Grâce et disgrâces…

Au fond on ne s’émeut, on ne souffre que des dérives ou des faux pas de ceux qui vous sont proches, familiers, de ceux qu’on estime, qu’on respecte.

Qu’importe le lamentable Johnny Depp qui a déclaré à un festival de musique en Angleterre qu’il était « peut-être temps » qu’un acteur tue Donald Trump. Il s’est excusé : « J’essayais juste d’être amusant ». Il est vrai qu’avec Donald Trump, dont le comportement est parfois étrange, on a le droit de tout se permettre et qu’aucune limite ne doit être mise à son obligatoire détestation !

Qu’importe ce déplorable humoriste Frédéric Fromet qui s’est moqué odieusement, sur France Inter, du torero espagnol Fandino encorné ! Des associations ont protesté mais cette indécence n’a pas indigné au-delà du champ étroit des passionnés de la tauromachie. La mort n’est plus un tabou et d’aucuns croient infiniment drôle d’ajouter à la douleur d’une famille. Cette abjection serait seulement de la « parodie », de la « caricature » pour Laurence Bloch ! A nous dégoûter de la liberté d’expression mise si bas !

Rire de tout, sur un plan général, a constitué un précepte très discutable. Trop nombreux sont les comiques qui ont retenu « de tout » en oubliant « rire » et faire rire n’est pas à la portée de premier histrion venu !

Que pouvait-on attendre, d’ailleurs, de ces deux univers si piètrement, si vulgairement représentés ?

En revanche le Premier ministre Edouard Philippe est et a une personnalité singulière, réactive, intelligente et ses propos donnent au moins l’impression de la spontanéité et de la sincérité.

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Quand j’ai appris qu’il avait nommé son meilleur ami Gilles Boyer comme conseiller à Matignon, je n’ai pas voulu y croire. L’un et l’autre étaient les deux plus proches d’Alain Juppé et jusqu’au bout ils l’ont soutenu. Edouard Philippe a accepté la charge et l’honneur de Premier ministre parce qu’il adhérait à la vision trans-partisane et déstabilisante du président de la République. Gilles Boyer, lui, s’est présenté aux élections législatives à Nanterre et il a été battu.

Cette tradition française qui « recase » les vaincus et donne forcément un point de chute à ceux que le sort, aidé par eux-mêmes, a éliminés est plus qu’agaçante. Elle donne le sentiment que le domaine de la politique est à part, que ses privilèges, aussi anodins qu’ils soient, sont bien réels et que tous les discours de moralisation se briseront par exemple sur les choix inspirés par l’affection, le souvenir ou la solidarité. Le pouvoir s’octroie de petites privautés qui choquent d’autant plus dans une période qui fait de l’éthique et de la décence au quotidien un devoir.

Je devine aisément ce que le Premier ministre me répondrait s’il avait le temps. Gilles Boyer est compétent et ce n’est pas parce qu’il est mon ami cher et qu’il a été défait aux législatives que je dois me priver de sa présence politique.

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Peut-être mais cette démarche relève plus de la complaisance que de la bonne idée. Le Premier ministre si lucide se l’est autorisée et je pense qu’il a pris un risque minime certes mais tout fait sens aujourd’hui. Rien n’est anodin.

Faudra-t-il se contenter de la seule exemplarité de l’amitié alors qu’on rêverait de beaucoup d’autres ?

La grâce, l’injuste grâce, la profonde inégalité des apparences, suscitée par les regards et la sympathie.

Le président de la République ces derniers jours a continué à se mettre en scène, en tombant la veste pour un entraînement de boxe, en prenant un selfie avec Schwarzenegger ou en s’adonnant à une séance de « fauteuil-tennis » à Paris le 24 juin (Le Monde). Je tiens pour rien l’ovation qui a salué le couple Macron à Bercy lors du spectacle des Vieilles Canailles avec notamment son ami Johnny.

Contrairement à ce que prétend l’opposition, il n’y a pas « d’effacement total du Premier ministre » qui continue à exister à sa manière. Mais je dois avouer, pour être honnête, que si j’avais vu Nicolas Sarkozy dans les mêmes postures, je ne suis pas sûr que je les aurais appréciées. Avec notre nouveau président, non seulement elles passent mais on en est presque fier. C’est injuste mais c’est comme ça. La loterie de la vie. Les discriminations qu’opère la grâce. Elle est ici mais pas là.

Maintenant on attend l’action du président.

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Voir les Commentaires (87)
  1. Merci M.Bilger d’avoir évoqué la prestation indigne de Frédéric Fromet sur France Inter à propos de la mort du torero espagnol Fandino (pourtant je suis loin d’être un passionné de corrida).
    Ce traitement est symptomatique de cette radio et de notre société qui permet à des gens dont la caractéristique est leur faible capacité à appréhender le monde réél d’avoir en toute impunité un comportement irrespectueux vis-à-vis des personnes qui ne sont pas à leurs yeux dans le camp du bien.
    Phénomène très inquiétant car il a tendance à se propager.

  2. Catherine JACOB

    On dit des hommes « qui se ressemble, s’assemble ». Il en va de même, selon toutes apparences, pour les elfes…

  3. Il ne m’apparaît pas choquant que deux concepteurs de l’identité heureuse travaillent ensemble, point n’est besoin d’être élu pour être nommé conseiller, notre nouveau président peut en témoigner. La grâce en ce cas répare les errements de la discrimination, le peuple, quoique souverain, sait aussi être injuste.

  4. Marc GHINSBERG

    Coup de grâce, état de grâce, coup d’Etat…
    Au premier tour de l’élection présidentielle, en éliminant François Fillon, Emmanuel Macron a porté le coup de grâce aux ambitions politiques de l’ancien Premier ministre. Au second tour, en écrasant Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours, il a porté le coup de grâce au rêve de la responsable du FN de devenir présidente de la République. En poussant François Bayrou à la démission, il a porté le coup de grâce à l’avenir politique de l’incontrôlable maire de Pau. En présentant aux législatives des candidats de la République en marche face à la jeune génération des anciens ministres de François Hollande, il porte le coup de grâce aux espérances de ses ex-collègues susceptibles de devenir ses futurs adversaires.
    Indiscutablement Emanuel Macron bénéficie auprès des Français d’un état de grâce que n’ont pas su obtenir ses deux derniers prédécesseurs.
    D’état de grâce en coups de grâce, Emmanuel Macron réalise une sorte de coup d’Etat démocratique par élimination de ses concurrents et concentration de tous les pouvoirs entre ses mains.
    Mais d’accord avec vous cher Philippe, l’Etat de grâce s’écroulera très vite si les résultats ne sont pas au rendez-vous.

  5. Robert Marchenoir

    Oui, la grâce. C’est bien le problème. Nous attendons de nos dirigeants élus qu’ils aient la grâce. Synonymes : charisme, habiter la fonction, représenter dignement la France… Autres synonymes, moins souvent évoqués : pensée magique, africanisation des esprits, mépris de la science et de la raison… bref, abandon volontaire de tout ce qui a fait le succès de la civilisation occidentale.
    Mais Macron a la grâce, voilà bien l’essentiel… et vous-même reconnaissez qu’il ne s’agit que d’une illusion passagère. Mais si plaisante…

  6. « Avec notre nouveau président, non seulement elles (les postures) passent mais on en est presque fier »
    Parlez pour vous M. Bilger, et pour ceux, peu nombreux en réalité, qui ont voté pour Macron, mais je crains que beaucoup de Français n’apprécient guère la mise en scène de son personnage, en permanence.
    (Brigitte a été son prof de théâtre, à mon avis il doit y avoir des filages le soir dans le salon privé de l’Elysée avant chaque entrée en scène du jeune prodige ;-))
    Macron a bien appris son rôle, Macron a bien joué son rôle, Macron est en répétition constante et cela commence à se voir.
    La France est peut-être pour lui un théâtre à sa hauteur, dont il est devenu l’acteur principal, mais là il commence à nous faire du Delon jouant Tancrède.
    Mais attention à ce que les applaudissements ne se figent devant la farce enfin révélée et qu’on entende dire dans les couloirs « au fond il n’était pas si bon acteur que ça, ce n’est qu’un prestidigitateur, il n’a que des tours dans son sac ».

  7. Je ne sais pas si on peut comparer Sarkozy à Macron. Les actes de Sarko me paraissaient plus ostensiblement en rupture avec les codes habituels d’un président. Pour l’époque, c’était carrément de la provocation. On retiendra par exemple le Fouquet’s et le yacht de Bolloré. Je pense que Macron est plus ‘soft’, plus subtil, plus ancré dans la population. Lui aussi fait évoluer les codes, mais il ne choque pas. C’est plus intelligent.
    Philippe 2 s’entoure d’un conseiller ‘juppéiste’ battu aux législatives par un candidat LREM. Macron ne s’est pas opposé à cette nomination. C’est plutôt un signe d’ouverture.
    Valls est élu mais banni par sa famille politique. Quelle chute après un poste prestigieux de Premier ministre ! Hollande et Valls ont voulu avancer vers la social-démocratie, vers le réalisme. Les frondeurs ont violemment rejeté cet aggiornamento : pas de Bad Godesberg à la française ! Eh bien les Hamon, Lienemann, Guedj etc. peuvent à présent contempler les dégâts de leur conservatisme. Leur PS n’est plus une potentielle alternance.
    Il est heureux que Valls ait obtenu un siège à l’Assemblée. Il est loin d’avoir démérité, même si on aurait pu lui conseiller d’avoir un comportement moins rugueux.
    Enfin, comme Monsieur Finkielkraut, j’aurais beaucoup apprécié que Malek Boutih, compétent et modèle parfait d’intégration, soit un peu mieux considéré par En Marche !.

  8. Il est évident que cette décision de nommer son meilleur ami est un signe fort pour la loi de moralisation à venir.

  9. Fredéric Fromet et France Inter : j’espère vivement que le CSA va prononcer une sanction exemplaire. « Qu’est-ce qu’on se marre grâce à la mort d’un homme » : c’est ainsi que l’on peut résumer la bêtise de l’auteur et de la station de radio.
    Il existe de multiples moyens de s’opposer à la tauromachie. Manquer de respect à un mort et à sa famille est une honte.

  10. Frank THOMAS

    Il y a assurément bien plus grave pour l’équilibre des pouvoirs que la petite faveur courtisane dont a bénéficié monsieur Boyer. Celle-ci, au fond, n’est que la démonstration que « l’ancienne politique », serinette que répètent à l’envi les sectateurs de Monsieur Macron, est loin d’être morte et enterrée.
    Montesquieu, sans doute le plus grand théoricien français de la démocratie, faisait de la séparation des pouvoirs le fondement de ce régime à la fois solide et fragile.
    Monsieur Macron, bien décidé à bouleverser notre vie publique et à y laisser une trace aussi durable que possible, est en train de mettre à bas le fragile équilibre des pouvoirs que la Cinquième République avait déjà un peu malmené du temps du général de Gaulle.
    Il faut au moins lui reconnaître de ne pas nous prendre en traître, puisqu’il l’avait annoncé durant la campagne électorale. Ce point, d’ailleurs, passé inaperçu ou presque, était l’un de ceux qui m’ont conduit à la plus grande méfiance à son égard.
    De quoi s’agit-il ? Le candidat Macron s’était engagé, s’il était élu, à réunir le Congrès à Versailles une fois par an.
    La réunion du Congrès est traditionnelle dans les cas exceptionnels. Nicolas Sarkozy y avait eu recours une fois, François Hollande aussi. Mais à chaque fois il s’était agi de faire jouer au Congrès le rôle pour lequel la Constitution le prévoit, à savoir d’entendre le président de la République sur un projet de modification constitutionnelle.
    Avec ce qu’Emmanuel Macron veut faire, il n’est plus question de cela.
    Le nouveau président de la République se propose de réunir le Congrès annuellement pour développer devant lui les grandes orientations de la politique qu’il entend mener au cours de l’année.
    En soi, cette nouveauté semble ne présenter aucune difficulté particulière. Même, elle paraît constituer une heureuse innovation démocratique allant dans le sens de plus de clarté dans les rapports entre l’exécutif et le législatif.
    En réalité il s’agit d’une perversion de nos institutions dont les conséquences, si elle se pérennisait, pourraient être fort graves.
    Car cette réunion annuelle du Congrès, en dehors de toute circonstance exceptionnelle, est une mise sous tutelle du pouvoir législatif par le pouvoir exécutif. Le Premier ministre et le gouvernement – qui constitutionnellement « définissent et conduisent la politique de la nation » – se voient également relégués au second plan, tout étant concentré dans les mains présidentielles.
    Parlement constitué d’obligés, réduit à une chambre d’enregistrement, débordement abusif du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif et diminution du rôle du gouvernement, telles sont les trois inévitables conséquences de l’initiative autocratique, bonapartiste et vaguement décalquée du modèle américain (sans en retenir les contre-pouvoirs forts) de Monsieur Macron.
    Les Français « satisfaits à 64 % » ( cf. un sondage récent) vont avoir un réveil pénible.

