Il est hors de question de me moquer de Nabilla Benattia dite Nabilla.
Je relève sur Wikipédia qu’elle est née le 5 février 1992, qu’elle est mannequin et qualifiée de personnalité médiatique franco-suisse.
Le 9 novembre elle a été mise en examen pour tentative d’homicide volontaire et pour violences aggravées sur son compagnon Thomas Vergara. Puis incarcérée.
Je ne sais quelle sera l’issue judiciaire de cette procédure mais mon souci n’est pas de relater les variations et les contradictions que l’enquête de police a fait apparaître et qui ont entraîné la mise en cause de cette jeune personne pour des faits graves récents, auxquels on a joint un dossier plus ancien (Le Parisien).
Dans tous les cas, la situation, aujourd’hui, de Nabilla est suffisamment préoccupante pour qu’on ne fasse pas une sorte de surenchère dans l’opprobre et la dénonciation.
Ce qui m’importe, c’est de montrer à quel point, et avec quelle obstination vulgaire et complaisante, le destin de Nabilla a été façonné, exploité, magnifié, surestimé, dégradé et, en définitive, détruit par l’univers médiatique, les réseaux sociaux, la réalité de la télévision.
C’est au cours du printemps 2013 que dans les Anges de la téléréalité, elle prononce son fameux : Allô! Non mais allô quoi, qui a fait, comme on dit, un buzz révélant davantage sur nous et notre appétence du médiocre que sur elle.
Quelques mois plus tard, elle devient la vedette de sa propre émission de téléréalité Allô Nabilla.
A la fin du mois de septembre 2014, chroniqueuse dans Touche pas à mon poste ! avec Cyril Hanouna et d’autres, j’ai cru comprendre et remarquer qu’on s’était beaucoup gaussé d’elle.
Et le 7 novembre, son interpellation, sa garde à vue suivies de sa mise en examen.
Sans tomber dans le pathos – ce qu’elle a accompli, si elle est déclarée coupable, ne le justifierait en aucun cas -, je désire seulement mettre l’accent sur le cours singulier de cette médiatisation si précipitée et tellement caractéristique de notre modernité qui éclabousse de lumière et en même temps tourne en dérision.
Combien de fois ai-je été choqué, sans être obsédé par les anecdotes insignifiantes qui la concernaient, par le traitement dont elle bénéficiait et dont à la fois elle pâtissait. Abusivement et superficiellement glorifiée, en même temps elle était humiliée, réduite à ses appâts ostensibles et définie comme idiote.
Cette ambiguïté douteuse des médias usant de l’ironie et du sarcasme, dans le domaine du divertissement, à l’égard de jeunes êtres appréhendés comme des « produits » et par ailleurs encensés pour leur futilité, m’a toujours révolté. On révère et on crache. On ne veut rien manquer sur aucun plan.
Ce ne serait que la confirmation de dérives usuelles si celles-ci, parfois, n’entraînaient pas des désastres humains. Il faut avoir les reins, la tête et la personnalité solides pour savoir, pour pouvoir résister à ce cirque qui enivre mais défait si on n’y prend pas garde. Voir Loana.
Il n’y a pas non plus de quoi se consoler en prétextant qu’il s’agit d’un journalisme et d’informations sans importance et qu’après tout le poison instillé dans une fragilité est la rançon des peopolisations sans drame.
En un certain sens, les réseaux sociaux et les exploitants-exploiteurs de Nabilla sont clairement responsables d’une fêlure qui n’a cessé de s’élargir. Elle devrait donner mauvaise conscience à ceux qui de gaîté de coeur et cyniquement ont profité de cette « matière » pour la mettre sur un pavois qu’elle ne méritait pas et, aussi, l’accabler. En brûlant ce qu’ils faisaient absurdement adorer dans le même mouvement.
Si on dépasse le sort de Nabilla, je ne suis pas persuadé que les médias dits sérieux en sortent grandis. Je ne ressens jamais une curiosité nue et impartiale, une empathie critique, un effacement de soi pour libérer le meilleur de l’autre.
A l’exception de quelques journalistes de haute volée, on devine trop, chez beaucoup, la volonté de ménager les puissants, de rudoyer les faibles réels ou apparents et de nous convaincre que leurs questions sont plus fondamentales que les réponses.
J’espère qu’un jour Nabilla sera appréciée pour ce qu’elle peut avoir de meilleur. Si on veut bien nous le montrer.
Voir « ce qu’elle a de meilleur ? » Oh ho…
Ok ! on va transmettre cette singulière » requête-réalité « 😉
Mises à part vos rodomontades molles habituelles, vous osez ici produire un larmoyant réquisitoire en non-lieu mal maquillé. Vous dissimulez mal, au travers de vos inévitables tourbillons subrhétoriques, la si classique addiction d’un barbon pour une fascinante garce.
Vous victimisez, via tierces références surinterprétées, une maniaque à coutelas : comme autopsychanalyse sauvage et publique, on a rarement vu plus spectaculaire ! Au moins de ce point de vue vous êtes en effet dans une sorte d' »élite »… d’un genre bien « singulier » (puisque c’est là votre gloriole narcissique !)
Cher Philippe,
La semaine de la diffusion d’Antichrist – Official Trailer avec Charlotte Gainsbourg film de Lars von Trier
http://www.youtube.com/watch?v=LO-TNfPzh_k
magnifique film malgré les critiques sévères, film inoubliable et de la publicité constante du spectacle :
Mistinguett – Mon Homme interprété par Carmen Maria Vega
http://www.youtube.com/watch?v=XnqB4ZPQo1Q
une jeune femme serait supposée être passée à l’acte.
Ne connaissant rien au dossier, la seule chose inquiétante est la manipulation honteuse d’une vie, l’utilisation d’une mineure par les médias à des fins commerciales et d’audience.
Jusqu’où peut-on aller dans la représentation du fantasme ?
françoise et karell Semtob
Merci pour l’avant-dernier et dernier paragraphe, tout y est.
Je souscris à votre billet. Je ne peux m’empêcher moi-même de compassion pour cette jeune femme, pour ce désir irrépressible d’une célébrité sans fondement.
J’avais découvert tardivement son « Non mais allo ! » et j’avais trouvé ça pas mal, c’était une assez bonne caricature du personnage qu’elle devait jouer et personne, dès lors, n’aurait dû la considérer comme une idiote. C’était intelligent, juste, une réplique idéale démontrant la superficialité de l’exercice. Barthes aurait adoré.
Je suis persuadé qu’elle vaut mieux que ça, elle a un incontestable tempérament à défaut de talent encore.
Bonjour Monsieur Bilger, pour être « téléréalité » il faut être « divertissant », être pire que le pire d’entre nous, il faut donc des personnages borderline.
Nabilla est une créature qui se trouve à la Une, devant ou ex aequo avec le Président Hollande et l’affaire Jouyet/Fillon… ce qui en dit long sur les centres d’intérêt des Français ou peut-être sur le panel des instituts de sondage… et/ou aussi sur ces chaînes d’info en continu qui pour maintenir un audimat nous rebattent les oreilles de tout ce qui est le plus accessible à leurs auditeurs.
En cette rentrée de plus en plus de journalistes de la presse écrite : Bruno Jeudy, Laurent Neumann, etc. dans le sillon tracé par Christophe Barbier et Yves Thréard sont désormais des « journalistes experts à la télé » qui sont là pour décoder les info à ces imbéciles de téléspectateurs. Je ne supporte plus l’une de leurs formules favorites « expliquez, nos téléspectateurs ne savent pas !! » Exemple, pourtant aucun d’entre eux re JP. Jouyet n’a mentionné son passage à la tête de l’une des organisations françaises les plus prestigieuses… sans doute eux-mêmes ne le savaient-ils pas LOL
La télé rend fous tous ceux qui s’y précipitent, ils deviennent fous : ils devront être dans l’escalade d’un buzz permanent, d’un plus aujourd’hui que demain, dont le pire a été atteint par cette innommable émission, inaudible – sauf dans le Zapping – de ce malade Cyril Hanouna !
Jusqu’où allons-nous descendre, jusqu’où allons-nous nous laisser entraîner sans réagir, la télévision n’a jamais été éducative, à peine informative, elle n’est même plus divertissante, elle ne produit plus qu’un jet ininterrompu d’inepties.
