Nadine Morano et moi : une amicale incompréhension

Le bonheur, à CNews, réside aussi parfois dans les attentes, les rencontres, les hasards, les pauses qui précèdent, suivent ou interrompent les débats en plateau.

J’avais déjà eu l’occasion, à plusieurs reprises, de pouvoir échanger avec Nadine Morano (NM) le mercredi à l’Heure des pros.

Le 10 mars, après avoir répondu aux questions de Laurence Ferrari avec sa pugnacité et sa liberté habituelles, NM, avant de repartir, m’a dit que j’avais été « un peu dur » avec Nicolas Sarkozy. Je me suis défendu de l’avoir été tout en soulignant qu’il fallait bien, au regard des absurdes vitupérations politiques, notamment au premier chef celles de LR, que depuis le 1er mars quelqu’un rappelât quelques principes d’allure et de dignité démocratiques et judiciaires.

À aucun moment je n’ai pensé pouvoir la convaincre. Je connaissais trop son tempérament aimablement entêté et même avec une personnalité qui tranche dans un milieu politique qui ne dit jamais ce qu’il pense (s’il pense), je me suis retrouvé dans cette étrange atmosphère où une forme d’extrémisme dans la dénonciation occulte totalement ce qu’un certain savoir pourrait inspirer.

Pourtant – c’est l’essentiel -, NM m’a fait réfléchir parce qu’avec sa voix elle incarne probablement un sentiment populaire majoritaire contre lequel, à force, je me désespère de pouvoir lutter victorieusement. Elle m’a dit qu’elle n’avait plus aucune confiance dans la Justice et que depuis le Mur des cons, elle soupçonnait les juridictions d’être politisées et implicitement elle ciblait aussi le tribunal correctionnel ayant condamné notamment Nicolas Sarkozy. Elle admettait n’avoir pas lu le jugement dans son intégralité.

Nadine-morano

J’ai tenté comme j’ai pu d’argumenter en lui démontrant qu’il ne convenait pas d’induire de cette misérable pantalonnade datant de 2013 un naufrage général partisan de la Justice. Il ne me semblait pas que mon propos était sujet à caution mais qu’il relevait au contraire du bon sens. Refuser que la corruption d’un moment et d’une action gangrène l’ensemble du futur judiciaire m’apparaissait pertinent.

Pourtant NM tenait sa position et, sans être convaincu, j’étais bien obligé de prendre acte de ce pessimisme et de cette méfiance. Je les avais déjà notés dans d’autres discours et NM les reprenait avec une assurance décuplée par le fait que dans son parti il s’agissait d’un point de vue dominant.

Comment, ancien magistrat, citoyen attentif, n’aurais-je pas été désarmé par une contradiction qui ne montrait que trop que la cause était entendue pour le pire, que le Mur des cons avait dépassé, et de très loin, ses effets immédiats choquants mais gangrené la confiance publique dans l’institution judiciaire ? Je me suis rarement senti aussi impuissant. Comme si soudain, après moult efforts, je prenais conscience de l’infirmité de mes mots face à une élue bien disposée mais rétive à la moindre nuance, probablement très en phase avec le peuple avec son opinion.

Ce n’était pas sa faute mais celle de comportements et de dévoiements ici ou là qui avaient mis à mal la légitimité et la crédibilité de la Justice.

Je doute que ce manque de confiance soit réparable lorsqu’on entend le garde des Sceaux répondre à une question du député LR Olivier Marleix rappelant ostensiblement cette défiance, en abondant quasiment dans son sens. En comprenant si bien l’interrogation qu’il n’était pas loin de lui ajouter son autorité ministérielle.

Un léger coup de blues après cette rencontre d’une dizaine de minutes avec NM. Encore un Himalaya à gravir pour espérer le début d’autre chose : la résorption du passé et du passif et l’engagement dans un avenir sans scories. Avec la reconquête des citoyens adhérant enfin à une justice rendue en leur nom.

Je me suis consolé comme je pouvais. Un sondage récent Fiducial-IFOP révélait que la cote de Nicolas Sarkozy avait baissé de dix points depuis sa condamnation. Ainsi, ce que la droite inconditionnelle avait applaudi, les citoyens en avaient perçu le caractère pour le moins choquant.

Mais NM n’était plus là.

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Voir les Commentaires (94)
  1. Denis Monod-Broca

    La justice tranche.
    On le sait depuis Salomon.
    Les parties sont rarement satisfaites toutes les deux.
    On peut le comprendre.
    Mais elles se doivent de passer outre leur insatisfaction.
    Au-delà de toutes les décisions qu’elle peut prendre, toutes contestables par l’un ou par l’autre, au-delà de toutes ses erreurs même, comment n’en ferait-elle pas ? La Justice de la République doit être défendue par les citoyens. Ou bien la violence régnera.
    Quand je lis que Sarkozy, s’il n’est pas satisfait de son jugement en appel, est prêt à aller devant la justice européenne et à faire condamner la France et la Justice française, les bras m’en tombent.
    Tout ce qui peut lui être reproché n’est que peccadille à côté d’une telle prise de position, de la part d’un ex-président, contre la Justice et contre la République.
    Et il ne s’agit pas là de conversations discrètes sous nom d’emprunt, il s’agit de propos tenus devant la France entière, contre la France.
    Mais où allons-nous ?!?…
    « Tes princes sont des rebelles ; et des compagnons de voleurs ; tous aiment les présents, et courent après les récompenses ; ils ne font pas droit à l’orphelin, et la cause de la veuve ne vient pas devant eux. » Isaïe 1:23

  2. Mary Preud'homme

    Nadine Morano est une femme de convictions, fidèle et qui a des tripes, elle !
    N’en déplaise à ceux auxquels ses vérités déplaisent et auxquels elle continue à tenir tête crânement en dépit de leurs attaques en dessous de la ceinture !
    J’ajoute que NM ne m’a jamais parue comme particulièrement pessimiste ou méfiante, contrairement à ce que je lis ici même. Manifestement pour la discréditer et faire passer ses idées bien saines, en lien avec des principes intangibles, voire essentiels et sacrés, comme relevant en fait de je ne sais quelle névrose maladive, hystérique et obsessionnelle.
    Au final…
    Merci à Nadine que j’ai vue à l’oeuvre et à la peine de longue date et qui, nonobstant les chausse-trapes d’adversaires bien moins courageux qu’elle, ne s’est jamais départie d’une ligne de conduite loyale et faisant honneur à la France.

  3. Elle me plaît Nadine, j’aime les femmes qui parlent haut et fort, à condition qu’elles se taisent quand le chef a parlé 😉
    D’où me vient une idée excellente puisque mienne.
    Fusion de l’aile droite de LR et du RN, avec le duo MLP et Nadine Morano à la tête du nouveau mouvement, LRN, après reniement de Sarkozy évidemment.
    Victoire au premier tour de la présidentielle.
    Marine présidente et Nadine Premier ministre.
    Un buzz terrible, une révolution avec deux femmes conservatrices au pouvoir.
    Comment réagiraient les féministes confites ?
    De quoi nous changer les idées après le Covid.
    Bon d’accord, j’ai le droit de rêver.

  4. Il y a un trait qui distingue la droite classique de la gauche, c’est l’immoralité.
    Témoin Marcel Dassault, grand avionneur qui avait l’investiture de cette droite pour être député à une assemblée, où – on l’espère du moins pour la santé de son entreprise – il ne mettait jamais les pieds.
    Témoin les époux Balkany.
    Témoin Sarkozy, coupable évident dans l’affaire du dépassement des comptes de la campagne 2012, qui a été autorisé à se présenter à la primaire de 2017.
    Témoin François Fillon, qui a été quarante ans député, maire, ministre, Premier ministre, candidat à la Présidence, sans qu’une fois son parti lui demande de lui montrer sa feuille d’impôts. Fillon qui n’a pas été débarqué de la candidature quand ses décennies de vol ont été connues de toute la France.
    Et maintenant Nadine Moreno et d’autres qui s’indignent contre la justice dans cette première condamnation Sarkozy.
    Sarkozy qui va être jugé dans quelques jours, et très certainement condamné de nouveau.
    Le Parti communiste veille à ce que ses élus volent seulement pour le parti, pas pour eux-mêmes. Le Parti socialiste aussi, dans une certaine mesure (qui pouvait savoir que Cahuzac volait ?). La droite de gouvernement, votre patrie politique, Philippe Bilger, non : c’est qu’elle a beaucoup de qualités et un défaut traditionnel : la complaisance au vol.

  5. Michelle D-LEROY

    En voyant chaque jour le Président actuel se déplacer aux frais des contribuables pour soigner sa campagne électorale et que c’est Nicolas Sarkozy qui comparaît devant les tribunaux pour des faits vieux de 13 ans, je me dis que justice honnête ou pas, il y a quelque chose de partisan et d’injuste dans ce système.
    Les Français sont de grands naïfs, chacun prenant fait et cause pour son camp et comme il est habituel de taper sur l’aile droite forcément malhonnête et d’ignorer la très intègre gauche et ses affidés…
    Cette affaire fait des remous jusque dans la ligne éditoriale de Paris Match. C’est donc que je ne suis pas si seule à m’agacer quand la justice me paraît injuste.
    Il est parfois très difficile de convaincre les autres malgré de bons arguments lorsque le doute est trop fort, surtout dans ce marigot politique où il est visible que chacun tire la couverture à soi et essaie de piétiner un adversaire gênant dans les élections qui approchent. Je suis comme saint Thomas.

  6. sbriglia @ Jovien

    « Il y a un trait qui distingue la droite classique de la gauche c’est l’immoralité » (Jovien)
    Collector !
    Anne Hidalgo (PS), condamnée en 2012 à 40 000 € d’amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.
    Bernard Granier (PS), condamné en 2011 pour corruption.
    Bertrand Delanöe (PS), condamné en 2010 pour atteinte au droit du travail.
    Catherine Trautmann (PS), condamnée en 1999 pour diffamation.
    Christian Bourquin (PS), condamné en 2012 pour délit de favoritisme.
    Claude Pradille (PS), condamné en 1995 pour corruption.
    Dominique Strauss-Kahn (PS), en 2012, mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée
    Dominique Strauss-Kahn (PS), en 2011, mis en examen pour accusations d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration
    Edmond Hervé (PS), condamné en 1999 pour manquement à une obligation de sécurité dans l’affaire du sang contaminé.
    Elie Puigmal (PS), condamné en 2012 pour délit de favoritisme.
    François Bernardini (PS), condamné en 2001 pour ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux.
    François-Xavier Bordeaux (PS), condamné en 2011 pour abus de faiblesse
    Georges Frêche (ex-PS), condamné régulièrement en fin de carrière pour de multiples dérapages verbaux.
    Harlem Désir (PS), condamné en 1998 pour recel d’abus de confiance.
    Henri Emmanuelli (PS), condamné en 1997 pour trafic d’influence.
    Jack Lang (PS), condamné en 2008 pour rupture de contrat.
    Jack Mellick (PS), condamné en 1997 dans l’affaire OM-VA pour faux témoignage.
    Janine Ecochard (PS), condamnée en 1998 dans l’affaire Urba (financement occulte du PS).
    Jean-Christophe Cambadélis (PS), condamné en 2006 pour l’affaire de la MNEF.
    Jean-François Noyes (PS), mis en examen en 2012 dans le cadre de l’affaire Guerini pour association de malfaiteurs en vue de trafic d’influence et recel de trafic d’influence.
    Jean-Marc Ayrault (PS), condamné en 1997 pour délit de favoritisme.
    Jean-Marie Le Chevallier (PS), condamné en 2003 pour subordination de témoin.
    Jean-Noël Guerini (PS), mis en examen en 2011 pour prise illégale d’intérêt et trafic d’influence.
    Jean-Paul Huchon (PS), condamné en 2007 pour prise illégale d’intérêt et en 2011 par le Conseil d’Etat.
    Jean-Pierre Destrade (PS), condamné en 2005 pour escroquerie et trafic d’influence.
    Jérôme Cahuzac (PS) condamné en 2016 pour fraude fiscale et blanchiment.
    Khadija Aram (ex-PS) condamnée en 2011 pour trafic d’influence et abus de confiance.
    Lyne Cohen-Solal (PS), condamnée en 2011 dans la même affaire que celle touchant Pierre Mauroy.
    Malek Boutih (PS), condamné en 2006 pour diffamation.
    Michel Delebarre (PS), condamné en 2005 dans l’affaire des écoutes téléphoniques.
    Michel Laignel (PS), condamné en 2006 pour faux, usage de faux, délit de favoritisme, prise illégale d’intérêt et détournement de fonds.
    Michel Pezet (PS), condamné en 1998 pour recel de fonds utilisés [pour un financement politique] en dehors de tout enrichissement personnel.
    Mohamed Abdi (PS), condamné en 2007 pour escroquerie.
    Monique Delessard (PS), condamné en 2010 pour mariage illégal.
    Olivier Spithakis (PS), condamné en 2005 dans l’affaire de la MNEF.
    Patrick Sève (PS), mis en examen en 2011 pour octroi injustifié de marchés publics et soustraction de fonds publics.
    Pascal Buchet (PS), reconnu coupable en 2012 de harcèlement moral après le suicide d’une de ses collaboratrices.
    Philippe Sanmarco (PS), condamné en 1997 pour complicité de trafic d’influence dans l’affaire du financement occulte du PS, l’affaire Urba.
    Pierre Mauroy (PS), condamné en 2011 pour emploi fictif.
    Pierre Moscovici (PS), condamné en 2001 pour atteinte au droit à l’image.
    René Teulade (PS), condamné en juin 2011 pour abus de confiance.
    Robert Gaïa (PS), condamné en 2002 pour favoritisme.
    Ségolène Royal (PS), condamnée en 2008 pour licenciements abusifs.
    Serge Andreoni (PS), mis en examen en 2011 pour complicité de trafic d’influence dans le cas de l’affaire Guerini.
    Sylvie Andrieux (PS), mise en examen en 2010 pour complicité de tentative d’escroquerie et de détournements de fonds publics dans l’affaire du financement présumé à hauteur de 700 000 € d’associations présumées fictives.
    Yacine Chaouat (PS), condamné en 2011 en appel pour violences conjugales.

