À Vichy, le président de la République a déclaré : « Gardons-nous de manipuler l’Histoire, de l’agiter et de la revoir… L’Histoire est écrite par les Historiennes et les historiens, c’est une bonne chose de s’y tenir ».
La langue française dévoyée par le président jamais en retard d’un progressisme déstabilisateur !
À l’Heure des pros du 8 décembre, nous avons pu débattre de cette approche de l’Histoire par Emmanuel Macron en prenant pour exemple la défense de Philippe Pétain par Me Jacques Isorni dont les procès historiques ont été racontés par Gilles Antonowicz, présent à l’émission, dans un excellent livre, « Isorni », publié aux Belles Lettres.
On comprend bien, dans la dénonciation de la manipulation de l’Histoire, la critique présidentielle implicite des positions jugées parfois provocatrices d’Eric Zemmour.
Derrière l’apparent consensus qu’Emmanuel Macron peut susciter sur ce plan, en revanche doit être discutée cette idée que « l’Histoire serait écrite par les historiens ». Comme si l’Histoire était écrite une fois pour toutes alors qu’elle ne cesse d’être revisitée, réexaminée, bouleversée, confirmée, nuancée par mille recherches, mille découvertes, par la multitude des regards et des savoirs qui viennent se poser sur elle dans la liberté d’une analyse critique et documentée.
Il ne peut y avoir de limites au droit de l’investigation historienne. Cette volonté ne me semble pas contradictoire avec le fait qu’il y a des vérités incontestables – comme par exemple l’Holocauste – mais qu’avoir éprouvé le besoin d’inscrire cette certitude dans la loi Gayssot est une fausse bonne idée: elle a donné envie à des malades de la contradiction et à des épris de l’aveuglement de s’y opposer par principe et elle a donné à bon compte une aura sulfureuse de martyrs de la liberté d’expression à des personnalités qu’un débat libre et démocratique aurait davantage réduit au silence.
Que des réalités soient évidentes – Napoléon a existé, les chambres à gaz aussi – ou non, des destins exemplaires ou non, des périodes controversées ou non, l’Histoire est un immense chantier et se caractérise, si nous sommes dans une démocratie authentique où rien d’autre que la vérité n’est à atteindre, par l’obsession scrupuleuse d’ajouter chaque jour sa petite pierre à l’édifice du « certain ».
Rien ne me semble pire que la propension actuelle à constituer la recherche historique comme l’obligation d’une bienséance. Il convient que les sujets historiques ne soient pas librement abordés, appréhendés, choisis mais relèvent du convenable et de la décence. La remarquable biographie « L’Énigme Pierre Pucheu » a été pauvrement mise en lumière parce qu’il était insupportable de consacrer son étude à un tel personnage. Cette dérive est désastreuse qui a introduit la moraline dans une matière qui devrait plus qu’ailleurs la rejeter.
Il me semble qu’au-delà de la perversion de l’immobilisme, et sans doute pour donner bonne conscience à celui-ci, un autre poison menace gravement, et de plus en plus à notre époque faussement ouverte mais réellement crispée, la liberté historique.
Il s’agit du fait que les thèmes sensibles – par exemple Vichy ou la guerre d’Algérie – sont octroyés directement ou à l’initiative du Pouvoir à des historiens de la même eau, de la même conviction, soumis à la même tentation de ne pas tolérer, dans leurs investigations et conclusions, quoi que ce soit qui viendrait altérer l’Histoire éthique dont ils sont les vecteurs fiers et complaisants.
Reprenons l’exemple de Vichy : il est tout à fait normal qu’on ait eu Robert Paxton, ceux qu’il a influencés, Laurent Joly et autres spécialistes adeptes du même point de vue mais pourquoi un historien de la qualité d’Alain Michel n’a-t-il pas été systématiquement lu et questionné sur ce même sujet ? En même temps et sur le même mode que les autres ? La manière de présenter cet historien israélien, au prétexte qu’Eric Zemmour l’a mentionné, le condamne à être perçu comme un dissident, un iconoclaste alors qu’il est tout à fait remarquable. Il suffit de lire l’entretien qu’il a donné à Causeur le 25 novembre.
On sent bien que certains, parce qu’ils transmettent une vérité qui n’aime pas se frotter à celle des autres et qu’en général les médias dominants valident, revendiquent d’être les propriétaires exclusifs de l’Histoire mais s’il y a un domaine où cette volonté d’appropriation est à la fois scandaleuse et inepte ( un barrage impossible contre les heureux débordements de la recherche !) c’est bien celui de l’Histoire. Elle n’est à personne précisément parce qu’elle appartient à tous.
L’investigation historique est de la sorte profondément limitée par le caractère idéologique de la perception qu’on en a et qui conduit à éliminer tout sachant et historien qui ne seraient pas, selon certains, du bon côté de l’Histoire. On sacrifie ainsi délibérément au profit d’autres – ainsi Benjamin Stora serait le seul spécialiste de l’Algérie – des personnalités et des compétences qui n’ont pas le droit de participer à l’élaboration collective de la vérité mais sont vouées à se tenir en marge, comme si elles n’étaient pas aussi légitimes que les « officielles ».
Ainsi dans sa conception de l’Histoire, Emmanuel Macron, pour pourfendre la manipulation et, sous elle, Eric Zemmour, devrait prendre garde à ne pas sembler justifier l’immobilisme. La mort intellectuelle au détriment de la vie de l’esprit et des belles et imprévisibles explorations des vrais chercheurs.
« L’investigation historique est de la sorte profondément limitée par le caractère idéologique de la perception qu’on en a et qui conduit à éliminer tout sachant et historien qui ne seraient pas, selon certains, du bon côté de l’Histoire. »
L’avantage de l’âge combiné avec le vagabondage professionnel sur 92 % d’un siècle, sans naufrage, est de voir comment certains événements qu’on a vécus sont décrits aujourd’hui, on ne peut qu’en conclure que l’Histoire telle qu’on nous la raconte a bien besoin de rester un sujet d’actualité, un sujet de recherche, de mise au point.
Ayant vécu, entre autres la révolution iranienne, de mi-1976 à mars 1979, il est incroyable d’entendre comment elle est racontée aujourd’hui y compris sur Wikipédia !
Et elle n’est pas encore vieille d’un demi-siècle donc pas encore classée comme antiquité !
Alors, oui, l’investigation historique est une nécessité !
En particulier il faudrait expliquer à Zemmour que l’Europe a déjà été soumise à une sorte de Charia, aux temps où le Pape faisait les Rois !
Elle s’est autodétruite à force de violence et quelle violence !
C’est précisément pourquoi je crois que ce que nous vivons est l’agonie de l’Islam qui tôt ou tard, plus tôt que tard, suivra le chemin des autres religions !
Considérant la différence de notre environnement et mode de vie il ne faudra pas mille ans pour l’écrire !
Des spécialistes autoproclamés d’une époque ou d’un personnage écrivent à leur manière une vérité dérangeante, scandaleuse. Je les appelle les mythographes, ils ne sont que des mythomanes qui posent par écrit des ignominies.
Ils affirment que les chambres à gaz n’ont pas existé, que le Christ n’est pas mort sur la croix, ou encore que Jeanne d’Arc parlait anglais avec son ami l’évêque Cauchon.
Macron choisit ses historiens pour conforter son idéologie.
« À Vichy, le président de la République a déclaré : « Gardons-nous de manipuler l’Histoire, de l’agiter et de la revoir »… »
Il est bien gentil notre Macrounet mais il faudrait d’abord qu’il montre l’exemple et s’applique à lui-même les leçons qu’il distribue sans vergogne et avec un toupet incroyable à tout le monde.
Ce président qui déteste la France, la vraie, sa race, son histoire, ses valeurs et veut en faire un appendice islamiste du Moyen-Orient, ne manque pas d’air.
Repentisme, excusisme, agenouillisme, déconstruction, dénigrement et insultes contre la France à l’étranger, ce traître collabo aura tout fait pour nous discréditer et noushumilier devant le monde entier : fête LGBT à l’Elysée, doigt d’honneur de jeunes ados aux Antilles et le spectacle ubuesque offert au monde entier d’une France livrée quotidiennement à l’anarchie criminelle consentie, impunie et encouragée par son pouvoir.
Heureusement nous avons encore de bons et vrais Français patriotes qui redonnent de la fierté à ce peuple avili et méprisé par ce présiflan progressiste woke LGBT :
Je cite et met à l’honneur Zemmour le héros résistant national et ses supporters qui luttent contre la charia islamogauchiste macronienne, inquisition nauséabonde lancée contre eux.
Dernier exemple de cette sauvagerie barbare dont a été victime Zemmour par les meutes et hordes de la haine fasciste extrême gauchiste de Sopo et ses nervis antifanazis aux ordres de Macron : son meeting brillant à Villepinte, un modèle qui restera gravé pour toujours dans le marbre de l’histoire.
Et hier soir une tactique modèle de censure parfaite, le débat Zemmour – Le Maire ce malheureux et pitoyable ministre lèche-babouches macronien qui pris de panique à l’idée d’être ridiculisé, ne lui a jamais laissé finir ses phrases et l’interrompait sans cesse avec la complicité des animateurs briefés pour l’occasion.
Zemmour the king face à Le Maire, titre et conclusion du débat à sens unique.
Tous tremblent à l’idée d’affronter Zemmour.
«…cette idée que « l’Histoire serait écrite par les historiens ». Comme si l’Histoire était écrite une fois pour toutes alors qu’elle ne cesse d’être revisitée, réexaminée, bouleversée, confirmée, nuancée par mille recherches, mille découvertes, par la multitude des regards et des savoirs qui viennent se poser sur elle dans la liberté d’une analyse critique et documentée. »
L’Histoire est écrite par les historiens, dont c’est le métier de faire des recherches dans les documents écrits, les témoignages, les images qui constituent des éléments vérifiables.
C’est surtout aux historiens de relever les contre-vérités, les faux divers et nombreux en provenance d’officines pernicieuses ou de révisionnistes historiens auto-déclarés dont les objectifs sont de détourner la vérité des faits pour des raisons idéologiques.
Ce n’est certainement pas à des polémistes qui n’ont même pas une licence d’Histoire, ce qui ne les empêche pas de déclamer leur savoir comme s’ils étaient des agrégés, d’interpréter les événements historiques afin de les adapter à leurs certitudes.
Le comportement de Zemmour commence à agacer pas mal d’historiens, à commencer par Simon Epstein qui l’accuse de l’instrumentaliser.
Chacun son métier. Éric Zemmour est un polémiste. Son vocabulaire agressif, voire insultant, le montre clairement.
Faire de la politique exige certaine qualités dont il est dépourvu. À commencer par la maîtrise de ses nerfs. S’énerver à la moindre contrariété, vociférer quand on lui met le nez dans ses contradictions montre clairement qu’il n’est pas fait pour se lancer dans la politique.
Qu’il retourne sur CNews dans l’émission de Christine Kelly, « Face à l’info » où il pourra tout à loisir ressasser ses éditos dont l’unique objet se réduit à critiquer le gouvernement. C’est là-bas sa vraie place.
Je ne sais pas si c’est de l’Histoire ou de l’histoire, mais il y a eu, en France, un président de la République, idolâtré par les opposants de Zemmour, qui recevait René Bousquet à l’Elysée et allait fleurir la tombe de Pétain à l’Île d’Yeu. Ce président fut en outre largement soutenu par la famille propriétaire de la Dépêche du Midi.
À titre personnel, comme beaucoup sur ce blog, je reste favorable à toute liberté d’expression, y compris les paroles dites extrémistes (de droite naturellement).
Merci cher monsieur Bilger pour ce billet remarquable, qui nous rappelle que l’Histoire n’est pas la propriété du monde politique et de ses satellites (de même que la médecine, dans un autre domaine terriblement actuel).
On me dit que le « temps que nous vivons est l’agonie de l’islam » !
Noël approche… je vais mettre mes chaussures où vous savez espérant que c’était un Mage qui annonçait la « bonne nouvelle », un vieux Mage d’antan !
