J’en ai la nausée par avance.
On va voir repris au centuple tout ce qui a déjà été écrit avant son élection et le fait qu’il a été élu avec 55% des voix ne changera naturellement rien à la dénonciation générale du désastre qui surviendra forcément au Brésil à cause de lui.
Il est raciste, homophobe, misogyne, c’est vrai même si j’aurais aimé qu’on ne se contente pas trop souvent de ces qualificatifs odieux mais qu’on nous donne davantage d’exemples de ses dérives (Le Figaro).
Il est nostalgique des « années de plomb » et de la dictature militaire qui a sévi dans son pays de 1964 à 1985. Non seulement il ne le cache pas mais il voit dans cette période quasiment un modèle.
Il serait le « Trump tropical » ou pour d’autres il serait un « soudard » à mettre dans la même catégorie que Viktor Orban et Matteo Salvini (Le Point). Ce qui est absurde.
Malgré le constat que de plus en plus surgissent des leaders qui ne gouvernent plus sur le mode des arrière-pensées et des précautions de langage mais sur celui, démagogique ou non, d’adhésion aux pensées populaires et de parole sans fard.
Je ne doute pas que médiatiquement on aura droit à un certain moment à la comparaison avec Hitler et avec le fascisme. Après tout pourquoi pas puisque pour l’information politique plurielle et diverse, le vocabulaire pour l’appréhender est si pauvre ?
Donald Trump l’a félicité ainsi que quelques chefs d’Etat d’Amérique du Sud. Emmanuel Macron s’y est mis aussi mais en faisant la leçon. Le cercle pour l’instant restreint va s’élargir. Le réel fera loi.
Il a l’intention de combattre « le socialisme, le communisme et le populisme de gauche ».
Même si je ne tire aucune conclusion décisive de son premier discours proclamant son respect de la Constitution, de la démocratie et de la liberté, il est évident que même sur une personnalité comme la sienne l’exercice du pouvoir pourra avoir heureusement des effets émollients.
Libéralisme effréné, pouvoir revendiqué comme prétorien dans une structure, il ne faut pas l’oublier, encore démocratique.
Bolsonaro a pour ambition principale de lutter contre l’insécurité et la corruption et c’est une immense entreprise qui l’attend, à supposer que lui-même soit aussi intègre et honnête que sa campagne obligatoirement singulière en a convaincu les Brésiliens. Fera-t-il de ce magnifique pays un Far West où tout pour le pire sera permis ou un Etat qui saura restaurer l’ordre et la moralité publique ? Je préfère laisser l’avenir ouvert.
Une fois que le portrait exclusivement à charge a été surabondamment établi – même l’attentat dont il a été victime et qui sans doute n’a pas été pour rien dans le succès de cet homme politique longtemps effacé et très peu actif dans la vie parlementaire, n’a appelé aucune compassion particulière -, reste que, douloureusement pour la plupart, le constat qu’il a été largement élu reste comme une blessure dont il faudra pourtant s’accommoder.
Jair Bolsonaro n’est à l’évidence pas un coup de tonnerre dans un ciel serein ou acceptable mais une inéluctable conséquence.
Je crains que comme toujours, face à ce qui est perçu comme insupportable, inadmissible, on accable les citoyens, on accuse le peuple.
Ce n’est pourtant pas la faute du peuple si la politique classique l’a dégoûté à force de corruption et de désordres. A force de bénéficier de la première et de ne pas savoir faire cesser les seconds.
Ce n’est pas la faute du peuple si au Brésil la promesse de restaurer l’ordre, l’intégrité et une organisation étatique digne de ce nom l’a convaincu. Parce que les politiciens traditionnels vertueux n’existent plus et que leur impuissance est à la hauteur de leur immoralité.
Ce n’est pas la faute du peuple brésilien si en dernière extrémité il en a été réduit à faire triompher un Bolsonaro dont les dérives de pensée et de langage comptent si peu par rapport aux engagements forts qu’il a pris.
Qu’on ne perçoive pas le surgissement de cet homme au Brésil comme unique, extra-ordinaire, impossible dans nos démocraties classiques alors que tout au contraire est possible.
Ce n’est pas la faute du peuple hongrois ou polonais s’ils plébiscitent une politique et des comportements à la fois autoritaires et démocratiques qui les changent du ronron lassant et stérile des incantations européennes et d’une impuissance presque célébrée en vertu .
Je sais bien que la main sur le coeur la France et son président tellement intelligent et si moral cherchent à répandre la bonne parole sans percevoir que notre nation est elle-même atteinte par ce poison redoutable : la méfiance à l’égard de la démocratie et de son incapacité à affronter les défis nationaux et internationaux.
Emmanuel Macron dénonce avec sincérité la menace du RN dont l’avancée risquera encore plus de surprendre aux élections européennes du mois de mai 2019.
Mais à qui la faute ?
Pas au peuple français en tout cas qui ne se satisfait pas que le régime démocratique soit virtuellement le plus exemplaire mais qu’en réalité il se caractérise essentiellement par un pluralisme auquel manquent de plus en plus le sens de l’autorité et la volonté de l’ordre. Et de leur effectivité.
Ce n’est pas la faute du peuple français si ostensiblement et sans plus rien craindre les uns se permettent tout ou si dans ses tréfonds, une majorité d’autres attend désespérément une démocratie, soit, mais vigoureuse et n’ayant pas peur en permanence de son ombre. Rien pour endiguer le vau-l’eau.
Ce n’est pas la faute du peuple français s’il se détourne des politiciens classiques, de leurs transgressions heureusement encore ponctuelles, et de leur impuissance et incurie structurelles.
Alors il y a certes le verbe humaniste mais il ne comble plus le vide de l’action et de l’efficacité.
Ce n’est définitivement pas la faute des peuples s’ils se détournent en désespoir de cause des démocraties pépères.
Le Brésil n’est pas si loin.
« Je ne doute pas que médiatiquement on aura droit à un certain moment à la comparaison avec Hitler et avec le fascisme. » (PB)
Si je vous disais que ce matin, aux infos de 8 heures sur France Culture, le correspondant au Brésil a parlé de Bolsonaro en disant qu’il avait « les lèvres pincées et la mèche de cheveux sur le front » (sic) !
Et le plus beau c’est qu’il le disait sans humour ni ironie, il était sincère avec ses gros sabots médiatiques.
J’ai éclaté de rire… que faire d’autre ?
Il est nostalgique des « années de plomb » et de la dictature militaire qui a sévi dans son pays de 1964 à 1985. Non seulement il ne le cache pas mais il voit dans cette période quasiment un modèle.
Je n’ai pas du tout suivi les torrents de boue déversés par les égouts médiatiques sur ce candidat caricaturé en populiste mais je doute qu’il soit vraiment un nostalgique des années de plomb dans leur globalité.
Il se trouve que j’ai eu alors l’occasion, bien que jeune à l’époque, d’entendre parler dans les années soixante par des témoins de ce qui se passait alors au Brésil.
Il faut savoir que :
● Ce pays était alors la proie d’une agitation révolutionnaire violente et meurtrière d’inspiration marxiste-léniniste similaire à celles qui ont sévi dans d’autres pays, dont l’Italie ou l’Allemagne en Europe, toutes téléguidées par des pays appartenant au bloc soviétique
Pour ceux qui l’ignoreraient, des groupes placés dans la mouvance de la « théologie de la libération » composée de catholiques subvertis par l’idéologie marxiste-léniniste ont aussi participé à cette agitation, en ayant trahi les principes évangéliques, dans une interprétation erronée de la défense des pauvres.
● Il faut aussi savoir qu’au Brésil, en paix avec ses voisins dont la France, les militaires, qui sont aussi et surtout des cadres techniques de sensibilité démocratique, n’ont pas la « culture de junte » qui anime parfois leurs homologues du continent sud-américain.
S’ils ont été obligés de recourir à des moyens énergiques au lieu de laisser pourrir les choses, c’est que la situation était grave et réclamait des mesures de salut public, recouvertes sous le chapeau de la « dictature militaire » qui équivaut chez nous à l’abomination de la désolation, comme si à l’époque des événements d’Algérie notre pays n’avait pas été obligé de recourir à des mesures voisines.
N’oublions pas non plus l’intervention de l’armée britannique en Irlande du Nord ordonnée par un gouvernement certes démocratique mais qui ne donnait pas dans la dentelle pour combattre des mouvements terroristes placés également dans l’orbite marxiste-léniniste.
Au passage, rappelons que dans la Rome antique, en cas de danger imminent, la dictature pour une durée de six mois relevait d’une mesure parfaitement démocratique, pensons à Cincinnatus…
On n’attend pas de Bolsonaro un grand projet, mais du respect et de l’ordre ; voilà ce qu’il faut retenir.
Et c’est exactement la thématique qui fera gagner les forces de même nature dans de plus en plus de pays.
La gauche a une horreur viscérale de l’ordre.
Elle traite les délinquants comme des victimes de la société alors qu’ils ne sont que de la racaille qui pourrit la vie de la majorité des habitants.
Le Brésil a ses favelas où règne le non droit, chez nous nous les appelons « quartiers difficiles »… Où règne également le non droit au grand dam des honnêtes gens.
Si les partis traditionnels en France veulent survivre, de droite à gauche, il faudra bien un jour qu’ils regardent la réalité en face !
La sécurité, intérieure et extérieure, est la première des libertés qu’un Etat doit à ses citoyens !
Dans un pays qui compte 59 000 assassinats par an, la première préoccupation des Brésiliens est bien l’insécurité ambiante.
Je me souviens il y a vingt ans de cela d’une visite au célèbre Pain de Sucre.
Pour gagner le téléphérique nous avions été protégés par une escouade de militaires en armes. Ce même jour une touriste américaine avait été tuée par un gamin qui lui avait arraché sa caméra des mains.
Dans le bus touristique qui nous promenait dans Rio il nous avait été recommandé de ne pas descendre du bus.
Dans la cour du Hilton d’Ipanema, les taxis déposaient les valises sous le contrôle de gardes armés et il nous avait été demandé de ne pas sortir sur le balcon de la chambre qui faisait face aux favelas.
Quelles mesures prendre dans ce pays, un des plus violent du monde, frappé par la corruption et les trafics en tout genre, sinon instaurer des mesures draconiennes pour sortir de cet état anxiogène ?
La gauche au pouvoir a fermé les yeux, quelques politiques dont l’ancien Président sont en prison et le peuple est bien oblige de subir.
Nous n’avons pas traîné à Rio, deux jours avaient suffi !
Si les militaires remettent de l’ordre dans cet enfer ce sera déjà cela de gagné !
Nous serions donc victimes d’une illusion lorsque Bolsonaro, comme Hitler, affirme à l’endroit des homosexuels, dans une interview accordée au magazine Playboy en 2011, à propos de son fils, « Je préférerais qu’il meure dans un accident de voiture plutôt que de le voir avec un moustachu ». Lorsqu’il déclare en 2016 lors d’une interview à Radio Jovem Pan : « L’erreur de la dictature a été de torturer sans tuer ».
Comment pouvez vous faire crédit à cet homme-là à côté duquel Trump et Orban ne sont que d’aimables pantins ?
Alors donc, cet homme-là serait injustement critiqué, comme Hitler, qui, la preuve, n’était pas si mauvais car il aimait les chiens?
« Jair Bolsonaro n’est à l’évidence pas un coup de tonnerre dans un ciel serein ou acceptable mais une inéluctable conséquence.Je crains que comme toujours, face à ce qui est perçu comme insupportable, inadmissible, on accable les citoyens, on accuse le peuple. »
C’est le peuple qui l’a élu… mais avec les informations dont il disposait pour faire son choix, sachant que beaucoup de Brésiliens sont quasi analphabètes. Cela vaut d’ailleurs pour l’élection de Lula comme pour celle de Bolsonaro.
Autre point à signaler, c’est l’extrême décentralisation de ce pays qui fait qu’un gouverneur d’Etat (il y en a 27) est maître chez lui. Un de mes parents par alliance vient d’ailleurs de se faire réélire gouverneur d’un Etat du Nordeste avec 80% des voix et l’étiquette PT (Lula).
Lors d’une précédente élection locale, des hommes armés s’étaient attaqués à sa résidence.
Au cours d’un voyage, j’avais été surpris par le nombre d’orphelins dont le père était mort assassiné. La violence et la corruption minent ce pays.
On est loin des mœurs françaises et des rodomontades de Mélenchon (qui soutient le dictateur vénézuélien Maduro).
Je me garderai donc de critiquer le choix du peuple brésilien.
« Essonne : appel à «la purge» contre les policiers, le ministre de l’Intérieur saisi »
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/essonne-appel-%c3%a0-%c2%abla-purge%c2%bb-contre-les-policiers-le-ministre-de-lint%c3%a9rieur-saisi/ar-BBP3gM8
Un appel à la purge serait lancé sur les réseaux sociaux pour une (des) action de groupe ce mercredi 21/10/2018.
Où sont (?) en effet les innombrables fautifs qui ont permis au fil des dernières décennies que nous en soyons arrivés aux innombrables situations tendues que l’on sait (avec ses mille provocations individuelles et journalières sur nos territoires).
« Ce n’est définitivement pas la faute des peuples s’ils se détournent en désespoir de cause des démocraties pépères. »
Ben si ! « Les peuples » là-bas comme ici en France, c’est quand même « eux » qui ont choisi depuis des lustres leurs représentants élus, pour le meilleur par les promesses. Ces peuples (ces citoyens) pour nombre d’entre eux laissés pour compte, ont bien compris que sans un nettoyage des écuries d’Augias, aucun espoir d’amélioration de leurs conditions ne se réalisera. Et n’ayant rien à perdre (croient-ils), ils sautent dans le vide.
CQFD : les médias, les personnalités du show-biz, les bobos et autres bien-pensants français n’ont plus aucune influence quant à l’élection d’un dirigeant qualifié de populiste ou suspecté d’appartenir à l’extrême droite, coup de tonnerre ou inéluctable conséquence ?
550 000 Brésiliens ont été assassinés en l’espace de dix ans et pour rebondir sur ce qu’écrit Jabiru, les Brésiliens ne peuvent plus supporter cette insécurité.
Ils se réfugient dans les bras d’un Bolsonaro qui a annoncé la couleur : remettre de l’ordre (la devise de ce pays : « Ordem e Progresso »). Déjà l’Argentine et le Chili ont viré à droite, le Venezuela ayant constitué un repoussoir total : le socialisme c’est la ruine et le crime pour tant de Sud-Américains…
Malgré tout peut-on parler d’un régime dictatorial alors que Bolsonaro ne s’est pas encore assis derrière son bureau ?
A écouter nos commentateurs donneurs de leçon, cela ne fait aucun doute… le fascisme déferle à Brasilia…
Il était comique hier d’entendre la totalité de nos médias annoncer l’arrivée d’un Hitler sud-américain… alors qu’une grande partie de la population brésilienne a simplement voulu se débarrasser du PT et de Lula en adhérant au programme simpliste du nouvel élu…
Quand les politiques oeuvrent pour leurs seuls propres intérêts ou ceux de leur camp, bafouant toutes leurs promesses et oubliant qu’ils sont élus pour servir l’intérêt général, il ne faut pas s’étonner qu’un jour ou l’autre il y ait un retour de flamme et que le peuple, désabusé, finisse par désavouer ceux qui l’ont ainsi trompé en optant pour une solution radicale.
Il ne faut alors pas reprocher au peuple une quelconque responsabilité dans une telle situation, les politiques, du fait de leur incurie, s’étant seuls exposés aux effets inéluctables dont ils ont été eux-mêmes la cause.
Et aucune démocratie ne peut prétendre échapper à ce processus, y compris la France.
Vous avez dit peuple ?
Si je ne me suis pas trompé dans mon décompte, cher Philippe, on dénombre neuf occurrences du mot « peuple » dans votre billet. Pour un amoureux du français classique qui bannit la répétition, une telle récurrence du même mot ne peut être mise sur le compte de la négligence.
Pour ma part, je trouve abusif et dangereux l’emploi répété de ce terme. Quand on parle du « peuple » comme vous le faites, on signifie l’ensemble des citoyens, le « peuple » est vu comme un ensemble homogène formant Un.
Bien sûr il serait stupide de nier qu’un peu partout les vents soufflent à droite, plus exactement vers la droite populiste, pour de multiples facteurs, au Brésil la corruption qui a gangrené le pouvoir précédent y est sans doute pour beaucoup.
Mais cette droite-là qui accède au pouvoir n’est pas portée par « le peuple ». Elle a remporté les élections parce que la majorité des électeurs a voté pour elle. Au Brésil Bolsonaro a obtenu 55% des voix contre 45% pour le candidat du parti des travailleurs. C’est beaucoup, mais c’est loin de l’unanimité que laisse entendre l’utilisation du mot peuple.
Évidemment les populistes qui accèdent au pouvoir se présentent comme les représentants du peuple et prétendent s’exprimer en son nom. Par conséquent il ne saurait y avoir d’opposition. Il y a « le peuple », il y a eux qui représentent le peuple, et les autres qui ne peuvent être que les ennemis du peuple et qu’il faut combattre. Ce combat passant par la mise au pas des contre-pouvoirs : Parlement, justice, partis politiques, médias, élites… et la réduction des libertés publiques.
Heureusement au Brésil, le Président, de par la Constitution a peu de pouvoir, le régime étant essentiellement parlementaire. Encore faut-il que le nouveau Président la respecte.
Qu’on me comprenne bien je ne dis pas qu’il faut changer « le peuple », en l’occurrence une partie des électeurs, parce qu’il voterait mal, je dis qu’il ne faut pas rentrer dans le jeu des populistes qui veulent faire croire à une fiction : le peuple Un, dont ils seraient les uniques porte-parole pour leur permettre de mettre en place un régime autoritaire, voire une dictature.
Le terme de « démocratie populaire » devrait évoquer des souvenirs et inciter à une certaine prudence dans l’usage du mot peuple.
Que de crimes commis en son nom !
Tout cela est à côté de la plaque.
Nous assistons au retournement du soixante-huitardisme, au retour à la civilisation.
Les peuples ne supportent plus de voir encenser l’athéisme, le gauchisme, la dislocation des familles, l’homosexualité et les dépravations morales tous azimuts. Mois aussi, j’aurais préféré voir mon fils mort plutôt qu’homosexuel, et cela probablement comme la plupart des pères.
De l’air, et même si c’est au prix d’un régime autoritaire qui ne le sera jamais plus que nos lois antirévisionnistes, anti-homophobes, et anti tout ce qui ne convient pas aux gauchistes.
Les propos homophobes de Bolsonaro font la une, ceux de Lula sont oubliés : « Tel Etat du Brésil ne peut exporter que ses pédés… »
On nous vend d’un côté un monstre et de l’autre une noble gauche en oubliant qu’elle est profondément corrompue et qu’elle n’a rien fait de concret contre plus de 50 000 meurtres par an. Les Brésiliens ont eu à choisir entre la continuité de la peste avérée ou un possible choléra.
Bolsonaro bien élu…
Merkel qui annonce quitter la politique…
Deux bonnes nouvelles en un seul jour, voilà qui n’arrive pas souvent !
Pourvu que ça dure !
Nous avons, nous aussi, besoin d’une grande lessive pour nettoyer tout ce linge sale qui s’accumule dans et autour de nos institutions devenues crapuleuses par mutation.
Evidemment, ceux qui détiennent le pouvoir ne seront pas de cet avis, mais comme il n’y a plus, aujourd’hui, d’autres solutions…
Comme je me tamponne le coquillard de Bolsonaro, qu’il porte sa mèche à droite ou à gauche, qu’il fasse un malheur ou rien, j’en profite pour demander à Catherine Jacob si elle dispose d’une recette de baba au rhum, pour les nuls mais fines gueules ?
Avec mes remerciements anticipés, avant que les gentils soient trop gentils et les méchants vraiment méchants…
@ Patrick EMIN
« Nous serions donc victimes d’une illusion lorsque Bolsonaro, comme Hitler, affirme à l’endroit des homosexuels… »
Non, il affirme à l’endroit de son fils, dans l’hypothèse où il serait homosexuel…
Il l’a dit à une époque bien lointaine, dans un magazine trash, Playboy, alors qu’il ne représentait rien, n’avait aucun programme ou ambition présidentielle et n’essayait pas d’affiner ou accorder ses pensées avec la mode internationale.
