D’abandons en scandale : on nous lâche !

La démocratie idéale revient à placer son sort entre les mains d’un pouvoir politique qui vous le rendra au centuple. C’est un pacte social que l’Etat doit respecter, faute de quoi une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser.

On est loin de cette confiance.

La multitude des revendications catégorielles – pompiers, policiers, magistrats, militantes de la cause des femmes, infirmières, agriculteurs, commerçants et autres – n’est que l’expression d’une France qui laissée à elle-même se plaint d’avoir été abandonnée mais semble en avoir pris acte et use de ces révoltes à répétition pour forcer les portes d’un pouvoir impuissant.

Ces frondes qui reviennent presque quotidiennement battre les rivages de notre République, révèlent le désarroi, voire l’indignation de citoyens qui ont perdu foi en la parole de l’Etat. Et qui en ont assez des antiennes du genre : c’était pire avant, on ne peut pas tout faire, il n’y a plus d’argent, il faut être patient…

Si ce mouvement n’est pas arrêté par un pouvoir enfin remis face à ses responsabilités, on ira vers un désastre dont le terrorisme sanglant n’aura qu’à recueillir les débris.

Morosité crépusculaire, pessimisme exagéré ? Je ne crois pas. A voir l’Etat si inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes, on ne peut qu’éprouver de l’angoisse. Ce sentiment qu’on nous lâche, que nous sommes condamnés à tout faire nous-mêmes, est profondément déprimant. La crise trop longue des Gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement.

Et à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d’occuper tout le terrain. Malgré sa bonne volonté, au mieux elle colmate les brèches, au pire elle les aggrave.

Le constat résigné du président de la République – « le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire… » – révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l’essentiel puisque lui-même ne s’en estime plus digne. Je ne suis pas persuadé que cette indifférence qui cherche à se faire prendre pour de la sagesse ne soit pas, d’une certaine manière, à relier au scandale que j’évoque dans mon titre.

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Le terrorisme intellectuel n’est évidemment pas de même intensité que celui mortifère de l’islamisme mais il fait couler dans les veines de notre société un poison délétère.

Le scandale tient par exemple à l’impossibilité pour Sylviane Agacinski – remarquable philosophe invitée à l’Université de Bordeaux Montaigne – de pouvoir faire sa conférence sur la PMA et la GPA à cause de menaces émanant d’un syndicat d’étudiants et d’associations sur la même ligne.

Il aurait été intolérable que cette personnalité, dont la mesure, la finesse et l’intelligence sont éclatantes, vienne traiter de ces thèmes et dialoguer alors qu’elle est « une homophobe notoire » (sic !). Sylviane Agacinski qui offre, dans un univers où la pensée dominante est contraire à la sienne, une bienfaisante dissidence, est ainsi empêchée, à cause de la lâcheté aussi des décisionnaires universitaires, de parler librement. Ce sont ces petits maîtres minoritaires qui imposent leur misérable police, leur odieuse dictature.

Et on cède. Et on lâche !

Je comprends que cette philosophe soit révulsée par ce « terrorisme intellectuel » que pour la première fois elle subit et qui justement l’effraie.

Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.

Un danger imaginaire cache un étouffement trop réel. Mais contre celui-ci non seulement on ne veut rien faire mais on n’est pas loin de lui octroyer par principe une honorabilité.

Triste République qui d’abandons en scandale perd la tête et nous indigne quand elle ne nous apitoie pas.

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Voir les Commentaires (91)
  1. …révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l’essentiel puisque lui-même ne s’en estime plus digne. Je ne suis pas persuadé que cette indifférence qui cherche à se faire prendre pour de la sagesse ne soit pas, d’une certaine manière, à relier au scandale que j’évoque dans mon titre… (PB)
    Désolé d’être en désaccord avec vous, cela ne relève pas de l’indifférence d’E. Macron mais d’une stratégie électoraliste cynique : ne pas désespérer un certain électorat ! Les « petits maîtres à penser » sont certes une minorité mais ils votent, et surtout influencent certains médias ainsi que certains électeurs.
    Autre exemple de la limite du « en même temps » : la mouvance du tiers de musulmans qui placent la Charia au-dessus des lois de la République. Résultat, on peut toujours attendre un discours ferme sur la laïcité, hormis de grandes généralités sur l’hydre islamiste.

  2. Bonjour,
    Ce ne sont pas des frondes, mas des sauvegardes.
    Sauvegarde de culture, sauvegarde de civilisation.
    Pas des frondes, des résistances aux attaques, nuance.
    Bonne réception.

  3. « Le constat résigné du président de la République – « le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire… » (PB)
    C’est Ponce Pilate qui se lave les mains et c’est la France et les Français qui sont crucifiés !

  4. « Morosité crépusculaire, pessimisme exagéré ? Je ne crois pas. A voir l’Etat si inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes, on ne peut qu’éprouver de l’angoisse. Ce sentiment qu’on nous lâche, que nous sommes condamnés à tout faire nous-mêmes, est profondément déprimant. La crise trop longue des Gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement. »
    Je ne pense pas qu’il soit très judicieux de prendre pour référence les Gilets jaunes pour expliquer le mal français qui d’ailleurs ne date pas de 2017 mais de bien avant.
    Voilà un mouvement qui a éjecté tous les leaders potentiellement capables de défendre avec discernement et intelligence leur cause pour garder, au final, la triplette infernale Jérôme Rodriguez, Eric Drouet et Maxime Nicolle.
    A revoir, à l’occasion, la prestation surréaliste de ce dernier à Sud Radio pour nous parler de politique internationale.
    On a du mal à le croire, mais aujourd’hui les médias n’hésitent pas à tendre leur micro à ces trois crétins.
    Je ne m’attarderai pas sur CNews dont le taux d’audience n’a jamais été aussi bien portant que depuis qu’Eric Zemmour est boycotté par certains annonceurs, intellectuels et personnalités politiques.
    On a touché le fond et l’on continue à creuser. Un désastre !
    Il serait peut-être temps que les Français se prennent un peu en charge et arrêtent de systématiquement faire appel à l’État pour tout et n’importe quoi.
    C’est en tout cas ce qu’a clairement expliqué Emmanuel Macron, certes parfois maladroitement, comme avec le petit gars qui cherchait du boulot et à qui il a dit de traverser la rue. Mais le message était là.
    La France est le pays qui consacre le plus gros budget à l’aide sociale. Ça lui coûte « un pognon de dingue » au détriment de sa compétitivité dans l’économie mondiale, face à des pays qui ne passent pas leur temps à materner leur peuple.
    Il est grand temps que les Français arrêtent de s’apitoyer sur leur sort car bientôt ils risquent d’avoir de bonnes raisons de le faire, mais il sera trop tard !

  5. Depuis quelques années, la caste politico-médiatique nous impose la surveillance sur ce qui faisait la spécificité française : une liberté de parole insolente, insouciante, désinvolte, originale et surtout… amusante !
    La France de Michel Audiard n’est plus qu’un souvenir qui nous arracherait des larmes si nous nous laissions aller à la nostalgie…
    Si vous n’adhérez pas au progressisme obligatoire, passez votre chemin, braves gens : vous êtes définitivement relégués dans une sous-catégorie, celle des réactionnaires !
    Mais attention, ce n’est pas parce que vous êtes réactionnaires que vous avez le droit de réagir !
    Un jour, les muselés ôteront leurs bâillons et ce jour-là approche à grands pas…
    A force de ne pas nommer les choses, elles exploseront ou plutôt, elles imploseront !!

  6. Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.
    Qui donc n’a pas encore compris que cette extrême droite le plus souvent fantasmée jusqu’à la caricature n’était qu’un épouvantail agité pour créer une diversion par les véritables dangers publics et les auteurs de vraies menaces délétères, dont l’actualité récente nous donne un échantillon ?

  7. Denis Monod-Broca

    Les élites ont fait sécession (la formule est de Christopher Lasch je crois). Vivant dans leur monde libéral-libertaire mondialisé, elles ont quitté le peuple, la nation, la « décence commune », le sens commun, convaincues du bien-fondé de leurs choix.
    Alors, lorsque l’un de leurs membres fait sécession à son tour, elles abandonnent le traître en rase campagne.
    C’est bien le cas de Sylviane Agacinski. Elles fait indubitablement partie de nos élites mais, au moins sur ce sujet, elle ne pense plus comme elles. Alors tant pis pour elle. Ils ne seront certainement pas nombreux à la défendre. L’annulation de sa conférence ne fera guère plus que quelques vaguelettes…
    Mais où sont passées la liberté de penser, la liberté de s’exprimer ?

  8. L’hystérie est générale et ne saurait concerner que les petits maîtres LGBT. Le pouvoir est petit à petit retiré aux États, et les mafias de tous bords s’échinent à contourner les lois.
    Souvenons-nous de ce débat Chirac-Jospin en 1995 où, les belligérants ne sachant plus que présenter un miroir à leur électorat, ces deux miroirs face à face avouaient ce qu’ils représentaient : le vide.
    Quand enfin un président ose formuler la vérité, les orfraies de tous bords hurlent au scandale, alors qu’ils réclament pourtant une parole décomplexée, mais pas pour les autres, ne retenant que la bribe de discours qui servira à hystériser un peu plus les membres de leur coterie obsolète, qui ne tient que par l’opprobre qu’elle jette sur l’adversaire.
    Ainsi, la bande de Gaulois réfractaires qui coûtent un pognon de dingue pour des résultats minables, incapables de traverser la rue pour nourrir leur famille, ne se rendant pas compte de la chance qu’ils ont et passant leur temps à se plaindre, bientôt n’aura même plus un jeune président brillant pour exercer sa jalousie de médiocre, président qui essaie de ne rien céder ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes, et qui verra alors le pays qu’il tente de réveiller de son songe de vaincu ressembler à cette gare où ceux qui ne sont rien ne pourront plus croiser ceux qui réussissent, ils auront les uns et les autres disparu, remplacés par les radicalisés de tous bords faisant régner la terreur de leurs excès, ce pays prêt à tout enfin, jusqu’à cracher à la figure des philosophes, plutôt que de se voir lui-même en ce miroir et se sauver de l’ennui d’être enfin révélé tel qu’il est.
    On ne peut que donner à regret raison à Céline, avant de disparaître en se taisant, car la moindre parole de douceur ne sait qu’exciter la haine des haineux, et retourner dans son coin s’occuper avec soin de ceux qu’on aime :
    « Ensuite, je me méfie de l’homme. il ne lui manque que le cirque. il nous faut de la mise à mort douloureuse, du Colisée de la vivisection sanglante. C’est général et au plus profond de nous. Epuration, 1789, Saint Barthélémy, camp de concentration. Actuellement, le peuple s’ennuie, il veut de l’épuration et l’homme ne change pas.
    La préhistoire ? l’archéologie nous dit que toutes ces pierres sont des pierres à tortures. Hiroshima, cela ne satisfait pas assez, ce n’est qu’une mise à mort.
    Pourquoi les Romains ont duré ? Grâce aux siècles du cirques, quand les chrétiens sont arrivés et ont refusé, tout a fini par se casser la gueule. « Non, je ne regretterais pas l’homme. » »
    http://porte-cierge.blogspot.com/2012/11/celine-et-girard-un-rapprochement-ou.html

  9. @ Philippe Bilger
    C’est le tocsin que vous sonnez, et il y a de quoi. Cela ne diminuera peut-être pas le nombre des Ponce Pilate qui gouvernent, qui votent et qui forment l’opinion. Mais je suis certaine que si des personnalités respectées s’alarment et réussissent à le faire savoir, un tournant devient envisageable. Votre protestation d’honnête homme contre la capitulation du pouvoir est donc utile et nécessaire. La tonalité désolée, mais vigoureuse, de votre texte lui donne un caractère d’urgence dont il faut espérer qu’il ne soit pas prémonitoire.

  10. On ne peut que vous approuver quant à l’inquiétant terrorisme intellectuel de gauche actuel
    Quant aux revendications catégorielles, « lorsqu’il n’y a plus de foin au râtelier les chevaux se battent »… oui mais où trouver du « foin » ? lutter contre les abus, cela suffit-il ?
    Une pente vertigineuse de baisse du chômage de 2,5 % par an ! Faudra-t-il vingt ans pour arriver à le réduire de 50 %, ce qui n’est encore que peu satisfaisant, ou bien en viendra-t-on enfin à investir d’une manière colossale en recherche, innovation et formation et en cessant de vouloir accueillir « toute la misère du monde » ?

  11. M. Bilger,
    Pourquoi, dans un réflexe très français, vouloir tout faire remonter à l’Etat ?
    Le résultat en est une déresponsabilisation de tous les échelons intermédiaires.
    Le Président de cette université Bordeaux Montaigne et son conseil d’administration auraient dû prendre les mesures nécessaires et devraient maintenant démissionner pour incompétence. Ce n’est pas plus compliqué que ça (principe de subsidiarité).
    Autre exemple: on appelle le Premier ministre en Guadeloupe à cause des sargasses. Le conseil général ne peut-il pas s’en charger ?

