Apolline de Malherbe, une journaliste émissaire ?

Qui oserait encore dire que le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), créé à la fin de l’année 2019, ne sert à rien ? Pour que personne ne se méprenne, mon interrogation est ironique.

Cet organisme a rendu son premier avis au sujet d’un entretien, le 17 février 2020, d’Apolline de Malherbe, journaliste à BFM TV, avec Me Juan Branco qui était alors le conseil de Piotr Pavlenski.

La journaliste l’avait conclu par cette phrase à charge « plus on vous entend et plus on se demande si Piotr Pavlenski n’est pas que l’exécutant et vous le manipulateur ». Les échanges antérieurs montraient qu’elle n’éprouvait pas une forte sympathie pour son interlocuteur, et c’est une litote !

Avec un dernier mot élégant de Juan Branco : « Je vous remercie, c’est un grand hommage ».

Le CDJM, alerté par un certain nombre de saisines, considère que l’ensemble de l’entretien témoigne d’une « partialité qui dépasse la liberté d’investigation journalistique », le questionnement du journaliste ne devant pas relever de « l’interrogatoire policier ».

Pour l’ultime observation de la journaliste, selon le conseil, « elle ne respecte pas les règles déontologiques avec les accusations sans preuve et le défaut d’offre de réplique » (Morandini).

BFM TV gênée, peut-être approbatrice, n’a pas répondu au CDJM.

Je voudrais à ma place non pas disculper Apolline de Malherbe mais relativiser un comportement qui, pour avoir été ostensible de sa part, imprègne cependant de manière diffuse, subtile et perverse beaucoup d’échanges dans l’espace audiovisuel.

D’abord je n’attache aucune légitimité de principe ou crédibilité automatique à ces instances qui, dans plusieurs secteurs, pas seulement médiatiques mais judiciaires, notamment dans les registres professionnels, recommandent, évaluent ou sanctionnent.

On comprendra donc pourquoi je suis réticent face au CDJM, au CSA, ou ailleurs, au CSM ou aux Conseils de l’Ordre du barreau. Je n’arrive pas à leur octroyer la révérence institutionnelle à laquelle ils auraient droit.

Par ailleurs, qu’on juge pertinent ou non le questionnement d’Apolline de Malherbe, en général il est courtois et sa forme ne prend jamais un tour vulgaire. Si on cherche bien, on peut déceler une infime touche de satisfaction narcissique à l’idée d’avoir cette fonction et sur cette chaîne !

Apolline

On lui reproche donc d’avoir été partiale, ce qui nous renvoie à l’exigence contraire d’objectivité, à la supposer souhaitable et possible. Le 21 mai, à 18 heures, sur Fréquence Protestante, André Bercoff que je questionnerai pour l’émission « Bilger les soumet à la question » mettra brillamment en pièces cette notion pour lui substituer celle d’honnêteté intellectuelle, en effet plus nécessaire et surtout plus facile à respecter. L’objectivité est une prétendue attitude de surplomb, d’équité et d’équilibre absolus que le journaliste devrait adopter.

S’il était professionnel idéal sans doute. Mais, empirique dans sa pratique quotidienne, on n’a à lui demander rien de plus que cette disposition dont le citoyen a l’intuition immédiate ou non : il y a là un journalisme sincère, sans fraude ni malhonnêteté.

Je n’ai pas l’intention de fuir ce que le CDJM a blâmé dans le dialogue d’Apolline de Malherbe avec son invité. Elle y est « allée fort » en effet dans sa conclusion qui éclate telle une condamnation.

Mais puis-je suggérer au CDJM de ne pas s’en tenir à elle qui lui a d’une certaine manière mâché le travail.

Moi qui regarde et écoute beaucoup la télévision et la radio, surtout pour les émissions politiques, je suis frappé par les mille nuances de la partialité. Des interrogations ressassées et inscrites en permanence dans un domaine infinitésimal, des questions portant dans leur formulation la condamnation de la réponse à venir, jusqu’au ton utilisé – le RN est le plus souvent la victime du ton justicier et comminatoire qui permettait à bon compte au journalisme d’avoir bonne conscience et d’être salué – et aux apparences et mimiques physiques qui ajoutaient de la redondance à la contradiction médiatique.

Combien de fois me suis-je étonné que, quitte à faire de l’inquisition et de la surveillance d’un univers que je ne porte pas globalement aux nues, on n’aille pas jusqu’à prendre acte des multiples détails, scories, blocages qui mettaient en évidence la partialité du journaliste ou son préjugé handicapant la qualité des échanges ! Qui faisaient passer l’écoute après sa conviction.

Alors Apolline de Malherbe a eu ponctuellement tort mais personne parmi ses pairs n’a à lui faire la leçon, et le CDJM, à la rigueur, aurait pu s’abstenir ou user d’une autre voie plus discrète pour montrer qu’il existe.

Ou accepter de se multiplier s’il voulait démontrer qu’il n’est pas un organisme creux et dénué de sens. Mais il croulerait sous toutes les partialités masquées ou moins éclatantes.

En tout cas Apolline de Malherbe ne doit pas être une journaliste émissaire.

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Voir les Commentaires (76)
  1. PR CALGUÈS

    Excellent billet.
    Réticent également face à tous ces CDJM, CSA, CSM, et autres conseils !

  2. Marc GHINSBERG

    Bien sûr aucun journaliste n’est parfaitement objectif. Aucun ne donne une description de la réalité (ou un jugement sur elle) indépendante de ses intérêts, de ses goûts, de ses préjugés. On reconnaît toutefois ceux qui sont carrément partisans de ceux qui s’efforcent de prendre du recul par rapport à leurs propres convictions.
    Ce n’est pas selon moi le plus important. Ce qui est m’est insupportable ce sont les journalistes qui ne relèvent pas, par dilettantisme ou incompétence, les contre-vérités manifestes, et pour le coup objectives, que débitent leurs interlocuteurs par mauvaise foi ou par ignorance.
    Concernant l’entretien avec Me Juan Branco (qui se fait je crois appeler Docteur), Apolline de Malherbe n’a effectivement pas fait preuve à son égard d’une sympathie débordante. Elle avait le sentiment d’avoir affaire à un imposteur, elle l’a dit. Je trouve son attitude honnête.
    Je regrette que pendant l’épisode des Gilets jaunes, notamment, où l’on a invité très souvent n’importe qui, cette attitude n’ait pas été plus fréquente.

  3. …le RN est le plus souvent la victime du ton justicier et comminatoire qui permettait à bon compte au journalisme d’avoir bonne conscience et d’être salué
    Mais un journaliste qui ne dirait jamais pis que pendre du RN quoi que ce dernier dise ou fasse, aurait-il la possibilité de faire carrière ?
    Pis encore, les étudiants des « écoles de journalisme » (en français centres de formatage) qui contesteraient la Pensée Unique ne subiraient-ils pas les foudres de la direction, rameutant au besoin contre eux leurs « camarades » pour les accabler d’injures, au minimum ?

  4. La sanction viendra de l’auditoire. Pourquoi payer une redevance ou/et un abonnement pour entendre la propagande gouvernementale à longueur de temps ? Il y a une nette désaffection du public pour les journaux papier. Il pourrait en être de même dans l’audiovisuel.

  5. Apolline de Malherbe s’est fait prendre par la patrouille ? Et alors ? On pourrait en trouver des dizaines comme elle mais pas de bol, c’est sur elle que c’est tombé. Est-ce justifié ? Oui car elle passe son temps à (mal) défendre la pensée unique. Qu’on ne soit pas d’accord avec l’invité, c’est naturel. Qu’on soit incapable de mener un débat constructif, c’est la preuve qu’elle ne fait pas son boulot mais qu’elle est payée à autre chose: s’opposer systématiquement et de manière souvent peu fine à son invité au motif qu’il ne pense pas dans la norme.
    Il n’est pas rare que j’arrête de regarder une émission en cours de route, non pas à cause de l’invité mais bien souvent pour ne plus avoir à subir l’atttitude peu amène du soi-disant journaliste. C’est un comble !

  6. Apolline parle trop, elle occupe l’espace comme une enfant gâtée, elle pérore, elle fait les questions et les réponses et souhaite sans doute n’avoir que des édredons en face d’elle !
    Jusqu’au jour où elle se fait moucher par Didier Raoult qui lui indique qu’elle a plus besoin de lui que lui d’elle !!
    https://www.youtube.com/watch?v=cj4bGVszZP8
    Un grand moment !
    P.-S.: je distingue l’homme Raoult qui semble en avoir dans le pantalon (pardon mesdames) de son traitement à l’hydroxychoroqune + azythromycine pour lequel je n’ai pas d’avis !

  7. « Apolline de Malherbe : une journaliste émissaire »
    Que cette journaliste (sic) suffisante et bavarde mérite de se faire remettre à sa juste place, je suis bien d’accord avec vous cher P. Bilger.
    Sauf par le CDJM.
    Ses appréciations et ses penchants sont connus : ils se lisent sur son visage. Elle est tout simplement « la voix de son maître ».
    Mêmes défauts que la concurrente féroce de la même chaîne Ruth Elkrief : questions exagérément longues, orientées, coupures express des phrases de l’invité (notamment s’il n’est pas de gôche), rictus…
    Et surtout ce défaut de toute cette génération de journalistes : après avoir laissé parler (un peu) l’invité, synthétiser ce qu’il vient de dire précédé de la fameuse formule : « si je comprends bien ce que vous avez voulu nous dire… »
    Histoire d’occuper l’antenne, de montrer un esprit clair face à un brouillon qui ne sait pas s’exprimer ou mieux synthétiser ce que l’invité n’a pas voulu dire pour justement lui nuire.
    Pujadas est le spécialiste de cette « vacherie » qui lui revient quelquefois en boomerang si l’invité a de l’estomac.
    Pour revenir à cet invité Me Juan Branco, j’ai effectivement souvenance d’une Apolline de Malherbe exécrable dans cette interview. Une tête à claques ! D’ailleurs ne l’est-elle pas souvent ?
    Je ne regarde plus les émissions où elle se produit, sauf pour certaines personnalités qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et la remettent vite à sa place. Autrement c’est du massacre et la promotion de Malherbe.
    Tous les CSA, CSM, CDJIM et autres « machins » sont à supprimer : ils restreignent les libertés et sont les rois du corporatisme, du copinage et de la bien-pensance.
    Cordialement.