La position des Français d’aujourd’hui vis-à-vis de Pétain est preuve d’une lâcheté abyssale. Et personne ne se rend compte en passant par n’importe quel village français que le monument aux morts est chaque fois un hommage involontaire à Pétain. En effet les listes des morts en 14-18 sont intarissables alors que partout la liste des morts pour 40-44 est étonnamment courte. Or la Seconde Guerre a fait trois fois plus de morts que la Première (voir Wikipédia). D’où vient ce miracle ? De l’armistice que Pétain a signé en 40, conscient de l’incapacité où nous étions de nous défendre.
Ainsi chacun des 30 000 monuments aux morts de France rappelle les vies sauvées par Pétain. Et il en résulte que nous sommes des milliers en France à lui devoir la vie pour avoir sauvé celle de nos parents. Ce n’est pas la gratitude qui nous étouffera.
Quant au reproche d’avoir subi la loi allemande de nos vainqueurs c’est facile de résister quand on est dans son fauteuil mais si nous avions résisté ce sont des dizaines d’Oradour-sur-Glane qu’il faudrait déplorer.
Notre ingratitude n’est que la preuve de notre lâcheté et chaque fois qu’en traversant un village français je passe devant le monument aux morts, celui-ci semble m’interpeller en me disant « Vois combien de vies j’ai épargné et vois comment ils m’en sont reconnaissants » et j’ai honte.
un historien de la qualité d’Alain Michel
N’oublions non plus Simon Epstein, l’auteur de « Un paradoxe français » – Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance ».
« L’Histoire est écrite par les historiennes et les historiens, c’est une bonne chose de s’y tenir ».
BEN VOYONS !
Histoire révisionniste négationniste propagandiste socialiste écrite surtout d’une main très de gauche au départ et très islamistement de nos jours de collaboration soumission à l’islamisme envahisseur.
Merci Achille de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas pour ne pas heurter leurs amis, subjugués par M. Zemmour.
Il me gonfle, depuis qu’il a surgi sur CNews, sur sa façon de tordre l’histoire au bénéfice de ses démonstrations.
Dans l’affaire des juifs de Vichy, il est admis qu’il y a eu plus de « survivants » français à la fin de l’Occupation que d’étrangers. Les causes de cet avantage sont à rechercher dans une immersion dans la société civile d’alors, une meilleure connaissance du pays, des relations à distance, une certaine lucidité des autorités administratives comme à la préfecture de Montpellier où toutes les « archives juives » furent brûlées sans aucun ordre de Vichy quand l’Allemagne envahit la zone libre, etc.
Peut-on sortir le texte du gouvernement qui donnait instruction aux préfets (par exemple) d’oublier les juifs français dans leurs convocations. Il suffirait alors à M. Zemmour de produire la pièce et tout rentrerait dans l’ordre.
Je finis sur son insensibilité à politiser le transfert en Israël des corps des victimes de l’école juive de Toulouse. Il y a des limites à la décence, et qui pis est, cet imprécateur a pratiqué cette religion-là.
Jamais le livre d’Orwell, 1984, ne m’avait paru prophétique comme depuis ce quinquennat.
Macron est l’archétype du pouvoir qui détourne les mots, les idées de leur sens initial pour leur faire dire le contraire et manipuler les foules.
Sur le billet d’aujourd’hui, me vient simplement la célèbre phrase d’Orwell :
« Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé »
C’est exactement ce à quoi « joue » Macron avec ses déclarations volontairement contradictoires, sur l’histoire de France, depuis le début de son mandat.
J’apprends que la France va ouvrir « avec 15 ans d’avance » ses archives sur la guerre d’Algérie.
Je me demande quelles manoeuvres politiciennes se préparent en coulisses, dans le cadre de la présidentielle, et quelles archives spécifiques seront ouvertes, pour dénaturer, déformer à la façon orwellienne, l’argumentation de la droite nationale.
« Derrière l’apparent consensus qu’Emmanuel Macron peut susciter sur ce plan, en revanche doit être discutée cette idée que « l’Histoire serait écrite par les historiens ». Comme si l’Histoire était écrite une fois pour toutes alors qu’elle ne cesse d’être revisitée, réexaminée, bouleversée, confirmée, nuancée par mille recherches, mille découvertes, par la multitude des regards et des savoirs qui viennent se poser sur elle dans la liberté d’une analyse critique et documentée. » (PB)
Tout à fait d’accord sur ce point avec Philippe Bilger.
À noter que cette conception s’oppose à la notion de « roman national » qui vise à figer l’histoire dans une vision idyllique, peu regardante de l’exactitude, au service d’une idéologie. C’est celle d’Éric Zemmour qui écrit dans « Destin français » : « Il ne sert à rien d’adoucir le roman national, afin de le rendre plus crédible et plus « scientifique » ». Position qu’il a reprise lors du débat avec Bruno Le Maire quand il désapprouve la déclaration de Jacques Chirac lorsque celui-ci reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation et l’extermination des Juifs : « Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’État français. » Ce que Éric Zemmour refuse d’admettre car cela est, selon lui, contraire à la doxa gaulliste.
Cet épisode illustre bien l’instrumentalisation de l’histoire que pratique Éric Zemmour pour justifier ses thèses.
Merci Monsieur Bilger pour ce billet qui me paraît remettre les pendules à l’heure !
De fait, monsieur Macron prétend qu’il faut laisser l’écriture de l’Histoire aux historiens en se gardant de la manipuler.
Certes l’on voit bien que, drapé dans sa fonction présidentielle, dans ce propos il vise tout particulièrement monsieur Zemmour, concurrent potentiel dans la course présidentielle.
Mais lui-même que fait-il quand il traite la colonisation de l’Algérie de crime contre l’humanité dont de fait il accuse son propre pays, la France ? Que fait-il encore quand il confie à Benjamin Stora, historien très contesté sur son approche de la guerre d’Algérie, le soin d’établir un rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie qu’on trouvera ici https://www.vie-publique.fr/rapport/278186-rapport-stora-memoire-sur-la-colonisation-et-la-guerre-dalgerie
De ce billet je retiens ces phrases frappées au vrai sens de la culture de l’amour de l’Histoire :
« Comme si l’Histoire était écrite une fois pour toutes alors qu’elle ne cesse d’être revisitée, réexaminée, bouleversée, confirmée, nuancée par mille recherches, mille découvertes, par la multitude des regards et des savoirs qui viennent se poser sur elle dans la liberté d’une analyse critique et documentée. Il ne peut y avoir de limites au droit de l’investigation historienne. »
L’Histoire ne saurait rester figée à la doxa du moment, ni être abordée en fonction d’une morale fluctuante, surtout de la moraline instillée par une certaine « gauche morale » qui n’a d’ailleurs de leçon de morale à donner à quiconque !
Aussi ai-je apprécié les deux liens hypertextes de votre billet car ils relativisent la perception des choses, qu’il s’agisse de Pierre Pucheu ou du régime de Vichy et qui remettent certaines idées reçues à leurs vraies places.
D’évidence Eric Zemmour commet des erreurs, parfois factuelles, qui sont montées en épingle parce que nombre de ses opposants veulent décrédibiliser sa parole et lui contester sa culture historique. Ses propos, en effet, relèvent encore trop souvent du domaine de la polémique parce qu’il est et reste avant tout un polémiste patenté. Mais c’est principalement parce que sa parole ébranle fondamentalement la doxa instillée depuis des décennies par des médias inféodés à certaines idéologies, notamment de gauche et d’extrême gauche qui n’ont que référence à la République tout en ayant inversé l’interprétation de ses principes fondamentaux, qu’il est voué aux gémonies et cloué au pilori médiatique pour le faire taire.
Indépendamment de toute prise de position pour tel ou tel candidat, espérons seulement que la campagne électorale à venir sera celle de la sortie de tout ce qui a été gardé sous le tapis depuis trois ou quatre décennies par tous ceux qui nous ont gouvernés et qu’enfin les Français pourront être réellement informés sur ce que tous nos politiciens de fortune leur ont caché par une manipulation éhontée de l’opinion publique.
@ Bill Noir | 10 décembre 2021 à 09:20
Ce n’est pas parce que vous êtes dans le noir que le reste du monde doit nécessairement vous y suivre.
Allez faire un séjour chez les musulmans, cela vous aidera à modifier votre sens de l’humour de noir à ensoleillé ! Une balade sur un dromadaire dans les dunes vous permettra de réfléchir, si vous en êtes capable !
Ayez un rien de courage, dites qui vous critiquez dans vos commentaires, ils sont si intellectuels on ne voudrait pas les louper en se disant « Encore lui ! Sautons au commentateur suivant ».
Vous pouvez faire de même avec les miens je n’en serai pas offensé !
Vous êtes sur le blog de Philippe Bilger pas le mien !
——————————————–
@ sylvain | 10 décembre 2021 à 07:28
« Zemmour the king face à Le Maire, titre et conclusion du débat à sens unique. Tous tremblent à l’idée d’affronter Zemmour. »
Zemmour a confirmé qu’il était un grossier personnage, l’insulte est son unique argument, il a grossièrement insulté Le Maire par deux fois.
Donnez-moi Zemmour pour 30 minutes et je vous le démonte, le met à nu en posant systématiquement et uniquement des questions sur qui il est, il évitera, alors on recommence, encore et encore !
Zemmour est un charlatan tout à fait adapté à votre génération de bisounours.
Il a compris que le courage n’est pas votre principale caractéristique.
Ce que nous avons vu c’est un truand insultant un gentleman (lisez Larousse pour la définition de gentleman), un roquet aboyant de peur !
Sa technique est simple, il ne répond jamais aux questions et détourne l’attention en déblatérant, l’insulte toujours sur la langue.
La particularité de cette époque est que les gens écoutent un provocateur, en tombent amoureux sans jamais se poser la question de savoir qui et ce qu’il est !
Vous ne savez pas analyser, un hurluberlu raconte n’importe quoi à condition que ce soit de la provocation et vous le suivez, vous avez besoin d’admirer, de vous soumettre ! Cette attitude porte un nom : pétainiste !
Mais si, l’histoire doit être écrite par les historiens, professionnels ou amateurs, ça n’entrave en rien la liberté de recherche, quant à celle de publication, elle dépend essentiellement des éditeurs. Et chaque historien qui se respecte sait que le récit historique n’est jamais figé et évolue à chaque génération.
Vous semblez regretter que la plupart des historiens soient de gauche, c’est un fait sociologique, de même que beaucoup de policiers votent FN, rien de plus. L’université doit être libre et l’Etat s’ingérer le moins possible dans son fonctionnement, et nos gouvernants devraient s’abstenir d’invoquer l’histoire et la laisser aux historiens, justement.
Quand un Etat invoque l’histoire, généralement, il est sur la mauvaise pente, voyez Poutine et ses articles essayant de justifier maladroitement le pacte Ribbentrop-Molotov, comme si les Russes d’aujourd’hui n’avaient pas d’autres soucis !
Les « médias dominants » ne parlent jamais des historiens, personne à part les lecteurs de livres d’histoire ne connaît leur nom, on ne les voit jamais sur les plateaux télé, à part l’amuseur anecdotique de CNews dont j’ai oublié le nom. Il n’y a pas d’omerta sur Michel, Epstein (son livre est assez connu, il n’est pas original, l’historien anglais Julian Jackson avait déjà montré le même paradoxe) ou Antonowicz, ce serait même plutôt le contraire, le premier en tout cas a eu accès aux colonnes du Journal du Dimanche, ce qui n’est pas donné à tout le monde…
@ Bill Noir
Des lièvres on peut en rencontrer un peu partout dans le monde, en Amérique, en Afrique australe et bien sûr au Maghreb :
« Les Léporidés sont des rongeurs familiers des territoires africains méditerranéens. Ils sont attestés au Pléistocène supérieur pour le lièvre, et durant l’Holocène pour le lièvre ou le lapin. L’identification certaine n’est pas toujours assurée. On notera qu’au même moment, en Europe méditerranéenne, ces rongeurs sont fréquents et recherchés, à l’Holocène.
(Art rupestre, Préhistoire, Zoologie)
https://doi.org/10.4000/encyclopedieberbere.349
Mais on s’éloigne du sujet, mon allégorie n’ayant pour but que d’opposer des techniques de compétiteurs visant à se qualifier pour un hypothétique deuxième tour et de faire campagne pour brasser du vent, sachant que la liste des candidats à la présidentielle ne sera pas connue avant plusieurs mois.
