Ce n’est pas désobliger le gouvernement qui fait ce qu’il peut que de soutenir que ses orientations et les modalités de son action ne sont ni limpides ni rassurantes. Pour moi en tout cas, sans être impatient de me déconfiner, la période à venir, par son imprécision et le mélange qu’elle va engendrer entre liberté et contraintes, m’angoisse davantage que l’obligation consentie par la plupart de demeurer chez eux par sauvegarde.
J’ai l’impression, si j’analyse bien la stratégie sanitaire du pouvoir, qu’il s’efforce à la fois d’indiquer l’essentiel (le respect des gestes barrières) et de ne pas s’interdire des variations en s’adaptant à l’évolution de l’épidémie. Une synthèse en quelque sorte entre injonctions (mais si vite annulées parfois, comme pour les personnes âgées) et pragmatisme. Cette démarche n’est pas absurde mais pourquoi donne-t-elle le sentiment aussi que, dépassée par la gestion du fléau, elle a pris le parti de nous laisser faire ?
Ou alors convient-il de se féliciter d’une configuration qui pourrait apparaître comme une esquisse positive pour le futur ?
Le président de la République paraît se mêler de tout mais à y bien regarder il se contente de donner le « la » et incite à ce que les autres fassent suivre l’intendance !
Je suis navré de relever que pour le pouvoir le secteur judiciaire a été totalement négligé – magistrature et barreau – ou laissé à la disposition de Nicole Belloubet, ce qui revient au même (Sud Radio).
Si on s’attache à appréhender la structure générale de la parole publique ces dernières semaines, il y a, d’abord, un président qui demeure dans le général ou dans le flou pour ses opposants. En tout cas il est clair qu’on ne saurait tirer de ses interventions, à la fois trop longues et penchant selon sa nature vers le conceptuel, quoi que ce soit qui indique d’emblée la marche à suivre.
En dessous il y a le verbe explicatif et modeste du Premier ministre assisté, sur le plan technique, par le ministre Olivier Véran.
Et aussi, chacun dans leur domaine, les propos de ministres naturellement mis en évidence par l’impératif de trouver les solutions concrètes face à la crise, notamment Bruno Le Maire, Muriel Pénicaud et Jean-Michel Blanquer (Paris Match).
Puis, miraculeusement remontés dans l’estime présidentielle, voici les maires chargés sur le terrain non seulement de poursuivre les actions efficaces et bienfaisantes qu’ils avaient entreprises sans attendre mais de pallier le vague des orientations. Celles-ci sont suffisamment imprécises et parfois confuses pour leur laisser la charge de mettre de la substance autour.
Enfin, il y a le citoyen. Avec, dans ce désastre difficile à éradiquer, la formidable bonne nouvelle de pratiques surgies de la base, d’inventions dans tous les domaines, un système D quotidien qui comble les béances et qui ouvre des perspectives enthousiasmantes sur ce que la société civile pourrait accomplir en innovant, si on la laissait libre.
Il est vraiment incroyable de constater à quel point la pauvreté et la pénurie officielle ont été compensées par une extraordinaire ingéniosité citoyenne et comme en plus celle-ci s’est attachée à aborder des terrains vierges pour les vivifier.
Je n’oublie pas dans cette nomenclature les préfets qui, bons ou mauvais, tentent de démontrer comme ils peuvent que l’Etat et sa voix existent encore dans cette émergence de l’efficacité municipale et citoyenne.
Y a-t-il dans cette structuration démocratique un dessein, une cohérence, un ordre, ou résulte-t-elle de l’amateurisme d’un pouvoir dépassé, contraint de devoir compter sur tout ce qui n’est pas lui ?
Si la première branche de l’alternative est la bonne, qu’il la retienne pour demain.
Si la seconde est tristement évidente, qu’il ne se serve pas de ce miracle pour se délier des engagements qu’il aura pris en prenant prétexte d’une France qui se sera débrouillée sans lui.
Que, pour une fois, les promesses, en politique, obligent ceux qui les auront faites.
Je n’y peux rien mais :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/coronavirus/covid-19-les-respirateurs-produits-dans-lurgence-en-france-pourraient-être-inadaptés/ar-BB134ZW9?ocid=spartanntp
Bon il y a encore interrogation, mais « pas de fumée sans feu » ?
A propos de Dräger:
« Ils ne pourront pas livrer tout le monde ! La course contre la montre s’est accélérée en Europe pour se procurer les respirateurs artificiels, des appareils essentiels pour sauver les malades en détresse respiratoire. Or, il n’existe que quelques fabricants dans le monde. Et ils sont incapables de répondre actuellement à la demande. »
« Les commandes affluent du monde entier. Mais Stefan Dräger sait déjà qu’il ne pourra pas faire face à une telle demande. « Il sera seulement possible de couvrir une partie des besoins. Je vous jure que nous faisons tout notre possible », assure le patron de cette entreprise qui fabrique des équipements hospitaliers. Dräger n’est pas une petite structure : avec 14 000 salariés, le groupe de Lübeck est présent dans le monde entier et réalise près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. »
https://plus.lesoir.be/289174/article/2020-03-22/coronavirus-les-fabricants-de-respirateurs-artificiels-bout-de-souffle
Nos pieds nickelés et nos agences de tous les machins, payés… on se demande à quoi, et bien sûr nos élites quelemondeentiernousenvie.
Nous sommes le 23 avril, mes jeunes collègues produisent déjà du béton, et nos élites qui ne produisent que du vent, désespérément du vent, toujours du vent, rien que du vent.
J’imagine cette armée de Bourbaki chargée de commander ce matériel, ainsi que les masques qui n’arriveront jamais en nombre essentiel, si on ne met pas le pied aux fesses de ces élites, alors nous sommes fichus, morts de chez morts, le pays n’a pas besoin de cette noblesse d’Etat qui nous ruine.
Nous sommes tous plus que las de toutes ces hésitations. Laissez-nous vivre et retravailler normalement, nous prenons le risque !
Ils veulent aussi nous interdire de passer d’une région à une autre. Cela va mal finir !
https://www.bvoltaire.fr/adieu-frontieres-nationales-bonjour-frontieres-regionales/
Annoncé par cette gamine sans expérience, j’ai froid dans le dos, en fait on a le temps de mourir. Sympa pour cette équipe de Bibi Fricotin, chaque semaine ils nous annoncent que ce sera la semaine prochaine…
Tiens ! Elle est comme la manche à air de l’aérodrome voisin, elle change de discours avec le sens du vent, au p’tit bonheur la chance, quoi !
Stocks de masques: Sibeth Ndiaye reconnaît qu’il y a eu « des difficultés logistiques ».
Et elle, elle n’a pas de difficultés d’action ? à part son blabla à tort et à travers… Une gamine passée des études au pouvoir sans avoir planté une pointe de sa vie…
Et dire que nous confions les nôtres de vie à ces amateurs de jeux vidéo, qui vivent dans le virtuel du numérique, la vie en rêve.
On a besoin de guerriers et nous avons des danseurs de claquettes, des Fred Astaire du pouvoir.
La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, on se demande encore ce qu’elle peut porter :
« »Il ne faut pas le nier ». La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, invitée ce mercredi soir de BFM TV, est revenue sur la question épineuse des masques dont disposait le pays avant la pandémie de Covid-19 (…) L’objectif du gouvernement, c’est de s’assurer que tout ces gens puissent avoir la garantie d’exercer leur travail dans les meilleures conditions possibles », explique Sibeth Ndiaye, qui reconnaît qu' »il y a eu des difficultés. Il ne faut pas le nier. En particulier des difficultés de logistique.(…)Objectif: 17 millions de masques produits par semaine d’ici le 11 mai: « Nous nous préparons à ce que des masques soient disponibles pour tous les Français dès lors que nous serons après le 11 mai », assure Sibeth Ndiaye, qui estime que… »
https://www.bfmtv.com/politique/stocks-de-masques-sibeth-ndiaye-reconnait-qu-il-y-a-eu-des-difficultes-logistiques-1899105.html
Trois semaines pour mourir en somme, non protégés ni les autres avec, et de nous raconter toujours des fadaises, j’espère que tous ces pieds nickelés seront virés, ils ne nous méritent pas, quant aux soignants ce doit être pire encore envers ce gouvernement qui ne les a jamais entendus.
Toujours au feu le torse nu nos soignants, et cette gamine qui déblatère chaque fois des inepties dont personne ne peut croire les paroles, la versatilité de ses propos et leur inconsistance d’engagements fébriles non tenus, ne font que renforcer la méfiance des citoyens pour cette caste dorée élevée au tout-aliment.
Radio Paris nous ment, Radio Macron n’est pas allemand, et l’Allemagne ne peut subvenir aux besoins déficients des cigales et de l’incompétence de l’Europe.
Il paraît qu’il vont faire un effort de solidarité pour les joueurs de castagnettes du Sud.
Décidément on ne peut plus se passer d’Angela, qui nous tient tous par la main de peur que nous tombions dans le caniveau.
« Au niveau international, il n’y a toujours pas de consensus sur le port généralisé du masque », justifie aussi la porte-parole, qui se défend en affirmant que le consensus scientifique « est utile pour guider les décisions politiques qui sont prises ».
Qu’elle aille sur les bancs de l’école allemande de gestion d’une crise, au lieu de nous raconter ce que font les autres pour excuser ce que nous nous n’avons pas su mettre en œuvre.
Des gamins au pouvoir, un éolienne comme porte-parole, avec cela nous sommes sauvés ! Il suffit de le croire aurait dit le Canard cher au Général Motor.
Triste spectacle que ce gouvernement aux abois, sans consistance.
« Ce n’est pas désobliger le gouvernement qui fait ce qu’il peut que de soutenir que ses orientations et les modalités de son action ne sont ni limpides ni rassurantes. » (PB)
Disons plus clairement que dans ces temps comme dans d’autres, il cherche à masquer son incompétence. Si on y regarde de plus près, les domaines dans lesquels il impose ses vues, la santé bien sur, la sécurité, l’économie et les finances, sont des plus sinistrés. Bref, les Français ont confié leur destin à un système réprésentatif et politique qui les enfonce de jour en jour. J’ai bien peur que rien de tangible ne change une fois cette crise passée. Comme pourrait-il en être autrement puisqu’on a confié les clés du poulailler au renard ?
« Que, pour une fois, les promesses, en politique, obligent ceux qui les auront faites. » (PB)
On peut toujours rêver !
« Si la seconde est tristement évidente, qu’il ne se serve pas de ce miracle pour se délier des engagements qu’il aura pris en prenant prétexte d’une France qui se sera débrouillée sans lui. » (PB)
Il semble cher Philippe que le confinement vous ait coupé de la réalité la plus élémentaire.
Comment affirmer dans les circonstances actuelles que la France se sera débrouillé sans lui (le pouvoir) alors qu’il tient le pays à bout de bras. La majorité des Français sont aujourd’hui payés par l’État. En dehors des fonctionnaires, des millions de salariés ne sont plus payés par leurs entreprises qui sont privées de recettes mais par le mécanisme du chômage partiel sans équivalent, mis en place dans des temps record. Des milliers d’entreprises ne tiennent que par des crédits exceptionnels garantis à 90 % par l’État, d’autres grâce au fond de solidarité. Si vous avez une employée de maison qui ne peut travailler du fait du confinement, celle-ci sera indemnisée par l’URSSAF sans que cela vous coûte un centime. Alors que l’activité économique tourne à 50 % de son régime normal, alors que les rentrées de cotisations sociales et des impôts se sont drastiquement réduites vous continuez (comme moi) à percevoir votre retraite au centime près.
Certes il peut arriver que le pouvoir, éclairé par les autorités médicales et sanitaires qui se contredisent parfois et sont souvent en désaccord, se trompe ou hésite dans ses prises de décisions. Quand cela arrive, son devoir est de revenir sur ses décisions, même si cela doit vous angoisser davantage. On compatit.
Alors il est facile, assis (et non pas debout…) devant son clavier, d’écrire que la France se sera débrouillée sans le pouvoir.
C’est facile, mais c’est faux.
Notre gouvernement est à la traîne parce qu’il est gouverné.
Ce n’est pas lui qui tient les rênes, c’est la haute administration pondeuse à la chaîne de directives, éléments de langage et autres tartufferies.
Dégraisser tous les mammouths centraux et décentralisés, fonctionnaires et apparentés et syndiqués qui nous gouvernent ne serait pas de trop.
Cette administration pléthorique qui tient tout le monde dans sa main a été incapable de mobiliser l’industrie française pour se mettre en ordre de bataille pour fabriquer des masques, du gel, etc.
Tout ce qui a été fait résulte d’initiatives privées, bienvenues mais privées.
Dès lors a-t-on besoin de ces fonctionnaires zélés et lents à la détente, confits dans leur graisse ?
NON, dégraissons.
Oui laissez-nous vivre activement nos retraites : marcher, aller au cinéma, au restaurant, au théâtre, en boîte de nuit, relire Proust allongé dans les hautes herbes en chantant sous un saule pleureur… s’il te plaît monsieur Macron !
« C’est facile, mais c’est faux »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 23 avril 2020 à 14:28
« Le bon sens c’est comme la Sainte Vierge : il faut qu’il apparaisse quelquefois pour qu’on continue à espérer… »
Merci, Marc Ghinsberg.
Un pouvoir dépassé ou pour demain ?
Mais ce pouvoir, tenu en respect à la fois par Covid et par les feux d’artifice des quartiers en est-il vraiment un ?
J’ai lu quelque part que la logorrhée que ses principaux représentants, faute d’être capables de piloter des mesures pratiques cohérentes dans l’intérêt des Français, déversent dans l’espace médiatique ne serait en fait qu’une façon d’écrire l’histoire – ou de la réécrire – afin de se forger une ligne de défense au cas où ils feraient plus tard l’objet de poursuites judiciaires…
Le pouvoir est dépassé, les forces de l’ordre sont dépassées.
Des forces de l’ordre qui sont instrumentalisées et manipulées par leur hiérarchie inféodée au système. Le deux poids deux mesures caractérise désormais leurs actions. Elles sont souvent intolérantes et brutales face au pays réel descendu dans la rue hier et aujourd’hui confiné et plutôt obéissant. Elles sont hésitantes voire très craintives envers la population des « quartiers » ou « zones de non-droit » où s’appliquent désormais des lois étrangères.
Cette réalité que nie et minimise sans cesse le gouvernement en place comme l’ont fait tous les gouvernements précédents, relayés par des médias plus que complaisants, obséquieux. Des médias spécialistes du cirage de pompes, de vrais experts en la matière… Affligeant !
Ce pays continue inexorablement sa descente aux enfers. Restent quelques Français courageux et exemplaires qui essaient de faire tourner la machine.
Au fait, qui détient le pouvoir aujourd’hui avec cette épidémie ? Les médecins qui ne savent pas grand-chose finalement… Qui nous impose le confinement quasi total ? Qui nous empêche de travailler normalement ? Qui nous impose des diktats ?
https://leblogderolandjaccard.com/2020/04/11/un-remede-pire-que-le-mal/
Vous écrivez, Monsieur Bilger : « Il est vraiment incroyable de constater à quel point la pauvreté et la pénurie officielle ont été compensées par une extraordinaire ingéniosité citoyenne et comme en plus celle-ci s’est attachée à aborder des terrains vierges pour les vivifier.
Je n’oublie pas dans cette nomenclature les préfets qui, bons ou mauvais, tentent de démontrer comme ils peuvent que l’Etat et sa voix existent encore dans cette émergence de l’efficacité municipale et citoyenne. »
Rappelons-nous que dès la présidence de monsieur Sarkozy (le changement du type d’immatriculation des véhicules en était les prémices), puis celle de monsieur Hollande (avec sa réforme territoriale et la création des grandes régions supposées faire le pendant des länder allemands, mais dans un système restant étroitement centralisateur), la doxa était à la disparition des départements au profit principalement de la métropolisation et de l’abandon des territoires périphériques, vieux serpent de mer de la haute administration…
Messieurs Macron et Philippe ont commencé leurs mandats dans cette même logique qui a abouti à la réaction de la France profonde qui se sentait totalement abandonnée : les débuts de la crise des Gilets jaunes, crise qui les a contraints à commencer à revoir leurs orientations.
La crise actuelle née de la pandémie de coronavirus a montré, comme vous l’avez évoqué dans un billet précédent, la sclérose intellectuelle et le manque d’adaptation rapide à une situation éminemment évolutive.