  8. Apolline, nerfs solides ! Ouf elle n’a pas de blessure à la tempe !! Elle est trop belle, Apolline !! Comment ça, Alcools !! Que non que non !!

  9. Poser des questions, sans jamais apporter des réponses, c’est le quotidien de l’enfant.
    Quand on en fait son métier, on peut tomber dans le travers de l’enfant : l’insolence gratuite !
    Ne désespérons pas de cette sorte de journalistes, ils deviennent adultes parfois, mais c’est parce qu’ils ont quitté le métier.

  10. Je n’ai jamais écouté la moindre interview d’Apolline de Malherbe pour la bonne raison que je ne regarde jamais BFM TV.
    Mais il est clair que les chaînes d’info continue se distinguent des chaînes « traditionnelles » par le manque de professionnalisme évident de leurs journalistes et animateurs de talk shows.
    Un journaliste que je trouve compétent dans ses interviews est Laurent Delahousse. Ses questions sont bien ciblées, il respecte ses invités, il ne recherche pas la provocation.
    Bref un vrai professionnel, mais bien sûr cela ne saurait intéresser un public qui attend en permanence le clash.

  11. Une fois, une seule, j’ai écouté la dame en face du Dr Raoult ; elle s’est fait moucher deux ou trois fois avec des réponses « ça, c’est une question de journaliste ». Voilà, la messe était dite, c’est une journaliste, un peu élégante, un peu vaniteuse, un peu documentée, une journaliste.
    En revanche, sur l’opinion de notre hôte, j’ai essayé d’écouter Sud Radio qui donne la parole aux auditeurs et j’ai regretté qu’il n’y ait pas de journaliste…
    Je vais encore essayer le matin à 9.00, je crois, quand il y a des gens sérieux en lice. Entre les logorrhéiques, les « voilà, en fait, comment dire, alors, je suis outré » et les hérauts de l’inepte parole, c’est… consternant.
    Encore une fois, ne votez pas, ça ne sert à rien. RESTEZ CHEZ VOUS.

  12. Elle part avec cinq lourds handicaps : elle est blonde, elle ressemble à Marion Maréchal, elle a l’air nunuche, elle sourit toujours, elle est profondément gentille.
    Mais elle sait écouter, ne pas interrompre, connaît ses dossiers, sait dissimuler son intelligence par une modestie rare, respecte et met en valeur ses interlocuteurs, ne joue pas de sa gorge profonde pour fasciner le magistrat retraité, apaise ainsi les couples dans les chaumières, sait placer sa douce voix sans monter dans les aigus comme certaines, attend enfin sagement la fin de la réponse de celui qu’elle interroge sans brasser des moulinets d’impatience dès la deuxième phrase de celui-ci.
    La perle !
    D’aucunes, duègnes espagnoles acariâtres ou poissonnières sous caféine, ne s’en remettraient pas.
    Et pourtant, je le crois, je l’écris, je l’affirme haut et fort : c’est la meilleure journaliste actuelle de télévision.
    Face à elle la déplorable Ménine sortie du Prado, et pour laquelle notre hôte se prend pour le Cid, peut aller se rhabiller, comme autres Ruth et Nathalie…
    Écoutez donc Amélie Carrouër.

  13. Paul Duret

    J’ignorais qu’il existât un CDJM.
    J’aimerais savoir qui le finance et qui en nomme les membres.
    A priori, ma confiance dans de tels organismes est très, très limitée.
    Dans le même type de comité (Théodule), il me semble que nous avons déjà le CSA, le défenseur des droits, la CNIL, les modérateurs dont sont dotés chaque organe de presse, de radio ou de télé.
    C’est bon pour la résorption du chômage !

  14. revnonausujai

    Apolline est la chèvre émissaire qui trinque pour l’ensemble de l’oeuvre de BFM. Ils auraient aussi pu allumer Elkrief, mais bon, courageux mais pas téméraires, là le filet de protection est multicouches !

  15. Patrice Charoulet

    J’avais écouté ce dialogue avec Juan Branco. J’avais écouté aussi le dialogue avec Raoult, qui ne m’a pas semblé très partial. En revanche, le reportage qui avait précédé avait été un flingage en bonne et due forme de Raoult. Assez révoltant.
    Mais Marcel Ichou, Cohn-Bendit et dix mandarins médicaux ont fait pire. Et j’ajouterai Véran.

  16. Bravo au CDJM ! Ce semblant de journaliste avait besoin de se faire remonter les bretelles !
    Scandaleux de partialité !!

  17. @ Marc GHINSBERG
    « Je regrette que pendant l’épisode des Gilets jaunes, notamment, où l’on a invité très souvent n’importe qui, cette attitude n’ait pas été plus fréquente. »
    Oui, mille fois oui, que de bêtises n’avons-nous pas entendues, sur toutes les chaînes et radios (un carton jaune pour Sud Radio et M. C.B.…) à propos des élucubrations de très nombreux Gilets jaunes, bien souvent reprises et presqu’approuvées par ces mêmes journalistes en mal de sensationnel, moi aussi mes infos et ma détente je vais les chercher ailleurs depuis.

  18. « Si on cherche bien, on peut déceler une infime touche de satisfaction narcissique à l’idée d’avoir cette fonction et sur cette chaîne ! » (PB)
    Monsieur Bilger, vraiment ? Litote ? Rude euphémisme ?
    Cette journaliste a un côté insupportable dans ses airs arrogants et la façon dont elle questionne.
    Mais je reconnais que le fond est de qualité. La forme est un peu irritante.

  19. @ caroff
    « Jusqu’au jour où elle se fait moucher par Didier Raoult qui lui indique qu’elle a plus besoin de lui que lui d’elle !! »
    J’ai vu cette vidéo en entier, pénible.
    Ce passage je ne le vois pas comme elle se faisant moucher, mais comme Raoult confit d’arrogance et de narcissisme, se mouchant dans ses propres doigts, révélant ou confirmant son profil psychologique.
    Elle l’a bien amené à se montrer tel qu’il est.

  20. hameau dans les nuages

    @ genau | 20 mai 2020 à 16:58
    « Encore une fois, ne votez pas, ça ne sert à rien. RESTEZ CHEZ VOUS. »
    Je ne peux m’y résoudre. Comme une sorte d’abandon de poste aussi modeste soit-il. Ne plus voter mais faire quoi alors ?

  21. « Plus on vous entend et plus on se demande si Piotr Pavlenski n’est pas que l’exécutant et vous le manipulateur » dit Apolline de Malherbe à Juan Branco.
    Une pseudo-journaleuse de BFM TV qui traite ses invités de manipulateurs, c’est du dernier comique.
    Hôpital, charité, tout ça…
    BFM TV, la chaîne qui pendant la campagne présidentielle a plus parlé de Macron que de tous les autres candidats réunis et qui quelques mois avant balançait tous les jours à toutes les heures les sondages des clowns de l’institut de sondage centriste Elabe qui disait que Juppé allait gagner cette présidentielle, pas la peine de la faire, c’était plié.
    Je trouve Apolline de Malherbe absolument sublime. Mais soyons un peu sérieux, elle est autant crédible en journaliste que moi en moine. Et encore, les moines font de la bière donc vu ce que je picole je serais même plus crédible qu’elle.
    Elle est magnifique mais elle fait de la TV parce que c’est une fille à papa qui n’a aucun talent.
    C’est de famille apparemment. Papa de Malherbe est peintre (ben oui, vu ses capacités, c’était soit ça, soit caissier chez Monoprix…) et il faut voir les croûtes qu’il pond, c’est pitoyable. C’est du genre de la grosse croûte marron indéfinissable qu’on voit parfois sur le mur du salon des Bilger mais en pire, c’est dire.
    Mais évidemment, comme il s’appelle « de mes deux », il a portes ouvertes dans les galeries parisiennes.
    C’est l’avantage d’avoir un nom illustre. Mille ans quand même ! C’est pas rien. On imagine le nombre de descendants illégitimes au sang bleu de boniches troussées que ça fait du côté de Caen.
    Ce qui est comique avec Apolline, c’est qu’elle a évidemment l’arrogance de ceux qui pensent qu’ils sont nés supérieurs aux autres et que tout leur est dû de fait et qu’en même temps par ambition et médiocrité intellectuelle, elle ne peut s’empêcher de s’abaisser devant les dirigeants français successifs alors qu’elle les considère avec raison comme des médiocres.
    Mais c’est le paradoxe général de l’ancienne noblesse donc ça n’a rien de surprenant.
    Quel chemin intellectuel parcouru tout de même ! De chevènementiste en 2002 à macroniste en 2017, en attendant le prochain que son patron milliardaire lui dira de supporter.
    Bref, « sang bleu » peut-être mais surtout arriviste comme tous les autres.
    Quand on est une jolie femme sans aucun talent et qu’on veut devenir « quelqu’un », le choix est simple, c’est soit le porno soit l’arrivisme.

  22. Apolline de Malherbe, BFM TV, Me Juan Branco, le CDJM sont pour moi autant de têtes de la même hydre. La gauche s’entre-déchire, la tempête dans un verre d’eau ne sert qu’à gonfler encore un peu plus les ego de ces gens.
    Vu de ma fenêtre, l’organisme tartempion a donné un bon point au défenseur de l’extrême gauche. Avec 10 bons points, il aura une image.
    Encore un mot au sujet des « signalements », les collaborateurs ont rempli le formulaire de la délation, quelle honte !