  11. anne-marie marson

    Je suis loin également du monde de la tauromachie, mais j’ai entendu en replay cette intervention de Frédéric Fromet que j’ai trouvée immonde. Evidemment dans l’émission de Charline Vanhoenacker, émission basée sur les sarcasmes les plus immondes et non pas sur l’humour.
    Ces humoristes qui au départ étaient drôles évoluent, mal, vers la surenchère pour s’attirer des auditeurs. Cela ne leur réussit pas.
    En ce qui concerne le choix de Gilles Boyer, il est du même ordre que la nomination de Richard Ferrand, les accrocs concernant la moralité n’étant punissables que pour les ennemis politiques.
    Comme par exemple l’invention des emplois fictifs pour faire tomber François Fillon.
    L’interdiction des emplois familiaux, je le parie, ne sera pas dans la loi de moralisation de la vie publique, parce que finalement c’était une cartouche à explosion unique.

  12. Xavier NEBOUT

    On n’a jamais si peu entendu parler de la franc-maçonnerie que depuis que la question se pose de savoir si la macronie n’en est pas composée à 100%.
    Il aura fallu J. Dutronc pour parler de Napoléon. A croire qu’il est le seul à connaître l’histoire de France.
    N’est-ce pas, M. Bilger ?
    Ceci dit, on attend effectivement le concret.
    De la révolution du Code du travail, a seulement filtré un projet de contrat par mission. A priori, ce n’est pas avec cela que les artisans du bâtiment ni moi-même vont embaucher.
    Côté Europe, on sait déjà que super marchand de vent va aller se faire voir – peut-être bien chez les Grecs.

  13. Patrice Charoulet

    Vos propos du jour abordent plusieurs sujets. L’un d’eux me donne envie de m’exprimer. Qu’il s’agisse de M. Macron, d’un président précédent, comme de tous les présidents à venir. Il me semble avilissant quand on est le premier personnage de l’Etat d’accepter de poser à côté d’un homme ou d’une femme devant un smartphone.
    Il n’était pas nécessaire non plus de se faire filmer dans un fauteuil pour handicapés qui font du sport, ni de tenir une raquette de tennis, ni de mimer un combat de boxe…
    Je n’approuve pas ses devanciers qui s’exhibaient sur un terrain de foot, sur un vélo ou sortant de l’onde en maillot de bain.
    Le « roi républicain » (Zemmour) devrait avoir plus de dignité, à mon avis.

  14. Catherine JACOB

    Ah la la ! Comment se fait-il que de la publicité en japonais me poursuive jusque sur ce blog français alors que je suis connectée depuis un fournisseur d’accès français et que, présentement je n’utilise pas le clavier japonais ? C’est fou ce pistage de Google !

  15. « Cette tradition française qui recase les vaincus et donne forcément un point de chute à ceux que le sort, aidé par eux-mêmes, a éliminés est plus qu’agaçante. Elle donne le sentiment que le domaine de la politique est à part, que ses privilèges, aussi anodins qu’ils soient, sont bien réels et que tous les discours de moralisation se briseront par exemple sur les choix inspirés par l’affection, le souvenir ou la solidarité. Le pouvoir s’octroie de petites privautés qui choquent d’autant plus dans une période qui fait de l’éthique et de la décence au quotidien un devoir. » (PB)
    Ces privilèges sont d’une autre époque, et surtout pas anodins, la presse dans son ensemble ne « crache » pas assez sur ces pratiques qui ne sont que des émanations de l’entre-soi d’une oligarchie sans scrupules. Puisqu’elle a bien compris que personne n’élevait la voix, à l’exception de certains journalistes, cette oligarchie en profite avec tous les abus que l’on voit.
    Citoyens nous sommes bien gentils, avant de réformer le Code du travail on pourrait réformer cet état d’esprit, admettre cela c’est vivifier notre démocratie qui pâtit et d’une caste du profit.
    Il faudra interpeller le Président pour que ces pratiques douteuses soient éliminées, c’est injuste et ensemence non seulement le manque de participation aux votes mais en plus le « tous pourris ».

  16. En revanche le Premier ministre Edouard Philippe est et a une personnalité singulière, réactive, intelligente et ses propos donnent au moins l’impression de la spontanéité et de la sincérité.
    Comme si l’intelligence et la sincérité pouvaient suffire à tout excuser.
    Décidément, les critères qui sont les siens auraient fait de Philippe Bilger un épouvantable directeur des relations humaines.
    Devons-nous rappeler que l’histoire, y compris la plus récente, est encombrée de crapules intelligentes et sincères ?
    Par exemple, Lénine – cet intelligent prince du mensonge – n’était-il pas sincère dans sa volonté de poursuivre son projet de destruction de la société, quitte à éliminer quiconque s’y opposait ?
    Quant à ce monsieur Philippe – qui est manifestement autant de droite que moi je suis archevêque – nous pouvons penser qu’il a été choisi par machiavélisme par monsieur Macron afin de jouer le rôle de fusible le jour où les choses tourneront mal, quand la période de grâce et de politique-spectacle prendra brutalement fin face aux dures réalités.
    Et alors, monsieur Macron et son entourage auront beau jeu de claironner que la situation catastrophique rencontrée sera à mettre sur le compte d’une politique de droite.
    Avant de mettre la barre à gauche toute, à la grande satisfaction des ex-socialistes recyclés qui sont tapis dans les soutes du France en marche.

  17. « Cette tradition française qui recase les vaincus et donne forcément un point de chute à ceux que le sort, aidé par eux-mêmes, a éliminés est plus qu’agaçante » (PB)
    Et l’on pourrait également évoquer les « recasages » des amis politiques au tour extérieur dans les inspections générales !
    Cela fait beaucoup moins de bruit que celui de Boyer, mais au moins on peut croire, en ce qui le concerne, qu’il ne s’agit pas d’un emploi fictif…

  18. « Qu’importe ce déplorable humoriste Frédéric Fromet qui s’est moqué odieusement, sur France Inter, du torero espagnol Fandino encorné ! »
    Mais c’est bien fait pour lui !
    Oui, cela m’amuse ce qui est arrivé à Fandino !
    Après tout, c’est uniquement lui et personne d’autre qui a décidé de jouer avec sa vie inutilement pour amuser la galerie. Ce sont ses choix de vie stupides.
    Une femme qui rentre chez elle et que l’on viole n’a rien choisi !
    Les enfants en Afrique qui n’ont pas accès à la nourriture n’ont rien choisi !
    Là, vous voudriez que nous pleurions un énergumène qui a choisi, sans aucun intérêt pour l’humanité, d’affronter un taureau ! Quand il tue le taureau cela ne vous émeut point ! Alors si le taureau se défend et qu’après le torero en meurt, ben bien fait pour lui ! Ses choix de vie, point !

  19. Je ne vois pas, cher P. Bilger, où est la grâce dans tout cela !
    Un formidable cabinet de communication au service d’E. Macron (Publicis vous connaissez ?) qui fait un travail remarquable et sans doute remarquablement payé.
    Dans le « Nouveau Monde », cela s’appelle la démocratie !
    Cordialement.

  20. @Catherine JACOB
    Ils se sont rassemblés parce qu’ils se ressemblent, les deux compères qui ont oeuvré à la primaire pour le maire de Bordeaux ! Reste à Alain Juppé à se laisser pousser la barbe.
    Chiche !

  21. Bonjour,
    Mais je dois avouer, pour être honnête, que si j’avais vu Nicolas Sarkozy dans les mêmes postures, je ne suis pas sûr que je les aurais appréciées. Avec notre nouveau président, non seulement elles passent mais on en est presque fier. C’est injuste mais c’est comme ça. La loterie de la vie. Les discriminations qu’opère la grâce. Elle est ici mais pas là.
    Pour ne rien vous cacher, je suis un peu comme vous, Philippe Bilger. Je sais c’est pas beau, mais une fois que le charme est rompu avec un homme ou une femme politique, il est quasiment impossible de revenir en arrière.
    Vous c’est avec Nicolas Sarkozy, moi c’est avec François Hollande dont je pensais qu’il saurait redonner à la fonction présidentielle sa dignité fort malmenée par son prédécesseur.
    Quelle n’a pas été ma déception. Il y a eu d’abord l’affaire Leonarda qui m’a fait bondir, puis se sont accumulés les uns après les autres d’autres comportements irritants, comme son besoin de s’afficher dans les médias à la moindre occasion, allant même jusqu’à faire des annonces qui étaient plus du ressort du porte-parole de l’Elysée que du président lui-même.
    Les révélations du livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme étant la goutte qui a fait déborder le vase.
    Curieusement, avec Emmanuel Macron mon sentiment est totalement inverse. Au début je ne croyais pas du tout qu’il serait en mesure de tenir la fonction de président. J’ai voté pour lui au second tour en traînant les pieds. Et puis, un mois après son élection, je suis impressionné par ce que les médias appellent « un parcours sans faute ».
    L’opposition lui reproche de vouloir s’accaparer tous les pouvoirs et de réduire son Premier ministre à un rôle de simple exécutant. Elle lui reproche aussi de vouloir verrouiller la communication, empêchant les journalistes de faire leur travail.
    Mais quand on voit en quoi consiste « le travail » de certains folliculaires qui cherchent plus le sensationnel que l’information objective, je me dis qu’il a choisi la bonne méthode. Il était temps de remettre les pendules à l’heure.
    Il y a du de Gaulle dans son comportement même si, de temps en temps, il abuse un peu de la com. Mais depuis le départ du Général le monde a bien changé, les mentalités aussi. Il est pleinement dans l’esprit de son temps.
    Certains pisse-vinaigre lui reprochent son petit combat de boxe et sa partie de tennis en fauteuil roulant. Quelle tristesse que ce genre d’arguments alors que son intention était de donner un peut coup de pouce à la candidature de Paris pour l’organisation des J.O. de 2024, apportant au passage un message de soutien au sport paralympique qui en a bien besoin.
    Reste maintenant à savoir s’il tiendra la distance dans un pays qui a besoin de se reconstruire économiquement, socialement et culturellement.

  22. Il m’était apparu que les ministres en place devaient démissionner s’ils étaient battus aux législatives.
    J’ai, dès lors, du mal à comprendre qu’un candidat battu aux législatives puisse devenir le conseiller d’un ministre.
    Ce n’est pas une vraie réciproque, mais une forme d’intrication un peu irritante. Mais après tout, si ça marche comme ça……………

  23. Cher Philippe,
    « C’est extra », tout ce petit monde qui se balance, en intouchable ou en tutu et sous des modèles de vertu, ces rires qui fusent dans les rues.
    Plus besoin d’homme pour enfanter, plus besoin de pistes pour atterrir.
    « C’est extra », toute cette grâce qui nous inonde, qui nous submerge qui nous féconde, et tout là-haut du Paradis tous ces morts qui nous sourient.
    Cette grâce, ce nirvana qui font jaillir des éclats de voix et signent d’un lent trépas les restes d’une agonie accélérée.
    Même les putains, ça se respecte.
    Et quand tu baises la démocratie,
    T’es bon à plaindre toute ta vie.
    Tel un pirate du Touquet,
    Un détrousseur de partis,
    Un rabatteur de perroquet,
    Etre condamné à la Macronwalk,
    Nul ne le désire.
    Nous ne finirons pas sur tes pas.
    Nous n’aurons pas ta peau contre la nôtre,
    Trois petits tours et puis s’en va.
    Les hurleurs écraseront les marcheurs,
    Les traîtres hissent la boîte de Pandore,
    Avant de creuser leurs galeries de l’oubli,
    Et que renaissent les partis.
    françoise et karell Semtob

  24. « Au fond on ne s’émeut, on ne souffre que des dérives ou des faux pas de ceux qui vous sont proches, familiers, de ceux qu’on estime, qu’on respecte. »
    De l’avantage d’admirer les morts, on risque moins d’être déçu. Moins : des découvertes peuvent faire reconsidérer des personnalités ou des peuples. Finalement, les Cimbres ne se seraient pas tous suicidés pour échapper à l’esclavage, quelle déception… Les Hommes ne seraient-ils que des boeufs pour que tout peuple plie sous le joug ? La réponse est oui.
    En plus, on décourage le suicide, il ne faut surtout pas que, par aventure, quelques personnes puissent préserver leur dignité dans tous les cas par le seul moyen qui ne soit pas requalifier le mal en bien mais en l’évitant. C’est, d’une certaine façon, égalitaire, l’égalité qui fait que chacun soit à la merci des autres.
    Mais bon, on dira, qui perd gagne, qu’il est bon que les Hommes plient et rampent comme vers de terre.
    D’abord, ils vivent, dans la sécurité d’être utiles et d’avoir un statut : esclaves. Voilà le triste sort de vouloir vivre à tout prix et d’espérer mieux demain. En tout cas, aujourd’hui, on est des déchus. On se relève ? Si on veut, le fait d’avoir rampé fait qu’on justifie la reptation, et que la culture qui en sortira sera une culture défavorable à la liberté.
    Tuer pour rester libre. Mourir pour ne pas vivre rampant. Le reste, c’est la sécurité qu’on met soit à croire aux autorités si gentilles qu’elles n’abuseront pas de leurs pouvoirs, les rendront même si d’aventure le danger ne sévissait plus.
    Ce qui n’arrivera pas. Nazisme, communisme, islamisme. Il y aura toujours des ennemis de la liberté !
    Moi, l’autorité, je le dis. Je rendrai le pouvoir quand tout danger sera passé.
    Sans mentir, tant que les Hommes resteront mortels, stupides, mimétiques donc lyncheurs, il y aura toujours des ennemis à la liberté, et par conséquent, je garderai toujours des pouvoirs aussi étendus que la peur.