Nabilla est la réalité de la télé LOL
Que reprocher à la télé, de manquer d’ambition ? La télévision n’est pas le reflet de ceux qui la font mais de ceux qui la regardent, c’est le miroir du public saisi collectivement. Un produit totalement démocratique. On sait que la démocratie a bien des vertus mais jamais celle de générer la qualité. La télé nous a accoutumés à la misère d’un discours ambiant, et nous ne portons plus attention au vide démocratique qu’elle annonce. Quand le vide des idées débouche sur le vacarme des mots, qui continue d’enfler à mesure que le vide se creuse, tout se passe comme si la brutalité et la vulgarité croissante des propos venaient pallier la faiblesse de la pensée. Moins nous sommes assurés de nos valeurs, de nos convictions, plus nous haussons le ton. Moins nous sommes capables de réfléchir, plus nous diabolisons l’ennemi, l’adversaire, le contradicteur = le manque de mots, les bavardages meurtriers feront place aux montreurs d’ours, pour doper l’audimat ou faire l’événement on invitera Sarko ou l’un de ses aficionados sans être toujours capable de leur tenir tête, et Sarko sera toujours plus médiatique que ses vis-à-vis de la grosse machine audiovisuelle… Après Loana, Nabilla est la victime soumise et consentante des jeux du cirque médiatique, des jeunes femmes qui se sont brûlé les ailes au miroir des alouettes.
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Nabilla ? pas du tout idiote, ou particulièrement bien conseillée : elle aurait déposé son désormais célèbre « Allo, quoi… » auprès de l’INPI, Institut National de la Propriété Industrielle, devenu pour l’occasion Institut National de la Propriété Intellectuelle !!
Je n’éprouve pas d’hostilité particulière envers cette jeune et jolie personne mais le vacarme médiatique autour d’un fait divers la concernant en dit long sur le vide de la télé.
La vie et l’oeuvre de Nabilla sont absolument dénuées d’intérêt ; cela mérite à peine un simple entrefilet dans une gazette locale.
Cette disproportion sidérante démontre de manière éclatante la nullité de notre presse.
Il y avait sans doute des jeunes femmes plus talentueuses et plus équilibrées que cette Nabilla qui auraient pu être mises sur le devant de la scène.
Mais le « système » préfère des cruches pulpeuses ; pas besoin d’en dire plus.
« Je ne ressens jamais une curiosité nue et impartiale, une empathie critique, un effacement de soi pour libérer le meilleur de l’autre. »
… »et de nous convaincre que leurs questions sont plus fondamentales que les réponses. »
Que pourraient vous répondre les journalistes ? Qu’ils ont une plage de temps à respecter ? Ils ont bien un mot anglais
en lieu et place de « plage de temps » mais je zappe (qui lui-même vient de l’anglais !)
Entre deux plages de pub (qui lui est à double sens)…
Je m’en vais de ce pas voir la présentation des commémorations puis faire un tour dans le matin clairet au ciel d’automne chargé.
Bonjour M. Bilger,
Je ne pense pas que cette demoiselle soit aussi idiote qu’elle ne le laisse supposer. Je crois même qu’elle maîtrise complètement son image, et cela depuis ses débuts sur les plateaux de TV. Aujourd’hui elle dépose même des droits d’auteur sur ses phrases cultes, ce qui me laisse entrevoir que sa carrière est bel et bien orchestrée de longue date.
Ce que j’avance ne remet absolument pas en cause votre texte ; elle craque sous le poids de la médiatisation à outrance quand même. Cela elle était loin de pouvoir imaginer le supporter. Il n’y a que sur ce point qu’on puisse la qualifier de « victime ».
Cordialement.
Le double dilemme tragique de la téléréalité : chair à profits et chair à ego :
Les profits selon le mode Patrick Le Lay : avoir une audience maximale et la vendre à des entreprises sous forme de publicité : du cerveau prédigéré générant du cash à outrance.
L’ego comme motivation ultime pour les impétrants qui s’engagent dans le piège mortel : l’éphémère gloire des paillettes, la fierté d’une célébrité empruntée.
Des anges au psychisme fragile qui se brûlent les ailes dans cette procédure inique. Des exploités qui ne le sauront jamais et qui ne veulent surtout pas le savoir. Des destins brisés, parfois. Des drames personnels, souvent.
À la base du processus ? La sélection d’êtres hybrides choisis pour leur aspect et surtout pour leur personnalité borderline.
Pas de psychisme borderline, pas d’audience. Pas d’audience pas de fric. Les profils lisses au tapis. Les clients de la téléréalité s’ennuient devant les relations maîtrisées de gens policés. Rien à en tirer. Ils fuient comme la peste les rapports sans aspérités captés dans le vase clos d’une pseudo-prison de scrutation.
Nabilla était sans doute doublement intéressante pour ses attraits et pour son mental pré-déviant avant même le début de son exploitation à son insu.
Car la vraie question est là : les vingt suicidés dans le monde attribués à la téléréalité, l’ont-ils été à cause d’une structure mentale pré-existante, ou est-ce le broiement du psychisme qui les a rapprochés du précipice ?
Les experts en névrose admettent la causalité du processus dans la désagrégation de l’intime, tout en ne niant pas que la fabrication du drame est facilitée par un terreau prédisposé. Ce terreau de personnalités est susceptible de mener aux affrontements attendus par les producteurs.
Ces affrontements limitrophes sont même la seule chose qui les intéresse. Car ils se fouxxxx des candidats comme d’animaux de laboratoire, choisis pour la rubrique à laquelle ils appartiennent, et placés ensuite sous bocal pour la réalisation d’expériences. Les candidats sont triés sur ce critère : plus ils sont borderline, plus leurs comportements risquent d’être aberrants ou choquants lorsqu’ils sont reproduits. C’est ce spectacle, navrant ou vulgaire, qui est la chair télévisuelle du public vampire assoiffé de calembredaines. L’équivalent moderne des combats de gladiateurs dans l’Antiquité, le sang en moins.
Qui est ce public ? Gens simples pour la plupart ? Y a-t-il de vraies intelligences qui grignotent ce type de spectacle ? La question est permise.
Les gens cultivés ont tendance à dire, méprisants, non : que des idiots, des prêts-à-gober-du-vide, et à lapider leur temps de vie qui est pourtant précieux ! Des insignifiants en somme. Peu importe, du moment que la publicité en aval rapporte aux firmes clientes. Qui s’en soucie ? Qui se soucie des vies brisées en aval ?
On est dans le même esprit que le business des entreprises du tabac, de la firme Monsanto (voir ce qui s’est passé et se passe encore en Inde notamment) ou des Big Pharma rapaces peu scrupuleuses (cf. livre de John Virapen chez le cherche-midi : Médicaments, effets secondaires : la mort). La vie compte peu au regard du business.
Il faut se placer une seconde dans le crâne de Nabilla, cette pauvre jeune fille au destin fracassé sur les récifs de la téléréalité, et comprendre que si elle n’avait pas connu cette expérience tragique des feux de la rampe et de la célébrité factice (starlette mais pas star…), elle n’aurait sans doute commis aucun crime. Elle aurait cheminé sa vie durant, peut-être borderline avec des conséquences minimes, pour parvenir à l’âge de grand-mère, entourée de ses petits-enfants, sans être passée par la case prison. Une vie simple et heureuse en somme, pas happée comme un papillon de nuit par la luminescence des spots.
Alors votre phrase, M. Bilger : « Cette ambiguïté douteuse des médias usant de l’ironie et du sarcasme, dans le domaine du divertissement, à l’égard de jeunes êtres appréhendés comme des « produits » et par ailleurs encensés pour leur futilité… » incite presque à pleurer.
Ce qui me frappe dans cette histoire, c’est la violence des rapports hommes-femmes chez les jeunes (cette affaire n’est qu’un indice parmi bien d’autres).
Bien sûr, comme d’habitude, on parle de la chose quand elle vient le plus à manquer. Ce n’est pas contradictoire qu’on nous tympanise à longueur de journées sur les femmes battues et l' »l’égalité femmes-hommes » au moment où tout ce que où l’on a mis en place pour que les rapports entre hommes et femmes se dégradent commence à produire ses effets à plein :
> importation très massive de populations qui n’ont pas du tout la même conception des rapports hommes/femmes que nous.
> abrutissement des Français dès la maternelle. La galanterie et la retenue, ça s’apprend dans la culture française et comme on n’enseigne plus celle-ci…
>hyper-sexualisation des médias et marchandisation des humains.
On remarquera que ce sont les mêmes c..s qui ont promu cet état de fait à coup de « libérations » et « d’avancées » qui déplorent aujourd’hui la catastrophe qu’ils ont provoquée.
Dieu rit des prières qu’on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes.
Terrifiant monde du divertissement, tant de talentueux artistes se sont perdus dans le labyrinthe construit sur des mensonges du personnage de clown.