  23. Catherine JACOB

    Apolline, joli prénom qui était celui de ma grand-mère paternelle grâce à un secrétaire de mairie un peu sourd qui avait mal compris l’intention des parents qui était d’appeler le bébé Anna-Pauline. Ce fut une maîtresse femme et son arrière-arrière-petit-fils, un vrai petit diable, lui rend par ailleurs hommage également sur ce plan, avec le prénom Paulin.
    Bref, faut-il en déduire que les Apolline ne font, en général, pas dans la dentelle ? Pas plus semble-t-il que les Malherbe dont l’une des branches à laquelle n’appartient toutefois pas cette Apolline-là, s’est éteinte à cause d’un duel. Il s’agissait de la branche à laquelle appartenait François de Malherbe (1555~1628), le distingué poète normand, dont le fils Marc-Antoine de Malherbe fut tué en duel en 1627 bien qu’un nouvel édit du 2 juin 1626 les ait interdits. Il avait 26 ans.
    « Tallemant des Réaux, écrivain connu pour ses « Historiettes », informé par les amis parisiens de Malherbe, écrit : « Le fils de Malherbe étoit insolent, les autres ne le purent souffrir; ils se jetèrent dessus et le tuèrent. Celui qu’on accusoit s’apeloit Piles. Il n’étoit pas le seul sur Malherbe : les autres l’aidèrent à le dépêcher ».
    Comme on le voit sur un portrait accessible sur Gallica, les armes de François de Malherbe, dites « Malherbes aux roses » et qui se blasonnent :« D’hermine, à 6 roses de gueules posées 3, 2, 1», sa devise en étant « Cave spinas » : « Prends garde aux épines » qui ne sont pas seulement celles des roses, manifestement, mais également celles des épées. Au Moyen Âge, la devise désigne un emblème figuré, en général accompagné d’une courte sentence – le mot, et font partie de l’identité de l’individu ou de la famille qui l’arbore. L’origine de la devise de ces Malherbe-là est sans doute proche de celle de Charles de Téméraire qui est désormais celle de la Ville de Nancy dont l’emblème est le chardon: « Qui s’y frotte, s’y pique» et serait « Cominus et eminus » (« De près et de loin ») mot qui renvoie à l’ardeur guerrière prêtée au Porc-épic.
    D’après la revue Historia de janvier-février 2013 « le duc de Lorraine René II (1451-1508), va en faire sa devise favorite, accompagnée du mot : « Ne toqués mi, je poins ! » (« Ne me touchez pas, je pique ! »). Une devise qui prend tout son sens après la victoire écrasante qu’il remporte, le 5 janvier 1477, face aux troupes de Charles le Téméraire qui assiégeaient Nancy. De cet événement mémorable, la cité de Nancy aurait tiré le chardon de ses armes ainsi que sa propre devise « Non inultus premor » que l’on peut traduire littéralement par « On ne me touche pas impunément », mais aussi, de manière plus imagée par « Qui s’y frotte s’y pique ».
    Dans une poésie prononcée en 1516, les Lorrains s’écrient d’ailleurs : « Loyaux sommes, et non pervers, Et qui nous poinct, très fort se picque ! ». La thématique du chardon piquant continue à rencontrer un vif succès dans les siècles suivants, puisqu’en 1687, le roi d’Écosse Jacques II institue un ordre du Chardon, avec pour devise « Nemo me impune lacessit » « Nul ne me provoque impunément ». »
    Bref, pour en revenir à votre Apolline, sans doute conçoit-elle une interview à l’image d’un duel, ce qui, je présume, n’est pas fait pour vous déplaire.
    « Le CDJM, alerté par un certain nombre de saisines, considère que l’ensemble de l’entretien témoigne d’une « partialité qui dépasse la liberté d’investigation journalistique », le questionnement du journaliste ne devant pas relever de « l’interrogatoire policier ».
    Pour l’ultime observation de la journaliste, selon le conseil, « elle ne respecte pas les règles déontologiques avec les accusations sans preuve et le défaut d’offre de réplique »»
    Et donc, elle ne bâillonne pas ses interlocuteurs, j’imagine et si ceux-ci pensaient avoir affaire à une épéiste des mots, ils se battraient avec les mêmes armes et ne se laisseraient pas clore le bec impunément, vu que nous ne sommes pas avec Apolline de Malherbe dans un discours policé qui respecte les règles, on se demande bien lesquelles d’ailleurs vu qu’entre les journalistes qui servent la soupe et ceux qui crachent dedans, il n’y a guère de place pour les échanges véritables, il convient donc de parer la botte, de même.

  24. « Voici ce qu’il disait de l’exemplarité en politique 3 semaines avant sur notre plateau… pic.twitter.com/CazGhmUorM »
    Pas un pour racheter les autres (pas tous…), un pourri de plus, un vorace, et ça donne des leçons de maintien, fuera ! :
    https://i.goopics.net/p4V8N.png
    En espérant qu’il soit viré, Olivier Dussopt le Galeriste, à vomir.
    Et dire que les soignants se voient offrir des médailles en chocolat.
    A force on va manquer de chanvre.

  25. Que les journalistes soient des activistes politiques, cela ne fait plus de doute. La où ça devrait déranger c’est que la majorité d’entre eux penche à gauche, donc on a la même version se clonant indéfiniment. Voilà pourquoi Fox News, aux USA, est inestimable, quoi que ses adversaires puissent dire, elle est là pour équilibrer l’interprétation de l’information.
    Il y a en France une telle prosternation et une telle crispation devant la presse que je n’en saisis pas les raisons. Il suffit que la presse dévoile des détails compromettants sur un homme politique pour que celui-ci soit à genoux, jette l’éponge et disparaisse du paysage. C’est une erreur fondamentale puisqu’elle confère à la presse le pouvoir d’avancer ses pions et en même temps d’utiliser des moyens de pression sur l’échiquier des adversaires.
    Bien entendu, je ne parle pas de détails graves, corruption, vol, mais du menu fretin comme les costumes de Fillon, la sextape de Griveaux, le train de vie d’un autre, etc. Si un homme politique est convaincu de sa mission et aime son pays, il ne devrait pas s’agenouiller ou fuir. Le destin de la nation doit passer avant les petites hontes. Si des révélations aussi mineures peuvent les mettre KO, il est clair qu’ils n’étaient pas faits pour gouverner des millions d’individus.
    Aussi, je trouve que les intervenants ne sont pas bien préparés devant les questions orientées des journalistes. De Bardella ou Asselineau, à Dupont-Aignan et bien d’autres parmi ceux controversés, ils passent leur temps à se justifier devant des accusations bidon, alors qu’il serait bien plus intéressant de mettre dans la lumière le militantisme évident des journalistes, pour ensuite les interroger à leur tour, comme dans tout débat politique.
    « C’est moi qui pose les questions » ne marche plus si vous faites aussi les réponses.

  26. Xavier NEBOUT

    Paul Duret a bien raison de se demander d’ou vient ce CDJM et combien ses membres sont payés, mais la même question se pose au sujet des innombrables sangsues de la ripoublique que l’on trouve dans les comités, agences, conseils et haut conseils, instituts, observatoires, centres de recherches, etc. etc.

  27. « Je me demande qui nous devons remercier pour avoir si habilement travaillé les esprits que personne n’a plus une seule idée à soi. »
    Cette remarque de Dostoievski convient assurément à la plupart des journalistes qui nous assènent, en continu, des informations frelatées au fur et à mesure que la journée avance… Malheureusement, Malherbe ne vint pas, contrairement à ce qui se disait dans les livres… Notre désir d’un commentaire à la hauteur de nos (miennes ?) attentes se perdait une fois encore dans le labyrinthe des lieux communs et des truismes, même accommodés à la sauce de la vulgarité, de l’hostilité et de l’arrogance…
    Mais vous êtes là, comme un cadeau de l’Intelligence et de la Culture… Soyez-en remercié.

  28. Xavier NEBOUT

    Dans le sujet du jour pour être à son antipode, nous rappellerons que l’Ascension se fête le jeudi, car jeudi, c’est jupiter-jour, et que jupiter, c’est jour-père.
    Il s’agit de célébrer le mystère de l’élévation de l’âme qui se sauve de l’attrait de la terre de Rhéa à laquelle beaucoup restent enchaînées dans ennui et errance, pour rejoindre celui de l’Esprit et participer ainsi au destin du monde.
    Or, Jésus, c’est « je sauve »…

  29. @ S Carioca
    Le New York Times, fidèle à lui-même, utilise un procédé détestable qui consiste à associer Trump à Raoult pour discréditer ce dernier. Ce que le NYT se garde bien de dire c’est que 65 % des médecins aux USA donneraient la chloroquine à leur famille, si elle venait à être infectée, selon les sondages.
    A noter aussi que, pour donner plus d’emphase à ses « affirmations », le NYT rajoute « a generally thoughtful politician, suggested that Raoult shut his face and be a doctor », vous avez reconnu Daniel Cohn-Bendit. La traduction dit « politicien réfléchi ». Ben voyons, on le savait fléchi des fois, mais réfléchi depuis quand ?
    Tout est devenu politique de nos jours et la vérité s’est perdue quelque part en chemin.

  30. En cette magnifique journée ensoleillée, et après une partie de manivelles, en l’occurrence la binette pour voir grandir en peu de temps tous mes lauriers, pour les amateurs de vrais je conseille les « oyas », sans doute plus nature et authentiques que toutes les batouilles qui s’occupent plus de leur gosier que de la beauté qui nous entoure.
    La oya pour le plaisir de celui qui aime la vie, pas comme ces politiques qui ne nous aiment pas… Des médailles en chocolat quand l’autre galeriste à l’image du Cardinal préfère ses envies de goinfre à la vie de soignants qui sont au feu le torse nu.
    Le déshonneur ne les effleure même pas, ils mériteraient une lapidation de crachats quand le pays a manqué de tout, les médias devraient leur faire honte jusqu’à leur départ, comme le poissonnier qui adorait les homards malgré ses allergies.
    Ils sont détestables.
    https://youtu.be/s-HhYfMAeNg

  31. Je ne me fais aucun souci pour Apolline de M., elle a tout ce qu’il faut pour réussir à la télévision.
    Je ne pense pas qu’elle soit sans talent. Il faut voir cette interview dont Caroff nous a donné la référence, où d’emblée elle pousse le gibier à dire de grosses bêtises (« donc ce que vous dites c’est que… » « quelles sont vos prévisions ? ») ; mais dès qu’elle s’aperçoit que quoi qu’elle essaye de lui faire dire contre les laboratoires, contre ses confrères, contre le gouvernement, contre le bon sens, il est trop malin pour s’aventurer sur la planche savonneuse qu’elle lui avance, elle passe alors du registre de l’inquisition à celui de la consultation, jouant presque la jeune mère de famille inquiète consultant le grand professeur.
    Son problème, ou plutôt notre problème, vient de ce qu’elle donne ouvertement dans le tribalisme professionnel, sociologique et politique sans d’ailleurs chercher à la cacher. On a longtemps cru que c’était antinomique avec l’étude des sciences politiques et avec le journalisme d’information. On ne le croit plus depuis maintenant quelques années. Elle est l’incarnation vivante de la tendance, et elle y réussit.
    Quand on voit ce genre de journalistes, on se dit d’abord qu’il doit y avoir au fond de la classe une petit nombre d’élèves particulièrement peu doués, pour qui l’instituteur doit mâcher la pensée et qu’il convient de guider pas à pas sur le droit chemin de la réflexion. Et puis on s’aperçoit que non, ce n’est pas ça, ils s’adressent à nous ; à leurs yeux nous sommes tous les derniers de la classe, ils nous éduquent.

