La politique est une occupation sérieuse, je sais, et venir la troubler par des appréciations subjectives est un scandale dû vraisemblablement à ma passion pour les tempéraments. Mais, au fond, je n’en suis pas gêné tant les programmes, se chevauchant et se brouillant les uns les autres, passent au second plan par rapport aux personnalités qui tiennent le haut du pavé.
C’est encore plus vrai avec le dépassement de la gauche et de la droite, voulu par le président de la République et concrétisé par le premier tour des élections législatives et le raz-de-marée de LREM. On sort du partisan pour s’engouffrer dans le macronisme.
A entendre ou lire certains, le pouvoir devrait presque s’excuser d’avoir le 18 juin une majorité absolue. La démocratie en a trop fait, trop donné. C’est comme ça. Il y a de pires handicaps !
L’extraordinaire taux d’abstention – plus de téléspectateurs devant « Les Bronzés » que pour les résultats électoraux : un indice de plus (L’Obs) – révèle aussi une lassitude tenant aussi bien à des frontières qui s’estompent et retiennent moins l’attention civique qu’aux joutes politico-médiatiques, parfois lassantes, de cette dernière année.
Je me sens donc fondé à introduire mes goûts, mes dégoûts, mes sympathies et mes regrets dans l’objectivité des débats et à instiller mes humeurs dans la froide comptabilité des pourcentages.
Comment dissimuler mon contentement, et mon sentiment qu’il y a une justice de l’élection, quand dans la 11è circonscription de Paris, Marielle de Sarnez devance de plus de vingt points un avocat candidat LR repêché en dernière minute par François Baroin -le premier a accueilli le second dans son cabinet – et dont tout m’a séparé ?
Comment, sans la comprendre, être étonné par l’explosion de Henri Guaino tant elle ressemblait à son personnage et à son tempérament ? (BFMTV)
Dans la 2è circonscription de Paris, il a été sèchement désavoué puisqu’il a obtenu moins de 5% et il ne l’a pas supporté, allant jusqu’à déclarer que l’électorat était « à vomir ». C’est plus qu’être mauvais joueur mais se consoler par une arrogance méprisant ceux dont on avait sollicité les suffrages et qui n’ont pas su voter dans le seul sens qui vaille : le sien.
Henri Guaino – mais on n’accable pas un homme à terre et qui a décidé de se retirer ! – oublie tout de même qu’il avait bénéficié de la 3è circonscription des Yvelines, en or, imperdable, avec un électorat chic, mais il lui avait fallu un deuxième tour pour l’emporter.
Il fallait bien qu’un jour une personnalité politique craque et avec une liberté d’expression totale sorte de la dignité habituelle des défaites assumées pour invectiver le citoyen qui n’avait rien compris. J’étais persuadé que, si cette rupture se produisait, elle ne pourrait qu’être le fait de Henri Guaino. En même temps sûr de sa valeur et susceptible, trop sensible. Les blessures qu’on lui cause sont forcément imméritées. Le mélange a été détonant.
NKM, dans la même circonscription, se retrouve au second tour mais largement devancée par le candidat LREM. Celui-ci obtient plus de 41% quand elle se situe à 18%.
Vaillante, avec classe, elle assume la difficulté de la tâche et se garde bien d’insulter qui que ce soit. Alors qu’elle aurait le droit d’être plus amère que quiconque. Elle invite la droite et le centre à se rassembler derrière elle parce qu’à juste titre elle répugne à « une assemblée monocolore » (Le Parisien). Guaino et Lecoq, au lieu de bouder, feraient mieux d’avoir le sens des responsabilités et de lui apporter leur soutien.
NKM a et est une personnalité qui n’a jamais laissé personne indifférent. Elle m’a agacé plus d’une fois, notamment par son obsession anti-FN qui la faisait porter aux nues dans les médias.
Je sentais trop que son hostilité ressemblait à celle du seigneur à l’encontre du manant, de la distinction à l’encontre du vulgaire (voire du populaire) pour ne pas être embarrassé par la délicatesse, la réprobation aisée, l’éthique facile, que j’admirais moins qu’elles ne me semblaient condescendantes. On a les valeurs dont votre classe vous permet de jouir. Pour beaucoup, l’humanisme sophistiqué relève d’un luxe impossible.
Mais, à côté de cela, quelle intelligence, quelle liberté, quelle tenue, quel savoir-être politique et médiatique ! Qu’on se rappelle son comportement et sa finesse lors de la primaire ! On l’annonçait dépassée et à sa manière non tonitruante, avec un velouté qui savait se faire écouter, elle a continué à jouer sa petite musique singulière. NKM atypique, précieuse sans jamais tomber dans le ridicule, est obstinément restée dans le camp de la droite sans jamais mépriser l’opposition républicaine, en fuyant le péremptoire et la bêtise des excommunications. Une chanson douce et entêtante.
Et le scandale est que LREM a présenté contre cette candidate, si proche au moins par sa forme sinon par son fond d’Emmanuel Macron et de son aspiration au changement, un adversaire qui va peut-être la battre ! Cette attitude purement politicienne de la part du camp du président – inspirée par les ambitions parisiennes de Benjamin Griveaux et apparemment confortée par les manoeuvres de Rachida Dati – est d’autant plus incompréhensible que celui-ci a fait preuve d’une surprenante bienveillance à l’égard de certains dont la virulence contre lui a été remarquée. Bruno Le Maire, par exemple, se retrouve ministre et va être réélu parce que LREM, par bonté d’âme, lui a laissé toutes ses chances. Je pourrais en citer d’autres qui n’en reviennent pas de cette arbitraire sélection – et, sur le plan intellectuel, incohérente – qui les comble et les épargne. Il sera comique de les voir, après la victoire, s’engouffrer dans les fourgons du vainqueur !
Par bonté d’âme vraiment ? Le paradoxe tient peut-être au fait que LREM sera assurée, ce qui est humain, du soutien inconditionnel de ceux qui l’auront vilipendée avant et qu’elle aura sauvés, tandis que venant des modérés comme NKM, rien n’était spécialement à espérer puisqu’ils n’auraient rien eu à se faire pardonner.
C’est une grave injustice qui a été commise si on veut bien encore considérer que la rationalité et une forme d’équité ne doivent pas demeurer étrangères aux choix électoraux.
Je veux croire que des miracles se produisent.
Pour elle qui énonce cette évidence oubliée par quelques-uns : « Il faut donner sa chance à Emmanuel Macron mais si je dis oui à la main tendue, je dis non au garde-à-vous ».
A elle on ne lui a pas tendu la main.
Il y en a tant dont la disparition de l’espace public n’affecterait personne et dont la voix manquante ne laisserait personne orphelin.
Mais, qu’on l’aime ou qu’on la déteste, NKM est nécessaire. Le climat d’aujourd’hui est profondément le sien.
Donc, contre tous les pronostics il faut la sauver !
Ça ne sera pas du goût de Gilles le Gendre (GLG), le candidat de LREM, repêché le lendemain du jour des investitures car à l’origine NKM devait bénéficier d’un traitement de faveur dans la 2e circo, c’est-à-dire pas de candidat de LREM en face d’elle… Il a eu très chaud GLG.
Le candidat sortant dans la 2e circo de Paris est Francois Fillon, eh oui… Il avait dans un premier temps promis le 5e, 6e et 7e arrondissement à Rachida Dati qui ne sera satisfaite que lorsque NKM aura tout perdu…
Sinon je suis plutôt d’accord avec ce que vous écrivez. Merci.
J’ai voté blanc… et oui on ne change pas une équipe qui gagne !
Et toujours pour les mêmes raisons,
1- faire mon devoir électoral,
2- parce que je n’ai trouvé aucun candidat qui me représente !
Mais à entendre la teneur des analyses des politiques de tout bord (sauf REM et ça se comprend) je suis étonné, estomaqué, estourbi même 😀 :
En effet tous disent que c’est dangereux de laisser une majorité absolue à un seul parti… Mais eux ne l’ont-ils pas suscitée et exercée cette majorité absolue ?
Il faut à l’Assemblée nationale une diversité enrichissante disent les mêmes. Soit ! Mais eux n’ont-ils pas magouillé, découpé, arrangé, parachuté à tour de bras au mépris de la représentation exacte de l’électorat ?
S’ils ont été éjectés au premier tour, quoi d’étonnant, c’est le juste retour de bâton avec lequel ils ont tapé sur les électeurs pendant des décennies !
Macron aura sa majorité absolue pour réformer la France ? Très bien !
Qu’en fera-t-il ? peu importe cela nous échappe, on subira comme depuis des siècles !
Les partis « historiques » de droite et de gauche se font éjecter ! Et alors ? Ils se sont nourris, engraissés sur le dos de la démocratie, ils l’ont même usée jusqu’à sa substantifique moelle.
Après les vaches grasses, les vaches maigres, une cure d’amaigrissement ne peut que leur faire du bien !
Quant aux citoyens français, ils auront la République qu’ils méritent, une République libérale et libertaire aux ordres de Mammon !
Bonjour,
NKM est diplômée de l’École polytechnique (X1992), puis devient membre du Corps des ingénieurs du génie rural et des eaux et forêts au sein de l’AgroParisTech et, après l’obtention d’une maîtrise en administration des affaires (MBA), est rattachée au Collège des ingénieurs en 1997 (source Wiki).
Mais quel gâchis pour au final faire de la politique avec ce bagage, et pour quels résultats extraordinaires pour le pays !
Certes c’est une femme très intelligente et belle, ce qui ne gâche rien. Mais il lui manque une dose de charisme que je ne saurais définir, si ce n’est un manque de parole fluide et élaborée.
Quoi qu’il en soit, il est probable qu’elle sera battue dimanche 18 juin. Alors, stratégie oblige, une voie royale sera ouverte à LREM pour la mairie de Paris.
Par « honnêteté », NKM n’a pas souhaité suivre le chemin de Bruno Le Maire, elle va donc disparaître elle aussi du paysage politique, pour n’avoir pas assumé un positionnement clair et net.
A moins que LREM (avec l’accord de Brigitte), ait à moyen terme une autre idée stratégique la concernant. Une réserviste en quelque sorte, en fonction des circonstances qui na sauraient manquer dans les mois à venir.
Cher Philippe,
Il règne en France la puanteur de la pensée unique qu’il faudra combattre jusqu’au bout.
Les Français veulent faire confiance aux étiquettes. Le seul logo En Marche serait digne de confiance. Mais quelle naïveté !
Un petit casting, un séminaire de masse, un bon encadrement pour mener tout cela à la baguette et l’Assemblée se transforme en organe de propagande. Quelle honte pour notre pays qui se verra privé de débat, de personnes entières même si elles ont quelques défaut et qui n’en a pas. Guaino a raison.
Il suffit de montrer le violet d’un arc-en-ciel privé de sa palette qui ressemblerait plutôt au sonnet rattaché à l’Idole de Rimbaud et de Verlaine sur l’œillet appelé :
« Le Sonnet du Trou du Cul »
« Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la pente douce
Des fesses blanches jusqu’au bord de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous l’autan cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse,
Pour s’en aller où la pente les appelait.
Ma bouche s’accoupla souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte câline ;
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs éclos ! »
pour que toutes les femelles et les mâles refoulés du canton se pâment pour la nouveauté, la modernité.
Vous avez raison, l’Assemblée a besoin de députés qui savent dire non, qui produisent leurs textes eux-mêmes et soient capables de réflexion personnelle, d’argumentation.
Notre Assemblée a besoin de NKM, d’écolos, de PC, de socialistes et ne doit pas se satisfaire d’une collection d’arrivistes et d’opportunistes, de novices.
Ce qui est à prévoir, lorsque l’espace de débat est fermé c’est que la violence va se mettre en marche dans la rue.
Vu le taux d’abstention, cela montre le désintérêt total pour ces photos bien propres, bien léchées mais vides de sens. Macron a déjà perdu plus d’un million de fans.
Votez pour un candidat En marche, c’est voter pour une pochette surprise et l’on attendra donc les informations sur l’appartenance de candidats à la dianétique, à des infiltrations étranges. C’est la presse à scandale qui va s’éclater ! Quant aux bêtises que l’on va entendre, cela pourra entrer dans les guignols marcheurs de l’Assemblée !
Pour connaître quelqu’un, dit le proverbe, il faut parfois avoir partagé un boisseau de sel avec cette personne.
Puisque tout a été traficoté à l’avance, les Français ont compris que voter, aller à la pêche ou faire pipi en l’air, c’était pareil.
françoise et karell Semtob
Finalement, le succès insolent de Macron a beaucoup d’avantages. Non seulement il permet de ravaler Vladimir Poutine à son juste rang, celui de lieutenant-colonel du KGB, mais il révèle le fond de la pensée de nos politiciens de la « vraie droite » : tandis qu’Henri Guaino craque et dit que ses électeurs sont « à vomir », ceux-ci lui ayant volé la victoire, Jean-Frédéric Poisson (ce qui fut moins remarqué) se plaint « d’une forme d’ingratitude de la population ». Qui ne l’a pas élu.
Merci, Messieurs. On avait bien compris, mais c’est toujours intéressant de recueillir l’aveu à la source. Nous savions déjà que la nature de la gauche, sous ses oripeaux d’humanisme, était dictatoriale ; nous avons maintenant la confirmation que la « vraie droite », la « gaulliste », « l’anti-système », la « catholique », celle des « valeurs traditionnelles », ne vaut guère mieux.
Guaino vomit sur la démocratie, et ne fait mine de se soumettre à l’électeur que lorsque celui-ci a le bon goût de le porter au pouvoir. Poisson estime que son élection est un droit de l’homme : il « a passé des années au service de ce territoire, au service de ses habitants, de ses communes », par conséquent il avait « drouâ » à la députation. Il n’a obtenu « que » 19 % des voix face à son adversaire macroniste (score dont beaucoup se contenteraient), eh bien il considère cela comme « une terrible gifle ».
« Le fait que ce travail ne soit pas reconnu dans les urnes veut dire une forme d’ingratitude de la population que je ne comprends pas ». Bah oui, il a a travaillé, donc on aurait dû l’élire. Il y avait droit, à l’ancienneté, comme les fonctionnaires. C’était un avantage acquis. Qui est cette péronelle qui me passe devant, alors que moi, je suis là depuis perpète ?
Les citoyens sont là pour servir les hommes politiques, et non l’inverse : la population doit manifester sa « gratitude » envers ses chefs. Exactement comme les communistes français ont, jadis, manifesté leur gratitude envers le camarade Staline, en lui envoyant un wagon entier de cadeaux pour son anniversaire.
Et le type fait cet aveu, d’une insolence encore plus sidérante que la grossièreté de Guaino, si l’on y songe : il ne comprend pas. Il fait de la politique depuis vingt-deux ans, et il n’a toujours pas compris en quoi consistait la démocratie.
Interrogation vertigineuse, si l’on pense que Jean-Frédéric Poisson est l’homme qui lave plus blanc que blanc. Henri Guaino est déjà un gaulliste, c’est-à-dire le chef vertueux qui s’élève au-dessus du marais dégoûtant des politiciens corrompus. Mais Poisson le dépasse à l’étalon du rigorisme : il est l’homme des valeurs traditionnelles, il s’oppose au système, il remet Dieu dans la politique et tire même un coup de chapeau à Marion Maréchal-Le Pen.
Eh bien, tous ces gens-là — ils viennent de vous le dire — ils ont barre sur vous, de droit divin. Il est dans leur nature de vous diriger. Ils veulent bien se prêter, de temps à autre, à la singerie du scrutin, mais il ne faudrait tout de même pas trop leur chauffer les oreilles : vous m’élisez, et puis c’est tout. Un peu comme en Russie, où il y a, aussi, des « élections ».
Henri Guaino, lui, se déboutonne carrément. C’est un plaisir (douteux, mais on fait avec ce qu’on a) de le voir révéler sa vraie nature de voyou, de mafieux. Guaino est comme ces escrocs qui sont tout miel avec vous tant qu’ils ont encore l’espoir de vous arnaquer, et qui, dès qu’ils s’aperçoivent qu’ils sont démasqués, se mettent à vous insulter de la façon la plus grossière qui soit.
Hier encore, il était le Commandeur de la politique, plus moral, encore (si c’est possible) que les Degauche. Aujourd’hui, il se lâche : « L’électorat qui a voté aujourd’hui dans la 2e circonscription de Paris est, à mes yeux, à vomir. Vous m’entendez bien, à vomir. »
Un homme qui aurait le dixième du courage dont se prévaut Guaino aurait pu dire : « Les assassins musulmans qui courent nos rues, ainsi que ceux qui leur facilitent le travail en permettant l’immigration de masse, sont à vomir. » Ou bien : « Les députés qui ont mis la France à genoux en votant, sans interruption depuis quarante ans, des budgets en déficit, sont à vomir ».
Mais non : ceux qui sont à vomir, ce sont les électeurs qui subissent les conséquences de la politique de Monsieur Guaino et de ses copains, et qui, de surcroît, ont le front de lui refuser le poste de député auquel ses éminents mérites lui donnent droit.
Henri Guaino se découvre une haine soudaine pour « les bobos, qui sont dans l’entre-soi de leur égoïsme », et même pour « cette espèce de bourgeoisie traditionnelle de droite qui va à la messe » (et vote pour Fillon, faut-il comprendre).
On en est là : un éminent « gaulliste » au faîte de sa carrière insulte purement et simplement ses concitoyens (« bobo » n’est guère qu’un synonyme de « connard » ; cette invective est tellement employée à tout propos, par des gens de bords rigoureusement opposés, qu’elle ne signifie plus que : personne que je n’aime pas et que je m’autorise à traîner dans la boue). Tandis qu’on apprend, avec une certaine surprise, que Guaino lui-même ne serait pas un « bourgeois ». Qu’est-il donc ? Un ouvrier métallurgiste ? Un chômeur ? Un SDF ?
Interrogé par les journalistes sur le fait de savoir s’il ne manquait pas de respect vis-à-vis des électeurs, Guaino répond : « Oui, bien sûr, et alors ? ».
Espérons que cette grotesque déculottade signera la fin de l’arnaque « gaulliste ». La preuve est faite, il me semble, qu’on ne peut pas davantage être gaulliste, en 2017, qu’on ne peut être hitlérien ou maoïste. De Gaulle est mort, De Gaulle n’était pas un théoricien, De Gaulle n’était qu’un homme qui a eu un rôle historique à une certaine période. Cette période est derrière nous, et aucun de ceux qui se réclament de lui ne peut prétendre à sa légitimité.
Au demeurant, il est fort douteux que de Gaulle serait capable de diriger la France d’aujourd’hui (si cette interrogation a un sens). Le plus probable est qu’il n’y comprendrait rien. De Gaulle est une marionnette qui sert à des truqueurs à nous vendre des salades. De Gaulle était pro-américain et anti-russe, pour ne citer que l’un de ces mensonges. Ce n’est pas en astiquant sa momie qu’on affrontera les maux de la France.
Il y a une frappante similitude entre ces messieurs de la droite gaulliste ou catholique, et les « paysans » dont nous devisions tantôt. Les uns comme les autres estiment avoir « droit » à leur statut, à leur métier, à vie, quoi qu’il arrive. Non seulement ça, mais en plus, il faut qu’on leur dise merci. La moindre critique, la moindre rebuffade déclenchent des chouineries, des invectives et des représailles à n’en plus finir.
Ce n’est pas propre aux « paysans », bien sûr (remarquez les guillemets ; il y a des agriculteurs normaux). C’est la maladie des fonctionnaires ; ce que sont les paysans, ou qu’ils réclament d’être, malgré leurs dénégations. Et nous savons que politicien et fonctionnaire, c’est le même métier, la même corporation.
En définitive, il faut se féliciter que des gens comme Bruno Bonnell, chef d’entreprise qui a fait davantage pour la France que bien des hommes politiques, soient en position d’être élus triomphalement sur une liste macroniste. Ca va nous changer des prétentieux à la Guaino ou à la Poisson. Et puis franchement, ça ne peut pas être pire.
Bonjour,
C’est vrai que NKM a de la classe. Sans doute un peu trop pour certains de ses « amis », à commencer par Nicolas Sarkozy lui-même qui a toujours eu du mal à supporter ses prises de position pas toujours en accord avec les siennes. D’autres la détestent carrément à commencer par Rachida Dati qui n’a cessé de tout mettre en œuvre pour lui barrer la route. Mais là il s’agit d’un cas typique de jalousie féminine. En effet, NKM possède toutes les qualités que RD n’aura jamais : la subtilité, l’élégance un brin aristocratique si agaçante, une éloquence naturelle qui s’est bien manifestée lors des débats de la primaire et lui ont permis de terminer quatrième derrière les gros calibres de son parti, devançant au passage Bruno Le Maire.
Un moment j’ai même pensé que NKM rejoindrait LREM, vu que ses idées sont beaucoup plus proches de celle d’EM que de celles des nouveaux leaders de LR, à commencer par Laurent Wauquiez. Mais, contrairement à Bruno Le Maire, elle semble avoir eu des scrupules au point de préférer rester fidèle à son parti quitte à renier certaines de ses convictions.
