), plus sociétaux que scientifique, l’usage de la raison me paraît très limité par nature. On pense tous par biais cognitifs en fonction de la confiance qu’on accorde à untel ou untel.
    Et déterminer le degré de confiance qu’on peut donner à quelqu’un, sur un sujet particulier, me semble une entreprise hasardeuse.
    En tout cas moi, ça fait longtemps que j’y réfléchis, et je n’ai pas la réponse.
    La seule méthode que j’ai trouvée c’est de lire des opinions différentes, de croiser les informations, de trier, comparer. Mais c’est un boulot de dingue et on n’est jamais à l’abri d’une erreur.
    J’ai cru comprendre que vous étiez anti-réchauffisme, et moi je suis pro-réchauffisme. Pourtant, je suis sûr qu’on est tous les deux sincères et qu’on se base sur des travaux scientifiques, et qu’on a tous les deux envisagé un peu tous les aspects de la question (ce que dit la science, ce que disent les journaux de ce que dit la science, ce qu’en font les politiques, comment les politiques influencent les journaux et la science…).
    Alors s’il y a une méthode connue et que personne ne me l’a expliquée après tous ces débats ici et là, je n’ai qu’une chose à dire : ben m… alors ! on m’aurait trompé à l’insu de mon plein gré ? Je serais enduit d’erreur ?
    Notez que j’ai laissé de côté nombre de questions annexes qui mériteraient tout autant des développements.

  83. Demi-Castor

    – Que faire, si on décèle des tendances homo chez un enfant ?
    – Le psy bien sûr ! Sauf si les deux parents en sont, parce que là c’est du vrai bonheur !

  84. @ Catherine JACOB | 27 août 2018 à 09:13
    En somme, les Chinois se comportent comme les Japonais du massacre de Nankin, n’est-il pas ?

  85. Bien, bien, honorons nos parents en payant leurs dettes en en faisant d’autres que nos enfants règleront, et copions-collons Aliocha ou n’importe quel autre, pour une nouvelle danse du scalp, réitérée ad libitum, sans jamais tenter d’entendre, sans jamais comprendre, répétons-le, ma foi, car c’est immanquablement éludé à la mode Elusen, qu’il faudrait, au préalable, soi-même se gouverner.

  86. @ Achille | 25 août 2018 à 20:41
    Je ne visais pas votre pratique religieuse qui ne me regarde pas. Je pensais que vous vouliez étouffer toute critique de l’Église.
    Mon fils, qui est féru d’histoire, me dit que les moines chrétiens, catholiques, car c’était avant la Réforme, ont sauvé l’Europe de la barbarie à une époque, il faudra que je lui demande laquelle. On aurait bien besoin justement en ce moment d’une Eglise qui puisse être un phare, l’Europe est déboussolée, fragile, suicidaire, pour tout dire mal barrée.
    La première fois qu’on a entendu parler de pédérastie dans l’Eglise, on s’est dit que c’était un accident, que l’Eglise allait se reprendre. Pas du tout. Chaque fois c’est pire. À se demander si les révélations sont terminées. Le pape est éploré, les chrétiens sont éplorés, certains pensent que toute l’Eglise souffre et que tous les chrétiens sont responsables. Mais c’est faux, archi-faux. C’est une façon de noyer le poisson. Le pape propose de jeûner et de prier pour arranger les choses. Bon, pourquoi pas, mais tout de même, cela laisse songeur.
    Il ne faut pas sous-estimer les ravages de ces événements. Ils sont insupportables et désastreux. L’Église a-t-elle perdu le sens du bien et du mal ? Est-elle suicidaire ? Est-elle devenue complètement timbrée ? Pourquoi laisse-t-elle encore tant de responsabilités à des gens moralement si peu solides ? Que lui arrive-t-il ? Je ne suis pas la seule à me poser ces questions, et je pense que la hiérarchie catholique ne doit pas être ménagée.
    Je connais un homme qui a servi d’objet sexuel à un ou plusieurs prêtres quand il était enfant et pensionnaire. Il n’a jamais pu en parler à ses parents, qui étaient béats devant les religieux, au point de ne rien vouloir entendre contre eux, même la vérité. Cela a été le cas de beaucoup de pratiquants, longtemps.

  87. @ hameau dans les nuages | 27 août 2018 à 09:07
    Tout comme la Bible prône la pédophilie !
    Donc musulmans, hébraïstes, chrétiens, islamistes, vous êtes kif-kif bourricot !
    La Genèse chapitre 19, paragraphe 30 à 38.
    Le viol d’un enfant prôné toujours dans la Genèse chapitre 33, paragraphe 1 à 4.
    L’évangile de Marc chapitre 1, paragraphe 6 à 16 ; parler de sexe, d’adultère et parler d’enfants, y a un truc pas clair !
    Et selon la traduction de la Bible de Jérusalem :
    Deuxième livre de Samuel :

    • Chapitre 7 § 14 :
      Je serai pour lui un père et lui sera pour moi un fils : s’il se fourvoie, je le châtierai avec une verge d’homme et par des coups que donnent les humains.

    ——————————-
    @ Catherine JACOB | 27 août 2018 à 11:33
    Ainsi vous auriez une quelconque capacité à permettre ou ne pas permettre que d’autres vous répondent.
    Puis vous vous posez comme une personne intelligente, c’est plutôt souffrir d’un manque de modestie, car c’eut été à l’autre de l’apprécier ou non, de voir s’il y en a une forme.
    Apparemment, vous ne maîtrisez pas plus ce que serait la torture, la médecine et une pathologie médicale pour associer le tout dans une même phrase, que vous avez rattachée à une intelligence autodéclarée.
    Que vous ne voyiez pas l’enjeu politique, civilisationnel qui se cache derrière Wikibeauf ne donne pas plus raison à votre affirmation d’intelligence.
    ‘Celui qui a le savoir a le pouvoir’, celui qui contrôle l’écriture de ce savoir oriente les populations et peut imposer une vision civilisationnelle.
    Wikibeauf organise volontairement la confusion entre opinion et savoir, entre opinion et connaissance.
    Vous faites appel à une source qui se déclare, d’elle-même, être un risque, assumez-le et cela n’a rien à voir avec du japonais.
    ————————————-
    @ Robert Marchenoir | 27 août 2018 à 14:32
    « Ce que les anti-wikipédistes ne comprennent pas, c’est que Wikipédia possède une méthode et des règles. Tout comme les encyclopédies d’antan. Ces règles sont publiques, et les débats entre rédacteurs aussi, ce qui n’est pas le cas pour la Britannica ou l’Universalis. »
    Tout ce que vous venez de dire est faux !
    Wikibeauf a été écrit en anglais et a fait l’objet d’une traduction en français de la part de Canadiens francophones. Par la suite des articles ont directement été écrits en français.
    Il n’y a aucun comité de relecture et personne ne sait le degré d’expertise des écrivains.
    Britannica et Universalis ont des comités rédactionnels, comme d’habitude vous ne savez pas de quoi vous parlez. L’identité de la personne, ou des personnes qui ont écrit est donnée, ainsi que la profession qu’elles exercent et pour qui elles travaillent.
    Nous pouvons ne pas être d’accord avec ce qu’elles écrivent, mais ces personnes engagent leur probité, leur intégrité, leur honneur, dans Wikibeauf personne ne le fait.
    Britannica et Universalis ont des statuts juridiques sur lesquels nous pouvons engager des procédures judiciaires, pas Wikibeauf qui dépend d’une Fondation états-unienne sous droit fédéral US et fédéré de Floride où de nouveau une opinion vaut une expertise.
    Quantité d’articles, sur Wikibeauf, sont verrouillés. Par qui ?
    La majorité des sources des articles sont des articles de presse. Comme un journal a dit, c’est donc une vérité, où a-t-on vu que la presse serait une référence dans la connaissance et le savoir ?
    Sans compter qu’une grande partie des soi-disant sources mène sur des liens morts.
    Bon nombre d’articles sont des faux.
    -> Sur Léon Blum, il est affirmé qu’il aurait dit que les Arabes, les musulmans sont des êtres inférieurs et que la France doit les dominer, or aucune source, preuve n’est donnée, parce qu’une authentique source prouve le contraire, le journal des débats de l’Assemblée nationale du 9 juillet 1925, fin de la première colonne et colonne du milieu :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6386345m/f42.image
    -> La résolution de l’Organisation des Nations unies qui déclare le sionisme comme idéologie raciste, l’article est également un faux, puisqu’il est affirmé qu’une autre résolution de l’ONU a annulé la première, or personne ne donne de lien sur cette fameuse résolution qui annulerait.
    De plus l’ONU ne peut pas annuler les résolutions.
    -> L’article qui déclare que pour être président des USA, il faut être né aux USA est un mensonge, aucun article de la Constitution des USA n’affirme cela, pas un seul article.
    -> L’article qui affirme que les USA ont aboli l’esclavage est un faux, car le 13e amendement section 1 n’abolit pas l’esclavage. L’esclavage et le servage n’ont jamais été abolis aux USA. Ce qui a été aboli c’est l’esclavage et le servage de naissance, la section 1 autorise la condamnation judiciaire aux deux.
    -> L’article sur Hitler est également un faux, ne serait-ce que parce qu’il ne s’est jamais engagé volontaire dans l’armée de Bavière pour la Première Guerre mondiale, que Hitler est un pseudonyme, qu’il s’appelle Schicklgruber sur son acte de naissance, qu’il n’a jamais été élu Chancelier…
    Etc.

  88. Catherine JACOB

    @ Elusen | 27 août 2018 à 22:51
    « Ainsi vous auriez une quelconque capacité à permettre ou ne pas permettre que d’autres vous répondent. »
    Ce n’est pas ce que j’ai dit. Vous déformez mon propos qui était que je ne vous autorise pas à m’insulter même indirectement. C’est là le sens en français de « je ne vous permets pas » telle que l’expression était employée dans son contexte.
    @ Savonarole | 27 août 2018 à 19:30
    « En somme, les Chinois se comportent comme les Japonais du massacre de Nankin, n’est-il pas ? »
    Là j’avais simplement dit que le dictateur érythréen avait été formé en Chine. Et on ne peut pas ne pas observer que nombre de dirigeants de pays dont la population est maltraitée, l’ont été également.
    @ Demi-Castor | 27 août 2018 à 18:38
    Pourquoi ne pas également faire observer que le Pape a dit aussi en premier lieu, et de manière à ce que les gens auxquels il s’adressait l’entendent, qu’il ne fallait pas rejeter ses enfants. « Un journaliste lui ayant demandé ce qu’il dirait à des parents constatant les orientations homosexuelles de leur enfant, il a répondu : « Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille. ». » et sans souligner cette parole essentielle, tout de suite la polémique se créée parce qu’il a ajouté qu’il fallait tenir compte de l’âge auquel l’orientation sexuelle est susceptible d’apparaître comme telle en présumant que la psychiatrie pouvait apporter une aide et sans doute visait-il les thérapies familiales comme on préconise également des thérapies de couple lorsque le milieu familial est dysfonctionnel quelle qu’en soit la cause profonde, pour aider chacun à y trouver sa place.
    Ce n’est pas un scoop que de dire que l’Eglise ne considère pas toutes les orientations sexuelles en elles-mêmes avec une égale bienveillance. En revanche c’est important qu’elle incite aujourd’hui les familles à ne pas avoir d’attitude négative à l’égard de l’individu lui-même : « Je ne dirai jamais que le silence est un remède. Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité », a-t-il également déclaré.
    Enfin le service de presse du Vatican n’a pas manqué de souligner, est-il également rapporté, que le souverain pontife ne voulait pas évoquer l’homosexualité comme « une maladie psychiatrique », mais que peut-être il fallait « voir comment se passent les choses au niveau psychologique ».
    On peut aussi penser que cela aurait pour effet d’éviter que ne s’exerce de la maltraitance tant physique que psychologique à l’égard de l’enfant concerné car si L’homosexualité ne figure plus sur la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1990, ce n’est pas pour autant que toutes les familles ont réinitialisé leur propre attitude.

  89. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 27 août 2018 à 17:55
    Je suis beaucoup moins avancé que vous sur toutes ces questions. J’ignore tout des systèmes de pensée de Kahneman, de l’inférence bayésienne et du trilemme de Münchhausen.
    Si vous voulez me faire dire qu’il n’y a pas que la pensée rationnelle dans la vie, c’est une évidence, et je me porte volontiers candidat pour enfoncer avec vous cette porte ouverte.
    Si vous ne voyez pas la nécessité de la pensée rationnelle, si vous ne distinguez pas les bienfaits que nous lui devons, si vous n’entrevoyez pas les périls qu’il y a à l’abandonner, si vous n’êtes pas frappé par les effets du mépris dont elle est d’ores et déjà l’objet, de la part des Occidentaux qui lui doivent pourtant leur civilisation, je ne sais quoi vous dire.
    Vous mentionnez le débat sur le réchauffement climatique (à moins que ce ne soit le changement…). Eh bien ! comment proposez-vous qu’on le tranche, sinon par la pensée rationnelle ? Par la religion ? En tirant les cartes ? Par le caprice d’un dictateur ? En organisant un concours de course à pied ?
    ______
    @ Aliocha | 27 août 2018 à 20:22
    « Honorons nos parents en payant leurs dettes et en en faisant d’autres que nos enfants règleront. »
    Ne faites pas l’imbécile. Vous n’avez pas seulement préconisé de ne pas « payer les dettes de vos parents », qui ne sont d’ailleurs pas les leurs, mais celles de la France. Vous avez préconisé de les tuer. C’est un peu différent.
    Vous n’avez pas, non plus, préconisé de diminuer la dépense publique pour remettre le budget à l’équilibre, et résorber la dette. Cela, c’est moi qui l’ai fait, ici, à de nombreuses reprises. C’est moi qui défends le libéralisme, et c’est vous qui défendez le socialisme.
    Vous n’avez, d’ailleurs, pas précisé comment il serait possible de ne pas payer la dette publique, ni quelles en seraient les conséquences.
    Vous êtes aussi incohérent en économie que vous l’êtes en religion. Pour ne pas parler de la morale.
    ______
    @ Elusen | 27 août 2018 à 22:51
    Soyez bien assuré que lorsque je parlais des anti-wikipédistes, je ne songeais pas spécialement à vous. Votre ignorance, votre sottise et votre cuistrerie sont tellement abyssales qu’il est absolument exclu d’engager quelque chose qui ressemblerait à un échange intelligent avec vous. Vous venez de le prouver une fois de plus, avec le torrent de bêtises et d’impertinences que vous avez déversées derechef au sujet de Wikipédia.
    Mais ce serait la même chose sur la culture de l’oeillet en Saskatchewan.

  90. @ Pro et contre Wikipédia
    Vous avez tous raison, certaines sources sont plus délicates que d’autres mais chacun peut utiliser ce qu’il veut.
    Si l’un fait une erreur, un autre la rectifiera.
    Ce n’est pas un espoir mais la constante réalité de ce blog.

  91. @ Robert Marchenoir
    Pardon si j’ai laissé entendre que je souhaitais qu’on abandonne la pensée rationnelle. Ce n’était pas du tout l’objet de mon propos. Je crois que c’est plus ou moins ce qu’on a de mieux, en tout cas pour échanger sur le net. Il y a d’autres modes de pensée, on peut les confronter, mais il faut passer par la pensée rationnelle pour le faire.
    Je souhaitais juste en montrer les limites pour attirer votre attention sur le fait qu’elle ne permet pas toujours de trancher toutes les questions.
    Justement, sur la question du réchauffement (ou changement puisque la question n’est pas réglée pour tous) climatique, je pense que c’est l’exemple typique où elle échoue ==> non pas dans l’absolu, mais pour deux quidams sur le net qui essayent de démêler le vrai du faux et qui ne sont pas dans le secret des dieux.
    Mais je me rends compte que votre phrase était à la base une réaction à la manière dont s’expriment certains intervenants ici qui ne font même plus l’effort d’essayer d’être rationnels.
    Et du coup je vous rejoins sur ce triste constat.
    Je ne sais pas si ces personnes s’en rendent compte.
    Vous connaissez la théorie argumentative du raisonnement ?
    « Le raisonnement ne servirait pas à améliorer le savoir et prendre de meilleures décisions, mais à convaincre vos interlocuteurs dans un débat, et débusquer les interlocuteurs qui chercheraient à vous tromper ! »
    http://homofabulus.com/la-theorie-argumentative-du-raisonnement/
    Je crois qu’elle explique très bien ce qui se passe ici, non ?
    Vous faites partie des « naïfs » qui pensent que la raison sert à chercher la vérité !
    Mais il n’en reste pas moins qu’en matière économico-politique, on peut être rationnel et en désaccord. C’est tout le problème du gauchisme d’ailleurs : c’est rationnel et cohérent, mais simplement, ça part d’un paradigme d’analyse basé sur une grille de lecture marxiste qui se limite à tout expliquer par la lutte des classes. Ce sont comme des lunettes roses qui filtrent les couleurs. Ça déforme la réalité mais ça explique tout potentiellement. Impossible de leur parler des autres « couleurs », ils ne les « voient » pas, ne veulent pas les voir : ils ont déjà LA réponse à tout, pourquoi s’emm… à se compliquer la vie.
    Quand on creuse le « pourquoi » une personne adopte telle ou telle grille de lecture on aboutit à des explications sociobiologiques. Mais c’est un autre sujet.

  92. La cohérence de Robert Marchenoir consiste à traiter les autres d’imbécile quand il est acculé, c’est-à-dire qu’il se rend compte qu’il pourrait être d’accord avec ceux qu’il prend pour cible, tordant leur propos pour mieux les fustiger, méthode sectaire qu’il emprunte fatalement à ceux qu’il dénonce obsessionnellement, mais à sa décharge, de Girard il ne connaît que son petit Pommier illustré, et n’est pas encore à même de déceler les phénomènes de double dont il est pourtant, grâce à sa verve qui l’amène à la cohérence, un exemple édifiant.
    Encore un effort, Robert, vous vous rendrez compte quand vous accepterez de moins m’insulter, qu’il y a nombre de sujets où nous pourrions être d’accord, qu’il suffirait que vous acceptiez d’au préalable vous gendarmer, de reconnaître ce qu’au fond vous êtes et commencez à développer, un chrétien, c’est-à-dire un être humain qui a conscience de sa propre violence.