  32. @ Valéry | 21 mai 2020 à 09:47
    « Que les journalistes soient des activistes politiques, cela ne fait plus de doute. La où ça devrait déranger c’est que la majorité d’entre eux penche à gauche, donc on a la même version se clonant indéfiniment. »
    Ah bon vous trouvez ? Pourtant je n’ai pas l’impression en écoutant Eric Zemmour ou Ivan Rioufol d’avoir affaire à des journalistes de gauche. Les lignes éditoriales du Figaro et de Valeurs actuelles ne sont pas vraiment de gauche, pas davantage l’information vu des chaînes de RMC, Sud Radio, Radio Courtoisie ou encore CNews.
    Mais il est vrai que lorsqu’on a le nez un peu trop dans le guidon, on ne voit plus ce qui se passe autour de soi et quiconque émet un avis contraire à ses certitudes de droite passe pour un gauchiste qui ne comprend rien.
    J’en sais quelque chose ! 🙂

  33. hameau dans les nuages

    @ Wil | 20 mai 2020 à 23:24
    Ah oui c’est chaud l’artichaut ! mdr !
    http://guydemalherbe.com/oeuvres_peinture_recentes.php
    Les aquarelles et natures mortes de mon regretté père tenaient largement mieux la route.
    J’ai assisté comme ça à un vernissage au carrefour des rues Saint-André-des-Arts et de l’Ancienne-Comédie alors que j’étais gamin. Toutes les toiles étaient des ronds jaunes ne se différenciant que par leur taille.
    Je pouffais et mon copain m’intimait l’ordre d’arrêter…

  34. « Les échanges antérieurs montraient qu’elle n’éprouvait pas une forte sympathie pour son interlocuteur, et c’est un euphémisme. »
    Non ce n’est pas un euphémisme, c’est une litote.

  35. Effectivement, c’est usant d’avoir en surplomb des censeurs de tous bords prêts à bondir sur des propos ou des images.
    Le risque est d’aboutir à une autocensure à la chinoise ou à la russe. C’est-à-dire une presse insipide, servile, flatteuse, à la botte.
    Dans cette affaire Branco n’est pas un premier communiant. Il a cependant le droit de contester la conclusion d’Apolline de Malherbe. Mais l’a-t-il fait ? non. Alors qu’on le soupçonne de manipulation, il répond: « Je vous remercie, c’est un grand hommage ». Pourtant habile en répartie, l’avocat a acquiescé au lieu de s’insurger. Et ensuite, il va se plaindre au motif qu’on lui aurait fait bobo.

  36. Michel Deluré

    Être journaliste, c’est d’abord accepter le pluralisme et donner en conséquence toute leur place à toutes les tendances, tous les courants, toutes les convictions et cela quelles que soient ses propres opinions, sans nécessité d’être discourtois à l’égard de ceux qui ne partagent pas les vôtres.
    C’est aussi et surtout s’imposer une exigence, celle d’un journalisme de qualité au seul service du téléspectateur, de l’auditeur, du lecteur qui vous fait l’honneur de vous regarder, de vous écouter ou de vous lire.
    Et ce critère d’exigence n’est plus satisfait dès lors que le journaliste, profitant de sa position, utilise celle-ci au détriment de son invité soit pour imposer son point de vue, soit pour se mettre en valeur, attirer sur lui la lumière des projecteurs, faire son autopromotion, quand ce n’est pas les deux en même temps.
    Rien n’est plus irritant qu’un journaliste qui, faisant fi de ces règles, adopte de manière préméditée et ciblée une attitude volontairement arrogante, agressive, irrespectueuse à l’égard de son invité.

  37. @ Achille 12h46
    « Ah bon vous trouvez ? Pourtant je n’ai pas l’impression en écoutant Eric Zemmour ou Ivan Rioufol d’avoir affaire à des journalistes de gauche. Les lignes éditoriales du Figaro et de Valeurs actuelles ne sont pas vraiment de gauche, pas davantage l’information vu des chaînes de RMC, Sud Radio, Radio Courtoisie ou encore CNews. »
    Zemmour et Rioufol, vous auriez pu ajouter Bercoff, sont les arbres ou arbustes qui cachent la forêt.
    Quant à la ligne éditoriale du Figaro qui est désormais centriste, parlons-en…
    Radio Courtoisie a une audience « épiphénoménique » alors qu’elle mériterait mieux,
    Sud Radio accueille Philippe Bilger donc, sauf à être maso en vous égarant sur son blog, vous ne devez pas la classer parmi les repoussoirs.
    CNews est comme BMF, mais un peu moins quand même, dans le marais centriste que je vomis.

  38. Dites donc Achille, je vous ai déjà suggéré de bien lire les propos des autres avant de vous lancer à l’assaut des moulins à vent.
    « Pourtant je n’ai pas l’impression en écoutant Eric Zemmour ou Ivan Rioufol d’avoir affaire à des journalistes de gauche. »
    Ben oui, c’est ce que je disais, j’ai bien dit « la majorité », pas TOUS. Vous venez de me citer deux de droite, voulez-vous que je me lance à citer tous ceux employés par Le Monde, Libé, L’Humanité, l’Obs, Marianne, le Canard, Charlie Hebdo et j’en passe ? Et dans les émissions télé, pour grossir la liste de quelques dizaines ?
    Moi je veux bien qu’on compare nos listes, faites-en une des journalistes de droite, à moi celle de ceux de gauche, pour voir si quand je dis « la majorité », j’ai faux. Vous prenez ou vous retirez ?
    Aussi, Figaro de droite, vous rigolez. Ou alors la droite molle, genre Charoulet.

  39. @ Lucile 12h34
    « Et puis on s’aperçoit que non, ce n’est pas ça, ils s’adressent à nous ; à leurs yeux nous sommes tous les derniers de la classe, ils nous éduquent. »
    En regardant de temps à autre madame Apolline de… je me fais la même réflexion !
    Le modèle d’interview c’est Taddéï ou P. Bilger qui, tous deux, laissent la pensée de leur interlocuteur s’affirmer ou s’effilocher.
    La bonne tactique pour tirer les vers du nez, bien connue des recruteurs, est de se taire en attendant les réponses…
    Bruno Jeudy, Cayrol, Duhamel (déjà vus il y a 45 ans à la télé !!), la liste est trop longue des médiocres qui encombrent nos écrans.

  40. @ Lucile
    « Et puis on s’aperçoit que non, ce n’est pas ça, ils s’adressent à nous ; à leurs yeux nous sommes tous les derniers de la classe, ils nous éduquent. »
    Bien vu.
    Les journalistes, du moins certains d’entre eux, ont remplacé les instituteurs : ils distribuent le savoir réglementaire, ils vérifient que chacun a bien appris sa leçon, ils décernent des bons points et ils attribuent un bonnet d’âne aux mauvais éléments.
    Mais nous éduquent-ils ou bien plutôt nous rééduquent-ils ?

  41. L’enfer c’est maintenant.
    La Ligue de football professionnel a voté la souscription d’un emprunt garanti par l’État de 224,5 millions d’euros pour renflouer ses clubs, surtout ceux de Ligue 1. Malgré cette aide, certains sont au bord du dépôt de bilan. Mediapart révèle des documents confidentiels qui établissent le caractère périlleux de l’opération financière, effectuée sans la moindre vérification de solvabilité. Les contribuables risquent de payer les dérives du foot-business.
    Renault est en faillite (Carlos a pompé tout le pognon). Toutes les filiales d’Air France sont en faillite et même la glorieuse a besoin d’emprunter des milliards, la Sécu est en faillite… bref tout le monde est en faillite… de quoi rassurer les escrocs qui dirigent tout ce petit monde car la BCE va prêter 2 200 milliards à l’Europe en mutualisant la dette ; ce qui veut dire que les Etats seront solidaires les uns des autres et ne pourront plus quitter ce bateau qui coule.
    Les Anglais se sont sauvés à temps.
    Evidemment le coronavirus est tombé à point pour être le coupable officiel de cette continentale escroquerie qui dure depuis Mitterrand.
    La CSG va augmenter, ils vont piller les réserves des caisses de retraite des professions libérales et du secteur privé ce qui sera la première étape avant le kidnapping (en bloquant les fonds) des réserves des placements sur livrets et d’assurance vie, n’oublions pas que les taxes vont connaître des générations spontanées.
    Et si nous manifestons notre mécontentement les flics sont payés pour taper sur ces gueux de blancs, mais surtout pas sur les autres qui brûlent tout ce qu’ils peuvent, volent, violent et dégradent tout.
    Quant aux juges ils ne comprennent rien mais restent fidèles aux lois votés par des crapules en quelque sorte ce sont des fonctionnaires respectables.
    Voilà ce qu’est la Macronie, un bord*l sans nom.

  42. « Moi qui regarde et écoute beaucoup la télévision et la radio, surtout pour les émissions politiques, je suis frappé par les mille nuances de la partialité. Des interrogations ressassées et inscrites en permanence dans un domaine infinitésimal, des questions portant dans leur formulation la condamnation de la réponse à venir, jusqu’au ton utilisé – le RN est le plus souvent la victime du ton justicier et comminatoire qui permettait à bon compte au journalisme d’avoir bonne conscience et d’être salué – et aux apparences et mimiques physiques qui ajoutaient de la redondance à la contradiction médiatique. » (PB)
    Billet qui résume parfaitement la situation de la grande majorité des émissions politiques. À le lire, on pense immédiatement à certains « journalistes », au hasard Bourdin, Elkrief, Salamé… mais beaucoup moins à d’autres tels que Taddéï… Suis-je le seul à l’avoir remarqué ?