Même si NKM est éliminée dimanche prochain, ne nous inquiétons pas trop pour elle. Ses qualités intellectuelles lui permettront de retrouver un job dans la société civile sans problème.
Ceci risque d’être beaucoup plus difficile pour d’autres personnalités qui se sont fait virer sans ménagement dès le premier tour des élections législatives et qui sont encore trop jeunes pour prétendre prendre leur retraite : NVB, Benoît Hamon, Emmanuelle Cosse, Cécile Duflot qui n’ont pas de véritable métier et n’ont jamais rien fait d’autre que de la politique et plutôt mal d’ailleurs. Il leur sera difficile de trouver un point de chute dans un comité Théodule comme il en existe tant dans notre pays vu que le PS et EELV ont totalement explosé.
Pour eux le retour dans la vraie vie risque d’être difficile.
Votre éloge de NKM, qui est dans une situation critique, va ravir Mesdames Semtob, qui avaient bataillé pour elle, sur leur site, contre Hidalgo, à qui elles avaient donné le surnom peu flatteur « Hihi Cracra ».
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point !
Il faut se répéter cette sentence dix fois, pour comprendre les louanges tressées à NKM, qui n’en mérite pas tant, qui n’en mérite pas du tout d’ailleurs.
Le dimanche à 23 heures passé, une heure où la majorité des bulletins a été dépouillée, elle déclare à un journaliste qui lui tend un micro qu’elle est en tête, le lundi on constate qu’elle a fait moins de la moitié que son concurrent de LREM.
Prendre ses rêves pour des réalités, être mégalo au point de denier une réalité qui lui fait mal, voilà qui laisse quelques doutes sur la qualité de son mental.
Comme je suis indulgent, je me dis qu’elle voulait préciser qu’elle était en tête des opposants à LREM, mais comme elle a clamé haut et fort son ralliement à Macron, je me dis aussi qu’elle s’estime trop pour accepter de perdre tout en un seul coup.
Un peu comme Henri Guaino, le brave homme, qui est le seul politicien à dire sincèrement ce qu’il pense du corps électoral. Il est touchant dans son désarroi, pourtant prévisible de la part d’une personnalité peu faite pour offrir le moindre charisme à des électeurs pour qui le paraître importe plus que l’être, surtout quand l’être apparaît aussi tourmenté.
NKM n’aura pas bénéficié des mansuétudes de LREM à l’égal d’autres membres des LR, mais c’est qu’il existe une loi bien connue dans l’art de la politique et de la guerre, on aime la trahison pour ce qu’elle apporte et on déteste les traîtres pour le danger qu’ils représentent.
NKM n’a cessé de trahir son camp, avec un sourire horripilant, une mauvaise foi et une perfidie digne des traîtres de tragédie. S’estimant trop intelligente, et sur ce point je suis d’accord avec elle, elle est intelligente, mais d’une intelligence spéculative, celle des scientifiques, mais pas de cette intelligence des situations, des événements politiques et encore moins de cette intelligence humaine, qu’on appelle parfois bonté d’âme, et donc par ce manque d’intelligence subtile elle aura passé son temps politique à trahir, à contester et à jouer sa petite musique plutôt dissonante quand son parti avait besoin de solidarité.
Il faut savoir avoir raison au bon moment, et il faut savoir trahir à bon escient. NKM a souvent trahi par un mélange d’opportunisme décalé et de superbe vanité, ne pouvant pas se retenir d’étaler son intelligence supérieure.
Macron qui s’y connaît en trahison, n’a pas voulu s’encombrer d’une traître de plus qui l’aurait trahi à la première occasion.
Alors « qu’on l’aime ou qu’on la déteste, NKM est nécessaire », comme les ilotes étaient nécessaires à Sparte pour faire la démonstration de ce que peut être une femme intelligente mais inadaptée, parce que trop imbue de sa personne ; il sera toujours impossible de lui confiance.
Bon, je me suis défoulé sur NKM, qui n’en méritait pas tant, mais la vérité est que je trouve la situation d’une extrême dangerosité, ayant entendu quelques macronistes dire à propos de l’abstention :
« Qui ne dit mot consent », ou encore « Il s’agit d’une abstention d’adhésion ».
Un peu comme un violeur sadique qui expliquerait : Monsieur le juge, la victime ne protestait pas, j’ai cru qu’elle prenait du plaisir.
Nos allons vers des temps agités.
Philippe Bilger, après l’exceptionnelle interview qu’il fît d’Henri Guaino (obligé d’en rallonger le terme tant l’intérêt transpirait !), ne pouvait raisonnablement tirer à boulets rouges contre lui. Pourtant, il eût pu après la pathétique sortie de celui-ci hier.
Guaino, parachuté dans une circonscription qui n’était pas la sienne, s’autorise, après sa déroute, à insulter les électeurs qui n’ont pas commis le bon goût de choisir son auguste personne. L’intelligence qu’il a laissé transpirer dans l’interview, les hauts desseins et la distinguée morale qui à l’évidence l’animent, n’excusent pas l’outrecuidance, le grotesque et le pathétique d’une posture impensable.
Seul contre tous, raciste contre des castes sociales qui n’ont pas l’heur de lui plaire, il continue de marcher sur l’eau et de croire à sa trace terrestre divine. Se rend-il compte qu’il est seul dans cette attitude dont la composante psychiatrique n’est pas très éloignée ? Il passe à la trappe et perd l’extraordinaire tribune qu’offrait l’Assemblée nationale. Plume d’un ex-président, puis député, il plonge dans le néant de son orgueil bouffi, délirant de suffisance. Beau parleur, il s’auto-dégage prestement.
Qu’il ne s’étonne pas, dès lors, d’être pris à parti dans la rue par des électeurs offusqués d’avoir été vomis par lui, qui quelques heures auparavant encore se prosternait abondamment devant eux pour mendier leur vote. Sic semper tyrannis.
A l’inverse, effectivement, Nathalie Kosciusko-Morizet a la classe certaine et affiche une belle retenue lucide, voire humble, face à la déroute programmée. Elle est empreinte également d’une indéniable éthique ainsi qu’elle a su le montrer lorsqu’elle accompagna dignement Alain Juppé dans son calvaire obligé du second tour de la primaire LR. Perdante cette fois-ci, elle rebondira car elle le vaut bien.
Bonjour,
Hier un certain nombre de radios et de chaînes de télévision nous parlaient du résultat brillant du « ministre des Finances » LREM, Bruno Le Maire ; à votre avis s’agit-il d’incompétence de nos journalistes, ou de communication présidentielle ?
Sinon, il est opportun, pour aujourd’hui et sans doute pour demain, de parler de roche Tarpéienne et de Capitole.
La déclaration de Guaino est outrancière sur la forme et les media la fustigent pour cela. Mais sur le fond, elle reflète une opinion que je peux comprendre.
Guaino a osé une dichotomie entre les « bobos d’un côté qui sont dans l’entre-soi » et d’autre part « cette espèce de bourgeoisie traditionnelle de droite qui a voté pour un type qui pendant trente ans s’est arrangé et qui a triché…
Combien de fois ai-je lu cette expression (y compris sur ce blog) « entre-soi » pour qualifier les bourgeois germanopratins ! Cela ne me choque pas, c’est tellement vrai.
Et puis, Guaino connaît bien les électeurs chrétiens qui ont intégré les dix commandements, socle de la morale pour tous. Celui qui restera dans les mémoires comme étant « la plume de Sarkozy » dénonce un paradoxe : selon lui, Macron a triché et les électeurs ont sanctionné Guaino et pas Macron.
Ce qui se joue dans la deuxième circonscription de Paris, c’est la succession d’Anne Hidalgo à la tête de la mairie de la capitale. C’est l’ambition de NKM, malheureusement pour elle c’est également celle de Benjamin Griveaux l’un des proches lieutenants d’Emmanuel Macron. Il n’est pas besoin d’aller chercher ailleurs, selon moi, le sort que « En Marche ! » a réservé à NKM.
La polytechnicienne qui rêve de la mairie de Paris le sait, la politique est un sport de combat.
Il est probable que vous ayez raison.
LREM (La République Emmanuel Macron) préfère soutenir des traîtres qui lui doivent leur triste survie – du type Bruno Le Maire – plutôt qu’un personnage plus digne comme NKM.
Mais allez donc plus loin : n’est-ce pas la perspective d’une mise sous tutelle et d’une Chambre de godillots qui se profile à travers cet épisode ?
Cela me paraît d’autant plus probable que rien d’autre ne pourra faire tenir ensemble ce groupe disparate que la fidélité intéressée et quasi alimentaire à un homme à qui elle doit tout.
Les vieux de la vieille ont été renvoyés sèchement ; fort bien. Mais allons-nous gagner au change avec cette masse informe de ce qui ressemble furieusement à ce qu’on appelait la clientèle des hommes politiques romains ?
Il est vrai que Macron…
Bonjour Monsieur Bilger
Voir NKM éjectée de l’Assemblée sera pour moi un des (très) rares plaisirs de ces élections législatives.
Je ne supporte pas cette bobo éthérée moralisatrice et donneuse de leçons aux gueux, auxquels elle ordonne de supporter les maux dont elle prend bien soin de se garder.
On voit bien là le résultat de la cuisine élaborée par des maîtres comme Jean-Paul Delevoye et Richard Ferrand.
L’aveu de Guaino est terrible : il reprend sa liberté. Autant dire qu’avant il ne l’était pas, tenu de contenir la verve de ses propos par courtisanerie électorale, enchâssant la critique uniquement dans des oppositions de principe et d’allégeance, chorégraphie usée d’un système que la nouvelle pratique de bienveillance renvoie au passé, et l’on peut se demander si la main tendue refusée par la REM n’est pas un refus d’une rivalité NKM-Dati dans la circonscription, et si les deux nobles dames du passé n’auraient pas intérêt à s’appliquer la nouvelle règle en apaisant leur relation, même sur fond d’élection municipale à venir, et que de cela dépendra leur futur, où ce n’est plus la puissance des pôles qui importe, mais la qualité des interférences qu’ils entretiennent.
NKM a de la classe !
La classe, la classe…
Toujours la superficialité au détriment du fond.
Mais une personne qui trompe son électorat potentiel en se présentant sous une étiquette de « droite » alors qu’elle est en fait une gauchiste invétérée dans toutes ses fibres ne devrait-elle pas susciter au contraire dégoût et réprobation ?
« A elle on ne lui a pas tendu la main. »
Oui, en effet ! Et pourquoi d’ailleurs cela devrait-il être ?
Avons-nous affaire à des mendiants politiques ?
Faisons donc un Resto du coeur pour toutes ces victimes, immolées sans sacre… Vite, un paysan pourvu d’un peu de farine ! Le sacrificateur EM est dans la place ! Donnons-lui donc toutes nos espérances, et soyons heureux !!
Cette pétaudière prétend de surcroît être le nouveau modèle !
La misère et la faim conduisent quelquefois à de grandes bassesses, mais la soif de pouvoir et l’indigence intellectuelle conduisent à l’ignominie.
Le comportement de Guaino n’est pas politique, cependant, il a pour qualité d’être vrai…
Qui donc reconnaîtra les siens ??
Marielle de Sarnez, qui fut le boulet de l’UDF, et NKM le boulet de LR, décidément Philippe vous aimez ces femmes du monde qui se persuaderont de résoudre la question sociale en accordant une journée supplémentaire à leur femme de chambre.
Comme disait votre poète préféré : « elles ont les mains propres… mais elles n’ont pas de mains »…
« …le raz-de-marée de LREM… »
…dans l’hallucination collective des idolâtres macronistes médiatiques ou non, comme M. Bilger peut-être, mais dans la réalité on en est loin !
Le « raz-de-marée LREM » c’est seulement 15% de l’électorat, 7,3 millions d’électeurs sur 47 millions d’inscrits, un million de moins qu’au premier tour de la présidentielle où déjà un grand nombre d’électeurs Macron avaient voté contre le FN, et tout ça avec une abstention de 52%.
Tu parles d’un « raz-de-marée »! Le soi-disant « raz-de-marée » ne ressemble même pas à une vaguelette sur les côtes de la mer Morte mais plus à un coin de la côte Atlantique où l’eau se retire moins vite qu’ailleurs à marée basse.
C’est comme si quasiment tous les électorats des autres partis n’étaient pas allé voter et qu’il n’y avait que ceux de LREM qui avaient voté.
Le plus comique est que selon les études faites suite aux différents votes, l’électorat du soi-disant parti du renouveau politique est principalement constitué de vieux bourgeois !
« L’extraordinaire taux d’abstention – plus de téléspectateurs devant « Les Bronzés » que pour les résultats électoraux : un indice de plus – révèle aussi une lassitude tenant aussi bien à des frontières qui s’estompent et retiennent moins l’attention civique qu’aux joutes politico-médiatiques, parfois lassantes, de cette dernière année. »
NON, NON et NON M. Bilger !
Les gens s’abstiennent parce que simplement ils ne croient plus, à tort, que leur vote serve à quelque chose.
Je serais Macron, je ferais voter une révision de la Constitution pour supprimer le suffrage universel et réinstaurer le censitaire pour faire voter seulement ma caste et me faire réélire à chaque fois pour apprendre la démocratie à tous ces abrutis de Français qui croient qu’ils « s’expriment » en s’abstenant de voter alors qu’ils ne font que perpétuer le « système » et les pourris qui sont en place.
Et bien sûr ensuite tous ces c*ns d’abstentionnistes viendront se plaindre que rien ne change !
Le plus gros problème de la France, ce n’est pas son chômage endémique, son taux d’imposition, son code du travail ou je ne sais quoi, c’est la bêtise de son peuple.
Guaino a raison. Il a raison particulièrement pour les bourgeois parisiens qui sont les pires hypocrites égoïstes de France, qui vous parlent de valeurs traditionnelles ou pas, de tolérance et tout et tout alors qu’ils ne pensent qu’à leur portefeuille, et plus généralement sur ce peuple français geignard pourri gâté qui est une insulte à l’idée même de démocratie. Il est à vomir.
« Comment dissimuler mon contentement, et mon sentiment qu’il y a une justice de l’élection, quand dans la 11è circonscription de Paris, Marielle de Sarnez devance de plus de vingt points un avocat candidat LR repêché en dernière minute par François Baroin et dont tout m’a séparé ? »
Vous parlez de cette femme politique qui a déposé une plainte, juridiquement infondée, pour dénonciation calomnieuse et qui est actuellement visée dans une enquête préliminaire.
A votre place, je me serai abstenu de tenir de tels propos.
« NKM a de la classe ! » (PB).
Pas du tout ! Elle s’est fait renvoyer dans ses buts dimanche fermement par Benjamin Griveaux qui l’a tancée et lui a dit de s’occuper de ses oignons et de laisser tranquilles les électeurs de LREM, qui sont adultes et consentants.
Quant à la stratégie de EM cela ne la regarde en rien, et ses suppositions qu’elle les garde pour elle ! Et surtout de ne pas parler en leur nom, elle a de quoi faire avec la bouillie pour chats de son parti.
Ce Benjamin Griveaux me plaît de plus en plus, il a rappelé que la politique des mandats comme NKM, c’est terminé, il existe un rejet patent des électeurs il suffit de lire les forums concernés.
Il lui a rappelé durement qu’il se sentait en mission et non en professionnel de la politique et que demain quand il le faudrait il se retirerait.
Merci à lui de rappeler ce que devrait être la vie d’un élu au service des autres et pas pour se servir.
La Grande Bourgeoise a été habillée pour tout l’été et l’hiver sans aucun doute, tant mieux il lui manquait le petit soufflet qui la fasse revenir à une plus grande humilité, certes elle ne retournera pas à l’usine mais je lui conseille fortement de s’intéresser au fonctionnement du net, trop longtemps éloignée de la vie courante, elle était, elle et les siens, complètement déconnectée et ce sans jeu de mots.
Elle aussi n’a pas compris que les électeurs n’en ont que faire des avis des uns sur les autres. Hier il a été rappelé l’importance d’Internet et d’un certain candidat qui ne savait même pas ce qu’était le Bon coin.
La politique ne se fait plus à la corbeille elle se fait sur le web, et les deux qui l’ont compris c’est la France Insoumise et LREM, à un degré moindre le FN.
NKM a tout ce qu’on veut, de la classe, une excellente presentation, des idees progressistes qui la rendent facilement macrono-compatible mais elle avait un gros probleme qui etait d’avoir herite de la circonscription soi-disant imperdable de M. Fillon. Comme il y a des limites a tout, y compris a la traitrise en politique, elle ne pouvait decemment lacher le candidat LR en rase campagne pour s’aboucher discretement avec M. Macron comme a su le faire M. Le Maire. Elle aurait du le faire, mais apres-coup c’est toujours facile a dire !
Une voix va donc se taire, au moins provisoirement, car il n’y aura pas de place pour elle dans le nouveau parti de droite qui emergera des decombres des Republicains. Je ne suis pas sur franchement que ce soit une grande perte pour la France. Nous aurons a la place Benjamin Griveaux, son sourire de premier de la classe et son discours preformate, Mounir Mahjoubi le candidat 2.0, Aurore Berge la feministe de la droite moderne en marche et experte en revirements electoraux, je ne suis pas certain que tous ces candidats fassent rever une jeunesse en quete de sens qui ne tardera pas a se faire entendre. mais dans les ecoles de commerce ils feront un tabac, sans aucun doute.
On aimerait que la voix de Guaino se taise pour toujours, mais il est helas a prevoir qu’il ecumera desormais les plateaux de television en pontifiant sur tous les sujets. Sa sortie sur les electeurs aura peut-etre eu le merite d’eclairer l’electorat sur la vraie nature de ceux qui le representent, et qui lui vouent le mepris des classes superieures ou dirigeantes sur les classes populaires.
Quant a l’abstention massive constatee, elle est sans doute la consequence du calendrier electoral qui en placant ces elections juste apres la presidentielle leur ote tout interet et tout enjeu, les reflexes monarchiques de notre pays ayant helas ete renforces par cette funeste Ve Republique. Le premier devoir de l’opposition devrait etre de liquider celle-ci qui donne vraiment trop de pouvoir a un seul homme et tue a petit feu le debat politique dans notre pays.
J’avoue, Monsieur Bilger, que le sort politique de NKM m’indiffère au plus haut point. D’abord parce que cette tête excellemment formée s’est égarée manifestement dans un système politique qu’elle ne pouvait dominer. Ensuite, parce qu’elle adopte une attitude totalement affectée et peu naturelle. Enfin, parce qu’elle devra retourner, comme tant d’autres hommes et femmes politiques « de carrière », aux réalités de ses concitoyens.
Il me semble très grave pour notre démocratie que, bien que bénéficiant d’une trentaine de pour cent des suffrages exprimés avec plus de 50 % d’abstention (donc représentant environ 15 à 17 % des électeurs), un seul parti, quel qu’il soit, puisse gagner près de 80 % des sièges à l’Assemblée nationale.
Cela seul interroge sur le système mis en place par les deux partis dits de gouvernement taillés en pièces : il était plus que temps. Comment un citoyen « ordinaire » peut-il dans ces conditions se « sentir représenté » par une telle Assemblée ? Il semble que le Premier ministre lui-même, après tant d’autres promesses du même ordre des caciques des partis « au tapis », envisagerait d’intégrer une dose de proportionnelle. Il m’apparaît que cette intention doive recevoir une mise en route des plus rapides. A défaut et au train actuel, on finira par bien par amener 80 % des électeurs à s’abstenir !
D’autant que, lorsque la politique de M. Macron sera mise réellement en œuvre, les déceptions risquent fort d’être immenses pour une majorité de citoyens qui verront nécessairement leur niveau de vie baisser (et il ne s’agit pas seulement des retraités) sur l’autel de l’européisme affiché.
Alors attendons pour voir comment MM. Macron et Philippe vont gouverner et gérer la France.
Philippe Bilger, je partage votre affection pour NKM.
À mon avis, le problème pour elle vient surtout de son propre parti, où elle est incomprise et détestée, par courte vue et par bêtise, mais aussi par jalousie. La droite fait et refait constamment son propre malheur. Elle ne supporte pas les personnalités originales, capables d’anticipation, susceptibles de l’aider à surnager. Elle n’approuve que des personnalités qui donnent constamment aux plus bornés d’entre ses militants la garantie d’être des purs et durs de la doctrine.
Le plus étonnant, c’est que tout en se montrant intransigeante sur l’orthodoxie droitière de ses figures de proue, la droite n’a réussi à faire parvenir au pouvoir que des gens au fond pusillanimes, arrimés à la bien-pensance du moment, cherchant à plaire et ne voyant pas les problèmes là où ils sont vraiment.