Il me semble que sur ce point, monsieur Macron a pris conscience du problème. D’où sa visite à monsieur Raoult (pour ne pas céder aux injonctions excessives d’un conseil scientifique sortant de sa mission administrative de conseil pour se répandre dans les médias, normalement seul apanage du politique dans de telles circonstances), ou l’imposition d’une date limite du confinement sous sa forme actuelle le 11 mai prochain pour contraindre le gouvernement à prendre des initiatives qui dépassent les seules injonctions du conseil scientifique et intègrent la dimension économique, à savoir la survie de l’économie française qu’une prolongation excessive du confinement risquerait de faire définitivement écrouler.
Il me semble donc salutaire que monsieur Macron d’une certaine manière siffle la fin de règles uniformes, sous prétexte de procédures scientifiques intangibles, imposées depuis l’administration parisienne à la France entière sans tenir compte des réalités locales.
Enfin, peut-être assisterons-nous à une véritable déconcentration des pouvoirs de l’administration centrale arcboutée sur ses certitudes vers des administrations régionales, départementales et locales seules capable d’agilité et de mise en œuvre de mesures adaptées au terrain.
Au fond, monsieur Macron semble intégrer une réflexion stratégique habituellement reconnue aux militaires. Aurait-il lu le livre du général de Villiers : « Qu’est-ce qu’un chef ? » Et retenu quelques modes de réflexion ?
@ Marc GHINSBERG | 23 avril 2020 à 14:28
Encore une fois un excellent post de MG qui nous change de la sinistrose ambiante dont se repaissent certains commentateurs, un peu trop influencés par une opposition très prolixe dès qu’il s’agit de critiquer mais bien incapable d’apporter des solutions sinon intelligentes, du moins avec un minimum de pertinence.
Les uns sont pour un confinement pur et dur, les autres pour le déconfinement immédiat.
Certains veulent des masques alors que leur efficacité est variable en fonction du modèle.
Ils veulent des tests sérologiques pour tous alors que ces tests ne permettent que de vérifier à l’instant T si vous n’êtes pas infecté par le coronavirus, mais absolument pas si ce sera le cas le lendemain dans le cas où vous croiseriez une personne infectée.
Et pendant ce temps, les retraites sont payées, les chômeurs sont payés, les entreprises sont exemptées de charges et peuvent disposer de crédits garantis par l’Etat. Que faire de plus ?
Bref on entend tout et n’importe quoi et ça fait trois mois que ça dure. Dur ! Dur !
@ Marc GHINSBERG 23 avril 2020
« Comment affirmer dans les circonstances actuelles que la France se sera débrouillé sans lui (le pouvoir) alors qu’il tient le pays à bout de bras. La majorité des Français sont aujourd’hui payés par l’État »
Et l’Etat, c’est qui coco ?
M. GHINSBERG croit sans doute que le financement de l’Etat tombe du ciel ?
La pensée socialiste dans la splendeur de ses rêves passés !
Comme aurait dit mon ancien PDG quand j’ai pris mon premier poste à responsabilités : « Attention aux erreurs de raisonnement, elles conduisent souvent à la catastrophe ! ».
Mais la raison semble ne pas avoir sa place dans le monde merveilleux des socialistes.
Cordialement.
« Un pouvoir dépassé ou pour demain ? »
Dépassé cher P. Bilger, dépassé ! Vous ne le constatez pas tous les jours dans de multiples domaines ?
Heureusement, il reste les Français !
Cordialement.
@ boureau 23 avril 2020 à 16:57
Je plussoie.
« Et l’Etat, c’est qui coco ? »
Dans le précédent billet, j’ai mis la copie d’un article chronique du Figaro. Il résume tout ce qu’on peut dire, et permet de douter du caractère éminent et utile de ce que Marc Ghinsberg dit refléter l’utilité de notre gouvernement. Ce raisonnement est respectable et paraît convaincant mais…
Payer des gens sans avoir l’argent pour le faire, c’est un geste à deux branches:
– l’Etat a tellement pompé l’argent privé, pour le distribuer, qu’il n’a aucune réserve, un endettement splendide, une fiscalité écrasante. En accentuant le poids de la dette, il démontre, que depuis Pompidou, le pouvoir a, en apparence, amélioré la vie des Français, mais dévasté la France, or, l’un sans l’autre ne résiste pas à un coup de tabac.
– la création de normes paralysantes, la mise en place progressive d’un fisc inhumain, selon la CEDH dans plusieurs arrêts, fait ressortir que l’Etat n’a plus aucune marge de manœuvre et a bradé toute sa culture humaniste pour se remettre entre les mains des « vagabonds » techniques quelemondeentiersegardebiendereproduire.
C’est une très vieille histoire entre le pouvoir et le pays. Lorsque la République schizoïde avait supprimé les titres et les charges, de nombreux cabinets d’avocats aux conseils s’étaient créés, qu’on appelait les « vagabonds » précisément, nomades et à vendre sans la culture et la méthode nécessaires.
On ne peut pas imaginer que M. Macron revienne là-dessus: il n’en a pas le pouvoir, ni la capacité. Comme le parti communiste a serré la corde autour du cou de la IVe avec son âme damnée la CGT, les hauts fonctionnaires d’aujourd’hui tordront les bras du pouvoir politique pour le mettre à quia.
Ces gens-là ont inscrit dans leurs gènes de mettre le caveçon aux politiques de la République par la création d’une multitude de postes dont l’utilité demanderait à être révisée mais le pouvoir paralysant, exceptionnel.
Ce que le peuple a fait pendant cette crise est aisé à défaire, en quelques dizaines de normes supplémentaires, quelques taxes en plus au nom de la justice sociale et le débuché de quelques fraudeurs exposés en place de Grève, le tour est joué. Oubliées, les farces des masques et des respirateurs, Sibeth pérorera, on lui confiera l’ambassade des banquises en plus, elle expliquera pourquoi elles fondent au Nord et se renforcent au Sud.
On nous sert que le confinement a évité 60 000 décès, mais d’après un modèle, façon actuelle d’asséner la vérité, sans avoir à la démontrer, comme le GIEC le fait pour le rôle anthropique dans le réchauffement. In abstracto.
Non, payer avec de la fausse monnaie c’est éditer des assignats que nous n’aurons jamais plus l’occasion de couvrir, la CGT en embuscade s’empressera de déclencher des grèves expression de la colère populaire.
Si seulement notre remarquable préopinant pouvait avoir raison.
« La pensée socialiste dans la splendeur de ses rêves passés ! »
Rédigé par : boureau | 23 avril 2020 à 16:57
Cher boureau, nul n’ignore ici mon aversion profonde pour le socialisme.
Mais je partage pleinement l’avis de Marc Ghinsberg, relayé par Achille : bien sûr que l’Etat se nourrit de notre sang mais il sait aussi nous le restituer par des perfusions qu’aucun autre pays au monde n’est capable d’effectuer !
Je trouve indécentes les complaintes perpétuelles contre ce pouvoir qui navigue à l’estime entre des récifs qui couleraient n’importe quel Titanic et qui croule sous les appels à l’aide.
L’opposition la met en sourdine, elle ne ferait pas mieux et elle le sait. (Je ne parle pas des deux excités des extrêmes.)
Cessons de nous fustiger et de fustiger ceux qui sont au charbon dans ce drame sanitaire.
P.-S.: la citation exacte, audiardesque était : « la Justice, c’est comme la Sainte Vierge, si on ne la voit pas de temps en temps le doute s’installe »…
@ boureau
« Et l’Etat, c’est qui coco ? »
Je ne suis pas naïf. Il faudra payer l’addition. Ce sera le débat du « monde d’après » et ceux qui pensent que l’amour est dans l’après vont être déçus. Toute la question va être de savoir qui va payer, en fait tout le monde, mais dans quelle proportion ? Mon pronostic en premier lieu les épargnants et d’autres, si ça vous intéresse…
Soyons honnêtes, il y a peu de pays qui n’aient pas cafouillé au départ. Inutile de citer les exemplaires (sauf la Grèce parce qu’on oublie souvent d’en parler).
Parmi les pays mal préparés, il y a ceux qui persévèrent dans l’insouciance et le désordre, et ceux qui mettent la gomme pour redresser énergiquement la barre.
Je ne sais pas encore trop dans quelle sous-catégorie notre pays se classe. Chacun appréciera à son idée les efforts indubitables du gouvernement, dont je ne mets pas la bonne volonté en doute, non plus que les heures de présence, ni l’épuisement à la tâche, mais qui me semble d’une part brasser beaucoup d’air, d’autre part prendre pêle-mêle décisions de détail et décisions mieux ciblées, sans paraître faire la différence de portée entre elles. J’ai bien aimé la description du voyage présidentiel en Bretagne par Wil.
Le salut viendra peut-être de l’évolution de la maladie. Les études en cours en particulier en Allemagne, montrent un taux de mortalité plus faible que ce qu’on croyait parmi les gens qui ont fabriqué des anticorps, donc qui ont eu à se battre contre le virus. D’autre part il semblerait qu’une proportion assez importante de la population ne se laisse pas contaminer aussi facilement qu’on le croyait. La deuxième vague pourrait être moins dévastatrice que la première. À supposer que ce soit le cas, on pourra enfin s’occuper d’autre chose que de la maladie. Le redressement économique du pays sera une tâche ingrate. Il y aura aussi à faire appliquer la loi sur tout le territoire.
Un de mes voisins dont j’apprécie la réflexion politique pense qu’E. Macron ne cherchera pas à faire un deuxième mandat.
Pour notre correctrice,
Pour Mary,
Pour cactus,
Pour les Brel… pas les brêles…
https://www.youtube.com/watch?v=BFOJtRFlY-8
« Il est vraiment incroyable de constater à quel point la pauvreté et la pénurie officielle ont été compensées par une extraordinaire ingéniosité citoyenne »
M. Bilger, vous oubliez que chaque fois qu’il y a un problème, c’est l’Etat qui est sollicité.
Chômage partiel, allocations diverses, prêts garantis par l’Etat, demandes du 93, demandes de la région Île-de-France, soutien à Air France, congés pour garde d’enfants…
On n’en finirait plus de lister tout ce que l’Etat dépense pour nous et que nous devrons payer un jour ou l’autre.
Vous nous parlez d’initiatives citoyennes mais sans en lister aucune. On veut bien vous croire sur parole.
Fort heureusement, il semble que le déconfinement ait déjà commencé. Des chantiers du bâtiment rouvrent, des magasins de bricolage également… La vie est plus forte que le virus.
@ Isabelle
« Au fait, qui détient le pouvoir aujourd’hui avec cette épidémie ? Les médecins qui ne savent pas grand-chose finalement… Qui nous impose le confinement quasi total ? Qui nous empêche de travailler normalement ? Qui nous impose des diktats ? »
Nous sommes obligés de reconnaître que l’aréopage de médecins ayant entouré ou entourant encore M. Macron ne sait rien du Covid, car ils n’ont pas eu l’occasion d’en avoir entendu parler pendant leurs études et pour cause.
Mais de façon plus générale, depuis combien de temps ont-ils soigné un patient ?
Et à part la rengaine (incomplète) sur « les gestes barrières », que peuvent-ils préconiser de façon concrète sur un plan médical et quelle est leur autorité en la matière ?
Philippe Bilger a publié il y a quelque temps un billet autour du thème « tous médecins », comme si de nos jours l’information médicale voyageant aussi à la vitesse de la lumière, il n’était pas possible à ceux disposant d’un minimum d’esprit scientifique de se documenter aux meilleures sources universitaires internationales sur la question (ce que je fais de mon côté sans m’attribuer pour autant une qualification médicale que je ne possède pas), réalisées selon des normes scientifiques et publiées après avoir été vérifiées par des pairs.
Il en ressort qu’il est possible ainsi de se tenir au courant sur les divers traitements possibles de cette maladie, dans l’attente d’un vaccin miracle plus ou moins mythique.
Le traitement du Pr. Raoult, décrié par la coterie médicale politisée ou affairiste, a semble-t-il permis d’obtenir certains résultats positifs, à condition d’avoir été respecté en totalité.
Depuis, des médecins généralistes ont pris les choses en main et ont réussi à montrer qu’un traitement relativement simple à base d’antibiotiques permettait d’arrêter le progression de la maladie avant qu’elle n’atteigne un stade dangereux.
En résumé, les outils existent pour éviter l’hospitalisation systématique des patients infectés.
Bien entendu, il conviendrait de permettre aux généralistes de réagir rapidement aux cas déclarés par leurs patients, sans leur donner des rendez-vous lointains alors que le temps est compté.
Peut-être faudrait-il mettre en place un système de télé-consultation d’urgence, n’obligeant pas à passer obligatoirement par le « médecin référent » souvent débordé, imposé par le système de santé actuel de type soviétique.
En pratique cela pourrait donner :
– Je crains d’être infecté.
– Je télé-consulte en ligne, sur un lien d’urgence dédié au Covid, un médecin spécialisé en la matière.
– Il confirme ou non l’infection.
– Il me prescrit un traitement.
– Il m’envoie par courriel une ordonnance (éventuellement avec une copie à la pharmacie la plus proche de chez moi).
– Ensuite seulement, le télé-médecin urgentiste prend contact avec mon « médecin référent ».
– Le lendemain au plus tard je récupère mes médicaments et je commence immédiatement le traitement.
Serait-ce si compliqué que cela à mettre en œuvre ?
Bien sûr, il faudrait bousculer un certain nombre de mauvaises habitudes administratives, mais il faut savoir ce que l’on veut, à savoir empiler les procédures et produire des dossiers au kilo ou sauver des vies.
Et puis, la vie pourrait ainsi progressivement reprendre son cours habituel, tout en limitant les risques.
@ Giuseppe
« La course contre la montre s’est accélérée en Europe pour se procurer les respirateurs artificiels, des appareils essentiels pour sauver les malades en détresse respiratoire. »
C’est un faux problème.
Peut-être que si les patients étaient traités comme il le faut dès le début simplement par des médecins généralistes au courant du traitement que certains d’entre eux appliquent déjà avec succès, le recours aux respirateurs (d’ailleurs dangereux dans certains cas) serait moins nécessaire…
https://www.youtube.com/watch?v=giyZvits7DU&feature=youtu.be
Cette crise sanitaire aura eu au moins du bon, celui de démontrer la débrouillardise de tout un chacun, l’entraide et le dévouement, si cela restait à prouver, du personnel médical, pas celui des plateaux télé, celui du terrain.
Des Français, petits élus territoriaux ou non, qui ont dû suppléer au manque de plus en plus criant de nos dirigeants politiques, de Monsieur Macron petit faiseur mais grand diseur, de M. Philippe qui a beau rattacher sa veste (photo) et montrer qu’il est droit dans ses bottes comme son ami Juppé, se trouvent dépassés par les événements.
Dépassés parce qu’ils voulaient préparer un nouveau monde dans une nouvelle sphère au-dessus du monde trop bas pour eux, mais le monde reste le monde avec ses êtres humains mortels et ses racines locales.
Cette crise aura eu du bon, celui de démontrer que le modernisme et le mondialisme si chers à nos têtes pensantes ne peuvent remplacer le pragmatisme et les circuits courts, le travail et le savoir-faire de proximité. De démontrer encore que tous les petits métiers exercés par de vrais ou de potentiels Gilets jaunes étaient utiles et même cruciaux pour servir les besoins essentiels des Français et leurs maîtres.
Cela remet les choses en place, à leur juste valeur. Le retour sur terre, à la vie réelle.
Je crains quand même qu’une fois la crise derrière nous, cela ne soit oublié d’un revers de la main.
Attendons le déconfinement et son cortège de faillites et de licenciements. Car au-delà de la pandémie qui peut reprendre, au-delà des failles du confinement et surtout du manque de masques et de tests, c’est la question économique qui va rester préoccupante, pourvu qu’elle ne s’ajoute pas à une grave crise sociale et à des échauffourées qui couvent déjà dans les banlieues.
Et c’est là que nous attendons le Président hors norme comme le décrivent ses admirateurs.
Pour l’instant il parle, il se montre beau, bronzé, il fait la roue pour faire illusion, mais l’illusion reste l’illusion et les Français seront très vite fatigués de sa com si leur frigo est vide. Surtout si par ailleurs nos dirigeants continuent à entretenir le monde entier.
@ sbriglia 23 avril 2020 17:33
« Bien sûr que l’Etat se nourrit de notre sang mais il sait aussi nous le restituer par des perfusions qu’aucun autre pays du monde n’est capable de restituer »
Heureusement !
Avez-vous en tête le montant des prélèvements obligatoires en France ?
Je sais que ce n’est pas le moment de se quereller, mais il est des évidences qu’il faut toujours rappeler.
Cordialement.
————
Marc GHINSBERG 23 avril 2020 17:36
« Je ne suis pas naïf. I faudra payer l’addition »
Moi je sais qui paiera l’addition : les plus pauvres des français, les plus bas revenus, les plus précaires, les petites mains, tous ceux qui ont empêché que la France s’asphyxie depuis deux mois… et sans doute les épargnants !