  43. @ caroff | 21 mai 2020 à 14:16
    « Sud Radio accueille Philippe Bilger donc, sauf à être maso pour vous égarer sur son blog, vous ne devez pas la classer parmi les repoussoirs.
    CNews est comme BMF, mais un peu moins quand même, dans le marais centriste que je vomis. »
    Ai-je parlé de repoussoir concernant Sud Radio ?
    Je ne reproche à personne d’avoir des idées de droite. Moi-même il m’arrive d’en avoir dans certaines circonstances.
    Je vous avoue même que je regarde tous les soirs ou presque l’émission Face à l’Info dans laquelle Zemmour officie tel un gourou craint et respecté. Non pas pour recueillir ses préjugés, que ce soit sur le confinement ou sa théorie très personnelle du rôle des femmes dans la société, qui sont parfaitement absurdes, mais plutôt pour m’imprégner de son art oratoire et de ses connaissances remarquables en Histoire de France…
    Le côté maso que vous m’attribuez ne consiste pas à venir sur le blog de Philippe Bilger dont j’apprécie toujours les billets, même si parfois je ne partage pas leur contenu, ce qui est finalement assez rare.
    Non mon côté maso est plutôt de devoir affronter les propos agressifs de certains commentateurs qui ne supportent pas que l’on ne partage pas leurs idées (ce qui est généralement le cas des esprits étroits) ou encore les réflexions condescendantes de quelques personnes qui se prennent pour des lumières parce qu’ils (ou elles) connaissent trois mots de latin.

  44. Julien WEINZAEPFLEN

    Apolline de Malherbe est une journaliste émissaire: elle est l’émissaire de BFM pour faire tomber tous les gens qu’on n’aime pas sur la chaîne, Juan Branco qui est à fond « contre Macron » et plus encore le Pr Didier Raoult dont le protocole pouvait sauver des vies, ou au moins ne pas leur faire de mal s’il ne leur faisait pas de bien, mais la France abreuvée de principe de précaution (?) n’a pas voulu essayer malgré l’état d’urgence sanitaire au risque d’assassiner des gens.
    L’interview qu’Apolline de Malherbe lui a consacré était écoeurante, d’abord parce que précédée d’un portrait à charge enrobé de miel (le pain bis ne formait que les parties 2, 3 et 4 du documentaire, l’exorde et la péroraison étaient du miel qui pouvait faire croire à la neutralité de l’objet vidéatique).
    Et puis il y eut le talent d’Apolline, ah pour ça BFM avait envoyé son meilleur élément, talent qui ne s’employa pas à faire la vérité sur un homme, mais à minauder, être dans l’empathie, s’indigner quand il sortait des clous du « médicalement correct », et finalement lui tendre un fil pour en faire un funambule, afin qu’il choie et déchoie, au cas où il serait mauvais équilibriste.
    Malheureusement, Apolline est tombée sur un os, il n’a pas eu besoin de prothèse, car il ne tomba pas.

  45. « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Ça date un peu mais c’est plaisant. Il y avait déjà des raisons pour ça.

  46. @ Valéry | 21 mai 2020 à 14:26
    Je ne pense pas que Le Canard, qui, avec l’affaire du Penelopegate, a fait tomber François Fillon alors qu’il avait course gagnée, soit un journal de gauche.
    Charlie Hebdo est plutôt un journal satirique qui épingle plus les curés et les imams. Même s’il lui arrive de fustiger des politiciens de droite, il n’épargne pas non plus ceux de gauche.
    Marianne n’est plus vraiment un journal de gauche, surtout depuis que Natacha Polony en est la directrice de la rédaction.
    L’Humanité n’est plus guère lu que par les camarades syndiqués de la CGT.
    Le Monde n’est plus le quotidien français « de référence » de l’époque Hubert Beuve-Méry.
    N’oublions pas que ce sont deux de ses journalistes, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qui ont plombé François Hollande avec leur bouquin « Un président ne devrait pas dire ça… », l’empêchant de se représenter en 2017.
    Ne reste plus que Libération avec Laurent Joffrin, et L’Obs, que l’on peut considérer vraiment de gauche. Ce dernier étant plutôt gauche social-démocrate.
    Pas de quoi paniquer ! 🙂

  47. @ Laurent 21 mai 2020 13:29
    D’euphémisme en litote.
    Souvenir d’Audiard :
    Bernard Blier : « J’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse »
    Barbouze n° 1 : « C’est chouette comme métaphore ! Non ? »
    Barbouze n° 2 : « C’est pas une métaphore, c’est une périphrase ! »
    Barbouze n° 1 : « Ho, fais pas chier »
    Barbouze n° 2 : « Ça, c’est une métaphore »
    Le barbouze « lettré » est Dominique Zardi qui a tenu d’innombrables seconds et même troisièmes rôles au cinéma. Ces seconds rôles qui sont une des gloires du cinéma français d’autrefois.
    Dans la série : c’était mieux avant, y’a pas photo !
    Cordialement.

  48. D’accord avec notre hôte.
    Puisque je suis là, je rappelle qu’il ne faut plus écrire de lois liberticides, mais qu’on doit supprimer toutes celles qui existent et imiter le Premier amendement dans notre Constitution.
    Les citoyens devraient le réclamer dans un référendum d’initiative populaire. « La liberté, c’est pas que sur le net » : je propose gratuitement ce slogan… Car il ne faut pas qu’Internet soit aussi liberticide que notre pays mais que notre liberté s’élève au niveau de liberté d’Internet, savoir étasunienne.
    Quelle chance qu’Internet, canal de communion accessible à beaucoup par lequel on peut parler un peu comme si on n’était pas en France, et qui pourrait transplanter une plus large liberté chez nous.
    Et on crache sur les GAFA ? La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe : ce sont les GAFA qui sont des gros, des puissants, des mastodontes peut-être, mais des géants de la liberté.
    Tandis que notre pays ne cesse d’attaquer la liberté d’expression par tous les moyens possible.
    Autant ne pas se tromper d’adversaire. Et autant ne pas attendre que les GAFA luttent à notre place : ce ne sont ni les Alliés débarquant chez nous ni des ONG essayant de développer le tiers-monde.
    Tout le monde n’arrête pas de s’imaginer Résistant face aux nazis, bien, bien, bien… Essayons d’abord de résister aux abus d’un gouvernement démocratique et de réformer notre Constitution et notre culture politique, on en reparlera plus tard.

  49. Mary Preud'homme

    @ PAUL | 21 mai 2020 à 16:55
    Cela ne date pas plus qu’il y a deux siècles et demi au temps des trois ordres où les citoyens (au sang impur du troisième ordre, le Tiers Etat) étaient appelés à verser leur sang afin de régénérer la terre et sauver la Nation. Et ce sont leurs descendants que des gouvernants d’aventure se permettent de désigner aujourd’hui sous le vocable condescendant ou méprisant de sans-dents, gens de peu ou de rien…
    Alors que sans le travail, les efforts et sacrifices incessants de cette plèbe, tout s’écroulerait !

  50. Je partage entièrement les différents avis sur l’infâme et absurde manipulation à laquelle nous sommes soumis.
    Il ne faut pas oublier que les médias, presse et télé, sont aux mains de grands capitalistes. Ça fait un peu coco de le dire aussi brutalement, mais c’est pourtant la réalité.
    https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA#&gid=1&pid=1
    Et il ne faut pas oublier que tous ces grands capitalistes ont été le meilleur et le plus solide soutien de la campagne présidentielle de Macron.
    Certains vont même jusqu’à dire qu’il est leur instrument.
    Un instrument moins performant qu’ils pouvaient le penser.

  51. @ Achille
    Votre compas politique ne correspond pas à la réalité, c’est là l’erreur à mon sens.
    LR n’est pas la droite, mais le centre.
    RN est la droite.
    Natacha Polony n’est pas de droite, mais bien au centre, elle n’aurait jamais eu son poste en ayant un discours franc de droite, ce qu’elle fait c’est « un pas en avant, un pas en arrière » pour satisfaire chacun à la fois.
    Valeurs actuelles est un journal de droite, pas d’extrême droite comme on se plaît à le caractériser.
    Soyons honnête, c’est la position sur l’immigration qui détermine qui est de droite et qui est d’extrême droite, or la position du RN est la même (ou même plus modérée) que la position de la droite classique dans les années 90. Ce sont eux qui ont glissé vers la gauche, car trop mous. Tout ce jeu sémantique créé de toutes pièces pour discréditer certains ne se base sur rien de réel ou factuel, si on considère à la fois le contexte historique et les discours officiels de ces partis, pas celui qu’on leur invente pour garder le fameux plafond de verre.
    Donc des journalistes qui défendent des valeurs de droite, vous les avez cités. Cela s’arrête la, si on rajoute Geoffroy Lejeune et les quelques-uns de TV Libertés. Plutôt pauvre comme représentation.

  52. @ Achille
    Nuance pour Le Monde.
    Ce ne sont pas Davet et Lhomme qui ont plombé Hollande
    C’est ce dernier, pourtant loin d’être naïf, qui recevait les deux visiteurs du soir à l’Elysée. Il s’est sabordé tout seul.
    Il devait savoir, par expérience, que les deux journalistes n’étaient pas seulement venus pour boire un peu de thé et manger quelques boudoirs.

  53. Apolline de Malherbe, elle fait vieux, elle me rappelle tante Pim de par sa coiffure, fagotée d’une autre époque, elle veut se donner des apparences pugnaces mais il lui manque la fluidité et le rayonnement de Christine.
    Je ne vois pas ce que l’on peut lui trouver, comme Léa Salamé elles ont la sale habitude d’interrompre avant même que l’interlocuteur puisse répondre, Salamé le sémaphore des émissions, son stylo au bout des doigts, et Malherbe un air surjoué de maîtresse d’école revêche.
    J’adore Christine Kelly comme j’aime Elise Lucet – ce n’est pas le même genre, bien évidemment -, même si Eric Zemmour occupe toute la place, elle sait mener avec intelligence… Et puis elle est belle tellement elle est discrète et laisse parler les intervenants, que du bonheur d’écoute pour une conversation suivie, d’ailleurs elle est à l’image de son rouge à lèvres sur la partie supérieure, juste ce qu’il faut en dedans pour qu’elle suscite l’envie d’entendre la suite de ce qui va se dire, et lui permettre sans ostentation de distribuer la parole au bon moment, sans la vulgarité de la coupure, et sans stylo au bout des doigts.
    Allez, ce soir elle avait une tenue d’un rouge flamboyant adapté au beau temps qui se déroule, pour souligner que la vie est belle, la même couleur que les sièges de ma voiture, pourtant comme elle, l’extérieur discret. Le ramage quand il s’équilibre avec le plumage, la beauté c’est un petit bout de quelque chose, le souffle en plus et… Ceci est une autre histoire.