  25. @Achille | 27 juin 2017 à 17:54
    Je suis bien d’accord avec vous, votre force est de ne pas rester collé le nez sur la vitre et de prendre le recul nécessaire, EM n’est pas un enfant de choeur et il faut bien sacrifier à des passages obligés pour se vendre.
    « Reste maintenant à savoir s’il tiendra la distance dans un pays qui a besoin de se reconstruire économiquement, socialement et culturellement. »
    Après l’épisode du capitaine de pédalo, il s’agit de voir autre chose, le feuilleton Nicolas Sarkozy terminé définitivement – Raffarin jette l’éponge, il a compris qu’un cycle est terminé -, maintenant tout est à faire, sans éthique pas de confiance, sans confiance pas de progrès, les investisseurs ont besoin de confiance, l’argent va là où est la confiance. Un immeuble se construit sur des fondations par sur des blagounettes qui ne font rire que ceux qui courtisent, les autres pleurent le désastre.

  26. @Catherine JACOB | 27 juin 2017 à 12:52
    « C’est fou ce pistage de Google ! »
    L’écrivain français Daniel Ichbiah s’est intéressé à la fulgurante ascension de la société Google qui est devenue le conglomérat Alphabet.
    Il a intitulé son livre : « Comment Google mangera le monde ». Larry Page et Sergey Brin ont inventé un moteur de recherche qui est la pierre angulaire au service de leur stratégie de conquête planétaire. Pour ces deux-là, l’état de grâce continue, une amende de quatre milliards de dollars n’est qu’un argument publicitaire de plus.

  27. anne-marie marson

    Maintenant la nouvelle politique, c’est de forcer tous les barrages et de se croire tout permis.
    Comme François Ruffin, arrivé à l’Assemblée nationale sans cravate, sans veste, et qui, comme Jean-Luc Mélenchon, ne s’est pas levé quand le président de l’Assemblée nationale est arrivé.
    Blague de potaches, diront certains. Mais ces potaches sont des adultes élus, et de plus payés par nos impôts. Il faudrait qu’ils se mettent au travail.
    @Xavier Nebout
    Je suis étonnée que l’une des mesures dont on parle le plus dans la réforme du Code du travail soit le contrat de mission. C dans l’air y a consacré toute une émission.
    Le problème est que ce contrat, dit aussi contrat de chantier, existe depuis belle lurette.
    Si c’est cela la réforme…

  28. @Claude Luçon
    Ce qu’il y a de bien avec les anciens politiques, c’est que nous découvrons toute une gamme de clientélisme, de favoritisme, de népotisme… Maintenant notre Palmipède national nous dévoile un nouvel aspect de la politique de la famille, « le militantisme familial ».
    Diable ! Quelle est donc cette nouvelle pratique mise en œuvre par Richard Ferrand ? C’est l’imagination au pouvoir cet homme, pour peu qu’il mette la même énergie au service de la France, nous devrions être sauvés !
    Je remercie ses électeurs de nous avoir permis de découvrir le talentueux politique de leur région pour qu’il puisse partager son expérience indubitable pour le service du pays et surtout qu’il y mette les mêmes vigueur et ingéniosité.
    Nous n’avons toujours pas de pétrole mais nous avons du Ferrand. Pour peu qu’on creuse un peu, les gisements sont immenses, les réserves aussi, mais reste à évaluer.
    Claude Luçon est dépassé, il n’était qu’un ingénieux bricoleur.

  29. @ Elusen
    « Là, vous voudriez que nous pleurions un énergumène qui a choisi, sans aucun intérêt pour l’humanité, d’affronter un taureau ! »
    Sans intérêt pour l’humanité ? Faux, cela permet de réconcilier la foule sur le dos du taureau, cela donne l’exemple du courage et donne en prime d’assister à une forme d’art.
    Purgation*, courage et art, excusez du peu ! A une époque d’élevage industriel des animaux, l’argument de la souffrance animale ne tient pas. On critique la tauromachie pour mieux se dédouaner du reste. Comme le taureau, le toréador est un bouc émissaire. Mais permettez que je préfère qu’on exécute un taureau qu’un homme, fût-ce symboliquement, avec de l’humour sur le dos du toréador.
    Le toréador montre ce qu’on veut occulter, souffrance et mort, domination des humains sur les bêtes, courage. Enfin, à notre époque, le courage est considéré comme bête. Comme il en faut pour être libre, j’en conclus que sauf à le retrouver, on ne restera pas libre bien longtemps.
    Le toréador inutile ? Purgation… Courage… Retour du refoulé… Art…
    Enfin, on peut traiter d’énergumènes ceux dont on ne comprend ni la fonction ni les vertus.
    Le toréador est celui qui affronte physiquement ce devant quoi les autres reculent, lesquels prennent leur revanche en le tournant en dérision, ce qui le rend encore plus utile.
    Le paysan qui fournit la nourriture, et tout homme qui fournit le sacré rencontrent peut-être le mépris des uns et des autres mais sont éminemment utiles.
    * Vous qui prétendez toujours tout savoir mieux que tout le monde, vous connaissez probablement le désir mimétique de René Girard, qui débouche sur le sacrifice… A mon avis, qui n’est que le mien, certes, la corrida a un côté sacrificiel – mais c’est aussi un combat – fort utile pour purger la communauté, de sorte que le toréador est sans doute plus utile que le boucher, si c’est contre-intuitif !
    @ Frank THOMAS
    « Les Français « satisfaits à 64 % » ( cf. un sondage récent) vont avoir un réveil pénible. »
    Non, jamais, ils courront à un autre homme providentiel ! Comme un homme voulant dormir plus confortablement tourne à droite, à gauche, se gratte, bâille, enfin, fait tout sauf se lever.
    Les Français n’aiment pas la liberté s’ils le croient peut-être, mais l’idée d’obtenir quelque privilège s’ils le détestent chez les autres, ce qui fait leur rejet-connivence de leur élite.
    A force de donner du pouvoir au Président, ils en tenteront bien un de le garder. Les Français ne pourront même plus courir d’homme providentiel en homme providentiel quand un tyran leur aura coupé les jambes.
    Je ne supporte pas les formules « les Français se révolteront », les Hommes ne supporteront pas » : des vantardises sans consistance. Pire : de la vanité qui aveugle et empêche de prendre des mesures nécessaires au maintien, voire qui sait, au développement des libertés.
    C’était quand le dire empêche le faire.

  30. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 27 juin 2017 à 22:04
    « Nous n’avons toujours pas de pétrole mais nous avons du Ferrand. Pour peu qu’on creuse un peu, les gisements sont immenses, les réserves aussi, mais reste à évaluer.
    Claude Luçon est dépassé, il n’était qu’un ingénieux bricoleur. »
    ??? C’est de l’ironie j’espère ? Je vous manquais ? Désolé !
    Pour une fois que je vous épargnais mes élucubrations habituelles et avais décidé de laisser un peu de repos à Pascale !
    J’attends de voir où cette révolution macronienne nous embarque.
    Notre Macron olympien se prend pour Poutine, sauf qu’il fait de la boxe au lieu du judo, du tennis fauteuil au lieu du hockey sur glace, reçoit Schwarzenegger au lieu d’Oliver Stone.
    Mélenchon se croit au cirque Bourbon et fait le clown, un de ses copains, François Ruffin, celui qui a fait le film sur les patrons, joue les titis parisiens, il y aura bien une Insoumise qui urinera dans les gradins, comme une députée italienne il y quelques années.
    Pourquoi diable m’embarquez-vous dans ce débat ?
    Vous ne suivez pas les nouvelles ?
    Notre génie écolo, Nicolas Hulot, vient de décréter qu’il interdira toute recherche pétrolière en France !
    Quelle déception ! Tous les pétroliers sont en pleurs.
    Au moment même où je dégainais mes tiges de forage et affûtais mon trépan !
    Macron venant de faire de la fracturation politique, je me revoyais déjà faire de la fracturation hydraulique à la recherche de gaz de schiste.
    Je me croyais en période de grâce et vous me mettez en disgrâce !
    Nicolas Hulot se prend pour Jean-Vincent Placé. On ne pouvait espérer pire.
    Ceci dit, oui, je suis très bricoleur, même encore aujourd’hui, le bricoleur éternel en somme.
    Mais ça ne vient pas de mes études et de mon ex-profession, c’est un hobby héréditaire en famille. Une forme de « militantisme familial », le marteau sans la faucille.
    Il y a longtemps, mon épouse m’avait offert un 45 tours de Brassens : « Le Bricoleur », elle y avait pensé avant vous.

  31. Jean-Dominique Reffait

    La corrida est un spectacle. Le torero met en scène la torture d’un animal. Il rate son coup, le taureau l’encorne. Spectacle raté, un bide. A-t-on le droit de rire d’un bide ? Oui. Parfois, le comédien a un trou de mémoire, la diva fait une fausse note, le danseur loupe son entrechat, le torero se fait encorner, et on se moque légitimement du spectacle raté.
    Pourquoi Boyer et Philippe sont-ils amis ? Croit-on vraiment qu’il ne s’agit que de jouer à la belote les soirs d’été ? C’est une amitié nourrie par l’estime intellectuelle et l’action politique commune. Faut-il, par peur des soupçons imbéciles, qu’un Premier ministre choisisse d’être entouré par des gens qu’il déteste ? Par des gens dont il ne connaît pas bien le fonctionnement intellectuel ? Et si, d’aventure, un conseiller devenait un ami en cours de mandat, devrait-il le renvoyer ? Allons, un peu de mesure.

  32. @ boureau | 27 juin 2017 à 17:08
    « Je ne vois pas où est la grâce dans tout cela ! Un formidable cabinet de communication au service d’E. Macron (Publicis vous connaissez ?) qui fait un travail remarquable et sans doute remarquablement payé… »
    Totalement d’accord avec votre analyse que je me permets de compléter, ledit cabinet de communication dispose de plus d’un excellent produit au sens marketing. Même si celui-ci est survendu avec talent, cela tourne, très souvent rapidement, à la désillusion. La promesse était bien supérieure à l’offre réelle, le client (citoyens-électeurs) constatant cela, rejette le produit (nouveau Président) avec vigueur car il est persuadé d’avoir été dupé.
    Certes Bonaparte – entre autre période, le Consulat – et de Gaulle étaient des communicants hors pair, mais ils étaient loin de ne se résumer qu’à cela. Toute la différence entre ceux qui ne sont que dans le paraître, et ceux chez qui prime l’être.

  33. @ Noblejoué | 27 juin 2017 à 22:06 @
    « Faux, cela permet de réconcilier la foule sur le dos du taureau, cela donne l’exemple du courage et donne en prime d’assister à une forme d’art. »
    Hennnnnnn, la honte !
    « Le courage », rien que ça !
    Le courage d’exécuter un animal qui n’a aucune arme pour se défendre, qui n’a pas fait le choix d’être là.
    Le courage de choisir un taureau parce qu’il est stupide et qu’il ne comprendra jamais que c’est l’homme qu’il doit shooter et non le drap.
    La vache au premier coup de pique, a compris que c’est le gugusse qu’il faut shooter.
    Le pitbull, le lion, le tigre, l’éléphant, dès le début, ils ont compris qui il fallait shooter.
    Ainsi, choisir un animal stupide, qui n’a aucune arme, aucune autre personne ou autre animal pour venir l’assister en cas de problème, personne pour venir le réanimer, vous avez l’outrecuidance d’appeler ça du courage !
    Je vais aller boxer un môme de quatre ans sur un ring, parce que je suis courageux !
    Le toréador a choisi de gagner sa vie en jouant sa vie et je devrais pleurer sur lui, là où au Bataclan les spectateurs n’avaient pas choisi.
    C’est bien fait pour lui, y a pas à discuter !
    Il a vécu comme un c.. , il est mort comme un c.. !
    « Une forme d’art », donner la mort serait une forme d’art, vive les bourreaux et la chaise électrique !
    Moi, l’on m’a surtout appris à ne pas jouer avec la nourriture !
    @ Frank THOMAS | 27 juin 2017 à 10:58 @
    « Les Français « satisfaits à 64 % » ( cf. un sondage récent) vont avoir un réveil pénible. »
    1° un sondage, ce n’est pas de la science.
    2° cela n’a aucun rapport au réel.
    3° cela sert à manipuler par le conditionnement les foules.
    « Oh ben si 64% pensent ça, alors moi aussi ! ».
    4° un sondage, c’est principalement pour des personnes intellectuellement limitées.
    5° voici le truc en entier, treize pages en PDF :
    http://www.ifop.com/media/poll/3802-1-study_file.pdf
    6° auto-administré, donc par une machine et non un être humain et en partie par Internet, il est illégal d’appeler cela un sondage. La loi ne permet pas d’appeler sondage ce qui est fait par Internet.
    7° impossibilité de vérifier la véracité des informations que donnent les répondants.
    Sont-ce bien des femmes âgées de 37 ans ?
    Sont-ce bien des médecins ?
    Sont-ce bien plusieurs personnes et non la même qui a répondu ?
    Sont-ce bien des Français ? Vous vérifiez comment par Internet la nationalité vous ?!
    8° par Internet, possibilité de répondre plusieurs fois, grâce au proxy, script, VPN, changement d’adresse IP.
    9° 1883 personnes auraient répondu.
    [1883 répondants x 100] / 47 293 103 d’inscrits sur les listes électorales = 0,0039% du corps électoral, avec une marge d’erreur de 1 à 2,2 !
    Soit 99,99% des inscrits qui n’ont pas répondu.
    Professeur Garrigou Université de Nanterre : http://dai.ly/x8csuo
    Vive la science, vive le rapport au réel !

