D’aucuns se posent la question d’une « malédiction élyséenne » avec la chute de dix points d’Emmanuel Macron dans un récent sondage (Figaro Vox). Comme si le pouvoir suprême par lui-même était condamné à son propre déclin.
Pourtant, à bien y regarder en comparant les débuts des précédents quinquennats avec ceux de l’actuel, on retrouve un dénominateur commun qui est tout simplement la « malédiction » du réel ou en tout cas son irruption dans les illusions ou les promesses des campagnes même les plus honnêtes. D’un coup, l’enchantement suscité par le virtuel se brise sur un réel qui ne fait pas de quartier. Presque mécaniquement, le heurt du projet sur le présent du pays, l’éventuelle découverte de « cadavres budgétaires » dans le placard entraînent une diminution de l’adhésion collective.
D’autant plus que jusqu’à nouvel ordre, notre vie politique n’a pas encore connu ce miracle d’une campagne présidentielle qui promettrait moins qu’elle ne tiendrait. Une quasi impossibilité que cette répudiation de la démagogie et cette audace de la mesure et de la modestie !
A cette condition objective s’ajoutent des données relatives à chaque président dont les attitudes, les comportements, les attentes qu’ils ont suscités ne sont évidemment pas identiques. Mais ce n’est toujours pas le pouvoir élyséen qui est responsable mais la manière subjective de l’appréhender.
Nicolas Sarkozy avait, pour 2007, effectué une campagne tellement éblouissante sur tous les plans que la déception a été immense quand le meilleur qu’on espérait de sa présidence a été battu en brèche par des débuts médiocres qui lui étaient imputables. D’où la dégringolade.
François Hollande qui l’avait emporté en 2012 parce qu’une majorité de citoyens ne voulait plus du président sortant a ruiné trop vite son crédit par des vacances trop longues tranchant avec l’état du pays et sa morosité. D’où la chute.
Emmanuel Macron, brillamment élu et dont les débuts ont frappé par leur classe, a bénéficié d’un enthousiasme qui dépassait le soutien politique et relevait presque d’une stupéfaction émue et fière. Cette inconditionnalité n’est pas sans risque puisqu’elle multiplie les exigences à son égard et crée chez le citoyen, au moindre échec, au premier reniement, comme une forme de dépit amoureux. D’où la désaffection.
L’Elysée n’est pour rien dans ce qui apparaît pour une fatalité et qui n’est que l’alliance d’un réel intrusif et d’une personnalité confrontée soudain au dur métier de présider. Et qui commence bien ou mal.
Bonjour,
« D’aucuns se posent la question d’une « malédiction élyséenne » avec la chute de dix points d’Emmanuel Macron dans un récent sondage. »
Il faut arrêter de se focaliser en permanence sur les sondages qui nous sont bombardés en permanence par les médias, en particulier ceux qui sont donnés en début de mandat.
Rappelons-nous que J. Chirac avait connu une chute de 15% en 1995, ce qui ne l’a pas empêché d’être réélu triomphalement en 2002 avec plus de 82% des sondages exprimés. Bon, il est vrai que la gauche plurielle l’avait bien aidé en dispersant ses candidats avec pour effet, la non qualification de Lionel Jospin pour le second tour, malgré un bon bilan qui aurait dû le conduire à l’Elysée.
D’une façon générale, ce n’est jamais celui qui est en tête au bout de 5mn de course qui gagne un marathon.
Emmanuel Macron en matière de politique étrangère avait fait un plutôt bon parcours les deux premiers mois, notamment en rétablissant des relations cordiales avec Vladimir Poutine mises à mal par son prédécesseur sous l’influence de Washington. Tout comme il a réussi à créer des liens chaleureux avec l’imprévisible Donald Trump, espérant le ramener à de meilleures dispositions concernant le climat.
Certes il a été amené à faire quelques réaménagements au pied levé dans son gouvernement après quelques révélations d’emplois fictifs côté MoDem et arrangements familiaux pour l’un de ses plus fidèles ministres. Les ministres incriminés ont démissionné, ils ont été recasés et tout serait rentré dans l’ordre sans le différend qui a opposé le président (accessoirement chef des armées) et le chef d’éEat-Major des armées.
C’est cette affaire, à mon avis, qui a vraiment fait chuter la cote de popularité d’EM. Ajoutons à cela l’idée saugrenue consistant à revêtir une combinaison de pilote de chasse pour rassurer les militaires lors de son déplacement à Istres. La manœuvre n’a manifestement pas eu l’effet escompté. Il suffit de lire les quolibets dans les médias et les réseaux sociaux pour s’en convaincre.
Certains députés de LREM commencent déjà à se rebeller. Malgré les consignes fermes et sans appel, l’effet « frondeur » se manifeste à nouveau.
Les bourdes verbales pré-électorales, la jouer à la Tom Cruise dans Top Gun à Istres et surtout son comportement de petit chefaillon caractériel avec le général de Villiers, ça commence à faire beaucoup !
A trop vouloir jouer les Napoléon au regard d’aigle, il ne faudrait pas que notre président finisse par ressembler à Bokassa 1er.
Bien sûr, cher P. Bilger, qu’il n’y a pas de malédiction élyséenne ! Et notamment pour Emmanuel Macron.
Par contre, quand vous écrivez « L’Elysée n’est pour rien… », c’est faux!
« … qui n’est que l’alliance du réel intrusif et d’une personnalité confrontée soudain au dur métier de présider »
Là, vous tombez dans le babillage courtisan !
Exemple : le trou budgétaire dont Macron prétend qu’il le découvre : mais cet homme était ministre de l’Economie il y a quelques mois et connaissait parfaitement la situation.
Par ailleurs, il connaissait également personnellement les quelques dizaines de hauts fonctionnaires de Bercy responsables des structures de l’état financier du Budget au jour le jour. Personne ne peut croire – y compris vous – qu’il ne savait rien.
Donc, cette dégringolade dans l’opinion n’est que la conséquence, comme pour ses prédécesseurs, d’une malhonnêteté intellectuelle assumée.
Ne nous prenez pas pour des veaux !
Cordialement.
« Emmanuel Macron, brillamment élu et dont les débuts ont frappé par leur classe… »
Deux affirmations, deux avis contestables, mon cher Philippe.
L’éclat de son élection en face d’une Le Pen universellement ostracisée sauf par Nicolas Dupont-Aignan et sur fond d’abstention record, est tout à fait contestable. C’est prendre les chiffres sans recul que de ne tenir compte ni de l’affaire Fillon, ni du profond rejet de François Hollande, ni de l’éprouvante prestation de Marine Le Pen lors du débat de second tour.
Quant à la prétendue « classe » des débuts d’Emmanuel Macron, c’est affaire de goût et de sensibilité.
Pour ma part j’ai trouvé tristement grandiloquente et somme toute ridicule la prestation du Louvre tout comme le discours plat et creux devant le congrès réuni à Versailles.
Tout cela sent le talent forcé et la mise en scène de second ordre, sur fond de cynisme et de mépris de l’intelligence du peuple.
Non, Emmanuel Macron n’est pas victime d’une quelconque malédiction élyséenne et cette chute dans les sondages intervenant aussi rapidement que brutalement n’a en fait rien de bien surprenant.
Ne serait-ce que par le fait que notre nouveau Président, désolé de vous contredire Philippe Bilger, n’a pas selon moi été si « brillamment » élu que cela. Recueillir certes 66,1% des suffrages mais face à une candidate qui n’a pas du tout été au niveau, ce qu’elle a reconnu elle-même, et avec un niveau record de votes blancs et nuls de l’ordre de 12% et un taux d’abstention de 25,44% attestant de la plus faible participation au second tour d’un élection présidentielle depuis 1969, voilà qui n’est pas franchement glorieux.
Ces résultats ne traduisaient pas, à l’évidence, une franche adhésion au nouveau Président et cela ne pouvait se traduire par la suite que par une absence d’état de grâce et une dégringolade dans les sondages.
Les débuts du nouveau quinquennat beaucoup trop axés par ailleurs sur une politique du paraître, où notre nouveau Président s’est surtout beaucoup mis en scène et où l’action a paru souvent en décalage avec les espérances nées chez certains de la campagne présidentielle et les attentes réelles du pays, ont irrité beaucoup de nos concitoyens.
Et nous ne pouvons passer sous silence les couacs qui ont enfin émaillé les premiers mois d’exercice du nouveau pouvoir en place.
Nulle malédiction donc dans la chute dans les sondages d’Emmanuel Macron à l’égard duquel nombre de citoyens se posent encore bien des questions et restent pour l’heure dans l’expectative.
L’Elysée n’est pour rien dans ce qui apparaît pour une fatalité…
Ben… c’est tellement évident que l’on est en droit de se poser la question de l’intérêt de cette question puisque chacun en connaît, à l’avance, la réponse. L’Elysée n’est qu’un palais, des murs symboles de pouvoir, une maison qu’habite celui qui gouverne la France, ou—du moins—est sensé la gouverner. Il n’y a pas de malédiction de l’Elysée tout simplement parce que c’est le comportement et les aptitudes de son hôte qui font l’opinion publique. Les macronistes inconditionnels commencent à déciller. C’était inévitable. Il est à moitié étonnant que cela soit survenu si tôt.
« Je suis le chef… et toi patron des armées, tu n’as pas à commenter ce que je décide… c’est indigne ! » Tout Macron est là ! Cette phrase n’est pas celle d’un commander (comme le nom du véhicule de l’armée emprunté pour l’intronisation), mais celle d’un Hollande-bis qui doute de sa propre autorité au point d’en être réduit à cette sortie infantile de cour d’école. Il est ahurissant qu’un chef d’Etat en exercice commette pareille bévue et aveu de faiblesse. Pierre de Villiers a été digne. Il a réagi correctement en théâtralisant sa sortie. Il humilie Macron parce que Macron l’a humilié. Juste retour des choses. Castaner, croyant rendre service, , amplifie la caisse de résonance et le malaise.
Quels dirigeants affligeants ! On sait déjà que la présidence Macron sera de cet acabit. Une déroute brouillonne, incohérente et lâche (ce dernier adjectif est attribué parce que Macron va faire payer les vieux [CSG…etc.], ceux dont on sait qu’ils ne protestent jamais car ils ne peuvent plus le faire). Les classes moyennes aussi vont trinquer. Macron est un Hollande au pied d’argile qui entend prendre son mentor en contre-exemple pour la conduite de la présidence, mais qui, en réalité, n’en fait rien. Mauvaise lignée ne saurait mentir.
Supprimant l’ISF pour tout ce qui n’est pas immobilier (l’immobilier ne peut pas partir hors des frontières : autre lâcheté), il renvoie l’ascenseur à ses mécènes, généreux chefs de multinationales, qui ont mis sans restriction la main au portefeuille pour soutenir sa candidature contre vents et marées et son rapt électoral en dépit du bon sens, alors qu’il n’était destiné, tout au mieux à l’origine, qu’à jouer les seconds couteaux parmi les prétendants.
Il est bien le président du COUAC 40 (Laurent Joffrin). Servile jusqu’à l’os. On n’a pas fini de payer les pots cassés de ce président people. Comme Sarkozy.
Il n’y a pas de malédiction élyséenne ?
Ben si quand même un peu, et même beaucoup !
Et je dirais même plus, il y a tromperie sur le contrat qui lie le nouvel élu et le peuple qui l’a élu, en langage juridique cela s’appelle un dol.
Lorsqu’un candidat fait campagne, il adresse des promesses et des souhaits à une population qui naïvement le croit et l’élit.
Une fois élu, le ménage à deux, président/peuple, devient un ménage à trois avec Bruxelles qui se mêle de la vie du couple, et pour faire vivre ce ménage à trois, le président se tourne vers un quatrième larron, en l’occurrence Berlin, qui doit en principe rendre la vie à trois plus facile.
Quatre personnages pour une vie à deux, le surréalisme vécu en politique, ou le théâtre de boulevard, mais triste celui-là, et le candidat sait qu’il en sera ainsi, d’où le dol.
Équation à quatre inconnues, qui de surcroît sont complexes, comme le dit si bien Jupiter, autrement dit équation insoluble.
Erreur de casting, ce n’est pas un Jupiter qu’il nous faut, c’est un Alexandre le Grand capable d’un seul coup de trancher le nœud gordien qui nous enserre et de nous libérer de cette duègne mortifère qu’est la Commission de Bruxelles, anonyme et bien réelle.
PS : « Emmanuel Macron, brillamment élu… »
Hum, vous n’avez pas lu la dernière ligne des résultats, celle qui donne le pourcentage d’abstentionnistes.
Qui ne dit mot ne consent pas toujours, rarement d’ailleurs, il attend de voir.
Il a vu, et il a été déçu.
Un peu de patience, s’il vous plaît !
Une loi aussi simple que la moralisation de la vie publique, une fois votée, ne sera applicable, au mieux, que dans quelques mois.
Pour le reste, malgré l’utilisation des ordonnances, cela prendra encore plus de temps avant que les premiers effets ne se fassent sentir.
Entre-temps, il y aura beaucoup de com ou de bla-bla pour meubler le vide (on peut faire confiance aux chaînes d’info en continu !)
Les canards ont déserté la baie de Somme, remplacés par les autruches dont les pratiques politiques ont inspiré les Picards.
La sagesse de la Nation veut qu’on ne se fasse pas élire en France en abusant de la sincérité, sincérité sur l’état des lieux, sincérité sur les thérapeutiques suffisantes.
Quand un Picard bien élevé brigue le pouvoir il sait comment montrer le réjouissant, dissimuler le contrariant.
Passé à l’action, il lui faut se souvenir de La Rochefoucauld : « Nous promettons selon nos espérances et nous tenons selon nos craintes ».
Il lui faut aussi choisir sa crainte ; celle de déplaire conduirait au fiasco mais… la crainte de ne pas réparer la machine, celle de ne pas la protéger des vandales, pourrait être bénéfique.
