Ne me quitte pas !

Le président de la République vient de rendre un hommage pervers au Rassemblement national (RN).

le 16 septembre, à six mois des élections municipales, il a décidé de « remobiliser sa majorité… et a confirmé sa volonté de vouloir « regarder en face » les questions régaliennes, un « enjeu social » selon lui » (Le Monde).

Il y aurait des « pistes de réforme, asile, regroupement familial, aide médicale ».

Emmanuel Macron aurait proféré des banalités, des évidences, connues de tous et subies par certains, entend-on.

Je n’en suis pas sûr parce que d’abord il y a des dénégations sur son constat, la meilleure preuve en étant que même à LREM, une minorité certes mais influente s’oppose à ce changement de cap.

Et qu’ensuite c’étaient si peu des évidences pour lui qu’il les a exprimées avec beaucoup de retard et à des fins de stratégie politique.

Il est frappant de relever qu’en 2012 des propos du même type étaient sortis de la bouche de Marine Le Pen et qu’elle avait été stigmatisée. Alors que le président aujourd’hui est félicité !

Fallait-il attendre 2019 pour prendre toute la mesure du droit d’asile dévoyé, de l’immigration incontrôlée, d’une intégration manquée et d’un communautarisme de plus en plus préoccupant ? Je n’irais pas tourner en dérision les effets, s’ils sont opératoires, de ce « chemin de Damas ».

000_ns7a1

Je suis tout de même très gêné par ce réalisme qui surgit tout à coup, par la découverte du peuple qui est privilégiée, dans la vie sociale et les affres de la quotidienneté, par rapport aux « bourgeois ». Je suis tout de même surpris par l’intuition subite que ces traumatismes collectifs feraient monter le RN.

En réalité, le président de la République ne cesse pas de dire à celui-ci : ne me quitte pas !

Hier, aux élections européennes, c’était la dénonciation morale, l’opprobre du repli sur soi qui étaient prioritaires. On constituait le RN comme son principal, voire son seul adversaire. Par l’éloignement. On voulait le garder comme unique cible mais de loin.

Radical changement de pied et d’esprit. Le président de la République le maintient évidemment comme le coeur de son hostilité politique. Mais par le rapprochement. Il veut le vider. Il l’a fui, il espère maintenant le presser de si près qu’il le rendra inutile, sans substance. Puisque le RN ne dirait que cela et qu’il ne serait convaincant et dangereux que sur les problèmes de l’asile et de l’immigration.

Il y a derrière ce revirement un cynisme qu’on peut qualifier de noble mais qui révèle tout de même que pendant plus de deux ans des maux français capitaux ont été jetés sous le tapis républicain. Emmanuel Macron ne nous cache rien : il exhibe les coutures des tissus contrastés sur lesquels il construit ses politiques successives pour réduire le RN et fragiliser encore davantage la droite classique qui dans l’attente de son président – cela dure, dure… – ne fait rien, ne pense plus et demeure sans réaction.

Pourtant il y aurait à contester sur le fond. Le FN à l’époque se moquait de ceux qui prétendaient prendre ses idées dans ce domaine régalien et sociétal en affirmant que l’original plairait toujours plus que la copie. Il me semble que ce ne serait pas inadapté pour le nouveau combat d’Emmanuel Macron et qu’on pourrait même aller avec lui jusqu’à la copie de la copie. Il use du RN dont il a besoin pour étouffer LR dont la copie sur ce registre, avec Nicolas Sarkozy, n’avait pas été médiocre (Le Monde).

Comment LR n’a-t-il pas l’envie de démontrer à quel point la démarche présidentielle, habile, rouée, subtile, tellement assurée de l’emporter qu’elle ne se cache plus, est une manoeuvre conjoncturelle, partisane, qui ne s’est pas souciée du peuple depuis longtemps.

Je souhaiterais le même coup d’éclat pour la Justice. Il reste encore de la gauche chez notre président.

Le président demande vicieusement au RN de ne pas le quitter. Un jour celui-ci, authentiquement, pour notre plus grand bien, dira-t-il à la droite enfin sans complexe : Si toi aussi tu m’abandonnes…

Article précédent

Après Balkany, avant Mélenchon...

Article suivant

Je suis insoumis donc je suis !

Voir les Commentaires (184)
  1. Michelle D-LEROY

    Emmanuel Macron pour une fois a joint le geste à la parole puisque dès aujourd’hui il est allé rencontrer son homologue Italien pour parler de l’immigration.
    Désormais les flux migratoires seront mieux répartis dans les pays de l’UE… conclusion, les bateaux pourront accoster en toute tranquillité à Lampedusa, les migrants seront ensuite pris en charge par tous les pays. J’espère que le message est déjà entendu par les ONG et les associations : la porte de l’Europe est grande ouverte et la France prendra son lot.
    Il se moque tout simplement de nous. Ouvertement.
    Ses boutades destinées à endormir les Français qui se tourneraient vers le RN ne sont que des paroles en l’air.
    Quant aux LR, pourquoi ne pas prendre la parole même sans chef ? Sont-ils à ce point à court d’idées ? Auront-ils un jour une ligne politique ?
    Le RN a encore de beaux jours.
    Le magistrat qui a saisi Anticor dans l’affaire Ferrand est à son tour dans la tourmente.
    Certains députés LREM préconisent de supprimer l’avantage fiscal aux ménages les plus aisés.
    Valeurs Actuelles a été bloqué par Google parce qu’un message sur les identitaires n’était pas conforme à la pensée obligée…
    Mais quand est-ce qu’on va arrêter d’em…der les Français ? comme disait Georges Pompidou.
    Macron n’a pas d’autre politique que la stratégie électorale et politique permanente pour mieux nous leurrer.

  2. Il y a derrière ce revirement un cynisme qu’on peut qualifier de noble mais qui révèle tout de même que pendant plus de deux ans des maux français capitaux ont été jetés sous le tapis républicain.
    Mais en la matière M. Macron ne fait que reprendre la politique de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy compris.
    Il est évident que cette attitude de déni des réalités et de refus d’appeler un chat un chat est une des raisons de la montée du RN, derniers recours pour des millions de Français qui ne peuvent plus supporter tous les villages Potemkine qu’on leur impose et qui ne peuvent se résoudre comme les courtisans du conte d’Andersen à se répandre en éloges sur la parure du roi alors qu’il est nu.
    Bien entendu, nous commençons à savoir à qui nous avons affaire et nous savons très bien que ce revirement de stratégie n’a pour but que de « siphonner » les voix des électeurs RN – qui de façon curieuse cessent alors d’être infréquentables après avoir été agonis d’injures – à l’instar de ce que M. de Nagy-Bocsa avait réalisé en 2007…

  3. « Le président de la République vient de rendre un hommage pervers au Rassemblement national »
    Rien d’étonnant à cela vu que dans l’opposition le RN est, à ce jour, le seul parti encore en mesure d’inquiéter Emmanuel Macron dans les élections à venir. Reste à savoir qui sera face à lui, Marine Le Pen ou Marion Maréchal. Car au jeu du « je t’aime moi non plus » il est difficile de deviner aujourd’hui qui des deux représentera son parti en 2022.
    J-L Mélenchon s’est définitivement décrédibilisé par son comportement d’exalté. Certains de ses amis commencent à se poser des questions à son sujet. On n’entend plus François Ruffin, Clémentine Autain prend ses distances, Adrien Quatennens semble vouloir jouer sa carte perso. Bref ça sent l’insoumission contre leur propre leader. Un comble !
    A droite, LR va se doter d’un nouveau président qui ne pourra même pas prétendre se présenter à l’élection présidentielle de 2022. Bref une potiche chargée de traiter les affaires courantes et jouer les arbitres en cas de conflit interne. Une sorte de Coty en somme.
    A gauche, si l’on en croit son ex, François Hollande semble bien décidé à revenir dans le jeu. Il aurait, paraît-il encore quelques partisans pour le soutenir. Il est vrai qu’à gauche, si l’on en croit les sondages, il est encore le moins mauvais. C’est dire le désastre !
    En somme à mi-mandat tout baigne pour Macron !

  4. « Ne me quitte pas »
    Vous avez inventé un nouveau concept littéraire, « le cynisme noble ». A force cher P. Bilger, de tordre le vocabulaire pour coller une image positive à E. Macron, vous allez attraper un tour de rein !
    Quelques mots suffiraient pour apprécier la déclaration d’E. Macron : opportunisme et stratégie. Pas de conviction réelle. Le talent d’un comédien qui dit tout et son contraire pour le plus grand plaisir et la plus fervente approbation de son fan-club.
    Réformes d’Emmanuel Macron.
    Il me semble, mais je peux me tromper, que vous avez inclus la réforme de la SNCF parmi celles qui avaient été faites. Si vous l’avez écrit, c’est faux.
    La seule opération (comptable) qui sera réalisée et effective c’est le transfert de la dette colossale vers les contribuables.
    Aucune réforme pour l’instant, donc, n’est faite. Ni la réorganisation de ce monstre. Ni les créations de filiales. Ni le travail sur la déficit cumulé récent de 5,2 milliards d’euros. Ni le statut des nouveaux entrants. Ni les changements prévus sur les anciens statuts. Ni la filialisation du Fret SNCF. Ni l’effort de réduire les pertes abyssales récentes. Ni le manque criant de fonds de roulement, etc. etc.
    Avant même que les discussions commencent sur les anciens et nouveaux statuts des employés, il semble que la direction de la SNCF soit prête à octroyer de nouveaux privilèges à ces employés, comme par exemple une mutuelle gratuite pour tous alors qu’ils bénéficient déjà d’une médecine gratuite parmi leurs innombrables privilèges. Histoire de commencer les discussions dans un bon climat…
    Vous voyez cher P. Bilger qu’il vous faut, semble-t-il, davantage de prudence quand vous affirmez qu’une réforme est faite quand elle est seulement annoncée !!
    Le nouveau dirigeant nommé par E. Macron, Jean-Pierre Farandou (un pur apparatchik de la nomenklatura SNCF, responsable pendant plusieurs années de KEOLIS, forteresse syndicale de 65 000 fonctionnaires) ne réformera jamais cette nébuleuse. Au plus, quelques réformettes bien présentées qui satisferont les fans de Macron. Mais la réalité de l’exigence économique sera foulée au pied et nous continuerons longtemps à financer les pertes monstrueuses de ce tonneau des Danaïdes.
    C’est la lucidité comme le bon sens qui manquent le plus dans ce monde pour apprécier les situations… L’aveuglement conduit aux pires situations, l’histoire économique est là pour nous le rappeler.
    Cordialement.

  5. Les actualités de ce jour nous font savoir que les pensions alimentaires seront payées par la CAF. Je suppose que la CAF se chargera de les récupérer sur les débiteurs défaillants mais croyez-vous que cela pourra se faire ?
    Encore un cadeau de Macron à l’électorat qu’il veut capter pour les municipales. Cet homme n’est capable que de cela, « offrir selon ses humeurs l’argent des autres ».
    https://www.bfmtv.com/economie/les-pensions-alimentaires-pourront-etre-payees-par-les-caf-des-juin-2020
    Quant au RN (ex-FN) nous savons tous qu’il aura été le bouc émissaire de tous les partis politiques ; c’est le seul moyen pour un parti au pouvoir de le garder.
    Donc nous allons continuer à pourrir, à éructer sans cesse, à vomir nos entrailles et écouter un abruti nous raconter des fadaises pour son bien personnel d’autant que le RN ne fait rien.
    Que nous crevions tous l’indiffère pourvu qu’il reste assis sur son trône, comme pendant la fête de la musique de 2018. Nous ne sommes tous que des lâches beaux parleurs ; la preuve, voyez les commentaires qui répondent à ceux de Xavier Nebout du billet précédent.

  6. hameau dans les nuages

    Macron fait jouer l’orchestre du Titanic pour calmer la panique à bord alors que ses sbires défoncent les cales, celles où sont la troisième classe des voyageurs.Les LR étant comme toujours au bar pour draguer la serveuse.
    Un mal pour un bien: le sursaut des Français.
    Cela va chalouper sec .

  7. Je préfère que les questions épineuses d’immigration, de prosélytisme religieux soient traitées par la raison. Les populistes veulent s’en accaparer mais cela présente de gros risques puisque la haine a, depuis longtemps, surplombé la rationalité. La crédibilité s’en trouve fortement affaiblie. Donc il n’y a pas de chasse gardée pour les populistes. C’est utile de le rappeler sans cesse.

  8. @ jack 19 septembre 2019 10:55
    « Les populistes veulent s’en accaparer mais cela représente un gros risque… c’est utile de le rappeler sans cesse »
    Ce qui serait plus utile, plus honnête et plus intelligent, serait de rappeler que la droite LR, le centre, la gauche et tutti quanti sont dans le déni des problèmes liés à l’immigration depuis trente ans.
    Vous avez sans doute « oublié » la loi imposée par Macron, votée l’année dernière, qui amplifiait l’arrivée d’immigrés par la modification des possibilités données par le regroupement familial. Et maintenant Macron donne à penser qu’il limiterait l’immigration !
    C’est bien notre Président ça : un pas en avant, un pas en arrière et accessoirement un pas sur le côté !
    Parler de rationalité en excluant ceux qui dénoncent les excès de l’immigration peut paraître assez bête (pour le moins) !
    Cordialement.

  9. @ hameau dans les nuages | 19 septembre 2019 à 09:50
    Très belle illustration.
    Il n’y a aucune comparaison entre les deux. Le premier s’est tué tout seul, le second tue sur son passage tous ceux qui lui tiennent tête. Nous avions le pédalo sans boussole ni pédale, échoué au large en 2017 avec tout son équipage et aujourd’hui nous avons le Titanic avec un équipage qui pagaie dans tous les sens avant d’arriver au bon port. Pensez-vous que celui-ci soit aussi insubmersible ?

  10. « Ne me quitte pas » !
    « Sinon je vais te féminicider ! »
    J’ai cru un instant que c’était le message de menaces que les féminicideurs envoyaient à leur future féminicidée et que Philippe allait traiter ce phénomène qui semble ne plus gêner personne et passe dans les merdias à la rubrique lubrique des chiens écrasés.
    Je pense que tout le monde est d’accord pour commenter ces crimes de la façon suivante :
    Tout comme pour les incendies de ces forêts qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment, on peut dire de la Féminicidée de Rouen par un féminicideur moult fois signalé et toujours impuni, qu’elle se trouvait elle aussi au mauvais endroit au mauvais moment et qu’elle a croisé imprudemment l’itinéraire de 17 coups de couteau, les études balistiques le prouvent.
    Les juges sont déjà débordés par tous ces identitaires d’extrême drouâââte qui envahissent les frontières et les milliers de relaxes de racailles à prononcer, alors ces meufs, quelle perte de temps !
    Honte à la manif de soutien à cette femme qui accuse sans présomption d’innocence ce malheureux qui a surement été disikilibri par le caddie du supermarché qui est considéré comme une arme chez les Gilets jaunes par la police.

  11. Si jamais EM s’attaque au problème, mieux vaut tard que jamais, même si c’est par calcul et par cynisme. Ce serait préférable à la politique de l’autruche.
    Mais s’il effleure le problème par électoralisme, en faisant croire qu’il va le régler grâce à son expertise du touche-à-tout, et avec l’espoir de faire passer ses messages lors d’interminables monologues télévisés nommés débats, il fera plus de mal que de bien.
    Sans vouloir être défaitiste je pense que le but est de neutraliser la concurrence et de donner du grain à moudre aux électeurs. Tout un programme d’esbroufe et de replâtrage qui nous mènera bien jusqu’aux élections.

  12. Je résumerai votre billet, Monsieur Bilger, à ces deux passages :
    « Je suis tout de même très gêné par ce réalisme qui surgit tout à coup, par la découverte du peuple qui est privilégiée, dans la vie sociale et les affres de la quotidienneté, par rapport aux « bourgeois ». Je suis tout de même surpris par l’intuition subite que ces traumatismes collectifs feraient monter le RN.
    En réalité, le président de la République ne cesse pas de dire à celui-ci : ne me quitte pas !
    […] Comment LR n’a-t-il pas l’envie de démontrer à quel point la démarche présidentielle, habile, rouée, subtile, tellement assurée de l’emporter qu’elle ne se cache plus, est une manoeuvre conjoncturelle, partisane, qui ne s’est pas souciée du peuple depuis longtemps. »
    Effectivement, monsieur Macron est dans la tactique politique, pour ne pas dire aussi bassement politicienne que celle de ses prédécesseurs de l’ancien monde !
    Si monsieur Macron veut faire oublier par ses déclarations publiques ses comportements et propos précédents qui allaient en sens inverse des plus récents, il ne s’adresse qu’aux seuls gogos de droite, en particulier macron-compatibles de « l’ex-LR » (comme Michelle D-LEROY | 19 septembre 2019 à 02:12, je constate que l’encéphalogramme de ce parti est actuellement si plat qu’on peut le considérer en mort clinique) qui pourraient voter pour lui et ses candidats aux élections à venir, jusqu’à la présidentielle de 2022 bien entendu.
    Sans doute aussi ce faisant tire-t-il un trait sur une partie de la frange gauche de LREM. Mais on ne peut douter qu’il espère que ses réformes sociétales, notamment sa loi sur la « PMA pour toutes » qui juridiquement, à l’état civil, supprime le père et même la mère de la filiation naturelle, comme ses pseudo-engagements « climatiques » lui en conserveront tout de même un certain nombre, lui qui demande en outre à son parti bourgeois de ne plus l’être !!
    Le verrait-on aussi se priver de l’électorat musulman par une politique par trop rigoureuse quant à l’immigration et l’intégration (sans doute « inclusive » comme l’avait envisagée la commission Ayrault/Tuot – https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000099.pdf).
    Ou plus modérée mais dans un esprit pas trop éloigné par son député LREM, Aurélien Taché (https://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/184000099.pdf)
    Donc monsieur Macron reste fidèle à lui-même : toujours partisan d’une chose et de son contraire…
    Il suffira donc de suivre les évolutions législatives en cours pour mesurer l’enfumage auquel il nous soumet depuis sa campagne présidentielle puis son élection, lui qui ne se comporte pas en président de la République, donc président de tous les Français, mais plus précisément comme chef de sa majorité, en lieu et place de la fonction constitutionnelle confiée à son Premier ministre…
    Macron le « disruptif », l’homme de la Révolution !!
    https://www.babelio.com/livres/Macron-Revolution/898985/extraits
    Vive la révolution ! Mais laquelle ?

  13. @ Michelle D-LEROY | 19 septembre 2019 à 02:12
    Nous sommes probablement nombreux à avoir envie de lui tomber dessus à bras raccourcis, mais malheureusement les miens ne sont pas suffisamment longs pour pouvoir l’empoigner.

  14. Photo Macron/Le Pen et la… tortue nordiste !
    Mortuaire !
    A cette heure de la pensée mais pour dans deux ans, il est fort possible que l’un des deux aura disparu du montage.
    Car un larron madré, silencieux mais calculateur vient d’enclencher sa première campagne de presse pour la future présidentielle : il voit loin le bougre !
    Il s’agit bien sûr de Xavier Bertrand.
    Depuis le début de la semaine il est partout et annoncé partout. Le Point lui consacre quatre super pleines pages avec des photos très communicantes. Tellement communicantes qu’à les regarder, on croirait qu’il a rajeuni de vingt ans ! Dans une de ses poses très élaborées, on le montre en équilibre, le ventre rentré, renouant son lacet de chaussure : quel sportif !
    Et d’autres news suivent. On parle même d’une graaaande émission avec Léa Salamé qui veut savoir « ce qu’il a vraiment dans le ventre » dit-elle !
    A suivre de près : il est coriace et roué comme un vieux paysan.
    On dit même que Macron le surveille de très près. Un signe !
    Cordialement.

  15. hameau dans les nuages

    @ jack | 19 septembre 2019 à 10:55
    Populisme ! Populisme ! cacabent les pintades…
    La pauvre Johanna de 27 ans, folle d’amour, a cru bien faire en épousant la religion de son ami. Cela n’a pas suffi…
    https://actu17.fr/meurtre-de-johanna-au-havre-elle-avait-fait-des-demarches-pour-se-separer-de-son-conjoint-violent/
    Cette autre ne devait pas savoir se servir de son fer à repasser. Ça n’a pas fait un pli:
    https://www.sudouest.fr/2019/09/18/pau-un-homme-frappe-sa-compagne-a-coups-de-fer-a-repasser-6579672-4344.php

  16. Vous évoquez à bon droit le chemin de Damas du Président ; mais il y en a eu un certain nombre depuis saint Paul. Outre la volte-face de Daladier en 1938 sur les 40 heures et le retournement de veste de Gustave Hervé en 14, on peut citer ce zek qui, devant le commandant de son camp de travail, s’est mis à traiter Beria d’ennemi de classe, de vipère lubrique et de traître à la solde de la CIA.
    Alors qu’on amenait au cachot le criminel qui avait osé calomnier le chef suprême du NKVD, le tchékiste émérite, le génial maréchal de l’Union Soviétique, le prisonnier a respectueusement conseillé au citoyen commandant d’appeler son supérieur à la Loubianka.
    Ce dernier lui a appris que Radio-Moscou clamait les mêmes accusations depuis deux heures.
    CQFD.

  17. Robert Marchenoir

    Macron ne va absolument rien faire contre l’immigration. Il suffit d’examiner ses déclarations pour comprendre que c’est de l’affichage pur et simple.
    « Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face », a-t-il dit, et aussitôt les immigrationnistes de hurler au retour de la bête immonde.
    Donc il va regarder, il va regarder bien fort… et puis ? Et puis rien, on ne sait pas. Il peut le faire, comme disait Francis Blanche.
    Tout juste nous laisse-t-on entendre qu’on pourrait mettre la pédale douce, à la marge, sur les demandes d’asile des Géorgiens et des Albanais. Mais sans remettre en cause le droit d’asile lui-même, houlàlà ! Les Géorgiens et les Albanais « ne sont pas en guerre », nous glisse-t-on, ils ne sont pas « en détresse » — ce qui signifie que les milliards de gens « en détresse » ou venant « de pays en guerre » pourront continuer à envahir la France en toute impunité.
    Je mets le bololo chez moi, je suis incapable de construire une civilisation qui tienne debout sans m’entretuer avec mes voisins, par conséquent je viens me « réfugier » en France — où, bien évidemment, je me transformerai comme par miracle en Montesquieu, Mozart ou Leibniz. On y croit.
    A ce sujet, on remarquera une fois de plus la façon dont la race et l’origine ethnique s’évaporent, chez les criminels, à chaque fois que l’on passe de la presse régionale à la presse nationale.
    Le chœur politiquement correct se tord les mains en constatant l’épouvantable épidémie de « féminicides » qui frappe le pays, laquelle bien sûr prouve la perversité intrinsèque du vieux mâle blanc et de son patriarcat répugnant.
    Par exemple, au Havre, où « Johanna » a été tuée de 14 coups de couteau par son « ex-compagnon », lequel avait été mis en garde à vue puis relâché par la police, suite à des violences antérieures.
    C’est le 105e « féminicide » depuis le début de l’année, se lamente la presse bien-pensante, autrement dit : il faut faire quelque chose. Mais quoi ?
    On ne peut en avoir une idée qu’en débusquant les rares médias qui lâchent le morceau : il s’agit de violence meurtrière noire, une fois de plus. « L’ex-compagnon » (comme cela est romantique…) est « un Havrais d’origine malienne », nous apprend France Bleu, seul au milieu d’un océan d’organes de presse étrangement muets sur ce point.
    Venait-il d’un pays en guerre ? Était-il « en détresse » ? Cherchait-il une vie meilleure pour lui et les siens ? La réponse est simple : on s’en moque. Complètement. L’objectif est simplement de nous protéger contre l’invasion de populations hostiles et criminelles.
    Incidemment, les photos de la « marche blanche » demandant « justice pour Johanna » montrent que la victime était enfoulardée… donc musulmane. Non que les journalistes se sentent obligés de préciser ce point, naturellement.
    Résumons : si l’on n’importait pas en masse des Noirs et des musulmanes, les premiers commettraient leurs « féminicides » bien tranquillement sur les secondes dans leurs « pays en guerre », et nous aurions un peu plus la paix.
    Pourquoi les brimer à ce point dans leur merveilleuse « culture » venue d’ailleurs, puisque notre société capitaliste, raciste et patriarcale réprouve ces meurtres intempestifs qui font partie de leur « différence » ?
    C’est trop simple pour un immigrationniste enragé comme le « journaliste » Claude Askolovitch, qui pond une tribune délirante et infantile dans Slate pour dénoncer le « racisme » supposé d’Emmanuel Macron. Tribune qui traite de « méchants » tous ceux qui s’opposent à leur propre génocide par submersion migratoire, et multiplie à leur encontre les grossièretés et même les menaces de mort.
    La névrose multiculturelle éclate dans toutes ses contradictions, lorsqu’il se vante, dans un français curieusement petit-nègre, « d’habiter un quartier populaire, réellement populaire, où la bourgeoisie, l’authentique, ne vient guère. Et je m’en félicite chaque jour. Les enfants d’immigrés sont la majorité dans mon école primaire, et à quel point je m’en fous, que crèvent les racistes. »
    Askolovitch devrait donc baigner dans la joie et la félicité, au milieu de ses Africains qui sont tellement mieux que nous. Penses-tu ! Il redouble de lamentations : « Je peux parler des heures des injustices que nous subissons, à quelques encablures de la colline du crack, tout près du trabendo de Barbès. Nos rues ne sont pas nettoyées aussi bien que chez les riches, nous avons plus de bruit, nos voisins sont pauvres, des mendiants dorment dans la rue, une fragrance d’urine s’impose en été, des loustics traînent, il y a de la musique sous les fenêtres des enfants. »
    Voilà : les immigrés pissent dans la rue, ils font de la « musique » (lire : un bruit épouvantable) sous les fenêtres des enfants, mais ce n’est pas leur faute. C’est la faute des « bourgeois » qui ne nettoient pas assez vite derrière eux.
    Et il y a des « loustics qui traînent » ! On importe des loustics par millions, et puis ils traînent sous les fenêtres d’Askolovitch, qui réclame pourtant leur venue et « se félicite chaque jour » de vivre parmi eux. Notez le terme bien franchouillard de « loustics ». Heureusement qu’Askolovitch n’est pas importuné par des Noirs et des Arabes !
    « Je voudrais que l’on accorde à mon coin la même attention qu’au Paris touristique, où la bourgeoisie est à l’abri. Je n’y ai pas droit. »
    Le porte-parole de la gauche bien-pensante voudrait continuer à bénéficier de la supériorité morale que lui donne le fait d’habiter au milieu des immigrés, il tient comme à la prunelle de ses yeux à ce privilège qui lui permet d’insulter les « racistes » et de les menacer de mort en toute impunité, mais il ne faudrait surtout pas qu’il subisse les inconvénients de ses prises de position politiques.
    Il veut à la fois des immigrés pisseurs et une urine inodore, de la « musique » de Noirs et le silence pour ses enfants, l’importation de millions de miséreux et l’inexistence de la pauvreté sous ses fenêtres.
    Les « bourgeois » n’ont qu’à passer le balai, après tout. Avec l’argent gratuit des autres : il faut faire payer les riches.
    Les « bourgeois » devraient venir débarrasser Askolovitch des méfaits de ses immigrés, mais Askolovitch se félicite que la « bourgeoisie » ne vienne jamais rôder chez lui…
    A ce niveau de contradiction, nous sommes carrément dans le cas psychiatrique.
    Quant à Emmanuel Macron, qui joue aux communistes de théâtre en affectant, lui aussi, de fustiger les « bourgeois », il n’arrive même pas à la cheville de Sarkozy, qui, lui, au moins, ne cachait pas ses Rolex et son Fouquet’s.

  18. Jean le Cauchois

    @ boureau à 09:00 sur la SNCF et à 11:47 sur l’immigration
    Cher boureau, c’est un plaisir retrouvé de lire sur ce blog vos commentaires, vos compléments au texte du jour proposé par notre hôte. Ainsi, ce matin, nous découvrons sous sa plume le « cynisme noble » et la véritable action menée jusqu’ici par le président actuel: « pendant plus de deux ans, des maux capitaux ont été jetés sous le tapis républicain ». Vous évoquez le remplacement prochain de l’ami de feu Richie par le président de Keolis, qui gérait « l’activité de 65.000 fonctionnaires » et j’entendais juste après sur CNews le secrétaire d’Etat aux Transports évoquer « les immenses chantiers auxquels allait être confrontés le nouveau patron de la SNCF », comme si rien n’avait été fait depuis bien longtemps.
    Et en fin de matinée, vous évoquez l’immigration. Il se trouve que je viens de passer quelque temps sur la rive d’en face de chez moi et que la courte traversée en voiture, qui était un plaisir autrefois, est devenue un déplaisir certain avec les temps d’attente pour les contrôles, parqués dans des zones entourées de très hauts grillages, au départ comme à l’arrivée, dans chacun des deux pays. Moins pires que les contrôles d’aéroport, pas de ceinture ou de chaussures à remettre… tout ça pour éviter les perturbations apportées par des migrants s’arrogeant le droit de venir s’installer dans des pays bien plus confortables que ceux dont ils sont originaires.
    Il me reste à lire en VO les commentaires sur « le moment Macron » : personne n’est dupe de la performance d’un fonctionnaire « haut de gamme » ! Un complément : le commentaire de Clémence Guetté, secrétaire générale du groupe parlementaire de LFI à l’Assemblée (très agréable à regarder), à qui CNews a judicieusement laissé la parole pour commenter les exactions reprochées à Jean-Luc Mélenchon, en jugement ces jours-ci, qui donne un sens à la formule « la Justice ne peut pas être utilisée à des fins politiques » et me donne presque le regret de devoir à nouveau, de retour dans mon pays, (me) conduire… à droite, comme vous !

  19. Macron connaît parfaitement l’état de fracturation du pays et les risques sérieux d’affrontements interreligieux et interethniques qui pourraient survenir si certains persistaient à soutenir que c’est à la laïcité de s’adapter à l’islam et non l’inverse. Jérôme Fourquet révèle ainsi que 37 % des musulmans vivant en France estiment que l’islam (la charia) est au-dessus des principes laïcs de notre République: « Par rapport à 2011, on constate une progression de 8 points de ceux qui disent que c’est à la laïcité à la française de s’adapter. On observe également une forte progression de l’opposition à la loi de 2010 bannissant le voile intégral dans la rue » ajoute le politologue dans Valeurs Actuelles…
    L’afflux des mineurs étrangers qui contribuent à l’aggravation de la délinquance, l’impossibilité d’expulser les faux demandeurs d’asile, les regroupements familiaux laxistes et l’AME non contributif, tout cela pèse énormément sur les budgets publics. Nombre de Français qui ne peuvent avoir recours à un dentiste peuvent légitimement s’étonner que cette prestation soit gratuite pour des gens qui n’ont rien à faire en France et chacun peut, par ailleurs, s’émerveiller de l’état de cités de banlieues naguère florissantes (ou fleurissantes).
    Tout cela est su de Macron qui en fin tacticien s’empare d’une thématique populaire mais surtout portée par le RN.
    Comme il est plus que probable qu’il ne fera rien d’autres que des discours, les électeurs iront plutôt vers Mme Le Pen ce qui aura comme avantage de restituer le duel de 2017 qu’il est sûr de gagner.
    Entre-temps LR aura sombré car depuis toujours ce parti est incapable d’avoir une position claire sur cette question, pas plus que sur la politique économique à mener du reste !
    C’est triste pour notre pays et c’est aussi triste pour les immigrés d’origine maghrébine qui voient leur pourtant faible réputation s’effondrer sous les coups répétés de leurs coreligionnaires.

  20. Denis Monod-Broca

    « Affronter la question de l’immigration » est légitime. Donner comme réponse les propositions du RN l’est moins, surtout lorsqu’on prétend héroïquement « faire barrage » au même RN !…
    Nous faisons partie, collectivement parlant, sinon des 1 %, certainement des 10 % les plus riches et les plus favorisés. Devons-nous, comme le préconisent les extrêmes droites, les droites, d’autres encore et maintenant Macron himself, tout faire pour nous protéger de l’arrivée chez nous des pauvres du monde désireux de profiter de notre richesse et de notre mode de vie, ou devons-nous, fidèles à nos principes, choisir de les accueillir et de partager ?
    La question est délicate, les décisions qui en découlent encore plus, mais, dans le monde si interconnecté et si menacé qui est le nôtre, n’est-ce pas ainsi qu’il convient de la poser ?

  21. @ jack
    « Je préfère que les questions épineuses d’immigration, de prosélytisme religieux soient traitées par la raison. Les populistes veulent s’en accaparer mais cela présente de gros risques »
    J’ai bien peur que les islamo-gauchistes se fichent de la raison, le débat raisonnable pour eux c’est signe qu’il n’y a pas d’urgence. Seule marche avec eux la violence dans les rues, elle leur fiche la trouille de perdre les élections puis les ramène à la réalité.