Il y a quelques décennies, cela se voyait moins, les dérives étaient cachées, niées, étouffées. Et puis, c’est devenu un argument publicitaire, une médaille accrochée au produit. L’appartenance au « club des 27 » assurait des ventes plus lucratives. Mourir à 27 ans, quelle idée romantique, quel destin tragique, le client entrevoit la porte ouverte sur l’infini, il achète un morceau de son idole.
Nabilla est encore jeune, elle a l’avenir devant elle. Puisse-t-elle repartir sur des bases plus solides que les paradis artificiels que l’on trouve aux abords des plateaux télévisuels !
L’image obsédante de Bourvil me revient en mémoire. Un comédien exceptionnel, obligé de donner des répliques balourdes tourna un ultime film avec Jean-Pierre Melville, « Le Cercle Rouge ». Aux antipodes du comique clinquant, il portait des costumes taillés sur mesure et un chapeau fier.
Très joli reportage sur Brel, Ferré, Brassens et leur réunion mythique.
Voilà un bon refuge. Voilà une émission que l’on ne zappe pas.
Ignorons donc le vide sidéral que les faiseurs de fric font sur le nivellement par le (très) bas de la culture télévisuelle.
Combien d’émissions inutiles sur le PAF ?
Ce n’est pas seulement de temps en temps que je regrette la télé en noir et blanc, deux chaînes et pas de zapette !
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce qui m’importe, c’est de montrer à quel point, et avec quelle obstination vulgaire et complaisante, le destin de Nabilla a été façonné, exploité, magnifié, surestimé, dégradé et, en définitive, détruit par l’univers médiatique, les réseaux sociaux, la réalité de la télévision »
Nabilla connais pas, vu que je ne regarde jamais la chaîne D8 qui a réussi le tour de force de réunir toutes les personnalités du monde médiatique que je ne peux pas supporter, à commencer par cet animateur qui est le premier à rire de ses âneries et cette ancienne ministre qui ne sait quoi inventer pour amuser la galerie.
Quant à l’émission de Nabilla elle est surtout destinée à des ados en pleine crise de puberté et ne me concerne plus depuis longtemps.
Ce que je connais de Nabilla c’est uniquement ce qui est rapporté par les médias, suite à ses frasques diverses et variées.
Je me souviens qu’il y a un an environ elle s’était distinguée en se battant avec un passante à coups de Louboutin dans une rue de Miami. L’affaire en était restée là.
Aujourd’hui on apprend que son compagnon est hospitalisé après avoir reçu des coups de poignard. Qui les a donnés, Nabilla ou son compagnon qui sous l’emprise de la drogue avait perdu tout discernement ? La Justice le dira.
Plus que ce fait divers qui n’aurait pas fait trois lignes si Nabilla n’était pas une « star » de la téléréalité, c’est surtout les versions variables de celle-ci qui ont fait le buzz. D’où l’inévitable analogie avec l’affaire Fillon-Jouyet dont les médias nous prennent la tête depuis deux jours.
Il est vrai que dans le mensonge il y a toujours une part de vérité. C’est valable dans un cas comme dans l’autre.
On aimerait toutefois que ce soit la Justice qui démêle l’écheveau des mensonges pour faire apparaître la vérité et non quelques folliculaires qui se distinguent surtout par leur zèle à fouiller dans les poubelles espérant y trouver une sordide affaire dont ils feront leurs choux gras.
AMF Autorité des Marchés Financiers qui a succédé à la COB Contrôle des Opérations de Bourse est l’organisation – sous le regard bienveillant de Bercy – que JP Jouyet a présidée.
On peut s’étonner de l’absence de réaction de l’ambassade suisse à Paris qui aurait dû lui fournir un avocat.
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Il faudra patienter encore un chouia avant la parution du prochain livre de Laurent Obertone. Voyez le clip de lancement et les têtes de gondoles de son livre, ça va tanguer dans la gondole médiatique. Ils y sont tous, les sycophantes, « les visiteurs du soir », les libérateurs de la Libye, les brailleurs VRP de RMC et RTL, bref tous ceux qui nous accablent dès potron-minet jusqu’aux vêpres.
http://www.lefigaro.fr/culture/2014/09/16/03004-20140916ARTFIG00344-apres-la-france-orange-mecanique-le-nouveau-brulot-d-obertone.php
Super exposé de notre hôte !
Des « Nabilla », y en a des tonnes ; ils pullulent au parti socialiste, dans les ministères, à l’Elysée, à la justice, à l’Education nationale socialiste du Genre, à l’économie qui détient la palme du crétinisme marxiste et bien entendu, ceux qui encore soutiennent tous ces charlots en rejetant leurs tares sur Sarko !
On devrait tous les mettre en garde à vue pour attentat aux valeurs de la Nation et agressions multiples récidivistes des citoyens normaux de ce pays !
Malheureusement, à l’instar de nos hommes politiques, nous avons la télévision que nous méritons.
S’il n’y avait un public important pour regarder les niaiseries de TF1 et de la TNT, celles-ci auraient disparu du PAF depuis belle lurette !
Nabilla Benattia est née avec la téléréalité (souvenons-nous que Loft Story a commencé en 2001. Elle avait 9 ans et a grandi avec les avatars successifs de ce célèbre programme). On peut donc difficilement soutenir longtemps qu’elle ne connaissait pas les travers et les risques d’une participation à ce genre de spectacle.
« Très joli reportage sur Brel, Ferré, Brassens et leur réunion mythique ».
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 11 novembre 2014 à 10:03
Tout à fait d’accord !
Puisqu’on parle des chanteurs qui ne sont plus, et de leurs chansons qui sont rares à la télé, je trouve qu’on pourrait remonter un peu plus loin dans le temps.
Par exemple on pourrait nous donner une émission sur la Chanson de Roland, et nous parler un peu de Ganelon.
Voilà qui ferait une bonne émission de divertissement politico-historique. Une sorte d’émission de téléréalité quelques siècles après.
Après tout Ganelon ça rime bien avec Fillon.
Chair à canon, chair à audience canon : même combat !
M. Bilger,
Vous semblez sans cesse osciller entre l’amour de son prochain par le bien de tous ou de chacun.
Avec cette Nabilla, nous sommes au degré zéro de l’intérêt général si ce n’est qu’elle révèle la perversité des médias prêts à tout les abaissements pour attirer le gogo à pub.
Mais, vous, votre sujet, ce serait le destin de Nabilla – l’individu.
C’est alors que vous tombez vous aussi dans la téléréalité – la télé de la compassion -, alors que la charité chrétienne tend à élever les esprits pour qu’ils ne s’intéressent pas à la téléréalité.
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Pour Sarkozy, ne seriez-vous pas aussi dans la téléréalité ?
Il vous insupporte car il a méprisé la magistrature, et donc selon vous les magistrats en tant qu’individus.
Magistrats, ou magistrature ?
Les magistrats – individus – sont a priori respectables quel que soit le nombre d’entre eux qui ne le seraient pas.
Par contre, la magistrature n’est pas respectable pour la simple raison qu’elle fait corps avec les magistrats qui ne le sont pas.
« Elle a un incontestable tempérament à défaut de talent encore » nous dit JDR tout ému 😉
Quelle perspicacité 😀
Mais détrompez-vous elle a du talent… comme lanceuse de couteaux puisqu’elle a atteint sa cible.
Son père est fonctionnaire à l’ONU, elle elle fait un tabac (et du fric) sur une seule phrase, chacun sa trajectoire professionnelle.
Maintenant on a un ancien avocat général qui verse sa larme compassionnelle sur l’accusée. Quel succès ! C’est sûr que si Petiot avait connu le chirurgien de Nabilla la réquisition aurait été plus… nuancée 😀
Mais vous avez (globalement) raison M. Bilger, ce monde virtuel qu’est la télé réchauffe des Fofana (que vous connaissez bien) qui croient tout ce que les journalistes racontent dans le poste, des Nabilla qui gèrent mal leurs émotions et des Thomas, cocaïné comme des présentateurs de télé.
Maintenant les médias s’inquiètent du sort réservé à cette pauvre fille, dans la prison. Un feuilletonnage de plus.
« Tournez tournez rotatives
Pour les âmes sensitives
A tout coeur et à tout sang
A la prochaine je descends » (…)
Et lorsque le sang coule
Sur les fous, sur les foules
S’il va du bon côté
Ca peut se raconter (…)
Tournez tournez rotatives (G. Béart)
Lhomme-Davet se seraient-ils trompés d' »investigation » ? C’est vrai que pour le Bergé du Monde Nabilla c’est un non sujet 😉
@ Cirsedal
Hola, qu’on n’entre ici si on n’est géomètre.