@ Achille | 25 juillet 2017 à 07:29
« …la jouer à la Tom Cruise dans Top Gun à Istres et surtout son comportement de petit chefaillon caractériel avec le général de Villiers… »
Le Colonel Goya a résumé la situation sur son blog, par le titre qui tue :
« Flop Gun »
https://lavoiedelepee.blogspot.fr/
@Frank THOMAS (25 juillet 2017 à 09:15) dit ceci que je partage totalement :
« Tout cela sent le talent forcé et la mise en scène de second ordre, sur fond de cynisme et de mépris de l’intelligence du peuple. »
Elu le 7 mai 2017, les cent premiers jours de présidence seront atteints dans 21 jours vers le 15 août prochain. Quoi de majeur vraiment ?
Et déjà pour ne relever que cela, l’Assemblée enterre le casier judiciaire vierge, promesse du seigneur en devenir Macron ; ça commence vraiment mal.
Pendant la campagne électorale, Il fallait du nouveau au menu ; d’où mise en concurrence et déconsidération assurées pour les candidats qui ne sortaient pas une grande idée bien neuve de leur chapeau. L’utopie suscitait également l’engouement, elle faisait vibrer les cœurs et redresser les nuques. Ce qui arrive maintenant était en germe dans les critères de sélection en vigueur à l’époque.
On ne peut pas reprocher à Macron de fausses promesses, il est resté plutôt évasif sur son programme, qu’il nous a fallu deviner intuitivement. Pour ce qui est de l’image, il nous en met encore plein la vue, et même plus, après les élections comme avant. En revanche, il a laissé croire à une noblesse de caractère jusqu’ici inégalée en politique, par exemple en faisant taire les huées contre ses rivaux dans ses meetings. Cela ne l’a pas empêché de traiter MLP de parasite lors du débat final, mais comme l’idée était de la mettre au pilori, il jouait sur du velours, donc, passe encore. Or, une fois élu, on le voit savourer sans mesure les délices de la mesquinerie gratuite.
Stupéfaction. Non seulement il pousse le CEMA à la démission en l’offensant publiquement au prix d’un reproche injuste, mais une fois le général à la retraite, le président via son porte-parole l’asticote encore dans les journaux, comme un chat avec une souris. Ça choque dans les chaumières. Le président y récolte comme un brouillage de son image. Les media complices du brouillage le récupèrent et l’amplifient pour alimenter leur faim jamais assouvie d’événements politiques plus ou moins mineurs et de citations vachardes.
Je note que les « parlants » ont tous le mot « pédagogie » à la bouche ces jours-ci, présenté comme remède miracle pour arranger les choses. Les pédagogues d’un côté, l’opinion publique en mal de pédagogie de l’autre. Une telle représentation d’un électorat passif tout juste bon à éduquer, régulièrement sondé comme un malade, paraît acceptée sans discussion par les acteurs du mélodrame : gouvernement responsable contre opinion ignorante et rétive, et media pour participer à l’éducation de cette dernière. Pas étonnant dans ces conditions que les populistes qui mettent le peuple au centre et qui le promeuvent de passif-agressif à agressif tout court, croissent et embellissent une fois passé le tintamarre électoral.
La tyrannie d’une opinion, par nature aussi irrationnelle qu’injuste, n’a aucune légitimité. Plus on lui en donne, plus elle en prend. L’électorat choisit ses représentants pour gouverner. Tant pis pour lui s’il a voté pour des godillots en se vantant de prendre une revanche sur la fournée précédente. Tant pis pour lui si le président de la République cherche à jouer tous les rôles à lui tout seul, et s’offre des séances récréatives avec des personnalités branchées coupées du peuple dans le palais présidentiel. C’est à l’électorat qu’il revient de résister à la « peoplisation » de la politique et de refuser de voir en notre président et son épouse les souverains d’une monarchie même pas constitutionnelle.
S’il y a malédiction, elle est là. La seule pédagogie à dispenser aux citoyens dès l’enfance, c’est de leur enseigner le fonctionnement d’une démocratie représentative, le pourquoi de nos institutions, la nécessité d’une opposition, la finalité des élections.
« Emmanuel Macron, brillamment élu et dont les débuts ont frappé par leur classe, a bénéficié d’un enthousiasme qui dépassait le soutien politique et relevait presque d’une stupéfaction émue et fière. »
C’est ça le détail qui tue, en fait. Car, qu’est-ce qui dans son action dans la réalité peut être désigné comme à l’origine d’un tel engouement ?
Il a été le ministre qui à Bercy n’aurait pas été au courant des cadavres budgétaires pourrissant dans leur placard et n’en aurait appris l’existence que grâce au ministre par lui nommé à ce même poste par lui occupé jusqu’au 30 août 2016 ? Il faut croire que Bruno Le Maire est lui bien malin !
Non, il a bien joué la partie de poker menteur en laquelle des élections démocratiques qui eussent dû consister en d’honnêtes présentations et discussions des programmes respectifs des divers candidats, ont été transformées. C’est tout.
Maintenant on s’aperçoit que dès lors qu’il s’agit d’affronter le réel, on a affaire à une ribambelle d’amateurs à l’ego surdimensionné. Comment voulez-vous que les gens ne soient pas amers.
« Fin 2016, le responsable communication du candidat déclarait avoir déjà récolté 3,7 millions d’euros de dons pour la présidentielle, c’est-à-dire entre deux et trois fois le budget de François Fillon ou Alain Juppé pour la primaire de la droite. Son parti politique ne bénéficiant pas encore de financement public, l’ensemble de cette somme provient de dons de particuliers. En novembre 2016, Benoît Hamon (PS) presse Emmanuel Macron de révéler la liste de ses donateurs, mettant entre autres en avant les conflits d’intérêts possibles liés à son statut d’ancien associé de la banque Rothschild. Ce dernier refuse cette transparence taxant la demande de ‘démagogique’ »
Allons donc ! Si j’avais l’honneur d’être le magistrat chargé de l’instruction d’un tel dossier, mais bon peut-être que je ne comprends pas bien la logique juridique, je ne lâcherais pas l’affaire tant que je n’aurais pas établi la manière dont les deux millions gagnés chez Rothschild ont été précisément utilisés. Même en toute liberté de dépenser son propre argent comme on l’entend, les Français ont un droit de regard sur tout ce qui dépasse un don supérieur à 7000€.
3,7 millions d’euros divisés par ce montant maximum de don à un parti politique, soit 7000€ font 528,6 donateurs. C’est beaucoup pour un parti tout neuf. En sus de leur cotisation, quelle a bien pu être la part des adhérents et militants dans ces 3,7 millions, lesquels assignent de nos jours leur parti en référé ?
La question n’a rien de démagogique. Si les dons n’ont pas transité par, par ex., les îles Caïmans, pourquoi ne pas communiquer clairement à leur sujet en l’honneur de la nouvelle loi sur la transparence et la moralisation de la vie publique, afin de mettre un frein à une imagination populaire galopante ?
« Casier judiciaire vierge pour les élus : les députés disent non à la promesse de Macron » (Orange)
Rien que pour cela il est désormais out, les citoyens en avaient fait un point essentiel, le pacte explose en plein vol, les lendemains vont déchanter.
Quand finch dit (25 juillet 2017 à 09:27) :
« Je suis le chef… et toi patron des armées, tu n’as pas à commenter ce que je décide… c’est indigne ! » Tout Macron est là ! Cette phrase n’est pas celle d’un commander (comme le nom du véhicule de l’armée emprunté pour l’intronisation), mais celle d’un Hollande-bis qui doute de sa propre autorité au point d’en être réduit à cette sortie infantile de cour d’école. »
…c’est le mot infantile qui retient mon attention.
Car je ne peux m’empêcher de penser qu’à 39 ans E. Macron même très intelligent et pourtant mature sans aucun doute, n’est sans doute pas mûr pour la fonction. En dehors de l’élève prodige,
– Quelles sont les marques et les traces indélébiles qui ont marqué sa première tranche de vie ?
– Que ne sait-il pas encore, de la vie qu’il va apprendre d’abord à nos dépens, couvé qu’il est semble-t-il depuis son enfance ?
Après
– les « illettrées » pour les salariées de Gad
– sa sortie à Lunel dans l’Héraut face aux ouvriers de « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ».
– avoir déclaré, depuis l’Algérie, que la colonisation par la France avait été « un crime contre l’humanité ».
Le summum a été atteint (pour l’instant) il me semble avec la production de la crise de confiance extrêmement grave entre le chef des armées et l’humiliation d’une armée stupéfaite, en poussant à la démission le général Pierre de Villiers de la manière que l’on sait.
Aurions-nous un enfant prodige, construit à la Providence, devenu un P.R. (par accident de l’Histoire), mais demeurant ignorant du peuple et de ses misères. Mais non seulement, car aussi sourd et aveugle, aux messages non codés de la base citoyenne dont il apparaît si éloigné ?
Cependant, nous connaissons, niché dans son regard, le foudre de ce Président. Reste à savoir si ce sont des éclairs de génie qu’il va mettre en œuvre depuis l’Elysée et ses dorures. Mais pas que :
http://jolpress.com/video/carreaux-casses-fuites-deaulelysee-en-tres-mauvais-etat-x5tb1pb.html
« D’aucuns se posent la question d’une malédiction élyséenne »
Personnellement, à plusieurs reprises, j’ai pu constater qu’il y avait effectivement une malédiction élyséenne. La preuve ! dirait l’ancien avocat général.
Donc, preuve à l’appui :
Dès que le locataire a obtenu le bail que ses bailleurs (électeurs) lui ont octroyé sur cinq ans parce qu’il a été aussi bon que Nanard sur ce coup-là, il devient immédiatement atteint de la maladie d’Elzheimer (comme Nanard dans l’affaire OM/VA) oubliant la quasi-totalité des promesses faites avant la signature du bail – d’autant qu’il n’a fourni aucune caution 🙁
Pour le locataire qui est atteint subitement de la maladie d’Elzheimer en entrant dans les lieux, ce n’est pas trop grave puisqu’il n’en a pas conscience, mais pour ceux qui lui ont donné à bail ce palais dont NOUS payons les charges, c’est très ennuyeux quand même…
Je ne remonterai pas jusqu’à Mitterrand qui a oublié en arrivant à l’Elysée qu’il avait une double vie et que la seconde serait entretenue par ses bailleurs (qui n’étaient pas au courant), ni à Chirac qui, lui, avait déjà eu des alertes de cette maladie dès son entrée en fonction à la Mairie de Paris puisqu’il oubliera avoir exercé « quelques » malversations tout en se souvenant que ce devait être Juppé qui avait organisé tout cela (il est vrai que par moment un malade d’Elzheimer a des éclairs de lucidité, que ses proches appellent éclairs de génie ;-))
Mais Sarkozy a souffert aussi de cette maladie, ne se souvenant plus, dès le bail signé, que de quelques amis proches tels Bolloré, Bouygues ou Bettencourt, ou de quelques petites boutiques proches de son palais comme Fauchon, Van Cleef, Piaget ou Boucheron. Par contre, lui sera atteint, en plus, de la maladie dit « de la Tourette »;))
Monsieur Hollande quant à lui a été frappé de la maladie dès avoir mis un pied sur les marches du Palais. Il a oublié ce qu’est la politesse en oubliant de reconduire son prédécesseur jusqu’en bas des marches du Palais de ses électeurs, comme aurait pu faire n’importe quel ouvrier de chez Renault ou de chez Mittal, puis il a oublié qu’il avait été élu président de la République. Du coup il est parti en vacances tel monsieur Bidochon, par le train (il ne savait plus ou était garée sa voiture de fonction).
Après, par intermittences, il se souvenait que son prédécesseur avait fait deux trois trucs, du coup, croyant qu’il était guéri il les supprimait, sans savoir vraiment ce qu’il supprimait. Mais ça c’était pas sa faute, c’était la maladie.
Il avait même oublié que la finance était son ennemi, c’est dire la progression du mal !
Enfin, nous avons Macron le transgressif, le subversif, celui qui a eu l’audace de se marier avec sa maîtresse, d’école, d’accord, mais il l’a fait. Mais dès son arrivée à l’Elysée, toc, la maladie lui tombe dessus.
Il s’était fait bichonner pendant un an par Ferrand et Bayrou mais dès son entrée à l’Elysée, l’ayant oublié (la malédiction, je vous dis) il a dit en les voyant « bonjour Messieurs, mais vous êtes qui ? » (phrase typique chez les malades d’Elzheimer ;)). Du coup hop on les a retirés du paysage. C’était trop douloureux pour Emmanuel.
Un jour on lui a présenté un monsieur qui portait un bel uniforme avec plein d’étoiles qui scintillaient, genre un truc qu’il n’avait jamais vu, vu qu’il n’avait pas fait de stage dans un job où on porte un uniforme, à part celui de banquier d’affaires évidemment.
Alors il a dit « c’est qui ce monsieur qui porte un déguisement que je n’ai pas ? » (typique je vous dis)
Hop, dehors ce monsieur qui, en plus, demande des sous à on ne sait qui (Elzheimer je vous dis) pour jouer aux soldats, et il a ajouté « commandez-moi immédiatement des panoplies pour moi aussi. Je le veux ! »
Du coup on l’a vu en boxeur, en tennisman AVEC fauteuil roulant (si, si), puis en cycliste (transition), en sous-marinier au bout d’un filin (007 !), en aviateur dans un déguisement pas à sa taille, mais bon ça faisait la rue Michel 😉
Après il a oublié que son ordonnance (médicale) était discutable, alors, maladie oblige, il a oublié les discussions, et ayant oublié aussi qui était Bayrou il a oublié les promesses qu’il lui avait faites, du coup l’argent de poche des députés et des ministres restera dans leur poche.
De même il a oublié qu’il avait été ministre. De l’économie des Français (c’est triste si jeune, vous en conviendrez, d’autant que le commissaire aux comptes de son ministère déclarera que son bilan était… insincère (sic))
Bilan insincère dans une entreprise privée = trafiquée = mise en examen du trafiquant (au mieux). Mais bon dans ce coup-là c’est la faute à la maladie d’Emmanuel. Un expert vous dira, M. Bilger peut le confirmer, maladie d’Elzheimer = défaut de responsabilité. Point.