  54. @ Achille | 21 mai 2020 à 17:37
    C’est à cela que l’on reconnaît les grands 15, placés là où il faut, sous le ballon au bon moment, à Bayonne contre Agen en quart de finale me semble-t-il, une troisième ligne de légende chez eux et pourtant le 15 en face qui survolait le jeu et une troisième ligne de rêve avec lui, pour réaliser l’impossible, battre les Agenais… Bon pour l’instant on navigue un peu à vue, attendons encore.

  55. @ Giuseppe | 21 mai 2020 à 20:51
    D’accord avec vous en ce qui concerne Christine Kelly.
    Belle, intelligente, mutine parfois, surtout avec Zemmour qu’elle remet parfois à sa place tout en délicatesse. Une certaine autorité aussi pour recadrer les intervenants quand ils s’écartent du sujet.
    Sans aucun doute la meilleure animatrice d’émission du moment !

  56. Bonjour Philippe,
    C’est un argument étonnant que celui de « l’honnêteté intellectuelle ».
    Dans l’air du temps.
    Il suffirait d’être « sincère », « honnête », « de bonne foi », pour être acceptable.
    C’est l’argument du baratineur. De celui qui ne travaille pas ses sujets, va raconter ce qu’il pense de tout et n’importe quoi sans s’appuyer sur quoi que ce soit de tangible, surtout pas un travail personnel sur les sujets dont on parle, partant de l’idée qu’après tout, tout se vaut.
    Comme plus personne ne travaille plus rien, surtout les journalistes, cet argument de la bonne foi, de la sincérité, de l’honnêteté intellectuelle fait office de connaissance.
    La relativité ambiante y gagne, la justesse …
    Cet argument est pardonnable sur votre blog, nous badinons, et même les posts les mieux argumentés sont souvent « parcellaires », peu objectifs, mais c’est acceptable, nous sommes dans le frivole.
    Cet argument n’est pas recevable lorsqu’on enseigne, qu’on informe, qu’on est spécialiste de…
    Il l’est d’autant moins que ces gens ne sont pas des « incultes » scolaires. Leur baratin, qu’ils savent être du baratin, relève presque du mensonge puisqu’ils savent qu’ils ne savent pas.
    Leurs analyses personnelles, opinions personnelles ne sont ni réfléchies, ni ne s’appuient sur un travail intellectuel qui pour le coup permettrait de considérer le résultat comme « intellectuellement honnête ».
    Ils me font penser à ces kékés de banlieue et leurs certitudes pas moins vraies que les vôtres, au prétexte que leurs idées n’ont aucune raison de moins valoir que les vôtres, tout est relatif, tout se vaut, je me répète je sais mais je n’ai pas beaucoup de mots dans mon vocabulaire.
    On peut discuter sans problème des conséquences de la bataille de Marignan en 1789 alors que tout le monde sait bien qu’elle a eu lieu en 1914.
    Cet argument n’est pas pertinent pour la défense du baratin, de moins en moins.

  57. @ hameau dans les nuages
    Oui, je vous comprends, c’est une réaction naturelle. Ce droit est une conquête, il faut l’exercer.
    Mon but n’est pas le renoncement, le lascia corre des Corses, le j’m’en foutisme du désespéré. C’est la conviction que le peuple a encore un moyen de faire connaître sa désapprobation, non pas de la République, mais de la façon dont elle est conçue et gérée.
    L’administrativisme a du bon, mais pas comme il est compris, i.e. soit un moyen de créer une masse artificielle de revenus, non productrice de plus-value, soit comme un moyen de tout ramener à l’Etat et étouffer l’initiative privée. Le système de santé révélé par la crise avec sa pléthore d’organismes doublons et dispendieusement établis en est un exemple.
    Mais c’est aussi un moyen de dire à l’industrie dominante, attention, la casse n’est pas loin et nous vous en tiendrons pour responsable.
    Sans doute est-ce un terrible danger, mais pas plus grand que l’accroissement du nombre de vieillards ou que l’excès de population, bercée par les promesses martiennes.
    Ne pas voter, c’est aussi moins consommer, faire par soi-même, refuser les idéologies religieuses, travailler, se cultiver, envoyer paître les hurleurs syncopés en costumes de débris et lunettes noires qui utilisent une langue décadente, que personne ne comprend et un maximum de cinq accords pour constituer un bruit.
    Ne pas voter, c’est affirmer aux politiques: je n’ai besoin de vous que si vous m’obéissez dans l’esprit de la communauté humaine.
    Bon, tout cela est parfaitement utopique, j’en prends à témoin tous les grands penseurs de notre blog et dix mille citations à l’appui, y compris celles de Burke et de Mendès.
    Mais si vous ne venez pas à la « défense passive », vous aurez la guerre, sous une forme ou sous une autre.
    Schacht était angoissé par la duplicité des politiques, élus, qui détruisaient systématiquement ce que les techniciens construisaient. La France a réussi à faire une bouillie de techniciens avides et de fonctionnaires incultes mais omniscients. C’est une des raisons de notre perte.
    Il va falloir d’abord assimiler tout ça.

  58. hameau dans les nuages

    @ genau | 22 mai 2020 à 10:50
    Je sais bien que vous avez raison. Mais voilà…
    En ce moment certains de mes petits-enfants reviennent du centre aéré avec la peur au ventre, la peur de tout, même de mourir. Quelques moniteurs leur inculquent cette peur en profitant du coronavirus. Leur père et mère essaient de redresser la barre.
    Une véritable entreprise de démolition a lieu en ce moment.
    Alors je sais bien que voter…
    Cela finira sans doute par d’autres solutions face à la carence volontaire ou non de nos dirigeants qui sont pour certains de véritables trouillards, eux…

  59. Oui mais si les journalistes pouvaient faire leur véritable boulot, nous nous porterions mieux.
    Voici un entretien sur les magouilles des grands patrons français, sous couvert de l’Etat pourri français et des fripouilles des grandes banques d’affaires qui font nommer nos présidents :
    https://www.youtube.com/watch?v=iLMs_EqUICs
    Vous comprendrez mieux pourquoi on nomme des freluquets ou des Pinocchio à la tête de notre pays (de Sarko à Macron).
    La plupart des hautes autorités c’est du bidon, organismes inutiles créés pour placer des copains-coquins (ENA, francs-maçons et autres innommables), la sécu est asphyxiée par ses effectifs en surnombre d’administratifs, les ambassades sont des cases à riches qui ne servent à rien – nous n’avons besoin que de consulats à l’époque d’Internet – quant à l’armée, quelle planque à officiers supérieurs (5 500 généraux à la retraite).
    Alors la France ça ne sent plus bon et c’est pour cela que l’on veut nous remplacer par des zombis pour que certains puissent continuer à vivre comme des seigneurs du Moyen Âge.

  60. Le CDJM s’est-il jamais indigné des interviews de Monsieur Jean-Pierre Elkabbach avec par exemple M. J-M Le Pen. Je n’ai aucune sympathie pour ce dernier mais il n’était absolument pas traité comme les autres hommes (et femmes) politiques.
    Quant à M. Branco il donnerait plutôt à rire mais ceci est une autre histoire.

  61. Patrice Charoulet

    SCÈNE DE RUE
    À Dieppe, ce jour.
    Je me promenais. Devant moi, au beau milieu du trottoir, un jeune dame assiste, le sourire aux lèvres, à la défécation de son gros chien. Puis, laissant sur place cette volumineuse production, elle s’en va. Une autre dame, ayant vu ce que j’ai vu, lui dit : « Vous pourriez ramasser ! ».
    À quoi la propriétaire du chien a répondu : « Ben, t’as qu’à le faire ! »

  62. @ hameau dans les nuages | 22 mai 2020 à 15:58
    Je suis entièrement d’accord avec vous.
    Cette peur qu’on nous inculque à coups de graphiques avec d’énormes points rouges et listes de morts est terrible. Les journalistes sont atteints d’une véritable psychose et les politiques nous soumettent à des lois incohérentes. Le risque de mourir pour un enfant est de 1 sur 1 million peut-être, et pour un adulte de 3 sur mille, à peu près (à moins que je ne me trompe). Pour les gens âgés, c’est plus, mais c’est malgré tout l’exception. On nous rend fous de peur et complètement débiles. On empêche les gens de se promener dans la nature, de faire plus de 100 km en voiture pour aller voir la famille, comme si ça allait changer quelque chose. On veut bien « tolérer » que les gens au-dessus de 65 ans sortent de chez eux, mais s’asseoir sur un banc au soleil est devenu impossible.
    Et maintenant que la maladie régresse, on nous inquiète avec « une deuxième vague meurtrière » après nous avoir fait croire pendant 8 semaines une ânerie selon laquelle si on avait eu la maladie une fois, on pouvait l’avoir une deuxième. On fait planer l’idée que le virus mute et qu’il va revenir nous exterminer tous en boomerang.
    Les politiciens se couvrent, ils ont peur des procès, tous aux abris, ce n’est pas courageux, mais on les comprend. Ils craignent les gros titres accusateurs des journaux, tant pis pour l’économie. Et les journaux font durer le plaisir, et font monter les taux d’audience avec leurs récits apocalyptiques. On nous montre des tombes, des mourants, des gros plans de virus, on nous tient en haleine avec un vaccin qui sera sans doute inutile quand il sera au point.
    Je pense qu’a posteriori, nous nous demanderons comment nous avons pu être aussi bêtes, aussi pleutres, aussi incapables de protéger nos enfants à les faire baigner dans une atmosphère de fin du monde. Il faut dire que les écolos avaient déjà bien préparé le terrain. Effarant.

  63. @ Lucile
    « Je pense qu’a posteriori, nous nous demanderons comment nous avons pu être aussi bêtes, aussi pleutres, aussi incapables de protéger nos enfants à les faire baigner dans une atmosphère de fin du monde. Il faut dire que les écolos avaient déjà bien préparé le terrain. Effarant. »
    En moins grave, il y avait le bug de l’an 2000… Avant cela, il y avait le millénarisme révolutionnaire, et avant même la peur ou le désir ou le mélange des deux, des croyants, avec eux tout est toujours ambigu, enfin l’attente de la fin du monde.
    Au moins, les Vikings n’espéraient pas la fin du monde, et Odin, leur dieu suprême, n’était pas là pour tout détruire, mais essayait, au contraire, de pérenniser le monde. Les Vikings ne tombaient pas dans le mysticisme, ils prenaient des mesures pratiques dont on peut rire comme se couper les ongles (car la déesse de la mort se servait de ça comme matériau pour créer un navire des morts attaquant les vivants) pour retarder la fin du monde, cyclique comme chez les autres Indo-Européens si je me souviens bien.
    Alors je me demande si le côté on prend un tas de mesures anti-pollution ne vient pas de ce fonds culturel : on préserve le monde, et peu importe qu’on n’y survive pas personnellement, et on prend des mesures pratiques. Qu’importe le chômage et plus généralement, l’appauvrissement qui peut résulter de leurs préconisations !
    A mon avis, cela se mêle au fond moralisateur chrétien, d’où le fait que certains écologistes espèrent voire veulent provoquer la destruction de l’humanité avec un virus… Il y a la punition mais pas d’amour de l’Humanité, et on remplace par un Dieu le père par une mère Gaïa présumée gentille mais qu’on venge et qui se vengent. Les écolos ont de la chance que leur profonde haine de leur semblable ne se sache pas, ils pourraient passer pour responsables du virus actuel. Ils ne seraient pas punis pour avoir chassé des peuples premiers de leurs terres pour créer des réserves naturelles mais pour un crime qu’ils n’ont pas encore commis. Ironique !
    Notre seule protection face aux gentils écolos, c’est qu’il ne sont pas forcément des aigles pour produire des virus.
    Mais je pense qu’ils n’ont qu’à se servir, par exemple :
    https://hitek.fr/actualite/scientifique-recree-virus-mortel-h1n1_3173
    Je trouve ce genre de recherches un tantinet risqué mais le pire est que je puisse les découvrir en quelques clics. Alors imaginez pour des gens voulant la destruction de notre espèce.
    Internet, monde en mutation… Je n’ai pas trouvé de sites où des écolos disaient vouloir détruire leurs congénères grâce au virus, que j’avais repérés à un moment. Par contre, entre-temps, sur n’importe quel site, type celui que j’ai montré par exemple, des gens espèrent la destruction de notre espèce. Avec une telle base, il n’est pas possible que certains ne passent pas à l’acte, à mon avis. C’est une menace sous-estimée. Les écologistes ne me semblent pas être des génies, mais avec tous leurs groupuscules et tous les endroits où puiser des virus, il se pose un problème statistique. On voit comme on est bien préparé pour un virus banal, alors que ferions-nous face à un ou plusieurs, je serais terroriste que j’enverrais un bouquet, modifiés en laboratoire ? Ce serait aussi le meilleur moyen pour une intelligence artificielle pour se débarrasser d’humains dont je doute qu’ils donnent jamais des droits égaux à une intelligence de silicium plutôt que de carbone.
    Si une menace aussi grave se présentait et qu’on ait habitué les gens à se reclure pour beaucoup moins, ils n’y croiraient plus, un peu comme comme on crie au loup, à mon avis. Et puis, croyance ou pas, il faut bien produire, car sans ressources, on ne peut vivre… Nous serions comme des gazelles allant au point d’eau malgré les crocodiles et les lions.
    Quel dommage que tant d’humains veuillent la destruction des humains… A mon avis, on pourrait présenter une invasion d’extraterrestres soutenue par des humains sans même que ce soit principalement pour la survie et dans l’espoir d’os à ronger : la malveillance suffit.
    Les écolos, c’est sûr, vont redoubler de ressentiment quand ils verront qu’on devient moins et non pas plus écologiques avec le coronavirus. Forcément : l’écologie est moins pressante que la survie or celle des entreprises comme des emplois est préoccupante. Les écologistes, déçus et donc aigris, seront plus dangereux que jamais.
    Voilà comment les écolos traitent les moins pollueurs qui sont aussi les plus faibles. Il faut bien que je radote, personne ne le mentionne :
    https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie
    Rappelons-nous que les Allemands ont génocidé des indigènes avant de s’en prendre aux Juifs. Il n’y a pas de raison qu’encore une fois, on ne rapatrie pas chez nous des méthodes dévolues aux autres.
    http://www.memorialdelashoah.org/archives-et-documentation/genocides-xx-siecle/genocide-herero-nama.html
    Enfin, les écolos n’ont encore pas tué autre chose que des « braconniers » traduire des gens qui chassent sur leurs propres terres, bien souvent… Mais comme je le disais, avec l’accroissement de leur ressentiment, cela ne devrait pas tarder.
    Je pense que ce qui explique que les génocides recommencent toujours est que le crime paie. Aux dernières nouvelles, les Héréros semblent ne pas avoir récupéré les terres les plus productives.
    D’une façon plus générale, à ma connaissance, aucun peuple ne s’est vu dépouillé de ses terres en faveur d’un peuple qu’il avait génocidé. On ne punit pas les coupables, la génération fautive, mais on sermonne les descendants comme s’ils étaient coupables, et tant qu’on y est, tout le monde. Mais ce que tout le monde peut voir, à mon avis, c’est l’impunité totale des peuples criminels, à commencer par les Français qui n’ont jamais reconnu le génocide vendéen matrice du génocide arménien matrice du génocide juif. A quoi bon sermonner dans ces conditions ? Il faut être aussi pur que possible pour le faire.
    C’est comme pour se protéger. Il faut être aussi… fort que possible, et par là, je veux dire, pour commencer, capable d’anticiper.
    De ce que je dis plus haut, il faut retenir qu’il est vital de garder au mieux les sources virales et ne pas sous-estimer la dangerosité des écologistes.

  64. C’est vraiment la disette, les journalistes sportifs… Euh… Ça existe ça un journaliste sportif ?
    Bref ces chroniqueurs sont repartis sur l’affaire Lance Armstrong, ils n’ont vraiment rien à fiche et de nous ressortir tous les clichés éculés, toutes les analyses, usées jusqu’à la corde, momifiées depuis… D’un autre côté il faut bien s’occuper.

  65. breizmabro

    @ Lucile 22 mai à 21:25
    «Les politiciens se couvrent, ils ont peur des procès, tous aux abris, ce n’est pas courageux, mais on les comprend…»
    Vous avez raison, d’où la nouvelle étude publiée ce matin sur le Plaquénil (Sulfate d’hydroxychloroquine) disant que l’hydroxychloroquine n’avait aucun effet sur les personnes ayant contracté le covid-19, étude diffusée à satiété dans TOUS les médias (subventionnés).
    https://www.20minutes.fr/monde/2784319-20200522-coronavirus-hydroxychloroquine-chloroquine-efficaces-nefastes-selon-etude-ampleur
    Pourquoi ? Parce que comme cela « on » ne pourra pas intenter un procès à « qui que ce soit » qui a INTERDIT ce traitement dans les premiers jours de l’apparition de symptômes lié à la grippe, véhiculé par le coronavirus. Point final.
    Ma mère a été soignée pendant… pfffft 30/40 ans… avec le fameux médicament dangereux, voire mortel, pour soigner sa polyarthrite rhumatoïde car sans ce médicament elle n’aurait pu avoir aucune vie sociale, les douleurs étant insupportables.
    Résultat ? elle est morte à 87 ans. Dans son sommeil et sans douleur.
    Je comprends qu’E. Philippe et autres Conseils médicaux du château qui, entre parenthèses, n’ont pas vu de patients depuis belle lurette, aient peur d’un procès tel celui du sang contaminé, mais là ça fait quand même un peu manip, et je crains que cela se voie, un peu comme le proverbe qui dit « lorsqu’on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage ».
    Adéo Lucile (depuis mon île sans contamination ;))

  66. @ Lodi | 23 mai 2020 à 06:35
    Une étude publiée dans un journal anglais montre que c’est la génération des seniors qui pratique le plus le recyclage et la récupération, alors que celle des écolos achète et jette quantité d’objets qui leur paraissent indispensables, gourmands en matières premières rares.
    ———————————————
    @ Breizmabro
    Avez-vous au moins le droit de vous promener au bord de l’Atlantique ? Ici, les permissions nous arrivent au compte-gouttes, mais nous ne sommes pas les plus mal lotis. Ah les bureaucrates, ivres de leur pouvoir et aussi fins que des éléphants dans des magasins de porcelaine, mais plus baratineurs.