  22. Preuve que la politique est un spectacle permanent, jamais elle ne fait relâche. Le maître des horloges (mais pas de la République exemplaire, pourtant promise) s’essaye, en plus modéré, au coup de Kärcher de Sarkozy. Cet instrument de nettoyage à haute pression, jamais sorti de sa boîte et qui trônerait bien, « À VENDRE », 2ème main.
    Sans doute, l’actuel président que le monde nous envie a-t-il dû se dire, dans une bouffée incontrôlable de simplisme, que si Sarkozy avait réussi à pigeonner une partie des veaux d’électeurs, une timide sortie sur l’immigration devrait offrir les mêmes effets: siphonner une partie de l’électorat du RN.
    Cet électorat qui plus observateur que les simples sympathisants benêts, ont remarqué combien la présidente en exercice s’efforce de mettre la pédale douce sur ce thème embarrassant. Encore une reculade en préparation, Mâme la présidente ??
    Alors qu’est-ce que ça coûte à notre golden boy, de feindre une soudaine préoccupation sur un sujet qui divise les Français à raison de deux tiers contre/un tiers pour, indécis y compris ?
    D’ailleurs, pour donner crédit à son initiative tout en redorant le blason démocratique de son parti majoritaire, à titre très exceptionnel, les membres s’inquiétant d’une (hypothétique) dérive présidentielle, sur un sujet pourtant tabou et qui osent publiquement le dire, ne seront pas exclus. En période préélectorale, il faut savoir faire preuve de souplesse si l’on veut séduire un cheptel consentant à d’énièmes désillusions…

  23. Le magicien nous joue un nouveau tour de manipulation de la réalité sur l’immigration.
    Regarder l’immigration en face, dit-il !
    L’immigration est un soleil qu’aucun de nos politiques n’a jamais regardé en face depuis que ce phénomène existe, quand il n’a pas été facilité par les lois sur le regroupement familial.
    Des lois qui justifiaient ce que les politiques ne voulaient pas abolir pour des raisons difficilement compréhensibles.
    Macron avait applaudi l’attitude de Merkel lorsqu’elle avait fait rentrer plus d’un million d’immigrés en Allemagne. Au moins elle avait un argument, contestable mais clair, compenser pour l’industrie la démographie allemande en baisse.
    Maintenant que l’économie allemande a des problèmes, il lui faut gérer « en même temps », les immigrés et la baisse de production allemande, mais c’est son problème.
    Toujours est-il qu’il est difficile de croire une seconde à la vérité de cette volte-face de la part de Macron, sauf si regarder en face un problème aussi lumineux, consiste à le dissoudre dans l’UE en répartissant les immigrés. C’est ce qu’il vient de proposer à l’Italie. Une façon de mettre des lunettes de soleil fortement teintées.
    Rien à ma connaissance sur le renvoi des bateaux d’invasion, dits humanitaires.
    Il y a quelques billets, on discutait de la possibilité de Macron d’avoir changé après l’épisode des Gilets jaunes.
    Avez vous remarqué que le naturel est revenu au galop ? Il stigmatise toujours ceux qui seraient tentés de ne pas être d’accord avec lui.
    Avant, il parlait de Gaulois réfractaires, il parle à présent de bourgeois, nouvelle figure de l’opposant, qui va faire plaisir à ceux qui à gauche l’ont rejoint.
    C’est chaque fois le mépris qui transpire de cet individu lorsqu’il veut imposer son point de vue.
    Du Gaulois au bourgeois, en passant par ceux qui ne sont rien, ça fait beaucoup de monde à mépriser pour un président à la grande ambition, mais à la petite action.
    Heureusement qu’au G7 il avait résolu le différend entre les USA et l’Iran, où en serions-nous si ça n’avait pas été le cas !

  24. @ Jean le Cauchois 19 septembre 2019 15:49
    Clémence Guetté est effectivement bien agréable à regarder ! Que fait-elle mon dieu dans ce parti d’inconséquents ?
    En voyage chez nos cousins normands expatriés depuis longtemps, ne vous laissez pas aller à commander dans un restaurant de la « panse de brebis farcie » ! Votre système digestif paierait le prix fort !
    So long de la droite bretonne !
    Cordialement.

  25. @ caroff | 19 septembre 2019 à 16:00
    Un excellent dossier, paru ce jour dans Valeurs actuelles, confirme ce que vous écrivez. Il y a notamment un entretien avec un magistrat qui explique par le menu comment on refuse les vrais chiffres de l’immigration et de ses effets, notamment sur les comptes de la Sécu. Mais, chut ! Cela est politiquement inconvenant.
    Toujours les « trois singes » : « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » !

  26. M. Bilger, je vous lis chaque jour et apprécie votre démarche. Néanmoins – puisque personne ne le fait – il me faut me résoudre à vous faire un aveu désobligeant que j’aurais préféré ne jamais avoir à faire. Votre style d’écriture est pénible et verbeux. Il y a trop d’adjectifs, de compléments, de circonvolutions inutiles qui, au lieu d’aider à préciser votre pensée, obligent le lecteur à revenir en arrière pour seulement pouvoir suivre le cheminement simple de votre pensée. La combinaison des mots, les expressions, comportent de nombreuses erreurs lexicales qui nuisent au sens. La ponctuation n’est pas judicieuse, voire est parfois tout à fait fausse. Il est difficile de vous suivre, quelquefois de bien vous entendre. On ressent un effet de lourdeur désagréable. Voyez mes remarques comme celles d’un ami. Imitez Boileau. Son style est le plus parfait et impeccable. « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».

  27. Michelle D-LEROY

    Il est frappant de relever qu’en 2012 des propos du même type étaient sortis de la bouche de Marine Le Pen et qu’elle avait été stigmatisée. Alors que le président aujourd’hui est félicité
    Dans un autre domaine, les paroles de Marine Le Pen sont mises en pratique. Pour fustiger le PS et l’UMP et faire comprendre que c’était blanc bonnet et bonnet blanc, elle répétait qu’il s’agissait de l’UMPS. Cela prêtait à sourire et pourtant… elle avait parfaitement raison, puisque l’UMPS s’est tout simplement rassemblée sous la bannière LREM.
    Plus vrai que jamais.
    Le grand stratège politique Macron soutient tous les maires indifféremment PS ou LR de grandes villes (dont Orléans) qui ont bien réussi et qui ont donc toutes les chances d’être réélus. A l’issu du second tour, qui pourra clamer que son parti unique a gagné ?
    Vraiment fort ce Président !

  28. Il y a derrière ce revirement un cynisme (…)
    Oui, M. Macron est un cynique, ce qui explique beaucoup de choses et laisse même en partie présager de sa conduite future.
    Cynisme, amoralité, perversité, mépris, mensonge et pratique du double langage sont des marqueurs du macronisme et de ceux qui l’incarnent.
    Un exemple récent.
    Comme beaucoup de Français – du moins je le suppose – j’ai découvert en ayant bondi que mon compte bancaire avait été directement prélevé par la Direction générale des Finances publiques, rien que ça, bonjour monsieur le Directeur, de la somme de 7€ en tant que « prélèvement à la source revenus 2019 ».
    Première réaction : depuis quand le fisc peut-il se permettre de manipuler directement notre compte bancaire comme s’il possédait une délégation de signature et qui plus est sans même nous prévenir, comme si nous comptions pour rien dans la gestion de nos propres affaires ?
    Mais qu’est-ce que c’est que ces manières ?
    En principe, les relations entre un banquier et son client devraient ressembler, toutes choses étant égales par ailleurs, à celle entre un confesseur et un pénitent, et voilà que soudain le fisc, avec son vilain nez et ses doigts crochus, s’invite dans le confessionnal, pardon, le bureau ouaté du banquier…
    Est-on en train de nous préparer, par mithridatisations successives, à la possibilité d’un brigandage (hold-up) soudain de tout ce qui resterait sur nos comptes bancaires, façon banques cypriotes ?
    Seconde réaction : la Macronie ment en manipulant le langage et le sens des mots.
    Ceux qui nous ont annoncé le « prélèvement à la source » n’ont pas été avares de propos lénifiants nous ayant laissé entendre que cela ne changerait pas grand-chose, sauf que nous ne sommes plus du tout ici en présence d’un vrai prélèvement à la source, consistant pour un employeur ou une caisse de retraite à défalquer la somme à payer aux destinataires, mais en fait d’un « prélèvement dans le courant du fleuve » brutal par un État qui se croit tout permis.
    Ce genre de procédé, même si la somme en question est minime, est aussi inqualifiable que dangereux.
    Combien de Français l’ont-ils remarqué et sont-ils prêts à manifester leur désapprobation de ces méthodes pour le moins cavalières ?

  29. @ Denis Monod-Broca 19 septembre 2019 17:17
    « Devons-nous(…)tout faire pour nous protéger de l’arrivée chez nous des pauvres du monde désireux de profiter de notre richesse »
    Au-delà de l’infantilisme de votre remarque, est-il superflu de vous demander de raisonner en adulte sur un sujet aussi grave et clivant ?
    Mettez-vous devant une glace, respirez et posez-vous la question : Pourquoi dis-je des choses aussi débiles ?
    Pour faire bien ? Pour se donner bonne conscience ? Pour nous faire passer pour des affreux ?
    Savez-vous que nous sommes l’un des premiers pays au monde pour l’aide internationale, qui se chiffre en milliards d’euros ?
    Savez-vous que nos associations caritatives sont celles qui récoltent chez les Français – de toutes classes sociales – le plus d’argent pour les problèmes sociaux avec celles des pays nordiques ?
    Savez-vous que nous accueillons entre 350 000 et 400 000 étrangers par an depuis des années et que peu repartent ?
    Le respect pour les pauvres, c’est d’abord de leur permettre de vivre dans leur pays.
    Je ne suis pas un sans-coeur, ma vie l’a prouvé. Mais votre post m’a atterré, il y a des limites à la conne**e quand même !
    Voici ce que j’avais noté dans ma liste du Grand débat, remis à ma mairie et concernant l’immigration:
    « Moratoire de l’immigration pendant deux ans.
    Etude du coût de l’immigration pour examiner économiquement nos possibilités.
    Résolution du problème actuel des sans-papiers déboutés du droit d’asile et non renvoyés.
    Suppression du regroupement familial. »
    Qu’y a-t-il d’extrême droite dans ces propositions ?
    Savez-vous que nous avons 9 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ? Que faites-vous de ceux qui habitent sur votre palier ?
    Seriez-vous de cette gauche généreuse (avec l’argent des autres) envers les pauvres du bout du monde et insensibles à leur voisin de palier ?
    Je vous plains d’avoir de tels raisonnements, humainement, intellectuellement et économiquement totalement irresponsables.
    Cordialement.

  30. Philippe Dubois

    @ Denis Monod-Broca | 19 septembre 2019 à 17:17
    « …devons-nous, fidèles à nos principes, choisir de les accueillir et de partager ? »
    Vous ne pouvez partager que ce qui vous appartient.
    Les richesses que vous envisagez de partager ne vous appartiennent pas.
    Vous n’en êtes que le gardien et non le propriétaire, tout comme moi.
    Ces richesses nous ont été confiées par nos aïeux pour que nous les transmettions à nos enfants.
    Si possible en poursuivant leur oeuvre multiséculaire qui a conduit à l’émergence d’une civilisation exceptionnelle, j’ai nommé la civilisation européenne.

  31. @ yves albert | 19 septembre 2019 à 09:11
    « Je suppose que la CAF se chargera de les récupérer sur les débiteurs défaillants »
    J’ose croire que vous plaisantez puisque la plupart des débiteurs défaillants sont retournés « au pays » en attendant des jours meilleurs.
    Du coup alors qui paiera ? Ben toi yves albert, avec tes impôts 😀
    ——————————————————-
    @ Robert M 19 septembre 2019 à 15:45
    « Quant à Emmanuel Macron, qui joue aux communistes de théâtre en affectant, lui aussi, de fustiger les « bourgeois », il n’arrive même pas à la cheville de Sarkozy, qui, lui, au moins, ne cachait pas ses Rolex et son Fouquet’s »
    Là j’suis d’accord. Pour le reste… à boire et à manger (en breton, baragouiner)
    Adeo Martchi

  32. @ boureau | 19 septembre 2019 à 20:26
    « Savez-vous que nous accueillons entre 350 000 et 400 000 étrangers par an depuis des années et que peu repartent ? Le respect pour les pauvres, c’est d’abord de leur permettre de vivre dans leur pays. »
    Si, pour la plupart, les migrants illégaux (économiques, roublards et profiteurs) ont été déboutés du droit de rester en France et ont reçu une enveloppe de 3000 euros pour repartir chez eux. Certains ont pris l’argent et sont restés en France, indélogeables, d’autres ont accepté de partir au pays pour mieux pour y revenir et retoucher une deuxième enveloppe, mais cette fois sous de fausses identités.
    M. Macron devrait aller à certaines terrasses de café, déguisé ça va de soi pour ne pas être reconnu, et écouter ce qu’ils disent.
    C’est effarant : piquer des sous aux Français qui les ont colonisés. Et je reste polie.

  33. hameau dans les nuages

    @ boureau | 19 septembre 2019 à 20:26
    « Savez-vous que nous avons 9 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté ? Que faites-vous de ceux qui habitent sur votre palier ?
    Seriez-vous de cette gauche généreuse (avec l’argent des autres) envers les pauvres du bout du monde et insensibles à leur voisin de palier ? »
    Cela ne date pas de maintenant. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs.
    https://lupus1.files.wordpress.com/2019/08/ectv3_qxyaanjrc.jpg?fbclid=IwAR2kzTkYRCOyCP-KV6NQRA9UEoRRTb-khdqhddxJ4w5GXv7Qk58kJLR60wk

  34. Denis Monod-Broca

    @ boureau
    Débile ? Infantile ? Si vous le dites…
    Petite précision : d’après Wikipédia le solde migratoire en France était de 58 000 personnes en 2018, pas de 350 000 personnes.
    Il y a certainement des pays qui font moins bien que la France en matière d’accueil des étrangers, est-ce suffisant ?

  35. @ Denis Monod-Broca | 19 septembre 2019 à 17:17
    « Devons-nous, comme le préconisent les extrêmes droites, les droites, d’autres encore et maintenant Macron himself, tout faire pour nous protéger de l’arrivée chez nous des pauvres du monde désireux de profiter de notre richesse et de notre mode de vie, ou devons-nous, fidèles à nos principes, choisir de les accueillir et de partager ? »
    Vous devriez écrire cela aux Gilets jaunes et aux 70 % de Français qui les approuvaient en novembre 2018 et qui, tous, réclamaient une augmentation de leur pouvoir d’achat, qu’ils ne semblaient guère disposer à partager avec les immigrants !
    Comme boureau j’ai vécu dans ces pays-là, il n’y a qu’une chose à faire, aller les aider chez eux pour qu’ils y restent, il a parfaitement raison ! Ils ne demandent que cela et il serait temps que nos gouvernements cessent d’en parler et le fassent. Plus que des sous, que leurs dirigeants court-circuitent de toute façon, ce qu’ils veulent sont des professionnels européens ou autres pour les aider à construire leur pays.
    J’ai personnellement obtenu une meilleure productivité de Bantous en 1956 et de Nigérians en 1986, que des Anglais en 1966. Pour deux seules raisons : en leur payant régulièrement un salaire décent et en organisant une protection médicale pour eux et leurs familles. Simple logique de technicien ! Les entreprises efficaces sont celles qui n’oublient pas que leurs employés sont des humains et que leur efficacité est fonction de leur tranquilité d’esprit !
    Et je suis loin d’être un saint !

  36. Pour ceux qui font une fixette sur l’immigration, je rappellerai cette petite phrase de François Mitterrand
    Concernant ma région, la Lorraine et plus particulièrement la Moselle, beaucoup de noms sont de consonance étrangère : italiens, polonais en particulier, juifs en provenance d’Allemagne également.
    Qui sur ce blog peut se prévaloir d’avoir une lignée remontant à Saint Louis ?

  37. @ Denis Monod-Broca 20 septembre 2019 00:08
    « Selon Wikipédia, le solde migratoire en France pour 2018 était de 58 000 »
    Vous avez beaucoup à apprendre sur la compréhension du monde. C’est pourquoi je parlais de débilité et d’infantilisme.
    Le solde migratoire est la résultante de la soustraction des Français qui partent à l’étranger et des étudiants étrangers qui repartent chez eux (peu) et des migrants qui entrent en France (regroupement familial, migration traditionnelle, droits d’asile, mineurs isolés, sans papiers etc.)
    Donc rien à voir avec les chiffres de l’immigration Denis Monod-Broca ! Réfléchissez !
    Le ministère de l’Intérieur publie d’ailleurs régulièrement les différents chiffres qui n’étaient évidemment pas, jusqu’à une date récente repris par les médias.
    Donc, le chiffre médian d’immigrés qui restent en France est bien compris entre 350 000 et 400 000 chaque année et ce depuis plusieurs années.
    Ne restez pas dans l’artificiel. Creusez Monod-Broca, creusez. Ça aide à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Sinon on se la ferme pour éviter de dire des bêtises.
    Cordialement.

  38. Philippe Dubois

    @ Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 00:08
    « Petite précision : d’après Wikipédia le solde migratoire en France était de 58 000 personnes en 2018, pas de 350 000 personnes. »
    D’après le ministère de l’Intérieur (cité par Maxime Tandonnet)
    – 255 550 titres de séjour accordés aux primo-arrivants en 2018
    – 122 743 demandeurs d’asile toujours en 2018
    – et on ajoute les clandestins
    Mais effectivement, vous retranchez de cet afflux souvent composé de bac-12 issus du tiers monde
    – les bac+5 ou bac+8 qui s’expatrient pour trouver ailleurs un endroit propice pour faire fructifier leurs talents
    – les retraités de plus en plus nombreux qui finissent leurs jours au soleil (Portugal)
    Il y a des moments où la mauvaise foi conjuguée à la sottise devient pénible.

  39. « Votre style d’écriture est pénible et verbeux. Il y a trop d’adjectifs, de compléments, de circonvolutions inutiles qui, au lieu d’aider à préciser votre pensée, obligent le lecteur à revenir en arrière pour seulement pouvoir suivre le cheminement simple de votre pensée… »
    Rédigé par : Jean | 19 septembre 2019 à 19:41
    Vous n’avez pas tout à fait tort, Jean…
    Il faut parfois s’accrocher au bastingage tant la phrase est chaloupée…
    Curieux pour un fervent de Chardonne « le plus excentrique des classiques pour qui l’art n’est pas d’aligner des mots mais d’en enlever… »
    « Je finirai par n’écrire que des télégrammes » disait-il à Morand.
    On en est loin chez PB…
    On peste, on s’énerve, on s’exclame, on proustiphobe, on marcellise mais on y revient toujours, comme une valse qui nous donne une ivresse passagère.
    La drogue ineffable des phrases se pliant aux sinuosités d’une pensée…

  40. Fallait-il attendre 2019 pour prendre toute la mesure du droit d’asile dévoyé (…)
    Il faut comprendre que par exemple les gens qui se font passer pour des « humanitaires » en permettant aux candidats à l’immigration de traverser la Méditerranée, en allant les embarquer à quelques encablures de leur point de départ, ne font en fait que jouer sur les bons sentiments des Européens qu’ils trompent en leur faisant croire qu’ils « secourent » des « naufragés ».
    Les vrais marins, sachant ce qu’est la solidarité des gens de mer et n’ayant pas attendu qu’on leur donne des leçons pour la mettre en pratique, ne se laissent pas abuser par cette mise en scène :
    https://www.bvoltaire.fr/je-suis-marin-et-je-laffirme-les-migrants-ne-sont-pas-des-naufrages/
    Nous sommes donc encore face à un exemple de manipulation de l’opinion par la torsion du sens des mots, avec la complicité il faut bien le dire des médias qui, par manque de rigueur ou par complicité idéologique avec des milieux aux intentions troubles, nous trompent.

  41. @ breizmabro | 19 septembre 2019 à 21:49
    J’ai l’impression que vous ne savez plus lire, ou ne plus comprendre ce qui se dit. Continuez vos sottises de galettes et de homards et laissez les autres s’exprimer sans vouloir y mettre votre grain de sel.

  42. Jean le Cauchois

    @ Denis Monod-Broca à 00.08
    « …d’après Wikipédia, le solde migratoire en France était de 58 000 personnes en 2018, pas de 350 000 »
    Je ne connais pas votre niveau de connaissances, d’intelligence (de compréhension de ce que vous apprenez), aussi je me permets de vous dire que le solde migratoire que vous citez, pour l’avoir lu sur Wikipédia, est celui estimé par l’INSEE et n’est pas le solde des migrants de toutes provenances mais le solde des citoyens français émigrés ou immigrés sur l’ensemble des territoires composant la France (à l’exception de Mayotte). Dans les émigrés, vous pouvez compter ma petite-fille et son mari, ne résidant plus en France mais à l’étranger, ainsi que tous les Français partis résider à l’étranger et parmi les immigrés, vous pouvez compter tous les nouveaux Français nouvellement naturalisés ou de retour sur le territoire national. Un étranger entré légalement en France pour y espérer le droit d’asile n’entre pas dans les estimations de l’INSEE et encore moins un étranger entré illégalement. Faites-moi la politesse de me dire que vous prenez en compte cette information, ou que vous en contester tout ou partie du contenu.

  43. Denis Monod-Broca

    @ Claude Luçon
    Notre politique en Afrique est un sujet fort intéressant. Vous avez raison. Là aussi nous pourrions et devrions faire beaucoup mieux, en commençant par le respect de nos principes.
    Mais le sujet du billet est autre, il est l’immigration.
    —————————————————-
    @ Philippe Dubois
    « Si possible en poursuivant leur oeuvre multiséculaire qui a conduit à l’émergence d’une civilisation exceptionnelle, j’ai nommé la civilisation européenne. »
    Si notre civilisation a quelque chose d’exceptionnel, c’est bien dans sa capacité à prendre en considération l’autre, les autres, à égalité avec les siens. C’est cela notre première « richesse », richesse dont nous sommes, comme vous dites, simples dépositaires, et qu’il ne faut pas laisser perdre.

  44. @ Denis Monod-Broca | 19 septembre 2019 à 17:17
    Vous êtes complétement déphasé. Je vous donne un conseil, allez vivre seulement quinze jours en pleine brousse. Puis invitez une famille à venir vivre chez vous pendant un mois tous frais payés. Ridicule !

  45. @ Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 11:41
    Vous êtes excessivement généreux, plus généreux que nous ne le sommes. Sachez que ces pays d’Afrique ne veulent pas des blancs, il n’y a pas de comité d’accueil comme chez nous, pas d’allocs, pas de logements gratuits, pas de travail sauf pour des cadres de multinationales et encore (les touristes sont acceptés avec un visa et passeport + vaccinations diverses) et puis il y existe d’importantes communautés de marchands libanais et syriens qui profitent ! Très peu de blancs vivaient en Afrique noire avant la décolonisation de territoires épars peuplés par des ethnies diverses et variées vivant pour la plupart à l’état préhistorique. Nous avons construit des routes, des ponts, des écoles, des hôpitaux, des lycées, des villes, nous leur avons donné l’écriture qu’ils ne possédaient pas comme le reste.
    Que vous faut-il de plus ? L’invasion totale qui réduira à néant une civilisation de mille années ?
    Prenez en charge vous-même dans votre maison un déshérité et après cela vous pourrez donner votre avis ! Et arrêtez de prendre l’apéro devant votre télé, vous en tirez de mauvais conseils. Vous pouvez aussi vous engager gratuitement dans une ONG et aller vivre avec vos protégés dans la jungle et donnez-leur aussi vos biens propres et votre femme (à moins que vous n’en ayez pas).
    Il y a trop de fous en Macronie !

  46. Philippe Dubois

    @ Achille | 20 septembre 2019 à 08:11
    Je vous ferai la même remarque qu’à Denis Monod-Broca.
    Il arrive un moment où la mauvaise foi conjuguée à la sottise deviennent pénible.
    Comment osez-vous comparer une immigration venant de pays qui partagent la même civilisation et les mêmes valeurs que le nôtre avec une immigration venant de pays extra-européens de culture et de religion totalement différentes, si ce n’est hostiles !
    Je vous rappelle que plus de la moitié des Italiens venus entre la fin du XIXe siècle et les années 30 sont repartis, soit chez eux, soit dans d’autres pays. La proportion est du même ordre pour les Polonais.
    Par ailleurs, ceux qui sont restés, Italiens, Polonais Espagnols, Portugais ou autres ont fait l’effort de s’assimiler.
    Non seulement nos nouveaux arrivants ne veulent même pas faire le moindre effort d’une simple intégration mais ils demandent aux autochtones de s’adapter à leurs moeurs, parfois de façon violente.

  47. @ yves albert 20 septembre 2019 à 14:19
    Moi pas comprendre vot’ commentaire, moi Bretonne, moi mot d’excuse.

  48. @ Jean | 19 septembre 2019 à 19:41
    Après la représentation de L’enlèvement au Sérail, l’empereur Joseph II a décrété : « Une musique formidable mon cher Mozart, mais il y a cependant quelque chose… Il y a je pense trop de notes dans cette partition ! ». Mozart répondit : « Mais quelles notes voulez-vous donc que j’enlève ? ».

  49. @ Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 11:41
    Mais c’est précisément de l’immigration dont je parlais en suggérant, comme boureau, que le meilleur moyen de la contrôler est de la réduire au départ, mais de façon intelligente.
    J’ai déjà mentionné ici l’organisation AGIRabcd, dont je suis membre, qui s’emploie précisément à cela, cherche des retraités volontaires pour éduquer les migrants déjà en France et d’autres pour aller assurer des postes de conseillers en Afrique dans tous les domaines.
    Sans attendre que nos gouvernements se décident enfin à affronter le problème nous pouvons nous, citoyens français, faire notre petite part.
    Là je suis d’accord avec vous.
    Je pense que nous respectons nos principes en France comme en Afrique, depuis 1960 au moins.
    Mais nos principes ne couvrent pas l’immigration économique, seulement l’immigration politique.
    Le problème de l’intégration que nous connaissons vient du fait qu’au fond d’eux-mêmes ces immigrés préfèreraient rester chez eux.
    Inconditionnel de l’Evolution, je suis convaincu que Mère Nature ajuste nos gènes à notre environnement avec le passage des générations. Valls en est la preuve, il se voulait Français mais a montré qu’il possède un gène espagnol dans son ADN.
    Autrefois, aux temps pré-ADN, on appelait cela le « mal du pays ».
    Quant à la misère, sachez que des fonds qu’y consacre l’ONU, seulement 10 à 20 % servent à nourrir les affamés. Le reste engraisse des fonctionnaires de toutes nationalités qui passent leur temps en jobs dorés soit à New York soit dans les pays africains et asiatiques en s’invitant réciproquement à des soirées-cocktails-dîners où, sans aucun doute, ils discutent, caviar ou saumon fumé sur canapés dans une main, cocktail dans l’autre, de la misère du monde.
    J’ai vu cela au Nigeria.

  50. Le LOL du jour :
    « Si notre civilisation a quelque chose d’exceptionnel, c’est bien dans sa capacité à prendre en considération l’autre, les autres, à égalité avec les siens. C’est cela notre première « richesse », richesse dont nous sommes, comme vous dites, simples dépositaires, et qu’il ne faut pas laisser perdre. »
    Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 11:41
    Ah oui quand même ! Y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes.
    Vous faites dans le troll provoc Elusen ? Bien joué !

  51. Pour ceux qui font une fixette sur l’immigration, je rappellerai cette petite phrase de François Mitterrand
    Concernant ma région, la Lorraine et plus particulièrement la Moselle, beaucoup de noms sont de consonance étrangère : italiens, polonais en particulier, juifs en provenance d’Allemagne également.

    Cher Achille, veuillez avoir la bonté de ne pas vous moquer du monde en jouant sur les mots.
    Vous savez très bien que ce n’est pas cette immigration-là qui pose problème.

  52. hameau dans les nuages

    @ Achille | 20 septembre 2019 à 08:11
    « Qui sur ce blog peut se prévaloir d’avoir une lignée remontant à Saint Louis ? »
    Moi et bien au-delà… puisque je remonte sur quarante générations. Douze générations en ligne directe et le reste suite à un mariage avec une Tanquerey (Collibert… Guillaume de Constentin). Mon père étant originaire de la Manche (Coutances, Cérences…).
    Mais le problème n’est pas là et vous le savez. Tout réside dans un savant équilibre afin d’éviter les guerres et les émeutes qui ont émaillé les changements brutaux de populations. Et c’est valable sur tous les continents.
    Maintenant nous avons des apprentis sorciers qui ne savent rien de leur histoire, s’étant privés volontairement de leurs racines. Ce sont eux qui à chaque fois veulent fabriquer de nouveaux déracinés comme pour justifier leur analyse d’une fuite du passé.

  53. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 20 septembre 2019 à 00:42
    « J’ai vécu dans ces pays-là, il n’y a qu’une chose à faire, aller les aider chez eux pour qu’ils y restent, il a parfaitement raison ! Ils ne demandent que cela et il serait temps que nos gouvernements cessent d’en parler et le fassent. Plus que des sous, que leurs dirigeants court-circuitent de toute façon, ce qu’ils veulent sont des professionnels européens ou autres pour les aider à construire leur pays.  »
    En somme, la France devrait se dévouer pour diriger les entreprises africaines à la place des Africains. On organiserait une espèce de service national de coopération obligatoire, où tous les étudiants montrant des capacités à devenir chef d’entreprise seraient envoyés au turbin en Afrique.
    Les Noirs étant (c’est vous qui le dites) incapables de créer ou de diriger leurs propres entreprises, il faudrait que les Blancs le fassent à leur place.
    Et bien sûr, les Africains l’accepteraient avec joie et reconnaissance. Pas une seule protestation ne s’élèverait au nom du néo-colonialisme. Les Noirs, qui sont si chatouilleux sur la question aujourd’hui, alors qu’ils sont indépendants et que (d’après vous) nous les laissons honteusement se débrouiller tout seuls, cesseraient de se plaindre du néo-colonialisme dès lors… qu’on les recoloniserait.
    D’ailleurs, un pays de 67 millions d’habitants, qui a déjà du mal à créer et à diriger ses propres entreprises (d’où un chômage chronique et massif), va pouvoir fournir en PDG, ingénieurs et directeurs des ressources humaines un continent de 1,2 milliard d’habitants.
    Et bien sûr, dans l’hypothèse où la France réussirait à fournir en cadres et dirigeants une partie significative de l’Afrique noire, cela ne favoriserait pas du tout la pompe aspirante de l’immigration… Notre expérience coloniale bien réelle en Algérie n’a rien, mais alors strictement rien à voir avec l’ampleur de l’immigration algérienne en France aujourd’hui.
    Il est temps que je vous révèle un secret : votre expérience personnelle (en d’autres temps, sous d’autres circonstances) n’est nullement généralisable. La politique ne consiste pas à gonfler son parcours personnel à l’échelle de la planète.
    Pour empêcher l’immigration, il suffit de fermer les frontières. C’est une question militaire, de sûreté nationale et de police, pas une question de coopération internationale.
    Vous pouvez aussi lire « Le sanglot de l’homme blanc » de Pascal Bruckner (1983). Ou bien la chronique qu’il a donnée il y a quelques jours à Quilette (en anglais).

  54. …la droite classique qui dans l’attente de son président – cela dure, dure… – ne fait rien, ne pense plus et demeure sans réaction.
    Mais, après Alexis de Tocqueville, Frédéric Bastiat, Charles Maurras, Raymond Aron et bien d’autres, quels sont les gens catalogués « à droite » qui pensent réellement, en dehors de toute cuisine électorale à courte vue ?
    La droite, la vraie, ce n’est pas seulement l’intelligence, c’est aussi la clairvoyance, la finesse et l’honnêteté intellectuelle, le tout guidé par l’amour de la France.
    Ces gens de la fausse droite actuelle ne se contentent-ils pas de naviguer sur les dernières lubies à la mode – ne parlons même pas d’idées – en répétant comme des perroquets les fadaises débitées par leur téléviseur, par exemple que dire de madame Pécresse qui s’affiche à droite mais qui a cru indispensable d’enfourcher la haridelle du grotesque « féminicide » pour faire parler d’elle ?
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/feminicides-le-conseil-regional-d-ile-de-france-adopte-le-voeu-de-l-executif-20190919

  55. Denis Monod-Broca

    @ Jean le Cauchois
    Je n’ai en effet pas pris les bons chiffres, le solde migratoire ne concerne pas les migrants… J’aurais dû faire plus attention, quand il s’agit d’immigration la moindre erreur vous vaut les pires accusations.
    L’aspect quantitatif en la matière est important évidemment mais il ne doit pas cacher l’essentiel : qui sommes-nous, quels sont nos principes, comment voulons-nous accueillir ceux qui viennent chez nous ?
    N’y a-t-il pas « fraternité » dans notre devise ?
    Se donner bonne conscience en prétendant « faire barrage » à une extrême droite trop anti-fraternelle tout en prônant la même politique anti-fraternelle qu’elle, me semble la pire hypocrisie.
    Ne sommes-nous pas tous, à divers degrés, des descendants d’immigrés ? Par exemple, d’un côté ma généalogie remonte à Saint Louis mais d’un autre elle se perd au XVIIIe siècle dans une communauté juive du Palatinat. Parmi ces 350 000 immigrés annuels – 0,005 % de la population française – certains restent étrangers et doivent pouvoir vivre décemment, les autres acquièrent la nationalité française et, à la longue, deviennent des Français de souche comme vous et moi. Il faut vraiment que nous n’ayons que bien peu foi en nous-mêmes et en nos principes pour que ce sujet soit si polémique, si conflictuel, si explosif même…

  56. @ Achille
    « Concernant ma région, la Lorraine et plus particulièrement la Moselle, beaucoup de noms sont de consonance étrangère : italiens, polonais en particulier, juifs en provenance d’Allemagne également.
    Qui sur ce blog peut se prévaloir d’avoir une lignée remontant à Saint Louis ? »
    Remonter à Saint-Louis, Clovis ou Vercingétorix, là n’est pas le sujet.
    Ceux que vous mentionnez avaient la volonté de s’intégrer, ils étaient de culture occidentale. Et ils avaient au moins la reconnaissance du ventre !
    Mais que penser du récent sondage par lequel 29 % des musulmans estiment que la charia doit supplanter la loi de la République ?
    Personnellement, ça me fait froid dans le dos… Je veux bien, comme l’a proposé Xavier Bertrand hier soir, qu’on pénalise ce type d’attitude. Mais ça ne servira à rien. On ne change pas la pensée des gens par la loi. La loi Gayssot n’a pas fait diminuer le nombre de négationnistes.

  57. « Moi pas comprendre vot’ commentaire, moi Bretonne, moi mot d’excuse. »
    Rédigé par : breizmabro | 20 septembre 2019 à 15:36 (@ yves albert)
    Jeu, set et match : breizmabro !

  58. @ Robert Marchenoir | 20 septembre 2019 à 18:22
    Allez donc faire un tour en Afrique et comptez le nombre d’ingénieurs que vous y trouverez, ce sera rapide, il y en a vraiment peu.
    Sans ingénieur on ne construit pas ni ne fait vivre, France comprise, un pays.
    Si tout ce vous avez à me donner comme référence est Pascal Bruckner, je vais continuer à concentrer mon attention sur David Noel !