(En même temps des bilans insincères dans les banques qu’il a fréquentées sont, comment dire, monnaie (sic) courante, demandez à la BNP, à la Société générale, et aux paradis fiscaux qui les recueillent en leur sein (plantureux) :D)
Tout cela pour vous dire : OUI mettre les pieds à l’Elysée EST une malédiction, alors il faudra s’en souvenir 😀
Si les bailleurs/électeurs ne sont pas tous atteint par la maladie.
Adéo 😉
M.Richard dans Le Point prend la baisse sondagière pour une bonne nouvelle :
« …La dégringolade peut venir aussi de la rétractation d’un électorat confronté à des mesures qu’il a pourtant approuvées en portant au pouvoir celui qui les préconisait. La baisse d’Emmanuel Macron serait ainsi le signe qu’il est pris au sérieux ; qu’il fallait donc croire (hélas !, rouspètent jusqu’à ses électeurs) ce qu’il disait ; qu’il n’est pas plus laxiste dans l’exercice du pouvoir qu’il n’avait été démagogue dans sa conquête.
Dès ses débuts, par son autorité décomplexée à l’égard des puissants de ce monde, il a séduit et rendu la France fière. Et puis, il y a eu l’affaire de Villiers et l’annonce des mauvaises nouvelles budgétaires, chaque secteur étant convenablement raboté. Macron se révèle alors pour de vrai, là où ça fait mal : un président qui n’a pas l’intention de laisser un chef d’Etat-Major se croire propriétaire des armées ; un président qui, pour tenir ses promesses de lutte contre le déficit, ne flanche pas quand il s’agit d’arbitrer, de couper, de trancher, c’est-à-dire de multiplier les frustrés et d’attiser les critiques de ceux, on pense aux fillonistes, qui disaient pourtant vouloir en faire autant. À ce rendez-vous, les mécontents ne manquent pas : fonctionnaires (rétablissement du jour de carence, gel du point d’indice), retraités (augmentation de la CSG), syndicats (réforme du droit du travail) et on en passe.
Un président qui semble (on verra par la suite jusqu’à quand et jusqu’où) vouloir faire plutôt que vouloir plaire : c’est nouveau sous le soleil. C’est tout juste si l’on ne pourrait pas prendre ses dix points de popularité perdus pour une bonne nouvelle, intéressante en tout cas : comme un test de sa résolution. »
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-richard/michel-richard-bonne-nouvelle-pour-macron-23-07-2017-2145215_54.php?&m_i=SdQgSZE4lczRx9r6wqYqTsNrXuO9ddQp0cLFkDMWwVcoPmCH9L9CEa1vHaz26UyGQjUVdr%2BwHm0qKCkheAoWXgncloSSS5&boc=641907&M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-%5BNewsletter-Mi-journee%5D-20170724
Il lui reste 57 mois pour agir.
Va-t-il tenir bon sur la réserve parlementaire ?
Dans ce cas les députés Pères Noël auront une hotte vide.
Et que peut devenir un Père Noël qui ne peut plus offrir de cadeaux, il n’a plus de soutiens clientélistes. Ça va sans aucun doute fronder à la rentrée.
Ce qui est étrange c’est que malgré tous les gens qui savent ce qu’il faut faire pour notre pays, et apparemment ils sont légion, aucun n’est jamais au pouvoir. C’est un peu comme le football, quand on voit tous les entraîneurs virtuels que possède notre pays on se demande pourquoi c’est toujours l’Allemagne qui gagne. Question de joueurs peut-être ?
@ Michel Deluré | 25 juillet 2017 à 09:16
« Recueillir certes 66,1% des suffrages mais face à une candidate qui n’a pas du tout été au niveau, ce qu’elle a reconnu elle-même »
Curieusement il n’est venu à l’idée de personne que Marine Le Pen n’avait pas DU TOUT l’intention de devenir présidente de la République (comme son père en 2002), ce poste ne l’intéresse pas, ce qu’elle veut (voulait) c’est être une force d’opposition aux manoeuvres de LREM.
Raté puisque pour onze millions de votants pour son parti elle n’aura obtenu que huit sièges de députés alors que Mélenchon pour la moitié a obtenu 17 députés.
Cherchez l’erreur.
Je ne suis pas une adepte du parti de Marine Le Pen, c’est juste un constat.
Maintenant BB Macron qui va réduire les APL c’est un peu comme s’il disait « messieurs/dames les moins bien lotis VOTEZ LE PEN ! » parce qu’il semblerait que les APL ne « seraient » pas distribuées uniquement aux étudiants boursiers 🙁
C’est à n’y pas croire.
Les parents se déclarent à l’ISF et les fanfans/étudiants de la famille perçoivent l’APL ?
On marche sur la tête ou il y a une explication ?
Si oui merci de me la donner.
Oui, vraiment, l’exorde de Philippe Bilger me laisse pantois.
Non, M.Macron n’a pas été élu brillamment ; il a brillé dans une confrontation où son adversaire était déjà perdu de réputation. En revanche, ils ont totalisé, à eux deux, le plus gros chiffre d’abstentions pour ce genre de scrutin.
Pour l’instant, le courage de M.Macron s’exprime dans les chancelleries, où il ne risque pas grand-chose à lancer des ballons et dans la lutte contre les petits, qu’il sectionne en tronçons afin de leur donner réciproquement honte les uns des autres. Qui va se plaindre de 5 € en moins alors qu’on ôte 100 € à un tout petit retraité ? il est probable que ça ne marche pas comme ça, mais on ne peut pas voir là le signe d’un homme courageux.
S’il avait lancé la réforme de l’APL, qui eût abouti à une telle baisse, on aurait parlé d’esprit réformateur ; là, c’est de la toute petite politique, celle des malfrats socialistes et droitiers : augmenter les impôts. Il culmine seulement dans le raffinement.
En revanche, on reste perplexe devant cette haine des populations occidentales qui anime la classe politique ; peut-être parce que celles-ci n’ont plus le courage de lutter et de se révolter contre la vision des élites, quelle qu’elle soit, mais à coup sûr tendue par l’appétit de richesse et de pouvoir.
Hier soir sur ARTE, j’ai cédé et regardé le film « Le message » sur la naissance de l’Islam. Pour n’importe quel imbécile c’était un message d’amour et de paix mais pour le moindre citoyen au courant des régimes islamistes et pour qui s’est un peu frotté à la haine viscérale que voue l’Islam à l’Occident qui a longtemps contrecarré ses projets de domination, le film était hilarant. Tous les musulmans y ont un visage extatique, à la façon des santons de la crèche, ne pensent qu’au bien, à louer les chrétiens de telle sorte qu’on en vient à se demander pourquoi ils détruisent les églises, revendiquent Cordoue, brûlent les homos et assassinent les chrétiens et aussi pourquoi (ceci à l’adresse des gogos qui objectent qu’ils se tuent aussi entre eux) de cette belle unité est née la plus sanglante division qu’on puisse rêver entre les adorateurs d’un même dieu.
ARTE est un repaire de naïfs et de falsificateurs de la pensée, mais la chose s’est retournée contre le sujet, tant ce djellaba (pour peplum) était ridicule et contre-productif. Bien sûr, les Maaloufistes invoqueront les Croisades, et les années du début de siècle avec les partitions autoritaires, mais personne n’obligeait Fayçal à entasser ses dollars sous son lit. Personne n’obligeait l’esclavage d’être essentiellement arabe et personne n’obligeait les mêmes arabes à faire d’Al Andalus le modèle de la perfidie politique, ni d’en évincer Ibn Rushd. La vertu trop ressassée a des goûts de vase.
Il est à craindre que M.Macron, comme ses prédécesseurs, ne mette les populations au niveau de cette prestation cinématographique pitoyable, mais là encore, la motivation est mystérieuse.
Macron nous fait sa crise d’ado, non soignée depuis ses seize ans. Il confond ses cours de théâtre avec la cour de l’Elysée.
@fugace | 25 juillet 2017 à 13:55
Carreaux cassés, fuites d’eau…L’Élysée en très mauvais état : »Estimés à 83 millions d’euros en 2015, les travaux pourraient désormais atteindre 100 millions et durer sept ans, a précisé la juridiction financière. »
Je me souviens que lorsque nous avons loué notre premier appartement à Strasbourg dont le propriétaire était les assurances Rhin&Moselle qui je crois n’existent plus, du moins sous ce label, mais représentait donc un proprio qui ne tirait pas la langue, nous avons dû tout refaire à nos frais, l’électricité comprise.
Je pense donc que c’est au locataire, qui plus est logé gratuitement, d’allouer une certaine somme sur ses émoluments qui ne sont pas minces, pour mettre, au moins ses propres appartements, en état.
Il est clair également que le personnel des cuisines en sous-sol doit pouvoir travailler dans des conditions telles que sa sécurité ne soit pas menacée. Des fils dénudés et des fuites dans un établissement normal, conduiraient l’Inspection du travail à le faire fermer.
Il paraît évident que les locataires précédents auxquels incombaient un minimum d’entretien des lieux qui leur étaient alloués à titre gratuit, en tant que logement de fonction (alors que les professeurs des écoles qui bénéficient d’un logement de fonction, paient eux un loyer, même réduit) résidence, sont tenus de participer d’une façon ou d’une autre. Soit en réduisant spontanément leurs frais de fonctionnement d’anciens présidents, soit en puisant dans leur cassette personnelle.
Il est tout aussi clair que ce n’est pas aux armées à payer la facture sur leurs crédits d’entraînement des hommes, d’entretien des véhicules, de carburant ou que sais-je encore, de l’état déplorable dans lequel les anciens locataires du palais de l’Elysée ont laissé les lieux.
Est-ce que au moins, des états des lieux ont été établis par ministère d’huissier de justice qui pourraient leur être opposés ?
@ genau 27 juillet 16:57
Il faut considérer et juger la chaîne ARTE à l’aune du flamboyant BHL, qui est le président de son conseil de surveillance depuis vingt-quatre ans ! Il effectue en ce moment son sixième mandat ! Il est à croire qu’il n’y a aucun Français compétent à part lui pour diriger cette chaîne publique.
Cordialement.
Les mesquineries contre les pauvres de notre Jupiter, et celles contre le personnel et le cadre élyséen de ses prédécesseurs, sont fort bien croquées par genau et fugace.
@Tipaza | 25 juillet 2017 à 12:00
Article édifiant. Tout est dit et bien dit !
@ Achille | 25 juillet 2017 à 07:29
« A trop vouloir jouer les Napoléon au regard d’aigle, il ne faudrait pas que notre président finisse par ressembler à Bokassa 1er.
J’ose espérer que vous ne souhaitez pas que la Présidence de notre pâle copie de Bonaparte s’achève tel le règne de Bokassa 1er ! Avec un tel sous-entendu, vous pourriez être embastillé pour encouragement à la sédition de certaines de nos unités militaires…
@ Catherine JACOB | 25 juillet 2017 à 17:09
Il est fort probable que votre propriétaire vous était redevable du montant des travaux de réfection comme celle des circuits électriques par exemple. Et ce en produisant évidemment et les factures, et l’accord du propriétaire vous en confiant le charge de réalisation.
Les locataires ayant eux, en charge les entretiens courants généralement mentionnés dans le bail. C’est ainsi que par exemple un locataire doit entretenir les serrures (leur mécanisme) des portes intérieures par une lubrification appropriée, faute de quoi le propriétaire peut refuser de prendre en charge le remplacement en cas de défectuosité. Et des comme ça la liste est longue.
Pour ce qui concerne le Palais de l’Elysée dont nous serions (peut-être) chacun propriétaire à hauteur de 1/ 67 000 000 ème (*), il est probable que l’argent ne manque pas pour les dorures, le mobilier, les tapis, les fauteuils etc.
Qui ne se doute pas que par une gestion transparente, beaucoup d’argent jeté par les fenêtres pourrait être recyclé à bon escient.
Après tout, qu’est-ce que 5 euros d’APL ? même pas un paquet de cigarettes pour celui ou celle qui en bénéficie, et en comparaison, UN million d’euros par an dans le budget d’entretien des bâtiments publics d’Etat !
(*) En raisonnant par l’absurde, si demain disparaissaient corps et âmes 66 991 587 Français – 1, le survivant serait-il l’héritier du tout ?
A froid, j’ai écouté l’allocution de la Pyramide du Louvre.
« La tâche qui nous attend est immense mes amis » ?
« Merci de votre confiance, de votre engagement. Cette confiance elle m’oblige »… L’élan que vous représentez ! Je protégerai la République » ?
« Ferveur, enthousiasme, énergie du peuple de France » ?!
« Le Monde, l’Europe nous regardent »… « l’esprit des Lumières menacé en tant d’endroits »…?!
« Soyons enfin nous »
« Construire de nouvelles protections dans ce monde qui nous entoure »
« Gagner un droit, choisir l’audace… »
« Ils attendent que la France soit elle-même » !
« Courage que je continuerai à porter pour vous »… « encore et encore besoin de vous »… « ferveur que vous portez… ferveur, énergie, courage, toujours me porteront »…
« …Révolution française à l’audace de cette Pyramide…!
Si quelqu’un, quelqu’une pouvait me décoder…
Curieuse cette manière de supposer que la France n’a aucune identité et qu’il faille qu’elle « soit elle-même » en 2017 ! Grâce à soi-même certainement… après « ferveur, enthousiasme, énergie du peuple de France » ?
Il se veut César… dont on sait qu’il a vécu !
Jupiter. Suis-je bête ? Il se veut Jupiter! Les historiens ont dû oublier le chapitre : la bataille de César contre Jupiter qui pourrait se résumer avec les 3 V de César contre les 3 V de « vanitas, vanitatum et omina vanitas » !
Qu’est-ce qu’on rit… jaune !
@Trekker | 25 juillet 2017 à 22:33
Je ne pense pas, rassurez-vous, que notre président soit la prochaine victime d’un putsch fomenté par un quarteron de généraux cinq étoiles. Les temps ont changé et le contexte ne s’y prête pas.
Espérons simplement qu’il arrête de nous servir de la com pour ados, même si ces derniers ont besoin, plus que jamais, d’un président qui les comprenne, car leur avenir est loin d’être radieux : courbe du chômage qui a du mal à s’inverser, conflits internationaux sur fond de terrorisme, sans oublier les problèmes climatiques de plus en plus alarmants.