  93. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 28 août 2018 à 06:50
    « Si l’un fait une erreur, un autre la rectifiera. Ce n’est pas un espoir mais la constante réalité de ce blog. »
    Mais pas seulement de ce blog ! C’est la réalité de toutes les sociétés humaines libres. C’est ce que refusent de comprendre les socialistes de tout poil, qui pensent que l’État, ou le Parti, ou le général de Gaulle du XXIe siècle doivent nous dire ce qu’il faut faire. Internet, en ce sens, est une démonstration en vraie grandeur de la justesse des thèses libérales.
    ______
    @ yoananda | 28 août 2018 à 08:49
    La valeur de la pensée rationnelle ne se réfute pas par le fait qu’elle est incapable de supprimer tous les désaccords. Encore heureux qu’elle n’y conduise pas ! c’est cela qui serait inquiétant…
    Je ne néglige pas le poids des passions et des intérêts dans l’argumentation. Surtout des passions, d’ailleurs ; à tel point que, bien souvent, elles vont à l’encontre des intérêts.
    Quant au réchauff… changement climatique, le fait même que les réchauffistes aient changé de monture au milieu du gué, pour nous parler maintenant de changement, montre assez qu’il s’agit d’une vaste escroquerie intellectuelle (et politique ; et financière).
    Je rappelle le contexte : les réchauffistes prétendent que la terre se réchauffe, que c’est nocif, que c’est la faute de l’homme, et qu’il peut et doit corriger ce phénomène. Cinq assertions, fausses toutes les cinq, qui résument la thèse réchauffiste.
    Les climato-sceptiques prouvent que les chiffres des réchauffistes montrant le réchauffement ont été trafiqués, et que la terre se refroidit.
    Les réchauffistes, au lieu de ramper par terre en demandant pardon, modifient leur vocabulaire et parlent désormais de changement.
    Autrement dit, il faudrait croire des gens qui ont commencé par nous dire : ça se réchauffe, et c’est très grave, puis qui nous disent la minute d’après : ça se refroidit, et c’est très grave. A moins qu’ils ne nous disent : ben, euh, on sait pas trop, en fait un coup ça se réchauffe, un coup ça se refroidit, bref le temps change, comme il n’a cessé de le faire d’un jour à l’autre, depuis des millions d’années.
    Si cette dernière hypothèse est la bonne, alors ce que nous disent les réchauff… les changistes, c’est qu’un gouvernement socialiste mondial peut, et doit, ordonner au climat d’être toujours le même : même température, même pluviométrie, mêmes vents, partout, toujours, et je ne veux voir qu’une seule tête.
    Si cela ne vous suffit pas pour conclure que les changistes sont des fous furieux, à enfermer d’urgence à Sainte-Anne, ou des escrocs finis, ou les deux, je ne sais pas ce qu’il vous faut.
    Voilà le genre de choses à quoi permet d’aboutir la pensée rationnelle, et nul besoin pour cela d’être dans je ne sais quel secret des dieux.
    Vous qui êtes opposé à l’immigration, voyez comme les immigrationnistes se servent du « changement climatique » pour expliquer, et justifier leur politique de suppression des frontières. Cet argument est répété par des personnages supposés sérieux. Pas par des astrologues ou des marchands de chaussettes d’occasion. Le mécanisme à l’œuvre est flagrant.
    A chaque fois qu’on crève de chaud, qu’il pleut un peu trop fort ou qu’un toit s’envole, vous avez un socialiste qui sort du bois en vous disant : vous voyez bien, maintenant vous allez m’obéir et accepter un impôt supplémentaire, l’interdiction de chanter la Truite de Schubert, ou la suppression de vos ampoules qui ont le tort d’éclairer comme il faut pour pas cher.
    ______
    @ Aliocha | 28 août 2018 à 09:07
    « La cohérence de Robert Marchenoir consiste à traiter les autres d’imbécile quand il est acculé […] Encore un effort, Robert, vous vous rendrez compte quand vous accepterez de moins m’insulter […] »
    Vous traiter d’imbécile serait faire preuve de beaucoup d’indulgence. Je vous traite d’escroc, et je le prouve. Si vous étiez simplement dépourvu de facultés intellectuelles, ce ne serait pas votre faute — à condition, bien sûr, d’en tenir compte.
    Votre lâche procédé de gauchiste est ici manifeste une fois de plus. Vous vous défilez toujours devant l’explication. Vous refusez toujours de traiter du sujet que vous avez, vous-même, précédemment mis sur la table.
    Vous avez systématiquement recours au terrorisme intellectuel, qui consiste à diffamer votre contradicteur, votre bouc émissaire, justement, sur sa personnalité, sur son caractère, dès lors que votre analyse des faits est réfutée.
    A l’époque du communisme triomphant, le terrorisme intellectuel était, au moins, un peu plus viril. Celui qui ne marchait pas dans les clous de la pensée de gauche avait vite fait d’être traité de fasciste, de laquais du grand capital ou de vipère lubrique.
    Vous, vous illustrez la version du terrorisme intellectuel qui sied à notre époque avachie : on n’est pas gentil avec vous, on est violent, on vous insulte. On dit du mal des Noirs, des homos, des musulmans et des curés, et ça, c’est pas bien. (Mais on peut en coller plein la figure aux Occidentaux et aux vieux, là c’est politiquement correct, il n’y a pas de problème.)
    Contrairement à vos ridicules tentatives de détourner la conversation, je ne vous insulte pas. Si je vous insultais, je vous traiterais de raclure de bidet, de bachi-bouzouk, de tripoteur de petites filles, de sous-m…, de t… du c… et j’en passe.
    Ça, ce sont des insultes.
    En revanche, ce qui est une escroquerie intellectuelle flagrante, c’est de commencer par nous dire qu’il faut répudier la dette de la France, puis de vous en prendre à ma moralité et d’éviter soigneusement de répondre, dès lors que je vous demande comment l’on ferait pour répudier la dette, et quelles en seraient les conséquences.
    Après avoir donné des leçons de morale à la terre entière, commentaire après commentaire.
    Ça, oui, c’est un comportement d’escroc, et c’est ce comportement que vous manifestez avec assiduité, ici, page après page, jour après jour.

  94. Catherine JACOB

    @ Demi-Castor | 28 août 2018 à 10:19
    « L’homme n’a pas été créé pour être pénétré. »
    Vous êtes dans la confidence des intentions du Créateur ?
    Le Livre des Origines : Homme et femme il les créa – Genèse 2,4-25
    « Lorsque le Seigneur Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car le Seigneur Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol.
    6 Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
    7 Le Seigneur Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.
    8 Puis le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. »
    Très clairement, il ne s’agissait pas d’être ou de ne pas être pénétré – bibliquement s’entend -, mais de cultiver le sol.

  95. @ Demi-Castor
    « L’homme n’a pas été créé pour être pénétré. »
    Les humains ont-ils été créés ? Quoi qu’il en soit, l’homosexualité existe, dans la nature comme chez les humains.
    La plupart des hommes détesteraient être pénétrés, d’autres n’auraient pas l’idée de pénétrer d’autres gens que des dames, mais certains actifs, comme la plupart des empereurs romains, savent honorer les uns et les autres. On reprochait à Claude de ne « fréquenter » que les dames, ce n’était pas assez viril… Il est resté quelque chose de cette mentalité chez bien des gens chez qui seul le passif est véritablement homosexuel.
    Des classifications, il y en a tant… C’est sûr, les classifications, elles, ont bien été créées !
    Dans cette optique, les comment dit-on ? bisexuels, on pourrait dire suractifs dans l’exemple précédent, sont mal vus de nos jours, mais il en faut, des mal vus, on en cherche dans tous les domaines, on en débat, Wikipédia, c’est affreux, le dénoncer, c’est affreux, le dernier en date du blog.
    Je ne méprise pas Wikipédia et j’aime Universalis, le fromage et les desserts, je crois que tout humain qui sait user le mieux possible du plus de réalités possibles est un heureux, autant qu’on peut l’être en dépit de la souffrance et de la mort, qui déplaît à ceux qui veulent encadrer les autres, et qui donc ne peuvent pas l’encadrer, je crois que tout humain qui n’abuse jamais de son pouvoir et se dresse contre tous les abus est un juste… Nul n’est tenu de manger à un plat qu’il n’aime pas, nul n’est obligé d’en dégoûter les autres, il est juste et bon que la vie soit de moins en moins une cantine de style militaire mais de plus en plus un restaurant.
    Ce qui m’amène à trinquer à votre santé ainsi qu’à celle de tous.

  96. Les enfants trahis, voilà la nuit la plus profonde.
    Le monde de la nuit a ses dangers, mais aussi sa lumière, ne fût-ce que celle des néons reflétés dans les flaques.
    L’enfant maltraité dément l’étrange superstition optimiste que du mal sort un bien. Non. C’est le savoir d’un vieillard usé par toutes les désillusions qui frappe de plein fouet l’enfant au cœur quand on l’abuse. Avez-vous vu des photos d’enfants prostitués ?
    S’il y a un être qui n’est pas fait pour être pénétré ni même touché, c’est bien l’enfant.
    Les traumatismes pour lui, la religion, la morale, et tout simplement la biologie, grands yeux et autres choses semblables, sont, en principe, des déclencheurs de réflexes protecteurs. Notre société, qu’on accuse d’aller contre la nature ou la culture, est au contraire celle qui va le plus loin dans la protection de l’enfant, le considérant comme plus sacré que n’importe quoi d’autre.
    Tout cela est bel et bon, mais pourtant, ou parce que le sujet est trop pénible, on ne cherche pas assez à protéger l’enfant. Qui veut vraiment envisager ce qu’est la nature humaine ? Qui veut imaginer son enfant risquer le pire ? Qui veut étudier les pédophiles ?
    La peur, ou l’extrême répugnance à étudier certains aspects de la réalité, pas seulement la pédophilie, et dans certains cas ce qui retentit douloureusement en soi, peut faire penser que le courage et la réflexion sont plus liés qu’on le dit.
    Pourquoi tant de flatterie pour les chercheurs en choses pénibles ? Pas pour me faire démolir, il n’y a, semble-t-il, personne pour me rendre le mal pour le bien, dans le secteur.
    Outre, mon dieu, que c’est vrai et fort bien pensé, comme d’habitude, il y a l’idée que si l’on pouvait encourager, si peu que ce soit, les vocations dans la recherche dans ce secteur si pénible, ce ne serait sans doute pas inutile.
    Est-ce que je sous-estime les gens, ils ne cherchent pas la flatterie, quand on reconnaît leur mérite, ne vous crachent pas à la figure, coquetterie de chercher quelque chose pour le renier ?
    Est-ce que je sous-estime les gens, ils n’ont pas peur de chercher, se confronter à ce qu’il y a de plus pénible, on ne déserte pas son poste ?
    Je vous rappelle que le monde est noir, vraiment noir, on ne devrait pas dire noir sur blanc, pour parler du monde, mais noir sur noir.
    Pire que pire, ou… au lecteur de faire bouger ses neurones pour la suite, enfin, plus tard, il a le reste de ma bafouille à lire.
    Bien des médecins se découragent, on les comprend, changent de profession, on n’en parle pas trop, mais pourtant…
    Bien des chercheurs vont aux Etats-Unis, on les comprend.
    Bien des gens préfèrent éviter les austères mathématiques pour des domaines plus profitables.
    Etc, etc. Et moi, dans la même vague découragée, je n’ai cherché aucun lien, livre, rien.
    Les héros sont fatigués, on les comprend.
    Donc, j’encourage les fatigués et les vocations.
    En mentant, en manipulant ? Tout, absolument tout est dit, et redit, tient, le monde est si noir que sans quelque inspiration comparable au levain du pain, tout est flasque, mort.
    D’ailleurs, tout finit mal, on meurt, si tôt, on en aura peu vu, si tard, on aura risqué de se survivre. Si on est un héros, on est, quand même, d’une façon ou d’une autre, vaincu, et, désolé de le dire, mais ce n’est pas non plus parce qu’on mène le bon combat qu’on gagne.
    Monde comparable à une toile d’araignée !
    Mais le suprême héros agit ainsi :
    « Il n’est pas nécessaire de réussir pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ».
    Hommage à lui.

  97. @ Robert Marchenoir | 28 août 2018 à 05:05
    « Votre ignorance, votre sottise et votre cuistrerie…»
    De la part d’un vulgaire raciste et racialiste, cela en est de plus plaisant, il aurait été un comble que vous m’appréciassiez.
    Cependant votre rhétorique sonne comme Guy Georges me parlant du droit des femmes ou un Maurice Papon me parlant de la Résistance.
    —————————–
    @ Noblejoué | 28 août 2018 à 06:50
    « Vous avez tous raison… »
    Das ist ein großes problem !
    Parce que ça, cela vous donne tort !
    https://image.noelshack.com/fichiers/2018/34/7/1535256272-sans-titre.png

  98. Zonzon ! Bourdon ! Bestiole ! Bel oiseau !
    Ah, le cochon de volatile, quelle maîtrise, quel art de l’esquive !
    Il a piqué la bête, prenant bien soin de préciser qu’il était en partance pour quelque paradis, et me laissât en mes sabots affronter les fureurs dionysiaques du taureau titillé par sa propre idéologie, tout obligé qu’il est de se donner lui-même force coups de corne pour continuer à charger.
    Je l’ai traité de chrétien, vous pensez, quel affront, un mâle en rut de plus de huit cents kilos, à qui l’on met sous le nez ses propres vérités, lui présentant factures de ses ignominies, la dette, les divorces, les dépressions adolescentes et la pornographie, à lui, quelle audace, qui prétend que la faute est aux noirs, aux pédés, aux musulmans, que le niveau d’éducation a baissé.
    Alors, mon bon Zonzon, sous les yeux enamourés de spectatrices contaminées par tant de virilité, il allât encore, croyant nous broyer, ficher ses cornes à l’envers au bois des palissades et, les quatre fers en l’air, un temps tenu par les résistances ligneuses, finir par sombrer dans le tumulte des poussières vaniteuses de ses protections pulvérisées, manquant blesser son audience ébahie.
    Quant à moi, profitant de l’aubaine, je filais par la brèche que sa brutalité avait ouverte en l’arène, me jurant, bel et non moins fuyant ami, de vous exiger en salaire que vous me prêtiez vos ailes, pour quand il sera rétabli.

  99. @ Robert Marchenoir
    « Mais pas seulement de ce blog ! C’est la réalité de toutes les sociétés humaines libres.  »
    C’est vrai, je n’avais pas envie d’en parler, je suppose parce que la guerre des pseudos et d’autres choses m’ont légèrement occupé. De plus, je peux compter sur d’autres, comme vous, pour développer ce point.
    Il y a aussi que dire aux gens qu’ils agissent bien les encourage à le faire. Vaut-il mieux les noyer ou pas dans la masse pour cela ? Cela dépend des circonstances. Etant donné que les gens sont fort divisés ici, ce qui a l’avantage que les gens rectifient les erreurs les uns des autres mais que certains en appellent à la censure, j’essaie de compenser ce mouvement en les encourageant au bien. Comme tout le monde, je peux critiquer notre hôte s’il me semble y avoir lieu, mais il n’est pas interdit de remercier, or dire, en somme, comme je l’ai fait, qu’on rectifie les erreurs n’est pas un monopole de ce lieu. C’est vrai. Mais cela me semble arriver plus et mieux qu’ailleurs, et donc, c’est une manière de le sous-entendre qui, s’il me lit, allez savoir, ne peut lui avoir échappé.
    Puisque vous êtes là, j’apprécie votre accueil du Polonais dont j’espère qu’il ne va pas que passer, d’abord pour la défense de la liberté et de la Pologne et autres pays menacés par la Russie, mais aussi, pour avoir appris l’utilité d’amplificateur de goût de la vodka sur le caviar.
    @ Elusen
    Je n’ai pas dit que tout est également fiable. Il faut préférer le plus fiable, mais quand les gens n’ont pas mieux ou que sur un sujet il y a très peu, quelque chose est préférable à rien.
    Pour comparaison, si vous deviez vous battre, et que vous n’aviez pas de pistolet, il me semble que prendre une arme blanche serait mieux que rien. Si vous n’aviez, dans une enquête, aucune preuve, vous prendriez des indices, en les recoupant et vérifiant, bien sûr.
    L’être humain ne vit pas dans un monde parfait mais de moindre mal, l’être humain a besoin d’outil, même approximatif.
    Et il est vrai que la faute de l’un est rectifié par l’autre, au niveau de la recherche, et même des blogueurs.
    Puisque vous êtes ici, je vous remercie de souvent le faire, ce qui vous vaut des insultes affreuses. Puisque vous êtes ici, je vous félicite pour votre courage.