  59. @ Robert Marchenoir
    « En somme, la France devrait se dévouer pour diriger les entreprises africaines à la place des Africains. On organiserait une espèce de service national de coopération obligatoire, où tous les étudiants montrant des capacités à devenir chef d’entreprise seraient envoyés au turbin en Afrique.
    Les Noirs étant (c’est vous qui le dites) incapables de créer ou de diriger leurs propres entreprises, il faudrait que les Blancs le fassent à leur place. »
    Vous m’avez écrit lire mes textes en détails, je ne dois pas comprendre mon propre français en plus du vôtre !
    Je n’ai jamais parlé d’étudiant, ni du fait qu’ils ne créent pas leurs entreprises !
    Oui, les Africains accepteraient des cadres français expérimentés pour diriger leurs entreprises, ils le font déjà depuis longtemps.
    Je parlais de volontaires et surtout de retraités !
    Portez-vous volontaire, je suis sûr qu’ils apprécieraient votre sens critique !

  60. @ Lucile | 20 septembre 2019 à 16:13
    « Mozart répondit : « Mais quelles notes voulez-vous donc que j’enlève ? ». »
    Et l’Empereur, fidèle lecteur de certains commentateurs du blog, aurait répondu: « Les noires évidemment ! »
    Mais je pense que c’est une fake news !

  61. @ Robert Marchenoir | 20 septembre 2019 à 18:22
    Bravo vous avez élégamment écrit à Claude Luçon qu’il mélangeait tout et qu’il n’était pas le seul homme sur la terre.
    On doit constater qu’il jalousait les pieds-noirs et qu’il aurait été le seul ingénieur vagabond du pétrole creusant des trous pour que les autres les analysent et les exploitent éventuellement, mais il est le seul à savoir ce que les autres ne savent pas (ubuesque).
    Ce n’est pas l’orgueil qui fait évoluer les choses et il y a de nombreuses personnes ONG ou pas, qui donnent sans compter aux miséreux ; la France peut s’enorgueillir de ce qu’elle a fait et de ce qu’elle fait, avec ou sans Claude Luçon.
    Le problème aujourd’hui est de sauver notre peau, même si celle d’un blanc ne vaut plus rien.

  62. Denis Monod-Broca

    @ quelques-uns qui se reconnaîtront
    Pourquoi affirmer « ‘ils’ ne veulent pas s’intégrer » ?
    Je comprends ainsi ce genre d’affirmation : « ‘nous’ ne voulons pas les intégrer »
    Et c’est le début d’un engrenage délétère, car qui est mal accueilli ne fait pas d’effort pour être bien vu et s’intégrer, autrement dit qui n’est pas autorisé à travailler travaille au noir et trempe dans divers trafics pour vivre, etc.

  63. Philippe Dubois

    @ Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 18:24
    Certains, quand ils touchent le fond, donnent un coup de pied salutaire pour remonter à la surface.
    Vous, vous creusez !
    Déjà, « ces 350 000 immigrés annuels – 0,005 %  »
    Petit calcul simple : 350 000 / 65 000 000 x 100 = 0,54 %
    Ensuite :
    « Certains restent étrangers et doivent pouvoir vivre décemment, les autres acquièrent la nationalité française et, à la longue, deviennent des Français de souche comme vous et moi. »
    Dont 26 % voudraient vous imposer la Charia
    (18 % chez les musulmans français de naissance et 46 % chez les musulmans étrangers)
    https://www.valeursactuelles.com/societe/charia-voile-les-incroyables-chiffres-de-lislam-en-france-110890
    « L’aspect quantitatif en la matière est important évidemment mais il ne doit pas cacher l’essentiel : qui sommes-nous, quels sont nos principes, comment voulons-nous accueillir ceux qui viennent chez nous ? »
    l’aspect quantitatif est primordial, couplé avec un aspect qualitatif.
    Une invasion ne s’accueille pas, elle se repousse !
    « Ne sommes-nous pas tous, à divers degrés, des descendants d’immigrés ? Par exemple, d’un côté ma généalogie remonte à Saint Louis mais d’un autre elle se perd au XVIIIe siècle dans une communauté juive du Palatinat. »
    Donc vous mettez sur le même plan un juif établi en Europe depuis des siècles et un Africain polygame animiste descendu de son rafiot à Lampedusa.
    Ensuite, votre première phrase est une contre-vérité absolue. La population française a été stable de l’empire romain jusqu’au milieu du XIXe siècle.
    La Gaule romaine comptait environ 8 millions d’âmes et les grandes invasions de la fin du Ve siècle n’ont concerné en tout que 200 000 à 300 000 individus, pour ceux qui sont restés, individus qui étaient souvent des « voisins de palier »
    Ensuite rien de rien jusqu’à la moitié du XIXe où l’on observe le début de l’arrivée de forts contingents italiens puis d’autres pays d’Europe.
    (Les envahisseurs Vikings étaient quelques milliers).
    L’explosion de l’immigration venant d’Afrique date de 1975, avec le regroupement familial
    Il suffit de voir les photos de classes ou des équipes sportives de certaines villes de banlieue parisienne, quand celles-ci ne sont pas censurées sur les rézosocios.

  64. @ Denis Monod-Broca 20 septembre 2019 18:24
    « L »aspect quantitatif en la matière est important »
    Il n’est pas important, il est déterminant. Il y a trente ans votre position pouvait peut être, pour une vue de court terme, paraître acceptable. En 2O19 elle ne l’est plus. Le nombre submerge et change notre civilisation.
    « Ne sommes nous pas tous à des degrés divers des descendants d’immigrés »
    Faux!
    Slogan de SOS Racisme repris par Tariq Ramadan et la gauche bien pensante « Nous sommes tous des enfants d’immigrés ».
    Le meilleur raccourci est celui d’Eric Zemmour : « La France est un pays de petits paysans qui n’ont pas bougé depuis mille ans ».
    Que je fais mienne et sur laquelle je vous invite à réfléchir. D’ailleurs vous dites remonter à Saint Louis!
    « Il faut vraiment que nous ayons si peu de foi en nous-même et nos principes »
    C’est justement parce que les générations précédentes ont eu foi en eux-mêmes et en leurs principes que vous pouvez discourir débonnairement de « fraternité » en fermant les yeux sur la réalité.
    Restez dans votre bulle vous vous y sentez si bien. Mais pas de leçon svp.
    Et ne parlez pas de droite anti-fraternelle ou d’extrême droite anti-fraternelle, cela n’a aucun sens ni sociologique, ni politique : simplement une élucubration à deux sous! Nous parlons de Civilisation pas de propos salonnards.
    Cordialement.

  65. @ Denis Monod-Broca 20 septembre 2019 18:24
    « L »aspect quantitatif en la matière est important »
    Il n’est pas important, il est déterminant. Il y a trente ans votre position pouvait peut être, pour une vue de court terme, paraître acceptable. En 2O19 elle ne l’est plus. Le nombre submerge et change notre civilisation.
    « Ne sommes nous pas tous à des degrés divers des descendants d’immigrés »
    Faux!
    Slogan de SOS Racisme repris par Tariq Ramadan et la gauche bien pensante « Nous sommes tous des enfants d’immigrés ».
    Le meilleur raccourci est celui d’Eric Zemmour : « La France est un pays de petits paysans qui n’ont pas bougé depuis mille ans ».
    Que je fais mienne et sur laquelle je vous invite à réfléchir. D’ailleurs vous dites remonter à Saint Louis!
    « Il faut vraiment que nous ayons si peu de foi en nous-même et nos principes »
    C’est justement parce que les générations précédentes ont eu foi en eux-mêmes et en leurs principes que vous pouvez discourir débonnairement de « fraternité » en fermant les yeux sur la réalité.
    Restez dans votre bulle vous vous y sentez si bien. Mais pas de leçon svp.
    Et ne parlez pas de droite anti-fraternelle ou d’extrême droite anti-fraternelle, cela n’a aucun sens ni sociologique, ni politique : simplement une élucubration à deux sous! Nous parlons de Civilisation pas de propos salonnards.
    Cordialement.

  66. Mary Preud'homme

    @ Claude Luçon
    Nostalgie quand tu nous tiens !
    L’Afrique des années soixante, soixante-dix et jusqu’à quatre vingt que vous avez connue (comme beaucoup) n’a vraiment plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui.
    De cette époque vous semblez avoir gardé tous les clichés, sinon toutes les tares, condescendance et paternalisme vis à vis du brave nègre « y’a bon banania », condamné au mieux à n’être qu’un éternel second sous la houlette du bon missié blanc !
    Scandale de tous ses surdiplômés (formés dans des universités prestigieuses françaises, marocaines ou sénégalaises) qui dédaignant leur pays d’origine continuent de s’expatrier en Europe ou dans les Amériques plutôt que rester au pays qui a pourtant un cruel besoin d’ingénieurs, médecins, techniciens, enseignants en tous domaines !
    Il serait temps de prendre conscience que ce cordon ombilical mortifère liant la France à ses anciennes colonies a besoin d’être coupé, même si ça fait mal, afin que chacun retrouve sa liberté, s’exonère d’une servitude ou d’une culpabilité et puisse enfin voler de ses propres ailes !
    De la même manière que l’enfant en devenir a besoin pour progresser, grandir et trouver ses marques de quitter le cocon familial…

  67. @ Claude Luçon | 20 septembre 2019 à 20:00
    @ Robert Marchenoir | 20 septembre 2019 à 18:22
    Si vous allez à l’hôpital Bob, comment croyez-vous que vous vous soignez ? Certes le médecin répare l’âme et le corps mais un centre de coronographie, ou un bâtiment des urgences pour vous accueillir ne se fait pas par l’opération du Saint-Esprit.
    Il regroupe toutes les technologies de pointe, et à défaut de point d’appui pour soulever le monde, avec les moyens on fait des yeux à un chat.
    Nous sommes les meilleurs Bob – un peu chauvin, mais si peu… -, mon architecte préféré s’était déplacé en Angleterre, nous avait raconté que nous avions 10 ans d’avance techniquement.
    Si nos élus avaient un tant soit peu d’esprit scientifique, ils ne se contenteraient pas comme souvent de couper une roue en deux, et là est le drame.
    Par contre, do not disturb, les Anglais sont fin prêts les Japonais se construisent.
    Ne pas se gargariser, être toujours devant, pas de hâbleurs, des faiseurs, aujourd’hui il faut muscler les assemblées, moins d’élus plus de scientifiques.
    Demain 9h15 pas de hooligans que des gentlemen, et la Marseillaise pour un rebond qui risque d’être capricieux, bleu blanc rouge, au pays du Soleil Levant imaginez la carte postale…
    Au fait je me suis éloigné, mais peu importe chez nous ce soir en plus du bonnet de nuit dans les chaumières on dort avec les crampons, réveil au son du coq qu’un imbécile d’urbain avait voulu clouer le bec par jugement.
    Cocoricooooo ! Pas trop fort, le même imbécile risque de me faire un méchant procès ! A demain si vous le voulez bien ! On y croit.

  68. @ Alpi | 20 septembre 2019 à 19:11
    « Mais que penser du récent sondage par lequel 29 % des musulmans estiment que la charia doit supplanter la loi de la République ? »
    Une des raisons de cette dérive est une politique de la ville irresponsable entreprise depuis une quarantaine d’années avec la ghettoïsation des banlieues.
    Les communautés d’origine musulmane ont été regroupées dans des cités. Les jeunes étant livrés à eux-mêmes, sans éducateurs pour les orienter vers des activités saines (sportives, artistiques, culturelles), ils ont progressivement basculé dans la délinquance. Des imams autoproclamés n’ont eu ensuite aucun mal à manipuler ces esprits facilement malléables.
    Il est grand temps de remettre de l’ordre dans les banlieues dont certaines sont devenues des zones de non droit car il est déjà presque trop tard.
    A noter que les habitants de ces cités sensibles sont les premières victimes de cet état de fait et le font régulièrement savoir. Manifestement en vain.

  69. @ Exilé | 20 septembre 2019 à 17:04
    « Cher Achille, veuillez avoir la bonté de ne pas vous moquer du monde en jouant sur les mots. Vous savez très bien que ce n’est pas cette immigration-là qui pose problème ».
    Exilé, vous avez tout à fait raison. Ceux qui posent problème sont les migrants ne parlant pas français, de culture, éducation et religion contraires aux Occidentaux. De religion islamique dont pour beaucoup très rigoureuse et violente, qui ne s’assimile pas avec la nôtre, comme par exemple faire leurs prières de rue avec tout le vacarme et les embouteillages qui vont avec. N’oublions jamais les attentats successifs que nous avons subis, ni les victimes.
    Si la France et l’Europe n’avaient pas toutes les protections sociales et aides à distribuer à volonté, croyez-le si vous voulez nous ne serions pas envahis et maudits. Ils gardent toujours en tête depuis leur indépendance, que les pays qui les avaient colonisés sont obligés aujourd’hui de les accueillir gratuitement. C’est le revers de la médaille.
    En tout cas M. Macron a oeuvré dans leur sens. La porte est ouverte aux passeurs mafieux payés cash et au black par les passeurs s’ils veulent traverser la Méditerranée pour rejoindre l’Europe.
    Je ne conteste pas d’aider les plus pauvres, mais dans ce cas là faisons-le chez eux en toute intelligence et pas en donnant des centaines de millions aux politiques de leurs pays pour que ceux-ci les placent en Suisse ou au Panama en leur propre nom et en continuant à écraser leur population dans la misère et la guerre.
    Il n’y a qu’à voir tous ces gros sbires mafieux placés à la tête de leur pays, vivant comme des rois pendant que leur peuple crève de faim et se fait la guerre entre différentes ethnies.
    Bon j’arrête là parce que le sens que la colère monte à cause de Macron, le grand bourgeois.

  70. Robert Marchenoir

    @ Claude Luçon | 20 septembre 2019 à 20:00
    « Allez donc faire un tour en Afrique et comptez le nombre d’ingénieurs que vous y trouverez, ce sera rapide, il y en a vraiment peu. Sans ingénieur on ne construit pas ni ne fait vivre, France comprise, un pays. »
    Et donc ?… puisque l’Afrique n’a pas d’ingénieurs, la France doit lui fournir ceux dont elle a besoin ? et s’en priver par la même occasion ? vous sortez ça d’où ?
    « Si tout ce vous avez à me donner comme référence est Pascal Bruckner, je vais continuer à concentrer mon attention sur David Noel ! »
    J’adore ce genre d’assertion péremptoire qui permet d’éviter de penser. L’analyse de Pascal Bruckner est infiniment plus pertinente que vos fantasmes néo-coloniaux de gauche.
    ______
    @ Denis Monod-Broca | 20 septembre 2019 à 18:24
    « Parmi ces 350 000 immigrés annuels – 0,005 % de la population française. »
    Une preuve de plus que les gauchistes ne savent pas compter. Vous ne vous trompez jamais que d’un facteur 100… 350 000, c’est environ 0,5 % de 67 millions.
    Mais évidemment, ce chiffre n’a aucune importance. Les escrocs immigrationistes nous font toujours ce calcul à la noix, consistant à rapporter le flux annuel au stock de la population.
    Pour commencer, il conviendrait de prendre le nombre d’entrées réel, qui est nettement plus élevé que cela si l’on tient compte des immigrés illégaux.
    Et puis surtout, ce tripotage partisan omet complètement de prendre en compte que l’immigration africaine dure depuis… plus d’un siècle maintenant ! Sans compter que ces gens-là se reproduisent, et à un rythme nettement plus élevé que la population indigène.
    Le résultat, c’est qu’en de nombreux endroits du territoire, ce n’est pas 0,5 % d’immigrés, que vous avez, mais 100 %, ou guère moins. Avec toutes les conséquences que l’on constate.
    La cour est pleine, il est temps de fermer le robinet.
    Votre aveuglement volontaire (pour être indulgent) est aussi flagrant que celui de Claude Askolovitch. Qu’est-ce qui est le plus important : que vous puissiez vous flatter d’être « fraternel », ou que la France conserve sa civilisation, sa prospérité et sa paix civile (toutes en voie de régression actuellement) ?

  71. @ Denis Monod Bronca
    « Pourquoi affirmer « ‘ils’ ne veulent pas s’intégrer » ? »
    Toutes les personnes des précédentes vagues d’immigration ont voulu s’intégrer et y sont parvenues.
    Qu’on les aient accueillies à bras ouvert ou non.
    Par contre, les musulmans désintègrent notre société, et il y a encore des gens pour vouloir les accueillir avec le fol espoir que nous allons les intégrer, qu’ils le veuillent ou non.
    Les musulmans, du moins assez pour que ce soit dangereux, car les minorités nuisibles suffisent à prendre le pouvoir, comme on l’a vu avec les nazis et les communistes :
    – Dans le pire des cas, commettent des attentats.
    Sinon :
    – Font pression sur les Juifs, de sorte que certains déménagent ailleurs en France ou en partent : ainsi, nous échangeons des éclairés contre des arriérés. Enfin, éclairés, avec ce qu’ils ont subi, ils peuvent projeter de participer aux colonies, en Israël, ne plus subir, agir, c’est humain.
    – Attaquent la laïcité. Nous allons donc, soit nous soumettre, la France ne sait jamais faire que ça, soumise sous l’Occupation puis plus que sensible au communisme et pleine de ressentiment antiaméricain.
    – Sont une menace pour les droits des femmes… Jupe interdite en certains lieu, demande de piscines séparées, agression et chez trop de gens, lâche compréhension, les femmes doivent se plier aux codes des arriérés
    – Attaquent l’Histoire avec la négation du génocide subi par les Juifs : certes, quelques indigènes le font aussi, mais nous avons assez de nos propres pervers pour ne pas en ajouter d’autres.
    – Sont une menace pour la démocratie. La majorité doit plier face à cette minorité. Et contre les droits de l’Homme, par exemple en attaquant ceux de la femme. En somme, qui les défend les assiste dans leur subversion de tout ce que nous sommes. Ah non ! Il y a une chose que nous sommes : suicidaires en masse, ce qui est très bien vu, faisant prendre un risque, non de mort, mais de servitude pour tous : il est vrai que si les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme luttaient, autrefois, pour la liberté, ceux d’aujourd’hui ont de la compassion pour les musulmans, un peu comme les gens qui nourrissent un petit tigre et peu importe sa dangerosité adulte : mais l’image n’est pas parfaite, le tigre a faim et est plein de feu, tandis que le musulman a envie de détruire la liberté et est plein de ressentiment.
    Il n’est pas question d’avoir foi en nous, qui ne sommes jamais que des gens capables de se soumettre aux nazis et d’ingratitude face aux Américains. Dans le même temps, nous mythifions le communisme et aujourd’hui l’Islam.
    En un mot : des incapables… Mais même si vous valions autant que des Anglo-Saxons ou que des Suisses, tel n’est pas le problème.
    Face à une épidémie, on n’a pas foi en sa santé, on maintient ceux qui en sont atteints hors des frontières.
    Comme très malheureusement, nous avons des Français musulmans chez nous, nous avons déjà un foyer d’infection, certes, mais il n’est pas opportun d’en rajouter.
    Certains pensent que l’Islam de France guérira l’Islam de ses nombreuses tares. On se console comme on peut de n’avoir pas été à la pointe de la lutte contre le nazisme ni le communisme, je vois…
    On délègue à la partie la moins éclairée de la population d’éclairer, une folie bien religieuse, de rendre l’Islam compatible avec la liberté. Par parenthèse, je ne sais pas si cela va durer, mais ce sont les Tunisiens qui en montrent l’exemple, aujourd’hui.
    Bref, nous croyons que le moins est le mieux, jusqu’à présent, ce genre de folie ne nous a fait que du mal : nous sommes des incapables, une espérance révolutionnaire messianique, la Révolution, dégénérant en Terreur, en Napoléon I et III, et autres accidents… Nous sommes des incapables de garder la liberté et de la mettre plus haut que tout.
    Nous n’avons pas de tradition de liberté continue : nous en sommes venus à relativiser la liberté plutôt que notre orgueil en ne voulant pas admettre que nos rivaux Anglo-Saxons sont plus libres donc plus dignes que nous, et que nous devions les imiter pour ce qui concerne les institutions, la liberté d’expression américaine et surtout l’amour de la liberté, le plus grand des biens et celui qui fait jouir des autres, a dit Montesquieu, mais nous préférons la liberté pour quoi faire.
    Bref, nous nous prenons pour des sauveurs quand nous aurions besoin d’être sauvés, mais nous n’avons pas d’abonnement : les Américains ne vont pas débarquer pour nous délivrer de la charia.
    Bien comprendre que si on nous l’impose, nous ne la supprimerons jamais… Des gens même pas capables de voir le danger où ils sont, renverser la tyrannie. En laissant s’introduire des musulmans ici, nous condamnons les générations futures au règne de l’Islam.
    Bon, ça plaira à certains, mieux vaut n’importe quelle religion que la liberté… Car la liberté pour quoi faire, on dirait de l’argent qu’on va échanger contre n’importe quoi ou la page blanche sur laquelle on écrit. Alors que la liberté est comme la lumière de nos yeux et l’air que nous respirons.
    Si nos enfants et nos neveux se retrouvent asservis, qu’ils nous maudissent… Cela ne sert certes pas à grand-chose, mais nous l’aurons mérité.
    Enfin, cela sert : s’ils se révoltent, peu probable, mais qui sait, qu’ils soient aussi impitoyables que nous avons été mous, chassent et exterminent leurs maîtres et se montrent, dès lors, vigilants sur cette menace et sur toutes celles que l’avenir peut tenir en réserve que nous avons été aveugles.

  72. @ Philippe Dubois
    « Ensuite rien de rien jusqu’à la moitié du XIXe où l’on observe le début de l’arrivée de forts contingents italiens puis d’autres pays d’Europe. »
    Et encore, plusieurs parmi eux comme les Belges par exemple ont été obligés de rentrer chez eux suite aux pressions exercées par les syndicats – eh oui – et des Italiens sont repartis en Italie à l’invitation de Mussolini.
    ———————————————————
    @ Denis Monod-Broca
    « Pourquoi affirmer « ‘ils’ ne veulent pas s’intégrer » ?
    Je comprends ainsi ce genre d’affirmation : « ‘nous’ ne voulons pas les intégrer » »
    J’ai l’impression que vous vous obstinez à vous enfermer dans le déni des réalités.
    Ce refus d’intégration – intégration qui n’est qu’un pis-aller par rapport à la règle que devrait être l’assimilation – est patent.
    Le Grand Turc Erdogan a violemment rappelé à ses sujets qu’ils ne devaient en aucun cas chercher à s’assimiler ou à s’intégrer.
    Mais pour la plupart la question ne se pose même pas : il n’est pas envisageable de changer d’un poil leur mode de vie et leurs coutumes, y compris dans ce qui s’oppose aux nôtres.
    Quant au fait que « nous ne voulons pas les intégrer », c’est la meilleure…
    Au nom de quoi devrions-nous « intégrer », avec tout ce que cela coûte en divers domaines au détriment des Français, des gens qui, avant même d’avoir posé un pied en France, ont été biberonnés dans leur pays d’origine dans la haine de la France ?

  73. Denis Monod-Broca

    En effet, nouvelle erreur de chiffres de ma part, 350 000 immigrés annuels cela fait 0,5 % de la population française et non pas 0,005 %. Décidément c’est à croire que parler d’immigration rend maboul…
    Je maintiens cependant que vouloir à la fois la conservation de notre civilisation et le refus des immigrés revient à se contredire soi-même. Là est très fondamentalement le noeud du problème. C’est pour cela que le sujet est si sensible.
    Notre capacité à prendre du recul, à voir les choses de haut, à penser objectivement, à écrire des lois universelles, a permis notre extraordinaire développement scientifique, technique, politique, social… Or cette capacité disparaît dès que l’autre n’est plus considéré comme un autre soi-même, dès que le prochain n’est plus aimé mais rejeté, haï…

  74. Roman ou pamphlet ?
    Le Céline du Voyage ou celui de Bagatelle ?
    La phrase proustienne, elle, ne renie pas la sinuosité de la pensée, qui sait ne pas tomber dans l’univoque efficace qui est toujours négation de la réalité complexe, où le racisme est déviance semblable, non par degré mais par nature, à l’antisémitisme :
    « Comme le dit Philippe Muray, « Le négatif occupant intégralement les romans, ce qui fait retour dans les pamphlets c’est le positif, du moins le sien, qui recoupe d’ailleurs largement celui de la collectivité d’alors. » [7] Une communauté de petits-bourgeois positivistes plutôt antichrétiens qui croient au progrès et à la Science, celle-ci dont Céline disait dans l’un de ses premiers écrits qu’il attendait le jour « où elle se suffira à elle-même et où elle créera la Vie. »[8] Une vie parfaite, toute positive, fraternelle et égalitaire, où le travail rend heureux et où l’amour est une question sociale plutôt qu’intime. En attendant ce grand jour, il s’agit d’extirper ce qui va mal chez nous, et d’abord cette propension religieuse à souffrir – ce négatif que les Juifs (et les Chrétiens) ont placé au cœur de notre être. Pour Céline comme pour ses frères de pensée, « l’enjeu est de déloger définitivement ce que les religions dites judéo-chrétiennes maintiennent tant bien que mal : la dimension négative. Si la vérité du langage est chrétienne, comme l’affirmait Georges Bataille, il est évident que les pamphlets constituent l’exemplaire tentative de se passer de cette vérité, c’est-à-dire aussi – par le symptôme de la rapidité d’écriture – de se passer du langage. »[9] A ce propos, remarquons que dans l’esprit de Céline, l’anti-christianisme est la suite logique de l’antisémitisme. Mais comme il est plus facile dans cette France des années trente de s’en prendre aux Juifs qu’aux Catholiques (aujourd’hui, c’est le contraire), Céline se lâche contre les premiers. Pour autant, l’Eglise romaine reste dans son collimateur : « La religion christianique ? La judéo-talmudo-communiste ? Un gang ! Les Apôtres ? Tous Juifs ! Tous gangsters ! Le premier rang ? L’Eglise ! La première racket ? Le premier commissariat du peuple ? L’Eglise ! Pierre ! Un Al Capone du Cantique ! Un Trotski pour moujiks romains ! » lit-on dans L’école des cadavres.[10] Des années plus tard, dans Rigodon, il confirmera sa haine de « la religion à petit Jésus » : « Il n’y qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique « au petit Jésus »… qu’elles se chamaillent s’entre-tripent ?…. vétilles ?… corridas saignantes pour badauds ! Le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. » Moïse et Jésus contre la race blanche ! La voilà la guerre « célinienne » par excellence. En fait, et comme le remarque Muray, pour Céline, c’est dans la Bible que l’on a dit pour la première fois, et bien avant la génétique aujourd’hui, que les races n’existent pas et qu’il n’y a que des métissages. Le Verbe s’est fait chair, mais c’est une chair mélangée, aussi blanche que noire ou que jaune ! Pas d’exclusivité aryenne ! « Tous issus de la Bible, absolument total d’accord qu’on est que blancs, viandes à métissages, tournés noirs, jaunes, et puis esclaves, et puis soldouilles et puis charniers… » [11]écrit encore Céline dans son dernier livre. C’est pourquoi c’est au Verbe qu’il faut s’en prendre, cet odieux Verbe monothéiste et anti-racialiste qui nous a créés impurs (mélangés) plutôt que purs – le racisme n’étant, comme on sait, rien d’autre qu’un fantasme de pureté. »
    http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2008/02/18/l-antisemitisme-est-un-humanisme.html
    Ainsi, prétendre qu’il faut être noir pour boire et battre sa femme, est un sophisme comme un autre.

  75. hameau dans les nuages

    @ Achille | 20 septembre 2019 à 22:37
    Non non et non ! La ghettoïsation se fait par la fuite des autochtones de ces quartiers. A Toulouse ce fut le cas au Mirail pour les friches et terrains libres en périphérie. Borderouge a été entièrement construit en neuf pour « désengorger » le Mirail.
    Ma fille habitait Borderouge et a vu la forêt de grues s’installer. A peine finis et occupés sont arrivés imams de quartier and co.
    https://www.lemonde.fr/argent/article/2015/02/14/a-toulouse-le-quartier-de-borderouge-peine-a-seduire_4576579_1657007.html
    Première étape pour les primo-habitants. Installation de barrières à l’entrée des résidences originelles avec caméras et alarmes.
    Deuxième étape: faire sa valise, ce qu’a fait ma fille… et quitter Toulouse et sa proche banlieue.
    J’ai encore un fils cadre et célibataire qui habite le centre de Toulouse et qui travaillait à Labège. Les employés s’attendaient le soir pour aller groupés à l’arrêt des transports en commun…
    Et maintenant le soir, mon épouse, discrètement pour ne pas le déranger et passer pour une mère poule, surveille si son PC s’allume signe qu’il est bien arrivé.
    Mais quand donc allez-vous vous réveiller ?

  76. @ Achille 22h37
    « Une des raisons de cette dérive est une politique de la ville irresponsable entreprise depuis une quarantaine d’années avec la ghettoïsation des banlieues.
    Les communautés d’origine musulmane ont été regroupées dans des cités. Les jeunes étant livrés à eux-mêmes, sans éducateurs pour les orienter vers des activités saines (sportives, artistiques, culturelles), ils ont progressivement basculé dans la délinquance. Des imams autoproclamés n’ont eu ensuite aucun mal à manipuler ces esprits facilement malléables. »
    Non, vous avez une vision France Inter de ces questions !
    Ce sont les « blancs » qui ont préféré fuir devant la pratique de coutumes peu en rapport avec celles du pays d’accueil…
    Je signale que la Suède ou le Danemark font face aux mêmes problèmes de défaut d’assimilation de population anthropologiquement très différentes !
    Les immigrés d’origine européenne sont, eux, tellement parmi nous qu’ils sont devenus indétectables !
    La montée de l’islam intégriste ne concerne pas des « esprits malléables » (je traduis par « peu instruits ») comme le montre l’étude récente réalisée par l’IFOP sur l’islam en France: le retour à un islam rigoriste est plus marqué chez les jeunes les plus diplômés. Ainsi, 41 % des femmes ayant un bac+5 portent le voile contre 16 % des femmes non diplômés.

  77. Philippe Dubois

    @ Exilé | 21 septembre 2019 à 08:37
    Je précisais dans un commentaire précédent que plus de la moitié des Italiens arrivés entre la fin du XIXe siècle et les années 30 étaient repartis, soit chez eux, soit ailleurs.
    ——————————-
    @ hameau dans les nuages | 21 septembre 2019 à 09:28
    J’ai fait mes études à Toulouse (1979 – 1983).
    Je me souviens de la Place Arnaud Bernard comme d’un coin très très agréable, avec une foultitude de bistros et de petits restos sympa.
    Maintenant, il faut être nombreux et lourdement armé pour s’y promener.
    ———————————-
    @ Denis Monod-Broca | 21 septembre 2019 à 08:37
    Vous avez dû oublier votre DRAGONAL (ND) ce matin.
    Vouloir conserver notre civilisation passe obligatoirement par le refus de ceux qui veulent la détruire ou qui la feront s’effondrer par effet de nombre.
    Si l’autre est autre, il ne peut pas être un même, à moins que vous ne soyez atteint de mêmisme :
    « Idéologie de l’indifférenciation et de l’identité de tous les humains, qui crée le devoir de faire abstraction de tout ce qui les distingue les uns des autres, de ne surtout pas le dire et de ne même pas s’en apercevoir. C’est le dogme du tous pareils [ ]
    Le mêmisme va bien au-delà de l’idée que l’on doit reconnaître et respecter l’humanité en chaque homme. Il exige que l’on proclame – contre toute évidence – la parfaite identité de tous les hommes. Le mêmisme, c’est le dogme de l’interchangeabilité de tous les les humains. »
    (Jean-Louis Harouel « Les droits de l’homme contre le peuple »)
    Dois-je vous rappeler que la distinction entre NOUS et Les Autres est la base de toute construction sociale, de la tribu à la nation en passant par la cité ?

  78. @ Ellen
    « Exilé, vous avez tout à fait raison. Ceux qui posent problème sont les migrants ne parlant pas français, de culture, éducation et religion contraires aux Occidentaux. De religion islamique dont pour beaucoup très rigoureuse et violente, qui ne s’assimile pas avec la nôtre, comme par exemple faire leurs prières de rue avec tout le vacarme et les embouteillages qui vont avec. N’oublions jamais les attentats successifs que nous avons subis, ni les victimes. »
    Ellen, vous savez bien que beaucoup d’attentats ont été commis par des Français, immigrés de deuxième ou troisième génération. Salah Abdeslam, même s’il reste muet, parle parfaitement le français !
    La plupart des pauvres bougres débarqués sur les côtes d’Europe ont (pour l’instant) d’autres priorités.
    ——————————————————
    @ Exilé
    « …grotesque « féminicide »… »
    Vous devriez éviter cette juxtaposition maladroite. Parlez-en aux malheureuses qui se font frapper par leur compagnon. Elles vous diront à quel point c’est « grotesque ». Le mot féminicide n’est pas heureux, j’en conviens. Mais il faut bien trouver un terme pour désigner un crime dég… que magistrats et surtout police ont tendance à prendre par-dessus la jambe.
    Et je trouve que cela ne soulève pas trop d’émoi dans le public qui pourtant s’enflamme facilement pour des histoires autrement plus futiles, voire débiles.