Génial, Claude Luçon, qui, à l’occasion d’une discussion epistémologique sur l’histoire, écrit « il faudrait expliquer à Zemmour que l’Europe a déjà été soumise à une sorte de Charia ».
Luçon veut parler histoire, « expliquer à Zemmour ». La connaissance ne se suffit pas à elle-même.
« aux temps où le Pape faisait les Rois » : un tel temps existait-il ? Y a-t-il eu réellement un temps où tous les rois, de tous les royaumes, reconnaissaient au Pape l’autorité de les faire ou défaire ? De quand à quand exactement ? Pendant la querelle des investitures où l’on ne reconnaissait même pas au pape le pouvoir de nomination des évêques ? Lors de la naissance de l’anglicanisme ?
En confondant les prétentions de la papauté et les jeux de scènes de politique internationale avec la réalité du pouvoir de Rome, on est bien loin de l’histoire prise comme science.
« L’Europe a déjà été soumise à une sorte de Charia » : qu’est-ce donc qu’ « une sorte de Charia » ? Est-ce étudier l’histoire, de mélanger des concepts mal identifiés pour tenir un propos, tel que relevé dans le paragraphe précédent, simplet ?
Il ajoute que « Elle s’est autodétruite à force de violence et quelle violence ! ». Elle est tellement autodétruite que pourtant elle ne constitue pas le tiers-monde et que, justement, le tiers-monde s’y radine.
« Alors, oui, l’investigation historique est une nécessité ! » insiste Luçon. Mais sans lui. Vouloir donner des leçons de méthodes avec un propos aussi indigents, non, merci. Au secours.
Billet parfait, qui, à la fois, alerte sur l’importance d’une Histoire libre – libérée – pour l’avenir et la cohésion de notre nation, qui s’élève contre le goût immodéré de Macron pour faire dire à l’Histoire ce qui convient à ses intérêts du moment, quitte à la figer, et qui conforte Zemmour dans son projet, s’il est élu, d’abroger les lois mémorielles les plus controversées, qui entravent la liberté d’expression, la liberté d’opinion et le travail des historiens.
Sur ce dernier point, il convient d’insister sur l’impérieuse nécessité de l’indépendance de ceux-ci et sur l’indispensable confrontation entre leurs recherches de la vérité. D’autant qu’en ce domaine comme dans beaucoup d’autres, la vérité absolue, si elle existe, n’est pas accessible. On peut s’en approcher, jamais l’atteindre. Et le consensus n’est nullement nécessaire, qui aboutirait à une Histoire officielle, parent pauvre et handicapant de l’intelligence humaine.
Qu’un décideur politique confie à un historien de son choix la réécriture d’un pan douloureux de notre Histoire ne doit plus être admis. L’« historien », dès lors, travaille comme certains sondeurs qui tordent les questions qu’ils posent afin que les sondés n’aient pas d’autre choix de réponse que celle que le commanditaire veut obtenir.
Conformément à l’ordre de l’Elysée, Roselyne Bachelot a annoncé aujourd’hui la déclassification, avec quinze ans d’avance, des archives sur les enquêtes judiciaires conduites en Algérie entre 1954 et 1962. Quelles enquêtes ? Toutes ? Le mot n’a pas été prononcé par la ministre. Ou celles qui vont dans le sens d’une réconciliation avec le pouvoir algérien, toujours aux mains du FLN ?
Dans le premier cas, c’est oublier la sagesse du législateur qui a établi la règle des 75 ans pour permettre d’attendre la pacification des esprits. Dans le second, c’est faire injure à nos anciens d’Algérie – militaires et rapatriés – encore très nombreux et raviver leurs plaies en utilisant leurs éventuels dérapages d’alors pour plaire à ceux qu’ils ont combattu… au nom de la France. Le fait que cette décision intervienne deux jours après la visite de Le Drian à Alger n’est pas bon signe.
Histoire et politique ne font pas bon ménage dès que celle-ci instrumentalise celle-là. Ce qui, jeudi soir, s’est aussi produit sur France 2, pendant l’émission Elysée 2022, opposant Eric Zemmour notamment à Bruno Le Maire. Le débat était achevé lorsque celui-ci, exigeant de poursuivre sa diatribe, a violemment accusé son interlocuteur d’être pétainiste. Le terme « adversaire » conviendrait mieux tant il s’était déjà montré hargneux vis-à-vis de lui, lui coupant sans cesse la parole, tel un garnement de cour de récréation.
D’évidence, le ministre était en service commandé et avait oublié de prononcer son pamphlet… EZ a eu beau répéter pour le énième fois que son point de vue sur Pétain et les Juifs relevait non d’une adhésion, mais de son goût pour approfondir les faits historiques, rien n’y fit… et il a fallu que, BLM lui reprochant aussi sa référence à de Gaulle, EZ lui rappelle sa traîtrise de 2017 à l’égard des gaullistes pour le calmer. On était bien loin du débat d’idées, de la confrontation attendue de deux projets politiques…
Cet incident, qui remet l’Etat français, disparu depuis 75 ans, parmi les sujets conflictuels de la campagne présidentielle, démontre si besoin était que notre Histoire ne peut plus se contenter de la version immobile qu’elle sert et ressasse sur cette période, probablement la plus troublée que la France ait connue. Ouvrir la boîte de Pandore est toujours périlleux. Mais parfois salutaire quand l’Histoire porte des œillères et refuse de les retirer. Les secrets de famille enfouis au fond des tiroirs n’ont jamais eu d’autre utilité que d’exacerber les rancoeurs. Tôt ou tard, ils émergent et l’explosion est alors à la mesure de celles-ci.
« Derrière l’apparent consensus qu’Emmanuel Macron peut susciter sur ce plan, en revanche doit être discutée cette idée que « l’Histoire serait écrite par les historiens ». (PB)
Très vrai: les gauchistes adorent par exemple inviter l »historien » Benjamin Stora pour parler de l’Algérie en oubliant Jean Sévilla.
On préfèrera inviter Gérard Noiriel pour évoquer l’immigration alors qu’il est politiquement engagé (PC) et qu’il est militant « anti-racisme ».
Il convient également de se souvenir de l’affaire Olivier Pétré-Grenouilleau, historien des traites négrières à qui il fut reproché de remettre en question la doxa selon laquelle il y a de bonnes traites, celles des Arabes, et de moins bonnes, celles des Européens.
Nombre d’universitaire prirent fait et cause contre lui, ce qui entraîna une politisation extrême de cette polémique nourrie, une fois de plus, par Christiane Taubira !
Ainsi lorsque tel ou tel historien est « convoqué » par un politique (Stora par Macron par exemple), il convient d’exercer une grande vigilance sur l’instrumentalisation qui en sera faite.
À qui donc se fier ?
Je crois à la confrontation des sources, à la vérification approfondie des faits et à leur mise en perspective, ce qui ne peut se faire sereinement que bien après les événements en cause !
@ Achille
« C’est surtout aux historiens de relever les contre-vérités, les faux divers et nombreux (…) Ce n’est certainement pas à des polémistes qui n’ont même pas une licence d’Histoire, ce qui ne les empêche pas de déclamer leur savoir comme s’ils étaient des agrégés »
L’Histoire, dont l’approche relève avant tout de la rigueur et de l’honnêteté intellectuelle, n’est en aucune manière le monopole de diplômés, de même que la littérature n’est pas le monopole de licenciés en français, etc.
Ainsi, André Maurois, élève du philosophe Alain, est sorti de son domaine et a publié des ouvrages à caractère historique, dont par exemple Adrienne ou la vie de Mme de La Fayette, suite à l’exploitation de documents de la famille de cette dernière, si je ne m’abuse.
Des journalistes peuvent aussi faire œuvre d’historien, tel Henri Amouroux dans le difficile domaine de la vie sous l’Occupation, à partir de centaines de témoignages vécus.
Les exemples d’excellents historiens indépendants de tout formatage abondent depuis longtemps.
Quant aux historiens diplômés, la façon selon laquelle certains ont tendance à confondre en France Histoire et agit-prop – comme à propos des événements d’Algérie – soulève parfois quelques questions à leur sujet.
@ Bill Noir
« On me dit que le « temps que nous vivons est l’agonie de l’islam » ! Noël approche… je vais mettre mes chaussures où vous savez espérant que c’était un Mage qui annonçait la « bonne nouvelle », un vieux Mage d’antan ! »
Gardez en tête qu’un musulman comme un alaouite fête Noël et l’Épiphanie.
Emmanuel Macron parle beaucoup, et d’un ton sentencieux, d’où la quantité de platitudes et de truismes (et de ce qui peut ressembler à des truismes sans en être tout à fait) qu’il débite à longueur de discours.
La phrase « L’Histoire est écrite par les historiennes et les historiens, c’est une bonne chose de s’y tenir » en est un exemple bref mais percutant.
D’abord l’immanquable contorsion oratoire du : « les historiennes et les historiens », morceau de phrase sur lequel on peut passer rapidement, car bien qu’on n’y fasse plus attention tant il est usé, il allonge la sauce inutilement au regard du sens – mais l’intention de faire du remplissage n’est peut-être pas totalement à exclure. Notons cependant qu’il ajoute en passant une touche de modernité progressiste à la parole de l’orateur. Un renforcement de sa réputation féministe qui peut avoir son utilité politique à l’approche des élections.
Que l’histoire soit écrite par les historiens, de prime abord ne se discute pas. Pourtant on pourrait ajouter : « pas seulement ». Elle l’est assurément, mais peut-être l’est-elle aussi par les reporters qui la rapportent, par les cinéastes qui en font des films, par les commentateurs – historiens ou non – qui réagissent aux événements et à leur narration, et par ceux qui la font, ne serait-ce que par la parole et par l’écriture, tel Churchill avec son célèbre discours à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
Bref, cette assertion est superficielle, elle relève de l’en-même-temps, mais sur ce point, nous commençons à être mithridatisés.
Sauf que sans transition, elle amène aussitôt, comme si elle le justifiait, un jugement de valeur (« c’est une bonne chose »), qu’il cherche à imposer car il l’exprime sous la forme d’une mise en garde. Peut-être effectivement EM vise-t-il Éric Zemmour mais qui plus est, tout en se posant en moraliste, il ostracise Z par l’emploi de la première personne du pluriel « gardons-nous de… » : cette forme de défense à l’impératif renforce le un contre tous, et d’autre part nous dit comment penser si on veut éviter de tomber dans un comportement identique à celui de Z, comportement qui ne serait pas « une bonne chose », c’est à dire implicitement un « mauvais comportement ».
Non pas que je souscrive les yeux fermés à la façon dont Z interprète l’histoire de France, mais selon moi, c’est « une bonne chose » qu’il suscite le débat. D’autant plus qu’il se réfère lui-même à des historiens.
Ce qui ressemble au départ à un tissu de lieux communs et d’injonctions sur lesquelles on pourrait tous se croire d’accord est en fait bien flou, et tendancieux, dans le sens d’un appauvrissement du débat d’idées. Merci à Philippe Bilger de ne pas s’être endormi pendant le discours d’EM, d’en avoir repéré les détours, et d’avoir tiré la sonnette d’alarme.
« Ni manipulation ni immobilisme… » (PB)
Plutôt « génie de la manipulation et mobilité… »
Et je pense à Giuseppe…
Qui, comme moi, est fier de voir Antoine Dupont élu meilleur joueur du monde…
Bémol : il ne joue pas au RCT…
Nobody’s perfect !
Claude Luçon l’ancien combattant pétrolier continue de nous raconter ses campagnes, de nous asséner ses certitudes et ne peut s’empêcher d’envoyer ses obus sur Zemmour. Tout comme Achille – les campagnes de forage en moins. Z est une obsession. À force d’aigreurs ils finiront par avoir des ulcères à l’estomac !
Comme l’a fait remarquer sylvain, pour une fois avec raison, que Macron commence par s’appliquer à lui-même cette règle élémentaire. Sachant qu’il s’est permis à plusieurs reprises et sans vergogne de revisiter et réviser à sa manière des événements récents que nombre de nos contemporains ont vécu et qui ont laissé jusqu’à ce jour (chez les plus anciens) de lourds stigmates.
@ Antoine Marquet | 10 décembre 2021 à 16:51
@ Marcel Patoulatchi | 10 décembre 2021 à 14:27
Ce que je fais, sciemment, délibérément, est prendre une part, même modeste, à la campagne présidentielle, comme je l’ai fait par le passé au Nigeria en 1988 pour Chirac et en Californie en 2007 pour Sarkozy.