Cordialement.
Édouard Philippe a été limpide lors de ses deux longues conférences de presse. Sans doute l’ego de Macron ne l’a-t-il pas supporté. Alors il brouille tout par ses interventions intempestives.
Hors sujet mais pas tout à fait :
M. Macron le dit : « nous avons nationalisé les salaires. »
Les banques l’annoncent : « jamais les Français n’ont autant mis d’argent sur le livret A. »
Difficile ne de pas y voir une relation de cause à effet. Et de ne pas être pris de vertige devant une telle absurdité.
L’Etat paie des millions de Français à ne rien faire et ils mettent cet argent de côté. Pas besoin d’être économiste pour se dire que cela ne rime à rien.
C’est le contraire qu’il fallait faire, qu’il faudrait faire.
Au lieu de traiter les Français comme des enfants et de les payer à ne rien faire, il faudrait, comme en temps de guerre, lancer un grand emprunt national, instaurer un moratoire sur loyers et autres dépenses contraintes, distribuer des bons alimentaires et puis, pour remettre l’économie sur les rails, planifier, nationaliser, réquisitionner, etc., en demandant à chacun de retrousser ses manches.
Au diable cet Etat-papa infantile !
Le peuple français est majeur !
L’argent ne se trouve pas sous le sabot des chevaux.
Et puis, enfin, ne l’oublions pas : « Il n’y a de richesse, ni de force que d’hommes »
@ sbriglia | 23 avril 2020 à 17:49
Merci sbriglia
Je fais suivre.
Les médecins, infirmières, policiers, gendarmes, musiciens, chanteurs etc. parmi mes parents, amis et relations vont se régaler.
De mon côté je vais travailler la partition au piano et apprendre le texte afin de le chanter en public lors du déconfinement.
La DGFIP (le fisc !) emploie 60 000 fonctionnaires de plus qu’au Royaume-Uni, 80 000 de plus qu’en Allemagne, 10 000 de plus qu’aux États-Unis qui comptent presque cinq fois plus d’habitants que notre pays.
Tout va bien.
Tout fonctionne bien dans la fonction publique mais il est difficile de leur faire admettre qu’avec leurs yeux de fonctionnaires ils ne comprennent rien à la vie de tous les jours. Ils sont enferrés dans leurs certitudes.
Si cette crise pouvait être le révélateur indispensable. Non seulement je n’en suis pas certain, mais je suis persuadé que tout va continuer comme avant avec un petit maquillage stupide.
Des dizaines et des milliers de normes, des centaines de milliers de normes. Comment voulez-vous vous débarrasser de ce carcan ?
Ils veilleront à ce que rien ne change.
@ Exilé | 23 avril 2020 à 20:01
Sans doute un professeur Nimbus de plus, à chacun sa recette, à chacun sa part de gloire, à chacun sa part de rêve.
Si quelque traitement marchait, cela se saurait, en attendant, tous ceux qui sont bien équipés en matériel, tous EPI confondus, s’en sortent le mieux et de loin.
Tout le reste n’est que suppositoires, on n’a rien de rien, et l’on ne sait rien aujourd’hui à part se montrer sur des plateaux TV pour certains, comme si l’on avait découvert que la terre était ronde, et qu’elle tournait sur elle-même.
Des heures et des heures d’antenne à blablater, pour nous apprendre… rien, si ce n’est compter des entrées, des sorties et des morts qui augmentent tous les jours.
Des protocoles sont en cours dans le monde entier… « Vaste programme » avait dit Mongénéral, et il aurait sans doute dit la même chose aujourd’hui.
Je n’ai aucune compétence pour juger, mais avec la course effrénée qui se joue, celui qui franchira le poteau le premier aura gagné le cocotier.
Et avec les enjeux financiers sous-jacents, il est facile d’imaginer que tout doit y passer après tout de même quatre mois de tâtonnements.
Pour l’instant il ne nous reste plus qu’à « tuster » (copier) chez nos voisins, plus pragmatiques et sans doute les plus en avance, Angela a appelé à la « discipline » à la veille de leur déconfinement, tout le reste pour l’instant est supputation et c’est se faire plaisir (je me comprends).
Les chiffres sont éloquents, j’ai toujours aimé le matériel et les chiffres, et pour l’instant, rien de mieux que d’en avoir à disposition du matériel, et du fiable. Il me semble que c’est cela que réclament à cor et à cri tous les soignants, les suppositoires ils en ont sans aucun doute.
Et si je devais être derrière la vitre, je prendrais bien évidemment tout ce que l’on me proposerait en ayant un regard appuyé sur les machines disponibles, pour le reste, je croise les doigts et applique strictement les consignes de base, elles au moins me rassurent, tous ces hâbleurs, non !
L’ironie cynique de toute cette affaire c’est qu’en fait on renvoie les Gilets jaunes au travail le 11 mai.
C’en est terminé, au boulot bande de salopards !
Ces derniers de cordée, oubliés de la République, troupeau de petits métiers, livreurs, caissières, ouvriers, gardiens de nuit ou de jour, en somme tous les Charlie Chaplin des Temps modernes qui vont serrer des boulons pour que Peugeot, Renault, Carrefour, Auchan puissent survivre.
On peut y voir la revanche de Macron sur les Gilets jaunes.
Et en plus, malheur, le litre de super est au prix de la baguette, origine du conflit. Un comble. Plus d’excuse pour aller au boulot.
Et pendant ce temps-là, le bourgeois gentilhomme derrière son clavier se lamente de l’état de l’Empire tout en faisant de la prose.
Nous sommes prélevés jusqu’au sang, mettons, mais le pire c’est quand il est réinjecté au malade, et qu’il en faut toujours plus… A mon humble avis de médecin de la construction, par moment il faut savoir amputer, ce n’est plus un immeuble notre Etat, c’est une vraie passoire thermique diraient les thermiciens.
https://i.goopics.net/lwQJJ.png
@ sbriglia | 23 avril 2020 à 17:49
Merci sbriglia beau texte, belle voix.
——————————————
@ Denis Monod-Broca | 23 avril 2020 à 20:56
Vous avez raison de relever le paradoxe de l’injection de monnaie et de la progression de l’épargne cela rejoint parfaitement mon propos dans mon dernier post. Ce ne peut pas être autrement quand on favorise la demande alors que l’offre se trouve restreinte par le confinement et de nouvelles règles de production qui réduisent la productivité.
Dans un tel cas, on ne peut qu’économiser et l’épargnant sera le premier à rembourser, c’est pour cela qu’il faut gérer les flux financiers pour que les nouveaux droits de consommer injectés par l’État se limitent à l’offre du moment, par une redistribution des droits acquis qui permettent aux uns de vivre et aux autres de ne pas trop épargner en cette période.
Nous avions eu un pareil cas en 2007 mais la sur-épargne, à cette époque n’était pas la conséquence de la difficulté de consommer à cause du confinement mais une volonté du consommateur devant la crainte d’incidence en France de la crise des subprimes ou de la dette souveraine, ce qui a réduit la demande et arrêté la production puis la psychose de la crise, provoquant l’épargne et l’arrêt de la consommation, a provoqué la crise que la crise des subprimes ou de la dette souveraine ne pouvait produire en France.
Si à l’époque l’État a injecté de la monnaie pour suppléer au flux de droits de consommer, arrêté par les consommateurs pour qu’ils reprennent confiance et relance la production d’une machine à produire prête à repartir quasi spontanément, ici, en 2020, l’arrêt de la production a été décidé, alors que la demande existait.
Pour la relance ça ne va pas être la même chose et cette injection non mesurée de l’État risque d’ajouter à la crise un facteur de ralentissement de la reprise, puisque l’épargne existera mais, contrairement à 2007, les stocks n’existeront plus, si ce n’est aussi les outils de production qui vont disparaître.
Ce n’est pas d’un gouvernement de salut public que nous avons besoin c’est d’une cohésion nationale citoyenne, mise à mal par ces injections de monnaie non mesurées, mal orientées au point de voir les uns en difficulté et les autres épargner parce que privilégiés par un statut ou des droits acquis et non par des capacités de production mises à mal par le confinement puis, à la reprise, par une réglementation contraignante.
Il va nous falloir mettre en place des simplifications pour que des entreprenants retrouvent le goût d’entreprendre et d’employer les actifs seuls capables de nous redresser et permettre aux inactifs, avec leurs droits acquis, de vivre de la solidarité de ces actifs qui produisent pour eux mais que cette solidarité se fasse avec équité, sans trop spolier ces actifs.
@ sbriglia
Merci !! Ceci est concis, ça c’est du confiné maison !
On peut dire ce qu’on veut sur la chienlit d’Internet et de ces pseudo-réseaux sociaux qui ne sont que des étalages d’ego plus ou moins pourris mais cette invention a quand même des côtés totalement « bouleversifiants » comme disaient les Inconnus et étrangement, il suffit d’une petite épidémie de rien du tout par rapport à ce que l’humanité a déjà vécu pour qu’un des plus grands musiciens au monde, bloqué chez lui comme n’importe quel quidam, se mette à donner des cours de musique hebdomadaires de deux heures.
https://www.youtube.com/watch?v=_-GnlGocT98
L’IMMENSE Steve Vai qui donne des cours de musique à tout le monde comme ça, « décontracté du gland »… Quelle époque !
Je l’ai déjà dit ici et ailleurs il y a des années, un gamin né aujourd’hui et intelligent et/ou doué dans quelque domaine que ce soit, peut avec le Net devenir le plus grand savant ou le plus grand artiste de l’histoire de l’humanité grâce à tout le savoir qui s’y trouve.
Y en aura-t-il un pour le comprendre ? Là est toute la question.
« Ces gens-là ont inscrit dans leurs gènes de mettre le caveçon aux politiques de la République »
Rédigé par : genau | 23 avril 2020 à 17:31
Où l’on voit que le concours d’un fin lettré et d’une éblouissante correctrice parvient à perturber le vulgum pecus trop attaché à son sous-vêtement intime pour imaginer au delà de son slip !
« Où vas tu, chéri, dans cette tenue ? »
« Je vais enfiler le caveçon à la jument »
Merci, genau, votre côté Dufilho me réjouira toujours.
Bonjour Philippe,
N’ayez aucune crainte sur le sujet, compte tenu de ce qui s’est passé tout va changer… comme avant.
J’en ai déjà entendu, j’en profite lâchement entre deux télé croch.. euh travail pour écouter les infos d’une oreille distraite, qui se gargarisaient de ce que la France n’ait pas tant dysfonctionné que ça.
Ah bon ?
Merci les ceusses qui se sont coltiné des semaines de 80 heures ?
Je fais partie des populations à risque compte tenu de mon âge paraît-il. Je ne me serais jamais confiné de moi-même et je piaffe de retourner au boulot, quel que soit l’état sanitaire.
Ce pays est un pays de faiblards, qui a peur de tout, de mourir, de ne pas mourir mais de ne pas se faire donner la becquée par un gouvernant, quel qu’il soit…
Il y en a qui vont avoir de quoi se torcher le fondement jusqu’à la fin des temps et d’autres qui à force de manger des pâtes vont savoir parler italien sans jamais l’avoir appris.
Quitte à ce que le voisin meure de fin et finisse avec des vers au derche.
Les jeunes générations vont mieux comprendre pourquoi les Allemands ont pu nous faire un deuxième trou d’balle si rapidement en 40, et la capacité sans limite de dénonciation de ces co.. de Français qui a permis à quelques-uns de nos compatriotes d’aller pratiquer le tourisme agraire dans des camps de travail.
Du mensonge perpétuel de nos gouvernants, bien symbolisé par cette ânesse de Sibeth Ndiaye, à la complainte des citoyens qui n’ont aucune idée de ce que leur situation peut avoir d’incroyablement confortable par les temps qui courent, je suis un tantinet agacé cher Philippe vous l’aurez noté.
Mais n’ayez crainte, tout va changer, il semblerait m’a-t-on dit, qu’ils prévoient de remplacer la susnommée par Nabilla, mais qu’ils hésitent au prétexte qu’elle ne sera peut-être pas capable de débiter autant de conneri*s.
Vous voyez, le train est en marche.
Retour à l’école.
Nos « Autorités » continuent de faire les choses dans le désordre. C’est glaçant !
« Des études scientifiques vont être lancées sous peu sur l’infectiosité des enfants. »
« PRÉCONISATIONS DU GROUPE DE TRAVAIL RELATIVES AUX MODALITÉS DU RETOUR DES ÉLÈVES EN CLASSE » le 23 avril 2020
Extrait :
« Des scenarii de travail ne reposant pas sur un avis scientifique.
Alors que depuis le début du confinement, le gouvernement indique fonder ses décisions sur des avis scientifiques, les hypothèses de travail présentées mardi dépendent de préconisations sanitaires en cours de définition et non connues à ce jour. Dès lors, les déclinaisons opérationnelles qui pourraient en être faites risquent de reposer sur des fondations mouvantes. Ce sentiment de fragilité pour la population peut être d’autant plus renforcé que les avis scientifiques divergent en fonction des différentes instances et varient au fur et à mesure de la découverte de connaissances sur ce nouveau virus. Des études scientifiques vont être lancées sous peu sur l’infectiosité des enfants. Le groupe de travail regrette que celles-ci n’aient pas débuté un peu plus tôt afin de pouvoir déjà disposer des premiers résultats. En effet, la question de la transmission du virus chez l’enfant et par l’enfant est un facteur essentiel de la définition du protocole sanitaire pour la reprise des cours. »
http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/communication/Culture/GT_enseignement_scolaire_retour_des_eleves_en_classe_synthese-1.pdf
Pouvoir dépassé ?
Gouverner, c’est prévoir, gouverner, c’est choisir !
C’est dire que ce pouvoir ne gouverne pas, n’a ni ligne directrice, ni principes d’action, mais balloté au fil de l’eau, ou plutôt des sondages et enquêtes d’opinion quand ce n’est pas au gré des humeurs d’éditorialistes, se contente de minimiser ses pertes électorales futures.
La palinodie sur la reprise de l’école est caricaturale, qui devrait se faire sur la base du volontariat !
Eh bien, non ! quelle irrésolution couplée au calcul sordide de vouloir ménager chèvre et chou ; la scolarité est une obligation.
J’entends bien que des circonstances exceptionnelles ont conduit à lever cette obligation, mais justement, ces circonstances sont elles terminées ? si oui, rétablissement de l’obligation pour tous, si non, maintien de la clause d’exception, mais pas de défausse sur familles et enseignants et de comme tu veux tu choises !
Dans la pratique, une scolarité « volontaire » ne touchera pas, à l’encontre de l’objectif affiché, les décrocheurs et ne sera qu’une garderie sans intérêt pédagogique pour parents désireux de se débarrasser de leurs chiards turbulents.
Bref, une reprise scolaire en trompe-l’oeil destinée à feindre d’organiser ce qui n’est pas maîtrisé.
Dépassé, le pouvoir ? Il accumule les tours de retard !
@ Giuseppe
« Si quelque traitement marchait, cela se saurait »
Eh bien, cela peut se savoir à condition de le vouloir et de ne pas se contenter de tout ce que les médias « qui font l’opinion », dont la télévision, débitent.
http://www.leparisien.fr/societe/sante/coronavirus-trois-medecins-generalistes-pensent-avoir-trouve-un-possible-remede-13-04-2020-8298963.php
Sans trop nous lancer dans de grandes théories médicales, il semblerait tout de même que d’après les éléments transmis entre autres par la vidéo que j’ai communiquée, dont le témoignage de l’urgentiste new-yorkais, la piste de la pneumonie ne soit pas nécessairement la bonne, les difficultés respiratoires rencontrées pouvant être aussi créées par des phénomènes de type circulatoire.
Voir aussi :
https://ripostelaique.com/message-rassurant-du-dr-besnainou-la-pandemie-est-presque-finie.html
@ Exilé
Merci Exilé pour votre réponse très intéressante. On constate, malheureusement, un assèchement des pensées et l’enracinement de l’esprit grégaire dans cette période troublée. Je vois que vous avez apprécié le texte de Roland Jaccard. Il nous permet de penser différemment, avec du recul. Un petit pas de côté qui est salutaire.
On constate beaucoup de panique à bord. La peur de vieillir, la peur de mourir faussent tous les jugements. L’incapacité d’accepter l’idée de la mort et de l’envisager sereinement. Impossible d’avoir une approche plus intellectuelle, moins épidermique de la situation, notamment pour certains avec lesquels il vaut mieux éviter toute conversation.
Chacun parle en fonction de sa petite personne et de sa petite vie. Impossibilité d’élever le débat en ayant recours à des écrivains, des philosophes différents et d’analyser en toute quiétude. Sinon, la hargne pointe à l’horizon assez rapidement.