  79. @ Denis Monod-Broca
    « Notre capacité à prendre du recul, à voir les choses de haut, à penser objectivement, à écrire des lois universelles, a permis notre extraordinaire développement scientifique, technique, politique, social… Or cette capacité disparaît dès que l’autre n’est plus considéré comme un autre soi-même, dès que le prochain n’est plus aimé mais rejeté, haï… »
    La capacité à prendre du RECUL consiste à savoir comparer les choses, autrefois, les immigrés voulaient s’intégrer.
    Je ne vais pas refaire une liste, je ne suis pas une aristocrate de l’ancienne cour du Japon. Mais j’ai déjà donné bien des exemples illustrant que trop de musulmans ne veulent pas s’intégrer.
    Je n’ai pas de temps à perdre à haïr les musulmans, et il est tout aussi vain, non, plus vain encore, de la part de certains, de les aimer, le résultat étant d’essayer de les intégrer avec les résultats que nous voyons.
    Que de peine pour rien, non, pire que rien : encourager leur venue donc nos problèmes.
    Si des gens veulent aider les musulmans, qu’ils aillent chez eux les mettre au niveau s’ils le veulent.
    Mais je refuse qu’ils les introduisent chez nous, au risque de nous perdre. Tout cela en nous faisant, comme trop de gens, la morale, en plus… Tant d’irresponsables font la morale, qui, une fois dépassés par les événements, demandent aux autres de réparer leurs dégâts !
    Je constate que trop de musulmans ne veulent pas s’intégrer chez nous.
    Conclusion : qu’ils restent à la porte.
    Je constate que trop de ceux qui veulent les introduire chez nous demandent ensuite aux autres de s’occuper d’eux.
    Comme les enfants prétendant qu’ils sauront s’occuper des animaux les mettent sur les bras de papa, et surtout maman. Mais après tout, les parents doivent éduquer leurs enfants.
    Qui a à éduquer les musulmans adultes dont nous ne voulons pas, je ne parle pas des enfants, qui a à éduquer les Français irresponsables ?
    Personne.
    Nul n’a à servir de renfort à ceux qui nous imposent les musulmans. Qu’ils ne disent pas que les autres n’auraient pas mieux fait à leur place.
    Nous n’en voulions pas, ils l’ont fait en dehors de nous et contre nous, ils ne peuvent rien exiger des autres, ils ne doivent qu’assumer leur responsabilité d’après-coup, celle de tous les irresponsables quand, par exception, ils se rendent compte de leurs défaillances.
    Et pourquoi ? Jamais pour aider, toujours pour exiger que les autres leur pardonnent et les sortent des problèmes où ils se sont, voire ce qui est plus grave, ont plongé leurs contemporains.
    Non, il faut refuser tout net que les musulmans s’infiltrent, et les renvoyer à l’envoyeur, je veux dire, de l’autre côté de la Méditerranée, dans les faits, et dans les discours, en remettre la responsabilité à ceux qui les aident à prendre pied ici.
    Vous voulez des musulmans ici ? Occupez-vous-en, car personne n’y consacrera ni son temps ni son argent. Il ne manquerait plus qu’on soit obligé de prendre la relève de vos incuries ! Quand je vois que d’aucuns voudrait rétablir le service militaire pour forcer des non-musulmans à fréquenter des musulmans, je me dis qu’on va bien concocter des mesures réquisitionnant les gens pour s’occuper de ceux dont nous ne voulons pas et qui ne nous amènent qu’arriération.
    Cela prouve que les gens se moquent de leur nation… On protège ses enfants, soi-même, on ne fréquente pas n’importe qui.
    On ne cherche pas à intégrer, mettre au niveau les mauvaises fréquentations de ses enfants ou ceux qu’on n’estime pas autour de soi.
    Mais on fait une exception pour les pires, les musulmans, et ce, en exigeant des autres qu’ils participent !
    La nation est un local poubelle, ma parole, on lui inflige ce qu’on ne veut pas dans les appartements mais qu’on ne promeut pas moins dans l’immeuble. Un jour, des gens diront bien qu’il faut réquisitionner des appartements ou des propriétaires ou des locataires ou tout, pour s’en occuper. Après l’abus de les introduire et de les conserver ici, un ou plusieurs de plus ou de moins… Si des gens comme moi disent que non, ils n’en ont pas voulu…
    On dira, ère du présentisme : il ne faut pas penser au passé.
    On dira qu’il ne faut pas le dire, après l’islamophobie, on inventera, je pense, la musulmophobie, et la censure se resserrera davantage.
    Et on prétendra obliger des gens à s’occuper de ces arriérés plutôt que, comme toute personne raisonnable, à se perfectionner. En somme, ils seront condamnés à devenir comme eux, car on devient ce qu’on fréquente, et on tombe plus vite qu’on ne s’élève. Leur temps mangé par l’activité absurde d’essayer d’élever des arriérés, ils seront spoliés de tout ce qu’ils auraient pu faire intéressant, ayant du sens, pendant ce temps, or tout ce qui n’avance pas recule. Sans compter qu’on peut devenir comme ceux qu’on fréquente : ne combats point les monstres, et tout ça.
    Cela servira d’amuse-gueule à une guerre civile ou à la charia.
    C’est l’avenir le plus probable, celui qui doit nous guider notre conduite : fermons notre porte.
    Savoir prendre du RECUL permet de voir l’avenir probable, et non, ce qui n’a rien à voir, souhaitable.
    Il est encore temps d’y échapper. Ferme-leur ta porte pour l’amour de tes enfants ou de tes neveux.

  80. @ Claude Luçon | 20 septembre 2019 à 20:00
    Bonjour Claude,
    En 2020, un tiers des diplômés (60 millions de diplômés) dans le monde seront chinois
    Dans les dix années à venir, Chinois et Indiens représenteront près de la moitié des diplômés de l’enseignement supérieur dans le monde, affirmait l’OCDE il y a déjà sept ans.
    Une lueur d’espoir toutefois? France et Italie devront mieux faire cependant.
    Cordialement

  81. @ hameau dans les nuages
    « Borderouge a été entièrement construit en neuf pour « désengorger » le Mirail. »
    La petite ville de Villeneuve-sur-Lot, qui avait un certain charme et était plutôt agréable à vivre en dépit de son enclavement, est vite devenue un enfer suite à l’opération de « désengorgement » des environs de Toulouse.
    Le même scénario se reproduit partout, à commencer par des quartiers habités au début par des gens plutôt aisés, comme l’ex-cité olympique de Villeneuve à côté de Grenoble, qui est devenue absolument invivable après l’instauration d’une « mixité sociale » forcée.
    Ils faut le dire et le redire, l’expression « on a parqué les immigrés dans des ghettos » relève du mensonge pur et simple car elle omet de préciser que la plupart du temps ce sont les nouveaux habitants eux-mêmes qui ont transformé des quartiers parfois coquets en ghettos.
    Tout en en ayant chassé les primo-habitants, du moins ceux qui pouvaient s’établir ailleurs.

  82. @ Robert M. du 21 septembre 2019 à 01:00
    « Et donc ?… puisque l’Afrique n’a pas d’ingénieurs, la France doit lui fournir ceux dont elle a besoin ? et s’en priver par la même occasion ? »
    Vous avez raison Martchi d’autant qu’avec le pognon de dingue que l’on verse aux diverses régions africaines, les petits rois ou présidents auraient pu ouvrir de grandes écoles, d’ingénieurs, de médecine ou autres, gardant ainsi chez eux et avec leur culture, ceux qui seraient devenus les développeurs de leur pays.
    Ils se plaignent d’avoir été colonisés, alors qu’ils nous prouvent, définitivement, qu’ils savent faire aussi bien voire mieux, sans les colons.

  83. @ Achille
    « Les communautés d’origine musulmane ont été regroupées dans des cités. »
    Ben voyons. Vous oubliez que l’immigration est un kaléidoscope, il y a des Roumains, des Russes, des Polonais, des Asiatiques, et comme par hasard il n’y a que les Maghrébins qui se retrouvent entassés dans les banlieues ; et bien sûr cela n’a rien à voir avec ce qu’on leur reproche, dans la quasi-totalité des pays où ils dévalent, c’est-à-dire un entêtement communautaire doublé d’une volonté farouche de garder leurs habitudes, mœurs et « valeurs ». Comme au bled.
    Après on s’étonne que les choses aillent de mal en pis, avec tous les naïfs dans votre genre donnant autant de diagnostics loufoques et irréalistes. Mais surtout erronés.

  84. Robert Marchenoir

    @ Aliocha | 21 septembre 2019 à 09:03
    « Ainsi, prétendre qu’il faut être noir pour boire et battre sa femme, est un sophisme comme un autre. »
    Personne n’a jamais dit ça. Vous ne comprenez vraiment pas ce que j’écris, ou vous le faites exprès ? C’est bien de citer Proust et Céline, mais encore faudrait-il remonter 2 500 ans en arrière, et apprendre les principes les plus élémentaires de la logique que les Grecs connaissaient déjà.
    C’est vous qui maniez le sophisme. Il n’est pas nécessaire d’être noir pour battre sa femme. C’est juste que vous avez beaucoup plus de chances de le faire si vous l’êtes.
    Votre phrase est d’autant plus vicieuse qu’elle amalgame deux choses complètement différentes : le cliché du « beauf » alcoolique qui bat sa femme (blanc, donc), et ce faisant enfreint les préceptes chrétiens qui imprègnent sa culture, tout comme les injonctions de la morale laïque qui baigne sa civilisation (on ne bat pas une femme, même avec une fleur) ; et la réalité du musulman pieux qui, se conformant à sa religion, bat sa femme et ne boit pas une goutte d’alcool (« Quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les »).
    En l’occurrence, je vous signale que le Malien du Havre ne s’est pas contenté de « battre » sa femme. Il l’a tuée. C’est un peu différent.
    C’est bien joli de nous servir du Céline vomissant sur le judaïsme et le christianisme, mais à quel moment a-t-il parlé de l’islam ? Le Mali est un pays musulman, je vous le signale.
    En l’occurrence, la violence permise et encouragée par l’islam ne fait qu’exacerber la propension intrinsèque des Noirs à la violence, bien supérieure à celle des Blancs.
    Seul ce fait permet d’expliquer cette extraordinaire particularité historique : les Noirs sont la seule race qui, simultanément, a été massivement victime de l’esclavage musulman, et ce de la façon la plus barbare qui soit (amputation complète des organes génitaux pour la plupart des hommes capturés, ce qui entraînait la mort dans 80 % des cas) ; et qui n’en a pas voulu à mort à ses tortionnaires, allant jusqu’à adopter leur religion en grand nombre (y compris de nos jours).
    Toutes les autres races ayant été victimes de l’esclavage musulman, dont la race blanche, ont bien compris que l’islam était un ennemi irréductible et héréditaire.
    Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, où une large part des Blancs se sont déclarés fatigués de maintenir leur culture, et ont basculé dans l’ethno-masochisme et le suicide civilisationnel. Autrement appelé « anti-racisme ».
    ______
    @ Denis Monod-Broca | 21 septembre 2019 à 08:37
    « Je maintiens cependant que vouloir à la fois la conservation de notre civilisation et le refus des immigrés revient à se contredire soi-même. »
    C’est exactement le contraire.
    « Notre capacité à prendre du recul, à voir les choses de haut, à penser objectivement, à écrire des lois universelles, a permis notre extraordinaire développement scientifique, technique, politique, social… Or cette capacité disparaît dès que l’autre n’est plus considéré comme un autre soi-même, dès que le prochain n’est plus aimé mais rejeté, haï… »
    Vous confondez l’amour et la politique, la haine et l’auto-défense, le prochain et le lointain, votre groupe social et une espèce d’humanité indifférenciée qui n’existe que dans vos rêves.
    En somme, vous avez la vie trop belle, vous êtes pourri par le confort et il vous manque de souffrir de la faim.
    Accessoirement, on voit que vos pseudo-arguments rationnels à base de pourcentages (les immigrés ne représentent qu’une toute petite partie de la population… il est complètement idiot d’en avoir peur…) ne servent qu’à habiller votre idéologie, puisque vous vous réfugiez immédiatement dans un moralisme frelaté aussitôt qu’ils sont démontés.
    Où l’on voit une fois de plus que l’être-de-gauche est une religion de substitution, un dévoiement de la religion chrétienne, une foi sans Dieu. Vous utilisez les mots du christianisme (« aimer son prochain »), mais vous en pervertissez complètement le sens. Le christianisme n’a jamais prôné le suicide collectif, l’asservissement devant l’ennemi, le mépris de sa propre descendance, la confusion entre les royaumes de ce monde et le royaume des cieux. Le christianisme est à l’origine des croisades, faut-il le rappeler ?
    ______
    @ boureau | 20 septembre 2019 à 21:19
    « C’est justement parce que les générations précédentes ont eu foi en elles-mêmes et en leurs principes que vous pouvez discourir débonnairement de ‘fraternité’ en fermant les yeux sur la réalité. »
    Exactement.
    ______
    @ Giuseppe | 20 septembre 2019 à 21:58
    « Si vous allez à l’hôpital Bob, comment croyez-vous que vous vous soignez ? Certes le médecin répare l’âme et le corps mais un centre de coronographie, ou un bâtiment des urgences pour vous accueillir ne se fait pas par l’opération du Saint-Esprit. Il regroupe toutes les technologies de pointe, et à défaut de point d’appui pour soulever le monde, avec les moyens on fait des yeux à un chat. »
    Où voulez-vous en venir ? Puisque nous avons de bons techniciens, alors il faudrait que nous nous en privions pour les fournir à l’Afrique ?
    Je suis le premier à défendre l’esprit scientifique, la nécessité de se préoccuper de technique plutôt que de bavasser avec de la fausse culture, etc.
    On a bien compris que vous, vous apparteniez plutôt à ce monde de la technique qui se lève tôt pour bâtir des trucs qui tiennent, et que par conséquent vous êtes un bon garçon. De même qu’on a bien compris que Claude Luçon donne des cours bénévolement aux petits négrillons qui ont du mal à l’école, et que par conséquent c’est un bon garçon.
    Et donc ? Quel est le bon Dieu de rapport avec la politique à tenir sur l’immigration ?

  85. @ Robert Marchenoir | 21 septembre 2019 à 01:00
    Avez-vous la moindre idée de qui est David Noel ?
    Probablement pas !
    En dépit de son nom il est Australien.
    Je crains que ce qu’il théorise avec nombre des ses compatriotes australiens et collègues américains soit au-delà de vos connaissances dont je n’ai d’ailleurs pas encore compris ce qu’elles sont et encore moins leur niveau !
    Entre eux ils reviennent à ce bon vieux Lavoisier, souvenez-vous : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » et Albert Einstein qui lui disait, plus brutalement : « Only two things are infinite, the universe and human stupidity » ce que des gens plus jeunes avaient oubliés avec leur Big Bang !
    Une Justice très Singulière en somme !
    Ce que je ne sais pas est ce que Poutine en pense ! Désolé je n’ai pas eu l’occasion de lui parler récemment, Macron l’ayant monopolisé il n’a pas eu le temps de me rendre visite. Dommage nous aurions pu parler de vous ! Je l’aurais rassuré, vous parlez fort sans rien dire, il serait reparti tranquillisé en Russie.

  86. @ Alpi
    « Ellen, vous savez bien que beaucoup d’attentats ont été commis par des Français, immigrés de deuxième ou troisième génération. Salah Abdeslam, même s’il reste muet, parle parfaitement le français !
    La plupart des pauvres bougres débarqués sur les côtes d’Europe ont (pour l’instant) d’autres priorités. »
    Je m’invite mais je ne vais pas commettre d’attentats ! Pourquoi attendre qu’eux ou leurs enfants nous détruisent, que ce soit par attentats ou en sapant la laïcité, chassant les Juifs, rabaissant les femmes et autres joyeusetés ?
    Anticipons : fermons-leur la porte.
    Ces gens sont des arriérés et des ingrats, ou du moins, disons, il y en a assez pour nous subvertir.
    Fermons-leur la porte…. On ne l’ouvre pas, de nos domiciles, à des mendiants qui nous nuiraient beaucoup moins.
    Qui nous nuiraient beaucoup moins ? Oui, outre qu’ils ne prônent pas les multiples arriérations dont je répugne à taper la liste sur mon clavier, les mendiants ne mettent pas le feu à nos domiciles parce qu’ils n’en ont pas.
    Or c’est ce que font les islamistes et autres musulmans apparentés, leur civilisation étant très arriérée aujourd’hui, ils détruisent la nôtre tant qu’ils peuvent.
    C’est pourquoi ce sont des gens ayant fait des études et étant bien intégrés qui attaquent le plus ; ces lâches, ces paresseux, au lieu de mettre leur civilisation au niveau, n’ont pas la courage de convenir du retard, ni la persévérance de se donner le grand dessein de nous imiter, pour qui sait peut-être nous dépasser comme on s’y consacre en Asie. Lâches, paresseux et malveillants, car même incapables de voir qu’ils sont les deux, ces gens ne songent dès lors qu’à nous détruire, et d’ailleurs tout ce qui les dépasse, comme on l’a vu des grands bouddhas voire de leur propre héritage musulman. En somme, de bassesse en bassesse, ils sont tombés dans la perversion.
    Qui a le devoir de fréquenter des abuseurs d’enfants ? Personne, par contre, tout le monde a celui de protéger les enfants.
    De même, pour protéger l’avenir, ne nous donnons pas bonne conscience en sauvant des gens qui ou dont les enfants détruiront les nôtres. Refusant notre grâce, car en somme nous ne devons rien à ces gens, à ceux qui nous refusent leur justice en rendant le mal pour le bien.

  87. Où Marchenoir nous prouve, s’il en était encore besoin, que l’imposture de la définition du racisme par l’antiracisme n’est qu’un monceau de confusion. Noir, blanc, musulman, il n’y a rien à comprendre en ce galimatias, qui ne sait que prouver que la somme historique des haines réciproques ne sert qu’à justifier sa propre haine, le pervers, quel surprise, étant toujours le prochain.
    Tant que vous ne saurez pas calmer votre propre animosité, cher baron noir, vous n’y verrez pas clair, et ne saurez que rajouter de la confusion à l’imposture sophiste d’une définition que vous ne savez pas, ou pire, ne voulez pas formuler :
    Idéologie postulant une hiérarchie des races.
    Je l’ai déjà prouvé, votre combat contre l’antisémitisme vous oblige à renoncer à votre racisme, je pense par ailleurs que c’est pour cela que vous refusez catégoriquement d’en donner la définition, votre grande intelligence s’apercevant forcément de l’incohérence de vos propos, et que si vous voulez bien combattre les déviances de toute obédience, vous êtes obligé, ce qui est fondamentalement chrétien, non pas de renoncer à la culture christique, mais de reconnaître en vous-même ce qui la contredit, et qui est le racisme semblable par nature à l’antisémitisme.
    C’est ce que prouve la différence entre le pamphlétaire et le romancier Céline :
    « Voici donc un écrivain qui a inventé dans ses romans sans doute l’une des plus belles langues de douleur du monde qui soient et qui dans ses pamphlets se met à s’acharner contre celle-ci. Car c’est à la littérature (et la sienne !) autant qu’aux Juifs que Céline s’en prend dans Bagatelles pour un massacre, L’école des cadavres et les Beaux Draps. Si, comme le soutient Muray, le grand art est celui qui se fait avec le mal, le petit art se fait avec le bien. Il est le lieu des bons sentiments et aussi du délassement moral. Dans ses pamphlets, Céline, pour une fois, s’est reposé. L’épuisante tragédie du monde mise en suspens, les revenants abandonnés, il a pu enfin cesser d’être écrivain pour revenir à sa première passion sociale et professionnelle : la médecine. Or, si l’acte de soigner le corps des hommes reste sans doute le plus beau et le plus noble métier du monde, celui de soigner les esprits apparaît comme le plus équivoque. Car s’il existe des écrivains à la Walt Whitman qui embellissent réellement le monde, la plupart des écrivains « positifs » censés rendre ce dernier plus heureux se sont vite révélés des charlatans – c’est-à-dire des idéologues. » (Ibid)
    Au roman, Marchenoir, c’est-à-dire à la conversion chrétienne, sans doute plus difficile mais ô combien plus révélatrice que les facilités du pamphlet ! Il n’y a qu’en se reconnaissant nous-mêmes persécuteurs que nous saurons adhérer, j’ai bien dit « nous », à la supériorité non pas du blanc, mais de la seule idéologie qui tienne car elle sait décrire notre fonctionnement caché depuis la fondation du monde: la révélation évangélique.

  88. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Le christianisme est à l’origine des croisades, faut-il le rappeler ? »
    Ce christianisme-là était une idolâtrie (une idéologie) totalement oublieuse du sens du message judaïque et évangélique.
    Et notre si belle « civilisation » moderne occidentale est, bien malheureusement, la digne héritière ou plutôt l’indigne héritière de ce « christianisme » dévoyé. Comme lui, elle est adepte de la force, elle croit en la raison du plus fort, elle use sans restriction de ses armes (canons, capitaux, propagande). Comme lui d’ailleurs ne tient-elle plus que tout à sa présence en terre sainte ? Comme lui, elle trahit les principes qu’elle prétend défendre.
    Je me fais traiter de débile, d’infantile, de cinglé, de bourgeois qui n’a jamais eu faim, et j’en passe… je ne fais pourtant qu’exprimer un savoir bien établi, vieux de 2000 ans et plus, qui peut se dire ainsi : le remède à la violence n’est pas la violence, le remède à la haine n’est pas la haine…
    Le choix n’est pas « tuer ou être tué », il est « tuer ou ne pas tuer ».
    Soyons libres, responsables, sachons ce que nous faisons.

  89. @ Alpi
    « Parlez-en aux malheureuses qui se font frapper par leur compagnon. Elles vous diront à quel point c’est « grotesque ». Le mot féminicide n’est pas heureux, j’en conviens. Mais il faut bien trouver un terme pour désigner un crime dég… que magistrats et surtout police ont tendance à prendre par-dessus la jambe. »
    Si des personnes s’alarment de la hausse de ce type de crime, c’est qu’il y a probablement des raisons, de même qu’aux urgences des hôpitaux il est possible de constater la banalisation d’agressions de membres du personnel alors que ces comportements étaient inconnus et même impensables il y a une cinquantaine d’années, idem pour les agressions de pompiers.
    C’est donc que le profil des criminels et des agresseurs a changé.
    Tant que les victimes continueront de mettre tout le monde dans le même sac de façon injuste et n’auront pas dressé le portrait type des gens qui le plus souvent foulent aux pieds des mœurs reconnues en France depuis toujours et tant qu’elles s’obstineront à dénoncer de façon impersonnelle les auteurs des maux qu’elles subissent, leur action restera stérile et décalée par rapport à la réalité.
    Et tout continuera comme avant.
    Une fois de plus, il n’est pas possible de déplorer des effets dont on chérit – ou ne nomme pas – les causes.

  90. @ Denis Monod-Broca 22 septembre 2019
    « Le choix n’est pas « tuer ou être tué », il est « tuer ou ne pas tuer ». »
    Vous ne comprenez rien à rien ou vous le faites exprès ?
    L’immigration d’un pays est du domaine du politique et non des religions.
    J’espère que vous serez volontaire lorsque les vrais problèmes éclateront et que vous vous porterez au-devant des « infidèles » la croix en avant et la main sur le coeur débiter vos leçons compassionnelles !
    Histoire de mettre en rapport votre attitude et la réalité.
    Cordialement.

  91. Denis Monod-Broca

    @ boureau
    Je ne suis pas d’accord avec vous, vous en concluez que je ne comprends rien à rien. Permettez-moi de vous retourner le compliment.
    Politique ou religion, peu importe ici, la violence de votre réaction montre au moins qu’il y a du sacré là-dessous…

  92. @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 09:38
    @ Aliocha | 22 septembre 2019 à 09:23
    Robert Marchenoir n’a aucune notion du temps qui passe, il ne s’est pas rendu compte que les croisades ont eu lieu il y a dix siècles et que bien des choses ont changé en un millénaire !
    Pardonnez-lui car il ne sait pas ce qu’il écrit !

  93. @ Denis Monod-Broca 22 septembre 2019 16:27
    Si j’étais le seul à essayer de vous ouvrir les yeux !
    Mais regardez les réactions des autres habitués !
    Avec le temps peut être et… la raison et… la montée des problèmes !
    Cordialement.

  94. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 09:38
    « Le choix n’est pas « tuer ou être tué », il est « tuer ou ne pas tuer » »
    Votre remarque est malhonnête. Personne ne vous parle de tuer. Il est juste question de fermer nos frontières à l’immigration de masse.
    En revanche, c’est vous qui devrez partager la responsabilité des meurtres dus à la sur-criminalité des immigrés, si vous vous opposez à cette fermeture.
    C’est vous qui devrez partager la responsabilité de massacres type Breivik ou Christchurch, si, comme si c’est hélas prévisible, votre politique migratoire irénique les provoque sur notre sol.
    Elle a bonne mine, votre injonction de « ne pas tuer » !
    Le sujet, ici, est l’immigration, et vous me répondez par l’Évangile. L’Évangile ne dit rien sur la tentative d’invasion de l’Europe par l’Afrique au XXIe siècle, et au demeurant nous ne sommes pas dans une théocratie, que je sache. Enfin, pas encore, mais cela ne saurait tarder si votre funeste point de vue venait à prévaloir.
    Vous venez de faire la preuve que l’immigrationisme est une véritable religion de substitution, et non une option politique raisonnée.
    Au même titre que le communisme, dont il n’est qu’un des avatars contemporains. Le communisme, dont Jules Monnerot disait qu’il était l’islam des temps modernes, dans sa « Sociologie du communisme » qui se voulait l’analyse de « L’échec d’une tentative religieuse au XXe siècle ».
    Hélas, Monnerot était un peu optimiste, en constatant l’échec du communisme en 1949. Il a sous-estimé la faculté des peuples occidentaux à se bercer d’illusions.
    On notera qu’en 1949, il allait sans dire, pour tout le monde, que l’islam était l’un des pires fléaux de l’humanité. Nous avons nettement régressé depuis.
    ______
    @ Aliocha | 22 septembre 2019 à 09:23
    Votre réponse est un décalque, en plus déjanté, de celle de Monod-Broca. Vous aussi, on vous parle immigration, et vous répondez racisme.
    Il n’y a pas un seul mot, dans votre intervention, consacré à la politique migratoire de la France — sujet des récentes déclarations d’Emmanuel Macron, analysées ici par Philippe Bilger.
    Vous nous fournissez une fois de plus la preuve que la définition du « racisme » (notion qui semble vous obséder) est bien celle-ci : opération de diversion ayant pour but d’interdire le débat public sur l’immigration de masse, en attachant une étiquette infamante à ceux qui s’y opposent.
    Quant aux Juifs que vous prétendez défendre, ils s’opposent très vigoureusement à l’immigration de masse — du moins lorsqu’ils sont israéliens. Eux n’ont pas le luxe de finasser avec la littérature : ils ont en face d’eux des « anti-racistes » qui ne cachent pas leur volonté de les exterminer.
    On ne peut pas en dire autant, hélas ! de tous leurs coreligionnaires. Les Juifs de gauche, en Europe et aux Etats-Unis, sont à l’origine de l’idéologie « anti-raciste », conjointement avec l’URSS. Ils ont mis un siècle entier pour y convertir l’Occident, et ils ont réussi au-delà de toute espérance.
    Cette stratégie qui, en 1900, paraissait parfaitement rationnelle, se retourne spectaculairement contre eux. En 2019, il est clair pour tout le monde que le monstre « anti-raciste », idéologique, pseudo-religieux et, maintenant, juridique, a pour premières victimes les Juifs occidentaux. Le Bataclan est un attentat antisémite.
    Croyant se prémunir à jamais du retour des pogroms en Europe et aux Etats-Unis, les Juifs activistes de « l’anti-racisme » se rendent compte aujourd’hui qu’ils ont interdit à qui que ce soit de protester contre l’immigration de masse des musulmans, lesquels ont déjà commencé à pratiquer, sur une grande échelle, les pogroms auxquels les chrétiens ont, depuis longtemps, renoncé.
    Face à ce dramatique auto-goal qui menace d’engloutir l’Occident, toutes ethnies confondues, certains Juifs sauvent l’honneur en dénonçant l’arnaque « anti-raciste ». Ainsi, Alain Finkielkraut, Éric Zemmour ou Gilles-William Goldnadel en France, Bat Y’eor en Suisse, Ezra Levant au Canada, Richard Landes ou Pamela Geller aux Etats-Unis, pour ne citer que ceux-là.
    D’autres, à l’instar de George Soros, optent pour s’enferrer sur leurs illusions. Leur investissement politique et affectif est trop fort pour qu’ils acceptent d’y renoncer. Ils mourront « anti-racistes », plutôt que de s’avouer leurs erreurs et leurs mensonges. Après moi, le déluge, nous disent-ils ainsi, ce qui, au passage, va à l’encontre des préceptes de leur religion.
    De même que les chrétiens culturels, nombreux à les accompagner dans cette impasse, dévoient eux aussi, ce faisant, leur religion, qui n’a jamais prôné le suicide ethnique — bien au contraire.
    Pour les Juifs de gauche, « l’anti-racisme », religion de substitution, est une façon de résoudre le problème existentiel qui se pose inexorablement à tout représentant de ce peuple : il est extrêmement difficile d’être juif.
    Non seulement en raison de l’antisémitisme, mais, surtout, parce que chaque Juif, du fait même qu’il le soit, est confronté à ce dilemme dont aucune option n’est confortable : doit-il continuer à être juif, ou non ?
    Doit-il perpétuer, par sa descendance, ses choix religieux ou identitaires, ce miracle qu’est l’existence maintenue du peuple juif, minuscule et éparpillé, malgré le passage des millénaires ?
    S’il le fait, il se condamne à la prison d’une identité minoritaire, et souvent haïe. De plus, il s’oblige à des préceptes moraux extrêmement exigeants, beaucoup plus exigeants que ceux des populations qui l’entourent. Ceux-là même qui ont permis la survie de son peuple, et lui ont permis de s’illustrer, de façon tout à fait disproportionnée, aux rangs des bienfaiteurs de l’humanité.
    Exigence d’autant plus dure à assumer, qu’il lui est interdit de s’en prévaloir… sous peine d’attiser l’antisémitisme.
    S’il fait le choix opposé, s’il décide de renoncer à être juif et de s’assimiler dans la société qui l’entoure, alors, qu’il soit croyant ou non, il devra assumer la responsabilité d’être l’un de ceux qui auront mis en péril la survie du peuple juif.
    Face à ce choix proprement impossible, il n’est pas étonnant que nombre d’entre eux choisissent la religion de substitution de « l’anti-racisme ». Y ayant converti l’Occident chrétien, s’y donner corps et âme est pour eux un moyen tout naturel de cesser d’être juifs, tout en le restant.
    De même que, pour les chrétiens ayant délaissé leur foi, le « sanglot de l’homme blanc » est un moyen tout trouvé de combler le besoin de religiosité qui est dans le cœur de tout homme.
    En s’accommodant de la lâcheté — car défendre la civilisation chrétienne, c’est un travail de tous les jours. Il ne suffit pas de mendier « les avantages pour lesquels nos ancêtres se sont battus ». Il faut bâtir la maison soi-même, et la rebâtir sans cesse.
    Les uns et les autres commettent une erreur dramatique. Car le propre de toute vraie religion, au-delà de la foi proprement dite, est d’être ordonnée à la nature de l’homme et de favoriser une vie pacifique.
    La religion sans Dieu de « l’anti-racisme » fait le contraire : elle détruit les familles et les cultures, celles des immigrés comme celles des peuples hôtes. Elle est facteur de désagrégation sociale, de haine et de violence : les sociétés multiculturelles sont des sociétés ultra-violentes.
    ______
    @ Claude Luçon | 21 septembre 2019 à 19:39
    « Avez-vous la moindre idée de qui est David Noel ? Probablement pas ! […] Je crains que ce qu’il théorise avec nombre des ses compatriotes australiens et collègues américains soit au-delà de vos connaissances dont je n’ai d’ailleurs pas encore compris ce qu’elles sont et encore moins leur niveau ! […] Vous parlez fort sans rien dire […]. »
    Comme tout bon gauchiste, votre baudruche se dégonfle dès qu’elle est mise en présence d’un minimum de faits et d’arguments.
    C’est vous qui parlez pour ne rien dire : pas un mot sur la politique d’immigration de la France, sujet de cette discussion ; pas un mot sur la prétendue aide au Tiers-monde que vous estimiez si indispensable tantôt… vous vous réfugiez dans cette insulte favorite des gauchistes lorsqu’ils n’ont rien à dire : traiter leurs adversaires d’ignorants.
    Continuez à nous raconter vos belles histoires de Tonton au pays de l’or noir, ça, c’est de votre niveau. Pour la politique, on s’adressera ailleurs.

  95. @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 16:27
    Alléluia Jésus est ressuscité ; en voyant s’écrouler la flèche de Notre-Dame il a dit à Denis c’est toi, mon toit mon tout mon toit, qui la reconstruira je t’en donne ma parabole et tu verseras l’argent, on te payera pour ce service, aux populations miséreuses de ce monde et tu iras ensuite avec elles et l’on te glorifiera en mon nom, jusqu’à épuisement de cet argent.
    Jésus était un hippie avant la lettre qui n’avait pas de haut-parleur mais que tout le monde entendait, il s’invitait chez les autres en apportant sa personne ou s’isolait dans le désert sans manger ni boire.
    A son époque on crucifiait pour le plaisir et comme il était juif et que la fête arrivait on lui fit cet honneur.
    Il fallut trois siècles pour que ce levain prenne, grâce à un certain Paul, puis on s’en servit pour obliger les peuples naïfs comme des cochons jusqu’au moment où les capitalistes s’en serviraient pour les besoins de leur cause. Aujourd’hui il reste heureusement les zombies pour suivre cet élan ce qui permet au Pape et à ses courtisans de vivre sans s’en faire.
    Mais Alléluia, Jésus est ressuscité Denis Monod-Broca l’a cru.

  96. @ Aliocha | 21 septembre 2019 à 09:03
    Vous étiez le dingo de ce blog qui parle tout seul, mais vous voilà un compagnon digne de vous et de vos pensées complexement dingues.
    Savez-vous, au moins, planter des choux ?

  97. @ Claude Luçon
    « Robert Marchenoir n’a aucune notion du temps qui passe, il ne s’est pas rendu compte que les croisades ont eu lieu il y a dix siècles et que bien des choses ont changé en un millénaire ! »
    Vous raisonnez en Occidental croyant dans le « progrès ».
    Mais il est des civilisations tournées non pas vers l’évolution mais plutôt sur l’involution qui vivent dans le temps long et pour qui nous autres Européens sommes encore vus comme des « Croisés ».

  98. Denis Monod-Broca

    @ boureau
    En effet vous n’êtes pas le seul à me donner des noms d’oiseaux, j’avais remarqué.
    —————————————–
    @ Robert Marchenoir
    J’ai en effet dérivé mais c’est vous qui avez parlé des croisades. Je n’ai fait qu’embrayer.
    Vous me citez Breivik et Christchurch pour justifier la fermeture des frontières mais voyons… vous êtes complètement à côté de la plaque ! Breivik était norvégien né de parents norvégiens, qu’est-ce que son crime a à voir avec l’immigration ? Quant à l’assassin de Christchurch il venait bien d’Australie et sa famille de Grande-Bretagne, est-ce vraiment à cette sorte d’immigration-là que vous vous opposez ?
    —————————————
    @ aboule
    Qu’est-ce que Notre-Dame-de-Paris vient faire ici ?
    On crucifiait « par plaisir » et on a « fait honneur » à Jésus en le crucifiant !?!… : vous racontez vraiment n’importe quoi pour faire l’intéressant.