Etait-il utile de veiller si tard pour produire tant de ressentiment ?
P.Bilger a un art particulier pour s’emparer de faits infimes et en extraire un apologue quelquefois surprenant, souvent irritant. N’allons pas jusqu’à dire que c’est du Husserl à la petite semaine, mais c’est d’une inspiration phénoménologique. Déjà, des sourcils se lèvent, l’alacrité s’amorce, la riposte ricanante se mobilise, in imo pectore, bien sûr.
Si l’honorable préopinant veut bien s’attarder sur cette minuscule affaire, il retiendra que le délit présumé d’agression s’inscrit dans un contexte de temps (tv, starisation, manipulation de l’être, exploitation financière, exploitation des épiphénomènes de la célébrité, fabrication des produits dérivés, etc.) qui modèlent l’être et le poussent à extravaguer en dehors des chemins de la logique. La demoiselle a un maître, qui est la confection de son apparence, et elle utilise le phénomène dont elle est prisonnière. C’est ce que, semble-t-il, veut nous dire P.Bilger ; critique comme Heidegger, lucide comme Jünger, P.Bilger est un expressionniste, faisant de la télévision une réalité analysable à part des autres, un phénomène aux règles particulières.
J’ai été agacé par le billet, haussement d’épaules, et envoi au diable, c’est votre réaction qui a suscité un intérêt nouveau, sans ironie et sans critique, croyez-le.
Le qualificatif de « fascinante garce » nous renvoie au « fascinus » latin, le sexe masculin, qui provoque à la fois l’orgueil et l’effroi. Un gamin marseillais aurait parlé d’une cagole chaudasse. Vous n’avez pas choisi le mot par hasard et vous conférez au personnage une consistance qui dit tout. P.Bilger se désole qu’elle ne soit pas l’élève rétive d’un maître à penser qui récupère en rébellion sa personnalité propre, c’est la raison de son indulgence. Vous êtes cartésianiste, imprégné de Thomas et vous réduisez la relation à un rapport individuel alors qu’il s’agit d’une expression de la recherche de la vérité sociologique de la part de P.Bilger.
Quant au passage qui fait penser à un beignet aux pommes, ce n’est pas l’attention d’un barbon vis-à-vis d’un tendron, aussi fascinens soit-il, mais la déception lucide d’un tribun face à l’ignorance de la foule.
Qu’a donc à faire P.Bilger de ces vaticinations ? Il peut même s’en offusquer et piétiner ce billet, pire, le dédaigner, le canceller, le censurer, l’abominer, le vouer à émigrer vers Lampedusa, le donner aux Ménades pour en poursuivre l’auteur et l’écharper, déposer sa tête sur le rivage de Mytilène, celui-ci se sera quand même bien amusé et rien d’autre.
Jamais rien su concernant cette personne qui n’était pour moi qu’un prénom vaguement entendu quelque part. Votre post ayant néanmoins piqué ma curiosité, je suis allée regarder son profil sur Wikipédia. Edifiant : environ 160 lignes lui sont consacrées qui ne débouchent que sur du vide sidéral. Plus une bibliographie de 96 notes et références. Bigre !
A titre de comparaison, entre une bimbo d’une vingtaine d’années « starisée » à coups de pub et téléréalité insipide et un artiste consacré, je suis alors allée consulter (toujours sur Wiki) la bio de feu Pierre Desproges, procureur (entre autres) de l’ex « tribunal des flagrants délires ». Plus humoriste que lui tu meurs ! Et alors là surprise, il n’avait droit qu’à 120 lignes, tandis que sa bibliographie était réduite à 18 notes et références.
Etonnant, non !
Cette jeune femme était une victime très consentante et commençait à être à bout de ce qu’elle avait tant souhaité.
C’est à la base une ado perdue aux multiples dérives, sans cadre familial.
Je lui suggère après ses ennuis judiciaires une vie ordinaire mais structurée.
Métro boulot dodo, mais est-ce possible ? Je le lui souhaite.
Merci pour votre éclairage.
Au-delà de l’affaire Nabilla, vous vous livrez à une analyse fort pertinente sur le chemin de facilité qu’empruntent certains médias afin de faire de l’audience et d’encaisser des recettes de publicité. Peu leur chaut les dommages collatéraux. Cependant, il y a un public à satisfaire. Il est parfois en recherche d’infos croustillantes même si cela relève de l’insignifiance.
On notera que le « …désir irrépressible d’une célébrité sans fondement… » redige au beau milieu de la nuit par le « Monsieur Versaillais » merite egalement de figurer en bonne place dans les annales de ce blog.
J’aurais préféré qu’on parle de l’attitude de Diabaté après son but.
Il a montré ce qu’est l’intelligence émotionnelle.
Cher Monsieur Bilger,
Comment pouvez-vous vous laisser berner comme cela ? Que la télévision se serve de Nabilla sans aucun scrupule, c’est une évidence. Que celle-ci soit une pauvre victime dont la naïveté serait abusée, c’est un conte à dormir debout.
Nabilla est mannequin comme, au XIXe siècle, on était chanteuse à l’Opéra.
Même si l’intéressée le dément, ses anciennes amies de Genève expliquent qu’elle se prostituait à l’adolescence :
http://www.lepoint.fr/societe/la-folle-jeunesse-de-nabilla-08-05-2013-1664679_23.php
La prostitution des mineures est (ou était) légale en Suisse.
Elle a fait un mois de prison pour escroquerie :
http://www.lepoint.fr/confidentiels/exclusif-nabilla-a-fait-de-la-prison-12-04-2013-1654323_785.php
Elle a complètement transformé son corps par la chirurgie esthétique dès l’âge de quinze ans. Sa mère lui a dit qu’elle avait dix ans pour se trouver un mari très riche.
Nabilla n’a peut-être pas un doctorat en physique nucléaire, mais son image de ravissante idiote est évidemment une fiction parfaitement travaillée. Les réactions outragées comme la vôtre sont prévues et font partie du plan de communication. Personne ne parlerait de Nabilla si, en plus d’étaler ses charmes, elle ne donnait pas l’impression d’être une tête de linotte honteusement exploitée.
Voilà donc M. Bilger qui, pour nous distraire du feuilleton Jouyet/Fillon, nous fait un p’tit billet sur Nabilla et l’exploitation de sa – naïve – personne.
Ce grand ancien avocat général nous en fait, un peu, une tonne, mais on ne va pas chipoter. Si c’est son humeur du jour, pourquoi pas, après tout c’est son blog.
Nous voici, par courtoisie, colletés à « l’affaire Nabilla » pauvre petite chose exploitée par les méchants médias.
Cette expatriée de Suisse (déjà, ça…), fille d’un fonctionnaire de l’ONU à Genève, qui ne doit pas avoir qu’un compte à la caisse d’Epargne (moi ce que j’en dis…) a déjà été condamnée à un mois de prison en Suisse pour escroquerie à la carte bleue et usage de faux passeport.
Et cette douce jeune femme à « l’incontestable tempérament » comme dit notre JDR, à déjà fait l’objet de plainte pour avoir « zlatané » une « copine » (film déposé chez le proc).
Donc cette égérie d’un soir de Jean-Paul Gaultier a été poursuivie pour « violences volontaires aggravées » et incarcérée, le procureur ayant eu connaissance d’un précédent incident au sein du couple le 8 août dernier, son petit ami Thomas ayant déjà été blessé au dos à Coudoux (au couteau, déjà !)
Embastillée à Versailles 😉 pour, au dire des magistrats, qu’elle ne puisse entrer en contact avec son ami Thomas, elle communique par SMS (?) avec le paparazzo Jean-Claude Elfassi.
Extrait (comme diraient les duettistes Lhomme & Davet) : « J’ai un mot du médecin et du psy qui stipule que je vais très mal j’ai dû arrêter certains projets et j’ai fait une tentative de suicide, il va le payer très cher sinon il le payera là-haut car on n’est que de passage ».
Visiblement son agent a dû obtenir qu’elle intègre une prison avec OPTION téléphone portable à carte à puce « spécial là-haut » 😀
C’est gentil M. Bilger de nous avoir distraits mais vivement demain que nous retrouvions notre feuilleton : JOUYET/FILLON/HOLLANDE/LA JUSTICE (indépendante)/SARKOZY et ses légendaires casseroles
ET… (roulement de tambour) Lhomme & Davet, mesdames, messieurs !