Ce qui est pathétique avec les gauchistes c’est toutes les petites phrases qu’ils vont piocher, à force de racler les fonds de tiroir, puis essayer de leur donner une telle importance, comme s’ils figuraient tout en haut de la Constitution ou comme si de telles petites phrases pouvaient définir un leader dans sa complexité.
Lisez son programme, les homos n’ont pas moins de droits, puis il a dit publiquement qu’il pourrait y avoir des homos dans son gouvernement et qu’il s’en fiche de l’orientation sexuelle des gens. Mais ça, vous le mettez soigneusement sous le tapis, car le but c’est… IL EST COMME HITLER.
Par essence, les populistes/nationalistes exacerbent le « nous d’abord » auprès des électeurs, leur faisant croire qu’on peut tout résoudre en ignorant ou niant les intérêts de ses voisins, « les autres » dont on se contrefiche.
Un état d’esprit qui empêche la recherche de solutions communes, et qui conduit tôt ou tard au conflit.
Même en Europe : la fin de la Yougoslavie, union de peuples parlant plus ou moins la même langue, aurait pu se passer paisiblement (comme pour la Tchécoslovaquie). Mais le nationalisme exacerbé a conduit à la guerre civile et à des massacres.
Au final, les nationalistes ne se soutiennent mutuellement que lorsqu’ils sont isolés (Pologne, Hongrie, Italie) et ont un bouc émissaire commun (l’UE).
Si toute l’Europe devenait populiste/nationaliste, les égoïsmes nationaux conduiraient très vite aux conflits permanents et au déclin du continent.
Nos populistes/nationalistes se réjouissent de l’arrivée de l’extrême droite au Brésil. Même si la France a 700 kilomètres de frontière commune avec ce pays (en Guyane), le Brésil reste loin. Se réjouir du malheur des autres ne leur coûte pas cher.
Au Venezuela ils ont Maduro et au Brésil ils s’offrent Bolsonaro. 1 but partout, la balle au centre !
Bonjour,
Les Brésiliens avaient le choix entre la peste et le choléra. Ils ont choisi la peste brune …
Il est des pays qui ne connaîtront jamais la démocratie, que ce soit la gauche ou la droite qui arrive au pouvoir. C’est le cas du Brésil, du Venezuela et je ne parle même pas des pays de l’Afrique subsaharienne.
@ Tipaza 29 octobre 2018 à 12:25
« Aux infos de 8 heures sur France Culture, le correspondant au Brésil a parlé de Bolsonaro en disant qu’il avait « les lèvres pincées et la mèche de cheveux sur le front » (sic) !
Et le plus beau c’est qu’il le disait sans humour ni ironie, il était sincère avec ses gros sabots médiatiques.
J’ai éclaté de rire… que faire d’autre ? »
Moi aussi j’ai entendu ça ce matin. Moi aussi j’ai éclaté de rire.
Nous sommes partis dans la surenchère médiatique Tipaza.
Eh oui même en lisant Ph. Bilger à l’annonce de l’élection de Bolsonaro dire « J’en ai la nausée par avance » on comprend le tour que cette élection va prendre sur les plateaux des télés FRANÇAISES (en même temps, comme dit l’autre, le Brésil n’est pas à notre porte ;))
J’ai un de mes frères qui vit au Brésil depuis 25 ans, naturalisé (sans carte Vitale à portée de main), qui nous disait via Facebook que beaucoup de Brésiliens souhaitaient Bolsonaro parce qu’il a décidé d’éradiquer les mafias avec, si besoin, l’armée.
C’est ce sur quoi les Brésiliens l’ont élu à donf ! (55%)
Pour le reste nous verrons, après… disent-ils. La priorité c’est l’éradication des mafias (corruption de fonctionnaires et autres mafieux en tous genres) et de leurs bandes armées.
Alors que chez nous les « droguistes » prolifèrent en toute impunité, les armes à feux circulent partout, et les violences s’aggravent.
Comme me dit mon frère « Bénie soit la France qui ne connaît pas la corruption, les ventes d’armes et les mafieux ».
Si le gouvernement n’y prend pas garde aujourd’hui ou demain, mes petits-enfants, ou d’autres, voteront pour un Bolsonaro français, et votre nausée médiatique n’y changera rien.
Merci de rendre justice au peuple français. Une bien belle page, rien à ajouter.
Billet, Monsieur Bilger, dont j’apprécie particulièrement la partie finale.
Pour ce qui concerne l’élection présidentielle au Brésil, compte tenu de la situation économique et politique de ce grand pays, le seul rapprochement qui puisse être fait historiquement me semble être la situation de l’Italie au début des années 1920. La tentation autoritaire me semble parallèle, mais l’on peut difficilement comparer monsieur Bolsonaro avec Mussolini, ce que certains font déjà a priori en le traitant de fasciste. Il me semble que cela est prématuré, mais ce n’est qu’à l’aune de son action réelle qu’on pourra en juger.
De vos réponses à votre simple question : « Mais à qui la faute ? », je retiendrai les deux premières.
Les Français attendent effectivement un personnel politique dévoué à sa mission de travailler à l’intérêt général de la nation, et non au seul profit de quelques-uns et au détriment de la majorité, avec un système actuel qui recherche une certaine forme de paupérisation des classes moyennes et des retraités.
Comme vous le dites, le peuple français ne se contente plus de discours et veut des actes tangibles qui le défendent et défendent son histoire et sa culture. Ce qui manifestement est la préoccupation inverse de celle de monsieur Macron. Et comme vous l’écrivez clairement : « Ce n’est pas la faute du peuple français si ostensiblement et sans plus rien craindre les uns se permettent tout ou si dans ses tréfonds, une majorité d’autres attend désespérément une démocratie, soit, mais vigoureuse et n’ayant pas peur en permanence de son ombre. Rien pour endiguer le vau-l’eau. »
Chacun constate que tout va en effet à vau-l’eau, y compris et surtout l’Education nationale et nombre de nos services publics qui ne savent plus ce qu’est « l’honneur de servir » par la seule faute de notre classe politique. Celle-ci est en effet incapable de « donner le bon exemple d’en haut », c’est-à-dire cultiver la « virtus » antique, ainsi définie dans Wikipédia : « La virtus est dans la Rome antique la qualité que doit avoir l’homme (vir en latin), mélange d’énergie, de force morale et de courage, dont dérive le mot vertu « .
Mais il est vrai qu’une société qui bannit le « vir », peut difficilement atteindre une certaine forme de vertu, du moins chez son personnel politique masculin !
Où il apparaît que les forts en gueule, fachos et autres Hitler au petit pied sont capables de rallier à leurs causes fumeuses ou funestes les pétochards, toutes origines confondues, sachant par exemple qu’au Brésil les noirs et métis sont largement majoritaires en voix et d’où il ressort qu’ils ont contribué pour partie à l’élection de ce Jair.
Par ailleurs, je ne vois pas bien l’intérêt à toujours vouloir assimiler des causes aussi dissemblables, voire sans aucun lien que l’homophobie ou le sexisme, au racisme, sinon à un manque total de discernement de ce qui procède uniquement de l’intolérance, l’individu dans son altérité ou ses choix étant systématiquement nié ou chosifié.
N’oublions pas que la première chose qu’a demandée Charles de Gaulle en revenant au pouvoir en 1958, sur demande des jean-foutre qui nous gouvernaient, fut les pleins pouvoirs pour six mois !
Des jean-foutre socialistes et communistes qui avaient envoyés les jeunes Français mourir en Algérie pour qu’elle reste française et qui nous ont fait frôler un coup d’Etat militaire.
Hitler et Mussolini se voulaient aussi socialistes.
La dictature n’est pas forcément à droite.
Il est prudent et démocratique de juger avant de condamner.
Philippe a raison, ne nous y trompons pas, les symptômes sont de plus en plus visibles en France : autoroutes bloquées, dirigeants d’entreprises séquestrés ou malmenés, casseurs dans les manifestations syndicales, zadistes combattant les CRS, manifs pour tout et pour rien, gamins qui s’entretuent, etc.
Les défis au pouvoir ne sont que les prémices qui mènent à des régimes plus musclés.
Rien n’empêche Bolsonaro d’être le Charles de Gaulle du Brésil. Attendons !
En tout cas, tout comme Macron, il en a après les fainéants.
Sur le plan de la religion c’est un renégat ou un apostat puisqu’il a renoncé au catholicisme pour adhérer à l’évangélisme. Le baptisme, le pentecôtisme, le mouvement charismatique évangélique, le mouvement néo-charismatique sont des mouvements évangéliques dont les croyants et les églises se rattachent au christianisme évangélique. On dit en effet que en 2016, lors d’un voyage en Israël, il s’est fait baptiser dans le Jourdain selon le rite évangélique, alors que catholique il était déjà baptisé.
Bref, je me demande dans quelle mesure cette désaffection n’aurait pas pour but politique de n’avoir plus à prêter l’oreille aux futures remontrances papales qui ne devraient pas tarder concernant :
– La stérilisation des individus pauvres analphabètes
– Ses projets de purge à gauche une fois élu
– Le niet de principes aux revendications des peuples autochtones ainsi qu’aux paysans descendants d’esclaves fugitifs ayant fui les plantations antérieurement à l’abolition et qu’il appelle Quilombolas. Une question spécifiquement brésilienne donc
– L’application de la torture même si réduite aux cas de présomption de trafic de drogue.
Etc.
C’est un admirateur proclamé du trumpisme, un climato-sceptique comme lui et qui veut sortir de l’accord de Paris sur le climat, supprimer le ministère de l’environnement et faire la pluie et le beau temps dans la forêt amazonienne sans égard ni pour l’incidence de l’état de cette forêt sur la planète entière, et bien évidemment sur les Indiens qui y vivent. Toutefois, lorsqu’il dit que « la Chine n’achète pas au Brésil : la Chine achète le Brésil » cela ne s’appelle pas du protectionnisme mais du réalisme.
Il veut aussi supprimer le ministère de la culture. J’imagine toutefois qu’il n’envisage pas de supprimer le carnaval de Rio et de fermer les écoles de samba.
Bref, c’est un militaire dont l’armée a jugé bon à un moment donné de se débarrasser. Il n’a rien compris aux Japonais qui forment une population importante de São Paulo, ce qui risque de lui causer quelques embêtements. Mais, député fédéral de Rio depuis les années 90 avec son fils aîné lui aussi député, les deux n’étant mis en cause dans aucune affaire financièrement embarrassante, il faut croire que les aspirations à la moralité des hommes publics portées par les non-pauvres, les non-trafiquants de drogue, les non-gauchistes, les hétéros farouches, les tenants de l’inégalité hommes-femmes et les femmes qui la bouclent et les opportunismes de tout style etc. animent une majorité d’électeurs brésiliens jusqu’au jour où…
Ben voyons, continuons à juger les électeurs de ce pays à travers le prisme de nos valeurs (trémolos dans la voix)…
L’élection de Jair Bolsonaro est la conséquence inéluctable de la faillite d’un régime politique qui n’a pas fait le bien du peuple. C’est aussi simple que cela.
La majorité de la population brésilienne est sinon pauvre, en tout cas défavorisée.
Les succès économiques du Brésil n’ont pas profité à ce peuple.
La corruption est généralisée, la violence également.
Dans ce contexte, l’offre principale de Bolsonaro, l’ordre, rencontre un succès clair au terme d’élections démocratiques.
La nostalgie du régime militaire a pesé fort, car le peuple sait que la sécurité et l’ordre sont les conditions préalables à la justice sociale. Les Brésiliens ne peuvent pas adhérer à une démocratie évoluée qu’ils n’ont jamais connue.
Alors, que Bolsonaro ait des propos homophobes ou racistes ne les rebute pas, dans ce pays où les descendants des noirs et les métis représentent plus de 50% de la population.
On peut certes dire qu’un peuple insuffisamment éduqué et en souffrance se trompe en cédant à la démagogie de Jair Bolsonaro.
Après les épreuves infligées par les populistes de gauche, le peuple veut essayer autre chose.
Mais ce qui est révélateur dans la presse, c’est cette manière de concentrer la critique sur le « populiste d’extrême droite » Bolsonaro et de se lamenter sur la montée des populismes en Europe et aux USA, alors que la question, c’est bien l’incapacité des élites au pouvoir à répondre par des actes à l’attente des peuples.
@ Patrick EMIN | 29 octobre 2018 à 14:54
Certains croient tant à l’ordre qu’ils lui sacrifient tout.
Donc d’autres ne croient pas à l’ordre, ce qui crée ou augmente le désordre et renforce le désir d’ordre et de tout lui sacrifier des premiers.
Ou certains subvertissent, et à cause de ces fauteurs de trouble, d’autres idolâtrent l’ordre, ce qui augmente l’amour du désordre.
Ou, les deux se croisent sans qu’on puisse dire ce qui est premier.
Chacun est dans son schéma et en rajoute sur l’autre.
On sacrifie, on se sacrifie, les femmes et les pauvres veulent tant l’ordre qu’ils votent qui les méprise.
Forcé, il y a à peu près autant de femmes que d’hommes et plus de pauvres que de riches.
Alors si des pauvres et des femmes viennent se plaindre, l’homme ou le riche pourra répondre, selon les cas « je ne peux pas être plus femme (ou plus pauvre) que toi ».
Allez savoir si les homosexuels, eux aussi ? Il y a des gens qui, pour se faire pardonner d’exister, se désolidarisent tant qu’ils peuvent de leurs intérêts, comme on l’a vu dans les manifestations contre le mariage entre personnes du même sexe.
Un hétérosexuel à l’un d’eux éventuellement tourné quand même en dérision par des homophobes pourra répondre « je ne peux pas être plus homosexuel que toi ».
Les seuls qui puissent se réjouir sont les Blancs mâles, point trop pauvres et hétérosexuels.
Et encore ! Il n’est pas dit qu’on préserve non plus leur statut, parce que l’appétit vient en mangeant, toujours trouver d’autres gens à mettre au pas. Pour justifier sa vision du monde de restaurateur de l’ordre et rester au pouvoir.
Qu’on ne m’oppose pas la dictature romaine ! Le monde moderne n’est plus capable de telles vertus civiques.
Parce que :
– Au cas où on l’aurait oublié, on pense davantage à la vie privée, moins à la cité.
– Quand on pense à la cité, on a tendance à vouloir un projet global, de « progrès » ou de « réaction », il englobe tout l’Homme. C’est autant de moins pour la liberté laissé à l’être humain ou de laisser-faire par la société… Parce qu’il y a moins d’implicite consensuel aujourd’hui que chez les Anciens, au niveau religieux, des mœurs, de tout.
Le dictateur remettait de l’ordre, certes, mais les ferments de consensus, d’ordre, étaient plus grands. En un mot comme en cent, c’était plus facile…
– Les Romains, du moins dans leurs élites, savaient dominer, vivant en et pour exercer leur domination, les dominants par excellence… Comme on disait certains capables d’empire, tous étaient capable de véritablement exercer le pouvoir, donc aussi d’y renoncer, les deux ne font qu’un… Outre les dictateurs, Dioclétien renonça au pouvoir, et non, en marchand de tapis, pour l’échanger contre un paradis au nom d’aller savoir quelle faute, mais pour permettre au système tétrarchique donc à l’empire de perdurer.
– Conséquence de tout cela, la dictature n’est pas admise et ne doit pas l’être.
P.-S. : Moi qui pense que l’Homme est un animal qui prend un outil pour fabriquer un autre outil, j’ai oublié la technique !
Il sera de plus en plus dur de renverser les dictateurs car la différence entre l’humain main nue ou presque, bâton, comme un babouin, et la force des outils de répression ne cessera d’augmenter… Installer un dictateur par trop tenté de jouer au despote sera un piège de plus en plus diabolique.
Comme beaucoup de Français je ne connais pas ce nouveau Président, mais à écouter nos médias ce matin, j’ai envie de m’intéresser à lui car trop c’est trop, les qualificatifs pleuvent pour le discréditer alors qu’il n’a pas encore pris de décisions.
« J’en ai la nausée par avance »… il y a de quoi.
Le Brésil est un pays extrêmement dangereux, tout le monde le sait, il faut peut-être essayer, même s’il est sans doute trop tard, de faire quelque chose. Bien que M. Bolsonaro ait déjà essuyé une tentative d’assassinat. C’est dire si la mafia qui règne en maître a l’intention de se laisser faire.
Ainsi donc toute velléité de remettre de l’ordre dans un pays serait fasciste.
Le pire c’est que chez nous aussi la violence augmente, sans que des mesures susceptibles de la faire régresser ne soient prises. Et c’est bien un des points qui fait voter mal un peuple inquiet ou en colère.
« Jair Bolsonaro, coup de tonnerre ou inéluctable conséquence ? » (Ph.B.)
C’était à s’y attendre. La corde a cassé. Le Brésil ne pouvait plus continuer dans la violence, la corruption et les assassinats. De mon point de vue ce n’est donc pas un coup de tonnerre mais bel et bien l’inéluctable conséquence qui s’est abattue sur ce pays fédéré par 27 gouverneurs à cause des gauchistes et socialistes qui n’ont pas su ni voulu écouter le peuple brésilien. Trop c’est trop et la corde a fini par lâcher. C’était à prévoir. Le peuple a voté et doit être respecté.
Le même phénomène se produit en France, en Allemagne, en Italie, Autriche, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Pologne, bientôt l’Espagne qui n’en peut plus de voir arriver les migrants en masse. La Suède menace de fermer ses frontières, la Norvège suivra, l’Espagne débordée ne sait plus en donner la tête. Seul, Macron isolé dans son palais n’a toujours pas compris et veut nous imposer l’immigration illégale. Il est en train de conduire la France et ses lépreux réfractaires droit dans le mur. Mais il va se fracasser bien avant s’il ne se reprend pas à temps.
L’annonce est officielle. La chancelière Angela Merkel se retire de la Présidence de la CDU en décembre 2018, et abandonne la politique en fin de son mandat en 2021. Les Allemands ne lui pardonnent pas sa générosité aveugle et naïve d’avoir fait entrer en Allemagne plus d’un million de migrants illégaux. Elle paie aujourd’hui l’addition de ses erreurs commises. Macron va finir aussi aux oubliettes s’il ne change pas de politique migratoire illégale. Et s’il continue à s’entêter et nous imposer ce que ces lépreux réfractaires de Français ne veulent pas, alors il ne faudrait pas qu’il s’étonne que la France rejoigne la Hongrie, l’Italie, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, la Suède, et ainsi de suite. Sa belle Europe prend l’eau mais lui seul ne s’en aperçoit pas.
Ce président brésilien sera très bien, surtout s’il reprend à son compte la fameuse vente d’avions Rafale que Sarkozy avait faite, tout seul avec ses petits bras musclés, à son ami Lula.
La fréquentabilité tient à si peu.
Toutefois pour faire pire que Macron en ce moment avec la France, Bolsonaro va devoir travailler dur à la ruine de son pays.
Les Brésiliens semblent avoir le chic pour se trouver des politiciens qui sortent de l’ordinaire. Jusqu’ici ça ne leur a pas tellement réussi. Cet immense et magnifique pays, plein de ressources naturelles, aurait pu devenir aussi puissant que les États-Unis. Dur dur.
Bon, moi qui vis au milieu de tout cela, je n’arrive pas à en vouloir aux électeurs de Bolsonaro.
Imaginez que vous ayez le choix entre un parti (le PT) :
– qui avait pour candidat Lula jusqu’à mi-septembre, condamné en seconde instance pour la deuxième fois à l’unanimité des jurés pour s’être fait construire un triplex à Guarujá, donné une propriété de plusieurs hectares.
– dont le signe de ralliement est le L de loser qui signifie Libérez Lula !
– dont l’ex-présidente Dilma poussée par Lula a distribué 30 milliards maquillés hors budget pour assurer sa réélection malgré des comptes publics désastreux, et a été destituée pour ce « crime de responsabilité ».
– dont le nouveau candidat Haddad, pourtant prof de droit constitutionnel, n’avait de cesse d’aller visiter Lula en prison et de critiquer le pouvoir judiciaire alors qu’il devrait être garant de son indépendance, et est tellement démocrate qu’il a été incapable de féliciter le vainqueur.