  99. Denis Monod-Broca

    @ hameau dans les nuages
    Sur une minuscule planète tournoyant dans l’infini du cosmos se trouve, ô miracle ! des êtres vivants, parlants, pensants, savants, or que font-ils ? ils s’entretuent ou, quand ils ne s’entretuent pas, développent des machines pour mieux s’entretuer.
    Mais je ne suis qu’un enfant, c’est pour cela bien sûr que vous m’avez mis ce lien vers le film Bambi, que c’est drôle !
    Pour un enfant, je suis très vieux, mais je vous rappelle que c’est un enfant qui, dans le conte, dit « le roi est nu »…

  100. Quand le galimatias s’embarrasse de surcroît de l’anti-gauchisme, la copie déjà encombrée, d’incompréhensible devient illisible.
    La vérité n’a besoin d’aucune justification, vous avez raison Claude, Marchenoir ne sait pas ce qu’il fait, et sa gymnastique impressionnante se déploie en figure spectaculaire pour mieux dissimuler ce manque.
    Mais j’ai déjà tout dit sur le sujet, et tant que ceux qui se prétendent voyants ne se rendent pas compte que cette prétention est la preuve de leur cécité, ils rejoindront ceux qu’ils pensent combattre, exilés intérieurs qui fracassent l’esprit de nos lois :
    « Il fallait que pour donner foi au Messie il y eût eu des prophéties précédentes et qu’elles fussent portées par des gens non suspects et d’une diligence et fidélité et d’un zèle extraordinaire et connu de toute la terre.
    Pour faire réussir tout cela Dieu a choisi ce peuple charnel auquel il a mis en dépôt les prophéties qui prédisent le Messie comme libérateur et dispensateur des biens charnels que ce peuple aimait.
    Et ainsi il a eu une ardeur extraordinaire pour ses prophètes et a porté à la vue de tout le monde ces livres qui prédisent leur Messie assurant toutes les nations qu’il devait venir et en la manière prédite dans les livres qu’ils tenaient ouverts à tout le monde. Et ainsi ce peuple déçu par l’avènement ignominieux et pauvre du Messie ont été ses plus cruels ennemis, de sorte que voilà le peuple du monde le moins suspect de nous favoriser et le plus exact et zélé qui se puisse dire pour sa loi et pour ses prophètes qui les porte incorrompus.
    De sorte que ceux qui ont rejeté et crucifié Jésus-Christ qui leur a été en scandale sont ceux qui portent les livres qui témoignent de lui et qui disent qu’il sera rejeté et en scandale, de sorte qu’ils ont marqué que c’était lui en le refusant et qu’il a été également prouvé et par les justes juifs qui l’ont reçu et par les injustes qui l’ont rejeté, l’un et l’autre ayant été prédit. »
    http://www.penseesdepascal.fr/VII/VII1-moderne.php

  101. @ Robert Marchenoir | 21 septembre 2019 à 18:49
    Bob – je me permets -, soufflez, inspirez, soufflez… Vous êtes d’un autre monde, de celui qui mange, boit et dort sur le clavier votre culture et vos théories, parfois j’ai le poil qui se hérisse, jamais de temps mort chez vous, tout vous bouscule, tout vous incline à lutter, à débattre, à battre, à lutter, je ne sais si vous êtes d’un autre monde ou de ce monde, « sa Seigneurie » aurait sans doute dit duvent est imperturbable, parfois je manque de souffle à vous suivre et pourtant je m’entraîne pratiquement tous les jours, je ne sais si vous aimez les gâteaux à la crème ou même l’air pur de nos campagnes, je vous imagine reclus, sans doute je me trompe, tout ce que je vous écris ici je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, n’a aucun sens mais vous êtes un personnage, lequel ? difficile à construire et à dire, cependant vous avez le moteur d’un bouteur, le plus énigmatique des personnages, déroutant mais ô combien noir et transparent… Euh… Je suis parti d’une remarque que vous m’aviez adressée, et puis mes doigts ont couru sur le clavier comme… https://youtu.be/oBsxjuNmmLw… Le talent en moins.

  102. hameau dans les nuages

    @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 23:17
    Tout le problème de notre, votre, incompréhension est là. Vous me parlez du cosmos quand moi je vous parle de cage d’escalier.
    J’ai bien peur qu’en vous parodiant ils me répondent: « Oh ziva ! cosmos ta mère ! bouffon ! » la physique quantique n’étant pas leur tasse de thé même à la menthe.
    « La violence ne passera pas par moi ! » Han ! Que c’est beau !… Marche blanche, bougies, peluches…

  103. @ Exilé | 21 septembre 2019 à 15:47
    « Désengorger » vous dites !
    Pour le moment ils se contentent de nous « désengorger », puis viendra le temps où ils vont nous réengorger avant de nous égorger.
    Marine Le Pen qui a toujours raison avant tout le monde doit passer au tribunal pour avoir publié sur les réseaux sociaux les images de ce qui nous attend : « Comment dégorger des escargots » pour les Nuls.

  104. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 21:03
    « Vous me citez Breivik et Christchurch pour justifier la fermeture des frontières mais voyons… vous êtes complètement à côté de la plaque ! Breivik était norvégien né de parents norvégiens, qu’est-ce que son crime a à voir avec l’immigration ? Quant à l’assassin de Christchurch il venait bien d’Australie et sa famille de Grande-Bretagne, est-ce vraiment à cette sorte d’immigration-là que vous vous opposez ? »
    Eh bien voyez, vous réussissez encore à m’étonner. J’ai lu des milliers d’argumentaires immigrationistes, mais si je m’attendais à cette objection… Vraiment, vous n’avez pas compris mon propos ? C’est de la naïveté au-delà du vraisemblable, ou une rouerie parfaitement déplacée ?
    Évidemment que Breivik est norvégien, et le terroriste de Christchurch blanc ! C’est bien la question ! L’un et l’autre ont commis leur massacre pour protester contre l’immigration de masse qui noie leurs pays respectifs.
    Leurs attentats sont la préfiguration de ce qui attend toute société qui se laisse envahir passivement par une immigration d’étrangers hostiles, violents et inassimilables : la guerre civile.
    Si la volonté du peuple de ne pas se laisser voler son pays est durablement ignorée, comme elle l’est dans les nations occidentales immigrationistes, si les dirigeants n’assument pas leurs responsabilités en protégeant leurs compatriotes par des mesures légales et pacifiques, il est absolument fatal, face au fanatisme et à la détermination des envahisseurs, que des têtes brûlées s’inspireront de la violence des immigrés, et tenteront de régler dans le sang le problème que les gouvernements n’ont pas voulu régler par la loi.
    Est-ce cela que vous voulez ?
    Pour vous remettre les pieds sur terre, vous pouvez lire cette analyse d’un jeune Tchèque sur ce qui motive la méfiance des nations d’Europe centrale à l’égard de l’immigration, par opposition à l’utopie « anti-raciste » de l’Europe de l’Ouest.
    Une vision simple et rafraîchissante, dépourvue des fabrications idéologiques des poutinistes occidentaux, qui soutiennent l’Europe de l’Est comme la corde soutient le pendu.
    « Trigger warning » pour nos amis gauchistes et crypto-marxistes, cet article est publié sur un site « d’ultra-droite », de « suprématistes blancs », de « racistes » et de « néo-nazis », j’ai nommé l’excellent American Renaissance, la version américaine, intellectuelle et haut de gamme de Fdesouche.
    Éloignez vos amis en mastère de sociologie à l’université de Vincennes, fermez vos volets et détruisez votre ordinateur au perforateur à béton après consultation.

  105. @ Giuseppe | 23 septembre 2019 à 14:26
    J’ai lu votre bafouillage adressé à Marchenoir et aussi celui d’Aliocha.
    Que voulez-vous dire au juste ?
    Que vous ne comprenez pas Marchenoir lorsqu’il ne se met pas en colère contre un commentateur et que le reste du temps sa prose est trop cultivée pour vous être destinée.
    Le moins ouvert au monde sur ce blog est certainement Aliocha qui doit croupir dans son placard en rêvant à Jésus, d’ailleurs n’a-t-il pas choisi comme pseudo celui d’un demi-fou ?

  106. @ aboule
    La rivalité est humaine, aboule ta fraise, et la sagesse, selon vous est au placard des demi-fous.
    Ouvrez donc la porte de ce qui vous semble fermé, et vous verrez alors l’étendue des possibles hors du jugement des soi-disant sages qui sont déjà remplacés, car c’est la sagesse du monde qui est frappée de folie, celle qui discrimine comme vous le faites, incapable de répondre à l’invitation de ce qui nous domine infiniment.
    Aveugle, infirme et sourd qui ne mérite que compassion et qui, enseveli sous les ruines de sa vanité, prend pour sagesse son refus de la vie, et choisit sans conscience sa propre destruction :
    « Car le Christ ne m’a pas envoyé baptiser, mais annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, pour que ne soit pas réduite à néant la croix du Christ.
    18 Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu.
    19 Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents je la rejetterai.
    20 Où est-il, le sage ? Où est-il, l’homme cultivé ? Où est-il, le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde ?
    21 Puisqu’en effet le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas reconnu Dieu dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie du message qu’il a plu à Dieu de sauver les croyants.
    22 Alors que les Juifs demandent des signes et que les Grecs sont en quête de sagesse,
    23 nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens,
    24 mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs, c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
    25 Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
    26 Aussi bien, frères, considérez votre appel : il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nés.
    27 Mais ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ;
    28 ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on méprise, voilà ce que Dieu a choisi ; ce qui n’est pas, pour réduire à rien ce qui est,
    29 afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu.
    30 Car c’est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus qui est devenu pour nous sagesse venant de Dieu, justice, sanctification et rédemption,
    31 afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, qu’il se glorifie dans le Seigneur. »
    https://www.levangile.com/Bible-JER-46-1-27-complet-Contexte-non.htm
    Vous êtes le bienvenu sur le chemin sans chemin de ce qui nous est proposé, je dis bien « nous », d’inventer.
    Bien entendu vous êtes libre de reproduire ad libitum la vieille histoire qui nous mène au fossé des marches noires.

  107. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    Entre « sur-criminalité des étrangers » et « massacres », votre propos:
    « En revanche, c’est vous qui devrez partager la responsabilité des meurtres dus à la sur-criminalité des immigrés, si vous vous opposez à cette fermeture.
    C’est vous qui devrez partager la responsabilité de massacres type Breivik ou Christchurch, si, comme si c’est hélas prévisible, votre politique migratoire irénique les provoque sur notre sol », prêtait à confusion. Je l’ai mal compris
    En somme selon vous la violence des suprémacistes blancs est une réponse à la violence qu’est l’immigration. Et en effet une violence répond toujours à une autre violence. Mais alors il ne faut pas oublier les innombrables et multiformes violences qui sont de notre fait et qui sont à l’origine de l’émigration, fuite beaucoup plus que violence.

  108. @ aboule | 23 septembre 2019 à 20:38
    Vous êtes trop intelligent pour moi, vos certitudes, votre jugement aigu, votre vision, enfin tout… Euh… En fait je ne vous lis pas, un peu pour le commentaire adressé qui me posait question.
    J’aime les épéistes il se reconnaîtra, les cultivés qui m’apprennent et me surprennent, elle se reconnaîtra, ceux qui racontent des histoires il se reconnaîtra sans doute aussi, j’aime la vie surtout, Achille parce qu’il fait des efforts pour comprendre le monde des gentlemen du rugby, bien qu’il se fasse égratigner de temps à autre, les Basques bondissants y compris les Bretons quand ils ne sont pas sectaires… En fait tout, y compris Bob, même si parfois il peut être détestable, mais ce n’est jamais que mon référentiel.
    En fait je ne sais même pas pourquoi je vous réponds, entre deux, cela m’occupe quelques secondes, laissez-moi tranquille dans mon coin je ne vous mérite pas, je vous l’ai dit vous êtes trop intelligent pour moi.
    Il avait dit, en ma présence nous étions ensemble, qu’il « était trop fort pour lui », ingénieur ESTP brillant, au patron d’un des plus influents bureaux d’étude et… ceci est une autre histoire.
    « Comprenez-moi à demi-mot » nous avait aussi lancé aussi un patron de Major et… ceci est aussi une autre histoire.

  109. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 24 septembre 2019 à 09:20
    « En somme selon vous la violence des suprématistes blancs est une réponse à la violence qu’est l’immigration. »
    Pas selon moi : selon l’évidence qui se voit comme le nez au milieu de la figure. Et selon les auteurs des attentats eux-mêmes, au passage. Ils se sont amplement expliqués dans de longs manifestes. Le tireur de Christchurch a même expliqué son geste par… l’échec de Marine le Pen aux dernières élections présidentielles. Et par la mort d’un enfant lors d’un attentat de l’Etat islamique en Suède.
    Au passage, ce ne sont pas des « suprématistes blancs », habituelle calomnie communiste. Vouloir vivre en paix dans son propre pays sans être envahi n’est pas être « suprématiste ». C’est revendiquer le droit le plus strict de tout être humain.
    « Et en effet une violence répond toujours à une autre violence. »
    Non. Pas toujours, et de loin. Les Français de souche font preuve, pour l’instant, d’une remarquable retenue face à la violence incessante dont ils sont victimes de la part des immigrés. S’ils « répondaient à la violence par la violence », le pays serait à feu et à sang. Mais il n’est pas dit que cette retenue tienne toujours.
    « Mais alors il ne faut pas oublier les innombrables et multiformes violences qui sont de notre fait et qui sont à l’origine de l’émigration, fuite beaucoup plus que violence. »
    Ah, nous y voilà. Le fameux « whataboutisme » communiste et poutinien.
    Eh bien, supposons. Admettons que nous exercions « d’innombrables et multiformes violences » sur les pauvres Algériens, Maliens, Erythréens, Afghans, Iraniens, Irakiens, Comoriens, Tchétchènes, Turcs et autres. Et qu’en représailles, ils viennent chez nous « égorger nos fils, nos compagnes » (ce qui, du coup, est exact pour la deuxième partie de cette assertion). Que devrions-nous faire ?
    Les repousser par une force infiniment supérieure et si nécessaire mortelle, est évidemment la réponse.
    Vous vous vantiez tantôt de lointaines origines juives. Que croyez-vous que font les Israéliens, lorsqu’ils sont confrontés aux « innombrables et multiformes violences » des soi-disant Palestiniens ?
    Bien évidemment, ces fameuses « innombrables et multiformes violences qui sont de notre fait et qui sont à l’origine de l’émigration » sont purement imaginaires. Elles sont tellement imaginaires que vous ne vous donnez même pas la peine de produire le moindre fait à l’appui de votre assertion ridicule.
    L’esclavage est terminé depuis deux siècles (et c’étaient les Africains qui se réduisaient eux-mêmes en esclavage : Noirs contre Noirs, et Arabes contre Noirs). La colonisation est terminée depuis un peu moins d’un siècle, et elle apporté infiniment plus de bienfaits que de méfaits aux Africains. Les plus lucides d’entre eux le reconnaissent, d’ailleurs. Certains réclament même le retour du colonisateur français !
    Je ne comprends rien à vos salades. Si, comme vous le prétendez, « les innombrables et multiformes violences » étaient « de notre fait » et étaient « à l’origine de l’émigration », alors pourquoi tous ces braves gens fuient-ils leur pays pour se rendre au quartier général de ces abominables tortionnaires de Français, racistes et ultra-violents ? Ils sont c…, ou quoi ?
    La réponse est oui, bien entendu, mais c’est une raison de plus pour les mettre dehors à coups de pied dans le derche — et plus si nécessaire.
    Pouvez-vous nous indiquer à quel moment, à quel endroit, dans l’histoire, la violence individuelle (criminalité) ou collective (invasion) a été éradiquée par autre chose que la force ?
    Les peuples européens endormis par une trop longue paix ont oublié les lois éternelles de la guerre.

  110. @ Robert Marchenoir | 23 septembre 2019 à 18:32 @ Denis Monod-Broca | 22 septembre 2019 à 21:03
    « Évidemment que Breivik est norvégien, et le terroriste de Christchurch blanc ! C’est bien la question ! L’un et l’autre ont commis leur massacre pour protester contre l’immigration de masse qui noie leurs pays respectifs. »
    Il existe donc des évidences qui doivent convaincre, et celle-ci, Marchenoir, est du plus bel effet, vifs compliments !
    Auriez-vous l’extrême amabilité de développer ce raisonnement si extraordinairement percutant d’imbécillité ?
    Je précise, avant que votre chien de garde « aboule », ne se précipite pour vous défendre, que cette question est purement rhétorique…
    Il va de soi que votre Tchèque de derrière les fagots est un signe que le brave soldat Chvéïk a dessaoulé, et cela est une excellente nouvelle.
    Une autre nouvelle qui ne doit pas être négligée, est que tous les hommes sont racistes et il faut urgemment résoudre ce problème ! Posons-le :
    Problème :
    1) il est notable que le racisme est la chose la mieux partagée,
    2) que l’histoire se répète,
    3) que la terre est vaste mais pas assez,
    4) qu’au train où vont les choses la catastrophe peut être évitée,
    5) que ce train n’est pas l’Orient-Express, ni la micheline,
    6) qu’il a quitté l’Ouest vers midi.
    Question 1 : A quel moment le train de Marchenoir doit-il croiser celui de la raison ?
    Question 2 : Sachant que son train ralentit dès que la côte est rude, mais qu’il rattrape son retard lorsqu’il sort des rails, passera-t-il devant chez moi ?
    Question 3 : le chef de gare a-t-il retrouvé sa femme ?
    Dites donc, Marchenoir, vous avez révélé une raison incomparable, qui explique les massacres commis par ces deux individus, ne trouvez-vous pas que vous devriez vous repentir de tenir des propos d’une telle insanité ?
    Pendant ce temps je vais me chercher un sujet de protestation, qui expliquera aisément quelques actions que je garde obscurément, car dans l’obscurité les ombres disparaissent !

  111. hameau dans les nuages

    @ Denis Monod-Broca | 24 septembre 2019 à 09:20
    C’est bizarre votre truc. Ainsi donc la préférence nationale ne marche que dans un sens. Quand on se fait botter les fesses en nous priant de rejoindre nos pénates, c’est bien. Et quand nous appliquons celle-ci vis-à-vis de nos anciens colonisés venant nous apprendre ici à vivre à leur sauce, c’est mal ?
    Ah mais il y a des vedettes ! 🙂

  112. @ duvent (@ Robert Marchenoir)
    « Auriez-vous l’extrême amabilité de développer ce raisonnement si extraordinairement percutant d’imbécillité ? »
    Il n’y a pas de raisonnement, Marchenoir vous rappelle ce que les deux terroristes ont donné comme raison de leur geste. Ils ont laissé derrière eux des tonnes de cahiers, des manifestes remplis d’explications et de justifications. A noter l’ironie quand Denis Monod-Broca s’emmêle les pattes en caractérisant Breivik comme « suprémaciste blanc » alors que celui-ci n’a tué que des blancs.
    Je suis également mal à l’aise avec cette susceptibilité mal placée qui étiquette à l’avance toute personne étant d’accord avec Marchenoir comme « chien de garde qui aboule pour défendre ». Si tel est le cas, les hyènes se précipitant en meute à l’odeur du sang font comment ?

  113. @ Valéry | 24 septembre 2019 à 18:58
    Dans un premier temps il faut que je vous avoue que je me tamponne mollement le coquillard de ce qui vous met « mal à l’aise. »
    Oui, c’est ainsi ! Et je dois ajouter que votre explication qui n’en n’est pas une, est aussi lamentable que celle de ces ignobles individus perdus de vices, dont vous supposez que je dois regarder leurs cahiers et manifestes comme suffisants.
    Dès lors, je vous invite si vous avez un avis personnel à l’exposer plutôt que de m’expliquer le Marchenoir, car je suis excessivement sourcilleuse, et c’est la raison principale qui fait que je n’accorde à votre intervention qu’infiniment peu d’intérêt, comme il se doit.
    Ainsi, et comme il y a eu un premier temps, il doit y avoir un deuxième temps, qui me permet de vous interroger sur la validité d’une théorie fumeuse, que vous vous faites un devoir de défendre ?
    Seriez-vous vous-même atteint de cette même insanité ?
    En effet, je ne saisis pas le fond de votre pensée fugace et superficielle qui vient soutenir avec une fourberie consommée que certains (dont je fais partie, je l’espère…) : « étiquettent à l’avance toute personne étant d’accord avec Marchenoir comme « chien de garde qui aboule pour défendre ». »
    Il existe une différence, entre être de l’avis de… et dénigrer celui qui n’est pas de l’avis de… que vous n’avez pas remarquée, sans doute votre amour vous aveugle-t-il ?
    Ce manque de discernement conduit « aboule » le drôlement nommé, à écrire qu’un commentateur ne peut pas saisir toute l’intelligence et la culture de l’innommable Marchenoir, or vous remarquerez que moi-même, je ne dis pas de vous que vous ne pouvez pas comprendre toute l’amplitude de ma pensée puissante et unique.
    Et pourquoi donc, je ne le dis pas ?? Mais parce que je m’en tamponne mollement le coquillard ! Pour vous servir !

  114. @ duvent | 24 septembre 2019 à 17:12
    A propos de train vous devriez lire « Les vagabonds du rail » de Jack London et cesser de vouloir mordre Marchenoir d’autant que vous semblez avoir la rage.

  115. @ Giuseppe | 23 septembre 2019 à 14:26
    C’est vrai que, contrairement à Charoulet, nous ne connaissons rien de la vie de Marchenoir dans le monde réel : son âge, sa profession, son état civil (je doute qu’il soit marié), sa nationalité (je pense qu’il doit être Américain sinon de souche, du moins par un de ses parents). Quelque chose me dit aussi que c’est un Blanc. Seul paramètre vraiment identifiable si l’on se réfère à sa théorie sur les QI des Noirs et des latinos. 🙂

  116. @ duvent
    Mon avis personnel, puisque vous le demandez, c’est que les ignorants, soit ils se renseignent, soit ils la ferment. Je n’ai fait que rappeler des évidences – sur un ton poli et aucunement désireux de partager votre vendetta ridicule contre Marchenoir.
    Que devant ces évidences, au lieu de calmer le jeu, vous préfériez réagir avec arrogance et moquerie puis continuer dans votre fiction, moi aussi je m’en tamponne vous savez quoi.

  117. Robert Marchenoir

    @ Valéry | 24 septembre 2019 à 18:58
    Duvent écrit probablement à partir de l’établissement de soins psychiatriques réservé, par l’Education nationale, aux profs qui ont pété les plombs.
    Aparemment, on leur laisse l’accès à Internet dans un but de réinsertion. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée…

  118. @ Valéry | 24 septembre 2019 à 21:17
    « Mon avis personnel, puisque vous le demandez, c’est que les ignorants, soit ils se renseignent, soit ils la ferment. Je n’ai fait que rappeler des évidences – sur un ton poli et aucunement désireux de partager votre vendetta ridicule contre Marchenoir.
    Que devant ces évidences, au lieu de calmer le jeu, vous préfériez réagir avec arrogance et moquerie puis continuer dans votre fiction, moi aussi je m’en tamponne vous savez quoi. »
    ____________________
    Oui, je vous demandais votre avis personnel, et donc vous me faites savoir très poliment : « les ignorants, soit ils se renseignent, soit ils la ferment. »
    Ce n’est pas bête du tout ça ! Et c’est vous qui décrétez qui est ignorant et a besoin de vos lumières ?
    Je ne retiendrai qu’une chose intéressante et possible c’est que vous avez quelque chose à vous tamponner, ceci est excellent !
    —————————————–
    @ aboule | 24 septembre 2019 à 20:22
    « A propos de train vous devriez lire « Les vagabonds du rail » de Jack London et cesser de vouloir mordre Marchenoir d’autant que vous semblez avoir la rage. »
    Je l’ai déjà lu !
    Permettez une remarque, il me paraît très difficile si je suis enragée de « cesser de vouloir mordre » ! In puteo cum canibus pugnare. (Erasme- Adages)
    —————————————–
    @ Robert Marchenoir | 24 septembre 2019 à 21:46 (@ Valéry)
    « Duvent écrit probablement à partir de l’établissement de soins psychiatriques réservé, par l’Education nationale, aux profs qui ont pété les plombs.
    Apparemment, on leur laisse l’accès à Internet dans un but de réinsertion. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée… »
    Vous devriez vous en tenir à votre spécialité qui n’est pas l’esprit, hélas, hélas, hélas !
    Apparemment vous ne le savez pas…

  119. @ Achille | 24 septembre 2019 à 20:55
    Bon, le plus important reste à venir, sortir des poules de cette satané Coupe du monde de rugby, mon voisin est inquiet, il n’est pas très confiant.
    Ceci dit il paraît que des supporters quelque peu potaches ont perturbé la douceur lisse des métros japonais, il leur ont importé le « paquito », spécialité française bien connue :
    https://www.lerugbynistere.fr/news/coupe-du-monde-les-supporters-francais-mettent-le-feu-dans-le-metro-avec-un-paquito-2209191638.php
    On aperçoit même un Japonais se prêter à cet exercice bon enfant loin des débordements pourris du foot.

  120. Mary Preud'homme

    @ duvent | 24 septembre 2019 à 17:12
    Force est de reconnaître que vous avez un humour ravageur !
    Ce qui venant d’une femme est d’autant plus insupportable pour certains hommes qui en sont la cible… Alors qu’ils l’ont bien cherché en tenant des raisonnements tirés par les cheveux, voire totalement incohérents.

  121. @ Giuseppe | 24 septembre 2019 à 22:15
    « …ils leur ont importé le « paquito », spécialité française bien connue «
    A mon avis ce sont les All Blacks qui vont (encore) remporter la coupe. Ils semblent intouchables cette année. Mais si les Bleus jouent aussi bien que lors de la première mi-temps contre les Argentins, tout est possible. Le problème est qu’il y a deux mi-temps…
    Concernant le paquito , Nadine Morano le pratique, elle aussi, dans certaines occasions.
    Je me demande si, en cas de victoire des Bleus, elle portera des crocs roses ainsi, que l’avait fait Roselyne Bachelot en son temps…

  122. La vendetta contre Marchenoir, pauvre minet, il y en a qui ont de la culture!
    Lui à qui il a été prouvé qu’il suffirait de respecter les lois pour se protéger et qui ne cesse de transgresser ce qui est notre seule protection :
    Rédigé par : Aliocha | 10 juillet 2019 à 08:42
    Alors, bien sûr, invectives et humiliations sont les derniers ressorts pour ne pas reconnaître sa propre imposture, dont la preuve la moins éclatante n’est pas que le bourreau tout à coup nous joue les victimes, et continue à polluer de son racisme incontrôlé la lucidité nécessaire à notre protection, n’ayant plus aucune immunité contre les infections de la division car divisé lui-même par ses contradictions, se livrant alors aux pires complicités qui signent la victoire du malin, celui dont la ruse se déchaîne d’autant plus qu’il sait être démasqué.
    La patience et la foi des simples est la seule réponse possible, poursuivant l’effort qui transmet sa force à la roue, pour mieux accéder aux sommets dégagés où l’on peut contempler l’étendue vierge des potentialités offertes à l’humain, et qu’il est libre ou non d’y vouloir accéder.

  123. @ Achille | 24 septembre 2019 à 20:55
    Votre souche à vous est connu ici de tous, elle est pourrie en pleine décomposition.
    Ne m’approchez pas, je suis sacré.
    Consolez-vous avec Giuseppe vous formez bien la paire et jésus Aliocha vous tend les bras pour vous éduquer.

  124. @ Achille | 25 septembre 2019 à 06:58
    « Elle est des nôôôtres elle a fait son Paquito comme les autres !… »
    Rien que pour ça Nadine aura droit à une tournée générale offerte par Loulou qui lui expliquera aussi la « moga » de notre jeunesse.
    Bonne journée Achille, pour vous l’examen de passage est réussi en tant que sélectionneur parmi les 67 millions que nous sommes, je me mets dedans aussi.

  125. @ (m)aboule | 25 septembre 2019 à 09:26
    Je n’ai pas pu résister… Allez avouez… Au CH Gérard Marchant qu’est-ce que vous avez pu les surprendre ! Un vrai comique ! Je vous l’ai déjà dit, trop intelligent pour moi, et trop… pour aller voir ailleurs.
    C’est ça petit, les chaussures c’est pas au bout des mains que cela se met, c’est au bout des pieds, bien petit…

  126. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    « Pouvez-vous nous indiquer à quel moment, à quel endroit, dans l’histoire, la violence individuelle (criminalité) ou collective (invasion) a été éradiquée par autre chose que la force ? »
    Mais oui, avec plaisir, de tels exemples existent, même si bien souvent la violence règne en effet en maître, même si ces exemples ne sont pas assez nombreux :
    – criminalité individuelle : dans un État institué tel que la France, on ne se venge pas, au moins la plupart du temps, au lieu de ça on fait appel à la Justice. Le droit y a supplanté la force.
    – criminalité collective : c’est par la non-violence que Gandhi a obtenu le départ de la Grande-Bretagne.
    Ces deux contre-exemples suffisent à invalider votre conviction.
    Encore un mot, sur ce sujet en effet essentiel, ou plutôt encore un exemple, à la fois individuel et collectif : la non-violence de Jésus ne l’a pas sauvé de la violence mais le moins qu’on puisse dire est que cet échec a eu, comment dire, un certain retentissement, et qu’il semble difficile de donner tort au non-violent…
    Et encore un post-scriptum : la violence gagne des batailles contre la violence, c’est vrai, mais au fond elle est toujours forcément perdante, puisqu’elle a gagné, justement et sort donc encore renforcée de cette victoire/défaite. Ce n’est pas là construction intellectuelle vaine et vide. C’est la description d’un phénomène humain, l’engrenage de la violence réciproque, observable par tout un chacun. Exemple : le IIIe Reich allemand devait dominer le monde pour mille ans, il a été battu par plus fort que lui, les USA (bien aidés par l’URSS) et c’est maintenant l’empire américain qui domine le monde et qui voudrait que ce soit pour toujours. Pour nous petits Français cet empire-ci vaut mille fois mieux que cet empire-là, mais qu’en pensent ceux qui vivent sous les bombes, missiles, drones, etc. américains (et parfois français) ?

  127. Mary Preud'homme

    @ hameau dans les nuages
    C’est avec raison que Denis-Monod Broca a cité l’exemple de Gandhi.
    Quant à l’ouvrage partisan et sectaire du fonctionnaire britannique Mason auquel vous vous référez, je lui préfère de beaucoup celui cité plus loin…
    Etant entendu que :
    Tout homme ou femme, nonobstant son charisme, sa noblesse, voire la sainteté que l’on prête à des êtres d’exception, ont néanmoins leurs zones d’ombre – qu’il s’agisse de Gandhi, Abraham Lincoln, Martin Luther King, Jean-Paul II, Mère Teresa, Mandela, l’abbé Pierre, le général de Gaulle, etc.
    Il n’empêche que leur action et leur influence (dans le sens du bien, de la justice et de la paix) ont marqué durablement les esprits à une époque et pour certains ont même changé le monde.
    « Lutter pour faire triompher la justice : Gandhi et Mandela en ont d’abord fait leur métier. Les deux avocats ont appris à défendre le droit des leurs, toujours plus maltraités au fil des années. Leur engagement politique s’est construit en parallèle, mais ce chemin-là est parfois sinueux, marqué d’incertitudes, voire de zones d’ombre. Les deux combattants peuvent même montrer, ici ou là, une face plus sombre ou des erreurs d’appréciation ; et mettre au jour celle-ci, c’est comprendre la complexité et l’épaisseur de ces deux figures. Car avant d’être des héros, ce sont des hommes, capables de se tromper, ou tout simplement d’errer. »
    (Eric Vinson et Sophie Viguier-Vinson « Mandela et Gandhi : la sagesse peut-elle changer le monde ? »)

  128. @(m)aboule | 27 septembre 2019 à 09:13
    Vexé mon petit !… Et susceptible en plus, quelle chochotte !
    Certains se prennent paraît-il pour Napoléon, et l’autre qui se prend pour un déversoir…

  129. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 26 septembre 2019 à 21:30
    « – Criminalité individuelle : dans un État institué tel que la France, on ne se venge pas, au moins la plupart du temps, au lieu de ça on fait appel à la Justice. Le droit y a supplanté la force.
    – Criminalité collective : c’est par la non-violence que Gandhi a obtenu le départ de la Grande-Bretagne.
    Ces deux contre-exemples suffisent à invalider votre conviction. »
    Votre cas est encore plus grave que je ne le pensais.
    Concernant la criminalité individuelle, vous jouez sur les mots. Ce que vous appelez le droit est ce que j’appelle la force. Que je sache, s’il n’y avait pas des policiers avec un pistolet au côté et des prisons pour y mettre des gens de force, la loi ne s’appliquerait pas toute seule.
    Concernant la criminalité collective, expression par laquelle je désignais l’invasion d’un pays étranger, et en l’occurrence l’immigration de masse en France, vous m’opposez Gandhi. C’est possible. Je ne connais pas suffisamment le sujet. Admettons que la non-violence ait suffi, à elle seule, à mettre fin à la colonisation britannique (bien que j’aie un gros doute).
    Je vous signale que cette dernière a duré un siècle, avant que votre satané gourou ne réussisse à y mettre fin de cette manière (paraît-il). Il serait souhaitable que l’invasion de la France par les Noirs et les Arabes (entre autres) ne dure pas aussi longtemps.
    Ensuite, il serait intéressant que vous nous expliquiez par quel genre de non-violence vous prévoyez de faire rentrer chez eux les immigrés indésirables. Des processions catholiques dans les rues ? La suppression de toute condamnation judiciaire pour nos invités ?
    De plus, vous prétendez que « deux contre-exemples suffisent à invalider ma conviction ». Je crois que vous vous moquez du monde. Deux contre-exemples, dont il ne reste qu’un seul et encore en comptant vraiment large, n’invalident évidemment pas une loi humaine, historique, politique et militaire.
    Un contre-exemple, dans ce cas de figure, ça s’appelle une exception qui confirme la règle. C’est dans le domaine des mathématiques qu’un contre-exemple peut invalider une loi supposée. Vous semblez avoir autant de mal avec la logique qu’avec les pourcentages (et ne parlons pas de l’histoire).
    Quant à votre immonde argument relativiste concernant l’issue de la Seconde Guerre mondiale, consistant à tracer une fausse analogie entre la barbarie génocidaire de l’Allemagne nazie et la puissance contemporaine des Etats-Unis, il n’est même pas digne d’être réfuté. Il est tout juste bon à jeter aux cabinets.
    En somme, vous auriez voulu que l’Europe combatte Hitler par la non-violence ? Vous nous expliquez que c’est très mal, de la part des Etats-Unis, d’envoyer des missiles hors de prix pour liquider les terroristes musulmans qui ont juré de nous génocider, et qui joignent le geste à la parole ? Quel âge avez-vous ? Comment voulez-vous que qui que ce soit vous prenne au sérieux, après des sottises pareilles ?
    Votre tentative d’appeler la religion au secours de ce qu’il faut bien appeler la lâcheté est non seulement marquée au coin de l’ignorance la plus complète, mais est carrément insultante pour l’Eglise. Heureusement que cette dernière n’a pas suivi vos conseils entre 39 et 45.
    Quant à qualifier d’idolâtre le catholicisme du temps des croisades, il se trouve que cette époque a constitué l’apogée du christianisme en France. C’est à cette période que notre pays s’est couvert d’un « long manteau » d’églises romanes et gothiques, miracle d’art et de foi qui force l’admiration du monde entier encore aujourd’hui.
    Accuser ce catholicisme-là d’hérésie montre assez que c’est vous qui travestissez l’essence de la foi chrétienne.