C’est ma conception de la citoyenneté et du patriotisme.
Celle qui a disparu en 1968 ! La vôtre peut-être ?
Je supporte un ou une candidat/te et combat l’autre, attendez-vous à me voir attaquer ici, et ailleurs, Zemmour de pire en pire !
Si la chose vous irrite je le regrette, ce n’est pas mon but, je cherche seulement à attirer quelques autres commentateurs à voter contre Zemmour et de préférence pour Valérie Pécresse ! Evitez de lire mes textes !
À chacun son expérience de vie, sa conception de la France et de la courtoisie.
À chacun sa conception du blog Justice au Singulier, soit on y voit une occasion de débattre du sujet que nous soumet le blogueur, soit on y voit une opportunité de critiquer un inconnu.
J’ai choisi et conserverai la première possibilité !
Lire ou relire « Quarante millions de pétainistes » d’André Amouroux.
Parmi les commentateurs d’ici, il suffirait de savoir qui va voter pour Zemmour ou Macron pour deviner comment ils vont réagir à un texte de Philippe Bilger sur l’histoire.
Amusant !
Ma thèse est que ni un chef de l’Etat (quel qu’il soit), ni un journaliste amateur d’histoire, ne sont qualifiés pour trancher en matière d’histoire.
Pour savoir, pour toutes les époques, ce que fut l’histoire, il faut lire les historiens les meilleurs et les plus réputés.
Et comme l’histoire n’est pas une science, il est naturel que les historiens ne soient parfois pas d’accord sur tout.
P.-S.: les zemmouriens les plus fanatiques (j’ai les noms) me permettront-ils toutefois de faire observer à leur historien favori, M. Zemmour, que sur l’affaire Dreyfus (« On ne sait pas trop » (Z)), les faits sont unanimement
établis : Dreyfus était innocent, sauf aux yeux de quelques antisémites inguérissables.
Pendant des mois on nous a répété que l’élection présidentielle de 2022 était faite, l’affaire était dans le sac. EM repasserait haut la main parce qu’il était le seul crédible, le seul possible, parce que sa seule et unique rivale était MLP, la fille de son père, une rivale déjà plus ou moins usée et attendue sur ses idées et parce que LR était mort grâce au jeune et vorace Macron qui l’avait dépouillé de ses meilleurs éléments.
Or avec la candidature claire et sans ambiguïté de Valérie Pécresse (malgré de méchantes langues qui voudraient nous rejouer 2017 et l’affaire Fillon, mais « l’Histoire ne repasse jamais les plats », qu’ils se le disent) et la candidature inattendue d’Eric Zemmour, on voit bien que les macronistes ne sont plus aussi bravaches… et ils ont raison de commencer à douter car les cartes sont bel et bien redistribuées.
EM a bien compris la situation, d’autant qu’il va diriger l’U.E. pendant les prochains mois, lui laissant moins de temps pour une campagne malgré tout largement commencée. C’est donc en lançant des piques et des boules puantes qu’il compte faire barrage à ses rivaux politiques, espérant à nouveau un duel Macron-Le Pen au second tour.
Eric Zemmour aime l’Histoire et il s’y réfère souvent pour expliquer le présent.
De son côté et depuis son élection, EM inaugure, rend de multiples hommages en se référant à l’Histoire, espérant à chaque événement plaire à une communauté bien précise. Lui non plus n’est pas un historien en tant que tel.
Il y a précisément des faits historiques incontestables dont l’Holocauste. On peut lire sur le sujet différents ouvrages d’auteurs aux idées politiques opposées, on retrouve toujours les mêmes faits et des détails identiques et indéniables.
Ces faits sont récents et encore très présents dans les esprits, même si ceux qui ont pu revenir de cet enfer sont morts, leurs familles et beaucoup d’entre nous sont encore marqués par cette horreur. Lors des hommages successifs EM sait qu’il est convaincant et qu’il peut en user sans se tromper.
Nous savons aussi que quoi qu’il puisse arriver, avec les drones, les réseaux informatiques, les réseaux sociaux, les smartphones, bref tous les moyens de communication, rien ne serait plus comme en 40. Il est donc inutile pour les faiseurs de peur de comparer les politiques d’aujourd’hui à ceux de cette époque.
La guerre d’Algérie est également encore très présente dans les esprits.
Quand EM va en Algérie peu de temps avant son élection et qu’il parle de la guerre d’Algérie comme d’un crime contre l’humanité dont la France serait coupable, il sait qu’il va complaire aux Algériens vivant en France au risque de provoquer quelques vieux Pieds-Noirs.
On pouvait alors croire à un péché de jeunesse, à un emportement qui allait au-delà de sa pensée, sauf que ce n’est pas son genre, il ne laisse rien au hasard et sait le poids de ce qu’il dit.
Il a provoqué bien au-delà des rapatriés, des soldats d’Algérie ou de ceux qui ont perdu un frère pendant cette guerre. Là encore cette Histoire est trop proche et trop cuisante pour beaucoup. Impossible d’admettre cette accusation ni d’ailleurs celle de rendre hommage aux Algériens du pont de Bezons sans se souvenir des morts français, victimes du FLN, des massacres d’Oran dont celui de juillet 1962.
Dans son habituel style, celui de la provocation, il annonce ce matin faire ouvrir les archives sur la guerre d’Algérie avec 15 ans d’avance avec un espoir de « lever le voile sur les zones d’ombre ». Très dangereux parce que très clivant.
Alors si Eric Zemmour est, selon la gauche bien-pensante et le Président, un polémiste qui met de l’huile sur le feu, qu’est-il, lui, M. Macron, sinon un provocateur ?
Lui aussi s’approprie l’Histoire quand cela l’arrange, au Mont Valérien, au Panthéon, à Vichy, à Alger et bientôt à Bruxelles.
Le soir de son élection il a aimé particulièrement rappeler Napoléon dans la cour du Louvre, non pas pour la grandeur du pays mais pour sa grandeur à lui, depuis il n’a jamais commémoré quoi que ce soit de cette époque, ni rendu hommage à Napoléon pour tout ce qu’il avait institué. Jamais un mot… car cela serait on l’imagine anti-woke.
Le grand danger c’est que la plupart des jeunes de ce pays ne s’intéressent à l’Histoire qu’au travers des messages sectaires de minorités ou de cérémonies retransmises avec les commentaires de médias à la vision historique un peu partiale.
J’ai souvenir d’une émission de téléréalité avec deux jeunes femmes pourtant vives d’esprit se promenant dans un village et s’arrêtant devant le monument aux morts. Elles se sont interrogées assez longuement pour savoir à quoi pouvait bien être dédié ce monument… cela en dit long sur l’Education nationale aussi.
@ Claude Luçon | 10 décembre 2021 à 18:57
« À chacun sa conception du blog Justice au Singulier, soit on y voit une occasion de débattre du sujet que nous soumet le blogueur, soit on y voit une opportunité de critiquer un inconnu.
J’ai choisi et conserverai la première possibilité ! »
C’est si vrai…
Il est tout à fait normal qu’on ait eu Robert Paxton
Pourquoi pas, M. Paxton a le droit de faire part de sa vision des choses, mais il faut savoir qu’ayant travaillé à partir des archives allemandes, elle risque d’être hémiplégique.
En effet, même sans avoir été dans le secret des dieux, nous pouvons penser que les courriers diplomatiques envoyés par des vaincus à leur vainqueur qui de plus se complaisait à faire peser son joug selon son bon plaisir comme celui consistant à fermer la ligne de démarcation afin de faire pression sur ses interlocuteurs ne reflétaient pas nécessairement les intentions réelles de ces derniers.
@ Antoine Marquet | 10 décembre 2021 à 16:51
Aucun risque d’ulcère de l’estomac en ce qui me concerne. Tout juste une petite migraine à force d’entendre parler de Zemmour matin et soir dans tous les médias depuis trois mois.
Mais je suis sûr que cela doit enchanter Zemmour qui est un peu du genre : « Parlez-moi de moi, y’a que ça qui m’intéresse ! » comme tous les mégalos.
Le plus amusant est de savoir que nombre de ses amis qui le soutiennent contre les méchants qui font rien que l’embêter, avouent qu’ils ne voteront pas pour lui. C’est le cas de Robert Ménard et de note hôte. Sans doute aussi de Pascal Praud.
Reste le cas Éric Ciotti qui a affirmé qu’il voterait Zemmour si ce dernier parvenait au second tour, mais qui est aujourd’hui obligé de bosser pour sa nouvelle patronne Valérie Pécresse afin de lui permettre d’accéder au second.
La politique c’est parfois compliqué.
Comment il est possible de dire qu’on ne votera jamais pour Zemmour parce qu’on ne partage pas ses idées et prétendre, malgré tout être son ami. Là est la question. Vous avez peut-être une petite idée ?
@ sbriglia | 10 décembre 2021 à 16:26
Si vous passez à Castelnau-Magnoac vous vous y arrêterez:
http://www.bonjouramel.fr/le-fabuleux-magret-en-cocotte-de-chez-dupont/
A l’époque il était le point de ralliement de tous les supporters de la plus belle équipe qu’a comptée la France d’il y a… Bref ! Que du bonheur, surtout le soir où les vainqueurs de l’immense Béziers de Raoul Barrière passaient aussi par là, ou encore les vainqueurs d’Agen au Stadium… … …L’émotion sans doute.
Le meilleur joueur du monde de rugby il vient de là, Antoine Dupont, Mongénéral l’aurait fait chevalier de la Légion d’honneur, comme Jacques Anquetil, il aurait été ému par ce joueur, champion de France, champion d’Europe, champion du monde, il a fait rayonner la France et pour finir capitaine de cette équipe qui vient de pulvériser les Blacks.
Il m’arrive quelquefois de citer la formule « seule la victoire est belle », elle est de Pierre Berbizier. Pour les amoureux du ballon ovale il est un voisin de Dupont, même poste, presque tout pareil. La France qui gagne, pas celle de la « start-up nation », celle des terrains boueux où il faut se coucher sur les ballons chauds, celle du courage et de l’abnégation le miroir de cette industrie qui a quitté notre pays.
Il vient me voir de temps en temps, il était de la grande époque, exceptionnel, son caractère lui avait sans doute fait échapper le maillot des Bleus, il a joué avec les plus grands, il était aussi notre champion du monde local, de la cité mariale à… Je pourrais y passer la nuit.
Il reste pas mal de temps pour jauger les présidentielles, alors j’en profite, une incartade qui j’espère ne dérangera pas trop.
@ Claude Luçon
« Cette attitude porte un nom : pétainiste ! »
Avec tout le respect pour vos 91 années – je n’en suis qu’à la moitié donc je suis conscient d’avoir encore à apprendre et découvrir -, vous racontez n’importe quoi.
Vous accablez d’adjectives les défenseurs de Zemmour, alors que la bave haineuse vous pend aux lèvres. C’est sûr qu’avec de tels arguments et attitudes, vous ne risquez de convaincre personne.
Durant mes trente ans en France, j’ai pu observer que les Français se sont fait avoir comme des bleus, avec leur laïcité à la noix, qu’il sont les seuls à chérir tels des fanatiques. Dans l’espace public on peut apercevoir une seule religion visible, et ce n’est pas celle qui est à l’origine de l’excellence française à travers l’histoire, mais celle qui a engendré la faillite spirituelle, culturelle et économique de presque un continent entier. À quoi ça sert la laïcité alors ?
Moi, par mes origines, je n’ai rien à me reprocher vis-à-vis des musulmans, donc je ne porte pas cette attitude affable de soumission, telle que je la perçois chez nombre de Français. J’ai envers ces gens les mêmes exigences qu’envers tous les autres. Et je constate que non seulement une bonne partie ne pourra jamais s’agréger à l’excellence française, mais de plus ils s’emploient à la détruire.
Que les solutions soient pacifiques ou violentes, je m’en fiche. Ce qui me rassure quant aux minces restes de testostérone dans les veines françaises, ce sont des diagnostics courageux tels que Zemmour et quelques d’autres les posent. On s’en fiche de Pétain, Vichy, qu’il soit misogyne, xénophobe ou raciste. Si ce sont ces défauts qui doivent engendrer celui qui aura la main assez forte pour prévenir un désastre, qu’il en soit ainsi. Le reste c’est du bavardage de salon.