  34. France Inter est une radio gauchiasse à l’humour de fosse septique, on leur pardonnera car ils ne savent pas ce qu’ils font.
    Je me permettrai donc à mon tour de faire mon petit « Fromet » et de rire de la tuerie des « Charlie » qui ont harcelé de leurs insultes, caricatures, calomnies, les musulmans et leur prophète pendant des années pour finir par se faire encorner par le taureau islamiste.
    « Ils ont voulu jouer avec le feu, ils ont perdu », ce n’est que justice !
    Donc je me dois comme ce Fromet de me rouler par terre et rire à gorge déployée, n’est-ce pas ? Ce n’est que de l’humour, de la liberté d’expression et gare à ceux qui y trouveraient à redire, on a défilé pour la défendre, on était huit millions à bêler dans les rues pour permettre à tous ces Fromet, ces Bedos, ces Guillon de continuer à répandre leur haine « humoristique ».

  35. calamity jane

    On admire l’empressement de Noblejoué à défendre un toréador quand il a affirmé qu’il y avait des personnes humaines qui ne devraient pas se reproduire…

  36. La corrida n’a de sens que pour ceux qui l’esthétisent. Les avinés qui viennent pérorer sans savoir et les jouisseuses qui viennent se faire plaisir sont l’excipient, le bénéfice.
    Le public averti accepte la mort du toréador sans se plaindre.
    Qui a vu une corrida dans les années 40/50 sait combien elle a évolué et devient un spectacle et non une frénésie barbare. Il y avait des choses que personne ne pourrait soutenir aujourd’hui, notamment les éventrations.
    En revanche, le limage des sabots du taureau, le dépoilage des cornes, la dope, confinent à l’escroquerie, mais il y a toujours des gens pour s’en régaler.
    Donc, si on ne peut revenir à l’inspiration originelle de cette manifestation, elle devient un simple spectacle et présente une mort arrangée, c’est-à-dire le contraire de la corrida alla muerte.
    La question est très complexe, elle va chercher dans l’inconscient le désespoir et le salut. Rome n’est pas loin, et comme les gladiateurs, les toreros sont des hommes libres. Ils ne vivent pas comme des cons, mais comme des sacrifiés, payés comme des gladiateurs.
    C’est le commerce, la tromperie environnante qui mettent ce spectacle à la portée de tous, et en diluent la sainte horreur.
    La corrida tombera d’elle-même.

  37. « Cette tradition française qui « recase » les vaincus et donne forcément un point de chute à ceux que le sort, aidé par eux-mêmes, a éliminés est plus qu’agaçante. Elle donne le sentiment que le domaine de la politique est à part, que ses privilèges, aussi anodins qu’ils soient, sont bien réels et que tous les discours de moralisation se briseront par exemple sur les choix inspirés par l’affection, le souvenir ou la solidarité. Le pouvoir s’octroie de petites privautés qui choquent d’autant plus dans une période qui fait de l’éthique et de la décence au quotidien un devoir. »
    Cette pratique a toujours existé que ce soit au niveau national ou local. Elle est très courante dans la sphère privée où le patron dispose de toute latitude pour embaucher qui il veut. Elle est également pratiquée dans la sphère publique. On a pu le voir récemment avec le Penelopegate, et les emplois de membres de leur famille par les députés à des postes d’assistants parlementaires que ce soit pour un emploi réel ou fictif.
    En l’occurrence le Premier ministre n’a pas intégré dans son équipe un membre de sa famille, mais un candidat à l’élection législative qui a été battu. On a pu constater au cours de ces élections législatives que nombre de candidats qui disposaient de toutes les compétences pour occuper le poste de député ont été battus par des adversaires plutôt médiocres, que ce soit chez LREM ou encore et surtout chez LFI où l’on trouve des cas carrément affligeants. Quand l’insoumission devient de la pure bêtise, on est en droit de s’interroger.
    Reste maintenant à savoir si le PM a embauché Gilles Boyer parce que cette personne allait se retrouver sans travail et donc s’inscrire à Pôle Emploi, ce dont je doute, ou bien s’il connaît bien cette personne, apprécie ses compétences, ses idées, son état d’esprit.
    Il est parfois préférable d’avoir à ses côtés un collaborateur, peut-être pas forcément brillant, mais disponible, sympathique et loyal plutôt que la bête à concours hyper diplômée, qui vous affiche tous les jours sa « supériorité intellectuelle » avec son petit air suffisant.

  38. @Achille 27.06 17:54
    E.Macron a manifestement du talent et du charisme.
    J’écoutais ce matin la ministre du Travail sur RTL, je n’ai pas l’impression qu’elle soit vraiment au niveau, on a connu mieux avec l’ex-conseiller de Sarkozy, Raymond Soubie, lui au moins savait s’exprimer avec compétence et délicatesse.
    Dans un autre domaine il me semble bien que le Sieur Ferrand soit dans l’œil du cyclone, lui qui déclarait hier à la cantonade que lui-même et son groupe de députés remettraient leur mandat dans deux ans et demi alors que leur mandat est de cinq ans. Sera-t-il encore là, j’en doute !
    Sa morgue vis-à-vis des journalistes a été une erreur de casting et ils lui feront payer l’addition le moment venu. Un futur boulet pour son ami le Président qui devra trancher. Comme quoi c’est bien souvent l’entourage qui cause des soucis. Au Président Macron de veiller à s’entourer des purs et des meilleurs pour faire bouger la France.

  39. @Jean-Dominique Reffait
    « Parfois, le comédien a un trou de mémoire, la diva fait une fausse note, le danseur loupe son entrechat, le torero se fait encorner, et on se moque légitimement du spectacle raté. »
    J’ai assisté à tous les cas de loupés que vous évoquez. Mais je puis vous assurer que la réaction de l’aficionado (que je suis) face à la blessure ou à la mort d’un torero est sans commune mesure avec celle du spectateur confronté à un trou de mémoire.
    Un trou dans le flanc et le sang qui coule, la mort qui s’avance…
    Une trou de mémoire et la honte passagère…

  40. Xavier NEBOUT

    Après le bide annoncé côté Europe et la réformette en trompe-l’oeil du contrat de travail, vient ce qui est cher à la franc-maçonnerie : la destruction du père, aujourd’hui par la GPA.
    Les profanes doivent savoir que dans les obédiences les plus traditionalistes comme le « Grand Prieuré des Gaules », on prie Jésus (disons qu’on fait semblant), le grand architecte, voire Saint Jean, mais jamais le Père.
    Dieu le père est exclu de la franc-maçonnerie de droite, et honni par celle de gauche.
    On y vénère aussi le « souverain », mais le roi ne doit pas être la non plus le père – le roi doit avoir perdu son essence divine.
    Alors ces sectes diaboliques en arrivent à imposer l’existence d’hommes sans père.
    Nous sommes assurément au fond de la dégénérescence de notre civilisation, et nous voilà face à l’Islam qui nous méprise à raison.

  41. Analyse coluchienne de la corrida :
    « Mais dis donc ce que je savais pas, l’Espagne, c’est à quel point c’est pauvre.
    Y’a pas de viande.
    La boucherie c’est un cirque.
    D’ailleurs c’est dans un cirque.
    Ils tuent les boeufs à l’épée, vous saviez ça ?
    Ils lâchent un boeuf, et y’a un mec qui rentre avec un costard à paillettes, pratiquement habillé en poisson.
    Parce que ils ont pas de viande mais les bouchers sont bien sapés.
    Il arrive là le mec, il court après avec son épée, il l’énerve avec son manteau et tout et à chaque fois qu’il le rate, les mecs qu’attendent pour bouffer : – « Olé ! ! »
    Y’a un boeuf, y’a un monde !
    Le mec qui le tue il a deux oreilles et la queue, c’est pour vous dire la misère. »
    En savoir plus sur http://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-coluche/paroles-les-vacances.html#mT4WMhvr6BO9BquE.99

  42. Catherine JACOB

    @Jabiru | 27 juin 2017 à 17:25
    « Reste à Alain Juppé à se laisser pousser la barbe. Chiche ! »
    Pour l’heure, le barbu : c’est Macron
    (Cliché de la soirée à l’origine de l’affaire des dépenses validées par erreur par Mme Pénicaud alors directrice générale de Business France, et relatives à l’organisation d’une soirée à Las Vegas où Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, avait rencontré des dirigeants de start-up françaises. Selon Le Canard enchaîné, à l’origine des premières révélations, le coût de l’opération réalisée par Havas pour Business France, sans qu’il n’y ait eu d’appel d’offres, aurait été de 381 759 euros, dont 100 000 euros pour les seuls frais d’hôtel. »
    Ah mais c’est bien sûuuur que c’était thune erreur ! Est-ce que tout le monde ne sait pas que seule la droite se fait offrir des costumes à 3000€ sans appel d’offres ? Hum ! Voyons, voyons !!

  43. @Claude Luçon
    « ??? C’est de l’ironie j’espère ? Je vous manquais ? Désolé ! »
    Bien sûr que c’est de l’ironie, compte tenu de l’imagination de Richard Ferrand à utiliser toutes les ressources possibles, je me moquais de celui-ci à travers votre très grande expérience.
    En fait, j’aurais pu dire que par rapport à l’ingéniosité inventive de RF, je suis aussi un modeste bricoleur du BTP.
    Je suis sidéré de la facilité avec laquelle il surfait sur tout ce qui touche à un clientélisme personnel – légalement sans doute – pour le seul profit de son entourage.
    Bon, ceci dit, bien que je sois plus jeune que vous, un peu plus de la soixantaine – je suis coquet -, je retrouve à travers vous des expériences vécues de mon côté, de ce fait vous me rajeunissez d’autant plus que vous les évoquez.
    J’avoue avoir toujours une certaine mélancolie d’un passé, où je disais souvent que j’avais le plus beau métier du monde.

  44. Déplacement de Macron à Las Vegas : Pénicaud admet «une erreur de procédure».
    «Libération» révèle en effet ce même mercredi 28 juin de nombreux dysfonctionnements chez Business France dans l’organisation de la soirée pour les start-up françaises à Las Vegas en présence d’Emmanuel Macron en janvier 2016. A cette époque, c’est Muriel Pénicaud qui était à la tête de Business France.
    Une super copine, ça ne s’oublie pas. Un service offert en vaut un autre en retour. E. Macron est très reconnaissant. C’est la monnaie d’échange.
    Doit-on s’attendre à l’avenir à d’autres dysfonctionnements de Muriel Pénicaud, ministre du Travail dans le gouvernement actuel ?

  45. La grâce de Macron n’opère pas sur chacun de la même façon. Jens Weidmann, patron de la Bundesbank, s’y montre réfractaire ; il pense que Macron « ne mérite aucun cadeau » (Die Welt). Achtung ! Patatras en français.
    Donc, selon ce banquier lourdement près de ses sous, le traitement de faveur ne serait pas à l’ordre du jour, charisme ou pas. Pourtant un banquier et un ex-banquier devraient se comprendre.
    Encore un qui ne saisit pas le charme de notre moderne Jupiter. Ici, on pense printemps, on est pour Macron, parce que c’est lui, parce que c’est nous, et parce que le moindre de ses travers nous le rend encore plus aimable. Quand le temps des cerises sera passé, on fera des chansons, et il nous restera toujours la solennité envoûtante de la Macronwalk, comme disent les Semtob (génial !).