NKM est, dans le naufrage de la droite, une des seules à ne pas être dépassée par les événements et à ne pas être ringardisée. Le mouvement EM, après avoir conquis l’exécutif et le législatif, guigne les régions, et il y a un Monsieur en marche – à la sinistre figure – qui guigne Paris ; or Paris finira pas comprendre sa douleur avec Hidalgo : il convient donc d’éliminer NKM qui pourrait barrer la route aux appétits du monsieur en question. La droite imbécile ne souhaite qu’une chose, c’est que NKM soit battue, et surtout humiliée, parce qu’elle a de la classe, oui, et qu’elle a fait l’X. Avec ce genre de stratégie, la droite finira comme le PS, aux oubliettes, et Griveaux, si terne soit-il – mais c’est ce qui est attendu des affiliés EM – sera un jour maire de Paris, comme Macron l’a emporté quand la même droite myope a décrété de la manière la plus revendicative possible qu’il fallait que Fillon reste son candidat malgré toutes ses casseroles.
Ensuite, il sera trop tard pour pleurnicher. Maintenant, attendons de voir voir comment EM va s’acquitter du boulot ingrat qui consiste à remettre un peu de raison dans tout ça, et dans la tête des Français. Ni le PS ni la droite ne peuvent se vanter d’en être capables, c’est ça le pire. Et ça explique l’abstention.
Il a tout dit ! Le secrétaire d’Etat au numérique passe en revue tous les critères dont les électeurs ne veulent plus, cela vaut aussi pour NKM qui devra en prendre de la graine. Elle n’a plus le profil, trop de tout en somme, elle joue la petite musique de « la voix libre » mais personne ne l’entend depuis son studio parisien, microcosme d’une élite politique qui ne sait même pas où se trouve le sud de Paris sans parler du Sud-Ouest.
https://youtu.be/r9D4mDSYehU
Ensuite on tacle le peu de participants au vote, après tout les absents ont toujours tort, ils n’ont qu’à se déplacer, blanc ou nul ils s’exprimeront et au moins ils seront crédibles et lisibles.
Si vous voulez faire la course il faut être au départ, tout le reste est littérature, la présidentielle a fait un électorat et les législatives comme à l’accoutumée confirment, rien de nouveau là aussi, avec une participation un peu plus faible mais annonciatrice d’une plus grande reconnaissance de l’élu Emmanuel Macron, le reste n’était que péripétie, « à quoi bon se déplacer nous nous sommes déjà exprimés ! ».
La vague Macron n’est pas différente des autres fois a dit Brice Teinturier, par contre elle a fait exploser les partis dont plus personne ne veut.
J’entends la recomposition politique des journalistes, avec qui, avec quoi ? Les partis et la communication des traditionnels est en putréfaction, seuls la France Insoumise et LREM ont senti ce besoin en créant un mouvement et pour Mélenchon bien avant tout le monde, l’autre a suivi et s’en est inspiré jusque dans les meetings où il était au centre de la scène, pour ne plus jamais la lâcher.
Cambadélis, NKM et tous les autres, adieu veaux, vaches, cochons… Il fait très beau aujourd’hui, le Tour de France se profile à l’horizon, Emmanuel Macron de revenir sur ses terres qu’il connaît bien, et de gravir sa roche de Solutré, le Tourmalet le bien-nommé qu’il a vaincu et qui lui a porté chance, c’est un escaladeur et performeur contre la montre, tout pour gagner, avec des équipiers de luxe dont Benjamin Griveaux, le Michel Pollentier d’Eddy Merckx.
Seule la victoire est belle.
Ah ce raz de marée !
En juin 2017 Macron et ses candidats ont reçu 7,5 millions de voix au premier tour des législatives.
En 2012 Hollande avait reçu 9 millions de voix.
En 2007 Sarkozy en avait reçu 12 millions.
Les forts pourcentages de Macron sur lesquels s’appuient les serviles médias assourdissants ne traduisent donc pas un élan irrésistible des électeurs vers lui. Ce serait plutôt le contraire, non ?
Eh oui, les électeurs de Le Pen, de Mélenchon et de Fillon ne sont pas les rageux politiques que l’on nous raconte, toujours prêts à défendre leur cause.
4 000 000 d’insoumis ne sont même pas venus défendre les candidats de Mélenchon.
4 000 000 de patriotes ne se sont pas déplacés pour faire passer les candidats de la Marine.
1 000 000 de gens debout ont laissé tomber Dupont-A.
3 000 000 de républicains ont abandonné les candidats de Baroin.
C’est ça la honte, ce manque de fierté citoyenne.
Même chez Macron, la fierté en prend un coup.
Macron perd 1 000 000 de voix sur son score de premier tour.
Voilà le raz de marée sous lequel il faudrait s’incliner ?
Macron gagne en pourcentage, mais il est attendu au tournant comme personne avant lui (enfin, c’est ce qu’on dit mais peut-être tout le monde s’en fiche-t-il ?).
En tout cas, rien n’oblige personne à le couvrir déjà de fleurs et de louanges.
Ni à l’agonir d’ailleurs.
Tout ce cinéma me gave, cette mauvaise foi généralisée entre chacun des Français me mortifie.
La monarchie nous appellerait-elle, en sourdine ?
« NKM est nécessaire. »
Celle-là, faut l’encadrer. Chapeau l’artiste !
Bon début pour une carrière dans le stand up.
M.Bilger, continuez comme ça vous êtes bien parti.
@semtob | 13 juin 2017 à 02:00
« Puisque tout a été traficoté à l’avance, les Français ont compris que voter, aller à la pêche ou faire pipi en l’air, c’était pareil. »
Pareil, pas tout à fait, loi de la gravité oblique, le pipi vous vous le prenez sur la tête !
Etonnant tout de même ce nombre de personnes qui, bien brutalement, encensent la diversité et l’opposition sans avoir jamais rien dit de tel auparavant, quand le « bon camp », le leur, avait la majorité.
« Vous avez raison, l’Assemblée a besoin de députés qui savent dire non, qui produisent leurs textes eux-mêmes et soient capables de réflexion personnelle, d’argumentation.
Notre Assemblée a besoin de NKM, d’écolos, de PC, de socialistes et ne doit pas se satisfaire d’une collection d’arrivistes et d’opportunistes, de novices. »
Cher monsieur Bilger, il y a un moment que je n’ai pas fait de commentaire sur votre tribune… moi aussi je semble me retirer du commentaire politique…lol…tellement ils m’ont tous écœurés. Mais comme disait le Général, « les Français sont des veaux »… et Henri Guaino a raison quand il parle des électeurs.
J’ai eu un empêchement au premier tour mais je vois que dans ma circonscription, l’un des rares députés LR, travailleur et qualifié comme tel par un observatoire indépendant (Arnaud Richard, pour ne pas le citer) ne sera sans doute pas réélu à cause d’une obscure candidate d’En Marche. Chapeau bas cependant à Macron d’avoir ainsi laminé le PS (grâce d’abord à Hollande certes… la seule chose bien de son mandat !) et même LR, cette bande d’incapables, d’arrivistes et d’hypocrites, pour qui j’ai voté tant de fois.
Mais revenons à notre sujet ; j’ai de l’affection pour Guaino, l’un des rares à avoir de la jugeote sur tout cela. Mais je déteste NKM, cette arriviste de première, qui s’est servi de tout le monde, de Sarko, de LR aux media, pour louvoyer et se placer. Elle est clairement de gauche, en ayant utilisé la pseudo-droite pour se faire connaître.
Mais je ne suis pas objectif, sans doute ; car NKM c’est avant tout celle qui, en tant que ministre de l’Ecologie, a autorisé le survol de la Confluence et du Vexin (parc naturel régional) par les avions atterrissant à Roissy (ou les vols de nuit par DHL) à un rythme infernal… quand le Conseil d’Etat a reconnu que ce n’était pas normal… mais que l’on ne pouvait changer quelque chose en place !
J’espère que vous publierez mon commentaire tel que, mais je sais que c’est l’un des seuls endroits de France où l’on respecte la liberté de commenter sur le net.
Si Macron était un gentleman il nommerait notre Comtesse de Lamballe ambassadrice de France à Oulan-Bator en Mongolie Extérieure.
C’est le purgatoire du Quai d’Orsay, on y cache les bras cassés, les relous, les tripoteurs en tous genres et les encombrants afin qu’ils ne fassent pas la une des journaux, comme Boris Boillon.
Elle y découvrirait les joies de la steppe et des couchers de soleil interminables.
NKM est le cas typique d’une titulaire possédant tous les atouts mais qui n’a pas su s’en servir :
Plutôt belle femme, mère et jeune,
Polytechnicienne avec une expérience d’ingénieur,
A servi en qualité d’officier dans la Royale,
Titulaire d’un MBA donc formée au management d’entreprise,
Pas trop à droite, sensible à l’écologie,
Une expérience raisonnable de politicienne !
Tout pour contrer Macron, qui n’était qu’acteur, énarque et banquier !
Il lui a manqué le culot et la gnaque pour se lancer seule comme lui !
Elle aurait pourtant eu 22 millions de citoyennes pour la soutenir !
Une présidente avec un K comme knout dans son nom, tout un programme pour restaurer l’autorité en France.
Elle sortait pourtant du même milieu bourgeois que lui !
Elle avait même eu un arrière-grand-père communiste avant que la famille s’embourgeoise !
Il est vrai que Macron avait les sous et Brigitte en plus.
Dommage !
Il aurait été intéressant de la voir serrer la main de Donald Trump.
Hier soir un assez long débat sur BFM où était invité Edwy Plenel, et pour une très rare fois j’ai été totalement en accord sur son analyse du macronisme et notamment de la vague LREM. Il a fort bien démontré toutes les impostures et les savants calculs politiciens ayant présidé à la composition de celle-ci : Delevoye et Ferrand* ses grands ordonnateurs, ne sont que des politiciens professionnels fort roués.
* Il a débuté en 1991 dans le cabinet ministériel de Kofi Yamgnane, et quand ce dernier est battu aux législatives de 93, il le fait embaucher par les Mutuelles de Bretagne. En 1998 il en devient le D.G. mais parallèlement il rebondit en politique au sein du PS : conseiller général du canton de Carhaix-Plouguer (Finistère), puis en 2004 il deviendra vice-président du conseil général du Finistère. Le profil parfait du carriériste politique, et qui en période de « vaches maigres » électorales sera hébergé par une mutuelle : nombre de cadres du PS bénéficièrent eux aussi d’emplois par l’économie dite sociale, et cela suite à des avanies électorales.
Le renouvellement tant vanté de nos élus ne concerne que leurs noms, et cela est manifeste dans leur sociologie car elle est bien plus marquée que dans les précédentes assemblées : aucun ouvrier, employé et un seul paysan en position éligible. Tous ces nouveaux, pas si néophytes que cela en politique pour beaucoup, viennent tous des CSP ++ et majoritairement du tertiaire. Dans la future A.N. tous ces nouveaux élus seront solidement encadrés par un noyau composé de vieux briscards de la politique, et de jeunes technocrates ambitieux tout dévoués à Macron. Donc au final, on aura une version new look des « godillots » des années 60 !
Nous avons écarté « l’innommable » hydre fasciste-nazifiante, et nous avons un Bonaparte – modèle consulat – à la sauce ultra européiste et 2.0. Mais pour tous les retraités aisés de ce forum il sera un substitut fort acceptable de Fillon, mais pas certain que leurs enfants et petit-enfants soient du même avis d’ici six mois à un an !
NKM a la chance d’avoir la possibilité de se reconvertir sans problème, mais que vont devenir tous ces socialistes mis à la rue par le peuple qu’ils aimaient tant ?
Pour beaucoup ils ne sont munis que de licences en histoire/ géographie ou bien, comme ils disent, « études en communication ou économie ou gestion des entreprises » sans en avoir obtenu le diplôme.
Sans évoquer divers traficotages de CV (Cambadélis, Taubira).
On ne compte plus chez eux les énarques admis « au tour extérieur » dans des conditions qui s’apparentent au huis clos : un candidat de gauche devant un examinateur de gauche… et l’affaire est dans le sac, voyez mes plumes je suis oiseau, voyez mes nageoires je suis poisson, je deviens énarque, agrégé de philosophie, chercheur au CNRS, c’est ce que l’on appelle la « validation des acquis ».
Et Hollande n’est plus là pour les nommer ambassadeurs au Costa Rica ou aux Maldives.
On comprend dès lors le tweet rageur de François Lamy, qui dit avoir fait » l’Ecole Normale d’Etiolles », j’ai cherché, rien trouvé. Il s’agit en fait d’un ancien établissement IUFM pour instituteurs et avec sa licence d’histoire il va redescendre de l’Olympe en toboggan.
« Malheur aux vaincus ! », comme je l’ai dit un jour.
Je partage l’avis de Robert, Wil et bernard.
J’y ajoute les quelques données suivantes :
A l’issue de ce premier tour, et sans présumer de ce que pourrait être un éventuel sursaut lors du second tour, avec 2,23 % de bulletins blancs et 51,29 % d’abstention, l’énorme majorité présidentielle à la Chambre ne représentera donc que 30 % de 46,5 % des électeurs inscrits, soit 13,9 % !
Pour être complet, encore faudrait-il ajouter – chose qu’aucun média ne fait jamais – que sur 48,8 millions de citoyens en capacité d’être électeurs, seuls 44,8 sont inscrits sur les listes électorales. Cette donnée réduit le score de « La République Emmanuel Macron » à 13,4 % des électeurs potentiels.
11 % de citoyens non inscrits ; 2,23 % de bulletins blancs et nuls ; 51,3 % d’abstention : au total ce sont 65 % des citoyens qui n’ont pas voté dimanche.
Quelle légitimité réelle et donc quelle influence pourront bien avoir des élus choisis par 32 % de 35 %, c’est-à-dire par un citoyen sur dix ?
@Tomas
« On aimerait que la voix de Guaino se taise pour toujours, mais il est helas a prevoir qu’il ecumera desormais les plateaux de television en pontifiant sur tous les sujets. Sa sortie sur les electeurs aura peut-etre eu le merite d’eclairer l’electorat sur la vraie nature de ceux qui le representent, et qui lui vouent le mepris des classes superieures ou dirigeantes sur les classes populaires. »
Les bobos ou les cathos du Ve, VIe et VIIe arrondissements de Paris font partie des classes populaires maintenant ! C’est nouveau, ça vient de sortir.
Je ne sais pas où vous habitez Tomas mais visiblement pas à Paris ou dans sa banlieue donc vous ne savez pas de quoi vous parlez, ni sur la sociologie des habitants de Paris, ni sur ce qu’a dit Guaino qui a parlé des bobos et des cathos hypocrites de Paris qui aux dernières nouvelles ne font nullement partie des classes populaires. Ce serait même pour eux une insulte.
Donc, comme disait Coluche sur les journalistes : « Quand on n’en sait pas plus que ça, on devrait s’inviter à fermer sa gu**le ».
Lors des élections, on fait de la politique, pas du sentiment. NKM a choisi de ne pas rejoindre la majorité présidentielle, où elle aurait eu incontestablement toute sa place. Sa situation électorale actuelle est la conséquence directe de son choix.
La candidature LREM face à NKM n’est évidemment pas un scandale mais une nécessité. Rappelons-nous quand même qu’à l’issue de l’élection d’E. Macron, LR avait affirmé que son objectif était de contraindre le président à une cohabitation et NKM s’est donc inscrite dans cet objectif initial. Le parti du président n’avait d’autre choix politique que de lui opposer un candidat.
C’est très dommage. NKM aurait été infiniment plus à l’aise dans la majorité présidentielle que dans la cohabitation difficile au sein de LR avec les anciens sarkozystes et autres Wauquiez de droite dure. Sans doute a-t-elle été, sur ce coup, trop conservatrice, trop attachée aux structures anciennes, encore persuadée que le mouvement initié par Macron restait une bulle. Manque de lucidité.
L’abstention n’a aucune excuse. Dans toutes les circonscriptions, il y avait une foule de candidats, jusqu’à ceux du parti du vote blanc. Il y avait largement de quoi s’exprimer mais cette abondance a rebuté l’électeur devant une telle profusion d’idées et de projets. Il faut cesser d’absoudre ce comportement de flemmard qui se pare de mille vertus pour justifier sa paresseuse indifférence.
« …tout pour gagner, avec des équipiers de luxe dont Benjamin Griveaux, le Michel Pollentier d’Eddy Merckx.
Seule la victoire est belle. » (Giuseppe)
Ah ! Excellent ! celle-là il fallait oser l’écrire !
Est-ce que Benjamin Griveaux a la petite poire sous les aisselles – la poire pollentier, réceptacle du pipi bienfaisant – pour satisfaire au contrôle anti-dopage? Ou dissimule-t-il un petit moteur électrique dans le tube de selle ?
Giuseppe, prenez plutôt vos exemples dans le rugby que vous et moi affectionnons tant, parce que la comparaison avec le taché Pollentier est cruelle pour Griveaux… et Macron !
Voici une analyse subtile de la situation, par Ivan Rioufol le 12 juin 2017 13h17 :
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/06/pourquoi-macron-aggrave-la-cri.html
Comme 51 % des électeurs français je n’ai pas voté ce dimanche et d’ailleurs je ne voterai plus jamais pour un parti existant actuellement. Ils ont tué la France alors il ne nous reste plus qu’à résister en attendant l’explosion.
Quelle que soit l’opinion que l’on puisse porter sur NKM et les désaccords que l’on puisse avoir avec elle, je vous rejoins totalement P. Bilger pour affirmer que son attitude dans cette bataille des législatives est exemplaire.
Cela détonne dans ce paysage de politiques opportunistes, versatiles, girouettes, prêts à manger au premier râtelier qui leur servira le plat satisfaisant leurs ambitions personnelles. Même si cela est au prix de reniements les amenant aujourd’hui, sans apparemment le moindre état d’âme, à faire leurs des choix qu’hier ils contestaient !
Il ne suffit pas de troquer ses habits d’hier pour ceux aujourd’hui du randonneur d’En Marche pour que le changement arrive comme par enchantement. D’autant que la victoire est tout de même sérieusement ternie par l’importance, si elle se confirme au second tour, de l’abstention.
Alors oui, dans un tel paysage politique des comportements comme ceux de NKM sont réconfortants.
J’ai bien lu vos propos sur NKM, candidate à Paris dans un beau quartier grâce à FF, et au grand regret de Rachida Dati.
J’aimerais bien voter dans le VIIe arrondissement de Paris. Hélas, mes moyens ne me le permettent pas. Là où je vis, dimanche, je vais devoir choisir entre un macroniste inconnu et un communiste localement très connu. Pour qui voteriez-vous à ma place, chers amis de ce blog ? Je vais voter pour l’inconnu. Mon candidat de droite n’a pas dépassé le premier tour.
Entre Savonarole qui veut l’exiler au purgatoire avec « les tripoteurs en tous genres », et Giuseppe la voir prendre une gifle (mais pas trop forte quand même, quelle mansuétude !), on se demande ce qui attire à NKM tant de sévices, Dieu merci imaginaires. Tout ça n’est pas méchant, mais non, mais non, mais tout de même, que prévoyez-vous mes très chers, pour, au hasard, Guaino ou Bayrou ?
Ah dis donc, ça frémit dans les rangs, on balance entre le rejet jubilatoire et l’adoration perpétuelle.
Quel est le sourire le plus communicant ? La Belkacem, figée dans une arrogance imbécile, ou la Kosciusko dans son divin éther ?
J’ai adoré les réactions de Marchenoir et de Semtob, celle-ci avec son évocation de l’album zutique.
Guaino ? La franchise a du bon, mais peut-on pardonner au passé quand il n’a accouché que de ce présent-là ? Vautrés dans un confort d’Etat, perdus de spiritualité, nous n’avons aucune excuse, les politiciens, c’est nous et à voir l’état dans lequel ils nous laissent, leurs discours brillants n’étaient que roupie de sansonnet. Mais nous les avons crus, avec l’orchestre rouge.
Oui, oui, M.Macron, ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique, disait Apollinaire.
Comme la renaissance ne se décrète pas, il va devoir, ce jeune énarque, rafler un maximum de fric, avec l’appui de sa majominorité. Au risque de se faire tuer.
Par pitié, laissez Mme Kosciusko en dehors de ça, laissez-la dans l’Avenue des ponts d’or que lui ouvrent ses titres, c’est sa compétence. Tout de même, si maintenant il faut sauver les gens qui ont tout pour réussir pour les replonger dans la maxima cloaca, autant vaut-il renoncer à s’abstenir de tout vote. Vae victis, tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens, que d’eau, que d’eau, qu’ils chantent pourvu qu’ils paient, c’est beau, c’est grand, c’est généreux la France, je vous ai compris, moi président, on a tout entendu, on en a redemandé sans réfléchir, maintenant, il faut payer.
Madame Kosciusko, nous avons le triste privilège de nous en fiche comme d’une guigne comme nous avons celui d’écouter M.Guaino pour son dernier tour d’Olympia, sans rappel.
@Achille | 13 juin 2017 à 06:25
« Pour eux le retour dans la vraie vie risque d’être difficile. »
J’aimerais vous croire, mais il va y avoir du vrai, le PS n’a plus d’électeurs, donc il ne pèse plus en rien et pour faire du lobbying auprès de NVB ou d’autres qui devraient être battus, désormais les employeurs ne vont pas trop se bousculer au portillon et les bonnes places vont aller aux copains de LREM, c’est de bonne guerre.