@ Valéry
« Durant mes trente ans en France, j’ai pu observer que les Français se sont fait avoir comme des bleus, avec leur laïcité à la noix, qu’il sont les seuls à chérir tels des fanatiques. »
« On » la chérit comme des fanatiques pour une raison simple: il a été extrêmement difficile de faire en sorte que le catholicisme joue le jeu de la démocratie.
Les Anglais n’ont pas eu ce problème. Ils en ont eu d’autres. Conséquence anglaise: la liberté de religion y est nettement plus synonyme de liberté d’expression qu’en France. Conséquence française: nous crachons sur ces deux libertés pour nous protéger de nos propres démons.
Je vous rejoins sur un point: le logiciel de la laïcité est complètement inadapté face à l’islam. Les islamistes sont passés maîtres dans l’art de la retourner contre les institutions françaises et contre la société française. Ce constat est limpide si on accepte simplement d’en concevoir la possibilité.
Mais l’esprit de tabou domine sur ce sujet.
« Dans l’espace public on peut apercevoir une seule religion visible, et ce n’est pas celle qui est à l’origine de l’excellence française à travers l’histoire, mais celle qui a engendré la faillite spirituelle, culturelle et économique de presque un continent entier. À quoi ça sert la laïcité alors ? »
La laïcité sert à ménager autant les « laïques » que les catholiques. En gros. Elle sert aussi à garantir que nulle loi de Dieu ne serve de référentiel législatif, et ce en empêchant la pression sociale de tenter de l’installer.
C’est donc un deal du type suivant avec les catholiques: « OK, on ne parle de religion nulle part en France, et en échange, vous avez le droit de continuer à noyauter la République. On gère nos bisbilles en interne, dans les couloirs de nos institutions, et on affiche une fausse unité républicaine de façade face aux Français. »
Le prix de la gouvernance « inclusive » fut d’étouffer la société civile au profit d’un État religieusement muet où les guerres religieuses continuaient dans les coulisses.
Ce n’est pas un deal que l’islam est près d’accepter tant qu’ils s’imaginent une nation à part de la France en France. Et ce n’est pas qu’un problème français, car on le voit dans toutes les sociétés où les musulmans forment une minorité significative.
La laïcité a aussi permis, en dégageant la référence religieuse et blasphématoire de l’ordre juridique, d’inclure les juifs dans la citoyenneté. Un régime religieux chrétien ne peut le concevoir car les juifs sont des blasphèmes sur pattes dans un tel système.
Mais encore un fois, ce logiciel est parfaitement inadapté face à l’islam. Ce sont les athées comme moi qui sont des blasphèmes sur pattes pour eux. Et dans une moindre mesure les chrétiens trinitaires, qui sont un peu moins des blasphèmes sur pattes, mais bien des ennemis héréditaires.
La logique s’est donc inversée. Mais nous avons simplement refusé de le voir. Parce que la laïcité nous a fait oublier ce qu’était la religion et la croyance. Et il convient de le rédécouvrir le plus vite possible. À moins de vouloir organiser notre propre défaite face à l’islam.
« Que les solutions soient pacifiques ou violentes, je m’en fiche. »
Oui, mais non. Il faut organiser des solutions fermes mais les moins violentes possibles. Parmi les pays occidentaux d’Europe, il n’y a que la France, l’Autriche et le Danemark qui ont commencé à se réveiller face à la menace non pas terroriste mais civilisationnelle. Si d’autres se réveillent, il commence à être possible de faire front. Mais si la France se réveille et se révèle réellement violente, nous aurons fait un bond en arrière.
C’est un ennemi qu’il convient d’étouffer délicatement mais fermement. Très fermement.
Mais le reflexe camps d’internement sur suspicion religieuse ? Non. Clairement non. Il faut très clairement savoir mettre des lignes rouges à notre propre action. Il y a de toutes manières un conflit idéologique à mener, et ce n’est pas possible de le mener si on se comporte comme des abrutis et des ordures. Une supériorité morale est nécessaire.
@ Giuseppe | 10 décembre 2021 à 22:16
« Le meilleur joueur du monde de rugby il vient de là, Antoine Dupont »
Distinction amplement méritée. Un des rares points où je suis d’accord avec sbriglia. Comme quoi tout arrive dans ce monde de fous ! 😉
L’Histoire a toujours été instrumentalisée par le Pouvoir et ce qui aspire à le devenir.
En plus, à notre époque, elle l’est aussi par la ou plutôt des mémoires concurrentes. C’est un signe de démocratisation, chacun veut une part de l’Histoire… Mais cela ne facilite pas le travail des historiens. Bah ! L’Histoire contemporaine n’est pas forcément la plus passionnante, et les Celtes, et surtout les Étrusques nous attendent !
https://www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-l-archeologie/a-la-decouverte-des-etrusques
Mon cher Patrice (10 décembre 19h19 )
Pour savoir ce que fut l’histoire, il faut lire les historiens… naturellement les meilleurs, cela va de soi !
Mais c’est là tout le problème… dans lequel je ne rentrerai pas et vous abandonne la responsabilité de nous les indiquer.
Pour savoir ce que fut l’histoire il y a quand même un autre moyen, c’est de la vivre… et d’en réchapper !
Votre ami en a vécu deux : celle de Pétain (un peu) et celle de la guerre d’Algérie (beaucoup) et ce n’est pas vos historiens (même les meilleurs) qui pourront modifier d’un iota sa vision… voilà voilà !
Il y a deux Histoires… deux… celle que l’on a vécue, celle que l’on lit… vivre/lire ce n’est pas la même chose… un enseignant est à la bonne place pour le savoir.
Puis-je me permettre d’ajouter un jugement forcément sectaire : l’historien de la guerre d’Algérie préféré de Macron est un voyou !
—————————————
Chère Axelle D (10 décembre 13h26)
Maintenant tout est clair, les Léporidés cavalent depuis toujours autour de la Méditerranée, mer Reine de la Civilisation.
Et Jérusalem fut leur tanière préférée !
—————————————
Respectable F68.10 (10 décembre 15h17)
Les Alaouites, que je sache, ne sont pas très estimés dans le Califat !
—————————————-
Bonjour Michelle D-LEROY (10 décembre 20h02)
Heureux de vous retrouver dans des eaux plus calmes !
Ce n’est qu’à l’occasion de la présente polémique que j’ai appris le nom même d’Alain Michel. Inutile de dire que l’existence de Robert Paxton m’était connue depuis longtemps.
Nous vivons en France environnés de mythes historiques et politiques, rigoureusement imposés par un dogmatisme idéologique qui n’a rien à envier à celui du Kremlin.
Et cela n’est pas la faute d’une personne nommée « Emmanuel Macron ». C’est bien plus ancien. Communisme, gaullisme, Révolution française… la police de la pensée règne depuis longtemps.
En France, on s’appuie bien volontiers sur la flambée de l’idéologie « woke » pour, une fois de plus, attribuer nos maux aux États-Unis. Le professeur de droit américain Jonathan Turley, lui, emploie l’expression suivante pour désigner l’orgie racialo-marxiste déclenchée par la mort de George Floyd : French Revolution 2.0.
L’islamisme, l’arme fatale de l’épuration ethnique programmée par l’UE mafia immigrationniste en vue du grand remplacement, est agressif, violent et criminel.
Quand des hordes et meutes rageuses comme les nervis antifanazis de SOS Racisme, manipulés par le pétainiste de l’Elysée, font régner la terreur, agressent, cassent, menacent, les gens ont peur et se soumettent toujours aux plus forts, aux plus haineux, aux plus violents par lâcheté et crainte de voir leur petit ronron quotidien perturbé.
C’est le fascisme immigrationniste progressiste woke LGBT qui règne en maître en Europe, ce totalitarisme, ces nouvelles dictatures new look et leurs adhérents complices : LREM LR PS PCF EELV LFI NPA, associations fachos SOS Racisme et extrêmes islamogauchistes, du beau monde dans cette macronie traître à la France (Allah France).
Il faut avoir un courage exceptionnel pour se dresser devant cette nouvelle forme de dictature que Macron a installée dans le pays.
Zemmour a eu ce courage, par conséquent il est normal que tous les haineux fachos islamogauchistes soumis lâches collabos se dressent contre lui, non pas par conviction, ils n’ont pas le QI nécessaire pour argumenter, mais tout simplement par pure jalousie de voir un véritable héros résistant, un Jean Moulin bis, défier seul toute cette mafia macronienne et surtout de voir que ce génie de la résistance au fascislamisme a un succès mondial littéraire indéniable et un nombre impressionnant de supporters, des héros eux aussi.
Je compatis et pardonne aux rageux qui s’acharnent contre cette star, ils sont malheureux et aigris, j’en conviens de bonne grâce.
Tous les ennemis de Zemmour ont choisi la position la plus humiliante qui soit, celle du crapaud rampant et baveux sur cet être exceptionnel, cette étoile brillante qui en réponse, les survole dans le ciel avec son sourire inimitable par pure pitié.
Qu’il soit viré de la campagne présidentielle ou non m’importe peu, Zemmour aura redonné espoir à la France en démontrant par son héroïsme qu’on peut toujours se dresser face aux fascismes, aux dictatures et aux crimes d’Etat organisés contre leurs peuples.
Un autre pas a été franchi dans les méthodes de censure, dénigrement, calomnies et inquisitions anti-Zemmour : après Villepinte et les assauts haineux violents des fachos antifanazis, le débat truqué et orienté anti-Zemmour contre Le Maire, voilà que le servile sévice public collabo islamogauchiste nous sort un feuilleton en plusieurs épisodes très larmoyant victimiste sur ces malheureux migrants qui « souffrent de faim de froid de maladies » sous-entendu les victimes de Zemmour, belle supercherie très bien scénarisée, les gens leurrés et naïfs ne pourront que verser des larmes, moi-même en épluchant les oignons, mes yeux ont coulé.
Ce programme propagande est parfait, même Hitler aurait pleuré.
Dans la recherche de la vérité historique, il n’est pas toujours facile au profane de s’y retrouver entre le discours des spécialistes dont c’est le métier d’enquêter pour nous relater l’Histoire et les boniments de ceux qui nous content des histoires.
L’homme admet parfois plus facilement les paroles des seconds qu’il ne croit en celles des premiers.
« Des spécialistes autoproclamés d’une époque ou d’un personnage écrivent à leur manière une vérité dérangeante, scandaleuse. Je les appelle les mythographes, ils ne sont que des mythomanes qui posent par écrit des ignominies » nous dit vamonos.
Son propos est parfaitement contradictoire pour nous dire en somme qu’une vérité dérangeante est une ignominie, mais c’est dans cette contradiction que se trouve l’essence de l’éternel sujet: « maudit soit celui qui dit la vérité ».
Hitler après une réussite fulgurante, s’est finalement tragiquement planté. Le bien faire, c’était pour lui la réunion du peuple germanique par la conviction d’être le pur héritier de la civilisation indo-germanique dénommée « indo-européenne » après la raclée de 70, et dont le nazisme est la dernière épopée des temps héroïques – souvent à la mode de Gengis Khan. En 1940, il a été adulé par la quasi-totalité des Allemands, et reconnu par une bonne part de ses ennemis dont en France, les « collaborationnistes » – pro-allemands car tous ne l’ont pas été.
La déformation de l’histoire ne date pas d’hier. On peu facilement la situer dès 500 ans av. JC aux quatre coins du continent avec l’apparition des légendes nationales.
L’Eglise quant à elle, a si bien anéanti la spiritualité au niveau populaire pour la cantonner dans les monastères, qu’elle semble ne plus rien y comprendre elle-même. L’islam a suivi une voie inverse mais en la réduisant.
Et c’est là que nous sommes au bord d’une double catastrophe : la domination de l’Islam sur la plan spirituel, et celle de la démographie subsaharienne.
Allez les gauchos, kss kss…
l’Histoire est un immense chantier et se caractérise, si nous sommes dans une démocratie authentique où rien d’autre que la vérité n’est à atteindre, par l’obsession scrupuleuse d’ajouter chaque jour sa petite pierre à l’édifice du « certain ».
Exactement.
Et cet immense chantier est en construction depuis des millénaires.