  130. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    Blaise Pascal :
    « C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand l’on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violente et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence que la violence n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement et triomphe enfin de ses ennemis ; parce qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu même. »

  131. @ Robert Marchenoir
    @ Denis Monod-Broca
    Sans vouloir jeter de l’ombre sur un Gandhi dont la lumière surmontait de loin l’ombre, la libération de l’Inde n’a pas été le fait du seul Gandhi, ni, surtout, un processus non-violent :
    https://www.herodote.net/15_ao_t_1947-evenement-19470815.php
    Je ne saurais dire s’il y a un Dieu, et défie, puisqu’on parle de vérité, ses croyants d’en produire quelque preuve.
    Parce qu’il me semble que se fonder sur Dieu, une hypothèse, pour la vérité, est la fondation la plus branlante qui soit. Je veux dire que cela ne peut convaincre que les convaincus… Et convaincus par quoi ? La force, à l’origine, de deux types, soit, la plus connue, la menace, convertis-toi ou je te tue, ou la menace de l’enfer. La non-violence, là-dedans… Donc, l’origine est au moins aussi violente que celle des dieux nés du lynchage, puisqu’on parle de vérité, il est juste et bon qu’on sache de plus en plus que la matrice de tout cela est la violence. Qu’on sache, parce que depuis longtemps, certains en avaient l’intuition :
    «Le combat est le père de toutes choses, le roi de toutes choses.
    Des uns il a fait des dieux, des autres il a fait des hommes.
    Il a rendu les uns libres, les autres esclaves.»
    Héraclite.
    Donc, Dieu ou les dieux n’est pas ce sur quoi il faut s’appuyer, c’est branlant, et en plus, ça divise.
    Et en plus, en fait, cela incline les gens à faire fi de la vérité, et plus généralement de la morale.
    Puisque vous sortez Pascal, le moyen de croire est de faire semblant, le résultat, s’abêtir :
    « Vous voulez aller à la foi et vous n’en savez pas le chemin. Vous voulez vous guérir de l’infidélité et vous en demandez les remèdes. Apprenez de ceux qui ont été liés comme vous et qui parient maintenant tout leur bien, ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre et guéris d’un mal dont vous voulez guérir. Suivez la manière par où ils ont commencé. C’est en faisant tout comme s’ils croyaient, en prenant de l’eau bénite, en faisant dire des messes, etc. Naturellement même cela vous fera croire et vous abêtira. »
    On ne cherche en rien la vérité, mais son avantage, et par des paris, c’est bien la peine que souvent, les croyants condamnent les paris pour des choses qui ne sont pas une dérision de toute recherche de la vérité :
    « Il y a à la vérité infinité entre la certitude de gagner et la certitude de perdre, mais l’incertitude de gagner est proportionnée à la certitude de ce qu’on hasarde selon la proportion des hasards de gain et de perte. Et de là vient que, s’il y a autant de hasards d’un côté que de l’autre, le parti est à jouer égal contre égal. Et alors la certitude de ce qu’on s’expose est égale à l’incertitude du gain, tant s’en faut qu’elle en soit infiniment distante. Et ainsi notre proposition est dans une force infinie, quand il y a le fini à hasarder, à un jeu où il y a pareils hasards de gain que de perte, et l’infini à gagner.
    Cela est démonstratif, et si les hommes sont capables de quelque vérité celle‑là l’est. »
    Pour la bonne bouche :
    « Si Dieu n’existe pas, tout est permis » par Dostoïevski… En fait, si le croyant n’a plus son dieu, il risque de se croire tout permis car ce tuteur imaginaire le retenait et non la justice.
    Un peu comme l’Inde ou plus tard la Yougoslavie, sans pouvoir oppressif, ont sombré dans la violence…
    Mais les incroyants, sans ce tuteur, sans être pollués par le désir de récompense ou la peur de la punition, ne sont pas exposés à un manque comparable à celui du drogué. Le drogué, vrai persécuté aujourd’hui et notamment aux Philippines, veut incliner les autres à se droguer, souvent, mais enfin, n’a pas obligé les gens jusqu’à présent… Cela peut venir, notez bien, à force qu’on l’emprisonne voire qu’on le tue, et ce sont les gens considérés comme bien qui le lui auront appris. Je le note pour l’avenir, au cas où…
    Bref, ôtons-nous d’un édifice branlant, tout ce qui tangue sans avoir l’excuse d’être un navire ou du tango ne me plaît pas trop.
    Voyons la question de la vérité et de la violence.
    Pascal a raison et tort. Il a raison de dire que les deux diffèrent, l’un n’est pas l’autre.
    Pour l’instant, en général, la vérité avance.
    Mais la vérité n’empêche pas la violence pour l’avenir, chacun voyant la violence… de ses prédécesseurs.
    Disons qu’on s’engage à ne plus commettre certaines violences, comme, par exemple, l’esclavage. Encore que sur ce blog, j’ai demandé à chacun de s’y engager et que cela n’a pas été fait, paraît-il parce que cela irait de soi… Rien ne va de soi, pour moi, l’esclavage a été rétabli par les totalitaires, et rien ne dit qu’il ne le sera pas à nouveau, ici, sans parler du fait que les islamistes l’ont justifié et les musulmans continué à le pratiquer aux dépens des animistes.
    Mais la violence pourrait fort bien gagner, avec ou sans mensonge. S’il y avait un gouvernement mondial tyrannique, comme je l’ai maintes fois expliqué, il ne pourrait jamais être renversé.
    S’il lui prenait l’envie de cacher la vérité, elle le serait jusqu’à la fin de notre espèce.
    Qu’on ne me dise pas que mon hypothèse est impossible… Non seulement elle est possible, mais elle me semble se rapprocher.
    Avec la pollution, entre autres, on a un problème mondial… Les irresponsables, soit naïfs, soit je parie, il y a peu de risques (mais qu’en savent-ils, et le moindre est de trop à cause de l’abolition définitive des libertés) voudront de plus en plus un gouvernement mondial pour les régler.
    Je suis pour la prévention, on se ferme à l’immigration musulmane, on dit avant qu’il n’advienne tout le mal qu’on pense d’un gouvernement mondial pour en détourner les gens.
    Je ne suis pas pour le jeu de rôle sur ce que je ferais en cas de dictature. La bonne réponse est : rien, car statistiquement, c’est le plus probable, on n’a pas à se croire courageux, chose rare, et pavé dans la mare : inutile en cas de gouvernement mondial, que rien ne pourrait renverser que le désir des dirigeants dont la corruption de plus en plus grave de génération en génération en génération, rend la libéralité extrêmement improbable pour ne pas dire impossible.
    Il faut bien comprendre que la politique est l’art du moindre mal : répudier la supériorité morale des Alliés ou d’un Gandhi ou de la démocratie sur la dictature au nom d’un absolu n’a tout simplement pas de sens.
    Vouloir sauver la liberté et faire avancer le bien suppose de se plier aux règles de la politique… Si les gens laissent tout l’espace aux pires, qu’ils ne se plaignent pas qu’il advienne !
    Encore un coup, le drogué sert de bouc émissaire, lui se détourne ostensiblement du monde, et sans faire semblant de se relier à un absolu qui l’en dédouanerait. Enfin, dans certaines, d’autres rendent plus efficaces, du moins un certain temps, mais ce n’est pas ce qu’on reproche au drogué, en somme, les prohibitionnistes, pour coller avec leur discours, ne devraient interdire que certaines substances, mais passons.
    Bref, le drogué je plane est méprisé car il se lave les mains de tout, mais enfin, ceux qui se lavent les mains des conséquences de leurs actes, j’ai envie d’avoir un enfant, peu importe que je ne puisse l’assumer, je veux un gouvernement mondial et peu importe l’enfer que cela peut produire, j’ouvre ma porte aux réfugiés car j’aurais honte qu’ils meurent mais pas que mes descendants soient soumis à la charia, le je dis que tout est pareil en politique et donc laisse s’installer le pire, et autres choses semblables, ce sont eux et non les drogués qui créent des situations intolérables pour ceux qui y seront plongés grâce à eux.
    Toujours chercher, quand on condamne des gens qui ne sont pas pires que les autres, ce que ça peut bien masquer.
    Cherchez et vous trouverez, pas Dieu qui nous crée lui le Tout-Puissant, mais nous jugera d’être ce qu’il a fait de nous, pas Dieu donc, et s’il existe, je l’en remercie, car sa fréquentation me semble ne pas améliorer les gens, mais certaines vérités.
    Mais chercher aussi pourquoi on peut bien être rempli d’indulgence envers les nazis, les islamistes et autres personnes du même genre.
    Dieu demandait à Salomon ce qu’il voulait, la gloire ou autre chose du même genre, il préférait la justice.
    En cherchant bien, mais vraiment, on peut trouver des exemples dans la Bible.

  132. Robert Marchenoir

    @ Denis Monod-Broca | 27 septembre 2019 à 19:27
    Ah, très bien. Nous tenons donc un second Aliocha. On parle immigration, invasions, Seconde Guerre mondiale, et le gars vous sort les salades de Pascal.
    C’est le grand malheur de notre époque : la confusion des ordres. Une pisseuse de seize ans « fait la grève de l’école » et explique l’avenir du monde aux diplomates les plus expérimentés de la terre ; on discute de la meilleure façon de câbler les disjoncteurs différentiels, et un illuminé vous répond « ordre de Dieu » et « vérité qui triomphe de ses ennemis ».
    La ménagerie de Philippe Bilger renferme de drôles de spécimens. C’est ce qui fait son charme, mais il ne faudrait pas en abuser.

  133. Pourriez-vous, s’il vous plaît Marchenoir, nous donner votre définition de l’ordre de la charité ?
    Comme vous le disiez si bien à propos du racisme, il est bon de s’entendre sur les termes, pour mieux comprendre qui confond quoi avec quoi.

  134. Denis Monod-Broca

    @ Robert Marchenoir
    @ Noblejoué
    La « ménagerie » invite à évoquer « La ferme des animaux ». Orwell y montre très bien comment les bourreaux sont d’ex-victimes qui, s’étant rebellées et ayant triomphé, pensent et agissent comme le faisaient leurs bourreaux.
    On aimerait profiter du confort matériel des bourreaux (il est incontestablement plus confortable de donner des coups que de les recevoir) et profiter en même temps du confort moral de la victime (celui qui se plaint et revendique jouit incontestablement d’un préjugé favorable). Cet « en même temps » est malheureusement impossible. Le choix est inévitable, qu’il soit implicite ou explicite. Soit croire en la force, soit ne pas y croire.

  135. @ Denis Monod-Broca
    « Soit croire en la force, soit ne pas y croire. »
    Votre problème est là : croire.
    J’ai, je pense, assez bien montré combien les croyances vidaient les êtres de leur lucidité comme de leur honnêteté, et les rendaient dépendants, d’où le fait qu’ils deviennent souvent encore pires sans.
    Comme une drogue, mais bien plus destructeur de la société. Seulement, le poison est si répandu et les gens qui en sont porteurs si dangereux qu’on préfère s’en prendre au drogué. Vous qui aimez les fables : comme dans Les animaux malades de la peste.
    Ce que j’observe des croyants est si vrai que vous n’avez rien trouvé à redire à mon commentaire, ni personne, d’ailleurs.
    Glissons ce qui gêne sous le tapis !
    Par contre, vous voulez m’enfermer dans votre choix, violence, non violence, et ce, quand votre modèle, Jésus, ne le faisait pas.
    C’est un peu fort ! Car il comprenait le rôle de César, d’ailleurs, de même que les bouddhistes ont toujours apprécié que les confucéens se donnent la peine d’administrer et défendre la Chine, tandis que les sectateurs du Bouddha accumulaient des mérites pour une prochaine incarnation voire le nirvana. Les confucéens trouvaient les bouddhistes égoïstes, et les chrétiens, plus encore : mon salut, et le sort de leurs parents ou de la Chine, on s’en fiche ! Inutile de dire que les confucéens avaient raison.
    Mais enfin, les bouddhistes ne se mêlaient pas de freiner les confucéens de faire ce qui devait l’être, et de même, Jésus comprenait que César doit agir. Les chrétiens ont toujours été pires : par exemple, le pape rivalisait avec César, mais enfin, jusqu’à présent, ils comprenaient qu’une fonction césarienne existait dans la société, tout de même.
    A présent, à vous lire, on voit que des chrétiens et assimilés n’en sont même pas capables. C’est grave. Après je veux être César, je ne veux pas de César, on peut dire que les chrétiens sont des saboteurs, et cela tombe mal, face aux musulmans, qui sont bien pires que les Barbares, qui du moins, étaient désireux de se civiliser, étaient aussi plein d’esprit de liberté, que les musulmans, de servitude.

  136. Le silence de l’imposture est éloquent et révèle ce qui fonde les ignorances de sa haine, préférant la certitude de celle-ci plutôt que la reconnaissance de celles-là.
    On a beau vous avoir répondu, Marchenoir, et démontré que dans vos propositions même sur l’immigration, il n’y a pas trace de racisme, que vous savez vous-même parfaitement vous en passer quand vous le voulez bien, ce qui est naturel car on n’a pas besoin de sophisme, vous y retournez quand même, démontrant que l’intelligence n’est que bêtise si elle ne sait s’ancrer sur le mouvement du cœur, l’idée gaz volatil si elle ne reconnaît pas que le chagrin, né de la distorsion entre le réel et la trace qu’il laisse en nous, en est l’origine, démontrant que l’ordre de la Charité domine de toute éternité nos destins car nous n’y sommes pas naturellement sensible, bien qu’il nous indique la porte qui permettrait, si nous abandonnions nos vaines querelles, d’accéder au prochain stade d’évolution auquel la divinité nous appelle, ce chemin auquel il est possible d’accéder si nous savions renoncer à la stupide vanité qui prétendrait démontrer n’importe quelle suprématie :
    Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
    https://saintebible.com/lsg/john/1.htm
    Je vous répéterai donc avec patience et foi ce que je vous ai déjà dit avec foi et patience, espérant que votre racisme cesse de polluer votre pensée et celle des autres, il ne fait que les desservir et les démonétiser, ce que j’avais dit en conclusion de ma réponse à votre questionnaire sur l’immigration, et sur les solutions pour endiguer celle-ci :
    En résumé, la loi, rien que la loi mais toute la loi, celle qui bannit le racisme comme transgression de son principe fondamental.
    Nous serions alors à même d’être à la hauteur de ce qui la fonde, cette nouvelle loi qui est la base de notre civilisation, et à même de savoir définir un langage commun à tous les êtres, cette parole qui est à l’origine de tout et dont la reconnaissance de sa toute-puissance serait solution, si nous savions ne pas la rejeter sans cesse, préférant les ténèbres que désire notre orgueil pour mieux déguiser en victoire personnelle, ce qui n’est que défaite collective :
    Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. 9L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. 11Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. 12Personne n’a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 13Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, en ce qu’il nous a donné de son Esprit. 14Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
    https://saintebible.com/lsg/1_john/4.htm

  137. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    « Votre problème est là : croire. »
    Vous n’avez pas compris. Le problème n’est pas de croire, car on croit toujours en quelque chose, il est de savoir en toute conscience en quoi l’on croit.

  138. @ Aliocha | 29 septembre 2019 à 09:17
    Grâce à Vatican II je me suis détaché de l’Église.
    Grâce à Aliocha, je crois que je finirai incroyant… !

  139. Mary Preud'homme

    @ Noblejoué (20:09)
    « J’ai, je pense, assez bien montré combien les croyances vidaient les êtres de leur lucidité comme de leur honnêteté, et les rendaient dépendants, d’où le fait qu’ils deviennent souvent encore pires sans.
    Comme une drogue, mais bien plus destructeur de la société. Seulement, le poison est si répandu et les gens qui en sont porteurs si dangereux qu’on préfère s’en prendre au drogué. Vous qui aimez les fables : comme dans Les animaux malades de la peste. »
    En tout cas vos allégations ne se vérifient pas s’agissant de bien des « croyants » ayant affirmé leur foi haut et fort. Je pense notamment (et au hasard) à André Frossard, Maurice Clavel, Jacques Ellul, Louis Leprince-Ringuet, Simone Weil, Charles Fehrenbach, Françoise Dolto, Jean-Paul II, Martin Luther King, Mère Teresa etc.

  140. hameau dans les nuages

    @ Aliocha | 29 septembre 2019 à 09:17
    C’est vous le rescapé de Tibhirine ?
    Souffrez (c’est le cas de le dire) que l’on ne vous suive pas sur votre chemin de croix.

  141. @ Mary Preud’homme | 29 septembre 2019 à 13:32
    « J’ai, je pense, assez bien montré combien les croyances vidaient les êtres de leur lucidité comme de leur honnêteté, et les rendaient dépendants, d’où le fait qu’ils deviennent souvent encore pires sans. Comme une drogue, mais bien plus destructeur de la société. Seulement, le poison est si répandu et les gens qui en sont porteurs si dangereux qu’on préfère s’en prendre au drogué. Vous qui aimez les fables : comme dans Les animaux malades de la peste. » (Noblejoué)
    En tout cas vos allégations ne se vérifient pas s’agissant de bien des « croyants » ayant affirmé leur foi haut et fort. Je pense notamment (et au hasard) à André Frossard, Maurice Clavel, Jacques Ellul, Louis Leprince-Ringuet, Simone Weil, Charles Fehrenbach, Françoise Dolto, Jean-Paul II, Martin Luther King, Mère Teresa etc. »
    ——
    En tout cas, ni vous ni personne n’avez pu invalider les mécanismes que j’ai mis à jour, ni le fait que leur impact soit absolument massif sur les sociétés.
    Que vous dire ? Les exceptions sont des exceptions.
    On peut résister à, voire tirer un profit… De la religion, même monothéiste, voire de l’Islam, et peut-être même, qui sait ? De tout.
    Mais le fait que les croyants, surtout monothéistes, prétendent aimer leur prochain, la vérité voire, ils n’ont vraiment peur de rien, promouvoir la liberté.
    En fait, ils passent leur temps à vouloir imposer leurs goûts et dégoûts, agressant ceux qui ont le malheur de leur résister, veulent des « consolations », « paris », barrières aussi pourrait-on dire « si Dieu n’existe pas, tout est permis », et pourrait-on dire, je me regarde l’âme, et que la Chine se débrouille face aux Barbares ou ouvrons-nous aux musulmans, et peu importe que nous y perdions notre liberté…
    …Ce fait est un fait.
    Je ne l’invente pas, et il est massif, supermassif, comme les trous noirs. Et aussi porteur de menace.
    Maintenant, je vous explique le pourquoi du comment du poison monothéiste, imputable à personne et qui, si les humains n’étaient pas des humains, se transformerait du plomb en or.
    D’une part, le monothéisme abrahamique montre le mécanisme du bouc émissaire, de façon plus massive que les tragiques grecs.
    Ce qui, dans les faits, veut dire que pour réconcilier la société, on a besoin de faire davantage de boucs émissaires, de façon industrielle, même, dans le cas des totalitaires.
    D’autre part, l’unique, dieu ou pouvoir unique dans une dictature, ou livre unique dans la culture, l’unique, l’unique, l’unique, est porteur d’une tendance totalitaire.
    Les deux dangers se multiplient l’un par l’autre, ces deux facteurs de vulnérabilisation des sociétés les déséquilibrant de même que les individus… Il y a un gag : au lieu de voir ça, ou encore que s’il y a un Dieu unique créateur et tout-puissant, il est responsable de tout ce qui nous afflige, souffrance et mort et notre état moral, les croyants sont et passent leur temps à faire ce que j’ai décrit plus haut.
    Si les humains n’étaient pas ce qu’ils sont : mortels, mimétiques donc lyncheurs, n’atteignant pas une intelligence extrême, je dirais que, mon Dieu, c’est le cas de le dire, les monothéistes finiraient pas devenir un tant soit peu ce qu’ils prétendent.
    Mais pardon, je vois le communisme réel, et aussi, le monothéisme réel. Pardon, pardon, mais comme je n’ai pas la « foi », je n’ai pas « l’espérance » et la « charité » pour les monothéistes abrahamistes non plus que pour les communistes. Aucune de ces vertus ou illusion, pour supposer que leurs prétentions aboutiront.
    Et en plus, d’autres menaces arrivent, les adorateurs d’une déesse unique, Gaïa, à qui on a sacrifié des peuples entiers, gens expulsés de leurs terres pour faire des réserves naturelles, « réfugiés de la conservation ».
    Et, dans les limbes de l’avenir, mais toujours au nom de l’unique, plus dieu masculin ou féminin, je pense qu’ils se peut qu’un gouvernement mondial, possiblement tyrannique, advienne.
    Comme je l’ai déjà expliqué. Formule : tout pouvoir dedans + non pouvoir dehors = gouvernement irenversable.
    L’idée, à la base monothéiste abrahamique, d’unique, ne cesse d’essaimer et de muter : dieu unique d’où ce que j’ai dit, totalitarisme avec un leader, un parti, j’oubliais, homme providentiel qui peut mener à la dictature, Gaïa et gouvernement mondial…
    …on peut dire que nous ne sortons pas du piège, comment dire ? diabolique, si on croit à ce genre de choses, de l’unique.
    Je crois savoir que Lucile et vous essayez d’aller contre les abus de votre religion tout en la défendant des imputations parfaitement fondées des gens comme moi à son égard.
    Il n’est pas facile de devoir se battre sur deux fronts. Je vous en félicite donc, et Lucile, en passant.
    Mais pour défendre ce qui doit l’être, il faut bien que je dise ce qui est, que cela me fasse bien voir ou non.
    En fait, probablement non.
    —————————————————————
    @ Denis Monod-Broca | 29 septembre 2019 à 12:54
    J’ai parfaitement compris la tendance des humains à croire.
    Mais tandis que le croyant prie son dieu d’avoir davantage de foi, qui cherche la vérité fait effort pour abandonner toute croyance, soit une forme de préjugé, pour aller vers la vérité.

  142. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    « D’une part, le monothéisme abrahamique montre le mécanisme du bouc émissaire, de façon plus massive que les tragiques grecs.
    Ce qui, dans les faits, veut dire que pour réconcilier la société, on a besoin de faire davantage de boucs émissaires, de façon industrielle, même, dans le cas des totalitaires. »
    Là encore votre réflexion montre que vous n’avez pas compris. Le mécanisme du bouc émissaire fonctionne lorsque, en tant que tel, il est méconnu, c’est-à-dire lorsque ceux qui sacrifient sont convaincus de la culpabilité de celui qu’ils sacrifient. Effectivement la violence sacrificielle, c’est toute la thèse de René Girard, a longtemps fonctionné comme un système immunitaire protégeant la société de l’autodestruction et a donc permis le développement des sociétés, l’apparition de la culture, etc., mais ce temps-là est révolu. Lorsque la réalité du mécanisme est montrée, connue, le mécanisme ne fonctionne plus. Si la pensée judaïque et évangélique a un tort, c’est celui d’avoir vendu la mèche. Mais comment revenir en arrière ? L’ignorance ne s’apprend pas. Nous devons « faire avec » ce que désormais nous savons…

  143. @ Denis Monod-Broca
    C’est vous qui ne comprenez pas. Entre parfaitement ignorer le mécanisme du bouc émissaire, et en avoir scientifiquement conscience, il y a des gradations.
    Tant qu’on n’est pas totalement sorti du sacrifice, il y a le risque d’y retomber d’autant plus qu’on y croit moins.
    Et donc de faire plus de victimes. Dans une tribu, l’étranger qui passe au mauvais moment suffit, à la Renaissance, un beau massacre de sorcières, à l’ère totalitaire, des massacres industriels.
    Je n’ai pas dit que nous pouvions retourner en arrière.
    J’ai dit que cette fragilisation de la société, qui certes, apporte quelque chose en retour, le salut de certaines victimes et un développement scientifique, n’est pas la seule.
    Il y a aussi la fragilisation due au monothéisme qui n’a, elle, que des inconvénients. Je vous les redis ou, je vous retourne le compliment, vous n’avez rien compris ?

  144. @ Noblejoué
    Je n’aborde pas la religion sous l’angle de la croyance, qui est liée à des états d’âme passagers.
    Je suis née à une certaine époque, dans une certaine culture, et la religion qui m’a été enseignée est parvenue jusqu’à moi parce que de parents à enfants, pendant 2000 ans, personne n’a interrompu cette chaîne de transmission.
    Grâce à elle, et à elle seule, dès l’enfance, j’ai compris la relativité des jugements auxquels j’étais soumise, j’ai su que toute petite, craintive, ignorante que j’étais, je valais autant qu’un autre ; dire les paroles d’une petite prière sans savoir vraiment à qui, était une expérience profonde, très modeste bien entendu, mais qui répondait à mon instinct religieux sans me faire tomber dans l’idolâtrie.
    Nous vivons dans une culture qui attire le monde entier, parce que c’est la moins cruelle, la moins injuste possible, la plus respectueuse des individus, même s’il reste encore beaucoup à faire. La tolérance, la bienveillance, le sens des responsabilités à l’égard d’autrui, la compassion qui nous ont été inculqués sont directement issus de cette religion.
    Alors oui, la religion catholique est grotesque, ridicule, hypocrite, despotique, elle a servi de terreau à toutes sortes d’illuminés tourmentés et tourmenteurs qui ont eu le front de proférer leurs condamnations au nom de l’amour. Mais elle n’est pas que cela. Pas question donc de la jeter aux oubliettes, de la sacrifier sur l’autel de nos doutes, de la traiter a priori comme une illusion.

  145. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Dont acte. Vous avez compris. C’est plutôt que vous ne voulez pas tirer toutes les conséquences de ce que vous avez compris. Nous en sommes en effet tous plus ou moins à ce point.

  146. Intéressant.
    Marchenoir ne répond pas aux questions qu’on lui pose, preuve supplémentaire de son totalitarisme, qui ne souffre aucune contradiction alors qu’il soumet l’autre au feu de ses invectives, signant par là et confirmant que l’on devient ce que l’on dénonce et qu’il n’est qu’un Poutine comme les autres, un cryptocommuniste même vis-à-vis de lui-même, il ne sait ni ce qu’il dit, ni ce qu’il fait, enfermé dans la bulle de ses représentations mentales où anti et anti-anti se définissent des mondes permettant d’expurger le trop-plein de ressentiment dû aux frustrations.
    Tipaza quant à lui, à l’habitude comprend mais ne cèdera jamais ce qu’il estime être sa raison de vivre et qui n’est qu’appartenance mondaine à l’un ou l’autre clan, dont la cohésion n’est fondée que sur l’expulsion du bouc, le christianisme étant l’incroyance en ce phénomène du sacré archaïque. Sa provocation revendique en ce sens girardien d’être parfaitement chrétien, et je ne suis pas sûr qu’il se rende compte qu’il nous expose alors la fracture de ses contradictions.
    Quant au chemin de croix qui mène au hameau de tous les nuages, la description qu’il nous fait de sa démarche donne à penser qu’il n’identifie pas quel est son modèle, et que les voies qu’il a choisies ne le mènent qu’à ce qu’il dénonce chez moi, que c’est lui, en famille et c’est très bien, qui vit plus que moi ce que décrit frère Jean-Pierre :
    « Ce qui était sûr, c’est que si nous étions contraints de quitter l’Algérie, nous resterions en pays musulman. Au monastère Notre-Dame-de-l’Altas, à Midelt, nous vivons comme une continuation de Tibhirine. C’est la même communauté qui s’est transférée, et nous voulons continuer de vivre de telles amitiés, car c’est là l’essentiel de notre “dialogue islamo-chrétien”. Nos martyrs d’Algérie nous stimulent aujourd’hui – et sans doute pour de longues années encore – à croire que l’Amour l’emportera sur la haine et la violence qu’elle engendre. »
    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/frere-jean-pierre-de-tibhirine-rester-c-etait-etre-fideles-a-notre-vocation-07-02-2018-87915_16.php

  147. @ Lucile
    « Nous vivons dans une culture qui attire le monde entier, parce que c’est la moins cruelle, la moins injuste possible, la plus respectueuse des individus, même s’il reste encore beaucoup à faire. La tolérance, la bienveillance, le sens des responsabilités à l’égard d’autrui, la compassion qui nous ont été inculqués sont directement issus de cette religion. »
    C’est vrai sauf quand elle devient son contraire à cause de tendances totalitaires dont j’espère avoir démontré qu’elles étaient consubstantielles au projet de ne pas faire de victimes et d’être monothéiste.
    « Je suis née à une certaine époque, dans une certaine culture, et la religion qui m’a été enseignée est parvenue jusqu’à moi parce que de parents à enfants, pendant 2000 ans, personne n’a interrompu cette chaîne de transmission. »
    Fidélité aux racines.
    « Grâce à elle, et à elle seule, dès l’enfance, j’ai compris la relativité des jugements auxquels j’étais soumise, j’ai su que toute petite, craintive, ignorante que j’étais, je valais autant qu’un autre ; dire les paroles d’une petite prière sans savoir vraiment à qui, était une expérience profonde, très modeste bien entendu, mais qui répondait à mon instinct religieux sans me faire tomber dans l’idolâtrie. »
    Fidélité à une expérience de développement personnel.
    Double fidélité à ce qui vous construit, qui pourrait être contre ?
    « Alors oui, la religion catholique est grotesque, ridicule, hypocrite, despotique, elle a servi de terreau à toutes sortes d’illuminés tourmentés et tourmenteurs qui ont eu le front de proférer leurs condamnations au nom de l’amour. Mais elle n’est pas que cela. Pas question donc de la jeter aux oubliettes, de la sacrifier sur l’autel de nos doutes, de la traiter a priori comme une illusion. »
    Je n’ai pas dit qu’il y avait que des choses à jeter, à mon avis, essayer de ne pas faire de victimes en vaut la peine, et la théologie est un exercice intellectuel qui en vaut d’autres.
    Mais je pense qu’il serait bon pour le monde que les croyances, et surtout monothéistes, soient sacrifiées… Pas tellement parce que douteuses vu que presque tout l’est, mais parce que plus dangereuses que je ne saurais l’exprimer.
    Ou alors ?
    WARNING !
    C’est moins faire le procès du passé qui m’intéresse que de prévenir le pire pour le futur qui m’intéresse…
    Un pire protéiforme, mais qui entre islamistes, écolos jetant des peuples entiers hors de leurs terres à cause de la déesse unique Gaïa, et la possibilité peut-être pas si lointaine, que ça, de gouvernement mondial tyrannique qu’on ne pourrait renverser ou autre, a pour point commun l’unique. Ah l’unique du monothéisme ! Au nom de l’unique, on abolit toute liberté, multiplie les abus.
    Si je le pouvais, je ressusciterais les panthéons et en créerait de nouveaux, pour que la source, la religion, n’empoisonne plus le monde avec de l’unique. De là, on peut espérer l’assèchement du fleuve mauvais de l’unique objet de mon ressentiment, la tendance totalitaire, homme providentiel, gouvernement mondial, que sais-je encore ?
    Voltaire disait que le fait qu’il y ait plusieurs sectes en Angleterre garantissait la liberté ? Oui, mais non, tout cela rivalise pour le même dieu, mieux vaudrait plusieurs panthéons s’interpénétrant, untel échange ses dieux avec untel.
    Parce que le dieu unique a une tendance totalitaire, et la rivalité peut amener à la violence. Parce que tout le monde n’a pas l’amour de la liberté des Anglo-Saxons.
    Donc les panthéons sont plus sûrs. Attention toutefois au risque, avéré en Inde, d’imiter le fanatisme monothéiste…
    Les traditions, les prêtres, tout cela a tendance à vouloir s’imposer aux autres, et les leaders charismatiques aussi.
    Mieux vaut que les gens aient, s’il leur faut des dieux, une religion personnelle et poétique.
    Insérée dans une tradition vivante.
    Ou tout autre chose.

  148. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    « Mais je pense qu’il serait bon pour le monde que les croyances, et surtout monothéistes, soient sacrifiées… Pas tellement parce que douteuses vu que presque tout l’est, mais parce que plus dangereuses que je ne saurais l’exprimer. »
    Ainsi vous croyez encore dans les vertus du sacrifice.
    Un certain Jésus a été sacrifié déjà. Ne saurons-nous donc jamais ce que nous faisons ?