Cela leur fera le plus grand bien de gâcher le mortier de la vraie vie, de se coltiner quelques petites difficultés du commun des citoyens, mais ils trouveront sans doute à se recaser ; à suivre pour ces nombreux éliminés, cependant les places vont être chères, la trésorerie de certains partis va être en miettes donc difficile d’y puiser, même pas la possibilité d’un pantouflage politique en permanent.
Aïe, aïe, aïe ! La relation entre les deux n’est pas évidente, quoique… Mais tant pis. Si NKM va quitter sans doute les lampions, un autre à sa place subit la lumière, s’il avait eu justement cette classe il serait parti :
Orange avec AFP, publié le mardi 13 juin 2017 à 15h11
« Selon Mediapart, le ministre de la Cohésion des territoires a revendu en septembre 2016 un bout de sa permanence parlementaire au PS local. La question se pose de savoir s’il l’avait acheté avec des fonds publics.
Richard Ferrand s’est-il enrichi sur le dos du contribuable ? Deux semaines après l’ouverture d’une enquête préliminaire sur une affaire immobilière impliquant sa compagne, Mediapart dévoile « l’autre bonne affaire immobilière » du ministre de la Cohésion des territoires. »
Là cela commence à faire désordre, l’électorat local ne fait pas l’intérêt national d’EM, on le voit avec NKM secouée par un obscur candidat, n’importe qui serait élu à la place de Richard Ferrand.
Le descriptif par Guaino de l’électorat qui n’a pas voulu de lui est intéressant.
Toutefois ces gens qui vont à la messe, envoient leurs enfant au catéchisme et je rajouterais chez les scouts, pour en connaître certains, appelaient à une candidature de Guaino à la présidentielle et en étaient de fervents soutiens qui se sont reportés sur le candidat de Sens Commun.
Je connais même un ancien suppléant socialiste converti au guainoïsme.
Toutefois, Guaino n’a pas tort, en ce sens qu’un certain électorat est à vomir. Erreur de casting de sa part, mais but ultime de faire perdre NKM par tous les moyens. Au lieu de s’en prendre à l’électorat qui n’a pas voté pour lui, Guaino aurait été davantage inspiré de souligner l’extrême lucidité de ses 4,8 pct d’électeurs. Cependant faire moitié moins que Hamon, déjà bien bas, a de quoi vexer pour un moment. Et si Sarko n’avait pas eu Guaino ?
La vraie question est maintenant « qui pour déclarer ouverts les J.O de 2024 ou 2028 ? »
Vincent Peillon ?
Paris pourrait avoir une chance, ce sont les JO de 2028, soit onze ans pour réorganiser la ville et la région.
Avec un peu de chance, la CGT sera réduite à néant d’ici là.
Qui d’ici là pour gaspiller les deniers publics ?
Macron n’en a rien à cirer de la personnalité des députés.
Il a juste besoin d’une chambre d’enregistrement pour donner un semblant de débat à ses ordres. Du Sarkozy en plus présentable.
Je ne serais pas surpris que, estocade finale, il suggère que le perchoir puisse être occupé par un LR. Jacob au perchoir ? Et là la destruction méthodique de son aile droite serait des plus splendides ; l’aile gauche n’a quant à elle pas besoin de coup de pouce pour se saborder elle-même.
@ sbriglia @ Giuseppe | 13 juin 2017 à 16:16
« Est-ce que Benjamin Griveaux a la petite poire sous les aisselles – la poire pollentier, réceptacle du pipi bienfaisant – pour satisfaire au contrôle anti-dopage? Ou dissimule-t-il un petit moteur électrique dans le tube de selles ? »
Si j’ai apprécié la comparaison, étant moi-même pratiquant du vélo, je puis vous assurer qu’il serait difficile de camoufler un moteur dans le « tube de selles »… En effet, cela exigerait de pratiquer un régime « sans selle » et ce serait fort peu confortable !
Ceci étant, généralement ce type de montage place le moteur au plus près de l’axe de pédalier sur lequel il s’engrène, la batterie pouvant se situer au-dessus, dans le tube de selle, dit aussi « vertical » par rapport aux tubes horizontal et diagonal qui composent le triangle bien connu du cadre.
Vous faites bien de l’honneur à NKM, cher P. Bilger, pour lui consacrer ces quelques lignes.
Vue de ma province lointaine de bouseux, cette grande bourgeoise née avec une cuiller en argent dans la bouche, me paraît plus ridicule que précieuse ! Comme aurait dit Henri Guaino, son parisianisme est à ‘vomir’ !
Minaudante politicienne sans aucune conviction, elle a choisi la droite pour faire carrière en politique parce que sa famille y possède de solides appuis depuis plusieurs générations. Si sa famille avait été de gauche, elle aurait choisi la gauche. Question d’efficacité et non de conviction !
Qu’a-t-elle fait de remarquable en vingt ans dans les multiples postes qu’elle a occupés au sein de l’Etat ou dans les nombreux cabinets ministériels où elle a sévi pour que vous pleuriez sur son sort ?
Rien !
Elle ne sera pas député, pas plus qu’elle ne sera maire de Paris. Place aux bouseux, aux manants !
Cordialement.
@ Frank THOMAS | 13 juin 2017 à 15:01
« Quelle légitimité réelle et donc quelle influence pourront bien avoir des élus choisis par 32 % de 35 %, c’est-à-dire par un citoyen sur dix ? »
On peut renverser le raisonnement et dire que nous avons 10% de citoyens qui s’intéressent à la gestion du pays.
Ce qui est mieux qu’un seul !
@ Patrice Charoulet | 13 juin 2017 à 16:39
« Mon candidat de droite n’a pas dépassé le premier tour. »
Le mien non plus !
C’était le même je crois ?
Alors en vieil Africain je vais laisser les jeunes construire leur futur, assis sous un platane, faute de cocotier.
Après, quel que soit le résultat, je pourrai critiquer en attendant le +1,7% de CSG qui jouera le rôle de noix de coco en me tombant sur la tête.
@ Trekker | 13 juin 2017 à 14:58
« Mais pour tous les retraités aisés de ce forum il sera un substitut fort acceptable de Fillon »
Absolument pas !
Aisés ou pas, Fillon laissait nos retraites tranquilles !
C’était mathématiquement la seule courbe décroissante obtenue par Hollande… et Sarkozy aussi d’ailleurs ! En dix ans, à retraite égale, avec un minimum de 1,2% d’inflation par an, ladite courbe a plongé de 12%. Rajoutez Macron et sa CSG, nous sommes à moins 15%.
Attendez d’être à la retraite nous en reparlerons !
De toute façon si vous y partez dans les cinq ans vous aurez droit à une CSG de bonne taille vous aussi. Macron ou Fillon, pour vous pas de différence, vous allez probablement devoir bosser deux ou trois ans de plus. Ha !
Mme de Sarnez sera notre nouvelle Ségolène Royal. Une cata.
Rien de plus accablant que cette asperge bientôt septuagénaire et narcissique qui nous la joue sixties, Salut les Copains, cultivant la maigreur Jane Birkin, les mouvements de chevelure toutes les cinq secondes, le jean, la veste noire et la chemise blanche façon DSK devant la moitié des tribunaux où il a dû comparaître. Ça promet.
Monsieur Bilger, je suis souvent, mais pas toujours, d’accord avec vous et cette fois plus que jamais. Une Marisol Touraine « vomie » (pour parler comme Guaino, mais là c’est fondé) par tout le corps hospitalier, sans candidat LREM en face d’elle, et NKM empêchée de faire entendre sa voix indépendante – parfois agaçante il est vrai mais qu’importe -, cela me reste en travers de la gorge.
Je suis une macroniste de la première heure, et d’autant plus déçue. Cela fait petite politique, combines pour Benjamin Griveaux contre lequel je n’ai rien mais qui aurait pu l’affronter directement. Et en plus, faire une fleur à Rachida Dati, qu’on aimerait plutôt voir passer aux oubliettes, c’est triste. Dommage, cela ternit un peu la victoire de Macron.
… »comportement de flemmard »… (Jean-Dominique Reffait)
Tout le monde n’est pas fait pour la marche ! Faut payer les godasses !
Et avec cette chaleur les Galibier chargent !
Abstentionniste depuis novembre 2016 révoltons-nous ! MDR.
Sinon, est-ce que l’information selon laquelle E. Macron se serait nommé « chef des services secrets » est confirmée ?!
Bonsoir,
Georges Frêche avait dit « Quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents […], je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse ». Donc le coup de sang d’Henri Guaino ne nous apprend rien.
Pour NKM, en revanche, vous m’avez fait bondir. Comment pouvez-vous confondre avec de la « classe » ce qui relève de l’hypercontrôle, du « middle of the road » permanent ? L’homme est un être optique donc je comprends que la voir jouer de sa chevelure comme dans une publicité vous évoque visuellement de la classe. Mais la vraie classe est celle des actes ; c’eût été de rejoindre EM quand personne ne pariait sur lui (par exemple).
La classe serait aussi de faire honneur à son école. Ayant fait la même qu’elle, je me sens toujours humilié de la voir encore là après l’indicible stupidité de ses portiques écotaxes. Elle a la chance que beaucoup les attribuent à Ségolène Royal parce qu’il y avait largement de quoi stopper sa carrière.
Quant à Marielle de Sarnez, je vous suggère juste de poser la question à ceux qui travaillent au QG de LREM, vous auriez une colossale surprise quant à sa classe, justement…
Cordialement
@ seraye yves
« Comme 51 % des électeurs français je n’ai pas voté ce dimanche et d’ailleurs je ne voterai plus jamais pour un parti existant actuellement. Ils ont tué la France alors il ne nous reste plus qu’à résister en attendant l’explosion. »
Ca c’est du « vrai » Français bien de chez nous qui vous rend fier de ce pays !… « Je résiste en ne faisant rien et en attendant que ça se passe. »
DANS MES BRAS MON FRERE !…
https://www.youtube.com/watch?v=g49oPb6kuDg
Les humains sont tous potentiellement des abuseurs, prenant une grâce pour un droit.
Les politiciens se croient propriétaires de leur électorat comme à l’époque médiévale des gens à qui on confiait une terre en paiement de leur service en venaient à en usurper la propriété, ou, plus anecdotique, quelques domestiques commandent à leur patron ou, sans doute plus souvent, comme un conjoint croit qu’il a droit à l’amour de l’autre.
Tous insulteurs, et s’ils le peuvent, agresseurs de ceux qui veulent leur reprendre ce qui ne leur a jamais été donné mais prêté.
Ces abuseurs succombent à notre tendance à l’injustice et au vocabulaire. On « donne » sa main, le politicien « a un fief. » Les citoyens sont-ils ses serfs ?
Ce qu’on possède, on a le droit de le garder, d’insulter, menacer, faire chanter et frapper pour le garder.
Peut-être faudrait-il faire prêter serment à tout élu de servir le public avec une formule du genre qu’il n’est que serviteur révocable, et qu’il n’a pas à considérer qu’on sera injuste envers lui en ne lui renouvelant pas sa fonction dans la mesure où la lui accorder fut déjà une grâce ?
Ainsi le Guaino du futur sera-t-il non seulement considéré comme ingrat mais allant contre son serment… Plus méprisé encore qu’aujourd’hui, son retour en politique encore plus problématique s’il veut y regoûter. Et puis, son souvenir flétri sera sans doute un avertissement pour ses successeurs.
Puisque la nature humaine est pourrie et que le vocabulaire égare, que reste-t-il ?
Le droit. Lutter contre le cumul des mandats. Contre le cumul des pouvoirs, ayons une vraie constitution où chaque pouvoir équilibre des pouvoirs.
Promouvons la protection du secret des sources des journalistes, celle des lanceurs d’alerte, la liberté d’Internet, enfin, tout ce qui permet de connaître les abus et inciter à les éradiquer, par exemple en ne votant plus pour les incapables, corrompus, arrogants…
Ingrats, eux qui croient avoir droit à une reconnaissance qu’ils ne méritent pas.
Les politiciens nous méprisent parce que nous nous méprisons. Des objections ? Nous nous sommes soumis aux politiciens, leur donnant carte blanche… Pas d’institutions solides pour les tenir, pas de renvoi des transgresseurs.
Il faut dire que nous attendons des hommes providentiels.
Notre salut est notre perte. Que la purgation de nos illusions soit notre délivrance.
@sbriglia 13 juin 2017 à 16:16
Ne vous y trompez pas, à l’époque cela faisait partie des mœurs donc cela ne compte pas.
Quand il a fallu remettre la Légion d’honneur à Jacques Anquetil, parce que Mongénéral voulait un sportif qui avait fait connaître la France dans le monde, il lui avait été dit que notre recordman du monde de l’heure était au milieu d’une tourmente de dopage, ce à quoi Mongénéral a répondu qu’il ne connaissait pas.
Eh bien je suis comme Mongénéral, Benjamin Griveaux a la reconnaissance du général Motor par ma modeste personne interposée.
Allons, allons, Maître sbriglia vous n’allez pas vous arrêter pour si peu, les coureurs courent toujours et avec un vélo, il n’y a que vous pour voir des pipettes ou des poires.
« Giuseppe, prenez plutôt vos exemples dans le rugby que vous et moi affectionnons tant, parce que la comparaison avec le taché Pollentier est cruelle pour Griveaux… et Macron ! »
Je vais vous faire un aveu, je n’ai pas osé car j’avais vu une étude qui disait que rapporté au nombre de licenciés le rugby était parmi le plus contaminé de tous les sports, l’actualité récente a montré des comportements douteux.
Je vous invite à revoir le reportage et le livre de l’ancien joueur Bénézech…
Bon je suis tombé sur un spécialiste du vélo, ce que je ne pensais pas, en plus du rugby.
Je reconnais là l’esprit d’à-propos, et un cadrage/débordement digne de l’ancien président de la FFT.
@ Wil
Apprenez à lire une phrase complexe et relisez-moi, jamais je n’ai dit que M. Guaino méprisait les classes populaires (probablement oui, ceci dit, comme… à peu près tous les autres !).
Pour le reste j’ai vécu à Paris et dans sa banlieue (le 93 si ça vous intéresse) pendant huit ans et j’y retournerai d’ici quelques années si Dieu me prête vie, je connais donc aussi bien que vous si ce n’est mieux sa sociologie, espèce de cuistre malappris.
@ Trekker
Oui du Fillon 2.0 c’est bien résumé et guère enthousiasmant ni pour vous ni pour moi, sans doute pour des raisons différentes. Mais c’est toujours mieux que Mme Le Pen dont je doute fort qu’elle fût parvenue à enthousiasmer la jeunesse française et qui quoi qu’on dise n’a pas fait le ménage dans ses rangs (http://www.francetvinfo.fr/elections/enquete-de-buzzfeed-les-derapages-racistes-des-candidats-fn_2225695.html).
Et puis donnons le crédit de la nouveauté à la nouvelle majorité, même si on y trouve quelques représentants fort pittoresques de la « société civile », et même s’il est à craindre que son manque d’expérience politique et parlementaire en fera une assemblée soumise aux desiderata présidentiels.
@sbriglia
Ce n’est pas FFR mais FFT, vous aviez corrigé en tant que fin connaisseur.
@ Giuseppe | 13 juin 2017 à 17:03
En fait nos ministres et députés qui ont été virés vont toucher leur traitement pendant trois ans avec une dégressivité progressive. Vu que celui-ci est confortable cela leur laisse le temps de retrouver un pied à terre.
Certains ministres ont déjà pris leurs dispositions comme Thierry Mandon qui va créer un journal. Arnaud Montebourg se lance dans la production de miel.
Sa compagne Aurélie Filippetti qui est agrégée de lettres classiques pense se mettre à l’écriture. Elle avait déjà écrit quelques bouquins. Je la vois bien faire carrière dans la littérature érotique.
J’ai cru comprendre que Ségolène Royal cherchait un emploi de chroniqueuse politique. Elle peut toujours demander des tuyaux à Roselyne Bachelot qui avec 70 ans au compteur continue à animer des émissions sur RMC après être passée par Europe 1 et C8.
Pour les autres qui ont une licence socio-psycho ou en histoire de l’art, ils ont toujours la possibilité de retourner à l’Assemblée nationale en tant qu’assistant parlementaire. Quelques députés de LREM en prendront bien quelques-uns dans leur équipe. Après tout s’ils ont été élus c’est quand même grâce à eux.
NKM
Irritant chez elle cette façon d’arborer un sourire tout aussi artificiel que celui qu’arborait systématiquement Mme Royal, parfois à retardement. NKM est mieux coordonnée. Faux sourire. Je n’écoute plus.
Guaino.
Il est bon que le narcissisme enflé d’arrogance agressive se dévoile et soit l’objet de quolibets. Goudron et plumes médiatiques.
Ouiiii… (l’opposition défunte) LREM n’obtient qu’un petit pourcentaaaage des inscrits vu la faible participation alors tout çaaaaa…
Là, je dis « pouëtt pouëtt » !
QUI NE DIT MOT CONSENT.
Et les autres partis ont encore moins de pourcentage des inscrits à revendiquer alors double pouëtt pouëtt ! Circulez, y’a rien à voir !
SI leu Peûpleû l’avoist voulu, il eut été voter contre LREM. Pouëtt pouët !
Rachida Dati
No comment. Restons calme.
@Tomas
« Apprenez à lire une phrase complexe et relisez-moi, jamais je n’ai dit que M. Guaino méprisait les classes populaires… »
Je l’attendais depuis le début celle-là. On a une vraie tête de vainqueur là !
Je vous ai très bien lu et c’est très clair. Et en simplifiant la phrase et sans que ça change le sens, c’est encore plus clair.
« Sa sortie sur les électeurs aura peut-etre eu le merite d’eclairer l’electorat sur (…)le mepris des classes superieures ou dirigeantes sur les classes populaires. »
Vous sous-entendez bien que Guaino méprise les classes populaires.
Mon pov’ Tomas, soit ce n’est pas ce que vous avez voulu dire et donc vous écrivez n’importe quoi et il faudrait faire le ménage dans votre tête parce ça a l’air d’être un sacré b… là-dedans, soit c’est ce que vous avez voulu dire et comme vous êtes passé pour un c*n vous le contestez maintenant et vous passez pour un escroc.
De toutes façons, quel que soit le cas, vous ne faites que vous ridiculiser et doublement parce qu’en plus vous terminez par une insulte que n’importe qui ayant un peu d’amour-propre aurait eu honte de sortir tellement elle est ridicule.
Franchement, »espèce de cuistre malappris », c’est tout ce que vous avez trouvé avec votre petit cerveau ?
Vous êtes sûr que vous avez vécu dans le 93 ?! Au XIXe siècle oui ! mais vous avez quel âge ?…
Put**n, mais vous cassez vous ! Une vraie terreur! HAHAHA !… Ouille, ouille, ouille,ma fierté en a pris un sacré coup là. Je suis CASSEEEEEEE ! HAHAHA !
Encore un comique ce Tomas. Heureusement qu’ils sont là pour nous faire rire quand même.
Allez, bon courage quand même.
Gachassin ou Boniface?
Bien vu Robert ! C’est la faute à Pascale !
La selle d’agneau après la selle c’est pas mal aussi ! sans sel !
@Frank THOMAS
« Quelle légitimité réelle et donc quelle influence pourront bien avoir des élus choisis par 32 % de 35 %, c’est-à-dire par un citoyen sur dix ? »
A peu près la même que pour les pouvoirs précédents, vous le savez bien. Les autres continueront à râler sur l’autoroute des vacances…
C’est scandaleux : comment peut-on oser présenter un candidat contre NKM ? Et en plus pour la battre ! Vous devriez vous relire…
@ Claude Luçon | 13 juin 2017 à 19:48
« Aisés ou pas, Fillon laissait nos retraites tranquilles ! »
Vous êtes d’une juvénilité confondante !
Imaginer que Fillon une fois élu n’aurait pas appliqué l’adage de quasi tous les politiciens : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient » !…
Quant à ma future retraite, deux points voire plus de CSG macronienne, cela ne changera hélas que peu de chose sur son montant vu que ma caisse de retraite est en quasi faillite. Ce problème gravissime dénoncé dans deux rapports de la Cour des comptes (qui demandait même sa mise sous administration judiciaire), n’a pas du tout perturbé Marisol Touraine. Il en était de même pour Edouard Philippe quand il était parlementaire, ce monsieur n’a jamais daigné répondre aux courriers de notre association de défense.
@ stephane | 13 juin 2017 à 18:52
« Macron n’en a rien à cirer de la personnalité des députés.Il a juste besoin d’une chambre d’enregistrement pour donner un semblant de débat à ses ordres. Du Sarkozy en plus présentable »
Je n’ai rien à rajouter ou retrancher à votre commentaire, et cela car je pense exactement comme vous. Ah si c’était du Sarkozy en version 2.0…
@ Tomas | 13 juin 2017 à 21:53
« …Mais c’est toujours mieux que Mme Le Pen… »
Vous tentez de justifier votre vote Macron au deuxième tour, tel tous les gogos de gauche qui ont adoubé Jacques Chirac en 2002. Désolé mais MLP n’avait aucune chance de remporter la présidentielle, vu son score au premier tour. Alors inutile et fort dangereux pour le futur de faire élire Macron, et cela avec un pareil écart de voix par rapport à MLP, vous devriez écouter et lire un peu plus Michel Onfray.