  100. Julien Weinzaepflen

    @ Robert Marchenoir | 28 août 2018 à 13:09
    « La valeur de la pensée rationnelle ne se réfute pas par le fait qu’elle est incapable de supprimer tous les désaccords. »
    La raison (au sens de la raison de qui a raison) se dégage des points d’accord, déduction faite des points aveugles, que ces points aveugles résultent de l’intérêt, de la passion ou d’un angle mort de la pensée. En sorte que c’est le « on », cette pensée de l’homme déduite de tout ce qu’elle a de personnel, ce « on » qu’on a si souvent pris pour le pronom imbécile, que c’est le « on » qui a raison.
    Je suis content de me sentir moins seul à remarquer que les réchauffistes ont changé de vocable. Mais contrairement à ce que vous dites, ils parlent plus volontiers de « dérèglement » que de « changement » climatique.
    Les socialistes ne me paraissent pas tant refuser les changements climatiques qu’être dans une aberration primitiviste, au terme de laquelle ceux qui se réunissent pour calculer l’usage qu’on fera de l’énergie s’imaginent pouvoir faire la pluie et le beau temps, comme ces rois primitifs dans lesquels leurs sujets cessaient de croire s’ils ne parvenaient pas à faire venir la pluie en période de sécheresse.
    Ironie de l’histoire, c’est depuis Copenhague qu’Emmanuel Macron doit commenter « la vacance de M. Hulot » (l’expression n’est pas de moi, mais de Jean-François Achilli), grand réchauffiste devant l’Eternel.
    Je comprends, Aliocha, les critiques que formule Robert Marchenoir à votre encontre. Puisque vous estimez que les vieux devraient cultiver l’esprit de sacrifice pour se faire euthanasier, on pourrait reprendre une de vos manies diminutives et vous surnommer Attaliocha. Il y a deux préceptes du christianisme que vous n’appliquez pas: honorer vos père et mère (on vous l’a fait observer avant moi), et regarder la poutre qui est dans votre œil au lieu de la paille qui est dans celui de votre voisin. La première voie pratique d’extirper la violence d’autrui est de commencer par vous-même en usant de ce biais. Au lieu de quoi vous vous donnez le beau rôle en condamnant vos adversaires. Or la condamnation est la première des violences comme « le barbare, c’est celui qui croit en la barbarie », disait Claude Lévi-Strauss, un homme que René Girard eut tôt fait de croire qu’il avait réfuté. L' »ennemi du genre humain » s’appelle aussi « l’accusateur ». « Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamné. » Etonnant que Girard, qui est décidément peu opérationnel, n’ait pas parlé de cela ! Et ne jetez pas la pierre à René Pommier, je suis derrière, il fut mon maître et mon ami.
    On pourrait pousser ce que vous dit Robert Marchenoir des dispositions droitières du décalogue jusqu’à affirmer que le décalogue est de droite. Il vise à une conservation et à une préservation ad intra de la société israélite à une disposition près : celle du jubilé, qui remet les compteurs à zéro tous les cinquante ans, qu’on serait bien avisé de reprendre dans nos sociétés, car ce serait une manière radicale de redistribuer l’égalité des chances. Le Christ introduit un élément de subversion dans la société conservatrice hébraïque occupée, sans toutefois rendre le conservatisme obsolète puisqu’il n’abolit pas un iota de la loi, en disant que la morale qu’Il propose à ces affranchis de la loi que sont ses disciples est de pure conséquence et non plus de devoir.
    Mais Aliocha, je vous dois un point. Votre analyse de la parabole sur l’extermination de tous les ennemis du roi en Saint Luc est meilleure que la mienne. La vôtre est plus – et trop – élaborée et sophistiquée, la mienne est trop littérale et primaire.
    ******
    Je vous suis entièrement, Lucile, quand vous dites qu’il faut avoir un pied dans l’Eglise et un autre dehors. Ce n’est pas vous mettre en dehors de l’Eglise que de regarder humainement le monde. Vous avez parfaitement le droit de dénoncer le laxisme des prêtres pour leurs propres mœurs et leur indifférence aussi bien pour les victimes de leurs abus que pour ceux dont ils chargent les épaules de fardeaux de vertus impossibles à porter, comme les divorcés remariés. A une époque où plus d’un enfant sur deux naît hors mariage, l’Eglise en a déjà rabattu sur la continence avant le mariage, et elle invite les concubins à faire partie des fidèles, sans plus d’excommunication.
    Personnellement, il ne me paraît pas scandaleux de peser les paroles du pape à propos de ceux chez qui l’homosexualité se déclare jeunes et qui pourraient en être guéris. Le caractère pathologique d’une déviance de l’affectivité que l’OMS a retirée de la liste des maladies seulement en 1991 et que Freud appelait lui-même une « perversion » (au sens d’un détournement survenu dans le développement normal de l’individu), peut être interrogé. J’irai même plus loin en disant que l’homosexualité est probablement une tendance pathologique au même titre que les tendances toxicomaniaques, de quelqu’ordre soient-elles. Mais si cette maladie est interrogée par un médecin lui-même malade (encore que ma réaction revienne au « Médecin, guéris-toi toi-même » qui n’est pas très évangélique), en l’occurrence par le médecin-Eglise qui n’a pas réglé ses propres problèmes d’homosexualité, et si cette mise en question s’opère au moment précis où on ne devrait que dénoncer et réduire au silence les prêtres pédophiles en refusant que le silence s’installe à la révélation d’une homosexualité non pas pédophile, mais infantile, sachant la motilité du curseur du normal et du pathologique comme aussi de la tolérance sociale, cette concomitance relève quasiment d’une perversion, surtout si le même pape qui refuse que l’on observe le silence en cas de révélation homosexuelle dit dans le même avion que lui-même ne dira pas un mot à propos des accusations du cardinal Vigano.

  101. Je crois avoir lu un commentateur – mais lequel, je ne retrouve pas, donc pardon à lui – à moins que ce ne soit un rêve ? Peu importe, il est vrai qu’une grande chanteuse avait dénoncé la pédophilie de l’Eglise et que tout le monde lui était tombé dessus. J’aurais dû copier-coller le commentaire avant de chercher une de ses chansons pour lui rendre hommage, je commets trop d’erreurs d’impatience.
    Enfin, bref, du moins, un hommage à la chanteuse, parce que son juste combat et la justesse psychologique, la musique et enfin tout de ce qui va suivre le vaut bien :
    https://www.youtube.com/watch?v=0-EF60neguk

  102. @ Elusen
    Traiter quelqu’un de raciste et racialiste en même temps ne veut rien dire. Mais bon passons.
    Qu’est-ce que vous avez contre les racistes au juste ? C’est-à-dire, 90% des gens de la planète au moins, si vous sortez un peu de votre cocon, qui tiennent les même propos que Robert Marchenoir, c’est-à-dire préférer les leurs aux autres, vouloir protéger leur pays. Et sur les 10% restants on peut séparer en deux les hypocrites et les suiveurs, qui n’osent pas dire qu’ils le sont.
    Reste le dernier carré des vrais anti-racistes. Ben ceux-là, au lieu de haïr les autres races, ils ont décidé de haïr les « racistes ».
    Ah c’est sûr, les Soviétiques étaient aussi antiracistes, ils n’en ont pas moins tué des millions de gens qui ne partageaient pas leurs idées (souvent c’était des gens croyant dans le Dieu de la Bible tout simplement ou des paysans récalcitrants).
    Donc la haine a de multiples habits…
    En plus des hommes, même les arbres sont racistes. Les arbres s’entraident, c’est prouvé maintenant, même entre espèces différentes, mais par contre, ils n’aident pas toutes les espèces, certaines seulement, et d’autres au contraire, ils les combattent.
    Avoir des mécanismes de coopération ET de défense c’est le truc le plus basique de la nature, même les bactéries le font.
    Mais les hommes qui le font, ça serait mal ?
    @ Robert Marchenoir
    J’avoue ne pas trop savoir de quoi vous parlez, ces histoires de « changement » ou de « réchauffement ». J’ai dû voir passer ce terme dans les journaux mais n’y ai pas trop prêté attention (la soupe journalistique classique en somme). Pour ma part c’est la science (du climat) qui m’intéresse, et pas la politique (du climat).
    Au départ, mon niveau d’information scientifique sur la question étant proche de zéro, je disais donc que j’étais « climatosceptique » au sens premier du terme « je ne sais pas », avec une tendance à la méfiance, du fait des nombreux médiamensonges que j’avais repérés par ailleurs. Voyant les histoires de bourse carbone et l’opportunité de ce discours pour fonder un gouvernement mondial socialisant, j’étais « sceptique » autant qu’une fosse puisse l’être.
    Puis, toujours sans trop d’information, je suis devenu plutôt solariste (thèse selon laquelle c’est le soleil qui réchauffe la planète). A cause de mes biais cognitifs personnels.
    Mais un jour, je me suis décidé à me renseigner sur le fond scientifique, et je suis devenu réchauffiste, bien que cette thèse me déplaisait au départ.
    Je CROIS (je n’ai pas refait les calculs et les mesures) que le climat se réchauffe dangereusement, et que c’est dû à l’homme. Ce sont les arguments scientifiques qui m’ont convaincu. Rien d’autre.
    Mon approche est tout autant rationnelle que la vôtre, mais basée sur un angle de vue différent. Les conclusions sont opposées.

  103. Demi-Castor

    Réchauffistes, climato-sceptiques, changistes, astrologues, marchands de chaussettes d’occasion (Robert Marchenoir 28 août à 13 h 09).
    Ils portent tous un chapeau pointu (*) ! La climatologie n’est pas une science !
    (*) Sauf peut-être les marchands de chaussettes.

  104. @ Demi-Castor
    « Si la création est sexuée c’est qu’il y a une bonne raison ! »
    Je sais que répondre ne servira à rien… mais bon…
    Au Moyen Age peut-être, quand l’Eglise avait le monopole de l’alphabétisation… de nos jours c’est seulement la reproduction qui est sexuée. Et encore la reproduction sexuelle devrais-je dire…
    Quant à la « création » (de l’homme on suppose) dont vous parlez, elle a été réfutée par la théorie de l’évolution, confirmée (et améliorée) des milliers de fois par la science depuis Darwin, notamment par la découverte de l’ADN (entre autres).
    Au fait si la création est sexuée comme vous le dites, Dieu aurait donc « créé » l’univers… de manière « sexuée » donc ? Alors question : il a b… qui Dieu ? j’ai cru comprendre qu’il était seul au début. Alors l’univers serait issu d’une « branlette » cosmique selon vous ? (puisque la création est sexuée).
    Doit-on en déduire que vous êtes onaniste ?
    Ralala… on frôle le terreplatisme là.

  105. Faux ! Sophisme !
    J’ai simplement dit que les anciens n’admettaient plus de mourir, et que l’on multiplie les dettes pour garantir le paiement des rentes.
    Ah, la secte des Pommier hypocrites qui n’ont pas encore intégré la loi mimétique, semblable à la loi gravitationnelle, et se débattent en leur poisseux romantisme, n’admettant pas de se voir au miroir de leur idéologie détruite !
    Ils pensent qu’on les juge, alors qu’on les observe et les décrit avec un nouvel outil qu’ils n’admettent pas d’utiliser, car alors ils ne pourraient plus fonctionner comme ils en ont l’habitude, et préfèrent ad aeternam recommencer, recommencer, la vieille musique et les bûchers.

  106. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 29 août 2018 à 09:32
    Vous avez bien raison de mettre la science du climat plus haut que la politique du climat. L’ennui, c’est que les réchauffistes ont tellement fait l’amalgame, et entraîné les savants à leur suite, qu’il est impossible de traiter du sujet sans s’intéresser à son volet politique.
    Mes connaissances scientifiques sur le réchauffement allégué sont limitées. J’ai arrêté là ma recherche, parce qu’il est manifeste : a) que le politiquement correct a massivement empoisonné le débat sur ce sujet, b) que les arguments des réchauffistes sont tellement de mauvaise foi, qu’ils suffisent à eux seuls à jeter un sérieux doute sur la véracité des faits allégués, c) qu’il est absolument illusoire, de la part de l’homme, de prétendre vouloir contrôler le climat.
    Il suffit de se pencher brièvement sur l’histoire du globe, pour constater que les deux ou quatre petits degrés avec lesquels on nous ramone le conduit auditif sont de la roupie de sansonnet à côté de ce que la Terre a connu. Par le passé, des contrées verdoyantes se sont transformées en déserts glacés, et vice versa. Sans qu’il y ait l’ombre d’une usine à l’horizon. Et nous sommes toujours là. Nous avons survécu, et nous avons même prospéré.
    Donc, prétendre que c’est la fin du monde parce que vous utilisez des aspirateurs de 2 500 watts chez vous, et qui nettoient, au lieu de machines communistes à 1 500 watts, qui « sauvent la planète » mais font semblant de nettoyer, c’est véritablement se moquer des populations.
    L’ingéniosité de l’homme sera beaucoup mieux utilisée à s’adapter au climat, quel qu’il soit, qu’à chercher à le modifier, dans un délire de puissance qui n’augure rien de bon pour sa lucidité.
    Jusqu’à nouvel ordre, le propre de l’homme est d’avoir réussi à survivre (et beaucoup plus que ça) alors que logiquement, il n’aurait pas dû en être capable. L’homme est nu, il est faible, son enfant met des plombes à devenir autonome… enfin, sur le papier, ça ne devait pas marcher.
    Or non seulement ça a marché, mais ça a marché du feu de Dieu. Et celui qui s’en est le mieux tiré, c’est l’homme blanc, celui, précisément, dont le pronostic était le plus sombre, parce qu’il vit sur un continent où il fait froid.
    Donc, même si les réchauffistes ont raison sur le réchauffement (ou sur le refroidissement !), ce qui serait bien étonnant, il n’y a aucune raison de se mettre la rate au court-bouillon.
    Au contraire, le réchauffisme (ou le changisme, ou le dérangisme) sont profondément nocifs, car ils discréditent la science et la technique, qui sont précisément ce qui a permis à l’homme de s’adapter aux rigueurs du climat. Et il n’y a aucune raison de penser qu’elles ne lui permettront pas d’en faire autant à l’avenir.
    Quand l’homme a froid, il ne « régule pas le climat ». Il met le chauffage. Nos ancêtres y sont toujours parvenus, alors que leur science était pratiquement inexistante au regard de la nôtre, et nous, nous n’en serions pas capables ? Allons donc !
    « Même les arbres sont racistes. »
    Excellent — et tout à fait exact.
    « Les Soviétiques étaient aussi antiracistes. »
    Non seulement ça, mais la diffamation de l’Occident, et des États-Unis en particulier, au motif du « racisme », a toujours été un levier majeur de la désinformation russe. On ne compte plus les opérations du KGB consistant à monter des « actes racistes » sous faux drapeau, pour ensuite les attribuer aux Européens ou aux Américains.
    Et les services secrets de la Russie actuelle continuent de plus belle. On sait exactement de quelle façon ils attisent la haine raciale entre Noirs et Blancs, aux États-Unis, en créant de faux comptes Twitter ou Facebook des deux côtés, à partir desquels ils provoquent le camp opposé.
    Bien entendu, les Soviétiques étaient, eux, d’authentiques racistes, puisqu’ils ont persécuté et exterminé des peuples sur la seule base de leur appartenance ethnique (Polonais, Ukrainiens, Géorgiens, Juifs, Baltes et j’en passe). Quand ce n’était pas des gens persécutés pour le seul crime (imaginaire de surcroît) d’avoir eu des contacts avec ces populations.
    Et le régime russe actuel continue à pratiquer un racisme meurtrier, puisqu’il considère, par exemple, les Ukrainiens comme des sous-hommes, inférieurs à la race russe — et par conséquent se donne carte blanche pour les envahir, les torturer et les massacrer.
    Mais ce sont les Russes qui se mêlent de nous donner des leçons. A l’instar de certains, ici.
    _____
    @ Julien Weinzaepflen | 29 août 2018 à 06:35
    « Aliocha, ne jetez pas la pierre à René Pommier, je suis derrière, il fut mon maître et mon ami. »
    Comme quoi, il faut faire attention à ce qu’on raconte, sur un blog aussi bien fréquenté. Parfois, certains ont lu plus et mieux que vous. L’exclure serait fort imprudent.
    « Les socialistes ne me paraissent pas tant refuser les changements climatiques qu’être dans une aberration primitiviste, au terme de laquelle ceux qui se réunissent pour calculer l’usage qu’on fera de l’énergie s’imaginent pouvoir faire la pluie et le beau temps. »
    Exactement. C’est le retour à un obscurantisme hallucinant. De tout temps, le climat a été le symbole de ce qu’il fallait accepter, car on ne pouvait ni le prévoir (on a fait des progrès), ni le modifier.
    Les socialistes ont changé tout ça. Leur doctrine leur est montée au cerveau. Puisqu’ils ont « réussi » à corriger la société, ils s’attaquent maintenant à la nature elle-même, dans ce qu’elle a de moins maîtrisable. Ils se prennent pour des magiciens, pour des gourous. Cela n’augure rien de bon.

  107. @ Demi-Castor
    « Si la création est sexuée c’est qu’il y a une bonne raison ! »
    Eh bien la nature n’est pas si sexuée que ça, le sexe est arrivé assez tard, je vous passe les détails… pour tout de même vous dire que la reproduction asexuée n’existe pas que chez les plantes comme on l’a longtemps dit.
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-parthenogenese-ou-comment-faire-des-petits-sans-male_8873
    Vous en appelez à la nature sur l’homosexualité et la reproduction sexuée et tombez à côté, c’est triste.
    Paul je crois avait dit qu’il fallait connaître les choses d’en bas pour être cru en parlant des choses d’en haut.
    Des choses, je le répète en passant, dont l’existence est sujette à caution.
    La seule question intéressante dans tout ça est : pourquoi le sexe est-il finalement apparu ?
    Il faut que vous sachiez que cette méthode n’est pas la plus efficace.
    Il n’y a pas consensus absolu sur la question, mais il semblerait qu’il s’agisse d’avoir plus de mutation contre les maladies.
    Comme tout donc, le sexe n’est pas un merveilleux dessein, mais du bricolage. Il n’y a pas de progrès dans la nature, rien n’est plus adapté qu’autrefois, on court pour rester à la même place, théorie de la reine rouge, tout est précaire, pour résumer, les gênes proposent, l’environnement dispose.
    Soit Dieu n’existe pas, soit il n’a créé que des mécanismes faisant fi de toute valeur humaine, souffrance et mort abondent sans nulle autre raison que mécanique.
    La nature ? Comme a dit je ne sais plus qui, si c’était une expérience scientifique, aucun comité d’éthique ne lui donnerait le feu vert.
    Et c’est à partir de cette position que vous remettez en cause les homosexuels. La nature a toujours servi à déguiser des positions religieuses ou des dégoûts nés de l’habitude.
    Le mot est mal choisi, c’est un mécanisme inconscient. L’habitude… Sur un registre plus élevé, Tristan aide Gérard qui le remercie « c’est naturel », dit Tristan. Sur un registre encore plus élevé, Daniel a nui a Gérard qui lui pardonne « c’est naturel » dit Gérard… Qu’est-ce qui est contre-nature ? Ce qui va fortement contre ses idées-habitudes-perceptions, enfin, le fonctionnement de la personne. Si je pardonnais à quelqu’un, ce serait si peu naturel pour moi que je roulerais dans l’hypocrisie la plus abjecte en le prétendant, dire que ce serait surnaturel serait de l’humour un peu humiliant pour l’autre et impossible puisqu’on pardonne, on pardonne, à moins de bien faire comprendre que je me moque de moi-même… Le mieux serait qu’il y ait du vin pas loin et de boire ensemble, ce qui serait le plus naturel et capable de confirmer par une convivialité détendue une réconciliation.
    Il faut que vous sachiez que « nature » « culture » et « propre de l’Homme » sont des notions très problématiques, vous me direz qu’il n’y a pas qu’elles.
    Les manier est difficile mais intéressant… Il est triste de gâcher ce plaisir éventuel en les utilisant contre des gens qui ne nuisent à personne, enfin, je veux dire, pas plus que les autres humains, évidemment, car l’humain nuit à l’humain comme il respire.
    Bon, il y a des choses difficiles, on l’a vu. Enfin, vu ! Effleuré…
    Mais il me semble que point n’est besoin d’études poussées pour comprendre, si c’est vrai, je n’ai pas vérifié, pourquoi il y aurait beaucoup d’homosexuels dans les médias.
    Est-ce que la personne qui le prétendait disait d’ailleurs au sommet de la hiérarchie ?
    Si c’est vrai, deux raisons :
    – Tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, comme dit l’autre, plein d’homosexuels doivent se cacher si le rapport de force leur est défavorable, déprimé, être bien bas, et donc, on ne les voit pas… Mais ceux qui ont relevé victorieusement le gant dans un environnement hostile, ont développé une sacrée force et un désir intense de revanche.
    – En général, les homosexuels n’ont pas d’enfant… Si certes il est désavantageux de devoir se cacher ou défier tout le monde tout le temps, ce qui est tout de même assez courant, par contre, il est avantageux de ne pas avoir d’enfant, qui coûte argent, temps, soucis… Quand en plus, les deux partenaires travaillent et sont, on peut le penser, soudés contre le monde extérieur hostile, ils ont tout ce qui faut pour atteindre les sommets.
    Avec l’égalisation des conditions homosexuelles et hétérosexuelles et le fait que les homosexuels vont avoir davantage d’enfants, ils ne seront ni plus par exception, ni moins que la troupe des vaincus invisibles, que les hétérosexuels.
    J’avoue ne pas avoir de théorie sur les performances des asexuels.

  108. Mary Preud'homme (quand on n'a que l'amour...)

    « …c’est seulement la reproduction qui est sexuée. Et encore la reproduction sexuelle …/… branlette cosmique, etc. (yoananda | 29 août 2018 à 11:16)
    Quel poète ce yoananda ! En quelque sorte le « gender idéal » pour les nouvelles tendances tellement civilisées où le bébé ne serait plus conçu par un homme et une femme et enfanté dans l’amour (quelle horreur pour ces nouveaux apôtres de la décadence !) mais simplement reproduit mécaniquement (comme un vulgaire objet de consommation).

  109. Demi-Castor

    @ yoananda 29 août 11 h 16
    Votre première phrase… bien ! Très bien !
    Pour le reste voyez Marchenoir !

  110. @ Julien Weinzaepflen | 29 août 2018 à 06:35
    Merci.
    Pour l’homosexualité, Freud me semble avoir sous-estimé la part du biologique. Autant nombre de ses intuitions se sont vérifiées par le suite, sur l’étayage en particulier (la lente maturation du système neurologique et les périodes d’imprégnation au cours de l’enfance), autant il me semble que l’homosexualité ne relève pas nécessairement de la psycho-pathologie. La relative fragilité psychologique qui y est corrélée, attestée par les taux de suicides et de dépressions, ne peut être tenue pour la cause, d’après moi. L’affectivité est tributaire des hormones, cela marche dans les deux sens. La différenciation sexuelle n’est pas la même chez tous les individus. Elle apparaît au fur et à mesure du développement sexuel de chacun, mais elle est peut-être déjà inscrite dans les gènes. Je me pose la question. Certains individus de certaines espèces animales pratiquent l’homosexualité, et pas seulement faute de partenaires sexuels. Cela dit, j’imagine que quand ça arrive dans une famille, la première réaction est d’essayer de voir si on peut corriger la chose. Certains emmènent les enfants chez le psy dès qu’ils sortent un peu de la norme.
    J’ai lu un récit de fait divers effarant. Un enfant prépubère aux USA a informé sa mère de ses tendances homosexuelles. Elle lui conseillé de faire son « coming out » à l’école. Ce qu’il a fait. Il est immédiatement devenu la risée des copains. Il s’est suicidé. C’est la mère qui aurait dû aller consulter.

  111. Donc, suivant la mode, je m’auto-cite pour rétablir la vérité que les tordus tordent pour justifier leur torsion, nous donnant la preuve éclatante de leur hypocrisie, je ne juge pas, tout cela ne m’inspire que compassion, je constate :
    En continuant à vider l’État de son droit, favorisant la rente et détruisant l’économie réelle pour payer ses retraites à des vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir.
    Où peut-on lire, Julien, que je prône l’euthanasie ?
    Examinez-vous donc, décalogue de droite, qui ne voit le débat démocratique qu’à compter les points, et ne pouvez entrevoir qu’il est possible au moins de tenter de partager ce que l’on ressent, et d’exprimer sa révolte face aux sempiternelles discriminations qui ont historiquement prouvé leur inanité, et de faire cela pour assurer sa domination au nom du chrétien, qui lui-même démonte les systèmes de domination.
    C’est impossible et tant que l’Occident, mon Dieu quelle patience, ne s’applique pas, au premier chef et au préalable, la loi évangélique à soi-même, il est vain de pouvoir espérer élaborer des solutions qui ne soient pas répétitions des vieilles recettes obsolètes.
    Relisez-moi, et n’éludez ni la foule, ni le peuple, ni l’individu qui a l’occasion de devenir citoyen, ni la meute, bref, ne cédez pas au méthodes totalitaires d’un Marchenoir ou d’un Elusen qui ne font jamais l’effort de comprendre et se scandalisent sur des bribes de discours en les travestissant, lisez les textes de Proust qui parle de la vie éternelle, de Weil sur l’Iliade, si Girard vous crée des animosités mondaines, vous vous apercevrez que ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons nous élever à la hauteur démocratique nécessaire pour assumer l’héritage christique, et éviter, à l’exemple de toutes les organisations politiques, les généralisations qui nient l’individu et sa capacité à s’élever au niveau d’un citoyen responsable au point d’avec ses semblables former humanité.

  112. @ Robert Marchenoir
    Sur le volet politique, c’est-à-dire l’adaptation au « changement » climatique, quel qu’il soit, je suis à peu près à 100% d’accord avec vous, je pense. Du moins je ne réfute aucune de vos affirmations. Je les complète même.
    D’abord, ce n’est pas la première fois que l’homme modifie son écosystème. Il n’est d’ailleurs pas le seul, c’est le propre de toutes les espèces dites « ingénieur » dont nous faisons partie.
    L’homme, c’est maintenant officiel avec les recherches modernes, a détruit tout un tas d’espèces endémiques aussi loin qu’il y a 100 000 ans. On attribue la disparition du mammouth à l’homme (par la chasse) par exemple.
    Le croissant fertile qui est devenu un désert suite à l’irrigation des terres qui a fini par les saler est aussi un exemple.
    Il y a des tas d’autres exemples. Des tas.
    L’homme, l’humain s’adapte à chaque fois (l’invention de l’agriculture a été nécessaire pour dépasser le cliquet malthusien de la chasse au gros gibier), mais ça ne veut pas dire que ça se fasse systématiquement dans la joie et la bonne humeur (mais pas forcément dans la douleur non plus).
    On pense maintenant que la CIVILISATION maya à disparu, mais pas son PEUPLE. C’est un exemple d’effondrement de complexité sans diminution de la démographie. Il y a aussi la civilisation viking qui a disparu mais les Vikings eux auraient simplement émigré.
    Mais il y a d’autres cas moins fun. Par exemple, les empires de Byzance et de Perse se sont effondrés à la suite d’un abaissement brutal de température de 3 degrés (dû à des éruptions volcaniques). S’en est suivi famines, épidémies et… guerre. Le terrain laissé vacant a permis l’essor des arabes et ça a donné naissance à l’islam.
    Dans la case des cliquets malthusiens on peut citer le milieu du Moyen Age (1313 pour être précis) avec, à la suite de la surexploitation forestière (due à l’invention des hauts fourneaux qui servaient à fabriquer des charrues), une période sympa qui est restée sous le nom de… guerre de cent ans. Je considère que les deux guerres mondiales ont été le passage du cliquet malthusien du charbon au pétrole (théorie personnelle pour le coup). Des exemples comme ça sont légion aussi. J’en ai cité deux pour illustrer.
    Du point de vue de l’espèce, tout ça ne sont que des épiphénomènes à peine visibles sur la courbe démographique (même avec 1/3 de la population qui meurt, en raison d’un sursaut de natalité, on ne voit même pas de diminution, les guerres mondiales sont à peine visibles sur la démographie planétaire).
    Mais tout ça, ce n’est pas le débat scientifique sur le réchauffement, c’est le débat politique, celui qui est censé venir après. Contrairement à vous, je pense qu’il y a des arguments scientifiques que l’on peut examiner pour ce qu’ils sont. Je reconnais volontiers que les scientifiques ne sont pas exempts de politiquement correct. J’en sais quelque chose.
    Un exemple ici : https://www.youtube.com/watch?v=Upgf4O3yi80
    La scientifique en question, qui fait de la génétique des populations et qui fait des conférences pour expliquer que le racisme c’est méchant par ailleurs avoue que… les races existent.
    Oui, le mot « race » est obsolète, tout comme le mot poisson, ou le mot reptile qui n’ont plus de sens dans la classification phylogénétique moderne. So what ? On ne peut plus aller acheter du poisson pour autant ?
    Même si le mot « race » (terme d’éleveur à la base) est (c’est vrai) totalement non scientifique, pour le péquin de base il est bien suffisant et… oui les « races » existent (« groupe biologique » si on veut faire scientifique mais c’est essentiellement la même chose).
    Si les scientifiques avaient le courage de le dire, ça permettrait un débat plus sain, puisque la plupart des gens pensent (en France du moins) que les races n’existent pas. Ce qui est faux. Par contre, du point de vue biologique, il n’y a pas de race « supérieure », ça c’est un concept politique. Et c’est là qu’est tout le problème avec le racisme (qui est une doctrine politique s’appuyant sur des faits scientifiques mais d’autres inventés : il n’y a pas de « race pure », du moins du point de vue scientifique), de même qu’avec le réchauffisme.
    Moi ce qui m’intéresse, c’est le débat scientifique avant tout parce que le débat politique, c’est un peu chacun qui voit midi à sa porte. Sur le réchauffage, comme sur les races d’ailleurs (je me considère comme un « raciologue » ==> il y a des différences entre les races, l’âge de la puberté, le taux moyen de testostérone, la variabilité génétique, le QI, la forme du crâne, les maladies, etc.).
    Je le redis, ce sont les arguments scientifiques qui m’ont convaincu. La politique qu’on met derrière, les spéculations sur les conséquences, c’est hors champ, ou du moins, en second lieu.
    Mon opinion (non scientifique) c’est que le réchauffement anthropique est une réalité (croyance) alors ça ne va pas être un épisode drôle du tout pour le coup. Du jamais vu dans l’histoire de la terre. Que l’humain survive ? oui, très probablement. Mais je n’ai pas de solution et je ne crois pas qu’il y en ait. Alors je me contrefiche que les gens y croient ou non : ça ne changera rien 🙂

  113. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 29 août 2018 à 14:38
    « En continuant à vider l’État de son droit, favorisant la rente et détruisant l’économie réelle pour payer ses retraites à des vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir. »
    « Où peut-on lire, Julien, que je prône l’euthanasie ? »
    Eh bien, dans ce que vous venez d’écrire. Les mots ont un sens, bien que vous passiez votre temps à les tordre. C’est donc à vous de nous expliquer ce que vous avez réellement voulu dire. C’est à vous de tenter de nous convaincre que lorsque vous dites blanc, ça veut dire noir, en réalité.
    Au lieu de cela, vous hurlez à la mort en mettant en cause la moralité de vos contradicteurs, en vous prétendant insulté alors que c’est vous qui les insultez, et en appelant à la rescousse Saint Truc ou Saint Machin, qui ne peuvent évidemment pas vous démentir.
    Donc, pour la troisième fois : pourquoi prétendez-vous que la France ne doit pas rembourser sa dette ? comment préconisez-vous que cela se fasse ? quelles en seraient les conséquences, à votre avis ? comment se prémunir de ces conséquences, évidemment catastrophiques ?
    Que veut dire vider l’Etat de son droit ? depuis quand l’Etat a-t-il un droit ? (ce sont les personnes, qui ont des droits, pas les Etats) ; qu’est-ce qui vous fait penser que « l’on » vide l’Etat de son droit ?
    Que veut dire favoriser la rente ? qu’est-ce que la « rente », mot commode, mot qui ne veut rien dire tout comme le mot « racisme », mot qui est réapparu massivement dans le vocabulaire politique tout récemment, et qui est employé pour dire « argent que touchent les gens que je n’aime pas, et dont je préférerais qu’il aille dans ma poche » ?
    Ne vous aventurez pas sur le terrain de la politique et de l’économie avec les armes de la littérature, de la poésie et de la religion. Déjà que vous ne comprenez rien à ces dernières, vous ne risquez pas de tenir un discours cohérent dans des domaines qui vous échappent encore davantage.
    Quant aux « vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir », expliquez-nous donc en quoi cette phrase est l’application de l’amour universel et de la réconciliation générale que vous prétendez prêcher ici. Expliquez-nous en quoi ce n’est pas « une généralisation qui nie l’individu », comme vous avez le culot d’en faire le reproche à autrui à l’instant.
    Expliquez-nous donc ce que veut dire cette saleté que vous avez écrite. Expliquez-nous donc ce que veut dire ne pas admettre de mourir. Expliquez-nous ce qui vous donne l’extraordinaire arrogance de reprocher à autrui son attitude face à la mort. Expliquez-nous sur quoi vous vous basez pour asséner cette insolente affirmation. Expliquez-nous, d’ailleurs, comment vous pouvez connaître l’attitude d’autrui face à la mort. Expliquez-nous, tant qu’à faire, pourquoi vous ne songez pas à reprocher aux jeunes de ne plus admettre de mourir, car les jeunes aussi, sont mortels, je vous le signale.
    Expliquez-nous pourquoi cet ahurissant reproche termine une phrase où vous déplorez le poids financier des retraites sur le budget de l’Etat. Expliquez-nous comment il est possible d’en conclure autre chose que ce que l’on vient de vous dire, à savoir que vous préconisez que les vieux claquent plus vite que ça et sans se plaindre, parce que vous êtes trop avare et trop égoïste pour payer leurs retraites, alors qu’eux ont passé leur vie à payer la retraite de vos grands-parents.
    Saleté que vous êtes loin d’être le seul à suggérer : c’est un petit refrain qui se porte très bien, en ce moment, chez des gens tout à fait distingués et de tout bord politique, à grand renfort de « de toutes façons, c’est la génération de Mai-68 et ils ont bousillé la France, ils étaient censés nous tendre le monde sur un plateau d’argent pour qu’on puisse le déguster sans bouger le petit doigt, puisqu’on a des drouâs de l’hôm », et en fait, non, vous découvrez que le socialisme est un mensonge, que vous n’avez droit à rien, que chaque « génération », comme disent les cuistres de votre genre, doit affronter les difficultés de la vie pour gagner ce qu’elle peut gagner — si elle y arrive.
    Les socialistes nous ont joué la lutte des classes, ils nous ont joué la lutte des races, il nous nous ont joué la lutte des sexes, et maintenant ils veulent nous imposer la lutte des âges ! Mais quelle vérole, quelle vérole… Ces gens ne seront pas satisfaits avant d’avoir dressé chaque élément de l’humanité contre l’autre, avant d’avoir complètement détruit la société en subvertissant méthodiquement tous ses piliers.
    Expliquez-nous donc ce que vous avez vraiment voulu dire par là, si vous le pouvez, et si vous y parvenez, n’oubliez pas de présenter vos excuses — cela vous changera. Et pour une fois, vous ferez un geste qui ressemblera vaguement à quelque chose de chrétien.
    Au passage, vous avez tronqué votre phrase. Elle commençait par : « L’Occident qui ricane se régénérera-t-il en continuant à vider l’État de son droit ». Vous passez votre temps à cracher votre haine de l’Occident, tout en lui reprochant de ne pas pratiquer l’amour universel et béat (contrairement à vous, devons-nous comprendre).
    Vous passez votre temps à dénoncer une haine imaginaire qui se déchaînerait, ici, contre les Noirs, les Juifs, les musulmans, les francs-maçons et les homosexuels, alors qu’il ne s’agit que d’observations factuelles ou de critiques justifiées.
    Mais vous, vous laissez libre cours à votre haine de l’Occident, des Blancs, des vieux Européens qui sont les symboles de cette civilisation chrétienne ; une haine sauvage, irraisonnée, qui ne s’embarrasse d’aucun fait ni d’aucun argument. Et vous voudriez que l’on croie à votre christianisme pédant, vociférateur, melliflu, faussement humble, travesti et frelaté.

  114. @ Noblejoué | 29 août 2018 à 06:19
    « Il faut préférer le plus fiable, mais quand les gens n’ont pas mieux ou que sur un sujet il y a très peu, quelque chose est préférable à rien. »
    Ainsi un mensonge serait préférable à la vérité quand vous n’avez rien !
    Il faut vite le dire aux personnes victimes de la famine : « Nous avons pour vous de la nourriture imaginaire, c’est mieux que rien ! »
    ———-
    @ yoananda | 29 août 2018 à 09:32
    « Traiter quelqu’un de raciste et racialiste en même temps ne veut rien dire. »
    Il faudrait au départ commencer par maîtriser le mot : traiter, bien avant de pouvoir penser relever quoi que ce soit.
    L’individu est les deux à la fois, tant raciste que racialiste, puisque les racialistes affirment que les races existent et veulent les quantifier et les racistes veulent en plus hiérarchiser en s’autoproclamant au sommet, voire exterminer.
    Pour hiérarchiser cela nécessite au préalable d’affirmer que les races existent, c’est le minimum. Les racistes hiérarchisent en se basant sur la quantification.
    En fait vous ne maîtrisez rien, pas plus votre statistique inventée sur les 90% et 10%.
    Les pères incestueux préfèrent eux aussi les leurs, la boucle est bouclée sur un sujet parlant de la pédophilie.