Pas de panique car comme vous l’écrivez fort bien « des médecins généralistes ont pris les choses en main et ont réussi à montrer qu’un traitement relativement simple à base d’antibiotiques permettait d’arrêter le progression de la maladie avant qu’elle n’atteigne un stade dangereux.
Les outils existent pour éviter l’hospitalisation systématique des patients infectés ».
Je vais terminer avec Cioran, mais comme le disait Pierre Desproges : l’humour est une langue étrangère pour certains… Alors, gare à nous !
« Heureux tous ceux qui, nés avant la Science, avait le privilège de mourir dès leur première maladie »
« Détachement, sérénité, mots vagues et presque vides, excepté dans ces instants où nous aurions répondu par un sourire si on nous avait annoncé que nous n’en avions plus que pour quelques minutes. »
« Il n’est personne dont, un moment ou l’autre, je n’aie souhaité la mort. » CIORAN
Souhaitons-nous bon courage. Bien cordialement
En Allemagne aussi le pouvoir serait-il dépassé ?
Il semblerait que les bons élèves de l’Europe aient péché par excès de précipitation. A peine les mesures de confinement allégées, une accélération de nouveaux cas de coronavirus est enregistrée.
Pas de quoi s’en réjouir, évidemment, mais à trop vouloir jouer les kékés, mêmes les meilleurs de la classe se ramassent une gamelle.
@ Denis Monod-Broca | 23 avril 2020 à 20:56
Il manque un point clé à votre raisonnement: la confiance, et cela ne se décrète pas.
Le rembourrage de matelas a la cote en ce moment. Vous voulez confier votre épargne à des bras cassés ?
D’autres ont de sacrées idées: le retour du revenu universel pour éviter des « émeutes de la faim »…
Eh oui les choufs et autres petits métiers sont au chômage technique, les pauvres.
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2020/04/24/derriere-le-virus-le-spectre-de-la-faim,2691033.php
Et pendant ce temps vous prenez le risque de payer 135 euros pour aller à 500 mètres chercher une boîte de vis que la commerciale de la petite boîte de matériaux du bâtiment vous tend par-dessus le portail. Et encore j’ai de la chance, elle me connaît et je suis en compte.
Voilà où on en est.
Le gentilhomme est devenu bourgeois, Savonarole, et l’état de l’empire exige des conscients de ce qui se passe la dernière carte, qui est le soutien au président, à qui les désaxés de tous bords créditent ce qu’il tente depuis le début de réformer, devant faire face aux éléments déchaînés à la tête de ce rafiot déglingué qu’est l’État français, les mafieux qui le tiennent, et ils ne sont pas que socialistes, devant rendre compte, sa reconfiguration, comme le dit Vermeren, n’étant pas une option.
Mais le soutiendrez-vous, ou rejoindrez-vous la cohorte contaminée qui peut nous faire craindre la dérive anglo-saxonne qui mine l’Europe depuis trente ans pour finir aux bras des clowns télé-réels, si ce n’est pas aux inconcevables et irresponsables bolsonaro-poutiniens, qui démontrent que, sans l’État remis en phase avec le droit, la loi qui sait définir le plus juste ne saura retourner qu’au plus fort, nier son fondement et se livrer, passant ses nerfs, aux bandits rouge-bruns qui nous guettent, ceux-là même qui infiltrent les jaunes, leur piquant leurs gilets pour mieux recommencer ce qu’ils n’ont jamais réussi ?
L’empire n’est plus, même pour les Chinois, et si la France ne se rend pas compte que c’est aujourd’hui, après quatre-vingts ans d’illusion, qu’il est enfin l’heure de tirer les conclusions du désastre de 1940, qu’elle partage avec l’Allemagne les raisons de la défaite, qu’un petit secrétaire de Paul Ricoeur a passé les habits trop grands pour lui d’un général visionnaire, elle continuera à miner la seule condition de sa survie, qui est l’Europe comme renoncement au désir d’empire, royaume de l’établissement de la loi, comme la définit Vermelen: « La loi claire, courte et précise qui a laissé place au monstre kafkaïen qui détourne citoyens et intelligences. »
Est-on si loin de Paul de Tarse :
« Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, 11selon ce que dit l’Écriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus. 12Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent…
Moïse le premier dit: J’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence. »
https://saintebible.com/lsg/romans/10.htm
Car elle est là l’expression de la loi claire et courte, inscrite en ces fictions qui n’attendent que nous pour en trouver l’incarnation réelle :
« Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. 14Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. »
https://saintebible.com/lsg/galatians/5.htm
Les termes du choix à accomplir sont clairement définis et si l’Europe aujourd’hui ne sait pas l’opérer, demain nous avons rendez-vous avec l’oncle Xi, et vous pourrez toujours jouer de la machine à baffes comme d’un violoncelle déglingué, vous ne saurez qu’incarner le ressentiment célinien de quand les Chinois seront à Brest et ils y sont déjà, vous devrez vous soumettre à l’implacable loi qui n’est pas la loi, renonçant à tout ce qui fit notre raison d’être, et que nous avons renié.
Ainsi et comme Oenone et tous les flatteurs détestables, ne pourrons-nous que regretter ce que nous avons lamentablement raté :
OENONE, seule.
Ah ! dieux ! pour la servir j’ai tout fait, tout quitté,
Et j’en reçois ce prix ? Je l’ai bien mérité.
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Racine_-_%C5%92uvres,_Didot,_1854.djvu/269
Vous voulez tous que Macron emploie la vraie manière forte contre les racailles de banlieue, tirs réels, engins blindés, armée, couvre-feu…
Mais il y aura des morts c’est obligé, or c’est ce qu’attendent et souhaitent les partis politiques de gauche et droite molasse collabo, les associations gauchistes, les racailles elles mêmes, les caïds, les droits de l’homme, Amnesty International et toute la gauchisserie racaille qui souhaite le chaos économique et social ; sans oublier nos Tomas, nos Denis Monod-Broca, nos Achillou, etcétérou.
Macron ne sera pas élu, ou du moins il est condamné à être élu à vie pour échapper au châtiment suprême qui l’attend s’il est viré : le TPI pour crimes contre l’humanité s’il applique la méthode forte avec ses lots quotidiens de morts.
Le monde entier va lui tomber dessus, tous les vautours opportunistes arrivistes vont se précipiter aux guichets des prétendants au pouvoir, et même ceux qui appelaient de leurs voeux à la dictature féroce ne le soutiendront pas, il sera seul, abandonné, embastillé.
C’est pour se protéger de ce destin funeste qu’ils évitent un maximum de bavures et préfèrent envoyer au charbon des malheureux poulets déplumés sans défense contre la pourriture banlieusarde.
Les policiers aux QI de bulot courbent l’échine, se soumettent, encaissent lâchement sans broncher les tabassages, caillassages, tirs de mortiers, incendies, pièges, guet-apens, en toute impunité et encouragement de la lie de la fange de gauche et sa justice complice du crime.
Comprendu ? capito ?
Actuellement, au présent, l’État injecte des milliards bien au-delà de ce qu’il refusait hier de mettre sur le tapis. Ceci devient une énigme pour la majorité des citoyens. Comment nos élus peuvent-ils nous expliquer cela ?
On se demande alors qui va payer la note et ce ne sera jamais le contribuable qui ne le peut pas.
Normalement c’est celui qui profite de la manne, ce ne sera pas lui il ne le pourra pas plus.
Pour le savoir il faut faire preuve de raison notamment savoir ce qu’est la monnaie : la monnaie fiduciaire. La monnaie est fiducie ce qui veut dire confiance.
Dans ce cas, c’est comprendre : que la monnaie n’a qu’un usage possible, devenir un droit de consommer, c’est-à-dire que la monnaie n’est qu’une matérialisation d’un concept : le droit de consommer. Soyons clair : est-ce que votre Éducation nationale vous a dit une seule fois ceci ? La monnaie est la matérialisation d’un droit de consommer.
Comment avec un tel déni pouvez-vous justifier que la monnaie est confiance, confiance de quoi ?
Confiance que ce droit de consommer a pris naissance avec une production et que ce droit de consommer va se consumer, disparaître avec la consommation alors que la monnaie demeure pour redevenir, lors d’une nouvelle production, un nouveau droit de consommer.
Que se passe-t-il si ce droit de consommer n’est pas issu d’une production mais injecté par un État ?
Il faut alors savoir si la dette que l’État met en place aujourd’hui devient un chemin qui n’est pas de confiance (droit de consommer issus d’une production) mais néanmoins un chemin possible puisque l’État le prend. Voyons le cheminement de ces droits de consommer, non issus d’une production, il nous permettra, en finalité, comme le droit de consommer issu d’une production, à consommer.
Toutefois aucune nation ne peut faire consommer à sa population plus que l’équivalent qu’elle a produit. Sauf à avoir une balance commerciale déficitaire. Un nation qui injecte des droits de consommer à ses consommateurs est-elle assurée que ses producteurs nationaux vont produire ces consommations, aujourd’hui à l’heure, avec la crise codiv-19 ?
Ces droits de consommer ne pourront servir que pour la part produite nationalement dans un système qui veut que les productions soient en récession (à cause du covid-19) tandis que les droits de consommer, par l’injection de l’État restent constants.
Le déséquilibre économique n’est pas une loi économique, sauf à déboucher sur un autre équilibre en faisant appel à d’autres éléments qui vont venir rétablir un nouvel équilibre et pour cela nous disposons ;
* soit de l’inflation afin que la valeur de nos productions nationales égale la valeur de nos droits de consommer distribués. Ce qui équivaut à une récession de consommation.
* soit un appel à des productions étrangères, pour le solde des droits de consommer injectés qui ne peuvent pas être utilisés pour l’acquisition des productions nationales en cours de récession. Et l’injection produit le déficit de la balance commerciale, tandis que nos consommations ne varient qu’à hauteur de notre volonté de moins consommer. Laquelle volonté se traduit par une épargne.
On dit que l’injection correspond à une dette à la charge du contribuable, ce qui est faux.
Pour l’inflation nous n’avons pas à rembourser. Nous avons eu recours à cette injection uniquement pour gérer la pénurie de production, afin que le partage de nos consommations, dans notre population, ne laisse pas une partie de celle-ci dans la pauvreté.
Dans le cas de l’appel à la production étrangère : nous ne faisons que consommer, par anticipation, la consommation que ces étrangers ont différée et, dans ce cas, le contribuable n’a pas à rembourser mais nous devons, par la suite, nous dispenser de consommer un surplus de nos productions (effort des actifs et non dette des contribuables) que nous devons rendre aux étrangers qui avaient différé leurs consommations. Ou bien, s’ils le désirent (les étrangers) être compensés par la cession de notre patrimoine.
Bien entendu seul le patrimoine est capable pour l’instant de rembourser une dette ou l’épargne qui condamne la fourmi alors que la cigale profite.
Il n’y a pas d’amortisseur de situation, si ce n’est surproduire, par la suite, l’équivalent de notre surconsommation à rendre à ceux qui nous l’ont permise, par une surproduction, de leur part, par rapport à leurs propres consommations. En économie aussi, rien ne se crée rien ne se perd tout se transforme.
Le gouvernement a manqué une fois encore le coche et n’a pas compris qu’à situation exceptionnelle doit répondre une solution exceptionnelle laquelle consiste à refaire, sur une durée déterminée, un pot commun de tout les droits acquits, mettre en place un revenu universel pour servir ceux qui sont les victimes économiques du coronavirus, ceux qui ont été mis dans l’incapacité de produire, ou été déjà en inactivité et profitaient de droits acquis, ceci ne pouvant être que provisoire afin que la solidarité nationale des citoyens entre eux fonctionne pleinement pendant cette période exceptionnelle.
Ceci afin de ramener les valeurs distribuées en droits de consommation, à la hauteur des productions qui se font dans cette période et, en parallèle, mettre en sommeil les charges qui sont avancées par les entreprises et mettre un service à la carte pour les entreprises restant en activité pour qu’elles payent uniquement ce que les consommateurs ont déjà payé pour rembourser ces charges (systèmes TVA). Et bien entendu surseoir quelques mois les prélèvements d’impôts qui ne sont pas faits à la source.
On ne peut pas augmenter ni conserver la masse de droits de consommer au-delà de la masse de production nationale trouvant acquéreur, lors de cette crise, pour ne créer d’inflation et ne pas avoir trop de droits de consommer voués à trop importer ; pour ne pas créer du déficit et de la dette qui lors de la reprise va nous demander de travailler davantage pour l’exportation alors que nous ne le pourrons pas.
Je n’oublie pas dans cette nomenclature les préfets qui, bons ou mauvais, tentent de démontrer comme ils peuvent que l’Etat et sa voix existent encore dans cette émergence de l’efficacité municipale et citoyenne.
Parlons-en, de ces préfets !
S’il y en a de bons, ils se montrent plutôt discrets car trop souvent ils sont l’incarnation arrogante d’un État repoussant qui semble s’acharner à agir contre les intérêts de la France et des Français, parfois en les opprimant et en les trahissant, par exemple quand ils implantent de force en catimini et par une nuit sans lune des colonies d’envahisseurs étrangers dans de petites villes de la France profonde qui pourront dire adieu à leur tranquillité, sans même avoir consulté les maires qui sont en principe les représentants de la démocratie locale…
@ Marc GHINSBERG | 23 avril 2020 à 17:36
Il est certain que l’on ne peut pas voler un pauvre.
——————————————————–
@ Exilé | 23 avril 2020 à 18:49
Il me semble à vous lire que plusieurs d’entre vous dénigrent les médecins et la médecine gratuitement. Sans avoir les connaissances et les capacités que ces métiers requièrent et l’humanisme dont ils doivent faire preuve en se condamnant à soigner toute leur vie les autres.
Evidemment il y en a d’autres qui préfèrent tourner autour du pouvoir et raconter des histoires aux immatures qui nous dirigent.
Vos critiques systématiques, à longueur de billets, du Président Macron et du gouvernement Edouard Philippe, quoi qu’ils fassent, relèvent non seulement d’une mauvaise foi et d’un parti pris évidents, mais semblent refléter également votre détestation de l’Etat en général.
Ce gouvernement fait tout ce qu’il peut dans des circonstances qu’il ne pouvait de toute évidence pas contrôler, et il le fait plutôt bien.
Si vous preniez la peine de lire et de dire ce qui se passe ailleurs, à de rares exceptions près – dans des pays qui ont une culture, un système politique et une démographie différents du nôtre – alors, vous offririez une information objective et utile.
Quel Président, quel gouvernement, où qu’ils se trouvent sur l’échiquier politique, feraient mieux que celui-ci ?
Facile de taper sur un gouvernement et une administration dont les membres travaillent 12 heures par jour ou plus.
Facile de dénicher le moindre cafouillage gouvernemental alors que des dizaines de décisions cruciales sont prises tous les jours.
Facile de critiquer la moindre décision du gouvernement, quelle qu’elle soit. De systématiquement railler les interventions du Président ou du Premier ministre qui font face à une situation sanitaire, économique, sociale et médicale d’une extrême complexité.
Non seulement nombre de commentaires n’apportent rien mais ils manquent totalement de décence dans une situation qui en exigerait ; ils sont de plus anxiogènes et ne font qu’alimenter les peurs et la propension bien connue des Français au défaitisme et à cracher sur un État qui leur offre l’une des meilleures protections sociales du monde
– un État qui a nationalisé les salaires de plus de 10 millions de salariés et qui met en place un filet de sécurité sans égal pour les entreprises – petites, moyennes et grandes.
De cela, bien sûr, vous ne parlez jamais.
En ces temps difficiles pour le pays, plutôt qu’une polémique stérile et systématique.
Signé: un ancien chef d’une petite entreprise de 40 salariés.
“J’ai l’impression que le désinfectant peut aussi détruire le virus. Alors peut-être qu’il faudrait en injecter dans le corps, comme une sorte de nettoyage des poumons par exemple. Il faudra sûrement faire appel à des médecins pour ça, mais ça me paraît intéressant comme idée.”
Qui a dit cela ? Non ce n’est pas le professeur Raoult, ni aucun éminent épidémiologiste prix Nobel de médecine. Il s’agit de Donald Trump lui-même.
Imagine-t-on Emmanuel Macron tenir ce genre de discours ?
Pauvres Américains. Déjà qu’ils ne savent plus quoi faire de leur pétrole qui est tombé au prix du cours de la cacahuète, ils traversent décidément une passe difficile !
On aurait envie d’en rire s’il ne s’agissait pas du président de la première puissance mondiale. 🙂
Un nouveau héros vient de naître sur nos écrans, le restaurateur, le patron de bistrot.