  12. Les petits chéris de la macronie peuvent organiser des guet-apens dans les cités contre les policiers et les pompiers sans être mis en garde à vue, sans être jugés. Les Gilets jaunes, eux, ont eu droit au traitement de faveur : gaz lacrymo et tirs de flash-ball, le grand jeu !
    « Il est capital que la police ne soit pas aimée du peuple : elle pourrait s’en rapprocher, fomenter avec lui une révolte contre un système que tous savent injuste. De même, il est vital que la police déteste la population et en soit coupée. L’affrontement doit donc être organisé entre les deux, mais jusqu’à un certain point, variable, pour que la mécanique ne s’emballe pas (…). Pour ce faire, l’Etat dispose de plusieurs curseurs, et emmerder préférentiellement les gens ordinaires tout en laissant tranquilles les pires racailles, au vu et su de tous, c’est le b.a.-ba de la méthode. »
    Le grand objectif de Macron, privatiser à tour de bras comme l’ont fait les dirigeants chiliens. C’est la grande braderie de tous nos fleurons industriels.
    Ce président n’aime pas ses citoyens. Il laisse l’islam et l’islamisme se répandre chaque jour un peu plus. Les islamistes en profitent au maximum !
    Quand on pense que des « Français » vont encore voter pour ce triste sire… Ecœurant, affligeant…

  13. « D’abandons en scandale : on nous lâche ! »
    Encore une fois, cher P. Bilger je suis chagriné de vous le dire, vous découvrez la lune ! Mais c’est bien de l’écrire dans la cécité médiatique actuelle.
    Voila les résultats, en partie, de cette fameuse mondialisation heureuse que nos élites nous vendent et nous vantent depuis vingt ans. N’est-ce pas Monsieur Juppé ?
    Qu’est-ce que vous croyez ? Les élites à la Macron sont totalement plongées dans cet esprit. Leur champ d’action c’est le monde.
    Pourquoi croyez-vous que Macron se soit, secrètement, tant battu contre l’Allemagne pour créer un poste de commissaire boursouflé et pour que ce soit un Français qui en hérite ?
    Tout simplement pour la continuité de ce travail de mondialisation et faire de ce poste un embryon de Premier ministre européen. Ce qu’il sera de facto, compte tenu de l’étendue invraisemblable de ses compétences. Breton, s’il passe, sera le parfait représentant de cette mondialisation « heureuse ». Lui qui souhaite pour la France une recrudescence de l’immigration pour les années 2030.
    E. Macron et ses clones se moquent totalement des peuples et de leurs problèmes. Il est tout à fait au courant de tous ces problèmes français, puisque cela fait sept ans qu’il est dans les cercles du pouvoir et qu’il sait exactement tout ce qui s’est dit aux innombrables conseils des ministres auxquels il a assisté.
    Arrêtons de rêver en se plaignant. Macron se contrefiche des problèmes franco-français : le temps n’est plus à l’apitoiement cher P. Bilger.
    Juste un mot en ce qui concerne S. Agacinski et l’impossibilité scandaleuse qui fut la sienne de s’exprimer.
    Encore une fois, cette indignation à géométrie variable participe de notre cécité collective : ce qui indigne les belles âmes, en quelque sorte, c’est qu’une personnalité « de gauche » ne puisse s’exprimer dans l’espace public.
    Alors que tous les jours, dans nos médias publics et privées, beaucoup de personnalités de droite sont insultées, ouvertement méprisées, bâillonnées, conspuées. Quand elles ne sont pas interdites.
    Mais là, attention, le scandale est cent fois plus grand car S. Agacinski est « de gauche ».
    Imaginez Chantal Delsol, tout aussi « remarquable philosophe » que S. Agacenski, invitée par une Université pour discuter du même sujet ! La question ne se pose même pas : elle n’aurait jamais eu d’invitation !
    La lâcheté de ce monde, nous en portons une partie en nous-mêmes cher P. Bilger.
    Nous allons doucement vers la catastrophe annoncée, les yeux grands fermés, tout en célébrant l’extrême intelligence de ceux qui nous gouvernent !
    Cordialement.

  14. Qu’ils donnent l’exemple ! Ce n’est pas anodin et en plus paraît-il elle sèche les cours, réveillez-vous ! Votez c’est pour bientôt !
    Quant à son excuse, il suffit qu’elle sorte quelques petits billets de sa poche… Mais payer c’est d’une telle vulgarité, surtout quand on est habitué à se faire servir.
    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/rachida-dati-pointee-du-doigt-a-cause-de-sa-fille-zohra_432815#utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=Orange+Tendance+%28Orange%29+{source}&utm_content=004c4b13c71c5ddbd3d126ed0cad972afd&utm_campaign=galavideonew

  15. La question est qu’il n’y a en réalité plus de Pouvoir, mais seulement un Etat dirigé par une classe politique hors-sol, résultat d’un déficit démocratique crucial.
    Car au fond, nos institutions, et en particulier la Cinquième dévoyée parce que réformée au gré de réformes de circonstances, ne permettent plus aux Français d’être représentés et d’occuper ce pouvoir.
    Emmanuel Macron personnifie magnifiquement cet état de fait ; a-t-il connu la « vraie vie », autrement dit la fréquentation du peuple, le monde du travail ou encore celui des entrepreneurs de terrain ?
    Conception macro-économique, fréquentation quasi exclusive des élites, carnet d’adresses et obsession de son image médiatique, l’ont conduit à ne s’entourer que d’affidés ou de têtes de gondole.
    Les Français regardent le Pouvoir gesticuler et ont perdu espoir.
    Cette désespérance sera immanquablement la source d’une révolte incontrôlable.

  16. Votre constat, Monsieur Bilger, est d’autant plus accablant qu’il est fondé sur une observation intellectuellement honnête et surtout mesurée.
    J’en retiens deux passages :
    « …à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d’occuper tout le terrain. Malgré sa bonne volonté, au mieux elle colmate les brèches, au pire elle les aggrave. »
    Et votre conclusion : « Triste République qui d’abandons en scandale perd la tête et nous indigne quand elle ne nous apitoie pas ».
    Cela fait belle lurette que la France n’est plus une République, depuis que ses principes fondamentaux sont foulés aux pieds et que tout un chacun, surtout nos prétendues élites, se réfère à un corpus de « valeurs » qui n’ont qu’un caractère comptable et commercial.
    D’évidence, le mot « peuple » ne revêt plus le concept fondateur de ladite République puisqu’il était censé être « souverain » et dicter sa volonté à ceux qu’il élit pour diriger les affaires publiques dans l’intérêt général.
    Qui sait encore ce que recouvre cette notion d’intérêt général, puisque le progressisme revendiqué par monsieur Macron n’est fondé que sur la satisfaction d’intérêts particuliers revendiqués par une multitude de minorités qui imposent leurs vues à la majorité des Français sans qu’ils aient leur mot à dire. Monsieur Macron, qui leur donne satisfaction (la loi bioéthique est exemplaire sur ce point), a ensuite beau jeu de dénoncer la tendance communautaire de notre société alors même qu’il la promeut par ses lois !
    Peuple, souveraineté, identité sont surtout le moyen de disqualifier ceux qui ne pensent pas comme eux en les traitant de « populistes », de « souverainistes » ou d' »identitaires »… Le crime majeur étant, dans le contexte actuel, « l’islamophobie » : interdiction formelle et absolue de critiquer l’islam, religion de paix, avec une dénonciation du bout des lèvres de l’islam politique, qui doit être toléré dans l’espace public comme lors des élections où des listes musulmanes se présentent sans que les services de l’État n’y trouvent à redire !
    En revanche se déclarer d’identités spécifiques, notamment sexuelle et surtout transgenre, voire s’afficher dans l’espace public ou même comme usager des services publics, en jilbeb ou qamis est du dernier chic !
    Quant aux mésaventures de madame Agacinski, elles sont à rapprocher d’un autre événement survenu très récemment.
    L’université Panthéon-Sorbonne devait organiser, dans le cadre de la formation continue pour un public composé notamment de policiers, gendarmes, imams et autres personnels concernés, une formation courte dispensée par l’historien Pierre Vermeren et le journaliste et écrivain Mohamed Sifaoui, relative à la prévention de la radicalisation : « Compréhension d’un phénomène et détection de signaux faibles… Cette formation aidera à lever les préjugés et les clichés et à ancrer le savoir dans le réel à partir d’une approche théorique et… » selon le texte affiché par le moteur de recherche.
    Le lien associé, http://www.pantheonsorbonne.fr/fcps/formation/formations-courtes/defense-securite/prevention-de-la-radicalisation-comprehension-dun-phenomene-et-detection-de-signaux-faibles/ conduit à une « erreur 404 -fichier non trouvé » !
    Pourtant dans la droite ligne de la volonté affichée par le président de la République, cette formation a été purement et simplement « suspendue » parce que des enseignants et étudiants d’extrême gauche s’y sont opposés au prétexte d’un “climat national délétère marqué par une forte stigmatisation de la communauté musulmane”…
    Tout l’art du « en même temps » !!
    Je ne puis que constater que la parole macronienne est aussi démonétisée que la « hollandaise ».

  17. @ Sophie
    Sophie vient du nom de femme grec σοφία, sophia qui signifie « sagesse » et « savoir » dixit Wikipédia.
    Il me semble que vous êtes exagérément pessimiste et ne voyez que ce qui va mal ! Mais vous n’êtes pas la seule sur ce blog où bon nombre nous prédisent l’apocalypse.

  18. Bordeaux Montaigne 3 est affligé des mêmes maux que la presque totalité des facs de sciences humaines avec une prolifération d’enseignants-chercheurs d’obédience gauchiste qui perdure depuis le début des années 1970 dans les universités françaises. Ces facs hébergent des doctorants qui reproduise des travaux initiés par leurs directeurs de thèse sur des sujets improbables, en tout cas « droits-de-l’hommiste » et « islamo-compatibles ».
    Ces recherches sociologiques financées par l’argent public (quel mécène voudrait injecter quelques euros dans des domaines dont l’utilité reste à prouver) ne sont pas destinées à éclairer la décision publique mais à plaire à une minuscule audience, une cour plutôt, composé de gens totalement déconnectés du monde réel.
    Il existe donc des enclaves universitaires qui admettent en leur sein des fidèles (chercheurs du même bord, doctorants sélectionnés pour leur propension à choisir des sujets absurdes) et rejettent des intellectuels allogènes, du genre Sylviane Agacinski, qui ont le toupet de ne pas penser exactement comme eux.
    Exemple de sujets passionnants à Sciences Po Bordeaux:
    https://durkheim.u-bordeaux.fr/Agenda/atelier-Genre-du-Centre-Emile-Durkheim-LAM-Migrations-et-actions-collectives ou bien: https://durkheim.u-bordeaux.fr/Agenda/axe-Vulnerabilites-inegalites-parcours-VIP-Nadege-Soubiale

  19. Patrice Charoulet

    RUE D’ULM A L’EPOQUE D’ALAIN
    Dans la meilleure biographie d’Alain, celle de Thierry Leterre (éd. Stock), on apprend mille choses.
    En voici une : quand le jeune Emile Chartier (futur Alain) fut reçu à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, il y avait six épreuves : discours latin, version latine, thème grec, discours français, histoire, philosophie.
    Qui, en 2019, pourrait réussir un tel concours ? Levez le doigt !

  20. Catherine JACOB

    « Et on cède. Et on lâche ! »
    Oui certes, mais en même temps l’université ne peut pas prendre le risque de mettre en danger le public.
    D’après le journal La Croix qui titre :
    « Pourquoi l’université Bordeaux Montaigne a annulé une conférence de Sylviane Agacinski »
    « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » : c’était là en effet le sujet de la conférence que Sylviane Agacinski devait tenir, ce jeudi 24 octobre, à l’Université Bordeaux Montaigne (UBM).
    Des collectifs étudiants avaient déclaré leur intention de « tout mettre en œuvre » pour empêcher la conférence de la philosophe, estimant que « les droits des personnes LGBT ne sont pas à débattre ». L’université bordelaise a préféré annuler sa venue, prévue jeudi 24 octobre.
    Dans un communiqué, les organisateurs expliquent que l’UBM ne pouvait « assurer pleinement face à des menaces violentes, la sécurité des biens et des personnes ni les conditions d’un débat vif mais respectueux ». […]« Cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée », poursuivent-ils, estimant qu’« empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide ».
    Absolument. Mais eut-il fallu tenir au mépris des menaces et que serait-il arrivé si elles eussent été mises à exécution ? Démission du doyen ? mise en examen des organisateurs pour « mise en danger de la vie d’autrui » ?
    C’est comme dans le cas d’une alerte à la bombe telle celle de la Place des Halles à Strasbourg, mercredi de la semaine dernière, on ne peut pas en faire fi quand bien même on penserait à un mauvais plaisant. Et c’est bien là tout le problème.
    Cela dit, dans l’intitulé du sujet, il est question de l’humanité de l’homme et non des préférences sexuelles des uns et des autres.
    Nonobstant, les droits des personnes non hétérosexuelles en matière de PMA ne sont pas acquis puisque pour que la loi puisse être promulguée il reste encore toute une procédure à mettre en œuvre qui n’est pas au bout de ses peines. Dès lors qu’un droit est encore en discussion dans les instances naturelles en charge de le faire exister comme droit légitime, il reste de facto et de jure sujet à débat. Quant à la GPA qui ne serait pas destinée à pallier une stérilité organique, la loi qui la prendrait pour objet n’est pas envisagée et il se dit même qu’elle ne le sera pas.
    Mais pourquoi est-ce que cette situation ne m’étonne pas ?
    Par exemple, ayant travaillé, en toute confidentialité pourtant…!!, sur les représentations pictographiques des boucles ou des sinuosités que peuvent former les cours d’eau, notamment en lien avec un tabou d’approche de l’eau, par ex. comme dans le conte de Grimm « L’Ondine de l’étang » ou encore celui qu’on peut repérer à propos des les tourbières de l’époque de l’âge du fer celtique etc., de la fureur de l’eau qui emporte bêtes et gens dès lors qu’elle n’est pas canalisée par de solides dispositifs, érigée en symbole de « grands malheur », on a vu ça avec Fukushima pourtant, ou de la représentation de la transe chamanique sous forme de grand Léviathan, baleine ou cachalot , attaqués par le harpon magique d’un pêcheur et contraints à plonger comme symbole d’un « bad treep » dont on aurait pu ne pas revenir et en lien avec des rituels saisonniers européens dont certaines traces linguistiques n’appartiennent pas au groupe indo-européen, j’ai été l’objet d’intimidations ayant notamment consisté à désactiver l’alarme, arroser mon carnet de croquis et désosser la courbe de la rampe d’escalier en posant l’élément décloué clou en l’air en sorte que la patte du chien habitué à monter l’escalier quatre à quatre en rentrant de promenade, s’empale dessus. Et ce n’est qu’un exemple.
    Donc, je sais d’expérience quels sommets la bêtise du politiquement, ou du religieusement, ou de l’historiquement correct en matière d’idées linguistiques ou autre etc. peut atteindre sans qu’on puisse y faire grand-chose ainsi que l’inanité de toute plainte en rapport.
    Donc oui c’est bien malheureux, mais oui, les autorités de l’université ne peuvent se permettre de mettre en danger le public invité à l’occasion d’une conférence, dès lors que leur font défaut les moyens propres à en assurer la sécurité. C’est là-dessus je pense qu’il faut travailler : faire en sorte que toute université représente un espace sacré de libre parole et d’échanges sécurisés comme cela a pu l’être par le passé et comme certaines paraissent l’être encore.

  21. Patrice Charoulet

    Dans vos réflexions de ce jour, vous parlez longuement et fort bien de Sylviane Agacinski. J’avoue que j’avais des préjugés à son sujet. Femme de Lionel Jospin  ! J’appréhendais une contagion jospinienne pour elle le parapluie. Mais non ! Elle parle, pense, écrit toute seule et sans le parapluie socialiste.
    Le monde est petit : ce samedi matin, sur France Culture, dans son indispensable émission « Répliques » Finkie avait invité cette philosophe, ainsi que Frédéric Worms, éminent spécialiste de Bergson et membre du Comité national d’éthique. Le débat, très courtois, était très intéressant. Sylviane Agacinski me semble avoir raison, sur la PMA pour tous, etc. Au passage, elle a cité une expression amusante de Michéa, qui se moque de la chose, « le pourtoussisme ». A retenir !
    Dans cette émission, répondant à une question de Finkie, la philosophe a donné des précisions sur l’annulation de la conférence dont vous parlez ici. Des groupes trans et de même farine (fanatiques) en sont la cause.
    https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/les-enjeux-de-la-bioethique

  22. @ Paul Duret
    Allez, un peu de philo, pour vous faire plaisir…
    L’optimisme ? C’est, selon Frédéric Schiffter, une attitude réservée aux bluffeurs, à tous ceux qui font semblant de ne pas savoir que l’existence est tragique. Il lui préfère la lucidité, qui n’exclut ni l’humour ni les plaisirs.
    Optimisme, lucidité Frédéric Schiffter
    « Peut-on être à la fois pessimiste et heureux, comme vous le soutenez dans le Bluff éthique ?
    Oui, mais cela ne se décrète pas… Se réjouir de la tragédie de vivre n’est pas une affaire de raison ni de volonté – de sagesse –, mais de complexion personnelle. Je crois que tout le monde est pessimiste, au sens où tous les hommes font l’expérience de l’inconsistance et de l’absurdité de leur existence. Nous sentons intimement qu’il n’y a pas de monde, ni ordre ni architecture universels, que nous sommes des monades acosmiques livrées au non-sens et à la dissolution de toutes choses. Mais il y a deux manières de vivre avec ce sentiment. D’une part il y a le grand nombre des pessimistes malheureux, que l’inexistence du monde terrorise tant qu’ils se convertissent à l’optimisme du salut et gobent le bluff éthique – tous ces discours qui font miroiter une vie bonne, réussie, authentique, réconciliée avec la mort, la vieillesse, la souffrance et l’échec. D’autre part il y a le petit nombre des pessimistes heureux, qui, eux, s’accommodent du pire et prennent parfois le parti d’en rire – car ils ont ce sens de l’insignifiance que l’on appelle l’humour. Bien sûr, quand ils philosophent, les pessimistes heureux s’avèrent décevants aux yeux de la foule, car ils ne délivrent aucun message de consolation. Assurés, comme Wittgenstein, qu’ils doivent se taire quand ils ne pourront rien dire de significatif sur la meilleure façon de vivre, ils aggravent leur cas quand ils évoquent ce dont personne ne veut entendre parler, à savoir le néant de tout. »

  23. Très beau pamphlet sur la gouvernance de Manu.
    « Le constat résigné du président de la République – « le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire (…) révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l’essentiel puisque lui-même ne s’en estime plus digne »
    Manu c’est le mec qui n’a retenu de l’histoire que : « je m’en lave les mains », façon Pilate.
    « Pilate voyant qu’il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule… »
    Manu a fait ‘cour de théâtre’ avec maman, ça on l’a bien, bien, bien constaté, mais il aurait mieux fait d’aller à ses cours d’histoire et de géo.
    En même temps, comme il dit, les profs étaient peut-être trop jeunes.

  24. Et à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d’occuper tout le terrain.
    Oui, la France n’est plus qu’un immense village Potemkine, avec son décor et son décorum, ses pompes, ses ors, ses fastes, ses cérémonies, où le gouverneur est entouré de sa cour, de ses obligés, de ses thuriféraires, de ses hagiographes, de ses gens d’armes et de ses roués.
    Mais si nous grattons un peu le vernis, quand il ne tombe pas de lui-même, que reste-t-il au juste ?
    Au fait, à en croire un certain Andersen, il se pourrait aussi que le gouverneur soit nu.
    Mais nous attendons qu’un enfant vienne nous le dire…

  25. Marc GHINSBERG

    @ Patrice Charoulet
    S’agissant d’un concours, ceux qui auront les meilleures ou les moins mauvaises notes, dans la limite des places disponibles.

  26. Les voyageurs sont laissés en plan dans les gares. Les syndicalistes ont déclaré la grève au motif que la sécurité ne peut pas être assurée quand il n’y a pas de contrôleur dans un train. C’est n’importe quoi ! Pour rappel, pendant l’attentat dans le train Thalys, les contrôleurs ont couru pour se mettre à l’abri. Les syndicalistes ont expliqué que c’était la procédure.

  27. Robert Marchenoir

    Rien d’étonnant à ce que Sylviane Agacinski soit interdite de parole à l’université de Bordeaux : c’est l’importation pure et simple de la police de la pensée qui sévit dans les universités américaines. On ne compte plus, là-bas, les conférenciers pas 100 % de gauche qui ont été empêchés de s’exprimer par les étudiants et les professeurs politiquement corrects. Au moyen de l’intimidation physique et de la violence, si nécessaire.
    On regrettera, cependant, que l’université de Bordeaux se soit purement et simplement couchée, alors même que nulle menace n’avait été proférée. Un groupuscule quelconque s’est contenté de faire savoir qu’il était profondément contrarié par le fait que des gens osent avoir des opinions différentes des siennes.
    Quand bien même y aurait-il eu des menaces, il aurait été du devoir de l’université de maintenir la conférence. En protégeant Sylviane Agacinski et son auditoire. Je pensais que la police était là pour garantir l’ordre public ? Non ? Je me suis gouré ?
    Quand bien même la police n’aurait-elle pas été disponible (on sait bien que ces gens manquent éternellement de « moyens »), les vigiles privés, ce n’est pas fait pour les chiens.
    Aux Etats-Unis, au moins, de nombreuses conférences de sales droitistes pas complètement inclusifs ont été maintenues, quitte à ce que tout le monde puisse observer l’immense tolérance et la prodigieuse ouverture à l’Autre de nos amis de gauche, quand ce ne sont pas les leurs qui sont à la tribune.
    Chez nous, les responsables concernés ont fait la démonstration qu’il suffisait à trois clampins de manifester leur contrariété (car les militants homosexuels constituent une infime minorité, marginaux même parmi leurs pairs) pour qu’aussitôt, un temple du savoir et de la liberté de penser remette cette dernière dans sa culotte.
    Soyons sûrs que le message ne passera pas inaperçu. Tout ce que la France compte de subversifs et de mécontents ne manquera pas de se manifester derechef, à chaque fois qu’un orateur quelconque tentera de propager une pensée « controversée ». Euphémisme signifiant pas-de-gauche.
    Le paradoxe est que cela encouragera le terrorisme intellectuel musulman, autrement plus vindicatif que son homologue inverti, alors que Sylviane Agacinski a précisément été blackboulée parce qu’elle n’était pas à 100 % d’accord avec la morale sexuelle de la gauche, que les musulmans ont en horreur.
    On mesure l’aplaventrisme qui nous sépare des Etats-Unis, lorsqu’on considère qu’un Milo Yiannopoulos a pu s’exprimer, dans des universités américaines, face à des efforts de l’exclure autrement plus vigoureux, venant du même bord politique.
    Il faut dire que Yiannopoulos a des atouts en or dans sa poche : positivement haï par la gauche pour ses opinions « racistes » et « d’extrême droite », non seulement il est un homosexuel flamboyant qui joue de son personnage, mais, en plus, il est « marié » à un Noir ! Cela fait naturellement exploser la mécanique intellectuelle de la gauche bon teint, incapable de résister à un tel assaut de non-conformisme.
    Mais Sylviane Agacinski n’est pas dépourvue de biscuits non plus. De gauche, féministe, favorable à la parité et au mariage homosexuel, professeur à l’EHESS, femme de Lionel Jospin… si elle n’a pas la Carte, personne ne l’a.
    Oui, mais voilà, l’intolérance de la gauche ne connaît pas de bornes. Il ne suffit pas d’être dans le bon camp, encore faut-il cocher l’intégralité des cases et ne rien contester du dogme. Sylviane Agacinski est une gauchiste nuancée, elle est contre la PMA pour les lesbiennes, donc elle se retrouve plongée dans l’enfer réservé à l’extrême droite raciste islamophobe homophobe toutophobe (P.C.C. sylvain).
    C’est à se demander s’il vaut encore le coup d’être de gauche…
    Je plaisante, naturellement. Je serais curieux d’avoir l’équivalent français de ces statistiques : dans les universités américaines, en sciences humaines, il y a 11,5 fois plus de professeurs votant Démocrate que Républicain. Les facultés d’histoire et de journalisme sont même 60 % à n’abriter aucun professeur votant Républicain… Plus l’université est prestigieuse, plus elle est de gauche. A Princeton et à Columbia, il y a 30 fois plus de professeurs de gauche. Autant dire que le prof de droite est une espèce déjà pratiquement éteinte…
    Karl Marx est l’économiste dont la lecture est obligatoire dans le plus grand nombre d’universités américaines.
    Son Manifeste du parti communiste fait partie des trois livres dont la lecture est le plus souvent prescrite, toutes catégories confondues. Sans surprise, La Richesse des nations, d’Adam Smith (véritable économiste, lui, et grand penseur libéral) est deux fois moins prescrite que le torchon militant du barbu de Trèves, auquel nous devons 100 millions de morts.
    Dans les universités britanniques, 8 professeurs sur 10 sont de gauche
    En France, dès 1970, le sociologue Jules Monnerot (noir, et futur président du Conseil scientifique du Front national…) parlait, dans son livre Démarxiser l’université, « d’abus de confiance scolaire » : la majorité des Français n’étant ni communiste, ni gauchiste, elle a droit à des professeurs non-marxistes, disait-il. Il proposait, « remède provisoire », de réserver à cette majorité des Français une moitié de chaires non marxistes, à côté des chaires marxistes : « Ainsi pourrait-on enseigner, en même temps que le marxisme, les vérités anthropologiques dont il est l’erreur ». Des quotas, déjà, mais… pour la droite !
    « Les Français croient que le communisme, c’est fini, parce que l’URSS s’est effondrée et que le parti communiste français n’a plus que quelques députés », écrit de son côté Jean-Gilles Malliarakis, éditeur de Jules Monnerot. « La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l’idéologie marxiste a gagné la partie. Aucun gouvernement en France ne l’a jamais combattue. Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l’Enseignement et l’Information. »
    « Le résultat en est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d’une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l’ombre d’un État-Providence qui s’essouffle, vers un totalitarisme masqué. »
    « Cette marxisation généralisée des esprits explique aussi la paralysie générale devant des syndicats qui entravent l’économie comme l’enseignement, et dont un ancien ministre socialiste a dit publiquement qu’ils sont de ‘véritables organisations staliniennes centralisées’. »

    Et pour finir, Malliarakis souligne l’actualité de Monnerot, dont le grand œuvre, Sociologie du communisme, date de 1949 : « Il dit du communisme qu’il est l »islam’ du XXe siècle. Il retrouve, dans le communisme, la confusion du politique et du religieux qui caractérise l’islam, dont le réveil, aujourd’hui, aide à comprendre le phénomène. »

  28. Claude Luçon

    « La démocratie idéale revient à placer son sort entre les mains d’un pouvoir politique qui vous le rendra au centuple. C’est un pacte social que l’Etat doit respecter, faute de quoi une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser. »
    Vrai ! Ce à quoi il faut ajouter :
    La démocratie est une forme d’organisation politique traditionnellement définie, selon la formule d’Abraham Lincoln, comme « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
    John Kennedy ajoutait un siècle plus tard : “Ask not what your country can do for you, ask what you can do for your country”.
    Une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser quand ses citoyens oublient ce qu’est la citoyenneté et les responsabilités qui leur incombent, et seulement dans ce cas. Il a fallu 150 ans pour construire notre démocratie, des millions d’hommes sont morts pour y parvenir.
    L’histoire de notre République, de notre démocratie, celle que nous partageons avec Lincoln et Kennedy, n’a pas commencé en 2017 et Emmanuel Macron au son de l’Hymne à la Joie, elle a commencé en 1789 au son de la Marseillaise.
    Quand deux jeunes députées, LFI et EELV, raisonnent, sur LCI en mettant sur le même pied les voyous de Mantes et nos forces de l’ordre, alors oui le pouvoir politique ne sait plus ce qu’il fait, ne sait plus ce qu’il dit, c’est lui qui crée le désordre dans la société.
    Mais ce sont les citoyens qui se sont donnés ce genre de représentantes, deux représentantes se voulant l’une insoumise, l’autre verte aux point de justifier les voyous !
    La responsabilité est d’abord nôtre car le pouvoir est nôtre, nous l’avons seulement délégué pour cinq ans, y compris à Mélenchon, monsieur la République, et ses Insoumis qui se rangent ouvertement du côté des voyous tout en siégeant au Parlement à nos frais !
    Là ce sont certains d’entre nous qui lâchent le pouvoir, pas le contraire !

  29. Le magistrat qui nous héberge numériquement pourrait-il nous dire si l’Université àplatventriloque (je plagie M. Marchenoir) serait à même de porter plainte pour menaces ?
    Ou ces menaces sont-elles si lâchement tournées par les groupes antidémocratiques qui les profèrent qu’elles ne sauraient en droit être condamnées ?

  30. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Ayant par inadvertance commencé par la fin de votre commentaire, je suis revenu au début et l’ai lu en entier. Il est excellent.
    Je m’étonne toutefois d’une absence: les universités françaises et américaines ne seraient-elles pas noyautées par la franc-maçonnerie ?
    Parce qu’il faudrait quand même un jour s’intéresser à l’idéologie du diable – di-able, ce qui divise, ce qui au nom de la raison, sépare l’homme de son intelligence tant celle-ci se tourne naturellement vers son être pour ne pas dire Dieu.
    On ne peut pas sans cesse parler utilement politique en faisant l’économie de la métaphysique et de la religion (pas DES religions).
    —————————————-
    @ Catherine JACOB
    La transe semble être le sujet sous-jacent au fond de votre commentaire.
    L’extase, car il s’agit de cela, est en fait le sujet implicite de toute les religions et par là même de toutes les civilisations, et il se confronte depuis toujours à la prétention d’y arriver par la raison.
    C’est la mystique face à l’angoisse métaphysique du judaïsme, et la franc-maçonnerie.
    Dieu le père face au diable.
    Et nous sommes dedans jusqu’au cou avec le sujet du jour.

  31. Xavier NEBOUT

    Magnifique film hier soir sur Arte sur le procès de Marie-Antoinette.
    Comment ce film a-t-il pu échapper au politiquement correct ?
    Serions-nous à la veille d’une contre-révolution ?
    Il faudrait commencer par interdire les sociétés secrètes et mettre une bonne partie du corps enseignant en camp de rééducation à la Boudarel.
    Ce sera long et difficile, et c’est pourquoi Marion y regarde peut-être à deux fois avant de s’y lancer.
    D’autant que ses sympathisants ne semblent pas nombreux à vouloir y risquer leur peau.

  32. Jean-Paul SAINT-MARC

    « La crise trop longue des Gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement. »
    Pour avoir été des PREMIERES manifestations, au-delà de la 6e ou 7e manif GJ, le sens a été tout autre, récupérées par les professionnels de la revendication tout azimut traditionnels vivant pour partie sur le dos de la société !
    Pour rappel, les GJ sont issus de cette France périphérique délaissée au profit des banlieues – l’équivalent de 100 milliards d’€ en trente ans dans ce qui concerne tous les aspects de la politique dite de la ville – et dont le résultat en est les zones de non-droit !
    Si l’étincelle qui a mis le feu est l’augmentation exagérée de la taxe carbone (détournée en plus vers d’autres objectifs : Minus pensait user des recettes pour compenser son opération démago de suppression de la taxe d’habitation, stratégie préparée lorsqu’il était à Bercy avec les hauts fonctionnaires vivant grassement sur la bête) avec la multiplication des radars et l’imposition du 80 km/h, le délaissement de cette France profonde est confirmé par la dégringolade de la France dans le classement des réseaux routiers.
    Et on peut dire que le pouvoir n’a toujours rien compris, encore 500 millions pour les quartiers, le 93 devant bénéficier – encore – des jeux olympiques à tire-larigot…
    Mais arrivera-t-on à 2024 sur cette lancée ?

  33. « Le scandale tient par exemple à l’impossibilité pour Sylviane Agacinski – remarquable philosophe invitée à l’Université de Bordeaux Montaigne – de pouvoir faire sa conférence sur la PMA et la GPA à cause de menaces émanant d’un syndicat d’étudiants et d’associations sur la même ligne. »
    Il est, en effet, parfaitement scandaleux que Sylviane Agacinski n’ait pas pu tenir sa conférence sur la PMA et la GPA.
    Ceci prouve une chose, c’est que les extrémistes de gauche sont, par essence, contre toute forme de liberté d’expression. A noter qu’il en est de même avec les extrémistes de droite. C’est d’ailleurs le point commun de tous les mouvements révolutionnaires que de s’opposer à la liberté de pensée lorsqu’elle n’est pas en concordance avec la leur. Rien de bien nouveau à ce sujet.
    Je trouve pour ma part assez savoureux que les gens de droite parent soudain la philosophe de toutes les vertus alors que naguère ils la rangeaient dans la catégorie des intellos-bobos-gauchos totalement déconnectés de la réalité.
    A noter qu’il y a deux jours, Cécilia Attias et son fils, le beau Louis Sarkozy, diplômé de philosophie, étaient les invités d’Anne-Elisabeth Lemoine.
    Elle a évoqué la GPA en des termes qui laissent supposer, certes avec la prudence requise sur ce sujet brûlant, qu’elle n’était pas fondamentalement opposée à la GPA, se référant à des exemples qu’elle a pu observer dans son entourage.
    Ceci tend à prouver, s’il en était besoin, que la GPA n’est pas un thème réservé à la gauche bobo, mais qu’à droite aussi elle a ses adeptes. Et pour cause, il y a aussi des homos à droite…

  34. « …Et pour cause, il y a aussi des homos à droite… »
    Rédigé par : Achille | 27 octobre 2019 à 08:14
    Ben ouais, ce sont des gens de droite qui ont mal « viré » ; ça arrive même aux meilleurs.

  35. « C’est dans le rapport à autrui qu’on prend conscience de soi ; c’est bien ce qui rend le rapport à autrui insupportable. »(Houellebecq)
    En marche, les amis, contemplons les vérités anthropologiques, nous allons comprendre les impostures de toutes les erreurs.
    V’la-t-y pas que Marchenoir devient pipologue.
    On avance, on avance…

  36. Le titre de la conférence est bien trouvé : Benjamin dans son article « L’art à l’époque de sa reproductibilité technique » soulignait dans le procédé de reproduction des oeuvres « la perte de l' »aura » ».

  37. Xavier NEBOUT

    @ S Carioca
    Dans notre régime d’esprit d’ouverture à la mode de France culture, il ne faut pas confondre les opinions politiquement correctes, et les opinions délictueuses. Or, les… phobies sont des délits, à commencer tout simplement par la gauchophobie.
    Si bien que les gentils opposants à la philosophe de gauche pas assez à gauche se prévaudraient d’une action citoyenne visant à empêcher qu’un délit soit commis ! C’est la relaxe assurée.
    Exactement comme en 1793, se dire royaliste n’était pas l’expression d’une opinion mais un crime contre la République.
    Mort médiatique dans un cas, physique de l’autre ; du moins pour le moment, car à voir la tronche haineuse de beaucoup, on ne serait pas loin de remettre la guillotine en marche.

  38. Il n’y a plus d’argent
    Eh oui, des élus favorables au socialisme, au cigalisme et au parasitisme, habitués à jeter un argent extorqué par leurs soins aux Français pour arroser une Terre entière qui ne relève pourtant pas de leur ressort, ou bien se rendant coupables d’une gabegie énorme dénoncée par la Cour des comptes, découvrent un jour « qu’il n’y a plus d’argent »…
    Personne ne leur a expliqué à l’école que l’argent ne poussait pas sur les arbres.
    Étonnant, non ?

  39. @ Claude Luçon 27 octobre 2019 00:35
    « Quand deux jeunes députées (EELV , LFI) sur LCI, raisonnent… »
    J’ai été, comme vous, scandalisé par les propos de cette extrême gauche si bien reçue dans les médias et scandalisé aussi par le silence du journaliste (sic) qui recevait ces deux écervelées : policiers = voyous.
    L’extrême gauche prospère dans nos médias.
    Cordialement.
    —————————————————-
    @ Achille 27 octobre 2019 08:14
    « Cécilia Attias (…) a évoqué la GPA (…) ceci tend à prouver… qu’à droite aussi elle a ses adeptes. »
    Qu’est-ce qui vous fait croire que Cécilia Attias est de droite ? C’est incroyable cette manie des gens de gauche de toujours raisonner en termes de droite et de gauche ! Faites un effort Achille : sortez de la simplicité.
    Cécilia Attias vit entre New York, Londres, Doha… C’est une mondialiste « heureuse ». Alors vos notions de droite et gauche, si vous savez comme elle s’en fiche !
    Cordialement.

  40. Et de deux !
    « La Sorbonne suspend un séminaire sur la radicalisation
    Il était destiné à des fonctionnaires, des élus, des imams. Mais des syndicats étudiants y ont vu une «stigmatisation des musulmans». » (Le Figaro)
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-sorbonne-suspend-un-seminaire-sur-la-radicalisation-20191025
    Stigmatisation ! Que voilà un joli mot, et en plus il a cette particularité à nulle autre pareille de s’adapter à toutes les situations, et en toutes circonstances, remplaçant avantageusement le mot « discrimination » qui est en perte de vitesse car trop galvaudé (ex : une femme qui n’est pas payée comme son collègue homme au même poste est discriminatoire (droit social)), bref, pas assez ‘punchline’ comme disent les chanteurs de rap.
    – Combien y a-t-il de stigmatisés ?
    Réponse de l’Eglise catholique et romaine (et elle s’y connaît en stigmates) :
    « Il faut d’abord écarter tout ce qui relève de l’illusion ou de la supercherie ».
    C’est bien là le problème. Du reste nous en avons eu un exemple au Conseil général de Dijon, en matière de supercherie 😉
    En même temps, comme dit l’autre, ce n’est pas le problème d’un chef d’Etat toutes ces con***ies…
    Circulez !

  41. Sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, de plus en plus de musulmans hargneux envoient aux hommes politiques du LR et du RN, ainsi qu’aux commentateurs, des messages menaçants et haineux.
    Pour avoir la paix, il devient de plus en plus nécessaire de bloquer toutes ces femmes et ces hommes qui défendent l’islamisme et le port du voile particulièrement.
    Qui est obsédé par le port du voile : ces islamistes qui veulent nous l’imposer dans tout l’espace public et l’imposer aux musulmanes qui se battent pour ne pas devoir le mettre… Macron est de plus en plus clairement le président de l’islamisme.

  42. Les différents gouvernements nous ont mis à terre mais la justice aux ordres des Droits de l’Homme a édifié un mur de lois qui nous empêche de rétablir l’ordre dans notre pays. Le Conseil constitutionnel n’a de cesse de nous matraquer alors que l’insécurité règne dans notre pays.
    Même des BD comme le nouvel Astérix nous imposent la vision des « bien-pensants ». Ils ont tué l’irréductible Gaulois !

  43. Xavier NEBOUT

    @ Isabelle et autres
    Au sujet de l’Islam il y a trois alternatives:
    1/ Revenir au catholicisme comme religion d’Etat, et pas le catholicisme de m… de Vatican II et du bon François, le vrai, quitte à créer une église séparée de Rome.
    Malheureusement, les Français sont dans leur immense majorité beaucoup trop c..s pour cela. Peut-être dans bien longtemps, quand il sera trop tard.
    2/ Interdire toutes les religions – impossible.
    3/ Ficher la paix aux gens fiers de leur religion, et donc laisser les musulmanes s’habiller avec un sac si ça leur chante.
    Au lieu d’avoir des fonctionnaires, magistrats et enseignants francs-macs sans qu’on le sache, on aura des musulmans affichés. Ce n’est peut-être pas plus mal.
    Tout le reste est du pipeau.

  44. @ Isabelle | 27 octobre 2019 à 13:19
    S’il n’y avait que des musulmans hargneux, ce serait encore logique puisqu’ils nous ont déclaré la guerre, mais il y a énormément de sous-chiens collabos islamos gauchos complices soumis traîtres qui les soutiennent, ce sont les pires, on en a quelques spécimens ici, de vrais tarés haineux fachos anti-France.
    La France a toujours été le pays le plus collaborateur avec ses ennemis, ça c’est toujours vérifié dans le passé ; à la fin on les purge, on les éparpille façon puzzle, mais en attendant ils dénoncent, menacent, violentent, interdisent, bloquent, détruisent au-delà des espérances de leurs maîtres qui parfois leur demandent de se calmer, comme le faisaient les Allemands avec la Milice.
    Une lutte sans merci doit être engagée contre ces ordures fachos nazislamistes : les SOS antiracistes anti-islamophobie anti-homophobie, les merdias soumis aux ordres de la propagande islamiste du pouvoir macronien.
    Bravo à tous ces héros qui, tels Zemmour, leur tiennent tête au mépris du danger et des menaces de mort qu’ils subissent quotidiennement.

  45. Trump le fou, Trump l’ingérable, Trump au bord de l’impeachment (dixit les médias) mais Trump qui a réussi ce qu’avait fait Barack Obama avec Ben Laden, avoir la peau de Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Quraychi, décapiter la tête de l’hydre Daech dans son tunnel, planqué comme un rat avec ses trois enfants.
    Bravo Donald Trump, et merci.
    En même temps, comme dit l’autre, D. Trump n’a pas beaucoup parlé de l’intervention française dans cette opération.
    La France, combien de divisions ?

  46. @ boureau | 27 octobre 2019 à 11:38
    « Qu’est-ce qui vous fait croire que Cécilia Attias est de droite ? C’est incroyable cette manie des gens de gauche de toujours raisonner en termes de droite et de gauche ! Faites un effort Achille : sortez de la simplicité.»
    La simplicité est la forme la plus aboutie de la raison. Elle se réfère à des éléments factuels. C’est ce qui la distingue de la mauvaise foi.
    Au cas où cela vous aurait échappé, ladite Cécilia a épousé Nicolas Sarkozy, président de l’UMP avant de devenir président de la République.
    Quand on épouse un homme politique, en particulier le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n’a rien à faire ensemble.

  47. Billet tristement lucide dépeignant avec justesse la trajectoire délétère de notre société. Merci Monsieur Bilger.
    A propos de Sylviane Agacinski et de cette funèbre expérience récente à la fac de Bordeaux, je ne peux m’empêcher d’avoir un rictus narquois en pensant qu’en des temps lointains elle a pu épouser (mais peut-être sans les cautionner ?) les thèses d’un certain Lionel Jospin, trotskiste patenté même s’il a pu évoluer, dont l’idéologie est à l’origine de bien des maux que vous relevez à propos de l’état calamiteux dans lequel se trouve notre société actuelle.

  48. @ Claude Luçon
    « L’histoire de notre République, de notre démocratie, celle que nous partageons avec Lincoln et Kennedy, n’a pas commencé en 2017 et Emmanuel Macron au son de l’Hymne à la Joie, elle a commencé en 1789 au son de la Marseillaise. »
    Belle envolée lyrique, mais je me permets de signaler une petite erreur, un malheureux anachronisme commis probablement dans l’enthousiasme du discours ; en effet La Marseillaise a été écrite en 1792 et déclarée hymne national en 1795… Donc 1789 « ça le fait pas » comme disaient nos djeuns.
    On peut d’ailleurs s’étonner que, sur proposition des SOS Racisme, d’un(e) député(e) LFI, EELV ou LREM, le CCIF, le… (vous voudrez bien rayer la mention inutile, s’il y a lieu), la CEDH n’ait pas encore imposé à la France de changer son hymne national ou du moins ses paroles.
    Déjà, « amour sacré de la patrie » c’est limite franchouillard mais le couplet 3 qui commence par :
    « Quoi ! des cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers ! »
    c’est proprement inadmissible. Peut-être un autre anachronisme…

  49. Claude Luçon

    @ boureau | 27 octobre 2019 à 11:38
    Merci ! C’était épouvantable ! Mais pas très nouveau.
    La chose m’a fait repenser à une jeune institutrice Verte de 23 ans insultant Claude Allègre en lui disant qu’il n’avait rien compris à la climatologie, sous le sourire silencieux et approbateur de Pujadas et Léa Salamé.
    Les médias gouvernent le monde et le détruisent ce faisant !
    Mensonges, messages subliminaux, fausses preuves, tout est bon.
    Ils ont compris leur pouvoir en crucifiant Nixon il y a près d’un demi-siècle.
    A ce stade autant l’admettre mais en leur demandant la même transparence qu’ils demandent à nos gouvernants élus. Il y aura de quoi occuper tous les magistrats vertueux et même, rêvons, le Canard Enchaîné !
    Patrimoine, lobbying au noir, impôts, vie privée, dîners de homards, costumes et montres de luxe, tout…
    On pourrait créer une IGPN où le P serait pour Presse !
    Les Gilets jaunes ont fait une erreur fatale, ils ont attaqué des journalistes. Résultat, d’environ 300 000 ils sont passés à moins de 3 000. Ils n’ont pas compris que pour avoir l’approbation de 71 % de Français il faut vénérer la presse, pas la tabasser.
    Dans son billet précédent, Philippe se plaignait que son émission à Sud Radio passait entre 17 et 19 heures, les jeux de France 3 aussi, il y en a même un nommé Slam ! Les deux heures où tous les retraités de France, ceux qui votent le plus, sont occupés à rafraîchir leur mémoire ! Hasard ou pas ?
    Cordialement de même.

  50. A voir l’Etat si inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes…
    Si Philippe Bilger a placé le domaine « social » avant le domaine régalien, peut-être considère-t-il que ce qui est une nouveauté dans l’histoire de l’humanité doit détrôner ce qui est du ressort du régalien ?
    Pourtant, en France voire en Europe, le domaine du « social » – ou plutôt à l’époque du caritatif – a longtemps été délégué à la société civile comme nous dirions aujourd’hui, selon le principe de subsidiarité, et permettait à l’État de s’occuper de ses missions de base sans lesquelles la vie n’est tout simplement plus possible.
    Comment revendiquer un accès pratique au « social » dont par exemple les soins d’urgence ou d’urgence intermédiaire dans un pays où règne l’insécurité et l’anarchie, ce qui est de plus en plus le cas dans la France actuelle ?
    L’abandon de l’État à notre égard se manifeste de façon visible par la progression de l’insécurité et de la criminalité.
    Nous avons eu l’occasion d’évoquer ici l’exemple d’un homme qui, ayant retourné contre son agresseur (un immigré illégal) l’arme blanche avec laquelle ce dernier avait tenté de le frapper et l’ayant blessé dans cette riposte, s’est vu mettre en garde à vue à cause d’une double carence de l’État, à savoir pour avoir instauré un climat de laxisme non dissuasif pour les criminels et d’autre part pour avoir laissé entrer en France quelqu’un qui n’avait rien à y faire.
    Le plus ubuesque dans cette affaire est que cet État qui revendique le monopole de la violence et qui est incapable de faire face à ses obligations interdit quasiment en pratique aux Français de le faire.
    Français, laissez-vous tuer sans surtout résister à vos agresseurs et sans les égratigner, nous ferons le reste cour des Invalides ou ailleurs…
    Mais si cet État monstrueux par la taille nous abandonne, c’est aussi qu’avec ses tentations totalitaires, il prétend s’occuper de tout, y compris de ce qui ne le regarde en rien, avec le résultat qu’il fait tout mal et souvent pour très cher, comme dans le domaine des transports.
    Il m’arrive souvent de citer ici l’exemple de ce qui touche au domaine télévisuel. Mais de quoi l’État se mêle-t-il ? Combien cela coûte-t-il y compris aux Français qui se refusent à regarder la télévision par dégoût de ce qu’elle peut déverser comme ignominies, principalement liées à la propagande ?
    Oui, nous devons appeler de nos vœux un État maigre qui fasse bien son travail et lui seul.
    Et les vaches seront bien gardées.

  51. On vient de nous rappeler cette forte parole du lucide Jules Monnerot : « Le communisme est l’islam du XXe siècle ! »
    Ne faut-il pas la repeindre au goût du jour : « L’islam sera le communisme du XXIe siècle ! »
    Ce serait plus approprié.

  52. Jean le Cauchois

    @ Achille à 17:19 (à propos de madame Attias)
    « Quand on épouse un homme politique, en particulier le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n’a rien à faire ensemble. »
    J’ai remarqué depuis longtemps que la plupart de vos positions vaillamment exprimées reposent sur des interprétations plus ou moins erronées : la finesse de jugement n’est pas votre caractéristique, ce qui fait le charme plutôt que l’intérêt de vos commentaires. Madame Attias a divorcé il y a douze ans : allez-vous modifier votre affirmation péremptoire ?

  53. @ Achille 27 octobre 2019 17:19
    « Quand on épouse un homme politique, particulièrement le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n’a rien à faire ensemble »
    Déjà votre compréhension de la politique me laissait surpris !
    Mais là, votre compréhension du relationnel dans le couple me « troue » !
    Finalement, ne changez pas ! Cela détend de vous lire car ce n’est pas fatigant.
    Cordialement.

  54. Cher Philippe,
    Dans l’abandon, il n’y a pas que de la privation.
    Dans le scandale, il n’y a que dalle.
    Dans lâcher, il y a enfin un rêve de liberté.
    Alors faut-il s’allonger sur les fourmis rouges, voir la vie en rose, broyer du noir ou garder l’espoir ?
    Tout simplement faire ce que nous pouvons, chacun à notre petite dimension et sauver l’Etat du néant. Le couturier de ce désastre, c’est Hollande et Macron dans ses pas est à la ramasse, englué dans le purin de ce paumé de la politique.
    françoise et karell Semtob

  55. @ Jean le Cauchois | 27 octobre 2019 à 20:07
    « …la finesse de jugement n’est pas votre caractéristique, ce qui fait le charme plutôt que l’intérêt de vos commentaires »
    Concernant la finesse de mes jugements ils ne sont pas pires que les vôtres qui n’ont jamais bien brillé par leur subtilité. Il est vrai qu’ils sont plutôt rares, sans doute par manque d’inspiration.
    Cécilia Attias a quand même vécu pendant onze ans avec Nicolas Sarkozy. Elle a fait partie de toutes ses campagnes politiques pendant tout ce temps. Cela crée des liens pas seulement sentimentaux mais aussi idéologiques.
    Les raisons de son divorce sont personnelles et sans doute totalement décorrélées de ses opinions politiques.
    —————————————————-
    @ boureau | 27 octobre 2019 à 20:10
    « Mais là, votre compréhension du relationnel dans le couple me « troue » !
    Finalement, ne changez pas ! Cela détend de vous lire car ce n’est pas fatigant. »
    Vous lire n’est pas trop difficile non plus vu que vous ne démontrez rien, vous limitant à jouer les suffisants, ce qui est à la portée du premier benêt venu.
    N’essayez surtout pas de vous faire plus intelligent que vous n’êtes. Vous risqueriez de vous ridiculiser. 🙂

  56. revnonausujai

    @ Achille
    Rama Yade, ministre de Sarkozy, mariée, à l’époque, avec le membre du PS Joseph Zimet ; tout commentaire de votre axiome sur les affinités politiques est superflu !

  57. Robert Marchenoir

    @ Jean-Paul SAINT-MARC | 27 octobre 2019 à 07:15
    « Pour avoir été des PREMIERES manifestations [des Gilets jaunes], au-delà de la 6e ou 7e manif, le sens a été tout autre, récupérées par les professionnels de la revendication tout azimut traditionnels vivant pour partie sur le dos de la société ! »
    Puisque vous faites partie des fameux — et introuvables — Gilets Jaunes du Début AOC élevés sous la mère, j’aimerais bien que nous nous disiez quelles étaient vos revendications (les vraies, les pures, par opposition à celles des vilains « récupérateurs » socialistes venus par la suite).
    Parce que ça fait un an que je cherche, et que je réclame en vain, ici, qu’on me fournisse des preuves de ce fameux « sens » authentique du mouvement jauniste, qui semble s’être dissous dans l’éther dès les premières heures des troubles.
    Pour l’instant, les informations les plus récentes que j’ai pu trouver montrent, au contraire, que son caractère résolument gauchiste était encore plus attesté dès l’origine que je ne le pensais.
    Ainsi, Le Monde a récemment rappelé qu’Éric Drouet, le camionneur néo-marxiste décérébré, avait créé son groupe Facebook dès le 15 octobre 2018. On sera bien gentil de m’indiquer à quel moment Éric Drouet a fait valoir ses convictions libérales, s’est prononcé pour une baisse massive de la dépense publique et pour une privatisation à la hache des pseudo services soi-disant publics.
    C’est « à peu près au même moment », dit Le Monde, que Jacline Mouraud a lancé sa fameuse vidéo « Qu’est-ce que vous faites de notre pognon ? ». La même Jacline Mouraud qui, peu après, expliquait aux médias que « la seule solution » était le rétablissement de l’ISF.
    Certes, le 23 octobre, indique le journal, Frank Buhler a appelé « à bloquer le pays » sur Facebook (ce qui est censé être bien ?). Et, nous dit Le Monde, Frank Buhler était un ancien membre du Front national passé à Debout la France.
    « Le succès de la vidéo de Frank Buhler semble bien avoir contribué à la mobilisation », écrit l’arbitre des élégances de gauche. Autrement dit, le gilétisme authentique « du début » serait un mouvement d’extrême droite, et c’est cela qui le rendrait vertueux aux yeux de tous ceux qui nous répètent qu’il a été dévoyé par les gauchistes.
    Cette thèse est renforcée par un article
    plus ancien du Monde, qui fait état de mystérieux groupes Facebook « Colère », organisés par département et créés dix mois avant le début du mouvement des Gilets jaunes. Les organisateurs de ces sites cultivent un certain secret sur leur identité, et le journal suggère qu’ils sont liés à l’extrême droite.
    Il faudrait donc décoder : l’étonnante complainte selon laquelle le gilétisme aurait été dévoyé par de mystérieux gauchistes « infiltrés » en masse, après des « débuts » si ténus qu’ils en seraient inlocalisables, voudrait dire en réalité : nous sommes vertueux car l’émeute gilétiste était un complot d’extrême droite (qui nous a été, hélas, volé par les gauchistes), mais on ne pouvait pas vous le dire, sous peine de tuer le mouvement dans l’œuf.
    Je veux bien qu’il soit plus vertueux d’être d’extrême droite que de gauche, mais encore faudrait-il nous expliquer en quoi l’extrême droite en question n’est pas, résolument, socialiste et de gauche.
    Ce n’est flagrant ni dans le paysage des partis politiques, ni dans l’histoire des Gilets jaunes.
    ______
    @ breizmabro | 27 octobre 2019 à 15:11
    « Trump le fou, Trump l’ingérable, Trump au bord de l’impeachment (dixit les médias) mais Trump qui a réussi ce qu’avait fait Barack Obama avec Ben Laden, avoir la peau de Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Quraychi. »
    Ce n’est pas forcément Trump qui a réussi, pas plus que ce n’est spécialement Obama qui a réussi à liquider Ben Laden. Mettons plutôt que c’est l’armée américaine qui est programmée pour cela.
    Mais vous avez raison : il convient de rappeler ces deux faits d’armes aux poutino-énamourés, qui vont nous racontant à quel point les Russes luttent contre le terrorisme islamique, tandis que ce sont les « Occidentaux », et les Américains au premier chef, qui le suscitent par « leurs guerres pour le pétrole » (les Russes ne s’intéressent pas du tout au pétrole, comme chacun sait).
    Cette victoire américaine réduit aussi à néant (s’il en était besoin) les fables kremlino-téléguidées selon lesquelles « ce sont les États-Unis qui ont créé l’État islamique » (après des années passées à raconter le même mensonge au sujet d’Al-Qaïda).
    Non que cela empêche ce bobard d’être réactivé au bout d’un délai de décence de quelques jours — les poutinistes sont remarquablement étanches aux faits.
    Mais enfin, la prochaine fois qu’un russophile vous dira « qu’il faut que nous nous allions à la Russie pour qu’elle nous aide à buter les terroristes jusque dans les ch… », demandez-lui la liste des chefs islamistes qu’elle a éliminés ; et puis mettez à côté la liste des organisateurs d’attentats en Europe qui ont été tués par les armées occidentales en Syrie, protégeant ainsi la vie des Français.
    Grâce, entre autres, au travail de la CIA et de la NSA américaines, qu’il est de si bon ton de vouer aux gémonies.
    ______
    @ Xavier NEBOUT | 27 octobre 2019 à 06:12 + 27 octobre 2019 à 15:05
    « Ayant par inadvertance commencé par la fin de votre commentaire, je suis revenu au début et l’ai lu en entier. Il est excellent. Je m’étonne toutefois d’une absence: les universités françaises et américaines ne seraient-elles pas noyautées par la franc-maçonnerie ? »
    Je mets rarement en cause la franc-maçonnerie, j’ai déjà eu l’occasion de vous expliquer pourquoi : j’essaie de ne parler que de ce que je connais. Mais puisque vous semblez avoir des lumières sur la question (oh ! pardon…), n’hésitez pas à partager vos connaissances.
    Cela étant, si je veux bien croire que l’influence des francs-maçons est réelle et funeste (car clandestine) dans différents secteurs de la société française, l’emprise de la gauche sur l’éducation, dans de nombreux pays d’Occident, me paraît s’expliquer aisément sans eux.
    L’importance de l’école dans la stratégie des communistes est amplement attestée, et puis le professeur penche naturellement vers la gauche. Un prof est un intellectuel, et l’intellectuel nourrit toujours le ressentiment de n’être pas payé à la hauteur de la valeur qu’il s’attribue (ce qui est souvent exact, d’ailleurs : l’intelligence est davantage rémunérée dans les affaires ou la politique que dans les métiers de l’esprit).
    Le ressentiment étant le moteur principal de l’idéologie de gauche, voilà pourquoi votre fille est muette, et les francs-maçons n’ont pas besoin de s’inviter là-dedans. Maintenant, s’ils s’y trouvent, allez-y, balancez, n’hésitez pas…
    « Au sujet de l’Islam il y a trois alternatives : 1/ Revenir au catholicisme comme religion d’Etat, 2/ Interdire toutes les religions – impossible. 3/ Ficher la paix aux gens fiers de leur religion, et donc laisser les musulmanes s’habiller avec un sac si ça leur chante. »
    Procédé rhétorique fallacieux : enfermer les adversaires dans un choix imaginaire, sans se sentir obligé le moins du monde de fournir des arguments démontrant qu’il n’y aurait pas d’autres possibilités. Par exemple, que l’État lutte avec succès contre l’islamisation de la société.
    Alors qu’il y a un moyen très simple pour cela : mettre fin à l’immigration de masse, pour commencer. Cela, seul l’État en est capable.
    Il faudrait aussi que vous nous expliquiez en quoi il serait souhaitable, ou même possible, que le catholicisme redevienne religion d’Etat en France. Je vous signale que le christianisme est religion d’Etat en Grande-Bretagne comme en Grèce. Cela n’empêche pas ces deux pays d’être noyés sous l’immigration, et menacés d’islamisation.
    ______
    @ Nathalie DP | 27 octobre 2019 à 18:37
    « On vient de nous rappeler cette forte parole du lucide Jules Monnerot : ‘Le communisme est l’islam du XXe siècle !’. Ne faut-il pas la repeindre au goût du jour : ‘L’islam sera le communisme du XXIe siècle !’  »
    C’est bien ce que suggère Jean-Gilles Malliarakis. L’intéressant est qu’en 1949, date de la publication de Sociologie du communisme, il était évident, au moins pour le public cultivé auquel s’adressait Monnerot, que l’islam était une idéologie détestable. Qualifier le communisme, en plein essor, à l’époque, d’islam du XXe siècle, suffisait à dire à quel point il était dangereux.
    ______
    @ Exilé | 27 octobre 2019 à 18:28
    « Oui, nous devons appeler de nos vœux un État maigre qui fasse bien son travail et lui seul. Et les vaches seront bien gardées. »
    Hein ?!? Vous seriez donc un horrible ultra-turbo-libéral ? Bienvenue au club…

  58. @ revnonausujai | 27 octobre 2019 à 22:43
    Comme dirait Michel Audiard : « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre » ! 🙂

  59. @ Achille 27 octobre 2019 21:32
    Touché je crois…!
    Mais pas coulé sans doute ! Un homme de gauche est insubmersible.
    Il commence à gauche… il finit à droite.
    Cordialement.

  60. Jean le Cauchois

    @ Achille à 21:32
    Je suis ravi de vous avoir donné cette occasion de vous exprimer sans votre masque habituel.

  61. Claude Luçon

    @ GDAT13 | 27 octobre 2019 à 17:27
    Aïe ! J’ai trouvé plus pinailleur que moi ! A vous la palme !
    Voyons si je peux vous concurrencer ?
    Je suis un vieux gaulliste conservateur et je crois aux traditions, aux vieilles traditions, et j’aime notre hymne tel qu’il est.
    Il a été chanté sur toutes les barricades depuis 1789, pardon 1795, il a été chanté par les poilus en 14/18 par mon père entre autres, il a été chanté à Paris lors de sa libération, là c’était mon frère aîné qui y était et la chantait !
    On voulait me faire chanter « Maréchal nous voilà… » à l’école, je préférais pourtant la Marseillaise.
    L’amour sacré de la patrie est particulièrement nécessaire en ce moment et vous feriez bien d’y penser, franchement ça sonne mieux qu’Allahu akbar ou les ordures que vomissent certains rappeurs !
    Quant aux cohortes étrangères elles veulent toujours faire la loi dans nos foyers, pensez aux quartiers perdus de la République et à ceux qui préfèrent la charia des imams aux lois de la République que notre hôte faisait respecter avant de prendre une retraite, d’ailleurs très bien occupée, dont vous profitez comme nombre d’entre nous commentateurs, ce que vous ne pourriez faire avec lesdits imams !
    Un carré Hermès ou un foulard de Dior, même une imitation fabriquée en Chine ou au Bangladesh, autour de la tête de nos compagnes est plus agréable à voir qu’un voile noir où ne percent que les deux yeux des compagnes des mâles des cohortes étrangères du XXIe siècle !
    Vous ne croyez pas ??

  62. revnonausujai

    @ Achille 22h52
    Ah ! et en quoi Rama Yade serait un poisson volant et Cécilia Attias non ?
    Pour parler de gens moins célèbres, j’ai connu en Dordogne un député communiste qui se vantait avec bonhomie d’être le dernier stalinien et dont l’épouse était une rainette de bénitier particulièrement active ; ils devaient bien avoir une quarantaine d’années de mariage heureux au compteur.
    Votre déni est pathétique, un enfant pris la main dans le pot de marmelade !

  63. @ Robert M. du 27 octobre 2019 22:45
    « Ce n’est pas forcément Trump qui a réussi, pas plus que ce n’est spécialement Obama qui a réussi à liquider Ben Laden. Mettons plutôt que c’est l’armée américaine qui est programmée pour cela »
    Vous avez raison en disant que c’est l’armée américaine qui est programmée pour cela, mais si j’ai mis côte à côte ces deux noms de présidents américains ayant obtenu, chacun en leur temps, le même résultat, l’éradication de chefs mafieux religieux, c’était pour relever que pour l’un nous avons eu le droit à l’éloge du héros (Obama) alors que pour Trump, s’il n’avait fait sa déclaration télévisuelle, nous n’aurions eu que de vagues reportages commentés par nos ‘excellentissimes’ commentateurs habituels des plateaux TV (plus représentatifs de la définition que je me fais de ceux et celles qui prennent leur repas sur une table basse pas confortable, devant leur écran. Mais bon…).
    Bien sûr Poutine est aux aguets pour retirer de cette intervention réussie les fruits de la corbeille. En même temps je pense qu’il a aidé à ce que cette opération se fasse dans les meilleures conditions possibles en calmant Erdogan et son obsession contre les Kurdes pendant que se préparait cette entreprise contre le chef de Daech.
    Mais ce n’est que mon avis (je ne prends pas mes repas devant la télé ;))
    Adéo Martchi.

  64. @ Robert Marchenoir 27 octobre à 22 h 45
    En 1949 j’étais un enfant, un « fanciullo della guerra » ! Pour moi et mes camarades de classe l’islam ne représentait pas grand-chose.
    L’unique perception charnelle de l’Arabe que j’avais se résumait au marchand de tapis, sa marchandise sur l’épaule, qu’on croisait parfois au détour d’une rue.
    Je n’avais pas encore vu « La Ciociara », ce merveilleux film par lequel on nous apprenait que c’est grâce aux valeureux tirailleurs maghrébins de l’armée d’Afrique que nous gagnâmes la guerre !
    Pire, les cirques mis à part, le premier homme tout noir que je vis, était un soldat de l’US Army, chauffeur d’un GMC en panne devant chez moi en 44 et qui distribuait des barres de chocolat à tous les gosses du quartier !
    Tout ceci pour vous dire que pour la population française de ce temps-là l’islam c’était pas grand-chose, pas même « une idéologie détestable » ! Notre ignorance nous cachait sa dangerosité. Ce qui n’enlève rien de la lucidité prémonitoire de Jules Monnerot, un penseur qui fut injustement éliminé par les mêmes qui salirent Gide quand il revint d’URSS !
    Dans l’absolu « connaissant » la formule monnerienne : «  Le communisme est l’islam du XXe siècle ! » prenait tout son sens. Mais aujourd’hui je maintiens qu’il faut l’inverser : le communisme est une idéologie sans dieu ; l’islam une idéologie avec, elle bouffera l’autre, sans nul doute !
    Ce communisme qui mangea cent millions d’hommes d’Europe au XXe siècle, universel fléau qui s’étendit à l’Asie par l’entremise d’illustres sorbonnards – le vénérable Oncle Ho, Paul Pote… – fut vaincu par la nation de Donald, qui est celle de Ronald et par ces deux Slaves immenses : Jean-Paul et Alexandre !
    L’islam va être le communisme du XXIe… qui va le vaincre ?

  65. Xavier NEBOUT

    @ Robert Marchenoir
    Vous devriez faire un peu d’introspection sur le point de savoir pourquoi vous vous placez toujours sur le plan de l’adversité, et cela même lorsqu’on vous tend la main.
    Si vous ne savez rien de la franc-maçonnerie, vous devriez vous y intéresser sérieusement avant de vous poser en politologue autoritaire. Elle infeste en effet notre histoire depuis le 18e siècle avec par exemple Napoléon 1er et sa guerre contre l’Europe, Clemenceau auquel nous devons au nom des « valeurs maçonniques » rien de moins que la Seconde Guerre mondiale et le partage du Moyen-Orient avec la suite que nous connaissons, la Françafrique, etc. etc., et bien sûr Macron et sa maman.
    Bref, quand on ne connaît rien des dessous de la table, on doit s’autoriser à faire preuve de réserve sur ce qui se passe au-dessus.
    Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l’Histoire, là, on doit rester très très modeste.

  66. @ revnonausujai | 28 octobre 2019 à 08:15
    « Pour parler de gens moins célèbres, j’ai connu en Dordogne un député communiste qui se vantait avec bonhomie d’être le dernier stalinien et dont l’épouse était une rainette de bénitier particulièrement active. »
    Ah bon vous avez trouvé un deuxième exemple ?
    C’est bien ça ! Revenez quand vous en aurez une quinzaine, là je pense que je commencerai à être convaincu.
    Mais prenez votre temps. Rien ne presse !
    En attendant je retourne à mon pot de marmelade. 🙂

  67. @ Nathalie DP 28 octobre 2019 à 08:54
    « En 1949 j’étais un enfant.. »
    UN enfant qui signe Nathalie 🙁
    Je plaisante. Pour le reste je suis assez d’accord.
    Adéo Nathalie

  68. @ Claude Luçon
    Et voilà, vous vous laissez encore aller aux envolées lyriques ce qui d’ailleurs est plutôt sympathique de la part de qui se définit lui-même comme un « vieux gaulliste conservateur ».
    Puisque je suis pinailleur, vous permettrez que je vous fasse remarquer que la Marseillaise a été chantée dès 1792 sous le nom de « Chant de l’armée du Rhin », bien avant qu’elle soit reconnue comme hymne national en 1795.
    Au-delà de votre impétueux emportement, relisez-moi calmement et vous verrez que sur le sujet (bon, pas sur les dates…) nous sommes en pleine concordance de vue.

  69. Claude Luçon

    @ GDAT13 | 28 octobre 2019 à 18:40
    « Déjà, « amour sacré de la patrie » c’est limite franchouillard mais le couplet 3 qui commence par :
    « Quoi ! des cohortes étrangères
    Feraient la loi dans nos foyers ! »
    c’est proprement inadmissible. Peut-être un autre anachronisme… »
    Et pourtant… elles arrivent toujours les cohortes et veulent faire la loi !
    Là nous ne sommes pas d’accord !
    1792 ou 1795 j’étais trop jeune chromosome dans mon ancêtre vieux grognard pour m’en souvenir, mais l’héritage perdure.
    Touche pas à ma Marseillaise !
    Pinailleur vous dis-je !
    Enfin !
    Je suis du genre qui sait compromettre alors je vais oublier cet oubli !
    Quand j’écris vieux gaulliste, c’est absolu et non négociable !
    Je le suis devenu à dix ans quand j’ai vu mon père pleurer de honte en écoutant son (ex) héros Pétain, le 17 juin 1940. Et, presque sauté de joie en lisant le message du Grand Charles quelques jours plus tard. Presque, parce qu’il était mutilé de 14/18 et ne pouvait plus sauter physiquement !
    Entre vous et moi, ces cohortes ne me font pas vraiment peur, j’ai vécu et travaillé longtemps chez eux, je connais leur potentiel. Le rapport de force vient d’être amplement démontré : il a suffi aux Américains d’un ou deux chiens pour chasser leur self-appointed Calife ! Lequel était à pied alors que les chiens sont venus par hélicoptère !
    J’exagère un peu mais vous savez aussi compromettre !
    Cordialement.

  70. @ Achille | 27 octobre 2019 à 21:32
    Sur ce coup vous valez bien Owen Farrell, de temps en temps cela fait du bien même aux meilleurs – les All Blacks – de retomber sur terre.
    Ils ont tort de sous-estimer un tel joueur que vous êtes, l’entraîneur Steve Hansen attribue en grande partie leur déroute parce qu’ils se voyaient déjà en finale, l’humilité est une qualité. Si certains vous égratignent, ils devraient se méfier des commentateurs de billet qui regardent les matchs de rugby, en général ils ont le sens de la répartie et de la stratégie.
    Et là vous venez de mettre trois points.
    Bon c’était pour détendre l’engagement.

  71. @ Breizmabro 28 octobre à 12 h 54
    « UN enfant qui signe Nathalie 🙁 »
    Vous avez raison, cela me paraît bizarre aussi !
    Bonne nuit petite

  72. @ Giuseppe | 28 octobre 2019 à 21:52
    « Sur ce coup vous valez bien Owen Farrell, de temps en temps cela fait du bien même aux meilleurs – les All Blacks – de retomber sur terre. »
    Owen Farrell, c’est beaucoup d’honneur !
    Eh oui, les Blacks ont perdu. Le haka n’a eu aucun effet sur ces diables d’Anglais.
    Principe de base : ne surtout pas se laisser impressionner par l’attitude agressive et prétentieuse de ses adversaires. C’est valable sur un terrain de rugby comme sur ce blog.
    Ceci dit, cette défaite des Blacks m’a coûté un resto, vu que j’avais parié avec mon beau-frère que les Blacks remporteraient la coupe sans même donner la pleine mesure de leur talent.
    Et bien sûr il a choisi le menu le plus cher avec le meilleur vin. Mais je ne me plains pas trop car le repas était délicieux.

  73. Un souvenir pour nos anciens, pinailleurs ou pas du reste, l’histoire reste à l’histoire, charge à nous de savoir en tirer connaissance pour ne pas sans cesse réitérer les erreurs du passé.
    L’esclavage fut aboli le 4 février 1794, tous les hommes sans distinction de couleur furent reconnus citoyens français. Beau geste qui resta sans lendemain, Bonaparte rétablit l’esclavage. Il faudra attendre mars 1848 pour que l’esclavage soit définitivement supprimé. Voici une Marseillaise signée Alphonse de Lamartine, écrite en souvenir de l’événement de 1794 :
    La Marseillaise noire
    – 1839 –
    Auteur Alphonse de Lamartine
    « Enfants des noirs, proscrits du monde,
    Pauvre chair changée en troupeau,
    Qui de vous-mêmes, race immonde,
    Portez le deuil sur votre peau ! (bis)
    Relevez du sol votre tête,
    Osez retrouver en tout lieu
    Des femmes, des enfants, en Dieu :
    Le nom d’homme est votre conquête !
    Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
    Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
    Un cri, de l’Europe au tropique,
    Dont deux mondes sont les échos,
    A fait au nom de République
    Là des hommes, là des héros. (bis)
    L’esclave enfin dans sa mémoire
    Épelle un mot libérateur,
    Le tyran devient rédempteur.
    Enfants, Dieu seul a la victoire !
    Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
    Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
    La France à nos droits légitimes
    Prête ses propres pavillons ;
    Nous n’aurons pas dans nos sillons
    A cacher les os des victimes !
    Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
    Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers. »
    Ne serait-ce pas cette collaboration qui permit aux gosses affamés de 44 de goûter à nouveau à la friandise de la rédemption ?
    La forme vieille du voyant empêché n’a jamais su cacher sa puissance prophétique, tant pis si Zemmour l’occulte et lui préfère Bugeaud, il est des prophéties qu’aucun franc-mac ne saurait dissimuler, même discriminé par ceux qui pensent derrière les hauts murs de leur monastère protéger ce qu’ils renient :
    « Nouveaux fils des saintes demeures,
    Dieu parle : regardez le signe de sa main !
    Des pas, encor des pas pour avancer ses heures !
    Le siècle a fait vers vous la moitié du chemin.
    Comprenez le prodige, imitez cet exemple ;
    Déchirez ces lambeaux des voiles du saint lieu !
    Laissez entrer le jour dans cette nuit du temple !
    Plus il fait clair, mieux on voit Dieu ! »
    https://fr.wikisource.org/wiki/Recueillements_po%C3%A9tiques/%C3%80_M._de_Genoude,_sur_son_ordination

  74. revnonausujai

    @ Achille 12h36
    Ah, à quatorze, ça n’irait pas, mais à seize, j’ai tout bon ! quid non ascendet !
    Comme dirait R. Marchenoir, vous déplacez la cage à roulettes !
    Tout d’abord, l’anecdote périgourdine n’était qu’un clin d’oeil, genre Peppone/Don Camillo, la dimension conjugale en plus, mais quand on est obnubilé par la défense et illustration de la geste de son gourou, un peu de détachement ne peut être concevable.
    Ensuite, vous esquivez le fait de répondre à une question simple: pourquoi différencier les cas des poissons volants R. Yade/ C. Attias. C’est bien évidemment parce que le premier détruit votre syllogisme !
    Enfin, vous prétendez théoriser la convergence des idées politiques au sein des couples. Foutaises ! La logique cartésienne comme la rigueur scientifique impliquent qu’un seul contre-exemple suffise à invalider une théorie.
    Mais peut-on demander à un sectateur macroniste autre chose qu’approximation et mollesse, y compris en matière de science (molle, bien sûr !) ?

  75. Robert Marchenoir

    Eh bien ! Ce n’est pas encore aujourd’hui que nous aurons le fin mot de l’histoire sur le fameux « sens » du mouvement des Gilets jaunes du début, avant qu’il ne soit « noyauté » par les méchants gauchistes.
    Nous en tenions un, pourtant : Jean-Paul SAINT-MARC, un vrai de vrai, un ancien combattant venu pointer son nez pour nous dire qu’il avait participé aux premières manifs. Et qu’il connaissait leur « sens » authentique, « avant qu’elles ne soient récupérées par les professionnels de la revendication tout azimut traditionnels vivant pour partie sur le dos de la société ».
    Il peut nous le dire… il peut nous le dire… mais il ne nous le dit pas.
    Tant pis. Jusqu’à preuve du contraire (que nous attendons depuis un an, maintenant), il faudra bien en rester à la conclusion évidente, selon laquelle il s’agissait d’une émeute gauchiste de plus, s’attaquant à l’État parce qu’il ne prenait pas assez vite l’argent des uns pour le donner aux autres. Même si certains de ses protagonistes se targuaient de haïr la gauche.
    Réveillez-moi quand vous aurez du nouveau.
    ______
    @ breizmabro | 28 octobre 2019 à 08:52
    Je n’ai pas l’impression que les médias aient sous-estimé le mérite de Trump dans l’élimination d’Abou Bakr al-Baghdadi.
    Ce qui est atterrant, en revanche, ce sont les rodomontades, les indiscrétions et les insultes auxquelles Trump a cru bon de se livrer en annonçant l’événement. C’est plus fort que lui, il ne peut pas s’en empêcher. Le résultat est qu’il a porté atteinte au crédit que les États-Unis auraient légitimement retiré de cette brillante victoire militaire, si l’annonce en avait été faite sur un ton plus mesuré, et moins erdoganesque, si vous voyez ce que je veux dire.
    Insister lourdement sur les exploits du « talentueux chien militaire » qui a poursuivi Bakr al-Baghdadi dans ses derniers instants, et sur les « pleurs » allégués de ce dernier, ne peut qu’aliéner un certain nombre de musulmans, à travers le monde, qui ne sont pas forcément mécontents de la disparition d’un tel monstre. Cette conférence de presse de matamore mettra directement en danger les Américains et les Occidentaux de façon générale.
    Comme d’habitude, Trump ne peut fonctionner qu’en étant entouré d’une pléthore d’adultes qui tentent de limiter les dégâts de sa personnalité infantile et vaniteuse.
    On peut dire tout ce qu’on veut d’Obama, mais la façon dont son gouvernement a géré la communication de la liquidation de Ben Laden valait infiniment mieux.
    Quant au gouvernement de Poutine, il s’est livré, à cette occasion, à l’une de ces ahurissantes opérations de trollage diplomatique dont il est coutumier. Trump a bien pris soin de remercier les Russes pour leur aide dans l’opération, et les a même cités en tête, bien avant les Kurdes, qui, pourtant, ont eu un rôle largement plus important dans l’affaire.
    Et que font les Russes ? Ils s’empressent de se payer la tête de Trump, en déclarant que, non, ils n’ont nullement facilité le passage des hélicoptères américains, ou alors le ministère de la Défense n’est pas au courant ; et, d’ailleurs, on n’est pas du tout sûr qu’Al-Bagdhadi ait été tué, puisque les Occidentaux ont annoncé sa mort à de multiples reprises.
    Comme d’habitude, l’outrance du mensonge est phénoménale : les Russes oublient de dire qu’en 2017, ce sont eux qui avaient annoncé avoir tué Al-Bagdhadi, lors d’un raid aérien sur Raqqa.
    Ça valait bien la peine de ménager le Kremlin !
    ______
    @ Nathalie DP | 28 octobre 2019 à 22:23
    Vous avez parfaitement la possibilité de vous raccrocher aux branches : « un enfant » désigne indifféremment les deux sexes, de même qu’ « un homme ».
    ______
    @ Xavier NEBOUT | 28 octobre 2019 à 09:43
    « Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l’Histoire, là, on doit rester très très modeste. »
    Oui, eh bien écoutez ; le jour où j’aurai besoin de prendre des leçons, soit de modestie, soit de spiritualité, ce n’est certainement pas à vous que je m’adresserai.
    « Vous devriez faire un peu d’introspection sur le point de savoir pourquoi vous vous placez toujours sur le plan de l’adversité, et cela même lorsqu’on vous tend la main. »
    Quelle adversité ? Qu’est-ce que c’est que ce vocabulaire d’enfant contrarié ? Je suis en désaccord avec votre point de vue, c’est tout ; et je vous ai expliqué pourquoi.
    De votre côté, vous vous gardez bien de répondre à ma question : qu’est-ce qui vous fait croire qu’il soit possible de rétablir le catholicisme comme religion d’État, ainsi que vous le réclamez ? Qu’est-ce qui vous fait croire que, quand bien même les Français le souhaiteraient et ce serait possible, cela permettrait de résister à l’islam ? Alors que ce n’est le cas ni en Grande-Bretagne, ni en Grèce, qui ont pourtant, l’une et l’autre, ainsi que je l’ai rappelé, le christianisme comme religion d’État ?
    Quant à la franc-maçonnerie dont vous me reprochez de ne pas dénoncer l’influence, j’ai beau retourner obligeamment le micro dans votre direction, vous êtes toujours aussi incapable d’étayer la haine obsessionnelle que vous nourrissez à son sujet.
    Rien sur son rôle supposé sur le dévoiement de l’éducation, rien d’autre que « c’est vachement important », « ils sont partout » et « ils sont tellement méchants qu’ils ont causé la Seconde Guerre mondiale ».
    Comme « politologue autoritaire » qui « n’y connaît rien », je trouve que vous vous posez un peu là… Et sinon, c’est quand que vous nous remplacez la Générale des eaux, avec vos super-pouvoirs de sourcier ?

  76. @ Xavier NEBOUT | 28 octobre 2019 à 09:43
    « Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l’Histoire, là, on doit rester très très modeste. »
    C’est vrai qu’en matière de modestie vous ne craignez personne.

  77. @ Achille | 29 octobre 2019 à 06:46
    Pour finir, en France – et sans doute parfois ailleurs – on a le don de se priver de l’excellence, Novès n’était aimé ni de Simon ni de Laporte, il dérangeait, visionnaire, il faisait de l’ombre et la dimension qu’il aurait apportée aurait permis de se rendre compétitif et ne pas se cacher derrière des résultats en trompe-l’oeil.
    Il avait dit qu’il lui fallait du temps tout était à refaire.
    Les quarts de finale pour les Bleus c’est du pipi de chat, dans le contexte actuel du niveau mondial de rugby.
    Allez, on ne va pas réécrire l’histoire, comme le disait Pierre Berbizier seule la victoire est belle et pour vaincre il faut une mêlée, une dynamique, au sens fort du terme, « no scrum, no win » les Anglais l’ont bien compris, et les résultats sont à la hauteur.
    https://i.goopics.net/k7NGb.png

  78. @ Robert Marchenoir
    « Le résultat est qu’il a porté atteinte au crédit que les États-Unis auraient légitimement retiré de cette brillante victoire militaire, si l’annonce en avait été faite sur un ton plus mesuré, et moins erdoganesque, si vous voyez ce que je veux dire. »
    Vous tapez souvent juste, mais là vous vous trompez lourdement.
    Vous pensez avec un cerveau occidental, ce que l’on ne peut vous reprocher.
    Mais dans ce cas, il faut comprendre comment fonctionne le schéma mental oriental, et plus spécifiquement moyen-oriental.
    Il est de la plus grande importance que la représentation d’un al-Baghdadi pleurnichant et fuyant devant un chien, animal impur pour l’Islam, soit imprimée dans la psyché des membres d’ISIS.
    Trump, par ses déclarations imagées, a interdit d’un faire un martyr, un shahid.
    Et ce message est reçu loud and clear par les musulmans moyen-orientaux que je fréquente depuis des décennies.
    La phrase qui revenait en boucle était « Il n’est pas mort en combattant, c’est un lâche, il aurait dû mourir les armes à la main, en shahid ».
    Et sous la haine anti-américaine omniprésente dans leurs paroles, j’entends distinctement un certain respect pour l’homme, le mâle alpha qui occupe la Maison-Blanche.

  79. @ revnonausujai | 29 octobre 2019 à 09:05
    « La logique cartésienne comme la rigueur scientifique impliquent qu’un seul contre-exemple suffise à invalider une théorie. »
    Vous parlez comme Tipaza. C’est un de vos parents ? 🙂

  80. @ Robert M. 29 octobre 2019 à 11:06
    « … »un enfant » désigne indifféremment les deux sexes, de même qu' »un homme ». »
    On dirait du Buzyn nous disant « un père ça peut être aussi une femme ».
    De rire mon coeur va s’arrêter. Quelle époque magnifique 😀

  81. revnonausujai

    @ Achille 17h01
    Je ne connais pas Tipaza, mais vous semblez sous-entendre qu’il raisonne selon les principes de la logique ; ça en fait un interlocuteur intéressant.
    A part ça, toujours pas de réponse claire et argumentée, ce n’est plus la cage à roulettes qu’il vous faut mais un fumigène à gros débit afin de masquer la vacuité de vos assertions successives !

  82. @ revnonausujai | 29 octobre 2019 à 19:04
    Il me semble avoir apporté une réponse claire et argumentée à Jean le Cauchois dans mon commentaire Achille | 27 octobre 2019 à 21:32.
    L’ex-épouse de Nicolas Sarkozy était en parfaite harmonie avec lui, sur le plan des idées, pendant les onze années où ils ont vécu ensemble. Leur séparation a d’autres origines qui sont un autre débat.
    Vous m’avez cité laborieusement deux exemples de couples qui ne partageaient pas les mêmes idées politiques et vous prétendez vouloir en faire une règle absolue.
    Je vous accorde que les relations d’un couple ne se limitent pas à un partage de convictions politiques et heureusement… Enfin surtout au début.
    Mais je prétends, pour ma part, que lorsque les divergences deviennent trop importantes dans un couple, il est rare que la liaison perdure. Surtout à notre époque où, à table, mis à part les incontournables histoires de famille, les sujets de conversation tournent le plus souvent autour de la politique. Les médias et réseaux sociaux sont là pour s’en charger.
    La politique n’est pas une science exacte ce qui explique qu’elle a des exceptions et même ses contradictions. La logique cartésienne et la rigueur scientifique n’ont rien à voir là-dedans.
    Le mariage de la carpe et du lapin restera toujours une métaphore pour expliquer que dans la vraie vie les choses ne sont pas aussi « cartésiennes» que vous le prétendez.

  83. Robert Marchenoir

    @ waa | 29 octobre 2019 à 16:59
    Tant mieux si vous connaissez des musulmans que la fin d’Al-Bagdhadi n’a pas incités à prendre la défense de l’État islamique.
    Je doute toutefois de votre généralisation, justement du point de vue d’un cerveau musulman. S’il suffisait, pour que les sectateurs de l’islam se transforment en doux agneaux, de lâcher les chiens au sens littéral du terme sur leurs chefs, cela se saurait.
    S’il suffisait d’un terroriste pétochard pour dissuader les autres, alors les attentats se seraient arrêtés depuis longtemps. Ce n’est pas cela qui manque, au fil des attaques réussies ou avortées.
    Même Al-Qaïda trouvait que l’État islamique était composé de barges sanguinaires ; c’est vous dire que les réserves musulmanes à l’égard de l’organisation ne datent pas de la conférence de presse de Trump.
    C’est précisément parce que l’islam tient le chien pour impur, qu’il était parfaitement malavisé pour Trump de le transformer en héros (et j’ajouterais que les soldats américains ont aussi le droit de se sentir un peu vexés…).
    Les musulmans ont un cerveau musulman, certes, mais ils ont aussi des réactions humaines universelles. Il n’est pas bon d’humilier excessivement un ennemi dès lors que la victoire est acquise — mais qu’il ne s’agit que d’une infime bataille, au milieu d’une guerre peut-être séculaire dont l’issue n’a rien de certain.
    L’Amérique sera toujours le grand Satan. Elle n’a aucun intérêt à donner des arguments supplémentaires à la foule musulmane pour se faire haïr. D’ailleurs, pourquoi celle-ci croirait-il Trump sur parole ? La relation des événements est la sienne. Les masses qui l’écoutent à travers le monde n’étaient pas sur place.
    La fermeté est une chose, la forfanterie et l’absence de dignité en sont une autre. Je ne sache pas que les Israéliens, qui sont sans cesse sur la brèche face à la menace musulmane, et connaissent bien les Arabes pour les côtoyer de près, aient jamais cru bon de se vanter de cette manière après l’une des nombreuses liquidations ciblées auxquelles ils ont procédé.
    ______
    @ breizmabro | 29 octobre 2019 à 17:26
    « @ Robert M. 29 octobre 2019 à 11:06 : ‘Un enfant désigne indifféremment les deux sexes, de même qu’un homme.’ On dirait du Buzyn nous disant ‘un père ça peut être aussi une femme’. »
    Sur ce coup-là, Brézy, je vais carrément me sentir vexé. Vous faites de moi un adepte de la théorie du genre, maintenant ? Non seulement ma réflexion n’est pas similaire à celle du ministre, mais elle est diamétralement à l’opposé.
    Rappeler que le mot homme désigne (entre autres) un être humain quel que soit son sexe, c’est au contraire une assertion parfaitement réactionnaire qui mérite tous les labels de nauséabonderie et de moisissure. Vous êtes priée de ne pas confondre avec le gauchisme vulgaire et quotidien.
    Employer le mot enfant au féminin est une tournure littéraire et désuète. D’ailleurs, souvent, elle désigne non pas un enfant, mais une jeune fille…

  84. @ Achille | 29 octobre 2019 à 17:01
    Allons Achille, il faut suivre.
    Votre nouveau mentor Emmanuel Macron joue du « en même temps » avec la dextérité du joueur de pipeau de la légende des enfants perdus.
    Du coup j’ai progressé moi aussi dans une nouvelle approche de la logique.
    La logique du « tiers inclus », vous connaissez ?
    Elle s’inscrit évidemment dans la mouvance de la physique quantique.
    Plutôt que de lire les âneries des livres de Hollande et Sarkozy, voire celles de Macron, je vous suggère de vous plonger dans cette nouvelle logique développée par Basarab Nicolescu à partir de la philosophie de Stéphane Lupasco (voir Wiki).
    Avant de vous plonger dans Lupasco (migraine garantie) lisez au moins cet entretien de Nicolescu, instructif et intéressant !
    https://www.ouvertures.net/basarab-nicolescu-il-y-a-toujours-un-tiers-inclus-entre-les-choses-opposees-qui-permet-de-les-considerer-simultanement/
    Et si affinités, vous pouvez poursuivre la lecture des ouvrages de Nicolescu, la liste est donnée par Wiki sur sa page.
    ————————————————————–
    @ Robert Marchenoir | 30 octobre 2019 à 07:35
    « Employer le mot enfant au féminin est une tournure littéraire et désuète. D’ailleurs, souvent, elle désigne non pas un enfant, mais une jeune fille. »
    En notre époque où règne l’enfant roi suivant les prescriptions des nouveaux pédagogues, on pourrait même parler d’infante.
    Mais c’est une autre histoire, au propre et au figuré !

  85. @ Robert M. 30 octobre 2019 à 07:35
    Pour l' »enfant » je le concède volontiers même s’il est d’usage de désigner un petit enfant de sexe féminin « une petite fille » (en breton on dit « merc’h » pour un jeune humain de sexe féminin :D). Il est moins courant de dire « je vous présente mon petit enfant Elise » que « je vous présente ma petite fille Elise », mais bon…
    Quant à l' »homme », s’il est comme moi un humain il n’en reste pas moins un homme anatomiquement parlant, même s' »il est une femme comme les autres » (film de Jean-Jacques Zilbermann, 1998).
    Je crois que Buzyn va trop au cinéma. Ou en fait trop…
    Adéo Martchi

  86. @ Tipaza | 30 octobre 2019 à 08:52
    Je ne possède, hélas, pas vos connaissances en matière de physique quantique, mais le sujet m’intéresse, d’autant que la technologie à venir sera de plus en plus quantique.
    C’est le cas pour la nouvelle génération d’ordinateurs utilisant les propriétés de la physique quantique qui, nous dit-on, seront capables d’effectuer en quelques secondes des calculs que les ordinateurs actuels, fonctionnant sur la base de la bonne vieille logique booléenne, mettraient des milliers d’années à accomplir.
    Ajoutons à cela que les chercheurs en Intelligence Artificielle (IA) se penchent aussi sur le sujet.
    Je prends bonne note de vos propositions de lecture qui, je n’en doute pas, doivent être captivantes, même si difficiles d’accès pour ceux qui ne possèdent pas les prérequis.
    Vous voyez que mon ouverture d’esprit va jusqu’à m’inspirer des lectures des gens qui n’ont pas forcément mes convictions politiques. Il serait bon que tout le monde en fasse autant ici…

  87. @ Tipaza le 30 à 8 h 52
    On pourrait même s’autoriser à s’interroger : « L’infant Emmanuel M va-t-il payer pour ses 5 prédécesseurs ? »

  88. anne-marie marson

    @ Achille | 30 octobre 2019 à 09:34 (@ Tipaza)
    « Je ne possède, hélas, pas vos connaissances en matière de physique quantique »
    On s’en doutait.

  89. @ anne-marie marson | 01 novembre 2019 à 17:54
    Petite flèche mesquine bien inutile car n’apportant rien au débat.
    Je ne dois pas être le seul dans ce cas sur ce blog. Je suis sûr que vous-même êtes dans le même cas.
    J’ai d’autres compétences dans le domaine scientifique, rassurez-vous. Quant aux vôtres, n’hésitez pas à nous les faire connaître car difficile de les retrouver dans vos commentaires lapidaires.

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