– sachant que si Lula est gracié, il pourra se représenter deux fois et continuer dans la même veine de clientélisme et de corruption généralisée.
– que le programme du PT est de relâcher les prisonniers qui ne sont pas condamnés pour des crimes graves (comprenez homicides) et de maintenir l’impunité totale pour les mineurs.
– que l’éducation publique et la santé sont en faillite, et que pendant ce temps la principale action du PT est de faire des quotas de gays et LBGT dans les universités publiques, en plus des quotas de noirs et d’indiens…
En face vous avez un fascisant qui dit :
– les enquêtes sur les anciens partis de gouvernement vont continuer et ceux qui doivent aller en prison vont y aller sans aménagements.
– on va arrêter ces conneries de quotas de gays et de célébrations des tafioles.
– moi je vais faire tirer à vue depuis des hélicos sur les malfrats dans les no-go zones de Rio, où les trafiquants se baladent avec la kalachnikov en bandoulière.
Les gens (parmi eux des noirs, des gays, des femmes, des travailleurs pauvres) se disent que JB est un peu too much, mais que le retour au PT n’est pas une option.
Je n’arrive pas à les blâmer totalement.
Autrefois, c’était dans l’optique de pouvoir défendre son pays par les armes qu’il fallait être athlétique, maintenant, c’est pour plaire.
Autrefois, on en voulait à quelqu’un de fuir à la guerre ou de trahir son pays ou ses amis, maintenant de se droguer, comme si on trahissait en partant en voyage intérieur, comme si la réalité était un pays à défendre.
Peu importe qu’on fasse n’importe quoi pourvu qu’on soit dans la réalité ! Par contre, on peut se proposer de persécuter les trafiquants de drogue, des commerçants qui ne vendent pas d’esclaves ou d’armes à des pays ennemis, en somme, pas des oppresseurs ou des traîtres à la base si la répression les a corrompus, et persécuter les drogués, c’est bien.
Drôle de conception du bien, je trouve… Mieux vaut être là à persécuter les gens ou leur faire défection quand ils ont besoin de soi, mieux vaut le figurant ou le méchant que le rêveur, dans une pièce de théâtre, le rêveur et celui qui lui fournit la fleur d’évasion, voilà le mal.
Les gens qui enferment dans une réalité qu’ils rendent pire seraient le bien… Nostalgie de la dictature, mépris des femmes, des pauvres et autres, mon dieu ! donnent mille fois plus de raisons de s’en évader !
En France, on se plaint du mépris de Macron dénigrant les Français, mais le mépris des femmes, des pauvres, de tous ceux qui ne ressemblent pas à Bolsonaro, par contre, est licite voire recommandé.
Etant donné que le monde est la souffrance et la mort, l’insulte et l’échec, enfin, en grande partie, je ne vois pas en quoi on peut donner tort à qui se suicide ou se drogue.
Le suicide est mieux, il ne vous rend pas dépendant, et règle la question une fois pour toutes, enfin, si on ne se rate pas, avec la perceptive de ressortir handicapé, problème, problème…
Je dis que si on veut moins de drogués et de gens qui se suicident… mais est-ce le but ? On dirait plutôt des opérations rituelles de lutte contre le « mal » pour se donner le beau rôle, il faut plutôt rendre le monde meilleur.
Plus on fera de mal aux trafiquants et aux drogués, plus on sera content, ils sont la vermine, on est le phénix des hôtes de ces bois, pour le moins.
Les gens se sentent mal ? Ils n’ont qu’à croire et prier… Et on dit le drogué irrationnel, dépendant ? La religion est si rationnelle qu’il y a un Dieu créateur tout-puissant mais que ce qui va mal dans le monde, c’est la faute du diable ou des humains, lesquels vont taper sur le drogué, certainement responsable du désordre ambiant.
Ainsi, qui fuit le monde sera réputé l’avoir souillé, ce qui doit bien être vrai vu qu’on se sent mieux une fois qu’on en est débarrassé.
On dit le drogué inutile ? Fichtre non, celui qui permet à n’importe qui de se croire mieux que soi est nécessaire comme le hors caste en Inde.
On me dira que celui-là l’a voulu, mérité, qu’il ne doit pas échapper aux conséquences de ses actes.
Chose que tout le monde veut tout le temps faire : si Bolsonaro devient un despote et que les gens qui ont voté pour lui se révoltent, que feront-ils d’autres que vouloir échapper aux conséquences de leurs actes ? Et les gens qui ont de mauvaises habitudes de vie se laissent mourir ou se soignent, tendant à échapper aux conséquences de leurs actes ?
Les gens qu’on aime, on veut qu’ils échappent aux conséquences de leurs actes, les gens qu’on n’aime pas, on veut les en accabler, c’est aussi simple que ça, qu’on en profite pour me traiter de simpliste, si on veut.
Le drogué, je défends mon hors-caste, le drogué donc a de mauvaises habitudes de vie qui peuvent le rendre malade, mais c’est dans son cas et pas dans un autre qu’on fera marcher la machine à culpabiliser.
Et c’est lui qu’on enverra en prison pour mauvais usage du corps, pas le trop gros, trop maigre, trop ou pas assez ceci ou cela.
Et c’est ce dépendant qu’on mettra en prison… Pas l’amoureux, le croyant ou l’endetté car tout est bonne dépendance, sauf celle du drogué. Demander où la dette a mis la Grèce, la dette et non la drogue, pourrait, pour le moins, relativiser ce point de vue, mais non.
Moi, je dis que si on étend le traitement dévolu au drogué à d’autres corps menés trop loin par les gens ou d’autres dépendants, ils n’auront pas le « droit » de se plaindre.
L’abus qu’ils ont cautionné pour d’autres aura été le précédent de ce qui les frappe. Violer un principe une fois, pour n’importe quoi, torture, présomption d’innocence ou autre, et le principe n’est plus. Etant mort, on peut faire n’importe quoi.
Pas tout de suite, quand le rapport de force s’y prêtera. Vous croyez que les drogués attendent ça, trop ont trop peu d’esprit pour en penser la possibilité, exactement comme leurs détracteurs.
Et puis, ils ne passent pas leur temps à se réjouir du malheur des autres « ils l’ont bien cherché », ce qu’ils veulent, c’est un autre monde, pas l’aggravation du nôtre par le triste sort du voisin. Se pourrait-il qu’ils ne soient pas si affreux que ça ? Mais non, irresponsables… Vrai, mais combien de non drogués sont irresponsables, y compris des parents, des dirigeants politiques ? En général, du moins, les drogués ne prennent pas de responsabilités pour en mésuser.
Ou… il y a une guerre contre les drogués par les drogués du pouvoir, les addictifs à un produit leur renvoyant qui sait l’image de leur addiction à la domination.
Si le pouvoir n’est pas une drogue, pourquoi un politicien est-il prêt à endurer tous les revers, toutes les humiliations, tricher, mentir, trahir comme un drogué son entourage ?
La différence, c’est qu’en général, le drogué ne pose pas en professeur de vertu et a moins d’incidence sur le monde.
Le drogué, c’est le baudet des « animaux malades de la peste ». Même pas ! Il ne vole rien, il use de son corps.
On peut être pour la propriété, mais pas de son corps, cherchez l’erreur, l’entreprise, mais pas sur soi, également. D’autres pour l’égalité, et contre celle des gens à user de leurs corps, quand nous avons, c’est la seule égalité entre les êtres, tous un corps.
Le drogué c’est celui à qui on dénie d’être libre et égal, pas étonnant que le président Dutertre aux Philippines en ouvre la chasse à sa population.
On dit le drogué inutile ? Faux, il montre ce que sont vraiment les principes des gens, à savoir des poses, de même d’ailleurs que leur compassion. C’est pourquoi j’usais peu de ce mot, mais je crois qu’il le faut sinon, des gens pour qui j’en éprouve pourraient peut-être en douter. Mais ça m’ennuie, vu ce que sont et font généralement les gens… C’est comme l’amour, les gens se disent, forcément, aimant en général, et en particulier, ceux qu’ils aiment, mais quand on les voit à l’oeuvre. Et il n’y a pas que ma crédibilité pour les autres, on peut douter de soi quand on est humain, vu les performances des congénères, on peut douter des siennes, si ce n’est aujourd’hui, demain, peut-être, et alors…
Alors chacun doit se surveiller au lieu de taper sur le baudet !
Le correspondant du blog au Brésil, M. Alex Paulista ne donne plus signe de vie depuis plusieurs mois. Pourtant, il nous a expliqué qu’il vivait dans une banlieue sûre près de Sao Paulo. Mais rien n’est sûr dans un pays où le président Lula a été emprisonné pour corruption, dans un pays où les touristes se font rares parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité justement. La spirale infernale de la violence, de la pauvreté et de la corruption a mis les électeurs à bout. Il ont élu un homme qu’ils ont considéré comme fort, ils ont choisi la dernière extrémité à laquelle se raccrocher avant que le pays ne sombre dans le chaos.
Le Brésil n’est pas tiré d’affaire loin de là, mais dans le sourire du nouveau dirigeant élu la majorité des électeurs voit l’espoir d’un lendemain plus sûr.
@ Marc GHINSBERG | 29 octobre 2018 à 16:21
« Si je ne me suis pas trompé dans mon décompte, cher Philippe, on dénombre neuf occurrences du mot « peuple » dans votre billet. »
Après avoir compté en frissonnant le nombre d’occurrence du mot « virilité » chez Zemmour, Marc compte le nombre d’occurrence du mot « peuple » dans le billet.
Déformation professionnelle, il aligne les colonnes de mots qui le terrifient comme il alignait les colonnes de chiffres.
C’est un compteur de mots, pas un conteur, pas un griot africain, pas même un fabuliste, à moins que comme banquier socialiste il ne soit un affabulateur effrayé par certaines occurrences de mots impies.
Et quoi de plus impie pour un socialiste que le mot peuple, ce pelé, ce galeux, dont la seule utilité est de payer les impôts qui font vivre la nouvelle noblesse du XXIe siècle, la noblesse numérique et mondialiste.
Évidemment Marc prend des précautions oratoires, c’est l’usage à gauche, les mots cachent et contredisent le sens profond et il dit : « Qu’on me comprenne bien je ne dis pas qu’il faut changer « le peuple » ».
Il ajoute : « Le terme de « démocratie populaire » devrait évoquer des souvenirs et inciter à une certaine prudence dans l’usage du mot peuple. »
On lui rappellera que cette expression de « démocratie populaire » a été inventée par la gauche, la sienne ou une autre, qu’importe, devant l’échec de cette expression, la gauche lui en a substitué une autre, celle de « démocratie libérale », où les minorités font la loi et ont tous les droits, depuis celui de défiler dans des Gay Pride à celui de s’organiser en CRAN, conseil représentatif des associations noires, en passant par la discrimination positive et l’élimination des mâles blancs de plus de cinquante ans. Élimination « simplement professionnelle », pas encore physique de ces rentiers inutiles moins beaux que les noirs que « notre élite » aime à flatter comme on flatte un étalon.
Nous sommes dans la dernière ligne droite d’une course de fond.
Ou nous arrivons à nous débarrasser de ces gens-là, l’oligarchie mondialisée financiarisée, ou c’est cette oligarchie qui se débarrassera du peuple ancestral pour le remplacer par de gentils touristes venus d’ailleurs, qui auront toutes les qualités, s’imaginent-ils, que le présent peuple n’a pas.
Ces pauvres oligarques, banquiers rendus myopes par leurs lectures de colonnes de chiffres ou de mots à bannir, ne se rendent même pas compte que tout homme, blanc ou noir, a des ancêtres et qu’ils lui sont toujours présents.
Ces ânes instruits s’en rendront compte trop tard pour eux et trop tard pour nous, s’ils arrivent à réaliser leur rêve insensé de mondialisation.
Dans cette course avec comme trophée, la survie ou le grand remplacement il n’y aura pas de second, seulement un premier.
La victoire de Bolsonaro est un bon passage de relais, et me redonne de l’espoir.
@ caroff 29 octobre 2018 à 15:50
Les Argentins feraient bien de leur côté de se méfier car la maladie dont ils souffrent est à peu près la même que celle des Brésiliens : corruption, insécurité, aucune envie de bosser et économie allant dans le mur malgré des ressources naturelles abondantes.
J’ai travaillé dans ce pays il y a une vingtaine d’années et j’ai vu des files d’attente devant les banques à l’époque où le peso a décroché du dollar. Manifestement la situation ne s’arrange pas et les vieux démons ne peuvent que réapparaître. Un ami qui s’y était installé se demande s’il ne vas pas revenir rapidement en France.
@ Ellen
« …l’Espagne débordée ne sait plus en donner la tête. »
Cette Espagne généreuse avec les « migrants » les laisse partir vers la France où ils pénètrent par le poste frontière d’Hendaye le plus souvent sans être arrêtés.
La générosité espagnole va encore nous coûter cher.
———————————————–
@ Achille
« Ils ont choisi la peste brune… »
Ce qui est bien avec ces vieux clichés bien lourdingues, c’est qu’ils dispensent de réfléchir.
Et même de diaboliser ceux qui tenteraient d’expliquer que tout cela n’a aucun sens.
Nous apprenons de Mélenchon qu’il aurait été menacé d’exclusion du Grand Orient pour ne pas avoir appelé à voter Macron.
Alors d’un côté, on ne peut quasiment pas accéder à la haute fonction publique sans appartenir à la franc-maçonnerie dans laquelle les « maîtres » prêtent serment de faire passer la fraternité maçonnique avant les lois, et d’un autre celle-ci ordonne comment voter.
Et tout cela d’une manière parfaitement occulte sauf bavure type Mélenchon.
Là est la véritable pieuvre totalitaire, le véritable fascisme.
Et voilà pourquoi la loi du 13 août 1940 avait dissous les sociétés secrètes et qu’à sa suite, les deux principales loges maçonniques avaient été déclarées nulles.
Indécrottable.
Il aura fallu que Macron assortisse ses félicitations au nouveau Président brésilien d’une leçon de morale typiquement française.
Macron est vraiment un « puceau de la politique élu dans un instant d’hallucination collective » (E. Todd).
Comment peut-il donner une leçon de morale à un nouveau Président élu par son peuple à 55,15%, alors qu’il sort lui-même d’un tunnel de bavures, de démissions, de nominations exécrables, le tout illustré de photos de sa crevette sexagénaire qui nous donne la nausée ? Patrick Juvet à l’Elysée, on n’est pas au bout de nos surprises…
Pour découvrir et connaître Jair Bolsonaro, nouveau Président du Brésil, c’est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=WzxSG0r3Uus
@ Exilé | 30 octobre 2018 à 09:15
« Ce qui est bien avec ces vieux clichés bien lourdingues, c’est qu’ils dispensent de réfléchir.
Et même de diaboliser ceux qui tenteraient d’expliquer que tout cela n’a aucun sens. »
Certains clichés, même lourdingues, ont toujours un fond de vérité. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont la vie dure. Ceci partant d’un principe universel que même vous ne sauriez contester, à savoir que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
La nature humaine est ainsi faite. Elle est toujours prévisible.
@ Alex paulista | 30 octobre 2018 à 03:07
Merci de cette vision de l’intérieur, qui nous fait bien comprendre le choix qu’avaient à opérer les électeurs. Bonne chance au Brésil et aux Brésiliens. Ce pays m’a éblouie quand j’y suis allée.
Ce n’est pas la faute du peuple français s’il se détourne des politiciens classiques, de leurs transgressions heureusement encore ponctuelles, et de leur impuissance et incurie structurelles.
Exactement.
Eh oui, cette classe politique surnuméraire, hâbleuse et omniprésente sur les médias se ridiculise en fait chaque jour de plus en plus en affichant ses démissions – pensons au Pas de Vagues dans l’enseignement et ailleurs – et son impuissance face à la multiplication d’actes délictueux et criminels qu’elle est supposée combattre et réduire.
Et il y aurait des pages entières en ce qui concerne son incurie sur des risques pourtant prévisibles voire annoncés depuis des dizaines d’années par des esprits clairvoyants, incurie et impéritie en contradiction avec la maxime « gouverner, c’est prévoir ».
Alors il y a certes le verbe humaniste mais il ne comble plus le vide de l’action et de l’efficacité.
Mais ces gens-là, qui adoptent des postures théâtrales humanistes pour se faire bien voir, en adoptant un humanisme dévoyé consistant à réserver à des étrangers parfois criminels qui ne ressortent même pas de leur juridiction une sollicitude qu’il refusent à leurs propres compatriotes, à qui ils doivent pourtant en priorité aide et protection, ne semblent pas percevoir ce que leur comportement a de grotesque et même parfois de proche de la trahison pure et simple.
Mais rien de nouveau sous le soleil :
« France de ton malheur tu es cause en partie
Je t’en ai par mes vers mille fois avertie
Tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es en danger
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils appartiennent. »
(Pierre de Ronsard)
« Certains clichés, même lourdingues, ont toujours un fond de vérité. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont la vie dure. Ceci partant d’un principe universel que même vous ne sauriez contester, à savoir que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
La nature humaine est ainsi faite. Elle est toujours prévisible.
Rédigé par : Achille | 30 octobre 2018 à 10:35 »
Mary P. a raison : nous devons nous incliner très bas devant notre Pécuchet…
Achille, apprenez à faire des pauses : vous vous musclerez le cerveau aussi bien en allant prendre l’air frais de temps en temps.
Vous n’êtes pas obligé de disserter sur tout, n’ayez crainte ni pour vos méninges ni pour l’image qu’a de vous madame Achille…
@ Xavier NEBOUT | 30 octobre 2018 à 10:08
Effectivement la franc-maçonnerie est une secte réunissant des crapules, des escrocs, des antinationaux, somme toute, ce qu’ils appellent des frères.
Macron en est un comme bien d’autres, Valls s’en glorifiait, Hollande la déifiait… Honte à vous tous francs-maçons.
La France, grâce à vous, n’est plus une République ou même une nation mais une terre maudite qui se dissout dans un marécage puant.
@ Achille | 30 octobre 2018 à 10:35
« …les mêmes causes produisent les mêmes effets. »
C’est curieux, cette façon que vous avez de citer de façon incomplète les formules de physique ou les adages.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, dans les MÊMES circonstances.
Si les circonstances ou le milieu changent, et l’évolution est une des manifestations de la vie, alors causes et effets ne sont plus liés linéairement comme vous le prétendez.
il y a même une certaine physique et philosophie qui prétend que les effets peuvent générer des causes qui les provoquent.
Cela s’appelle causalité inversée ou rétrocausalité.
C’est un débat relativement nouveau en physique quantique lié à l’existence supposée des tachyons qui se déplaceraient à une vitesse supérieure à celle de la lumière.
Débat également en philosophie, mais aussi en neurologie, et lié au sentiment subjectif du passage du temps.
Ne me remerciez pas, j’aime rendre service pédagogiquement, vieille tare professionnelle.
Et surtout ne me dites pas que je suis pédant, quel intérêt ou plaisir y aurait-il à savoir quelque chose sans le diffuser ?
Vous dites :
« La nature humaine est ainsi faite. Elle est toujours prévisible. »
Vous n’avez jamais été marié, ou eu une maîtresse, ou une chatte, qui est presque humaine dans ses réactions ?
« Je n’arrive pas à les blâmer totalement. »
Rédigé par : Alex paulista | 30 octobre 2018 à 03:07
Alex, je vous vois bien revenir en France dans quelque temps, respirer à nouveau l’air de ce pays que vous aviez fui pour discrimination et racisme puis, à la retraite, toute honte bue, voter à droite (je vous ménage… je n’ai pas dit « voter MLP », du vice, oui, mais de la tenue !).
Selon certains analystes, Macron n’aurait pas été élu pour lui-même, mais en tant que rempart face à l’extrême droite.
Le deuxième tour des présidentielles l’a prouvé.
Il reste à souhaiter, malgré toutes les vicissitudes, que nous soyons toujours en mesure d’endiguer le danger…
Pas besoin d’un Bolsonaro en France. Des populistes qui flattent et exagèrent pour accéder au pouvoir.
Certes les vraies démocraties sont plus fragiles que les régimes où s’impose un ‘grand leader’ qui grignote les libertés. Mais parfois l’histoire a des revers.
Cela étant, le parti des travailleurs brésilien n’a pas brillé par son exemplarité et il est largement responsable du renversement.