L’invitation à l’Elysée de Rihanna et de Bono a contribué à écorner encore un peu plus la cote de popularité de EM. C’est en tout cas l’impression que donnent les réactions sur les réseaux sociaux.
Il est clair que ces deux people qui se croient investis d’une mission humanitaire sont plus préoccupés à soigner leur popularité et satisfaire leur ego qu’à vraiment apporter une aide à la misère dans le monde. Mais nous sommes à une époque où la compassion et la générosité sont de mise. Il suffit de voir la campagne de demandes de dons sur France 3 entre 20h15 et 20h30. Alors ça marche.
Radin avec les militaires, généreux avec les associations humanitaires. Notre président a fait son choix. Reste à savoir si c’est le bon.
Insoutenable suspense.
E. Macron participera à l’hommage rendu au Père Hamel.
Nous avons vu Macron en pilote de chasse, sous-marinier, handicapé en fauteuil roulant, en redingote présidentielle, et même disciple d’un philosophe… !
Question : poursuivra-t-il son numéro de transformiste en revêtant une chasuble ?
Je crois qu’il y a surtout une malédiction française : celle d’envoyer à l’Elysée des dilettantes présomptueux. Le locataire actuel est particulièrement gratiné. Un beau spécimen, une rareté, un modèle de compétition. Entre les crises d’autoritarisme, les bouffées narcissiques, la censure de la pensée et la censure de la parole, nous sommes servis. Faut-il le rappeler, le jeune blanc-bec avait démarré ses brillants états de service en arrachant sa cougar mère de famille des mains de son mari, déstabilisant au passage les deux familles. Plus immoral tu meurs. En réalité, ce triste sire ne respecte personne, il nous impose SA loi et entend nous la faire respecter de gré ou de force. Aucune discussion possible, aucun débat salutaire. Ce n’est pas ainsi qu’on dirige un pays. Manifestement ses gaffes à répétition avant et après son élection et, surtout, son arrogance et sa persistance à rester dans l’erreur lorsqu’il se trompe, révèlent son inaptitude à la fonction présidentielle. Et ce n’est pas en se déguisant façon Village People qu’il apaisera ceux qui ont une haute idée de l’uniforme. Au contraire !
@ Breizmabro 25/07 16:55
Que MLP se complaise beaucoup plus, comme son papounet chéri, dans un rôle d’opposante qu’au pouvoir, cela est clair pour beaucoup d’électeurs. La situation est alors tellement plus confortable, même s’il est à regretter que certaines oppositions, pour nécessaires qu’elles soient, ne restent désespérément que stériles !
Reconnaissez cependant qu’il est des manières de perdre, même si elles sont voulues, plus honorables. Et dans ce domaine, la dernière semaine de campagne de MLP avec en point d’orgue le débat télévisé, fut une catastrophe, au point de se demander si la chose était réellement préméditée ou si la candidate était vraiment indigne de la fonction à laquelle elle postulait. Peut-on en effet, même si nous n’avons pour seul objectif que de perdre, desservir à ce point sa propre image ?
Et cela ne fait par conséquent que renforcer mon affirmation selon laquelle la victoire de son adversaire, acquise dans de telles conditions, n’a finalement rien de brillant.
Emmanuel Macron, brillamment élu et dont les débuts ont frappé par leur classe…
Je ne suis pas sûr que nous soyons nombreux à partager la conception de la classe propre à Philippe Bilger.
Peut-être que ce dernier, brillant cinéphile, a été inspiré par les films mettant en scène Aldo la classe ?
L’aspect de Fregoli de la politique que nous trouvons chez Manu la classe a été exposé par plusieurs commentateurs des faits et gestes de ce comédien-communicant.
Après son rôle brillant de Belphégor sortant de l’obscurité du Louvre pour plonger dans la lumière étincelante de la Pyramide, il a interprété quelques petits rôles comiques comme tennisman à roulettes ou bien suiveur du Tour de France.
Mais a-t-il été élu pour faire le pitre et pour s’occuper de ce qui ne le regarde pas ? Quand commencera-t-il à faire son travail ?
Et puis, comment un homme d’une telle classe peut-il proférer autant de carabistouilles ?
Qui a osé déclarer à Hambourg le 7 juillet 2017 : « On ne peut pas lutter contre le terrorisme sans action résolue contre le réchauffement climatique » ?
Enfin, pour un homme qui aurait de la classe, il faut bien reconnaître qu’il a traité le général Pierre de Villiers, qui n’est tout de même pas n’importe qui, avec une goujaterie qui ne le grandira pas mais qui en dit long sur son véritable caractère…
@Catherine JACOB
S’il y a une mesure concrète qui aura été annoncée rapidement alors qu’il n’y avait pas urgence, c’est bien la nouvelle vaccination obligatoire.
Or, au regard de ce qu’elle va rapporter aux producteurs des vaccins, 3,7 millions, c’est peanuts.
Par ailleurs, comme le milieu des laboratoires pharmaceutiques avec nœud papillon est notoirement franc-maçon, on travaille en confiance.
De là à avoir de mauvaises pensées…
@ Michel Deluré | 26 juillet 2017 à 09:11
« Et dans ce domaine, la dernière semaine de campagne de MLP avec en point d’orgue le débat télévisé, fut une catastrophe, au point de se demander si la chose était réellement préméditée ou si la candidate était vraiment indigne de la fonction à laquelle elle postulait. »
A mon avis, la prestation catastrophique de MLP lors du débat de l’entre-deux-tours repose sur une stratégie qui a lamentablement échoué. L’objectif était clairement de provoquer Emmanuel Macron afin de le pousser à la faute. Ses précédentes bourdes laissaient un espace pour supposer que face à ses attaques frontales il perdrait son sang-froid et serait même amené à quitter le plateau. Ce qui fut même évoqué par certains médias avant le débat.
Mais manifestement EM a compris la manœuvre et s’est bien gardé de tomber dans le piège qui du coup s’est retourné contre MLP, conduisant à la victoire par KO de EM et à son élection triomphale.
« Il n’y a pas de malédiction élyséenne ! »
Pas si sûr quand on passe en revue les Présidents qui y ont vécu durant la IVe et la Ve République :
– Charles de Gaulle – renié par ceux dont il avait sauvé l’honneur
– Pompidou – y décède
– Giscard – embarqué dans une histoire de diamants avec Bokassa et trahi par les siens
– Mitterrand – y contracte un cancer
– Chirac – frappé par une crise de fainéantise
– Sarkozy – confronté à une crise financière majeure, vidé par les électeurs
– Hollande – bavard et ne sachant pas gouverner sous la pluie ; vidé aussi
– Macron – Humm ! Les augures, et les militaires, ne semblent guère de son côté
Alors ? Malédiction ou non ?
Seul René Coty s’en est sorti indemne, mais il n’avait pas été élu donc n’était qu’un squatteur.
@Tipaza (26 juillet 2017 à 09:00)
« …poursuivra-t-il son numéro de transformiste en revêtant une chasuble ? »
Drôle 😀
Dommage, son accessoiriste Castaner n’avait pas le costume, il ne lui restait qu’un… burkini 🙁
@Tipaza | 26 juillet 2017 à 09:00
Emmanuel Macron semble atteint du syndrome de Walter Mitty, personnage d’une nouvelle de James Thurber parue dans les années 30 et devenue une thèse psychiatrique sur le refus de sortir de l’enfance.
Ce Walter Mitty se voit tour à tour capitaine d’un navire en perdition, célèbre chirurgien, commandant d’une escadrille. Ses rêves héroïques sont brusquement interrompus en plein drame par les questions simples de son épouse : « tu veux du ketchup avec ton hamburger ? ».
Brigitte Macron a peut-être là un rôle essentiel pour le ramener sur terre.
@ Savonarole | 26 juillet 2017 à 13:10
« Ses rêves héroïques sont brusquement interrompus en plein drame par les questions simples de son épouse : « tu veux du ketchup avec ton hamburger ? ».
Ne nous laissez pas dans le doute !
Ce Walter Mitty voulait-il du ketchup ou non ?
Ce qui nous permettrait de spéculer sur le futur de Macron qui se voit lui aussi capitaine d’un sous-marin et commandant d’une escadrille, entre autres rêves.
Avec son complice BHL, héraut de la Libye, il se voit même en héraut de la même Libye après avoir ramené les Libyens à la sagesse.
Je ne suis pas sûr que Brigitte doive le ramener sur terre surtout s’il voit les publicités avec Jane Fonda, 79 ans et Charlize Theron, 41 ans et réalise qu’il a été assis à côté de Melania Trump, 47 ans.
@ Savonarole | 26 juillet 2017 à 13:10
« Brigitte Macron a peut-être là un rôle essentiel pour le ramener sur terre. »
Evidemment !
Et c’est – en marche – depuis un bail, ou plus exactement un contrat.
http://www.20minutes.fr/people/1966387-20161122-france-3-devoile-video-mariage-emmanuel-macron-brigitte-trogneux.
(Blague en passant : les maris, c’est comme les enfants; ils sont toujours adorables quand ce sont ceux des autres)
@Savonarole | 26 juillet 2017 à 13:10
« Emmanuel Macron semble atteint du syndrome de Walter Mitty »
Je découvre Walter Mitty ; il y a un peu de ça peut-être.
Quant au rôle joué par Brigitte, j’avoue qu’il m’intrigue.
Inspiratrice d’un génie de la politique ??
Jocaste, et dans ce cas, le rôle du père a été joué par le général de Villiers. C’est l’avantage de la psychanalyse, on peut dire ce qu’on veut avec l’air sérieux.
Tout simplement marionnettiste d’un grand guignol qui trébuche chaque fois qu’il doit prendre la parole sans avoir été coaché. Le sublime étant le lien, fait à Berlin, entre le réchauffement climatique et le terrorisme. L’un échauffant l’autre évidemment.
@ Breizmabro | 26 juillet 2017 à 13:03
Au train où vont les choses il semble se diriger droit dans le mur. Il ne lui reste plus que le costume de passe-muraille pour le sauver.
Quand on a, comme notre président, à ce point le sens du verbe, on peut avoir confiance qu’il est gage de son action :
« En assassinant le Père Hamel au pied de son autel, les deux terroristes ont certainement cru semer parmi les catholiques de France la soif de vengeance et de représailles. Ils ont échoué. Mon premier mot sera donc pour remercier l’église de France, Monseigneur Lebrun ici présent, les catholiques de France, les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et en particulier Sœur Hélène, Sœur Danièle, Sœur Huguette, qui étaient présentes ce jour-là, si courageuses, les paroissiens de Saint-Etienne-du-Rouvray et notamment monsieur Coponet qui fut blessé gravement, et son épouse.
Je les remercie tous d’avoir trouvé dans leur foi et leurs prières la force du pardon. Je vous remercie, Monsieur le député, Monsieur le maire, vous toutes et tous qui êtes là, habitants de Saint-Etienne-du-Rouvray, d’avoir donné à toute la France le même exemple. D’avoir refusé cette soif de vengeance et de représailles. D’avoir ensemble, dès les premières heures, choisi ce chemin d’avenir que vous évoquiez il y a un instant.
En ces temps troublés où tant de vos frères, où tant de nos concitoyens subissent le terrorisme, pour certains la persécution, vous restez d’inlassables artisans de la paix. Et l’exemple d’apaisement que vous avez offert à la France appelle toute notre gratitude.
Ces deux meurtriers voulaient non moins certainement exacerber la peur des Français, déjà tant éprouvée par l’attentat du 14 Juillet à Nice. Grâce à vous, là encore ils ont échoué. Mieux, ils ont rappelé à tous les Français que la République n’est pas le règne du relativisme. Au cœur de nos lois et de nos codes forgés par l’Histoire, il est une part qui ne se négocie pas. Il est une part sur laquelle on ne porte pas la main. Une part, j’ose le mot, sacrée.
Cette part, c’est la vie d’autrui, mais c’est aussi tout ce qui nous rend humain : l’amour, l’espérance, le don de soi, l’attachement aux siens et à ses racines, le goût de l’autre… De tout cela, le père Hamel était l’incarnation même, dans la discrétion et le respect scrupuleux de sa charge.
En profanant sa personne, en profanant son église, et donc sa foi, ses assassins ont attenté à ce lien profond qui unit les Français, qu’ils soient croyants ou non, catholiques ou pas. Alors, ce lien nous est apparu dans toute sa force.
Le visage de Jacques Hamel est devenu le visage de ce qui, en nous, refuse cette culture de mort, et ce terrorisme arrogant. Le sourire de Jacques Hamel est devenu ce sourire de résistance, celui de l’humanisme qui se tient droit face à l’obscurantisme. »
http://www.elysee.fr/declarations/article/discours-d-emmanuel-macron-en-hommage-au-pere-hamel-a-saint-etienne-du-rouvray-2/
@ Savonarole | 26 juillet 2017 à 13:10
Il me semble qu’il y a une pub lessive qui a dû également s’en inspirer, mais c’est la mère qui rêve l’avenir de son rejeton qui a « pour l’instant juste besoin d’apprendre à manger tout seul. » Le gamin de cette pub est adorable.
@fugace | 26 juillet 2017 à 13:43
Pas spécialement évident tout de même la valse en mini jupe blanche.
« Blague en passant : les maris, c’est comme les enfants; ils sont toujours adorables quand ce sont ceux des autres »
Ah mais, c’est comme tout, l’herbe est toujours plus verte ailleurs, comme qui dirait.
@ Aliocha | 26 juillet 2017 à 14:25
Mais c’est pire que nul, c’est d’une platitude de mauvais élève de terminale L.
Et quand je dis que c’est nul, je suis gentil, parce que je bous devant tant de bêtise, pour rester poli.
Une phrase, entre autres, prouve que ce président n’a rien compris à rien de rien :
« Le sourire de Jacques Hamel est devenu ce sourire de résistance, celui de l’humanisme qui se tient droit face à l’obscurantisme »
Mais ce n’est pas vrai.