Dès qu’ils ont vu que Bruno Le Maire distribuait les milliards ils se sont contorsionnés de douleur, ah, la gastronomie française ! L’exception culturelle française ! Au secours !
Non content de nous entuber 365 jours par an, il faudrait aujourd’hui les applaudir à 20h depuis nos balcons.
Faut les entendre, jérémiades, cris d’orfraie, menaces de licenciements de leurs Maliens ou Ivoiriens qui nous confectionnent des profiteroles pour le SMIC en arrière-cuisine surchauffée.
Ce sont des gougnafiers, des vandales, des voyous en toque.
À quand un prix Nobel de la casserole ?
Même Sarkozy s’y était cassé les dents avec sa TVA à 5 % dans la restauration.
https://www.challenges.fr/challenges-soir/la-tva-restauration-un-gachis-a-2-6-milliards-par-an_48103
Pour 15 euros, je me tape la cloche à Barcelone. J’évite en ce moment, mais je vous recommande le bar El Lobo*
https://les-bons-plans-de-barcelone.com/bar-lobo/
Le confinement n’a fait que suspendre la progression de la maladie, pour un coût économique faramineux. Ce répit devait permettre de réparer nos problèmes d’équipement. Au moment d’envisager la sortie, on parle d’une deuxième vague redoutable. Or, nous avons le sentiment d’être presqu’aussi démunis qu’il y a 5 semaines : médecins fourbus, pas de masques, peu de possibilités de dépistage. Le processus pénurie-réquisition est toujours de mise.
Petit détail comique, on nous demande de nous bricoler des masques, mais il y aurait maintenant une pénurie … d’élastiques. Rassurons-nous cependant, pas de réquisition en vue, on peut donc espérer qu’il y en aura bientôt dans les merceries ; encore faudrait-il que notre administration leur octroie le statut de commerce de première nécessité.
Les Suédois n’ont pas confiné, mais ont choisi de protéger les personnes vulnérables. Ils disent : rendez-vous dans un an, et nous ferons les comptes. Selon eux, ceux qui ont gagné un mois de vie mais sont trop fragiles pour résister au virus succomberont lors de l’inévitable déconfinement. Il n’y aura grosso modo ni plus ni moins de victimes sans dé-confinement, mais seront évités de gros dégâts économiques et les maux liés au chômage. Le dépistage des cancers et maladies cardiovasculaires continue d’être assuré. Enfin les Suédois sont réfractaires à l’idée qu’un policier puisse les arrêter dans la rue pour leur demander où ils vont. Ils ne veulent pas vivre comme en Chine et se disent assez grands pour savoir ce qu’ils doivent faire en cas d’épidémie.
Ils ont choisi ce qu’ils appellent le « containment » : ils protègent les personnes vulnérables, et les gens infectés s’isolent. Ils disent aussi qu’en deux mois ils ont pratiquement doublé la capacité d’accueil de leurs hôpitaux, que l’on aurait tort de considérer comme une donnée immuable.
Le confinement se justifierait chez nous si nous étions capables de passer bien armés du déconfinement au « containment ». On se demande si l’État n’a fait que gagner du temps. Il semble avoir utilisé le répit à communiquer et à superviser la pénurie. Bureaucratie et procrastination ont prospéré.
Pour ne pas noircir le tableau, en cinq semaines les techniques de soins se sont affinées, on en sait un peu plus sur la maladie, et les tests de dépistage sont plus exacts. On espère aussi que la maladie est saisonnière.
Il est temps de sortir du cocon et d’affronter le grand large, mais notre exécutif paraît lessivé et incertain, malgré la mise en scène qu’il entretient vaillamment. Un étatisme pur et dur est apparu comme la seule réponse ferme qu’il était en mesure d’apporter à un problème somme toute moyen sur l’échelle des catastrophes. L’on ne sait si c’est un accident de parcours, un révélateur, une confirmation ou une fatalité. Au total, le résultat n’est pas probant.
Sweden : Is no lockdown working ?
https://www.youtube.com/watch?v=f8JhC7jaiIc
Le pouvoir est dépassé. Sommes-nous bêtes ! Le virus est exploité par l’Etat ou l’art d’utiliser toutes les situations. Ils sont très forts, au contraire.
Cette politique de maternage extrême nous cache les vrais ennemis…
« Une guerre ne doit pas en cacher d’autres. »
https://www.bvoltaire.fr/une-guerre-ne-doit-pas-en-cacher-dautres/
@ A. Safar | 24 avril 2020 à 12:05
Je vous ai lu avec attention, vous plaisantez sans doute ?
Avez-vous vu ce que font les pays du Nord, Allemagne comprise ? 1 100 milliards sur la table sans discussion.
Vous dites « la propension bien connue des Français au défaitisme et à cracher sur un État qui leur offre l’une des meilleures protections sociales du monde
– un État qui a nationalisé les salaires de plus de 10 millions de salariés et qui met en place un filet de sécurité sans égal pour les entreprises… »
Vous plaisantez encore sans doute ?
Quelle protection sociale quand notre pays compte plus de 9 500 000 citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, des hôpitaux qui crient famine et les enseignants les plus miséreux d’Europe ?
« Ce gouvernement fait tout ce qu’il peut dans des circonstances qu’il ne pouvait de toute évidence pas contrôler, et il le fait plutôt bien.
Si vous preniez la peine de lire et de dire ce qui se passe ailleurs, à de rares exceptions près – dans des pays qui ont une culture, un système politique et une démographie différents du nôtre – alors, vous offririez une information objective et utile. »
« Quel Président, quel gouvernement, où qu’ils se trouvent sur l’échiquier politique, feraient mieux que celui-ci ? »
Oh, réveil ! Tous les pays du Nord font mieux, le Portugal aussi, il suffit de voir les chiffres, et vous parlez de la 5e puissance mondiale… pas de la 20e… Réveil ! comme disait mon sergent de Verdun.
Avec les prélèvements les plus élevés du monde et manquer de respirateurs !? De seringues spéciales, de blouses, de masques, de… de… TOUT !
Vous plaisantez un peu non ? Vous savez ce que sont les prélèvements dans notre pays, et les impôts puisque vous êtes ex-entrepreneur ?
Même pas dans les dix premiers et toujours pas de masques…
Health Consumer Powerhouse publie un rapport concernant les systèmes de santé en Europe : le Euro Health Consumer Index (EHCI). Cette étude classe 35 pays en fonction de la qualité de leurs systèmes de soins, en prenant en compte 48 indicateurs. Le top 10 des pays les mieux notés est le suivant :
https://fr.april-international.com/fr/sante-des-expatries/quels-sont-les-pays-avec-les-meilleurs-systemes-de-sante
Vous avez raison, ce n’est pas le moment de la chicane, vous faites partie donc de ces ventilateurs, qui nous répètent à l’envi que nous avonslemeilleursystèmedeprotectionquelemondeentiernousenvie…
Vous voulez que je vous montre notre classement mondial ?
Votre façon de voir en tant que « Signé: un ancien chef d’une petite entreprise de 40 salariés » ressemble fort à celui d’un liquidé judiciaire, j’imagine bien qu’avec un tel regard vous n’êtes plus qu’un « ancien chef « …
A mon avis vous devriez consulter votre ophtalmo et ensuite vous auriez dû vider votre directrice financière, et surtout actualisez vos remarques, elles sont celles de vieux déconnectés de la réalité qui les entoure, vous devriez vous remettre au travail, votre cessation d’activité n’augure rien de bon pour votre façon de penser future.
Un Etat débordé, reprenez les discours d’Angela Merkel, et une gestion de la chaîne d’approvisionnement catastrophique au niveau de l’Etat, « Un mensonge d’ Etat » avait titré Mediapart et son enquête terrifiante sur la bêtise crasse de ceux qui nous gouvernent.
Vous êtes un sacré plaisantin, dans la même lignée que notre sublime porte-parole :
https://i.goopics.net/Yrk4Z.png
Avec vous cela fait deux, deux superbes comiques pour le bonheur d’un confinement dur à vivre, heureusement vous êtes là aussi, et l’isolement paraît un peu plus léger.
Sacré plaisantin, on ne vous en voudra pas avec mon voisin, mais nous gardons votre intervention pour des jours meilleurs, des repas où chacun raconte la sienne pour faire rire toute la tablée.
Persévérez, vous le rattraperez, vous êtes de cette école, la classe en moins :
https://www.ina.fr/video/I07200914/
@ A. Safar
Allez chiche je fonde un comité de soutien à notre président ! Non je ne l’appellerai pas « marche tout droit » (un homme comme toi ça ne se retourne pas etc., comme la chanson du défunt Cloclo). Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse on se plaint, on conteste, on dit non ! Comme avec les autres avant finalement, non ? Les gentils, les méchants, les calmes, les agités, les vieux, les usagés, etc. etc.
Finalement sans président ce serait mieux ?! Un roi ou une reine qu’on vénérerait, comme les Anglais ! Oops on se plaindrait alors du Premier ministre, c’est vrai ! Ce ne serait que déplacer le problème ! Alors que faire ? Un homme des tas plutôt qu’un homme d’Etat ? Tant de tas de nos jours, non ? Des tas de gens qui ne demandent ni un roi comme les grenouilles ni un président comme les jamais contents ! Qu’est-ce qu’on s’ennuierait alors à langueur de journée sans un président à critiquer, contester voire adorer ou juste défendre dans ses décisions contestables… Le mal-aimé que cet homme ? Elu ne l’oublions pas !
@ A. Safar | 24 avril 2020 à 12:05
Actuellement on compte 22 médecins décédés du coronavirus dont 60 % de médecins généralistes.
La profession paye un lourd tribut à une épidémie dans un contexte organisationnel discutable.
Un des exemples de structure de l’armée de Bourbaki dont le docteur Jean-Paul Hamon s’est fait le poinçonneur de l’inutilité d’action et a dénoncé sa vacuité :
http://ac.matra.free.fr/FB/20200424ARS.pdf
« Dans quel pays on est ! (…) dans quel pays on est ! » Jean-Paul Hamon sur Sud.
De Normandie un gamin de plus, recadré par celui-ci, un entretien choc, pour une structure de la santé de prébendes :
https://youtu.be/JVqowCkz1TE
Radio Paris nous ment.
Et les « voitures de fonction » pour nous soigner en guise de respirateurs, et l’autre acrobate-artiste comique @A. Safar qui nous parle de « filets de sécurité » quand on n’a même pas le premier élastique d’un masque.
Quant aux indemnités des entreprises, nous en reparlerons dans quelque temps, quand il faudra faire les chèques. Pour l’instant ils sont en papier de paroles, et sur ce compte nos élites sont approvisionnées, mais dès qu’il va falloir couvrir et éclairer en sonnantes et trébuchantes là… ce ne sont plus des mots qu’il faudra aligner mais du solide, et ces immatures qui gouvernent en sont encore aux dominos.
@ Y.S. | 24 avril 2020 à 15:26
Je ne comprends pas votre intervention sur les 22 décès de praticiens, un lourd tribu dites-vous, dont 60 % de généralistes.
Nous avons environ 226 000 praticiens dont 102 000 généralistes dont 13 sont décédés (22 x 60 %) donc 13/100 000 alors que te taux de décès en France est de 33/100 000.
VIRUS, POLICE ET CITOYEN
Chacun d’entre vous n’a peut-être pas les mêmes rapports que moi avec la police. Libre à vous. Je veux être franc, avant d’entrer en matière. Je n’ai jamais eu d’amende de ma vie, même pas pour une infraction routière. Je ne vole pas, je ne frappe personne, je ne tue personne, je n’insulte personne, je ne bois jamais d’alcool, je ne participe à aucune manifestation, je ne brûle aucune voiture… Si, un jour, un policier me demandait mes papiers, je lui dirais : « Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police » et je les lui montrerais aimablement. J’ajoute que je pense, comme Alain, que « les policiers ne sont pas assez payés pour les services qu’ils rendent. »
Depuis le début de l’épidémie, les policiers font ce que leurs chefs et le ministre de l’Intérieur leur demandent. Eux n’ont rien demandé. Ils doivent demander aux gens qu’ils rencontrent leur carte d’identité et leur autorisation de sortir datée et motivée. Et, parfois, ils infligent une amende de 135 euros. Le gouvernement, me dit-on, leur demande de faire ça pour limiter la circulation d’un virus.
Tout le monde a compris – on nous l’a seriné – que le virus circule quand les gens sont trop près l’un de l’autre (toux, éternuement, etc.). Soit ! On comprend, dès lors, pourquoi les restaurants, les cafés, les concerts, les tribunes sportives, etc. sont déserts. Comme devraient l’être les métros, les avions, les trains. Admettons.
Je ne m’adresse pas aux policiers, qui obéissent, mais à leurs chefs et au ministre. Il ne devrait pas y avoir d’amende pour toute personne qui se déplace seule. Puisque la circulation du virus ne PEUT pas se produire en ce cas. Pas d’amende pour qui est seul dans une voiture. Pas d’amende pour qui marche seul sur le sable à la plage. Pas d’amende pour qui marche seul dans la neige en haute montagne. Pas d’amende pour qui marche seul en forêt. A toute heure du jour ou de la nuit. Avec ou sans autorisation de papier. Des instructions devraient être données en ce sens aux fonctionnaires de police.
Ou nous serions chez les fous !
@ Achille 24 avril 2020 13:02
Bonsoir Achille,
Ce Trump est un fêlé du cerveau quand il recommande le lavement magique à l’eau de javel des poumons des malades du virus. Oui les pauvres Américains sont bien à plaindre et il va bien falloir qu’ils fassent avec pendant encore quelque temps.
@ hameau dans les nuages
Non, bien sûr, la confiance ne se décrète pas. Elle naît de la franchise et de la lucidité, du courage et de l’honnêteté.
Nous sommes dans le pétrin. À nous de nous en sortir.
L’argent n’a pas de pouvoir magique.
La bonne volonté et l’entraide font des miracles. À condition d’y faire appel.
Cette façon qu’a Macron de prendre tout sur lui et de penser qu’il résoudra tout avec tous ces milliards (qu’il n’a pas) est terriblement démobilisatrice et génératrice de méfiance.
C’est désespérant.
Heureusement il y a Edouard Philippe, les maires et pouvoirs locaux, et nombre d’initiatives individuelles…
En guerre ?
« Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes en crise sanitaire. En temps de guerre, on donne des ordres, alors qu’en crise sanitaire on donne des moyens. Nous n’avons pas besoin d’ordres, nous avons besoin de moyens. » (Professeur Didier Raoult)
Emmanuel Macron a choisi le pire des quinquennats depuis la Ve République. Face à des catastrophes naturelles dévastatrices et aux nouvelles épidémies mortelles arrivées de Chine mettant le monde à genoux, le maître des horloges et sa verticalité aujourd’hui ne pèse qu’une plume.
Je doute fort qu’il se remette « en marche » pour un second mandat, trop dur, d’autant que l’OMS signale que le pire est devant nous et pour très longtemps.
Si M. Macron ne se représente pas, lesquels parmi nos politiques connus, loin d’être des lumières, se risqueraient à engager leurs candidatures pour 2022 ? Pour l’instant je n’en vois aucun. Ils ont trop peur de se prendre un retour de bâton. Maintenant quoi qu’il nous disent, quoi qu’ils pourraient nous promettre, les Français n’y croiront plus. Trop c’est trop !
@ Jabiru | 24 avril 2020 à 18:32
Bonsoir Jabiru,
En principe les prochaines élections sont pour l’année prochaine.
Je ne sais pas ce que la Constitution des États-Unis prévoit quand son président en exercice présente une altération de ses facultés mentales, ce qui est manifestement le cas de Trump.
Le pire c’est qu’il est bien capable d’être réélu !
@ aux niais
Rédigé par : Jabiru | 24 avril 2020 à 18:32
Jabiru et des millions de niais n’ont encore rien compris à la guerre d’Algérie (vieille expression), ce Trump n’est qu’un président troll de téléréalité, il s’en amuse, il vous mène à la baguette et ça marche, la presse attardée des neurones lui mange dans la main.
J’espère qu’il fera un second mandat rien que pour le spectacle, quoiqu’il fait du surplace depuis un moment, moins de tweet provocs buzz, pourvu qu’il se réveille et nous ré-amuse comme au début.
@ Ellen | 24 avril 2020 à 21:08
Dans le billet « La bureaucratie: un pouvoir sans éclat » j’avais décerné le prix Pulitzer-Bilger à Lucile.
Ce soir je décerne le prix de l’humour politique à Ellen pour sa phrase:
« Emmanuel Macron a choisi le pire des quinquennats depuis la Ve République. »
Elle a bien raison, c’est à l’évidence le plus mauvais choix que pouvait faire Emmanuel Macron, mais avait-il vraiment le choix ?