L’archéologie nous permet parfois de progresser à grand pas dans la compréhension du passé, pensons par exemple à la découverte de la pierre de Rosette et à l’œuvre de Champollion, dans d’autres cas cette progression se fait par petites touches, comme dans les découvertes ayant trait au quotidien de civilisations disparues.
Ceci dit, cela n’empêche pas parfois les controverses comme celles au sujet d’Alésia, mais heureusement les historiens qui s’appuient sur la traduction rigoureuse du texte de César pour contester l’hypothèse favorable au site d’Alise-Sainte-Reine n’encourent pas pour l’instant l’équivalent d’une loi Gayssot…
L’Histoire et Emmanuel Macron
D’après tout ce que M. Macron nous a révélé de lui par ses actes et ses discours, il est évident que ce n’est pas l’amour de la France à travers son histoire unique au monde qui le motive et encore moins celui du peuple qui l’a bâtie après des siècles de soins constants.
Alors, le voir se mettre en scène de façon théâtrale pour récupérer certains faits historiques à son profit en jouant sur l’émotion qu’ils peuvent parfois susciter afin de faire pencher la balance électoraliste du bon côté a quelque chose de sordide.
@ Michelle D-LEROY
« J’ai souvenir d’une émission de téléréalité avec deux jeunes femmes pourtant vives d’esprit se promenant dans un village et s’arrêtant devant le monument aux morts. Elles se sont interrogées assez longuement pour savoir à quoi pouvait bien être dédié ce monument… cela en dit long sur l’Education nationale aussi. »
N’oublions pas non plus les ravages créés par l’abandon de la chronologie, qui est pourtant un des piliers de la science historique.
Comment peut-on refuser de comprendre qu’un événement est souvent expliqué par un autre qui lui est antérieur ?
Mais nous retrouvons ici une fois de plus à l’œuvre la volonté révolutionnaire de gens qui sont plus des agents subversifs que des pédagogues et qui s’attachent à détruire tous les repères qui contribuent à la structuration de l’intelligence.
@ F68.10
Le terme employé de « laïcité à la noix » ne critiquait pas le concept de laïcité en soi, mais son application plus que défectueuse et pernicieuse en France (d’où le « leur laïcité » ajouté). Je crois que dans les grandes lignes on est d’accord.
Quant à la possibilité d’une réponse violente, évidemment je ne la chéris pas. Mais, comme dans le cas de la dissuasion nucléaire – c’est parce qu’elle est justement possible que on va essayer par tous les moyens de l’éviter -, il n’est point de solution politique quand la manière forte et directe est systématiquement écartée et méprisée. Il faut qu’elle plane dans l’arrière-plan, pour faire plier ceux qui se servent de l’humanisme et de la générosité françaises pour contourner les lois et leur bienveillance, afin de creuser d’avantage le séparatisme et le communautarisme.
La force peut être un ultime argument de poids, par sa propre ombre. Après, on peut discuter sur ce que chacun comprend par « utiliser la force ». Cela peut aller de couper systématiquement le robinet des prestations sociales, passer par des évaluations régulières de la maîtrise du français, et enfin aboutir à des expulsions immédiates pour certains délits. Le simple fait que « par violence » vous ayez déduit (ou supposé) « camps d’internement » démontre quelque part que notre société n’est plus capable de mettre la pression pour obtenir des résultats, toute action forte envoyant au « bruit de bottes ». Mais non, on est civilisés. Mais pas faibles pour autant.
De Gaulle.
Le général catastrophique d’Abbeville.
Le ballot embarqué par les Anglais car ça peut toujours servir…
Celui qui a légitimé les Anglais à nous faire la guerre en Syrie.
Celui a suggéré puis approuvé l’assassinat de Darlan que Churchill n’aurait pas autorisé sans cela, comme il fera fomenter le coup d’Etat qui le ramène au pouvoir en 58.
Qui a préféré les communistes à Pétain en 44, avec leurs quelques dizaines de milliers de morts de « l’épuration » y compris des officiers français résistants.
Et toute la racaille gauchiste qui s’en est suivie jusqu’à aujourd’hui.
Vérités scandaleuses !
@ Michel Deluré
« Dans la recherche de la vérité historique, il n’est pas toujours facile au profane de s’y retrouver entre le discours des spécialistes dont c’est le métier d’enquêter pour nous relater l’Histoire et les boniments de ceux qui nous content des histoires. L’homme admet parfois plus facilement les paroles des seconds qu’il ne croit en celles des premiers. »
Une réponse définitive aux doutes de Patrice Charoulet !
@ Exilé | 11 décembre 2021 à 10:34
Sur la place de l’église et de la mairie du village trône le monument aux morts. Je me souviens qu’étant gosse j’avais demandé à mon père ce que voulaient dire ces trois mots gravés: « Ne pas subir ».
Quand je vois les cérémonies devant ce monument avec dépôts de gerbes depuis le début du Covid et les personnalités et anciens combattants maintenant d’Algérie tous masqués jusqu’aux oreilles, dont mon beau-frère médaillé de je ne sais pas quoi, tous à l’air libre et dans les courants d’air, j’ai une pensée émue pour nos poilus masqués car gazés à l’ypérite.
Mais qui était donc l’inventeur du gaz moutarde ?
« Ne pas subir » qu’ils disent:
https://scontent-mrs2-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/s526x296/265914684_10219529892579255_3722065298961985396_n.jpg?_nc_cat=107&ccb=1-5&_nc_sid=dbeb18&_nc_ohc=POjYscdncpMAX_5vxoP&_nc_ht=scontent-mrs2-2.xx&oh=7b954bb9e715461e4ef3b91579b330de&oe=61B83CDD
@ Achille | 11 décembre 2021 à 08:02
Ce ballon est capricieux, au fond chaque équipe peut avoir un système et une vision de jeu qui lui est propre. Et la victoire de changer de camp aussi, et déjouer tous les pronostics.
@ F68.10 | 11 décembre 2021 à 02:17
« Une supériorité morale est nécessaire ».
C’est un détail mais je ne le formulerais pas de cette manière. Il ne s’agit pas de mesurer sa morale à celle d’autrui, il faut savoir jusqu’où nous sommes prêts à aller et comment doser l’action en fonction des nécessités du moment. Vous qui êtes mathématicien, face à une équation, vous ne vous demandez pas si elle est gentille ou méchante. Vous cherchez d’abord à la résoudre.
Oui la morale fait partie de l’équation, c’en est l’un des paramètres, mais ce n’est pas le seul déterminant, ni le plus urgent à l’heure actuelle.
Pour l’instant les deux obstacles principaux me paraissent d’une part le déni du problème et des dangers qui s’y rattachent, de l’autre un absolutisme moral interdisant toute répression efficace. Tant qu’on n’aura comme critère de jugement que la gentillesse – dont on fait d’ailleurs plutôt une obligation pour ceux qui subissent les préjudices que pour ceux qui les infligent – on pataugera dans l’absurdité et le problème ne fera que s’aggraver. Ce qui me paraît le b.a.-ba de la morale, c’est de considérer que toute activité illégale, toute infraction appellent une réponse sans complaisance. Et proportionnée, bien sûr, parce que cela fait partie de notre morale. Mais actuellement le problème ne se situe pas là.
Entrer illégalement dans un pays est un délit. Un gouvernement n’a pas l’obligation de le tolérer, il a même l’obligation d’y mettre bon ordre. D’autre part il n’a pas à contourner cette obligation en recourant systématiquement à la régularisation. Enfin, il n’a pas non plus à accorder en masse visas et permis de séjour à des gens qui n’ont pas l’intention ni les moyens de s’intégrer, alors que l’ensemble de la population encaisse déjà mal les effets de la pression migratoire.
Ce n’est pas l’absence de morale qui pose problème, la « morale » nous étouffe, et si elle nous étouffe, c’est parce que c’est une fausse morale, immature, narcissique, exhibitionniste et fondée sur un manque de convictions. Pour beaucoup, l’important c’est de jouir individuellement de leur confort moral, et d’être vus comme des gentils par leurs pairs ; pour le reste, la démocratie, dépassée, la nation, dépassée, le bien commun, dépassé, le respect de la loi, dépassé, la culture, dépassée, et pour en revenir au sujet du billet, l’histoire, c’est l’affaire des spécialistes, pas la nôtre.
———————————————————-
@ Valéry
Je vous l’ai déjà dit, je suis bluffée par l’excellence de votre français. Vous réussissez non seulement à bien vous exprimer avec un vocabulaire étendu et des tournures de phrases variées, mais vous avez un style bien à vous. Merveilleux.
Du livre « Le Ruée vers l’Europe » de Stephen Smith: si la population française devait évoluer comme celle de l’Afrique subsaharienne, elle serait de 650 millions à la fin du siècle.
Vérité scandaleuse !
@ Ninive
« J’espère que mon nom figure sur vos tablettes, étant l’un des premiers adhérents au nouveau parti – Reconquête.
Un grand merci à Eric Zemmour pour redonner l’espoir à notre jeunesse. »
Ah non cher Ninive, j’étais là avant vous !
Vous n’êtes avant moi sur les carnets des délateurs pétainistes que par ordre alphabétique.
Je passe mes journées à m’autoféliciter d’avoir fait le bon choix politique, du RN trop mou je suis devenu le premier fan de Zemmour.
J’écoute en boucle son meeting fabuleux de Villepinte où l’on peut voir les hordes et meutes rageuses haineuses fascistes antifanazis s’en ramasser plein la poire par un exceptionnel et excellent service d’ordre, j’ai applaudi à tout rompre, que du bonheur !
Évidemment être devenu un paria zemmourien me comble de joie et je plains ceux qui, dépourvus d’honneur, de morale et de fierté, rampent tels des limaçons devant leurs bourreaux islamistes.
Cher Ninive, je vous invite aussi à vous régaler en suivant toute la série orchestrée par l’odieux visuel pétainiste macronien contre Zemmour, j’ai déjà cité trois épisodes , vivement les suivants, mes abdos sont tétanisés de rire !
Pour Noël j’ai commandé l’affiche sublime de la campagne de Zemmour que j’encadrerai sur le mur de la permanence de Génération Z, qui va bientôt être dissoute pour incitation à la haine raciste et raciale arabo-africanophobe, islamophobe immigrationophobe homophobe vaginophobe féminophobe ectcétérophobe.
Pour fêter les victoires successives sur Zemmour, les fachos antifanazis de Sopo seront reçus à l’Elysée et décorés par Macroneron pour bons et loyaux sévices, un spectacle LGBT viendra clore la soirée, le service sera effectué par des fatmas voilées, un doigt d’honneur en direction de Zemmour.
Quant à nous en ce moment on potasse le fameux chant de Noël : « Il est né le divin enfant » modifié comme il se doit en « Il est né le divin Zemmour ».
sylvain et Ninive en grande discussion ! 😊
Savez-vous pourquoi à la fin de la bataille de Waterloo, Blücher a ordonné à ses soldats de tuer tous les Français qu’ils rencontreraient ?
Parce que la garde, notre glorieuse garde impériale, violait, pillait et tuait tout ce qui bougeait dans les villes et villages qu’elle traversait en premier.
Scandale !
Nos héroïques soldats empreints des valeurs de la République, ceux des colonnes infernales !
Scandale !
@ Bill Noir
« Les Alaouites, que je sache, ne sont pas très estimés dans le Califat ! »
Les Alaouites sont effectivement haïs, et sont les premiers musulmans contre lesquels le djihad a été autorisé par Ibn Taymiyyah, dès le 13e siècle, inaugurant ainsi l’ère bénie du salafisme, et faisant depuis de l’islam la religion la plus intolérante au monde: une religion capable de déclarer la guerre sainte contre ses propres coreligionnaires.
Peut-être parce que les Banu Taghlib, tribu historique de laquelle les Alaouites tirent et tracent leurs origines, furent témoins des moments fondateurs de ce qui allait devenir l’islam mais ne l’était pas encore.
Comme cette bataille dite de Dhi Qar. Première victoire des Arabes contre les Perses. (N.B: « Arabe » peut tout à fait signifier « arabe du nord »: Edesse était arabe selon la terminologie antique…)
Quand on croise l’histoire objective avec la tradition musulmane, ce genre d’événement est assez intéressant: semble-t-il que Mahomet n’est pas encore clairement dans le tableau historique selon la tradition musulmane mais que les guerres musulmanes contre les sassanides ont déjà commencé…
Mahomet commence en effet, selon l’historiographie traditionnelle, à prêcher en 613. La bataille de Dhi Qar date approximativement de 609 (estimations allant de 603 à 623).