  7. « Un léger coup de blues après cette rencontre d’une dizaine de minutes avec NM. Encore un Himalaya à gravir pour espérer le début d’autre chose : la résorption du passé et du passif et l’engagement dans un avenir sans scories. Avec la reconquête des citoyens adhérant enfin à une justice rendue en leur nom. »
    En parlant d’Himalaya il faut tenir compte de deux montagnes bien plus hautes que la modeste Nadine Morano, à gravir et pas des moindres puisqu’il s’agit de Gérald Darmanin qui a assuré Nicolas Sarkozy de son soutien amical après sa condamnation et Eric Dupond-Moretti qui a dit que les enquêteurs avaient utilisé des méthodes de barbouzes parlant des écoutes téléphoniques entre un avocat et son client.
    Rappelons qu’il s’agit quand même de l’actuel ministre de l’Intérieur et du garde des Sceaux. Deux personnalités qui sont censées connaître la loi.
    Quand bien même NS aurait bien usé de son influence à des fins personnelles, le problème dans ce procès c’est que le jugement a été rendu en utilisant des méthodes illégales et sans véritables preuves matérielles.
    Depuis quand un accusé doit-il faire la preuve de son innocence ? C’est à l’accusation de faire la preuve de sa culpabilité.
    Alors vous avez peut-être juridiquement raison Philippe Bilger, mais moralement tort…

  8. Mary Preud'homme

    @ sbriglia (@ Jovien | 10 mars 2021 à 20:30)
    Excellent, précis et sans commentaire !

  9. « …une élue (Nadine Morano) bien disposée mais rétive à la moindre nuance » (PB)
    Il en est qui n’ont jamais la moindre nuance, cher P. Bilger, et il en est qui en ont trop. Dans les deux cas, c’est regrettable.
    Jolie photo de Nadine Morano… Un des seuls « hommes » politiques de cette droite en perdition.
    Cordialement.

  10. xavier b. masset

    Ligne bleue des Vosges, plutôt, pour d’himalayesques luttes intestines en ce qui concerne LR, beaucoup d’élus, peu d’électeurs, des dizaines d’Ötzi et de Saint-Sébastien, des fléchettes dans l’épaule, et partout dans le dos, pas toujours lancées de la main des habitués du Pub du Chevalier Blanc tenu par le Syndicat de la Magistrature.
    Madame Morano, en femme d’appareil et fréquent flyer de l’avion affrété par le RPR, l’UMP, ou LR – à droite, la compagnie change souvent de nom pour en siffler la fin des lettres sur le même air – loue toujours le pilote, saint-Nicolas medaillé d’un saint-Christophe du voyageur autour du cou en cas de crash sur les sommets andins de la réflexion politique française, quelle que soit sa façon de voler.
    Les gens de droite aiment à se dévorer en plein vol, en plein soleil, en plein sol, s’il le faut, air connu.
    Vos nuances n’étaient pas de taille à la dégriser, vous seriez-vous démultiplié en cinquante répliques de vous-même, elle n’aurait bougé des yeux d’un iota, ni louché sur ces impromptus stewards dressés devant elle pour lui offrir de tirer sur la languette qui gonflera son gilet de sauvetage, le critique instant venu.
    Pourvue des brevets requis, pas seulement ceux de la liberté de parole, vrais avec elle mais tellement planifiés sans jamais de plongeons sous le radar des banales ondes de la conversation – le franc-parler possédant lui aussi sa dose de codage qui anémie les propos ambiants -, elle semblerait prendre son parti des lourdes insultes qu’elle reçoit du tarmac opposé, tout en donnant l’apparence que celles-ci ourlent d’or les bordures de son miroir frotté, si terne image pieuse sans ces terribles et lâches crachats, peut-être.
    Elle est comme d’autres pourtant, paraît vouer un culte à la virgule d’Oxford, dans son discours amoureux d’une certaine ponctuation, palpée à corps d’une saine rigueur partageuse.
    Quatre coupures par heure dans les émissions de Pascal Praud, plus que dans Face à l’Info, vraisemblable victime d’un Arbeitsverbot publicitaire.
    S’imaginent aisément les interclasses, les confidences, lorsqu’on s’arrête un moment pour y penser.
    La cessation des poses des uns et des autres, le fard qui fond, une confidence qui filtre entre deux rocs non encore éboulés par les torrentielles piailleries des plus dissipés sur le plateau.
    Et toujours ce trek, tout sauf touristique, qui ne se contente pas d’un tour sur les cimes avec aux pieds des pataugas et des raquettes en plastique rouge-fluo, de notre ami à tous ici, Philippe Bilger, qui, lui, trace la route d’un raisonnement depuis la vallée jusqu’au crêt, qui sait lire et dire la carte – sans forcément l’avoir, dirait Noiret -, sans trop tapoter sur le GPS de son portable, parle comme personne des hors-champ d’un thème, dans une langue qui fait saisir les mots du français jusque dans leur moelle nourrie d’échos subtils que renvoient les parois et combes des chaînes du Bhoutan, du Ladakh et du Népal, notre musclé sherpa du verbe à tous, y compris de monsieur Praud Pascal, malin organisateur de salons de voyages sur place, les meilleurs, aurait dit le Hergé du Lotus Bleu et de Tchang au Tibet.

  11. Nadine au secours !
    Ce matin sur CNews une socialiste se couche odieusement par son déni des réalités au sujet de l’islamisation criminelle dans les universités en refusant de soutenir les deux profs ciblés et en préférant jeter l’opprobre sur le RN et sur Julien Aubert.
    Depuis Samuel Paty, Didier Lemaire et aujourd’hui les deux profs de Grenoble, une entreprise islamogauchiste de démolition des preuves criminelles islamistes voit le jour avec la collaboration de la gauche, cette socialiste en est la preuve, préférant crier lâchement haro sur le RN plutôt qu’apporter son soutien aux deux profs de Grenoble lâchés par leur directrice soumise à la charia islamiste.
    Toute la gauche, parti collabo officiel, porte une terrible responsabilité historique sur cette complicité avec les islamistes.

  12. J’apprécie Madame Morano, de même que j’estime toute personnalité publique qui arbore son courage verbal, malgré une tendance sociétale toujours plus liberticide et censeur (*).
    Si je devais énoncer un reproche à l’égard de l’intéressée, ce serait cet incompréhensible attachement, dont elle nous gratifie souvent, à l’égard de Sarkozy, que je considère comme un nullard de plus. Et je ne dois pas être le seul, soit dit en passant, pour peu qu’on en juge sur le naufrage qui couronne la triste fin de carrière du gaillard.
    (*) En France, le féminin de censeur n’est pas usité, contrairement au Québec où écrire « censeure » est permis. Pour toute remarque, prière de s’adresser à l’Académie…

  13. Ah Nadine Morano ! Une femme dont « la meilleure amie est plus noire qu’une Arabe » (sic) ne saurait être totalement mauvaise ! 🙂

  14. « Je connaissais trop son tempérament aimablement entêté et même avec une personnalité qui tranche dans un milieu politique qui ne dit jamais ce qu’il pense (s’il pense), je me suis retrouvé dans cette étrange atmosphère où une forme d’extrémisme dans la dénonciation occulte totalement ce qu’un certain savoir pourrait inspirer. »
    Le vrai, dans toute sa nuance et tout son tranchant, lové dans la volupté des mots, laquelle en atténue le choc en le prolongeant par le plaisir du style.

  15. Robert Marchenoir

    Mais le manque de confiance envers la justice n’est pas dû au Mur des cons. Il est dû au laxisme généralisé des jugements envers les délinquants.

  16. Catherine JACOB

    @ Achille | 10 mars 2021 à 21:11
    « En parlant d’Himalaya il faut tenir compte de deux montagnes bien plus hautes que la modeste Nadine Morano, à gravir et pas des moindres puisqu’il s’agit de Gérald Darmanin qui a assuré Nicolas Sarkozy de son soutien amical après sa condamnation et Eric Dupond-Moretti qui a dit que les enquêteurs avaient utilisé des méthodes de barbouzes parlant des écoutes téléphoniques entre un avocat et son client. »
    EDM a en effet « fait face à des accusations de conflit d’intérêts dans cette affaire. Visé par une enquête du PNF /Oclciff dans le dossier dit « Paul Bismuth », il avait porté plainte avant de se désister lors de son entrée au gouvernement. Une partie de la profession l’accuse ainsi d’être juge et partie. Dénonçant « des méthodes de barbouzes », Eric Dupond-Moretti, alors avocat, a porté plainte le 1er juillet pour « abus d’autorité » et « atteinte à la vie privée ». Nommé garde des Sceaux quelques jours plus tard, il a retiré sa plainte. L’enquête, dépaysée à Nanterre, s’est malgré tout poursuivie et a abouti, début octobre, au classement sans suite de cette plainte, en l’absence d’infractions constatées. »
    « Demander des « fadettes » est juridiquement possible en enquête préliminaire sans que la loi n’impose d’informer le bâtonnier », aurait souligné le PNF. » (Référence code de procédure pénale ??)
    Enquête préliminaire cependant objet d’un classement sans suites et donc non jointe au dossier communiqué, en tout cas aux avocats des parties, en tout cas paraît-il, mais écoutes validées par la Cour de cassation, la question des discussions suscitées par leur validation au sein même de la chambre criminelle de la Cour, étant à l’origine du procès aux audiences présidées par Mme Christine Mée.
    Bon, mais vu que Me Herzog n’utilisait pas le téléphone de son étude, ni de son domicile, ni son portable habituel, mais un téléphone « étudié pour » son interlocuteur sous le pseudo Paul Bismuth, comment ce fait-ce ? Il faudrait que Me Herzog ait été « pucé » d’une puce ou traceur GPS pour chien et chat, ce qui pour le coup serait véritablement de la barbouzerie, qui plus est dégradante et que chaque sonnerie le concernant ait immédiatement été objet d’écoute sans en référer à quiconque puis objet de validation antidatée ?
    D’autre part pour que des avocats aient été géolocalisés, il faudrait qu’ils n’aient pas éteint la « fonction géolocalisation » de leur téléphone, ce qui, pour un avocat, est d’une imprudence extrême car n’importe qui avec l’application adéquate pouvait les géolocaliser comme les parents le font pour la sécurité de leurs enfants ou même simplement pour retrouver leur propre portable oublié quelque part. Voir les possibilités de puçage : https://www.amazon.fr/Puce-Gps/s?k=Puce+Gps
    En tout cas, si possibles méthodes de barbouzes d’un côté, vraies méthodes de collégiens de l’autre. Ce qui interpelle alors, c’est que ni Me Herzog, ni l’ancien président Sarkozy, ne sont des collégiens. Ils auraient dû, avant de se lancer dans l’utilisation de lignes fantômes prendre quelques leçons de la section « 00 » du MI6 britannique ou engager Daniel Craig pour faire leurs commissions.
    ———————————————–
    @ sbriglia @ Jovien | 10 mars 2021 à 20:30
    HOULA ! GREEEEU eueu ; ARGN !! Et encore, si on savait tout !

  17. Les transgresseurs oublient que ce qui souille l’homme vient du cœur, et non de mettre sa casquette à l’envers.
    Merci, notre hôte, d’admettre cette impuissance partagée avec le peuple sincère, elle est la garantie qu’il est encore des êtres qui savent garder leur blessure des infections, donnant à espérer qu’il est encore possible d’avoir l’honneur responsable de savoir nommer le Droit.

  18. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    J’ai été sarkozyste du premier jour de son mandat au dernier. Je rappelle qu’on a eu le choix entre lui et… Ségolène !
    Il y a des gens que j’aime bien. Même si mille gens, pour des raisons que je ne comprends pas, se moquent d’elle depuis vingt ans, j’aime bien Nadine Morano.

  19. @ Robert Marchenoir | 11 mars 2021 à 09:08
    « Mais le manque de confiance envers la justice n’est pas dû au Mur des cons. Il est dû au laxisme généralisé des jugements envers les délinquants. »
    Puissamment raisonné, j’en suis tout bouche bébée ! MDR !
    Enfin, bof, chacun ses analyses, même médicales, ça ne changera rien.
    Comme les Dupont et Dupond de chez Tintin, je dirais même plus, c’est mon opinion et je la partage.
    C’est notre devise, je dirai même plus c’est votre Denise.
    Bref, je me permets de copier un petit morceau de votre opinion que vous partagez avec vous-même je suppose (itoire) et que je modifie en accord avec mon opinion que je partage :
    « Il est dû au laxisme généralisé des jugements du SM islamogauchiste traître vendu collabo mur des cons envers les délinquants, et aussi de leurs collègues juges couchés padevaguistes, in fine toute la gauche idéologiquement islamisée. »
    On respire mieux vous ne trouvez pas ?
    Mais vous avez le droit de ne pas partager l’opinion que je partage avec moi-même, c’est mon opinion.

  20. J’ai tenté comme j’ai pu d’argumenter en lui démontrant qu’il ne convenait pas d’induire de cette misérable pantalonnade datant de 2013 un naufrage général partisan de la Justice.
    Il est exact que cette pantalonnade – euphémisme – n’est que le fait d’une minorité agissante, ayant déjà sévi depuis les années 70 sans avoir rencontré la moindre opposition sérieuse, à commencer par celle des ministres supposés compétents en la matière.
    Mais – mais – le reste de la corporation judiciaire qui a laissé faire sans réagir nombre de dérives, y compris en ce qui concerne le prononcé de jugements basés plus sur une idéologie subversive que sur la loi, n’a-t-il pas validé par son silence des comportements inacceptables qui n’ont pu que jeter le discrédit – peut-être à tort – sur l’ensemble de l’institution ?
    « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »
    (Albert Einstein)

  21. @ sbriglia @ Jovien | 10 mars 2021 à 20:30
    On sent bien que vous teniez cette liste « au chaud » depuis longtemps et que vous n’attendiez qu’une occasion pour la sortir.
    Je pense que pour la droite il serait très facile de sortir une liste tout aussi longue : Chirac, Juppé, Carignon, Léotard, Balladur (amnistié pour l’affaire Karachi vu son grand âge) et même le bon Raymond Barre dont on a appris dernièrement qu’il avait un compte en Suisse etc. etc. etc.
    Sans oublier bien sûr MLP, son père et quelques-uns de ses bons amis.
    Comme le disait Edouard Herriot : « La politique, c’est comme l’andouillette, ça doit sentir un peu la m*rde, mais pas trop »…

  22. Je serais heureux que quelqu’un sur ce blog m’explique pourquoi dans ces condamnations de Sarkozy pour des péchés sommes toutes véniels et qui menacent pourtant de le conduire en prison, personne n’a le droit de comparer sa situation à celle de Mitterrand dont les turpitudes rempliraient des pages, sans parler des suicides bizarres dans son entourage, qui rien que pour la protection de sa fille cachée a dépensé des sommes dépassant et de loin celles reprochées à Sarkozy et qui pour toute punition a son nom donné à de belles places dans toutes les villes de France.