Personnellement j’aurais choisi un quinquennat postérieur, où le transhumanisme aurait modifié l’homme pour le rendre invulnérable aux virus.
Au fait, on n’entend plus parler des transhumanistes qui voulaient, et veulent toujours augmenter l’homme.
Si quelqu’un a des infos sur ces gens-là, je suis preneur. Je les trouve étrangement silencieux.
Sur ce, je repars me plonger dans mes grimoires alchimistes pour retrouver la formule magique de Trump contre le covid-19.
@ Patrice Charoulet | 24 avril 2020 à 20:58
Voilà le titre d’un journal annonçant l’hécatombe, les services d’urgence débordés, les funérariums ne pouvant plus remplir leurs offices.
Sauf que la date n’est pas la même… 2017.
http://www.leparisien.fr/archives/une-grippe-meurtriere-13-01-2017-6561396.php
Un nombre de victimes proche de cette année…
Comme beaucoup de monde je commence à me poser des questions.
@ Tipaza
Je suis pour l’immortalité et l’augmentation de nos capacités. Suis-je transhumaniste ?
Par le transhumanisme ou autrement : tout dépend de la définition de l’Homme, en somme.
Les transhumanistes français n’ont pas fait vœu de silence :
« Si quelqu’un a des infos sur ces gens-là, je suis preneur. Je les trouve étrangement silencieux. »
https://transhumanistes.com/points-de-vue-technoprogressistes-a-propos-du-covid-19/
Le transhumanisme français est tout à fait excentré, secondaire et mineur car d’une part, il n’est pas né ici, et d’autre part le climat n’y est certes pas favorable.
Alors, je pense qu’il est sans doute habile de ne pas parler au grand public dans les circonstances actuelles.
Les gens habituellement mal vus le sont encore plus en temps de crise qu’autrement. Et pourtant ! S’il est des gens ne se réjouissant pas du malheur, c’est bien eux : de croyants sont contents d’une crise qui pousserait les gens vers leur dieu, des écologistes que nous soyons par force moins polluants, des anticapitalistes que cette crise mette à mal le système… Tandis que même si certaines évolutions peuvent aider à l’avènement d’un monde transhumaniste, personne ne se réjouit là de la souffrance et de la mort : ce serait renier et ce qu’on pense, et ce pourquoi on se bat, et peut-être plus fondamentalement, la sensibilité sur laquelle ces choix se fondent.
On ne fait pas son deuil de la souffrance et de la mort, tout simplement. Mais refuser le mal ne veut pas dire s’y opposer en faisant l’économie de l’intelligence.
Ce qui implique entre autre de ne pas être englouti dans l’actualité… La recherche fondamentale, les changements de mentalité et tant d’autres choses existaient, existent et persisteront après le virus, et il est certain qu’on y pense. Penser à l’avenir veut dire penser entre autre à l’intelligence artificielle, la colonisation spatiale et le reste.
Car tout cela compte… Et en plus, l’un peut éclairer l’autre :
https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/ia-machine-learning-iot/coronavirus-intelligence-artificielle-identifie-traitement-soulager-symptomes/
Avoir une vue historique des choses, ou tournée vers le futur, ou les deux, peut aider à mieux voir les situations.
Mais les gens restent enfermés dans le présent car dans le passé, ils n’étaient pas, ou bien jeune, et que cela renvoie à la mort… De même, sauf si les transhumanistes se dépêchent, demain, ils ne seront plus.
Et on voyage dans l’espace, pas dans le temps : l’espace semble être lié à la liberté, le temps est une cage. Cela me semble une des raisons de l’attrait pour l’idée que le temps ne serait qu’une illusion.
Illusion ou pas, comme tant de choses, vivre est intéressant entre autre raisons pour les réponses que nous trouverons à toutes sortes de questions aussi passionnantes.
Ou tout simplement parce que chaque chant d’oiseau le matin semble réinventer l’aurore.
@ Lodi | 25 avril 2020 à 00:32
Merci pour le lien sur le transhumanisme, bien que je n’y ai pas appris grand-chose en ce qui concerne le covid-19.
J’ignorais ce site, je vais le consulter un peu plus en profondeur sur la thématique générale.
Votre remarque sur l’espace et le temps est bien vue.
Le temps nous est imposé, et le grand débat c’est de savoir par qui.
L’espace est notre domaine de liberté effectivement, bien qu’il se restreigne en fonction du temps qui passe.
Et encore faut-il distinguer entre le temps mesurable et le temps du destin, ce qui embrouille la perception du temps, et plus précisément du devenir.
Mais devient-on ou existe-t-on ?
Voici ce que disait Ernst Jünger à propos du temps:
« Tout s’accomplit, non pas à cause de la rigoureuse nécessité du destin telle que la posait Schopenhauer lui-même, mais pour la simple raison que cela s’est déjà passé. »
Le problème de la réalité du temps tel qu’il est perçu est un vrai problème en physique.
Si cela vous intéresse, vous pouvez lire le livre de
Carlo Rovelli, « L’Ordre du temps », chez Flammarion
L’ouvrage est assez facile à lire, même pour un non scientifique.
Et puisque vous terminez votre commentaire en disant:
« Chaque chant d’oiseau le matin semble réinventer l’aurore », je vous signale que le rossignol et le loriot sont arrivés cette semaine dans le jardin, ainsi que la huppe. Bref tout le monde est présent au rendez-vous.
Une merveille comme d’hab, avec l’écureuil qui était très en avance cette année.
Je règle les saisons avec l’arrivée et le départ des oiseaux. Les premiers arrivés sont les chardonnerets, mais ils ne restent qu’une dizaine de jours et repartent vers le nord.
@ Achille | 24 avril 2020 à 21:44
« Je ne sais pas ce que la Constitution des États-Unis prévoit quand son président en exercice présente une altération de ses facultés mentales, ce qui est manifestement le cas de Trump. Le pire c’est qu’il est bien capable d’être réélu ! »
Je ne sais pas ce que la Constitution de notre Etat islamogauchiste prévoit pour les facultés mentalement altérées des Achille, Tomas, Monod-Broca… mais ça urge ; sérieux ! c’est pour leur bien que je dis ça, n’y voyez aucune agression ni injure.
@ Patrice Charoulet
«Pas d’amende pour qui est seul dans une voiture. Pas d’amende pour qui marche seul sur le sable à la plage. Pas d’amende pour qui marche seul dans la neige en haute montagne. Pas d’amende pour qui marche seul en forêt.»
A première vue, vous avez raison.
Mais si tout le monde réagit de cette manière, cela peut donner cela :
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/everest-les-images-des-embouteillages-de-grimpeurs-au-sommet/6041047718001/
Et il ne s’agit que du sommet de l’Everest…
@ hameau dans les nuages | 25 avril 2020 à 00:19
Vous avez raison de vous poser des questions :
« Je suis médecin et je me demande parfois si monsieur Salomon l’est », a commencé le Dr Marty avant d’enchaîner sur le ton de la colère : « Il nous dit tout et son contraire, avec le même aplomb, le même dédain presque. »
Le généraliste de Fronton, qui reproche au DGS d’avoir menti « par omission, ou volontairement », va jusqu’à demander son départ. « Soit il démissionne… soit il démissionne », a-t-il lancé devant les caméras de CNews.
Le médecin dénonce la prise de conscience tardive sur la situation dans les EHPAD et dans les établissements médico-sociaux. « Il a fallu qu’on soit un certain nombre à taper du poing sur la table pour qu’on teste tous les patients et tous les soignants », regrette le Dr Marty. « Je suis au contact du terrain tous les jours. La profession n’en pleut plus de cette pantomime, et de ce numéro de cirque », assure-t-il.
https://www.youtube.com/watch?v=GvTYQQNczhU
Les médailles d’or olympiques des plateaux TV, cette année le choix fut difficile, que des champions ! Et cela ne fait que commencer.
Il faut donc imaginer le crédit qui peut être attribué à tous ces chiropracteurs de l’information qui sont tous les jours à vendre des salades pas très fraîches. Les champions de la boule de cristal.
Donc faisons confiance à nos chaussures, avec un peu de cirage de temps en temps elle nous mèneront plus loin.
Sacrés batouilles magnifiques ! Quand la réalité dépasse la fiction :
https://www.facebook.com/valeursactuelles.page/videos/631281361042286/
Le chat de ma voisine en rigole encore.
Et Aphatie le camelot de foires agricoles, toujours dans ses certitudes imbéciles qui confirme la bêtise dont il est coutumier, il faut se rappeler entre autres le joyau de sa couronne, les propos qu’il avait tenus en son temps sur Aimé Jacquet…
Les temps changent les imbéciles jamais, enfin si, c’est pourquoi ils nous feront toujours rire.
Et dire qu’il faudrait faire confiance à ces nuisibles, à la pensée digne de la bouillie pour chats.
Je suis aussi dépassée, mais dépassée, si dépassée, tellement dépassée…
Il paraît que nous sommes samedi, et ça ne me dit rien qui vaille, a woman of constant sorrow !
https://www.youtube.com/watch?v=cK1YTWjw36U
@ Ellen 24/04 21:08
Il est exact qu’EM n’a vraiment pas eu de bol de tomber sur un tel quinquennat !
Mais reste à savoir aussi si la France, avec un autre chef de guerre à sa tête, ne se serait pas trouvée elle-même encore plus mal lotie !
Quant à se projeter en 2022, je subodore qu’avec la crise économique offerte en prime par la crise sanitaire, le quinquennat qui démarrera alors ne se présentera guère sous de meilleurs auspices que celui en cours, de quoi refroidir peut-être les ardeurs de ceux qui seraient tentés de miser sur ces cinq années futures.
—————————————–
@ Patrice Charoulet 24/04 20:58
Même en temps de guerre, que valent les ordres sans moyens ?
En l’état, je comprends mal cette volonté d’entretenir dans les médias, voire d’imposer à tout prix, cette polémique autour du traitement prôné par le Pr DR.
Je ne mets pas en doute les compétences de ce professeur mais je ne minimise pas pour autant celles des autres scientifiques qui ne sont pas d’accord avec lui.
Ce traitement, comme d’autres, fait pour l’heure l’objet d’essais cliniques dont on attend les résultats.
Des pays ayant recouru dans un premier temps à ce traitement l’ont ensuite abandonné et je suppose qu’ils avaient de bonnes raisons pour agir ainsi.
Des guérisons de personnes infectées par le Covid-19 ont certes été constatées suite à l’administration de ce traitement mais sans qu’il soit scientifiquement démontré que c’est bien ce traitement et lui seul qui est à l’origine de la guérison, sachant par ailleurs que d’autres personnes ont aussi été guéries mais avec d’autres traitements.
@ Tipaza
Très fière d’être la lauréate de la semaine.
Un été j’avais quatre petites Américaines à la maison, mes petites-filles et leurs amies. À la fin du séjour, j’ai décerné des prix. Il y avait celle qui avait appris le plus de mots français, la meilleure organisatrice, celle qui était toujours de bonne humeur, et, ne sachant que trouver pour la plus empoisonnante qui passait des heures sous la douche en laissant couler l’eau chaude à tel point que j’avais dû introduire un temps limite, j’ai créé un prix pour la plus « neat » (propre, soignée). Le tout assorti d’un diplôme, d’un petit cadeau identique pour chacune, et d’un bref discours qui les a fait glousser. Je ne voulais pas faire de jalouses, mais le prix qui a fait pâlir les trois autres d’envie est sans conteste celui de la « neatness ». Aussitôt la cérémonie terminée, elles se sont ruées sur la salle de bains pour se laver les cheveux et se pomponner.
@ Giuseppe
« Il faut donc imaginer le crédit qui peut être attribué à tous ces chiropracteurs de l’information qui sont tous les jours à vendre des salades pas très fraîches. Les champions de la boule de cristal. »
De qui parlez-vous ?
Ah ! des commentateurs du blog de Philippe Bilger !
Pierre Manent : « En attendant le «jour d’après», nous observons le retour des traits les moins aimables de notre État. Au nom de l’urgence sanitaire, un état d’exception a été de fait institué. En vertu de cet état, on a pris la mesure la plus primitive et la plus brutale: le confinement général sous surveillance policière. La rapidité, la complétude, l’allégresse même avec lesquelles l’appareil répressif s’est mis en branle font un pénible contraste avec la lenteur, l’impréparation, l’indécision de la politique sanitaire, qu’il s’agisse des masques, des tests ou des traitements éventuels. Des amendes exorbitantes frappent des écarts innocents ou bénins. Il est interdit de sortir de chez soi. »
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/pierre-manent-il-y-a-longtemps-que-nous-sommes-sortis-a-bas-bruit-du-regime-democratique-et-liberal-20200423
Pour ceux que cela intéresse voici un site qui donne, au jour le jour, le nombre de morts du coronavirus dans le monde entier.
https://www.covidvisualizer.com/
C’est très simple, il suffit de cliquer sur le pays qui vous intéresse. C’est mieux que du Salomon en tranches à 19 h 15.
Il conviendra de se méfier des chiffres annoncés par les démocraties populaires…
J’avais prévu pour mai un séjour au Cambodge, Voyageurs du Monde m’assurait qu’il n’y avait aucun cas sur place. J’ai tout annulé.
Le Quai d’Orsay y a envoyé des Airbus pour rapatrier tous les Français…
Songez une seule seconde que vous auriez pu me perdre si j’étais parti.
On notera le « score » du Portugal, 854 morts.
Ce petit peuple courageux, qui n’avait pour lui qu’une façade Atlantique, et derrière lui une Espagne festive, rigolarde et désunie, a mis en œuvre le principe du carré d’infanterie, cher à Napoléon ou au génie de Vauban, l’endiguement, le mur, fermeture de la frontière, citadelles imprenables, villes frontières fermées au nord et au sud. De plus, ils ont proposé aux sans-papiers (Angola, Mozambique, Guinée-Bissau) de venir se faire tester en échange de permis de séjour, ce fut la ruée au portillon…
BFM TV n’a pas osé dénoncer le Portugal comme étant un pays populiste, c’est un gouvernement de gauche.
Je viens de terminer ma partie de manivelle quotidienne, et bien sûr nous sommes en attente du moindre élastique et la Pintade, une de plus celle de Sárközy de Nagy-Bócsa, faisant la danse du ventre dans cette vidéo qui montre combien nos élites ne nous méritent pas :
https://www.facebook.com/valeursactuelles.page/videos/631281361042286/
Décidément elles se valent, entre celle du Poitou, et l’autre au bord de la crise de nerfs, oui, celle des sans dents, nous sommes sauvés !
Pendant ce temps à Berlin à partir de lundi les masques sont obligatoires dans les magasins et les transports publics, la Bavière l’a rendu obligatoire, l’Allemagne l’a adopté. Tout un monde qui fait la différence.
@ Y.S. | 25 avril 2020 à 10:00
A toutes fins utiles, le Pr Salomon est médecin spécialiste en infectiologie, Professeur des Universités, enseignant à l’UFR des Sciences de la santé de Versailles.
Quant au généraliste Jérôme Marty, il est surtout un syndicaliste très politisé de l’UFML. Ses propos ne valent guère mieux que ceux du docteur Jean-Paul Hamon que l’on voit plus souvent devant les caméras des chaînes d’info continue que derrière son stéthoscope.
Ces deux-là sont plus occupés à faire de la politique que de la médecine.
———————————————————-
@ Lucile | 25 avril 2020 à 11:37
« Très fière d’être la lauréate de la semaine. »
Sans vouloir déprécier le prix que vous a décerné Tipaza, je vous ferai juste remarquer qu’un jury composé d’un seul membre qui, par ailleurs, a beaucoup d’empathie à votre égard, est sujet à caution.
Ceci étant, je reconnais que vous avez une jolie plume et donc je ne déposerai pas une réclamation.
@ Giuseppe 25 avril 10:44
Tellement vrai que c’est à pleurer.
Adéo Giuseppe
PS : à l’Ouest rien de nouveau 😉
————————————————-
@ Ellen 24 avril 21:08
Il est vrai qu’un mouvement appelé « en marche » qui dit et répète « restez chez vous » c’est pas très porteur 😀
Adéo Ellen
@ Tipaza
En fait, j’ai lu ce livre :
https://livre.fnac.com/a7644346/Carlo-Rovelli-Et-si-le-temps-n-existait-pas
Qui ne me convint pas trop.
Par contre, ce livre me conviendrait davantage.
https://www.dunod.com/sciences-techniques/renaissance-du-temps-pour-en-finir-avec-crise-physique
Je dis convenance parce que vu mon niveau en physique, il ne peut guère s’agir que d’impression et non d’un avis d’expert.