Et la tribu des Banu Taghlib semble avoir été du côté sassanide, dirigé par Iyas ibn Qabisah al-Ta’i, dans cette bataille contre la tribu des Banu Bakr. Puis, les Banu Taghlib semblent être devenus très potes avec le califat Rashidun. Puis semblent avoir été haïs par les Omeyyades.
L’islam commence à ne devenir l’islam qu’à partir des Omeyyades. Avant, l’islam et le christianisme non-trinitaire sont assez indistincts. Et les Banu Taghlib étaient chrétiens monophysites.
C’est pour cela que 1. les Alaouites prétendent représenter « le vrai islam » et que 2. les tendances salafistes veulent les éradiquer. Parce que leur doctrine témoigne d’un passé plus divers que l’orthodoxie islamique ne se plaît à le croire et à le raconter depuis que les Omeyyades ont pris les rênes.
L’islam n’existe en tant qu’entité distincte, de manière marquée, du christianisme qu’à partir, disons, d’Abd al-Malik. Et les Alaouites sont des fossiles théologiques qui témoignent que l’histoire officielle à partir d’Abd al-Malik et l’histoire réelle qui précède l’histoire officielle ne sont pas exactement synchrones.
Ils sont donc à éliminer.
En 2021, le monde reste de facto englué dans des querelles de bédouins qui datent de l’an 500 entre Banu Taghlib et Banu Bakr. Qurelles qui, au-delà de la haine salafiste contre les Alaouites, structurent largement l’affrontement entre chiites et sunnites, et querelles que les musulmans s’imaginent en droit d’étendre à l’univers entier sous prétexte de nous inviter à l’islam.
Sidérante prétention.
@ Lucile
Merci du compliment. Deux détails et deux tricheries aident à ce que mon français soit assez fluent : d’un, ma mère est roumaine donc j’ai appris une langue latine dès mon enfance, ce qui me donne un avantage capital sur mes compatriotes russes. De deux, j’enseigne dans un Conservatoire Supérieur, donc il a fallu se mettre au niveau.
Quant aux tricheries, d’abord le correcteur automatique, car j’ai encore des problèmes avec les accents, la langue française étant particulièrement difficile pour ceux utilisant et pensant dans le cadre d’une phonétique stricte ; puis madame Bilger, que je remercie de faire en sorte que je ne sois pas ridicule par moments.
Ce blog est excellent pour parfaire son français. Et pas que.
@ Achille | 11 décembre 2021 à 13:29
Merci cher Achille de nous envoyer les portraits robots des fachos islamogauchistes antifanazis qui sont venus casser, détruire et agresser au meeting de Zemmour mais ils sont un peu plus bronzés, vous avez trafiqué les couleurs ?
@ Bill Noir 11/12 11:10
Je ne sais si mon commentaire auquel vous faites référence apportera une « réponse définitive aux doutes de Patrice Charoulet ». Plus de pertinence dans les arguments aurait peut-être été nécessaire pour lever réellement ses doutes ?
Je reviens simplement sur l’un des arguments que vous avez vous-même utilisé en réponse à ce commentateur. Vous lui affirmez en effet que « pour savoir ce que fut l’Histoire, le mieux est encore de la vivre… ». En êtes-vous finalement si sûr ?
Vivre l’Histoire, est-ce la garantie de la relater avec objectivité ? N’y a-t-il point le risque de la relater alors de manière déformée, adoptant un point de vue affecté par la situation dans laquelle nous nous trouvons au moment où justement l’Histoire se déroule ? Pouvons-nous être un juge impartial tout en étant parti ?
@ Ninive | 11 décembre 2021 à 09:59
Décidément mon groupe de fans s’élargit !
Quel plaisir d’être enfin célébré par des intellectuels de qualité ;(
C’est vrai mon quartier est plein de musulmans, pas moins de quatre supérettes islamisées alentour, plus mon aide ménagère et sa nombreuse famille, étrangement quand je le leur demande ils me disent tous qu’ils sont Marocains !
Pas un seul Algérien ?
Mais quand ils m’ont vu faisant le tour de mon quartier, tous sont venus me dire qu’ils étaient Français et Charlie un jour de 2015 !
Apparemment ça n’a pas été le cas pour Zemmour !
@ Achille 11 décembre 2021 à 13:29
Pécresse vient de jurer qu’élue, elle défendrait le droit de sourire de toute caricature. Même la plus niaise, aurait-elle dû ajouter, en pensant à vos goûts…
Allons-y tout droit ! Vous abordez là un des pires sujets qui soient et votre conclusion, débonnaire, n’y enlève rien.
L’Histoire est en permanence ballottée entre deux écueils : le choix du champ et la profondeur de l’investigation.
L’Ecole des Annales nous a éloignés de l’histoire des batailles chère à l’Education nationale, mais a laissé le champ libre aux histoires sélectives, séduisantes, étalées sur une longue période, difficiles à contredire en raison même d’une focale trop ouverte.
En revanche, l’Histoire scientifique, quelquefois mortellement ennuyeuse, et d’un accès difficile, oblige l’esprit à la confrontation des données de détail de la même façon qu’en géopolitique qui me paraît être le champ moderne d’investigation le plus abouti.
Je crois avoir déjà dit qu’enfant, j’avais été puni à l’école chrétienne parce que je soutenais ce que j’avais entendu de mes parents qui le tenaient d’officiers polonais témoins que le massacre de Katyn était imputable aux Soviétiques et non aux Allemands. Il m’a fallu aussi arriver en faculté pour entendre parler objectivement du règne de Louis XV et de ce qui nous gouverne encore, le chrysohédonisme.
Ne parlons pas de l’histoire ancienne, elle vogue entre la légende et la science.
Pour l’histoire contemporaine, on peut mesurer le pouvoir de falsification et l’utilisation abusive des méthodes de quantification numériques.
Lisant avec passion l’histoire de l’Islam, chez Hela Ouardi, je découvre une vraie historienne du domaine du sacré et par là même la faiblesse de la portée intellectuelle de la Foi en même temps que son immense pouvoir de nuisance pour les esprits dociles.
Ainsi l’Histoire, comme la science, a un spin (si on peut dire) déterminant: l’incertitude qui contraint à l’approche vraisemblable et rien de plus. Les gouvernements et régimes sont les pires falsificateurs, mais cela aussi est un fait historique.
C’est pourquoi je trouve l’approche de M. Macron justifiée et utile, s’il peut se dégager de l’emprise gauchiste. Il n’infère pas qu’on raconte une histoire mais que ce que les hommes font est l’argile de l’histoire dont les mots sont l’épigraphie. En doctorat, j’avais commis un mémoire, bien modeste, sur un point pourtant controversé: la sociologie d’une classe dans la Gaule narbonnaise, et le président du jury m’avait dit « vous avez fait avancer l’histoire d’un millimètre, mais elle a avancé. »
Je n’avais pas cette ambition, c’est la méthode qui était excellente, paraît-il. Ce n’était que la méthode des Pandectes, aujourd’hui encore matrice de la jurisprudence.
L’Histoire bégaie, on sait ça depuis plus longtemps que Marx, mais l’aphorisme, galvaudé, a été dénaturé. Notre époque, fugace comme toutes les époques post-religieuses, a les ressources intellectuelles et scientifiques pour ramener à la vraisemblance la plus proche de la vérité tous les charlatans bégayeurs, sauf que ceux-ci sont les politiques qui rêvent de s’inscrire dans l’histoire, de telle sorte que les historiens d’équilibre sont remisés et les porte-drapeaux des causes politiquement porteuses sont mis en avant: c’est le cas de Benjamin Stora, tout aussi juif qu’Alain Michel, aux antipodes l’un de l’autre, ce qui semble inférer qu’il vaut mieux être juif que musulman, label intelligence et indépendance compris.
« L’histoire est écrite par les historiennes et les historiens »
Si seulement c’était toujours le cas ! Fin 1914 le gouvernement français publiait un « livre jaune » qui avait pour but principal de démontrer la responsabilité totale de l’Allemagne dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ; il est maintenant établi que ce document comprenait de nombreux oublis, voire des falsifications, qui mettaient sous silence la responsabilité de la France dans cette affaire, notamment son appui sans réserve à la Russie en ne s’opposant pas à sa mobilisation générale le soir du 30 juillet 1914.
L’histoire officielle sera toujours écrite par les vainqueurs.
@ Patrice Charoulet
« Parmi les commentateurs d’ici, il suffirait de savoir qui va voter pour Zemmour ou Macron pour deviner comment ils vont réagir à un texte de Philippe Bilger sur l’histoire. »
Et réciproquement !
—————————————————-
@ Claude Luçon
« …je cherche seulement à attirer quelques autres commentateurs à voter contre Zemmour et de préférence pour Valérie Pécresse ! »
Pour ce qui est de voter contre Zemmour, vous pouvez compter sur moi ! Pour Pécresse, faut voir…
@ Serge HIREL | 11 décembre 2021 à 16:55
« Pécresse vient de jurer qu’élue, elle défendrait le droit de sourire de toute caricature. Même la plus niaise, aurait-elle dû ajouter, en pensant à vos goûts… »
J’avais bien remarqué que vous n’aimiez pas mon humour à la sauce France Inter.
À noter que celui dont vous me gratifiez, voici quelques temps, en me prenant pour un agitateur d’encensoir, au motif que j’ai passé quelques années chez les maristes, sans être vraiment niais, n’était pas d’une grande subtilité, il faut bien en convenir…
Vous êtes mauvais joueur sur ce coup-là. Allez, un petit sourire ! 🙂
Monsieur Bilger, je vous en supplie ! Abandonnez les signes ostentatoires ! Laissez tomber la cravate !
Monsieur le Procureur de Grenoble, à cause de cet attribut vestimentaire, a failli en être une victime:
https://www.ledauphine.com/amp/faits-divers-justice/2021/12/11/isere-prison-avec-sursis-pour-les-agresseurs-du-procureur-de-grenoble
Sur CNews, bermuda pour montrer vos tatouages et dreadlocks de rigueur dorénavant. Oui je sais les dreadlocks, comme pour moi ça va être chaud.
@ sylvain
« …cet être exceptionnel, cette étoile brillante qui en réponse, les survole dans le ciel avec son sourire inimitable par pure pitié. »
Alléluia ! Vite, l’auréole.
Voilà qui figurera sans doute dans les livres d’histoire de nos petits-enfants !
@ Michel Deluré
« Dans la recherche de la vérité historique, il n’est pas toujours facile au profane de s’y retrouver entre le discours des spécialistes dont c’est le métier d’enquêter pour nous relater l’Histoire et les boniments de ceux qui nous content des histoires. »
Comme si les « spécialistes » n’étaient pas parfois les premiers à nous raconter des histoires surtout s’ils ont été formatés par l’université française.
La sinistre farce de la commémoration du 17 octobre 1961 en a été un exemple parmi d’autres.
@ Achille 11 décembre 2021
Mais, Achille, je ne critique pas vos goûts… ni artistiques, ni politiques… hormis si vous aimez la sauce France Inter… Tous les goûts sont dans la nature… et l’on peut même en changer, adorer le rose intense, puis préférer la teinte caméléon… pour finalement jeter un œil sur le tricolore…
Allez, après l’avoir encensée, placez donc cette belle image pieuse dans votre missel, entre celles de Sainte Valérie, de Saint-Z et de Saint-Manu… Non, en fait, ces deux bienheureux méritent d’être au plus près du saint patron des riches… Ne trouvez-vous pas qu’ils ressemblent un peu aux jeunes hommes musclés qui, aux Antilles, lui ont tant plu ? Remplacez la matraque par un doigt… et vous verrez, c’est à s’y méprendre… Sont-ce ses nouveaux Benalla ? En tout cas, ce ne sont ni sylvain ni Ninive : leur seule arme est la plume.
@ Claggart | 11 décembre 2021 à 17:56
Evidemment l’annexion en 1871 de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine (Moselle) cela ne vous dit rien ?