  23. Xavier NEBOUT

    Le sujet est donc: l’opinion publique contre le droit, et il est fort intéressant car en République, le droit doit émaner de l’opinion publique.
    Autrement dit: le juge doit-il tenir compte de l’opinion du peuple dans ses interprétations du droit ?
    On peut effectivement parler du peuple, car qu’il aime ou non Sarkozy, il n’y a qu’une minorité pour croire à un jugement impartial, notamment en se fondant pour tout ou partie sur des preuves récoltées illégalement ainsi qu’en atteste le garde des Sceaux lui-même.
    D’habitude, on terrorise ou manipule d’abord le peuple pour délivrer des jugements infâmes, comme ils ont proliféré à la libération.
    Mais est-ce bien différent aujourd’hui ?
    Jadis, le juge n’avait que sa conscience au-dessus de lui, et sa conscience était celle de l’amour filial pour ne pas dire Dieu le Père incarné par l’Eglise (j’arrête là, moi-même terrorisé à l’idée de faire de l’Aliocha).
    Aujourd’hui la conscience a fait place à l’intime conviction mais de quoi ?
    De la vérité image du bien ? ou d’une culpabilité d’avoir violé les lois de la République ?
    Le juge pénal de gauche viole sans cesse les lois en refusant notamment d’appliquer les peines plancher faute d’être philosophiquement et psychologiquement capable de réprimer, et il pourrit ainsi la vie du peuple en provoquant l’expansion de la délinquance.
    Par contre et en toute logique, le même se sent capable d’envoyer Sarkozy en prison sans que cela présente le moindre intérêt pour le peuple, car là, la répression ne lui pose pas de cas de conscience.

  24. On parle du Mur des Cons au passé. Mais si un journaliste n’en avait pas révélé l’existence, on peut se figurer qu’il serait toujours en bonne place dans le local où il a été découvert, enrichi d’une nouvelle galerie de portraits s’ajoutant aux anciens. À moins d’imaginer que ses instigateurs l’aient d’eux-mêmes fait disparaître, soudain mus par un souci basique de conscience professionnelle qui les honorerait. Rien n’est moins sûr.
    Ce n’est donc pas le Mur des Cons qui a décrédibilisé les juges auprès de l’opinion, c’est l’état d’esprit dont il témoigne. Si on y avait trouvé la photo de malfrats notoires, d’assassins ou de terroristes, l’opinion aurait peut-être été moins troublée malgré l’étrangeté d’un tel affichage de la part de serviteurs de la justice, et nous aurions moins d’arguments pour soupçonner chez certains juges la tentation d’utiliser leur immense pouvoir contre des citoyens sans reproche, alors qu’ils atténuent leurs foudres envers certains dangers publics.

  25. @ GERARD R.
    « En France, le féminin de censeur n’est pas usité, contrairement au Québec où écrire « censeure » est permis. »
    Exercice.
    Prononcez à haute voix : « Madame la censeur ».

  26. Alerte rouge pour Xavier Bertrand aux Régionales !
    Dans le cadre des futures élections régionales, Patrick Kanner finalise une union de toutes les gauches face à Xavier Bertrand (sans étiquette pour l’instant), Sébastien Chenu du RN et Laurent Pietraszewski pour LREM.
    À moins de compromissions (dont il a l’habitude) avec l’Union des gauches, X. Bertrand sera battu et adieu veaux, vaches, cochons…
    Toutefois P. Kanner est un vieux renard, et s’il arrive devant X. Bertrand, celui-ci perd tous ses atouts. En matière de politique politicienne, P. Kanner est plus qu’un vieux renard : une hyène…
    Alors, les rêves élyséens de X. Bertrand…

  27. Patrice Charoulet

    CORRECTEURS
    Extrait d’une chronique de Pierre Georges dans « Le Monde » (en 1997) sur les correcteurs.
    « …Une admirable entreprise de sauvetage en mer. Toujours prêts à sortir par gros temps, à voguer sur des accords démontés, des accents déchaînés, des ponctuations fantaisistes. Jamais un mot plus haut que l’autre, les correcteurs. Ils connaissent leur monde. Ils savent, dans le secret de la correction, combien nous osons fauter et avec quelle constance. Si les correcteurs pouvaient parler !
    Heureusement, ils ont fait, une fois pour toutes, vœu de silence, nos trappistes du dictionnaire. Pas leur genre de moquer la clientèle, d’accabler le pécheur, de déprimer l’abonné à la correction. Un correcteur corrige comme il rit, in petto. Il fait son office sans ameuter la galerie. Avec discrétion, soin, scrupules, diligence. Ah ! Comme il faut aimer les correcteurs, et trices d’ailleurs ! Comme il faut les ménager, les câliner, les courtiser, les célébrer avant que de livrer notre copie et notre réputation à leur science de l’autopsie. Parfois, au marbre, devant les cas d’école, cela devient beau comme un Rembrandt, la Leçon de correction !… »
    On en connaît !

  28. Serge HIREL

    Bien qu’elle y ressemble, Nadine Morano n’est pas « le peuple de droite », celui qui, parfois en maugréant, glissera néanmoins le « bon bulletin » dans l’urne, parce que l’adversaire serait encore pire… Encartée, elle est une militante et, comme tout militant, exprime en public la seule et même opinion que son chef de file, en l’occurrence Paul Bismuth…
    Même si, en 2015, elle avait promis de le « dézinguer » si celui-ci, sous le nom de Nicolas Sarkozy, se présentait à la présidentielle de 2017. Il est vrai que, ce jour-là, PB-NS l’avait fait éjecter de la tête de liste des régionales en Lorraine… avec pour motif deux mots par elle prononcés qui avaient donné des sueurs froides à ses propres colistiers : « race blanche »…
    Mais telle Jeanne, sa payse, Nadine – née Pucelle – guerroie de nouveau pour défendre son roi menacé. Et même un haut magistrat de grand talent et de réputation courtoise ne pourra jamais la convaincre de déposer les armes… Ne perçoit-elle pas chez l’ennemi deux seigneurs – dont l’un autrefois aussi zélé qu’elle pour servir le même maître -, qui, bien que gardes du corps sacré de Thémis, se permettent quelques paroles déplacées à l’égard des mêmes frasques de celle-ci qu’elle dénonce ? Cela donne du cœur à l’ouvrage…
    Le sondage Ifop-Fiducial-Paris-Match est un bon indicateur de la lourdeur de la tâche à accomplir, y compris auprès des sympathisants. Moins engagés que les militants, ils n’en sont pas moins, pour nombre d’entre eux, des relais d’opinion indispensables… mais ceux-là, s’ils sont déçus, peuvent changer d’avis… et rester efficaces…
    Non seulement les « bonnes opinions » sur NS reculent de dix points sur un mois, mais les « très bonnes » chutent de 10 à 8 % (12 % en mars 2020). Le socle s’effrite…
    Tout aussi inquiétant est le recul de 9 points (de 45 à 36 %) des opinions favorables à NS parmi les « sans opinion partisane », le « marais » dans lequel se gagne ou se perd une élection… Et l’étape suivante de son parcours judiciaire n’annonce rien qui vaille, le dossier Bygmalion semblant bien plus solide juridiquement que celui des écoutes… Mieux vaudrait peut-être que, pour l’instant, ses inconditionnels se calment… et espèrent.
    Quant à minimiser la chute de NS en la comparant à celle de DSK (- 25 %) comme le fait l’éditorialiste de Paris Match, l’argument est quelque peu spécieux. Certes, dans les deux cas, il s’agit de viol… Mais l’un a agressé une humble femme de chambre et suscité l’émotion, l’autre violente une déesse antique qui, depuis toujours, traîne une réputation à la fois sulfureuse et hautaine, n’incitant guère à l’émoi unanime du peuple.

  29. Mon cadeau pour Nadine Morano, je suis sûr qu’elle appréciera :
    Nier le danger de l’islam, comme le claironne la gauche par sa veulerie et lâcheté c’est faire preuve de bisounoursisme soumission déguisée collaboration voilée.
    Pour éviter de s’avouer vaincue et humiliée, la gauche se targue de pratiquer le vivrensemblisme, le multiculturalisme et l’antiracisme, alors que chacun sait que l’islam a une mission messianique de soumission du monde entier à leur seule religion islamique de gré ou de force.
    C’est une religion guerrière conquérante millénaire et nous sommes en train de perdre cette guerre, la France sera un califat islamique, toutes ses institutions sont infiltrées et une bonne majorité du peuple de gauche et droite silencieuse se soumettent par peur de leurs bourreaux arabo-africains musulmans.
    En outre, nos chers envahisseurs ont des alliés très puissants chez nous : les LREM PS PCF EELV LFI, les LDH, la défenseure des droits (des racailles surtout), toutes les associations gauchistes, les genrées, les LGBT, les indigénistes racialistes : Traoré, Sy, Diallo, Camélia Jordana, Obono, ainsi que toutes les gloires des rebuts de l’extrême gauche depuis des décennies, ex-soixante huitards etc.
    Nous sommes en plein dans l’élimination de la pensée contradictoire, la liberté d’expression, la laïcité, tous les faits divers le prouvent :
    L’Allahicité de l’islam dicte ses lois dans les écoles les universités, les transports et les fonctions publiques ; tous les élus ainsi que les citoyens se soumettent et se taisent par peur de représailles des islamistes radicaux, les profs couchés devant leurs nouveaux maîtres suppriment les programmes qui heurtent les musulmans etc. etc.
    Oui la France est devenue une colonie islamique, le nier comme le font tous ces élus macroniens LREM et ceux de gauche, c’est faire preuve soit de totale naïveté, soit de complicité ; je penche pour la dernière, tellement c’est flagrant.
    Ce matin, sur CNews, la socialiste Marie Le Vern me faisait pitié tant elle s’échinait à réciter le catéchisme islamogauchiste de déni absolu des réalités, mal à l’aise, regard fuyant, elle détournait tous les arguments de M. Julien Aubert, prouvés chiffrés avérés pour attaquer son parti et surtout ce RN accusé de tous les maux et responsable de la situation criminelle que subit notre pays.
    Incroyable de veulerie, comment un être humain peut-il se vautrer autant dans sa fange idéologique de gauche sans modération ?
    Je suis fier de Mme Morano, cette femme qui droite dans ses bottes envoie promener tous ceux qui tentent de l’intimider et la faire taire ; je me souviens chez Ruquier le procureur gauchiste, seule face à une meute de gauchistes odieux, pléonasme, elle les a renvoyés dans les cordes avec grâce, ils ont rendu les armes vaincus et humiliés ; j’avais applaudi de joie.
    Ne changez rien Nadine, bravo, on vous voit trop peu, c’est dommage.

  30. @ Xavier NEBOUT
    « Jadis, le juge n’avait que sa conscience au-dessus de lui, et sa conscience était celle de l’amour filial pour ne pas dire Dieu le Père incarné par l’Eglise (j’arrête là, moi-même terrorisé à l’idée de faire de l’Aliocha). »
    Je ne considère pas cela faire de l’Aliocha. Autre temps, autres mœurs. Il demeure que je pense que l’acte de juger est un acte qui a une portée morale. C’est un acte qui doit certes être structuré par l’action législative ; mais si un jugement qu’un juge porte en accord avec le droit heurte la conception qu’un juge se fait de la morale commune ou même si un juge considère que la morale commune est en faute, ce n’est pas à mon sens un motif pour qu’il ignore le droit, mais bien un motif pour qu’il notifie au législateur qu’un problème sérieux existe.
    Le législateur doit dicter sa loi aux juges. Mais, à mon sens, un juge a le devoir moral de critiquer la loi et même le législateur quand les dispositions sont mauvaises. La séparation des pouvoirs ne devrait pas être un prétexte à étouffer la critique d’un pouvoir par l’autre.
    À mon sens, vous ne faites pas votre Aliocha. La question que vous soulevez, bien que vous la formuliez en des termes théistes, n’est pas à mon sens une mauvaise question. Les questions morales sont en effet importantes: la notion de conscience au-dessus du juge formulée en termes théistes est certes un peu old school ; il demeure que les questions morales, qui sont de vraies questions, chapeautent la question de l’application du droit.
    Le législateur n’a pas raison du simple fait qu’il serait le législateur. Mais dans nos sociétés modernes, se référer à Dieu ne suffit pas pour critiquer les contraintes du droit. Et il importe que cette critique existe.
    L’Église a été remplacée par l’opinion publique. C’est vrai. Mais l’opinion publique n’est pas plus infaillible que ne le serait l’Église ou le pape. Et ce n’est pas parce que l’Église a perdu sa place dans la société qu’il convient de ne la remplacer par absolument rien, ou même de croire que toutes les positions morales se valent.

  31. Catherine JACOB

    @ lucterius | 11 mars 2021 à 11:15
    C’est là quelque chose qui ne s’explique pas. Ce que je peux en revanche vous dire c’est qu’en ce qui me concerne, suite à des ennuis inexplicables en cascade, j’ai sollicité un enquêteur privé dont la conclusion lapidaire a été: « Vous ne ferez rien sous ce gouvernement. Qui plus est on ne peut pas non plus vous dire pourquoi, pour votre propre sécurité et celle de vos proches. Juste que « C’est politique. » »
    Ce ‘gouvernement’ était le premier gouvernement Mauroy.

  32. Voyons, Xavier, n’ayez pas peur, et soumettez-vous aux oukases totalitaires du nouveau clergé belge, il n’y a pas d’autre transcendance que le trouble factice imposé à autrui, plus de Loi, plus de Droit que la blessure infectée de qui refuse de se soigner, le grand mufti, l’étoile au ciel de toutes les Elodie, la victime, c’est moi, soumettez-vous, et taisez-vous !

  33. @ Xavier NEBOUT
    « Voyons, Xavier, n’ayez pas peur, et soumettez-vous aux oukases totalitaires du nouveau clergé belge… » — Aliocha
    Tremblez, croyants ! Je vous ordonne de penser librement par vous-même, et même de vous affilier à l’Église catholique si tel est votre souhait ! C’est un ordre !
    @ Aliocha
    « …il n’y a pas d’autre transcendance… »
    Allez-y mollo avec la dizocilpine. Vous risquez de développer des lésions d’Olney à force de délirer ainsi.
    « …plus de Loi… »
    Bien sûr que si. Parce que c’est nécessaire. Pas parce que serait là un quelconque commandement noahide que d’instituer des tribunaux.
    « …plus de Droit que la blessure infectée de qui refuse de se soigner… »
    Vous parlez des droits des patients ? Y compris le droit de refuser des soins depuis la loi du 4 mars 2002 ? Cocasse que vous jouiez à l’antitotalitaire, je trouve…
    « …le grand mufti, l’étoile au ciel de toutes les Elodie, la victime, c’est moi, soumettez-vous, et taisez-vous ! »
    Si je vous enjoins le silence et la contrition, c’est parce que 1. vous êtes idiot, et 2. vous ne vous privez pas de cette formule vous-même, en grand hypocrite que vous êtes. Depuis au moins 2015 vous nous faites le coup du silence et de la contrition, Aliocha…
    « Quand on veut dire la vérité, on va jusqu’au bout et on accède au romanesque, ou on fait silence et contrition. » — Aliocha a.k.a. Philippulus en 2015.
    @ Tout le monde
    Pourriez-vous informer Aliocha qu’il est immoral de jouer au persécuté ainsi alors que je m’adressais à Xavier NEBOUT, et que s’il tient à délirer en boucle, un bac à sable lui est réservé sur ce fil de discussion. Tentons de garder les commentaires de ce billet propres et en ordre. Merci d’avance à tous.