Je remarque qu’on donne une prime sur ce qu’on contrôle un tant soit peu, le temps, ce qui est normal : pour avancer, tirer quelque chose du monde, il faut saisir le plus accessible.
Mais si je ne vois que ce qui est éclairé, cela ne prouve pas qu’il n’existe rien d’autre.
Qui sait, en fait, si on ne pourrait pas dire un jour que c’est l’espace qui est une illusion, et temporaliser l’espace ? Ce n’est que l’inverse. Et l’inverse comme ce n’est pas le soleil qui tourne autour de la Terre mais la Terre qui tourne autour du soleil.
Et si le temps n’existe pas, pourquoi tout n’est-il pas réversible : pourquoi la vieillesse et la mort ?
Smolin dit que les physiciens mettent l’univers en boîte en équation et confondent les mathématiques et la réalité. Je pense que c’est vrai.
Je ne sais plus aussi comment j’ai compris aussi, là ou ailleurs, pourquoi il est plus facile de manier l’espace que le temps et que cela évacuait notre mort : faute de pouvoir abolir la réalité, on va dire qu’elle n’existe pas, un peu comme dans la religion où on prétend qu’il y a une vie après la mort.
La religion et la science se soumettent à la mort en la niant, je pense qu’il faut la voir réellement et permettre à ceux qui veulent y échapper de faire des recherches dans ce sens et d’accéder aux traitements au lieu de l’interdire comme en parlent certains sous divers motifs se résumant à on ne voit pas pourquoi changer ou simplement permettre aux autres de le faire.
Je suis pour la liberté… Ceux qui le voudront pourront parier qu’il y a une vie tellement plus intéressante après leur mort, jouant à une roulette russe où personne ne tire mais où tout le monde tombe sans qu’on voie personne se relever.
Actuellement, personne n’a le choix. Nous subissons la souffrance et la mort. Le seul choix est de se suicider quand on estime que sa vie n’a plus de sens. Encore est-ce entravé, et l’un des arguments, pas trop proclamé, contre la détention d’armes. Notre liberté ?
Dérisoire.
@ Achille 13h27
« A toutes fins utiles, le Pr Salomon est médecin spécialiste en infectiologie, Professeur des Universités, enseignant à l’UFR des Sciences de la santé de Versailles. »
Il a aussi été conseiller au cabinet de Marisol Touraine de 2013 à 2015, témoignant ainsi de son engagement à gauche. Il est surtout, ceci expliquant cela, un gros menteur expliquant en mars que les masques ne sont d’aucune utilité et soulignant en avril qu’il seront incontournables quand ils seront disponibles…
Et puis sa bouillie pour les chats diffusée chaque soir mérite une grosse fessée !
Bref sa démission (ou son renvoi) ne pourra que réjouir ceux qui attachent encore de l’importance à la parole publique !
@ Alpi | 25 avril 2020 à 12:07
Sur ce coup je vous attribue la plus haute marche, en accord avec moi-même, donc la médaille d’or.
Ah oui ! Notre sublime administration vient d’accorder les agréments pour les tests aux labos vétérinaires. Ils sont ouverts depuis le mois de janvier en Allemagne.
Et nos imbéciles de journalistes qui reprocheraient à ce pays le manque d’envergure pour l’Europe d’Angela Merkel… Alors que ses citoyens et certains de ses voisins pensent qu’elle n’est jamais aussi forte pour son peuple que dans la difficulté, alors j’imagine qu’elle en est remerciée, elle n’a jamais été aussi élevée dans les sondages.
Un pays ne se refait pas il se construit, mais surtout avec des bâtisseurs, pas des joueurs de castagnettes, Sibeth, Denormandie et les autres, bien propres sur eux, aveugles de la vraie vie, celle des guerriers qui sont derrière les caisses de supermarchés, ceux qui soignent et nous donnent encore à manger, eux qui sont nés la cuillère en argent dans la bouche.
J’imagine nos élites non seulement à la recherche du temps perdu, mais aussi du moindre élastique pour confectionner un masque de « bricolecho » du dimanche, un virus dont la taille moyenne est de 150nM.
Radio Paris nous ment, Radio Paris est en dessous de tout.
Lundi l’Allemagne sera toute masquée pour aller faire ses courses et monter dans les transports en commun.
Mon grand-père serait désespéré, lui qui a lutté dans son atelier jusqu’à ses 80 ans et ces danseurs de claquettes pour gouverner.
Depuis des décennies on nous ment, on nous amuse, clientélisme oblige, comparons la taille de nos PME avec celle de nos voisins, vous comprendrez combien l’administration est mortifère en France, la peur d’entreprendre tellement c’est compliqué.
Quelques pans de l’activité étaient productifs, je sais de quoi je parle, mais si vous saviez le nombre de fois qu’il a fallu se battre pour des autorisations dérisoires, des délais de latence, et je ne vous dis pas les discussions sans fin autour d’une table pour une réservation à trois francs six sous dans un hôpital qui coûtait des millions d’euros, chacun voulait sa part de gloire… Désespérant.
Nous sommes fichus, mes jeunes anciens collègues ont repris l’activité pour un grand distributeur étranger, et un autre qui se heurte au trouillomètre (cher à Boris Vian pour les annonceurs) de l’engagement, de la responsabilité et du courage à assumer ; sans faire n’importe quoi, la responsabilité existe, je ne remercierai jamais assez le chef d’un service de soins palliatifs qui avait tout compris, et des imbéciles qui nous auraient fait travailler avec des scies diamantées à la tranche en caoutchouc, tellement ils transpiraient l’incompétence, la nullité et la peur de la décision.
Euh… Je pourrais y passer la nuit et heureusement ma coupe de cheveux court-sportif-habillé m’a ouvert plus de portes, souvent, que l’énergie inutile et à profusion dépensée pour une seule autorisation d’un circuit ou d’une chaîne de décision à se taper les fesses par terre. Attendre le bon vouloir d’un frein à main pour se desserrer, et la montagne administrative à escalader.
Le Portugal a été plus alerte que nos agences ARS obèses de tout, goinfrées, aujourd’hui en état de mort cérébrale – voyons ce que fera le Président -, si demain rien ne bouge, ce serait à désespérer de tout.
Nous sommes quelques-uns dans ce coin du pays où nous devons beaucoup à la République de Mongénéral, et nous voyons mourir année après année ce pourquoi nous avons lutté, voulu être les meilleurs.
@ Giuseppe
« Pendant ce temps à Berlin à partir de lundi les masques sont obligatoires dans les magasins et les transports publics, la Bavière l’a rendu obligatoire, l’Allemagne l’a adopté. »
Bon, tant qu’il ne s’agit que du masque et pas du casque à pointe, tout va bien…
@ caroff | 25 avril 2020 à 14:38
« Il est surtout, ceci expliquant cela, un gros menteur expliquant en mars que les masques ne sont d’aucune utilité et soulignant en avril qu’ils seront incontournables quand ils seront disponibles… »
Il serait fastidieux de citer tous les médecins, grands pontes et généralistes, plus occupés à faire de la politique qu’à exercer leur métier, qui ont dit en mars que le coronavirus ne nécessitait aucune précaution particulière et qui ont retourné leur veste depuis.
Raoult, Juvin, Hamon pour ne citer que ceux que l’on voit tous les jours sur tous les plateaux TV.
Ils ne mentaient pas, ils ne savaient pas que le coronavirus était aussi contagieux, tout simplement.
@ caroff | 25 avril 2020 à 14:38
« (le Pr Salomon) Il est surtout, ceci expliquant cela, un gros menteur expliquant en mars que les masques ne sont d’aucune utilité et soulignant en avril qu’il seront incontournables quand ils seront disponibles… »
Dès 2018 il savait, et Agnès Buzyn aussi, que notre stock de masques était largement insuffisant pour faire face à une pandémie. Un collège d’experts mandatés par la ministre concluait dans un rapport, dont le Pr Salomon déjà DGS était un des destinataires, à cette insuffisance de masques et préconisait le renouvellement et l’accroissement de ce stock.
Pour plus de détails voir l’article suivant de Marianne :
https://www.marianne.net/societe/penurie-de-masques-le-gouvernement-etait-averti-depuis-2018
@ Michel Deluré | 25 avril 2020 à 11:21 (@ Patrice Charoulet)
Merci pour votre commentaire dont pas un mot n’est à retirer.
@ caroff | 25 avril 2020 à 14:38
Sa vue me donne des boutons. En tant que haut fonctionnaire responsable de la santé depuis 2018, il est l’un de ceux vers qui on pourrait se tourner pour s’étonner du manque de stocks indispensables en cas d’épidémie début mars, et du fait que deux mois plus tard, on en soit encore réduit à gérer la pénurie. Plutôt que de compter les morts à la télé, il devrait s’activer un peu pour effacer le souvenir de son incompétence, en fournissant pour commencer au personnel soignant tout le matériel nécessaire, et cela au plus vite.
@ Achille
Si Lucile figure au hit-parade de la semaine par la grâce de Tipaza, d’autres, dont vous faites partie, entrent dans le classement du Dr sylvain, certes moins glorieux, des commentateurs aux « facultés mentales altérées ».
Vous avez même l’honneur de côtoyer sur le podium un certain Tomas.
J’espère que le diagnostic formulé ne va pas trop perturber votre week-end confiné, sachant que vous pourriez toujours éventuellement en profiter pour tester le traitement du Pr Trump qui est peut-être aussi efficace, qui sait, pour cette pathologie. Prenez garde en revanche aux effets secondaires affectant notamment la coloration et la nature de la chevelure !
@ Michel Deluré
« Ce traitement, comme d’autres, fait pour l’heure l’objet d’essais cliniques dont on attend les résultats.
Des pays ayant recouru dans un premier temps à ce traitement l’ont ensuite abandonné et je suppose qu’ils avaient de bonnes raisons pour agir ainsi. »
Sauf que nous ne sommes pas sûrs que ceux qui prétendent avoir mené des études cliniques avec ce traitement ou qui y ont recouru aient bien respecté le protocole du Pr. Raoult, en s’étant polarisés sur l’hydroxyde de chloroquine, qui a été surmédiatisée, et en ayant oublié dans l’affaire un second volet – qui est semble-t-il le plus important selon divers médecins généralistes – à savoir le recours à l’azithromycine, un antibiotique qui présente la particularité d’avoir également un effet antiviral.
Je ne mets pas en doute les compétences de ce professeur mais je ne minimise pas pour autant celles des autres scientifiques qui ne sont pas d’accord avec lui.
Mais hélas, il semblerait que beaucoup trop de scientifiques (?) ou de médecins hospitaliers se soient trompés de paradigme en ayant réduit le Covid-19 à une infection virale des poumons en ayant fait l’impasse sur une autre cause qui est l’asphyxie suite à des thromboses empêchant l’oxygénation du sang, même si les deux causes peuvent être liées.
« Si elle a été, au départ, considérée comme une maladie exclusivement respiratoire, il apparaît désormais qu’il s’agit aussi d’une maladie de système avec des thromboses et des atteintes vasculaires inflammatoires « d’endothélite » de « vascularite », et que d’autres organes sont largement touchés (cœur, vaisseaux, peau, système neurologique et digestif…). »
https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1176-Coronavirus-Covid-19-n-est-qu-une-infection-virale-poumon
Il est lamentable que suite à une erreur d’appréciation initiale, cette maladie ait pris des proportions dramatiques, épuise les ressources humaines et matérielles du système de santé, cause des morts qui auraient pu être évitées, mette un pays en entier à l’arrêt avec des conséquences multiples qui seront catastrophiques, alors que des médecins généralistes ont peut-être trouvé des traitements – que d’aucuns, contaminés, ont essayé sur eux – qui semblent donner de bons résultats sans entraîner d’hospitalisation, combinant par exemple antibiotiques, zinc, anti-asthmatique et anti-coagulant.
Reste à savoir si une fois de plus, au cas où il serait enfin reconnu et adopté par les « autorités », nous ne risquerions pas de retomber dans un problème de pénurie.
Mais ceci est une autre histoire…
Petit rappel intéressant donné par Patrick Cohen sur la comparaison des moyens hospitaliers français et allemands, où l’on voit que la France n’est pas si à la traîne que ça pour soigner ses malades.
Enfin un journaliste qui a pris le temps de se renseigner et de donner des informations objectives.
Eh bien non, la France n’est pas si dépassée que ça !
@ Caroff
« Il a aussi été conseiller au cabinet de Marisol Touraine de 2013 à 2015, témoignant ainsi de son engagement à gauche. Il est surtout, ceci expliquant cela, un gros menteur expliquant en mars que les masques ne sont d’aucune utilité et soulignant en avril qu’il seront incontournables quand ils seront disponibles… »
2013-2015, ce n’est pas précisément l’époque où la ministre de la Santé, bien conseillée, a décidé de bazarder les stocks de masques ?
Pas de doute que la question des masques, ça doit le gêner aux entournures, le Salomon ; s’il avait une once d’honneur, il démissionnerait, mais ces gens-là et l’honneur, ça fait au moins trois !
@ Michel Deluré | 25 avril 2020 à 17:01
J’avoue qu’être classé dans la même catégorie que Tomas m’a un peu perturbé. Mais vu que cela vient de sylvain qui pare Donald Trump de toutes les vertus, je ne suis pas trop inquiet. Ce n’est pas la première fois qu’il se « trump » et certainement pas la dernière.
@ Jabiru
« Ce Trump est un fêlé du cerveau quand il recommande le lavement magique à l’eau de javel des poumons des malades du virus. »
Ben oui, qui d’autre qu’Achille pour avaler vos désinformations, vu qu’on l’a pris maintes fois à raconter des choses sans s’informer préalablement comme il faut.
Une fois de plus, les médias coupent l’avant et surtout l’après, en enlevant le contexte on peut faire dire à n’importe qui n’importe quoi.
D’une, Trump parlait des méthodes expérimentales proposées juste avant par son équipe de médecins et il faisait une analogie. De deux, vu que certains journalistes de mauvaise foi ont réagi exactement comme vous et lui ont posé la question une minute plus tard (ce qui a été coupé dans les médias), la réponse de Trump et de son équipe médicale lève tout doute.
(Journaliste) But I — just, can I ask about — the President mentioned the idea of cleaners, like bleach and isopropyl alcohol you mentioned. There’s no scenario that that could be injected into a person, is there? I mean —
ACTING UNDER SECRETARY BRYAN: No, I’m here to talk about the findings that we had in the study. We won’t do that within that lab and our lab. So —
THE PRESIDENT: It wouldn’t be through injection. We’re talking about through almost a cleaning, sterilization of an area. Maybe it works, maybe it doesn’t work. But it certainly has a big effect if it’s on a stationary object.
Traduction courte:
Question: avez-vous à l’esprit des injections de javel ou autre ?
Réponse : NON, on parlait des résultats de nos recherches, et on pensait à une possible stérilisation des organes infectés.
Source, pour ceux qui accordent encore de l’importance à la vérité: https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/remarks-president-trump-vice-president-pence-members-coronavirus-task-force-press-briefing-31/
@ Achille | 25 avril 2020 à 17:15
Allez un dernier petit coup de plus, c’est vrai on n’est pas si loin sauf… bien sûr pour l’essentiel, les respirateurs, mais bon comme pour les masques ils n’étaient sans doute pas utiles non plus ?
Mais bon nous devons être au début du parcours, mais là je suis sûr que nous sommes les meilleurs, rions un peu :
https://youtu.be/Oix2tgfkMqk
@ Achille
« Petit rappel intéressant donné par Patrick Cohen sur la comparaison des moyens hospitaliers français et allemands, où l’on voit que la France n’est pas si à la traîne que ça pour soigner ses malades. »
Pas très convaincant !
D’après les données OCDE, il y a 8 lits / 1000 habitants en Allemagne et 6 en France…
https://data.oecd.org/fr/healtheqt/lits-d-hopitaux.htm
Le seul élément intéressant de Cohen, mais il ne le dit pas exprès, c’est l’importance du secteur privé (sans 35 h, c’est moi qui ajoute) dans le secteur hospitalier d’outre-Rhin et la moindre emprise de la bureaucratie (10 points de différence entre eux et nous !!).
Par ailleurs les dépenses de santé ramenées au PIB sont équivalentes dans les deux pays (11,3 %) mais pas par habitant: 6 600 $/hab en Allemagne et 4 700/hab en France…
https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/health_glance-2017-44-fr.pdf?expires=1587839984&id=id&accname=guest&checksum=9C29164032AC5AA7169C6EBF64249D2F
Encore un petit effort mister Cohen !!
@ Achille 25 avril 2020 17:25
Michel Deluré (17:01) comme Valéry (18:03) vous invitent à la prudence et à la distanciation. Ils ont raison. Vous tombez dans tous les pièges tendus par par la presse anti-Trump américaine (90 % des médias) relayée par les journalistes de l’AFP dans le même esprit et bien sûr… France Inter.