  115. Julien Weinzaepflen

    @ Aliocha
    Qu’est-ce qu’ »intégrer la loi mimétique », surtout si elle est « semblable à la loi gravitationnelle » ? En quoi vous-même nous montrez-vous un exemple d’intégration sereine de la loi mimétique, qui nous édifierait si, par exemple, vous mettiez en pratique votre refus de la violence pour adopter un ton moins agressif ou si, ayant lu Girard, Proust ou Simone Weil et non seulement lu, mais assimilé, à vous en croire, vous ne vous imaginiez pas que vous pensez comme eux ou écrivez aussi bien qu’eux, tellement que, si l’on ne vous a pas compris, c’est qu’on vous a mal lu : ce ne saurait être que vous vous êtes mal exprimé ou n’avez pas écrit clairement… ?
    Intégrer la loi mimétique et ses conséquences girardiennes, qui prouvent en vous leur caractère non opératoire, devrait mener à une éthique de la sortie de la violence et de la rivalité. Vous suspectez la rivalité parce qu’on parle, en langage courant, de compter les points ou de rendre des points. La vie, avant d’être une théorie, est un jeu, une course, que tout le monde veut gagner, moins pour être le premier que pour la joie toute innocente que cela procure. Même saint Paul n’échappait pas à cette prétention athlétique. Bien sûr qu’il faut sortir de la rivalité et que le conflit commence dès qu’on entre dans la comparaison pour éprouver de l’envie, de ce qu’on n’est pas égal aux autres, en sorte qu’on ne peut pas les imiter. Avons-nous vraiment attendu René Girard pour le savoir ?
    Je ne sais pas où vous en êtes avec la rivalité, mais vous respirez la violence. Votre compassion est mépris ; « J’ai simplement dit que les anciens n’admettaient plus de mourir. » Parce que vous l’admettez, vous ? Vous êtes si supérieur que vous n’avez pas peur de la mort ? Mais comment, supérieur ? Vous êtes trop supérieur pour qu’on vous parle en termes de supériorité. « Je ne juge pas (…), je constate », écrivez-vous plus tard, sans doute parce que je ne vous ai pas répondu assez vite à votre goût : « En continuant à vider l’État de son droit, favorisant la rente et détruisant l’économie réelle pour payer ses retraites à des vieillards égoïstes et haineux qui n’admettent plus de mourir… » « Egoïste » et « haineux » sont des adjectifs qualificatifs axiologiques, c’est-à-dire qu’ils comportent un jugement de valeur. Vous constatez que les « vieillards » sont « égoïstes et haineux ». Vous constatez, vous ne le prouvez pas. Sont-ils « égoïstes et haineux » parce qu’ « ils n’admettent plus de mourir » ? Fut-il un jour où l’homme l’a admis, où ses instincts ne se sont pas révoltés contre la mort ? « Où peut-on lire, Julien, que je prône l’euthanasie ? » Vous ne la prônez pas, vous la suggérez d’une double manière dans votre sous-texte (ça va vous dire quelque chose, le sous-texte) :
    – Les vieillards égoïstes et haineux devraient admettre de mourir pour ne pas grever notre économie et nous obliger à contracter des dettes pour payer leurs rentes. C’est exactement le raisonnement de Jacques Attali, d’où votre surnom d’Attaliocha que j’ai proposé infra.
    – Les vieillards sont égoïstes et haineux, donc ils méritent la mort. C’est la suggestion de votre sous-texte, implicite et métaphysique.
    Vous êtes donc violent. Vous pratiquez la violence symbolique envers les vieillards. Vous les euthanasiez. Mais vous pratiquez en outre la violence réelle envers les blogueurs que nous sommes, traitant tout ce qui est, à tort ou à raison, occidental, identitaire, raciste, de méprisable. Mais que diantre faites-vous ici si vous n’y aimez personne et ne savez nous prêcher qu’en nous morigénant, par où vous ne gagnez personne aux causes qui vous tiennent à cœur ?
    J’oubliais. Vous aimez quelqu’un. Vous aimez Patrice Charoulet parce qu’il vous aime. Mais le charoulettisme est une école d’insinuation. Patrice Charoulet demande à Madame Bilger les adresses mail des commentateurs qu’il repère pour se trouver des amitiés particulières. Il flatte ses correspondants, avant de dévoyer ses amitiés en dévoilant pour leur rendre service ce que ses amis lui ont révélé en confidence. Patrice Charoulet est une sorte de M. Homais du professorat de littérature, qui n’a jamais rien pensé ni rien écrit, mais beaucoup lu et peut citer à l’infini, sans jamais mettre ses citations en perspective autre que chronologique ou thématique. Patrice Charoulet a un casier judiciaire vierge et n’a jamais fait la moindre bêtise, mais pense qu’il faut dénoncer tous ceux qui en font. Saint Patrice Charoulet mérite beaucoup de saint Aliocha.
    À votre prochaine philippique, cher monsieur, si je prends la peine d’y répondre ! En attendant je vous laisse à votre lyrisme : « Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons nous élever à la hauteur démocratique nécessaire pour assumer l’héritage christique, et éviter, à l’exemple de toutes les organisations politiques, les généralisations qui nient l’individu et sa capacité à s’élever au niveau d’un citoyen responsable au point d’avec ses semblables former humanité. »
    C’est beau, non pas comme l’antique, mais comme du Marc Sangnier.
    ******
    @ Lucile
    Que « la relative fragilité psychologique [soit] corrélée », chez les homosexuels et en particulier chez les jeunes homosexuels, à de forts « taux de suicides et de dépressions » me suffit, pour ma part, à m’autoriser à supposer que l’homosexualité, sinon relève de la psycho-pathologie, du moins est une inclination psychologique pathogène, qui peut avoir des causes pathologiques, relevant d’une carence du développement psycho-affectif de l’enfant, « la différenciation sexuelle » variant d’un individu à l’autre, vous avez raison, de même que l’appropriation de son genre.
    ******
    @ yoananda
    Le mot « race » n’est pas ascientifique. La race est un sous-ensemble de l’espèce, une sous-espèce. Ce mot est certes « obsolète ». Ce n’est pas seulement un « terme d’éleveurs », il était couramment usité dans la littérature depuis la fin du XIXe siècle pour désigner le sentiment de la famille, voire la conscience aristocratique de la valeur familiale. Je cite cette phrase de Mauriac dont j’ignore pourquoi elle me revient souvent : « L’individu est le moment d’une race. » Le mot « race » est moins obsolète que connoté, au point que l’emploi politique de ce mot scientifique est devenu difficile.

  116. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 29 août 2018 à 21:55
    Je vous relance sur un petit détail. Je vois que vous vous êtes sérieusement documenté, mais je relève ceci :
    « Par exemple, les empires de Byzance et de Perse se sont effondrés à la suite d’un abaissement brutal de température de 3 degrés (dû à des éruptions volcaniques). S’en est suivi famines, épidémies et… guerre. Le terrain laissé vacant a permis l’essor des Arabes et ça a donné naissance à l’islam. »
    Trois degrés d’augmentation de la température ont entraîné famines, guerre et islamisation ? Par quel mécanisme ? Comment, d’ailleurs, sait-on que la température a augmenté de 3 degrés à l’époque ?
    Au demeurant, votre chaîne causale, à supposer qu’on puisse lui attribuer quelque vraisemblance, branle quelque peu dans le manche. A supposer que votre fameuse augmentation de température de 3 degrés n’ait pas eu lieu, comment pouvez-vous nous assurer qu’il n’y aurait eu ni famines, ni épidémies, ni guerre, ni islamisation ?
    Car c’est bien cela, qu’il conviendrait de prouver, pour accréditer la thèse réchauffiste / changiste / dérangementiste… Si j’éternue devant mon écran, je vais probablement répandre quelques microbes dans la nature, et, de proche en proche… Pour autant, faudra-t-il m’accuser d’avoir déclenché la Troisième Guerre mondiale ? (Les petits malins qui s’apprêtent à se jeter sur leur clavier pour répondre : oui, peuvent tout de suite s’abstenir.)
    Par curiosité, dans quel bouquin avez vous trouvé tous ces « cliquets malthusiens » ? C’est très smart, ça. Quand je serai grand, je ferai une thèse en histoire, et j’inventerai le « cliquet malthusien ».

  117. @ Julien Weinzaepflen
    Le mot race est « scientifiquement » obsolète. C’est ce que je voulais dire.
    @ Robert Marchenoir
    Vous m’avez lu trop vite, j’ai parlé de diminution de 3 degrés et non pas d’augmentation, due à une série d’éruptions volcaniques (provoquant un long hiver en quelque sorte ==> impact sur les récoltes facile à déduire, et tout ce qui s’ensuit en découle, pour le coup, la causalité est relativement facile à établir).

  118. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 30 août 2018 à 17:40
    J’ai lu trop vite, en effet. Mais c’est une erreur révélatrice.
    1) Trois degrés, c’est rien. Mon argument n’était pas relatif au sens de la variation, mais à son ampleur.
    2) Je me suis trompé, parce que j’ai présumé votre raisonnement cohérent. Vous soutenez les réchauffistes, ceux-ci prétendent que ça se réchauffe et que par conséquent le ciel va nous tomber sur la tête, vous arguez de la disparition des Poutoupoutous de Tasmanie au bourdième siècle avant Jésus-Christ, suite à un « bouleversement » climatique, à l’appui de votre thèse ; il s’ensuit donc que les Poutoupoutous ont été éradiqués de la surface de cette terre parce que leurs bisons ont pété et que ça a fait augmenter la température, n’est-ce pas ?
    Non ! la température a baissé ! Eh bien, s’il en est ainsi, c’est une excellente chose que la température remonte aujourd’hui, si elle remonte ! Cela nous met à l’abri du sort funeste qu’ont connu les Poutoupoutous, nous privant à jamais de leur brillante civilisation !
    A moins que vous ne souteniez la thèse, proprement délirante cette fois-ci, que le bon Dieu a réglé une bonne fois pour toutes le thermostat de notre bonne vieille terre, et qu’un poil de variation à droite ou à gauche nous condamnerait à l’extermination !
    S’il en était ainsi, comment expliquez-vous la coexistence sur terre de civilisations sous des températures très différentes, au même instant — des différences bien plus grandes que vos misérables 3 degrés ?
    Incidemment, vous venez de nous lâcher l’un des trucs les plus incriminants pour les réchauffistes : vous avez dit que trois degrés en moins, c’était mauvais pour les cultures.
    En effet, et c’est l’une des idioties les plus flagrantes de la thèse climato-catastrophiste : quand la température monte, c’est plutôt mieux. Les plantes poussent plus vite, on a moins besoin de chauffage et les femmes se mettent à nous montrer leurs nénés.

  119. Ah, voilà une avancée décisive qui se dessine, Julien.
    Intégrer la loi mimétique, c’est tenir compte du aime ton prochain comme toi-même, c’est accepter, dès que l’on parle du Christ, de se faire cracher dessus, pire, de se faire traiter de violent quand simplement on décrit les réactions que cela entraîne avec une ironie mordante, car sûre de ce qu’elle voit.
    C’est tenter, exercice presque impossible, de signaler au discriminateur qu’il se trompe, car alors le discriminateur joue la victime, dans le seul but de décrédibiliser celui qui l’observe.
    C’est ne tenir compte ni de maître, ni d’ami, quand il s’agit de débattre, et de préférer l’argument juste à la cooptation.
    C’est surtout se rendre compte que nous ne sommes qu’imitation, que croire à notre autonomie en ce sens est un leurre romantique, que nous imitâmes l’avoir pour fonctionner en société, apprentissage de la parole, de la politesse, ce qui crée un désir d’appropriation pour finir de l’être même de celui qu’on imite, entraînant envie, orgueil, rivalité.
    C’est exactement le point où vous n’êtes pas, pensant la vie comme un jeu et n’acceptant pas de mourir, vous ne vous appliquez pas à vous-même paille ni poutre et vous permettez de juger qui vous ne connaissez pas, et qui en plus ne se soumet pas aux sophismes sans fin qui légitiment les pires théories, dont le plus insupportable est qu’elles osent se réclamer du chrétien, alors qu’elles enferment la parole de vérité pour mieux exercer leur haine et leur négation de l’autre qui les ont déjà amenées à la défaite, prêtant des sous-textes qui ne révèlent que ce qu’elles sont réellement, projetant sur l’autre le pire de leurs fantasmes.
    Vous finissez, pour décharger votre reste de frustration, par nous donner, je vous en remercie, la preuve que vous êtes dans les ténèbres de la haine, par vous déchaîner contre notre doux professeur qui a, et c’est le seul point où vous ne vous fourvoyez pas, comme moi de nombreux défauts, mais la qualité que je partage de savoir le reconnaître, car il a étudié, lui, et sait que quand l’on accuse quelqu’un comme vous le fîtes ici avec moi, projetant vos sous-textes pour mieux me descendre et mieux flatter vos amitiés mondaines, réitérant ad nauseam vos limites et votre ressentiment, on a encore beaucoup de chemin à faire pour accéder au premier pas de conversion, qui permettrait alors une reconstruction, se rendre compte au préalable de sa propre médiocrité, de savoir alors entendre pour mieux enseigner.
    Lisez donc Girard plutôt que Pommier, petite pomme, cessez au nom du chrétien de cautionner les pires horreurs, vous pourrez alors entendre ce que disent les Sangnier et tous ceux qui n’accepteront jamais de se soumettre aux injonctions des ténèbres qu’ici vous avez le déshonneur de représenter.

  120. @ Robert Marchenoir
    La baisse de 3 degrés ayant entraîné la chute de Byzance et de l’Empire perse a été temporaire (elle a duré dix ans, puis a été suivie, en gros, de quatre-vingts ans de baisse de 1 degré – ce sont des moyennes).
    Je n’ai pas pensé à le préciser car j’avais parlé d’éruption volcanique.
    Ça montre qu’un changement brutal (et temporaire) de 3 degrés suffit à faire sombrer une civilisation, du moins un Empire. De mémoire, je crois que l’Asie n’a pas été impactée (à vérifier), mais je ne sais plus.
    5 degrés c’est ce qui nous sépare de l’ère glaciaire d’il y a -10 000 ans, pour vous donner une idée.

  121. Herman kerhost

    Il me semble que le débat sur le réchauffement climatique est tranché depuis belle lurette. Et il n’y a pas tant un changement de vocable pour énoncer le problème, qu’une difficulté à faire comprendre à ceux qui vivent leur climat local la réalité globale de cette montée des températures. Une hausse de la température globale provoquant des dérèglements climatiques locaux.
    En disant cela je ne prends aucune position. Je suis passé lentement de l’alarmisme au relativisme, car, en effet nul ne sait si ce changement (réchauffement global) ne va pas nous éviter de traverser une période glaciaire, bien plus meurtrière qu’un ouragan.
    De plus, nous savons bien que nous ne sommes pas éternels, alors, pourquoi tout simplement ne pas se pencher sur ce que nous savons faire.
    L’aventure humaine en quelque sorte…

  122. Julien Weinzaepflen

    @ yoananda
    Non, le mot « race » n’est pas scientifiquement obsolète, au contraire. Il est littérairement obsolète, il l’est au plan des mentalités.
    @ Aliocha
    – Je ne vous traite pas de violent, je le prouve, et Robert Marchenoir l’a fait avant moi en suivant mieux que moi la ligne des faits, et en la corrélant à votre discours, sans y chercher comme moi l’implicite du : « Je constate que vous êtes égoïstes et haineux, donc vous méritez la mort. » Vous n’avez répondu ni à l’un ni à l’autre, vous en êtes resté à vos imprécations habituelles, que vous avez sucrées du miel de l’insinuation. Vous ne faites que vous récrier au nom de vos théories blanchisseuses qui ne lavent jamais leur linge sale en famille, comme si les tribus qui ne font pas leur lessive ne se préparaient pas au sacrifice de l’autre. Vous êtes un violent, un méprisant, un insulteur et un faux doux. Un Tartufe dostoïevskien à l’âme russe ratatinée dans des manies de copieur-colleur qui se donne des airs de penseur ascétique. Vous êtes un Girard en chambre et un Proust en liège, mais vous devez être mieux nourri que Simone Weil.
    – « Intégrer la loi mimétique, c’est tenir compte du aime ton prochain comme toi-même ». Pardon, mais c’est tout le contraire. La loi mimétique dit : « Aime-toi comme tu aimes ton prochain. Ou comprends-toi dans ton prochain en ne le comprenant pas pour te contenter de l’imiter. »
    « Aime ton prochain comme toi-même » est un retournement désintégrateur de la loi mimétique : au lieu d’ériger mon prochain en miroir à imiter pour rivaliser avec lui, mon éthique nouvelle me fera commencer par m’imiter moi-même pour me faire le transparent de mon prochain et que mon prochain, le cas échéant, aime le nouveau modèle qu’incidemment, je serai, tel un serviteur inutile qui n’aura fait que son devoir en se retournant, se convertissant et s’abandonnant, en s’effaçant, sans jamais cesser de s’imiter soi-même, ou en s’oubliant sans jamais cesser d’imiter le Christ, ce fou qui s’est pris pour un Dieu et cet innocent qui, à force, l’est devenu et s’est innocenté lui-même, quand les autres le déclaraient coupables. Sa folie a marché. Par Ses blessures, nous avons cru être guéris, bien que nous soyons toujours aussi malades, nous qui avions crié : « Médecin, guéris-toi toi-même ! ».
    Pour le reste, Aliocha :
    – Je ne tiens pas la vie pour un jeu, mais aussi pour un jeu ; et vous avez des amitiés disciplinaires alors que je ne me connais aucune amitié mondaine.
    Inopérabilité du girardisme et de sa circularité délirante
    Un jour, auprès d’un psychiatre que consultait une de mes proches, je voulais faire valoir un brin de la science de ce théoricien : « La schizophrénie est un jeu de rôle », lui affirmai-je, « où les soignants se prennent à croire qu’il y a un patient et un aidant, alors que l’aidant rend le malade aussi malade que le malade ne rend l’aidant malade, que le patient n’épuise l’aidant. » Le psychiatre n’a pipé mot, sinon pour me dire, avec politesse et ironie, que son équipe aimait beaucoup mes synthèses, mais qu’elles ne les aidaient pas beaucoup. La théorie girardienne ne pouvait rien ni pour eux, ni pour moi, parce que le problème n’est pas de savoir si la maladie est déplaçable du patient à l’aidant. La maladie a beau être potentiellement déplaçable et se déguiser en jeu de rôle, le malade n’en porte pas moins tout le poids de la maladie. Et l’aidant, comme un con de malade qu’il est aussi, voudrait bien l’aider à porter, mais l’enfonce à dire qu’il est malade et à renverser les rôles comme un personnage de Pirandello.
    Vous, Aliocha, vous ne savez pas que vous êtes malade, vous n’êtes pas aidé et vous n’aidez personne.

  123. @ Julien Weinzaepflen | 30 août 2018 à 04:45
    Non la race n’est pas une sous-espèce. C’est une invention qui va à l’encontre de la Nature.
    La race s’applique aux plantes et aux animaux quand des humains interviennent dans la procréation pour obtenir des caractéristiques précises.
    La race a été appliquée aux humains par les Frekkrs (Francs) qui ont envahi l’actuelle France pour la coloniser et au passage génocider des peuples.
    Pour se maintenir au pouvoir sur des terres volées, ils ont inventé la noblesse, seule la noblesse avait le droit d’exercer le pouvoir, ils l’ont appliqué en faisant passer la race comme un concept politique : noble race, le peuple et les pauvres n’étant pas une race. Ce concept politique s’est d’abord opposé aux Celtes comme excuse pour voler leurs terres et les mettre en esclavage, par la suite en servage. Il vient pour remplacer ou s’opposer aux barbares, terme avec lequel l’on désigne, entre autres, les Celtes à l’époque.
    Naissance de la noblesse – Professeur Karl-Ferdinand Werner (historien spécialiste des Frekks)
    https://www.fayard.fr/naissance-de-la-noblesse-9782213021485
    La race n’est pas obsolète en science exacte, elle n’a jamais eu aucune réalité ce qui est différent, car c’est un concept politique et non scientifique. Les transfusions sanguines, l’intersexualisation et la procréation prouvent l’inexistence scientifique de la race.
    Ce concept politique tire sa force d’un délire des Frekkrs du Roi Clovis et le Pape Anastase II.
    Clovis s’étant converti au catholicisme, le Pape Anastase va pondre une encyclique pour affirmer que les Frekkrs (Francs) sont en réalité les Hébreux qui ont été chassés du Royaume de Judée.
    Le peuple élu dans la Bible, ce ne sont pas les juifs, mais les Hébreux qui ont disparu, dont personne ne sait ce qu’ils sont devenus et le délire va consister à affirmer que ce sont les Francs. Les historiens de l’époque vont tout faire pour l’affirmer.
    Ce concept politique de race vise seulement à dire qui doit exercer ou non le pouvoir, le tout sur une base arbitraire. La colonisation vient appuyer ce concept politique, pas uniquement la colonisation de l’Afrique, mais dans l’absolu celle des Amériques et les génocides de peuples amérindiens, dont bon nombre de pays des Amériques n’ont rien à envier au régime nazi.
    Il suffit de faire l’étymologie du mot race et son histoire pour constater, sans appel, que le concept appliqué aux humains n’est qu’un concept politique.
    La seule fois où le mot race est employé dans le dictionnaire de Chrétien de Troyes en 1170 c’est pour les chevaux (Norois).
    Dans le dictionnaire de 1330, le mot s’applique à une lignée pour la noblesse et pour les animaux.
    Cliquez sur l’onglet complet : http://www.atilf.fr/dmf/definition/race
    Cela vient de ratio qui donna le mot : rasse (avec 2 s) pour les plantes et les animaux.
    Dictionnaire étymologique et historique du galloroman (français et dialectes d’oïl, francoprovençal, occitan, gascon)
    https://apps.atilf.fr/lecteurFEW/lire/100/111?DMF ; 2eme Colonne milieu de page.

  124. La vie n’est pas un jeu, Julien, et nous allons mourir.
    Il serait temps de vous en apercevoir, avant qu’il soit trop tard, depuis deux mille ans que vous n’avez rien compris, pour cela je vous pardonne vos infâmes ignominies, vous ne savez toujours pas ce que vous faites et ne supportez pas de voir le visage hideux de votre ignorance au miroir de la connaissance.
    Le reconnaître n’est pas supériorité, rassurez-vous, je ne prétends pas vous battre ni avoir gagné, mais vous avoir précédé sur les chemins de la vérité et de la chute salutaire des montures de l’orgueil et de l’envie.
    Ainsi on pourrait dire que j’ai perdu avant vous, et le sens de cette défaite me permet d’accéder au soin et à la rédemption, ayant pour corollaire la capacité de vous voir et de vous comprendre, autant dire de vous aimer, ce que vous avez toute latitude de refuser, préférant les jeux débiles de votre onaniste immaturité, celle qui vous empêche, dans une révolte inutile de héros romantique, en refusant la mort d’accéder à l’éternité.

  125. Le mot race était utilisé par les scientifiques occidentaux au début du 20ème siècle, à l’époque où l’eugénisme était à la mode. Peu importe l’étymologie, l’usage des mots varie au cours du temps.
    Le mot race est encore utilisé dans de nombreuses publications scientifiques anglo-saxonnes, dans le cadre de la génétique des populations appliquée aux humains, ou parfois dans des publications de sociologie (de mémoire, je n’ai pas pris de notes à chacune de mes lectures non plus). Il est utilisé comme rang (informel) en dessous de la sous-espèce.
    En France c’est un mot tabou, les scientifiques parlent de « groupes biologiques » (il y en a 7 « officiellement »).
    La greffe de moelle osseuse n’est compatible qu’entre gens de même race.
    L’existence des races, en tant que précurseur de la spéciation (ou groupes biologiques) est due aux barrières naturelles qui ont limité les échanges génétiques entre populations : Sahara, Himalaya, océans, etc.
    On voit très distinctement ces « groupes biologiques » sur les diagrammes qui étudient les distances génétiques entre populations ou individus. Mais on les voit aussi dans de nombreuses caractéristiques, telle que l’âge de la puberté, la forme du crâne, le tempérament, etc. Elles s’expliquent très bien par des adaptations au climat notamment.

  126. @ yoananda | 31 août 2018 à 10:54
    Non, le mot race n’était pas utilisé par les scientifiques, mais par les ethnologues, les anthropologues, les sociologues. La littérature ce n’est pas de la science.
    Le mot et le concept politique de race sont une invention occidentale.
    L’ethnologie et l’anthropologie ne sont pas des sciences, mais des commandes des pouvoirs publics qui voulaient justifier la colonisation africaine, moyen-orientale et sud-asiatique.
    « Trouvez-nous un moyen de le justifier ! », voilà la mission donnée à des individus qui firent du scientisme.
    La race a d’abord été définie, ensuite il a été prétendu pouvoir faire de la recherche dessus.
    La race est une conclusion et commencer par une conclusion, ce n’est pas de la science.
    Ce n’est pas la science qui a amené à théoriser la race, le concept a été défini avant et ce n’est donc en rien de la science.
    Les mathématiques n’ont jamais employé le mot race !
    La physique n’a jamais employé le mot race !
    La chimie n’a jamais employé le mot race !
    L’électronique n’a jamais employé le mot race !
    L’informatique n’a jamais employé le mot race !
    De plus, vous ne maîtrisez pas votre sujet : « transfusion » de moelle osseuse.
    Nous parlons de greffe de moelle osseuse !
    La greffe ne parle pas de race, vous venez de l’inventer.
    Le père, la mère, les frères et sœurs ne sont pas une race.
    https://www.hopital.fr/Vos-dossiers-sante/Ethique-et-bioethique/Don-de-moelle-osseuse
    Vous confondez génétique et race, vous ne maîtrisez vraiment rien.
    Une femme est génétiquement différente d’un homme, il n’y a pas de race de femme, ni de race d’homme.
    Pas plus que la race des blonds, la race des yeux verts, race des roux, etc.

  127. @ Elusen
    Les mathématiciens, physiciens, chimistes, électroniciens, informaticiens ne parlent jamais de poisson… ça ne veut pas dire que les poissons ne sont pas un sujet d’étude de la science.
    Vous dites vraiment n’importe quoi. Je déteste ce genre de pseudo-argument ou l’érudition ne sert qu’à masquer le manque de compréhension (pour ne pas dire pire).
    La méthode scientifique s’applique aussi à l’ethnologie, à la sociologie, et à d’autres domaines, y compris le paranormal tiens : c’est une méthode. Il n’y a pas de sujets interdits.
    De plus, le mot race est employé dans de nombreuses publications. Si ce n’est pas de la science pour vous ça vous regarde.
    Disciplines scientifiques selon Wikipédia :
    « La science peut être organisée en grandes disciplines scientifiques, notamment : mathématiques, chimie, biologie, physique, mécanique, informatique, psychologie, optique, pharmacie, médecine, astronomie, archéologie, économie, sociologie, anthropologie, linguistique. »
    Oups, il y a la sociologie, l’anthropologie et d’autres littératures dedans. C’est ballot. Sans parler des définitions larges et restreintes. Sans parler du statut particulier des maths qui n’étudie que des objets « abstraits » et qui serait plutôt une boîte à outils pour la science plutôt qu’une science en elle-même. Mais je n’en discuterai pas avec vous, ça c’est sûr.
    Pour la « transfusion » je me suis trompé de mot en effet, dû à une réécriture de ma phrase en cours de rédaction et une non relecture. J’avoue humblement ne pas être neuro-chirurgien. C’est une négligence, et en ennemi, vous sautez sur l’occasion, comme vous auriez sauté sur une faute d’orthographe, faute de mieux.
    La belle affaire.
    Par contre la race est un problème pour les greffes (de moelle osseuse), renseignez-vous : http://content.time.com/time/health/article/0,8599,1993074,00.html

  128. Robert Marchenoir

    Sur l’existence des races et la pertinence du concept : quand vous mettez un Blanc et une Blanche dans un lit, neuf mois plus tard vous avez un bébé blanc. Quand vous mettez un Noir et une Noire dans un lit, neuf mois plus tard vous avez un bébé noir. Fin de la discussion.
    ______
    @ yoananda | 30 août 2018 à 22:06
    Donc, en fait, c’est quoi, votre thèse, à vous ? Ça se réchauffe, et c’est mal ? Ça se refroidit, et c’est mal ?
    Préalable indispensable à toute discussion sur ce sujet, il me semble. Par ailleurs, ma question, corrigée, demeure :
    Trois degrés de baisse de la température ont entraîné famines, guerre et islamisation ? Par quel mécanisme ? Comment, d’ailleurs, sait-on que la température a baissé de 3 degrés à l’époque ?
    Au demeurant, votre chaîne causale, à supposer qu’on puisse lui attribuer quelque vraisemblance, branle quelque peu dans le manche. A supposer que votre fameuse baisse de température de 3 degrés n’ait pas eu lieu, comment pouvez-vous nous assurer qu’il n’y aurait eu ni famines, ni épidémies, ni guerre, ni islamisation ?
    ______
    @ Julien Weinzaepflen | 31 août 2018 à 02:37
    A Aliocha : « Vous êtes un violent, un méprisant, un insulteur et un faux doux. »
    Voilà.
    D’ailleurs, illustration immédiate, quelques heures après : « Depuis deux mille ans que vous n’avez rien compris… vos infâmes ignominies… le visage hideux de votre ignorance… les jeux débiles de votre onaniste immaturité… »
    De la part d’un gus qui nous beurre la tartine à l’année longue avec la nécessité d’aimer son prochain, de lui faire des bisous partout et d’être gentil avec nos ennemis.
    Et quelques heures avant : « Les ténèbres qu’ici vous avez le déshonneur de représenter ».
    De la part d’un gus qui nous remonte les bretelles une fois tous les deux jours, en nous expliquant qu’il ne faut faire de bouc émissaire de personne.
    On manque visiblement de place dans les hôpitaux psychiatriques. Ou alors, ils ont donné le droit aux patients d’accéder à Internet.

  129. Herman kerhost

    « On manque visiblement de place dans les hôpitaux psychiatriques. Ou alors, ils ont donné le droit aux patients d’accéder à Internet. »
    Haha ! Ça, c’est drôle !

  130. Herman kerhost

    @ Aliocha | 31 août 2018 à 10:25
    Vous pourriez avoir raison, certes… mais vous gager d’avance avoir gagné.
    Vous êtes injuste avec vous-même, Aliocha, reprenez-vous…

  131. @ yoananda | 31 août 2018 à 17:35
    Vous n’avez toujours pas apporté la preuve que la science exacte affirme que la race existe !
    1° la race n’existe pas en médecine !
    Vous dites donc n’importe quoi !
    2° la science, cela ne veut rien dire !
    Laquelle de science ?!
    3° la génétique a prouvé que la race n’existe pas !
    Donc vous êtes mal barré pour arriver à prouver le contraire.
    4° le concept de race a été défini en premier, avant que ce que vous appelez la science ne s’y intéresse.
    Ainsi la conclusion précède le questionnement, l’observation, l’expérimentation, la preuve, ce n’est donc pas de la science ; la science ne part pas de la conclusion.
    C’est du scientisme.
    5° l’article que vous mettez n’affirme pas vos prétentions !
    Apparemment vous ne comprenez pas l’anglais !
    – Il parle du registre international où sont inscrites les personnes qui proposent leur moelle osseuse et donc le registre est ultra limité à ceux qui s’y inscrivent et à personne d’autre.
    – Il parle d’un gamin métisse.
    – Il va jusqu’à confondre les deux concepts de : ethnie et race, puisqu’ils sont employés indifféremment.
    – Christopher Shay est un journaliste qui n’est absolument pas diplômé en médecine, en génétique ou en science exacte, mais en anthropologie, ceux-là même qui sont persuadés que la race existe, ceux-là même qui l’ont théorisée à des fins génocidaires.
    https://www.linkedin.com/in/christopher-shay-19873016
    6° c’est un article anglophone, donc de culture anglophone, pour eux la race existe peut-être, puisqu’il y a controverse en leur culture, comme l’indique l’encyclopédie anglophone Britannica.
    Les chercheurs qui ont écrit l’article indiquent bien que c’est une idée (un concept et non une réalité scientifique), article cosigné par trois nuniversitaires.
    https://www.britannica.com/topic/race-human
    7° vous ne m’avez même pas mis un article francophone !
    De fait, vous opposez deux cultures pour soi-disant apporter une preuve
    8° c’est reparti pour un tour !
    Wikibeauf, l’encyclopédie des beaufs !
    De ceux qui ne savent rien mais s’inventorient expert en un clic parce qu’ils auraient lu 5 à 10 lignes d’un article sur la 100% anonyme wikibeauf, articles non signés.

  132. Voilà, voilà, notre Komintern a trouvé son expert psychiatrique.
    On remarquera à quel point il nous révèle, celui-là, la clarté impeccable de ses placards à sous-texte, cadavres frelatés qu’il vous prêtera si vous ne vous soumettez pas à la doxa.
    Ils nous réécrivent la plaisanterie sans connaître Kundera, sourds et aveuglés de haine, ils n’entendront pas, et recommencent en leur salon le vieux cha-cha-cha, le vieux kkk identitaire, le scalp et la samba, nous voilà beau, Marchenoir et Weinzaepflen, les nouveaux commissaires politiques du blog, un taureau monté par un poulpe psy pour nous illustrer la nouvelle mythologie du retour à l’antique qui non seulement ne se contentent plus de couper les textes, mais vous arrosent des projections fallacieuses qui les arrangent pour mieux vous envoyer en leur goulag, pensant que de là-bas, vous ne les verrez plus danser les rythmes égoïstes et haineux du petit blanc qui n’accepte pas sa défaite, qui n’accepte plus sa mort et ce faisant, s’offre aux ténèbres pour l’éternité.

  133. @ Robert Marchenoir
    « Donc, en fait, c’est quoi, votre thèse, à vous ? Ça se réchauffe, et c’est mal ? Ça se refroidit, et c’est mal ? »
    ==> Non. Ce sont les variations BRUTALES qui sont « mal », c’est-à-dire difficiles à digérer. A la hausse ou à la baisse. Le climat a toujours influencé nos modes de vies et nos civilisations.
    « Trois degrés de baisse de la température ont entraîné famines, guerre et islamisation ? Par quel mécanisme ? »
    ==> 3 degrés en moins ==> impact sur les récoltes ==> famines ==> guerres entre les deux empires ==> épidémies. Les arabes (vivant dans une région chaude) ont été favorisés par le refroidissement, et on eu un terrain affaibli à conquérir. Après, je ne connais pas tous les détails non plus. C’est une thèse, à laquelle j’adhère et que vous n’êtes pas obligé de faire vôtre, en matière historique on n’a jamais d’explication définitive, on ne fait que découvrir des facteurs d’influence plausibles/probables.
    « Comment, d’ailleurs, sait-on que la température a baissé de 3 degrés à l’époque ? »
    ==> Je n’ai pas vérifié « comment » on le sait pour cet épisode particulier, mais de manière générale on le sait par les méthodes classiques (sédiments, arbres, carottes glaciaires) je suppose, et aussi parce qu’on sait qu’une grosse éruption ça fait un nuage qui fait baisser la température (et là il y en a eu trois d’affilée de mémoire).
    « Au demeurant, votre chaîne causale, à supposer qu’on puisse lui attribuer quelque vraisemblance, branle quelque peu dans le manche. A supposer que votre fameuse baisse de température de 3 degrés n’ait pas eu lieu, comment pouvez-vous nous assurer qu’il n’y aurait eu ni famines, ni épidémies, ni guerre, ni islamisation ? »
    ==> vous savez très bien qu’on ne peut pas répondre à ce genre de questions. Le battement d’aile d’un papillon, toussa toussa…
    @ Elusen
    Les réponses à vos questions sont dans mes commentaires précédents adressés à d’autres interlocuteurs.
    Pour le reste, je vous laisse à vos élucubrations.