  46. Michel Deluré

    @ Achille 27/06 17:54
    « Et puis, un mois après son élection je suis impressionné par ce que les médias appellent un parcours sans faute ».
    Il faut cependant reconnaître que, sur ce premier mois, ce parcours n’a pas été semé de trop d’embûches !
    Tout en fait a été mis en oeuvre pour qu’aucun dossier difficile, délicat, ne vienne perturber ces quelques semaines précédant les législatives. Priorité fut donnée à l’apparence, au comportement, résultat d’une communication savamment étudiée, peut-être même trop, au point que le naturel parfois paraissait absent.
    Mais il ne faudrait pas que l’euphorie ambiante qui s’est emparée de certains fasse oublier cependant que les dernières élections se sont soldées par un taux d’abstention excessif, relativisant considérablement l’adhésion au projet d’EM, que le nouvel exécutif a dû habilement exfiltrer pas moins de quatre de ses ministres, et non des moindres, dans les semaines ayant suivi leur nomination, que les dirigeants des autres pays européens ont montré, lors du récent Conseil européen, qu’ils n’entendaient pas systématiquement s’aligner sur les positions de notre nouveau Président.
    Alors, pour ma part, point d’enthousiasme prématuré. Le temps des postures passé, attendons celui de l’action pour juger.

  47. @ Xavier NEBOUT | 28 juin 2017 à 10:19
    « Nous sommes assurément au fond de la dégénérescence de notre civilisation »
    Rien que cela ? Etes-vous sûr de n’avoir pas une vision immodérément optimiste ?

  48. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 28 juin 2017 à 11:27
    C’est bien la première fois que quelqu’un d’un quart de siècle plus jeune que moi me remercie de le rajeunir. Levé du mauvais pied, je m’en sens tout ragaillardi.
    « Je disais souvent que j’avais le plus beau métier du monde. »
    Moi aussi ! Pour le mien ce qui n’était qu’une technique en 1950 a évolué en une technologie de plus en plus sophistiquée au cours des décades pour devenir une science en 1990, science qui n’a pas encore l’aval de l’Académie française ni l’honneur de figurer au Larousse, mais bien vivante outre-Atlantique : Petrophysics. J’ai eu l’avantage de suivre et vivre la chose.
    Coté politicien, j’en cherche toujours un d’honnête depuis le décès de Charles de Gaulle.
    @ Elusen | 28 juin 2017 à 03:08
    « Vive la science, vive le rapport au réel ! »
    Pour une fois être d’accord avec vous vaut la peine de le mentionner.
    Les statistiques ont un avantage, on les ajuste suivant les besoins du moment.
    Parlant du réel non scientifique : les chiffres, les vrais, parlent parfois d’une cruelle façon :
    Morts sur les routes en France :
    2014 3384
    2015 3464
    2016 3469
    Nos fous d’Allah n’ont pas besoin des sites Internet de Daech pour savoir comment massacrer des gens avec un véhicule, il leur suffit de regarder les nouvelles à la télévision.

  49. @Aliocha | 28 juin 2017 à 10:27
    Bonne citation (avec ce p’tit plus d’ironie nécessaire ;))

  50. @Lucile | 28 juin 2017 à 11:59
    « La grâce de Macron n’opère pas sur chacun de la même façon. Jens Weidmann, patron de la Bundesbank, s’y montre réfractaire ; il pense que Macron ne mérite aucun cadeau. Achtung ! Patatras en français. »
    Désolée Lucie de vous corriger. Votre traduction n’est pas correcte.
    « Achtung » signifie en français « ATTENTION DANGER », comme en ligne de démarcation pendant la guerre de 39/45.
    Patatras signifie « badaboum ou patapouf ». En somme c’est un grand bruit de chute.

  51. @ Xavier NEBOUT | 28 juin 2017 à 10:19 @
    « …la destruction du père, aujourd’hui par la GPA… »
    NON ! L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) et pas la GPA !
    Code de la santé publique – Assistance médicale à la procréation – art. L2141-1 à L2142-4
    https://frama.link/cHB9T__h
    Avis du CCNE du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP) – N°126 :
    https://frama.link/k0gcStWz
    Après, les chrétiens sont-ils polythéistes ?
    Ils prient Dieu, Jésus, Marie !
    Ils prient le Père, le fils, le Saint-Esprit !
    Ils trahissent donc leur dieu !
    Pour eux, Dieu et le diable sont la même personne, ils prient le diable :
    « Ne nous soumets pas à la tentation et délivre-nous du mal »

  52. Les députés sont en train de s’installer au Palais Bourbon, le nouveau président de l’Assemblée nationale est François de Rugy. Battu à la primaire de la gauche, il aurait dû appeler à voter pour Hamon, il a préféré Macron. La traîtrise a été récompensée. Il va toucher 20 000 euros par mois (partiellement imposables), son logement de fonction est un hôtel particulier sur la rive gauche, à côté de son travail. Il a aussi des voitures de fonction et un abonnement TGV gratuit.

  53. Macron invite Donald Trump au défilé du 14 juillet 2017, celui qui dit m… à la COP21 de Paris, mais il n’invite pas par conséquent Vladimir Poutine qui a signé et est d’accord pour préserver notre planète. Cette lourde bourde de Macron va lui coûter très cher. Macron a chaussé ses sabots en bois pendant que Trump et Poutine ont chaussé leurs gros sabots en fer.

  54. @ calamity jane
    « On admire l’empressement de Noblejoué à défendre un toréador quand il a affirmé qu’il y avait des personnes humaines qui ne devraient pas se reproduire… »
    Le toréador est fort utile, quoi qu’on en dise, contre la violence en société, et comme exemple de courage.
    Souvent, les gens qui nient le plus la violence et la nécessité de s’en purger sont ceux qui en manifestent le plus, par exemple vous en m’attaquant et pourquoi ?
    Parce que je pense, en effet, que quand on ne peut pas donner le plus possible à d’eventuels enfants, on ferait mieux de ne pas en avoir. Si sachant qu’on ne pourra pas leur fournir ce qu’il faut, on le fait, on donne un exemple caractérisé de faire le mal en le sachant et en le voulant sur des êtres sans défense. Plus on a de pouvoir, plus on a de responsabilité.
    A une époque où on a accès aux moyens de contraception, je trouve cette attitude irresponsable, lamentable. Chacun est libre jusqu’à l’irresponsabilité, je trouve ça normal. La liberté d’expression existe aussi et je ne vais pas marquer de complaisance pour le mal. Vous vous identifiez à une attitude consumériste envers les enfants, moi une attitude responsable.
    Evidemment, vous aurez pour vous tous les irresponsables. Moi, qui ? Par définition, les non nés ne vont pas me remercier ! Mais en contribuant à peut-être faire réfléchir pour éviter le malheur, j’aurai toujours ma conscience pour moi.
    Olé !
    @ Elusen
    « Hennnnnnn, la honte !
    Le courage, rien que ça !
    Le courage d’exécuter un animal qui n’a aucune arme pour se défendre, qui n’a pas fait le choix d’être là. »
    Vous n’avez pas répondu au reste, d’où je conclus que vous êtes d’accord. Tout de même, réconcilier les humains, diminuer leur violence, cela ne vaut pas un taureau ? Je sens que vous prisez beaucoup vos semblables.
    Maintenant, le courage. Si, il en faut. Vous ne comprenez pas qu’il n’est pas question de mettre le taureau et l’Homme à égalité. Rien que pour cette piqûre de rappel, il faudrait multiplier les corridas, car la confusion mentale, comme vous l’allez voir, a fait bien des victimes humaines.
    Vous êtes bien de notre époque où on ravale l’Homme à l’animal. Il s’agit d’une démonstration de puissance, mais où le courage a sa part dans la corrida. Essayez donc de rester devant un taureau, vous m’en reparlerez.
    Et arrêtez de noyer le poisson dans les victimes qui n’ont pas choisi d’être victime, les écologistes se moquent des humains.
    Quand ils ne font pas de victimes, ils couvrent celles des autres écologistes.
    Car des écologistes ont, par hasard, dénoncé que pour les parcs naturels, on ait délogé des peuples de chez eux, chassé des millions d’Hommes de leurs terres ?
    Jusqu’à récemment, où ce secret est devenu un secret de polichinelle, non. Il y en a même pour m’avoir défendu cet abus !
    Les victimes des écologistes s’appellent des REFUGIES DE LA CONSERVATION, et vous pouvez en trouver quelques indices sur Internet. A moins que vous n’en soyez incapable quand cela ne va pas dans le sens de vos thèses ?

  55. @Claude Luçon | 28 juin 2017 à 12:41
    Heureusement que vous êtes là ! Ici sur ce blog – le seul sur lequel j’ai posé mes valises de voyage et de travail, je n’avais pas le temps dans ma vie d’avant.
    Un jour j’ai entendu notre hôte répondre à un journaliste en expliquant que les prétoires étaient en grande majorité (je crois 70%) fréquentés par des personnages issus de l’immigration.
    J’entendais de loin son rôle dans des procès retentissants très médiatisés, mais tout cela était éloigné de moi pourtant cela m’a donné envie de le visiter plus tard, d’en savoir davantage.
    Là je me suis dit il faut avoir du courage et surtout pas la peur de se faire éreinter pour avoir oser prononcer que les prétoires étaient encombrés de personnages cités ci-avant, de cette immigration qui fait très souvent l’actualité.
    On peut tempêter sur ce blog, ne pas être d’accord, mais l’argumentaire est plus solide que notre quinze de France de rugby actuel.
    Notre hôte est un demi-d’ouverture de l’époque que j’ai connue, visionnaire et stratège, de la grande équipe de Béziers ou de Lourdes, avec une grande liberté de ton mais la rigueur au bout du soulier, je m’y suis donc un peu posé.
    Je m’éloigne… Bon vous m’apportez la fraîcheur d’une confrérie qui sans doute a été beaucoup de ma vie, la vie est belle tous les jours.

  56. Bonjour Philippe,
    Bonjour Noblejoué,
    Je rebondis sur vos considérations touchant à la corrida.
    A la lumière de la lecture de René Girard, dont j’ai compris que vous en êtes :-), je vois la corrida un peu différemment.
    Je la lis, si on se base sur les sacrifices humains ancestraux, comme un reliquat de ceux-ci. Dans certaines traditions l’homme était livré aux taureaux dans l’arène
    Par ailleurs le toréador répond parfaitement à l’évolution que donne René Girard de la victime sacrificielle primitive, celle que l’on chamarre des plus beaux atours, bien nourrie et choyée afin de rendre plus douce sa fin promise, qu’elle l’accepte. Celui-ci dans l’évolution ayant usé de tous les artifices pour l’éloigner et finir par la rendre symbolique.
    Bref, je raccourcis, le torero est bien l’objet du sacrifice. L’évolution a fait que l’injustice du sacrifice de la victime émissaire, consciente ou inconsciente, a exigé la disparition de l’arme du crime afin de masquer celui-ci. En somme le taureau. Dur à cacher dans son dos, d’où l’inversion apparente des rôles, la victime est devenue symboliquement le sacrificateur et ce dernier, le taureau, la victime. Cette inversion n’est à mon sens qu’apparente. Tout le monde vient voir le torero mourir.
    Vous noterez, j’ai là une petite divergence avec vous, que la mort du taureau ne ramène en rien la « paix sociale », c’est normal il n’est pas l’objet, à mon sens, du sacrifice. Les libations, festins et autres bruyantes manifestations accompagnant la fin de la corrida et l’attente de la suivante en témoignent. D’où la nécessaire reproduction du sacrifice à intervalles très réduits, durant une période qui ne cesse de s’étendre.
    La seule efficacité sacrificielle de la corrida se révèle quand l’homme meurt. Silence, peine, et surtout conscience de la monstruosité de ce qui vient de se passer sous les yeux de ceux qui le vivent. Remords parfois conscients, rarement, inconscients, certainement.
    On célébrera alors, unanimement celui qui fait l’unanimité du groupe devant son sacrifice. Il y aura ce temps suspendu appelé « état de grâce » dans la chose politique, quand le sacrifice présidentiel arrive à terme 🙂
    Cordialement

  57. Catherine JACOB

    @28 juin 2017 à 11:59
    « Pourtant un banquier et un ex-banquier devraient se comprendre. »
    Justement ! Il connaît les oiseaux.

  58. seraye yves

    @ semtob | 27 juin 2017 à 19:45
    Heureusement que nous ne sommes pas immortels et qu’une tyrannie est toujours éjectée par une autre.
    Les défauts seuls semblent savoir résister et s’enraciner à merveille autour du corps de l’être. Le « moi-je » étant indiscutablement leur chef-d’œuvre.
    On fait de ce « moi-je » nos présidents et nos parlementaires, totalement inutiles mais qui sont omniprésents dans tous nos actes journaliers les plus infimes.
    Le « moi-je » est un miracle, un « néant » muté, par des circonstances douteuses, en un nécessaire indispensable à la survie d‘une communauté. D’un seul coup et d’un seul, tous les crétins deviennent des clones du « moi-je » et tous d’un élan commun pataugent dans la gadoue avec ravissement en attendant la venue du prochain « moi-je » qui sera aussi farfelu que son prédécesseur, c’est une vocation enseignée aux « moi-je » qui ne pensent pas mais qui sont.
    Certains « moi-je » font des guerres lorsqu’ils sont certains de les gagner… Certains marient les coqs entre eux et font pondre aux poules des œufs carrés et colorés… D’autres empilent les impôts… et tous se croient indispensables et éternels.
    Alors en attendant la disparition du « moi-je » Macron 1er je pleure et j’espère !