  34. @ Exilé | 11 mars 2021 à 12:51
    « Exercice.
    Prononcez à haute voix : « Madame la censeur ». »
    Jamais de la vie ! Soit il existe officiellement un nom féminin et je l’utiliserai. Soit seul le masculin est disponible et en ce cas j’accorderai l’article défini en genre et en nombre, avec ce nom. Jamais, j’en fais le serment, je ne me soumettrai aux illuminés qui organisent la déconstruction de la langue française. Pour moi, ce sera donc : « Madame le Censeur » En plus, si elle est féministe, hé, hé, ça la fera ch*er. Chacun son tour !
    —————————————————-
    @ Robert Marchenoir | 11 mars 2021 à 09:08
    « Mais le manque de confiance envers la justice n’est pas dû au Mur des cons. Il est dû au laxisme généralisé des jugements envers les délinquants. »
    Parce que vous trouvez sans doute que six mois avec sursis et 500 € d’amende infligés à la génialissime Françoise Martres pour son « exploit », ce n’est pas un jugement laxiste ?? En plus d’être corporatiste…

  35. Patrice Charoulet

    Langue française
    J’invite tous les journalistes et commentateurs professionnels français à lire La Bruyère. Ils verront qu’au lieu de dire « C’est une fake news » on peut dire « Ce bruit est faux ».

  36. Patrice Charoulet

    Jean-François Revel commente la féminisation des mots.
    « LE SEXE DES MOTS
    Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.
    Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
    La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
    Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
    De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
    Absurde !
    Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
    Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: « Madame de Sévigné est un grand écrivain » et « Rémy de Goumont est une plume brillante ». On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
    Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
    Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.
    Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.
    J’ai entendu objecter: « Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ? ». Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
    Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire ».
    https://chezrevel.net/le-sexe-des-mots/
    P.-S.: j’emprunte cet excellent texte à Antoine Marquet (Facebook): il mérite une large diffusion.

  37. @ F68.10 | 11 mars 2021 à 16:26
    « Pourriez-vous informer Aliocha qu’il est immoral de jouer au persécuté… »
    Si Aliocha joue au persécuté, il en est ici qui aiment bien jouer aux persécuteurs.
    À croire qu’ils viennent sur ce blog uniquement pour la castagne.
    Cela relève presque du harcèlement d’ados en recherche de sensations fortes.
    Moi quand quelqu’un me prend la tête je le laisse avec ses délires. Ainsi personne n’est obligé de supporter mes états d’âme.

  38. Merci d’avance à tous de soutenir le nouvel Elohim des Flamands et des Wallons, il se tape en bréviaire pour parfaire ses anathèmes la somme de mes élucubrations, et trouver preuve que Daech, c’est moi, les pédophiles, c’est Aliocha, la violence, je la personnifie. J’attends le moment où il s’apercevra en ces pérégrinations que le nouvel Elusen, c’est lui, qu’il utilise les mêmes arguments avec la même détermination, il en vient même à utiliser les arguments que j’usais contre notre anti-chrétien préféré, si, si, le bac à sable, c’est Aliocha, en allégorie de l’Ancien Testament.
    Heureusement, le ridicule ne tue pas, et jamais, au grand jamais, personne n’enfermera le vent, qui souffle où il veut, laissant entendre ses harmonies à qui l’entend.

  39. @ F68.10 | 11 mars 2021 à 15:08
    « L’Église a été remplacée par l’opinion publique. C’est vrai. Mais l’opinion publique n’est pas plus infaillible que ne le serait l’Église ou le pape. »
    Ni l’Église, ni le pape n’ont jamais été infaillibles.
    L’infaillibilité du pape ne porte que sur les questions relevant du dogme et de la foi.
    Elle ne porte pas sur les autres domaines.
    Alors quelle est la différence avec la faillibilité de l’opinion publique.
    Elle est très subtile, et l’Église l’a toujours utilisée avec finesse.
    Pour faire court, lorsque l’Église se trompe c’est qu’elle a été soumise à une épreuve, soit de la part de Dieu, soit du Diable.
    Épreuve qui vient d’une transcendance, et donc que l’on peut admettre, selon la règle que ce qui ne nous tue pas nous renforce.
    Et ceux qui sont morts à la suite d’une erreur de l’Église dans cette épreuve, ont toujours la satisfaction (?) de penser qu’ils iront au paradis des bienheureux.
    Par contre l’option transcendance, diabolique en général, ayant été évacuée, la faillibilité et l’erreur de l’opinion publique relèvent de la versatilité humaine, trop humaine.
    Et la pauvre victime de l’erreur n’a plus de consolation dans l’au-delà, puisque celui-ci est nié.
    Bref, dans un cas on est accompagné par un Dieu, supposé bienveillant in fine, alors que dans l’autre cas, on est seul entre humains.
    Dans tous les cas, croyants ou pas croyants, on meurt, puisque mortels ! ;-(
    On pourrait développer cette explication, mais je ne sais pas faire long ! 😉
    ——————————————-
    @ F68.10 | 11 mars 2021 à 16:26
    « Pourriez-vous informer Aliocha qu’il est immoral de jouer au persécuté »
    Vous connaissez cette histoire belge ?
    C’est un masochiste qui dit à un sadique: Fais-moi mal.
    Et le sadique répond: Non
    Je trouve, à partir de cette histoire, qu’Aliocha est injuste avec vous et Marchenoir, parce que vous lui offrez, tous les jours, sur un plateau d’argent, l’occasion d’être la victime qu’il célèbre.
    Il devrait vous remercier.
    Je me demande si nous n’avons pas affaire à un vrai faux masochiste !

  40. sbriglia @ trolleurs maladifs

    @ Tout le monde
    Pourriez-vous informer Aliocha qu’il est immoral de jouer au persécuté ainsi alors que je m’adressais à Xavier NEBOUT, et que s’il tient à délirer en boucle, un bac à sable lui est réservé sur ce fil de discussion. Tentons de garder les commentaires de ce billet propres et en ordre. Merci d’avance à tous.
    Rédigé par : F68.10 | 11 mars 2021 à 16:26
    —————————–
    C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la Charité !
    Tous deux vous pourrissez ce blog par des discussions oiseuses et sans rapport avec le sujet, sans respect pour notre hôte, mettant à la torture notre correctrice et méprisant les commentateurs par vos débordements stériles et infantiles.
    Allez, basta, et retournez dans vos propres phalanstères !
    Ce blog n’est pas un divan de psychanalyste pour régler vos enfances agitées.

  41. @ Jovien | 10 mars 2021 à 18:54
    Marcel Dassault faisait des dons somptueux au Parti Communiste Français. Il offrait des immeubles et de l’argent car il était reconnaissant, il considérait qu’il avait une dette envers les communistes au motif qu’ils l’avaient protégé pendant sa détention en Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.

  42. « …le grand mufti, l’étoile au ciel de toutes les Elodie, la victime, c’est moi, soumettez-vous, et taisez-vous ! »
    Pour ceux qui douteraient qu’être une femme est un handicap social : encore un qui pour me diminuer me féminise. Amusant que cela vienne de qui prétend dire du bien des femmes.
    Si quelqu’un n’est pas bien, il est une femme comme on le voit à la déformation de mon pseudo. La première personne à me faire ce coup-là avait l’excuse que je n’ai pas encore relevé la stupidité du procédé chez des gens qui prétendent défendre le sexe faible, mais là, il n’y a vraiment aucune excuse.
    Quand je me donne la peine d’expliquer que l’eau est humide, ce n’est pas pour devoir répéter. Franchement ! Ce n’est pas comme si je parlais de l’éventuel sens ou probable non sens du monde, on crapahute dans le rattrapage du plus élémentaire.
    Qui a dit basique ?
    https://www.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU
    Sinon, j’ai une étoile ? Non, c’est d’ailleurs profondément injuste. Pourquoi admirer l’un et pas l’autre quand on sait que les deux sont d’intelligence égale et autres qualités du même style ?
    Je ne vais que lancer des hypothèses qui peuvent être toutes fausses, vraies, complètes, incomplètes :
    – les questions traitées plaisent plus
    – on était encore vivant
    – on n’était pas déçu
    -on croyait trouver en l’autre ce qu’on avait en soi
    – on admirait ici, à présent on aime ailleurs, ce qui avec l’amitié et l’amour associé dissipe le reste comme le soleil éteint toutes les étoiles à nos yeux quand il fait jour.
    Bref, quelles que soient mes raisons, je n’en éprouve pas moins, éventuellement, des sentiments oblatifs pour ceux qui le méritent, ici.
    Il a été dit que sans la liberté de critiquer, il n’est pas d’éloge sincère ? C’est vrai, mais je dis aussi que sans la liberté de louanger, il n’est pas de dénigrement sincère. Le monde est démon et merveille, et en paraphrasant notre hôte, je conclurai en lançant en défi au parterre que j’ai le droit de tout dire.

  43. @ sbriglia
    « C’est vraiment l’hôpital qui se moque de la Charité ! »
    Eh bien relisez le contenu des échanges pour que vous sortiez de votre tropisme favorable aux fausses équivalences morales. Cela vous grandirait.
    ——————————————-
    @ Tipaza
    « Vous connaissez cette histoire belge ? C’est un masochiste qui dit à un sadique: Fais-moi mal. Et le sadique répond: Non. »
    J’en connais d’autres du même style.
    ——————————————-
    @ Achille
    « Si Aliocha joue au persécuté, il en est ici qui aiment bien jouer aux persécuteurs. »
    Vous avez le même type de tropisme que sbriglia pour les fausses équivalences morales. Sur chacun des billets où j’interviens, c’est systématiquement Aliocha qui vient pourrir mes interactions avec d’autres intervenants. Ici avec Xavier Nebout. Sur l’autre billet avec Marchenoir et Serge Hirel initialement. Constat aisément vérifiable qui dément fermement votre assertion:
    « À croire qu’ils viennent sur ce blog uniquement pour la castagne. »
    C’est faux: je n’initie quasiment jamais de contact avec Aliocha. Lui, par contre, cherche à contraindre au silence par des tactiques de guérilla verbale.
    « Moi quand quelqu’un me prend la tête je le laisse avec ses délires. »
    Et vous avez tort. Quand de gros délires prennent corps dans la société, les conséquences existent. Ce n’est pas de la tolérance que de cautionner par sa bonhomie la propagation d’idées délirantes. C’est là une sagesse très fallacieuse. Vous ne devriez jamais tolérer 1. le type de délires qu’Aliocha propage et 2. le type de comportement de guérilla rhétorique auquel Aliocha a recours.
    M’enfin… vous faites comme bon vous semble. Si vous souhaitez qu’il pourrisse davantage ce billet plutôt que de lui dire d’aller jouer dans le bac à sable que nous pourrions lui consacrer, ne venez pas vous plaindre des conséquences de votre laxisme.
    ————————————————-
    @ Tipaza
    « On pourrait développer cette explication, mais je ne sais pas faire long ! 😉 »
    Et je ne vais pas vous répondre. Car j’ai épuisé mon quota de caractères. Justement l’effet que recherche Aliocha. Passez une bonne soirée.

  44. L’hôpital, la charité, les trolleurs et les trollés, des insultes par pelletées, des buses et des ânes, urinaire et génital, mon dieu, remballez-moi tout ça, les vieux racistes et les troubles factices qui jouent au flic, la blessure infectée n’a pas fini de nous jouer les victimes, les messies du Brabant qui le silence intiment depuis l’étoile au firmament.
    N’est pas forcément oiseux, sbriglia, ce que vous ne comprenez pas, vous démontrez que l’ignorance, toujours, cherche à bâillonner, serait-ce à vous qu’il faudra révéler que le Paraclet est l’avocat de la victime innocente, dévoilant ainsi nouvelle définition de la justice qui, si elle ne sait pas générer les conditions du pardon, offre le spectacle maintenant des meurtriers de quatorze ans ?
    Tant mieux si vous considérez que cela est hors sujet, dormez du sommeil du juste et oubliez ce qu’est d’être Français, quand vous vous réveillerez de la narcose pour aller uriner, il sera trop tard pour la démocratie, vous n’aurez d’autre solution que de vous agenouiller aux sectes wallonnes, aux saintetés qui ne savent plus qu’offrir aux intégristes sectaires leur culte dépassé, à la violence que la violence oppose, et m’ordonner de me taire parce que j’ai vu vu ce que les textes permettent de révéler et que vous vous interdisez d’entrevoir au nom de la laïcité, légitimant votre si confortable cécité, niant, vous aussi, votre inconsciente religiosité déguisée.
    Allez, allez, Karamazov, laissez donc à nos hôtes la liberté de gérer ce que vous n’avez pas courage d’envisager, ce temps où vous étiez encore génital que vous avez apparemment oublié pour mieux vous soumettre aux oukases des petits flics de salon, des racistes qui tournent au rond de leurs obsessions, se moquent de la Constitution, et voudraient imposer l’infecte transcendance de leur illusoire royauté.
    Vous êtes avocat et connaissez le Droit, il est donc temps de vous réveiller, ici c’est la France où croire et ne pas croire ont trouvé équivalence, ce qui permettrait au peuple shooté d’enfin comprendre quel est son destin et sur quelle interprétation il est fondé, rendant les textes à la fiction poétique qui pourrait enfin permettre de les comprendre et de s’en inspirer pour nous défendre de tous ceux qui revendiquent l’amnésie, complice aveugle de la destruction de la démocratie:
    https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/peter-sloterdijk-personne-ne-sait-a-quel-vaccin-se-vouer-08-03-2021-2416789_1913.php#xtmc=sloterdijk&xtnp=1&xtcr=1