@ Achille | 13 juin 2017 à 22:27
« Aurélie Filippetti qui est agrégée de lettres classiques pense se mettre à l’écriture. Je la vois bien faire carrière dans la littérature érotique. »
Elle pourrait même écrire une suite au célèbre livre devenu légendaire, Emmanuelle de notre jeunesse, et l’intituler Emmanuelle 2.0, puis en faire un film.
Emporté par la vague emmanuellienne de LREM, elle ferait un tabac mais il faut qu’elle se dépêche, la passion, amoureuse ou politique, ne dure que ce que durent les roses, l’espace d’un matin dit le poète.
Il paraît même que les statistiques sur la longévité des couples montrent que la passion disparaît au bout de trois ans, pour faire place parfois à la haine, ce qui laisse à Macron peu de temps pour réformer le France, l’Europe, gérer la lutte contre le changement climatique sans l’aide de Trump, résoudre le problème de l’immigration africaine, il commence à s’en occuper aujourd’hui au Maroc, faire reculer Poutine dans le Donbass et rendre la Crimée à l’Ukraine, et je ne sais quoi encore.
Hercule avait douze travaux à faire dans son ordre de mission, notre Jupiter doit en avoir au moins autant, mais ils me sont inconnus.
Enfin, dans les deux dernières années de son quinquennat où il ne saura plus quoi faire, il pourra jouer le rôle du mari trompé dans le nouveau film Emmanuelle 2.0.
Mais ce sera probablement son rôle le plus difficile, et pour cause !
Il semblerait que l’hébergeur du blog ne veuille pas de copié-collé depuis Word et exige que l’on écrive tout dans la fenêtre y compris le passage que l’on souhaite commenter. Donc tant pis.
@ Trekker
Non je ne me justifie pas, je n’en ai pas besoin, d’autant que je comprends parfaitement ceux qui se sont abstenus. Le FN est le cancer de notre démocratie et reste un parti dangereux, LREM est respectable.
@ Wil
Votre courtoisie honore la culture française que vous vous targuez de défendre. Quel dommage que vos semblables ne soient pas si nombreux pour sauver la France éternelle du marasme mondialiste dans lequel sont en train de se dissoudre ses valeurs sacrées !
Quand on lit les commentaires ici, on peut faire l’inventaire quasi général de l’état de frustration du pays, où le masque de l’empathie hypocrite et mondaine ne cache plus un besoin délétère d’en découdre et de dézinguer, les plus cultivés n’ayant plus que l’analogie scatologique pour décrire leur colère et passer leurs nerfs.
Bon courage au président pour déciller les yeux des caricatures, et tenter de faire comprendre qu’il n’est plus possible de se payer la protection sociale et les retraites sur le dos d’autres pauvres vivant ailleurs, que le temps où nous consommions 80% des richesses à seulement 20% de la population mondiale est révolu, et qu’apporter les flatulences et les orifices éclairés occidentaux ne suffit plus à donner l’illusion qu’on rétribue justement les privilèges que l’on s’accorde généreusement par autosuffisance, que l’heure de régler la facture sonne, et que si les excès passés n’obtiennent pas leur dédommagement, il nous faudra payer le seul prix qui calme débits et crédits, ravalant l’un et l’autre au creuset des catastrophes d’une révolution incomprise, chacun réclamant son privilège pourtant largement aboli, il nous faudra, alcool et anxiolytique ne suffisant plus à calmer notre propre prurit satisfait que de lui-même, la belle et sinistre affaire désuète inopérante, il nous faudra payer le prix du sang.
Parlant au nom de la droite et empruntant mon langage, cher Savonarole, à Audiard, on me pardonnera d’avancer que, depuis des lustres, Bayrou « nous les brise menu ».
Bon courage au nouveau président, qui a hérité de cet embêteur. Il a « le melon », des chevilles qui enflent et un culot d’enfer. M. Macron le supportera-t-il cinq ans ? A sa place, j’abrègerais le mariage.
Dans le XVIIIe arrondissement de Paris vous pouvez choisir votre candidat.
Pierre-Yves Bournazel si vous êtes macroniste de droite.
Myriam El Khomri si vous êtes macroniste de gauche.
Le premier est soutenu par le Premier ministre, la seconde assure qu’elle est soutenue par le Président.
A noter que cette dernière a quand même défendu bec et ongles le projet de loi Travail qui avait été élaboré par Emmanuel Macron lui-même, ce qui lui procure une certaine légitimité, alors que Pierre-Yves Bournazel est un juppéiste défroqué.
Un courant de pensée dual qui arrive à qualifier deux candidats au second tour, on n’avait encore jamais vu ça.
Comme l’a fait remarquer Arnaud Montebourg, dans certaines circonscriptions, une chèvre avec l’étiquette Macron peut être élu.
Dans ma circonscription j’avais choisi un candidat bon gestionnaire de sa ville qui avait réussi à redresser les finances de sa commune après que son prédécesseur l’avait surendettée suite des emprunts hasardeux à l’époque des « subprimes ». Il a même réussi à créer des emplois. Il aurait pu être qualifié pour une triangulaire au second tour, mais il a été éliminé à cause d’un taux d’abstention trop important (57,5% en Moselle !).
J’ai donc le choix entre un candidat LREM parfaitement inconnu et un candidat FN. Dimanche prochain, je pourrais aller à la pêche, vu que le temps s’y prête en ce moment. J’ai préféré confectionner un bulletin blanc (feuille format A6).
J’adore les biquettes, mais sincèrement je ne me sens pas l’âme d’une chèvre.
@ Patrice Charoulet 13/06 16:39
Pour qui voter, nous demandez-vous ?
Aucun des deux candidats en présence ne recueillant votre adhésion, eh bien votez blanc !
Vous accomplirez ainsi votre devoir et vous adresserez clairement le message que l’alternative qui vous est proposée ne vous convient pas. C’est aussi s’exprimer démocratiquement que d’affirmer librement son désaccord avec les choix proposés.
Rien ne vous oblige à opter pour une solution qui vous répugne.
De toute façon, épargnez-vous un casse-tête inutile, LREM est partie pour disposer d’une large majorité. Pour le meilleur ou pour le pire, l’avenir maintenant nous le dira !
@sbriglia et Robert | 13 juin 2017 à 23:30
Peter Pan – il était surnommé – qui tient le ballon. Vous avez sur la photo deux équipes emblématiques de l’époque dont la plus titrée le FCL (Football club lourdais) et en face le club de Mont-de-Marsan des frères Boniface. La mode était aux rayures pour les maillots…
Pour l’anecdote, les tissus synthétiques ont été adoptés par les All Blacks, me semble-t-il, fins techniciens (comme notre joueur/commentateur sbriglia), ils avaient estimé qu’une tunique trempée de sueur équivalait à porter 3kg de sueur pendant 80mn.
Je rejoins Robert sur le petit moteur, c’est l’avènement du carbone avec ses surépaisseurs des boîtiers de pédalier et ses formes nouvelles, qui a permis de dissimuler un moteur électrique, techniquement cela existe, vous en verrez des modèles sur le net.
Allez, bon match ou bonne randonnée !!
@Achille | 13 juin 2017 à 22:27
J’étais prêt à sortir mon mouchoir, bon du coup je l’ai remis dans ma poche.
Ca commence à gripper avec Bayrou et ce n’est pas surprenant !
Celui à qui l’on doit l’élection de Hollande refuse de se voir muselé.
Le bras de fer étant engagé avec celui qui risque d’être un boulet dans l’équipe gouvernementale, il va être intéressant de suivre l’évolution de cette affaire. La poigne de Macron, qui a surpris Trump, va-t-elle renvoyer l’ex-maire de Pau dans sa retraite ?
Une excellent test pour voir la réactivité du Patron.
Il y a ici beaucoup de commentateurs susceptibles !
Cette qualité a l’air de les autoriser à beaucoup d’impolitesse…
Sans doute sont-ce des personnages que l’on ne peut critiquer, ou des divas fragiles et sensibles qui doivent ne recueillir que des hommages ?
Puisque sur ce blog, les commentateurs peuvent agonir les personnalités publics, il convient dès lors qu’il soit envisageable de s’opposer et même de s’invectiver, mais avec subtilité, n’est-ce-pas ?
De plus, certains forts de leur ancienneté prétendent mettre à la porte ceux qui ne leur conviennent pas, cela ne manque pas d’audace…
Il serait bon et même excellent de prendre exemple sur notre hôte, ou sur l' »egregius » Marchenoir, dont à ce jour je n’ai compris ni la colère, ni les dilections, ni les haines, mais qui ne cesse de m’intriguer. Ce monsieur présente l’avantage de considérer tous les commentateurs comme des interlocuteurs possibles ! Or, lui-même est improbable…
@Tomas
« Votre courtoisie honore la culture française que vous vous targuez de défendre. Quel dommage que vos semblables ne soient pas si nombreux pour sauver la France éternelle du marasme mondialiste dans lequel sont en train de se dissoudre ses valeurs sacrées ! »
Tomas, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Là, vous avez l’air d’un running gag.
A moins que vous ayez un penchant masochiste et que vous vouliez servir de punching-ball intellectuel, continuez comme ça je me ferai un plaisir de vous satisfaire, je suis plus sado que maso, mais dans le cas contraire je vous conseille gentiment de laisser tomber, vous n’êtes pas au niveau.
Vous vous êtes assez ridiculisé comme ça, ne cherchez pas l’humiliation.
—————–
« Les emplois fictifs de Bayrou »
Interview de celui qui était l’un des « emplois fictifs » et qui les a dénoncés.
https://planetes360.fr/emplois-fictifs-de-bayrou/
@Claude Luçon
« Aisés ou pas, Fillon laissait nos retraites tranquilles ! »
C’est tout de même son sbire Estrosi qui a monté le casse du siècle pour financer à travers l’Ircantec et sur le dos des caisses du privé le système de retraite en or des politiques ainsi que par exemple le régime des employés de la Poste qui relevait initialement du secteur public :
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-01-20/un-hold-up-d-etat/916/0/415420
Ne nous faisons pas d’illusions, qu’il s’agisse des nuisibles de la vraie gauche ou de la fausse droite, même recyclés après un savant camouflage en macronistes, sur ce plan ils se ressemblent tous car ils savent qu’il est très facile de taper sur les retraités, en particulier ceux du privé qui sont délaissés par des syndicats dont les représentants sont pour la plupart issus du secteur public.
« Elle m’a agacé plus d’une fois, notamment par son obsession anti-FN qui la faisait porter aux nues dans les médias. »
Lorsqu’elle a sorti son pamphlet anti-FN en 2011, j’en ai déduit qu’elle était prête à un ralliement au parti socialiste…
De toute évidence NKM a un problème d’équilibre interne : son coeur est à gauche, son cerveau de polytechnicienne l’incline du côté de la rationalité des décisions donc plutôt loin des envolées lyriques gauchistes, et son immense ego lui a fait choisir un camp où sa carrière pouvait s’épanouir au mieux.
En outre, il ne faut pas oublier qu’en 2012 elle avait démissionné de son poste de ministre de l’Ecologie pour devenir porte-parole de Sarkozy, avec le succès que l’on sait…
Et puis arrive Macron et notre NKM nationale ne sait plus où « elle habite »….
Les électeurs ont compris que cette forte en maths était aussi une girouette !!
Ce doit être un plaisir de faire des affaires avec P. Bilger tant il aime faire des chèques en blanc.
En effet, si NKM avait bien sa place dans l’assemblée de super marchands de vent, c’est parce qu’on ne sait pas pourquoi faire.
Pour commencer, il semble qu’on abandonne la réduction des dépenses et notamment celles relatives au nombre de fonctionnaires, au profit du déficit, et cela pour que FO ne regimbe pas trop sur la reprise du code du travail qui concerne peu sa clientèle.
C’est qu’il ne doit pas y avoir beaucoup de francs-maçons à la CGT, et que celle-ci n’est donc pas aux ordres.
On est reparti avec du Hollande…
@ Exilé | 14 juin 2017 à 10:39
« …en particulier ceux du privé qui sont délaissés par des syndicats dont les représentants sont pour la plupart issus du secteur public. »
C’est vrai !
Formons un Parti des Retraités !
Avec Internet il sera facile de l’organiser et de débattre sans se déplacer, pas d’affiche, un simple programme « Votons pour qui nous promet le plus ! »
Après le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique, quelque chose genre « Retraités de France unissons-nous ! » pour rétablir l’équilibre démographique, une nouvelle culture dans notre multiculturalisme.
@ Michel Deluré | 14 juin 2017 à 08:58
« De toute façon, épargnez-vous un casse-tête inutile, LREM est partie pour disposer d’une large majorité. »
Voter, pourquoi ? Les médias nous épargnent l’obligation de voter comme nous venons de le constater. Il ne nous reste qu’à confier le pouvoir au Canard enchaîné et l’opposition à Mediapart.
@Tipaza | 14 juin 2017
« Hercule avait douze travaux à faire dans son ordre de mission, notre Jupiter doit en avoir au moins autant, mais ils me sont inconnus. »
Quel que soit leur nombre, il n’a surtout pas les moyens de les financer, selon la dernière étude sénatoriale due à une commission réunissant des sénateurs et de droite et de gauche. Que ce soit de nouvelles lignes LGV ou la restauration du service militaire ou les quinze milliards d’euros destinés à former un million de chômeurs peu qualifiés et que sais-je encore, c’est exactement le même problème qui se posait avec le revenu universel Hamon, sauf que chez ce dernier c’était plus visible.
Ces gens, y compris l’ex-banquier Macron qui a fait de l’argent avec des commissions touchées sur l’investissement des sommes gagnées par d’autres et l’a ensuite, selon toutes apparences, jeté littéralement par les fenêtres, n’ont encore pas compris que pour dépenser de l’argent, il fallait d’abord l’avoir gagné et pas comme les Shadoks en pompant dans le réservoir de l’argent gagné en faisant travailler de l’argent. Quoique, en ce qui concerne les fonds publics ce serait peut-être une meilleure solution que la création de nouvelles taxes l’une derrière l’autre en parallèle des taxes existantes.
Donc attention à votre épargne. Surtout à celle destinée à cofinancer vos retraites !
@Catherine JACOB | 14 juin 2017 à 06:53
« Il semblerait que l’hébergeur du blog ne veuille pas de copié-collé depuis Word et exige que l’on écrive tout dans la fenêtre y compris le passage que l’on souhaite commenter. »
Il n’y a aucun problème pour rédiger son commentaire à l’aide d’un traitement de texte. Si vous avez des problèmes avec Word, sauvegardez votre fichier dans un format plus simple que le format par défaut : RTF ou TXT. Ou bien copiez-collez votre texte dans un logiciel plus simple, par exemple WordPad ou même Notepad. Puis copiez-collez dans le blog à partir de ce document. Ou encore, rédigez directement dans WordPad, Notepad, ou d’autres programmes qui génèrent des fichiers moins complexes que Word.
@ caroff | 14 juin 2017 à 10:42
« Les électeurs ont compris que cette forte en maths était aussi une girouette !! »
Je la verrais plutôt comme une toupie avec sa force centrifuge à raconter des salades. Une essoreuse à l’ais-tu ?
.
C’est aux électeurs de la circonscription de NKM qu’Henri Guaino a fait part de sa perplexité (litote).
Je vote à quelques kilomètres de là et ce qui se prépare est assez paradoxal : la circonscription élit depuis la libération des députés de droite, plutôt gaullistes, et elle est restée fondamentalement, sociologiquement, de droite.
Le candidat arrivé largement en tête le 11 juin est un militant du PS et d’associations marquées à gauche, qui a exhibé pour l’occasion le dossard LREM et qui fait un silence total sur ses inclinations passées.
L’électorat hypnotisé par la propagande invasive de ces derniers mois, va sans doute en faire notre député dimanche et pleurera pendant cinq ans, étonné qu’Emmanuel Macron pousse sans résistance une politique de timidité économique et sociale, et laisse aller sa préférence immigrationniste dont je ne sais quelle pudeur interdit de parler !
@ Patrice Charoulet | 13 juin 2017 à 16:39
Bonjour,
En ce qui me concerne, je ne connais ni la candidate REM arrivée en tête avec près de 40%, avec un programme que je ne partage pas, ni la candidate de FI, que je ne connais pas non plus et dont je ne partage pas le positionnement.
En conséquence, pour la première fois de ma vie, je ne voterai sans doute pas dimanche 18.
Hors de question pour moi de donner ma voix à des personnes qui ne me représenteront pas a minima.
Si je comprends bien, vous ne voulez pas voter communiste. Mais qui est au fond cet homme connu qui se pare de cette étiquette ? Qu’a-t-il fait pour le bien commun depuis qu’il est élu ? Qu’est-ce qu’un communiste local en 2017 ? Qu’est-ce qu’un(e) REM local en 2017 ?
@Giuseppe | 13 juin 2017 à 17:14
« Richard Ferrand s’est-il enrichi sur le dos du contribuable ? »
Très vraisemblablement à l’époque ; comme là encore beaucoup d’autres. Mais c’était légal. A qui la faute ?
@ Patrice Charoulet | 14 juin 2017 à 07:46
« Parlant au nom de la droite et empruntant mon langage, cher Savonarole, à Audiard, on me pardonnera d’avancer que, depuis des lustres, Bayrou « nous les brise menu ».
Bon courage au nouveau président, qui a hérité de cet embêteur. Il a « le melon », des chevilles qui enflent et un culot d’enfer. M. Macron le supportera-t-il cinq ans ? A sa place, j’abrègerais le mariage. »
François Bayrou est à ce gouvernement ce que Ségolène Royal fut au précédent.
Elle au moins pouvait se targuer d’être l’ex-femme de César, qui la rendait quasiment intouchable. Ce n’est certes pas le cas du Béarnais qui se croit autorisé à jouer les vice-présidents et parler en son nom propre sur tout et n’importe quoi.
Le Premier ministre l’a recadré sans ménagement, mais il ne semble pas avoir compris le message.
Dans la mesure où Emmanuel Macron n’a pas besoin du MoDem pour obtenir la majorité absolue à l’Assemblée Nationale, FB risque fort de se faire débarquer du gouvernement sans préavis s’il continue à vouloir faire le mariole.
Les colères de Jupiter sont terribles !
@ Tipaza | 14 juin 2017 à 06:52
« Hercule avait douze travaux à faire dans son ordre de mission, notre Jupiter doit en avoir au moins autant, mais ils me sont inconnus. »
Reconnaissons quand même que le nouveau président, tel Hercule le fils de Jupiter, en a réalisé au moins un. Il a nettoyé les écuries d’Augias.
Reste à savoir maintenant si le nouveau fumier qui va s’accumuler à l’intérieur de l’A.N. sentira moins mauvais que celui qui existait jusqu’alors. Nous ne tarderons pas à le savoir très vite…
@hameau dans les nuages
« Je la verrais plutôt comme une toupie avec sa force centrifuge à raconter des salades. Une essoreuse à l’ais-tu ? »
Excellent !!
@Claude Luçon
Le parti des retraités, excellente idée.
On pourrait enfin se mettre en grève et le faire savoir.
Oubliant NKM, Philippe a dû passer une excellente soirée hier.
Même pour un fan de rugby, voir les dernières soixante minutes du match de foot France-Angleterre, il y avait de quoi être heureusement surpris ?
C’était tellement étonnant de voir le culot et l’enthousiasme de ces trois gamins, à dix, sans Giroud ni Griezmann, que même les arrières anglais en restaient sur place pour admirer.
@ Wil
Qui vous dit que résister c’est ne rien faire ?
Par contre je me refuse d’appartenir de près ou de loin à une quelconque organisation mafieuse, or elles le sont actuellement toutes !
@ Yves
Nous sommes effectivement dans la vingt-cinquième heure ! L’heure de Macron !
@Robert Marchenoir | 14 juin 2017 à 12:04
style type= etc. etc.Vu que je suis tenace, nouvel essai, mais sans distinction des paragraphes et repris depuis un fichier Bloc-notes, cette fois-ci. Rien à faire. C’est tout de même extraordinaire. Qu’est-ce qui peut bien coincer.
wwww.philippebilger.com indique
Cherche désespérément Rama Yade, quelqu’un aurait-il des nouvelles ?
C’est bizarre, aurait-elle loupé le train en marche ?
Elle était partout et nulle part, passant d’un pare-brise à l’autre, personne n’en parle plus…
Le conseil d’Etat, se prenant pour la Cour des comptes, retoque le projet de banque bidon de Bayrou sur le plan économique.
Il y a comme une ambiance bordélique…
Je lisais le CV de Benjamin Griveaux. Il est fils de notaire, a fait Sciences Po et HEC. Il a longtemps milité au PS, auprès de DSK entre autres. Beaucoup de ces nouveaux qui viennent de la société civile ont en fait un passé de militant politique, et adjoindront bientôt à leur pedigree un titre de député.