Le Père Hamel n’est pas mort en humaniste, il est mort en prêtre, en religieux, en croyant et en témoin de sa foi. L’humanisme a peu à voir là-dedans ou alors de façon accessoire.
Mais cette phrase montre bien que Macron n’a pas compris la réalité du combat qui va bien au-delà de l’humanisme, qui est celui d’une foi absolue, celle de l’islam que l’on dit radical, contre la chrétienté, que l’on voudrait comme l’agneau vouée au sacrifice.
Encore heureux qu’il ne nous ait pas sorti aujourd’hui le couplet sur le lien entre le réchauffement climatique et le terrorisme.
Je ne dirais pas que Macron me déçoit, je n’attends rien de lui mais comme homme d’État tenu à une vision de l’Histoire et des événements, il ne vaut pas grand-chose.
L’hypothèse de Savonarole, refus de sortir de l’enfance, pourrait bien se confirmer. Notre « Jupiter » a peut-être comme livre de chevet les BD qui ont bercé son enfance, à savoir entre autres « Tanguy et Laverdure » ce qui expliquerait son déguisement à Istres…
@ Achille 26/07 11:15
Peut-être avez-vous raison.
Ce qui me gêne dans votre analyse, c’est que MLP a tout de même derrière elle une certaine expérience politique, un aplomb et une pugnacité dont elle n’a pas manqué de faire preuve en d’autres circonstances face à d’expérimentés interlocuteurs, qu’ils soient adversaires politiques ou journalistes.
Je suis plus porté à croire qu’elle fut en fait déstabilisée par son absence véritable de maîtrise des grands dossiers, par la non crédibilité des solutions apportées dans son programme.
Autant il peut être facile de ne pas perdre la face dans une interview de quelques minutes où l’on peut rester maître du jeu et s’en tenir au niveau des généralités, autant cela est plus ardu dans un débat qui s’installe dans la durée et qui va au fond des choses, où le superficiel n’est plus de mise.
Si j’ai bien compris, la France n’a pas élu un Président laïque !
Il avait pourtant dit à la Pyramide du Louvre : « je protégerai la République »…
Les nonnes n’ont pas besoin de votre vanité. Elles savent rester discrètes, cela fait partie de leurs voeux : pauvreté, chasteté, obéissance.
Je pense que vous êtes dangereux Monsieur le Président à brouiller toutes les cartes pour vous mettre en exergue.
@ Michel Deluré | 26 juillet 2017 à 16:15
Votre hypothèse se tient également. De toutes façons l’approche économique du FN, avec notamment la sortie de la zone euro, était loin de faire l’unanimité des Français, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle n’a pas réussi à les convaincre tout au long de la campagne électorale. Maintenant il semble qu’elle veille faire porter le chapeau à Florian Philippot qui, il est vrai, était le porteur de ce projet.
Devant le Sénat Florence Parly, ministre de la Défense, a souligné l’insuffisance du budget des armées.
Devant une commission parlementaire le Général de Villiers a souligné également les difficultés rencontrées par les militaires qui manquaient de matériel.
Tous les deux avaient un langage commun.
La ministre a été confortée et le Général a été contraint de présenter sa démission.
Comprenne qui pourra, deux poids deux mesures !
Je vois quelques commentaires particulièrement perfides sur la première dame de France. Il est vrai que mis à part Bernadette Chirac, les épouses (ou conjointes) de nos présidents ont toujours été relativement effacées sur le plan politique.
Brigitte Macron qui a été (et est toujours semble-t-il) l’égérie de notre président, semble bien décidée à marquer de son empreinte le quinquennat en cours. Je pense toutefois que son action se limitera aux œuvres de bienfaisance, ce qui peut expliquer l’invitation de personnalités du monde people qui se sont lancées dans cette noble activité.
Il est vrai que ses tenues vestimentaires, même si elles sont réalisées sur mesure par de grandes maisons de couture, ne semblent pas vraiment la favoriser, ceci d’autant que les photographes s’arrangent toujours pour la surprendre dans des postures à la limite du grotesque. Ce n’est pas facile quand on a passé la soixantaine de vouloir passer pour une jeunette. Sur ce point elle devrait se contenter de faire valoir ses autres qualités, son intelligence, sa culture par exemple. On la voit beaucoup mais jusqu’à présent on l’a très peu entendue.
Mais ne soyons pas trop durs avec elle. Attendons de voir vraiment ses talents cachés. Elle en a sûrement.
Complètement d’accord avec Tipaza quand il dit que ce discours creux mélange tout.
La phrase « Je les remercie tous d’avoir trouvé dans leur foi et leurs prières la force du pardon » me paraît indiscrète pour commencer. Qu’est-ce qu’il en sait ? Ensuite, j’ai entendu lors d’une interview la personne âgée qui avait été gravement blessée au cours de cette messe acquiescer lorsque sa femme a dit que tout ce qu’elle pouvait était de demander à Dieu de pardonner, non pas pardonner elle-même. Elle a fait remarquer qu’on n’allait pas lui en demander, à elle chrétienne, plus qu’au Christ.
Mais surtout, le rôle du président n’est pas de remercier publiquement la famille d’un prêtre saigné au couteau et des fidèles gravement blessés de pardonner. Macron joue sur l’ambiguïté du mot pour mélanger le religieux et le politique, sans doute de par sa dimension christique, qu’il assure ne pas répudier, et qu’il arrive grâce à son charisme à faire coïncider avec sa présence jupitérienne. Il est chargé de présider une République où l’assassin peut être liquidé par la police comme ça a été le cas, ou doit passer en jugement et rendre à César ce qui est à César ; que Macron laisse les chrétiens rendre à Dieu ce qui est à Dieu, sans se prendre pour un directeur de conscience. À l’entendre manipuler sans précaution un concept religieux aussi fort, on risquerait de penser qu’il recourt à la flatterie par calcul politique. Loin de moi une pensée aussi peu charitable.
Dans ma recherche d’idée d’avenir j’ai lu 48 commentaires, 9600 mots environ, je n’y ai rien trouvé, pas même un espoir. Pendant ce temps la dette que nous laissons à nos petits-enfants ne fait que croître et obscurcir leur avenir. Je crains que toutes les puissances capables d’exprimer un espoir dans ce bloc ne se tournent que vers le passé, fût-il un passé récent limité aux deux derniers mois et centré sur un homme de qui nous attendions un avenir meilleur et qui petit à petit montre ses limites et une quasi certitude qu’il n’y parviendra pas.
La faute est-elle celle de notre élu par 16% des personnes appelées à voter ou de nous tous qui, ici ou là, perdons notre temps à regarder le passé des hommes et de leurs comportements au lieu de chercher les solutions à notre avenir à la place de ceux que nous avons chargés de le faire et qui s’en montrent incapables. Ayant profité des Trente Glorieuses je ne suis aucunement enchanté de laisser à mes petits-enfants notre nation dans l’état présent.
Il me paraît être de mon devoir de chercher des solutions sachant qu’il n’est pas besoin d’être intelligent si on écoute Einstein nous dire « ce n’est pas que je suis intelligent c’est seulement que je passe plus de temps avec les problèmes » mais il nous dit aussi « la chose la plus difficile à comprendre est l’impôt sur le revenu » et « pour innover il faut passer à côté ».
Après tout suivons son conseil, passons à côté de la fiscalité. Observons :
J’observe, comme vous, que :
• cohabitent des nations dans lesquelles CIRCULENT DES PRODUCTIONS élaborées dans l’une au l’autre, dont certaines traversent leurs frontières.
• dans chaque nation la population qui y vit en société a pour objectif de SATISFAIRE des BESOINS matériels ou ludiques.
• chaque citoyen ne peut satisfaire ses besoins, en biens ou en services, que si d’autres ont produit.
• Chaque citoyen partage sa vie :
– d’une part en PERIODE d’ACTIVITE où il élabore les besoins des autres et profite des productions des autres
– d’autre part, en PERIODE d’INACTIVITE où il ne produit plus pour les autres mais continue à profiter des productions des autres.
• sur l’espace d’une année par exemple, la production des actifs va en partie devenir une consommation nationale et l’autre est exportée mais, avec le produit de cette exportation, nous importons, pour la même valeur, des productions provenant des autres nations. On dit alors que notre balance commerciale est équilibrée.
• dans la nation : ACTIFS et INACTIFS vont se PARTAGER les CONSOMMATIONS nationales dont les 100% se composent de la production nationale non exportée à laquelle s’ajoutent les productions importées.
• Dans la nation, parce que nous formons une société, notre vie sociétale met en commun, au profit des actifs et des inactifs, des consommations mutuelles ou collectives.
Résultat : notre vie sociétale se caractérise par deux PARTAGES de CONSOMMATION (c’est-à-dire de 100% de notre consommation nationale : production non exportée plus importation) non seulement un premier partage entre actifs et inactifs mais aussi un second partage en trois usages : USAGE FAMILIAL, USAGE MUTUEL ou USAGE COLLECTIF.
• Dans la nation parce que nous formons une société qui évolue et progresse, chacun de nous, par ses capacités, ses handicaps ou ses prédispositions physiques, intellectuelles ou de circonstances, de milieux ou de lieux, ne profite pas égalitairement de ces progrès sociaux.
Pour ceux qui ont de la difficulté à capter ce progrès, notre vie sociale impose une SOLIDARITE supplémentaire de ceux qui capte le mieux nos progrès.
Ce que nous venons d’énoncer n’est pas une théorie. Il s’agit uniquement des réalités observées et pratiquées actuellement que personne ne peut contester et dont la finalité, après la CIRCULATION des PRODUCTIONS : le PARTAGE des CONSOMMATIONS nationale à 100%, qui démontre, en premier : une SOLIDARITE entre actifs et inactifs, en deuxième : une SOLIDARITE de mise en commun d’usage (une partie des consommations en usage mutuel, une autre partie en usage collectif et le solde en usage familial) puis, une troisième SOLIDARITE où les plus aptes à capter le progrès de la société vont céder une partie de leurs droits à la consommation à ceux qui sont moins aptes à capter ce progrès sociétal.
Avons-nous besoin de la fiscalité pour résoudre ce problème de partage de nos consommations nationales qui, en fin de compte statistiquement se partage chez nous à raison de 40% pour les actifs qui touchent des RETRIBUTIONS, 60% pour les inactifs grâce à leur ATTRIBUTIONS et ces actifs comme les inactifs partagent leurs consommations à raison de 13% en usage mutuel, 32% en usage collectif et 55% en usage familial : 22% avec les rétributions des actifs et 33% avec les attributions aux inactifs.
Résultat, pour pratiquer ces partages nous n’avons pas besoin de la fiscalité : nous n’avons besoin que des mathématiques et des %. Connaissez-vous les nombres complexes en mathématiques qui ont pour particularité d’avoir deux composantes, l’une dite REELLE et l’autre dite IMAGINAIRE ?
C’est inutile d’en savoir plus, supposons que nous ayons une RICHESSE REELLE, toutes ces consommations agréables et utiles à la vie et une RICHESSE IMAGINAIRE, la valeur que nous donnons à ces choses : ne pouvons-nous pas en partageant notre RICHESSE IMAGINAIRE nous partager notre RICHESSE REELLE qui revient à chacun des ayants droit aux attributions ?
Je ne sais pas si vous êtes prêts à passer du temps à chercher les solutions à nos problèmes en passant à côté de la fiscalité pour laisser à nos enfants un espoir d’avenir.
Je m’étais fixé 1000 mots pour parvenir à vous convaincre de laisser le passé derrière pour se tourner vers l’avenir, je sais au moins une chose c’est que j’ai réussi mon premier challenge : 999 mots. J’arrête.
Cher Monsieur Bilger,
Bravo pour votre tribune dans Le Figaro, mais je me demande pourquoi vous avez relégué le plus important en fin d’article (heureusement, cela se retrouve dans le titre) : la décision de rendre inéligibles ceux qui auraient été condamnés pour « racisme ».
C’est une grave atteinte à la démocratie, puisque cela aboutit à interdire aux Français d’élire des députés opposés à l’immigration. On sait bien que c’est cela que recouvre, en réalité, le prétendu délit de « racisme ».
Donc : dans un premier temps, je fais tout pour importer en masse un peuple de substitution, qui assurera ma réélection perpétuelle. En effet, ce peuple est à la fois extrêmement tribal, et il a besoin de subsides.
Si tu soutiens en tout les intérêts des gens qui ont ma couleur de peau, alors je voterai pour toi. En revanche, si tu prends des décisions qui vont le moindrement contre les intérêts des gens de ma tribu, alors tu seras mon ennemi perpétuel (« fasciste », « raciste » en langage occidental).
Le Blanc, par contraste, a la capacité de s’élever au-dessus des intérêts de sa tribu ; ce qui lui a permis de bâtir l’Occident. (Cette capacité s’érode de plus en plus, cela dit : difficile de résister aux séductions du tribalisme !)
De même, l’état de dénuement matériel, intellectuel et moral dans lequel arrivent les populations immigrées font qu’elles sont étroitement dépendantes des allocations de l’Etat. Ca tombe bien, les hommes politiques sont solidement assis sur le doux geyser de « l’argent public », apparemment inépuisable puisque nous sommes en régime socialiste.
C’était donc la manipulation parfaite pour acquérir le pouvoir et le conserver à perpétuité, avec tous les avantages y afférents (notamment financiers) : évider la démocratie de l’intérieur, puisque la volonté du peuple se trouve en contradiction avec celle de ses dirigeants. Le peuple vote mal ? changeons de peuple ! L’ironie voulant que cette réplique ait été imaginée par un dramaturge communiste, en guise de dénonciation ; et que ce soient les communistes et leurs héritiers idéologiques qui aient fini par mettre en application cette sacrée bonne idée.
Hélas, les Français ont commencé à déceler l’arnaque. Il était donc urgent de franchir une étape supplémentaire, en leur interdisant d’élire des hommes politiques opposés à cette forfaiture.
D’abord, nous importons en masse, et illégalement, un peuple de substitution qui votera plus docilement pour nous que le font ces abrutis de citoyens ; puis nous le couvrons de cadeaux et en faisons une classe protégée, dont il est interdit de dire du mal (en somme, une race supérieure) ; et puis, finalement, nous interdisons à ceux qui ne sont pas d’accord avec cette politique de modifier les lois pour revenir en arrière.
Jamais la guerre du gouvernement contre son peuple n’aura été aussi éhontée. Un peu comme en Russie, quoi (coucou, Achille…). L’absurdité étant que les « racistes » (en réalité : les démocrates et les patriotes) affectent souvent d’admirer, en Russie, la tyrannie qu’ils dénoncent en France.
Ce qui ne fait que traduire la contamination morale et intellectuelle des Français par les peuples qu’ils sont en train d’importer. Je ne suis plus capable de réfléchir plus loin que le bout de mon nez : il suffit que Poutine me passe la main dans le dos, qu’il me susurre quelques douces paroles à l’oreille, qu’il m’assure qu’il comprend ma colère et qu’il me dise qu’en effet, mon gouvernement est un ramassis de racailles, pour qu’aussitôt je reconnaisse en lui mon Ami, mon Chef, mon Camarade.
Lui, au moins, il m’aime et me comprend, il est de ma Tribu. La mue est faite, je suis devenu aussi abruti et aussi haineux que les populations immigrées survivantes de l’incendie de la tour Grenfell, à Londres, qui insultent ouvertement le juge chargé de l’enquête, lors d’une réunion publique où ils ont été conviés : regardez-nous, regardez notre couleur de peau, regardez-vous, vous êtes blanc, les gens qui sont venus avec vous sont des Blancs, par conséquent vous ne pouvez pas nous rendre « justice » et vous devez démissionner.
Et bien sûr, les autorités « blanches » en rajoutent dans l’avilissement et la veulerie, se prêtent de bonne grâce à cette séance d’humiliation publique, légitiment ce racisme virulent qui vaudrait mort sociale voire prison ferme à quiconque n’appartient pas à la tribu des « plus beaux êtres humains, ceux qui ont la peau marron » (Jean-Luc Mélenchon, sénateur français communiste) : oui, oui, nous sommes venus vous écouter, vous avez raison, c’est important ce que vous dites.
Les « racistes » cherchent dans la-Russie-de-Poutine le remède, alors qu’elle est en réalité le poison. Ils sont déjà contaminés, maraboutés, tribalisés par l’adversaire qu’ils croient combattre.
Vilipendés par le politiquement correct, haïs par les populations de remplacement, ils croient trouver du secours chez un maître pipoteur qui passe son temps à saboter leur civilisation et leurs intérêts fondamentaux.
@Achille
J’aimerais avoir l’avis de ces dames sur la présence de Madame B.M…
J’admire votre ténacité à défendre soit l’un soit l’autre du couple Macron.
Bon ! que voulez-vous nous dire exactement ?
La France, sans équilibre des pouvoirs, attend des Présidents équilibrés ? Avec du ressentiment anti-américain, de la grandeur ? Sans idée, une direction ? Sans dialogue, de la concorde ?
En France, on n’a pas besoin de causes pour attendre des conséquences.
@ calamity jane | 26 juillet 2017 à 20:05
« J’aimerais avoir l’avis de ces dames sur la présence de Madame B.M….
J’admire votre ténacité à défendre soit l’un soit l’autre du couple Macron.
Bon ! que voulez-vous nous dire exactement ? »
Je reconnais avoir soutenu EM pendant deux petits mois (la période du sans-faute), en particulier pour son action en matière de politique extérieure. Mais si vous lisez bien mes derniers commentaires, vous vous apercevrez que mon enthousiasme s’est sérieusement estompé suite à son comportement particulièrement maladroit de ces dernières semaines. L’autorité mal exercée peut parfois avoir des effets pires que le laxisme bon enfant. Plus question de parler de macronmania en ce qui me concerne.
Concernant Brigitte Macron, les médias se focalisent essentiellement sur ses toilettes, son look à la Mireille Darc des années 70, mais, à ma connaissance, nous n’avons pas encore eu d’interviews de cette dame, si bien que nous ne la connaissons qu’au travers du prisme déformant de certains clichés qui ne la montrent pas vraiment à son avantage.
Il serait bon que les médias arrêtent de se focaliser uniquement sur la différence d’âge avec son mari et nous fassent découvrir les autres facettes de sa personnalité.
Voilà ce que je voulais dire. J’espère avoir apporté un peu plus de clarté à mes propos.
César n’étant plus César, Dieu reste-t-il Dieu ? Plus que le charisme du président, c’est sa capacité à agir selon les paroles qu’il profère qui est la vraie question, et qui entraînera ou non une majorité sur le chemin qu’il emprunte. La détestation qu’il inspire à ceux qui n’ont pas voté pour lui, vague réciproque au dégagisme qui l’a mené au pouvoir, saura-t-elle transformer l’élu en exclu ? Là est le cœur de la malédiction, élyséenne ou non, et non l’argument véritable de l’exemple catholique d’une volonté de ne pas céder aux représailles, qui est le meilleur fondement d’une défense efficace contre les agressions, sortant le religieux du religieux, et indiquant la voie de l’incroyance dans les mécanismes anciens, qui est le chemin de la foi véritable. Le pari est extrêmement audacieux, sans autre gage de succès que celui qu’un peuple éclairé saura, ou non, suivre cette exhortation, accepter que l’humanisme ait ses racines dans la révélation chrétienne, qui est la première et la plus décisive des révolutions. C’est pour moi une grâce essentielle qu’un chef d’Etat en devenir ait su formuler cette réalité.
@Ange LERUAS | 26 juillet 2017 à 19:41
Il serait bon que vous vous fassiez un tableau (simplifié même) de la réalité de nos recettes et de nos dépenses et ensuite en miroir ce que vous feriez – je suppose que vous avez dû y réfléchir, et pas seulement aux nombres complexes.
Je salue votre retour !
@ Robert Marchenoir | 26 juillet 2017 à 19:50
Cher Robert Marchenoir,
Vous persistez à voir Poutine comme la source d’un mal dont vous parlez et avec lequel il n’a rien à voir.
La superposition du mode tribal à la démocratie ne nous vient pas de Russie, ni même de l’ex-URSS, il nous vient de l’immigration de la part de gens qui n’ont connu précisément que le mode tribal, de politiciens en mal de vote et des droits supposés universels de l’homme que nous sommes un des rares pays à respecter sur les quelques 200 qui pavoisent à l’ONU.
Comme le communisme n’a pas éradiqué la religion en Russie, la colonisation n’a pas éradiqué le mode tribal en Afrique. Bien au contraire elle l’avait mis en berne pour un temps, en a fait une forme de résistance, sa renaissance soudaine après 1960 a conduit tous ces pays devant une impasse : comment faire un saut de trois siècles dans le temps ?
Nous avons connu quelque chose de similaire de 1940 à 1945, la colonisation de la République française par une dictature nazie. Là aussi la colonisation a mis en berne notre démocratie, Pétain aidant, là aussi des Français ont émigré en Grande-Bretagne, là aussi la République est entrée en résistance, mais elle a pu renaître, renaître, pas naître, avec l’aide d’autres démocraties.
Comment passer d’un système fondamentalement féodal où l’écriture n’existait pas, à un système démocratique en voie de numérisation ?
Ces gens vivent à leur époque, pas à la nôtre, ils ne savent pas moderniser la leur mais ils savent parfaitement exploiter la nôtre. Ils savent prendre, ils ne savent pas donner. Chez nous il n’y a pas de chef tribal pour limiter ce qu’il peuvent prendre bien qu’en leur imposant ce qu’ils doivent faire sans politiciens ou syndicats pour les défendre.
En moralisant la vie politique il faut aussi informer nos politiciens des raisons pour lesquelles tous ces immigrants viennent chez nous : chercher ce qu’ils sont incapables de faire ou d’obtenir chez eux, le régime tribal est une dictature !
Leur expliquer que c’est précisément leur système tribal qui a facilité la colonisation. Rien de nouveau, c’est pour cette même raison que les Romains ont colonisé l’Europe, Gaule en tête, mais c’était il y a 2000 ans.
Il revient aux citoyens de construire leur pays, ce que le système tribal les empêche de faire chez eux et pourtant, de ces gens qui ne comprennent pas le fonctionnement d’une démocratie, nos politiciens, avides de votes, s’empressent d’en faire des électeurs.
Une citoyenneté se gagne en démontrant son attachement au pays où l’on réside, pas en hurlant au racisme qui n’est plus guère qu’une forme de chantage aujourd’hui.
Le droit de vote et les droits liés à la citoyenneté doivent se gagner, ne pas être automatiques. Nous avons un statut de résident étranger en France, des Américains y sont soumis bien qu’en général ils viennent pour participer à l’économie du pays, pas en profiter, ce sera bientôt aussi le sort qui sera de nouveau réservé aux Britanniques après le Brexit.
Accueillons les immigrés, certes, mais n’en faisons pas des victimes et le moyen pour quelques politiciens en mal de votes ou de discours pour leur célébrité.
Attendons qu’ils démontrent être des citoyens, apprenons-leur ce qu’on nous enseignait dans les écoles communales par le passé : l’éducation civique.
Enseignons-leur donc d’abord les principes de la démocratie et aidons-les à se débarrasser de leur système tribal, qui n’est, de fait, qu’une colonisation ou féodalité interne. Puis poussons-les à rentrer chez eux construire leurs démocraties avec notre aide.
L’exemple des USA en 1945 avec l’Allemagne et et le Japon montre qu’on peut aider, dans ce cas obliger, un pays à instituer la démocratie là où elle n’existait plus, ou pas, et le moins qu’on puisse dire est que c’est un succès.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas c’est ce que cherche à faire Poutine en Russie où les citoyens n’ont pas plus connu la démocratie que les Africains.
Et tout cela cher Robert n’a rien à voir avec Poutine. Nous connaissons votre refrain, écrivez-nous des couplets plus appropriés aux besoin des pays en voie de développement qui ne sont pas, simultanément, en voie de démocratisation.
Pas particulièrement fan de BHL il faut lui accorder que c’est ce qu’il cherche à faire mais il le fait malheureusement mal, plutôt porté sur la promotion de BHL que de la démocratie.
@ Aliocha | 27 juillet 2017 à 10:34
Beaucoup trop de mots et encore plus de lettres.
Voici résumé en un quatrain, le principe d’action qui devrait être le nôtre :
Le Livre d’une main,
De l’autre le gourdin,
Le seul moyen,
D’arriver à ses fins.
… »la détestation qu’il inspire à ceux qui n’ont pas voté pour lui » !
Et le piège tendu par Aliocha se referma sur lui !
Vous oubliâtes que quelques millions de personnes ont défilé pour signifier aux assassins qu’ils étaient des assassins blasphémateurs !
Dans ce nombre considérable les catholiques étaient minoritaires.
Et que nous sommes en République laïque. Le Président n’a pas prononcé de voeux et ne peut donc prendre publiquement parti s’agissant d’une ou l’autre religion. S’il le fait, il agit en représentant en chef des communautarismes. C’est compliqué à comprendre ? Ou bien…
@ Aliocha
Si Jupiter n’envisage pour nous comme seule défense que de résister à l’envie de représailles, nous sommes mal partis. On a vu pendant la dernière guerre ce que ce genre de défense a pu donner, et le nombre de victimes à en avoir payé le prix. « Un pari audacieux », sans aucun doute, et même selon moi perdu d’avance.
@Achille 27.07 08:33
S’agissant du chef de l’Etat, je pense qu’il faut bien 100 jours pour voir s’il tiendra la route. Pour l’instant on constate beaucoup d’amateurisme à son niveau et surtout dans les rangs de ses soutiens dont la plupart sont des néophytes.
Le rescapé Richard Ferrand se fait remarquer par son absentéisme à l’Assemblée et son incapacité à diriger le groupe LREM.
Mme Pénicaud de son côté traîne derrière elle l’affaire des frais de Las Vegas et on découvre aussi l’énorme plus-value de 1,13 million d’euros qu’elle aurait réalisée avec ses stock-options en profitant de l’annonce de suppression de postes dans son entreprise de l’époque, Danone.
J’ai comme l’impression que tout cela risque de parasiter la mise en œuvre des réformes en cours et notamment de la réforme du Code du travail. A la vitesse avec laquelle E.Macron a réglé le départ de son chef d’Etat-Major, j’imagine qu’en pleine remoralisation de la politique, certains vont devoir s’expliquer rapidement pour savoir s’ils peuvent être en capacité de continuer la belle aventure.
@Ange LERUAS | 26 juillet 2017 à 19:41
« Je m’étais fixé 1000 mots pour parvenir à vous convaincre de laisser le passé derrière pour se tourner vers l’avenir, je sais au moins une chose c’est que j’ai réussi mon premier challenge : 999 mots. J’arrête. »
Avec un prénom pareil, vous êtes corse, au moins.
Bon. Laisser le passé derrière pour regarder vers l’avenir c’est du blabla. Avancer, c’est tout ce qui compte et sans rien oublier des leçons du passé.
@Breizmabro | 25 juillet 2017 à 15:23
Ces derniers temps, en particulier depuis la série des Martine, je vous trouve particulièrement en verve. J’aime bien.
@ fugace | 26 juillet 2017 à 01:45
« C’est ainsi que par exemple un locataire doit entretenir les serrures (leur mécanisme) des portes intérieures par une lubrification appropriée, faute de quoi le propriétaire peut refuser de prendre en charge le remplacement en cas de défectuosité. Et des comme ça la liste est longue. »
Ce qui est bien avec l’architecture de la maison japonaise, c’est qu’il n’y a pas de serrures intérieures, l’espace étant partitionné grâce à des panneaux coulissants, et que souvent même, dans l’architecture traditionnelle, la fermeture de la porte d’entrée principale, lorsque ce n’est pas celle d’un portail lequel est maintenu clos avec une simple barre transversale, réside en un simple loquet.
« En raisonnant par l’absurde, si demain disparaissaient corps et âmes 66 991 587 Français – 1, le survivant serait-il l’héritier du tout ? »
« À la suite d’une tempête Robinson Crusoé est naufragé sur une île à l’embouchure de l’Orénoque en Amérique du Sud. Tous ses compagnons étant morts, il parvient à récupérer des armes et des outils dans l’épave. »
Il en est en somme l’héritier au même titre que votre survivant le serait du cataclysme que vous présupposez.
« Il fait la découverte d’une grotte. Il se construit une habitation et confectionne un calendrier en faisant des entailles dans un morceau de bois. Il chasse et cultive le blé. Il apprend à fabriquer de la poterie et élève des chèvres. Il lit la Bible et rien ne lui manque, si ce n’est… la compagnie des hommes. »
Pourquoi voulez-vous que la France soit à l’image de « Despair Island », l’île du désespoir ? Laquelle reçoit cependant à intervalles réguliers la visite de membres d’une tribu anthropophage venant y pratiquer du cannibalisme rituel. Fort heureusement l’un des hommes destinés à être sacrifié et mangé parvient à s’échapper. Robinson en fait son ami. C’est le fameux Vendredi auquel il apprend sa langue pour pouvoir communiquer.
« Après tout, qu’est-ce que 5 euros d’APL ? même pas un paquet de cigarettes pour celui ou celle qui en bénéficie, et en comparaison, UN million d’euros par an dans le budget d’entretien des bâtiments publics d’Etat ! »
Personne n’est obligé de fumer. En revanche il peut être important d’avoir à prendre le bus et de pouvoir en payer le passage aller et retour sans risquer l’humiliation d’une amende.
@Achille
Me voilà rassurée ! Car à la lecture de la presse étrangère c’est une tout autre vision d’E. Macron qui s’exprime.
Ne pas céder à l’esprit de vengeance, à la tentation des représailles, n’est en aucun cas baisser la garde, mais renoncer d’offrir à l’ennemi l’accomplissement de la victoire de la terreur qu’il cherche à imposer, faisant de nous les doubles exacts, la copie conforme des ignominieux qu’ils sont, nous entraînant à renier nos valeurs, fondement de leur triomphe.
Munich, entend-on, les historiens, se remémorant les erreurs du passé, devraient alors accuser ceux qui ont réarmé la Ruhr islamiste, et prôner l’intervention des alliés contre les alliés.
On s’est félicité d’entendre nos VRP politiques français se congratuler d’avoir enfin vendu leurs Rafale, après avoir menti à leur peuple en prétendant : « Mon ennemi, c’est la finance ! », pour enfin pérorer du même ton de menteur satisfait de sa communication, un œil sur les sondages et l’autre sur la balance commerciale: « Les terroristes ? il faut les détruire ! »
On a vu le résultat, donnant raison à Muray en son cynique constat de « déjà mort » :
« Chers djihadistes, chevauchant vos éléphants de fer et de feu, vous êtes entrés avec fureur dans notre magasin de porcelaine. Mais c’est un magasin de porcelaine dont les propriétaires de longue date ont entrepris de réduire en miettes tout ce qui s’y trouvait entassé. […] Vous êtes les premiers démolisseurs à s’attaquer à des destructeurs. Les premiers incendiaires en concurrence avec des pyromanes. Nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts »
Non !
Nous crèverons de ne plus croire en nos valeurs, et le président a raison d’avec force les rappeler, d’élever son discours à l’ordre poétique de cette Charité, proposant au peuple de France l’affirmation de son destin où, sur cette terre, il est possible à son grand rabbin d’affirmer devant le président israélien que le fondement de Jérusalem, c’est l’endroit où tombe la larme des frères enfin réunis malgré leurs différences, que cet endroit c’est Paris un 11 janvier après qu’un peuple se soit levé pour ses clowns chéris et fauchés par la haine.
Au lendemain de l’attentat de Nice, en commentaire au billet de notre hôte « La France a peur », j’avais écrit ceci, je n’en change pas un signe :
« Que la France ait peur n’éteindra jamais la musique et les rires, le doux parfum soyeux de la peau de l’aimée, un évangile sous le bras éclairant enfin une révolution assumée.
Il y a encore ici des parfums de fête foraine, de feux d’artifice, où la joie festive éclaire de son hymne à la vie l’éclatante puissance de la vérité qui, chaque fois qu’elle subit les horreurs de la barbarie, sort renforcée, et sur la violence, jette son discrédit.
La République doit retrouver son verbe, doux et puissant
-…sachant qu’est libre celui qui use de sa liberté…-
réaffirmant sans cesse l’autorité du Droit au service du plus faible et du plus démuni
-…et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres…- proclamant la vague déferlante de ses oracles millénaires, le sens du Temps de ses poètes, sa foi en elle-même et en l’homme, en sa capacité à vivre en société, organisant ses rituels de concorde et de paix, retrouvant son antienne des droits fondamentaux.
Qu’elle éclate de rire, la gueuse, à la face de tous les barbares, de tous les fondateurs d’empire qui se trompent de force, qui confondent le désir et le Droit, tout occupés qu’ils sont à affirmer la toute-puissance de ce qui n’est que vengeance et domination, expliquant leur injustifiables fadaises par compliqués tonneaux de références.
Qu’elle porte sa défaite et son dégoût de Verdun, la fille aînée de l’église qui un jour assassina son roi, elle retrouvera son souffle, elle osera enfin fonder l’Europe, royaume de l’amour et de la réconciliation des nations, où la larme de frères réunis fonde la vraie Jérusalem, la Céleste, elle osera l’aveu de la faute et sa rédemption par la Loi.
Qu’elle éclate de joie, la gitane aux pieds nus, elle est la bienvenue, elle est la France, elle est la voix de l’amour, qu’elle danse son insolence aux nez des amoureux de la force. Qu’elle sorte sur le parvis du Temple antique des vieux mystères, exigeant la Justice, la force de l’État au service du Droit, du plus simple, du plus tordu, réservant sa pitié aux victimes innocentes, recueillant précieusement le sang versé des martyrs comme preuve ultime de ce qui la fonde, la victoire de la vérité, jusqu’au sang de son roi qui souille sa parure.
Au sein de la famille à nouveau réunie, l’ami avec l’amie, elle pourra entonner la vraie antienne à l’oreille de l’enfant apaisé :
-…Le Temple dont parlait Jésus, c’était son corps !..-
Et il le comprendra, lui, le plus faible, le moins corrompu, que lui est donnée la chance mirifique de vivre dans l’enceinte protégée, d’avoir accès à la toute-puissance de la révélation qu’en lui porte l’homme, et qu’il a pour charge infiniment honorable de joindre sa voix au chant puissant et doux de la République, celle qui aime ses enfants et qui, au pied de la croix, contemple avec désolation le monstre vagissant se précipiter aux abîmes du mensonge, le meurtre et son abjection.
Il comprendra qu’elle est sa charge, et il n’aura plus peur. »
Un an après, je n’en change pas un signe, et suis heureux qu’un président ait l’audace de rappeler que la meilleure défense n’est pas de se venger, mais de continuer, inlassablement, de continuer à construire les conditions nécessaires à l’amour du prochain, seul chemin de victoire, seul avenir possible pour l’humanité.
Il suffirait d’y croire.
Un des dessins du dernier Canard voit les époux infernaux sabler le champagne à l’annonce du projet sur le casier judiciaire vierge… C’était la moindre des choses et Richard Ferrand d’aller dans ce sens avec deux misérables amendements proposés qui ont ému tous les députés LREM.
Le jongleur financier Ferrand est à la peine et dire qu’il a été élu, bravo à ceux qui l’ont porté, avec lui nous sommes sauvés et cela ne fait que commencer.
@Aliocha | 28 juillet 2017 à 09:03
« Au lendemain de l’attentat de Nice, en commentaire au billet de notre hôte « La France a peur », j’avais écrit ceci, je n’en change pas un signe : »
Avouez que ce serait plus propre comme ça :
Aliocha | 30 juillet 2016 à 09:27 ; Aliocha | 29 juillet 2016 à 23:36 ; Aliocha | 28 juillet 2016 à 08:58
Le post que vous avez pris la peine de recopier en entier est celui du 28/07 n’est-ce pas.
@ Claude Luçon | 27 juillet 2017 à 13:49
Cher Claude Luçon,
Pour le coup, c’est à moi de vous retourner le compliment que vous me fîtes il y a peu : vous ne savez pas tout. (Exactement comme chacun de nous.)
Et en particulier, vous ne connaissez manifestement rien à la Russie. Il faut en effet être complètement ignorant du sujet pour oser écrire, comme vous venez de le faire, que Poutine cherche à instituer la démocratie en Russie, avec les difficultés qui sont dues au fait qu’elle n’y a jamais encore existé.
J’aimerais bien savoir sur quels faits vous vous appuyez pour dire une chose aussi ahurissante. Vous êtes ingénieur, je crois ? Quand vous étiez en activité, vous disiez à vos supérieurs : bah, donnez-moi cent millions de dollars pour creuser ici, moi ch’pense qu’y devrait y avoir du pétrole ? Je ne crois pas. Je crois que vous leur fournissiez une tétrachiée de faits vérifiés par l’expérimentation scientifique, montrant qu’il y avait une probabilité suffisante, objectivement estimable, d’arriver à vos fins.
Pourquoi, lorsqu’il s’agit de politique, d’histoire ou de diplomatie, pensez-vous pouvoir vous dispenser de cette rigueur ? Il n’y a rien de mal à ne rien connaître à la Russie (ou à la géologie pétrolifère, ou aux moeurs sexuelles du moustique bas-breton). Il est en revanche regrettable de se prévaloir de son ignorance, et de prétendre contredire son interlocuteur en ne tenant aucun compte des multiples faits qu’il vient de verser aux débats.
Parmi ceux-ci, lequel vous semble devoir étayer votre affirmation que Vladimir Poutine se bat comme un beau diable pour instaurer la démocratie en Russie, qu’on peut ne pas aimer ses méthodes, mais qu’il ne faut pas le critiquer parce qu’il part de loin ?
Aucun, bien sûr : ils montrent tous que la vérité est à l’opposé. Non seulement tous les actes du gouvernement russe tendent, depuis dix-sept ans, à éradiquer progressivement toute liberté, mais les représentants de l’administration présidentielle déclarent explicitement leur mépris de la démocratie.
Et vous, qu’avez-vous apporté aux débats pour soutenir votre point de vue ? Absolument rien, sinon cette affirmation péremptoire.
Cela ne vous empêche pas de tenter de discréditer mes propos, en les qualifiant de « refrain » que vous connaîtriez déjà. Justement, vous n’y connaissez rien, et vous venez de faire la preuve que vous refusez même de rien y connaître, puisque vous vous obstinez à ne pas tenir compte des faits que je porte à votre connaissance.
Tout comme ce troll d’Achille qui, incapable de réfuter un seul de mes propos, les traite de « couplet ». On connaît bien ces méthodes de diffamation, qui remplacent la discussion par le dénigrement : les Français n’ont pas d’excellentes raisons pour s’opposer à l’immigration, ils sont « racistes » ; les Occidentaux n’avaient pas raison de combattre le communisme, c’étaient des « fascistes » ; les Européens n’ont aucune légitimité pour critiquer la Russie, c’est la preuve qu’ils sont des « nazis » (version de Moscou) ; ou bien, ce sont des imbéciles à la solde de la CIA qui se contentent de chanter un « refrain » (version des poutinistes européens et américains).
Lorsque vous acceptez de lire ce que j’ai écrit, vous le comprenez de travers. Je n’ai jamais dit que « Poutine était la source » de la mentalité tribale chez nous, ni que « la superposition du mode tribal à la démocratie nous venait de Russie ». J’ai dit que le culte de l’anti-modèle russe renforçait la descente des Français de souche dans un tribalisme funeste, dont le premier facteur est l’imitation des populations immigrées.
Est-il donc si compliqué d’admettre que des effets puissent avoir plusieurs causes ? Je suis las de ces discussions idiotes où l’on me dit que le problème n’est pas x, le problème c’est y. Des problèmes il y en a des brouettées, et ce genre d’opposition artificielle ne sert qu’à une chose : évacuer commodément sous le tapis des objections qui dérangent.
Ce que je dis, c’est que de même que les Africains rescapés de l’incendie de la tour Grenfell à Londres s’imaginent que leurs intérêts seraient mieux servis par un juge noir, ou un maire noir (alors que c’est, vraisemblablement, exactement le contraire), les poutinistes occidentaux s’imaginent que leurs intérêts seraient mieux servis par leur soumission diplomatique à la Russie, et par l’adoption en politique intérieure du modèle tyrannique russe.
C’est ça, le tribalisme : c’est la prévalence des tripes sur le cerveau, et c’est bien sûr le choix de la violence pour imposer l’ordre social que l’on souhaite. Préférer la violence au droit, c’est une recette sûre pour détruire cette civilisation occidentale que nous prétendons défendre. Et cette discussion n’est pas neutre sur un blog consacré à la justice.
Mais chacun est libre, naturellement, de tenter d’expliquer aux Français en quoi reconnaître l’annexion de la Crimée tendrait à stopper l’immigration de masse (argument sous-entendu dans des milliers d’articles pro-Poutine, mais que je n’ai jamais vu aucun poutiniste avoir le courage d’écrire noir sur blanc — à partir de quoi on pourrait, au moins, discuter) ;
Chacun est libre de tenter de nous expliquer en quoi autoriser l’exportation d’équipements militaires en Russie réduirait la corruption des politiciens français ;
De nous expliquer en quoi laisser la Russie exécuter un coup d’Etat au Montenegro permettrait de lutter contre le terrorisme islamique chez nous ;
De nous expliquer en quoi supprimer les élections libres en France (à l’instar de la Russie) nous ramènerait au plein emploi ;
De nous expliquer en quoi laisser le préfet islamiste radical de Seine-Saint-Denis électrocuter les homosexuels dans des prisons clandestines serait de nature à faire reculer la criminalité, et à faire barrage à l’islamisation (car telle serait la conséquence de la transposition, en France, des fameuses « valeurs traditionnelles » soi-disant promues par Vladimir Poutine) ; etc., etc.
Le « refrain » et les « couplets » ne sont pas de mon côté : ils sont du côté des poutinistes, qui sont incapables de défendre leur position autrement que par des slogans et des attaques personnelles.
Le décodeur s’est mis en marche. Les cinq euros de diminution des A.P.L. priveront cinquante mille personnes de leurs allocations.
Le feuilleton du chantier naval de Saint-Nazaire, où en est-il ?
Là c’est la presse italienne qui décode ! et c’est pas joli-joli !
@ Catherine JACOB
« Personne n’est obligé de fumer. En revanche il peut être important d’avoir à prendre le bus et de pouvoir en payer le passage aller et retour sans risquer l’humiliation d’une amende. »
C’est vrai. J’ai vu quelqu’un demander une somme précise d’argent à une autre personne s’étonnant de cela mais le solliciteur expliquait que c’était pour rentrer en bus. Donc la personne contente de comprendre lui a remis la somme.
@ Lucile | 27 juillet 2017 à 16:21
Comme vous le savez, Chesterton disait que le monde était plein d’idées chrétiennes devenues folles. Il faut concéder que face aux ennemis de sa nation, il est difficile de ne céder ni à la soumission ni au ressentiment, ceci dit, la soumission est pire car on en sort esclave, ce qui implique que ses voisins et ses fils ou neveux aussi.
Si on aime ses ennemis et condamne ses amis, que commet-on ? Une trahison, dirais-je, si cela était conscient. Je dirais une irresponsabilité extrême.
La politique est un art qui implique de ne pas s’enthousiasmer pour des sauveurs, la réflexion et la discussion de ne pas s’arroger un auteur, René Girard, dont on peut avoir une autre approche que soi.
Macron a insulté les pauvres du tiers-monde « kwassas », d’ici « riens » et l’armée, il est décrédibilisé pour faire de la morale, et d’autant qu’il ne condamne pas assez les agresseurs et tend à s’insinuer, comme je ne sais plus qui l’a dit, dans les consciences.
Il a raison d’appeler au calme, mais ceux à qui on ne rend pas justice, il est des plus indécent de leur demander le pardon qui est, en somme, d’accepter que l’ennemi ne soit pas détruit comme c’est pourtant le sort qui est normalement le sien à la guerre. En somme, les victimes, ce n’est pas le corps de l’ennemi ni la parole du chef de l’Etat qui leur rendra justice. Sous les égards se niche, je crois, au vu de ses antécédents, non pas de la maladresse mais du mépris.
Je pense que ce mépris se décompose en strates :
– Celui du riche pour le pauvre
– Celui du nomade pour le sédentaire
Ces deux mépris conjugués chez bien des politiciens, outre que c’est plus facile, expliquent les impôts et la décote de l’aide au logement.
– Celui de l’adapté reconnu pour son intelligence pour la plupart, sa pensée complexe servant à déconsidérer la pensée simpliste de tous ses contradicteurs éventuels. En fait, c’est le symétrique de ceux qui demandent aux autres de la concision et de la rapidité. Lisibilité qui se veut éblouissante pour les uns, illisibilité qui se veut brouillardeuse pour les autres empêchent de cerner les intensions.
Je trouvais l’attitude de Macron bonne face à Trump et Poutine, mais je dois dire que souvent, il sort de l’ambiguïté à son détriment, comme presque tout le monde.
Vous me paraissez plus proche de l’attitude idoine face à nos ennemis que bien des gens, sans ressentiment, sans désir de gagner son salut en oubliant celui de leur nation, sans esprit de polémique, une attitude qui ne se met pas en avant sans proclamer sa modestie. Et vous ne vous énervez jamais. Comment faites-vous ?
@ Noblejoué
« Chesterton disait que le monde était plein d’idées chrétiennes devenues folles ».
Il ne se doutait sans doute pas à quel point il avait raison !
Le pardon, me semble-t-il, vaut pour des gens qui en ont envie, et des deux côtés, parce qu’ils souhaitent de part et d’autre continuer à vivre ensemble en paix, sinon c’est l’affaire du bon Dieu.
Désolée de faire de la psychanalyse de bas étage, mais quand ce « pardon » est appliqué automatiquement, comme règle de vie suprême, je le vois comme un mécanisme de défense. Aux enfants qui se chamaillaient, autrefois, on inculquait que « c’est le plus intelligent qui cède ». Cela avait l’avantage, outre de ramener la paix, de donner un sentiment de supériorité à celui qui abandonnait la dispute.
Quand il s’agit de meurtre et non de chamailleries enfantines, le pardon est rendu possible par le « ils ne savent pas ce qu’ils font », où l’on envisage le meurtrier comme susceptible de progrès, et où l’on transfère à Dieu le pouvoir de pardonner. Pardonner, c’est refuser de réduire le criminel à son crime et lui laisser la possibilité de repartir. Quand il s’agit d’une guerre, c’est une tout autre histoire. Absoudre l’ennemi avant, pendant et après la bataille, me semble une manière douce d’accepter la défaite. Ce n’est plus un choix personnel, on y engage les autres, et dans ce cas, je vous rejoins, l’abandon peut friser la trahison.
Là où je suspecte un tour de passe-passe, c’est lorsqu’en temps de guerre, la plus haute autorité politique loue et recommande le pardon comme facteur de paix, alors qu’elle envisage « en même temps » de limiter constitutionnellement les libertés individuelles tant le terrorisme menace. Cette proposition, en donnant au pardon le rôle de défense contre l’ennemi, provoque chez moi plus que de l’énervement, de la colère. On me rétorquera que justement, nous ne sommes pas en guerre. Mais alors, à quoi bon inscrire l’état d’urgence dans la Constitution.
Ma colère porte aussi sur la passivité politique à propos de l’immigration illégale. On exige des Français l’impossible. Je me demande à partir de combien on pensera réguler cette déferlante tragique pour tous, cinq ans, dix ans, vingt ans. Jamais, peut-être, on peut aussi l’imaginer. Quand on sait que des Français qui travaillent, dorment malgré tout dans la rue ou dans leur voiture faute de gagner assez pour se loger, « je ne veux plus de migrants dans la rue ou dans les bois dès la fin 2017 » fait sourire, l’humour étant d’ailleurs lui aussi un mécanisme de défense.
@ Lucile
Mais cette fois-ci, je n’ai pas l’impression que les Français veuillent se soumettre. La solidarité avec les forces de l’ordre puis avec l’armée en est un signe. Aller vers En marche – sans savoir vers quoi… – ou voter pour Macron, moindre mal aussi. C’était signe du désir dans le premier cas que les choses aillent mieux par l’action, et dans le second, de sauver les meubles pour ménager et in fine sauver l’avenir.
Mais cette fois-ci, l’allié américain semble vouloir prévenir plutôt que guérir. Ne vaut-il mieux avoir du moins exceptionnel que Churchill, ou disons même, de l’horripilant comme Trump, mais qui évite la conquête de l’Europe ?
Mieux vaut de petits hommes avant que de grands sur un tas de cendres. Et… j’ai l’impression qu’on se dirige vers ça : une longue guerre de faible intensité comme face aux différents régimes communistes.
Et après, si les humains sont toujours mortels, stupides, mimétiques et lyncheurs, il y aura encore et toujours des ennemis de la liberté, comme il y a toujours des épidémies diverses et variées, mais nous les repousserons si nous préférons à tout la liberté.
Mais cela aurait pu être pire !
Par exemple si les nazis avaient gagné… Figurez-vous qu’après vous avoir parlé du « Maître du Haut Château » de K. Dick, je tombe sur « Le son du cor » de Sarban, auteur anglais connu pour ce seul livre. C’est fou, non ? Qui précède toutes les autres histoires alternatives sur le sujet.
A déconseiller si vous ne supportez pas « Les chasses du comte Zaroff ». Moi, ce film m’a ennuyé, je trouvais qu’il sonnait faux et manquait de rythme. Bref. Mais « Le son du cor », lui, m’a vraiment fait peur ! Je n’ose trop vous en dire au cas où vous vouliez le lire. Uchronie plus survie plus onirisme. Le livre « Rêver sous le IIIe Reich » montre paraît-il que les gens faisaient des cauchemars semblables à l’aventure du héros. Il faudrait que je lise ce livre un jour.
« Le son du cor », j’avais lu qu’on pouvait le trouver complaisant. Je dis non mais que, attention, plongeant dans une atmosphère cauchemardesque, il renvoie le lecteur à ses phantasmes. S’il préfère incriminer le miroir plutôt que sa figure, tant pis pour lui.
J’avais aussi vu des photos de couvertures de livre. Déplorable. Entre quelques illustrateurs comprenant la science-fiction et ces gâcheurs, quelle différence ! L’illustration de l’édition Mnémos est dans le ton du roman, expressive et élégante.
Pourquoi est-ce que je vous parle de ça ? J’ai remarqué que lire ou voir de l’irréel pire que la réalité déréalise ses propres peurs, et Dracula comme des uchronies terrifiantes peuvent rassurer. Du moins certaines personnes. Et puis, en voyant ce livre sur une table en librairie, j’ai pensé à vous à qui j’avais parlé de K. Dick et y ai vu, signe ou coïncidence, une raison de me risquer dans cette oeuvre controversée.
Par contre l’auteur de « Jack Barron et l’éternité », qui se lit avec plaisir, a écrit sur la victoire du nazisme avec une idée de base assez bien trouvée, du moins pour les amateurs d’heroic fantasy. Mais c’était trop long c’est-à-dire sans idée qui relance et avec un style qui ne cache pas cette tare fondamentale.
Cela m’a tellement ennuyé que je n’ai plus rien ouvert de cet auteur : il y en a tant de supérieurs.
Si la victoire du nazisme vous est trop pénible à imaginer, lisez « Pavane » ! Avec « Le maître du Haut Château », sérieux prétendant au titre de meilleure histoire contrefactuelle. « L’invincible armada » l’est vraiment, l’Espagne, le catholicisme ayant gagné, liberté et science sont au plus bas.
Cependant, la chute finale n’est pas mal. Rien à voir avec celle du Haut Château, c’est sûr, mais je ne saurais les départager.
@NobleLujouécile
Nous sommes au cœur du problème, les mécanismes de défense. Giscard avait raison, après le 11.9.2001, d’affirmer que c’était une erreur de parler en terme de guerre, il n’a pas été écouté, les faucons néocons se sont engloutis dans ce qui rentabilisait leur fonctionnement économique, on voit le résultat.
Le terrorisme, arme des faibles, est provoqué par le ressentiment d’être qui ne voit plus d’issue dans un monde qui ne fonctionne qu’en terme de réussite consumériste économique, d’un monde qui ne sait parler qu’en terme de domination-soumission. C’est de cette dialectique mortifère que le judéo-chrétien essaie de sortir, et il est peu de dire que cela fout le b…, la victoire infantile étant encore le moteur universel de ceux qui s’imaginent dominants, alors qu’ils sont mortels comme les autres. Nos terroristes sont des migrants intérieurs, on a beaucoup moins parlé de ce Suisse qui est allé se détendre au siège de son assurance avec une tronçonneuse, plutôt que du Palestinien de Hambourg.
La dialectique du pardon est donc le meilleur moyen pour tenter une évolution souhaitable des rapports humains, permettant d’élaborer une société plus juste et, en ce sens, une baisse du ressentiment. Il y faut pour cela avoir la capacité de soi-même savoir apaiser sa propre colère, et ne pas céder à la tentation de traiter de traîtres ceux qui tentent de trouver un autre chemin que, comme le dit Muray, la compétition du « plus mort que toi je suis, c’est moi qui ai gagné ! ».
@ Aliocha
Je ne vois pas de traîtres mais des irresponsables. René Girard n’a pas dit non plus de se laisser faire comme le rapporte Benoît Chantre dans « Les derniers jours de René Girard », livre intéressant, dont je ne me rappelle pas qu’il ait dit que René Girard l’ait autorisé mais enfin, ce ne serait pas la première fois qu’un auteur en prendrait à son aise avec un proche s’il n’a pas reçu d’aval… Enfin, passons.
Je ne crois pas avoir atteint l’immortalité et autres choses semblables si je les désire. Je dis seulement que les gens qui croient pouvoir agir en quelque façon comme si les humains avaient transcendé leur nature, et/ou garanti que la mort n’est rien car ils ont un paradis qui les attend, sont soit dans l’erreur, soit dans l’hypothèse. De toute manière, leurs mobiles n’ont pas d’importance. Seul compte qu’ils nous poussent à la soumission.
Un dernier mot : une politesse élémentaire voudrait que vous respectiez le pseudo de Lucile et le mien. Vous prêchez un pardon dont les conséquences sont aussi irresponsables qu’un recours à la violence et n’êtes même pas capable de respecter vos interlocuteurs ! Ainsi font les gens qui n’ont pas les moyens des idéaux qu’ils veulent, de plus, refiler aux autres.
Y a-t-il plus grand tyran que la loi du Talion ? Enfermé dans la boucle des représailles, sans conscience de ce qui nous soumet, on prétend être libre car on est aveugle et sourd et recommence éternellement le cycle des cyclothymies.
Croyez à l’euphorie déprimée de mon respect, et vive la liberté de conscience.
Et en témoignage de ma non-réciprocité qui entraînerait qu’il faille que je m’excuse, la conférence de Chantre sur le sujet en question :
https://www.youtube.com/watch?v=MhNn-eJALLA
Ah, que je suis bon…
@ Aliocha
Marrant. Comme Elusen, vous vous permettez de me prendre de haut et croyez que ça va passer avec un lien. Comme vous prenez avec présomption le rôle de bon, je suppose que cela m’en laisse un autre, peut-être du chacun a ce qu’il mérite ?
Puisque la liberté autre qu’intérieure – que vous avez l’air de croire avoir atteinte – vous indiffère, je vous souhaite de la perdre bientôt. Cela n’entraîne rien pour la nation. Parce que vous savez, sectes ou autre, on peut vite se trouver une petite tyrannie personnelle.
Que je suis juste !
Vous êtes, Noblejoué, aussi chatouilleux et susceptible qu’un ecclésiastique ombrageux et si sévère qu’on finirait par être tenté de vous appeler « mon père »… Sans doute les effets de la liberté réciproque.