  45. @ Patrice Charoulet
    Vous avez raison. Mais l’absence du neutre suffit aussi à défaire la légende selon laquelle le français serait une langue particulièrement précise. Préciser que le soleil est masculin ou la maladie féminine ou la vertu féminine et le crime masculin n’est pas vraiment préciser quelque chose mais tomber dans l’arbitraire… Ensuite, cela donne les revendications que nous voyons aujourd’hui.
    J’espère qu’il n’est pas trop tard pour militer pour le neutre. D’abord, beaucoup de choses sont neutres, et il vaudrait mieux les désigner ainsi. Ensuite, il me semble que c’est un moyen terme entre ceux qui veulent tout changer et ceux qui refusent de toucher quoi que ce soit.
    Evidemment, on peut biaiser, écrire non les hommes et les femmes, ce qui est lourd, mais l’Homme, par exemple, je ne sais pas ? L’Homme s’avère toujours un nuisible potentiel pour l’Homme. Mais Dieu sait pourquoi puisqu’il sait tout, beaucoup de gens sont réticents à l’usage des majuscules, pourtant, elles évitent de confondre l’Etat et l’état de la langue, l’Eglise institution et celle au centre du village.
    Dire que le soleil se lève est faux mais poétique et ne nuit à personne. On ne peut en dire autant de l’absence du neutre.
    J’aimerais que quelque écrivain se dévoue si ce n’est déjà fait… Je parie qu’il aurait tout le monde contre lui sauf Athéna et Apollon puisque ce serait raisonnable et inspirant puisque le monde est plein de choses neutres qui n’ont jamais été traitées selon leur nature.
    Bien sûr, l’Etat et les médias doivent faire ce qu’ils peuvent pour la langue mais je pense que les écrivains ont un rôle à jouer, eux aussi. Si aucun ne s’intéresse au neutre, par exemple, ce n’est vraiment pas bon signe… Pas bon du tout. Il existe des expérimentations formelles, des promotions pour une féminisation des mots qui ne règlent qu’une partie du problème, l’égalité homme-femme, et nous n’avons rien sur le neutre ?
    Si c’est vrai, voilà qui indique que les écrivains manquent de largeur de vue. Je suppose qu’on leur a tellement seriné que notre langue était le phénix des hôtes de ses bois que personne ne veut du neutre, par peur de polluer notre perfection…
    Pour ce qui est de l’apprentissage de la langue, la saga Harry Potter a permis à bien des enfants de goûter au plaisir de lire et d’accroître leurs compétences d’un livre à l’autre.
    Il faut remarquer qu’en France, la littérature jeunesse et la littérature de l’imaginaire ne jouissent pas du prestige qui est le leur dans le monde anglo-saxon. Le rêve est très important. De plus, qui veut rêver se tourne souvent vers autre chose que de la littérature, ou au mieux, s’oriente vers le monde anglo-saxon et japonais. Qui abandonne une partie du territoire du possible ne doit pas se plaindre que les autres l’occupent mais réinvestir le pas de côté et le singulier.
    Qui le fait mieux que Jaques Abeille ? Lucide, il voit la condamnation de l’imagination, dans notre pays, et sa prose est pleine de notations profondes et fines sur le réel, mais chaque image et chaque phrase de son style superbe créent un monde à nul autre pareil.
    Que ma prose, ombre de la sienne, et mes liens, libèrent la réflexion et le désir de le découvrir !
    Son constat :
    https://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20111117.OBS4761/jacques-abeille-en-france-on-condamne-l-imagination.html
    Son oeuvre :
    https://www.decitre.fr/livres/le-cycle-des-contrees-les-jardins-statuaires-9782370550699.html
    Tiens, tiens, mon fournisseur ne m’a pas parlé de ses deux dernières parutions ! Il faut que je me dépêche de le contacter, l’excellente maison d’édition dont il s’agit ne publie pas beaucoup d’exemplaires :
    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/11/28/cycle-majeur-abeille/

  46. Xavier NEBOUT

    Lorsque la disputatio tourne en querelle, il faut en revenir au vocabulaire dont le respect est le premier devoir religieux que ce soit aux termes du catéchisme de l’Eglise ou sous la vénération de Vac – la vache, en Inde.
    La racine de « justice » est en jus, le jour, la lumière du jour, la lumière.
    Juspater et Dyauspitar sont en fait la même chose.
    Donc, la justice est l’effet de la lumière divine, et donc de la conscience de soi en tant qu’être et non d’existant, inspiré par l’Esprit.
    À faire passer à l’ENM.

  47. Xavier NEBOUT

    @ Denis Monod-Broca
    Si NS est condamné par un tribunal judiciaire et non administratif ou politique, il l’est en tant que citoyen ordinaire et non en tant que président.
    Or ce sont les agissements d’un président en exercice dans le cadre de ses fonctions qui ont été jugés.
    Ce tribunal ne devrait donc pas être compétent.
    C’est le parlement – les représentants du peuple – qui devrait en juger comme cela aurait eu lieu aux EU.
    Notre système judiciaire au service de Napoléon est foireux.

  48. @ Aliocha
    « L’hôpital, la charité, les trolleurs et les trollés, des insultes par pelletées, des buses et des ânes, urinaire et génital, mon dieu, remballez-moi tout ça, les vieux racistes et les troubles factices qui jouent au flic… »
    On ne joue pas au flic, mais à l’éboueur: vous serez bien aimable de déposer vos déjections à l’endroit dédié à cet effet: cet autre fil de discussion.
    Merci pour votre coopération. La propreté d’un lieu public résulte d’un effort commun et est de la responsabilité de tous.

  49. @ Wilfrid Druais | 12 mars 2021 à 00:05
    « Je suis loin d’être convaincu »
    Pas de souci, vous aurez votre revanche.
    En ce qui concerne MLP, je ne suis pas loin de penser la même chose que vous.
    Après s’être noyée dans le verre d’eau de l’économie, elle semble se dissoudre dans celui d’un certain politiquement correct.
    Est-elle capable de se trumpiser ?
    En tout cas, c’est cet état de dissolution qui ouvre la voie à Éric Zemmour ou un autre.

  50. @ F68.10
    Si vous n’aviez pas compris, sur le fil en question, je vous ai signifié votre congé.
    Retournez caillasser où vous le désirez.
    ————————————–
    @ Lodi
    À l’habitude, vous démontrez vos torts tout seul, vos comportements de groupie envers le grand mufti belge soulignant que les femmes sont souvent plus lucides que les hommes.

  51. @ Patrice Charoulet | 11 mars 2021 à 18:05
    J’adhère à 100 % à ce commentaire. Ne serait-ce que par respect pour notre hôte qui s’exprime dans un français respectueux de ses règles et à madame Bilger, correctrice que je plains de tout cœur, vu le nombre de commentaires de longueur excessive par rapport aux règles fixées par monsieur Bilger ou de hors-sujet excessivement développés.
    Cordialement

  52. Xavier NEBOUT

    À propos de lumière divine devant inspirer les juges, c’est ardu à expliciter:
    « Il n’y avait ni être ni non-être, ni homme ni âme. Il n’y avait que le principe unitaire qui n’inspirait que lui-même puisqu’il n’y avait pas d’esprit. Le vide d’être était caché par le néant, mais l’énergie provoquée par le vide d’être du principe unitaire donna naissance à la potentialité de ce dernier qui devint ainsi le Père (âbhû) entouré de vacuité. De la paternité du principe unitaire naquit l’amour qui généra l’esprit au sens de conscience de l’Etre. De l’Esprit naquit la polarité de l’être et du non-être. » (Reg Veda X,129).
    C’est pourquoi les magistrats devraient être les prêtres dont ils ont gardé la robe parce que jadis, le peuple cherchait à être jugé par eux au point de choisir d’habiter dans leur juridiction. Des imposteurs.

  53. @ Patrice Charoulet, 11 mars 2021 à 18:05
    Ravi de voir, cher Patrice, que vous êtes revenu parmi nous.
    Splendide texte de Revel que vous nous faites partager, plein de finesse et de bon sens. Je crains toutefois que les enragé-e-s du genre ne le connaissent pas, ne le lisent pas…

  54. Morano, une vraie insoumise, franche, directe, honnête.
    Mélenchon le tartarin gogochon de LFI, La France Islamiste, devrait en prendre de la graine.
    Quand je pense que ce parti de tocards se targue de représenter une France insoumise, c’est à mourir de rire.
    Ces lèche-babouches c*ls en l’air, soumis à l’islamogauchisme promigrants, antiFrance, anticathos, antiblancs sont devenus de véritables caricatures grotesques de tout ce que peut produire la gauche en rebuts de la société, en déchets de l’humanité haineux losers revanchards fachos de la pensée unique de gauche.
    Et ça ose siéger à l’AN, on croit rêver !
    Une belle bande de charlots islamogauchistes antirépublicains qui vivent grassement sur le dos de cette France qu’ils détestent et qui préfèrent prendre fait et cause pour tous ces fachos islamistes qui nous pourrissent la vie ; on ne sait jamais, un coup de couteau est si vite arrivé, mieux vaut se mettre du bon côté, celui de nos bourreaux musulmans conquérants et hurler sur des cibles moins risquées comme le RN qui est en pleine léthargie depuis son autodédiabolisation.
    Triste à dire, Mélenchon le paillasson carpette islamogauchiste n’a rien dans son froc, au contraire de Morano qui en est pourvue et de belles tailles.

  55. @ Aliocha
    « Si vous n’aviez pas compris, sur le fil en question, je vous ai signifié votre congé. »
    Non. Ce n’était pas clair.
    « Retournez caillasser où vous le désirez. »
    Quoi qu’il en soit, si 1. vous m’avez signifié mon congé et 2. vous prétendez que je vous caillasse, vous seriez bien inspiré de cesser votre fiel systématique qui m’empêche de converser avec d’autres personnes.
    Si vous souhaitez encore et encore raconter des ignominies à mon encontre, je vous informe que votre bac à sable est à votre disposition: je suis prêt à converser avec vous là-bas.
    Mais sur ce billet veuillez cesser de m’adresser la parole (vous pouvez le faire ailleurs) et ce pour des motifs de propreté. Surtout si vous avez le toupet de prétendre que je vous caillasse, alors que je ne vous ai pas adressé la parole dans les commentaires de ce billet avant votre agression verbale.
    Ce comportement qui est le vôtre est d’ailleurs observable de manière répétée sur à peu près tous les billets où vous venez tenter vos croche-pattes en prétendant que je vous caillasse.
    Vous n’avez aucune excuse. N’abusez pas de ma patience.
    ——————————————————
    @ sbriglia
    Evidemment, pour vous, tout cela est bonnet blanc et blanc bonnet. On aura compris: c’est là le relativisme moral bien connu de ceux qui prétendent être conservateurs bon teint.

  56. Michelle D-LEROY

    @ Patrice Charoulet
    Merci pour ce texte de Jean-François Revel mort depuis plus de 15 ans et pourtant ce texte colle si parfaitement à l’actualité féministe, qu’il pourrait avoir été écrit hier… Idem d’ailleurs pour l’introduction et la chute de l’Empire byzantin.

  57. @ Aliocha
    Vous ne comprenez rien. J’ai admiré une fois quelqu’un ici. Avant la venue de F68.10.
    Mais lui, non. Car ? J’ai perdu ma capacité d’admirer par Internet.
    Il vaut sans doute l’autre. Mais on pourrait objectivement savoir qu’un vin est aussi bon qu’un autre et avoir perdu le sens du goût, entre-temps.
    Je ne suis pas de ces gens qui dénigrent ce qu’ils n’ont pas ou qu’ils n’ont plus, type vieux maudissant la jeunesse.
    Je n’idéalise pas non plus l’amitié, l’amour, l’admiration : dans la vie, on peut fort bien vous rendre le mal pour le bien. Et donc devenir vulnérable et donc vaincu et soumis, déchet, reste de l’autre à la dignité abolie. J’estime, en amant de la liberté, la dignité supérieure à l’amour et à ses périphéries.
    J’ai avancé des idées des raisons possibles de ma mutation sur Internet sans dire que ce sont ces raisons ou non qui m’ont changé. Dans la vie, il y a le vrai, le faux et l’hypothèse.
    Je ne vais pas raconter ma vie pour me laver d’une accusation… Je ne suis pas l’innocent face à la Justice.
    Je suis juste l’innocent attaqué par celui qui s’en prend à un tas de gens sur de fausses accusations, voir l’exemple de « la buse ».
    Vous, vous êtes groupie de Girard tout en le déformant, c’est on ne peut plus pervers.
    Comme d’attaquer au nom du pardon, de ne pas pardonner des torts imaginaires aux gens en leur commandant de pardonner des torts réels.
    Ce que je vous reproche, je vous le démontre.
    Vous, vous êtes juste capable de prétendre que ce que je dis m’accuserait, phrase qui ne démontre rien. Soit une phrase qui ne démontre rien, soit des citations on ne peut plus mal ajustées à ce que vous prétendez défendre.
    J’admire bien des gens sans m’inféoder à personne. Mais je n’admire plus sur Internet… Il est, par exemple, trop facile de montrer de trop beaux aspects de soi et de sembler converser amicalement pour vous traiter comme un déchet humain avec accusations délirantes répétitives à la clef. Je ne suis pas gardien d’asile ou rééducateur de paranoïaques. Je ne suis pas le professeur du blog. Ou votre confesseur…

  58. @ Lodi
    « Vous ne comprenez rien. J’ai admiré une fois quelqu’un ici. Avant la venue de F68.10. Mais lui, non. Car ? J’ai perdu ma capacité d’admirer par Internet. »
    Rassurez-vous: je ne m’attends pas à être admiré.
    J’espère simplement pouvoir reprendre un ton qui soit plus de l’ordre de la conversation et moins de la confrontation sur ce blog.

  59. « Evidemment, pour vous, tout cela est bonnet blanc et blanc bonnet. On aura compris: c’est là le relativisme moral bien connu de ceux qui prétendent être conservateurs bon teint. »
    Rédigé par : F68.10 | 12 mars 2021 à 14:04
    Entre Pampers marron et marron Pampers le relativisme oblige seulement à s’écarter du cloaque…

  60. Voilà, on y arrive. C’était un peu long, et Lodi a encore besoin de dénigrer la vérité, mais effectivement, les conditions sont placées pour enfin sortir du bac à sable et accéder au respect d’autrui, qui seul permettra l’établissement de la démocratie.
    Merci les amis pour la démonstration.

  61. @ F68.10
    Je sais que vous n’avez pas besoin d’être admiré. Je parlais de quelqu’un d’avant votre venue ici, de toute façon… Par justice, je disais que vous n’étiez pas moins que cette personne. Maintenant, je fais preuve de davantage de circonspection sur le net, point barre !
    Je veux juste qu’on ne croie pas que je sois groupie. Après tout, je ne l’étais même pas de la personne autrefois admirée ici, je ne le suis même pas de René Girard, et je ne le serais même pas de quelqu’un que j’aimerais, hors du net, en supposant que ce soit le cas – je ne dis rien de moi, enfin, pas trop point barre !
    Je tiens compte de mes déconvenues, mais je ne me venge jamais de ce que m’a fait Pierre sur Paul !
    Je sais que les gens sont très limités, mais je veux leur faire entrer dans la tête que
    1- Je n’ai jamais été groupie.
    2- Je n’admire et n’admirerai plus personne connue seulement par Internet… Mépriser, si : dès que quelqu’un a déformé les faits ou injustement attaqué : je ne suis pas démagogue pour prétendre que qui est méprisable ne doit pas être méprisé et traité selon ses mérites. Je ne suis par leur rédempteur non plus, si jamais de telles gens avaient une prise de conscience, tout arrive, ce serait un effet collatéral du rétablissement des faits.
    Je dois quelque chose à la vérité, pas à ceux qui sont en dette envers moi ou les autres : la vérité m’oblige à dire qu’ils n’ont pas plus de droit à être pardonné qu’a avoir des enfants.
    Si on laisse des abuseurs engendrer, c’est seulement qu’on craint une pente fatale si on les empêche. De même, on traite plus ou moins les gens de mauvaise foi comme des débatteurs loyaux dans l’intérêt de la vérité… Comme un chasse-neige dégage la route, on repousse la masse de leur mensonge. Vous savez que les chasse-neige travaillant dans des endroits perdus, noyés de neige, des heures durant, peuvent ressentir une angoisse profonde ?
    Je n’irais pas comparer mon courage au leur, mais se retrouver dans une masse de mensonges donne une impression de devoir repousser un néant dans lequel on se perd comme dans un brouillard déchu de poésie.
    3- Quoique n’était ni groupie ni admirateur de votre personne, je n’en reconnais pas moins que vous montrez autant de capacités qu’une personne autrefois admirée.
    Les gens se plaignent quand on parle par image mais ne comprennent rien sans ! C’est comme si Damien ne voulait plus de relations sexuelles ou sentimentales. Cela ne voudrait pas dire que Rosemonde ne vaut pas Diane !
    Les gens sont d’une bêtise confondante, vraiment, outre un esprit critique s’abattant même sur les gens que j’aime, comment peut-on croire qu’une personne persuadée comme moi qu’il faut passer de la mort à la vie, de la bêtise à l’intelligence, enfin, formidablement élever les capacités humaines, soit la groupie de quelqu’un ?
    Seule une personne fortement infectée d’esprit monothéiste pourrait donner dans une telle contradiction. Le dieu tout-puissant, puis, l’homme providentiel, l’idéologie ou allez savoir, qui va tout sauver.
    La groupie encombre des gens sans affinité avec elle… Elle voit je ne sais qui la sauver de tout et surtout d’être le néant sur pattes qu’elle est, mais pas comme un professeur, apprendre est trop fatigant, il ne s’agit que de vivre par procuration… Tout cela quand il s’agit d’une personne qui ne fait même pas partie de sa vie comme l’ami ou l’amant. Je serais Éros ou Vénus, je porterais plainte pour concurrence indue, oui !
    Puisqu’on en est à l’hypothèse divine, je prie ma triade personnelle, Apollon, Artémis et Hermès, de m’inspirer, et d’inspirer à ceux qui se seraient engagés envers moi à faire ce qu’ils ont dit.
    Et plus important encore, de me permettre d’aboutir pour ce qu’ils savent : s’il y a des dieux, ce sont eux qui m’ont appelé ou entendu, je ne sais plus, et je leur rappelle qu’ils ne sont pas le monothéiste s’amusant à faire tourner les siens en bourrique dans le désert.
    Noblesse oblige.

  62. Bonjour Philippe,
    Vous dites :
    « Ce n’était pas sa faute mais celle de comportements et de dévoiements ici ou là qui avaient mis à mal la légitimité et la crédibilité de la Justice »
    Je dirais :
    « Ce n’était pas la faute de la justice mais celle de comportements et de dévoiements ici ou là qui avaient mis à mal la légitimité et la crédibilité des politiques en la soumettant et en l’instrumentalisant.
    Fontanet, Yann Piat, Robert Boulin, les affaires Pellerin, Grossouvre, les frégates… »
    Mme Morano est un quart de neurone dont la qualité de gouaille ferait fortune dans le commerce de proximité… de vente de produits de la mer.

  63. @ sbriglia
    « Entre Pampers marron et marron Pampers le relativisme oblige seulement à s’écarter du cloaque… »
    Je ne m’étais donc pas trompé dans mon analyse de votre position.

  64. Xavier NEBOUT

    Justice au singulier devient le blog des fous !
    Un, c’est l’expression de la diversité, mais à trois ou quatre, ça devient grave.

  65. La terreur saisit Xavier, eh oui, l’Évangile a passé, et il n’est plus possible d’être sage sans être pris pour un fou.
    « La raison est née. Le monde est bon. je bénirai la vie. J’aimerai mes frères. Ce ne sont plus des promesses d’enfance. Ni l’espoir d’échapper à la vieillesse et à la mort. Dieu fait ma force, et je loue Dieu. »
    http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html

  66. Vous vous souvenez du film Le Dictateur ? La scène comique où Adolf et Benito sont juchés sur des fauteuils élévateurs qu’ils actionnent en tirant frénétiquement sur un levier pour être plus haut que l’autre ?
    À lire F68.10 et Aliocha dans leurs interminables bavasseries, c’est à cela que l’on pense. À leur pénibilité est venu s’immiscer un troisième factotum, le fastidieux Lodi. Un seul point commun les relie : ils ne parlent que d’eux-mêmes, se décrivant en noble patricien se félicitant de n’être pas ce pauvre plébéien…
    Extraits de Lodi (13/03 à 8h10) :
    « Je veux juste qu’on ne croie pas que je suis groupie. Après tout, je ne l’étais même pas de la personne autrefois admirée ici, je ne le suis même pas de René Girard et je ne me serais même pas de quelqu’un que j’aimerais, hors du net, en supposant que ce soit le cas, je ne dis rien de moi, enfin, pas trop, point barre ! ».
    Suivent quelques considérations saisonnières sur les chasse-neige courageux, puis :
    « Je n’irais pas comparer mon courage au leur, mais se retrouver dans une masse de mensonges donne une impression de devoir repousser un néant dans lequel on se perd comme dans un brouillard déchu de poésie. »
    On ne saurait aller plus loin dans le plaisir de dire. Surtout dans un billet concernant Nadine Morano.
    Lodi-le-penseur poursuit par un retour à la groupie :
    « Elle voit je ne sais qui la sauver de tout et surtout être le néant sur pattes qu’elle est mais pas comme un professeur, apprendre est trop fatigant, il ne s’agit pas de vivre par procuration…(…) Je serais Eros ou Vénus, je porterais plainte pour concurrence indue, oui ! »
    Et il conclut fièrement par « Noblesse oblige ».
    Non ! Noblesse oblique !

  67. @ Mitsahne
    « Vous vous souvenez du film Le Dictateur ? »
    Très bien.
    « À lire F68.10 et Aliocha dans leurs interminables bavasseries, c’est à cela que l’on pense. »
    Vous êtes vraiment généreux. Mais je doute que vous trouveriez courtois que je reproduise le type de comportement d’Aliocha à votre endroit.
    Rassurez-vous: j’en serais incapable.
    Par contre, vous ne semblez pas capable d’affirmer que ce comportement-là est de mauvais goût. Et, implicitement, vous indiquez que vous trouveriez de bon ton que je laisse Aliocha me cracher dessus à répétition. Je vous le dis tout net: non ; cela ne se passera pas comme cela.
    « À leur pénibilité est venu s’immiscer un troisième factotum, le fastidieux Lodi. Un seul point commun les relie : ils ne parlent que d’eux-mêmes… »
    Faux. Comme peut en attester chaque intervention où je ne perds pas mon temps à essuyer des attaques personnelles, ce que justement vous venez de faire à demi-mot.
    Permettez-moi donc de vous indiquer la dernière telle intervention où je ne perds pas mon temps avec des fats: ici-même.
    Et c’est justement pour éviter d’avoir à essuyer ce type d’attaques personnelles qui font que les fats sont des fats que j’invite les gens 1. à ne pas s’y adonner 2. à réprouver ceux qui s’y adonnent.
    À bon entendeur.
    P.S.: si vous voulez continuer à jouer à ce petit jeu, je vous donne rendez-vous à vous comme à Aliocha sur le fil le plus pollué par ce type de comportements odieux: ici même.

  68. Bonjour Philippe,
    La politique n’étant plus qu’un concours de communicants, le bon peuple étant peut-être inculte mais pas totalement débile, intuitivement, ce dernier sent bien qu’il y a foutage de gue*le.
    Il y a le baratineur, celui qui ne sait pas et dit n’importe quoi pour que ça ne se voie pas.
    Le menteur. Celui qui connaît une vérité (si tant est qu’elle existe) et qui dit autre chose pour tromper le lecteur ou l’auditeur. En argumentant fallacieusement.
    Et notre époque a fait germer un être auparavant plus rare : « l’opinioneur », celui qui ne sait pas, mais suppose qu’après tout, dans le fatras d’absurdités servies, son opinion n’a aucune raison d’être fausse et vaut bien les affirmations de quiconque.
    Chez le politique, les deux dernières espèces sont sur-représentées.
    Chez les crétins manipulateurs totalitaires de LREM et les abrutis d’affidés qui lèchent ceux-ci, on est à 100 %.
    Menteurs et arrogants.
    Le : je me suis mal expliqué, sous-entendu, vous êtes des c*ns, a pris la place du dialogue. Il est inimaginable de penser que l’autre puisse avoir un quelconque intérêt.
    La vérité chez le politique, particulièrement ceux de LREM, serait un truc virginal, inné, qui ne se discute pas, plus, mais se doit d’être obstinément rabâché pour « convaincre ».
    La contradiction est un blasphème.
    Le Me, Myself, Selfie and I bat son plein.
    Pas que chez les politiques. Mais chez eux particulièrement.
    Il suffit de lire un blog au hasard du net pour se rendre compte, même chez de très distingués et « culturés » blogueurs, de cette attitude paranoïaque : je suis Dieu, j’ai raison, je suis inattaquable, pour se rendre compte que cette pente savonneuse a de beaux jours devant elle.

  69. Noblesse oblique, magnifique, Mitsahne, qui inspire notre Nadine nationale dans ses soutiens inconditionnels à notre ancien leader minimo, lui aussi représentant de la perte totale de transcendance qui désaxe toute possibilité d’exercice de la loi et ne sait créer consensus électoral qu’en la transgressant, on voit le résultat.
    Aussi vous êtes invité à prendre conscience de cela, si vous ne voulez pas vous aussi vous retrouver dans l’ombre oblique de qui a oublié la définition toute simple qui fonde la loi, l’amour du prochain ou, pour ménager les susceptibilités laïques de la névrose française, le respect d’autrui, cela vous permettrait de ne pas vous prendre pour le roi ou ses nobles représentants, et accéder à l’exigence personnelle qui devrait animer chaque membre du peuple citoyen, si vous désirez soutenir la démocratie, en exerçant ce respect qui vous manque à l’endroit de celui qui fût élu, ne cédant pas à l’oblique atavique que vous dénoncez, évitant de le reproduire, ravalant la critique légitime au concert cacophonique des invectives déviantes de tous ceux qui ne se rendent pas compte que la France est un des derniers endroits où il est possible de résister à la vague démagogique qui submerge le monde libre.
    Mais après tout, vous êtes libres aussi de vous soumettre aux Chinois, et de traiter Macron de noix, vous rejoindrez ainsi la foule qui, en niant le saint principe, ne sait plus qu’ériger pour retrouver sa verticale, l’instrument des supplices religieux, oublieuse qu’elle est qu’il suffirait de se rappeler l’horizontale bien placée d’une relation équilibrée, pour éclairer la verticale ainsi parfaitement induite, le triomphe de la Croix.
    Vous auriez ainsi la chance ineffable de vous souvenir de ce que c’est d’être Français.
    Je vous en prie, avec ou sans crème, vous avez le choix.

  70. @ F68.10 (13/03 à 21h39)
    « Si vous voulez continuer à ce petit jeu, je vous donne rendez-vous à vous comme à Aliocha sur le fil le plus pollué par ce type de comportements odieux : ici même. »
    C’est parce que je ne tiens absolument pas à continuer ce petit jeu qui ne concerne strictement que vous et Aliocha que je considère donc que ce post est le dernier que j’échange avec vous précisément sur ce sujet.
    Il y a quelques mois, je vous ai loué pour votre impressionnante culture et une intelligence encyclopédique servie par une grande facilité rédactionnelle. Dommage que vous n’ayez pas la maîtrise des nuances, le sens de la mesure, cette patine qui ferait de vous un homme agréable à fréquenter malgré ses imperfections.
    (Je fais ici une parenthèse : d’où vient cette impression que j’ai eue en prenant connaissance de vos tout premiers papiers que vous étiez une femme ?)
    L’acharnement quasi obsessionnel que vous mettez à vouloir disséquer chaque expression de vos interlocuteurs pour avoir toujours le dernier mot n’est pas une preuve d’intelligence. Vous avez bien voulu nous expliquer les circonstances dramatiques de vos enfermements voulus par votre mère. Pourriez-vous admettre qu’il vous reste encore des terrains où vous pouvez progresser dans le sens de l’empathie ? Que le surdoué que vous êtes pour écraser ses adversaires d’arguments définitifs a encore du chemin à faire pour éviter d’éliminer dans la foulée les sympathisants trop tièdes dans ce monde trop médiocre pour vous ?
    Il n’y a pas d’affrontement entre vous et moi, seulement conversation.

  71. @ Aliocha (14/03 à 8h17)
    Il n’y a strictement aucun contentieux entre nous. Vos démêlés avec F68.10 sont simplement trop envahissants et carrément chi*nts.
    Je ne peux m’empêcher de vous dire que je ne comprends qu’une partie de ce que vous écrivez parce que j’ai l’impression que nous voyageons dans deux galaxies différentes.
    Vos constantes références bibliques, vos évocations permanentes à Celui qui a sauvé le monde sur la croix ne manquent ni de poésie ni d’élégance mais me font sourire. J’ai été élevé très convenablement dans une famille catholique en diable (!) et mes années de collège se sont passées chez les Frères Marianistes. Ma mère ne recevait que des curés à sa table et mon père imprimait tous les bulletins paroissiaux de l’arrondissement. J’ai même été organiste bénévole pendant un an !
    C’est vous dire que je n’ai pas été privé d’excellentes références ni d’encouragements aux oraisons, notamment pendant l’Occupation où la fréquentation des églises avait plus que doublé. Je suis devenu agnostique, imperméable à toutes les religions, et vos propos alambiqués m’ennuient, c’est tout.
    Je ne sais plus si je vous l’ai déjà dit, tant pis, je recommence : ce qui définit Aliocha, lorsqu’il donne une réponse, c’est qu’on ne comprend plus sa propre question !