Évidemment, prendre comme mentors Thomas Legrand (France Inter) et Patrick Cohen (ex-France Inter) c’est risqué pour demeurer éclairé et éclectique.
Diversifiez-vous, les neurones adorent et… l’objectivité aussi !
Cordialement.
L’été approche avec les vacances et le déconfinement, alors si Sibeth lit ce blog je lui ai préparé un petit dossier, amicalement bien sûr, pour un confinement réussi et une parole enfin maîtrisée.
Pour les connaître je lui conseille le « sport » confortable et sûr, pour le modèle au-dessus elle n’est pas encore prête, pour les modèles en dessous on a vu toutes les sorties de route et les tôle froissées, alors…
https://auto.orange.fr/dossiers/pneus-sportifs-lesquels-choisir-CNT000001pmFIu.html
@ Valéry | 25 avril 2020 à 18:03
« La ligne d’urgence du Maryland, état du nord-est américain, et le centre antipoison de New York ont enregistré une hausse fulgurante des appels concernant l’ingestion de désinfectant, après que Donald Trump l’a présenté jeudi comme un « remède » possible contre le Covid-19. »
Vous apprécierez, j’espère ?
@ Trekker | 25 avril 2020 à 15:59
Lors de la pandémie de la grippe A (H1N1) de 2009, combien de gens ont porté un masque ? Vous en avez vu quand vous êtes allé faire vos courses dans votre supérette ? Et pourtant il y avait 1,5 milliard de masques disponibles.
Combien de tests sérologiques ou virologiques ont été fait auprès de la population ?
Pire ! Combien de gens se sont fait vacciner alors que contrairement au virus Covid-19, le vaccin de la grippe A était disponible ?
@ Deviro
« Vous apprécierez, j’espère ? »
Absolument. Cela prouve que j’ai raison, des idiots paresseux lisent en diagonale les titres dans la presse et ne font aucun effort pour savoir ce qu’il a été, objectivement, dit.
@ Valéry | 25 avril 2020 à 23:35
« Absolument. Cela prouve que j’ai raison, des idiots paresseux lisent en diagonale les titres dans la presse et ne font aucun effort pour savoir ce qu’il a été, objectivement, dit. »
Je ne pense pas que les scientifiques et notamment les scientifiques américains qui étaient présents quand Donald Trump a sorti ses âneries, soient des idiots paresseux, ainsi que vous le prétendez dans vos propos, avec un mépris qui n’est certainement pas une preuve d’intelligence.
Lesdits scientifiques se sont d’ailleurs empressés d’informer le public de ne surtout pas suivre les « conseils » de Donald Trump afin d’éviter que des gens un peu naïfs se mettent à avaler du détergent puisque c’est leur président qui le recommandait et que cela suffisait à les convaincre du bien-fondé de ses solutions pour combattre le coronavirus.
Les médias ont rapporté exactement les propos que Trump a tenus et d’ailleurs il est possible de les réécouter à volonté sur le Net. Il n’y a pas d’ambiguïté possible.
————————————————————–
@ boureau | 25 avril 2020 à 20:39
« Vous tombez dans tous les pièges tendus par la presse anti-Trump américaine (90 % des médias) relayée par les journalistes de l’AFP dans le même esprit et bien sûr… France Inter. »
Désolé mais l’argument qui consiste à dire que les médias racontent n’importe quoi, me paraît pour le moins spécieux. C’est sans doute le cas d’une certaine presse à scandale, mais certainement pas des grands médias (presse, stations radio et chaînes TV) qui rapportent les faits sans les déformer.
Comment faites-vous pour vous forger votre opinion sans écouter les médias ?
Pour avoir une vision globale d’un événement, pris sous différents angles, il faut simplement lire un échantillon des grandes lignes éditoriales et non pas se référer à un seul journal au motif qu’il raconte ce que vous aimez entendre.
A noter que si 90 % de la presse américaine est anti-Trump c’est qu’il y a quand même un problème quelque part. on en arrive même à se demander comment il a pu être élu avec une telle aversion médiatique. Vous ne trouvez pas ?
Cordialement, bien sûr !
Prévention pour les accrocs à la javel qui soigne, la nicotine qui protège, les volatiles déchaînés qui enchaînent, attention au déconfinement, les cyclistes, le jaune tue :
https://www.youtube.com/watch?v=qXU-L4Un3Bs
Eho les trompettistes clarinettistes anti-trumpistes islamogauchisses de France Sphincter de Cohen !!
Je vais vous donner l’occasion de vous dépasser pour demain et les autres jours qui suivront les ceusses de la veille !
Trump a encore fait sur lui hier soir, après l’eau de javel dans les poumons contre le cocoranivirusse, v’là t’y pas qu’il touite qu’il a pas le temps à perdre avec cette pandémie et donc qu’il négligera les questions de le journaloperie trumpophobiste.
Ma qué cé ouné scandââââlé ! Vite Cohen vite, ça urge ! Ce fou de Trump doit dégager au plus vite, il en va de l’avenir du monde ! Hahahahaa, grosse marrade de bon matin, ça vaut une heure de footing dans un rayon de 1 km autour du pâté de maison et de ma permanence extrêêêême drouââââte du RNHAINEUX.
Allez-y les gauchisses, donnez-nous vos avis éclairés et incontestables, vous êtes nos phares de la pensée, dites-nous ce que vous auriez fait à la place de ceusses qui n’ont rien fait et qui zauraient dû faire comme vous le saviez avant eux.
@ Exilé 25/04 17:07
Votre commentaire montre parfaitement combien ce virus nous est encore mal connu et soulève donc naturellement de nombreux questionnements dans le monde scientifique.
C’est bien pour cela que je ne comprends pas que certains, profanes parmi les profanes, puissent en France se focaliser uniquement sur la polémique suscitée par le traitement du Pr DR et l’entretenir.
Je ne balaie pas d’un revers de manche cette solution mais elle ne constitue qu’une piste parmi d’autres.
Je déplore en revanche tout comme vous que des erreurs inacceptables et lamentables aient été commises à l’origine de ce qui n’était alors qu’une épidémie, erreurs qui aujourd’hui ont conduit le monde dans la situation de crise sanitaire doublée d’une crise économique majeure que nous connaissons avec les conséquences dramatiques qui en résultent déjà et vont encore se manifester demain et pour longtemps.
@ Achille
C’est triste de vous voir ramer de cette façon. Vous dites qu’il n’y a pas d’ambiguïté possible, Trump aurait dit d’avaler du détergent. Je vous ai mis dans la figure la transcription de l’entretien ou à la fois son équipe médicale et Trump disent de ne pas le faire, noir sur blanc. Vous vous cantonnez désespérément aux 60 secondes coupées du contexte, pourquoi refuser d’écouter les 60 suivantes ?
Le lien que vous nous soumettez affirme que le docteur Deborah Birx a fait un drôle de visage en écoutant Trump. C’est drôle surtout parce que le lendemain même, le docteur Brix, lors d’une interview, a affirmé:
« Le président Trump pose des questions qui montrent qu’il a une forte compréhension des données, il est très curieux, il veut savoir dans les moindres détails et veut surtout apprendre de tous ». Et elle rajoute « les gens ferait mieux de lire au-delà des titres racoleurs des médias ». Voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=yA1hBTpXvb4
Achille a dit:
« A noter que si 90 % de la presse américaine est anti-Trump c’est qu’il y a quand même un problème quelque part. On en arrive même à se demander comment il a pu être élu avec une telle aversion médiatique. »
Pas vraiment, son électorat, à l’instar de ses opposants, écoute en intégralité ses discours puis il voit le fossé entre la réalité, les mensonges et les caricatures grossières reportées. Pas étonnant que sa base grossisse au fil du temps. Je ne dis pas que Trump est parfait, loin de là, mais certainement pas le bouffon qu’on nous décrit.
« Ce n’est pas désobliger le gouvernement qui fait ce qu’il peut que de soutenir que ses orientations et les modalités de son action ne sont ni limpides ni rassurantes. » (PB)
Hommage aux soignants hospitaliers et médecins libéraux morts du Covid-19 non protégés par l’Etat.
http://www.leparisien.fr/societe/covid-19-hommage-aux-soignants-morts-sur-le-front-de-l-epidemie-23-04-2020-8304714.php
Et ce n’est qu’un début. Ceci explique pourquoi plus de 4 000 médecins et dentistes ont fermé leur cabinet. Plus de soins en dehors de l’hôpital saturé.
« Enfin, il y a le citoyen. Avec, dans ce désastre difficile à éradiquer, la formidable bonne nouvelle de pratiques surgies de la base, d’inventions dans tous les domaines, un système D quotidien qui comble les béances et qui ouvre des perspectives enthousiasmantes sur ce que la société civile pourrait accomplir en innovant, si on la laissait libre. » (PB)
Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Il est fort ce Donald Trump, l’ami d’Emmanuel Macron.
Le Pr. Didier Raoult, les scientifiques et les médecins hospitaliers du monde entier ont enfin appris la nouvelle découverte, comment soigner les malades du covid-19. Ce n’est pas sorcier : injecter du désinfectant dans les poumons du malade pourrait faire des miracles. Si Trump l’a dit, c’est qu’il doit avoir raison.
Et dire que ce sont ces clowns qui gouvernent le monde…
Les internautes américains jamais en manque de tourner leur chef en dérision ont monté sur le web une scène délirante.
Autant en rire, c’est ici:
https://www.youtube.com/watch?v=cjw2REMXw9g
Christophe, une parodie et tellement actuel :
https://youtu.be/O0YTzXEuz9Y
Paraît-il c’est le carton du moment.
Et nous n’en sommes qu’au début !
@ Achille 26 04 2020 06:33
Etre ou ne pas être Anti-Trump.
C’est simple cher Achille, j’étais tout le mois précédent l’élection de Trump à New York et Washington, comme pour la plupart des élections présidentielles américaines.
Une étude sérieuse – très sérieuse – parue dans les mois qui suivaient l’élection, montrait que 90 à 95 % des médias américains soutenaient ouvertement Clinton et du soir au matin dénigraient Trump.
Je l’ai vérifié sur place pendant un mois.
Si vous ne connaissez pas ce que sont les USA, c’est-à-dire un continent, avec un fédéralisme exacerbé, vous ne comprendrez rien à l’élection présidentielle.
Vous ne savez donc pas que ce que reproduit l’AFP, qui inonde la presse française, vient à 90 % du Washington Post et du New York Times.
Trump n’est pas en soi une panacée, mais il est élu. Il fait des erreurs, comme Macron en fait. Est-ce une raison pour tomber à ce niveau de vocabulaire ?
J’avais modestement prévu l’élection de Trump et je l’avais écrit la semaine précédente dans la presse locale sur la base de la phrase d’un vieil habitué new-yorkais : « Trump ne peut pas gagner, mais Clinton peut perdre ».
Tout le mystère de l’élection est dans cette sage sentence.
Cordialement.
@ boureau | 26 avril 2020 à 16:09
Il est quand même surprenant que les organismes de presse américains qui sont les plus puissants du monde en terme d’audience puisqu’ils sont distribués dans le monde entier, n’aient aucune influence sur le vote des électeurs américains, alors qu’en France un site d’information comme Mediapart et un journal comme le Canard enchaîné, qui ont une audience limitée, ont réussi à plomber la candidature de François Fillon qui à deux mois de l’élection présidentielle de 2017 avait course gagnée.
Mais vous avez sans doute raison, les Américains n’ont pas la même culture que nous en matière d’information.
@ Achille
Ils n’ont aucune influence parce qu’ils racontent des bobards. En contraste, le Canard enchaîné avait relevé des faits assez ennuyeux pour celui qui se voulait un moralisateur et avait assuré que s’il était mis en examen il se retirerait. Personnellement, je n’ai aucun problème avec les filous qui s’assument, mais plutôt avec les « m’as-tu-vu » qui sont pris la main dans le sac.
Un exemple de médias américains qui brassent du vide c’est précisément le lien que vous m’avez « recommandé » lors du commentaire précédent, pour m’en mettre plein la vue avec vos « scientifiques » américains. Qui, à vous écouter, mettraient en garde contre les propos du président. Apparemment le titre vous suffit, il ne vous viendrait pas à l’esprit de mettre leur parole en doute, jeter un regard et constater la misère de leurs arguments. Combien de scientifiques en bactériologie ou dans des sciences proches leur article citait-il ?
Zéro.
1er cité: Robert Reich, professeur de politique à l’université de Californie, Etat à 95 % démocrate
2e cité: Walter Shaub, l’ancien directeur du Bureau de l’éthique gouvernementale sous Obama, activiste fanatique lors de l’investigation Russiagate qui s’est soldé par un non-lieu.
3e cité: Frank Wu, « spécialiste en génétique bactérienne » (dixit l’article), son analyse se limitant à un tweet de 12 mots. Une recherche sur son nom révèle qu’il a, en effet, eu un diplôme de génétique, il y a 35 ans, mais que depuis il est auteur de science-fiction, de scénarios de films, peintre, comique et acteur de télé. Sa femme est candidate et activiste démocrate dans le Massachusetts.
C’est exactement comme écrire que deux grands spécialistes et philosophes français, Jordan Bardella et Adrien Quatennens ont démontré que le président Macron serait une calamité.
Voilà pourquoi les médias américains n’ont aucun impact sur l’électorat de droite. C’est du vide mais bien enrobé de titres alléchants pour appâter les niais. A vous de voir où vous voulez camper.
@ Valéry | 26 avril 2020 à 09:32
Que Deborah Birx essaie de rattraper les bourdes de son patron n’a rien de vraiment étonnant. C’est son job et je suppose qu’elle est très bien payée pour cela.
Dans le cas contraire elle aurait rejoint la liste des nombreux collaborateurs que Donald Trump a déjà virés depuis le début de son mandat, sans doute pour manque de docilité…
Achille, écoutez, concernant le docteur Birx, vous vous basez sur les spéculations des journaux sur « son visage décomposé » en gros plan, moi sur ses déclarations, de haute voix, juste après. Qui de nous deux a les pieds sur terre, j’ose croire que cela ne fait plus de doute.
Bon, on arrête là, assez de hors contexte, je m’excuse auprès de la modération.
« Il est vraiment incroyable de constater à quel point la pauvreté et la pénurie officielle ont été compensées par une extraordinaire ingéniosité citoyenne et comme en plus celle-ci s’est attachée à aborder des terrains vierges pour les vivifier. » (PB)
Oui, la France mérite mieux que ce quarteron de décideurs erratiques déconnectés selon les dires de l’une des leurs anciennement.
« Il est vraiment incroyable de constater à quel point la pauvreté et la pénurie officielle ont été compensées par une extraordinaire ingéniosité citoyenne et comme en plus celle-ci s’est attachée à aborder des terrains vierges pour les vivifier. » (PB)
Sortir une phrase de son contexte n’est bien sûr pas une bonne manière… Je m’y risque néanmoins en l’imaginant être un commentaire d’une situation que connaissent tous ceux qui ont quelque temps fréquenté l’Afrique subsaharienne : le système D, l’incroyable débrouillardise du peuple qui compense l’imprévoyance et l’impéritie des gouvernants locaux…
Dans ces Etats-là, l’administration, héritée souvent de l’époque coloniale, est lourde, tatillonne et accrochée à ses privilèges de caste… Mais ceci est du mauvais esprit…
On n’est jamais déçu avec ce pouvoir, chaque jour amène son lot de décisions ou prescriptions saugrenues ou complétement stupides.
La ministre des Sports, en mal de reconnaissance médiatique, probablement jalouse de la vista comique de ses consoeurs, édicte qu’on ne peut faire du vélo ou du footing qu’à 10 mètres de distance ; de plus sportifs que moi expliqueront comment on fait pour dépasser un participant qui ne tient pas le train !
La carte vert/rouge des départements est la compilation des cartes régionales dressées par les Agences régionales de santé. Certaines ont analysé finement la situation de leurs départements, d’autres se sont contentées d’un paquet global au niveau régional, ça doit être trop fatigant de travailler sérieusement quand on n’en a pas l’habitude.
Pour prendre le cas d’une région dont je dispose des chiffres du jour, Auvergne-Rhône-Alpes, comment classer dans la même catégorie le Rhône (1092 hospitalisés, 513 décès,1820 retour domicile) et le Cantal (27, 5, 28) ou la Haute-Loire (30, 11, 72) ? On voudrait susciter le bololo et l’irrespect généralisé des mesures sanitaires que l’on ne s’y prendrait pas autrement !
Ce n’est certes pas un Achille mais un Hercule qu’il faudrait pour nettoyer les écuries d’Augias.