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@ Alex paulista | 11 novembre 2014 à 16:37
C’est quoi « une intelligence émotionnelle » ? Vous pouvez développer ? Thèse, antithèse, synthèse (comme dirait Hollande). Vous avez une heure.
@ Bob
Merci pour ces précisions guère surprenantes.
Bonjour,
« Je lui suggère après ses ennuis judiciaires une vie ordinaire mais structurée ». (Marie | 11 novembre 2014 à 13:54)
Peut-être que Sœur Cristina de passage dans la région, aura perçu une voix la poussant vers la rencontre de cette brebis égarée, afin de l’emmener sur d’autres chemins, avant que le père ne réapparaisse pour combler le vide dont elle nous à déjà parlé :
« Mon père nous avait imposé de choisir un camp. Son camp. Au risque de ne plus jamais le revoir, se rappelle-t-elle. J’ai choisi la sécurité de ma mère. » Si elle est parvenue à garder contact avec lui durant trois ans, tout lien a ensuite été rompu. « Cela fait cinq ans que je n’ai plus de nouvelles, regrette-t-elle. Aujourd’hui encore, je rêve qu’il m’appelle. Son absence est un manque terrible. » ( Extrait du Fig. par Damien Mercereau – Publié le 22/04/2013 à 13:56).
Je suis convaincu que Sœur Cristina pourrait être un bon père de substitution pour Nabilla.
Ah, j’avais manqué ceci :
J’espère qu’un jour Nabilla sera appréciée pour ce qu’elle peut avoir de meilleur. Si on veut bien nous le montrer.
Je crains, cher monsieur Bilger, qu’on ne vous l’ait déjà montré, et sous tous les angles.
Ce billet, Monsieur Bilger et au-delà de votre propension à la psycho-analyse de vos sujets d’étude, souligne la vacuité des personnages donnés en miroir à notre société devenue exclusivement marchande.
C’est bien cette vacuité de notre société qui la rend aussi incapable de produire des dirigeants ayant une vraie culture historique et aptes à penser autrement que ce qu’impose le modèle « financiariste » américain. L’Europe et la France courent ainsi à leur perte. Le centenaire du début de la Grande Guerre devrait donner à réfléchir à nos dirigeants, mais seule la commémoration compassionnelle domine les esprits…
Ce vide est en effet générateur des pires dérives, singulièrement en matière de délinquance.
J’ai trouvé une réflexion sur un autre plan que ce vide engendre :
http://www.mezetulle.net/article-la-seduction-de-la-terreur-par-j-m-muglioni-124971153.html
Bonne lecture.
D’après ce que j’ai compris ce sont pas les médias traditionnels qui ont adoré puis abhorré Nabilla. Cette jeune femme est devenue un phénomène grâce aux réseaux sociaux et les médias ont suivi le mouvement car ils ne pouvaient pas passer à côté du phénomène dont tout le monde parle. C’est vrai qu’ils la prennent de haut mais ils sont tellement déconnectés qu’ils ne se doutent pas que le public les méprise encore plus que Nabilla. Je pense que le cas Nabilla vous intéresse car elle est très jolie. Je ne vois pas d’autres raisons.
Une belle analyse fine sur les dérives du système médiatique. Mais Nabilla n’en est pas la victime broyée bien au contraire. Elle y navigue comme un poisson dans l’eau. Chroniqueuse dans une émission de télé qui cartonne, des émissions de téléréalité à son nom, une marque de vêtements. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle a rentabilisé au maximum une médiatisation qui se devait d’être éphémère.
Le drame de Nabilla, c’est d’être amoureuse d’un homme violent et drogué, au demeurant un ancien candidat d’une émission d’où il a été renvoyé pour avoir violenté une autre candidate.
» “J’espère qu’un jour Nabilla sera appréciée pour ce qu’elle peut avoir de meilleur. Si on veut bien nous le montrer.” [citation de P.B.]
« Je crains, cher monsieur Bilger, qu’on ne vous l’ait déjà montré, et sous tous les angles. » Robert Marchenoir – 18:20
« Je pense que le cas Nabilla vous intéresse car elle est très jolie. » zefir – 18:47
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Arrêtez le tir s’il vous plaît. Vous allez finir par indisposer notre hôte.
Publié le 7 novembre sur sa page Facebook, Thierry Jacob, conseiller municipal à Nîmes, dérape en s’en prenant violemment à l’ancien président de la République. :
» MAGNIFIQUE, GRAND, DIGNE DE NOTRE PAYS… le discours de Nicolas Sarkozy.
La France au coeur, l’identité, le patrimoine, notre culture… l’héritage chrétien, les lumières… la laïcité, la France souveraine qui ne demande rien à personne sinon le respect mutuel. Du grand, du très très grand Sarkozy… sauf que… Ben oui, c’est du Guaino, du Henri Guaino et lorsque j’entends et vois un Sarkozy lire un texte qu’il ne comprend même pas, cela me désole et je pense à tous ceux qui tombent encore dans le panneau et au-delà cela m’attriste pour Henri Guaino (quelqu’un pour qui j’ai un profond respect).
Sarkozy est à mes yeux, définitivement, un marchand de tapis, un conférencier à 100 000€.
Une pxxx de luxe. »
@ breizmabro | 11 novembre 2014 à 17:35
L’intelligence émotionnelle, c’est le tact, c’est comprendre ce qu’il faut faire et ce qu’il faut garder subtil au risque de le dénaturer.
Pour expliquer le concept par l’exemple, le geste du joueur envers Sagnol est émotionnellement subtil, l’analyse des journalistes de l’Equipe 21 en diminuant la portée parce que l’international malien a déclaré que ce n’était pas lié à cette histoire, c’est le niveau 0.
Vous avez compris le coup ?
« Très bonne réaction » de Thierry Jacob, élu socialo de Nîmes, en effet et je vous remercie de me la faire connaître cher Gone (with-the-Bling) | 11 novembre 2014 à 20:29
Bonne illustration de ce que peut être un antisarko : un loser insignifiant haineux jaloux de la réussite de Sarkozy le winner qui met à genoux tous ceux qui essayent de le briser : juges rouges du SM, élus de gauche, showbiziens gauchistes qui accumulent flops fiascos et camouflets.
Toutes les fientes verbales de ce minable élu nîmois ne font qu’amplifier encore plus leurs odeurs de fosses septiques.
Sarko l’intouchable continue à les narguer avec sa grâce habituelle, ce qui les rend fous furieux !
Aucun rapport avec Nabilla :
Ça y est on a trouvé l’agent de propagande de la Russie pour la France : Philippe de Villiers, guéri de son mélanome de la choroïde, qui revient après des années de diète médiatique (sur BFMTV ce matin) : la France doit livrer à la Russie le navire Mistral terminé ; il n’y a pas de chars (ils sont ukrainiens…) ni de troupes russes dans l’est de l’Ukraine ; Vladimir Poutine est un chef d’État extraordinaire qui promeut les traditions de son pays.
Un Philippe de Villiers dégoûté par la politique et le spectacle qu’elle donne (ce en quoi il n’a pas tort…). Jamais il ne reviendra dans ce « marécage fangeux ».
Problème familial abordé sur la pointe des pieds par Jean-Jacques Bourdin.
Et accessoirement, il a vendu le Puy du Fou à la Russie. La reconnaissance du ventre sans doute…
« Sarkozy est à mes yeux, définitivement, un marchand de tapis, un conférencier à 100 000€.
Une pxxx de luxe. »
Thierry Jacob
Ca, c’est sûr que cela ne risque pas de lui arriver. Trop de haine, trop de jalousie en lui.
« Les filles qui font la gueule, les hommes n’en veulent pas »
Edith Piaf, L’accordéoniste
@Citizen pas Kane | 12 novembre 2014 à 09:14
Doucement, doucement…
Ne faites pas comme ceux qui ont repris une dépêche AFP parlant de quarante tanks et camions en en faisant une mauvaise traduction.
« Tank » in english veut dire citerne. Il s’agissait de camions citernes ravitaillant les troupes…
Oui le matériel est russe. Mais il est forcément russe, des deux côtés par la force des choses. Par contre les troupes arrivant en Pologne avec leur matériel sont bien américaines.
http://www.les-crises.fr/incompetence-crasse-les-40-tanks-imaginaires-de-l-afp/
Reste l’épineux problème du soutien de l’Europe à une bande de néonazis que vous n’abordez pas avec prudence.