Bref, les « dégageurs » ne différeront guère de ceux qui sont maintenant en voie de dégagement. Accompagner le départ des dégagés de quolibets, très peu pour moi, car les dindons de la farce, c’est nous, les rieurs, mais aussi les payeurs.
Je viens d’avoir une conversation avec un Américain, lui demandant son opinion sur la macronmania. Réponse : – « La France est un pays généreux, avec des idéaux généreux, Macron donne l’espoir aux Français que l’égalité, l’ouverture au monde, et le temps libre sont des objectifs possibles ». – « Tu le crois sincère ? » – « La sincérité en politique c’est toujours relatif ». – « Quand tu parles d’idéaux généreux, tu es sarcastique ? » – « Non, tragique. L’histoire est tragique. Ni généreuse, ni sarcastique, mais tragique. Mais je respecte ça ». – « Tu aurais voté pour Macron ? » -« Certainement pas ».
@ Giuseppe | 14 juin 2017 à 15:58
« Cherche désespérément Rama Yade, quelqu’un aurait-il des nouvelles ?
C’est bizarre, aurait-elle loupé le train en marche ? »
Il semble qu’elle ait pris le mauvais train :
« L’ancienne secrétaire d’Etat Rama Yade essuie un sérieux revers dans la première circonscription du Loir-et-Cher avec 5,65% des voix. Candidate sous l’étiquette de son mouvement La France qui ose, elle arrive en sixième position de ce scrutin. »
@ Jabiru | 14 juin 2017 à 15:17
« Le parti des retraités, excellente idée.
On pourrait enfin se mettre en grève et le faire savoir. »
Nous en grève, le gouvernement se retrouve avec des milliers d’infirmières, d’aides sociales, et toutes sortes d’autres assistantes pour retraités au chômage, et obligé d’appeler les pompiers et le Samu pour dégager les avenues parisiennes.
On trouverait bien aussi quelques vieux casseurs, la petite soixantaine, tapant sur les CRS avec leurs béquilles.
Si Macron insiste avec l’augmentation de la CSG nous pourrions chanter « les macronistes à la lanterne » et les alzheimeriens, confus sur les dates, pourraient hurler : »Macron, Non ! De Gaulle, Oui ! » et des pancartes disant « Le gouvernement est un naufrage ».
On se prend à rêver en suçant ses pilules de Doliprane !
@ Wil
Pour avoir un punching-ball intellectuel, encore faut-il savoir se servir correctement de son cerveau !
@ Aliocha
On ne saurait mieux résumer le problème du temps présent, en effet. Finalement, la frustration montante dans notre société n’a-t-elle pas trivialement son origine dans notre insatisfaction à satisfaire tous nos désirs matériels, alors que la majorité d’entre nous a largement dépassé le stade de la satisfaction des besoins essentiels ?
Vous étiez parfait, cher Philippe Bilger, sur France Info il y a quelques heures pour expliquer ce que vous feriez les cent premiers jours de votre présidence : « des états généraux sur la Justice et les rapports justice/police/gendarmerie » !
Parfait ! En quelques mots bien choisis, les problèmes étaient posés.
Cordialement.
@ Wil
Je pense que le plus détendant serait de se trouver quelque punching-ball volontaire… Mais le problème des sadiques ou des dominants, c’est qu’ils sont quelque peu diabolisés et que certains doivent rentrer leurs griffes aux dépens de leur nature.
Il y a des coups de schlague qui se perdent. Laissons les irritants de côté… il reste encore tous les volontaires.
@ Tomas
Vous oubliez le besoin de sécurité : tant peuvent craindre de perdre leur travail. Vous oubliez ce que cela peut entraîner, voir le suicide de bien des agriculteurs.
« Fi du plaisir que la crainte peut corrompre ».
Autre chose : « alors que la majorité d’entre nous a largement dépassé le stade de la satisfaction des besoins essentiels » est très relatif. Chaque société a sa propre définition de cela. Dans la nôtre, progrès oblige, chacun pense devoir avoir plus que ses parents, ce qui est mal parti. De plus, même avant l’idée de progrès, il y avait beaucoup de rivalité chez nous. Il faut donc avoir plus, ou du moins autant que le voisin.
La société de consommation, c’est très bien, le confort et les objets identiques font qu’on rivalise moins pour des choses uniques donc non partageables, ce qui diminue la violence.
Mais il y a problème en cas de crise économique, pour les plus pauvres, ou si l’écologie fait que ce fonctionnement devient insoutenable. Essayons de la réparer, c’est encore bien plus vital que de recycler les objets.
NKM / LE GENDRE
A cette heure sur BFMTV : « Duel » entre ces deux candidats dans l’émission de Ruth Elkrief.
Le Gendre vient de manger – toute crue – NKM.
Je confirme : elle ne sera jamais ni député, ni maire de Paris.
Cordialement
@ Noblejoué
Oui bien sûr, la crainte de perdre son emploi et tout ce qui va avec, du statut social aux biens matériels, est aussi une des causes du malaise actuel. Peut-être aussi, allez savoir, que les sociétés âgées sont moins optimistes que les plus jeunes ? Ou que la France et l’Europe, dont l’âge moyen tourne autour des quarante ans, sont plongées dans une gigantesque crise de la quarantaine ? Complexes multiples doivent être les causes de la crise existentielle que vit actuellement le monde occidental.
Je ne vous suis pas en revanche sur le besoin relatif. Bien sûr il est dans la nature humaine d’en vouloir toujours plus, mais la nature ça se domestique, et une habitude culturelle cela se change. Les besoins fondamentaux de l’être humain sont la nourriture, le logement et le chauffage. Comme nous sommes des hommes et non des animaux rajoutons-y la culture et le divertissement, l’éducation et la santé. Tout le reste est en option, même si bien entendu on peut disserter longtemps sur le nombre de m2 ou de calories dont doit disposer chaque être humain, mais la médecine a je suppose des réponses à ces questions.
Il faut voir la réalité en face : quelques centaines de millions d’Occidentaux (dont je fais partie, n’ayant pas fait voeu de pauvreté !) se goinfrent face à des milliards de pauvres dans les continents voisins. Les tensions que ce décalage génère iront croissant si nous ne partageons pas plus équitablement en commençant par avoir un mode de vie plus sobre, ce qui n’exclut aucunement le bonheur.
@Achille
Il a nettoyé les écuries d’Augias.
Sauf qu’il n’a pas mis la saleté dehors.
Il l’a simplement recyclée pour la réintégrer dans les écuries qu’un nouvel Hercule devra bien un jour vraiment nettoyer.
@Tomas
« Pour avoir un punching-ball intellectuel, encore faut-il savoir se servir correctement de son cerveau ! »
Whoaw, quelle répartie, quel esprit, j’en suis transporté d’émoi, si, si, je vous assure, c’est à l’intérieur, c’est la fête… Il doit être épuisé le pov’ Tomas avec cette « performance ». Le burn out n’est plus très loin.
Mon pov’ Tomas, combien de temps de votre vie et de neurones qui auraient été incontestablement plus utiles à autre chose et qui ne reviendront jamais vous avez gaspillés pour seize malheureux petits mots que vous trouvez spirituels alors qu’ils sont d’une platitude consternante et sans aucun esprit. Juste parce que vous avez une fierté mal placée et blessée d’être tombée sur plus intelligent que vous et qu’elle ne le supporte pas alors que ça arrive pourtant à tout le monde je vous assure et il vaut mieux s’en remettre vite et passer à autre chose sinon il n’y a plus qu’à se mettre une balle, ce que je ne vous souhaite pas.
Mais non, « je l’aurai un jour, je l’aurai ! » comme dit la pub et donc le cinéma continue et le berlingot à l’ego surdimensionné s’enfonce et s’enfonce encore, commentaire après commentaire.
Le dernier à mon sujet vous faisait ressembler à un running gag et vous voilà devenu troll.
Et là, mon bon coeur (qui me perdra, si, si) me commande de ne plus vous répondre pour vous éviter de vous enfoncer encore plus et de vous humilier vous-même.
Don’t feed the troll ! Ne nourrissez pas le troll pour les non anglophones. Ca ne fait que l’encourager.
De rien Tomas.
Bon courage.
@Noblejoué
« Je pense que le plus détendant serait de se trouver quelque punching-ball volontaire… »
Désolé Noble, mais je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer de punching-ball volontaire dans ma vie mais je ne désespère pas.
Je vous envie. Ca doit détendre. 😉
Surtout Noble que je ne suis pas marié donc question punching-ball volontaire, ça devient déjà plus compliqué.
Rhooo, ça va Mesdames, on peut se marrer un peu quand même quoi ! Si on peut même plus faire de sales blagues sexistes où va la France ?! Hahaha ! Ok, je sors.
@Catherine JACOB | 14 juin 2017 à 06:53
Une simple astuce : commencez par entrer une espace ou un changement de ligne. Collez votre texte et envoyez.
La suppression ultérieure de l’espace, par exemple avant envoi, n’entraîne pas d’opposition du système.
Si vous lisez ce message, c’est bien que la suppression de l’espace initiale n’a pas perturbé le système !
@Lucile | 14 juin 2017 à 17:14
Le plaisir, Lucile, le plaisir… Celui de voir de nouvelles têtes, de nouveaux visages, de tenir enfin des promesses… Le plaisir, changer, remplacer, des mandats trentenaires, ils parlaient vieux ils ne se voyaient pas, ils ne se voyaient plus. Le plaisir…
François Baroin qui de cohabitation est passé à co-voiturage, il n’a rien compris, il parle comme il y a dix ans, Jean-Christophe Cambadélis est le même, écoutez le futur nouveau ministre du numérique et vous verrez le monde a changé, barbe de trois jours et costards ajustés (là je taquine un peu), mais ils sont nouveau et ont soif de faire, laissons-les faire justement.
@Tomas
Pain terrestre ou pain céleste, un peu de Dostoïevski :
« « Asservissez-nous, pourvu que vous nous donniez à manger ». Eux-mêmes finiront par comprendre que la liberté est incompatible avec le pain terrestre en abondance suffisante pour chacun, parce que jamais, jamais ils ne sauront faire le partage entre eux ! Ils se convaincront aussi qu’ils ne pourront jamais être libres, attendu qu’ils sont faibles, vicieux, nuls et mutins. Tu leur as promis le pain du ciel, mais, je le répète, peut-il entrer en comparaison avec celui de la terre, aux yeux de la race humaine qui est faible, qui est éternellement vicieuse et ignoble ? Et si, au nom du pain céleste, Tu attires à Toi des prosélytes par milliers et par dizaines de milliers, que deviendront ces millions, ces dizaines de millions, qui ne seront pas capables de mépriser le pain de la terre pour celui du ciel ? Ou bien n’aimes-Tu que les grands et les forts qui se comptent par dizaines de mille ; et les autres, nombreux comme les sables de la mer, ces êtres faibles mais qui T’aiment, les regardes-Tu seulement comme des matériaux pour les grands et les forts ? Non, à nous les faibles aussi sont chers. Ils sont vicieux et insubordonnés, mais à la fin ils ne laisseront pas de devenir obéissants. Ils nous admireront et nous regarderont comme des dieux parce que, en nous mettant à leur tête, nous aurons consenti à supporter le poids de la liberté et à régner sur eux, — tant, à la fin, ils auront peur d’être libres ! Mais nous dirons que nous sommes Tes disciples et que nous régnons en Ton nom. Nous les tromperons encore, car nous ne Te laisserons pas approcher de nous. Dans cette imposture consistera notre souffrance à nous autres, attendu que nous devrons mentir. Voilà ce que signifiait la première question dans le désert, et voilà ce que Tu as repoussé au nom de la liberté que Tu mettais au-dessus de tout. Et pourtant dans cette question était renfermé le grand secret de ce monde. En acceptant les « pains », Tu aurais répondu à l’éternelle et unanime préoccupation de l’humanité : — « devant qui s’incliner ? » »
http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Dostoievski%20-%20Le%20Grand%20Inquisiteur.htm
Ainsi qu’une analyse de ce texte essentiel qu’est « Le grand inquisiteur », dont je vous cite ici un extrait :
« Certes, le seuil de la liberté est difficile à franchir contrairement à l’illusion des idéologues, libéraux ou anarchistes, qui s’en réclament ;
l’on comprend que dans la plupart des cas un individu recule devant le devoir d’être soi-même pour autrui. Mais, une fois de plus, paradoxalement, c’est parce que l’appel de Jésus à la liberté est lancé à chacun de nous qu’il ne l’est pas à une « élite » ; c’est parce qu’il n’est pas venu sauver les masses qu’il s’adresse à chacun de tous. Si la réponse défie les capacités de la moyenne, elle n’est pas le fait de ceux qu’on appelle dans les sociétés des saints, des génies ou des héros. Ces élus, Dieu seul les reconnaît dans l’océan humain où ils se perdent, tel le sel de la mer. Et la sainteté de ces quelques témoins anonymes n’a rien à voir avec celle des quelques surhommes dont on hisse la statue sur un socle. Elle est proposée à tous. Invisibles, quelle que soit leur race ou leur culture, ces élus sont les premiers à ignorer qu’ils le sont.
D’autant plus que cette élection est précaire, à l’occasion d’une circonstance, d’une pensée ou d’un geste fugace. Quand ils sont sûrs d’être élus, ils ne le sont plus. »
http://www.persee.fr/doc/chris_0753-2776_1994_num_44_1_1724
http://www.persee.fr/doc/chris_0753-2776_1995_num_45_1_1752
@ Tomas
« Les besoins fondamentaux de l’être humain sont la nourriture, le logement et le chauffage. Comme nous sommes des hommes et non des animaux rajoutons-y la culture et le divertissement, l’éducation et la santé. »
L’homme est un animal qui imite le désir de l’autre. C’est un besoin pour lui. De base ? Je ne saurais dire. Des gens tombent dans les dettes ou n’ont plus ce que vous estimez le nécessaire pour avoir ce superflu, un exemple évident de cela étant le jeu.
« Bien sûr il est dans la nature humaine d’en vouloir toujours plus, mais la nature ça se domestique, et une habitude culturelle cela se change ».
Ca ne va pas. Ce n’est pas la nature humaine qui en veut toujours plus, ce sont les sociétés où le désir mimétique est si ce n’est encouragé, ce n’est pas vraiment le cas, pas découragé.
Vous devriez vraiment lire René Girard… Mais il y a encore plus important que lire tel ou tel, c’est lire, penser, agir en recherchant le vrai, le beau et le bien et son chat.
« La nature, ça se domestique ».
Oui, l’humain c’est l’animal qui fait un outil avec un autre outil.
« et une habitude culturelle cela se change. »
Pas comme ça… Tous ceux qui ont voulu aller trop vite ont fini par contraindre les autres, pires que leurs prédécesseurs. Qu’importe les éventuelles bonnes intentions ? Autoritarisme et ressentiment lâché sur le monde ont asservi les peuples.
Il ne faut pas être comme trop de révolutionnaires mais s’inspirer des gens qui ont aboli l’esclavage. Grenouilleau, je l’adore lui qui l’a défini puis en a montré la fin, a écrit « La révolution abolitionniste ». L’ampleur de ce qu’on veut changer, la pédagogie et recherche du consensus pour le faire. Tout ça, tout ça… Mais rien ne résiste au sommeil.
@ Wil
Vous êtes navrant. Sur ce blog il y a ceux qui tentent de réfléchir et il y a les autres.
Vous êtes un autre.
Hormis ceux-ci, il y a ceux qui tentent de faire de l’esprit. Certains y parviennent, d’autres non.
Vous, non, c’est l’évidence, il faut dire que s’exprimer avec des borborygmes corse la difficulté.
Et pour votre édification, « je l’aurai un jour je l’aurai », c’est « Palace » de Jean-Michel Ribes.
Il n’y a pas de quoi !
@ Aliocha
Merci de ce rappel, j’ai lu les Frères Karamazov bien sûr, mais il y a longtemps et trop vite…
@ Giuseppe
Le plaisir, bon, je veux bien. Profitez-en bien, ça ne durera pas.
Qu’est-ce qui vous donne une telle certitude que, parce que la plupart des députés seront nouveaux en politique (à vérifier) et inexpérimentés, ils sont ce dont nous avons besoin ?
Macron a été l’instigateur de la politique économique de Hollande. Il est allé se faire adouber par Angela Merkel. L’Allemagne dirige l’Europe, et tout est fait à son profit. La Grèce a été traitée de manière abjecte. Les vieux retraités y ont perdu toutes leurs économies et crèvent la faim. Ça s’est passé en Europe, en temps de paix. Nous verrons comment nous serons traités, nous les Français. Nous sommes en partie responsables de notre malheur car nous ne sommes disposés à faire aucun effort pour améliorer notre économie, et nos gouvernements empruntent toujours plus en toute insouciance, en notre nom ; peut-être Macron réussira-t-il à changer notre état d’esprit ; peut-être mettra-t-il un frein à nos dépenses ; peut-être nous expliquera-t-il dans quelle impasse nous nous trouvons vraiment. Il n’en a pas dit mot à ce jour. On peut tout espérer, mais il y faut la foi. Je ne suis pas persuadée non plus que Macron fera baisser de beaucoup le chômage en changeant les lois sur le travail. Il lui faudrait aussi aller voir du côté de nos accords commerciaux avec la Chine. Mais la période s’annonce bonne pour quelque temps sur le plan mondial, ça tombe bien. Cela dit, c’est encore dans le domaine de l’économie que je ferais à peu près confiance à Macron. D’ailleurs parmi ses concurrents, ni Fillon, ni Mélenchon, ni Le Pen n’étaient, pour des raisons diverses, à la hauteur, vu la situation dans laquelle nous nous trouvons. Alors pas trop de regrets sur ce point malgré de nombreuses interrogations.
Le plus gros problème est ailleurs. C’est celui de l’immigration incontrôlée qui persiste et croît.
Ou bien on est pour la dissolution des civilisations dans une mondialisation vue comme nécessairement heureuse, contre toute logique à mon avis, avec l’idéologie d’une classe moyenne – très moyenne – généralisée, à laquelle on aura fait passer le goût du luxe et du superflu. On appelle ça le progrès à la sauce Attali, et on croit que ça se passera bien.
Ou au contraire, l’on se sent héritier, et dépositaire, de la civilisation dans laquelle on a été élevé, et qui a représenté malgré tout un phare de la liberté, de l’innovation, de la recherche, de l’intelligence et de l’humanisme. Ce n’est pas un hasard si tant de gens veulent vivre chez nous.
Et l’on voit s’effacer cette civilisation avec un sentiment de perte et d’inquiétude, en se demandant ce qui va la remplacer, et comment vivront nos enfants. Comme le dit Nassim Taleb, ce sont toujours les extrémistes, même en nombre très inférieur, qui dominent.
J’évoquais l’écrivain Malaparte tout à l’heure. Voici une citation de lui d’après-guerre, que je trouve sur Internet, à propos de la civilisation française : « L’imagination, la grâce, la folie sans passion du XVIIIe siècle. Cette folie froide, claire (si elle peut avoir une couleur) maigre, bleue et blanche, sèche et polie comme un os de seiche, qui est l’esprit secret, l’animateur de toute la machine de la civilisation française. Désormais la plus fragile au monde, car elle n’est qu’un souvenir, que regret, que longue habitude, elle n’est plus amour mais souvenir d’amour».
Je partage la tonalité générale du billet.
Un mot à l’attention de Jean-Dominique.
« Lors des élections, on fait de la politique, pas du sentiment. »
Il ne s’agit pas de sentiment. Il s’agit d’une certaine forme de droiture.
Il y a quelque chose de profondément dérangeant dans le principe même de répudier ou d’adouber des candidats potentiellement compatibles, quelque chose d’infantilisant, dans tous les cas, à mon sens, il y a dans cette forme de pression-intimidation quelque chose de vicié et de retors, quelque chose de déloyal.
Je rapproche pour une part l’abstention massive d’une sorte de défiance larvée chez nos concitoyens pour ce qui apparaît comme une forme de chantage puéril, affecté et cependant officialisé.
Je donne raison à la position raisonnable, élégante, indépendante de Nathalie Kosciusko-Morizet.
@Tomas
… »alors que la majorité d’entre nous a largement dépassé le stade de la satisfaction des besoins essentiels. »
C’est vrai ça ! On ne va quand même pas se plaindre d’une CSG généralisée même aux retraites de moins de cinq cents euros par mois et qui comptent leur centimes pour pouvoir aider leurs enfants au chômage parce que
l’Education nationale a oublié ce qu’était l’instruction publique…
Ce qui se véhicule, en ce moment, comme préférence tous azimuts pour un « distingue-moi, je passe », peut coûter très, très cher d’ici peu.
@ Claude Luçon 14/06 11:24
Dans cette longue, beaucoup trop longue, séquence électorale française, les médias sont effectivement allés bien au-delà de la stricte et nécessaire information objective et impartiale de l’électeur.