  67. Serge HIREL

    Il me semble curieux que, pour beaucoup, le CDJM, association loi de 1901qui se veut « instance de médiation », soit considéré au même niveau, en matière de régulation et d’autorité, que le CSA, institution publique créée par la Loi Tasca du 17 janvier 1989, et le CSM, qui, lui, est de valeur constitutionnelle (art. 65).
    Le CDJM cherche, comme d’autres instances pseudo-institutionnelles, tel l’Observatoire International des prisons, à faire croire qu’il détient une quelconque autorité qui émanerait de l’Etat ou serait reconnu par lui. En fait, cette association ne représente qu’elle-même. Son site est un modèle du genre… Bien qu’il présente – pour l’instant – un défaut majeur : l’absence de la liste des conseillers censés instruire les plaintes reçues…
    Autre point troublant : ses seuls outils de travail sont trois chartes professionnelles (de 1918, de 1971 et de 2019) rédigées par des syndicats de journalistes, au premier rang desquels le SNJ. Des syndicats qui, penchant dangereusement à gauche, font du respect de la déontologie une arme contre la volonté supposée des propriétaires – de droite, sauf à de rares exceptions – de s’immiscer dans les contenus éditoriaux… Il existe dans l’arsenal juridique français quelques textes qui auraient pu aussi lui servir de référence… Hors Loi Avia bien sûr, qui mérite tout juste le pilon du Conseil constitutionnel.
    Patrick Eveno, président du CDJM, est un homme respectable, qui, habité depuis des années par ce rêve d’une presse aimée par son public – ce qui n’a presque jamais été le cas – et écouté au sommet de l’Etat, apporte sa caution à cette équipe largement contestée. Mais être historien des médias, sans jamais avoir été journaliste, ne conduit pas nécessairement à être le paragon de vertu nécessaire à ceux-ci… C’est un peu comme si André Lagarde et Laurent Michard, eux aussi membres de l’Education nationale, s’étaient mis en tête de régenter la littérature contemporaine…
    D’ailleurs, face à la diversité des médias et à leurs différents impératifs techniques – presse écrite, agences, radios, TV, sites électroniques… -, face à la panoplie des métiers du journalisme – reporter, éditorialiste, secrétaire de rédaction, interviewer… – face à la multitude de lignes éditoriales – de « Gala » au « Monde », de « Charlie » à « L’Ami des jardins », du « Pèlerin » à « Franc-Maçonnerie Magazine »… -, est-il possible de globaliser cette déontologie ? Les principes, certes, restent les mêmes, mais les appliquer sans la moindre nuance à tous paraît inéquitable. Doit-on traiter de même le photographe qui, accrédité à l’Elysée, tire le portrait public du Président, et celui qui poursuit le même Président se rendant à scooter chez sa maîtresse ? Le premier, aux ordres du protocole, offre un document dont il n’a pas maîtrisé la prise de vue, le second enfreint la loi sur la vie privée, mais informe le public d’une escapade indigne des responsabilités de son auteur… La « Déontologie », avec un grand D, n’est-elle pas, dans les deux cas, bafouée… ou respectée ?
    Finalement, en lieu et place de tous ces garde-fous – lois, règlements, chartes, ordres de moralité et discours pompeux sur les excès du journaliste -, le mieux serait de revenir simplement au juge, à la Justice. Un seul texte serait alors opposable, celui de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Tout y est dit et paraît aujourd’hui encore très largement suffisant. La présomption d’innocence serait respectée – apparemment, le CDJM ne reçoit même pas ses « prévenus »… – et le juge, comme il se doit, instruirait à charge et à décharge, tiendrait compte des circonstances du délit présumé, avant qu’un autre ne condamne ou n’acquitte.
    Est-ce trop demander à notre société hyper-médiatisée de n’appliquer vis-à-vis des journalistes que cette règle de bon sens édictée à une époque où la presse, déjà, était un sujet de polémique quotidien ? Sans garde-fous, les dérapages évitant de peu le ravin seraient probablement moins nombreux, le risque étant plus grand d’y tomber par mégarde…

  68. Julien WEINZAEPFLEN

    @ Lodi
    « Alors je me demande si le côté on prend un tas de mesures anti-pollution ne vient pas de ce fonds culturel : on préserve le monde, et peu importe qu’on n’y survive pas personnellement, et on prend des mesures pratiques. Qu’importe le chômage et plus généralement, l’appauvrissement qui peut résulter de leurs préconisations ! »
    Cela, on pouvait le penser s’agissant des mesures écologiques. On ne peut plus le penser depuis la Covid-19, où les politiques ont pris des mesures de confinement dont ils savaient que résulteraient beaucoup de chômage et une crise économique à la sortie, car en fermant tout ou presque, excepté les grandes enseignes, on met l’économie par terre et on le sait.
    Et pour éviter (soi-disant) des morts du coronavirus, on a accru le nombre de morts de toutes les autres maladies qui s’aggravent et qu’on ne soignait plus, et on n’évitera pas les morts de la crise économique à venir, car toute crise de ce genre fait autant de morts qu’une épidémie. Il est impossible que cela, nos politiques ne l’aient pas prévu ou calculé, ce qui me fait pour la première fois de ma vie soupçonner que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui puissent être sciemment malfaisants, Macron et les autres, pas mal d’autres dans le monde, Macron mais pas Bolsonaro qui sait qu’avoir un travail prévaut sur le hasard de mourir d’une maladie peu contagieuse et qui se déclare peu chez des personnes jeunes, et que l’homme est comptable de ses crimes de guerre, mais pas des pandémies qui frappent la nature si elles nous arrivent naturellement ; Macron mais pas Merkel, qui a confiné raisonnablement et testé massivement ; Macron mais pas Bojo, Macron mais pas Trump, car les mesures de confinement qu’il a fini par prendre ont détruit la réussite économique qu’avait été son mandat, et les démocrates n’ayant pas pu le destituer l’ont torpillé en le mettant sous pression sanitaire.
    L’écologie est une inversion du christianisme dans laquelle il m’échappe que l’Eglise soit tombée la tête la première, sinon qu’elle veut toujours être du côté du manche et que le manche est écolo, qui cogne fort contre le développement économique, avec une gentille Gaïa, une gentille mère nature que l’on venge et qui a le droit de punir les hommes de châtiment, la déesse mère est la dernière à en avoir le droit. Par où se marque « la haine » des écolos « pour leurs semblables », haine méconnue comme vous le dites, des hommes qui ne voient pas que l’écologie est un désordre dans les idées, un désordre dans la pensée, qui met l’homme au second plan loin d’être un humanisme, et qui consomme à sa manière « la mort de l’homme » prédite par la « french theory », grand-remplaçant l’humanisme par le géographisme, j’aimerais dire le naturalisme ou même le naturisme, mais l’écologie est si peu naturelle…

  69. breizmabro

    @ Lucile 23 mai 15:17
    Oui Lucile on se promène, on pose nos serviettes sur le sable blanc, en famille ; 30 km de plage ça fait beaucoup de distanciation physique dans cette île du bout du monde 😀
    et même que certain.e.s téméraires se baignent. Wouaaah !
    Adéo Lucile

  70. @ Julien WEINZAEPFLEN
    « L’écologie est une inversion du christianisme dans laquelle il m’échappe que l’Eglise soit tombée la tête la première, sinon qu’elle veut toujours être du côté du manche et que le manche est écolo »
    Je crois que les chrétiens en général, enfin du moins beaucoup, pas seulement l’Eglise, sont souvent pleins de ressentiment envers le monde moderne. Ils conjuguent ce ressentiment avec le ressentiment des écologistes dont nous parlons et celui des islamistes.
    Les chrétiens disent aux gens de pardonner les offenses mais ne pardonnent pas aux autres de se détourner d’eux ni les torts qu’ils ont envers eux. Comme ils disent de juger un arbre à ses fruits, cela rappelle opportunément qu’un dieu tout-puissant créateur est coupable de tous nos maux et que tel maître, tels valets. S’ils n’étaient obsédés par la puissance, ils diraient que leur dieu n’est pas tout-puissant et fait de son mieux. Mais ils n’en sont pas plus capables qu’un singe de lâcher un fruit pour sortir sa patte d’un piège, c’est fascinant.
    Sinon, il pourrait exister un ou des dieux, mais visiblement, ils ne tiennent pas à ce que les foules les suivent. Imaginons que nous puissions échapper à tout, d’ailleurs, aurions-nous l’idée de descendre dans le monde ? Des êtres nés et non devenus supérieurs seraient-ils plus ou moins distants ? Difficile à imaginer.
    Une chose me paraît pire que tout : faire des miracles à distance. Parce que les gens croiraient que c’est Jéhovah, ou Gaïa, ou Brama, et que cela donnerait encore plus de pouvoir aux chefs, si dangereux, de toutes ces obédiences et des idées folles à tout le monde. Le mieux serait de dire, je suis un immortel aux grands pouvoirs, allez savoir pourquoi, je suis ici et d’autres non, c’est un Grand Secret, alors là, les gens seraient plus fascinés que si on leur avait donné une aurore boréale sur les Champs-Elysées.
    ———————————
    @ Lucile
    Oui, il y a la question des générations, mais aussi de ce que font les présumés écologistes dans leur génération.
    À mon avis, souvent, pas du bien, mais bon, si untel prêchait l’abstinence et connaissait les plaisirs du sexe ou si écolo polluait, je ne me scandaliserais pas pour si peu… C’est ce que les gens imposent aux autres qui me scandalise. Les écolos battent des records en sacrifiant les Hommes aux bêtes voire en projetant d’anéantir notre espèce.
    Il est vrai que les gens incapables de faire ce qu’ils prônent ou malheureux de se priver le font toujours payer aux autres. C’est une des raisons pour lesquelles je pense qu’il ne faut pousser les gens à se restreindre qu’en cas de nécessité absolue et certainement pas en humiliant les gens, de sorte qu’ils le soient psychologiquement aussi bien que matériellement.

  71. @Julien WEINZAEPFLEN
    « Macron mais pas Bolsonaro qui sait qu’avoir un travail prévaut sur le hasard de mourir d’une maladie peu contagieuse et qui se déclare peu chez des personnes jeunes,[…] Macron mais pas Merkel,[…] Macron mais pas Bojo, Macron mais pas Trump »
    Monsieur, tout mon respect. Je ne croyais pas lire un jour une telle analyse (j’ai dû couper pour des raisons de visibilité, mais je recommande à tous de lire votre commentaire intégralement) sur ce blog, sachez que j’adhère à 100 %. Vous êtes conscient que votre position presque impie vous place automatiquement à l’extrême droite ?
    Cependant, je ne vous suis pas sur l’autre idée, la suspicion que le gouvernement français aurait sciemment œuvré de façon malfaisante. Je crois plutôt que a) la France n’a plus les moyens de se dire une puissance, elle ne fait que dégringoler dans tous les classements b) le politiquement correct prime sur la vérité qui parfois est directe et choquante, donc les politiques priorisent la forme sur le fond et c) la culture de la culpabilité historique est tellement répandue en France, que du coup les gens ont perdu le respect de soi, ce qui les rend très manipulables.
    Sans ces paramètres, il m’est impossible de comprendre comment le peuple qui a fait trembler le monde à plusieurs reprises accepte de se prendre une amende s’ils mettent le pied dehors. On a coupé des têtes pour moins que cela.

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