  149. @ Denis Monod-Broca
    « Ainsi vous croyez encore dans les vertus du sacrifice. »
    Au point de l’évolution humaine où nous en sommes, mieux vaudrait que les religions disparaissent, ce « sacrifice », façon de parler, je m’adapte au langage des autres, que le sacrifice de la messe, à mon avis.
    Parce que se demander si Dieu est ou non dans le pain et comment il a fait couler des fleuves de sang… Par contre, si, miracle pourrait-on dire, les religions disparaissaient, « sacrifiées » sur l’autel du progrès, tout serait beaucoup mieux.
    Les humains ne sont pas assez évolués pour avoir une religion qui les élève, ne parlons même pas de ne pas leur avilir.
    La religion ne conviendrait, paradoxe, qu’à des dieux !
    Je ne veux pas faire semblant que nous soyons à un stade qui n’est pas le nôtre.
    Pour l’heure, je ne veux que deux choses : la justice. Il est injuste de tuer des victimes humaines, ou de rabaisser des gens coupables de rien, par exemple, les drogués, comme les Philippines sont en train de montrer ce que c’est, en vérité, que la politique prohibitionniste.
    Par contre, tuer des toros dans l’arène est juste, je veux dire : dans un monde où on mange de la viande et où on fait de l’élevage industriel qui tue un grand nombre de bêtes tous les jours, il est bête, justement, de vouloir abolir la corrida.
    Qui a une part sacrificielle… La tragédie et beaucoup de choses qui ne méritent pas de passer par pertes et profits, être « sacrifiées », si on veut, comme on parle de prix sacrifiés.
    Pour se comporter de façon angélique, or « qui veut faire l’ange fait la bête », il ne faut qu’une chose : ne plus être mortel, mimétique et autres tares.
    Exemple d’ange-bêtes, les écolos ne veulent pas qu’on mange de viande, mais ils expulsent les indigènes de leurs terres, chercher à « réfugiés de la conservation » si on ne me croit pas.
    Au stade où nous en sommes : viande, corrida, et d’autres choses qui ne concernent pas l’écologie, disons que je synthétise.
    Il faut donc faire de son mieux pour que l’être humain puisse le devenir. Au choix, si on leur donne le choix, certains préféreront rester ce qu’ils sont, libre à eux.
    Pas moi.

  150. @ Noblejoué
    @ Denis Monod-Broca
    On ne peut pas décréter que les croyances doivent disparaître, à mon avis. L’opération me semble impossible, et par ailleurs, elle porte la marque du totalitarisme. Ça s’est déjà fait pour le monothéisme : la Terreur et les régimes communistes ont essayé par l’endoctrinement, la flatterie et plus encore par la menace, d’extirper la religion de la vie humaine, ou plutôt de remplacer cette croyance-là par une autre.
    On rejoint le billet de Philippe sur « les convictions sont un poison ». Mais l’idée qu’on peut créer un homme nouveau capable de se passer de croyances ou de convictions n’est qu’une hypothèse, qui relève de la croyance, non de la science. À partir du moment où on cherche du sens – ce qui est une activité humaine permanente, consciente et inconsciente -, on donne plus ou moins de valeur à tout ce qui entre en interaction avec nous, et on établit des points de références, sous la protection des adultes qui nous élèvent quand nous sommes enfants, c’est-à-dire à la période où nous établissons les bases d’un système de valeur. On n’y échappe pas. Ce système est flexible et évolutif, mais avant d’être pernicieux ou bon, il est indispensable. À nous de le rendre plus conscient, et de le perfectionner comme on peut.

  151. @ Lucile
    « On ne peut pas décréter que les croyances doivent disparaître, à mon avis. L’opération me semble impossible, et par ailleurs, elle porte la marque du totalitarisme. »
    Je ne dis pas que l’Etat, ou quiconque, doit obliger ou même inciter les gens à ne pas croire.
    Je dis que si les gens étaient assez raisonnables pour ne pas le faire, le monde n’en serait que meilleur.
    Pour la question du sens : si chacun pouvait avoir une vue tant scientifique qu’artistique des choses, oui, à mon avis, le monde n’en serait que meilleur… Car croire, c’est faire, pardon de parler net, des suppositions, l’honneur de devenir des systèmes de rites et de mythes devant dicter sa vie, et aussi celle des autres.
    Que j’essaie d’illustrer mon dire ! Les nuages, c’est fascinant, non ? Beaux, et sans eux, l’agriculture serait bien ardue…
    Alors, imaginons, on peut inventer une religion des nuages, sacrifier des humains, ou avec le temps et l’action civilisatrice, des animaux aux nuages. Comme les nuages sont inconsistants, on peut dire que, je me lance, il est interdit de bâtir des maisons consistantes, porter des vêtements de couleur nuage, ou à l’inverse, d’une autre couleur, pour la morale, on peut dire que le nuage verse son eau à tout le monde, charité universelle, mais noyer les non-adorateurs de nuages ou les faire mourir de soif au contraire, enfin, vous voyez l’idée.
    S’il s’agit de nuages ou d’un panthéon, les gens, je le sens, ne vont pas se montrer enthousiastes.
    Ils diront : ce serait mieux d’en faire de la poésie, comme, très connu, Baudelaire, de la peinture, comme dans le merveilleux Constable, ou étudier scientifiquement les nuages.
    On se moque de ceux qui ont pu adorer le soleil, pour comparer.
    Alors, pourquoi pas des religions monothéistes ? D’accord, on ne peut pas prouver que son objet n’existe pas : Dieu tout-puissant.
    Mais on peut prouver que SI il nous a créés, et SI il est tout-puissant, il est RESPONSABLE de tous nos malheurs.
    Et que ses religions sont responsables de bien des malheurs.
    Vrai ou faux ?
    Alors, on peut juger qu’il serait plus raisonnable de ne pas adorer une hypothèse, et quelle hypothèse ?
    L’hypothèse d’un être qu’on présente comme sauveur mais qui nous fait souffrir et mourir. Merci, merci encore…
    Et dont les religions sont liberticides, on donnera la palme à l’Islam, certes, mais enfin, c’est un problème hérité en indivision, et sanglantes, tellement….
    En plus, le monothéisme est la matrice du totalitarisme et d’une autre chose pouvant donner une tyrannie indéracinable, le gouvernement mondial.
    Car tout pouvoir dedans et pas de pouvoir dehors signifie que ne pourraient renverser la chose que les dirigeants qui n’y ont aucun intérêt et ne seraient certes pas élevés dans cet esprit. De plus, ils ne se surveilleraient forcément entre eux…. Les chances de salut sont donc infinitésimales.
    L’homme nouveau, pour moi, n’est pas un produit politique, mais biologique.
    Un humain aux capacités augmentées, vie plus longue voire immortel, surintelligent, je lui fais confiance, serait soit non religieux, soit capable de suivre une religion de manière à ce qu’elle soit une élévation et non un abaissement de l’humain.
    Je préférerais qu’il ne soit pas religieux, car cela me paraît le plus sûr, c’est tout.
    Quant aux humains qui, il y en aura, voudront rester ce qu’ils sont, ils continueront à agir aussi bellement que d’habitude, et ce pour deux raisons :
    – D’abord, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a : nous ne sommes pas grand-chose, et donc, nous agissons à l’avenant.
    – Ensuite, refuser de s’améliorer biologiquement n’augure pas qu’on fera des efforts moraux ou d’autres encore, si on suppose qu’on est très bien comme on est, pourquoi changer ?
    S’il y a toute une tradition d’abus derrière soi, on n’a pas à changer, et on peut même s’autoriser de l’exemple pour les rééditer.
    Pour ce qui est des enfants :
    « À partir du moment où on cherche du sens – ce qui est une activité humaine permanente, consciente et inconsciente -, on donne plus ou moins de valeur à tout ce qui entre en interaction avec nous, et on établit des points de références, sous la protection des adultes qui nous élèvent quand nous sommes enfants, c’est-à-dire à la période où nous établissons les bases d’un système de valeur. »
    Les enfants des familles athées ou agnostiques héritent, eux aussi, d’un système de valeurs.
    Chercher du sens ? Cela peut faire qu’on reste hors-dieu dans une famille non religieuse, ou qu’on se convertisse. Ou que dans une famille religieuse, on le reste ou qu’on s’en détache.
    Certains croient sentir l’existence d’un Dieu, d’autres sont frappés par le vide, au contraire.
    Et je vais être sévère, bien des gens ne sont pas très intéressés par les questions de sens, que ce soit en science, en art, en religion ou en philosophie, tiens, je l’avais oubliée, la petite dernière ! Sévère car en Occident, cela sent un peu la démission. Cependant, en Chine, en principe, quoi que le bouddhisme y ait pris, on se soucie peu de sens, on prend les choses comme elles sont, on s’harmonise avec l’espace, le temps, le souffle et le dragon qui passe.
    Le sens peut se chercher hors de Dieu, ou dedans, ou entre les deux, si j’ose dire, dans le bouddhisme il y a des dieux, mais c’est le Bouddha qui compte, cela va de ce qui serait une philosophie en acte à une religion, chez nous… Par parenthèse, je ne crois pas le bouddhisme si non violent qu’on le dise, comme l’hindouisme il est assez injuste et, en vérité, porte aussi peu à la compassion que le monothéisme à l’amour.
    Car si tu es malheureux, tu l’as hérité de tes actes passés… En vérité, c’est… bien fait pour toi !
    Puisqu’on se raconte : c’est le vide qui m’a frappé, celui de notre vie, de notre mort, souffrance et mort. Aussi bien au niveau du sens, si j’ose dire, que du sentiment de vide, sauf quand la beauté des paysages ou toute autre raison, fait paravent à ce vide.
    Nous souffrons, nous mourons, qu’est-ce qu’on peut répondre à ça ? Pour supporter l’insupportable, se divertir, face à ce qui écrase, essayer de relever le gant, faire ce qu’on peut pour que l’immortalité et l’intelligence augmentée adviennent. Si je peux peu, c’est que je suis peu, il faut bien commencer où on est, dans la détresse.
    Supporter l’insupportable… Il peut advenir qu’après la mort de la personne qu’on aimait le plus au monde et d’absurdes circonstances qui expliquent qu’on ne soit pas mort à sa suite, on se raccroche à quelque projet antérieur mais bien plus fortement, on ait senti une présence, dans le contexte, d’Apollon, cela prouve-t-il l’existence d’Apollon ? De nos jours, on dira non, car il est passé de mode, mais est-ce si sûr ? A noter que les chamanes voyaient leurs pouvoirs venir à eux souvent après un deuil.
    Ce qui ne veut pas dire que la mort soit une bonne chose, ce n’est pas parce que je ne mets pas l’amour à toutes les sauces, une manière de l’instrumentaliser pour interdire la réflexion, que quiconque aurait voulu la mort d’un proche pour atteindre un état assez spécial de perception. En tout cas, si je sacrifierais bien un toro à la purgation des foules, jamais un humain à l’injustice ou un proche à mes ambitions. Bref, en contexte magique, cela donnera la magie, en contexte moderne, une concentration accrue sur ses buts, sauf quand on est rattrapé par le vide redoublé.
    Et donc, que des êtres qu’on ne perçoit que dans des états où on est très concentré mais pas sur son but, en exercice de concentration, chacun les siens, existent ou non, ils viennent à vous selon ce que vous êtes, le semblable va au semblable.
    Ce qui dépend de la culture… Tout cela peut être illusion, ou même réalité perçue par des filtres, ou une réalité multiple, le divin est vaste, un panthéon, il y a place pour tous les dieux.
    Cet exemple pour dire que, et ce n’est pas un bien, à la base, que les dieux sont une compensation à la faiblesse, vous je suis un enfant qui n’a pas de valeur, l’autre, je supporte une perte insupportable.
    Les boucs émissaires aussi, des traditions faites à partir de tous ces désastres.
    Je ne dis pas que cela ne puisse pas servir… Je dis qu’un monde sans désastre serait meilleur, et que la religion, surtout monothéiste, produit plus de désastre qu’elle n’en soigne.
    Si j’avais une maladie, je préférerais qu’elle disparaisse avec le traitement, plutôt que de garder et le traitement, et la maladie. D’autant que le traitement peut soigner, mais à quel prix ? On réconcilie la société sur le dos de la victime, la société est sauvée, mais outre ce prix, on peut prédire qu’elle ne vaudra pas grand-chose : la preuve par toutes les sociétés, bien injustes. Et le monothéisme est très liberticide, en lui-même, sans parler du fait qu’il est la matrice du totalitarisme, et peut-être demain, d’un gouvernement mondial.
    Alors oui, si la religion pouvait disparaître, je n’aurais rien contre, enfin, disparaître, ou être une libération plutôt qu’un enfermement. Le plus sûr ou le plus transmutation du plomb en or, c’est comme vous voulez. Imaginons qu’on puisse décider et faire plaisir sans nuire au monde.
    De toutes façons, à mon avis, ce ne sera possible que si l’être humain augmente ses capacités, sinon, le pauvre, il fait ce qu’il peut avec ce qu’il est, lui faire la morale ne sert pas à grand-chose. Les mêmes qui ne veulent pas qu’il change lui reprochent d’agir selon sa nature, pour moi, c’est un gag… Je me rappelle qu’un jour, tout arrive, j’ai donné une pièce à un mendiant car sur les… nuages parce qu’ayant un nouvel ami, et le pauvre ayant trouvé que j’étais quelqu’un de gentil ait dit que c’est parce que quelqu’un avait été gentil avec moi. Il croyait qu’il devait dire, se montrer gentil ! Je lui ai dit que je n’aurait pas l’idée de faire la morale à quelqu’un dans sa situation, il a répondu que des cons le faisait. Je lui ai dit que les gens manquaient d’empathie, c’est tout… En fait, je dirais aussi de logique… Mais bref, on demande beaucoup à des gens qui sont très peu, que ce soit des personnes à la rue ou de pauvres mortels.
    Pas moi. Ici, j’essaie de dénoncer le mal, promouvoir le bien, paraît-il avec sarcasme, mais avec la conscience que cela ne peut pas servir à grand-chose, dans notre état. D’autre part, sauf énormité ou si je perds mon sang-froid, j’essaie de m’en prendre au « péché non au pécheur », façon de parler comme le sacrifice, espérons que quelqu’un ne va pas croire que je crois que le soleil se lève si je le dis, non plus. Parce que le but n’est pas de triompher de quelqu’un mais de faire progresser ce que je pense être le bien, le vrai et le juste.
    Enfin, c’est mon interprétation, d’autres diraient que je trame des complots, suis d’une abyssale mauvaise foi et autres choses semblables.

  152. @ Noblejoué
    Je ne suis pas capable de vous répondre. Je ne vois pas trop comment le monothéisme conduit au totalitarisme. Je ne suis pas certaine que la religion comble un vide, pour moi, elle l’entretient et pose le problème de l’absence de Dieu ne serait-ce qu’en lui faisant une place (essayez de lui parler, vous verrez s’il vous répond). Enfin oui, on se demande pourquoi toutes ces souffrances et la mort au bout. Il y a de bons moments quand même.

  153. @ Lucile
    « Je ne vois pas trop comment le monothéisme conduit au totalitarisme. »
    Pour moi, c’est évident. Il n’y a que de l’unique, un dieu unique, une vérité unique, et un groupe unique, peuple, les Juifs, Eglise, les chrétiens, communauté des croyants, Islam.
    Cet UNIQUE est TOUT, explique TOUT et contrôle TOUT…
    D’où le fatras de commandements juifs et assez aussi dans l’Islam. Le christianisme semblait moins étouffant, mais s’est dédommagé avec les dogmes, il y a de quoi faire, la trinité, la communion et la masse de perdition pour l’enfer, des sujets inépuisables, vraiment.
    Le premier semble une relation d’amour, l’autre un partage, le troisième, une horreur, mieux que le Maillon faible, c’est combien de gens vont éternellement souffrir ? Comme personne n’a envie de finir en grillade, il y a un consensus pour griller les non conformes avant. Ce que les chrétiens avaient gagné en prescriptions alimentaires, sans quoi on ne pourrait toujours parler des bons homards sur ce blog, il l’ont perdu en liberté théologique.
    Tous les Juifs ont leurs idées sur la foi, les chrétiens ont leur éternel désir d’unanimité qui leur a fait commettre tant de violence, autrefois. Bon, je ne vais pas parler d’Islam aujourd’hui, c’est trop sale, il y a des limites à mon scalpel.
    Je pense que les Juifs sont ou étaient, car pour l’avenir, on verra, mieux immunisé contre le désir d’unité dogmatique que leurs successeurs, car leur unité en tant que peuple est un contre-poison.
    Egalement leur prééminence, les autres dépendent d’eux pour leur religion, et eux, pas de la croix et du croissant pour exister.
    Un dieu unique + rien d’autre d’unique en face + subordination, je dis que si les Juifs sont faibles face aux polythéistes, seuls face à un dieu qui les punit à tout bout de champ, ils sont forts face aux autres monothéistes.
    Et donc, résultat des courses, tout le monde en veut aux Juifs comme des fermiers au propriétaire d’une terre dont on veut l’évincer. Parce que cette terre, promise, être aimé de Dieu, c’est tout, vu que Dieu est tout, il faut bien que l’autre ne soit rien pour prendre le tout du tout. Question de survie, sinon, on n’est rien.
    En polythéisme, si Ulysse n’est pas aimé de Poséidon, il a Athéna, on n’est pas précisément dans le drame cosmique. Et au niveau politique, les dieux circulent. Heureux temps !
    L’unique donc, le dieu unique et ses accessoires, Livre, Eglise, peuple, communauté et raton laveur, explique et contrôle tout.
    Disons, autant de comportements et de « vérités » possible par rapport au livre de référence.
    Le livre plus éventuellement autre chose, une tradition et un grand chef plus éventuellement un corps de gens chargés de faire respecter la foi, contrôle le plus de choses possible.
    On a, par exemple, cru que la Bible devait expliquer l’astronomie, « mais pourtant elle tourne » ou la biologie d’où les condamnations contre Darwin. La Bible devait aussi dire la politique, en fait, je ne sais pas quand le Livre, Bible ou Coran, passe son tour, n’a rien à dire, on se croirait face à l’intelligence artificielle du futur qui en saura tant et si bien penser, aussi.
    Les sciences et la laïcité ont modéré des ardeurs si pleines de démesure. Un instant.
    Il y a eu la Terreur. Et le génocide vendéen.
    La culture était saturée d’attente de totalité, il fallait du sens et du salut aux gens, on le leur avait promis.
    La Révolution avait déjà eu des aspects inquiétants, on a après eu Marx et compagnie, Hitler et autres, un parti équivalent d’une Eglise, des Stasi et autres en nouvelles inquisitions, un pape et un empereur dans le même leader charismatique.
    De nos jours, je vois bien les écologistes avec leur Gaïa à laquelle ils ont sacrifié les « réfugiés de la conservation », pour renouveler le stock de totalitaires, on dirait les têtes du monstre de l’Herne, on en coupe une et ça repousse.
    Pourquoi, comment ? La catastrophe monothéiste est tombée sur le monde. Les premiers atteints avaient des anticorps. Les autres non. Plus atteints, ils ont persécuté les premiers atteints et répandu leur maladie partout. Cette maladie est restée, mais en plus, elle a muté en totalitarisme.
    Alors des gens vont me dire quoi ? en somme, que le monde moderne aurait inventé la laïcité.
    L’unique existe toujours avec tous ses effets ravageurs, mais on va, disons, l’endiguer dans la sphère privée.
    Je rappelle que la chose a vocation à TOUT contrôler, individus et société… Ce n’est la faute de personne, l’idée de monothéisme y pousse.
    Jésus peut bien rendre à César ce qui est à César, il peut prêcher l’amour, il peut mourir d’amour, il peut mais n’en peut mais : l’unique commande. Entre cela et ce que dit le fondateur pourtant Dieu unique il paraît, il n’y a pas photo.
    Car les idéaux comptent moins que les rapports de force, la force, dieu est unique, l’emporte sur l’idéal, dieu est amour.
    Les événements l’ont prouvé.
    Quand l’unique migre vers par exemple le communisme, où il y a moins d’amour et plus de ressentiment, les choses s’aggravent, bien sûr.
    Et autre cas du même genre.
    Le feu, vous voyez une allumette, un petit feu bien gentil, ça n’a l’air de rien… Mais laissez-le sortir de sa cage.
    De même, l’idée d’unique. L’amour, des idéaux de liberté, tout ce que vous voudrez, peut en limiter la violence.
    Mais que la cage tombe et l’incendie est universel. Le monothéisme est l’étincelle, le totalitarisme l’incendie.
    « Je ne suis pas certaine que la religion comble un vide, pour moi, elle l’entretient et pose le problème de l’absence de Dieu ne serait-ce qu’en lui faisant une place (essayez de lui parler, vous verrez s’il vous répond). »
    On dirait de la philosophie plutôt que de la religion.
    Ah oui ! Des croyants disent que sans doute, on sombre dans le fanatisme… Point besoin de doute chez les polythéistes, je signale, même s’il leur arrivait de se moquer de leurs dieux, pas de doute nécessaire.
    La nécessité du doute, c’est, disons, face au dieu unique qui est tout, une soustraction par le vide, par le et s’il n’existait pas ?
    Un contre-pouvoir comme la laïcité ou faire partie du peuple élu.
    Le monothéisme est si dangereux qu’il suscite, parfois, des contre-pouvoirs. Est-ce nécessaire à un agnostique ? A un polythéiste ?
    Non.
    Vous ne trouvez pas que quelque chose qui a besoin qu’on :
    – aime
    – soit laïc
    – doute
    est trop dangereux ?
    Ses errements passés, et présent avec l’Islam, sans parler de ses avatars totalitaires me font dire que oui.
    « Enfin oui, on se demande pourquoi toutes ces souffrances et la mort au bout. Il y a de bons moments quand même. »
    On dirait « peut mieux faire », et c’est sûr, si dieu est tout-puissant, mais il semble qu’il préfère ne nous donner que de quoi nous entretenir à peine afin qu’on le supplie.
    Cela me fait penser aux riches vieillards auxquels tant de Romains faisaient la cour, dans l’Antiquité, pour qu’ils les couchent sur leur testament. Sauf que là, le vieux ne meurt pas, il tue, il ressuscite, et il juge.
    C’est… affreux.

  154. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Le « monothéisme » est, et à la fois raconte, l’accession de l’homme à l’âge adulte, à la conscience de soi, au doute, au savoir objectif…
    Bien sûr on peut regretter le bon temps d’avant, d’avant la « chute », le temps de l’enfance, de l’inconscience, de l’innocence, des certitudes…
    Comme un enfant qui accuse ses parents de tout et du contraire de tout, vous accusez le monothéisme de tout et du contraire de tout. Cela soulage, cette accusation n’est pas entièrement fausse (c’est si bon, l’enfance !) mais elle ne mène à rien de bon.

  155. @ Denis Monod-Broca
    « Le « monothéisme » est, et à la fois raconte, l’accession de l’homme à l’âge adulte, à la conscience de soi, au doute, au savoir objectif… »
    Les Grecs avaient déjà tout cela, disons qu’ils l’ont développé MAIS au prix de tout ce que j’ai dit.
    « Bien sûr on peut regretter le bon temps d’avant, d’avant la « chute », le temps de l’enfance, de l’inconscience, de l’innocence, des certitudes… »
    Vous ne comprenez pas. Je ne regrette pas qu’on ait compris le bouc émissaire, même si cela crée des problèmes.
    Je regrette le MONOTHÉISME. Croire à un Dieu unique, c’est comme avoir un seul pouvoir dans un Etat : la porte ouverte à tous les abus. C’est l’équilibre entre les pouvoirs qui évitent aux gouvernants de trop dérailler.
    Pareil, c’est d’avoir pluralité en religion qui l’empêche. Voltaire disait que la liberté anglaise était, en religion, garantie par le grand nombre de sectes. Mais les Anglais sont la crème de la crème monothéiste… et même la crème peut devenir immangeable. L’idée monothéiste porte tellement à l’abus qu’on peut bien prêcher l’amour, c’est la notion de toute-puissance qui y est consubstantielle qui prédomine, donc d’abus, car la toute-puissance pousse à l’abus, de façon presque irrésistible.
    Quand on court un danger pour une chose qui en vaut la peine, ne plus faire de victime, et pour ce qui n’en vaut pas la peine, il y a un Dieu, je dis qu’il faut jeter ce qui est non seulement inutile mais nuisible, le Dieu absolu, à écarter comme le roi absolu.
    « Comme un enfant qui accuse ses parents de tout et du contraire de tout, vous accusez le monothéisme de tout et du contraire de tout. »
    Je n’accuse que de choses vraies. Et d’autre part, l’accusation d’accuser de tout et son contraire est une des pires qui soit, car l’objet de l’accusation est alors un bouc émissaire.
    Comme et plus que toute accusation, elle devrait être prouvée.
    Mais je n’en attends pas tant : en général, ce n’est pas l’honnêteté intellectuelle qui étouffe les monothéistes et apparentés.

  156. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Nous ne donnons, vous et moi, manifestement, ni le même sens au mot « croire », ni le même sens au mot « dieu ».
    Croire et douter, pour moi, sont inséparables.
    Quant à « dieu », le mot nomme l’innommable – le mystère, la vie, la vérité, l’infini… – pas un personnage tout-puissant qui gouvernerait nos vies.
    En une formule : « croire en dieu c’est douter de lui tous les jours ».
    Je n’ai pas l’impression que ce soit comme cela que vous l’entendiez.

  157. @ Denis Monod-Broca
    « Croire et douter, pour moi, sont inséparables. »
    On peut croire sans douter, croire en doutant… Croire ce n’est pas croire comme vous croyez, croire c’est croire de toutes les manières possibles.
    Celle qui est majoritaire dans l’Histoire et géographiquement, c’est croire sans douter, et c’est ce qui pose problème. Vous ne pouvez pas vous servir de votre manière de croire, philosophique, pour cacher la misère dans la manière majoritaire de croire des croyants.
    Si Benoît XVI appelait les croyants à être raisonnables, et les gens raisonnables à croire, c’est bien que ces deux attitudes, ne vont pas, en général, ensemble.
    J’ai parlé des croyants. Mais de nos jours, la religion étant moins prégnante, beaucoup de gens raisonnables ne croient plus.
    « Quant à « dieu », le mot nomme l’innommable – le mystère, la vie, la vérité, l’infini… – pas un personnage tout-puissant qui gouvernerait nos vies. »
    Le dieu abrahamique est un dieu personnel. Oui, non ? Il se met en colère, irresponsable, il crée l’Homme pour se repentir de l’avoir fait d’où le Déluge, par exemple.
    Dans la religion numéro deux, il paraît même qu’il fait un enfant, et est cet enfant, prêche, meurt et ressuscite.
    Si ce n’est pas un dieu personnel ! Le fait qu’il soit tout-puissant, eh bien, cela sort aussi du dogme comme on le rappelle au fidèle :
    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/369508-credo-symbole-de-nicee/
    Si ce dieu est créateur, si ce dieu est tout-puissant, il est responsable de tout.
    Oui, je sais, j’ai déjà lu des théologiens s’offusquer de l’impitoyable, cruelle logique de ceux qui leur mettent leur cause, leur dogme, avec leur conséquence sous le nez. Enfin, tel maître, tel valet, comment seraient-ils plus conséquents avec leur dogme que leur dieu avec sa création ?
    « Quant à « dieu », le mot nomme l’innommable – le mystère, la vie, la vérité, l’infini… – pas un personnage tout-puissant qui gouvernerait nos vies. »
    Dieu est responsable de tout, qu’ils intervienne tout le temps ou non, parce que tout-puissant et créateur.
    S’il crée des lois de la nature, il n’a pas besoin d’envoyer la foudre sur quelqu’un pour le tuer par la foudre qu’il a créée, plus généralement, il ne maudit pas un vieux personnellement, mais tous, nous naissons, vivons peu de temps, dont éventuellement, une partie à devenir de plus en plus faible, selon les lois de la nature dont il est responsable.
    Moi, l’ineffable, les faits sont là, bien établis… Enfin, autrefois, on croyait au mystère de la Justice, et comme ça, on ne disait pas pourquoi on condamnait quelqu’un.
    C’était le règne de l’arbitraire. Parce qu’imité de la religion… La religion, c’est le règne de l’arbitraire, et comment pourrait-il en être autrement quand Dieu tout-puissant est dédouané de tout, et les lampistes, diables s’ils existent, et humains, coupables de tout ?
    S’il existe, dieu, créateur tout-puissant mais irresponsable, nous a fait injustes. En tout cas, les théologiens ont promu l’injustice, le tout-puissant créateur est irresponsable, l’enfer et autres joyeusetés.
    Par honnêteté intellectuelle, je vais mentionner quelque chose de très minoritaire à quoi je me raccrocherais si j’avais le grand malheur de croire au dieu biblique.
    Des Juifs très tard, des Juifs d’abord, forcément, j’ai déjà expliqué pourquoi ils avaient moins de tares de monothéistes que les autres, ont eu l’idée que dieu n’est pas tout-puissant. Il l’était à l’origine, mais le seul moyen de faire place au monde était de se tasser : le monde n’est donc pas parfait, et dieu plus, mais comment en vouloir à un créateur qui se diminue pour sa création ?
    Enfin, si, on peut, si un enfer existe.

  158. @ Noblejoué
    Il semble que c’est plutôt sur la personnalité prêtée à Dieu par les religions que vous êtes réticent. Nous sommes d’accord. Mais ce n’est pas le fond du problème. (Si vous prenez les évangiles, la vision du semeur ou celle du père du fils prodigue sont différentes de celle dont vous parlez, et l’histoire du sacrifice manqué d’Abraham dit au bout du compte que ce n’était pas d’avoir la peau du fils qui intéressait Dieu.)
    Quand on adopte une position philosophique sur la question, on n’avance pas beaucoup.
    Personnellement j’ai su que je me rangeais plutôt du côté des croyants, tout en gardant un pied bien arrimé dans l’incroyance, quand il a fallu choisir de transmettre à ma descendance, ou non, la religion dans laquelle j’ai été éduquée. Le problème est simple ; on est confronté à ce choix, qui n’est pas rationnel mais qui n’est pas irrationnel non plus, quoique le raisonnement philosophique soit plutôt du côté de ceux qui choisissent de ne transmettre aucune religion.
    Pour le bien de l’enfant, j’ai opté sans beaucoup hésiter du côté de la transmission ; est-ce pour le bien de la société ? je ne pense pas que ça lui ait fait du tort. Je continue de penser que les enfants qui ont reçu cette transmission sont mieux lotis que ceux qui ne l’ont pas reçue. Je n’en dirais pas autant de toutes les religions, ou de sectes.
    Selon moi, c’est la pierre de touche, qui vous en apprend plus long sur vous que toutes les idées que vous pouvez brasser sur la question.

  159. @ Lucile
    « Personnellement j’ai su que je me rangeais plutôt du côté des croyants, tout en gardant un pied bien arrimé dans l’incroyance, quand il a fallu choisir de transmettre à ma descendance, ou non, la religion dans laquelle j’ai été éduquée. Le problème est simple ; on est confronté à ce choix, qui n’est pas rationnel mais qui n’est pas irrationnel non plus, quoique le raisonnement philosophique soit plutôt du côté de ceux qui choisissent de ne transmettre aucune religion. »
    Cela paraît logique, cela vous a, si j’ai bien suivi, aidé à vous construire, donc vous présumez qu’il en ira de même pour vos enfants.
    Ma mère et ses frères et sœur n’ont, c’est le cas de le dire, pas eu le même destin. Grandeur et décadence du catholicisme dans une famille dont je ne veux rien dire, non plus que de la famille de mon père, parce qu’il n’est pas exclu qu’on me situe par recoupement.
    Où je surestime les gens ! Devant quelqu’un de très observateur, je mettais un certain temps pour répondre afin que la direction de mon regard ne lui donne pas de renseignement supplémentaire quand on jouait à un jeu où on devait deviner où se situait des pièces. L’autre m’a assuré qu’il n’était pas observateur à ce point-là !
    Enfin, mieux vaut surestimer que l’inverse, sauf qu’il vaut mieux ne pas admirer des gens se révélant injustes, mais ceci est une autre histoire.
    Bref, les enfants de la famille en question ont gardé la foi et envoyé leurs enfants au catéchisme, mais entre voir ce qu’elle a été pour eux, et le discours, que la plupart n’ont guère écouté par superficialité, et moi, eh bien, au contraire, on dira que j’ai en plus lu et réfléchi, on dira que le résultat n’est pas brillant. Pour plus de précision, une personne est, en tout et pour tout, en chemin vers la religion orthodoxe, à ce que j’ai compris.
    J’en avais écrit beaucoup plus long, assez bouleversant pour moi, pas en état de relire pour voir ce que je pouvais ou non laisser, j’ai préféré tout effacer de même que nous finirons.

  160. Denis Monod-Broca

    @ Noblejoué
    Vous vous dites incroyant, mais vous vous inventez un dieu épouvantable, auquel vous semblez croire, pour pouvoir le descendre en flammes tout à loisir ?
    J’arrête là pour ma part ce dialogue de sourd.

  161. @ Noblejoué
    Peut-être ferions-nous mieux de ne pas remuer des souvenirs qui vous bouleversent. Pour parler d’autre chose, je voudrais souligner la qualité d’écriture de votre dernière phrase : « j’ai préféré tout effacer de même que nous finirons ».