  72. @ Mitsahne
    « Dommage que vous n’ayez pas la maîtrise des nuances, le sens de la mesure, cette patine qui ferait de vous un homme agréable à fréquenter malgré ses imperfections. »
    Effectivement. J’ai laissé tombé ce genre de délicatesses quand j’ai compris que 1. cela ne sert à rien et que 2. c’est par ce type de chantage à la délicatesse qu’on fait taire ou tourner en bourrique autrui. Surtout quand cela importe vraiment.
    « (Je fais ici une parenthèse : d’où vient cette impression que j’ai eue en prenant connaissance de vos tout premiers papiers que vous étiez une femme ?) »
    Probablement du fait que mes premières interventions étaient au sujet d’Adèle Haenel.
    « L’acharnement quasi obsessionnel que vous mettez à vouloir disséquer chaque expression de vos interlocuteurs pour avoir toujours le dernier mot n’est pas une preuve d’intelligence. »
    Entièrement d’accord. J’en ai d’ailleurs un peu assez qu’on prenne appui sur la notion d’intelligence pour encenser ou rabaisser autrui. Je mets un point d’honneur à donc être insensible à ce genre de considérations.
    « Pourriez-vous admettre qu’il vous reste encore des terrains où vous pouvez progresser dans le sens de l’empathie ? »
    Non. C’est trop tard. Que j’aie ou non de l’empathie, je ne tiens nullement à en laisser transparaître le moindre indice. Je peux être courtois, mais je n’ai plus d’émotions au sens propre du terme depuis quelques années maintenant.
    « Que le surdoué que vous êtes pour écraser ses adversaires d’arguments définitifs a encore du chemin à faire pour éviter d’éliminer dans la foulée les sympathisants trop tièdes dans ce monde trop médiocre pour vous ? »
    Le monde n’est pas médiocre. Seules certaines personnes le sont. Elles n’en sont d’ailleurs pas nécessairement blâmables. Sauf quand l’orgueil ou la prétention indue s’en mêlent. Mais je ne recherche pas ou plus la sympathie.
    « Il n’y a pas d’affrontement entre vous et moi, seulement conversation. »
    Eh bien, soit. Ce changement d’ambiance est apprécié. Merci. Bonne soirée.

  73. Denis Monod-Broca

    @ Xavier NEBOUT
    Notre système judiciaire a plein de défauts et de faiblesses, on peut désapprouver la façon dont NS a été traité par lui, il n’en reste pas moins que voir un ancien président de la République prêt à faire condamner la République par une Cour internationale est, à mes yeux, profondément choquant, pour ne pas dire profondément inquiétant.

  74. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 14 mars 2021 à 18:47
    Comme d’hab vous avez des jugements sélectifs et à géométrie variable : une justice politisée et de gauche ne vous choque pas le moins du monde. Mais qu’elle risque de se faire rappeler à l’ordre pour partialité par une instance internationale qui dit le droit, voilà qui vous semble insupportable.

  75. @ Herman Kerhost
    Quel minable ! Des gens vous ont critiqué pour être favorable à Robert Marchenoir. Je vous ai défendu.
    Et vous, vous appuyez des gens qui me critiquent alors que je ne suis groupie de personne.
    Ce qui est vrai, c’est que j’ai admiré quelqu’un qui m’a rendu le mal pour le bien à une époque.
    Vous rendez aussi le mal pour le bien. Enfin, vous, c’est moins grave, que quelqu’un qui n’est pas grand-chose se révèle bas ne fait que le rabaisser d’un degré, ce n’est pas comme des personnes un peu plus distinguées.
    Mais l’ingratitude est la même… Dire que les gens réclament que les autres pardonnent et laissent passer de telles bassesses ! Il faut croire qu’ils les veulent impunies.
    Je ne joue pas à qui perd gagne, ce n’est pas parce que je ne peux rien faire que je dis que je pardonne. Enfin, rien faire ?
    Puisque vous vous permettez de déformer mon ancien pseudo…
    ———————————————————
    @ Tous
    Herman Kerhost m’a attaqué alors que je l’ai défendu et n’a même pas eu la force de le faire tout seul mais en suivant quelqu’un d’autre comme un vautour.
    Cela n’est-il pas d’un chien ?
    Certains s’intéressaient à son patronyme… Il s’est amusé à déterrer mon ancien pseudo pour en rire.
    Je propose que nous le rebaptisions Herchien.
    Que toute personne n’aimant pas les lâches ingrats sans idée et/ou ayant eu à s’en plaindre adopte ce surnom pour Herman.

  76. Denis Monod-Broca

    @ Mary Preud’homme
    « Comme d’hab vous avez des jugements sélectifs et à géométrie variable » : c’est bizarre, je m’attendais plutôt à ce qu’on me reproche de rabâcher, de dire toujours la même chose.
    « …une justice politisée et de gauche ne vous choque pas le moins du monde. Mais qu’elle risque de se faire rappeler à l’ordre pour partialité par une instance internationale qui dit le droit, voilà qui vous semble insupportable. »
    Insupportable en effet. La Constitution de la République parle du gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. Cela est incompatible avec le souhait de voir une justice internationale condamner la France.

  77. @ Denis-Monod Broca
    « Insupportable en effet. La Constitution de la République parle du gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. Cela est incompatible avec le souhait de voir une justice internationale condamner la France. »
    Au détail près que les traités ont été validés tout ce qu’il y a de plus propre. Une maxime romaine, pacta sunt servanda, codifie le fait qu’à partir du moment où un État s’est engagé, il s’est engagé. Peu importe que son droit interne, i.e. sa Constitution, se prétende supérieure: quand vous concluez un pacte, il doit être honoré. Ou alors vous en sortez. Et s’il doit être honoré, la Constitution n’est pas une excuse pour ne pas l’honorer.
    Ce très vieil usage, qui prédate la Constitution, est la norme. Et justifie que le droit international ait prééminence sur la Constitution. Et c’est parfaitement normal: quand vous concluez des traités, vous les honorez. Comment vous vous débrouillez en interne chez vous, avec votre Constitution à vous, n’est pas le problème de vos partenaires. En effet: votre Constitution ne les regarde pas. De la même manière que la tambouille interne de vos partenaires n’est pas vos oignons non plus.
    Bien sûr, depuis l’essor du droit international après la Première Guerre mondiale, où on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas moyen de savoir qui réellement était en faute pour ce carnage, compte tenu que le droit international n’était pas suffisamment charpenté pour répondre à cette question, on a tenté de faire des progrès en matière de codification du droit international.
    C’est pour cela que la convention de Vienne de 1969 a tenté de clarifier un peu la situation. L’article 26 implémente le fameux pacta sunt servanda. La France n’a pas signé cette convention (cf. signature manquante page 475) car elle avait un problème métaphysique (cf. page 14) avec l’article 53, le jus cogens.
    Mais nous jura-t-on: « on ne signe pas et on applique quand même parce qu’on est civilisé ! »
    Et voilà que l’objection qui visait essentiellement le jus cogens dans l’article 53 sert maintenant de prétexte à prétendre que comme on n’a pas signé, ben en fait, le pacta sunt servanda de l’article 26, ben on l’applique, mais un peu quand on veut. Puis au fond, on s’en moque un peu… hein… entre nous…
    Et depuis, nous assistons à de la langue de bois de compétition en provenance de nos plus hautes juridictions pour continuer à appliquer les traités, mais seulement parce qu’on est gentil, parce que, au fond, nous ne sommes pas tenus par la convention de Vienne, alors on applique quand même, mais le jour où on décide de ne plus appliquer, on n’applique plus, mais, en attendant, on applique quand même…
    Et on vend ce boniment au bon peuple en prétendant, ce qui est faux, que la Constitution est au-dessus des traités ; alors que ce ne sont là que des éléments de langage, repris en chœur par notre bon peuple, qui visent à permettre à notre jacobinisme suprémaciste de jouer les fourbes. Pas exactement un comportement d’État voyou, mais un comportement d’État qui prétend qu’il aurait le droit d’être un État voyou si tel était son bon plaisir.
    La mythologie de la Constitution a vraiment bon dos…

  78. @ Mitsahne
    Voyez-vous Mitsahne, mon propos n’est pas de vous divertir ni de remettre en doute vos certificats de catholicité.
    L’oreille a tellement été formatée par les discours cléricaux qu’elle ne sait pas entendre ce que les textes qu’ils ont pervertis signifient, dans la perspective horizontale anthropologique, vous nous expliquez fort bien la raison de vos incompréhensions, Rimbaud l’exprime parfaitement:
    « C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire. »
    Car il ne s’agit pas là, dès qu’on cite la Bible, de donner certificat de catholicité, je ne pratique aucune religion et ai toute les peines du monde à faire entendre que si nous prenons les textes comme les fictions qu’ils sont, nous accédons, non pas à une pratique, mais à la connaissance du phénomène religieux qui s’organise autour d’un rituel d’expiation fondé sur les mensonges du sacrifice, ce que la Croix a révélé, contredisant cette vision de Dieu décrit comme un bourreau vengeur, pour lui substituer la vision d’Amour.
    C’est tout à fait simple, je dirais même que cela enfonce une porte ouverte, sauf que rares sont ceux qui empruntent cette porte, préférant le bac à sable des confrontations sportives ou guerrières, pour satisfaire en un mot le goût de ce sang sacrificiel qui permet à chacun de s’exonérer de se reconnaître persécuteur, portant la faute commune sur le bouc émissaire de service.
    Et cela, voyez-vous, est ce qui moi m’ennuie, la répétition d’un mensonge, les totems, les tabous, le sabbat des sorcières qui recommence sans fin, la haine qui détruit tout à chaque fois pour mieux ne pas entendre l’inanité de son divertissement, cette chorégraphie que vous-même dansez avec le scalp imaginaire de Macron.
    Céline, notre national Ferdine qui rime avec Nadine, a très bien dit cela, oui, Jésus, bien sûr, mais quel ennui !
    Il préférait lui aussi être déchiqueté par la meute et les chiens, s’offrant au sacrifice pour affirmer sa fausse divinité, sa fausse transcendance du roi c’est moi, perpétuant l’erreur plutôt que de s’ennuyer, encore une idée folle, qui ne sait, accroché à l’hameçon véritable, que choisir la démence plutôt que l’aveu d’être vu tel qu’on est, des persécuteurs qui ne savent que répéter le pire en exerçant finalement la répétition du rituel sur celui qui ose proférer cela, retournent à la messe de l’ennui, les eaux chaque fois se refermant sur la pierre véritable, rejetée immanquablement, ne laissant qu’une ride aux miroir de l’illusion des dominations, ce lac où les navires puissants répèteront le spectacle affligeant de leur compétitions mortifères.
    La porte cependant est ouverte, il est possible d’imaginer incarner la réalité de cette fiction qui, si on admet d’y croire, offre la geste de réconciliation par le pardon, permettant au cœur d’apaiser cette négation de lui-même qu’est la haine, comprenant que l’esprit, s’il admet cette prééminence, est à même de maîtriser la monture des émotions, se libérant des démons du mensonge qui ne savent que répéter le sinistre divertissement, pour ouvrir à sa cavalcade les champs infinis du possible mis à disposition par la Création.
    Cela vous ennuie, c’est votre droit, comme l’est le mien de tenter de vous exprimer que vous passez alors à côté du sel de la réalité qui donne tout son goût au pain de vie, ce goût qu’ici j’essaye en vain de partager, admettant d’être avec la pierre rejeté, revendiquant ce chant alambiqué au risque de vous déplaire, ce qui, vous l’admettrez, n’est rien à côté de la joie de pouvoir l’entonner.

  79. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    « La mythologie de la Constitution »? Comme vous y allez !?! La Constitution serait un mythe !?!
    En l’affaire, le mythe serait plutôt l’Europe…
    Bien sûr les traités signés doivent être appliqués mais ils sont signés, ces traités, en ce qui concerne l’Europe, par les États-membres, et pour que leur signature ait un sens, il faut bien qu’ils existent, ces États-membres, qu’ils soient valablement constitués.
    Si la Constitution de la République est un mythe, la République aussi alors est un mythe, et sa signature n’est que fumée, et les traités signés par elle ne valent guère mieux.
    Sans poser d’abord la validité et la force de notre Constitution, plus rien n’a, politiquement parlant, le moindre sens.
    Qu’un ex-président soit prêt à faire condamner la France par la justice européenne entretient et illustre cette confusion des esprits qui, malheureusement, règne en maître dès qu’on parle d’Europe.
    Pour reprendre l’expression en vogue : vous imaginez de Gaulle dans une telle posture ?…

  80. @ Aliocha
    « C’est tout à fait simple, je dirais même que cela enfonce une porte ouverte, sauf que rares sont ceux qui empruntent cette porte, préférant le bac à sable des confrontations sportives ou guerrières… »
    Ce qui serait sympathique, ce serait que vous évitiez d’utiliser des références qui font clairement référence à moi. Car quand je lis le tissu d’âneries que vous nous pondez, et qu’en plus vous parsemez cela de petites piques, comme les évocations de « bac à sable », de « buses », ou d’autres blagounettes qui font bien référence à ma personne, cela s’appelle redemander une tournée.
    Je vous ai ci-dessous condensé votre texte pour que vous compreniez de manière visuelle et graphique les éléments qui le rendent odieux, prétentieux, et qui témoignent de failles morales profondes dans votre structuration mentale. Je mets les mots qui à leur lecture m’écorchent particulièrement les yeux en italique.
    « discours cléricaux » « textes qu’ils ont pervertis » « perspective horizontale anthropologique » « la vision des nombres » « c’est oracle » « paroles païennes » « je ne pratique aucune religion » « toute les peines du monde » « les textes comme les fictions qu’ils sont » « la connaissance du phénomène religieux » « rituel d’expiation » « les mensonges du sacrifice » « la Croix a révélé » « vision de Dieu décrit comme un bourreau vengeur » « vision d’Amour » « rares sont ceux qui empruntent cette porte » « le bac à sable des confrontations […] guerrières » « le goût de ce sang sacrificiel » « s’exonérer de se reconnaître persécuteur » « bouc émissaire de service » « ce qui moi m’ennuie » « répétition d’un mensonge, les totems, les tabous, le sabbat des sorcières » « la haine qui détruit tout » « ne pas entendre l’inanité de son divertissement » « chorégraphie […] avec le scalp imaginaire de Macron » « déchiqueté par la meute et les chiens » « s’offrant au sacrifice » « fausse divinité » « sa fausse transcendance du roi c’est moi » « perpétuant l’erreur » « idée folle » « l’hameçon véritable » « choisir la démence » « l’aveu d’être vu tel qu’on est » « des persécuteurs qui ne savent que répéter le pire » « répétition du rituel » « celui qui ose proférer cela » « la messe de l’ennui » « la pierre véritable » « ride aux miroir de l’illusion des dominations » « navires puissants » « spectacle affligeant » « compétitions mortifères » « La porte cependant est ouverte » « incarner la réalité de cette fiction » « si on admet d’y croire » « la geste de réconciliation par le pardon » « cœur d’apaiser cette négation de lui-même » « la haine » « la monture des émotions » « des démons du mensonge » « répéter le sinistre divertissement » « ouvrir à sa cavalcade les champs infinis du possible » « la Création » « c’est [mon] droit […] de tenter de [m’]exprimer [à vous] » « vous passez alors à côté du sel de la réalité » « son goût au pain de vie » « j’essaye en vain de partager » « admettant d’être avec la pierre rejeté » « revendiquant ce chant alambiqué » « risque de vous déplaire » « la joie de pouvoir l’entonner ».
    Derrière absolument chacun des mots en italique ci-dessus se niche un profond délire de votre part que j’ai eu l’occasion d’entrevoir dans nos échanges. Un délire qui vise à vous garantir une autorité morale à peu de frais, et qui, derrière l’affirmation de votre droit à vous exprimer, dissimule mal l’affirmation qu’un quelconque propos qui vous serait adressé en retour serait une infâme persécution. Ce qui est faux. Et il n’est pas tolérable de laisser ce genre d’idées et de mentalité se propager de la sorte. C’est effectivement aussi notre droit de nous y opposer par nos propos, et je conteste que ce soit votre droit moral de vous opposer à la contradiction en démonisant vos interlocuteurs ; ce que vous avez fait de manière répétée. La raison de cette forme nécessaire et rhétorique d’intolérance en étant que si la parole a vocation à avoir une rôle et une efficacité dans nos sociétés, il convient de ne pas tolérer votre comportement ; justement pour protéger la raison d’être de l’expression publique.
    Maintenant, soyez gentil: si vous voulez continuer cette discussion, un autre fil de discussion vous a été indiqué. Veuillez apprendre à discipliner un minimum votre expression et à lâcher ce fil de discussion ici-même pour le bien-être de tous. Il convient effectivement de vous apprendre qu’il n’est pas acceptable de pourrir systématiquement les fils de discussion au prétexte que vous avez déniché un athée païen et mécréant sur Internet. Et si j’insiste ici-même pour faire passer ce message, c’est pour que votre comportement cesse à l’avenir sur les autres billets. Inutile de faire passer ce nécessaire message éducatif pour de la persécution.

  81. Faille morale profonde dans ma structure mentale, le torturé par les psys m’applique les échecs de sa psychiatrie, démontrant encore une fois qu’il cède toujours aux tentations de sa tyrannie totalitaire, n’ayant qu’un but, me faire taire.
    C’est vain.

  82. Robert Marchenoir

    Allez, je me risque à un petit méta-commentaire sur ces échanges.
    1. La loi Internet selon laquelle il ne faut pas nourrir le troll ne souffre pas d’exceptions. Non qu’il ne soit pas souhaitable, parfois, de lui filer une beigne verbale pour lui apprendre à vivre ; mais il faut bien être conscient que cela recharge immanquablement ses batteries.
    2. Aliocha est évidemment un troll, la preuve en est faite depuis longtemps. Il en a toutes les caractéristiques : interventions obsessionnelles, absurdes et hors sujet, agression systématique des autres commentateurs sur des motifs imaginaires, redoublement de l’attaque quelle que soit la réponse, projection sur autrui des vices qui sont les siens, revendication du statut de victime alors qu’il est l’agresseur, et sabotage des fils où il intervient pour les recentrer sur sa personne.
    Je ne mentionne même plus le caractère insensé du fond de ses allégations, si tant est qu’il y en ait un — la démonstration a déjà été faite à de multiples reprises.
    3. La riposte de F68.10 a l’immense mérite d’expliquer rationnellement les mécanismes pervers mis en œuvre par Aliocha. C’est un remarquable accomplissement, car si n’importe qui est capable de détecter la perversion lorsqu’il la voit, en désigner la nature et le fonctionnement est bien plus difficile.
    Or, c’est un travail d’utilité publique, non pour « faire taire » Aliocha, comme celui-ci le prétend avec sa mauvaise foi habituelle (c’est à l’évidence impossible), mais pour aider tout un chacun à discerner ce genre de mécanismes dans la société en général, et à s’y opposer en général.
    4. Naturellement, selon l’immuable loi de Brandolini, dite « teoria della montagna di merda » ou « bullshit asymmetry principle », cela génère des kilomètres de commentaires qui finissent par être lassants.
    En sorte qu’une fois la démonstration faite — et je crois qu’elle a été amplement réalisée –, il convient de se retirer avec la satisfaction du travail accompli. En rejetant l’intéressé dans le mépris silencieux qui est la seule réponse durable. Et en passant à plus intéressant.
    Une dernière remarque à l’intention de Lodi : vous ne devriez pas conserver des griefs aussi longtemps. On cause, on cause, cela n’a pas tant d’importance. Il y a une date de péremption à toute querelle, et vous leur attribuez une portée qu’elle sont loin de toutes avoir. Si tant est qu’il y ait une querelle à chaque fois que vous en voyez une.

  83. @ Aliocha
    « Faille morale profonde dans ma structure mentale, le torturé par les psys m’applique les échecs de sa psychiatrie, démontrant encore une fois qu’il cède toujours aux tentations de sa tyrannie totalitaire, n’ayant qu’un but, me faire taire. »
    Bon. On va faire simple: essayez, pour voir, de ne plus me prendre à partie. Vous verrez, il sera beaucoup plus facile de vous exprimer.
    Si vous souhaitez avoir une discussion avec moi, puisque votre insistance à m’apostropher avec des « buses » et des « bac à sable » semble en témoigner, je me permets donc de vous indiquer les conditions dans lesquelles cela peut avoir lieu: 1. arrêt des attaques personnelles, pour, enfin, laisser la place aux arguments 2. délimitation d’un lieu et d’un contexte où ces échanges puissent avoir lieu. Pour que les autres commentateurs puissent se sentir un peu mieux respectés. Votre collaboration est nécessaire à cela. En son absence, je ne pourrai simplement pas laisser passer vos attaques personnelles. Il s’agit en effet de vous éduquer à un minimum de respect.
    « C’est vain. »
    Je persiste à penser que l’éducation est, parfois, bien une question de répétition.
    ————————————————————–
    @ Denis Monod-Broca
    La Constitution n’est pas un absolu. Pour que les accords internationaux puissent être en vigueur, il est nécessaire qu’ils puissent entrer en vigueur sans que la Constitution ne puisse être brandie en tant que prétexte ; car elle n’est, en effet, pas un élément sur lesquels nos partenaires sur ces traités ont une influence décisive. Invoquer la Constitution pour ne pas respecter des accords internationaux, c’est un peu comme invoquer des problèmes de couple pour s’excuser de ne pas honorer son contrat de travail, si vous voyez ce que je veux dire… Si les traités internationaux vous gênent, ils faut en sortir. Et non pas prétendre qu’ils n’ont pas à être respectés parce que la Constitution serait un joker qu’on sortirait tel un gadget de son chapeau pointu. Pacta sunt servanda.
    La Constitution n’est pas un absolu. Elle n’est pas pour autant sans valeur, et sa signature ne signifie pas rien. Elle s’applique simplement dans un cadre français: le cadre dans lequel ses signatures portent. Pas un cadre universel. C’est donc une inférence fallacieuse de prétendre que si les traités sont supérieurs à la Constitution, sa signature ne vaudrait que peanuts. Ce n’est pas le cas. C’est simplement que le pacte interne à la nation française n’a pas à prendre les autres pays en otage: ce ne sont pas eux qui ont signé votre Constitution. S’ils l’avaient fait… pacta sunt servanda. Mais ce n’est pas le cas.
    Maintenant, vous avez le droit de ne pas aimer l’Europe ou l’intégralité des traités internationaux. À vous de convaincre le reste de la France qu’il faut en sortir. En attendant, ils s’appliquent, et Sarkozy a le droit de s’en prévaloir. Et il n’y a rien de choquant à ce qu’un système existe pour condamner les dérives d’un État, si dérive il y a. La meilleure manière de faire cela est de réunir des pays qui ont une vision culturelle commune de la justice, d’en prendre des juges à droite et à gauche, certains français, d’autres non-français, et de les mettre en position de condamner les États quand ils débloquent. Rien de choquant.

  84. Herman Kerhost

    @ Lodi | 14 mars 2021 à 21:19
    Vous avez raison, Lodi, je n’aurais pas dû. Je me suis laissé tenter par ce jeu de mot avec votre ancien pseudo, trop vite, sans même avoir lu les commentaires ayant sourcé les représailles dont vous fûtes la victime. Je vous demande pardon.
    Bien qu’approuvant les plaintes de certains de nos collègues au sujet du parasitisme de quelques-uns, j’ai regretté assez rapidement l’envoi de ce commentaire, ne me rappelant de vos écrits rien ne supportant l’idée que vous vous prévaliez d’une quelconque noblesse.
    Sachez en outre que mon regret n’a strictement aucun lien avec le fait que vous m’ayez par le passé soutenu. Minable, simplement minable.
    Souhaitant que vous me pardonniez, je vous salue sincèrement.

  85. Herman Kerhost

    Je découvre à l’instant la suite du propos de Lodi. Quelle virulence ! « Herchien » ? si vous voulez.
    Je maintiens mes excuses, puisque celles-ci étaient sincères.

  86. sbriglia@Herman

    « Souhaitant que vous me pardonniez, je vous salue sincèrement. »
    Rédigé par : Herman Kerhost | 15 mars 2021 à 20:42
    Herman : never explain, never complain
    Votre jeu de mot était bien trouvé, drôle sans être méchant… celui sur votre prénom est pitoyable.
    Vous regretterez vite vos excuses à la lecture des prochaines diarrhées girardiennes, des prochains gémissements du flagellé et des petits rots du névrosé de sa maman…

  87. @ Herman Kerhost
    Vous vous êtes excusé. Je le fais donc aussi… J’attaque les gens en proportion de ce qu’ils me semblent mériter.
    Mais s’ils valent mieux que ce qui ressort de la lecture de leur premier envoi, je m’adapte.
    En somme, je pensais que vous vous vengiez du fait que je vous ai aidé, bien des gens sont comme ça. Et que vous vous vengiez des attaques que vous aviez subies en me les rendant. Des gens sont comme ça. Et je ne supporte pas ces gens dont la bassesse et la férocité déclenchent une mécanique de meurtre en moi. Que cela tombe sur des gens le méritant pleinement n’a rien que de juste, mais je regrette d’avoir été injuste par excès de rigueur comme d’autre le sont envers vous de vous en vouloir d’oser être vous-même.
    Si j’ai pu aller dans ce sens, je le regrette. Pas parce qu’un autre critique ma férocité en se moquant du juste et de l’injuste et en vous décourageant d’avoir reconnu vos torts. C’est mal de décourager le bien. Il le fait sciemment, moi, je l’ai fait involontairement, et j’espère réparer.
    Vraiment ! Attaquer plus qu’il ne le faut est mal en soi car trop mortifiant, et peut décourager de bien faire, surtout quand quelque tentateur va dans ce sens.
    Je ne veux pas en être responsable, raison pour laquelle j’explique tant de choses et m’excuse à ce point. Vous n’êtes pas revenu sur vos excuses, c’est aussi très fair play…
    Si je n’ai pas répondu avant, ce n’est pas par peur ou pour vous laisser mariner ou toute autre sordide manipulation mais parce que je n’ai pas eu une minute à moi. Mais cela me permet de souligner combien vous valez mieux que des gens qui ne s’excusent pas ou le font non pour la justice ou pour l’autre mais pour avancer leurs pions.
    Tout cela peut me faire conclure :
    Avec toute mon estime et mon amitié, Herman.

  88. Denis Monod-Broca

    @ F68.10
    « La meilleure manière de faire cela est de réunir des pays » : qui va réunir ces pays ? « qui ont une vision culturelle commune de la justice » : qui va décider que, effectivement, ces pays ont une vision culturelle commune de la justice ? « d’en prendre des juges à droite et à gauche, certains français, d’autres non-français » : quel procédé imaginez-vous pour le choix de ces juges ? « et de les mettre en position de condamner les États quand ils débloquent » : qui aura mis en examen ces États, en vertu de quelle autorité ? « Rien de choquant » : si, choquant d’absurdité, d’arbitraire, d’irréalisme, de négation de la démocratie, de soumission à l’idéologie supranationale…

  89. @ Robert Marchenoir
    « Une dernière remarque à l’intention de Lodi : vous ne devriez pas conserver des griefs aussi longtemps. On cause, on cause, cela n’a pas tant d’importance. Il y a une date de péremption à toute querelle, et vous leur attribuez une portée qu’elle sont loin de toutes avoir. Si tant est qu’il y ait une querelle à chaque fois que vous en voyez une. »
    En vérité, d’un point de vue moral, la justice et ma dignité comptent plus pour moi qu’une popularité que ne ne peux avoir en aucun cas… Je n’ai donc rien à gagner à faire des concessions.
    Enfin, c’est ce que j’aurais dit a priori, mais une personne que je ne citerai pas et vous, vont dans le même sens quasiment en même temps… Je présume que c’est par estime et bienveillance étant donné que si je faisais ce genre d’intervention, ce serait mes motifs.
    Or si je rends le mal pour le mal, je rends le bien pour le bien : je ne peux pas balayer vos dires d’un revers de la main.
    Je n’imagine pas de querelles comme j’ai pu imaginer quiconque valoir mieux ou pire qu’il mérite, et la raison en est que je n’ai rien à gagner à m’imaginer victime et que personne n’a non plus à gagner à se laisser croire indûment bourreau.
    Mais peut-être que je m’imagine que ne pas gagner sans contestation contre le provocateur est une souillure dont je dois absolument me purifier. Rira bien qui rira le dernier. C’est, en somme, peut-être une prudence excessive. Pas dans le sens d’être populaire ! Mais de peur de tomber quand on cherche à se perfectionner au contraire. C’est le désir de ne pas reculer par peur du combat, de ne pas se prostituer à l’opinion, de rester aussi sans complaisance dans une opinion surfaite de mes performances.
    Donc changer peut revenir à se dégrader. Mais en somme, comme certains le pensent, j’ai de la marge face à ces tares. Et être sans concession peut aussi pousser à se montrer sévère jusqu’à l’injustice envers la personne en défaut sans parler de montrer qu’on est peut-être trop impitoyable pour ses prestations de blog comme pour ses actions hors de ce dernier. L’appréciation de tout cela est bien difficile et ressort de la casuistique.
    Mais disons que je peux essayer de passer l’éponge, non pour obtenir des pourboires en popularité, mais en hommage à différentes personnes que j’estime et parce que je suis moins mes rancunes et férocités que mes songes et quêtes.
    —————————————————————-
    @ sbriglia
    Vous pouvez lire ce que je pense de votre attitude dans ma réponse à Herman… Si je n’avais pas répondu à Robert Marchenoir en tenant compte de son avis ainsi que celui d’autres personnes, ma réponse à ce dernier vous serait apparue indulgente en comparaison.
    Restons-en là.

  90. @ sbriglia
    Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu les médias de propagande de droite ou de gauche relayer la défense des condamnés de gauche en hurlant à la une au procès politique ! Par équité vous pourriez aligner en vis-à-vis de votre liste les condamnés de droite et d’extrême droite plutôt que d’utiliser ce procédé de propagande grossier pour impressionner la galerie, non ?

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