En France nous aimons bien l’élevage des dindons.
http://jssnews.com/2014/09/11/israel-veut-aider-la-russie-contre-les-sanctions-occidentales-et-gagner-des-pdm/
Non mais allo quoi, t’es une fille et t’as pas de couteau…
Afin d’alimenter le débat, puisqu’il est probable que P. Bilger revienne sur ce thème :
L’intervention d’Henri Guaino à l’Assemblée nationale : un moment de bravoure absolu et du pur Malraux tant dans l’intonation que dans le texte. On s’y serait cru. H. Guaino, magicien des mots, vibrait d’indignation à un tel point qu’il en bafouillait presque. Un texte très pur, très court, très beau. Bien dans son talent inimitable. Très dur pour Jean-Pierre Jouyet dont il demandait bien sûr la démission à l’unisson de Christian Jacob intervenu avant lui.
Là, pour une fois, la droite a resserré ses rangs et joue collectif. Les anti-Fillon ayant été poliment priés de se taire, même en coulisses. Il faut dire que le fait que le troisième participant du déjeuner du 24 juin, Antoine Gosset-Grainville, soit allé dans le sens de F. Fillon n’y a pas été pour rien. La droite a maintenant la cohérence pour elle, face à un secrétaire général de l’Élysée totalement discrédité, ayant menti, et maintenant à un contre deux. Autant dire crédibilité nulle.
H. Guaino a parlé d’égouts dans son reproche à Jean-Pierre Jouyet, citant une phrase de Georges Pompidou qui parlait aussi d’égouts au sujet de l’affaire Markovic, ancien garde du corps d’Alain Delon. Cette affaire avait fait énormément souffrir G. Pompidou puisque l’honneur de son épouse y avait été injustement mis en cause, pas moins l’accusation d’avoir participé à des partouzes. Georges Pompidou en est resté définitivement meurtri. Il en a ensuite toujours voulu au Général de Gaulle qui ne les avaient pas soutenus, dans l’épreuve, lui et sa femme.
En 2014, du côté de l’Élysée : le silence absolu avant une parade de J. P. Jouyet sur le perron du palais pour qu’on le voie bien recevoir une accolade de la part du Premier ministre. Message transmis, mais sourire figé de l’intéressé.
Ce même Manuel Valls, répondant à H. Guaino dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, s’est contenté de relater l’historique du déroulé de la justice dans le cas concerné, sans dire un mot sur J.P. Jouyet. Il a noté que dans l’affaire Markovic la boue qui a sali M. et Mme Pompidou, et dont se prévaut H. Guaino, venait de son propre camp.
Conclusion.
J. P. Jouyet, ami intime de F. Hollande, reste pour l’instant en poste. C’est un risque énorme que prend le président de la République, sur lit d’amitié, car comme en médecine lorsqu’il y a abcès, il faut évacuer chirurgicalement. Et là, sous les coups de boutoir à venir des ennemis du pouvoir – ils sont légion – c’est l’Élysée en tant qu’entité qui sera visé, puisque le foyer septique n’aura pas été éradiqué.
Pas sûr qu’une simple amitié en vaille la peine.
Quelque chose m’échappe : quel est le lien entre le sujet proposé par Monsieur Bilger = Nabilla (maintenue en détention préventive) et Philippe de Villiers, la Russie, les camions-citernes et le Puy du Fou ?
Philippe de Villiers lui aurait-il proposé un emploi pour lui permettre de se réhabiliter ? LOL
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Soutenir les siens avant de les laisser tomber, comportement dont le PS est devenu adepte, c’est désormais la routine LOL LOL Souvenons-nous du soutien « indéfectible » LOL d’un Cambédélis la larme à l’œil, d’un Lang re l’affaire DSK, même chose pour Cahuzac ! Wait and see !
Ceux qui prétendaient que Nabilla n’était pas une fine lame vont devoir réviser leur jugement.
@eileen
Ah, parce que vous ne voyez pas le lien entre des camions-citernes et Nabilla vous !…
Cirsedal a lu la « géométrie » de genau.
La tournure authentique est « que nul n’entre ici, etc. »
Pour le latin, je n’ai pas touché à mon Gaffiot.
Pour la sociologie, la prose de M. Bilger m’en semble aux antipodes mais vous avez toujours le droit d’éloge flatteur.
Enfin je ne veille pas particulièrement à 0h47, et étais dans un état lambda permettant d’éviter les emphases citatoires (Husserl, Heidegger, Jünger, Thomas d’Aquin, Ménades, Mytilène) pour viser la concision et peut-être la percussion.
M. Bilger semble de plus en plus tenté par la facilité et la superficialité, à mon avis, et en ce sens c’est pure sympathie que lui proposer de remettre en question sa tendance actuelle.
Je ne comprends pas comment cette femme arrive à se faire passer pour une victime. Victime de son compagnon violent et drogué qu’elle et toute sa famille traitent comme un moins que rien, comme un parasite (oui j’ai regardé sa téléréalité). Victime du système médiatique (qu’elle manipule autant que lui l’exploite). Victime du Nabilla-bashing (qui est en vérité son fonds de commerce sur Twitter). Pendant ce temps-là, la victime dont le poumon a été perforé, dont la réputation est salie, n’accuse personne. Au contraire, bêtement, il continue de protéger celle qu’il aime. Généralement, dans les cas de violences conjugales, c’est le partenaire soumis, harcelé, violenté qui continue de protéger son bourreau en refusant de témoigner. En l’espèce, la victime n’est pas Nabilla mais Thomas. Je n’aime pas du tout ce billet de M. Bilger.
Ne faites pas comme ceux qui ont repris une dépêche AFP parlant de quarante tanks et camions en en faisant une mauvaise traduction. « Tank » in english veut dire citerne. Il s’agissait de camions citernes ravitaillant les troupes…
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 novembre 2014 à 12:36
Désolé pour ce hors sujet, mais Philippe Bilger ayant validé le commentaire ci-dessus, je me dois de corriger ce mensonge des poutinolâtres – un de plus.
Il ne s’agit pas d’une mauvaise traduction. Tank en anglais veut bien dire tank en français. Camion-citerne se traduit par tanker. D’ailleurs, l’interminable billet de blog auquel vous vous référez commence, dans la grande tradition complotiste, par noyer le lecteur sous un flot interminable de détails, mais est bien obligé de reconnaître, à la fin, qu’il y avait bien des « tanks » russes, et non seulement des « tankers ».
Au demeurant, il y avait aussi, dans la colonne russe entrée en Ukraine (à la suite d’innombrables autres au fil des derniers mois), des canons, des radars et d’autres équipements militaires.
Mais peu importe : le ton employé, les insinuations, le contexte, tout cela entraîne le lecteur naïf ou malveillant à gober le mensonge suggéré : l’armée russe n’est jamais entrée en Ukraine.
Bien sûr, le gouvernement ukrainien est tellement bête qu’il confond une colonne russe avec une erreur de traduction ! D’ailleurs, les « camions-citernes » russes sont là seulement pour remplir les réservoirs des taxis ukrainiens, c’est bien clair. Vous expliquerez aux Ukrainiens qui se prendront des obus sur la tête qu’ils ont reçu un sentiment d’obus, mais qu’en réalité c’est une erreur de traduction qu’ils ont prise dans la figure.
Le blog Les Crises dont est tiré ce galimatias est un site de propagande, complotiste, de gauche, anti-américain, qui répercute les mensonges du Kremlin, et qui est écrit par un obscur employé d’assurances dépourvu de la moindre compétence pour traiter les sujets qu’il aborde.
Tout ce que les faussaires stipendiés ou bénévoles de Poutine ont trouvé cette fois, c’est que la première puissance militaire du monde confondrait tank et tanker, et se baserait sur des dépêches d’agence mal traduites pour savoir ce qui se passe sur le champ de bataille (puisque, à en croire la propagande de Moscou, ce sont les Etats-Unis qui tirent les ficelles en Ukraine…). Là, ils sont vraiment en train de se gratter les flancs ! Ils ne savent plus quoi inventer…
Par contre les troupes arrivant en Pologne avec leur matériel sont bien américaines.
Pour cette affirmation, curieusement, pas une source…
Au demeurant, la Pologne fait partie de l’OTAN. Il serait parfaitement normal qu’il y ait des troupes américaines en Pologne. En fait, ce serait hautement souhaitable, vu les annexions et les invasions menées par Poutine. Mais dans la réalité, la réaction américaine face à l’agression russe en Ukraine est extrêmement timorée. Même les armes que réclame Kiev à cor et à cri ont été refusées jusqu’à présent.
J’espère pour ma part qu’à force de « camions-citernes » russes, l’OTAN va finir par sérieusement armer l’Ukraine, dernière ligne rouge avant laquelle l’alliance atlantique sera contrainte, par traité, d’intervenir militairement elle-même.
Nabilla a tout le temps d’écouter la télévision.
Un exemple aura sans doute retenu son attention.
En deux temps :
– 6 novembre : F. Hollande nous regarde dans les yeux et promet que « l’année prochaine, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire pour QUI QUE CE SOIT ». Très solennel, ce contrat avec le citoyen-contribuable !
– 12 novembre : le ministre des Finances, à qui un opposant taquin reproche de créer bel et bien avec la taxe d’habitation bis un impôt supplémentaire pour 2015, répond que ce n’est pas en contradiction avec l’engagement du président, puisqu' »aucune disposition n’augmente les impôts de l’ENSEMBLE des Français ».
Tout se passe comme si l’exécutif s’était mis dans une position critiquable (litote).
Vous ne voyez pas le rapport avec Nabilla ?
Mais si, cette jeune VIP tirera la conclusion pratique que, pour vivre en paix, il vaut mieux ne pas parler inconsidérément et éviter de donner si brusquement des coups de canif dans le contrat.
hameau dans les nuages 19h55
Probablement un problème de carrosserie LOL LOL, ce qui serait d’un goût douteux, très machiste, donc sans intérêt, donc sans lien !
@ Robert Marchenoir
Houla ! quelle diatribe ! Monsieur Bilger a validé mon commentaire ! Vous le regrettez ?
Aucune poutinolâtrie de ma part mais un anti-américanisme affirmé par les multiples foyers de guerre provoqués au fil des décennies, comme vous le précisez vous-même, par la première puissance militaire du monde. L’accord officiel d’envois de troupes américaines a été signé en décembre dernier AVANT les événements de Maïdan. Il vous suffit de taper trois mots clefs sur google.
Je n’allais pas inonder mon commentaire de liens.
« Ils ne savent plus quoi inventer… »
http://www.lopinion.fr/14-mai-2014/ukraine-plein-gaz-fils-joe-biden-12278
Bien sûr les Américains (enfin, leurs dirigeants bien sûr) pétris de bonne volonté, sans aucune idée derrière la tête, volent au secours des peuples opprimés en voulant leur apporter la démocratie en luttant contre les vilains dictateurs.
Je vous en prie, si vous répondez, ne me sortez pas le marronnier des GI’s morts pour nous à Omaha Beach… Laissez-les reposer en paix. Ils ont été tués avec du matériel financé par des consortiums américano-allemands où l’on retrouve papy Prescott… Bush…
Vous êtes trop intelligent pour être atteint d’obamania. Faites simplement le parallèle avec l’affaire des missiles soviétiques à Cuba.
Dans l’affaire il n’y a pas de bons ou de mauvais sentiments.
Toucher à un glacis est une quasi déclaration de guerre. Russes et Américains le savent.
https://www.youtube.com/watch?v=nTDMIWRWsmY#t=103
Apparemment pas vous.
@eileen | 13 novembre 2014 à 04:34
Oh non ! Rien de machiste ! Bien au contraire ! J’ai une haute estime pour la femme et c’est pourquoi je n’aime pas le tuning et les artifices exagérés.
Elle a malgré tout construit « sa carrière » seule et sans piston, sans un nom comme Kim Kardashian ou Paris Hilton, ses sms sont du même niveau que ceux des « fils de » Sarkozy et Trierweiler qui s’écharpent artificiellement sur Twitter, ils fréquentent les meilleurs écoles alors même que leur français est aussi médiocre que la starlette siliconée.
« …seule et sans piston »
Rédigé par : SR | 13 novembre 2014 à 19:10
Sans piston, sans piston… comme dirait Leeb avec la voix de Jean-Pierre Marielle, j’suis qu’un piston en sursis avant l’prochain trou d’air !
Toucher à un glacis est une quasi déclaration de guerre.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 novembre 2014 à 08:39
L’Ukraine n’est pas un « glacis » : c’est un pays indépendant représenté à l’ONU, que vous le vouliez ou non, comme disent les gauchistes.
http://www.un.org/fr/members/index.shtml#u
Mais je remarque que vous répercutez mot pour mot la propagande de Poutine, qui a déclaré des dizaines de fois que l’Ukraine n’était pas un pays. Malheureusement pour vous, et pour Poutine qui a définitivement perdu l’Ukraine par sa politique hitlérienne d’agression militaire, répéter un mensonge n’en fait pas une vérité.
D’autre part, c’est la Russie qui a « touché » à l’Ukraine. Ce ne sont ni les Etats-Unis, ni l’Union européenne. Il n’y a pas la queue d’un soldat de l’OTAN en Ukraine. Il ne s’y trouve même pas une caisse de cartouches américaine – et croyez bien que je le déplore.
Puisque vous avez l’amabilité de vous en enquérir, je vous informe que je suis fortemement opposé à la politique du socialiste Obama, qui trahit les valeurs américaines en tentant d’aligner les Etats-Unis sur le modèle étatiste européen, pour ne pas dire français (ce qui n’est pas une référence, pour ceux qui n’auraient pas compris).
@ Robert Marchenoir | 14 novembre 2014 à 00:21
Je vais vous donner raison pour en rester là.
Sur ce schéma on voit bien l’expansionnisme de l’impérialisme russe depuis la chute du mur de Berlin :
http://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2014/11/extension-otan-1990-2009.jpg
Vous êtes content là ?
L’Amérique s’alignant sur l’Europe… je pouffe… je m’esclaffe… je m’esbaudis…
Je mettrais bien le lien vidéo de madame Marie-France Garaud sur le rôle de messieurs Monnet et Schuman dans la construction de l’Europe mais je ne veux pas abuser…
Qui peut imaginer un seul instant comment s’organise le parcours d’une femme battue, a fortiori si une starlette à gros seins débarque dans un commissariat pour se plaindre, on peut aisément imaginer les rires gras et les clins d’oeil complices. Chacun sait qu’il est difficile de dénoncer son bourreau, car ce dernier manie les regrets, l’affect, la pression, la menace, la séduction. L’été dernier en vacances, une télé tournait en boucle sur l’émission avec Nabilla à Marrakech, j’avais été choquée du traitement que lui imposait son conjoint, sans retenue il lui parlait mal, la rabrouait comme s’il s’agissait d’une p…. Les médias eux-mêmes lui ont réservé le même sort. Et puis d’autres comme Zahia qui ont réellement exercé ce métier sur le trottoir des Champs-Elysées deviennent iconiques et virginales, partageant la photo avec le Premier ministre et la ministre de la Culture à la FIAC. Tout cela est si absurde.
« ..a fortiori si une starlette à gros seins débarque dans un commissariat pour se plaindre, on peut aisément imaginer les rires gras et les clins d’oeil complices.. » (SR)
—
Contrairement à vos allégations malveillantes, je puis vous dire au contraire que les personnes victimes de maltraitances conjugales, de même que les enfants victimes de sévices sont généralement accueillies, écoutées et traitées par les policiers avec beaucoup d’humanité, de tact et de compréhension. Et si l’enquêteur repose parfois les mêmes questions, c’est uniquement pour recouper les dires de la victime avec ceux du mis en cause.
Renseignez-vous au lieu de faire du mauvais esprit d’où il ressort surtout que loin de parler en connaissance de cause, vous vous projetez et prêtez à d’autres (professionnels du droit et de la sécurité publique) vos propres travers et fantasmes lubriques.
@ SR, Mary | 14 novembre 2014 à 12:10
Un gars a eu le poumon perforé et son cœur a été touché. C’est un fait. Par le passé il a déjà reçu un coup de couteau dans le dos « en tombant ».
Et vous, sans rien savoir, vous imaginez déjà la pauvre petite comme une femme battue et sans défense, accueillie dans un commissariat comme victime. Une femme victime qui protège son bourreau. Une femme dépendante de son bourreau. Un femme victime du machisme de la police. Pour l’instant les faits montrent exactement l’inverse. Bien sûr les faits sont parfois trompeurs, mais attendez tout de même un peu avant de déverser vos préjugés immondes sur un homme qui sort de l’hôpital !
Certaines femmes n’ont pas de limite quand il s’agit de retourner la réalité…
En quoi serais-je moins crédible que les autres commentateurs ? Les récentes révélations avec photos à l’appui de policiers déguisés en casseurs témoignent de la fragilité de cette institution. Et toutes ces affaires d’enfants battus dont la parole recueillie ne valait rien. Les dégâts de l’affaire d’Outreau rendent aujourd’hui quasiment impossible une protection effective des enfants. Alors celui qui dénonce sera envoyé en thérapie. Et je maintiens que le traitement des présumées victimes se mesure à leur origine, nom, rang dans la société.