  59. Olé, les anti-corrida !
    Les écologistes sont bien plus violents qu’une violence qui nous purge de la nôtre, ils expulsent les peuples premiers de leur propres terres. Mais silence radio.
    Je n’ai pas trouvé l’article de Courrier International expliquant le plus complétement le problème, mais après tout, vous n’avez qu’à le faire, je n’ai pas l’infinie patience de gens qu’on ne louera jamais assez mais qui se reconnaîtront sans doute…
    Par contre j’ai trouvé ça :
    http://www.survivalinternational.fr/sur/refugies-de-la-conservation
    Mais je parie que ce scandale inédit, sacrifier des hommes aux bêtes, ne va pas éveiller de défenseur de peuple premier, ne va pas dévier les gens de la corrida.
    Mais ne servirait-elle qu’a réaffirmer le droit de vie et de mort de l’humain sur l’animal qu’il faudrait la promouvoir comme piqûre de rappel dans une époque où on sacrifie les hommes aux bêtes !
    A vouloir faire l’ange, défendre les animaux, on fait la bête, on sacrifie l’Homme.
    Perversion ! C’est par le sacrifice animal qu’on a cessé de faire des sacrifices humains.
    Nous sommes donc dans une chute vertigineuse.

  60. @ Ellen | 28 juin 2017 à 11:44
    « Une super copine, ça ne s’oublie pas »
    Et encore moins les donateurs ! ;))
    (voir l’article de Libé intitulé « Comment En marche a résolu sa question de fonds » du 11 mai 2017)
    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/11/comment-en-marche-a-resolu-sa-question-de-fonds_1568975
    PS : En ce moment j’écoute la ministre du Travail. Conclusion : affligeant ! Ou (excuse) elle a fumé de la bonne 😉 avant son intervention.
    En même temps, comme dit son pote de Las Vegas, elle ne parle que des relations entre salariés/patrons d’entreprises de PLUS de 50 salariés…
    Qu’on m’explique à quoi servent « les accords de branche » dans une petite entreprise de moins de dix salariés, sans syndicat(s) ?
    Vivement septembre ! (j’ai fait faire la révision de mon déambulateur ;))

  61. Xavier NEBOUT

    @Elusen
    OK, MPA, pas GPA, du moins pour le moment…
    Pour le reste, vous devez avoir un écrou qui se balade quelque part.
    @charles
    Dites-moi comment on pourra descendre plus bas qu’en générant légalement des enfants sans père.

  62. @ Xavier NEBOUT | 28 juin 2017 à 10:19
    « Nous sommes assurément au fond de la dégénérescence de notre civilisation, et nous voilà face à l’Islam qui nous méprise à raison. »
    Sur ce sujet je vous encourage vivement à écouter le débat – certes de 2h30 – entre Régis Debray et Michel Onfray, sous l’égide de J-P Chevènement. Certes ils n’appartiennent pas à votre chapelle, mais vous trouverez certainement des points d’accord dans ce débat fort riche, et bien éloigné de la politique politicienne.
    http://www.chevenement.fr/Jean-Pierre-Chevenement-en-debat-avec-Michel-Onfray-et-Regis-Debray_a1927.html

  63. anne-marie marson

    @Jean-Dominique Reffait
    Il n’y a rien à voir entre une diva qui rate une note, elle ne risque pas sa vie, et la mort d’un toréro.
    La corrida n’est pas un spectacle, c’est une cérémonie, réservée aux aficionados.
    La mort de ce toréro n’est pas une fausse note, c’est un accident.
    Et écoutez cette intervention du soi-disant humoriste Frédéric Fromet en replay, la nuit comme je l’ai fait par hasard, pour voir qu’elle est odieuse, et indéfendable.

  64. Antoine Marquet

    @Elusen
    J’espère que vous vous élevez aussi vigoureusement, avec autant de hargne et de haine, contre l’abattage halal qui fait souffrir des animaux par centaines de milliers, voire de millions…
    Échantillon de courage que tous les veules pourront méditer :
    https://www.youtube.com/watch?v=qaFqghQZfWY
    Hemingway dirait : en avoir ou pas monsieur Elusen, To Have and Have Not !

  65. @ Michel Deluré | 28 juin 2017 à 12:10
    Les négociations sur la loi Travail seront déterminantes. J-C Mailly a dit dernièrement qu’il y avait une vraie concertation avec les syndicats. Si ce projet qui a provoqué de grosses manifestations de rue sous Hollande, passe, on peut dire qu’Emmanuel Macron aura réussi son examen de passage de Président.
    Certes la CGT, comme à son habitude, joue les récalcitrantes, tout comme les députés de la France Insoumise qui, par principe, sont contre tout ce que propose le gouvernement et pour tout ce qui peut gêner le gouvernement, ce qui donne une idée de l’état d’esprit particulièrement étroit de ces élus dont le populisme n’a rien à envier à celui du FN.
    La première manifestation de leur insoumission a été de rentrer dans l’hémicycle sans cravate. Quitte à vouloir vraiment jouer les révolutionnaires, je pense qu’ils auraient été plus convaincants à venir sans culottes.
    Je crains que les Français ne se lassent très vite de leur gesticulations d’ado en mal d’identité, ceci d’autant que J-L Mélenchon va très vite être débordé par François Ruffin qui ne va pas tarder à montrer son désir d’indépendance dans le parti de la France insoumise.
    Je pense que d’ici peu ça va clasher entre ces deux-là.

  66. On progresse, on progresse…
    Mais qui donc, cher Noblejoué, a indiqué à Abraham l’agneau plutôt que la gorge d’Isaac qu’au préalable il lui avait demandé de trancher en holocauste, si ce n’est notre bon papa à tous ?
    « …Comment ceux-là sont fils de Dieu, ils ont en eux les signes, forcément. Car d’une autre manière encore,
    opportune, le Maître de l’orage y pourvut. Mais le contentement du Christ vient de lui-même.
    Hercule est tel un prince. Et Bacchus l’unanime esprit.
    Mais le Christ est la fin. Et sans doute une autre nature encore, mais il parfait ce qui manquait aux autres pour
    que la présence des Divins fût totale. »
    L’Unique, Hölderlin.
    Sans doute, et c’est fatalité, nous sommes bien plus semblables que différents, même à Elusen ou GG.

  67. Catherine JACOB

    @Breizmabro | 28 juin 2017 à 15:40
    « Qu’on m’explique à quoi servent « les accords de branche » dans une petite entreprise de moins de dix salariés, sans syndicat(s) ? »
    Comme vous dites ! Vu que le nouveau ministre du Travail aime les start-up et on peut supposer, pas seulement celles implantées à Las Vegas, prenons nos références sur un site leur étant consacré :
    Nombre d’entreprises en France :
    « 3 400 000 entreprises en France, 95% d’entre elles comptent moins de 10 salariés (65% au total ne comptent aucun salarié). 5% d’entre elles comptent entre 10 et 500 salariés (PME / ETI) et moins de 1% des entreprises sont de grandes entreprises et dépassent les 500 salariés. »
    Autrement dit :
    1% de 3 400 000= 34000 X 500 salariés = 17 000 000 de salariés. Mais bon, moins de 1% ça fait moins de 17 millions.
    D’un autre côté, 3 400 000 entreprises : 100 x 95% : 100 x 35% = 1 130 500 salariés
    3 400 000 entreprises : 100 x 65% = 3 230 000 auto-entrepreneurs sans salariés.
    La France compte 25,8 millions d’emplois, occupés par 22,9 millions de salariés dont 3,4 millions de salariés précaires.
    3 230 000 + 1 130 500 + 17 000 000 = 21 360 500 salariés reste pour les PME / ETI entre 10 et 500 salariés : 4439 500 soit 4,5 millions de salariés pour autant que les emplois d’auto-entrepreneurs sans salariés y sont inclus, sinon : 7 669 500 salariés pour les PME / ETI.
    Le sigle ETI correspondant à Entreprises de Taille Intermédiaire. Il s’agit en l’occurrence des grandes PME de 250 à 4999 salariés (donc inclus et dans le 5% et dans le moins de 1%) qui génèrent un chiffre d’affaires compris entre 0,5 et 1,5 milliard d’euros.
    C’est difficile d’avoir des chiffres très précis, mais bon, cela donne une idée du nombre de salariés qui n’intéressent pas le ministère.

  68. Xavier NEBOUT

    @Trekker
    Je vous remercie pour le lien de cet excellent débat – je dirais plutôt, l’excellent exposé de M. Onfray qui s’exprimant clairement, permet de discerner ses bévues, et je m’arrêterai à sa première intervention.
    Selon lui, la culture, c’est l’agriculture. C’est-à-dire que les civilisations du mésolithique et des chasseurs cueilleurs n’ont pas existé ! Une énormité, mais cela n’a pas grande importance.
    Le « surnaturel » se voit réduit à l’animisme. Là, c’est beaucoup plus grave, ne serait-ce que parce que lesdits hauts lieux cosmo-telluriques sont au cœur des civilisations préhistoriques.
    Les « dieux » qu’il évoque relèvent de l’ignorance du bon peuple, alors qu’ils ont toujours relevé du symbolisme agissant.
    On remarquera au passage qu’il bute sur le sens de « réalité » face au conceptuel.
    Quant aux prêtres implicitement considérés comme des escrocs, ils ont toujours été des intermédiaires au service des peuples entre le symbolisme et le pragmatisme pour le salut des âmes, et là, M. Onfray est largué très loin.
    Un mystique chrétien se retient en effet d’entrer en extase en récitant des « pater » tout en sachant que Dieu le Père n’est qu’un symbole. Que peut bien y comprendre un esprit borné ? Rien, et c’est bien pour cela qu’entre mystiques chrétiens ou védiques et peuple au sens de bas peuple sur le plan intellectuel, il y a religions et prêtres pour que la voie vers Diospitar, Juspater, ou Dieu le père soit toujours ouverte et agissante, et c’est là la raison d’être de Jésus et peu importe son existence au sens historiciste.
    Comprend qui peut ou veut.

  69. Jean-Dominique @ anne-marie marson

    Anne-Marie Marson, la corrida, une cérémonie ?
    Avec une grille de tarifs et des places vendues en ligne ?
    Avec un Carré Entreprise (Nîmes) et son espace VIP ?
    Avec un producteur (Simon Casas Production), également impresario de torero ?
    Avec des salaires de torero dépassant le million d’euros ?
    C’est un spectacle, organisé comme un spectacle, avec les moyens modernes du business du spectacle et la logique économique du spectacle.
    En Espagne, le business de la corrida se situe immédiatement derrière le foot (Histoire de la tauromachie – une société du spectacle par Bartolomé Bennassar)
    Le torero risque la mort ? Ce risque fait partie du spectacle, c’est dans le scénario.

  70. Je déteste les états d’esprit du type Richard Ferrand qui ne voient qu’à travers leur panse.
    Pendant que des roturiers comme nous pensions à construire la France eux ne pensaient qu’à construire leur patrimoine dans des alcôves feutrées.
    Heureusement qu’un certain journalisme règne – ils méritent qu’on les préserve soigneusement – sans eux ce serait l’obésité financière occulte qui règnerait : circulez il n’y a rien à voir.
    Je souhaite que RF dégage, j’espère qu’à force il se sentira obligé de partir, il ne nous mérite pas, seuls ses soutiens l’ont élu, malheureux soutiens d’un homme sans éthique, à la légalité vorace.
    Pourtant j’aime les lutteurs, les borderline pour le bien de leurs concitoyens, les qui bousculent, poussent, appuient quelques rucks pour le bien d’un pays.
    Je déteste irrémédiablement Richard Ferrand il n’est pas là pour nous aimer.

  71. @ Xavier NEBOUT | 29 juin 2017 à 11:01
    « …je dirais plutôt, l’excellent exposé de M. Onfray qui s’exprimant clairement, permet de discerner ses bévues, et je m’arrêterai à sa première intervention… »
    Désolé mais il me semble que vous n’ayez écouté que sa première intervention, et avec beaucoup d’a priori. Le thème du débat portait sur les civilisations et pas uniquement sur le catholicisme, si vous les avez écoutés que pensez-vous des propos de Régis Debray ?
    « …C’est-à-dire que les civilisations du mésolithique et des chasseurs cueilleurs n’ont pas existé ! »
    Désolé mais il traite de ces civilisations, non pas dans ce débat, mais entre autres dans son livre « Cosmos ».

  72. @ Trekker | 29 juin 2017 à 16:54
    « Il (M. Onfray) traite de ces civilisations, non pas dans ce débat, mais entre autres dans son livre « Cosmos ». »
    Ce livre m’a posé un problème. Je l’ai acheté après avoir écouté quelques émissions de France Culture, dans lesquelles M.O. intervenait de façon très pertinente en dénonçant la doxa de gauche ambiante.
    Après avoir lu le tiers du livre environ, je l’ai abandonné, il m’était impossible de continuer.
    Michel Onfray suit un chemin spiralé pour atteindre son objectif, et il lui arrive même de prendre le chemin de l’école buissonnière avant de donner son point de vue sur un sujet, de sorte que ce livre aurait pu s’appeler « Rêveries d’un philosophe solitaire », si le titre n’avait pas été déjà pris sous une forme un peu différente.
    J’ai posé le livre considérant que M.O. était un érudit très érudit, qu’il avait poussé la réflexion très loin, mais qu’il était un bavard très bavard, et je supporte difficilement les bavards.
    Peut-être faudra-t-il que je reprenne ce livre à un autre moment.