En choisissant des cibles bien précises, en divulguant opportunément certaines informations et en les administrant à doses progressives, les médias ont délibérément influé sur l’issue des différents scrutins qui se sont déroulés.
Certes, chaque citoyen est resté libre de sa décision, mais comment ne pas penser que celle-ci n’a pas été influencée par l’atmosphère ambiante détestable dans laquelle les médias nous ont plongés ?
@ calamity jane
Oui, la majorité d’entre nous a dépassé le stade des besoins essentiels tels que je les ai définis. Cela n’empêche pas qu’il y ait encore des pauvres, le grand partage devrait aussi avoir lieu à l’intérieur de nos frontières.
@ Lucile
Bien qu’en hausse de 4% l’an dernier, l’immigration légale en France n’a représenté que 227 000 personnes en 2016, soit même pas le tiers des naissances. Dans vingt ou trente ans quand l’Afrique subsaharienne aura doublé sa population, ces chiffres nous paraîtront sans doute ridicules. Ce qui est sûr, c’est que si le mouvement de mondialisation se poursuit, la France de demain sera métisse, comme le reste de l’Europe.
Quant aux civilisations, elles sont ce que les hommes en font et sont évolutives et mortelles. Fille du libéralisme économique, la mondialisation est un phénomène aussi vieux que le monde. Effectivement si l’ordre économique mondial qui prévaut aujourd’hui continue, il n’y a pas de raison que ça s’arrête. Et ce ne sont pas de cosmétiques changements de politique en France qui arrêteront ce mouvement.
Une note d’espoir peut-être, une civilisation se transmet. Si la nôtre ne doute pas d’elle-même, il n’y a aucune raison qu’elle ne s’impose pas aux nouveaux arrivants et à leurs enfants, il n’y aucune fatalité à ce qu’une minorité extrémiste s’impose à la majorité.
@ Tomas | 15 juin 2017 à 10:06
Tomas, vous êtes touchant à croire que tout finira toujours par s’arranger, que les tolérants l’emporteront à la fin sur les intolérants et les civilisés sur les barbares, juste par la force des choses. Optimiste, généreux, amical, je ne peux pas m’empêcher de vous trouver sympathique, en dépit de l’imprévoyance candide à laquelle aboutit votre maniement de la statistique. Vos raisonnements à l’échelle de l’électorat nous mettraient (au conditionnel si on est optimiste), ou nous mettront (au futur si on l’est moins) dans un joli pétrin, tous, et surtout la gent féminine.
Je vous laisse lire cet article de Marianne sur le mathématicien Nassim Taleb, spécialiste de la prévision du risque. Sa pensée est plus complexe que l’article ne le laisse penser, mais c’est une bonne introduction quand même, et cela vous apprend à considérer que 4% de hausse de l’immigration en un an n’est absolument pas significatif en ce qui concerne le risque de la disparition de l’idéal de laïcité en France.
https://www.marianne.net/societe/la-fin-c-est-la-minorite-intolerante-qui-gagne-toujours
NKM agressée sur un marché par un excité !
Solidarité et soutien.
A espérer que l’agresseur soit mis à l’ombre.
Même le berger des Pyrénées-Atlantiques est bousculé, ses électeurs ont dû être ravis de découvrir qu’il était champion du monde du cumul des mandats parmi les présidentiables, qu’il avait acheté sa permanence – immeuble compris – avec les sous des contribuables, s’il était le gardien du troupeau il était surtout le berger de sa bergerie.
Les électeurs ne respectent plus rien, n’est-ce pas Monsieur Henri Guaino ? De temps à autre ils se réveillent, et là gare !
Il me faisait bien rire le gardien de brebis, et le journal local de temps à autre de l’éreinter, mais quand un électeur ne veut pas voir il ne veut pas.
Après plusieurs décennies il risque d’être laminé, cela lui laissera le temps d’apprendre la tonte des moutons plutôt que celle de ses électeurs bien complaisants jusqu’ici… C’est vrai il a été berger toute sa vie.
@ Tomas | 15 juin 2017 à 10:06
« Il n’y aucune fatalité à ce qu’une minorité extrémiste s’impose à la majorité… »
Vous semblez oublier que le bolchevisme et le nazisme, les deux idéologies les plus criminogènes du XXe siècle, étaient initialement des minorités dont on ne donnait pas cher de leur avenir politique. Nombre de politiques occidentaux pensaient cela tant pour le lénino-communisme dans la première moitié des années 20, que pour le nazisme dans la première moitié des années 30. Ils étaient persuadés ou se persuadaient que ce n’était que des épiphénomènes, et que rapidement ces idéologies s’assagiraient : tout cela était similaire à l’épisode de la Terreur au sein de la Révolution française.
Mais tout à votre irénisme vous vous refusez à voir, et même envisager, que l’Histoire est bien souvent tragique. Ces mêmes politiques cités ci-dessus étaient loin d’imaginer que ces deux idéologies produiraient : dictatures totalitaires, goulag, camps de concentration et d’extermination, Seconde Guerre mondiale faisant des dizaines de millions de victimes, etc.
Le salafisme qui n’est que la version export du wahhabisme, repose certes sur un fondement religieux des plus archaïques mais l’idéologie qu’il véhicule est cohérente. Vous oubliez que depuis environ deux décennies il est en pleine ascension, et fort bien organisé : il use selon le contexte aussi bien de la persuasion-convertion, guerre dite asymétrique et du terrorisme. Résultat d’une quasi secte religieuse cantonnée à la péninsule Arabique, il contrôle maintenant, de gré ou de force, presque la moitié du monde musulman et tente de conquérir l’Europe au travers de ses communautés musulmanes.
Bien sûr des voix représentatives des courants modérés de l’Islam, et ayant souvent une conception plus ou moins laïque de la société, tiennent des discours s’opposant à ce salafisme tant terroriste que piétiste. Mais elles ont une influence fort limitée, et cela dans le noyau dur de la communauté musulmane : environ 30% des membres de celle-ci sont en dissidence par rapport à nos valeurs républicaines et nos modes de vie. Phénomène d’autant plus inquiétant que ces derniers se recrutent en majorité chez les moins de trente ans.
Houellebecq avec « Soumission » et Onfray avec « Penser l’islam », ne sont pour vous que des Cassandre sans grand intérêt. Vous êtes dans la lignée des intellectuels et politiques de gauche pacifistes des années 30 : de Jean Giono à Marcel Jouhandeau, en passant par Marceau Pivert animateur emblématique de l’aile pacifiste de la SFIO.
J’ai lu dans le journal vespéral de référence, les résultats complets du premier tour des législatives.
Résumons : le candidat macroniste arrive en tête dans une circonscription sur trois. Même à Neuilly et dans le XVIe.
Modeste retraité… de droite, je ne vais pas être plus royaliste que le roi.
La droite reviendra. J’espère vivre encore cinq ans pour assister à son retour. Je ne la reverrai peut-être pas, vu mon âge. Le jeune Savonarole, 67 ans, aura sans doute plus de chance que moi.
@ Tomas
« Une note d’espoir peut-être, une civilisation se transmet ».
A des monothéistes ? La « vérité » monothéiste, la propension à la répandre partout est destructrice de civilisation.
Voyons avec les polythéistes. Les Indiens d’Amérique sont peu nombreux et leur culture est dominée Pour le spirituel, qui interdit des manifestations religieuses, qui interdit leur danse du soleil et leurs drogues traditionnelles ?
De toute manière, on pourrait tout leur rendre qu’ils seraient encore perdus, on n’est rien sans sa terre.
Voyons les abrahamistes entre eux. Les chrétiens ne laissaient les côtoyer que les Juifs, non les musulmans, et les Juifs servaient de fossiles vivants censés démontrer la vérité de la foi chrétienne… Les musulmans « protégeaient » Juifs et chrétiens mais évidemment comme le seigneur ses serfs et autres relations de domination. On pourra dire néanmoins qu’ils étaient plus tolérants… A présent, ils sont pire que les deux autres abrahamismes ne l’ont jamais été, il le faut bien puisqu’ils sont des dérivés et de Juifs, et de chrétiens, une faible légitimité qu’on ne ressent pas trop quand on est fort mais qui démange sinon.
De toute manière, les chrétiens, donc les musulmans qui en sont issus ainsi que des Juifs, viennent de l’Empire romain qu’ils ont, selon certains, dont moi, contribué à détruire. La préservation de la civilisation, ce n’est pas leur truc… Ils sont dans l’attente de la fin des temps, de leur Dieu qui viendra juger tout le monde… le paradis pour eux, l’enfer pour les hors club, oui le club house pour les monothéistes de la bonne obédience, de la bonne pratique, ou simplement, prédestinés, comme ça, c’est encore plus arbitraire donc agréable car démontrant un pouvoir inconditionné, absolu.
C’est le fond du truc. Je veux bien qu’il ne remonte que chez une minorité… Et alors ? Il n’y a que des minorités conquérantes dans l’Histoire. Les chrétiens, minoritaires, s’en sont allés ôter la déesse de la victoire du Sénat de Rome et couper ou « rebaptiser » les arbres sacrés des campagnes. Exit le polythéisme pourtant largement majoritaire… Une minorité de musulmans a conquis un empire. Totalitarisme, communistes et nazis étaient une minorité.
« Il n’y aucune fatalité à ce qu’une minorité extrémiste s’impose à la majorité. »
Des précédents pour cet espoir ? Lequel s’assortit de conditions si difficiles qu’on peut considérer d’ores et déjà que nous sommes morts, je vous cite :
« Si la nôtre ne doute pas d’elle-même, il n’y a aucune raison qu’elle ne s’impose pas aux nouveaux arrivants et à leurs enfants »
D’abord, soit les monothéistes sont conquérants et volent les terres et détruisent les dieux des autres, soit ils s’imaginent coupables et justement punis par Dieu. Version laïque, les Occidentaux ne cessent de remâcher les victimes qu’ils ont faites dans le passé. Ca fait souffrir et n’est pas fatiguant, si je déplore l’esclavage d’hier je ne fais rien contre celui d’aujourd’hui, si je déplore le vol de terres d’hier par nations et entreprises, je ne dis rien des vols de terres pour faire des réserves naturelles…
En plus, la France est un pays de vaincus. A la base, notre origine, la conquête des Gaules, il y a plus exaltant. Puis nous avons été conquis par les Allemands, occupés et délivrés par les Alliés. La défaite plombe. On me dira qu’on peut se relever ? Mais nous ne l’avons pas fait. Sinon, nous en serions pas antiaméricains, l’ingratitude étant une marque de faiblesse. Sinon, nous ne serions pas en quête d’homme providentiel, autre marque de faiblesse. Je ne vais quand même pas en faire une liste : fastidieux.
Une autre marque de faiblesse est de se croire plus fort qu’on est, la vanité française est une catastrophe. Mais joie ! Ce sont les Allemands qui sont tombés dedans ces derniers temps. Ils ont voulu accueillir les réfugiés ? Qu’ils le fassent, ce qui est promis est dû. Ils ont voulu contraindre les autres Européens après avoir traité et continuer à traiter les Grecs d’une façon que même le FMI désapprouve ? Ils ne méritent pas l’assistance de ceux qu’ils ont voulu entraîner par la force du chantage.
Oui, les Allemands, comme tant, en somme, veulent qu’on applique leur morale à leur place. Je prends une pose, tu prends les problèmes… Et si possible avec chantage.
Des idéalistes de la même eau se moqueront de ceux qui remarquent qu’ils n’appliquent guère leurs idéaux mais en refilent les réalités aux autres. Mon groupe a la grande bonté d’avoir un idéal, vous reconnaissez cet idéal et un vague début d’application ? Ca ne suffit pas, il faut faire comme si le groupe n’avait pas terriblement aggravé la situation du monde. Eux ont trahi leurs idéaux et contraint le monde ? C’est vous le méchant parce que vous le leur dites… Attention les yeux, c’est très très méchant, de se surveiller. Eux ont le droit de le dire aux autres pour leur morale, les autres ont le droit de se taire.
Je pourrais donner des exemples de ces attitudes avec différents idéaux mais à quoi bon ?
Tout idéal est bon, sauf celui de la vérité, confusion entre l’idéal et sa réalisation, incapacité de voir ce qu’on a aggravé et attaque contre le sceptique qu’on cherche à rabaisser politiquement, intellectuellement, moralement ou psychologiquement, sont de mise.
« Si la nôtre ne doute pas d’elle-même »
C’est toujours celui qui doute, le coupable. Même si on l’a fait douter en le culpabilisant, même si on lui impose des gens qui le mettent à l’épreuve.
C’est vrai quoi, les décisions prétentieuses ne sont pas graves. Avoir échoué ? Pas grave.
Tout va bien parce qu’on communie dans un idéal à quelques-uns. Eventuellement, on peut lancer quelques attaques au sceptique. Tout va bien et même si ça n’allait pas, ce n’est pas grave car les civilisations sont mortelles et qu’on ne se donnera pas la peine d’essayer de les prolonger… Au niveau individuel, avec une telle résignation, on abolirait hygiène et médecine.
Enfin, en général, les gens veulent bien se soigner. Par contre, s’occuper de leur civilisation et savoir si leur descendants continueront d’y vivre, il faut croire que non.
@ Lucile
Pour nous remonter un peu le moral concernant la Grèce tout en rendant hommage à la résilience de son peuple :
http://www.larvf.com/vin-grece-banquet-accord-met-vin,4532237.asp
@ Wil
@ Tomas
“L’humour est presque toujours la colère maquillée.” Stephen King
Je le pense aussi… Il est donc inévitable que si l’humour apaise souvent les tensions, il lui arrive de provoquer le résultat inverse. Nous avons un point commun, avoir fait ou du moins tenté de faire de l’humour… Ce n’est pas si mal, on n’est pas encore dans Le nom de la rose, ou quelque chose du même genre.
Si nous étions dans un bar, nous trinquerions et tout serait remis à zéro. Disons toujours santé !
D’abord une pensée pour NKM et le souhait qu’elle se remette vite.
On n’est pas très fier d’être homme quand des crétins se permettent ce genre d’agression.
@ Michel Deluré | 15 juin 2017 à 08:52
Les médias ont choisi pour nous mais ce qui est amusant est d’entendre tous les députés dégagés, comme dirait Mélenchon, nous prévenir que nous allons avoir de nouveaux députés novices, donc incompétents, malheur à nous.
Ce qui est tout de même un certain culot de la part de ces maintenant ex-professionnels de la députation qui n’ont rien fait pendant trente ans et laissent aux « néophytes » le pays dans un pétrin épouvantable.
A tout prendre je préfère des néophytes qui ne feront peut-être rien ou peu, à des pros qui faisaient beaucoup mais pour eux-mêmes seulement.
Les citoyens que nous sommes sont parfaitement capables de faire fonctionner le pays, même en dépit des députés comme nous l’avons prouvé depuis trente ans.
Macron est élu mais il sait par l’abstention que nous le surveillerons de près, que notre enthousiasme est plutôt limité, mais faute de mieux… ??
La candidate NKM agressée en distribuant ses tracts et transportée à l’hôpital Cochin suite à une perte de connaissance.
Voilà où en est notre pays. On y agresse les femmes politiques en campagne. Pourtant elle n’a jamais fait de mal à personne celle-là. Du coup, pour le deuxième tour, pour elle, vraisemblablement c’est mort ! ça n’est pas un combat politique digne !
Cher Philippe,
Il y a trop de haine partout autour de nous tous !
Nous avons entendu un journaliste télévisé déclamer que Nathalie ne serait plus qu’un cadavre demain !
Emission du 14 juin 2017.
Cette absence de débat imposé par le directeur de la Fabrique en Marche à la tête de ses DRH amène une violence extrême dans la rue ou un écœurement total.
Le résultat, c’est cette espèce de porc décérébré qui cogne une femme politique et s’enfuit comme un rat dans les souterrains de Paris, après avoir arraché les lunettes d’un militant bénévole.
Il y avait une haine terrible dans le discours du candidat En Marche la veille sur BFM. Les journalistes l’ont félicité dans la soirée même d’avoir cogné dur sur NKM. Ce candidat est irrespectueux de la femme et de ses compétences de terrain. Ce n’est pas parce que l’on a été journaliste que l’on peut tout se permettre sur les plateaux.
Nous souhaitons un prompt rétablissement à Nathalie, femme de talent et résistante de la démocratie depuis de nombreuses années.
françoise et karell Semtob
@ Trekker
Là désolé vous me rappelez les paranoïaques de la Russie, vos parallèles sont du même ordre. Autant je veux bien comparer l’EI à l’URSS de 1919, autant là vous allez un peu trop loin pour moi.
Bolchevisme et nazisme se sont imposés au sein d’Etats organisés avec des capacités répressives et militaires importantes. Le wahhabisme et le salafisme concernent des Etats plus ou moins faillis dont le seul pouvoir de nuisance à notre encontre est de commettre des attentats faisant des dizaines de morts, et non des centaines de milliers.
Chez nous, ceux qui véhiculent cette idéologie sont peu nombreux, sans ressources économiques et sans aucune influence politique autre que locale. Si la société française et européenne n’est pas en mesure de leur résister, c’est qu’elle est trop vermoulue et qu’on ne peut rien y faire. Et puis, combien de « vrais Français » ne partagent pas non plus nos valeurs ? Le problème de l’intégration des migrants et des communautés religieuses minoritaires est selon moins plus un symptôme des doutes de la société majoritaire qu’autre chose.
L’expansion du wahhabisme et des Frères musulmans est un fait indéniable et préoccupant pour nous, mais d’autres forces sont à l’oeuvre dans un monde musulman qui n’est pas monolithique, comme vous le savez sans doute. Nos modes de vie se diffusent immanquablement parmi les populations immigrées de notre pays, le rapport démographique, social, culturel et économique étant très largement en notre faveur, ce qui est assez logique au fond.
Les attentats doivent nous forcer à la vigilance et à l’interrogation (j’ai déjà eu l’occasion de dire qu’à mon avis, il aurait suffi de ne pas se mêler du bourbier syrien pour en faire l’économie) mais ne doivent pas nous conduire à des comparaisons qui restent hasardeuses.
@ Lucile
Globalement non je ne suis pas très optimiste sur ce qui nous attend, mais là franchement je pense que la question de l’immigration étrangère en France (enfin musulmane, puisque c’est celle-ci qui semble poser problème, comme si les autres étaient comme nous, ce qu’ils ne sont évidemment pas) est un épiphénomène des bouleversements de la mondialisation en cours. Le chercheur que vous citez dit tout dans la conclusion de son article: il suffit qu’il y ait une masse suffisante de Français ne voulait pas d’un mode de vie salafiste pour que celui-ci ne nous soit pas imposé. Je ne pense pas me tromper en affirmant que nous disposons de cette masse, y compris chez les « islamo-gauchistes » qu’il est de bon ton de vilipender ici.
@ Jabiru | 15 juin 2017 à 13:08
Eh oui, après le jeune crétin qui a filé une baffe à Manuel Valls qui était quand même escorté de ses gardes du corps, ce qui dénote un certain niveau de témérité de la part du jeune inconscient, nous avons affaire à un robuste quinquagénaire qui s’en est pris à une femme sans défense.
Là il ne s’agit plus de bêtise mais de lâcheté caractérisée.
J’ai lu dans un article que certains journalistes (et notamment Carl Meeus) attribuaient ce genre de comportement aux politiques qui, par leurs propos pas toujours mesurés, ont échauffé les esprits des citoyens. Il fallait quand même oser la sortir celle-là.
Ils semblent oublier que les médias y ont aussi leur part, vu que cela fait bien neuf mois que, sans discontinuer, ils n’ont cessé de nous prendre la tête avec les faits et gestes des candidats à la présidentielle, maintenant aux législatives, en nous distillant des révélations sur les comportements pour le moins discutables de certains d’entre eux.
Concernant NKM, même si elle peut irriter certains, on ne saurait lui reprocher des violences verbales comparables à celles notamment de J-L Mélenchon.
S’il en est un qui aurait dû déjà se prendre une beigne c’est bien ce dernier qui ne cesse d’insulter ses adversaires, allant même jusqu’à les traiter d’assassin.
Oui mais voilà il s’agit d’un homme encore vif et qui serait capable de réagir violemment autrement que par des paroles.
Je souhaite un bon rétablissement à NKM et pourquoi pas son élection dimanche prochain. Elle le vaut bien.