  162. @ Denis Monod-Broca
    « Vous vous dites incroyant, mais vous vous inventez un dieu épouvantable, auquel vous semblez croire, pour pouvoir le descendre en flammes tout à loisir ? »
    J’avais pensé vous répondre, mais vous ne le méritez pas.
    Vous m’avez fait un hommage involontaire, mais peu m’importe, seules vos incapacités et votre mauvaise intention comptent pour moi.
    —————————————————–
    @ Lucile
    J’avais pensé répondre à quelqu’un, mais à la réflexion, il n’aurait pas compris mon texte, et étant donné qu’il a été blessant envers moi à plusieurs reprises, il ne méritait pas ma patience.
    Mais rayer quand j’avais de l’inspiration me crevait le cœur, donc je vous adresse ma réponse puis vous parlerai de votre propre commentaire, bien plus intéressant :
    « Quel hommage dans ma manière de vivre les hypothèses, moi, je croirais… Quand on dit que les idées ne se vivent pas !
    Eh bien si, il m’est arrivé de faire oublier un temps compté en parlant d’idées et de leur implication, eh oui…
    Il m’est aussi arriver qu’on m’accuse parce que moi, je frappe et j’écoute voir ce qui sonne creux. Qu’on m’accuse quand je n’affirmais pas, quand j’interrogeais, mais en somme, toute question n’est-elle pas affirmation, toute affirmation question ? En somme, tout ce qui confronte au réel est destructeur. Moi, je ne fais pas les choses à moitié, votre réaction montre que vous et d’autres, ne savez pas ce que c’est que de penser et de sentir, les deux sont un, de le faire vraiment.
    Ce n’est pas ma faute si le creux est creux, je frappe et j’écoute.
    Je dis que SI il y a un Dieu qui est comme ceci (ainsi que dit par la théologie) ALORS, notre épouvantable sort lui est imputable comme cela.
    Fou comme les gens ne comprennent pas les implications de ce à quoi ils disent croire !
    Ils ne vont pas au bout des raisonnements pour comprendre, au bout des implications pour sentir la réalité ainsi déduite.
    L’hypothèse dont je parle est celle ressortissant des textes sacrés et de la théologie, sans parler de notre triste vie : qu’y puis-je ?
    J’ai eu la bonté de vous en offrir une autre sur un plateau, alors que cela aurait dû être à vous, le croyant défendant sa croyance, de le faire.
    Mais le jour où les croyants des monothéismes penseront à lire et à penser plutôt qu’à diaboliser les autres ou infantiliser les autres, ils seront capables de réformer leur foi.
    En attendant, elle est bien ce que je dis.
    Il peut y en avoir d’autres, mais dans ce cas, il ne faut pas craindre de donner un grand coup de pied dans la fourmilière.
    On ne peut pas garder intacte la tradition, et puis dire : on ne change rien, mais je ne veux pas la responsabilité de ce qui demeure.
    A un moment, pour les croyants, il faut choisir.
    Moi qui ne crois pas, je ne fais qu’un chose, eh bien : je vois les implications.
    En vérité, Lucile a vu que je brasse des idées, et en effet, c’est ce qu’on fait quand on essaie de comprendre et exprimer le monde.
    On peut être d’accord ou non avec moi, mais la caricature, diabolisation ou infantilisation, ne sert qu’à montrer combien je vois juste sur le cas des croyants – pour ce qui est du divin, objet dont on ne sait s’il existe pour commencer, toutes sortes de possibilités s’offrent à nous.
    Outre que les croyants ne sont guère tolérants et fair-play, ils manquent d’imagination.
    A une époque, pourtant, ils se demandaient ce qui se serait passé si par exemple, il n’y avait pas eu de péché originel.
    Le et si a resurgi dans les uchronies, passant de Dieu, du transcendant, à l’immanent.
    A un moment, les croyants pouvaient croire aux actions désintéressées. Cela a été interdit.
    Mais cela a resurgi chez Kant.
    Qu’ils continuent comme ça, et ils perdront tout au profit d’incroyants comme moi qu’ils peuvent critiquer tant et plus quand ils s’amenuisent par leur propre faute. »
    Lucile, ceci vous est adressé :
    « Vous semblez être la seule personne croyante à ne pas déraisonner, ici. Oui, je « brasse des hypothèses », et vous avez dû deviner que ce que j’ai vu de la foi n’était, c’est le cas de le dire, pas engageant.
    Mais avec votre manière de parler de vous en disant que les idées ne sont pas tout, vous poussiez à quitter celui des idées pour le vécu sans y obliger ni faire de la psychologie si grossière qu’on a bien envie de balader les audacieux qui s’y essaient.
    Ne me répondez pas si c’est indiscret, mais est-ce dû à votre expérience de la foi, votre côté anglais, ou les deux ?
    Pour moi, c’est le bien, l’énigme, surtout en religion. Je n’aurais pas osé vous poser la question avant, cela est bien intime, mais après le déluge de n’importe quoi, cela me serait un réconfort.
    Pour le plaisir :
    S’il y avait un dieu juste et a fortiori aimant, je pense que tout le monde irait au paradis, consolé.
    Mais s’il faut une récompense, je pense que tous ceux qui ont fait de leur mieux le verrait reconnu par le dieu en question ; être reconnu comme allant vers le bien par la source de tout bien, je ne vois rien de mieux, si je puis m’exprimer ainsi. Alors, les gens sauraient qu’ils ont fait de leur mieux, alors, dieu a fait ce qu’il pouvait de son côté, les humains et peut-être autre de l’autre, et les deux histoires n’en font plus qu’une.
    Le dieu n’aurait pas fait un monde parfait par incapacité, le paradis étant les seules zones parfaites où transférer les gens jetés dans notre monde.
    La fin des temps ne serait pas la destruction de notre monde mais l’universalisation de la perfection. Pas de jugement, une ascension universelle.
    VOUS, vous avez compris que je brasse des idées.
    Qu’est-ce que j’y peux ? Si des gens ne comprennent pas que je confronte les idées, ce qu’elles sont vraiment dans les textes : dieu tout-puissant créateur, des citations.
    Et l’état du monde, je ne peux rien pour eux.
    Mais quel hommage involontaire, je prends toutes les implications d’une hypothèse, qu’ils n’ont même pas vue, d’où le choc, et deuxième choc, je l’exprime comme il faut, de façon vivante.
    Et ils croient que je crois ! Drôle. Mais que sont ces croyants qui ne pensent pas plus qu’ils ne sentent les implications de leurs croyances ? Enfin, s’ils l’appréhendaient avec mon intensité en y croyant, ils seraient obligés d’essayer de réformer. Mais pour cela il faut du courage… J’ai toujours supposé être lâche, mais je lis des réactions qui me font présumer que… en somme, il doit y avoir pire.
    Vous savez ce que ça me rappelle ? Lovecraft soi-même : il invente un panthéon dans ses fictions, plein de gens y croient et croient qu’il croit. Quand il était rationnel autant qu’on peut l’être.
    Inventer un panthéon ou de la théologie, juste je presse le citron d’une hypothèse connue et je la sers, ou faire plus original, un nouveau cocktail, c’est pas mal.
    A une époque les chrétiens ne se privaient pas d’imaginer dans le cadre de leur religion, ils se disaient et s’il n’y avait pas eu la Chute, par exemple.
    Ils ont abandonné, et ce qui était transcendant a resurgi dans l’immanent, dans l’Histoire, et si Rome n’était pas tombée, fondateur, Renouvier, ou le nazisme, très complexe, Philip K. Dick.
    A une époque, les autorités chrétiennes ne s’interdisaient pas de penser que les actions désintéressées étaient possible.
    Le pape a dit non, pas grave, l’idée a été récupérée par Kant.
    Si des gens se privent de force vives, imagination, ou vision (dire que c’est moi qui dis ça !) moins absurdement négative des êtres humains, il ne faut pas s’étonner que ce qu’ils ont abandonné aille à d’autres qu’eux.
    Si les croyants ne sont même pas capables d’un minimum de capacité à regarder différentes hypothèses sur leur foi, comment pourraient-ils l’épurer ou la partager ?
    Je vous ai dit sincèrement combien je pensais le monothéisme dangereux, en lui-même et en ses avatars.
    Vous croyez que la tradition protège apparemment, moi, je la trouve assez, eh bien, pour le moins, ambiguë, la tradition, on se réclame de dogme, et pas vous, mais un autre déraisonne quand j’en montre les implications. Jeter les causes ou ne vous plaignez pas des conséquences, aurais-je pu lui dire, on ne va pas me reprocher de montrer que les causes donnent des conséquences comme on tuait les messagers, autrefois.
    Ce que je crois vraiment, c’est eh bien, au hasard à :
    – la causalité
    – l’inspiration
    – le courage
    – des dangers
    Si ! Si je pouvais faire comprendre l’importance de certains dangers, causes, conséquence et gravité, plutôt que d’avoir des retours tels que les propos d’un enfant à qui on aurait arraché son doudou divin, ce serait merveilleux !
    Je pense que quand Cassandre parlait du cheval de Troie, des gens devaient dire qu’en dire du mal était une insulte aux charpentiers, ou au dieu Poséidon, ou à la ville, qui serait indigne d’avoir un gros canasson de bois, ou n’importe quoi d’autre.
    Futile ! Mais moi, je ne vois pas l’avenir, seulement des dangers possibles, donc… Et puis, je n’ai aucune querelle avec Apollon ni aucun autre dieu, d’ailleurs, même pas avec des lutins, rivalisant avec les humains, prétend-on, alors, tout va bien.
    Alors je vais essayer de ne rien prendre au tragique, mais il serait plus sage qu’ayant fait de mon mieux, je me lave les mains de tout, mais alors, je ne fais pas les choses à moitié… Totalement, autant de lucidité que maintenant, je l’ai lu, et même vu quand devant prendre un médicament opiacé à cause de fortes douleurs, mais un esprit qui s’étire, qui flotte, qui plane au-dessus de ce qu’il sait et de ce qu’il sent, comme on abandonne une longue marche finalement pesante comme ses souliers, pour se coucher et regarder les nuages. »

  163. Sans rentrer dans aucune polémique, car j’ai la sensation d’avoir déjà tout dit, il est essentiel de relire le chapitre résurrection des critiques dans un souterrain de Girard, critique du grand inquisiteur de Dostoïevski.
    https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Dostoievski%20-%20Le%20Grand%20Inquisiteur.pdf
    « En cherchant à se diviniser sans le Christ, l’homme se met lui-même sur la croix.
    …Le Christ s’est volontairement dépouillé de tout prestige et de toute puissance; il se refuse à exercer sur l’homme la moindre pression; il désire se faire aimer pour lui-même.
    …L’inquisiteur voit tout, sait tout, comprend tout; il entend même l’appel muet de l’amour, mais il est incapable d’y répondre. Que faire, dans ce cas, sinon réaffirmer la présence de cet amour ? Tel est le sens du baiser que donne le Christ, sans mot dire, au malheureux vieillard. Aliocha, lui aussi, embrasse son frère à la conclusion de son récit et celui-ci l’accuse, en riant, de plagiat. »
    https://www.gallimardmontreal.com/catalogue/livre/critique-dans-un-souterrain-girard-rene-9782253032984

  164. Sans prétendre que je saurais tout, j’aurais, évidemment, les capacités d’être le lucide grand inquisiteur comme tous eux qui comprennent à la fois René Girard et les nécessités de l’Etat.
    Certains qui ne saisissent que vaguement l’un ou l’autre me prennent de haut. Comique !
    Mais je vise beaucoup plus que cela : la préservation de la liberté, la défense des victimes, la défense de la justice, la prévention des pires maux, même de ceux que la plupart ne voient même pas type gouvernement mondial tyrannique, et l’augmentation des capacités humaines.
    C’est énorme, mais que ce soit ma curiosité, mon sens de la justice ou autre, je ne peux pas viser à moins. Quelle que soient mes tares, je ne peux ou dois, ou il faudrait un mot unissant les deux, reculer.
    Savoir si j’aime ou pas est une question véritablement idiote, on peut aimer et avoir tort, et ne pas aimer et avoir raison, aller par-delà la froideur de son cœur pour être juste, ou avoir un cœur ardent de haine déguisée sous le nom d’amour, comme tant de gens, sans parler de cas bien plus complexes.
    Cependant, comme un tas de gens ne raisonnent pas et qu’il faut vraiment faire des efforts démesurés, contre-nature, pour le bien du monde, je peux dire que je sais d’expérience ce que c’est que d’aimer sans pouvoir sauver ceux qu’on aime, ce qui m’a renforcé dans mon dégoût absolu de la sinistre attitude du qui perd gagne. Il est des pertes qui sont si graves qu’il serait répugnant de s’en servir pour autre chose que de rendre justice à ceux qui les subissent ou pour qu’elles n’arrivent plus.
    Récréation, perdre ceux qu’on aime par la mort, contrairement au dessin animé, ne pas parvenir à libérer des gens tenus par des chaînes invisibles :
    https://www.youtube.com/watch?v=yzzyhZFj7r0
    https://www.youtube.com/watch?v=fei62U-IYFk
    Récréation, les gens ne pensent peut-être pas bien loin, et le voyeurisme existe, mais avoir des sentiments, ne pas être que dans l’avoir si je n’ai rien contre l’avoir mais ce serait long à expliquer, n’est pas si mal.
    Donc chanson :
    https://www.youtube.com/watch?v=V_SNDGwwGFM
    Où est la limite entre se protéger, son identité, et ses sentiments, égoïstes, ne pas bien combattre, et instrumentaliser, se servir de gens comme d’outils, et ce quand on veut les servir ? Par exemple capter de la bienveillance… Disons que dans le doute, je m’abstiens, et qu’un nouvel ami que je me suis fait il y a peu, dit qu’il que pour des questions de casuistiques impossibles à suivre pour des neuneu, il est impossible d’atteindre à la perfection, on dira donc que je ne vais essayer de ne pas me tourmenter outre mesure. Enfin, il y a toujours le contrepoint de savoir ce divertir.
    Recréation, se divertir par la fantaisie, ou un déplacement des problèmes comme une casuistique différente de celles dans lesquelles nous vivons :
    https://www.youtube.com/watch?v=iI7NZFAZYDI
    http://monot.jc.pagesperso-orange.fr/themes/robotloi.htm
    Quant à mon égérie, ce n’est pas le tourment, mais l’impatience, qui la frappe en moi… Que de tares ! Des gens qui vous connaissent vraiment, à qui on peut tout dire, et de qui on veut bien tout entendre sans l’exiger, avec qui on oublie le temps, mais où on est dans le rappel de soi, qui vous arriment à vos ce que vous êtes donc à vos buts, comment ne pas leur faire une place en son cœur et le leur dire ?
    Récréation, il faut être prudent pour progresser :
    https://www.cnews.fr/monde/2019-08-15/everest-les-regles-de-lascension-revues-apres-une-saison-meurtriere-869789
    Récréation, il vaut mieux trouver quelque sage, le héros a souvent un sage qui lui indique le chemin, ce n’est pas parce qu’on est courageux et qu’on est doté d’un cerveau qu’il faut le dédaigner, et le vrai sage est heureux d’en apprendre tous les jours :
    https://www.dailymotion.com/video/x1mmor
    Par contre, la question de savoir si on aime tout le monde, ou un éventuel dieu unique, disons, selon qui il est vraiment, et Jésus, eh bien, la réponse est liée, car s’il est dieu, quel genre de dieu ?
    Je crois que seul le Bouddha et quelques-uns dans son genre aime tout le monde… Jésus, lui, parle d’enfer, maudit les pharisiens, si cela l’a pas été ajouté par les chrétiens contre leurs concurrents : une possibilité. Cependant, mon hypothèse personnelle est que Jésus n’est qu’un humain, qui a remarquablement évolué en tant qu’humain, d’abord dans la rivalité qu’il dénonce avec les pharisiens, d’abord dans le ressentiment qu’il dénonce avec la notion d’enfer, il dépasse ses imperfections comme celles fameuses de ses tentations, et finit, parfait, sur la croix.
    Récréation, la théologie, les gens sublimes se sublimant, c’est bien, se moquer de la crédulité et plaindre un gourou malgré lui, pas mal :
    https://www.youtube.com/watch?v=aRrtDn0_Nj4
    Bref, suspense, suis-je le Bouddha ou un avatar du Bouddha ou le Jésus parfait de la fin ? Alors là, si je pense que je vaux largement le grand inquisiteur et vise bien plus haut, je n’aurais pas l’outrecuidance de prétendre atteindre un tel niveau spirituel.
    Bon, je sais qu’un tas de gens le diraient « de bonne foi », a savoir, en ne vous mentant pas, mais en se mentant.
    Récréation : considérations sur la vérité. Incise, moi, je ne peux pas dire que je ne pourrais mentir ou encore que je ne pourrais inventer, et donc, on ne me croit pas (en fait, je pourrais mentir, mais pas pour ça, c’est comme tuer, il y a des cas où il faut le faire : cela ne veut pas dire pour tout et pour rien…).
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Nietzsche_-_Ainsi_parlait_Zarathoustra.djvu/410
    Moi, je dis qu’il est juste que tous soient sauvés, je ne vais pas prétendre aimer tout le monde pour autant. Mais heureusement, ce qui est juste, et ce que je fais, je l’espère, n’est pas dépendant de ces considérations.
    Je pourrais déclarer n’importe quoi, un tas de gens disent aimer tout le monde, sans que cela les gêne, que ce soit pour l’enfer et d’autres problèmes… On peut se demander ce que ça serait, alors, s’ils « n’aimaient » pas.
    Transposition dans un monde tout différent du nôtre, d’abord un mouvement religieux se montre « gentil », on donne aux pauvres, la reine croit pouvoir sans servir contre certains abus et, bien sûr, pour son pouvoir, mais comme ils sont surtout pleins de ressentiment déguisé en haine de différents péchés, voilà ce qui lui arrive :
    https://www.dailymotion.com/video/x2ysclx
    Note aux gouvernants, donc aux citoyens en démocratie, se méfier des religions, surtout quand elles prétendent purifier, et si tout le monde peut trahir, les religieux sont plus traîtres que tout : ils trouvent toujours du péché pour se retourner contre leurs protecteurs.
    Evidemment, l’Islam est le pire car, je l’illustre en poésie… venue du Moyen-Orient quand il en sortait autre chose que du pétrole et du ressentiment :
    Le fanatisme.
    « Ce bas monde est semblable à un arbre, ô mon fils!
    et nous sommes sur lui comme fruits demi-mûrs.
    Le fruit vert pèse fort, à la branche de l’arbre,
    parce qu’il n’est ni beau ni digne du palais.
    Mais lorsqu’il a mûri, sucré, poissant les lèvres
    il pèse doucement, alors, sur les rameaux.
    Fanatisme, rigueur viennent de l’ignorance:
    tant que tu es foetus, tu te nourris de sang. »

  165. Denis Monod-Broca

    @ Aliocha
    Merci pour la légende du grand inquisiteur. La lire, la méditer est toujours un grand moment d’élévation intellectuelle et spirituelle.
    Qu’il est difficile d’être, aussi peu que ce soit, libre… Quel privilège et quelle responsabilité !

  166. « La structure des Frères Karamazov est proche de celle des Confessions et de la Divine comédie. C’est la structure de l’incarnation, la structure fondamentale de l’art occidental, de l’expérience occidentale. Elle est présente toutes les fois que l’artiste réussit à donner à son œuvre la forme de la métamorphose spirituelle qui lui a donné le jour. »
    « L’œuvre vraiment une aura donc elle-même la forme de la mort et de la résurrection, c’est-à-dire la forme de la victoire sur l’orgueil. » (critiques dans un souterrain)
    Et la conclusion du chapitre, laissée au père Zosime :
    « Ce qui vous semble mauvais en vous est purifié pour cela seul que vous l’avez remarqué… Au moment où vous verrez avec effroi que, malgré vos efforts, vous ne vous êtes pas éloigné du but, mais que vous vous en êtes même éloigné, à ce moment-là, je vous le prédis, vous atteindrez le but et verrez au-dessus de vous la force mystérieuse du Seigneur qui, à votre insu, vous aura guidé avec amour. »
    Cela n’est pas sans rapport avec le point indivisible chez Pascal, définissant en creux que ce n’est qu’en étant capable de reconnaître nos incapacités que nous aurons la capacité de renoncer à l’orgueil :
    « Ainsi les tableaux vus de trop loin et de trop près. Et il n’y a qu’un point indivisible qui soit le véritable lieu. Les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l’assigne dans l’art de la peinture. Mais dans la vérité et dans la morale, qui l’assignera ? »
    Dostoïevski a su répondre à cette question en reconnaissant la dispersion finale de l’orgueil et, en acceptant cette mort, renaître à l’unité.
    Son œuvre définit donc la forme de ce point indivisible, la forme de la mort et de la résurrection qui rassemble au lieu de disperser, la forme de la victoire sur l’orgueil:
    « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. »
    https://saintebible.com/lsg/matthew/12.htm

  167. « Je suis le chat qui va tout seul, et tous les lieux se valent pour moi », soumis à personne.
    Et juste autant qu’on peut l’être : c’est la justice, la liberté ou d’autres choses semblables qu’on doit suivre, et non quiconque, qui peut toujours y déroger.
    Je sais au moins ça, c’est à ça que je m’efforce, sans craindre de châtiment, sans espérer de récompense.
    Suivre des gens, plutôt que des principes, c’est grave.
    Enfin, rappelons les principes, et dans la joie, musique !
    Explication :
    https://www.opera-online.com/items/works/les-boreades-rameau-de-cahusac-1982
    Musique :
    https://www.youtube.com/watch?v=JlVsEnOpCao
    Ce n’est pas la tradition ou la puissance, ou amen a Borée, qui compte, c’est le comportement d’un dieu.
    La liberté, la justice !
    Cela devrait nous suffire. Enfin, non, en général, regardons, par exemple, des gens qui n’avaient pas exactement des dieux mais des forces naturelles, et qui ont eu des dieux :
    https://www.decitre.fr/livres/une-histoire-de-la-religion-des-mayas-9782226126696.html
    Les dieux, qu’ils existent ou pas, on ne peut pas y échapper bien longtemps, chez les peuples et chez les individus.
    Les gens n’ont pas besoin d’en avoir une expérience pour en parler d’autorité, qui n’est pas avec moi est contre moi, désigner l’ennemi… Moi, si je ne rencontre pas un dieu, si je lis ce qu’on a écrit sur lui, je ne peux rien savoir, mais avoir une idée à partir de ce qui est mentionné, et ce que je vois du monde, d’où d’envisager des hypothèses.
    Je ne prétends ni à plus, ni à moins, qu’à mon droit.
    Attendre et… voir.
    Ce qui ne signifie pas ne rien faire, en attendant des instructions… Il s’agit d’appliquer divers principes, vu l’actualité, on pourra dire que le premier est de ne pas trahir, ça semble évident, mais pas pour tout le monde. Sinon, je veux être libre, je laisse les autres libres.
    Par exemple.
    Le ou les dieux… On n’est pas contre l’éther si on doute de l’existence de l’éther, pour comparer, enfin, ça, on a pu prouver qu’il n’y en avait pas, dans l’espace. Ou si ? Affaire à suivre :
    https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/physique-ether-318/
    Moi, je ne vais pas me laisser définir par n’importe qui, ça risquerait de donner n’importe quoi, du genre : contre-alchimiste, change de l’or en mer*e, comploteur, abyssale mauvaise foi ou enfant, il doit y avoir des enfants tordus, et pourquoi pas ?
    Le bébé serait un pervers polymorphe, d’après certains.
    Moi, je suis moi.
    Je souhaite tout autant que les gens se définissent hors des carcans. Tiens, dans Sandman, beaucoup de gens démissionnent, je n’ai trouvé que l’image de Lucifer :
    https://www.bdtheque.com/series/1152/sandman#gallery-1
    Est-ce que pour autant, il n’y a plus d’enfer, suspense… Mais des fantômes sympathiques s’échappent des lieux qu’ils hantent, et la liberté de l’auteur et du lecteur se rencontrent en ce sens qu’on ne devine pas la fin au début comme… souvent.

  168. @ Aliocha
    @ Denis Monod-Broca
    Je me trompe peut-être, mais je lis ce passage des frères Karamazov essentiellement comme une violente critique de l’Eglise catholique. Dostoïevski détestait l’Europe de l’Ouest. Il suffit de relire Le Joueur, roman très court, où il expose sa haine des Français, faux, frivoles, secs de cœur, méprisants, et aussi des Allemands qu’il dépeint comme trop honnêtes, trop travailleurs, trop économes, trop rangés, brefs, mesquins, bornés et sans âme comparés à l’extravagance russe. Seuls les Anglais trouvent quelque grâce à ses yeux.

  169. Denis Monod-Broca

    @ Lucile
    La force de la pensée de Dostoïevski est ce qu’elle a d’universel. Dans cette formidable légende du grand inquisiteur, il nous dit à quel point les chrétiens (ou dénommés tels), tous autant qu’ils sont, ont trahi le savoir évangélique, à quel point nous avons, tous autant que nous sommes, trahi ce savoir.

  170. @ Lucile
    Vos soupçons ne venaient pas de rien, l’auteur ne pensait pas grand bien du catholicisme, comme il le fait exprimer par l’Idiot :
    https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Idiot/IV/Chapitre_7
    Il n’empêche que la légende du grand inquisiteur est universelle… Elle peut même être resservie à des gens comme moi, qui ne sont ni chrétiens ni persécuteurs, parce qu’ils ne sont pas « avec Jésus », puisque ne croyant pas en Dieu, réticents face à l’enfer, soucieux de se défendre contre les ennemis de notre nation, et plus généralement de la liberté, et j’en oublie probablement.
    Enfin, des atrocités, vraiment damnable.
    Je ne concède rien, ce serait bas, et face aux accusations, j’ai simplement fait un exercice d’affirmation de soi.
    Je n’ai pas fait un pas vers la question de savoir si je pouvais bien être ou non du côté de Jésus dans le sens, assez biaisé, de défenseur des victimes, car si Jésus est dieu, il est bien autre chose, le créateur d’un monde où outre lynché et lyncheur, on est malade, vieux, handicapé, et plus généralement souffrant, avant de mourir. Il ne faut quand même pas prendre une partie de nos problèmes pour le tout.
    Mais à vous qui n’accusez pas, je peux dire que, dans la mesure où j’ai le souci des victimes, même de gens dont tout le monde se moque comme les réfugiés de la conservation, on peut dire que je suis avec Jésus, s’il est vraiment du côté des victimes – mais cela dépend de la nature de dieu, s’il y en a un et qu’il l’est, de la manière dont fut créé le monde, donc la responsabilité de la souffrance et de la mort, sans compter l’interminable coda de souffrance appelée l’enfer.
    Si on suppose toutes ces hypothèques levées, si Jésus, voire Jésus qui serait dieu est vraiment du côté des victimes, il me semble que s’il est logique avec ses dires, il pardonne à tous comme il demande aux autres de le faire, et il approuve tous ceux qui essaient de défendre les victimes, qu’ils se réclament de lui ou non.
    A mon avis, se réclamer de Jésus, être avec Jésus, on peut le dire comme on veut, s’il vise vraiment à sauver les victimes, est du côté de ceux qui sont du côté des victimes sans leur demander une carte de club.
    A mon avis, la parabole de celui qui dit qu’il va faire ce que demande son père mais s’abstient quand son frère fait le contraire, peut s’interpréter comme les croyants qui disent aider les victimes sans le faire tandis que les incroyants réalisent leur programme à leur place.
    Evidemment, les choses ne sont pas si caricaturales, mais je dois dire que les si on n’est pas avec moi, on est contre moi, dit genre carte du club, me déplaisent beaucoup, je n’aime pas les pressions, menaces, chantages.
    Dans aucun domaine :
    https://www.youtube.com/watch?v=CDG9lW8M72k
    Mais je ne voudrais pas rester sur du négatif en amour :
    https://www.youtube.com/watch?v=R1wAXsbVlHE

  171. Mary Preud'homme

    @ Denis Monod-Broca | 06 octobre 2019 à 23:42
    A propos de trahison de l’enseignement des Evangiles et du message du Christ, lire « La subversion du christianisme » de Jacques Ellul où tout est dit et bien dit.

  172. Denis a raison, Lucile, et s’arrêter à ce qui semblerait une critique des cultures étrangères empêche d’accéder à l’appréhension de ce qui fonde toute culture, la réduire à un nationalisme très (trop ?) contemporain.
    Le Russe selon Dostoïevski, dans l’excès de ses contradictions – prodigalité avare, avarice prodigue chez le joueur – est un archétype de l’homme moderne qui juxtapose les contraires, unissant sans réconcilier à chaque mise la maîtrise et l’esclavage, caractéristique d’effacement des différences où le héros de L’Adolescent ne veut gagner de l’argent comme Rothschild que pour le jeter à le tête des autres, révélant la fascination pour le prochain devenu Dieu pour l’homme sans Dieu, fascination qui règne sur l’orgueilleux souterrain, et dont l’intensité ambivalente culmine chez le Kirilov des Possédés, qui ne cherche plus l’absolu en tuant son semblable, mais en se tuant lui-même :
    « Il n’imite pas le Christ, il le parodie; il ne cherche pas à collaborer à l’œuvre rédemptrice mais à la corriger. L’ambivalence souterraine est ici portée au degré suprême de l’intensité et de la signification spirituelle, le rival à la fois vénéré et haï est le Rédempteur lui-même. A l’humble imitation de Jésus-Christ s’oppose l’imitation orgueilleuse et satanique des possédés. C’est l’essence même du souterrain qui est révélée. »
    (Critiques dans un souterrain)

  173. @ Noblejoué
    Génial, en particulier le passage qui fait le lien entre la doctrine de l’Eglise catholique et le socialisme. Merci de la référence. Dostoievski n’est pas un théologien, ni un maître spirituel recommandable, mais un écrivain phénoménal. Dans les frères Karamazov, qui traite du meurtre du père, du sentiment de culpabilité, du nihilisme et du sentiment religieux, et du malaise moderne, il est magistral, mais ce n’est pas l’Évangile, il n’a pas été canonisé…
    Il dit lui-même que son personnage Aliocha évoluera vers le terrorisme. Quant au frère injustement envoyé au bagne pour un meurtre qu’il n’a pas commis, il se sent délivré, parce qu’il avait souhaité la mort de son père et que, grâce à cette sentence fruit d’une erreur judiciaire, il va pouvoir expier. On trouve un peu le même thème dans Résurrection de Tolstoï, sous-tendu par une conception salvatrice du Goulag. Là on a le lien entre la doctrine orthodoxe et le communisme.
    Je ne veux pas discuter sur le thème du Grand Inquisiteur, il y a trop à en dire, mais bien sûr, l’Eglise à partir du moment où elle a un pied dans le monde, pratique l’art du compromis.

  174. Aliocha Karamazov est donc un terroriste et Lucile ne veut pas discuter du Grand Inquisiteur.
    Nous nous enfonçons dans les spirales contradictoires du souterrain et l’homme moderne est prêt à toutes les approximations quand il s’agit de préserver la vanité de son désir totalitaire.
    Myshkine, prince dégénéré, finira fou auprès du cadavre de celle que son rival aura assassinée, épilepsie finale de l’idiot d’Occident crucifié par son propre orgueil, qui confirme que les romans de Dostoïevski sont prophétiques.
    Notre hôte a là de quoi comprendre effectivement quel est la motivation terroriste, et quel aveu est fondement de la révélation romanesque, traduction du lent cheminement de la vérité évangélique, où la volonté du désir d’autonomie ne fait qu’enfoncer dans la dépendance du rival devenu modèle, sujet de haine et de vénération, autant dire d’idolâtrie :
    « Le premier modèle de Myshkine est un Christ plus romantique que chrétien, celui de Jean-Paul, de Vigny, du Nerval des Chimères, un Christ toujours isolé des hommes et de son Père dans une agonie perpétuelle et un peu théâtrale. Ce Christ « sublime » et « idéal » est aussi un Christ impuissant à racheter les hommes, un Christ qui meurt tout entier; l’angoisse de Myshkine devant la Descente de Croix trop réaliste de Holbein symbolise cette dissociation de la chair et de l’esprit à laquelle aboutit l’idéalisme romantique. »
    La mise en rivalité avec la figure christique est fondement de toutes les déviances modernes, incarnées chez le romancier de génie par le Stavroguine des Possédés :
    « Pour apprécier l’ambiguïté profonde de Myshkine, il faut connaître le rapport étroit qui unit ce personnage au Stavroguine des Possédés. Les deux hommes sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous deux sont des aristocrates
    déracinés; tous deux restent extérieurs à l’agitation frénétique qu’ils suscitent. Tous deux sont les maîtres d’un jeu qu’ils ne se soucient pas de gagner. Mais Stavroguine, à la différence de Myshkine, est un être cruel et insensible. La souffrance d’autrui le laisse indifférent, à moins qu’il n’y prenne un plaisir pervers. Il est jeune, beau, riche, intelligent; il a reçu en partage tous les dons que la nature et la société peuvent conférer à un individu; c’est pourquoi il vit dans l’ennui le plus complet; il n’a plus de désirs, car il a tout possédé. »
    Déviances qui trouvent ici leur définition :
    « Derrière la rhétorique passionnelle qu’il utilise depuis ses premières œuvres, Dostoïevski découvre, maintenant, toute une profondeur idolâtrique; d’un même mouvement, il pénètre la vérité métaphysique de son propre destin et il remonte vers les sources profondes du mystère poétique occidental.
    La vie souterraine est une imitation haineuse de Stavroguine. Celui-ci, dont le nom signifie « porteur de croix », usurpe auprès des Possédés la place du Christ. Il forme, avec Piotr Verkhovenski, l’Esprit de subversion, et avec
    le vieux Verkhovenski, père de ce dernier et père spirituel de Stavroguine, — car il fut son précepteur, — une espèce de contre-trinité démoniaque. L’univers de la haine parodie, dans ses moindres détails, l’univers de l’amour divin. Stavroguine et les Possédés qu’il entraîne à sa suite sont tous en quête d’une rédemption à rebours dont le nom théologique est damnation. Dostoïevski retrouve, mais inversés, les grands symboles de l’Écriture, tels que les développe l’exégèse patristique et médiévale. Les structures spirituelles sont doubles, elles aussi. Toutes les images, métaphores et symboles qui les décrivent ont un sens double et il faut les interpréter de façon opposée suivant que les structures sont orientées vers le haut, vers l’unité, vers Dieu, comme dans la vie chrétienne, ou vers le bas, comme dans Les Possédés, c’est-à-dire vers la dualité qui conduit à la fragmentation et finalement à la destruction totale de l’être. »
    Enfin, merci Lucile de vos silences éloquents, le Grand Inquisiteur rentre en scène :
    « La scène est à Séville à la fin du XVe siècle. Le Christ apparaît dans une rue et la foule se rassemble autour de lui, mais le Grand Inquisiteur vient à passer; il observe l’attroupement et il fait arrêter le Christ. La nuit venue, il va rendre visite au prisonnier dans son cachot et il lui démontre, dans un long discours, la folie de son « idée ».
    « Tu as voulu fonder ton royaume sur cette liberté que les hommes haïssent et qu’ils fuiront toujours dans quelque idolâtrie, même s’ils la célèbrent en paroles. Il fallait rendre les hommes moins libres et tu les as rendus plus libres, multipliant du même coup les idoles et les conflits d’idoles; tu as voué l’humanité à la violence, à la misère et au désordre. »
    L’Inquisiteur devine qu’une nouvelle tour de Babel va s’élever, plus monstrueuse que l’ancienne et promise, comme elle, à la destruction. La grande entreprise prométhéenne, fruit de la liberté chrétienne, se terminera dans le « cannibalisme ». »
    Ne voulant pas m’imposer plus longuement, je laisse à ceux que cela intéresse le soin de lire l’ouvrage dont sont tirées les citations de ce commentaire, que Gallica offre en son entier :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33337986/f1.image.texteImage
    Ce qui vous semble mauvais en vous est
    purifié pour cela seul que vous l’avez
    remarqué… Au moment où vous verrez
    avec effroi que, malgré vos efforts, non
    seulement vous ne vous êtes pas rappro-
    ché du but, mais que vous vous en êtes
    même éloigné, à ce moment-là, je vous le
    prédis, vous atteindrez le but et verrez au-
    dessus de vous la force mystérieuse du Sei-
    gneur qui, à votre insu, vous aura guidé
    avec amour.

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *