Faut-il croire Nicolas Hulot ?

Depuis quelques jours Nicolas Hulot est dans une tourmente politique et médiatique.

Une première affaire ne semble correspondre à rien de tangible.

Une seconde affaire aurait été commise durant l’été 1997, ayant suscité une plainte en juillet 2008 classée sans suite et la prescription aujourd’hui est acquise. La jeune femme apprentie photographe a précisé que son but « n’était pas de le faire juger mais de le mettre devant sa conscience ». Nicolas Hulot est entendu par une brigade de gendarmerie bretonne et le 3 novembre 2008 le dossier est classé par le parquet de Saint-Malo.

Le ministre est défendu par le Premier ministre et le président de la République.
Il a beaucoup de soutiens et la une de Ebdo est vivement critiquée. On reproche la légèreté et l’approximation des enquêtes et le caractère superficiel et dangereux de la mise en cause du ministre (Le Parisien). Reste que Ebdo se justifie (morandini blog).

Dire que Nicolas Hulot est un ministre remarquable comme Agnès Buzyn l’a martelé sur France Info pour faire pièce aux rumeurs, est tout de même un peu court !

Nicolas-Hulot

Thierry Mandon qui dirige Ebdo est accusé de vouloir faire le buzz et de s’en prendre à une personnalité médiatique politique qui a trop de succès et qu’il convient donc de salir.

Je ne crois pas que ce soit le genre de Thierry Mandon.

La libération de la parole qui durant des semaines a sévi et qui a représenté un progrès pour les femmes s’étant abstenues trop souvent de dénoncer d’intolérables harcèlements et offenses, parce que tournée vers un passé délétère et des hommes faillibles, a dorénavant pris une démesure telle qu’elle conduit à imaginer que chaque homme a ses failles et qu’il y aurait donc une présomption d’incorrection et d’attouchements virils sur les femmes dans les espaces où les sexes coexistent. Ainsi on en arrive au point incroyable n’imaginant pas d’autre relation entre l’homme et la femme que celui-là est forcément considéré comme coupable de perversion, d’indélicatesse et vulgarités à venir.

A force d’avoir vanté la libération de la parole, comme si toute libération et toute parole étaient porteuses en elles-mêmes de sens et dignes d’intérêt alors que tout dépend de la substance qu’on y met et qu’on communique, on n’ose plus concevoir qu’une accusation puisse être fausse et une polémique absurde. Il y a une présomption de culpabilité à l’encontre de celui qui est visé, quel que soit le temps écoulé.

La libération de la parole profite à la justice et à la vérité si elle s’assigne ces objectifs. Sinon elle peut accabler qui est à mille lieues d’un tel procès.

Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe.

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Voir les Commentaires (135)
  1. Claude Luçon

    « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. »
    Sans aucun doute !
    Qu’on l’aime ou pas !
    Autrefois les concierges colportaient les rumeurs, qu’on appelait alors ragots, maintenant ce sont les médias.
    Plus besoin pour les rumeurs de passer d’une loge de concierge à l’autre, la télévision a pris le relais.
    Il était temps d’ailleurs il n’y a presque plus de concierges.
    Seule différence : les concierges n’étaient pas passées par une grande école et n’avaient pas obtenu un diplôme, au mieux un certificat d’études leur suffisait mais était tout autant efficace.
    Les journalistes ont-ils décidé de se débarrasser des politiciens ?
    Les affaires Bérégovoy et Baudis ne leur ont-elles rien enseigné ?
    Il est grand temps que cette corporation fasse le ménage chez elle et que quelqu’un s’intéresse au passé, peut-être libidineux, de gens tels que Thierry Mandon et Patrick de Saint-Exupéry.
    Nous avons le droit de savoir qui nous informe comme qui nous gouverne !
    Les journalistes ne semblent pas avoir compris la responsabilité qui est la leur dans ce monde et les désastres dont certains d’entre eux ont été la cause.

  2. Franck Boizard

    On parle de la moralité des ministres quand on ne peut plus se féliciter de l’efficacité de leur action politique.
    Croyez-vous que si la France était puissante et prospère, respectée à l’extérieur, en ordre à l’intérieur, il y aurait une affaire Hulot ?
    En tout cas, M. Hulot peut prier, cela lui ferait le plus grand bien :
    Espère en l’Éternel, garde sa voie, Et il t’élèvera pour que tu possèdes le pays; Tu verras les méchants retranchés.
    J’ai vu le méchant dans toute sa puissance; Il s’étendait comme un arbre verdoyant.
    Il a passé, et voici, il n’est plus; Je le cherche, et il ne se trouve plus.
    Observe celui qui est intègre, et regarde celui qui est droit; Car il y a une postérité pour l’homme de paix.
    Mais les rebelles sont tous anéantis, La postérité des méchants est retranchée.
    Le salut des justes vient de l’Éternel; Il est leur protecteur au temps de la détresse.
    L’Éternel les secourt et les délivre; Il les délivre des méchants et les sauve, Parce qu’ils cherchent en lui leur refuge.

  3. Hulot est agaçant d’avoir longtemps fait dans ses émissions la promotion du tourisme le plus sot (en parachute) et d’avoir fait des beautés du monde un catalogue télévisuel affligeant.
    Expliquer à tous ceux se contentant d’utiliser leur auto deux fois l’an pour aller en vacances au nom d’un respect de la planète et de ses écosystèmes qu’ils sont dans le mal, quand il passait son temps entre hélicoptère et jet, à faire puissance cent tout ce dont il voulait dissuader les autres de profiter là qu’il les avait tant fait saliver que de voyager pour voyager comme lui le fit tant et tant, dit bien le crédit qu’on peut accorder à la parole de cet homme.
    Dans l’usuel registre, faites ce que je dis pas ce que je fais.
    Maintenant, ce de quoi il est accusé est tout autre, et cette femme qui avoue une relation consentie mais veut le placer « devant sa conscience » est aussi dérisoire que lui dans son rôle d’écologiste.
    AO

  4. Bonjour,
    C’est l’article de trop. Certains journaux se comportent véritablement comme des chasseurs de primes, prêts à toutes les bassesses pour vendre leur torchon. L’Ebdo, ce journal dont je ne voudrais même pas pour emballer mes ordures et dont je n’avais jamais entendu parler avec l’affaire Hulot en fait manifestement partie.
    Il est à noter que la petite-fille de François Mitterrand, qui est la femme à l’origine de cette cabale, ne voulait pas que son nom soit cité dans l’article. Salir l’honneur d’un homme d’accord, mais en toute discrétion, sans prendre le risque de salir le sien. Difficile d’imaginer pire en matière de fourberie.
    D’ailleurs Marlène Schiappa que l’on ne peut guère suspecter de complaisance envers les harceleurs et les violeurs a violemment critiqué l’article mettant en cause Nicolas Hulot.
    http://www.lejdd.fr/politique/marlene-schiappa-pourquoi-les-accusateurs-de-nicolas-hulot-bafouent-la-parole-des-femmes-3570881#xtor=CS1-4
    Elle a bien compris qu’à force de condamner des hommes politiques pour des faits classés sans suite et même prescrits, cela pouvait avoir un effet dévastateur sur la cause qu’elle défend. Une femme qui ressent de la frustration suite à une aventure qui s’est mal terminée avec un homme ne peut profiter de ce climat de suspicion détestable, entretenu depuis l’affaire Weinstein par certaines féministes, pour régler ses comptes en utilisant de tels procédés, bafouant au passage le droit à l’oubli.
    Nicolas Hulot n’est pas aimé car il dérange. Il dérange à gauche les écolos qui lui reprochent d’avoir rejoint Emmanuel Macron et d’être revenu sur certaines de ses intentions premières, notamment concernant le nucléaire. Il dérange aussi et surtout certains lobbys industriels qui ne voient pas d’un très bon œil ses mesures écologiques qui risquent de réduire notablement leur marge bénéficiaire. Il crée aussi des jalousies dans le petit monde impitoyable de la politique qui ne peut accepter sa popularité auprès du public et la confiance qu’il a auprès du président et du Premier ministre.
    Je pense notamment à Rachida Dati qui n’a pu s’empêcher de donner son avis sur cette affaire, n’hésitant pas à dire que les accusations portées à l’encontre du ministre de l’Ecologie ne sont pas des rumeurs. Certitude qui ne repose sur aucun argument si ce n’est peut-être son vécu.
    On sent une grande frustration chez cette femme qui a largement profité des bontés de Nicolas Sarkozy et qui depuis une dizaine d’années essaie, tant bien que mal, d’exister en politique alors que toutes les portes se ferment devant elle.
    Jusqu’où peut aller la veulerie dans les médias ? Il semble qu’elle n’ait pas de limite. Et pendant ce temps la rumeur est lancée et plus rien ne pourra l’arrêter. Salissez les gens, même si c’est faux il en restera toujours quelque chose. Tout cela donne envie de vomir.

  5. Monsieur Bilger, vous écrivez :
    « Une seconde affaire aurait été commise durant l’été 1997 et la jeune femme apprentie photographe a précisé que pour elle il s’agissait « d’une relation consentie » ».
    Est-ce bien la jeune femme apprentie photographe qui a précisé qu’il s’agissait « d’une relation consentie » ?
    Car sur le Parisien par exemple, on peut lire :
    « Le nom de Mitterrand avait déjà été évoqué dans une biographie non autorisée de Nicolas Hulot parue en 2010 sous la plume de Bérengère Bonte, aujourd’hui directrice adjointe d’Europe 1, qui avait consacré un chapitre à Hulot « le séducteur » (NDLR : «Saint Nicolas», Editions du Moment). « Mais je n’ai jamais entendu quoi que ce soit de délictuel ou de criminel le concernant. Pour moi il s’agissait d’une relation consentie », nous a-t-elle confié hier. »
    En lisant cette article il semble que c’es Bérengère Bonte qui déclare : « POUR MOI, il s’agissait d’une relation consentie » !
    « La Justice est passée » a déclaré Nicolas Hulot.
    Pourtant, « le classement sans suite est la décision que prend un procureur de la République ou plus généralement un magistrat du parquet de ne pas poursuivre une infraction. Cette décision est une simple mesure administrative qui n’a pas de caractère juridictionnel et encore moins l’autorité de la chose jugée. »

  6. @ Oursivi | 11 février 2018 à 06:19
    Eh bien, en ce qui me concerne, j’ai toujours énormément apprécié l’émission Ushuaïa de Nicolas Hulot, tout comme d’ailleurs l’émission Vu du ciel de Yann Arthus-Bertrand qui nous ont permis de voir des paysages magnifiques et la vie sauvage dans son intimité.
    A noter que les moyens utilisés, notamment par Nicolas Hulot, était le plus souvent un ULM ne consommant pas plus que la vieille 2 CV de ma jeunesse, ce qui n’a pas vraiment eu pour effet d’attaquer la couche d’ozone.
    J’ai apprécié également la grande qualité pédagogique de ses émissions dans lesquelles il était accompagné de scientifiques de haut niveau.
    Mais il se trouvera toujours des gens pour critiquer ce qui est bien en mettant en exergue les petits aspects dérangeants. On appelle ça regarder les choses par le petit bout de la lorgnette.

  7. Véronique Raffeneau

    « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe. »
    Oui.
    J’ai du mal à comprendre la motivation de la plainte différée de la jeune femme, la prescription étant mécaniquement acquise. Reste la menace sourde, une sorte d’épée de Damoclès d’un scandale médiatico-politique qui surgit vingt ans après à la faveur d’une supposée libération de la parole devenue démente.
    « Thierry Mandon qui dirige Ebdo est accusé de vouloir faire le buzz et de s’en prendre à une personnalité médiatique politique qui a trop de succès et qu’il convient donc de salir.
    Je ne crois pas que ce soit le genre de Thierry Mandon. »
    En fait, le genre journalistique aujourd’hui est d’emmagasiner des années durant telle ou telle information prometteuse de scandale qu’il conviendra de publier à un moment que le journaliste ou la rédaction jugera opportun.
    « Nous sommes journalistes, nous avons une information confirmée. Si vous ne la mentionnez pas, vous faites quoi ? C’est le travail du journaliste de dire. Vous pouvez trouver que c’est dérangeant, bien sûr que c’est dérangeant, mais c’est une information » Patrick de Saint-Exupéry, cofondateur du magazine Ebdo
    Nicolas Hulot est une personnalité médiatique et politique depuis longtemps. Quelle peut être la pertinence de la publication de cette information (il y a eu en 2008 une plainte pour viol déposée contre lui pour des faits remontant à onze ans, les faits supposés étant prescrits, cette plainte a été classée sans suite) j’ai envie de dire seulement aujourd’hui ?
    Cette façon de calculer et de faire – tenir en joue – est à mes yeux tout sauf du journalisme.
    Il me semble également important d’ajouter que la tentation de ce genre de publication disons opportune devrait tout de même susciter la réflexion des rédactions quant au risque d’enfermer, de verrouiller la personne mise en cause dans une défense impossible.
    La justice médiatique n’est pas la justice.
    C’est effrayant de devoir rappeler cette évidence.

  8. « Le ministre est défendu par le Premier ministre et le président de la République. Il a beaucoup de soutiens… »
    Je ne vois pas en quoi ses « souteneurs » le rendent crédible. Rappelez-vous DSK après son arrestation à New York, J.F. Kahn disant « pffft, ce n’est qu’un troussage de domestique ! » et la classe politique vent debout criant au complot !
    Cette « affaire » Hulot me fait curieusement penser à celle de Tristane Banon qui avait osé élever la voix et porter plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tenta­tive de viol. Erreur fatale puisqu’il était alors le futur président de la République.
    Fille de deux personnages politiques elle dira à son avocat qu’elle ne voulait pas être « la fille qui a eu un problème avec un homme politique », comme Pascale Mitterrand dit aujourd’hui à son avocat, en parlant de Hulot « je ne veux plus avoir affaire à lui (Hulot) ni de près ni de loin ». Curieux, non ?
    Il est très difficile à 20-25 ans de porter plainte contre un homme célèbre comme l’était Hulot à l’époque, surtout lorsque l’on s’appelle Mitterrand et que l’on vous dit « pas de vagues ».
    Tristane Banon attendra, elle aussi, d’avoir la trentaine pour porter plainte et dire SA vérité.
    Comme pour cette affaire Mitterrand-Hulot, en 2011 dans l’affaire Banon-DSK le tribunal reconnaîtra les faits comme un « délit d’agression sexuelle » mais ils seront prescrits en application de la prescription triennale en matière délictuelle, et le parquet de Paris classera la plainte de Tristane Banon sans suite.
    « Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe »
    Non mais ne le rendent pas innocent non plus des faits qui lui sont reprochés et ce n’est pas parce que la justice a classé ces faits « sans suite » qu’ils n’ont pas existé, c’est juste qu’il n’y aura pas d’enquête. Circulez ya rien à voir.
    Je crois autant M. Hulot dans sa version « déminage » que lorsqu’il soutient qu’il est écologiste tout en vendant des produits sous sa marque, dont un gel douche difficilement biodégradable contenant de nombreux colorants (avec, parfois, des allergies à la clé) et un déodorant soupçonné d’être un perturbateur endocrinien (60 millions de consommateurs).

  9. @ marie 11 février 2018 à 07:38
    Comment « ils » disent déjà ? Moralité de la vie politique ?
    Bayrou doit bien rire dans sa bonne ville de Pau 😉

  10. « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru »
    Ah bon ! En vertu de quoi cher P. Bilger ? Sur sa bonne mine ?
    Beaucoup de bruit pour peu de choses finalement. Moins il en sera parlé et mieux cela vaudra y compris pour Nicolas Hulot.
    Les membres du gouvernement, quels qu’ils soient, ne devraient pas commenter.

  11. @ Achille | 11 février 2018 à 07:05
    « D’ailleurs Marlène Schiappa que l’on ne peut guère suspecter de complaisance envers les harceleurs et les violeurs a violemment critiqué l’article mettant en cause Nicolas Hulot. »
    Ne soyons pas naïfs ! Ce n’est qu’une opération de communication dictée par l’Elysée pour rattraper et faire oublier les énormes bourdes qu’elle a commises auparavant quand elle s’est comportée plus comme une féministe hystérique que comme ministre ; le gouvernement a voulu redorer son blason et remettre de l’ordre dans ses rangs ; point barre.
    Tout comme les « excuses » caricaturales limites insultantes et provocantes de la chanteuse islamiste fanatique de The Voice ; un vrai « foutage de gueule » dicté aussi par TF1 pour se refaire une vertueuse publicité.

  12. @ Achille
    Les questions que l’on peut se poser sont les suivantes.
    Cet article de trop aurait-il paru si Nicolas Hulot n’était pas aujourd’hui ministre d’Etat et à qui profite cette manoeuvre ?
    Une revanche du côté des défenseurs de Notre-Dame-des-Landes ou de quelques écolos aigris déçus par ses prises de position notamment sur le nucléaire ? Le coup de Jarnac pour déstabiliser l’homme.

  13. Nicolas Hulot bientôt forcé de quitter le gouvernement comme François Bayrou en son temps (?).
    Le parti socialiste détruit. De même les partis de droite.
    Allons-nous assister à la prochaine disparition des écologistes (?).
    Que de circonstances politiques heureuses pour notre Président !
    Décidément il y a du Jules César dans cet homme (comparaison certes une peu osée) !
    René-Marc Laborde.
    Nouméa.

  14. Tout d’abord, Thierry Mandon est né à Lausanne et donc il a certainement un compte en Suisse. L’a-t-il mentionné dans sa déclaration de patrimoine ?
    Ensuite, ce journal PS qui vient de naître, Ebdo, a besoin de se faire connaître. Il me semble qu’il a bien réussi son coup. De là à conclure que ce qu’il affirme est vrai, il y a un pas.
    Comme homme politique et comme socialo, Thierry Mandon a d’abord utilisé le mensonge pour exister. Sa reconversion dans le journalisme devrait rendre ses lecteurs pour le moins méfiants.
    Et puis, comme homme politique, il a peut-être également harcelé… en cherchant bien… Ce serait l’arroseur arrosé.

  15. Bizarre ? Comme c’est bizarre !… Cette histoire ancienne de 1997 et classée sans suite en 2008 ne mérite vraiment pas d’occuper la Une d’Ebdo vingt après. Pourquoi faire étalage de cette vieille affaire maintenant sortie du placard moisi ? Pour nuire à Nicolas Hulot parce qu’il a rejoint Macron ou pour faire parler des infidélités cachées de son grand-père François Mitterrand ?
    Sa petite-fille aurait dû réfléchir à deux fois avant de faire parler les médias. Pascale Mitterrand avait déclaré que sa relation sexuelle avec Nicolas Hulot était consentie mais elle voulait seulement le placer « devant sa conscience ».
    Il faudra inventer une nouvelle loi : « relation sexuelle consentie mais placée hors de sa conscience ». Les juges vont se gratter la tête en se demandant ce que cela veut bien vouloir dire. Attention aux vides juridiques.
    Pascale Mitterrand avait-elle sa conscience pour elle quand elle a accepté l’infidélité d’un homme marié avec enfants, en toute connaissance de cause ? J’avoue ne pas comprendre cette femme.
    « Tu veux ou tu veux pas ? » original
    https://www.youtube.com/watch?v=8vTlpicCOGY
    Plus subtil
    https://www.youtube.com/watch?v=jv81sNYSZ9w
    J’avoue ne plus rien comprendre. Pourquoi aller déposer plainte à la Gendarmerie pour viol alors qu’elle était consentante et préciser en même temps qu’elle ne veut pas que cela soit rendu public pour protéger son nom ? C’est une histoire sans queue ni tête.
    Bien, ya pas de quoi en faire un plat. Au lieu de tourner en rond, fermons la page et passons à autre chose. Nicolas Hulot doit tenir bon et ne pas se laisser impressionner par la pression des médias hypocrites. On a mille autres choses urgentes à traiter.

  16. Xavier NEBOUT

    Pas si simple : s’il est victime de calomnies, pourquoi Nicolas Hulot ne qualifie-t-il pas ses délatrices de garces ou de foldingues ?
    Nous sommes passés d’un temps où la femme violée était réputée l’avoir cherché, à celui où la femme frustrée peut se venger en lançant impunément une accusation de viol après un délai rendant toute vérification impossible.
    Il faudrait commencer par rappeler que sauf s’agissant d’un athlète de quatre-vingts kilos et d’une gringalette de cinquante, le viol réel est très difficile pour ne pas dire quasiment impossible. On appelle maintenant viol, la relation consentie sous la menace, y compris celle de ne pas avoir de l’avancement, et que dans le même sens, une prostituée est toujours victime d’un viol.
    Les traînées qui s’accrochaient au producteur américain pour avoir un rôle sont ainsi maintenant des victimes de viol !
    Mais avec Nicolas Hulot, la civilisation a franchi le pas décisif pour l’arrivée dans la lumière : nous avons maintenant le viol consenti sous l’emprise de la séduction !
    Or, si user de la séduction pour avoir une relation sexuelle est un viol, la femme qui ajoute quoi que ce soit à la nature pour être attirante pourra être accusée de viol par l’homme qui aura cédé à ses charmes.
    Femmes, rangez rouge à lèvres et rimmel, laissez pousser vos moustaches ! Le viol n’est prescrit qu’au bout de vingt ans, et rien ne dit qu’il ne deviendra pas imprescriptible.

  17. Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe.
    Croyons-le au moins au bénéfice du doute.
    En revanche, en ce qui concerne ses exploits de faux vert, nous n’avons aucune raison de faire preuve à son égard d’une quelconque indulgence complice.

  18. « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe. »
    Nicolas Hulot je m’en moque et il ne m’est pas sympathique. Mais votre dernière phrase me rappelle quelqu’un qui se trouve depuis des années dans une situation dramatique et qui a été accusé à tort, lui : Julien Assange, que nos présidents, dans toute leur médiocrité naturelle, ont délaissé.

  19. @ Jabiru | 11 février 2018 à 09:07
    Il est plus que probable que cet article ne serait jamais paru si Nicolas Hulot n’était pas ministre, tout comme d‘ailleurs les articles sur Gérald Darmanin.
    Les défenseurs de NDDL n’ont pas à se plaindre, vu qu’ils ont obtenu gain de cause, mais pour eux le combat continue. Après NDDL ils vont mener leur combat sur d’autres ZAD. Il doit y en avoir une bonne cinquantaine un peu partout en France. Mais je doute fort que ces illuminés soient à l’origine des accusations.
    Il n’est pas impossible qu’Emmanuel Macron soit directement visé derrière ces accusations portant sur les deux ministres. Ceci afin de fragiliser son gouvernement composite, fait de ministres de droite, d’autres de gauche et enfin de ministres issus de la société civile, recrutés pour leur compétence.
    D’où viennent exactement ces attaques ? Difficile à dire car ces opérations sont menées dans la plus grande discrétion et explosent soudain au grand jour au moment opportun. François Fillon en a été la première victime, puis ce fut François Bayrou, maintenant c’est au tour de Nicolas Hulot.
    Les snipers sont aux ordres d’officines qui opèrent dans l’ombre et sont prêts à faire mouche dès qu’ils en reçoivent l’ordre. Qui sera la prochaine victime ? Nous le saurons au dernier moment comme pour les précédentes opérations. Je crains que la chasse au gros gibier ne soit pas terminée…

  20. Pourquoi ces attaques contre Hulot ?
    Est-ce parce qu’Ebdo, canard naissant, a besoin de publicité pour se lancer ? Sans doute…
    Est-ce parce que Hulot dérangerait fortement les lobbies ? Hulot a avalisé le maintien du nucléaire et soutient la destruction de nos paysages par des éoliennes offshore (projet baie de Somme par exemple…). Il n’a rien obtenu de tangible sur les pesticides et ne fait rien pour lutter contre l’envahissement de nos nationales par les camions européens (j’arrête là cette liste)… Donc il ne gêne personne.
    Est-ce par vengeance politique ? Hulot a toujours refusé de faire de la politique, il n’est du reste pas adossé à un quelconque parti. Mais on peut imaginer que d’autres se verraient bien à sa place ? Serait-ce un(e) rival(e) caché(e) qui agit ainsi dans l’ombre ? Serait-ce une Ségolène revenue de chez les pingouins ?

  21. Patrice Charoulet

    Je viens de lire votre texte sur M. Hulot. Il me pousse à dire ceci :
    1. J’abomine l’engeance écologiste.
    2. J’ai toujours été profondément indifférent à Hulot.
    3. Divers politiques, vu la popularité (étrange) de ce type, ont tâché de le capturer. M.Macron a réussi à le mettre dans son gouvernement. Bravo l’artiste pour ce joli coup !
    4. Ce qui lui arrive m’indiffère.
    5. Des millions d’hommes sur terre, maires, ministres, chefs d’entreprise, présidents… utilisent leur pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles.
    6. Nul ne doit s’en réjouir.
    7. Tout viol doit faire l’objet d’un dépôt de plainte. Le jour même ou le lendemain. Rappel : en France, tout viol avéré est un crime.
    8. Ce nouveau journal, que je n’achèterai pas, a voulu faire parler de lui pour ne pas mourir dans l’oeuf. On fait ce qu’on peut.
    9. Il ne semble pas promis à une très longue vie.
    10. Affaire suivante !

  22. Liliane Antille

    A lire certains commentaires, je constate que des notions basiques de psychologie humaine font défaut à quelques lecteurs de ce blog. Ainsi, il réfutent le viol « par surprise », et par extension, la pédophilie. Donc, les enfants qui attendent des années avant de dénoncer des attouchements subis pendant leur petite enfance ou adolescence auraient été consentants ? Surtout si une journaliste l’écrit ?? Et leur but serait de démolir la carrière de leur violeur lorsqu’ils poussent la porte de la gendarmerie ??
    Mettez-vous un instant dans la peau de cette jeune femme de vingt ans, face à un homme de vingt ans son aîné… Si elle est allée porter plainte onze ans après, pourquoi la cataloguer comme malade mentale qui ne sait pas tourner la page ? Tout n’est pas si simple, dans la vie !
    Sur BFM, Hulot déclare : « les faits ont eu lieu en 1997 ». D’ailleurs, un beau lapsus lorsqu’il déclare que c’est difficile à vivre lorsque les faits reprochés sont fondés…
    Et Wikipédia indique que Hulot, marié en 1995, divorce en 1998. Etrange, non, cette proximité de dates ?
    Monsieur Bilger, vous avez envie de croire Hulot. Regardez autour de vous pour voir combien nous, deuxième sexe, souffrons (ou avons souffert, au point de quitter la France) du regard des hommes nous soupesant comme de la marchandise.
    Liliane Antille, non féministe.

  23. Séquence frissons polissons.
    Nous apprenons que M. Hulot aurait eu des rapports consentis avec une représentante de la gauche la plus huppée et qu’elle aurait décidé de s’exprimer sous couvert de l’anomymat sachant que la plainte avait été classée sans suite.
    Ainsi donc, la petite-fille de Tonton se lance en politique, elle a choisi de s’exprimer sans être citée dans un journal qui contient une faute d’orthographe dans son titre. Pour rappel, hebdo est la contraction d’hebdomadaire et commence par un « h ».
    Ceci dit, je ne crois plus rien de la part de M. Hulot qui a toujours agi d’une manière contraire à ce qu’il disait que les autres devaient faire.

  24. J’ai la vague impression que nous ne connaissons pas le dessous des cartes, et qu’il s’agit de règlements de comptes dans l’entre-soi de la nomenklatura journalistico-politique.
    Déjà au départ, c’est une petite-fille de Mitterrand, qui a vécu une semaine avec Nicolas Hulot en 1997, pour le photographier.
    Ce que je sais aussi, c’est que Hulot se retrouve dans ce gouvernement qui devait balayer les anciennes mœurs politiques. La plupart des journalistes semblent soutenir leur ex-confrère Nicolas Hulot à fond, beaucoup plus qu’ils ne se sont souciés de la réputation de Fillon à l’époque. Je ne cherche ni à croire Hulot ni à douter de lui, je ne vois que la partie émergée de l’iceberg, et ignorant le reste, je soupçonne des coups tordus. Les deux seuls faits irréfutables sont la plainte de la jeune femme, et la parution de l’article. C’est mince pour se faire une opinion. Je reste là-dessus et ne tranche pas, ni dans un sens ni dans l’autre. Et d’ailleurs ça ne m’intéresse que très modérément.
    Je constate surtout que les faits et méfaits sexuels sont entrés par la grande porte dans l’arsenal des démolisseurs de réputation, et que ça nuira à la cause des femmes, hommes et enfants réellement abusés sexuellement, et qui ne sont ni des stars de la politique, ni des stars du journalisme, ni des stars du monde médiatique.

  25. C’est le genre de débat qui va finir par me faire regretter que Fillon n’ait pas été élu, à force. Macron est en train d’anesthésier tout débat avec son « en même temps » devenu légendaire.
    Ce n’est pas compliqué : TOUS les hommes de pouvoir, qu’ils soient en politique, dirigeants d’entreprise, dans les médias et le spectacle, ou hauts fonctionnaires (pas de jaloux comme ça), sont des êtres ne supportant pas la frustration, et donc susceptibles d’être un tantinet trop lourds avec les femmes. La plupart des femmes savent résister, certaines non. Une fois qu’on constaté cela, tout le reste est littérature.
    Je veux bien admettre deux ou trois exceptions à la Jospin ou à la Raymond Barre, mais hélas c’est la norme, le mâle alpha domine la meute, c’est bien connu.
    Il faudrait idéalement que l’humanité s’élève au-dessus de ces restes de condition animale pour que cessent ces scandales à répétition, peut-être le processus est-il en cours dans certains pays après les affaires DSK et Weinstein, mais c’est pas gagné…

  26. @ Achille 11 février 2018 à 11:25
    Les officines sont de retour comme au bon vieux temps de DSK dont toute la presse disait, à l’unanimité, après son arrestation à New York : comment peut-on croire cela ? Il y a des officines là-dessous ! Et ce bon DSK de venir, lui aussi, à la télé pour dire « qu’il avait juste eu un comportement inapproprié » 😀
    Dans un autre ordre d’idées, nous avons eu Cahuzac jurant les yeux dans les yeux, devant les représentants du peuple, qu' »il n’avait pas et qu’il n’avait jamais eu… » Complot ! Calomnies ! disait-on (son procès s’ouvre demain je crois ;))
    Ah les hommes/femmes politiques quels/quelles bonimenteurs(trices ?) mais il sont bons car comme dans les foires il y en toujours pour être convaincus 😉

  27. Si l’on poursuit dans la logique de la délation généralisée, la « libération de la parole des femmes » a du plomb dans l’aile !
    A ce rythme, on peut penser que le Législateur devrait rapidement criminaliser la rupture amoureuse. A fortiori si elle s’est mal passée et si elle est le fait du partenaire masculin, exclusivement.
    Et puis, la relation adultère, uniquement si elle est le fait de l’homme, devrait aussi constituer une infraction pénale. Le problème reste que la relation adultère d’un homme marié exige le plus souvent une partenaire féminine, elle aussi le plus souvent mariée…
    Où l’on voit la logique intrinsèque du « Balance ton porc ». Les hommes sont tous des porcs dans cette hypothèse. Mais les femmes seraient-elles alors des « truies » incapables de se défendre autrement que par la délation généralisée ? Ah, quel progrès sociétal cela constitue-t-il !!

  28. @ Paul Duret 11 février 2018 à 09:59
    « Thierry Mandon est né à Lausanne et donc il a certainement un compte en Suisse »
    Ooooh pauvre de vous ! J’espère qu’Elusen et/ou sbriglia ne liront pas cette affirmation sans preuve, sinon… 😀

  29. « La jeune femme apprentie photographe a précisé que pour elle il s’agissait « d’une relation consentie » et que son but « n’était pas de le faire juger mais de le mettre devant sa conscience ». » (PB).
    Bigre ! Je ne comprends pas bien ce que cela veut dire « devant sa conscience », pourquoi ?
    Eh bien, la conscience de certains doit-être en plomb si on prend ce chemin, ou alors je ne comprends plus rien, « consentie » c’est consentie, non ?
    Si cela continue c’est le soleil qui va tourner autour de la terre, forcément elle est carrée !

  30. @ Liliane Antille | 11 février 2018 à 11:46
    « Et Wikipédia indique que Hulot, marié en 1995, divorce en 1998. Etrange, non, cette proximité de dates ? »
    Certaines épouses trompées par leurs maris infidèles engageaient le divorce pour adultère, qui autrefois était une faute et une raison légitime pour gagner le divorce en la faveur de l’épouse trompée ou vice versa. La loi, depuis, a été changée par les hommes qui bien souvent sont suivis par des détectives privés avec photos pour constituer des preuves. Ils ont décidé de se protéger en limitant les pensions alimentaires demandées souvent excessives. Aujourd’hui l’infidélité n’est plus une faute devant les tribunaux aux affaires familiales mais un acte légal ; mais pas moral, selon la conscience de chacun.
    @ Paul Duret 11 février 2018 à 09:59
    « Thierry Mandon est né à Lausanne et donc il a certainement un compte en Suisse »
    Fake news ?! Parce que vous croyez qu’il serait assez fou pour le faire dans son pays de naissance ? Des paradis fiscaux il y a en à travers le monde et bien moins coopératifs que la Suisse qui donne aujourd’hui les noms et les montants cachés sous X.
    @ Robert | 11 février 2018 à 12:32
    « Si l’on poursuit dans la logique de la délation généralisée, la « libération de la parole des femmes » a du plomb dans l’aile ! »
    C’est dommage pour des femmes et jeunes mineurs qui ont véritablement subi un viol ou une agression sexuelle commise par surprise ou avec violence. Ces personnes ne sont pas des délateurs mais de vraies victimes qu’il faut prendre en considération avec respect.
    « A ce rythme, on peut penser que le Législateur devrait rapidement criminaliser la rupture amoureuse. A fortiori si elle s’est mal passée et si elle est le fait du partenaire masculin, exclusivement. »
    Sous serment le jour du mariage on vous fait jurer : « Vous vous devez fidélité(…)je vous unis donc pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort vous sépare ». Qui peut accepter le pire ?
    « Et puis, la relation adultère, uniquement si elle est le fait de l’homme, devrait aussi constituer une infraction pénale. Le problème reste que la relation adultère d’un homme marié exige le plus souvent une partenaire féminine, elle aussi le plus souvent mariée… Où l’on voit la logique intrinsèque du « Balance ton porc ». »
    Il y a aussi des hommes mariés avec enfants se découvrant, des années après, être bisexuels et qui trompent leur épouse avec d’autres hommes. Comment appelle-t-on cet acte ? adultère ou obsédé sexuel transgressif ?

  31. Mary Preud'homme (erreur de casting)

    On ne dira jamais assez que la Hulotte est une petite merveille […] à ne manquer sous aucun prétexte. »
    (Le Nouvel Educateur)
    Mais le Hulot c’est une autre histoire, depuis qu’il est au gouvernement, il ne fait guère recette et l’on s’en est aperçu en haut lieu… Il y a eu l’affaire de ses voitures de luxe, puis de ses somptueuses demeures…
    De là à vouloir s’en débarrasser en la jouant finement (avec une mythe errant aux accessoires) : pour preuve Emmanuel Macron et Edouard Philippe le soutiennent… comme la corde soutient le pendu !

  32. Tout homme politique éjecté a ce besoin irrépressible d’exister, François Hollande et ses remarques – bien discret depuis qu’il s’est fait renvoyer dans ses 22 -, Ségolène Royal et son côté insupportable, et maintenant Valls qui met un peu de sauce bolognaise sur un capitaine de pédalo bien difficile à déguster… Euh… Je m’égare mais comment un journal digne pour emballer du poisson s’est-il égaré sur ce terrain ? Mandon le Poissonnier, cela sent mauvais la marée, la pêche qu’il nous sert est avariée et en plus c’est du poisson à arêtes, même mon chat n’en veut pas.
    Pauvre Mandon, pauvre Ebdo, pauvre rue du Cirque, pauvres de nous devant tant de bêtise crasse.

  33. @ boureau | 11 février 2018 à 08:38
    « Beaucoup de bruit pour peu de choses finalement »
    Genre troussage d’une jeune photographe, ou comportement inapproprié ?
    Ce n’est pas parce que vous ne pouvez, à 20 ans, porter plainte contre un homme célèbre, et célébré, que les faits n’ont pas existé, et porter plainte plusieurs années après n’est pas une preuve de mythomanie. Demandez aux enfants victimes de pédophilie.

  34. @ breizmabro | 11 février 2018 à 12:30
    Ne mélangeons pas tout.
    DSK a payé pour la ténébreuse affaire du Sofitel de N-Y. Le procès s’est tenu au civil et non au pénal suite aux arrangements entre les avocats des deux parties, comme c’est généralement le cas aux Etats-Unis où l’argent suffit pour laver tout crime qui n’est pas de sang. La plaignante semble s’en être satisfaite et depuis on n’en a plus entendu parler.
    Quant à Cahuzac, son procès se tiendra demain. Son cas est d’une autre nature : pas de harcèlement, d’attouchement, encore moins de viol. Une simple petite évasion fiscale comme cela est courant dans les milieux friqués. Je précise que s’il est dans cette situation, c’est suite à la délation de son épouse qui d’ailleurs s’est fait prendre par la patrouille financière pour le même motif. Sans doute une vengeance de femme qui n’a pas accepté le comportement volage de son mari…
    Ces deux cas sont avérés à partir d’éléments factuels incontestables qui se rapportent à des faits non prescrits. Donc nous ne sommes pas du tout dans le même registre ni dans le même contexte.

  35. @ Patrice Charoulet | 11 février 2018 à 11:39
    Sans aller comme vous jusqu’à l’abomination de « l’engeance écologiste », mais tout en m’en méfiant fortement, je suis bien d’accord sur tous vos points, en particulier le 2.
    Maintenant, puis-je me permettre de vous expliquer comment écire « œuf » plutôt que « oeuf » ?
    Sur le clavier d’un Mac (Apple), il faut maintenir enfoncée la touche « alt » — appelée aussi « option », qui se trouve sur la dernière ligne en bas — juste avant et pendant que l’on appuie sur la touche de la lettre « o ».
    J’ai cherché pour vous comment faire sur un ordinateur d’une autre fabrication et j’ai trouvé ceci, mais je n’ai pas pu vérifier si ça marche, c’est vous qui me le direz :
    « Pour faire ce symbole dans un traitement de texte ou dans Word :
    Gardez la touche Alt enfoncée (juste à gauche de la barre Espace) puis tapez les chiffres « 0156 » et enfin relâchez la touche Alt. Le signe « œ » se sera alors affiché.
    Même méthode pour taper le « oe » attaché en majuscule, tapez Alt + « 0140 » –> « Œ ». »
    Ce signe « œ » existe sur toutes les polices courantes utilisées par les ordinateurs en France, comme Helvetica, Times, Georgia, Lucida etc. Le problème, c’est d’y avoir accès.

  36. Michel Deluré

    En fait, je ne me pose pas la question de savoir s’il faut croire Nicolas Hulot.
    Ai-je d’ailleurs, comme beaucoup d’entre nous, les éléments me permettant de savoir s’il dit ou non la vérité ?
    Je ne le connais qu’au travers de ses activités professionnelles, je n’ai connaissance des faits qui alimentent son actualité que par des publications vis-à-vis desquelles j’éprouve les plus grandes réserves.
    Dans de telles conditions, il serait présomptueux de ma part d’affirmer que ce qu’il avance pour sa défense ne peut être que la vérité. D’autres déjà n’ont-ils point soutenu avec assurance être innocents alors qu’ils mentaient effrontément ?
    Ce qui me paraît choquant, c’est qu’une certaine presse s’empare de tels sujets, sur lesquels la justice a soit déjà statué, soit n’est pas passée, salissant au passage un être présumé pour l’heure innocent jusqu’à preuve du contraire et espérant ainsi soulever une affaire d’Etat.

  37. Pierre-Antoine

    Si Hulot n’est pas cru, il est cuit !
    Euh, pendant que j’y suis, y aurait-il parmi les lecteurs de ce blog, quelqu’un qui pourrait répondre à cette question :
    « Existe-t-il des journalistes harceleurs sexuels, violeurs, pédophiles, sans compte bancaire dans des paradis fiscaux ? »
    Je pose la question parce que je ne vois aucun scandale parmi eux ou elles !
    Pour « journaliste menteur » je ne pose même pas la question, c’est aussi improbable que de l’eau sur l’eau soleil 😀

  38. Eh oui !
    C’est reparti pour un tour !
    L’adage populaire français dit :

    • « Les gens intelligents pensent, les autres croient ! »

    L’honorable honoraire se cherche un nouveau dieu, il veut croire, il veut être en dévotion, il veut avoir la foi.
    Faut dire que sa robe, originellement, vient de l’épiscopat catholique, le col blanc aussi.
    C’est écrit, c’est donc vrai.

  39. Autrement dit, vous insinuez que la petite-fille de Mitterrand est une menteuse ? Ce n’est quand même pas atavique !
    Quant à la prescription, elle ne date pas d’aujourd’hui, comme votre commentaire pourrait le faire croire, mais de 2008, date du tardif dépôt de plainte.
    Mais Hulot est le chouchou (et membre) des merdias, donc forcément vêtu de lin blanc.

  40. De Hulot je me tamponne le coquillard et de la petite-fille « untel » encore plus.
    Suis-je assez ordinaire ? « Mola salsa… »

  41. Nicolas Hulot ?
    Vous parlez de l’écologiste avec d’inébranlables convictions et dont les émissions sur une télévision privée étaient sponsorisées par Rhône-Poulenc ?

  42. Catherine JACOB

    « La libération de la parole profite à la justice et à la vérité si elle s’assigne ces objectifs. Sinon elle peut accabler qui est à mille lieues d’un tel procès.
    Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe. »
    Il semble qu’il existe plus d’une forme possible de libération de la parole. Notamment celle de la parole accusatoire et celle de la parole rétractatoire – mot qui semble ne pas exister, contrairement au premier, ce qui me semble significatif, ainsi il n’y aurait pas dans le langage, de pendant à « accusatoire ».
    J’ai pris en marche hier sur TF1, l’émission de 16h05 « Reportages Faits divers » : L’affaire Iacono ».
    Alors âgé de 9 ans, Gabriel Iacono avait accusé son grand-père de l’avoir violé, avant de se rétracter.
    En REPLAY jusqu’au 17 février.
    C’est une très curieuse affaire dans laquelle la vérité est mensonge et le mensonge vérité, mais une autre vérité ayant échappé onze ans durant aux « experts ».
    D’où ma question, qu’est-ce que ces experts qui ignorent le champ du possible pour se focaliser sur du déjà pré-interprété n’y discernant pas l’apparence, seulement, du réel.
    L’affaire s’est terminée par un rare procès en révision (2016) et l’indemnisation du prévenu de viol sur mineur sur la base d’une accusation infondée, à hauteur de 700 000€ (2016).
    Dans un contexte familial de divorce des parents, un enfant de neuf ans accuse son grand-père, à l’époque un élu de la République, Christian Iacono le maire de Vence (Alpes-Maritimes, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur), UDF, radiologue, de l’avoir violé.
    Je retiens pour ma part dans un premier temps, que le grand-père est quelqu’un d’important dans la communauté et a fortiori dans la famille, le chef du village en somme, et qu’il pratique cette magie particulière qui consiste à voir au travers des corps.
    Le petit-fils du maire de Vence n’est pas un tout petit enfant dont la parole laisserait une large part à l’interprétation, et interprétation fonction des obédiences des psychiatres / analystes experts-interprètes, mais un enfant de neuf ans dont les parties intimes présentent, qui plus est, des tissus cicatriciels paraissant apporter du crédit à ses accusations.
    Comme le soulignera, après-coup, le Dr Paul Bensussan, expert près la Cour de cassation, « Les psychiatres sont de piètres détecteurs de mensonge et ne peuvent pas davantage permettre d’établir la vérité historique, ce qui s’est réellement passé. » Il ouvre ainsi la question de la vérité historique, la réalité des faits donc, opposée aux faits tels que dans le réel de l’enfant qui les restitue et ne ment pas nécessairement pour autant qu’on définisse le mensonge par une altération délibérée de la, ou d’une vérité.
    Que s’est-il réellement passé ? Faut-il croire la rétractation qui intervient plus d’une décennie (2011) après les faits présumés et même jugés ? Toujours est-il que Gabriel, la victime, se rétracte et le reportage en souligne la raison donnée comme suit : désirant embrasser un jour une carrière d’avocat et père à son tour d’un petit garçon de neuf mois – cet âge équivalent au temps d’une grossesse ordinaire – , il ne souhaite pas élever son fils dans un mensonge. Ce qui pose nécessairement la question non pas de « qui aurait menti », c’est lui-même, mais de « qui aurait été lui-même élevé dans le mensonge ? Quel mensonge ? et entretenu par qui ? »
    Quelle est donc cette vérité nouvelle issue de la rétractation ? Il aurait bien été violé, ce qui fournit une explication au tissu annal cicatriciel identifié sur le gamin de neuf ans, et donne à penser qu’il a fait porter au chef la responsabilité d’une agression sexuelle commise par quelqu’un d’autre. En somme, « responsable quand bien même pas coupable. » On a déjà vu ça, mais dans une autre occasion.
    La loi française cependant, ne connaît pas la victime expiatoire, ce qui eût pu représenter un moyen de cassation pour autant que la notion de « victime expiatoire » fut apparue dans le dossier, et ce n’était donc pas le cas. La Cour qui juge le droit et non les faits, est donc elle aussi défavorable à l’accusé.
    Mais on ne peut ignorer cette rétractation tardive qui innocente le « condamné par trois fois », pour lequel comme dans la Bible, le coq aura donc chanté trois fois, et s’ouvre alors cette rarissime procédure qu’est un procès en révision, à savoir un quatrième procès par lequel se clôt onze ans de procédures mais pas seulement, vu ce qu’on sait de la façon dont ses codétenus traitent un pédophile, qui plus est un pédophile qui n’est pas n’importe qui, mais un ascendant et un élu de la République, ce qui n’a sans doute pas été sans trouver écho dans les configurations psychologiques compliquées.
    Resterait en fait à apprendre quel est cet autre.
    Eh bien, je ne sais pas si j’ai tout compris de ce qui a été expliqué par TF1, mais à l’époque du viol réel, « commis par quelqu’un d’autre », lui-même n’était pas né. Il n’a donc pas pu être violé. Qui donc a été violé ?
    A l’âge où lui-même aurait été violé, c’est sa mère en fait qui l’a été et qui, ayant développé ce qu’on appelle un syndrome de Münchhausen par procuration (SMpP) – dénomination utilisée pour décrire une forme grave de maltraitance, souvent des sévices à enfant, au cours de laquelle un adulte qui a la responsabilité médicale d’un tiers, souvent un enfant, feint, exagère ou provoque à son égard, de manière délibérée, des problèmes de santé sérieux et répétés avant de le conduire auprès d’un médecin ou d’un service de soins médicaux –, et dont le but aura manifestement été d’attirer sur soi-même à travers la falsification de la maladie, ici l’agression sexuelle, de l’enfant, l’attention et la compassion ayant autrefois fait défaut, s’agissant d’une forme de pathomimie par procuration.
    L’enfant ainsi maltraité, non pas par son grand-père paternel, Christian Iacono, mais par sa mère, la belle-fille de ce dernier, est donc une vraie victime lui aussi, ce que les experts avaient sans doute détecté mais manifestement mal interprété, d’où ces spécialistes ne devraient avoir à apprécier que ce qu’ils sont en mesure de constater par eux-mêmes, sans oblitérer la manifestation de la vérité historique, eux qui ont failli à imaginer que l’origine du traumatisme constaté pouvait avoir été déplacée du côté de la famille maternelle vers la famille paternelle et avoir glissé d’une génération à l’autre dans une confusion des générations, des liens familiaux et des traumas. Est-ce donc cela que le chef, celui qui voit à travers les corps aurait dû voir mais n’a pas vu ?
    Il est sans doute bien difficile de se prononcer, mais en tout cas, ça donne sérieusement à penser.
    Revenons à Nicolas Hulot. Sans doute eût-il mérité d’être cru sur parole, et le serait-il, s’il n’y avait pas ces assertions de cet autre ministre, Jérôme Cahuzac, devenues cultes, dont celle-ci : « Je démens catégoriquement les allégations contenues sur le site Mediapart. Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant. » – Jérôme Cahuzac, le 5 décembre 2012, à l’Assemblée nationale.
    D’un autre côté, comment ne pas penser que dans cette overdose accusatoire dont le bon peuple est submergé depuis quelques semaines, ne se sont pas glissées subrepticement quelques falsifications de la vérité historique histoire d’attirer aussi un peu de compassion grâce à la notoriété de l’agresseur présumé ?
    Il semble que cette petite fable d’Esope qu’est Le Berger mauvais plaisant soit plus que jamais d’actualité.

  43. Vu les succès du gars Hulot, c’est sûr que demain, je me précipite au supermarché du coin pour acheter le produit de douche Ushuaïa Nature. Doit y avoir un truc d’enfer là-dedans pour « pécho » facile.

  44. @ Liliane Antille
    Souffrir au point de quitter la France ? A cause du regard des hommes…
    L’affirmation est forte, la généralisation dérangeante, l’accusation presque diabolique.
    Sincèrement, je n’arrive pas à situer un tel paroxysme mais n’étant pas une femme, sans doute n’ai-je rien compris de leur vie.
    Je me souviens en revanche d’une inspectrice du travail très jolie jeune femme de surcroît, qui s’était fait siffler d’admiration par des couvreurs du toit d’un immeuble. Ceux-ci, pour l’occasion, s’étaient avancés jusqu’à la sablière, sans baudrier évidemment. Elle venait inspecter le chantier, elle a eu l’intelligence d’en rire, tout en tançant sévèrement les ouvriers penauds. Je ne pense pas qu’elle ait quitté l’inspection du travail, ni a fortiori, la France.
    Faut-il que vous ayez souffert.

  45. Cher Philippe,
    Exemplarité, exemplarité.
    Transparence, transparence.
    Nicolas Hulot doit bénéficier de la présomption d’innocence comme chaque individu.
    Les journalistes doivent respecter une certaine éthique, faut-il le rappeler ?
    Nous n’avons pas à croire ou à ne pas croire votre intuition parce que cela n’est pas de notre compétence.
    Par contre cet homme n’a pas à être traqué comme une bête sauvage.
    Le parcours de l’oie n’est pas celui de l’autruche.
    Une petite visite en fin de mandat par Hollande en dehors de l’Elysée pour Gilbert Mitterrand. Libournette, libournette. Le parcours politique des journalistes copains, copains avec Hamon, Aubry, Royal et le venin et les pelotes de réjection de ceux qui ont perdu des plumes sont prêtes.
    Cela a marché avec Fillon, Bayrou, Fifi, Loulou et les autres et rebelote.
    Nous avions déjà eu les boules puantes, arrivent les pelotes et les pleurotes.
    2020 approche !
    françoise et karell Semtob

  46. Un fait mérite d’être souligné au sujet d’un des trois animateurs de ce nouveau journal qu’est Ebdo : l’un deux est Patrick de Saint-Exupéry, qui depuis vingt ans n’a de cesse de colporter les pires accusations, totalement infondées, sur l’armée française et ses chefs au Rwanda entre 1990 et 1996. A savoir encouragement, complicité, aide au génocide et protection-sauvetage des génocideurs, etc., il est de fait le porte-parole zélé de Paul Kagame, qui est le pire dictateur sanglant d’Afrique.
    On peut être assuré avec ce type de co-directeur de la rédaction d’Ebdo de la rigueur, de l’objectivité, et de la déontologie de ce journal. Car Patrick de Saint-Exupéry est avant tout mû par ses détestations et partis pris sans nuance !
    J’observe que Pascale Mitterrand a passé près d’une semaine en 1997 dans la maison de Nicolas Hulot en Corse, et qu’elle n’a pris aucun cliché de lui et des lieux, but officiel de son séjour. Elle a attendu que la prescription pour viol soit acquise depuis près d’un an avant de déposer une main courante à la gendarmerie. Elle savait pertinemment que celle-ci ne pouvait faire l’objet d’une enquête préliminaire, et encore plus judiciaire, d’où impossibilité par la justice de fouiller cette affaire de présumé viol.
    Il convient de noter qu’elle a précisé qu’il s’agissait « d’une relation consentie », et donc ne pouvant au maximum qu’être qualifiée de viol par surprise : notion pouvant prêter à interprétations diverses. Photographe méconnue et l’étant toujours, elle espérait peut-être en se donnant pendant une semaine à Hulot, que cela lui permettrait d’accéder à la notoriété. Autre hypothèse fréquente, ce dernier le lui avait promis et se déroba à son engagement. Ce n’était donc au pire qu’un « viol par duperie », dont elle ne prit conscience que dans les dix ans suivants !
    Son argument actuel pour justifier la date de dépôt de sa main courante, « ce n’était pas de le faire juger mais de le mettre devant sa conscience », mais alors son but relevait de la fourberie : dans son entourage familial les avocats roués ne manquaient pas ! Une main courante est toujours archivée, et peut donc toujours ressortir des années après. En procédant ainsi à l’âge de trente ans, elle s’assurait un moyen de pression pendant des décennies vis-à-vis de Nicolas Hulot, personnage médiatique et déjà sollicité par de nombreux politiques.
    Si toutes les intrigantes et ambitieuses sans scrupules, plus de dix ans après les faits, accusaient de viol les hommes avec qui elles ont couché sciemment, et cela dans l’espoir déçu de bénéficier d’une « promotion canapé », les hommes ayant un quelconque pouvoir devraient dorénavant faire dresser par-devant notaire un acte dans lequel les postulantes acceptent sans réserve d’avoir un ou des rapports sexuels avec eux !
    Je précise que je n’ai pas la moindre sympathie, et notamment politique pour Nicolas Hulot : il a toujours surfé habilement sur son aura médiatique, et ne fut pas des plus scrupuleux dans ses affaires financières télévisuelles.

  47. Michelle D-LEROY

    Ces affaires sont avant tout un poison. Comment séparer le vrai du faux, qui croire ?
    Nous sommes dans une ambiance où l’hystérie féministe est à son comble. Tout est bon pour dénoncer la gent masculine. Si bien qu’on a juste le sentiment que ces dénonciations répétées, ces plaintes en cascade, ces calomnies malsaines ne servent qu’à régler des comptes avec les hommes d’abord qui seraient tous des porcs, surtout s’ils sont en vue ou occupent un poste qui dérange mais aussi avec les politiques.
    Je suis donc tentée de dire que je ne crois pas que Nicolas Hulot soit un violeur. Mais vu les circonstances où il y a eu plainte même sans suite il en restera toujours quelque chose puisque ni la supposée victime ni le ministre ne pourront apporter la preuve du délit ou de son innocence. C’est donc très désagréable pour le ministre et pour l’opinion prise entre deux feux.
    Un climat malsain qui perdure. Et cela me rappelle la vieille histoire de celui qui criait au feu et faisait sortir les habitants pour éteindre un incendie imaginaire, juste pour s’amuser. Et, lorsque ce même individu a crié au feu parce qu’un incendie faisait rage, personne ne s’est déplacé.
    A force de semer la confusion, il faut donc craindre que lorsqu’un vrai viol sera commis par un personnage connu, personne n’y croira.
    Hors cette affaire désagréable, je sais aussi que de nombreuses femmes qui se posent en victimes aujourd’hui, peut-être même certaines pour toucher une petite somme non négligeable de dédommagement, ont usé de leurs charmes pour la promotion canapé ou pour être pistonné pour un rôle, un emploi, une promotion. Les femmes d’aujourd’hui ne sont plus des oies blanches même à vingt ans et je pense qu’elles sont capables de se défendre contre un dragueur lourd et trop insistant. Les vrais violeurs c’est autre chose.
    Bref, sauf à être informée de faits plus probants, je crois Nicolas Hulot.
    Les tribunaux du Net fonctionnent à tour de bras mais là encore je vois la limite du « en même temps ». Le Président Macron dit qu’il ne veut pas une société de la délation mais ajoute qu’il est normal que la parole soit déliée sur les réseaux sociaux… on ne peut pas dire tout et son contraire. Et comme parfois, la parole gouvernementale est mise en doute à juste titre par des « fake news » d’Etat pour orienter la pensée, on peut tout supposer, tout croire ou douter de tout. On a encore de quoi s’occuper.

  48. Sergio Carioca

    Je ne comprends plus rien.
    Philippe Bilger nous dit :
    « La jeune femme apprentie photographe a précisé que pour elle il s’agissait « d’une relation consentie » et que son but « n’était pas de le faire juger mais de le mettre devant sa conscience ».
    Faute de frappe ? Porter plainte pour une relation consentie, quelque chose doit m’échapper.

  49. Rien d’étonnant quand on sait que chez eux c’est le mari, le père, le frère ou le fils qui a la mainmise sur l’épouse et la soeur.
    Femmes voilées, paroles libérées…
    #MosqueMeToo, le hashtag qui dénonce le harcèlement sexuel dans les lieux de culte musulman
    Et pourquoi pas sur le #MosqueBalanceTonPorc ?

  50. Robert Marchenoir

    Petite précision : d’après l’article du Parisien que vous mettez en lien, ce n’est pas « la jeune femme apprentie photographe » qui « a précisé que pour elle il s’agissait ‘d’une relation consentie’ «  — ce qui serait contradictoire et avec son dépôt de plainte, et avec la suite de la phrase où elle indique que son but « n’était pas de faire juger [Nicolas Hulot], mais de le mettre devant sa conscience ».
    C’est la journaliste ayant écrit le livre où figurait, en 2010, cette allégation d’une relation impliquant le futur ministre, qui a déclaré que d’après les informations qu’elle avait recueillies à l’époque, rien ne lui avait permis de penser que le consentement était absent.
    Cela étant, et sans me prononcer sur cette affaire dont je ne connais naturellement rien, il serait bon que certaines dames arrêtent de nous casser… les pieds, pour rester poli.
    Depuis le début de cet étalage de stupre dû au porcinet Harvey Weinstein, j’ai décompté au moins trois femmes ayant hurlé au viol, dans la presse, dont il s’avère :
    1) Pour au moins deux d’entre elles, qu’elles ont déclaré avoir été agressées sexuellement ou violées par Weinstein, tout en affirmant avoir eu par la suite des relations sexuelles consenties et régulières avec lui pendant un, voire deux ans.
    2) Pour une troisième, qu’elle s’est plainte d’avoir été agressée sexuellement (et même violée) par Aziz Ansari, un célèbre humoriste américain, tout en livrant une description quasi-pornographique des faits (dûment reproduite par les médias grand public, y compris le très chic Figaro Madame) de laquelle il ressort : que cette « dame » a rencontré l’humoriste en question dans une boîte de nuit, où elle lui a fait un gringue effronté, allant jusqu’à taper son numéro de téléphone sur le portable de l’intéressé — et ce alors qu’elle était venue dans cette boîte au bras (si l’on peut dire) d’un autre homme ; que l’humoriste en question, personnalité du spectacle connue contrairement à la dame en question, ne s’était pas montré spécialement intéressé au départ ; qu’elle a fini par lui arracher un rendez-vous au restaurant, où elle s’est rendue dans une tenue affriolante ; qu’elle l’a rejoint après à son domicile ; qu’ils se sont tous deux déshabillés, puis livrés à un certain nombre d’activités dont je vous épargne les détails (contrairement à la « violée ») ; et qu’enfin, elle s’est déclarée pas spécialement comblée par l’événement, voire carrément déçue.
    Cela justifiant une dénonciation publique de « son porc » en tant que criminel sexuel, tandis qu’elle restait, elle, prudemment anonyme.
    Donc, petit message à ces dames, issu de la bonne vieille sagesse de grand-mère, qui jadis allait de soi, mais qu’il faut, hélas, repréciser noir sur blanc : si vous vous comportez comme des prostituées, ne vous étonnez pas d’être traitées comme des cochonnes. Et surtout, surtout, ne venez pas vous plaindre après, une fois votre carrière faite, une fois vos films tournés, une fois arrivées au faîte de la célébrité — avec tout le bon pognon qui vient avec.
    Et n’oublions pas ces féministes castratrices qui avouent tout de go que cela ne les gêne nullement de faire perdre leur emploi à des hommes suite à des accusations de viol mensongères, pourvu que cela permette de faire reculer le « patriarcat ».
    On reconnaîtra là aisément l’idéologie marxiste, retaillée sur mesure pour servir « la cause des femmes » après celle du « prolétariat » : peu importe le nombre de morts, et peu importe qu’ils soient innocents même au regard de notre idéologie criminelle, pourvu qu’ils permettent de hâter l’avènement du communisme.
    Ayons, à cette occasion, une pensée « émue » pour Kate Millett, célèbre féministe américaine morte à 82 ans, dans sa chambre d’hôtel à Paris, en septembre dernier, dont les théories ont tellement infecté la société que ses livres sont enseignés dans les écoles en Amérique.
    Sa propre soeur nous apprend qu’elle était littéralement folle à lier, tellement folle que sa famille a tenté à plusieurs reprises de la faire interner légalement ; tandis que les autorités irlandaises, pays où elle s’est échappée, l’ont de leur propre chef enfermée dans un hôpital psychiatrique ; hôpital dont ses fans locales ont réussi à la faire échapper…

  51. Patrick VERNOT

    Dans ce papier, il est question de « relation consentie ». Mais alors on se demande un peu quel a été le motif de la plainte en 2008 ?
    Peut-être quelque chose comme : « Monsieur le gendarme, en 1997, j’ai eu une relation consentie avec M. Hulot, mais il ne m’a fait jouir qu’une fois alors je porte plainte » ?

  52. Patrice Charoulet

    @Trekker
    Vous avez été injuste plusieurs fois avec moi. Vous avez eu tort.
    Cette fois, dans un post abordant plusieurs sujets, vous dites quelque chose que j’approuve sur un sujet qui m’est cher, ayant vécu au Rwanda.
    Le dénommé Patrick de Saint-Exupéry, qui travaille dans le nouveau journal qui retient l’attention, a été scandaleusement INJUSTE avec la France. Vous dites, vous, l’armée. La France n’a pas à rougir de sa politique au Rwanda, pendant et après les événements que l’on connaît tous. Edouard Balladur, auquel je conserve toute mon admiration, l’a dit et redit avec raison. Ce journaliste est un menteur effronté. J’ai eu la chance de lire sur l’admirable action française au Rwanda, le rapport de Patrice Sartre, maintenant général, sur ce que nous avons fait là-bas. Il me l’avait remis pour lecture, quand il était chef d’état-major à Djibouti. Rapport complet, limpide et sans réplique. J’invite le journaliste malhonnête à se le procurer pour compléter son information lacunaire.

  53. @ breizmaro 11 février 2018 08:38
    « Beaucoup de bruit pour peu de chose finalement »
    Je parlais de Hulot et de personne d’autre ! Je maintiens : il est fait des tonnes sur cette affaire y compris sur ce blog, alors que personne ne sait exactement ce qui s’est passé !
    Enfin, ça occupe un week-end d’hiver !
    Cordialement.

  54. Sergio Carioca

    @ Ellen
    « Bizarre ? Comme c’est bizarre !… Cette histoire ancienne de 1997 et classée sans suite en 2008 ne mérite vraiment pas d’occuper la Une d’Ebdo vingt après. Pourquoi faire étalage de cette vieille affaire maintenant sortie du placard moisi ? Pour nuire à Nicolas Hulot parce qu’il a rejoint Macron ou pour faire parler des infidélités cachées de son grand-père François Mitterrand ? »
    Pourquoi chercher des complots géniaux et complexes et finement ourdis ?
    Toujours privilégier la médiocrité le narcissisme et l’appât du gain, et le désir mâle et le hasard des événements.
    « Pascale Mitterrand avait-elle sa conscience pour elle quand elle a accepté l’infidélité d’un homme marié avec enfants, en toute connaissance de cause ? J’avoue ne pas comprendre cette femme. »
    J’ai regardé (merci Wiki), Hulot n’était pas à cette époque en couple présumé monogame…

  55. Serge Merlaud

    @ Lucile
    Je profite de votre commentaire pour râler.
    « …ça nuira à la cause des femmes, hommes et enfants réellement abusés sexuellement… » dites-vous.
    Abusés sexuellement ?
    Que voulez-vous dire ?
    Pour « sexual abuse » et « to abuse », on a en français (il me semble) : viol ou maltraitance sexuelle, violer, maltraiter.
    Une victime n’est pas « abusée » elle est violée.
    Une femme n’est donc pas abusée mais maltraitée ou violée, si je ne m’abuse…
    Plain and simple ! Tant qu’à parler anglais autant parler anglais que faire des anglicismes méprisants pour la langue française.
    Dire abuser c’est aussi minimiser les faits, ne pas nommer les choses, un viol est un viol, un violeur n’est pas un abuseur, c’est un criminel qui viole. C’est mal. Ce n’est pas de l’abus.
    Abuser en français (Larousse en ligne) : tromper, égarer quelqu’un en faisant illusion, le duper, le leurrer : Par ces promesses on veut nous abuser. Ou : user mal de quelque chose, en user avec excès, ou en tirer un profit excessif : Ne pas abuser du tabac. Abuser de son autorité. Ou : exagérer, dépasser la mesure. Ou : profiter avec excès de la bonté de quelqu’un, de sa patience. Et à la rigueur : « abuser d’une femme » : la violer. Et encore cette dernière acception qui ne devrait pas se mettre au passif « a été abusée » est un laxisme laroussien habituel face à l’anglicisation… abusive de notre langue.

  56. @ boureau | 11 février 2018 à 21:14
    Dans la semaine les gens travaillent, donc les seuls moments de libres sont le week-end.
    A ce propos, une autre tribune vient de se créer : #WeToo – qui est un mouvement uniquement d’hommes venus rejoindre les victimes par solidarité contre les violences sexuelles faites aux femmes.

  57. @ stephane 11 février 2018 à 15:25
    « …les émissions sur une télévision privée étaient sponsorisées par Rhône-Poulenc ? »
    Et par Total… 😉
    @ Achille 11 février 2018 à 13:29
    « DSK a payé pour la ténébreuse affaire du Sofitel »
    L’affaire n’était pas ténébreuse et sauf preuve contraire c’est sa femme, Anne Sinclair, qui a payé. Puis a demandé le divorce.

  58. @ boureau | 11 février 2018 à 21:14
    « Enfin, ça occupe un week-end d’hiver ! »
    Exactement ! C’était ça ou aller à la pêche au(x) bar(s) en surfcasting, mais il fait trop froid 😀
    Cdt

  59. @ breizmabro | 11 février 2018 à 22:16
    « L’affaire n’était pas ténébreuse et sauf preuve contraire c’est sa femme, Anne Sinclair, qui a payé. Puis a demandé le divorce. »
    Si vous voulez mon avis, il avait dû un peu trop forcer sur le whisky de l’hôtel pour avoir envie de faire des galipettes avec ce « thon ». Il avait pourtant largement les moyens de s’offrir les services d’escort girls bien plus affriolantes. Allez comprendre !
    A noter qu’Anne Sinclair a été très mal inspirée en relayant sut Twitter un article de Vanity Fair sur Tariq Ramadan. Cela lui a valu un flot d’insultes lui rappelant le comportement de son mari avec les femmes qui n’avait rien de vraiment différent de celui de l’islamologue.
    Reste à savoir si une épouse peut être responsable des frasques de son mari. Mais les ignorait-elle vraiment ? On peut en douter…

  60. L’Ebdo est une publication qui n’a que quelques mois d’existence et ses fondateurs sont des spécialistes reconnus de la diffamation… Il n’est pas inutile de le souligner.

  61. @ breizmabro 11 février 2018 22:45
    « Surfcasting » : à combien de mètres lancez-vous le plomb ?
    Cordialement.

  62. Révélations.
    Au-delà de ses nombreux crimes et délits, Nicolas Hulot est avant tout un crypto-communiste, comme le révèle la vidéo exclusive en direct live que je vous livre en exclusivité.
    https://m.youtube.com/watch?v=FleU0Tpvy_E
    Le voici au guidon d’un MiG-27 fonçant sur Moscou pour livrer à Poutine une caisse de shampooings anticalvitie de la marque Ushuaïa.
    Robert Marchenoir conviendra avec moi que Napoléon n’aurait jamais fait ça.

  63. On entre en politique comme on entre dans les ordres. C’est un apostolat. Il faut faire preuve de beaucoup d’abnégation, accepter de se faire éreinter par ceux qui ne partagent pas votre idéal.
    Un prêtre a fait vœu de chasteté et j’imagine que c’est dur pour lui d’entendre les péchés de ses paroissiennes. Il doit se dire en son for intérieur, « mais quelles salopes » ! » et malgré tout il leur donne l’absolution en leur disant « A bientôt ».
    Un homme politique n’est pas tenu au vœu de chasteté et donc il peut se laisser tenter au gré des circonstances aux plaisirs de la chair. Enfin je devrais plutôt dire « pouvait » car désormais avec la déferlante sexiste qui fait suite à l’affaire Weinstein, un homme politique devra préalablement se voir remettre un certificat de bonne moralité, remontant sur les trente dernières années, remis par un tribunal des bonnes mœurs créé pour la circonstances afin de prétendre mener sa carrière politique en toute sérénité. Et encore ce n’est pas sûr.

  64. @ Serge Merlaud | 11 février 2018 à 21:57
    Vous avez raison, et je prends note de votre remarque. Le seul mot que je contesterai est « méprisant », je ne méprise pas la langue française, c’était une erreur de ma part.

  65. @ Savonarole
    Hulot non pas au guidon, mais au manche à balai d’un Su-27.
    C’est la seule situation où un homme doit prendre un manche à balai, sauf s’il est un homme tout à fait ordinaire, mais le sujet est clos, et ça vaut mieux.
    Et dire qu’Achille prétend que Nicolas Hulot ne se déplace qu’en ULM, oubliant que le trajet Paris-Ushuaïa ne se fait pas en ULM, surtout avec un équipe d’une vingtaine de techniciens et que sur place il était filmé en ULM à partir d’un hélicoptère, ou pire à partir d’un autre ULM les deux filmés par un ou deux hélicoptères, pour nous donner de magnifiques images d’ailleurs, au détriment de l’empreinte carbone, mais à l’époque il n’y avait pas d’empreinte dans le ciel et on parlait plus d’ozone que de carbone.
    Hulot un champion du bonneteau, cachant l’essentiel pour nous livrer le superflu.
    Le superflu et l’essentiel en même temps, ça ne vous évoque rien ?
    Il y a chez les deux hommes Macron et Hulot la même part d’esbroufe dissimulée derrière une apparente sincérité, ce qui en bon français porte le nom de duplicité.
    Vivement que Nicolas Hulot prenne des vacances.
    https://www.youtube.com/watch?v=DUWHZYMhDS4

  66. Pierre-Antoine

    @ Achille
    La chasteté concerne tous les catholiques laïcs qui « par leur baptême » se sont engagés (sans même pouvoir encore dire maman) à vivre toute leur vie personnelle, familiale et sociale dans la chasteté (il y a du boulot).
    Les prêtres diocésains ne font pas vœu de chasteté mais font promesse de célibat et d’obéissance à leur évêque. La nuance est très subtile.
    Et à ma connaissance aucun vœu n’est exigé des hommes politiques, même pas celui de fidélité, ni à leur parti ni à leurs amis 😀

  67. @ Tipaza | 12 février 2018 à 09:38
    « Et dire qu’Achille prétend que Nicolas Hulot ne se déplace qu’en ULM, oubliant que le trajet Paris-Ushuaïa ne se fait pas en ULM, surtout avec un équipe d’une vingtaine de techniciens et que sur place il était filmé en ULM à partir d’un hélicoptère, ou pire à partir d’un autre ULM les deux filmés par un ou deux hélicoptères, pour nous donner de magnifiques images d’ailleurs, au détriment de l’empreinte carbone, mais à l’époque il n’y avait pas d’empreinte dans le ciel et on parlait plus d’ozone que de carbone. »
    Je vous ferais juste remarquer que le déplacement de Nicolas Hulot et de ses équipes pour se rendre sur les lieux féériques qu’il nous décrits lors de son émission Ushuaïa est marginal pour ne pas dire fifrelinesque au regard des milliers de Boeing 757 et Airbus 380 qui sillonnent le ciel tous les jours un peu partout sur la planète.
    On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs dit un vieil adage français. J’imagine mal réaliser ce genre d’émission en se déplaçant à dos d’âne. L’important est le message qui est transmis lors de ces émissions et qui a un impact sur les comportements des humains vis-à-vis de la planète.

  68. @ Pierre-Antoine | 12 février 2018 à 09:39
    « Et à ma connaissance aucun vœu n’est exigé des hommes politiques, même pas celui de fidélité, ni à leur parti ni à leurs amis 😀 »
    Il est clair que la fidélité est une qualité que bien peu de politiques peuvent prétendre posséder. Dans leur vie privée certains y parviennent toutefois. J’ai quelques noms en tête. Par contre concernant la fidélité à son parti, Emmanuel Macron a réussi à semer une belle pagaille au sein des partis de gauche comme de droite.
    Edgar Faure avait raison quand il disait : « Ce n’est pas la girouette qui tourne c’est le vent »…

  69. Roger Dettwiller

    Je tiens à dissiper une petite confusion dans la présentation des faits.
    L’apprentie-photographe qui, disons-le, est une petite-fille de François Mitterrand, avait déposé en 2008 une plainte en Justice, sachant que le délai de prescription de dix ans était dépassé.
    Le seconde dénonciation, par une employée de la Fondation Hulot, n’avait pas donné lieu à une instrumentation de la Justice.

  70. hameau dans les nuages

    @ Patrick VERNOT | 11 février 2018 à 19:54
    Je ne connais pas l’affaire Hulot mais vous sous-estimez la puissance psychologique des prédateurs sexuels sur leurs victimes. Et parmi eux nombre, comme par hasard, font de la photographie d’art voire du modelage de bustes et pubis… Croyez-vous qu’ils exercent des pressions physiques ? Bien sûr que non, ils magnifient leurs corps en leur faisant prendre des poses lascives un peu suggestives mais pas trop. Ils ne prennent pas des photos mais shootent, mitraillent, enfermant leur proie dans leur toile par touches successives. Nombre de jeunes filles encore fleurs bleues deviennent gourgandines à leur insu. Ils savent exploiter la psychologie féminine.
    Je connais une jeune femme qui se remet ainsi lentement alors que des photos d’elle traînent encore sur la toile. Son beau-père était « photographe « et cherche encore actuellement des modèles… Il existe ainsi un nombre important de sites où les discussions sur les ouvertures de diaphragme, sensibilité, zooms et éclairage ne sont que des cache-sexe à leurs turpitudes.

  71. Philippe Dubois

    Bonjour Monsieur Bilger
    Votre billet m’inspire plusieurs idées contradictoires.
    D’abord, Nicolas Hulot (NH) est sujet comme tout citoyen à la présomption d’innocence.
    Toutefois, le communiqué du procureur de Saint-Malo du 08/02/2018 explique bien que la plainte du 11 juillet 2008 a été classée sans suite à cause de la prescription, mais que, je cite, « les deux protagonistes avaient une vision contradictoire quant au consentement à la relation sexuelle ».
    Ensuite, je considère NH comme un nuisible de première bourre (ainsi que Géraid Darmanin lui aussi accusé).
    Donc voir que MM. Hulot et Darmanin se reprennent en pleine figure les conséquences du politiquement correct et autres âneries qu’ils ont contribué à répandre ne peut que me réjouir.
    Certes, c’est de la Schadenfreude, mais ça fait du bien quand même, surtout quant on sait que ces deux (sinistres) individus seraient les premiers à vous enfoncer s’il vous arrivait un problème : cf. l’attitude de Darmanin envers Christian Vanneste.

  72. @ Tipaza 12 février 2018 à 09:38
    « Il y a chez les deux hommes Macron et Hulot la même part d’esbroufe dissimulée derrière une apparente sincérité »
    Il était donc normal que les deux fassent la paire car « qui se ressemble s’assemble » c’est bien connu 😉

  73. @ boureau 12 février 2018 à 08:13
    A la vérité je ne saurais dire précisément, tout dépend du montage de la ligne (poids du plomb) et d’où l’on pêche ; si l’on est sur une plage face au vent ou sur les rochers (pêche à pied).
    Ceci dit, compte tenu de mon âge, si je ne lance pas très loin je lance suffisamment loin pour pêcher un ou deux bars à la taille réglementaire 😉 par saison (en pêche à pied). Et ça me suffit… D’autant que crapahuter sur les rochers, en bottes, engoncée dans un caban, encombrée de la ligne et de l’épuisette (au cazou ;)) c’est déjà un exploit, alors, raisonnablement, je partage ce sport avec mon petit-fils (24 ans aux prunes) qui est le compagnon idéal. Il n’emporte qu’un téléphone basique (on ne sait jamais) d’où il ne peu recevoir ni mail ni envoyer de tweets, et SURTOUT il ne parle pas pour ne rien dire.
    Le bonheur c’est quand on veut 😉

  74. Philippe Bilger – Ivan Rioufol : Macron, sauveur ou hypnotiseur ?
    Monsieur Bilger qui doit chercher un maroquin devrait lire les commentaires de l’entretien de Valeurs actuelles.
    Quelle bande de guignols que les macroniens, faut-il en rire ou en pleurer ?
    Un ministre de plus ou de moins ? Macron devrait lui donner quelque chose pour ses vieux jours. C’est triste d’en arriver là.

  75. Serge Merlaud

    @ Lucile
    « Vous avez raison, et je prends note de votre remarque. Le seul mot que je contesterai est « méprisant », je ne méprise pas la langue française, c’était une erreur de ma part ».
    Je regrette le « méprisant » que je retire illico et ipso facto tant il est difficile de nos jours d’éviter de reproduire ce qui nous est infligé à longueur de journée et notamment par les journalistes. D’aucuns diraient qu’on nous rabâche (sic) les oreilles de barbarismes.
    Le « méprisant », que je retire en rougissant d’avoir été agressif, c’est le fruit de mon agacement. Circonstance atténuante ?
    Pour parodier le para-français, car j’espère que ce n’est pas le néo-français, je dirai que les petites erreurs ou incorrections, les anglicismes abusifs, ne « m’indiffèrent » pas, ils « m’insupportent » ils sont “provocatifs” (provocants) pour les vieux schnocks de mon genre, ils “disruptent” (dérangent, bousculent) la parlance.
    Les anglicismes inappropriés sont “déceptifs” (trompeurs), sournoiserie des faux amis, ce qui aboutit à des phrases “ludiques” (amusantes).
    Je suis “dévasté” par le laisser-aller linguistique des media, grands créateurs et propagateurs d’âneries, de “devastated” qui correspond à effondré, anéanti, “dévasté” étant réservé à une contrée par exemple (et par les Huns ou Tamerlan).
    Les journalistes “s’accaparent” (accaparent) à mon avis péremptoire la plus grande partie de la responsabilité de cette dévastation (là, oui) linguistique, dans leur désir de frimer : je parle presque anglais mais je ne le comprends pas car je ne sais pas le traduire, et je fais “style-genre”, et je porte la mauvaise parole, “un espèce” de mal endémique.
    Bon, je ne vais pas “candidater” à la casquette (vissée sur la tête, il n’est plus de casquette qui ne soit vissée) de gardien de la correctitude (sait-on jamais ?) d’autant que mon français n’est pas impeccable, mais le caractère “pervasif” (envahissant”) de ce charabia jargonifiant des temps modernes que nous infligent des media de plus en plus “indéciphérables” (celui-là je l’invente, contrairement aux autres, je ne l’ai jamais entendu) me hérisse le clavier.
    Bref, par un psittacisme incontrôlable, même des amoureux de la langue française, vivants piliers de la langue, laissent parfois sortir de confuses paroles, Lucile, du haut de ma chaire autodécernée, je vous pardonne, oserai-je un affligeant “LOL” autodérisif (oui, auto-dérisif, je vais me gêner tiens !) ?
    Mmmmm. Ça soulage même si c’est très tiré par les cheveux (“far-fétché”).
    Don Quichotte de la Merluche, contre les moulins à (mauvaise) parole.

  76. Jean le Cauchois

    « Faut-il croire Nicolas Hulot ? »
    Personnellement, je trouverai Nicolas Hulot crédible le jour où il viendra annoncer clairement aux Français la nature et la date de mise en service des nouveaux investissements de production d’énergie électrique, programmés par son ministère pour remplacer, disponibles 24 heures sur 24 et 365 jours par an, les deux réacteurs de 900 MW de Fessenheim. Vous l’imaginez répondant sur ce sujet aux questions de Jean-Jacques Bourdin ou de Gilles Bouleau ?
    Il y aurait là un beau sujet – un numéro spécial ? – du nouvel Ebdo de Thierry Mandon. En cette période de Nouvel An chinois, j’ai accès à la quarantaine de chaînes de télévision chinoises, offertes gratuitement. Bien sûr, je ne connais rien de la langue et de l’écriture chinoises mais j’apprends beaucoup. J’attends de découvrir le nom de l’auteur qui écrira « Quand la France s’éveillera ».

  77. @ Tipaza | 12 février 2018 à 09:38
    « Il y a chez les deux hommes Macron et Hulot la même part d’esbroufe dissimulée derrière une apparente sincérité, ce qui en bon français porte le nom de duplicité. »
    Et votre commentaire sur Fillon, sur Le Pen, et sur Mélenchon, c’est quoi ?

  78. @ breizmabro 12 février 2018 à 10:01
    Merci pour votre vidéo, d’une autre (belle) époque !
    Ceci dit, je ne suis pas mécontent de la mésaventure qui arrive à NH, il ne peut pas toute sa vie passer entre les gouttes!

  79. Je ne ululerai pas avec les chouettes… Toutefois…
    @ Sieur Savonarole le 09 février 2018 à 23:59
    Tardivement, je vous remercie de votre message.
    J’en profite pour dire egalement mon admiration pour l’ecriture de Monsieur genau bien que n’ayant pas les references culturelles pour comprendre tous ses textes…
    Sinon ces histoires d’envie et de jalousie de voisinage plus ou moins etranger m’evoquent cette sombre affaire du Grand-Bornand…
    Une derniere chose qui me “traumatise” sur mon ile : le travail des personnes agees, tres agees !!
    Une grande tristesse/detresse s’empare de moi a la vue de ces dames anglaises tres abimees par la vie qui s’echinent dans des supermarches a manipuler de lourds cartons a disposer dans les rayons.
    Enfin, pour s’eloigner d’un total hors-sujet, je dois reconnaitre que les Anglais semblent efficaces quant a la resolution de leurs crimes : plus de pragmatisme ni d’idealisation/sanctification du lien familial, une protection bien reelle des temoins et enfin pas de delai de prescription pour “coincer” l’auteur…
    @ Sieur Giuseppe le 10 février 2018 à 09:48
    Merci de votre message mais bon, pour moi, pas de danger quant a ce Tournoi… Le sport me fait horreur… Aucun esprit de competition chez moi ni de sens de l’effort… La biere fait gonfler comme une outre !! Et puis l’Irlande ne me fait aucunement envie…
    @ Sieur Elusen
    Si je pense vous avoir decouvert au fil de mes lectures, sachez que votre ego surdimensionne risque de vous perdre… CQFD

  80. @ Sergio Carioca | 11 février 2018 à 18:55
    Philippe Bilger nous dit :
    « La jeune femme apprentie photographe a précisé que son but « n’était pas de le faire juger mais de le mettre devant sa conscience ». »
    D’une relation amicale, sans sexe, il est possible qu’elle se transforme. L’inverse étant possible, si pour le sexe ça ne fonctionne pas, alors que l’amitié peut s’installer.
    Je ne serais pas étonné que l’histoire qu’on nous raconte soit de cet ordre.
    Le dépôt de plainte (ou main courante) pourrait correspondre tout simplement à un sentiment de trahison.
    Et si on tient compte de l’anagramme de Nicolas Hulot, on trouve : Chatouillons.
    Conclusion avant de s’engager, en amitié ou plus, vérifions l’anagramme du partenaire.
    P.S. Sergio Carioca, on trouve : GRACIERAIS. Etonnant non ?

  81. Non seulement ils ont assassiné son mari mais ils la couvrent d’insultes !
    Il s’agit de Mme Dominique Erignac victime de la folie de certains hommes qui n’ont aucun respect pour l’être humain.
    C’est une véritable honte qui doit être sanctionnée.
    Mais pourquoi tant de haine ?

  82. Mary Preud'homme

    @ Alex | 11 février 2018 à 22:01
    Une lettre en forme de pamphlet, « c’est du brutal », mais tellement revigorant…
    Il faut néanmoins admettre que c’est le genre de texte à faire grincer des dents, outre le destinataire, tous les mignons du président, profiteurs, exploiteurs et courtisans de notre nouvelle basse-cour républicaine. La plupart de ces toutous à la botte guettant leur nonosse ou leur baballe avec non moins de gourmandise que ce Hulot dresseur de moulins à vent et pouvant se reconnaître dans cette lettre écrite sans concession et avec une ironie mordante !
    Ouah !

  83. @ fugace
    « D’une relation amicale, sans sexe, il est bien évidemment possible qu’elle se transforme. L’inverse étant possible, si pour le sexe ça ne fonctionne pas, alors que l’amitié peut s’installer.
    Je ne serais pas étonné que l’histoire qu’on nous raconte soit de cet ordre.
    Le dépôt de plainte (ou main courante) pourrait quant à lui, correspondre tout simplement à un sentiment de trahison. »
    Très intéressante hypothèse !
    Comment faire pour ne ni paraître importun ni abandonnant, telle est la question… A votre avis ?

  84. @ Deviro | 12 février 2018 à 12:12
    « Et votre commentaire sur Fillon, sur Le Pen, et sur Mélenchon, c’est quoi ? »
    Ce serait hors sujet, si c’était !
    Sinon que dire…
    C’est qui Fillon aujourd’hui ?
    Le Pen, pour moi il y en a un seul c’est le Menhir.
    Que l’on soit pour ou contre il faut lui reconnaître une personnalité hors du commun, que dis-je hors de l’ordinaire (sujet collatéral du jour), et la capacité rarissime d’avoir construit un parti, devenu par le nombre de ses électeurs l’un des deux premiers partis de France.
    César fut assassiné par Brutus son fils adoptif, le Menhir a été assassiné par sa fille.
    Mélenchon, un homme qui rêve d’une révolution au sens mécanique du terme, un retour au marxisme. On ne revient jamais sur son passé, dommage qu’il l’ignore, il gâche un talent indéniable.
    Dites Deviro, vous avez dit que vous faisiez travailler des thésards sur le contenu des commentaires, j’ai souvent pensé que ce blog, par la qualité des commentateurs (toujours immodeste c’est mon seul défaut) était une nouvelle version de la Comédie humaine.
    Pourriez-vous me faire parvenir un résumé de la thèse qui en résultera, ou même m’inviter au jury, bien que n’étant pas de la discipline, j’ai évidemment tous les titres universitaires pour participer.
    Je n’ai jamais participé à un jury en sciences sociales, ce doit être fun à vous lire.

  85. @ Valerie
    Vous me remplissez de confusion, mais je vais profiter de votre remarque pour élaguer mon style. Ce que vous dites est très juste, l’essentiel est d’être compris.
    @ gluon
    Il est vrai que dans la frustration, on peut ressentir une colère sainte contre les puissants hermétiques, ce n’est pas une raison pour en venir à l’émétique.
    Il y a des choses de faites, restons calmes, il sera toujours temps d’emmancher les faux à l’envers.
    Cordialement à tous.

  86. Claude Luçon

    @ Serge Merlaud | 11 février 2018 à 21:57
    @ Lucile
    Pour vous réconcilier avec Lucile, n’oubliez pas que « to abuse » en anglais fait partie des 64% de mots anglais dérivés du français (référence : chaire de français à Harvard).
    Ce sont donc les Anglais qui ont « francisé » leur langue.
    Il y a quelques jours sur LCI, chez Pujadas, il y a eu une confrontation fort courtoise et particulièrement intéressante entre Michel Serres et Alain Finkielkraut, un vieil académicien, l’autre récent, un optimiste contre un pessimiste, un qui raisonne en philosophe et historien des sciences, l’autre seulement en philosophe.
    Sur le sujet de l’anglais dans les médias, genre « fake news » au lieu de « fausse information, ou nouvelles », comme « burn out » au lieu de « épuisement » en français, pourtant tout aussi explicites, tous deux sont tombés d’accord pour dire que l’utilisation de termes anglais par nos médias est la preuve que ceux qui en abusent connaissent peu ou pas l’anglais.
    Pour les deux toute personne parlant couramment les deux langues s’efforce de parler correctement chaque langue sans la « bâtardiser » (sur Wiktionnaire mais pas Larousse 😉).
    L’intéressant fut que ce débat reflétait exactement la différence de conception et du futur du monde entre les scientifiques, optimistes, et les philosophes et littéraires, pessimistes, en France.
    Les premiers pensant sur le long terme, et en référence au passé, les seconds pensant à court terme, évitant les références au passé.
    Le plus âgé des deux disant qu’il n’y a jamais eu de « bon vieux temps » quand on a connu le « vieux temps ».
    Ce que j’ai pu vérifier ayant son âge.

  87. @ fugace 12 février 2018 à 13:22
    « Le dépôt de plainte (ou main courante) »
    Ouououh là là fugace, si sbriglia notre avocat à trentaines de barreau vous lit vous allez direct à la leçon de droit en quatre exemplaires 😉
    En réalité une plainte et une main courante ce n’est pas la même chose.
    Une main courante : vous allez déclarer à l’accueil d’un commissariat, ou d’une gendarmerie, des faits. Ils seront enregistrés sur un document appelé « main courante » parce que c’est tout ce qui a été noté le jour ou la nuit de votre enregistrement à votre commissariat ou à votre gendarmerie.
    La plainte, elle, est enregistrée par un OPJ qui la transmet au procureur dont il dépend qui, lui, donne suite à la plainte. Ou pas.
    Si la plainte est recevable elle peut être suivie d’une enquête.
    Alors que la main courante reste juste l’ENREGISTREMENT de faits déclarés ce jour-là, à cette heure-là. Point.
    Dans le cas de figure qui nous tient en haleine, Mme Pacale Mitterrand a porté PLAINTE plus de dix ans après les faits dont elle disait avoir été victime. Un OPJ de Saint-Malo a pris tout de même pris le soin d’enregistrer sa plainte.
    Celle-ci a été transmise au procureur. Si ceui-ci n’a pas donné suite à la plainte enregistrée par l’OPJ c’est parce que la loi dit qu’au bout de dix ans les plaintes pour viol ne sont plus recevables (circulez ya rien à voir).
    Ceci dit, ce n’est pas parce que la plainte n’est plus recevable, parce que tardive, que les faits ne se sont pas produits, c’est juste que la « justice » dit : « STOP ! au bout de dix ans on ne veut plus vous entendre pigner votre misère. Retournez dans votre mal de vivre d’avant et taisez-vous ! ». C’est tout.
    Hulot dit : « m’emm..rdez pas, la justice est passée ! » (libre traduction ;))
    Moi je me demande quelle justice ?

  88. Catherine JACOB

    @ fugace | 12 février 2018 à 13:22
    Anagramme expert http://www.anagramme-expert.com/ ou propre cervelle ?
    En tout cas, Noblejoué six lettres : Boulon ; Macron en six lettres : Camron comme Cameron Diaz, en cinq lettres : Coran ; Hollande en six lettres : Holden comme cette voiture australienne, Fugace en quatre lettres : auge ; Prud’homme en six lettres : poudre, moudre, rompue ; Edouard Philippe en dix lettres : pied-de-loup, pédophilie ; Duvent qui s’en tamponne le coquillard, en cinq lettres : duvet, tendu, vendu ; Marchenoir en dix lettres : Monarchie ; Boureau en six lettres : Bureau. Catherine en neuf lettres, chéraient… comme la bobinette cherra ! C’est vrai que c’est très amusant finalement !
    Explication : chéraient : troisième personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe chérer. Chérer : intransitif 1er groupe, (argot) Variante de cherrer (= exagérer).
    Sinon « D’une relation amicale, sans sexe, il est possible qu’elle se transforme. » Perso je crois assez aux phéromones, lesquels sont dans le langage depuis longtemps bien que pas sous cette forme scientifique. Ex. Je ne peux pas la (ou le) sentir… et donc, le cas échéant, ça conduirait à une transformation plutôt inverse.

  89. Michelle D-LEROY

    @ Achille
    « Un homme politique n’est pas tenu au vœu de chasteté et donc il peut se laisser tenter au gré des circonstances aux plaisirs de la chair. »
    Les hommes politiques, les acteurs et célébrités, les hommes de pouvoir ont quotidiennement des jeunes ou moins jeunes femmes qui gravitent autour d’eux dans l’espoir d’offrir leur charmes, ce n’est pas nouveau, de tout temps on retrouve ce phénomène… alors souvent ils se laissent tenter et parfois tombent même amoureux. On l’a vu avec nos précédents Présidents.
    Ces femmes sont donc consentantes. Aucun problème. Mais si ensuite, déçues de ne pas être une relation suivie, elles portent plainte pour viol, c’est là que se pose un problème de malhonnêteté de leur part. Et qui peut prouver quoi que ce soit de ce qui se passe dans l’intimité ?
    Que les hommes se laissent tenter est une chose normale si l’objet de leur désir accorde ses charmes de plein gré, la seule chose répréhensible, c’est le forcing ou le viol.

  90. Serge Merlaud

    @ Claude Luçon
    En effet l’anglais a beaucoup plus de mots que le français et il se dit (« De quel amour blessée » d’Alain Borer) que les Anglais prétendent que ce vocabulaire-là (l’élégant) leur vient du latin, les mauvais joueurs !
    Ce n’est pas une raison pour réintroduire un mot apparenté quand nous avons le nôtre, ou qui a perdu son sens chez ces barbares (disclaimer : leg-pulling mode*) et revient chez nous en faux ami. On n’achète pas de voiture d’opportunité, pas encore, mais on ne saisit pas les occasions, seulement les opportunités. Ridiculus ridicula ridiculum.
    Mais j’ai bien conscience que c’est un combat perdu. La médiocritudité (au moins) l’emporte toujours à la fin, quoique de nos jours on commette plutôt l’hispanisme « au final », qui n’est élégant qu’en castillan.
    Merci d’avoir signalé la confrontation de Michel Serres (j’aime outre le contenu de ses propos, sa prononciation agréable qui me semble venir d’Aquitaine) et d’Alain Finkielkraut dont j’admire l’intelligence vive quand, non interrompu comme par miracle ce fut le cas dans ‘ »ONPC » récemment, il ne s’énerve pas.
    Je vais essayer de la retrouver pour… la « podcaster’ (berk !), non : en écouter l’enregistrement (au fait pour « replay », on a en français « différé »), qu’on se le dise !
    *Hé ! Moi aussi je peux parler style-genre je me la pète grave !

  91. « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru »
    Et pourquoi pas ajouter : « Il me semble que Pascale Mitterrand mérite d’être crue » ?
    J’ai du mal à comprendre cette partialité, venant d’un éminent magistrat.

  92. @ Catherine JACOB
    Pauvre Edouard Philippe ! Et il s’agit de son patronyme. Mais il est vrai que les anagrammes sont drôles.
    « Perso je crois assez aux phéromones, lesquels sont dans le langage depuis longtemps bien que pas sous cette forme scientifique. Ex. Je ne peux pas la (ou le) sentir… et donc, le cas échéant, ça conduirait à une transformation plutôt inverse. »
    Il paraît que les parfumeurs vont étudier les phéromones pour attirer mais je pense qu’il faudrait aussi faire des parfums pour asexuels ne voulant certes pas provoquer le dégoût, la persécution, mais pas attirer des gens avec qui ils n’auraient jamais envie de jouer à la bête à deux dos.
    Et les sexuels pourraient se mettre des parfums pour attirer qui ils convoitent et écarter les autres s’ils les voient successivement.
    « et donc, le cas échéant, ça conduirait à une transformation plutôt inverse. »
    Explication de rupture : je ne peux plus te sentir ! Mais si je me parfume, quel parfum, au fait ? Non, c’est pire, cela m’arrache les narines en imagination.
    Après tu as pris du poids ou de la ride, tu as pris de la puanteur, il fallait y penser.
    Hum, tout le monde dit qu’il ne faut pas mentir… Je me demande si le mieux n’est pas d’inventer qu’on est sorti avec quelqu’un d’autre qui vous a donné des plaisirs extrêmes et indescriptibles et qu’on ne saurait, ainsi, plus revenir au partenaire précédent. L’alchimie mystérieuse de nos êtres faisait que, blablabla. Mais je ne veux pas en parler car cela est trop intime. Oui, même à toi ! Mais il y a tant de domaines où nous pouvons échanger et pourquoi ne pas rester ami ? Le sexe ne doit pas être un obstacle à tout ce que nous pourrions vivre ensemble, il nous a donné d’être amis, restons-le. Ça, ce serait sincère. L’amitié est une si belle chose ! L’amour, souvent, n’est pas aussi courtois et fracasse les amitiés.

  93. @ Michelle D-LEROY | 12 février 2018 à 19:04
    « Que les hommes se laissent tenter est une chose normale si l’objet de leur désir accorde ses charmes de plein gré, la seule chose répréhensible, c’est le forcing ou le viol. »
    Je suis bien d’accord avec vous sur ce point.
    Ainsi qu’il est bien précisé dans « l’affaire Hulot », tout repose sur le consentement. « Je te plais, tu me plais, j’ai envie, toi aussi, on va chez toi ou chez moi ? » et c’est parti. Là où le problème se pose c’est quand le charme n’opère plus et que la belle aventure se transforme en véritable épreuve. Certains petits défauts qui nous avaient échappé au départ deviennent soudain insupportables et alors il est temps de conclure.
    Dans ce cas la personne délaissée le vit souvent très mal et la frustration peut éveiller en elle une envie de vengeance que l’on peut comprendre à défaut d’approuver.
    Une femme a toujours la possibilité d’affirmer qu’elle a été abusée, mais pour l’homme la problématique est un peu différente.
    Rien ne lui interdit, bien sûr, de porter plainte pour viol au commissariat ou à la gendarmerie la plus proche, mais vous imaginez la tête de l’agent qui va écouter sa déposition ?
    Il est déjà suffisamment humiliant pour un homme de déposer une plainte lorsqu’il a été battu par son épouse, alors avoir été violé par une femme, c’est toute sa virilité qui est bafouée. Eh oui, ce n’est pas toujours facile d’être un homme !

  94. @ Michelle D-LEROY & Achille
    Je rappelle le premier conseil donné par l’évêque à un jeune prêtre prenant ses fonctions :
    « Jamais dans la paroisse mon fils ! »
    Je m’étonne que le mariste Achille ne soit pas au courant de conseil, viatique important pour toute entrée en fonction, que ce soit en politique, en affaire ou pire en religion.
    PS : Si je me permets de parler religion c‘est que le billet d’aujourd’hui m’y incite.

  95. Michel Deluré

    @ Achille
    « Un homme politique n’est pas tenu au voeu de chasteté et donc il peut se laisser tenter au gré des circonstances aux plaisirs de la chair ».
    Le problème apparaît, me semble-t-il, lorsque l’homme politique use en fait de sa position et du pouvoir qu’elle lui confère pour satisfaire ses tentations.
    Il impose alors sa seule volonté, son seul désir, sans se soucier du consentement de la personne objet de ses tentations, avec cette assurance que sa situation le met à l’abri des conséquences dommageables qui pourraient résulter pour lui de ses agissements.

  96. Catherine JACOB

    @Achille | 13 février 2018 à 08:00
    « Dans cette affaire la personne qui n’est pas crue est cuite ! »
    Comme les carottes alors?
    @ Sergio Carioca | 11 février 2018 à 18:55
    « Porter plainte pour une relation consentie, quelque chose doit m’échapper. »
    Peut-être qu’il s’agissait d’un « Qui ne dit mot consent. », soit un qui tacet consentire videtur, qui ne faisait référence qu’à une apparence de consentement. Le libre consentement doit être explicite, comme le refus d’ailleurs.
    Autrement dit en ces matières également, il faut libérer la parole. L’ambiguïté du silence est un risque à ne pas courir et est sans doute à l’image de ce p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non qui qualifiait initialement la possibilité d’annuler un contrat dans les vingt-quatre heures et donc, en l’espèce, représente la porte ouverte à une plainte en bonne et due forme.
    Alors que si on éclaircit la situation ainsi que le chante Zanini dans C’est noir ou blanc mais ce n’est pas noir et blanc, le risque est sans doute nettement moindre, surtout vu la fin de la chanson.

  97. @ Catherine JACOB | 12 février 2018 à 18:29
    C’est drôle !
    Sur les phéromones, c’est une grande et belle chose que des scientifiques travaillent sur ce code de communication, et c’est une fabuleuse performance de vendre à quelqu’un qui vit sur une banquise des esquimaux… Ça doit être une question de « packaging »…

  98. @ Catherine JACOB | 13 février 2018 à 09:12
    Exact et même ça peut même devenir pour elle la fin des haricots…
    La fin des haricots
    @ Michel Deluré | 13 février 2018 à 08:52
    Je crois que depuis l’affaire Weinstein (encore un effet d’avalanche qui nous vient de nos amis américains) plus rien ne sera comme avant.
    Marlène Schiappa veille au grain, peut-être pas suffisamment au gré de certaines autres féministes bien plus radicalisées. Je pense notamment à Laurence Rossignol ou Clémentine Autain qui ne relâchent pas la pression.
    Dans ce genre d’affaires tout n’est pas aussi caricatural que veulent bien le laisser entendre certaines associations féministes.
    Certaines femmes savent très bien utiliser leurs charmes pour obtenir ce qu’elles veulent. Il faut donc bien faire la part des choses avant de tout mettre sur le dos des hommes qui abusent de leur pouvoir.

  99. Xavier NEBOUT

    La civilisation sort enfin du Moyen Âge :
    D’une part, nous sommes dans l’attente d’une loi telle qu’un garçon de 16 ans passera aux assises s’il a embrassé une fille de 14, et qu’un garçon de 14 ans pourra porter plainte pour viol s’il s’est fait allumer par une fille de 16.
    D’une autre, si un enseignant dit à une fille de 16 ans de s’habiller avec autre chose qu’un tee-shirt et un string, il peut être jugé pour atteinte à la liberté.
    Par contre, on pourra enfin librement se fumer un pétard en lisant ses classiques en B.D..

  100. @ breizmabro, le 12/02/2018 à 17h26
    C’est tout à fait vrai ce que vous dites, ce n’est pas parce que les faits sont prescrits qu’ils ne se sont pas produits. En fait, j’ai l’impression que cette prescription est un mauvais système car personne ne s’y retrouve, ni la victime qui ne sera jamais reconnue comme victime, ni le mis en cause qui ne sera jamais innocenté par la justice. Utiliser la prescription comme bouclier n’est pas la meilleure façon de sortir par le haut.
    @ Tipaza, le 13/02/2018 à 08h24
    Ici, à la cambrousse, on utilise plutôt cette expression :
    « Un bon renard chasse loin de son terrier ».

  101. « Il me semble que Nicolas Hulot mérite d’être cru. Son aura équivoque et la focalisation hostile qu’il inspire à beaucoup ne le rendent pas coupable par principe ».
    La phrase est ambiguë et très décevante de la part d’un magistrat, en effet Pascale Mitterrand mérite aussi d’être crue et n’est pas coupable (de mensonge) par principe.
    Le soutien unilatéral du gouvernement à Hulot est une insulte à la plaignante.
    Par contre les frasques de Hulot ne plaident pas en sa faveur. Son épouse en atteste !!
    Une femme pourra accuser de viol pour différentes raisons :
    Elle surestime le préjudice
    Elle veut se venger
    Elle veut faire parler d’elle
    Etc.
    L’homme pourra traîner une mauvaise réputation, avoir des antécédents et des témoignages peu favorables.
    Alors il faudra bien enregistrer ce viol et examiner le comportement général des deux protagonistes. Faute de preuve manifeste pour tenter de se faire une conviction. Hors de cela il y aura relaxe faute de preuves, une femme humiliée et un homme sali à jamais.
    Il y aura parfois preuves : appel au secours, blessure de la femme, élément accablant (conaissance d’une cicatrice au bas-ventre de l’homme par la femme – cas Ramadan), griffure identifiée par ADN…
    Ce n’est pas le cas le plus fréquent hélas.

  102. @ Achille
    « Certaines femmes savent très bien utiliser leurs charmes pour obtenir ce qu’elles veulent ».
    Oui, certains hommes aussi, mais ce n’est pas du viol, et ça ne l’excuse pas.
    Avant la pilule et la la libération des mœurs, une femme courait de gros risques si elle consentait à coucher avec un homme (risque de grossesse, réputation). En général, elle était donc beaucoup plus difficile à convaincre, sauf si c’était son métier. Sinon c’était une oie blanche ou une évaporée. L’homme était donc le bénéficiaire immédiat et direct, sauf bien sûr quand la femme manigançait par la suite un chantage ou une reconnaissance en paternité. Mais pour cela il fallait qu’elle se soit elle aussi mise dans le pétrin.
    Même chez certaines espèces d’oiseaux, le mâle fait à la femelle de menus cadeaux pour la persuader de procréer, sous forme de brindilles et de victuailles. Il en reste quand même quelque chose dans l’espèce humaine, à quoi se superpose la nouvelle carte du tendre (où l’homme n’est plus toujours le demandeur), mais sans effacer l’ancienne. Cette ambiguïté brouille tout de nos jours.
    Dans le cas dont on parle, je suppose que le monsieur a profité de ce que la dame était chez lui et se laissait faire pour mener son projet à terme. Il avait le double de son âge et peut-être un certain ascendant sur elle. Il suffit quelquefois d’un peu d’autorité et de hâte. Elle s’est sentie « abusée » (là je crois que je peux le dire, même Littré accepte le sens de « trompée », « séduite » ou même « violentée » pour une femme). Par prudence, disons « pressée, trompée, forcée, leurrée ». Le monsieur manque peut-être par nature de délicatesse et sait pousser son avantage, s’il sent des réticences, en donnant l’impression à la dame qu’il est trop tard pour faire des chichis maintenant qu’elle l’a bien allumé. Ou alors c’est le genre bon vendeur qui vous fait acheter un aspirateur en mettant le pied en travers de votre porte. La plupart des jeunes femmes bien élevées ne sont pas habituées à s’opposer à un homme qui a l’âge de leur père, leur fait les gros yeux, les brusque juste un peu sans en avoir l’air, et leur suggère qu’elle l’a bien cherché, les mettant ainsi en contradiction avec elles-mêmes, ce qui est un excellent moyen de pression.
    Sans quoi celle-là n’aurait pas porté plainte. Elle n’avait rien à y gagner, et elle s’attaquait à l’une des « personnalités politiques préférées des Français ». Maintenant qu’un journal a ressorti l’affaire, on se moque d’elle. Cette branche de la famille Mitterrand a toujours été très discrète et n’a jamais fait parler d’elle. Qu’on la laisse donc tranquille puisqu’elle le demande, et que ce ministre diffamé continue à sauver la planète avec la confiance du gouvernement, puisqu’il n’a rien à se reprocher. Bonne nouvelle : faute d’en savoir plus, on n’est pas obligé de les croire.

  103. Finalement les faits ne sont pas contestés. C’est leur qualification qui pose problème. Plus le problème de prescription. A partir de là c’est très simple NH a commis des faits répréhensibles. Il n’a rien à faire dans ce gouvernement uniquement composé d’hommes intègres (sauf Darmanin et Ferrand…).

  104. @ Lucile | 13 février 2018 à 13:19
    « Dans le cas dont on parle, je suppose que le monsieur a profité de ce que la dame était chez lui et se laissait faire pour mener son projet à terme. Il avait le double de son âge et peut-être un certain ascendant sur elle. Il suffit quelquefois d’un peu d’autorité et de hâte. Elle s’est sentie « abusée » (là je crois que je peux le dire, même Littré accepte le sens de « trompée », « séduite » ou même « violentée » pour une femme). Par prudence, disons « pressée, trompée, forcée, leurrée » ».
    Vous faites beaucoup de suppositions, comme d’ailleurs tous ceux, et surtout celles, qui veulent enfoncer Nicolas Hulot et le faire passer pour un pervers.
    A commencer par la féministe Caroline De Haas qui ne cesse de lancer des insinuations très vagues du genre : « J’ai eu des amies qui m’ont dit qu’elles avaient entendu des victimes parler de faits de harcèlement. » Les « faits » ne sont pas énoncés, les « éléments » ne sont pas détaillés, Caroline De Haas concède même « ne pas avoir vu en direct » les « victimes ». Mais qu’à cela ne tienne, elle plastronne : « Ça fait un an et demi que j’ai des informations qui me remontent ». En clair, la militante nous dit « J’ai des amies qui m’ont dit que leurs amies leur avaient dit que leurs amies… » Ça ce sont des arguments de poids, c’est sûr !
    « Maintenant qu’un journal a ressorti l’affaire, on se moque d’elle. Cette branche de la famille Mitterrand a toujours été très discrète et n’a jamais fait parler d’elle. Qu’on la laisse donc tranquille puisqu’elle le demande, et que ce ministre diffamé continue à sauver la planète avec la confiance du gouvernement, puisqu’il n’a rien à se reprocher. »
    Je ne m’attarderai pas sur la « discrétion » de la famille Mitterrand qui ne saurait être contestée vu qu’elle a permis à notre ancien président d’avoir une double vie qui n’a été révélée au public qu’au soir de sa vie…
    Pour en revenir à sa petite-fille, la meilleure façon d’assurer sa tranquillité eut été de refuser que l’Ebdo publie l’article qui fait mention de sa plainte. Plainte au demeurant classée sans suite dans la mesure où elle avoue elle-même que les rapports avec NH étaient consentis et que « son but n’était pas de le faire juger, mais de le mettre devant sa conscience ».
    Bref il s’agit là typiquement d’une vengeance de femme frustrée d’avoir été éconduite et qui nourrissait de grands espoirs de cette relation avec le beau, populaire et riche animateur de l’émission Ushuaïa qui allait devenir ministre d’Etat.
    Et bien sûr c’est seulement une fois qu’il est devenu ministre qu’on ressort cette histoire de c… La ficelle est un peu grosse. Mais ne dit-on pas que plus c’est gros, plus ça passe ?
    @ Ellen | 13 février 2018 à 21:43
    Ah la drague chez le Paradisier, c’est magnifique !
    Il fut une époque où l’homme prenait le temps de séduire son aimée par de belles paroles chantées ou proclamées sous son balcon. Le plus admirable d’entre tous est sans doute Cyrano de Bergerac qui exprime son amour en pure perte à Roxane puisque finalement c’est Christian qui profite de ses talents de poète, lui qui ne peut offrir à la belle que son physique de petit minet mais est bien incapable de trouver les mots pour la faire chavirer.
    https://www.youtube.com/watch?v=hdAZWZq_ufA
    Ce monde trépidant où tout le monde est pressé ne permet plus de s’attarder à dire des mots d’amour.
    Un petit resto pas trop cher, un petit bijou de pacotille, un bouquet de roses acheté à la hâte pour les plus fleur bleue des soupirants, voilà pour les préliminaires
    Tout fout le camp !

  105. Catherine JACOB

    @ Achille | 13 février 2018 à 09:33
    C’est devenu une habitude de toute façon, de ne jamais revendiquer la responsabilité de rien et de toujours tout mettre sur le dos du voisin. Mon fils appelle ça un syndrome gauchisant ou quelque chose de ce genre qu’il ne se prive pas de diagnostiquer parfois chez sa mère, à tort bien sûr.
    Sinon, il y a effectivement pas mal d’expressions intéressantes avec ce haricot qui doit d’avoir été introduit en France par Catherine de Médicis à l’occasion de son mariage avec le roi Henri II en 1533, et dont je viens d’apprendre pourquoi on ne le consomme pas cru. Les graines et le péricarpe du haricot contiennent une substance qui agglutine les globules rouges chez la plupart des mammifères mais qui heureusement se dégrade au bout de vingt minutes de cuisson.
    J’ai également appris qu’originaire de la Mésoamérique et des Andes, sa première apparition dans des sites archéologiques est datée de 7000 ans av. J.-C. au Pérou, de 4000 ans av. J.-C. au nord-est du Mexique, et de 3000 ans av. J.-C. au sud-est de Mexico. De là, il aurait été ramené sous nos latitudes par Christophe Colomb en 1492.
    Cette espèce qui occupe le 10ème rang des légumes les plus consommés au monde, était toutefois déjà présente et consommée dans l’Antiquité grecque. Il s’agit de la dolique citée sous le nom de fasiolum parmi les plantes potagères recommandées dans le capitulaire De Villis datant du IXe siècle, surtout connu par ses capitules (articles) 43, 62, et surtout 70, qui contient la liste d’une centaine de plantes, arbres, arbustes ou simples herbes dont la culture est ordonnée dans les jardins de Charlemagne.

  106. @ Achille | 14 février 2018 à 07:36
    Nuance. J’ai dit « je suppose », pour montrer que ce ne sont que des suppositions. Tandis que vous, quand vous écrivez « Bref il s’agit là typiquement d’une vengeance de femme frustrée d’avoir été éconduite et qui nourrissait de grands espoirs de cette relation avec le beau, populaire et riche animateur de l’émission Ushuaïa qui allait devenir ministre d’Etat », vous employez un ton affirmatif et général comme s’il s’agissait d’une vérité objective. Et puis entre nous, je ne trouve pas Nicolas Hulot spécialement beau, il a un côté oiseau de proie aux aguets. Et il fait éternel adolescent, avec un fond nerveux et tourmenté. Not my cup of tea.

  107. @ breizmabro | 12 février 2018 à 17:26
    « En réalité une plainte et une main courante ce n’est pas la même chose. »
    Evidemment ! J’ai eu tout simplement la flemme de rechercher lequel des deux avait été mis en œuvre.
    « Une main courante : vous allez déclarer à l’accueil d’un commissariat, ou d’une gendarmerie, des faits. Ils seront enregistrés sur un document appelé « main courante » parce que c’est tout ce qui a été noté le jour ou la nuit de votre enregistrement à votre commissariat ou à votre gendarmerie. »
    Je devais en déposer une il y a quelques mois, à la suite d’une altercation à propos d’une place de parking (insultes, menaces physiques et bousculade) en extérieur d’un centre commercial. Et ce au cas où les faits se reproduiraient, ou si la personne visée était déjà connue des services de police.
    Avantages ou inconvénients, si une main courante devait entraîner des représailles. Même si la personne concernée n’était pas mise au courant du dépôt de la main courante.
    Apparemment, j’ai du temps devant moi : Il est tout à fait possible de déposer une plainte plusieurs mois après les faits, mais dans ce cas, il faut être vigilant à la date de prescription de ces faits. Une personne a trois ans maximum pour déposer une main courante.
    ——————————
    @ Catherine JACOB | 12 février 2018 à 18:29
    chéraient… comme la bobinette cherra !
    Du verbe choir (tomber) à mon sens !?
    Explication : chéraient : troisième personne du pluriel de l’indicatif imparfait du verbe chérer. Chérer : intransitif 1er groupe, (argot) Variante de cherrer (= exagérer).
    Chérer n’est pas choir, il me semble, mais je veux bien apprendre.
    « C’est vrai que c’est très amusant finalement ! »
    Dommage, il manque Pascale (qui donne palaces) et Philippe (qui donne hippie).

  108. Robert Marchenoir

    @ Achille | 14 février 2018 à 07:36
    « Pour en revenir à sa petite-fille, la meilleure façon d’assurer sa tranquillité eut été de refuser que l’Ebdo publie l’article qui fait mention de sa plainte. »
    Nous ne sommes pas en Russie, savez-vous ? Nous sommes en Frônce, pays de la liberté, tout ça… Où avez-vous vu que les journaux doivent demander l’autorisation à quelqu’un pour parler de lui ?
    En fait, c’est l’inverse : la dame concernée ne voulait pas que ces faits soient publiés. Mais, fort heureusement, ce n’est pas elle qui décide… (Je dis cela par règle générale, naturellement : mais il se trouve que le droit, c’est la règle générale, et que c’est le droit qui protège la liberté.)
    « Elle avoue elle-même que les rapports avec NH étaient consentis. »
    Faux. Il est hallucinant de voir à quel point les gens écrivent n’importe quoi, sans même se donner la peine de vérifier auprès des sources que l’on met pourtant à leur disposition, à portée de clic.
    D’ailleurs, il suffit de réfléchir deux secondes. — Monsieur le flic, je viens porter plainte pour viol. — Ah oui, c’est très grave. Donc, on vous a forcé à des rapports sexuels ? — Non, pas du tout, j’étais d’accord. — Ah, OK, ça fait rien. Donc, je note : Madame a été violée avec son accord plein et entier.
    Le Monde
    Le Point
    L’Express

  109. @ Robert Marchenoir | 14 février 2018 à 17:40
    Je vois que vous avez toujours votre interprétation très personnelle des choses. Ainsi donc voilà une brave femme qui avait totalement oublié son aventure avec NH et qui soudain voit celle-ci apparaître « à l’insu de son plein gré » dans un nouvel hebdomadaire.
    La liberté de la presse ne saurait prévaloir face à la liberté des citoyens. La plainte de la dame, déposée dix ans après les faits, ce qui laisse à pense que celle-ci a un temps de réaction comparable à celui de Rantanplan, a été classée sans suite, ce qui signifie que d’un point de vue juridique NH n’a pas à se justifier. Une fois qu’il y a prescription, un citoyen n’a pas à rendre de comptes à qui que ce soit.
    Ressortir cette affaire est une opération manifestement destinée à obliger NH à démissionner.
    Il ne serait pas ministre d’un ministère aussi sensible que l’écologie, jamais cet article ne serait sorti. De toute façon NH a porté plainte contre ce journal de caniveau et la Justice tranchera.
    Les médias aujourd’hui sont devenus de véritables tribunaux révolutionnaires comme au temps de la Révolution. Ils se repaissent de rumeurs, de délations et vont fouiller dans les poubelles pour désigner leurs cibles à la vindicte populaire.
    Quand la liberté de la presse devient un régime d’oppression, on se dit que notre société n’est pas loin d’un régime totalitaire.

  110. J’ai connu une femme mariée qui disait non tout le temps et qui pensait oui tout le temps.
    Elle m’appelait le matin de son boulot pour venir me voir pendant sa pause déjeuner, me disait qu’elle fantasmait sur moi et quand elle arrivait elle me mettait la « main au panier » et quand ensuite je lui sautais dessus, dans tous les sens du terme, TOUS !, c’était : « non ; non ; non », tout du long (pas si long que ça n’exagérons rien… Hmm)…
    Un jour j’en ai eu marre et j’ai voulu lui donner une leçon. Je l’ai bien chauffée et au bout du xième non, j’ai stoppé d’un coup et j’ai dit « OK, comme tu veux ». Elle est partie, elle était dégoûtée.
    Je lui ai dit que je voulais bien continuer mais qu’il fallait qu’elle arrête avec ses « non ! » hypocrites qui ne servaient qu’à soulager faussement sa mauvaise conscience de tromper son mari qu’elle aimait disait-elle.
    Elle n’a plus voulu me revoir ensuite.
    J’en ai connu une autre qui une fois ne voulait vraiment pas mais qui n’a jamais dit non ni rien du tout et rien fait pour m’en empêcher. Elle s’est laissée faire c’est tout ; donc j’ai su ensuite qu’elle ne voulait pas. C’était la femme avec qui je vivais. Il m’était aussi arrivé de me laisser faire alors que je n’avais pas envie d’elle et c’est elle qui me sautait dessus.
    J’ai connu des femmes qui voulaient faire l’amour de suite et que j’ai trop respectées pour ne pas le faire et qui n’ont plus voulu me revoir et inversement.
    J’ai connu des femmes qui savaient que j’étais dingue d’elles mais qui m’aimaient bien et surtout qui aimaient être aimées et continuer le jeu alors que j’étais malheureux et qu’elles le savaient et inversement.
    J’ai même connu des femmes qui ne voulaient pas du tout et que je ne voulais pas non plus… eh ben rien.
    Et j’ai même eu des femmes avec qui je me suis super bien entendu… provisoirement… comme les hommes.
    Comme quoi, savoir ce qu’il y a dans la tête d’une femme en particulier et dans celle d’un être humain en général à tel ou tel moment et a fortiori des années plus tard, autant « pisser dans un violon ».