  134. Robert Marchenoir

    @ Herman kerhost | 01 septembre 2018 à 01:54
    Euh… c’est une blague, là, ou bien ? A l’appui de la thèse selon laquelle la science aurait établi la réalité, le danger et la source humaine d’un réchauffement mondial, vous nous citez un billet de blog d’un olibrius qui se présente ainsi :
    « Venu de l’hégélo-marxisme et de la psychanalyse lacanienne, je me suis engagé quelques années dans l’écologie, chez les Verts… »
    Okaaay… je vois.
    « …chez les Verts, où j’ai fait adopter le revenu social garanti avant de les quitter et participer à la création de la revue EcoRev’ avec le soutien d’André Gorz. J’ai fait ensuite partie du GRIT, groupe de recherche inter et transdisciplinaire où j’ai approfondi, entre autres, le concept d’information et ce que devrait être l’écologie à l’ère de l’information, notamment avec le triptyque de la relocalisation : ‘revenu garanti, coopérative municipale et monnaie locale’, inspiré de Gorz et Bookchin mais faisant système. »
    Pièce à conviction suivante, s’il vous plaît. La vie est courte, le pipotage interminable, et il y a suffisamment d’informations disponibles sur le sujet, pour ne pas perdre du temps avec un chômeur professionnel « venu de l’hégélo-marxisme et de la psychanalyse lacanienne », pour se vautrer, selon son propre aveu, dans l’écologie militante et la pipologie anti-économique.
    En revanche, si vous avez d’authentiques météorologues sous la main, des physiciens, des chimistes, des océanologues, des géologues, des botanistes, des gens qui passent leurs journées à étudier les variations du climat à l’aide d’équations, en se conformant à la démarche scientifique et non à la « psychanalyse lacanienne », vous êtes le bienvenu.

  135. Robert Marchenoir

    @ yoananda | 01 septembre 2018 à 08:51
    Les variations brutales du climat seraient donc dangereuses dans les deux sens. Admettons.
    Mais alors, pourquoi les mesures législatives imposées par les climato-alarmistes ont-elles exclusivement, pour objectif affiché, la prévention du réchauffement, et non celle du refroidissement ?
    Les réchauffistes ont brusquement cessé de parler de réchauffement, lorsqu’il a été prouvé que les courbes alarmistes de montée en température qu’ils diffusaient étaient basées sur des données falsifiées. Pas simplement erronées : falsifiées.
    Ils se sont donc mis à parler de changement, au lieu de réchauffement. Mais leur action politique n’a pas varié : elle a toujours visé à prévenir le réchauffement, et non le refroidissement. L’éternel divorce entre ce que je dis et ce que je fais, typique des manipulateurs socialistes.
    Ce que nous savons des fameuses « variations climatiques » de la période actuelle est simple :
    1° Même avec les moyens perfectionnés de recueil de la température mondiale dont nous bénéficions depuis, allez, disons un siècle en première approximation, il est difficile d’avoir des données suffisamment fiables pour dire : la Terre se réchauffe ou se refroidit, et de tant de degrés.
    2° Une fois que l’on a pris conscience des limites des techniques d’observation, ce que l’on constate, sur les décennies précédentes, c’est une hausse lente et très limitée, d’un degré environ ; hausse qui a cessé désormais, et il serait même possible que nous soyons entrés dans une phase de refroidissement.
    Donc, il n’y a absolument aucune variation brutale du climat, qui justifierait les mesures quasi totalitaires prises à l’échelle mondiale actuellement.
    Concernant la relation de causalité entre la chute de la civilisation perse et une baisse de température supposée, vous nous dites maintenant qu’on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si la température n’avait pas baissé. Eh bien ! votre argument s’écroule donc. Vous n’alléguez même plus une causalité suffisante entre le changement de température (allégué, encore une fois) et les évolutions sociales que vous signalez.
    ______
    @ Aliocha | 01 septembre 2018 à 08:22
    « Les rythmes égoïstes et haineux du petit blanc qui n’accepte pas sa défaite, qui n’accepte plus sa mort. »
    Ainsi est faite, une fois de plus, la démonstration que les « anti-racistes » les plus bruyants sont en réalité les racistes les plus enragés. Il a suffi d’un ou deux allers et retours argumentatifs pour que le faux prophète chrétien Aliocha se révèle pour ce qu’il est : un socialiste endurci habité par la haine raciste des Blancs, qui rêve de leur défaite et de leur mort.
    J’ai mené cent fois cette expérience sociologique en grandeur réelle. Les Degauche et les « anti-racistes » sont gentils tout plein dès lors que vous ne touchez pas à leurs vaches sacrées. Tolérants, généreux, aimables…
    A l’instant où vous portez l’épingle au point exact qui dégonfle leur baudruche, ils commencent à montrer les dents, à siffler, à cracher et à montrer leur vraie nature. Qui est, évidemment, à l’inverse de celle qu’ils affichent.

  136. @ yoananda | 01 septembre 2018 à 08:51
    « Pour le reste, je vous laisse à vos élucubrations. »
    Dites plutôt que vous n’avez aucune preuve de la science exacte qui attesterait de l’existence de la race.
    Comme il est d’usage de le dire, soit vous prouvez, soit vous vous taisez !
    Réaffirmons-le, la race est un concept politique de gestion du pouvoir.
    La race n’existe pas, mais elle tue
    https://www.cairn.info/revue-vacarme-2015-2-page-1.htm
    L’ADN, nos ancêtres et nous – Arte documentaire.
    Où des généticiens indiquent que la race n’existe pas que c’est bel et bien une invention politique.
    https://www.youtube.com/watch?v=0csZtp18y0w
    Sans compter qu’il a été prouvé qu’il y a 8 000 ans nos ancêtres, Européens, étaient noirs.
    Blanc est un chromosome que l’on trouve chez les personnes noires et il s’est activé.
    L’humain à peau blanche a moins de 8 000 ans !
    http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/juniors/lactu-des-juniors/lhumain-a-peau-blanche-a-moins-de-8000-ans/
    Pourquoi naît-on avec des couleurs de peau différentes ?
    http://www.museedelhomme.fr/fr/pourquoi-nait-couleurs-peau-differentes
    L’ancêtre des Britanniques était un noir aux yeux bleus
    https://www.bbc.com/afrique/42968054
    La couleur de peau n’a rien à voir avec une race, mais avec un chromosome et son activation.

  137. @ Robert Marchenoir
    Je ne réponds que sur les questions scientifiques. Comme je l’ai dit, les aspects politiques ne m’intéressent guère même si je reconnais volontiers que vous avez raison de soupçonner les « socialistes », les « étatistes » et autres idéologues de forfaiture (j’y reviens en conclusion).
    Je précise que j’ai été convaincu par les (ou des si vous préférez) arguments scientifiques. Ça ne veut pas dire que je les ai mémorisés entièrement par cœur et que je sais tout vous recracher à la demande. Je fais de mon mieux pour expliquer, mais si vous creusez vous atteindrez mes limites, inévitablement.
    « Les réchauffistes ont brusquement cessé de parler de réchauffement, lorsqu’il a été prouvé que les courbes alarmistes de montée en température qu’ils diffusaient étaient basées sur des données falsifiées. Pas simplement erronées : falsifiées. »
    ==> ce n’est pas exact. La courbe de Mann n’a pas été falsifiée, elle souffrait de biais méthodologiques (le climat est une science balbutiante). Biais qui ont été dénoncés, puis corrigés, par des confrères et par Mann lui-même. C’est ainsi que procède la science. On publie, c’est critiqué, on améliore. Je ne vous apprends rien. Mann continue de publier, il a révisé ses courbes, mais la crosse de hockey est toujours d’actualité.
    « 1° Même avec les moyens perfectionnés de recueil de la température mondiale dont nous bénéficions depuis, allez, disons un siècle en première approximation, il est difficile d’avoir des données suffisamment fiables pour dire : la Terre se réchauffe ou se refroidit, et de tant de degrés. »
    ==> c’est inexact. Pour être plus précis, c’est obsolète. Bien sûr au départ on avait des données approximatives, mais les scientifiques les ont raffinées, et corroborées (en comparant différentes sources de reconstruction des températures). On « sait » (ce n’est pas une science exacte d’une part et je ne saurais pas vous en réexpliquer les détails d’autre part) aujourd’hui mesurer l’impact de la hausse du CO2 anthropique dans l’atmosphère sur les températures planétaires, et on sait différencier avec les variations naturelles du climat (notamment l’influence du soleil et d’autres facteurs).
    « 2° Une fois que l’on a pris conscience des limites des techniques d’observation, ce que l’on constate, sur les décennies précédentes, c’est une hausse lente et très limitée, d’un degré environ ; hausse qui a cessé désormais, et il serait même possible que nous soyons entrés dans une phase de refroidissement. »
    ==> c’est ce qui se disait en 2014-2015, la fameuse pause, mais réfutée depuis. Vous n’en entendrez plus parler chez les climatosceptiques je vous le garantis. D’une part parce que la présentation graphique de la « pause » était fallacieuse (le début de la courbe était placé sur un maximum local) et surtout parce que les dernières données montrent clairement que la « pause » n’en était pas une. Le réchauffement est avéré, et on est +1.2° actuellement, et avec une inertie de quarante ans, donc, on est proche du +2°C assuré.
    « Donc, il n’y a absolument aucune variation brutale du climat, qui justifierait les mesures quasi totalitaires prises à l’échelle mondiale actuellement. »
    ==> oh que si, c’est +1°C en un siècle (et en accélération) c’est énorme déjà et si ça continue, la nature n’aura pas le temps de s’adapter (un arbre ça vit longtemps, et une forêt ça ne se déplace pas en cinq minutes en prenant le métro).
    Comme je vous l’ai dit, 5°C c’est ce qui nous sépare de l’ère glaciaire. A cette époque par exemple les glaciers des Pyrénées, il y a -80 000 ans (au milieu de la période glaciaire) avaient par endroit 500 m d’épaisseur en fond de vallée. Il me semble que le Sahara était verdoyant (mais j’ai un doute sur ce point).
    Donc il y a la brutalité des variations d’une part (qui empêchent l’adaptation de la biosphère ==> si c’est temporaire, ça passe) mais il y a aussi l’amplitude.
    Si on fait +5°C en 200 ans on va avoir des soucis. Le scénario noir du GIEC « business as usual » prédit +6°C. Bien sûr ce sont des projections, aucune certitude là-dessus d’autant que les modèles climatiques ne sont pas au point. Mais bon, les +6 ne dépendent pas du climat mais du simple effet du CO2. On a déjà les océans qui s’acidifient pour stocker ce CO2.
    Voila ce que j’ai compris au sujet des points que vous soulevez.
    Je tiens à préciser une chose. J’ai déjà consulté de nombreux sites climato-sceptiques. J’ai écouté aussi les réponses des réchauffistes aux arguments climatosceptiques.
    Pour moi (ce n’est que mon opinion), il ressort le même, exactement le même, mécanisme que pour ceux qui nient la théorie de l’évolution. Au départ, il y a la méfiance. Selon eux si la théorie de l’évolution « nie » (vous me passerez ces raccourcis sinon je vais faire trop long, je pense que vous comprenez ce que je veux dire) la Bible, c’est pour imposer une société de débauche, matérialiste, toussa toussa. C’est pour ça que l’évolution a été inventée, c’est une opération « politique ».
    Les arguments donnés contre la théorie de l’évolution sont tous VRAIS : ils sont tirés de la littérature scientifique elle-même, des objections que les scientos ont levées eux-mêmes à une époque, et qui ont été réfutées au fil de l’eau par le processus scientifique. Je vais prendre UN exemple (évidemment on peut les multiplier) ==> l’apparition d’un organe aussi complexe que l’oeil qui demanderait de nombreuses mutations coordonnées ne peut pas se faire au hasard. C’est vrai. Mais cet argument a été réfuté depuis et on sait expliquer l’apparition de l’oeil sans que pour autant ça ne remette en cause la théorie de l’évolution. Il est vrai aussi que cette théorie a été grandement améliorée depuis le débat. Le mécanisme de la sélection des plus adaptés n’est plus le seul, mais il est toujours vrai.
    Je connais des gens (en vrai) tout à fait intelligents et même cultivés qui nient la théorie de l’évolution. J’ai un mal fou à leur expliquer que non, l’évolution est bien établie du point de vue scientifique.
    C’est pareil avec les climatosceptiques. Ils se nourrissent des contre-arguments que les scientifiques se balancent eux-mêmes à la figure. Mais ils ont un biais de sélection.
    La source du climatoscepticisme ce n’est pas la politique, mais la science elle-même. Mais une science dévoyée par la méfiance. Méfiance en partie justifiée par plusieurs choses :
    * certains processus opaques au sein du corps scientifique
    * un climat de suspicion généralisée envers la parole officielle discréditée
    Ce discrédit est tout à fait mérité. J’ai écrit des tonnes de pages ici et là sur la manière dont on nous ment et pourquoi. Je suis moi-même très ennuyé parce que je suis contre le mondialisme et que le réchauffisme est un des arguments principaux du mondialisme : mais ça, c’est la politique. Je différencie la science et la politique.
    Je comprends donc tout à fait que des gens ne croient pas dans le réchauffement. Je lis les posts climatosceptiques et si je n’avais pas les infos que j’ai, ben, je les croirais… Je n’ai rien contre eux. Je parlais du climat justement pour expliquer que même en faisant usage de la raison on pouvait arriver à des conclusions différentes, notamment à cause des nouveaux biais cognitifs que nous devons à Internet : empilement argumentatif, filter bubble (pour les deux plus communs). Biais auquel je n’échappe pas. Je peux donc tout à fait me fourvoyer. J’explique juste ce que j’ai compris. Je suis ouvert à la confrontation quand elle se fait avec respect, bienveillance et intelligence (ce qui est rare je vous le concède).
    🙂

  138. @ Robert Marchenoir
    « J’ai mené cent fois cette expérience sociologique en grandeur réelle. Les Degauche et les « anti-racistes » sont gentils tout plein dès lors que vous ne touchez pas à leurs vaches sacrées. Tolérants, généreux, aimables…
    A l’instant où vous portez l’épingle au point exact qui dégonfle leur baudruche, ils commencent à montrer les dents, à siffler, à cracher et à montrer leur vraie nature. Qui est, évidemment, à l’inverse de celle qu’ils affichent. »
    Tiens ça me rappelle de nombreux musulmans avec qui j’ai discuté. Tant qu’on ne les titille pas sur les coraneries, nonobstant la Palestine et le complot sioniste, ils savent se montrer tout à fait charmants.
    Qui se ressemble s’assemble, non ?

  139. Herman kerhost

    @ Robert Marchenoir | 01 septembre 2018 à 13:52
    Non, non, ce n’est pas une blague. Jean Zin vient effectivement de la gauche de la gauche. Mais, contrairement à beaucoup il en est revenu. Il n’est pas anti-capitaliste, puisqu’il juge que c’est le meilleur système. Ecolo, oui, mais concernant les sciences, y compris donc le réchauffement climatique, il ne fait que relayer les informations en cours.
    Il tient une rubrique mensuelle de « revue des sciences ». Voici la toute dernière :
    http://jeanzin.fr/2018/09/01/revue-des-sciences-septembre-2018/
    Je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il dit, mais je peux vous assurer que ce Jean Zin est un homme honnête.
    Et si vous n’écoutez que les gens qui pensent le monde exactement comme vous, vous ne changerez certes pas d’avis sur la question, mais peut-être échapperez-vous aussi à la vérité.

  140. Herman kerhost

    « Pas simplement erronées : falsifiées. »
    Où avez-vous vu cela Robert Marchenoir ? Les chiffres montrent un réchauffement continu.

  141. La cinglée !
    Pendant une conférence une étudiante en médecine, déjà diplômée en psychologie, Mirjam Heine, citoyenne allemande, va pendant 13 minutes tenter d’expliquer que la pédophilie n’est pas une perversité, mais de la sexualité et que les gens naissent pédophile.
    https://www.ted.com/tedx/events/24068
    https://www.tedxuniwuerzburg.de/speaker/mirjam-heine/
    Voici la vidéo, il suffit de cliquer sur l’icône cc pour avoir des sous-titres.
    https://www.youtube.com/watch?v=cy4AUzsGbfE
    La voix qu’elle prend pour parler est insupportable en plus d’écouter sa folie ; mais il apparaît que dans les départements de psychologie il y ait plus de cinglés qu’en psychiatrie.