Alex paulista, vous devriez relire mon commentaire avant de poster une réaction indignée. Dès lors vous auriez compris que je parlais de vraies victimes reçues dans les commissariats et non de votre starlette bimbo au couteau dont j’ai déjà écrit par ailleurs ce que j’en pensais.
Je sais d’autant plus ce que je dis que j’ai eu à témoigner en faveur d’authentiques victimes, femmes et enfants. Et que la police nationale je connais bien.
Un ex de Nabilla témoigne qu’elle lui a planté une fourchette dans le bras, a sorti un couteau et l’a attaqué au gaz lacrymo. Il y a des témoignages de passage à l’acte violent des deux côtés.
Je pense que c’est un fait divers « banal » dans un couple qui fonctionne de manière toxique (jalousie, impulsivité, violence verbale et physique).
Thomas et Nabilla n’étaient pas à égalité dans cette relation. Pour moi, c’est elle qui détenait le pouvoir dans le couple puisque c’est elle qui était célèbre et qui subvenait aux besoins du ménage. Pouvait-elle en même temps être une victime ?
Pendant 20 ans Tina Turner a honoré sourire aux lèvres ses concerts, elle entretenait un mari violent et toxicomane. Elle donnait une image de battante alors qu’elle était réduite en esclave par son bourreau. Elle lui céda toute sa fortune pour retrouver sa liberté.
@ SR | 14 novembre 2014 à 22:08
Tina Turner n’avait jamais tapé personne à coups d’escarpins, n’avait escroqué personne… et Ike Turner n’a jamais été accueilli aux urgences avec un couteau planté dans le dos ou dans le cœur, en disant qu’il était tombé dessus ou qu’il s’était fait agresser dans la rue.
Et, autre détail, les deux avaient un vrai talent qui les faisait vivre. Ils ne faisaient pas profession de leurs esclandres.
Les histoires sont différentes, ne mélangeons pas tout.
Pour alimenter le débat sur Poutine initié dans ce billet :
Au sommet du G20 qui se tient à Brisbane, le Premier ministre canadien Stephen Harper a attaqué frontalement V. Poutine lors de leur rencontre ce samedi 15 novembre 2014 : « J’imagine que je vais vous serrer la main, mais je n’ai qu’une seule chose à vous dire : vous devez sortir d’Ukraine ».
Le directeur des communications de Stephen Harper, Jason MacDonald, a qualifié la réaction de Vladimir Poutine de « pas très positive ».
Un porte-parole de la délégation russe a confirmé la déclaration du Premier ministre canadien. Niant la présence russe en Ukraine, le président Poutine aurait répondu qu’il lui était impossible de se retirer de l’Ukraine puisqu’il n’y était pas.
Attention, à force d’être rejeté par toute la planète (sauf par la Chine pour l’instant, porte de sortie économique pour la Russie, sanctionnée au portefeuille par l’Europe), Vladimir Poutine risque de devenir paranoïaque, et cela, ce n’est pas vraiment très bon pour la paix mondiale, puisque ce chef d’État est à la tête de la plus grosse armée du monde, incluant l’arsenal nucléaire.
Quant à l’entretien entre Hollande et Poutine après la sommation de la Russie à la France d’avoir à livrer le navire Mistral terminé, il est passé par pertes et profits : rencontre glaciale : oui, mais aucune discussion officielle sur le sujet.
Un article qui a valeur d’adoubement ! Nabilla fait désormais partie de l’académie bilgérienne, coincée entre les encombrants Nicolas et Marine. Si le maître céans lui fait souvent les gros yeux, c’est sûrement pour mieux masquer son affection. Et puis Nabilla a compris que le monsieur bien mis a longtemps été avocat, l’adjectif général n’ayant que peu retenu son attention. Philippe devrait donc recevoir sous peu un coup de fil éploré, une missive parfumée.
Nabilla ou Nibali ? Le dernier vainqueur du Tour de France, virtuose sicilien de l’échappée bien rythmée peut faire rêver celle qui, en plus d’être prisonnière de sa célébrité en kit, se retrouve embastillée pour un bon moment. Sauf coup de théâtre ; la justice l’est précisément aussi, théâtre.
Poutine en rajoute dans la surenchère après avoir fui prématurément le sommet du G20 à Brisbane où il a été unanimement houspillé par les autres chefs d’État. Il se demande maintenant si la Russie n’est pas « au bord du point de non-retour avec l’Europe. »
Sommes-nous proches de l’épisode de Sarajevo ?
Hillary Clinton l’avait comparé à Hitler. Une prophétie ? La Pologne et les Pays baltes en tous cas deviennent angoissés… Il y a de quoi.
Poutine ne tourne-il pas autiste et paranoïaque ?
Un danger pour la paix mondiale ? Certains disent qu’il est atteint d’un cancer. Pourvu que ce soit vrai. Cela permettrait d’écourter cette pénible séquence. Que représente un ego isolé au regard du tragique déroulement d’une guerre massive ?
@ Citizen pas Kane | 18 novembre 2014 à 08:19
Vous vous rendez compte des énormités que vous proférez ?
Quelles sont vos sources d’information ? Vous devriez les varier… déjà en évitant le nombrilisme propice à l’aveuglement.
@ hameau dans les nuages, Robert Marchenoir
» Vous vous rendez compte des énormités que vous proférez ?
Quelles sont vos sources d’information ? « hameau dans les nuages
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« Après les horreurs des deux guerres mondiales et la fin de la guerre froide, considérer que l’est de l’Europe reste le terrain de jeu de la Russie met en danger l’équilibre de la paix sur notre continent. » Angela Merkel, après le sommet du G20, devant le Lowy Institute for International Policy de Sidney.
Angela Merkel a même été plus directe dans sa mise en garde contre un risque de dérapage global dont la Russie serait la responsable : « La crise en Ukraine, a-t-elle dit, n’est pas une affaire régionale. Elle nous concerne tous. » Et de prédire que, si la situation ne s’arrangeait pas, une confrontation durable avec Moscou serait inévitable.
Puis, faisant manifestement appel à ses souvenirs du temps de la RDA, la chancelière a précisé : « Nous ne céderons pas à la Russie, comme l’Allemagne de l’Est l’avait fait autrefois quand il fallait demander la permission à Moscou avant de prendre quelque décision que ce soit. Nous n’accepterons jamais plus ce genre de situation. » Et, a-t-elle martelé, « ce que je définis là s’applique non seulement à l’Ukraine, mais à la Moldavie, à la Géorgie, ou à la Serbie. »
Jens Stoltenberg, le nouveau secrétaire général de l’Otan, a confirmé le dérapage de la situation : « Il y a des mouvements de troupes d’artillerie, de tanks, de système de défense antiaérienne. C’est un renforcement militaire très grave, à la fois en Ukraine et sur le côté russe de la frontière. »
…Fin de l’article du Point, publié le 20/11/2014 à 15:38 :
« Et il n’y a pas que cela qui a fait sortir de ses gonds Angela Merkel. Certains signes inquiétants montrent que les ambitions de Poutine ne s’arrêtent pas à l’Ukraine. Ainsi, Moscou caresse dans le sens du poil les excès nationalistes et pro-russes du président hongrois Viktor Orban et cajole le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka parce qu’il s’est opposé aux sanctions européennes contre la Russie. Sans compter une nouvelle approche du Kremlin dans sa politique à l’égard des Balkans, et en particulier de la Serbie. Une note confidentielle révélée par le magazine Der Spiegel décrit la stratégie « pan-slave » engagée par Moscou pour gagner le soutien de la population, par exemple en appuyant la position serbe sur le Kosovo. Ou en n’investissant pas seulement dans des entreprises, mais aussi dans des infrastructures détruites par les alliés de l’Occident dans les guerres des années 90. « L’objectif pour les Russes, dit la note, est d’exercer assez de pression sur les pays de la région des Balkans pour qu’ils renoncent à intégrer l’Union européenne. Ou mieux, s’ils le font, pour qu’ils influencent la politique européenne dans un sens favorable à la Russie. »
Qu’il utilise la politique du cheval de Troie, comme dans les Balkans, ou la force, comme en Ukraine, le dessein de Poutine reste donc bien la reconstitution de l’empire tel qu’il existait quand Angela Merkel, après un mémoire de doctorat sur « le mode de vie socialiste » (mention passable), était chercheuse à l’Académie des sciences de RDA et que l’actuel président de Russie était, à Dresde, officier résident du KGB auprès des autorités est-allemandes. La chancelière allemande a décidément quelques raisons de durcir le ton avec Poutine ».