@Achille
« Certains clichés, même lourdingues, ont toujours un fond de vérité. »
Mais alors, comment se fait-il que l’on nous rebatte les oreilles avec les plus éculés et les plus décalés de ces clichés, qui vont bientôt rejoindre ceux répandus sur les Bourguignons de la Guerre de Cent ans, alors que la peste rouge, bien réelle et terriblement actuelle, continue de ronger l’humanité partout dans le monde sous divers avatars, au Brésil dernièrement, en Corée du Nord, et même chez nous ?
@ Alex paulista | 30 octobre 2018 à 03:07
Très instructive vision de l’intérieur de ce qui se passe au Brésil, mieux et plus argumentée que celle donnée par des médias, partiaux et mal informés.
Après les excès du social libertaire, le balancier revient de l’autre côté.
Il y aura donc au Brésil une vraie alternance que nous n’avons plus connue en France depuis très longtemps, en fait depuis la mort de Pompidou. Tous ses successeurs ayant fait une politique social-démocrate, chacun surenchérissant sur le précédent, dans le caractère libertaire de la société.
« Il a l’intention de combattre « le socialisme, le communisme et le populisme de gauche ». (Ph.B)
Si les Brésiliens ont élu Bolsonaro qui est de droite c’est qu’il y a une raison. En attendant, il n’a pas fait de dégâts contrairement à l’hideuse idéologie socialiste et communiste provoquant le dégoût.
Les médias et les politiques gauchistes feraient mieux de balayer le fumier devant la porte de tous ces destructeurs de nations, de peuples, de cultures et d’humanité que sont les socialistes et autres gauchistes, sans oublier leur descendant hybride qu’est Macron, ni de gauche, ni de droite.
@ Tipaza
« Après avoir compté en frissonnant le nombre d’occurrence du mot « virilité » chez Zemmour, Marc compte le nombre d’occurrence du mot « peuple » dans le billet. Déformation professionnelle, il aligne les colonnes de mots qui le terrifient comme il alignait les colonnes de chiffres.
C’est un compteur de mots, pas un conteur, pas un griot africain, pas même un fabuliste, à moins que comme banquier socialiste il ne soit un affabulateur effrayé par certaines occurrences de mots impies. »
Et revoilà le camarade Tipaza qui m’accable d’amabilités.
Tipaza c’est le mec qui t’explique que tu n’as rien compris au livre que tu as lu, que lui n’a pas lu, mais qu’il aurait pu écrire (sic !). Ce Trissotin condescendant devrait méditer la fameuse phrase d’André Gide : « Il est bon de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant. »
Bien, maintenant que j’ai montré que moi aussi je savais être désagréable, venons-en au fond du commentaire. Finalement, cher Tipaza, vous adoptez la théorie chère à Renaud Camus du grand remplacement. Vous écrivez par ailleurs : « Dans cette course avec comme trophée, la survie ou le grand remplacement il n’y aura pas de second, seulement un premier. » Allez au bout de votre pensée, vous prônez quoi, la guerre civile ?
Permettez-moi de vous citez une dernière fois : « Ces pauvres oligarques, banquiers rendus myopes par leurs lectures de colonnes de chiffres ou de mots à bannir, ne se rendent même pas compte que tout homme, blanc ou noir, a des ancêtres et qu’ils lui sont toujours présents.
Ces ânes instruits s’en rendront compte trop tard pour eux et trop tard pour nous, s’ils arrivent à réaliser leur rêve insensé de mondialisation. »
Je suppose que vous me visez directement lorsque vous parlez de « banquiers rendus myopes par leurs lectures de colonnes de chiffres ou de mots à bannir ». Puis-je vous faire observer que je signe mes écrits du nom que m’ont donné mes ancêtres, que c’est une façon de les rendre toujours présents, alors que vous dissimulez le nom des vôtres derrière un pseudo.
Bien à vous.
Merci à Alex paulista de sa mise au point que j’ai tout particulièrement appréciée pour sa mesure.
Dans le même esprit, un article d’Alexandre del Valle intitulé « Bolsonaro, ce président que les médias adorent nazifier / Non, il ne compte pas établir un Reich sud-américain » qui m’a paru fort éclairant sur le personnage lui-même et surtout sur la manipulation que nos médias font de ses attitudes comme de l’interprétation de ses paroles.
Sans doute qu’après avoir lu cet article (https://www.causeur.fr/bolsonaro-bresil-lula-corruption-medias-155716), la perception de monsieur Bolsonaro sera foncièrement différente de celle que nous assènent nos médias toujours bien-pensants et dans le camp du Bien par définition…
Je n’aime ni les communistes, ni les socialistes, ni les centristes. je ne suis pas macroniste ; je souhaiterais que la France ait la prochaine fois un président LR. J’apprécie la citation toute fraîche de Savonarole : « Macron est un puceau politique élu dans un instant d’hallucination collective. »
Je ne suis pas homosexuel mais hétérosexuel, marié à la même femme depuis 43 ans, à laquelle je suis fidèle. J’aime l’ordre et déteste les délinquants. Je soutiens notre police et notre magistrature. Je n’ai jamais fait grève.
Peu intéressé par la Russie, je suis peu intéressé par le Brésil.
Je sais au moins que ce pays (sans compter les pays où il y a des guerres) est le champion du monde des homicides volontaires. Situation épouvantable. Tout ce que je sais du parti d’extrême gauche de Lula ne me la rend pas sympathique.
Cela dit, j’ai moins envie de parler du Brésil, que des commentateurs de votre texte sur le vainqueur de l’élection brésilienne. Si je les comprends bien, ils seraient prêts à voter pour lui s’il déménageait à Paris et le verraient bien président de la République, lui ou son frère.
Ils me paraissent avoir perdu tout esprit critique J’avais déjà noté que plusieurs dizaines d’entre eux s’étaient enamourés de Trump, à mon grand étonnement.
Ce coup-ci, ils proclament leur enthousiasme, voire leur amour, pour le dénommé Bolsonaro. Ont-ils lu toutes les déclarations de leur héros ? Qu’ils m’accordent qu’un tel homme ne peut être ni admiré, ni aimé. C’est vraiment un sale type, le mot est faible.
Je préfère, de beaucoup, la droite française à l’extrême droite aspirant à la dictature militaire du Brésil.
@ sbriglia | 30 octobre 2018 à 11:06
Si je suis votre Pécuchet, vous êtes mon Bouvard. Je disserte sur tout, c’est exact, un peu comme vous finalement.
Notre hôte traite de sujets multiples et beaucoup d’intervenants donnent leur avis sur chacun d’eux. C’est d’ailleurs l’objectif de l’espace de commentaires.
Sur les 50 à 200 commentaires qui sont écrits pour chaque billet, j’en écris généralement un, parfois deux ou trois pour répondre à certains intervenants qui m’interpellent. Ce n’est pas péché Seigneur !
Vos remarques condescendantes à deux balles, gardez-les pour vous. Ca m’évitera de perdre mon temps à vous répondre et cela fera toujours un post de moi que vous n’aurez pas à lire.
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@ Tipaza | 30 octobre 2018 à 11:09
Pour ne rien vous cacher j’attendais un peu la leçon de mécanique quantique que vous nous servez régulièrement sur ce blog pour épater la galerie.
Il est vrai que vu qu’ici personne ou presque d’y connaît rien dans la théorie des quanta, vous ne risquez pas d’être contrarié.
Mais de là à la mettre à toutes les sauces, cela laisse à penser que vous n’avez pas tout compris. Mais c’est pas grave !
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@ Exilé | 30 octobre 2018 à 11:45
La peste rouge a perdu beaucoup de sa couleur depuis la chute du mur de Berlin en 1989. Par contre les idées d’extrême droite sont en pleine floraison. On peut le constater aux USA, en Amérique du Sud avec le Brésil et aussi et surtout en Europe.
Quant au PCF en France, rassurez-vous il n’y a rien à craindre de lui dans l’immédiat. Idem pour LFI avec le « caca nerveux » de J-L Mélenchon qui lui a fait perdre 15 points dans les sondages.
Mais dans cinquante ans, on ne sait jamais !
@ PB
« Il est raciste, homophobe, misogyne »
Heureusement que vous avez des commentateurs avertis et instruits pour ne pas répéter les jugements des médias.
@ jack
« Il reste à souhaiter, malgré toutes les vicissitudes, que nous soyons toujours en mesure d’endiguer le danger… »
De même que la mode à certains endroits est de taper sur les pompiers qui viennent combattre un incendie, parfois au péril de leur vie…
Il sera difficile de délégitimer Jair Bolsonaro avec les scores obtenus (jusque dans la circonscription syndicalisée de Lula). De la communication de campagne au gouvernement du quotidien il y a une grande distance ; nous le savons bien ici. Attendons.
En Europe, les élections approchent. Le camp des « nationalistes » bénéficie d’un projet facilement appréhendé par les corps électoraux alors que le camp des « progressistes » n’est audible que dans la dénonciation du premier.
Ceux-là ne proposent rien, sinon des éléments de langage d’une vacuité désespérante. Et ce camp n’a plus qu’un seul chef dominant les partis, très seul depuis dimanche dernier ! M. Macron. Cela ne suffira pas.
De Tipaza à
@ Marc GHINSBERG | 29 octobre 2018 à 16:21
« C’est un compteur de mots, pas un conteur, pas un *griot africain »
Puis à
@ Achille | 30 octobre 2018 à 10:35
« Ne me remerciez pas, j’aime rendre service pédagogiquement, vieille tare professionnelle ».
À Tipaza :
* « griot » définition : » poète, musicien ambulant en Afrique noire », votre qualificatif africain est de trop.
Ne me remerciez pas, j’aime aussi rendre service pédagogiquement, vieille tare d’un ex-résident en Afrique noire.
@ Marc GHINSBERG | 30 octobre 2018 à 11:55
Pour la première partie de votre commentaire, je vous ai trouvé meilleur que lorsque nous avions échangé sur Zemmour. Vous reprenez ce que j’avais écrit il y a quelques semaines, et enfin vous y répondez.
L’esprit de l’escalier que vous avez de plus en plus de mal à monter, je dirais même plus, vous le descendez plus vite que moi !
Pour le reste, c’est faible, vous ne faites que reprendre mes phrases, en me questionnant d’autant plus naïvement que vous connaissez ma réponse.
Je prône le grand déplacement de tous les illégaux d’abord, et ensuite de tous ceux qui ne veulent pas s’adapter à nos moeurs, us et coutumes, en les invitant à vivre les leurs en d’autres lieux plus adaptés à leur idéologie et religion.
Un dernier point.
Si ça m’amuse de ferrailler avec vous, je trouve que le sempiternel rappel du pseudo est stupide, je l’ai déjà dit, je me répète donc, c’est une des règles de la pédagogie.
« Ce Trissotin condescendant… » (Marc Ghinsberg)
Si l’expression est jolie elle n’est pas, en l’espèce, heureuse : Tipaza, que je lis toujours avec grand intérêt, ne serait-ce que par son « pseudo » camusien qui me renvoie à mes chères « Noces », est plutôt un bretteur de qualité, à fleurets non mouchetés…
Mais il est vrai que chez certains, le qualificatif qu’ils choisissent pour décrire autrui est souvent freudien et les renvoie à leur propre inconscient.
On ne traite jamais quelqu’un de Trissotin ou de Pécuchet par hasard…
Votre Bouvard.
28 minutes – Arte
Jair Bolsonaro : https://www.youtube.com/watch?v=o0h7ULSm7x4
Bonjour,
Je n’avais pas participé à ce blog depuis des années et voici que je tombe sur un billet consacré au Brésil. Je lis machinalement quelques commentaires et, ô surprise, je tombe sur celui de l’inénarrable « Alex paulista » qui, toute honte bue, vient nous expliquer qu’il comprend les électeurs de Bolsonaro et prend même un air apitoyé en parlant de l’insécurité qui règne dans le pays. Du coup, j’ai relu l’échange musclé que j’avais eu avec le même personnage sur le Brésil, il y a déjà six ans. Mais alors, notre expatrié anonyme, qui chante toujours à l’unisson et sait capter mieux qu’une girouette le sens du vent, avait revêtu opportunément l’habit du progressiste indigné qui collait parfaitement à l’air du temps : je parlais bien trop des crimes au Brésil, c’était de l’ethnocentrisme, les meurtres ? Une question « secondaire » (tout de même 56 337 homicides en 2012, date de notre échange, un « détail » en effet), et patati et patata.
« Jair Bolsonaro, coup de tonnerre ou inéluctable conséquence ? » (PB)
On dirait qu’à chaque fois les politiques découvrent la lune.
Une petite, pour rire, du même tonneau : Cécile Cukierman est très remontée ce mardi, après avoir été bloquée toute la nuit dans son véhicule près de Saint-Etienne, en raison de l’enneigement des routes…
Le politique confronté à la vraie vie, les conditions météo du prolo qui va au chagrin ; eh oui madame, la pluie ça mouille et la neige ça neige. Tous ces hors-sol abreuvés tous les jours de bulletins météo pensent que les flocons tomberont ailleurs, Paris n’est pas la France, dans l’hémicycle les intempéries sont plutôt rares et les tapis de velours pas très enneigés.
Hommage en passant à Météo France extrêmement fiable très utilisé dans nos contrées souvent enneigées… Oui mais nous, nous sommes prévoyants, les chaînes sont dans le coffre, et respectueux des consignes fournies heure par heure. Jamais d’incidents ou très peu et pourtant la neige est à portée de main.
Aujourd’hui à l’estaminet du coin franche rigolade et régalade à la santé de cette élue, je vous passe les quolibets du genre, « elle aurait sans doute voulu être évacuée en hélicoptère en plus… »
Elle aurait mieux fait de se taire, elle est restée bloquée, comme chaque année beaucoup sont bloqués pour de multiples raisons, et en plus elle ne va pas nous en faire un fromage.
Risible, vite une loi !
@ Ellen 30 octobre 2018 à 11:55
Je ne vous dis qu’un mot pour votre colère exprimée en moins de quinze paragraphes : bravo !
Adéo Ellen
@ Marc GHINSBERG
«Allez au bout de votre pensée, vous prônez quoi, la guerre civile ? » (réponse à Tipaza)
S’il devait y avoir une guerre – ce qu’à Dieu ne plaise – elle relèverait plutôt globalement de la guerre étrangère classique, opposant une nation à ses ennemis qui la haïssent, sur un modèle atypique qui pourrait par exemple ressembler à la guerre « civile » libanaise qui a été déclenchée par l’arrivée massive des faux réfugiés Palestiniens, qui ont été appuyés par les éléments « progressistes ».
Et dans un tel cas de figure une armée légaliste réduite à la portion congrue en serait réduite à compter les points, en évitant d’intervenir, un peu comme le font actuellement les forces de police dans certains quartiers, au nom du « Pas de Vagues ».
La messe est dite.
Tout ce que le monde raffiné des goulags pour les adversaires compte de cerveaux est sur le pont. L’anathème fleurit et le désenchantement de tous ceux qui ne font rien, hormis dire ce qu’il ne faut jamais faire, c’est-à-dire le contraire de ce que eux-mêmes induisent qu’il faut faire, est lisible, à la mine désolée des pâquerettes d’informations télévisées ou de comédiennes rassises qui ont été communistes, à l’époque où c’était chic et qui, aujourd’hui se contentent de réclamer plus d’argent, cet argent qu’elles ont tant aimé, désiré et extrait pour le perdre dans les abîmes des pensées électorales.
Mais la parole acquiert ainsi une épaisseur qui la fait ressembler à un sirop pour la toux, portée pas trop de femmes épaisses, pas coiffées et uniformément vêtues de tricots de coton qui soulignent surtout les terribles effets de la loi de la gravité.
Ce n’est plus le paradoxe qui est manié avec élégance, voire cynisme, c’est le couperet d’une vérité sacrée : le peuple n’a pas le droit de contester ce qu’on veut pour lui, du moment que cette volonté émane du dicastère de la pensée senestre.
Ne connaissant rien du Brésil, sauf par rapports de professionnels et de quelques touristes, je ne peux que voir que dans un pays au vote obligatoire, on n’y renâcle pas par un vote blanc massif. Benoîtement, on élit Satan, même pas Lucifer, où il y a encore un espoir, mais le Malin, le Diable, Baphomet, l’exécuteur des basses oeuvres d’un Dieu dévoyé qui a permis à ses artifices de sortir des enfers par les urnes.
Il en est également ainsi de l’Italie, au vote pointé par les beaux esprits comme un prodrome du désastre. Jamais le peuple n’aurait dû voter ainsi, le peuple a tort, il ne sait pas, il ne nous a pas écoutés, nous, les savants théoriciens de la faillite enveloppée dans le papier de soie de fruits avariés. On vivait si bien dans le Brésil tenu par le prolétaire Lula, on était si heureux de ravager la forêt pour faire de la viande et du maïs, il y avait tant d’argent à récolter pour alimenter les rêves de démocratie : c’était la preuve par neuf millimètres. Alors, on va laisser répandre dans le monde que M.Bolsonaro va faire comme nous, mais que, pour le coup, c’est infâme, ça s’appelle uriner sur ses souliers.
Pendant ce temps, de petits pays, les poings sur les hanches, disent « non », résistent face aux visages blêmes des incompétents nationaux livrés par défaut à l’Europe comme commissaires, se prévalent, comme les Brésiliens, comme les Italiens, de la portée de leur vote. Ils affirment qu’ils ont voté librement et qu’on verra comment le jour se lèvera, qu’en tous les cas, leur liberté est à ce prix. Ne pouvant gommer cette vérité, les fâcheux fachos, héritiers indivis de Kniebolo et du séminariste génocidaire, invoquent l’utilisation des basses cupidités du peuple par le seul mot assez simple pour rameuter tous les ignorants : « populisme ». Et s’il me plaît, à moi, d’être le peuple populiste, comme il plaît aux politiques d’être les prostitués de la finance ?
Mais, en Gaule réfractaire, on assume une mathématique étrange selon laquelle prélever un record fiscal sur le produit national est le signe de la baisse des charges ; on se perd dans une assomption qui confine au déchirement des faits par la conviction des voyous.
Et c’est ainsi que chemine la reine du monde : Cécité.
Laurent : retour gagnant !
Passez ici de temps en temps… le mauvais commentaire chasse le bon, loi de Murphy que vous pourriez renverser par votre présence.
@ sbriglia 30 octobre 2018 à 14:44
Merci de votre aimable soutien !
Ma modestie en prend un coup, mais je m’en remettrai.
Sur l’expression « Trissotin condescendant », j’ai répondu à Marc :
« L’esprit de l’escalier que vous avez de plus en plus de mal à monter, je dirais même plus, vous le descendez plus vite que moi ! »
Réflexion faite, je crains qu’il me demande pourquoi je lui parle de sa descente d’escalier.
J’enlèverai la mouche de mon fleuret la prochaine fois !
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@ Achille 12:53
« Mais de là à la mettre (la mécanique quantique) à toutes les sauces, cela laisse à penser que vous n’avez pas tout compris. »
Évidemment que je n’ai rien compris à la mécanique quantique, c’est même un gage de compréhension !
Tenez voici ce que disait l’un des plus brillants physiciens et contributeur de la discipline, Richard Feynman :
« Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas ».
N’importe quel Shadok vous expliquera que la réciproque est vraie et dira :
Si vous ne comprenez pas, c’est que vous avez tout compris !
Souriez Achille, la 25ème heure est proche, Bolsonaro a été élu !
@ Achille
« Quant au PCF en France, rassurez-vous il n’y a rien à craindre de lui dans l’immédiat. Idem pour LFI avec le « caca nerveux » de J-L Mélenchon qui lui a fait perdre 15 points dans les sondages. »
Vous oubliez les syndicats dans toutes les nuances de rouge qui sont en fait des partis politiques camouflés, qui s’occupent de questions qui ne les regardent pas qui sortent de la simple défense d’intérêts professionnels en imposant par oukases leur position sans contestation démocratique possible et qui font régner leur loi par la menace, par la violence et parfois par la terreur dans l’enseignement, dans les médias, dans le monde de l’édition, dans la justice, dans les administrations, dans les prétendus services publics, dans les ports et dans la rue par l’intermédiaire de milices de nervis du genre « antifas » qui n’ont rien à envier aux S.A de la peste brune…
Oui, la France est un des derniers pays rouges…
Et c’est plus qu’une vague menace : c’est une triste réalité.
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@ Giuseppe
« Une petite, pour rire, du même tonneau : Cécile Cukierman est très remontée ce mardi, après avoir été bloquée toute la nuit dans son véhicule près de Saint-Etienne, en raison de l’enneigement des routes… »
Tous ceux qui était autour de moi, dont des familles avec des enfants et des personnes âgées, ont été surpris par le manque d’humanité des services publics dans ce contexte de météorologique qui pourtant était annoncé.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/10/30/97001-20181030FILWWW00091-neige-une-senatrice-communiste-en-colere.php
Eh oui, madame le Sénateur, ces services publics qui peuvent parfois se montrer terriblement inhumains dans leur indifférence à l’encontre d’une population qui est sommée de les entretenir à fonds perdus ne sont que les fils maudits nés en 1945 entre autres des œuvres d’un parti que vous représentez…
Que vois-je ? Que lis-je ?
Un nombre certain ou un certain nombre de commentateurs nomment Achille Trissotin, Pécuchet et pourquoi pas Columbo ??
Voilà un personnage qui ne doute de rien, qui a un avis sur tout, et un avis original, frappé au coin du bon sens, argumenté mais aussi solidement soutenu, ce qu’on appelle au café du commerce une opinion !
Et, ce cas hors du commun est foulé aux pieds, traité avec condescendance par sbriglia, avec je ne sais plus quoi par Tipaza, et Mary P. quant à elle s’accroche à lui comme un coquillage il me semble…
Alors là je dis non, je m’insurge, je me révolte, je fais comme les Brésiliens je me jette du bon côté du train en marche (il paraît que c’est à droite…) pour sauver ce qui reste des bouchères qui sont les interlocutrices préférées d’ Achille… (Oui il n’aime pas tellement converser avec les andouilles, et on se demande bien quelle raison obscure le pousse à cette extravagance ??)
Bref ! Est-ce que le carnaval est maintenu, si tu vas à Rio ?
Merci sbriglia !
Bonsoir,
Je suis surpris de votre surprise Monsieur Bilger, l’histoire (science du changement) enseigne que lors de l’incertitude (économique, sociale, etc.), la foule choisit TOUJOURS le candidat qui semble avoir le programme le plus prometteur du retour à la certitude. La certitude c’est sexy en période de crise, c’est simple, rassurant.
Toutefois, les Brésiliens ne sont pas des idéologues français, votre analogie est franchouillardo-centrée… De nombreux peuples ne dissertent pas comme le font les Français, ils élisent un appareil de pouvoir et se tapent complétement du petit bonhomme en haut de la pyramide car il est là comme figure, non pour gouverner. Gouverner c’est le job des élites, pas du big boss, 80% de son job c’est représenter le groupe, pas le diriger.
De nombreux peuples fonctionnent ainsi, seuls les Français ont encore la croyance de l’être unique, sauveur multitâches, roi de tout, compétent en tout, etc. vous connaissez ce mythe, Macron y croit aussi, hélas.
Sinon, j’ai peur de votre peur monsieur Bilger. Appartenant aux élites, vous devriez beaucoup mieux masquer votre peur des populistes, comme Macron vous suintez l’effroi or l’histoire, encore cette science du changement, enseigne que les élites de France sont souvent saisies d’effroi devant la fureur…
La France est un pays de parleurs, non de résistants aux chocs.
La France est un pays de débâcle et non de retraite organisée.
La France est un pays de théoriciens et non de pragmatiques.
Les Brésiliens ne sont pas des faibles, comme les Français.
Les Brésiliens ont l’expérience des juntes, bien plus que nous…
Le flux du Brésil n’est pas une tentation à ses démons autoritaires mais une phase de transition…
Ils n’ont pas apprécié la corruption massive des socialistes et des gauchistes, ils recadrent…
Je vous confirme que ce nouveau pouvoir ne peut, et ne veut, revenir aux bruits de bottes mais faire du business, moins salement que les gauchistes.
Le petit bonhomme en haut est changeable, le peuple brésilien, non et il le sait, le peuple, le petit bonhomme aussi le sait.
Merci de ne plus faire d’analogie entre les Français et d’autres peuples…C’est insulter ces peuples que les comparer aux veules, couards et arrogants Français.
Peuple de soumis à l’absolu Ancien Régime, puis peuple de collabos des totalitaires de tout poil. L’analogie est une offense aux non-Français.
Pour votre épouvante de RN, vos modes de pensée sont inaptes à lutter…
Macron arrête de poser avec des petits voyous qui découvrent l’art du mime pendant le selfie, Macron traverse la rue pour trouver un vrai boulot : Président c’est pas pour lui, il est bien meilleur comme candidat à la présidence. Macron n’a pas les épaules, ni les tripes, c’est un courtisan de salon, un pro des révolutions de palais mais le peuple, il ne l’a jamais vu.
Macron préside le bloc élitaire (gauche et droite), pas le peuple de France.
Si une période sombre s’ouvre en Europe, la France ne peut pas cumuler un peuple lâche et un président creux. Monsieur Bilger, fuyez la France avec les élites peureuses, nous resterons pour résister-lutter-perdurer. A chaque fois c’est pareil, vous fuyez, nous luttons.
C’est la première fois que je lis de la couardise dans l’un de vos articles, triste France que celle des élites qui faillissent, par avance, une fois de plus…
Bonne soirée quand même (ne fuyez pas au Brésil, le Luxembourg vous ira mieux selon moi).
Reagan est à l’origine idéologique de cette poussée de l’extrême droite.
Avec ses années fric où seul compte désormais le fric décomplexé, les actionnaires ont pris l’ascendant sur les actifs et sont partis dans une course folle au moins disant social.
Ceci a provoqué le départ des industries du Nord vers le Sud sans que rien ne soit fait pour remplacer les emplois partis ailleurs.
Des millions d’actifs se sont retrouvés au chômage et adoptent un vote de révolte qui se traduit par la montée des extrêmes droites en Occident et en Amérique du Sud à présent.
Individus en déshérence perdus dans un univers urbain et violent et déshumanisé.
Les gens sont paumés dans cet univers qui ne les attend pas et qui n’est pas fait pour eux.
Combien d’insinders par rapport aux outsiders ?
Quand on est un loser, on se réfugie dans les extrêmes en espérant qu’ils cassent tout pour remettre les compteurs à zéro.
Tout est parti de Reagan et Thatcher et leur révolution néolibérale conservatrice.
Et la crise de 2008, dont ils ont fait le lit, est passée par là.
Nous vivons un contexte international, économique, social, comparable à celui des années 30.
Reste à savoir comment cela va se terminer.
@Tipaza
@ sbriglia
Ces deux-là font la paire. Ils se croient supérieurs à tout le monde. Ils en sont convaincus.
Qu’ils ne s’inquiètent pas, la vie offre des revanches…
« Avec la pire des impressions : que les meilleurs, ce dimanche 27 avril, ont perdu. Et la pire des certitudes : archi-dominer n’est pas gagner. »
La loi de Murphy et ses limites.
@ ch Aubert | 30 octobre 2018 à 21:36
« La France est un pays de parleurs, non de résistants aux chocs.
La France est un pays de débâcle et non de retraite organisée.
La France est un pays de théoriciens et non de pragmatiques. »
Si vous ne l’avez pas encore lue, lisez l’Histoire de France, assimilez-la, réfléchissez puis posez-vous le question suivante :
Sans compter les Gaulois comment la France que vous décrivez a-t-elle survécu près de deux millénaires ?
Ce n’est pas la France que vous décrivez, c’est seulement l’ENA et Sciences Po ! Courage, nous les vaincrons !
@ Marc GHINSBERG | 30 octobre 2018 à 23:11
« Qu’ils ne s’inquiètent pas, la vie offre des revanches… »
Je me demandais qui était le coach de Hollande dans son opération de reconquista.
J’ai trouvé, c’est Marc !
Hollande et Ghinsberg clopin-clopant, le tandem du futur ?
@ sbriglia @ Alex paulista | 30 octobre 2018 à 11:23
Bien sûr que j’ai voté et que je voterai à droite. D’ailleurs si Fillon n’avait pas explosé en vol j’aurais probablement approuvé son programme économique.
Laurent Dingli, avec sa bienveillance, appellera ça de l’opportunisme, mais non, j’ai toujours eu pour conviction qu’il fallait libérer le pays du poids de sa dépense publique.
Sur le Brésil, notre Laurent revient sur ses statistiques d’homicides qui finalement ne varient pas tant que ça entre le prétendu âgé d’or du Brésil et la crise actuelle. Il ne comprend pas que c’est plus complexe, c’est surtout le sentiment d’impunité des puissants conjugué à la misère.
Merci Alex paulista.
@ Patrice Charoulet | 30 octobre 2018 à 12:26
« Ont-ils lu toutes les déclarations de leur héros ? Qu’ils m’accordent qu’un tel homme ne peut être ni admiré, ni aimé. C’est vraiment un sale type, le mot est faible. Je préfère, de beaucoup, la droite française à l’extrême droite aspirant à la dictature militaire du Brésil. »
Vous ne lisez que les fake news, pure propagande des gauchistes ? Ben voyons, plus rien ne m’étonne, vous avez des oeillères pour ne pas voir plus loin que le bout de votre nez. On sait très bien que dans l’enseignement français 95 % sont de gauche et syndiqués. C’est la raison pour laquelle c’est la pagaille, désordre et violences dans les écoles. Ordre et discipline doivent être rétablis pour que cette jeunesse évolue mieux dans la société des adultes.
Jair Bolsonaro n’est pas d’extrême droite et encore moins pro-nazi. Vous ne faites que colporter des ragots absurdes de gauche parce que vous ne savez plus faire la différence entre le chaos et l’ordre. Changez de presse avant de dire que c’est un sale type.
Laissez donc le peuple brésilien décider de son destin. 55% de votes favorables pour leur Président Bolsonaro élu, alors que notre Macron n’a été élu qu’à 26%.
Et ça, vous l’avez lu ?
https://www.causeur.fr/bolsonaro-bresil-lula-corruption-medias-155716
Bolsonaro, ce président que les médias français (gauchistes) adorent nazifier mais qui occultent nos propres incompétences.
Corruption, insécurité, attaques contre la famille : le Brésil qui a plébiscité Jair Bolsonaro souffre des années de gestion catastrophique de la gauche. Quoi qu’en dise la presse, aussi injuste avec Bolsonaro que complaisante vis-à-vis de Lula malgré ses outrances, le nouveau président ne compte pas établir un Reich sud-américain.
La presse occidentale, majoritairement pro-Lula, de gauche, ne dit presque jamais que le « Parti-Etat PT (Parti des travailleurs) » a plongé le Brésil dans la pire crise économique depuis cinquante ans : chômage de masse, paupérisation, insécurité endémique, méga-corruption et chaos en perspective sur le « modèle » du Venezuela « bolivariste », référence suprême du PT avec Cuba… On ne veut plus jamais de la gauche, car c’est elle qui a coulé le pays.
Manu est fatigué, je le comprends, Merkel est sur le déclin, Trump au sommet de sa gloire et Poutine rit sous cape en comptant nos divisions. Lui, Emmanuel-le-Grand qui voulait être président du monde est déjà fatigué au bout de 16 mois d’exercice de présidence de la France 🙁
Mais les Français aussi sont fatigués Manu
– des racailles que vous ne savez pas gérer,
– du chômage que vous êtes incapable de maîtriser même en traversant la rue,
– fatigués par vos taxes et vos impôts, et de la pauvreté qui progresse,
– fatigués de voir ces élites (sic) et autres politiciens opportunistes se gaver quand eux tirent la langue pour boucler le mois à partir du 10,
– fatigués des envolées lyriques qui accouchent de fausses promesses,
– fatigués des directives européennes technocratiques,
– fatigués des commissions Théodule de l’ONU payées des pas de prix pour nous faire la morale,
– fatigués de vous voir faire la danse du ventre à Davos en blacklistant Poutine mais en continuant à vendre des armes à l’Arabie saoudite sous de fallacieux prétextes.
Vous êtes fatigué Manu, comme tous ces feignants de Français, ces lépreux populistes, les mêmes qui ont eu le culot d’élire Jair Bolsonaro au Brésil.
@ Vladimir
« …une course folle au moins disant social. Ceci a provoqué le départ des industries du Nord vers le Sud sans que rien ne soit fait pour remplacer les emplois partis ailleurs. »
Je ne crois pas que l’origine de cet emballement soit de la faute de Reagan, ni un vent de l’Ouest. Si ma mémoire est bonne, lors de l’instauration des 35 heures par semaine, Martine Aubry ne se souciait pas des fermetures d’usine qui s’ensuivraient, convaincue que le monde de demain serait une société de service. Voilà ce qui arrive quand on donne les clés du camion à un énarque, comme le dirait Claude Luçon.
@ racine15 | 31 octobre 2018 à 09:51
« Voilà ce qui arrive quand on donne les clés du camion à un énarque, comme le dirait Claude Luçon. »
Absolument ! Merci ! Enfin quelqu’un qui me comprend.
Mais pire ! Non seulement ils sont incapables de le conduire mais ils sont encore plus incapables de le vendre à l’exportation.
Et pendant ce temps-là, la famille Corbière – tout à fait légalement par ailleurs -, opportuniste en diable, va quémander sa part d’écologie sur une faille que seul un spécialiste ou des spécialistes en gastrologie connaissent.
Ils ont un intestin et un estomac jamais rassasiés, goinfrés de mandats et de représentations ils n’en ont jamais assez, même ceux de LFI en profitent comme de vulgaires capitalistes profitant de la moindre niche fiscale.
Ils ont belle mine les Insoumis du portefeuille quand c’est le leur il n’existe plus les démons de l’argent, triste constat, pas un pour racheter l’autre.
Un appartement de misère para un Zapatero (c’est voulu) d’opérette, et des niches qu’il faut bien aller chercher avec les dents pour cette famille de miséreux de trois enfants, député et consultante qui doivent avoir des revenus de prolos qu’ils défendent.
De limpiabotas ils n’en portent que la brosse pour la galerie, dans la boîte on trouve les mêmes que les camarades qu’ils dénoncent avec tant de vigueur.
Ils adorent plus que tout autre tout ce qui brille et pour leur panse ils n’hésitent pas à cracher sur le cuir pour que cela brille un peu plus, mais ce sont leurs chaussures.
@ Ellen 31 octobre 2018 à 07:19
« Bolsonaro, ce président que les médias français (gauchistes) adorent nazifier mais qui occultent nos propres incompétences.
Corruption, insécurité, attaques contre la famille : le Brésil qui a plébiscité Jair Bolsonaro souffre des années de gestion catastrophique de la gauche. Quoi qu’en dise la presse, aussi injuste avec Bolsonaro que complaisante vis-à-vis de Lula malgré ses outrances, le nouveau président ne compte pas établir un Reich sud-américain »
Vous avez raison, de même que les mêmes médias se sont acharnés contre Trump. Maintenant Trump est tranquille, avec Bolsonaro ils ont un nouvel os à ronger. Déjà ils nous publient des interviews de Bolsonaro datant de 2011 pour étayer leurs « dernières minutes » de 2018 🙁
Une espèce de médias de l’ancien monde en somme, de la « rétro médiatisation » 😀
En même temps, comme dit l’autre, Trump est en voie de redresser son pays contrairement à notre banquier immature qui, lui, le plonge de plus en plus dans la récession.
D’après certains Brésiliens (qui vivent au Brésil contrairement aux journalistes du Point, de Libé, de L’Obs et autres qui, visiblement, ne font pas signer leurs articles par des correspondants sur place) qui ont ‘acheté’ les propositions Bolsonaro, celle qui a retenu leur attention ET leur vote est en priorité l’éradication des mafias en tous genres.
Lorsque Macron éradiquera les mafias qui prospèrent en faisant venir des immigrés comme des cochons de payants (un comble pour des musulmans !) ; quand il éradiquera les mafieux de banlieues (revendeurs de drogue, rackets en tout genre (obligation d’une « nourrice » dans un immeuble), islamisation sans contrôle dans certains quartiers, nous lui ferons plus confiance qu’à Jair Bolsonaro.
Pour l’instant à part supprimer l’ISF pour nos mafieux en col blanc, nous n’avons rien vu.
Adéo Ellen
@ Ellen | 31 octobre 2018 à 07:19
Vous êtes plutôt dure avec Patrice Charoulet, il explique depuis longtemps qu’il est de droite.
Il n’a toutefois pas besoin de moi pour se défendre.
Mettez cela sur le compte de la solidarité entre deux vieux ex-Africains.
Ceci dit je suis d’accord avec vous pour le reste mais vous vous trompez de cible.
Le gigantesque bazar dans lequel est ce monde ne vient pas de nos enseignants, il vient exclusivement des journalistes, et pas seulement les nôtres.
Vous pouvez mettre en première ligne The Guardian, The New York Times et The Washington Post, ces trois-là, à eux seuls, ont causé plus de dommages que tous les enseignants pédophiles du monde ensemble.
Chose étonnante ils ont quelques oublis de temps à autre, exemples :
* vers 1955 il y a eu un massacre au Kenya lors de la révolte des Mau Maus (des Kikuyus) sous la conduite de Jomo Kenyatta. The Guardian n’a jamais expliqué comment les bérets rouges britanniques venus d’Aden ont résolu le problème (j’étais en Ethiopie à l’époque). Les paras de Massu furent des enfants de choeur à côté. Pourtant vers 1964 une journaliste du Guardian, d’aspect très chevalin (pas chevaleresque), visitait les capitales africaines en décrivant les horreurs commises par nos paras à Alger et pour cause, la France était en train de supplanter les Britanniques en Afrique noire, au Nigeria en particulier.
* au New York Times et au Washington Post, nous devons le régime de Khomeini en Iran (j’y ai vécu de 76 à 79) pour lequel le Shah était un nouvel Hitler et sa Savak la nouvelle Gestapo, même Jimmy Carter les a crus. Pour nous, les résidents étrangers, nous percevions les deux plutôt du genre Offenbach que Wagner. Le vrai problème était sa jumelle, pourtant elle faisait le bonheur et la fortune de Harrods et de Saks 5th Avenue.
* en 1993 pour s’assurer du vote noir, des hommes d’affaires nigérians pourris, ayant pignon sur rue à Miami et Los Angeles, finançaient les campagnes politiques de représentants afro-américains aux USA, Clinton a délibérément coulé le Nigeria financièrement, sans tirer un seul coup de feu, pour sortir les militaires alors au pouvoir.
En comparaison G.W. Bush en 2003 en Irak semble n’être qu’un soldat de plomb.
Aucun journal, y compris les nôtres, Mitterrand avait approuvé, n’ont mentionné la chose, ils seraient obligés de nous dire que la conséquence en est Boko Haram, en plus des entreprises françaises qui ont bouclé leurs valises et rapatrié les quelques 17 000 Français vendant des produits et services français aux Nigérians, à propos de compétitivité.
Pas les enseignants Ellen !
Les journalistes ! Les « grands » reporters ! Les experts !
Tous ceux qui savent tout d’un pays après avoir passé trois jours dans un hôtel de luxe, là où il faut trois ans à un dirigeant d’entreprise pour faire son trou.
Bien sûr aucun dirigeant ne sortait de Sciences Po, seulement des ballots un peu naïfs genre X, Corpsards, Gadzarts, Pistons, TP, Supelec… qui insistaient pour tout savoir sur le pays, cherchaient, pinaillaient, communiquaient entre eux, s’épaulaient… pas seulement ce que leur racontaient les barmen des hôtels de luxe, ou les gamins que les journalistes payaient pour aller voir ce qui se passait du côté des manifs où, à la place de nos Mélenchon et Martinez, il y avait les Mollahs de Khomeini, comme à Téhéran fin 78, début 79.
En plus, c’est idiot, pour un dirigeant d’entreprise il faut assembler beaucoup d’informations pour faire un tout.
Pour les médias, UN incident devient un tout.
Quand Leonarda a été sortie de son bus, ce sont 66 millions de Français qui sont descendus avec elle, quand Benalla a agrippé deux casseurs, c’est tout le gouvernement et les députés LaREM qui avaient la main sur le col des ces deux parasites.
Rassurons-nous ce n’est pas mieux ailleurs.
Tous les journalistes du monde sont des magiciens et des voyants, ils font apparaître les « news » et prédisent l’avenir.
Le Brésil d’accord pour son nouveau président…
MAIS comment ont-ils voté dans les différents Etats ? Prenons le cas de Santa Catarina (au sud du pays), région riche, population européenne beaucoup d’origine allemande. Quand vous leur posez la question, ils revendiquent des origines suisses-allemandes… Hum,
eh bien à une énorme majorité pour Bolsonaro.
Voilà que réapparaît Mme Ségolène Royal qui nous sort son bouquin…
Comment se fait-il que S. Royal n’ait pas encore été inquiétée par son affaire en cours avec la Justice concernant les dépenses énormes de sa région lorsqu’elle en était présidente ?
En somme, elle a une belle vie, comme tous ces politiques qui réussissent à passer à travers les mailles du filet des juges et qui continuent à faire valoir leur trop-plein d’ambition comme si rien ne s’était passé.
Mais être socialiste semble plus avantageux que d’être de droite où là, aucun répit judiciaire n’épargne les politiques.
@ Valentin92 18h48
« Voilà que réapparaît Mme Ségolène Royal qui nous sort son bouquin…
Comment se fait-il que S. Royal n’ait pas encore été inquiétée par son affaire en cours avec la Justice concernant les dépenses énormes de sa région lorsqu’elle en était présidente ? »
J’attends avec beaucoup d’impatience un livre-enquête sur Miss Ségolène, la cruelle, relatant ses aventures avec Hollande, avec la Région Poitou-Charentes qu’elle a ruinée, avec ses collaborateurs-trices par elle vilipendés. Une femme méchante et sans beaucoup d’intérêt sinon celui de la considérer comme un animal politique (prononcer « poulitique » avec sa voix de crécelle) à visiter dans une cage de zoo !!
Sarkozy sort de l’ombre.
Le portrait est d’autant plus flatteur qu’il se concentre sur l’international.
Je n’ai jamais douté que Sarkozy comprenait le monde et était capable d’agir avec énergie, conviction, courage.
Il a fait face à la crise de la Géorgie, à celle historique des subprimes, à celle de la Grèce, à celle de Libye, mais ça c’est encore de l’international.
Il y a eu aussi la politique intérieure, et la politique tout court, avec ses multiples petites phrases, ses postures, et somme toute une réussite limitée, évidemment soumise aux crises.
Parlons vrai, le personnage était détestable, et c’est bien plus cela qui l’a fait perdre que ses résultats.
Sinon Macron n’aurait pas été élu après avoir participé cinq ans au quinquennat le plus désastreux de la V° République !
Il a tourné la page, dit-il.
Sait-on jamais ?
D’autres, illustres, ont été rappelés après une longue traversée du désert…
Quelle belle analyse du monde d’aujourd’hui, de ses réussites (hélas pas chez nous), de ses dangers.
Evidemment, les commentaires reflètent nos différentes sensibilités. La mienne penche vers lui.
Essayons d’être honnête, ce Sarkozy-là est assez éloigné du Sarkozy que nous avons connu au pouvoir !
Comme un grand cru, il faut croire qu’il s’est bonifié en vieillissant.
Je me prends encore à regretter qu’il n’ait pas été réélu en 2012, ce qui nous aurait évité le catastrophique Hollande et sans doute le jeune inspecteur des finances jupitérien sans expérience (et ça compte comme le rappelle NS) !
@ Ellen 31 oct.7h19
La totalité de la presse française, écrite, radio et TV, de gauche, du centre et de droite, a rapporté les déclarations et les comportements du vainqueur brésilien. N’étant pas expert en Brésil, je n’ai pas de raisons de ne pas les croire. Libre à vous d’appeler cela « fake news ». Vous avez d’autres news, vous ?
Quelles déclarations et quels comportements louables pouvez-vous m’alléguer dans votre défense de ce nouveau maître du Brésil ? Au surplus, soyez économe du mot « gauchiste » à mon égard, même si j’ai été professeur. Vous n’êtes pas la première à me faire ce coup-là. Le mot n’est pas vraiment pertinent.
Au Brésil, il y a eu des escadrons de la mort dont l’un des buts était de tuer les enfants abandonnés qui vivaient dans la rue. Jair Bolsonaro les a soutenus !
147 306 275 électeurs, 57 797 847 de votants pour Jair Bolsonaro, soit en réalité : 39,23% des inscrits.
Cliquez sur l’onglet : eleitorais
http://www.tse.jus.br/eleicoes/estatisticas/estatisticas-eleitorais
Si c’est si bien que cela le Brésil, les USA, la G-B, la Syrie, la Libye, la Russie, l’Iran et bien allez y vivre, les unes, les uns et les autres.
Il est toujours fascinant de constater que des zozos font du prosélytisme les fesses posées sur leur canapé en France, ainsi sans prendre aucun risque avec leur propre vie, dans le luxe et le confort.
————————————————————–
@ François de la Sarre | 31 octobre 2018 à 21:17
« Il a fait face à la crise de la Géorgie, à celle historique des subprimes, à celle de la Grèce, à celle de Libye, mais ça c’est encore de l’international. »
Il n’a jamais fait face à la crise des subprimes puisqu’il voulait organiser cette technique en France. La crise états-unienne étant survenue il en a vite oublié l’idée, mais garantit aux banques françaises sans aucune contrepartie 400 milliards d’€.
Milliards qu’elles se sont empressées d’aller cacher dans des paradis fiscaux pour ne pas payer d’impôt en France. Le tout a augmenté la dette publique de 600 milliards d’€ en cinq ans sous la présidence de Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa.
Comment pouvez-vous appeler cela faire face ?
La réforme des retraites pilotée par Malakoff Médéric, dont Nicolas Särkozy de Nagy-Bocsa, sans aucun appel d’offres, va confier la gestion des retraites complémentaires des fonctionnaires et assimilés du ministère des Finances quelque 4 milliards d’€.
Ah, mais qui était membre du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) ?
Un vice-président du MEDEF : Guillaume Sarközy de Nagy-Bocsa.
Ah, mais il était aussi le PDG de Malakoff Médéric !
Pensons à The Carlyle Group, dont plusieurs actionnaires sont les Bush et les Ben Laden, qui a obtenu quelques avantages fiscaux en France et du favoritisme dans plusieurs investissements pendant la présidence du sieur.
Ah mais bien sûr le directeur financier The Carlyle Group n’est autre que Oliver Sarközy de Nagy-Bocsa, petit frère. https://frama.link/DZK7BKVN
Et alors le délire que vous vous tapez sur la Libye, c’est fantastique là !
Bravo la crise des immigrés et réfugiés !
Continuons sur le cabinet d’avocats d’affaires, ou d’affairistes, Claude & Sarkozy, tout en étant président de la République et maintenant magistrat à vie au Conseil constitutionnel.
https://frama.link/JkjT-KYQ
D’ailleurs, je me demande où en est l’affaire de la bombe qui a explosé dans son cabinet d’avocats d’affaires pendant sa présidence.
Avez-vous des nouvelles, Honorables Honoraires ?
Pas besoin d’aller si loin au Brésil pour la corruption et autre turpitude, ils sont insatiables chez nous aussi, même pas honte, sans vergogne ils se servent.
Bolsonaro ? A qui la faute ? Tous ces pilleurs de mandats ne font que raviver une exécration de nos politiques, et la droite dure est le dernier arrêt après avoir tout vu et tout essayé de ces partis et parlementaires quand tous les jours un est mis sur la sellette.
29 octobre 2018| Par Antton Rouget et Ellen Salvi (Mediapart)
« Déjà soupçonné d’avoir cumulé illégalement ses indemnités, le député LREM Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, a aussi laissé derrière lui une montagne de notes de frais en quittant ses fonctions locales à l’été 2017. Mais il ne se souvient plus du nom des personnes avec qui il dînait. »
@ caroff 31 octobre 2018 à 20:39
Ségolène, un ventilateur qui a coûté cher aux contribuables et qui continue à coûter cher comme ambassadrice des pôles.
Une purge de ces profiteurs incapables serait nécessaire.
Mais qui va oser ?
@ Patrice Charoulet
« La totalité de la presse française, écrite, radio et TV, de gauche, du centre et de droite, a rapporté les déclarations et les comportements du vainqueur brésilien. »
Vous n’êtes peut-être pas gauchiste de façon consciente mais vous prenez comme parole d’Évangile tout ce que débite la presse française qui elle l’est de façon outrancière, y compris dans des journaux dits abusivement « de droite » (nous le savons d’après la nature des votes blancs organisés avant certains scrutins) dans un psittacisme unanime.
Cette presse rapporte de façon sélective, selon des critères franco-français à la mode comme par exemple l’homophobie, des « petites phrases » en les isolant de leur contexte historique, en collant des étiquettes artificielles supposées infamantes comme « extrême droite » sans que personne ne sache pourquoi etc.
Et pourquoi ces gens-là s’attachent-ils à forger uniquement un dossier à charge en évacuant ce qui pourrait réduire la portée des éléments retenus contre lui voire ce qui pourrait éventuellement le rendre sympathique ?
Un autre son de cloche peut être entendu ici :
https://www.lesalonbeige.fr/bolsonaro-les-medias-le-disent-raciste-misogyne-homophobe-est-ce-vrai/
Bref, en renonçant à faire preuve d’esprit critique – pas très fort pour un professeur de français – vous vous laissez conditionner par la propagande médiatique, comme les peuples de certains régimes totalitaires que vous prétendez condamner.
@ François de la Sarre | 31 octobre 2018 à 21:17
A vous lire on pourrait croire qu’il n’y aurait que trois hommes capables de diriger la France. Sarkozy, Hollande, Macron.
Sarkozy refait surface car il a un procès aux fesses dont il vient de demander la cassation et pour l’obtenir, il va ronronner autour de Macron qui est actuellement en déperdition et se noie dans sa psychopathie.
Alors si, au lieu de demeurer dans une situation ubuesque, nous décidions de modifier la Constitution (suppression du Sénat, diminution du nombre de députés, diminution des avantages et rémunérations de tout ce petit monde qui nous ruine), nous pourrions espérer voir revenir au pouvoir des hommes normaux et intègres en nous débarrassant des crapules, des escrocs, des fumistes.
Soyez certain que si rien ne change, il y aura une explosion, si, par exemple, les migrants s’unissent aux Français de souche pour éliminer ceux qui les exploitent.
@ breizmabro | 31 octobre 2018 à 15:05
Merci. Vous êtes très lucide et clairvoyante. Nous verrons d’ici quelques petites années lequel des deux réussira le mieux à éradiquer la violence et à faire prospérer son pays : le prestidigitateur descendu de Jupiter ou le pseudo-nazi brésilien, ainsi qualifié par les médias de gauche.
La France, grande moralisatrice et donneuse de leçons, ferait mieux de se préparer à faire le ménage dans son propre pays avant l’arrivée du nouveau chancelier allemand. Je me demande sur qui Macron va pouvoir s’appuyer après la disparition du socle de Mutti Merkel.
@ Jabiru 11h13
« Ségolène, un ventilateur qui a coûté cher aux contribuables et qui continue à coûter cher comme ambassadrice des pôles. »
Par quelle aberration cette mégère incompétente, cette madone de l’hypocrisie, cette pleurnicheuse professionnelle se voit-elle créditée d’une quelconque crédibilité, elle qui a plombé les finances de la Région Poitou-Charentes avec une ardoise d’une centaine de millions € d’impayés selon le Chambre régionale des comptes, sans compter les 900 millions € résultant de son abandon de la taxe camion (portiques démolis et contrat résilié) ainsi que les millions € de subvention attribués à Heuliez et Mia Electric en pure perte.
Heureusement que cette brasseuse de vent s’est ramassée en 2007 à la présidentielle !!
Dégagée par Macron dans l’annexe du Quai d’Orsay rue de la Convention comme ambassadrice auprès des pingouins, il lui était insupportable de jouer les inutilités. La fine mouche s’est souvenue que la tendance à la victimisation féministe était une planche de salut et la voilà accueillie sur les plateaux pour déverser son fiel.
Honte à elle et à tous ceux qui la soutiennent !
Bien dit Giuseppe (1er novembre 10:45)
Avant d’aller voir avec des jumelles grossissantes, sinon déformantes, et critiquer systématiquement ce qui se passe ailleurs, commencer par balayer devant sa porte où il y aurait déjà tant à faire !
Question de se recentrer sur les vraies priorités…
@ Elus-haine 1er nov 2 h 41
« Au Brésil, il y a eu des escadrons de la mort dont l’un des buts était de tuer les enfants abandonnés qui vivaient dans la rue. Jair Bolsonaro les a soutenus ! »
Le manque de sommeil dû au décalage horaire avec le Canada vous joue des tours mon pôv’imam, vous êtes loin de la vérité : Bolsonaro est pire que ça, les petits enfants il les mangeait.
Dormez bien mon brave, moi depuis que j’assiste enfin au retour de la bébête Zimmonde des heures nouâââres partout dans le monde, j’ai retrouvé mon sommeil de bébé réjoui.
Kss kss !
@ breizmabro | 31 octobre 2018 à 09:33
Y’en a marre = +1
Oui y’en a marre, aussi
du rap :
https://www.youtube.com/watch?v=12VG6UYRlZ4
des sans papiers :
https://www.youtube.com/watch?v=wFySKGadJmo
Stop,on n’est pas tout seul :
https://www.dailymotion.com/video/x8i1p
Cochons de payeurs : pauvre de nous
@ Elusen 01 novembre 2018 à 02:41
Mon frère vit au Brésil depuis 25 ans et s’y trouve très bien (inutile de m’en demander la preuve ;)), la seule chose qu’il reproche à ce pays magnifique, comme beaucoup de Brésiliens, ce sont les mafias qui se sont installées, avec la bénédiction de Lula qui leur avait délégué la redistribution des aides d’Etat, d’où la corruption des fonctionnaires, le népotisme et la violence qui est son corollaire.
Personne ne doute là-bas que le retour de manivelle va être douloureux, voire plus pour certains, mais ils appellent de leurs voeux (de leurs votes) l’éradication des mafias, peu importe le prix à payer, et si besoin avec l’aide de l’armée.
Il est vrai que chez nous les sauvageons des cités ne sont pas près de voir débarquer dans leurs immeubles des sections de gendarmes pour fouiller étage par étage, appartement par appartement, les repères de nos gentils mafieux. C’est la raison pour laquelle ils dorment tranquillement en se distrayant de temps à autre en brûlant quelques voitures de leurs voisins les jours de fêtes, pour bien leur signifier qu’ils sont là ET indélogeables.
Heureusement M. Castaner, ministre de l’Intérieur, lui aussi est là… pour porter plainte contre eux ou « X », c’est vous dire la peur qu’ils ont 😀
Je pense qu’au premier de l’an il n’y aura plus AUCUNE voiture brûlée grâce à cette intervention musclée de notre ministre de l’Intérieur.
@ Ellen 01 novembre 2018 à 13:29
« La France, grande moralisatrice et donneuse de leçons »
Vous vouliez sans doute dire : MACRON grand moralisateur… en même temps pour faire la morale à Mohammed ben Salmane (MBS pour lui) il tergiverse un peu, il est comme Elusen il veut des preuves, les autres ont reconnu… mais ce serait mieux si c’était son ami MBS qui le disait…
Il paraîtrait, mais ce doit être des fake news, qu’il y aurait encore des prisonniers politiques dans les prisons de son ami MBS ? Mais dites-moi pas qu’c’est pas vrai, l’ami MBS de Macron est incapable de ça, du reste il vient de confirmer à madame Parly la grosse commande d’armes diverses qu’il avait passée avec ce mafieux breton de Le Drian, c’est vous dire s’il n’y a aucun doute sur la morale Mohammed ben Salmane.
Du coup les autres pays ne croient plus Manu et ses leçons de morale à géométrie variable.
Adéo Ellen.
En 2008, un film remarquable sur la « pacification » d’une favela par le BOPE (bataillon militaire de l’Etat de Rio) montrait la violence des rapports de force entre délinquants, entre eux et la police et la complaisance d’associations gauchistes avec les trafiquants de drogue semant la terreur dans les favelas.
Ce film, « Tropa de elite » (Troupe d’élite) avait été descendu par la critique française, ce qui m’avait incité à le voir.
Bien m’en a pris !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Troupe_d%27%C3%A9lite
@ yves albert | 01 novembre 2018 à 13:19
« …suppression du Sénat, diminution du nombre de députés, diminution des avantages et rémunérations de tout ce petit monde qui nous ruine »
Les députés ne sont pas autant indemnisés que ce que vous affirmez.
Cela ne coûte rien au regard du budget de l’État.
Leur retraite est au maximum de 2 700€ par mois et tous ne l’ont pas, pour un seul mandat la retraite est dans les 700€ si j’ai bonne mémoire.
Budget de l’État français pour 2018 : 1 960 333 000 000 €.
https://frama.link/5DCqPdhJ
Budget de l’Assemblée nationale pour 2018 : 567 000 000 €, soit 0,029% du budget de l’État ; vous parlez d’une ruine, vous.
https://frama.link/zAQVn6BT
Qui contrôle la majorité parlementaire ?
– Le problème des députés, c’est l’immunité.
– Le problème des députés, c’est qu’ils ne sont pas indépendants, mais doivent répondre à un parti.
– Le problème des députés, c’est qu’ils sont facilement approchables par les lobbys.
– Le problème des députés, c’est qu’ils n’écrivent pas les lois, ce sont des lobbys qui les leur donnent clef en main.
– Le problème des députés, c’est qu’ils ont des intérêts dans bon nombre de secteurs d’activité privés.
– Le problème des députés, c’est qu’ils se font un carnet d’adresses.
– Le problème des députés, c’est qu’ils détournent la loi sur la déclaration de patrimoine et d’impôt, elle devrait être totale.
– Le problème des députés, c’est qu’en réalité, ils ne sont pas contrôlés, ils ne répondent pas de leurs actes. L’immunité a donné beaucoup d’impunité.
Et autres problèmes.
———————————————
@ breizmabro | 01 novembre 2018 à 16:38
« Mon frère vit au Brésil depuis 25 ans et s’y trouve très bien »
Aurais-je eu l’air de dire le contraire ?
J’affirme que si vous prétendez que c’est si bien que cela allez y vivre, car c’est une lâcheté d’affirmer soutenir tel type là-bas, de trouver que c’est mieux, alors que les gens sont protégés dans leur confortable salon.
Comme ceux qui affirment que les cités c’est le top.
Ben allez y vivre !
À part cela, votre frère vit où au Brésil ?
Dans quel quartier ?
Ce quartier est-il sécurisé avec milice privée, barrières, technologie, chiens de patrouille, etc. ?
Quel est le revenu financier de votre frère ?
Lula n’a pas organisé la mafia, c’est faux !
Lula et Dilma Rousseff ont fait passer les lois de lutte contre la corruption, la preuve que sous eux la justice était indépendante, ils ont été arrêtés par leur propre justice.
C’est comme si vous deveniez présidente de la République française et que vous décidiez de lutter contre la corruption des énarques et des banques françaises.
À ce moment-là, la Justice va se mettre à les arrêter en masse et fréquemment pendant votre mandat, puis un cul-terreux va se pointer et affirmer que sous votre présidence il n’y a eu que ça, de la corruption.
@ breizmabro | 01 novembre 2018 à 17:06
« Vous vouliez sans doute dire : MACRON grand moralisateur… en même temps pour faire la morale à Mohammed ben Salmane (MBS pour lui) il tergiverse un peu, il est comme Elusen il veut des preuves, les autres ont reconnu… mais ce serait mieux si c’était son ami MBS qui le disait… »
Exact ! Macron, le grand moralisateur qui mouche le nez de tout le monde alors que lui-même, à peine sorti d’une enfance inachevée, demande à tout le monde de se prosterner devant lui alors qu’il est seulement à son dernier biberon.
——————————————
@ Patrice Charoulet | 31 octobre 2018 à 22:50
Ne voyez aucune malice de ma part. C’était juste pour voir si vous étiez capable de vous défendre tout seul sans avocat. Quoique Claude Luçon a eu une petite larme à l’oeil et est intervenu avec de la peine pour me confirmer que vous étiez de droite, je vous crois, même si vous vous êtes un peu trop vite aventuré en affirmant que le nouveau Président brésilien est un sale type. C’est ce qui m’a fait sortir de mon silence. On n’en parle plus, OK ?
Voilà un EXCELLENT choix !
Le nouveau Président de droite, élu par 56% des Brésiliens, a choisi le meilleur magistrat dans le combat contre le crime et la corruption.
Le gouvernement français pourrait s’en inspirer par les temps qui courent, avant qu’il ne soit trop tard !
Déjà que Sergio Moro n’avait pas les faveurs de la gauche.
Les poursuites contre l’ex-président Lula avaient déjà classé le juge dans la catégorie des suppôts de la droite, valets du capital et des ennemis de la classe ouvrière.
Avec sa décision de rejoindre le gouvernement de Bolsonaro, la messe est dite.
Il ne va pas tarder à rejoindre la cohorte des fascistes, si ce n’est celle des nazis.
Les idées du nouveau président sont sûrement suspectes, mais la nomination du juge Moro est une incontestable bonne nouvelle pour le Brésil.
@ yves albert | 01 novembre 2018 à 13:19
En fait le pourcentage du budget des députés en rapport avec le budget de l’Etat est un trompe-l’œil, soit il peut paraître dérisoire soit on peut dire qu’il pourrait être réduit, j’avais lu qu’il pourrait être ramené à 0.022 sans que le système en souffre.
Ceci posé, « si les citoyens doivent travailler pendant quarante ans pour toucher une pension de 1 129 euros, les députés peuvent y accéder en cotisant pendant cinq ans seulement. »
Là est la vraie inégalité et cela fait certainement plus de mal que la dotation globale : en cinq ans ils touchent un salaire de smicard en activité !
Je passe sur les salaires mirobolants de certains fonctionnaires, alors oui ils doivent rentrer dans le rang pour une plus grande équité et pour des économies à l’échelle de ce qu’ils représentent.
La retraite dorée de nos chers députés :
« Des écarts révélés par une enquête récente :
Lorsqu’un citoyen cotise 1 euro, il touchera une retraite de 1,5 euro s’il est salarié et une pension d’environ 2 euros s’il est fonctionnaire. Lorsqu’un parlementaire verse une cotisation de 1 euro, sa retraite s’élève à 6,1 euros.
Si les citoyens doivent travailler pendant quarante ans pour toucher une pension de 1 129 euros, les députés peuvent y accéder en cotisant pendant cinq ans seulement. Face aux résultats de ces comparaisons, il faut constater que les personnalités politiques sont épargnées par les réformes et ne participent pas à l’effort collectif qu’ils demandent aux particuliers. Aujourd’hui, un député perçoit une pension moyenne de 2 700 euros nets par mois et il peut faire sa demande de retraite à partir de 65 ans.
L’État leur accorde une subvention légale votée à l’Assemblée. Ainsi, les 52 millions indispensables pour payer la retraite des parlementaires sont à la charge des contribuables : selon cette étude, les citoyens payent 2 376 euros sur les 2 700 euros de retraite moyenne accordée aux députés. A titre informatif, les sénateurs touchent une pension moyenne de 4 382 euros après la modification de 2010. »
https://www.retraite.com/retraite-par-metier/retraite-fonctionnaire-publique/retraite-depute.html
@ Scarole | 01 novembre 2018 à 21:19
« Le nouveau Président de droite, élu par 56% des Brésiliens »
Non !
Il n’a pas été élu par 56% des Brésiliens puisque les bébés ne votent pas !
Élu par 56% des votants et des bulletins validés.
– Eleitores aptos a votar : 147 306 275 (électeurs appelés à voter)
– Resultados – 2° turno
Jair Messias Bolsonaro – Votos nominais do candidato : 57 797 847
Simple règle de trois !
[57 797 847 x 100] / 147 306 275 = 39,23 % des électeurs appelés à voter.
Source le site officiel des élections fédérales brésiliennes.
Tribunal Superior Eleitoral :
http://www.tse.jus.br/eleicoes/estatisticas/estatisticas-eleitorais
@ Giuseppe | 01 novembre 2018 à 22:22
« http://www.retraite.com »
Le site que vous avez mis, ment ; il ne met aucune source, n’apporte aucune preuve. C’est un site privé d’une société : Kovitz Interactive d’un seul salarié ou de deux. https://www.societe.com/societe/kovitz-interactive-432593259.html
Entreprise tenu par un certain Ludovic Herschlikovitz.
Il affirme que les retraités perçoivent 1 129 €/mois ; à qui voudriez-vous faire admettre que les cadres perçoivent cela ?
Que la majorité des retraités du blog perçoivent cela ?
Pour un mandat de député la retraite était de 1 053€/mois avant 2018, depuis elle est à 664€ par/mois.
Source Assemblée nationale : https://frama.link/B7CpJKvT
Quant aux fonctionnaires, c’est aussi faux !
La fonction publique est principalement constituée de cadres, magistrats, enseignants, chercheurs, médecins, infirmières, etc., contrairement au privé majoritairement constitué d’ouvriers. Cela reviendrait à comparer une famille sans enfants avec une famille qui en a cinq.
De fait vous devez comparer les cadres du privé avec les cadres de la fonction publique.
Comité de suivi des retraites, rattaché au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) – Avis de 2018 :
Par ailleurs, la divergence des assiettes de cotisation, particulièrement forte concernant les professions indépendantes ou les fonctions publiques (absence de prise en compte des primes, régime additionnel – RAFP – excepté), crée une seconde difficulté car un taux de cotisation plus élevé dans un régime ne signifie pas nécessairement un effort contributif supérieur pour ses assurés si ce taux est appliqué à une assiette plus étroite.
http://www.csr-retraites.fr/textes/5e_avis_du_comite_de_suivi_des_retraites_13072018.pdf
Je ne comprends pas cette envie perverse de mentir systématiquement.
« À part cela, votre frère vit où au Brésil ?
Dans quel quartier ?
Ce quartier est-il sécurisé avec milice privée, barrières, technologie, chiens de patrouille, etc. ?
Quel est le revenu financier de votre frère ? » (par Elusen évidemment…)
Vous êtes de la police ? Vous pouvez le prouver ?
Non mais ça suffit Elusen avec vos injonctions !! J’vous demande moi si votre grand-mère fait du vélo et si oui de m’en apporter la preuve ?
« Lula n’a pas organisé la mafia, c’est faux ! »
Moi je vous dis que c’est vrai ! Ce n’est parce que vous faites voter une loi que vous l’appliquez !
Vous vivez au Brésil vous ? Depuis quand ? Dans quelle région ? Dans quel quartier ? Vous êtes de quelle couleur ? De quelle religion ?
« Fera-t-il de ce magnifique pays un Far West où tout pour le pire sera permis ou un Etat qui saura restaurer l’ordre et la moralité publique ? Je préfère laisser l’avenir ouvert. »
Concernant le pire, on le connaît déjà. Ne serait-ce qu’avec la forêt amazonienne qui a déjà perdu plus de 80% de ses espèces endémiques pour faire la place à des carrières puisant allègrement les ressources minières qui y sont enfouies, sans oublier les champs immenses de palmiers fournissant l’huile de palme que l’on retrouve dans nos pâtes à tartiner.
Quant à l’espoir de mettre en place une démocratie digne de ce nom, faut pas rêver. La fracture sociale va franchir toutes les limites de l’acceptable et l’on peut craindre que les pauvres des favelas brésiliennes, tout comme les Honduriens aillent, eux aussi, prendre le chemin de l’exode vers l’eldorado américain. La grande transhumance est en route.
@ Elus-Haine | 01 novembre 2018 à 23:38
Kss kss Elusen Gaspary ! Avez-vous bien dormi dans votre cabane au Canada ? Paraît qu’il n’y a pas que des écureuils sur le seuil, pitètre ben des éléphants roses, mais ça ne nous regarde pas !
D’après M. Dessourcessure, les curés canadiens sont aussi bien montés que les caribous, pourriez-vous nous apporter des preuves ?
Envoyez-nous vos selfies avec ces charmantes bêtes, mais ne leur tournez pas le dos, le Vatican est déjà assez débordé avec toutes ces histoires de moeurs spécifiques à leur communauté.
Des preuves, on veut des preuves ! Kss kss ! Nonosse !
Il vous faut absolument regarder France 24, c’est un monument !
– Sans aucun recul ou retenue, les présentateurs font de Trump un fou de la gâchette qui veut tirer sur les foules de réfugiés qui se dirigent vers les USA.
– Pour le référendum en Nouvelle-Calédonie, on n’interroge qu’un ramassis de bras cassés avinés, abonnés ou rentiers viagers du RSA, RMI, AllocFam, qui veulent l’indépendance et le départ des « colonialistes ».
– Renaud Dely s’interroge, « l’élection du Président brésilien va-t-il déclencher un bain de sang généralisé ? »
On comprend pourquoi Le Média, télévision de Mélenchon, n’a pas marché, avec France 24 ça faisait doublon.
@ Giuseppe | 01 novembre 2018 à 22:22
Un député bénéficie d’un revenu mensuel brut qui s’élève à 7 209 euros… au moins (l’indemnité de fonction correspond à 25% de l’indemnité de base, soit 1 420 euros par mois).
A COTE DE CES REVENUS, les députés disposent de plusieurs enveloppes annexes. La première d’entre elle est celle qui fait le plus débat : l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) qui s’élève à 5 770 euros brut par mois.
Elle est censée permettre aux élus de régler leurs frais professionnels sans que l’Assemblée nationale ne définisse précisément son utilisation.
LES DEPUTES DISPOSENT EGALEMENT de 9 504 euros par mois pour régler directement leurs collaborateurs. Chaque parlementaire fixe lui-même la rémunération de ses attachés, et leurs conditions de travail. Problème là encore, comme l’a souligné l’affaire Penelope Fillon, l’Assemblée nationale ne vérifie en rien l’utilisation de cette enveloppe.
AUTRES PETITS AVANTAGES :
L’Assemblée nationale prend intégralement en charge les déplacements en train en première classe dans toute la France métropolitaine.
Le Palais Bourbon met à disposition des parlementaires un pool d’une dizaine de voitures pour leurs déplacements dans Paris ou vers les aéroports.
Les trajets en taxi pour les déplacements dans Paris intra-muros sont remboursés en cas de présentation de la facture, sans plafond.
Les députés disposent d’un pass RATP pour voyager gratuitement sur le réseau de transport francilien.
Les députés de métropole bénéficient également des facilités d’Air France. Ils peuvent ainsi effectuer 8 voyages aller et retour entre Paris et leur circonscription par avion et 12 aller et retour pour toute destination en France. Pour les parlementaires ultra-marin d’outre-mer, ils disposent de 26 aller et retour en classe affaires entre Paris et leur circonscription.
ET COMME LE DIT ELUSEN : A QUOI SERT UN DEPUTE ?
A mourir de rire, nos chers députés… Ils devaient faire faire des poignées en or :
https://www.lopinion.fr/edition/politique/frais-d-obseques-deputes-ne-l-emporteront-pas-paradis-145237
Ceci dit nos gras sénateurs n’ont pas réduit leur train… C’est ça le train de vie… Enfin si je puis dire.
« Il est une chambre, cependant, où cet avantage a encore de beaux jours devant lui : le Sénat. »
Chapeau les artistes ! Jusqu’au bout ils sauront faire les pirouettes qu’il faut pour sauter par-dessus les roturiers citoyens.
@ sylvain | 02 novembre 2018 à 09:29
Depuis que je lui envoyé un message pour avoir une meilleure tenue, j’ai remarqué depuis quelques jours que Elusen se montre plus courtois dans ses commentaires. Alors s’il vous plaît, sylvain, ne le chatouillez pas trop quand même. Merci.
@ Elusen
« La fonction publique est principalement constituée de cadres, magistrats, enseignants, chercheurs, médecins, infirmières, etc., contrairement au privé majoritairement constitué d’ouvriers. »
Comme d’habitude vous dites n’importe quoi !
Parmi les agents de la fonction publique, 35 % relèvent de la catégorie hiérarchique A (dont 2,2 % de la catégorie A+), 20 % de la B et 45 % de la C (chiffres 2017).
Les fonctionnaires de la catégorie C correspondent à des emplois subalternes, mais néanmoins estimables, comme assistant(e)s maternel(le)s, mécaniciens, chauffeurs, secrétaires, surveillants pénitentiaires et… ouvriers d’Etat !
Pour compléter ce que disait Giuseppe, la retraite moyenne du secteur privé s’établit à 1 376 € brut et 2 400 € pour le secteur public.
@ breizmabro | 02 novembre 2018 à 07:04
« J’vous demande moi si votre grand-mère fait du vélo et si oui de m’en apporter la preuve ? »
Oui, elle fait du vélo !
Vous présentez votre frère comme expert du Brésil, ainsi, il est légitime que vous nous disiez de quelle autorité bénéficie-t-il.
Où vit-il au Brésil ?
Quartier riche, pauvre, ambassade, consulat, propriétaire terrien ?
Est-ce un lieu sécurisé avec milice et tout le tintouin ?
De quoi vit-il ?
C’est comme si une personne du 16e arrondissement de Paris nous expliquait Sarcelles ou les quartiers nord de Marseille.
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@ sylvain | 02 novembre 2018 à 09:29
Pendant un temps vous étiez obsédé par les musulmans et maintenant par le fait d’avoir des rapports sexuels avec des enfants et des animaux.
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@ yves albert | 02 novembre 2018 à 11:53
En quoi leurs indemnités seraient-elles scandaleuses ?
Voudriez-vous que les députés soient payés d’un RSA : 470 €/mois ?
En quoi est-il choquant qu’ils puissent se déplacer dans les transports en commun sans payer ?
Ils doivent être à plusieurs endroits constamment, leur circonscription, l’Assemblée nationale, les commissions, les ministères, les enquêtes, etc.
Dans les entreprises les frais de déplacements obligatoires au contrat sont pris en charge à 100% par l’employeur, dès lors où serait le problème pour les députés ?
Rien qu’avec leur indemnité parlementaire, ils n’auraient même pas assez pour retourner dans leurs circonscriptions à Mayotte, Guyane, Wallis, Saint-Pierre-et-Miquelon, Polynésie, Biarritz, etc.
Sans compter que vos chiffres datent, il y a eu des réformes, vous confondez brut et net !
0,029% du budget de l’État, donc pas grand-chose.
Source directe Assemblée nationale : https://frama.link/0syP8hRu
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@ Giuseppe | 02 novembre 2018 à 11:56
« roturiers citoyens. »
J’aimerais bien savoir quels sont vos revenus, moi.
Car j’ai systématiquement noté que ceux qui hurlent comme vous, sont souvent des nantis qui montrent du doigt les autres pour que nous ne les regardions pas.
@ yves albert | 02 novembre 2018 à 11:53
Bon pour parfaire un résumé et pour ne pas se « chacailler » sur des centimes.
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
@ breizmabro | 02 novembre 2018 à 07:04
Nous étions à l’estaminet du coin quand nous avons entendu un drôle de bruit, c’était bien le ronronnement de la toupie du petit, le problème est qu’il ne retrouvait pas le chemin de sa classe, et pour cause ! Il ne sait toujours pas lire, décidément…
@ Elusen 02 novembre 2018 à 15:53
Mon frère n’est pas un « expert » du Brésil il y habite, mais vous-même habitez-vous le Canada ? Depuis quand ? Dans quelle région ? Dans quel quartier ? Vous êtes de quelle couleur ? De quelle religion ?
Répondez.
@ caroff | 02 novembre 2018 à 15:38
A partir du 1er janvier 2018 pour être précis, ce qui fait tout de même un revenu équivalent – en gros – en ayant effectué entre un et trois mandats aux chiffres que vous annoncez qui eux le sont pour une vie de travail.
Fiche 21 DU député :
La base de cotisation et de liquidation de la pension d’un député est égale à son indemnité parlementaire, composée de l’indemnité parlementaire de base, de l’indemnité de résidence et de l’indemnité de fonction. Son montant brut est de 7 209,74 €.
Le taux de la cotisation sur cette base est de 10,31 %. Il sera de 10,58 % en 2019 et de 10,85 % à compter du 1er janvier 2020. La pension est calculée au prorata des annuités acquises, dans la limite d’un plafond fixé à 41,75 annuités.
L’âge d’ouverture des droits à une pension d’ancien député est de 62 ans.
Ceci dit notre jeune petit bétonnier inutile vient d’appuyer par mégarde sur le bouton – mais pas le bon -, accroché au bord de la cuve il n’arrête pas de tourner. Pourtant ce n’est pas faute d’explications, il ne saura jamais interpréter une fiche technique, moi qui pensais qu’il pouvait être une chance pour la France… Enfin au moins pour l’industrie du BTP qui manque cruellement de maçons, je l’aurais même pistonné.
@ breizmabro | 02 novembre 2018 à 20:26
De l’excellent breizmabro et cochon qui s’en dédit !
Je ne connais pas grand-chose de Jair Bolsonaro. J’aurais cependant tendance à faire comme Alexander Boot vis-à-vis de Trump : ce n’est pas parce que ce dernier a une personnalité peu recommandable, qu’il ne faut pas l’approuver quand il envoie l’armée barrer la route à une colonne d’envahisseurs candidats à l’immigration illégale. Par exemple.
On ne vous demande pas si vous aimeriez passer vos vacances avec lui. On vous demande si vous approuvez sa politique.
De même, il n’est pas très délicat de se répandre dans les médias en regrettant d’avoir engendré une fille (t’imagines la tronche de la fille devant sa télé ?). En attendant, le Bolsonatruc, c’est lui qui a fait l’objet d’une tentative d’assassinat (et pas l’inverse), il veut accorder le port d’arme aux citoyens, il vomit sur les socialistes, et la presse française l’accuse d’être « ultra-libéral ». Jusque-là, ça me va parfaitement.
Au passage, le commentariat stato-gauchiste nous a ressorti, pour l’occasion, les inénarrables « Chicago boys » qui grouilleraient dans l’entourage du nouveau président brésilien. Depuis le temps qu’on nous la sort, celle-là, je pense que les « boys » en question doivent être à l’asile et en déambulateur, mais ça ne fait rien : ce sont toujours des « boys ».
Je n’ai jamais bien compris ce que la ville de Chicago avait de si épouvantable. Une nouvelle Sodome, sans doute ? Quant au choix du terme « boys » pour désigner les économistes libéraux, on reconnaît là la légendaire « tolérance » de la gauche, son immense « respect », sa prodigieuse « ouverture à l’Autre » et son acceptation des « différences » qui font de la société socialiste un paradis si chatoyant.
Traiter de petits garçons des hommes qui ont pour seul tort de ne pas adhérer aux croyances marxistes, ce n’est, en effet, ni méprisant, ni haineux, ni rien de tout ce que la gauche a en horreur.
Et juste pour rigoler, je signale que Hitler, lui, était entouré d’économistes socialistes. Hitler était d’ailleurs un socialiste. Il a appliqué une politique économique socialiste. Et il a fait plein d’autres trucs socialistes : déportation de populations entières, massacres de masse, extermination par la faim…
Rappelons tout de même que l’Amérique du Sud est la région du monde où le taux de meurtres est le plus élevé (et non les Etats-Unis, contrairement à la fable gaucho-soviéto-poutiniste colportée de façon incessante). Le Brésil contribue fort honnêtement à cet enviable record.
Enfin, on admirera l’inoxydable culot des gauchistes en la personne du revenant Alex paulista. Lui qui a, selon ses propres explications, émigré au Brésil pour fuir ces cochons de Français racistes, et qui se retrouve avec un président auprès duquel Marine Le Pen est une centriste molassonne. Lui qui nous expliquait à distance, jadis, combien il était bel et bon que nous soyons noyés d’immigrés de toutes les couleurs pour nous apprendre à vivre.
Eh bien, le paulista en personne vire au sale facho raciste homophobe nauséabond, qui « n’arrive pas à blâmer totalement un fascisant qui dit : on va arrêter ces conneries de quotas de gays et de célébrations des tafioles », et qui s’en prend au parti d’en face parce qu’il s’employait à « faire des quotas de gays et LBGT dans les universités publiques, en plus des quotas de Noirs et d’Indiens ».
Bon, il a dit « tafioles », il n’a pas dit « nègres », encore, mais je suppose qu’une ou deux petites agressions pourraient arranger ça.
Nous assistons maintenant au spectacle surréaliste d’un Alex paulista qui dépasse Patrice Charoulet sur sa droite. Patrice Charoulet qui ne court pas beaucoup de risques, dans sa province, de subir les attaques d’un gang brésilien, mais qui donne des leçons de maintien aux Brésiliens, en tirant parti, à son tour, de l’océan Atlantique, qui le sépare en toute sécurité de l’objet de ses remontrances.
Comme quoi, un gauchiste, même de droite, c’est juste quelqu’un qui n’a pas encore subi trop d’agressions.
@ Robert M. 03 novembre 2018 à 04:00
Je me suis bien amusée et je mets deux bons points dans le nourrain, pardon, dans la boîte de Traou Mad pour m’avoir mise de bonne humeur de bon matin.
Juste un regret, que vous n’ayez fait aucun commentaire sur le clip soviético-totalitaire de l’Elysée pour l’invitation à BIEN voter aux Européennes, dans la ligne du parti (EM), clip payé avec nos sous, où nous voyons Salvini et Orban en posture hitlérienne, vociférant, bras tendu (le clip avec le doigt d’honneur photogénique ce sera pour après le vote, et en noir et blanc comme il se doit…).
Ce clip commenté sur musique de fond qui n’est pas du Beethoven des grands jours, a dû être tourné par un Moati en larmes (Moati comme Collomb sont de grandes pleureuses devant l’éternel… Manu) car c’est pas net net.
Adéo Robert M.
@ Elusen | 02 novembre 2018 à 15:53
On devine que vous devez vous faire votre argent de poche dans les fonds de culotte d’un député.
@ Giuseppe | 31 octobre 2018 à 13:33
« Hé petit, t’as vu, le fada t’interpelle sur le salaire, pourtant t’es pas encore au 30 fois du Conducator, mais bon t’es toujours avé nous, prolo comme le Zapatero national… T’as ciré tes chaussures pour la messe ? »
« Je n’ai jamais bien compris ce que la ville de Chicago avait de si épouvantable » (Robert Marchenoir)
Moi non plus, une ville pleine de ressources, de curiosités architecturales, artistiques et de rencontres humaines, où j’ai vécu les plus belles années de ma vie !
@ caroff | 02 novembre 2018 à 15:38
Car si vous dites 35% de cadres, dans la B, il y a aussi du personnel de catégorie B+, les greffiers, plusieurs personnels de Protection Judiciaire de la Jeunesse, etc.
Pour eux 45% pour la catégorie C, ce qui laisse pour la B et la A du 55%.
Mais en réalité dans la C vous avez du personnel ouvrier extrêmement bien payé, les experts en restauration de tableaux et d’œuvre d’art, ébénistes, menuisiers, spécialités des livres anciens et de leur conservation, etc.
À cela s’ajoute l’emploi privé, donc le privé travaillant pour la fonction publique, page 4. Les 75,7% de personnel non fonctionnaire, des entreprises privées travaillant pour la fonction publique, cliniques, orphelinats, foyers pour enfants, gestion de l’eau, etc., payés sur des fonds publics.
Vous avez très mal lu le document officiel : https://frama.link/7MLs-Snh
Dès lors quel serait le taux des cadres dans l’emploi privé ?
« La retraite moyenne » écrivez-vous, car au départ ce n’est pas ce qu’a écrit votre acolyte, que le taux de cadre est largement plus bas, que le mi-temps, le temps partiel est largement plus répandu, que l’inactivité suite à une perte d’emploi est largement plus répandue.
Si vous prenez une femme de ménage dans le privé, à temps partiel, avec période d’inactivité, c’est certain que face à une femme de ménage catégorie C à temps plein sa retraite sera moindre.
Ne vous en déplaise le Comité de suivi des retraites, rattaché au Conseil d’Orientation des Retraites (COR) – Avis de 2018 :
Source Insee :
Ainsi, si les données les plus récentes disponibles témoignent d’une relative proximité des taux de remplacement entre secteurs privé et public – le taux de remplacement médian est, à l’issue d’une carrière complète, légèrement plus faible parmi les assurés qui finissent leur carrière dans le public que parmi ceux qui finissent leur carrière dans le privé (73.9 % et 75.2 % respectivement) pour les nés en 1946 (Senghor, 2015, p. 5)
https://frama.link/puuZCaoY
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@ breizmabro | 02 novembre 2018 à 20:26
Vous avez présenté le fait que votre frère habite au Brésil depuis 25 ans comme étant une expertise, assumez-le.
Comme si vous étiez une experte de la Nouvelle-Calédonie parce que vous vivez en France depuis 75 ans.
De fait, il devient légitime que vous nous disiez qui est votre frère, que fait-il au Brésil, est-ce un chercheur, un journaliste, un diplomate, ou un simple retraité au soleil ?
Où vit-il ?
Toutes les questions dans cette affaire sont légitimes.
La question est de dire que nous ne pouvions pas affirmer que la corruption était plus élevée sous Dilma Rousseff et le Président Lula, car ce sont eux qui ont fait voter toutes les lois de lutte contre la corruption.
Dès lors la Justice a agi ; si elle arrête les corrompus, c’est qu’elle fonctionne ; le discours de Jair Messias Bolsonaro est donc un leurre.
La Justice était tellement indépendante sous Dilma Rousseff et le Président Lula qu’ils ont été arrêtés, mis en examen, etc.
Vous devez garder en mémoire que c’est un État fédéral, que pour l’heure, le Président n’est pas tout-puissant, il y a 27 États fédérés, ainsi 27 gouverneurs. Les pouvoirs du fédéral sont limités, la corruption est aussi due, et principalement à eux, aux gouverneurs.
Votre frère parle de la corruption, mais de qui ?
Fonctionnaire fédéral ? Municipaux, des gouvernorats, d’autres structures politiques ?
@ caroff | 02 novembre 2018 à 15:38
@ breizmabro | 02 novembre 2018 à 20:26
Là vous me l’avez agacé sérieusement, il jouait tranquillement avec sa toupie, faisait ses parties d’osselets avec ses petits camarades, j’étais tranquille, j’étais peinard… patatras, le moteur qui se remet en marche.
Deux alternatives possibles, la première, si le moteur de la bétonnière est thermique il va falloir qu’il aille chercher de l’essence et avec un peu de chance le 17 n’est pas loin il risque de rester bloqué.
La deuxième, si le moteur est électrique cher caroff vous n’avez pas le choix il ne vous reste plus que le bouton rouge.
D’ailleurs mon estimable voisin tente de m’expliquer, il est plein de bon sens mon voisin :
« Hé petit, il a pris un pet à la cafetière, il voit des chiffres partout dans tous sens, comme des étoiles, tu crois que ça existe tout ça ? Tu sais petit ça me fait penser aux lettres du vermicelle que je rajoute au bouillon, à la fin elles sont toutes mélangées, un peu comme dans sa tête petit, il a été un peu secoué, non ?… »
@ Giuseppe | 02 novembre 2018 à 21:37
En quoi la retraite d’un député serait un scandale ?
Pour un seul mandant, elle est de 664 €/mois, où se trouverait l’opulence ?
En dessous du seul de pauvreté de 1 080 €, en dessous du minium vieillesse. 800 €/mois.
Pour quatre mandats de cadre, elle est de 2 700€ par mois, quel scandale hou la la la !
Tu parles d’une richesse pour quelqu’un qui a exercé le pouvoir !
C’est quoi votre délire, vous voudriez qu’ils fassent la manche ?!
Qu’ils aient besoin de bons alimentaires ?
Qu’ils soient sans domicile fixe, qu’ils dorment dans des tentes Quechua ?
Commencez par lire le règlement de la caisse de pensions des députés et des anciens députés avant de vous présenter comme un expert.
Remarquez, dans le BTP la fraude, la corruption et le détournement de fonds publics cela permet d’enrichir, de pistonner, comme vous dites ; demandez à votre voisin.
http://www2.assemblee-nationale.fr/static/CRD-janvier-2018.pdf
Le problème n’a jamais été dans leur retraite, mais dans ce qu’ils peuvent cumuler.
Vous êtes tellement limité intellectuellement que vous tentez de faire un scandale avec une retraite de personne ayant exercé le pouvoir qui va de 664 € à 2 700 €/mois.
Le système de retraite des élus vient de l’histoire de la femme d’un Président qui à la mort de ce dernier n’avait aucun revenu, elle était tombée dans l’immense pauvreté et allait à la soupe populaire.
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@ yves albert | 03 novembre 2018 à 11:10
« On devine que vous devez vous faire votre argent de poche dans les fonds de culotte d’un député. »
Pourtant je parle de vous, de Giuseppe, de breizmabro, de caroff, de l’Honorable Honoraire et vous ne venez pas affirmer que je travaille pour vous ou pour eux.
Votre incitation à la haine, bête et méchante, envers les députés n’apporte rien du tout à un débat. Cela vise seulement à satisfaire une pulsion, mais pour cela il y a des psychothérapies.
@ Elusen 03 novembre 2018 à 17:21
Vous-même habitez-vous le Brésil pour nous faire part de votre expertise ? Dites-nous depuis quand ? Dans quelle région êtes-vous ? Dans quel quartier ? Vous êtes de quelle couleur ? De quelle religion ?
J’attends.
@ Giuseppe | 03 novembre 2018 à 22:20
Un grand, très grand Giuseppe ! Il a tordu les boyaux de la tête de notre petit caribou.
@ breizmabro | 04 novembre 2018 à 00:38
« J’attends. »
Vous savez déjà que ma grand-mère fait du vélo !
Dans tous les cas, que vous ayez affirmé être experte du système politico-juridique du Brésil parce que votre frère a pris sa retraite au Brésil depuis 25 ans, c’était léger.
Il est fort bien que vous finissiez par le reconnaître.
@ sylvain | 04 novembre 2018 à 07:02
Avec mon voisin nous devions être transcendés par la victoire d’un Stade toulousain reprenant le chemin d’un rugby qui lui avait réussi par le passé : forts devant, fluides derrière.
J’ai vu le match précédent et un retour exceptionnel du jeune Dupont.
Un coup de pied en touche était sifflé et c’était la bronca dans les « populaires ».
Les futurs tests à venir devraient faire connaître l’état des troupes.
@ Elusen 03 novembre 2018 à 17:21
« La question est de dire que nous ne pouvions pas affirmer que la corruption était plus élevée sous Dilma Rousseff et le Président Lula »
Que sous quel régime ? Une loi peut-elle ne pas être appliquée au Brésil, comme ailleurs ?
« la corruption est aussi due, et principalement à eux, aux gouverneurs »
Comment savez-vous que la corruption est due principalement aux gouverneurs ? Vous vivez au Brésil au quotidien ? Depuis quand ? Dans quel Etat ? Dans quelle ville de cet Etat vivez-vous ? Dans quel quartier ? Vous êtes de quelle couleur ? De quelle religion ? Vous exercez quelle profession ? Quels sont vos revenus ?
Toutes ces questions concernant votre expertise du monde politique brésilien sont légitimes.
@ Elusen | 03 novembre 2018 à 17:21
« La question est de dire que nous ne pouvions pas affirmer que la corruption était plus élevée sous Dilma Rousseff et le Président Lula, car ce sont eux qui ont fait voter toutes les lois de lutte contre la corruption. »
Non. Les faits de corruption reprochés à Lula tombent sous le coup de la loi depuis toujours : mensalão, trafic d’influence, triplex gratuit et propriété à la campagne acquis sous des prête-noms.
Pour Dilma c’est différent, elle n’est pas corrompue personnellement, mais elle a été enregistrée en train de promettre un poste de ministre pour lui donner l’immunité : https://www.youtube.com/watch?v=evmvJ2sUZt4
Aussi, elle était directrice de Petrobras puis ministre de l’énergie au moment de la mise en place du système de détournement. Puis les pédalades fiscales, certes existantes sous FHC mais d’une valeur multipliée par 100 qui remet en cause les équilibres budgétaires et finance son programme.
« La Justice était tellement indépendante sous Dilma Rousseff et le Président Lula qu’ils ont été arrêtés, mis en examen, etc. »
Plutôt sous Temer… Mais justement, le leitmotiv du PT était de libérer Lula, ce que Haddad aurait pu faire s’il avait été au pouvoir, ne serait-ce que par la grâce présidentielle ou la nomination au STF de nouveaux juges complaisants.
« Le Président n’est pas tout-puissant, il y a 27 États fédérés, ainsi 27 gouverneurs. Les pouvoirs du fédéral sont limités, la corruption est aussi due, et principalement à eux, aux gouverneurs. »
Ça c’est tout à fait correct, c’est pourquoi les gouverneurs comme Alckmin ont aussi subi le dégagisme. Le peuple veut que la justice passe et donne un coup de balai, ce qui sera plus possible avec Bolsonaro qui a peu à perdre dans l’histoire. Après, on nettoie mais on ne sait pas ce qui vient ensuite…
@ Alex paulista | 06 novembre 2018 à 03:05
« …tombent sous le coup de la loi depuis toujours »
Hummm ?!
Depuis la création du Brésil, certainement pas.
L’article 332, de 1940, date de création du Code pénal brésilien, ne s’applique que contre un particulier qui tente de corrompre un membre de l’administration « dos crimes praticados por particular contra a administração em geral ».
Code pénal de 1940 : https://frama.link/qqNEyGdq
La notion de trafic d’influence date d’une lei Nº 9.127, de 16 de novembro de 1995, mais ne s’applique toujours qu’au particulier, à moins que vous ne fassiez référence à un autre article. Code pénal appliqué aujourd’hui : https://frama.link/wro2vvWS
Une loi anti-corruption au Brésil date de 2013, Lei Anticorrupção Brasileira – Lei Federal N° 12.846. En 2013, la Présidente du Brésil était Dilma Roussef, la loi est même signée de sa main, sans compter que l’application des lois fédérales reste à la discrétion des 27 États qui décident par décret.
Il n’y a pas que Luiz Inácio Lula da Silva et Dilma Roussef que l’on accuse, mais au moins 14 autres partis politiques sont impliqués là-dedans.
Au vu de la situation, preuve étant faite que la justice, pour l’heure, au Brésil est indépendante, ni Dilma Roussef ni Lula da Silva n’ont pu empêcher quoi que ce soit.
Tout autant, sous la forme dubitative, vous laisseriez entendre que j’aurais défendu telle ou telle personne, ce qui est faux. J’indique que l’État fédéral n’est pas aussi corrompu que ce qu’affirme breizmabro, la preuve étant les arrestations, les mises en examen et les enquêtes, tant de la Police fédérale que des juges fédéraux.
La corruption n’est visible que parce que des fonctionnaires fédéraux ont fait leur boulot.
Cela devient difficile de tout mettre sur le dos du seul État fédéral. C’est toujours plus compliqué que les résumés de certains.
Jair Bolsonaro propose d’assassiner les gens, de laisser la police tirer à vue, en clair d’éliminer les potentiels témoins. Pour lui, le problème de la dictature, c’est qu’ils se sont contentés de torturer, au lieu d’exécuter.
Jair Bolsonaro vient d’une famille modeste, quelle est l’origine de ses actuels biens ?
Avant d’être un militaire, c’était un collabo qui dénonçait les opposants ou aidait à la traque.
Il a changé au moins sept fois de parti politique pour constamment s’assurer un mandat de député.
Il est proche de la secte évangéliste (évangélique), ses deux dernières femmes, sur les cinq, en sont membres.
C’est une secte états-unienne qui affirme que le réchauffement climatique n’existe pas, sans y croire, car c’est sa stratégie pour détruire la planète. La secte a financé sa campagne et les médias de la secte ont tous fait campagne pour lui.
Son but est de faire revenir Dieu et Jésus sur terre, elle affirme que si nous sommes tous mis en danger de mort, d’extinction, alors Dieu et Jésus seront forcés de revenir nous sauver.
Voilà un de leurs délires qui ne concerne pas que le Brésil, mais tous les humains.
Émission sur Jair Bolsonaro offerte par le site d’information Arrêt sur images.
https://frama.link/ZJZeYAoH
@ Alex paulista | 06 novembre 2018 à 03:05
Bon courage Alex paulista face à Elusen, un troll particulièrement coriace, qui semble connaître tout sur tout et avoir réponse à tout. Mais ce n’est qu’illusion et perte de temps que s’efforcer de le contrer avec des arguments de simple logique ou de bon sens.
Don’t feed the troll !
@ Mary Preud’homme | 13 novembre 2018 à 22:07
« …un troll particulièrement coriace »
Les trolls sont les personnes qui interviennent pour injurier les gens, pousser les personnes à se battre et qui ne répondent jamais au sujet et la seule personne qui fasse cela c’est vous.
1°- Alex paulista est un musicien brésilien qui ne parle pas un mot de français.
2°- l’intervenant a menti.
Lula da Silva n’a jamais été impliqué dans les affaires de corruption qu’il signale.
3°- l’individu qui signe a menti, car le trafic d’influence ne s’applique pas, au Brésil, à un fonctionnaire, un élu, en l’occurrence au Président Lula da Silva, mais uniquement à un particulier.
4°- Lula da Silva est en prison pour une affaire sans preuve aucune.
Un riche industriel du BTP pris dans une affaire a passé un accord pour ne pas aller en prison.
Il a ensuite affirmé que Lula da Silva était propriétaire d’un triplex qu’il lui avait donné en échange de corruption.
Problème, Lula da Silva n’est pas le propriétaire du triplex, sur le registre du cadastre ce n’est pas son nom qui apparaît, ni aux impôts, pas plus à la propriété foncière. Il n’a même jamais habité ce triplex. Personne ne l’a jamais vu dedans, ni de près, ni de loin.
Des personnes se sont introduites dedans pour filmer le triplex et il est complétement vide, absolument rien à l’intérieur.
Le juge a condamné Lula da Silva pour suspicion légitime.
Donc sans aucune preuve de la culpabilité, pas une seule, mais juste sur des : on m’a dit que.
Même les Nations unies ont réagi contre la condamnation sans preuve.
5°- les juges ne sont pas indépendants au Brésil.
Contrairement à l’Europe, ils ont le droit, en plus de leur charge de juge, d’exercer une activité commerciale, industrielle, dans les affaires.
Le juge qui a enquêté sur Lula da Silva a un cabinet de conseils juridiques où il indique aux entreprises et aux riches comment échapper à la justice.
Le terroriste de Strasbourg, Cherif Chekatt, enfant monstrueux du multiculturalisme. Déjà condamné plusieurs fois, en France, en Allemagne et en Suisse et nous le retrouvons dehors à commettre un attentat.
Lisez ceci. La vérité doit être dite et les médias ont l’obligation de s’en emparer pour tirer l’alarme de ce qui nous attend si Macron ne fait pas marche arrière.
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/cherif-chekatt-enfant-monstrue.html
La France n’a pas réussi l’intégration malgré les milliards engloutis pour ceux qui sont sur notre sol, mais elle fait venir en plus des migrants islamistes pour créer encore plus de désastre qu’il n’y en a déjà.
Combien de milliers d’islamistes sur notre territoire prêts à préparer en silence d’autres attentats ? Et en même temps la France a signé hier le pacte de Marrakech : « Migrants islamistes vous êtes les bienvenus en France, venez nombreux, nous vous assurerons le logement, un travail, un salaire, toutes aides sociales, les prières de rues, la construction de mosquées, vous pourrez vous révolter, insulter et casser les symboles républicains, recréer des zones de non droit pour les blancs chrétiens, chasser la police de vos quartiers, interdire aux femmes non voilées de se promener dans les rues, etc. La seule chose qui vous sera interdite c’est de vous radicaliser et de commettre des attentats.
Honte à Macron, naïf et traître, qui vend son peuple français ancré dans ses racines, aux pays islamiques les plus dangereux. M. Macron n’a toujours pas compris que ces deux cultures ne sont pas faites pour vivre ensemble. Tôt ou tard, ça va exploser et ce sera terrible. Les islamistes sont très sournois et se retourneront contre nous à un moment ou à un autre.
M. Macron est capable de nous dire que c’est un crime contre l’humanité, mais il oubliera de dire qu’il est commis par les islamistes.
Pourquoi ne pas créer un mouvement bleu-blanc-rouge avec Marianne en signe de protestation contre le pacte de Marrakech ?