  142. @ Robert Marchenoir
    « Mais alors, pourquoi les mesures législatives imposées par les climato-alarmistes ont-elles exclusivement, pour objectif affiché, la prévention du réchauffement, et non celle du refroidissement ? »
    Voilà une question qu’elle est bonne… Oui, pourquoi ?? Pourquoi ?
    Et j’ajouterai qu’il serait excellent qu’un ingénieur de céans explique à Marchenoir une éventuelle corrélation entre « réchauffement » et « refroidissement », de mon point de vue, il se pourrait que cette question brûlante et qui glace l’esprit soit une punition divine, ce qui exclut illico presto, les comportements dévoyés de certains illuminés qui n’éteignent jamais le plafonnier…
    Puis, il serait approprié d’organiser sur-le-champ, et sur les Champs, une protestation contre l’hypothèse inenvisageable de considérer Dany le Rouge comme successeur de cet oiseau égaré et de mauvais augure qui est parti vraiment trop tard…

  143. @ Robert Marchenoir
    « Concernant la relation de causalité entre la chute de la civilisation perse et une baisse de température supposée, vous nous dites maintenant qu’on ne peut pas savoir ce qui se serait passé si la température n’avait pas baissé. Eh bien ! votre argument s’écroule donc.  »
    Hein ? parce que je ne réponds pas à une question absurde, mon argument s’écroule ?
    Bon, je vous explique comment je pense. Vous abordez la question en termes binaire « vrai/faux ». Je fonctionne différemment. J’utilise la méthode des 4P : possible, plausible, probable, prouvé.
    Est-ce que la théorie volcan->mauvaises récoltes->effondrement d’empire->essor des arabes->islam est possible ? oui. Plausible ? oui (selon moi en tout cas). Prouvée ? non. Ce n’est pas un fait établi et indiscuté. On est dans le probable.
    Dans ce domaine, on a une gradation : certain que non, incertain, certain que oui et toutes les nuances entre.
    Disons, pour rester « neutre » que mon hypothèse est incertaine.
    L’étape suivante, c’est de comparer avec d’autres hypothèses.
    Moi, c’est simple, l’explication « volcanique », c’est la meilleure que j’ai sous la main. Donc je la défends 🙂
    Vous avez quoi d’autre vous comme hypothèse pour expliquer les conquêtes arabes fulgurantes entre 622 (date de l’Hégire) et 732 (bataille de Poitiers) ?
    La volonté d’Allah ? le génie civilisationnel des arabes ?
    Si vous m’en donnez une meilleure, ben alors pourquoi pas…
    🙂

  144. Robert Marchenoir

    @ Herman kerhost | 02 septembre 2018 à 00:13
    « Si vous n’écoutez que les gens qui pensent le monde exactement comme vous, vous ne changerez certes pas d’avis sur la question, mais peut-être échapperez-vous aussi à la vérité. »
    Qui vous dit que je n’écoute que les gens qui pensent le monde exactement comme moi ? Qui vous dit que je n’ai jamais changé d’avis ? Sur bien des points, les positions que je défends aujourd’hui sont très différentes de celles qui étaient les miennes hier. Changer d’avis n’est pas un bien en soi. Ce qui est important, c’est d’adopter le bon.
    Vous dites que Jean Zin est honnête. On s’en moque. Outre que c’est un jugement de valeur, ce qui importe, c’est de savoir s’il est compétent.
    Le fait que cet obscur inconnu s’intéresse à la science, et écrive quelques billets à ce sujet sur son blog, n’est nullement un gage de pertinence. Ce n’est pas un scientifique, il n’a aucune expérience dans ce domaine, et il suffit de jeter un coup d’œil sur sa production pour constater que ce n’est même pas un amateur doué.
    D’ailleurs, la partie scientifique de son blog n’est même pas spécialisée dans le prétendu réchauffement. Je ne vois vraiment pas ce qui vous conduit à le rameuter en tant que source importante sur la question.
    ______
    @ yoananda | 01 septembre 2018 à 22:23 + 02 septembre 2018 à 11:29
    « C’est + 1°C en un siècle (et en accélération) c’est énorme déjà et si ça continue, la nature n’aura pas le temps de s’adapter. »
    Si vous pensez qu’une augmentation de 1 degré en un siècle, c’est énorme, la discussion s’arrête là. Il suffit de prendre l’avion pour se rendre dans une contrée où il y a 50 degrés de différence avec celle d’où l’on vient.
    D’ailleurs, vous dites vous-même :
    « Les glaciers des Pyrénées, il y a – 80 000 ans (au milieu de la période glaciaire) avaient par endroit 500 m d’épaisseur en fond de vallée. Il me semble que le Sahara était verdoyant. »
    Eh bien ! justement. Nous sommes toujours là, Mozart a torché deux-trois trucs entretemps, n’importe quel analphabète a dans sa poche un ordinateur de 100 grammes mille fois plus puissant que ceux qui étaient réservés à l’armée américaine il y a 50 ans, etc. La nature s’est adaptée, et nous aussi.
    Le réchauffisme, une fois qu’on l’a secoué et essoré, se réduit à constater : le climat, ça change. Bah oué. Grande découverte. Et alors ?
    Je suis conservateur, mais créer une panique mondiale sous prétexte que la température du globe aurait augmenté de 1 degré en un siècle, ce n’est plus du conservatisme ! C’est une terreur irrationnelle du changement, destinée à servir de dérivatif à certains bouleversements qui, eux, sont effectivement préoccupants : la mondialisation, l’immigration de masse, la disparition de la paternité, etc.
    Comme les gouvernements ne veulent pas, ou ne peuvent pas s’attaquer à ces changements-là (qui sont pourtant de leur ressort), ils prétendent s’attaquer au « changement climatique ». Ils prétendent fixer pile-poil la température de la Frônce, du Bénin, du Kamtchatka, au dixième de degré près, pour les siècles des siècles.
    Si ce n’est pas de la folie furieuse, j’aimerais bien savoir ce que c’est.
    Au demeurant, si la position des réchauffistes était juste, alors il conviendrait que l’ONU publie d’urgence la liste des Bonnes et Vraies Températures pour tous les pays. De même que l’eau bout à 100 degrés, l’on saurait alors que la Bonne température de la France est 21,57°C (par exemple), la Bonne température de la Chine est 19,32°C, et ainsi de suite.
    Et l’on pourrait demander des comptes aux politiciens, dès lors que la « courbe des températures » ne serait pas rigoureusement plate, et s’éloignerait du nombre d’or fixé par la Science. Comme on n’y arrive pas pour le chômage (du moins en France), peut-être pourrions-nous y arriver pour la température ?
    Contrairement à ce que vous dites, on ne peut pas faire mine de se désintéresser de l’aspect politique du problème. Si le débat existe, c’est bien parce les réchauffistes cherchent à justifier des actions politiques massives en vertu de cette « science ».
    D’ailleurs, vous vous y intéressez vous-même, puisque vous nous assurez que la civilisation perse a disparu en raison d’un changement climatique, que l’islamisation s’en est suivie, etc. Si ce n’est pas politique, je ne sais pas ce que c’est.
    Votre erreur de perspective, concernant les différentes formes de l’action humaine, se révèle lorsque vous affirmez que « les conquêtes fulgurantes de l’islam » ne peuvent s’expliquer que par « l’hypothèse volcanique ». Et non par « le génie civilisationnel des Arabes ».
    Votre réflexion traduit une incompréhension radicale des phénomènes historiques. Oui, bien sûr, les conquêtes fulgurantes de l’islam s’expliquent par le génie civilisationnel des Arabes, une fois qu’on a remplacé l’ironie que vous placez dans cette dernière expression par des considérations plus adéquates.
    L’essor de l’islam n’a rien de mystérieux. Il découle de réalités humaines, pas du bulletin météo du jour. La question que je vous posais n’est pas absurde, elle est à la base de la démarche scientifique. Y compris en histoire. Si vous n’êtes pas capable d’affirmer, et de démontrer, que l’islam ne se serait pas développé comme il l’a fait sans l’éruption volcanique machin, alors c’est votre hypothèse qui est de la daube.
    Les historiens de l’islam ont parfaitement expliqué, par le menu, les raisons des conquêtes arabes. La température n’en fait pas partie.
    Même si l’histoire n’est pas une mécanique, il est parfaitement possible d’expliquer que si telle décision n’avait pas eu lieu, la Seconde Guerre mondiale ne serait pas survenue. Si vous n’êtes pas capable de soutenir l’équivalent pour le réchauffisme, eh bien c’est la théorie réchauffiste qui s’effondre.
    A la lumière de ce que vous nous avez dit sur l’essor de l’islam, il est clair que vous cédez à un délire scientiste, au même titre que les négateurs du 11-Septembre. Le fait que « des sauvages vivant dans des grottes au cul de leurs chameaux » aient pu abattre les tours jumelles en un acte militaire aussi spectaculaire est proprement terrifiant ; c’est pourquoi il convient de trouver à tout prix des arguments « scientifiques » prouvant que cela n’a pas eu lieu.
    De même, l’islamisation en cours de l’Occident nous terrifie, et ne correspond à rien de ce que nous connaissons. Il est donc indispensable de nous réfugier derrière le dérivatif pseudo-scientifique du « changement climatique » pour nous rassurer. A défaut, nous serions contraints de contempler en face l’infinie cruauté musulmane. Et, oui, le « terrifiant génie de l’islam », comme l’a désigné un vieux blogueur contre-djihadiste américain.

  145. Herman kerhost

    @ Robert Marchenoir
    Vous avez balayé d’un revers d’esprit dans votre précédent commentaire tout ce que pourrait dire Jean Zin, pour des raisons qui n’ont aucun rapport avec le sujet en question. Votre commentaire est donc hypocrite.
    Je n’ai aucun intérêt à discuter dans ces conditions.
    Je ne crois pas en la pensée magique, du genre : je dis que « le réchauffement climatique, ça n’existe pas » et donc ça n’existe pas. Je pensais naïvement que vous échappiez à cela, après vous avoir fréquemment lu critiquer cette façon de penser ; je me trompais.

  146. Robert Marchenoir

    @ Herman kerhost | 03 septembre 2018 à 04:38
    Vous utilisez des mots dont vous ne maîtrisez pas le sens. Hypocrite ne veut pas dire : objection avec laquelle je ne suis pas d’accord.
    Je vous ai simplement dit que je n’ai aucune raison valable de perdre mon temps et mon attention à étudier les écrits d’un inconnu complet, dont rien ne permet de dire qu’il ait la moindre compétence dans le domaine de la climatologie, et dont beaucoup de choses, au contraire, permettent de dire qu’il a une approche anti-scientifique et partisane.
    D’ailleurs, vous-même ne vous êtes nullement donné la peine de nous préciser ce que ce Jean Zin avait de si fabuleusement intelligent à dire sur la question. Vous vous contentez de nous balancer un lien, et de me traiter d’hypocrite lorsque je vous explique, après l’avoir consulté, pourquoi ce lien n’a aucun intérêt.
    Et puis vous me dites qu’il faut changer d’avis de temps à autre, qu’il faut un quota de changement d’avis, en quelque sorte. Parce que sinon, ça ne respecterait pas le politiquement correct de l’ouverture aux Autres Avis, je suppose, et que les Autres Avis risqueraient de se sentir discriminés.
    En effet, je ne vois pas bien comment entretenir une discussion dans ces conditions. C’est un ami à vous, ce Jean Zin ?

  147. @ Herman kerhost
    Même moi je trouve que ce Jean Zin n’est pas vraiment la meilleure référence à proposer en matière climatique ! C’est dire…
    Il a une bonne revue de presse scientifique, c’est sûr, mais c’est juste une compil.

  148. Herman kerhost

    @ Robert Marchenoir
    Vous continuez. Bien.
    Je n’ai jamais prétendu qu’il fallait changer d’avis, juste comme ça, parce qu’il faut…
    J’ai parlé d’hypocrisie car vous prétendez que l’honnêteté de ce blogueur n’avait aucune importance, alors que dans votre précédent commentaire vous disiez On s’en moque. Outre que c’est un jugement de valeur, ce qui importe, c’est de savoir s’il est compétent.
    Et je n’ai jamais prétendu que Jean Zin avait de la compétence en la matière. Mais il se fait le relais des nouvelles à propos du réchauffement. Des informations qui viennent d’expert, puisque c’est cela que vous recherchez. Vous ne faites pas que chercher des infos qui vont dans l’autre sens tout de même ? Parce que votre opinion sur la question me paraît étrange pour quelqu’un qui prétend s’informer sur la question. Puisque vous prétendez même qu’il n’y a pas de réchauffement.
    Une opinion pas plus pertinente que celle de M. Zin, si ?

  149. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 03 septembre 2018 à 08:42
    « Merci de sans fin me citer, Marchenoir, vos critiques finissent par ressembler à des éloges. »
    Si ça peut vous réconforter… Mes écrits en convainquent certains, ils en aident d’autres sur le plan psychologique. On ne peut pas tout apporter à tout le monde.

  150. Herman kerhost

    @ yoananda
    « Il a une bonne revue de presse scientifique, c’est sûr, mais c’est juste une compil. »
    Mais c’est exactement la raison pour laquelle je proposais ce lien, pour ce qu’il apporte, même si c’est une compil’, sur les avancées scientifiques (le climat c’est de la science oui ou non ?). Je n’ai jamais prétendu qu’il s’agissait du site d’un expert du climat.
    Mais il ne fait aucun doute qu’un lien vers un blog climato-sceptique m’aurait évité ce débat ridicule et inutile.
    Le débat est nécessaire. Concernant les décisions politiques à prendre (faire quelque chose ? ne rien faire ?), mais sûrement pas sur le fait de savoir si ça se réchauffe ou si ça se refroidit. Pour cela, nous nous reportons aux infos des experts, ou à ceux qui relaient leurs infos. Ici, Jean Zin.
    Ce serait risible si ce n’était si bête et inconséquent.
    Et je dis cela alors que j’ai précisé qu’en gros je commençais à m’en fiche un peu de ce fichu réchauffement, mais en assumant mon inconséquence, et surtout, sans la bêtise profonde de prétendre avoir raison dans un domaine où mon ignorance est certaine, et contre l’avis de 97% des spécialistes qui travaillent sur la question.
    À part la température dans ma maison, vous savez…
    @ Robert Marchenoir
    J’ai toujours été étonné de votre position sur ces questions de climat. Vous défendez la thèse d’un complot mondial de la quasi-totalité des scientifiques. Vous en rendez-vous compte ?
    https://en.wikipedia.org/wiki/Climate#/media/File:Global_Temperature_Anomaly.svg

  151. @ Herman kerhost
    Fair enough.
    Je comprends.
    Pour ma part, ce sont pas des articles compilés selon l’actu du moment qui m’ont fait réviser ma position, mais au contraire, la parole de spécialistes qui expliquaient en détail le pourquoi du comment de manière pédagogique en expliquant ce qu’on sait, ce qu’on sait pas, et pourquoi les climatosceptiques se trompent (et en quoi ils ont raison aussi).
    Sur la question scientifique, il peut y avoir débat, pour déterminer si la science est biaisée. MAIS ça ne peut pas se faire indépendamment (du moins en ce qui me concerne) des données/arguments scientifiques elles-mêmes. Sinon, comme je l’expliquais, si on applique cette méthode, on peut nier plein de trucs, y compris la théorie de l’évolution, comme le font certains.
    Même s’il faut reconnaître nos limites (je ne suis ni généticien ni climatologue) n’empêche qu’on ne peut pas décider de la véracité de ces théories sur une base uniquement politique. C’est un non sens.
    Par contre, est-ce que la science est biaisée, dans quelle mesure, sur quels points, pour quelle raison… ça peut se discuter (en tout cas pour moi).
    Pour le volet politique, évidemment, il peut y avoir un débat (sur ce qu’on fait, ou pas et comment). Personnellement, ce débat ne m’intéresse pas (du moins ici et pour l’instant).
    PS : l’histoire du consensus de 97% est issue d’une étude biaisée. C’est typiquement le genre d’argument qui fait tiquer les climatosceptiques. Il y a un consensus général, mais il faut être plus prudent sur ce point.

  152. @ yoananda | 04 septembre 2018 à 11:01
    Si les températures montent, que le niveau des océans monte, que les pôles fondent, que le désert avance, que des dérèglements climatiques sont apparents, comment faire pour nier le changement climatique ?
    À défaut d’être antiseptiques, ceux qui nient les changements climatiques sont en grande partie rattachés à une secte chrétienne : évangélique (évangéliste).
    Cette secte est une fausse septique, elle sait qu’il y a un problème grave, mais elle le désire, de fait médiatiquement elle invente des théories pour nier les changements climatiques.
    Cette secte, dans laquelle l’on retrouve George W Bush, Stephen Harper (ancien Premier ministre conservateur du Canada), souhaite ardemment la destruction de la planète pour forcer son Dieu et Jésus à revenir sur terre pour sauver l’humanité.
    C’est comme les enfants qui cassent tout dans une pièce pour forcer un adulte à s’occuper d’eux.
    Cette secte est également à l’origine d’un courant politique : ‘libertarian’ in english, ce sont des anarchistes de droite, il ne doit pas y avoir d’État et seuls les riches doivent gouverner, certains vont même jusqu’à proposer la stérilisation, voire l’extermination des pauvres.

  153. Robert Marchenoir

    @ Herman kerhost | 04 septembre 2018 à 01:08
    « Vous défendez la thèse d’un complot mondial de la quasi-totalité des scientifiques. Vous en rendez-vous compte ? »
    Non. Pas la quasi-totalité. Un grand nombre, certainement.
    Mais vous trouverez aussi un grand nombre de scientifiques pour vous assurer que les races n’existent pas, qu’elles ne possèdent pas des caractéristiques différentes, et que certaines de ces carcactéristiques ne se transmettent pas de façon héréditaire. Parmi eux, vous trouverez aussi de nombreux scientifiques (ou faut-il dire de « scientifiques » ?) qui vous affirmeront qu’il faut traîner en justice ceux qui affirment le contraire. Ce qui dit assez ce qu’il faut penser de leur « scientificité ».
    Vous savez, il y a de mauvais scientifiques, des politiciens véreux, des avocats malhonnêtes, des journalistes corrompus, des agriculteurs-bandits, des ouvriers voleurs, des prêtres qui commettent des agressions sexuelles sur les jeunes gens qui leur sont confiés… Le prestige de la science est tel, de nos jours, la culture scientifique si peu répandue, et la dépendance de ce métier vis-à-vis des Etats si grande…
    Quant au complot… le cheminot de base complote-t-il pour maintenir coûte que coûte le système socialiste qui l’avantage ? ou cède-t-il simplement au mouvement de la foule qui l’entoure ? Voyez Frédéric Taddéï. A-t-il comploté pour asservir l’Europe à la Russie ? Ou a-t-il simplement accepté une proposition de RT, qui flatte son ego et nourrit son compte en banque ?
    Et quel argument a-t-il donné, pour se mettre au service de Radio-Paris ? Larry King, le présentateur-vedette de CNN, y est bien allé, lui aussi. Ainsi que de nombreux autres. Est-ce un complot, ou bien de la lâcheté ordinaire et de la connivence corporatiste, pour couvrir des intérêts bien personnels ?

  154. Mary Preud'homme

    Philippe Bilger a écrit :
    « J’attends la prochaine lettre du pape qui annoncera : laissez revenir vers eux les petits enfants. »
    Avec la récente proclamation dudit pape, on risque d’attendre encore longtemps !
    Un pape qui fait diversion en rappelant benoîtement les statistiques sur la pédophilie qui ne toucherait pas que les gens d’Eglise, mais toutes les catégories sociales, accusant ensuite Satan et les diaboliques avec leurs bacchanales et en venant même à faire une analogie douteuse avec les rites sacrificiels d’enfants.
    Mais rien quant aux mesures immédiates pour enrayer cette gangrène au sein de l’institution qu’il dirige, en commençant par faire le ménage dans la Curie, défroquer illico presto toutes les brebis galeuses, et ceux qui souffrent à l’évidence d’une misère sexuelle imposée… Dans la foulée, abandonner définitivement toutes ces théories scabreuses et contre-nature qui contraindraient les prêtres et religieux catholiques à renoncer à leur sexualité (soit en s’interdisant le mariage, soit en faisant vœu de chasteté). A ma connaissance, il n’y a que dans l’Eglise catholique que l’on tient pareil discours : les pasteurs se marient, les rabbins aussi (il me semble même que dans la religion juive c’est une obligation), les imams etc.

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