  73. @Jérôme | 28 juin 2017 à 14:29
    Très intéressant !
    @ Aliocha
    « Mais qui donc, cher Noblejoué, a indiqué à Abraham l’agneau plutôt que la gorge d’Isaac qu’au préalable il lui avait demandé de trancher en holocauste, si ce n’est notre bon papa à tous ? »
    Mais, cher Aliocha, qui nous a créés mimétiques donc lyncheurs si nous avons été créés ?
    Enfin, je suppose plutôt que ce n’est pas un ou des dieux qui nous ont filé un coup de main parcimonieux – nous laissant mortels, stupides, mimétiques et lyncheurs – mais l’évolution historique.
    Les Juifs, mais aussi les Grecs, les Romains, les Indiens d’Inde… partout, semble-t-il, où il y avait de grosses bêtes apprivoisables, on les a substituées aux victimes humaines.
    Que je plains les Indiens d’Amérique réduits autrefois à arracher des coeurs humains car sans boeufs, chevaux ! Et bien davantage, évidemment, les tourmentés.
    Que je les plains encore de n’être, peuples résiduels, plus chez eux chez eux mais occupés par leurs conquérants !
    C’était la minute compassion.
    Je rejoins votre souci : il est bon d’unir le meilleur des anciens dieux et du christianisme. Ainsi Holderlin. Dans un autre style, Tolkien recycle d’anciens mythes dans un esprit chrétien.
    « Sans doute, et c’est fatalité, nous sommes bien plus semblables que différents, même à Elusen ou GG. »
    Les humains sont fort semblables, et les gens les plus semblables s’attirent et se repoussent, c’est inévitable.
    Il y a des déceptions, de bonnes surprises, des banalités, comme ce début de phrase, et des consolations célébrées par les poètes, eux-mêmes consolateurs, ainsi :
     » Verse ce vin aux reflets de tulipe et de rubis;
    de la gorge du flacon fais couler ce sang limpide.
    Hormis la coupe de vin tu auras peine en ce monde
    à rencontrer un ami dont le coeur soit aussi pur. »
    Quatrain de Zahir.
    @ seraye yves
    « Heureusement que nous ne sommes pas immortels et qu’une tyrannie est toujours éjectée par une autre. »
    Je crois, au contraire, que si nous étions immortels, nous nous élèverions formidablement d’un point de vue intellectuel et moral. Nos haines recuites, nos petitesses confrontées à une vie toujours renaissante ? Au temps qu’il faut pour se perfectionner en tout, pour se lancer dans la conquête spatiale ?
    Confrontés, plus banalement, aux conséquences de nos actes, non on ne peut pas nuire aux gens sans être sûr de ne pas en subir les conséquences, de même, la planète ne peut plus être une poubelle si on sait qu’on y restera… J’aimerais bien que la considération des successeurs amenait à moins polluer, mais on voit bien que non.
    Le monde est fermé aux mortels, ouvert aux immortels, l’impunité est grande pour les mortels, faible pour les immortels.
    Plus d’irresponsabilité, des possibilités ! Le plus irresponsable se modérera, le plus vaincu se relèvera et entreprendra.
    L’immortalité est cet horizon temporel manquant sans lequel nous sommes enfermés dans nos limites, assignés au pire de notre nature.
    Condamnés à subir la souffrance et la mort.
    Et si nous en avions assez ?
    Alors, il resterait le suicide. Mais peu, je pense, voyant des cieux toujours mouvants et chargés de lumière, voudront refermer leurs yeux dans une nuit éternelle.

  74. @ Antoine Marquet | 28 juin 2017 à 21:07
    Ou auriez-vous une attaque ?
    Je relève des propos que je trouve absurdes sur le courage !
    Quel courage y a-t-il à donner la mort à un animal ? C’est aussi simple !
    Qui a parlé de courage dans un abattoir ? À part vous, je ne vois pas !
    Qui place courage et halal en arabe et casher en hébreu ou même niveau ? À part vous !
    Qui évince par son usage du mot halal les hébraïques et les chrétiens protestants ?
    Bon nombre de courants chrétiens aux USA sont circoncis, mangent casher, font le shabbat !
    Sans compter le foie gras !
    Ou le homard que l’on jette vivant dans de l’eau bouillante !
    Ou encore le fait de manger des bébés : veau, agneau !
    Placer courage avec corrida, abattoir et halal relève d’une obsession xénophobe, tout du moins d’un individu qui trouverait le moyen de voir de l’islamisme dans un préservatif troué !
    @ Xavier NEBOUT | 28 juin 2017 à 15:51
    « OK, MPA, pas GPA, du moins pour le moment… »
    NON ! L’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) et pas la MPA !
    Code de la santé publique – Assistance médicale à la procréation – art. L2141-1 à L2142-4
    https://frama.link/cHB9T__h
    @ Noblejoué | 28 juin 2017 à 14:11
    Et pourquoi vous ne viendriez pas m’affronter physiquement pour voir ce qu’est le courage ?!
    À armes égales, violence égale, droits égaux !
    La corrida naît des arènes ! Les arènes où l’on forçait des esclaves que l’on appelait gladiateurs à s’entretuer pour le plaisir libidinal d’une bande de pervers.
    Les arènes où l’on a donné des chrétiens à manger à des lions !
    Personne ne verra le rapport entre la corrida et l’écologie, être contre l’esclavage et l’écologie, être contre les arènes ou faire manger des chrétiens par des lions et l’écologie.
    Aux USA des personnes de votre niveau paient actuellement des sans domicile fixe pour qu’ils se battent entre eux, ils les filment et postent cela sur Internet, je sens poindre l’onanisme chez vous.
    Donc vos arènes de corrida relèvent de la même stupidité, faites pour des pervers et par des pervers qui ont le même niveau intellectuel que des pédophiles.

  75. @ Elusen | 29 juin 2017 à 22:44
    « Bon nombre de courants chrétiens aux USA sont circoncis, mangent casher, font le shabbat ! »
    Contrairement aux adeptes de l’islam et du judaïsme, aucune prescription religieuse concernant l’abattage des animaux destinés à la consommation humaine ne figure dans les textes afférents au protestantisme. Vos courants chrétiens US, évangélistes-pentecôtistes-baptistes-etc., ne sont que des variantes du protestantisme. En conséquence manger casher pour certains pratiquants de ces religions ne relève d’aucune prescription religieuse.
    Cette digression vous évite de vous prononcer sur les abattages rituels, casher et halal, qui sont pratiqués en France. Ma réflexion vaut aussi les abattages casher, ceux-ci comme les halal ne sont que des coutumes archaïques et tribales. Elles n’ont guère de rapport avec les religions auxquelles elles se réfèrent : elles préexistaient avant même la formalisation de celles-ci.
    D’ailleurs il est plaisant de constater que tous les végétariens, végans, et autres défenseurs du bien-être des animaux, sont étrangement muets sur ces abattages indignes de notre époque, et qui relèvent de la barbarie gratuite sous couvert de respect des préceptes religieux. Mais les mêmes sont en pointe pour condamner et tenter de faire interdire le gavage des oies, pratique qui est certainement à leurs yeux autrement plus horrible que d’égorger vivant des bovins et ovins.
    « Placer courage avec corrida, abattoir et halal relève d’une obsession xénophobe, tout du moins d’un individu qui trouverait le moyen de voir de l’islamisme dans un préservatif troué ! »
    Vous tombez le masque, pour vous s’opposer à certaines coutumes barbares de l’islam est preuve d’islamophobie et xénophobie. Quant à tenter de vouloir imposer sur les viandes commercialisées en France, un marquage indiquant leur mode d’abattage, cela n’est certainement pour vous qu’une mesure suintant le fascisme. Pour reprendre les termes fort élégants de la fin de votre phrase, j’espère que vous n’utilisez que des préservatifs certifiés halal !
    PS : Naturellement dans votre logique il faudrait légaliser en France l’excision des fillettes et pré-adolescentes, la pénalisation actuelle de cette pratique est un non respect flagrant des coutumes et moeurs des populations originaires d’Afrique subsahélienne !

  76. Robert Marchenoir

    @Elusen | 29 juin 2017 à 22:44
    « Ou encore le fait de manger des bébés : veau, agneau ! »
    « Des pervers qui ont le même niveau intellectuel que des pédophiles. »
    « Bon nombre de courants chrétiens aux USA sont circoncis, mangent casher, font le shabbat ! »

    Je crois que Garry Gaspary nous a refilé son cousin. Il y a là une espèce de vocifération de la sottise qui sent la fin de civilisation.

  77. M. et Mme Bilger me pardonneront une petite digression dans ce billet dont le sujet est la « cause » des hommes appliquée au cas du président de l’Assemblée nationale.
    J’ai rencontré l’auteur du livre «Papa, pourquoi les papas ça sert à rien ?» (Ed. Max Milo). Depuis des années, il essaie d’obtenir l’égalité dans un périmètre professionnel où il ne rencontre que des femmes. Les juges, avocats, psychiatres, psychologues, personnel administratif, j’en oublie certainement, sont tous des femmes. Il réclame la garde vraiment partagée pour son enfant. Il le voit quatre jours par mois tandis que son ex-femme le garde 26 jours par mois. Des années de procédure et une fortune dépensée n’ont pas entamé son fol espoir d’égalité de traitement entre un homme et une femme.
    Pendant ce temps, le petit garçon culpabilise, à l’instar de tous les enfants de parents divorcés. Il croit qu’il est responsable de la séparation de ses parents.

  78. @ vamonos | 30 juin 2017 à 08:46
    « Les juges, avocats, psychiatres, psychologues, personnel administratif, j’en oublie certainement, sont tous des femmes. »
    Pour les psychiatres, c’est raté, vous repasserez !
    Pour les avocats en 2016, c’est : 55,1% de femmes, donc tous, c’est raté aussi !
    http://www.justice.gouv.fr/art_pix/tabA3_A5_2016.pdf
    @ Trekker | 30 juin 2017 à 01:26
    « Vos courants chrétiens US, évangélistes-pentecôtistes-baptistes-etc., ne sont que des variantes du protestantisme. »
    « Vos courants » dont je suis propriétaire ! Ce sont les miens à moi tout seul !
    Pas de chance pour vous, mais c’est dans la Bible, la circoncision, le shabbat, les interdits alimentaires, et le halal (en arabe, sic !)
    Dans la Bible liturgique, la traduction, non universitaire, de l’Église catholique, une traduction qui tente d’arranger ses affaires
    Circoncision – genèse – chapitre 17, verset 10 :
    https://www.aelf.org/bible/Gn/17
    Évangile Luc : https://www.aelf.org/bible/Lc/2
    Aliments – livre du lévitique – chapitre 11, verset 3 :
    https://www.aelf.org/bible/Lv/11
    Shabbat – genèse – chapitre 2 :
    https://www.aelf.org/bible/Gn/2
    Evangile de Matthieu : https://www.aelf.org/bible/Mt/12
    Dans toutes les évangiles, il y a le shabbat, y compris dans les actes des apôtres !
    « D’ailleurs il est plaisant de constater que tous les végétariens, végans, et autres défenseurs du bien-être des animaux, sont étrangement muets […]
    Ça les regarde, ils font ce qu’ils veulent !
    « Vous tombez le masque, pour vous s’opposer à certaines coutumes barbares de l’islam est preuve d’islamophobie […] »
    Eh non, ce n’est pas ce que j’ai écrit, honte à vous !
    Vous parlez de halal et non de casher, le mot étant choisi, vous désignez bien quelqu’un en particulier, alors assumez-le !
    Car les rituels tribaux en matière de tuerie des animaux sont légion dans toutes les religions, mais vous choisissez un mot qui en désigne une seule, donc vous cherchez à orienter vers un groupe, le tout de manière lâche, car vous faites usage de la forme dubitative, vous êtes xénophobe !
    Mais quel peut bien être le rapport entre corrida et abattage tribal ritualisé ?
    Le boucher ou le prêtre sont-ils supposés jouer avec l’animal ?
    Y a-t-il un public pour applaudir et s’en réjouir ?
    Se donnent-ils en spectacle ?
    Est-ce à but de nourriture ou de show ?
    « Naturellement dans votre logique il faudrait légaliser en France l’excision des fillettes […] »
    Je ne vois toujours pas le rapport avec le toréador mort encorné par un taureau ?!
    Je ne vois toujours pas le rapport avec la corrida ?!
    Je ne vois toujours pas le rapport avec un abattoir, le casher (halal) ?
    À moins que vous cherchiez à nous indiquer que vous seriez pour que nous tuions les petites filles africaines dans des abattoirs, ou pendant des corridas ou vous pourriez faire la ola avec un portrait de Marc Dutroux ?!