Pain terrestre et pain céleste (suite, en espérant que cela suffise comme commentaire) :
« Sais-Tu que des siècles passeront et que l’humanité proclamera par la bouche de ses savants et de ses sages qu’il n’y a pas de crime et, par conséquent, pas de péché, qu’il n’y a que des affamés ? « Nourris-les et alors demande-leur des vertus ! » Voilà ce que la science et la sagesse humaine écriront sur le drapeau qu’elles lèveront contre Toi et par lequel Ton temple sera renversé. À la place de cet édifice il s’en fondera un autre, une nouvelle tour de Babel qui, sans doute, ne sera pas plus achevée que ne l’a été la première, mais Tu aurais pu en prévenir l’édification et épargner aux hommes mille ans de souffrances, — car ils viendront à nous après avoir, pendant mille ans, peiné à construire leur tour ! Alors de nouveau ils nous chercheront sous terre, dans les catacombes où nous nous cacherons (car nous serons encore persécutés et martyrisés), ils nous trouveront et crieront vers nous : « Nourrissez-nous, car ceux qui nous avaient promis le feu du ciel ne nous l’ont pas donné ». Et alors nous achèverons leur tour, car celui-là l’achèvera qui les nourrira, et nous seuls les nourrirons, en Ton nom : nous leur dirons faussement que c’est en Ton nom. Oh, jamais, jamais ils ne se nourriront sans nous ! Aucune science ne leur donnera du pain, aussi longtemps qu’ils resteront libres, mais, en fin de compte, ils déposeront leur liberté à nos pieds et ils nous diront : « Asservissez-nous, pourvu que vous nous donniez à manger ». »
http://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Dostoievski – Le Grand Inquisiteur.htm
Sans conscience des contraintes, on voue l’avion des libertés au crash des orgueils blessés, le temple dont parle Jésus, c’est son corps.
@Achille | 16 juin 2017 à 06:48
« S’il en est un qui aurait dû déjà se prendre une beigne c’est bien J-L. Mélenchon qui ne cesse d’insulter ses adversaires, allant même jusqu’à les traiter d’assassin ».
Oui mais voilà il s’agit d’un homme encore vif et qui serait capable de réagir violemment autrement que par des paroles ».
« Je souhaite un bon rétablissement à NKM et pourquoi pas son élection dimanche prochain. Elle le vaut bien ».
-O-
L’excité chauve dans la cinquantaine qui a frappé Nathalie Kosciusko-Morizet au visage avec les prospectus à ce qu’elle en perde l’équilibre et reste inconsciente, est un dégonflard, un lâche et un mal baisé. Se venger sur une femme qui ne lui a rien fait mérite un envoi dans ses parties sensibles à en perdre l’envie pour quelque temps. Je plains la sienne. S’il avait eu face à lui un JL. Mélenchon ou un Bayrou, c’est un sacré coup de boule dans le ballon qu’il aurait pris – comme dirait un certain ex-champion de foot – et non une beigne.
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Deux pays très connus pour l’agression physique des politiques : France et Italie. Tout y passe, oeufs, tomates, farine, tartes à la crème, godasses à la tête, gifles, jets de canettes de bière, insultes…
Jamais vous ne verrez cela dans les pays nordiques et certains pays du nord-est. Et maintenant, c’est la police, la gendarmerie et les sentinelles qui sont visés par les dangereux fanatiques islamistes. Décidément, rien ne va plus dans le pays dit des « valeurs républicaines ».
@ semtob | 16 juin 2017 à 00:30
Complètement d’accord avec vous. Bien dit.
Pauvre François Lamy il va « devoir travailler » a-t-il dit !
La famille Boris Vallaud certainement aussi, les électeurs sont des ingrats.
Le bon côté est qu’ayant parcouru les tentures soyeuses de Solférino le papier peint à venir sera plus rustique, mais bon au moins ils approcheront d’un peu plus près les citoyens qui vont à l’usine… Euhhh… Il est vrai qu’il en existe de moins en moins, habitués de plus en plus au Pôle emploi, malheureusement… Pépère devait les sauver.
Les premiers ne connaîtront sans doute pas les affres des fins de mois ou les multiples formulaires à remplir pour un demandeur d’emploi, mais descendre dans le poulailler permet de vivre la pièce plus intensément.
Le changement c’était maintenant et après les législatives la note va être présentée au capitaine de pédalo, elle va être sans doute cruelle.
Rendra-t-il visite une nouvelle fois au paquebot Solférino avant le sabordage final ? Triste bilan pour une casse annoncée, la courbe des voix s’est effondrée, hééééé…
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Savoureux, surtout avec le recul, je leur conseillerais de revendre leurs permanences et d’aller à la pêche.
https://www.france-politique.info/hommes-politiques/nicolas-dupont-aignan/2017/04/17/fillon-dupont-aignan-et-lassalle-cumulent-2686-ans-de-mandats/
La première violence est celle fournie par certains politiques, manquement à une éthique basique, on l’a vu avec l’affaire Fillon, Cahuzac, le dossier Ferrand, les citoyens sont exaspérés même si la violence physique n’est pas excusable.
Placez-vous un seul instant à la place du Rmiste qui voit ces dizaines de milliers d’euros défiler comme s’il en pleuvait, des combines pour fuir l’impôt ou s’enrichir, alors il n’y a plus lieu de s’étonner de rien, malheureusement c’est ainsi et la loi future n’y changera pas grand-chose car encore mal ficelée.
NKM : dans ce concert d’indignation vertueuse le seul qu’on n’entende pas est le ministre de l’Intérieur.
On pensait le voir dès potron-minet sur tous les plateaux TV et radios, nous jurant qu’il allait traquer l’infâme agresseur, que pouic, que dalle, il est aux abonnés absents.
À moins qu’il ne sache déjà que cette affaire est bidon.
NKM
Prompt rétablissement bien sûr !
Toutefois, comme dit mon épouse : « Ah les petites bonnes femmes de 1m80 et de 35 kg, elle ne tiennent pas le coup ! Si c’avait été Marine Le Pen, c’est elle qui aurait rossé l’assaillant qui serait à l’hôpital actuellement !
Les femmes sont sans pitié entre elles !
Cordialement.
Maxime Tandonnet écrit : « J’ai un peu connu Nathalie dans les réunions à l’Elysée ou à Matignon. Elle est simple et gentille, drôle, sans aucun rapport avec son image médiatique… ».
Je ne suis pas d’accord avec vous Monsieur Bilger, je pense depuis longtemps que NKM est trop bien pour faire de la politique, la politique, ça salit les gens et les idées et il faut une peau épaisse et pas trop de finesse pour réussir dans ce milieu de renards-requins (sauf Macron bien sûr LOL).
@Giuseppe
« La première violence est celle fournie par certains politiques, manquement à une éthique basique, on l’a vu avec l’affaire Fillon, Cahuzac, le dossier Ferrand, les citoyens sont exaspérés même si la violence physique n’est pas excusable. »
Vous ne pouvez pas comparer ces affaires avec l’agression innommable dont NKM a été victime : entre frapper une femme plus légère et plus petite que soi (pour reprendre les mots du Premier ministre) et attaquer verbalement des concurrents, pratique malheureusement très ancrée chez nos hommes politiques, ce n’est pas le même type de violence et je ne pense pas que ce baraqué s’en serait pris à un homme de la même façon.
« Placez-vous un seul instant à la place du Rmiste qui voit ces dizaines de milliers d’euros défiler comme s’il en pleuvait, des combines pour fuir l’impôt ou s’enrichir, alors il n’y a plus lieu de s’étonner de rien, malheureusement c’est ainsi et la loi future n’y changera pas grand-chose car encore mal ficelée. »
POURQUOI ASSOCIEZ-VOUS VIOLENCE ET PAUVRETE ? Si les pauvres étaient violents beaucoup de riches seraient au cimetière ! mais justement ce n’est pas le cas, ce sont les pauvres qui meurent les plus jeunes !
@Lucile
Je profite de mon passage sur le blog pour vous rendre hommage : vous aviez prévu la crise Bayrou et vous aviez raison. Grosse déception, une de plus.
@ Tomas | 16 juin 2017 à 00:32
Désolé mais soit vous êtes un ignorant en histoire, soit vous faites du révisionnisme.
Bolchevisme et nazisme se sont imposés au sein d’Etats organisés avec des capacités répressives et militaires importantes…
A / Dans la période 1917-1924, l’État soviétique était embryonnaire, ses capacités répressives et militaires étaient limitées et en grande partie improvisées. En 1917 l’ancien Etat russe s’était totalement effondré, et il en était de même pour sa police et son armée. Ce n’est qu’à partir de 1925 que ces institutions régaliennes – police et armée – commencèrent à être réellement reconstituées et notamment par Staline.
De 1917 à 1924, l’Armée rouge bâtie par Trotski était loin de mériter le nom d’armée, elle s’apparentait bien plus à des milices de qualité fort variable, peu homogènes : addition de volontaires inexpérimentés, d’anciens soldats de l’armée impériale, une minorité d’officiers provenant de cette dernière et de cadres issus du parti bolchevik. Elle ne tenait que par le ciment de l’idéologie, et par ses méthodes sanglantes. Quant à l’appareil répressif policier, la Tchéka qui se transformera en NKVD, il était certes fort expéditif mais son organisation encore plus déficiente que l’Armée rouge.
Les Bolcheviks gagnèrent aux cours des ces années avant tout du fait des divisions au sein des armées dites « blanches », jeu de dupes qu’ils menèrent à l’égard des libertaires de Makhno, impréparation des S.R. (socialistes révolutionnaires) à la guerre civile et aussi de par la sauvagerie dont ils firent preuve.
B / Entre 1930 et 1935, l’Allemagne était certes un Etat organisé mais traversé par de profondes fractures politiques : communistes, socialistes et centre droit passaient plus de temps à s’entredéchirer qu’à lutter contre les Nazis. L’appareil policier lui aussi était fort divisé, n’avait rien de monolithique, il était à l’image de la société civile et de ses factures.
Quant à l’armée elle avait été réduite à sa plus simple expression par le traité de Versailles : 100 000 hommes ne disposant que d’un armement d’infanterie légère. Son encadrement était majoritairement légitimiste-traditionaliste, car issu principalement des écoles de junkers prussiens. D’ailleurs les Nazis n’étaient guère prisés et souvent méprisés par ces officiers de tradition, pour eux ce n’étaient que des voyous provenant de la plèbe et donc indignes de leur caste : lisez ou relisez Jünger et von Salomon.
Dans les années 20 les quelques tentatives de putsch militaires avaient toutes échoué lamentablement, elles n’avaient été faites que par quelques centaines de militaires et non par des régimes constitués. L’ex-noyau dur de cette armée avait été constitué au début des années 20 par les corps francs de la Baltique, mais dès 1924 ceux-ci connurent des destins fort contrastés : le corps des officiers de la Wehrmacht ne tenait pas à les intégrer et surtout en masse en son sein, ils étaient considérés comme des trublions indisciplinés.
Ce n’est qu’à partir de 1935, une fois bien assis leur pouvoir politique, que le Nazis bâtirent très rapidement un appareil répressif – Gestapo entre autres – qui question efficacité n’avait rien à envier au NKVD soviétique. Conjointement avec la dénonciation du traité de Versailles, ils purent forger progressivement une armée nouvelle conséquente et moderne : une bonne partie des officiers supérieurs de la « vieille » Wehrmacht furent marginalisés, effort conséquent de réarmement, transformation progressive de leur propre milice – SS – en force militaire.
Hitler et les nazis, cela dès leur accession au pouvoir, ne firent pas confiance à la police tant qu’il ne l’eurent pas drastiquement réformée. Quant à la Wehrmacht et cela même après, quand elle fut leur outil militaire pour toutes leurs conquêtes, ils ne lui accordèrent toujours qu’une confiance limitée et surtout en matière intérieure. Ce fut la raison principale pour laquelle ils la doublèrent par la Waffen SS qui leur était totalement dévouée : tous ces membres étaient encartés dans le parti nazi !
Quelqu’un pourrait-il m’éclairer ?
J-M Le Guen se reconvertirait conseil du président d’une grande société de courtage en assurances. Bon…
Quel intérêt pour le responsable suprême de recruter un médecin – peut-être malgré lui – pour placer des assurances et dont le conseilleur vient de recevoir une déculottée politique monumentale, je suis perplexe.
Pour ceux qui s’imaginent que si nous nous appauvrissions, nous irions vers davantage de vertu :
https://fr.news.yahoo.com/vague-lynchages-venezuela-col%C3%A8re-d%C3%A9boussol%C3%A9-060944703.html
Consommer des objets nous protège les uns des autres.
Ca montre aussi que sans institutions, nous serions ailleurs que dans un gentil paradis libertaire.
@ Trekker
Révisionniste Dieu m’en préserve, ignorant j’espère que non. Un Etat de deux siècles (si l’on fait remonter la Russie moderne à Pierre le Grand) ne s’effondre pas en trois ans, quelle que soit sa sclérose. Passée la guerre civile, la Russie renommée URSS a vite retrouvé son potentiel économique.
Quant à l’Allemagne, elle avait conservé un Etat et une économie. Les restrictions pesant sur son armée furent d’abord partiellement contournées, ce que je ne vous apprends sans doute pas, la reconstruction de sa capacité militaire n’était ensuite qu’une question de quelques années.
Rien à voir avec l’EI (faible population, ressources économiques limitées, pas d’usines). Le wahhabisme n’est ensuite idéologie d’Etat qu’en Arabie saoudite, où la tradition militaire et étatique de la Russie me semble faire défaut. Il paraît qu’ils ont des bombes atomiques pour eux stockées au Pakistan, mais si c’est vrai c’est davantage leur assurance-vie contre l’Iran.
Désolé mais on ne peut pas mettre les menaces nazies et soviétiques des années 30 et celle posée par le radicalisme musulman sur le même plan. D’autant que les premiers adversaires des extrêmistes sunnites sont les chiites, et inversement.
Il faudra bien un jour aussi régler le problème palestinien, ou s’en désintéresser superbement pour laisser le meilleur gagner, car il empoisonne toute la politique internationale et française depuis trop longtemps. Je persiste à penser que nous nous mêlons de choses qui ne nous regardent pas, et que nous allons par trop au-delà de bons offices diplomatiques dont nous pourrions nous contenter. Si une guerre au Proche-Orient fait exploser les prix du pétrole, nous nous y ferons, ça ne fera pas de mal à nos poumons et à nos bronches, après tout !
Enfin tout ça n’a qu’un lointain rapport avec Mme Kosciusko-Morizet !
Orgueil et préjugé, suite sans fin :
« Et pourtant, Toi aussi, Tu aurais pu alors prendre le glaive de César. Pourquoi as-Tu refusé ce dernier don ? En acceptant le troisième conseil du puissant esprit, Tu aurais fourni à l’homme tout ce qu’il cherche sur la terre, savoir : devant qui s’incliner, à qui remettre sa conscience et enfin comment s’unir pour ne former tous ensemble qu’une même fourmilière, car le besoin de l’union universelle est le troisième et dernier tourment des hommes. Toujours l’humanité dans son ensemble a tendu à l’unité mondiale. Il y a eu plusieurs grands peuples, dont l’histoire a été glorieuse, mais ces peuples ont été d’autant plus malheureux qu’ils se sont élevés plus haut, car ils sentaient plus fortement que les autres le besoin de l’union universelle des hommes. Les grands conquérants, les Timour et les Gengis Khan, ont parcouru la terre comme un ouragan dévastateur, mais eux aussi, sans en avoir conscience, exprimaient cette même tendance du genre humain vers l’unité. En prenant le monde et la pourpre de César, Tu aurais fondé l’empire universel et donné la paix à toute l’humanité. Car à qui appartient-il de régner sur les hommes, sinon à ceux qui sont maîtres de leur conscience, et dans les mains de qui se trouvent leurs pains ? Nous avons aussi pris le glaive de César ; ce faisant, sans doute, nous T’avons repoussé et nous sommes allés à lui. Oh ! il se passera encore des siècles de libertinage intellectuel, de science et d’anthropophagie, car après avoir commencé par élever leur tour de Babel sans nous, ils finiront par l’anthropophagie. Mais alors aussi la bête s’approchera de nous en rampant, léchera nos pieds et les arrosera de larmes sanglantes. Et nous nous assiérons sur la bête, et nous élèverons en l’air une coupe, et sur cette coupe sera écrit : « Mystère ! » Mais aussi alors, alors seulement commencera pour les hommes le règne de la paix et du bonheur. Tu T’enorgueillis de Tes élus, mais Tu n’as qu’une élite, tandis que nous donnerons le repos à tous. Et que dis-je ? Même parmi cette élite, parmi ces forts qui auraient pu devenir des élus, combien se sont à la fin fatigués de T’attendre, combien ont porté et porteront encore sur un autre terrain les forces de leur esprit et la chaleur de leur cœur, combien finiront par lever contre Toi-même leur libre drapeau ! Mais c’est Toi-même qui as arboré ce drapeau. Avec nous, tous seront heureux, ils cesseront de se révolter et de s’exterminer les uns les autres, comme ils le font partout avec Ta liberté. Oh, nous leur persuaderons qu’ils ne seront libres que du jour où ils auront déposé leur liberté entre nos mains. Eh bien, en parlant ainsi, mentirons-nous ou dirons-nous la vérité ? Eux-mêmes se convaincront de la vérité de nos paroles, car ils se rappelleront à quelles terreurs d’esclaves, à quelles perplexités Ta liberté les a conduits. L’indépendance, la libre pensée et la science les égareront dans de telles ténèbres, les placeront devant de tels prodiges, devant des énigmes si insolubles, que, parmi eux, plusieurs, les indociles et les farouches, mettront eux-mêmes fin à leurs jours, d’autres, indociles mais faibles, s’égorgeront mutuellement, et le reste, le troupeau des lâches et des malheureux se traînera à nos pieds en criant : « Oui, vous aviez raison, vous seuls possédiez son secret, et nous revenons à vous, sauvez-nous de nous-mêmes ». »
Puis la fin, sans suite :
« Sache que je ne Te crains pas. Sache que moi aussi j’ai été dans le désert, que moi aussi je me suis nourri de sauterelles et de racines, que moi aussi j’ai béni la liberté donnée par Toi aux hommes, et que je me préparais à être compté au nombre de Tes élus, au nombre des puissants et des forts. Mais je me suis réveillé de ce rêve et je n’ai pas voulu me mettre au service d’une folie. Je suis allé me joindre au groupe de ceux qui ont corrigé Ton œuvre. J’ai quitté les fiers et suis revenu vers les humbles pour faire le bonheur de ces humbles. Ce que je Te dis se réalisera et notre empire s’élèvera. Je Te le répète, demain Tu verras, sur un signe de moi, ce troupeau obéissant apporter des charbons brûlants au bûcher sur lequel je Te ferai périr parce que Tu es venu nous déranger. Si en effet quelqu’un a mérité plus que personne notre bûcher, c’est Toi. Demain je Te brûlerai. Dixi. »
Ne reste plus que le silence et la joie, meilleur vœux à NKM.
@ jlm | 16 juin 2017 à 18:02
Je n’associe pas la violence physique à la pauvreté, bien évidemment, vous m’avez sans doute mal lu, c’est la violence morale qui monte, les frustrations, le désintérêt pour les politiques, abstentions, votes extrêmes, la violence est là, la société n’est pas apaisée, elle est divisée.
L’agression physique bien sûr n’a rien à voir, le « tous pourris » qui s’affiche de plus en plus, les citoyens n’ont pas un partage serein de la vie politique, on l’a vu sur les sujets tels que l’immigration etc.
@ jlm | 16 juin 2017 à 18:04
Je ne pensais pas que ça irait si vite ! Cela dit, Bayrou aura quand même réussi à faire parler de lui et à montrer qu’il n’était pas encore complètement inactif. D’après je ne sais plus quel journal en ligne, Atlantico peut-être ou Contrepoint, sa petite querelle avec le Premier ministre serait volontairement montée en épingle par le gouvernement, qui entend montrer par là que les ministres disposent d’une bonne marge de manœuvre sans être pilotés par l’Élysée. Cette thèse ne me paraît pas absurde, car il ne peut s’agir d’un couac alors que la communication est tellement intelligemment dosée et maîtrisée par le pouvoir. On peut aussi penser que ça arrange bien tout le monde de voir Bayrou patauger dans la mauvaise foi et se décrédibiliser tout seul. Du grand art.
@Giuseppe
Que vous vous soyez mal exprimé ou que je vous aie mal lu, tout dépend du point de vue. Mon émoi se justifie car durant des générations, la violence faite aux femmes était réputée provenir, dans les discours savants, des hommes issus de classes populaires et il y a peu de temps que cette violence a été identifiée comme existant également dans les milieux aisés.
@Lucile
Oui.
Et au moins elle parle un français parfait.
Ce qui n’est pas le cas de certains élus de LREM, comme Mounir Mahjoubi, qui a failli être battu, sans s’en émouvoir, et qui, interviewé par Patrick Cohen sur France Inter, a du mal à finir ses phrases, remplace un mot par par un autre, dans un hachis inquiétant.
Pour certains, même un stage à l’Institut de la Parole est inutile, le problème se trouvant plus haut, au niveau du cerveau.
Enfin, une femme ministre des Armées, c’est une provocation inutile, sauf si elle porte le treillis militaire et le barda avec élégance, parce que passer les troupes en revue boudinée dans un pantalon beige, ce n’est pas très pratique.
Et même si l’Armée se féminise, nommer une femme ministre des Armées est une claque pour tous les soldats qui risquent leur vie actuellement sur différents terrains d’opération, dont un en France, et qui n’ont pas besoin d’une maman, mais d’un chef qui les protège et leur redonne leur dignité.
Cette nomination est une honte.