  111. Robert Marchenoir

    @ Achille | 14 février 2018 à 22:40
    « Je vois que vous avez toujours votre interprétation très personnelle des choses. »
    Absolument pas. Vous seriez bien aimable de ne pas m’attribuer vos propres vices. Contrairement à vous, je commence par tenter de m’assurer des faits, avant, éventuellement, d’en proposer une interprétation.
    Je me suis contenté de relever une fausse information que vous répercutez : Pascale Mitterrand n’a jamais affirmé avoir eu une relation consentie avec Nicolas Hulot.
    Certes, Philippe Bilger l’avait écrit dans un premier temps, avant de rectifier son texte et de supprimer ce passage.
    Entre-temps, j’avais noté dans mon premier commentaire que cela me semblait provenir d’une confusion : la phrase rapportée venant de l’article du Parisien que Philippe Bilger lui-même avait mis en lien. Or, il suffisait de lire cet article pour se rendre compte que les mots en cause ont été prononcés par l’auteur d’un livre publié il y a des années, et non par Pascale Mitterrand. Celle-ci affirme bien avoir été violée, tandis que Nicolas Hulot le nie. Tout le monde peut se tromper.
    D’ailleurs, l’article du Parisien lui-même a été modifié — ou alors c’est un autre article qui lui a été substitué.
    Sauf erreur de ma part, personne, ici, ne m’a démenti en présentant la déclaration où Pascale Mitterrand aurait affirmé avoir eu des rapports consentis avec le futur ministre. Ayant moi-même cherché en vain une telle déclaration dans les différents articles publiés à ce sujet, j’en ai conclu tout naturellement à une erreur. D’autant plus que l’allégation était invraisemblable. Si vous connaissez, vous, la source d’une telle déclaration, vous êtes invité à la partager. Au lieu de semer la confusion en amalgamant les faits et vos opinions. Et de persister dans le déni lorsqu’on vous fait remarquer votre erreur.
    Nous avons bien compris que vous étiez macronien, et que vous cherchez à tout prix à protéger le gouvernement. Vous alléguez que cette affaire a été sortie pour nuire à Nicolas Hulot, et c’est tout à fait possible, en effet.
    Cependant, la véracité de cette hypothèse, qui, du coup, est une interprétation pure et simple de votre part, est totalement déconnectée de la véracité des relations intimes entre cette femme et le ministre, d’une part, et de la véracité du viol allégué, d’autre part.
    Vous prétendez : « La liberté de la presse ne saurait prévaloir face à la liberté des citoyens. » Quelle monstrueuse sottise ! Il n’y a pas de liberté des citoyens sans liberté de la presse. Quel âge avez-vous ? Avez-vous jamais ouvert un livre d’histoire, même avec des images ? Avez-vous la moindre idée des principes juridiques sur lesquels est basée la France ? Où avez-vous vu un pays dont les citoyens seraient libres tandis que les médias seraient bâillonnés ? Comment cela serait-il même possible ? A quelle date avez-vous inventé l’eau sèche ? Pouvez-vous nous montrer le brevet ?

  112. Catherine JACOB

    @ Wil | 15 février 2018 à 00:12
    Eh ben dites voir, vous en avez connu des femmes de toutes mentalités !
    Concernant l’expression la « main au panier », son sens figuré signifie: Toucher les fesses ou le sexe féminin avec la main. Vous êtes donc une dame ou une damoiselle…
    Concernant l’expression « Pisser dans un violon », elle signifie : Perdre son temps à s’ingénier à provoquer des choses impossibles ou qui ne se produiront pas.
    Je me suis demandé pourquoi vandaliser un violon, comme Pascal Obispo les pianos, qui fait pleuvoir sur scène sur des instruments hors de prix, à tel point que c’en est vraiment scandaleux, plutôt que de « peigner une girafe », et j’ai pris conscience que tant le violon que la girafe sont des images du corps féminin qui un jour ou l’autre feront réagir les associations qui nous féminisent tout à tour de bras sans rime ni raison, pour une fois, elles en auraient une.
    Pour rester neutre, pourquoi ne pas « prêcher dans le désert » alors ? Expression renvoyant au fait de « Parler en public hors des tribunes officielles », vu que, en dehors des prédicateurs nord-américains, gesticuler dans une tribune officielle n’a pas souvent davantage d’effet, vu que « cause toujours tu m’intéresses » !
    D’où, j’imagine, l’excellente idée de notre hôte d’organiser un concours afin qu’il puisse être apportée la preuve qu’il existe des talents contraires.

  113. @ Robert Marchenoir | 15 février 2018 à 02:00
    « Vous prétendez : « La liberté de la presse ne saurait prévaloir face à la liberté des citoyens. » Quelle monstrueuse sottise ! Il n’y a pas de liberté des citoyens sans liberté de la presse. » (Je passe les inepties qui suivent)
    Quand la presse se met à devenir intrusive, comme c’est le cas dans ce genre d’affaires de viols qui déferlent depuis quelques mois dans les médias, elle devient un danger pour la liberté des citoyens car elle laisse la place à la délation, à la rumeur qui salissent les personnes incriminées avant même qu’elles aient eu la possibilité de donner leur version des faits.
    Nous l’avons vu avec le Penelopegate qui a eu pour effet de priver François Fillon d’une victoire qui s’annonçait inévitable. Nous le voyons encore une fois avec l’affaire Hulot, qui prétend qu’il n’y a pas eu viol. C’est en tout cas ce que ses avocats s’efforceront de démontrer. En tout état de cause ce ne sont pas aux journalistes et mouvements féministes de jeter aux chiens l’honneur d’un homme qui bénéficie, tant que la chose n’a pas été jugée, de la présomption d’innocence.
    Il est bon de rappeler que la petite-fille de François Mitterrand ne souhaitait pas que cette affaire soit étalée dans la presse. Les journalistes d’Ebdo ont passé outre, ce qui constitue là aussi une forme de viol, puisque l’article a été écrit contre sa volonté.

  114. @ Wil | 15 février 2018 à 00:12
    Je vois que vous avez connu quantité de femmes de toutes sortes.
    Je ne vous demanderai pas tout de go leurs adresses, ce ne serait pas courtois. Simplement, si vous me donniez accès au Cloud où vous avez enregistré leurs adresses, si nombreuses que seul le Cloud peut les stocker, cela me suffirait.
    Vous insistez beaucoup sur une qui disait non en pensant peut-être, j’aime les situations ambiguës à condition de ne pas en sortir évidemment, ou alors par la grande porte en évitant la fenêtre.
    Et tant d’autres qui font fantasmer, curieux que Catherine JACOB spécialiste du Japon ne vous ait pas parlé des estampes japonaises.

  115. Catherine JACOB

    @Tipaza | 15 février 2018 à 10:43
    « Curieux que Catherine JACOB spécialiste du Japon ne vous ait pas parlé des estampes japonaises. »
    Pitié ! Plus d’estampes. Je me suis usé les yeux tout l’après-midi sur la base de données des estampes répertoriées par l’Université privée WASEDA de Tokyo qui en contient plus de quarante six mille et où j’ai finalement trouvé ce que je cherchais + quelques bizarreries inattendues, mais les seules UKIYO-E correspondant à ce qu’on met sous le vocable d’estampes japonaises en français, à savoir des images (E) du monde flottant (Uki-Yo) en tant que monde des plaisirs (en fait Shunga (春画 : représentations du printemps – en tant que période du rut – qui trouveraient leur origine en Chine, soit dit en passant), se sont trouvées dans l’article de Wikipédia en français. Mais je laisse les amateurs éventuels se renseigner par eux-mêmes au besoin et peut-être que quelques épouses auront ce soir d’heureuses surprises, qui sait…
    —————————-
    @fugace | 14 février 2018 à 13:53
    « Chérer n’est pas choir, il me semble, mais je veux bien apprendre. »
    Yes i now. Mais on peut bien entendre « les formules poétiques, absconses, énigmatiques, voire à caractère magique » comme on veut.
    D’ailleurs Wikipédia que je viens de parcourir donne exactement l’inverse de choir pour une formule gasconne : « Tire la cordelette et le loquet se lèvera », expliquant qu’au pays de d’Artagnan le mécanisme des serrures fonctionne différemment.
    « Dommage, il manque Pascale (qui donne palaces) et Philippe (qui donne hippie). »
    Oui, mais j’ai quelques restes de bonne éducation.

  116. @ Catherine JACOB et aux autres
    « Eh ben dites voir, vous en avez connu des femmes de toutes mentalités ! »
    Et encore, en lisant et en relisant mon commentaire, je me rends compte que j’ai oublié d’autres types de « mentalités » de femmes que j’ai connues.

  117. @ Wil
    « Et encore, en lisant et en relisant mon commentaire, je me rends compte que j’ai oublié d’autres types de « mentalités » de femmes que j’ai connues. »
    Comme quand j’étais enfant : la suite, la suite !

  118. @ Valerie | 12 février 2018 à 13:02
    Pour arriver à affirmer que quelque chose est surdimensionné, il faut nécessairement un point de référence, à part prendre votre propre ego comme référence pour le comparer à celui des autres, je ne vois pas ce que vous pouvez faire d’autre ; dès lors, c’est vous qui avez un problème avec le vôtre pour le prendre comme référence absolue, comme la norme.
    Mais, il faudrait d’abord commencer par se poser la question quant à savoir si vous savez ce qu’est un ego, car j’ai remarqué la fréquence des individus à employer des concepts ou de mots qu’ils ne maîtrisent jamais, voire dont ils ignorent la signification.
    Dictionnaire du CNRS :
    http://www.cnrtl.fr/definition/ego

  119. @ Noblejoué | 15 février 2018 à 23:23
    La suite ne sera pas plus fiable que le commencement. Wil me semble avoir « connu » trop de dames pour avoir le temps d’en analyser la « mentalité » comme il dit. De plus son échantillon est biaisé : la catégorie de femmes qui se satisfont de brèves rencontres avec des tombeurs n’est pas représentative de l’ensemble. Mais quel palmarès… Wil est-il un homme politique ?

  120. @ Lucile
    « Mais quel palmarès… Wil est-il un homme politique ? »
    Quel palmarès ?!… Et ben ! Vous n’avez pas connu beaucoup d’hommes et donc grand-chose dans votre vie ma pauvre Lucile. Tant pis pour vous.
    Mais je suis sûr que vous allez me répondre que vous êtes tout à fait satisfaite de votre merveilleuse vie. Tant mieux pour vous.
    Si j’étais un homme politique, j’ai la prétention de croire que je serais assez intelligent pour ne pas me répandre sur le net et raconter mes histoires de c*l.

  121. @ Wil et Lucile
    « Vous n’avez pas connu beaucoup d’hommes et donc grand-chose dans votre vie ma pauvre Lucile. »
    Même si Lucile se confie peu, elle nous a dit être mariée et satisfaite de son couple. Un mariage heureux ne me semble pas « pas grand-chose », c’est une découverte approfondie de chacun par l’autre, un soutien mutuel qui a ses risques… et sa beauté.
    Pour le symboliser :
    https://www.youtube.com/watch?v=kl-niom1jc8

  122. Robert Marchenoir

    @ Noblejoué | 17 février 2018 à 06:03
    @ Wil et Lucile
    « Vous n’avez pas connu beaucoup d’hommes et donc grand-chose dans votre vie ma pauvre Lucile. »
    Excellente illustration de l’esprit du temps, ici proposée par Wil. Je lui en fournis donc une autre dans la même ligne, sous la forme d’un, euh… « éditorial » du « prestigieux quotidien conservateur » The Times de Londres :
    https://www.thetimes.co.uk/article/5c771a92-10b2-11e8-aa39-e7299ff3a5e8
    Comme cet article se trouve derrière le « mur de l’argent » (paywall en français), je vous en présente le titre, traduit par mes soins, tel qu’il figurait, au moment de sa publication, en haut de l’équivalent de la couverture du journal (donc, sur la page d’accueil du site).
    Imaginez Le Figaro titrant, sur sa première page : « Ce qu’il nous faut, c’est un site collaboratif nommé Les Meilleures Bites au Banc d’Essai ».
    Je précise que si la vice-présidence déléguée à la préservation de la pudeur des jeunes filles, en activité sur ce blog, prend l’initiative d’introduire des points de suspension dans ce titre, ils n’y figuraient pas dans l’original britannique.
    Au bout de quelques heures, un vieux schnock quelconque, membre de la haute hiérarchie éditoriale et probablement muni d’un chapeau melon, s’est avisé que dans le Times, tout de même…
    Le titre est donc devenu : « Ce qui me gêne dans le sexe contemporain », précédé du nom de la féministe de service qui signe le texte. Mais à l’intérieur, les mots d’origine figurent, bien en évidence, dès le sous-titre : « Why is modern sex so bad ? What we need is a peer-review website – a DickAdvisor ».
    Je ne doute pas que ceci se fera rapidement (si ce n’est déjà fait), et que le camarade Wil sera parmi les premiers à poser sa candidature pour être mis au banc d’essai.
    Bien sûr, ceci se fait sous le couvert de « l’humour », mais aussi, et surtout, de la « libération des femmes ». Imaginez l’éditorial équivalent, écrit par un homme, mais appliqué à l’autre moitié de l’humanité.
    Je ne formaliserai pas le titre possible d’un tel article, ne voulant pas aggraver la charge de travail du conseil de surveillance des grossièretés par trop excessives de ce blog — déjà fort sollicité.
    Il serait cependant injuste, en la matière, de ricaner bêtement aux dépens de nos amis Rosbifs : on trouve la même chose dans Le Figaro (Le Figaro Madame, s’il vous plaît), tandis que le « très sérieux quotidien Le Monde » possède, lui, sa rubrique « cul », qui, au demeurant, va bien au-delà de cette appellation désormais mignonnette, par rapport au contenu réel de ce qu’on nous met sous le nez.

  123. Effectivement on ne peut et on ne doit pas mettre en doute la parole du fringant séducteur sexagénaire dont l’épouse, comme elle le dit, s’était résignée à « faire l’autruche » devant la multiplicité des conquêtes du faune insatiable des temps modernes.
    Bien sûr, de la même façon on ne doit pas évacuer d’une chiquenaude les allégations de la plaignante à moins de se trouver en présence d’une cinglée ou d’une fieffée menteuse qui devrait être sur-le-champ châtiée en place médiatique.
    L’affaire qui secoue le landerneau reflète bien le désir tenace d’une vengeance à long terme très bien ourdie, à l’instar d’une épée de Damoclès suspendue en permanence, prête à fondre à tout moment sur la personne visée.
    Je n’ose écrire vengeance bien féminine car je n’ai point l’envie de numéroter mes abattis démembrés par une vague de féministes invincibles.
    Plainte a été déposée sciemment après prescription, sachant qu’il y avait impossibilité de poursuivre et surtout de procéder à des investigations poussées ; ce qui serait totalement ridicule et relèverait de la faute professionnelle de la part d’un conseiller chargé des intérêts de la plaignante, si cela n’était pas destiné (dont acte) par ce biais à « tenir à bout de fusil » en permanence dans la ligne de mire l’intéressé en guise de « piqûre de rappel », dixit le papa.
    La vengeance est un plat qui se mange froid selon l’adage populaire, et dans le cas présent qui noircit les Unes des gazettes ; il excelle dans toute sa détermination.
    Il faut bien admettre qu’en se mettant à la place de cette personne tout juste sortie de l’adolescence que parole contre parole, sans preuve, sans témoin, surtout à l’époque de l’ancien monde, bien qu’ayant porté plainte, même en temps utile, la démarche entreprise aurait été certainement vouée à l’échec.
    Donc la stratégie machiavélique si l’on peut dire, judicieusement choisie par la plaignante, en reculant pour mieux sauter est largement payante ; pour cela il a suffi, quoique très péniblement je suppose, de ravaler sa rancœur, attendre une dizaine d’années après les faits, puis au moment opportun prendre date en déposant plainte hors des limites légales pour laisser à jamais subsister le doute dans les esprits, et c’est là justement que réside l’astuce de la punition puisqu’aucune investigation ne pourra plus être entreprise par l’accusé dans l’espoir d’une justification.
    La plaignante souhaitait rester dans l’anonymat d’après les auteurs de l’article, soit, mais fine mouche, bon sang de ses ancêtres ne saurait mentir, se confier à des bavards doit être perçu comme une incitation déguisée pour que précisément cela se sache.
    Qu’importait alors d’ester en justice pour tenter d’obtenir une improbable réparation morale, celle qui se présentait comme victime – en effet de nos jours le scandale remis sur le tapis sera d’autant plus préjudiciable à la personne mise en cause, car il sera malaisé désormais sans baisser les yeux de déceler dans le regard d’autrui le réel fond de sa pensée.
    Sale temps pour la planète, il sera très difficile de réguler la température afin d’endiguer la remontée des eaux troubles.

  124. Mary Preud'homme

    « …la parole du fringant séducteur sexagénaire » (Lionel)
    Sans blague ! comme aurait dit Grock avec son accent et son sourire inimitables, c’est bien de Hulot que vous causez là ?
    Sauf humour très décalé qui m’échapperait, eu égard à une sénescence prématurée et jusqu’alors ignorée elle aussi, les bras m’en tombent des mains le long des cuisses (pour reprendre l’expression favorite d’une bonne sœur pas très catholique !).
    Dès lors que ce Hulot est le type même du personnage incapable de faire frémir et encore moins fantasmer les femmes de tous âges, y compris les plus de soixante ans.
    Mais vous êtes un homme, ceci expliquant peut-être cela.

  125. Oui Mary, je suis au regret de souligner que l’humour décalé ou non ne se cultive pas. Mais peut-être qu’en consultant pour vous rassurer et pour votre mieux, vous pourriez à coup sûr grâce aux progrès médicinaux, pallier ces déficiences neuronales naissantes jusque-là insoupçonnables, qui selon vous affecteraient votre discernement.
    Quant aux phantasmes et frémissements que le Vert galant pourrait ou ne pourrait pas susciter, je ne me pose même pas la question.
    Néanmoins il me vient à l’esprit dès lors que vous en avez évoqué le sujet, de savoir sans curiosité malsaine si d’aventure ne compenserait-il pas le disgracieux repoussoir de son enveloppe charnelle que vous semblez avoir remarqué, par des performances exceptionnelles à l’instar d’un étalon genre M. Siffredi ?
    Et que somme toute, certaines encore très bien de leur personne, ne pourraient-elles pas envisager sans plus de retenue se dire : Bof ! pourquoi pas après tout… sur le coup de minuit, à la chandelle, dans la pénombre… sous la couette en hiver de surcroît… Bref ! je n’en dis pas plus… qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.
    Mais bah ! brisons là, vous avez sans aucun doute raison, je suis un homme.

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