  79. @Robert Marchenoir@Elusen | 29 juin 2017 à 22:44
    « Ou encore le fait de manger des bébés : veau, agneau ! »
    « Des pervers qui ont le même niveau intellectuel que des pédophiles. »
    « Bon nombre de courants chrétiens aux USA sont circoncis, mangent casher, font le shabbat ! »
    « Je crois que Garry Gaspary nous a refilé son cousin. Il y a là une espèce de vocifération de la sottise qui sent la fin de civilisation. »
    Je me disais aussi : un seul contri-butor vous manque et tout est dépeuplé… mais voici soudain le porte-parole de GG !!

  80. @ Aliocha
    « Autrement dit, la discrimination subie ne donne aucune autorité à discriminer en retour, qu’on soit homme, femme, macho ou homo, et la norme devra se définir enfin, non comme les particularités tentent tour à tour et réciproquement d’imposer la leur, Sens Commun et les LGBT nous en donnant actuellement l’exemple chorégraphique, mais comme l’effort d’établir une relation devant trouver l’équilibre de son apaisement. »
    Facile. Les homosexuels, en obtenant les mêmes droits que les hétérosexuels, auront moins de causes de ressentiment. Moins : il y a l’abaissement légal passé et les discriminations concrètes… Un nombre moins grand sera christianophobe, ceux qui le sont le plus, par exemple Pierre Bergé qu’on a connu mieux inspiré qu’en reprenant l’idée d’abolition des fêtes chrétiennes du think thank Terra Nova, seront marginalisés… Oh, sans doute avec les honneurs, vu la reconnaissance qui leur est due par les homosexuels ! Mais on écarte vite ce qui devient inutile, ainsi Bergé lui-même vendant le journal LGBT Têtu… Espérons que le personnel de Têtu a été recasé et que Pierre Bergé saura se montrer magnanime avec l’ascension prévisible des LGBT vers l’égalité.
    C’est à mon avis son intérêt, mais étant d’un caractère rancunier, je ne lui jetterai pas la pierre s’il s’en montrait incapable… D’autant qu’il n’a pas été élu pour représenter sa communauté, il ne s’est engagé à rien. C’est son intérêt pour accroître encore son pouvoir afin de lutter contre le sida et autres causes du même genre. Il faut rassembler, pas polémiquer. Je n’ai rien, moi, contre ses coups de gueule, c’est distrayant, une sorte de colère en feuilleton. Il m’est sympathique parce que loyal. Mais en somme, si je pense aux causes qu’il défend, je me rends compte qu’il est parfois bien contre-productif. Je doute que quiconque le contredise jamais, aussi, dans ces conditions, on peut dire qu’il est étonnant qu’il ne fasse pas pire.
    A priori, j’ai moins de sympathie pour les traditionalistes visant à empêcher les autres d’avoir des droits. Mais je comprends bien qu’ils ont l’impression que les règles du jeu changent injustement à leur détriment, règles qu’ils croient inspirées par leur dieu. Je ne saurais dire s’il y en a un et si dans l’affirmative, il nous veut du bien, mais ce qui est sûr, c’est que Jésus ne parlait pas de sexe, et que la masse d’interdits là-dessus est hors-sujet.
    Il est dur de se rendre compte d’une erreur, erreur qui a dû leur en coûter, parce que suivre un tas d’interdits, c’est subir autant de pertes de liberté. Comment cesser d’investir à perte ? On croit que cela va bien finir par rapporter. Eh bien, en effet : l’avouer serait être humble et montrerait qu’on applique ce qu’on demande aux autres.
    Demander au nom de quoi, d’ailleurs ? Les religieux croient avoir un dieu, les autres, non, c’est comme si on aimait l’oeuvre de Tolkien et qu’on voulait donc obliger tout le monde à jouer dans des jeux de rôle tirés de cet univers. Enfin, on n’y peut rien… Qu’au moins ceux qui aiment un univers se comportent selon ses règles, ça pourrait donner envie.
    Les homosexuels n’auront gagné que de ne plus perdre, d’avoir les droits de tout le monde. Les chrétiens auront gagné de se retrouver, foi décapée de préjugés, du crédit moral et probablement des conversions… Le plaisir de dominer avant, celui de se purifier après, le pouvoir puis la morale, je gagne et je gagne. Les homosexuels perdent et ne perdent plus. C’est facile de prêcher le pardon des offenses quand on est l’offenseur ! Critère qui peut paraître « gamin » : celui qui a commencé. Et quand on gagne à tout coup, facile… Par conséquent, c’est inaudible, surtout quand il n’y a rien à la clef.
    Mais les gens ne pardonnent pas, en général, ils passent à autre chose pour toutes sortes de raisons : impossibilité de se venger, oubli, intérêt porté à d’autres questions.
    Le monde est vaste, heureusement.

  81. Frank THOMAS

    @ Xavier NEBOUT
    « Alors ces sectes diaboliques en arrivent à imposer l’existence d’hommes sans père. »
    Il est évident que nier ou révoquer en doute l’existence d’un « dieu le père » est une preuve d’appartenance aux sectateurs de Satan et, pour suivre votre raisonnement impeccable, que les francs-maçons qui sont dans ce cas, constituent une secte d’adorateurs du Malin.
    On n’attendait que vous pour en avoir la certitude, étayée par un raisonnement sans faille. Merci.
    Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, proposez-nous des moyens de nous débarrasser de cette gangrène : l’écartèlement, le feu purificateur, la noyade, la corde ?

  82. @ Elusen | 30 juin 2017 à 18:43
    « Vous parlez de halal et non de casher, le mot étant choisi, vous désignez bien quelqu’un en particulier, alors assumez-le ! »
    Vous n’avez pas lu mon post, ou plutôt je vous soupçonne fortement de mauvaise foi, car dans celui-ci je mentionnais expressément « Cette digression vous évite de vous prononcer sur les abattages rituels, casher et halal, qui sont pratiqués en France. Ma réflexion vaut aussi les abattages casher, ceux-ci comme les halal ne sont que des coutumes archaïques et tribales ». 
    A votre sujet caroff a amplement raison : un seul contri-butor vous manque et tout est dépeuplé… mais voici soudain le porte-parole de GG !!

  83. @Noblejoué
    Mon intervention concernait le billet « La cause des hommes », mais qu’importe.
    Au vu de la complexité de votre réaction, on peut croire que le « facile » n’est pas si simple, l’amnésie faisant office de pardon ouvre alors la voie aux éternels recommencements.

  84. Un enfant acheté, récupéré, adopté par un couple de personnes du même sexe sera pour la vie un enfant arraché à son géniteur ou à sa mère qu’elle soit génitrice, porteuse ou les deux à la fois.
    Je nous souhaite la bienvenue dans le monde merveilleux des bâtards, des bâtardes et des marchandises.
    Je vous confirme qu’une femme traitée de bâtarde par la femme de son père a des idées de meurtre, virtuel ou pas.

  85. @ Aliocha
    Ce qui est facile est d’enclencher une réconciliation. Et c’est à l’agresseur de présenter des excuses en comprenant bien, d’ailleurs, qu’elles ne lui sont pas dues.
    La complexité vient de ce que le pardon n’est jamais dû et que l’agresseur ne comprend pas toujours qu’il est dans son tort, sans parler du bénéfice qu’il aurait à le reconnaître. Pourquoi ? Qui sort des limites ne les voit plus, et ainsi son tort et le bénéfice qu’il a à le reconnaître.
    Donc, enclencher est facile, mener à bien, moins. Imaginez que vous ayez abusé, d’une façon ou d’une autre de quelqu’un. C’est à vous de vous excuser, de vous aplatir, encore et encore sans croire avoir jamais le moindre droit au pardon.
    Hum… Quand on veut être juste et qu’on est orgueilleux, on y réfléchit à deux fois avant d’agresser. La perspective de s’abaisser, ce qui est son devoir, après, est dissuasive. Avec un plus puissant, il y a le risque de passer pour bassement flatteur, avec un égal voire rival, d’un rusé poseur de piège, avec un moins puissant que soi, pour quelqu’un qui se joue de qui ne peut lui rendre de coups.
    Mais il faut ce qu’il faut : on a pris une expansion de soi sur l’autre, on doit rendre le terrain qu’il a perdu, et ce, avec intérêt. Traiter l’autre comme on estime qu’on aurait droit à l’être si on était à sa place.
    Il y a des gens, étranges, qui dans leur droit, font le premier pas. Une erreur, à mon avis. On en déduit qu’ils sont dans leur tort. Mais s’ils veulent passer leurs droits par pertes et profits, cela les regarde. Par contre, un chef n’a pas à mettre le droit des siens à la poubelle.
    Cependant, de quoi un chef est-il le chef ?
    Ainsi, en Irlande, un chef est-il chef-protestant, chef-catholique, ou chef pour l’Irlande, c’est-à-dire des deux communautés ? Sa loyauté, sa politique ne doit pas être la même, selon la définition. Le catholique cédant au protestant peut être vu comme trahissant les siens, sauf s’il obtient leur accord, et en se plaçant du point de vue, accepté des siens, de l’Irlande.
    Par parenthèse, les catholiques sont doublement dans leur droit : descendants en général des envahis, et dominés. Mais bref, il y a chef protestant, chef catholique, communauté internationale pour médiation, tout ça.
    Pour le cas catholiques versus LGBT, les LGBT sont singulièrement opprimés. Comme des femmes, des Noirs, autrefois des Juifs… Je veux dire qu’ils n’ont pas de territoire, ils sont où ils sont aux conditions des autres. Comme un peuple vaincu. Et puis, ils n’ont pas d’identité solide, comme les femmes, leur solidarité est faible. Pas de chef, cela va ensemble. Ce qui s’en rapproche le plus, Bergé, est une sorte d’agitateur, et rien de plus. Quelles que soient sa puissance et sa loyauté, il n’a ni la position ni le caractère d’un chef, en tout cas sur cette question.
    Personne n’a jamais servi de médiateur aux LGBT, et maintenant, c’est trop tard, ils ne vont rien céder quand ils peuvent tout emporter, tout leur droit. Parce que les hétérosexuels ne sont plus condamnés à avoir des enfants quand ils ne veulent que du plaisir, le plaisir des invertis n’est plus diabolisé. Parce que de plus en plus, les hétérosexuels pratiquent certains de leurs plaisirs, ils ne font plus horreur. Parce que les hommes et les femmes ont une identité plus libre, il y a une place pour ce qui ne semblait pas s’insérer dans la rigidité de leur opposition autrefois proclamée. Maintenant, ça peut se passer en douceur, comme dans certains pays, ou continuer sur la note hystérique française : la balle est dans le camp des catholiques. A eux de voir s’ils veulent défendre les pauvres, les catholiques d’Orient persécutés ou autres victimes ou continuer à s’acharner contre une de leurs catégories de victimes.
    Sinon, qu’est-ce que certains ont l’air d’attendre des LGBT, que des gens dominés, éventuellement trahis, mis à la porte par leur famille avant même leur majorité, depuis des temps immémoriaux rabaissés par l’Eglise, sans chef, alors que de l’autre côté, il n’y a que ça, des traditionalistes au pape, et ils devraient pardonner à des gens qui ne leur demandent pas pardon, loin de là, qui continuent à les opprimer ?
    Le pardon se donne de supérieur à inférieur, supérieur en légitimité, de celui qui a reçu le tort à l’agresseur, et en principe, en pouvoir. Sinon, il est des plus probables qu’on ne pardonne pas mais qu’on le dise car c’est moins vexant que d’avouer qu’on n’a pas la force ou le courage, ou les deux, de sévir.
    On demande, en somme, à ces gens de pratiquer les vertus que leurs oppresseurs promeuvent à la place de ces derniers. C’est hors de propos. D’abord on gagne, puis, si on veut, on passe l’éponge.
    A notre époque, on a tendance à vendre la peau de l’ours, à demander aux gens de pratiquer ses vertus proclamées à sa place. C’est vraiment n’importe quoi. Ceci dit, à supposer que les LGBT acquièrent un jour autant de droits que les hétérosexuels, il leur faudrait deux choses : ne pas oublier d’être vigilants pour ne pas perdre leurs droits et ne pas se venger des obscurantistes pour la double raison de ne pas devenir comme eux et parce qu’il y a mieux à faire : s’attaquer à des injustices subies par d’autres gens, peut-être, ou contempler la beauté du monde.

  86. @Noblejoué
    Je ne vois qu’une solution : Proust obligatoire, pour les curés comme pour les invertis, les baronnes au grand cœur et les Mme pipi !

  87. @ Aliocha
    Aucun texte ne doit jamais être obligatoire, les contraintes indues salissent les gens et compromettent jusqu’aux plus grands textes ! Quant aux solutions, il y en a toujours plusieurs, mais nous manquons de l’intelligence pour les voir.
    Je crois que malgré une mauvaise volonté récurrente, on va aller vers une liberté et une égalité parfaite entre les hommes et les femmes. Fin de l’histoire, tout va bien ?
    Je ne crois pas, d’aucuns veulent créer des clones en leur déniant tout droit. Les mortels sont mortellement ennuyeux avec une créativité essentiellement exercée à opprimer et à exclure.

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