Vous auriez voulu sans doute que les Français se laissent de nouveau envahir et priver de deux ou trois autres de nos belles provinces pour complaire aux Prussiens. Drôle de mentalité !
Vous n’avez pas l’air d’imaginer quel traumatisme et quelle souffrance cela fut pour des populations brutalement dépossédées de leur culture, de leur langue, de leur patrie et germanisées sous la contrainte. Sans compter l’exode qui s’ensuivit se traduisant par des milliers de familles brutalement séparées, coupées en deux, ennemies du jour au lendemain.
Un de mes oncles, vétéran de la Grande Guerre, m’avait raconté la folle liesse des habitants de Strasbourg quand les troupes françaises entrèrent à cheval dans la ville pour la délivrer… C’était du délire, les filles se jetant littéralement sur les cavaliers pour les arracher de leurs chevaux et les embrasser.
@ Serge HIREL | 11 décembre 2021 à 20:15
« Ne trouvez-vous pas qu’ils ressemblent un peu aux jeunes hommes musclés qui, aux Antilles, lui ont tant plu ? Remplacez la matraque par un doigt… et vous verrez, c’est à s’y méprendre…. »
Petite erreur de débutant que d’avoir voulu faire un selfie avec deux d’jeunes torse nu aux Antilles. Emmanuel Macron n’avait pas encore totalement revêtu le costume de président. Ses prédécesseurs en ont fait aussi, notamment Nicolas Sarkozy et François Hollande. Inutile de les rappeler, vous les connaissez.
Mais maintenant il a réussi à prendre ses marques et est bien parti pour 5 ans de plus.
Concernant Valérie Pécresse, son premier discours de candidate officielle de LR connaît quelques ratés.
Elle a placé Oradour-sur-Glane en Corrèze et ajoute que le Royaume-Uni est sorti de l’Euro alors qu’il n’a jamais été dans la zone Euro.
Ça commence mal ! Elle devrait prendre le temps de lire les notes que lui préparent ses collaborateurs.
Je me demande si ce n’est pas un coup de Ciotti ! 🙂
@ Achille 11 décembre 2021 à 21:19
« Petite erreur de débutant (…) Mais maintenant, il [Emmanuel Macron] a réussi à prendre ses marques… »
Si Valérie a des pertes de mémoire, vous aussi ! Comment s’appellent ces deux charmants garçons qui, en mai 2021, sous l’œil attendri du locataire, s’ébattaient sur les pelouses de l’Elysée et plaisantaient avec lui à propos du cannabis au moment même où, en face, place Beauvau, son ministre de l’Intérieur menait campagne sous le slogan : « La drogue, c’est de la merde » ? Voilà… ça me revient : David Coscas et Raphaël Carlier alias – comme dit la police – McFly et Carlito.
Est-ce ces deux dynamiques JAM – Jeunes avec Macron – qui ont inspiré la campagne qu’a lancée ces jours-ci les groupies de Manu pour l’inciter à légaliser la beuh ?
Une petite photo pour vous rafraîchir la mémoire ?
https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-lundi-24-mai-2021
@ Serge HIREL | 12 décembre 2021 à 01:20
À noter que le président avait sollicité McFly et Carlito pour un clip sur les gestes barrières afin de sensibiliser les Français et surtout les jeunes à ces petites contraintes aux effets salvateurs.
Ils ne sont pas si mauvais que ça ces deux youtubeurs. J’en veux pour preuve la journée caritative qu’ils ont organisée qui a permis de récolter plus de 400 000 euros de dons pour les soignants des hôpitaux et des EHPAD, , pour les aider à faire face à l’épidémie de coronavirus, ceci avec la participation de nombreuses célébrités.
Bon il y en a un qui a fait une roulade sur la pelouse de l’Élysée. Ce n’est quand même pas un affront à la République française, me semble-t-il. Ce sont des jeunes et ils se comportent comme nous l’aurions fait à leur âge.
Certes ils grillent sans doute un pétard de temps en temps au cours de leurs soirées festives, mais ils n’ont jamais fait de clips incitant à la haine des FDO ou à prendre de la drogue, sinon il n’aurait jamais été invités à l’Élysée.
Là vous faites un mauvais procès. Ce sont de bons petits !
@ Serge HIREL 12 décembre 01h20
Machin et Carlito c’est que dalle… il n’y a pas contact !
Rien ne remplacera la suave et énamourée main plaquée sur l’épiderme noir et luisant d’un de nos compatriotes des Antilles.
@ Axelle D
Votre oncle n’avait pas remarqué que les Alsaciens parlaient l’alsacien, qui est une langue germanique.
Il a vu les quelques figurantes et anciens combattants de 70 arborer leur médaille, les autres étaient plutôt apeurés.
On notera par ailleurs qu’on a dû leur conserver une grande partie de la législation allemande, notamment en leur épargnant les lois de séparation de l’Eglise et de l’Etat, et en conservant leur sécurité sociale.
On notera surtout notre brillante démonstration d’épuration ethnique de tout ce qui était allemand, y compris de tous ceux qui étaient nés allemands.
Votre oncle avait dû se tromper de film, à moins que ce ne soit vous.
@ Serge HIREL
« Non, en fait, ces deux bienheureux méritent d’être au plus près du saint patron des riches… »
Saint Richard, probablement…
@ Achille 12 décembre 2021 à 07:08
« Ce sont de bons petits ! »
Ben voyons ! Et Manu est un ange… Leurs roulades ? Un hommage à la République ! Achille, placez la photo de cet instant patriotique dans votre missel… pardon , votre Bible selon Saint-Emmanuel.
À moins que vous ne préfériez les absoudre… Ils n’avaient pas les codes…
@ Axelle D 11 décembre 20 h 40
Si j’ai bien compris votre commentaire, plus affectif qu’historique, vous ne regrettez pas, voire approuvez, le comportement du gouvernement français en 1914 qui n’a pas su, ou voulu, modérer la Russie dans sa décision de mobilisation générale le 30 juillet 1914 qui automatiquement entraînerait l’Allemagne et la France dans une première guerre mondiale qui aboutirait à près de 20 millions de victimes, dont 1,4 million de soldats français (1), puis au criminel traité de Versailles qui conduirait aux 60 millions de victimes de la Seconde Guerre mondiale.
Soit au total 60 millions de morts ; c’est beaucoup pour que l’Alsace-Lorraine redevienne française, et contrairement à ce que votre oncle a connu, le retour de l’Alsace à la France après 1918 n’a pas suscité un enthousiasme forcené ; des commissions de triage on été installées pour chasser d’Alsace les suspects de germanophilie, le dialecte a été chassé des écoles, etc., donnant lieu à une espèce d’épuration, vulgairement nommée « débochisation »
(1) dont mes deux grands-pères, pour ajouter comme vous un peu de sentimental à mon propos.
@ sylvain
« cette étoile brillante qui en réponse, les survole dans le ciel avec son sourire inimitable par pure pitié. »
Vous avez fait votre scolarité en Corée du Nord ? 🙂
Hier soir aux Miss France, nous avons eu un final de suspense insoutenable : deux jeunes femmes, l’une blanche non noire et l’autre noire non blanche ; mon palpitant prêt à exploser, suppliant tous les dieux et les saints que la victoire revienne à ma préférée, vous avez deviné laquelle bien sûr.
Et puis la libération, le grand soulagement : victoire de « ma préférée ». Ouf ! Une vraie Gauloise de souche, je suis sûr que mon idole Zemmour est aussi content que moi.
Je redoute quand même les procès en racisme et discrimination des associations antiracistes extrémistes gauchistes woke de SOS Racisme, MRAP, CRAN etc. et de la sinistre féministre Moreno qui a ces miss à l’oeil 👁 depuis un bon bout de temps et exigera des trans dans les futures cérémonies des Miss France.
Les quotas woke LGBT multiculturels genrés n’ont pas été respectés, ce scandale raciste et fasciste sera dénoncé et sanctionné.
Zemmour taisez-vous et arrêtez de rire bêtement !
@ Xavier NEBOUT | 12 décembre 2021 à 09:3
Vous êtes un sale bonhomme. Vous n’avez de respect pour rien !
Mon oncle, qui avait 20 ans en 1916, a fait trente mois de guerre et fut blessé par deux fois, vous aurait superbement ignoré !
À mes yeux d’enfants, ce vieil homme (de 50 ans mon aîné) était pour moi un vrai brave et je l’admirais beaucoup.
J’ajoute que si vous confondez le dialecte alsacien avec l’allemand vous êtes un inculte.
Au fait, combien de langues régionales, dialectes et patois perdurent dans notre beau pays : breton, occitan, normand, picard, lorrain, savoyard, créole etc. ? Ce qui n’empêche nullement ces locuteurs fidèles à leurs racines et leurs cultures d’être d’authentiques Français.
@ Axelle D
Je n’ai pas dit que les Alsaciens parlaient l’allemand mais l’alsacien et que celui-ci était une langue germanique.
Et j’ai aussi un grand-père mort des suites des combats de la Grande Guerre.
J’attends vos regrets pour vos injures.
@ Exilé 11/12 20:05
Certes, les spécialistes, en quelque domaine que ce soit, ne sont pas infaillibles et peuvent aussi se tromper, sans qu’ils soient pour autant de mauvaise foi et animés par des arrière-pensées malsaines. Mais reconnaissez cependant que la probabilité qu’il en soit ainsi est nettement moins importante s’agissant d’un spécialiste que s’il s’agit d’un profane !
Quant au 17/10/1961, sachons faire la distinction entre ces événements tragiques relatés, objectivement ou subjectivement, par des historiens et leur commémoration officielle qui relève d’une décision strictement politique.
@ Xavier NEBOUT
Vous devriez commencer par relire votre post du 12 décembre à 9:31 avant de demander des excuses.
Vous n’avez eu que ce que vous méritiez.
Fermez le ban !
————————
@ Claggart
Mon propos original (au sujet de l’entrée des troupes françaises à Strasbourg en 1918) n’avait pour objectif que de démontrer la joie des Alsaciens et leur sentiment de délivrance à la fin de la Grande Guerre. Contrairement aux mauvais esprits qui voudraient faire croire, aujourd’hui encore, que les Alsaciens-Lorrains étaient et seraient restés, majoritairement, pro-Allemands.
Par ailleurs, j’ai cité l’un de mes oncles décédé depuis 1970 uniquement en raison d’un témoignage de première main et digne de foi eu égard à sa personnalité.
Quant à faire l’inventaire des morts pour la patrie dans différentes guerres (il y en a eu un certain nombre dans ma famille comme dans beaucoup d’autres), ce n’était pas le sujet et vous auriez pu vous abstenir de votre commentaire au demeurant tendancieux afin de rester dans le droit fil de l’Histoire.
@ Michel Deluré
« Certes, les spécialistes, en quelque domaine que ce soit, ne sont pas infaillibles et peuvent aussi se tromper, sans qu’ils soient pour autant de mauvaise foi et animés par des arrière-pensées malsaines. »
Certes il peut y avoir des gens qui se trompent de bonne foi, souvent par panurgisme.
Mais vous semblez oublier qu’une partie de l’intelligentsia – ou dourakinentsia ? – française est fortement imbibée de marxisme-léninisme et de ses avatars, systèmes dont le mensonge et la mauvaise foi sont le moteur avec la haine.
«Le mensonge n’est pas seulement un moyen qu’il est permis d’employer, c’est le moyen le plus éprouvé de la lutte bolchevique» (Lénine)
@ Lucile
« C’est un détail mais je ne le formulerais pas de cette manière. Il ne s’agit pas de mesurer sa morale à celle d’autrui, il faut savoir jusqu’où nous sommes prêts à aller et comment doser l’action en fonction des nécessités du moment. Vous qui êtes mathématicien, face à une équation, vous ne vous demandez pas si elle est gentille ou méchante. Vous cherchez d’abord à la résoudre. »
Quand je parle de supériorité morale, je ne parle pas d’être prisonniers de notre moraline.
Je parle de bien se rendre compte que ce conflit idéologique ne se joue pas que sur le sol français. Certes, les gens ici pensent France avant tout. Mais c’est aussi largement une question d’influence européenne et occidentale dans le reste du monde.
Je pense qu’il convient de commencer à montrer les dents.
Et montrer les dents présuppose d’avoir un ascendant moral.
Ce qui peut très bien passer, par exemple, par l’exigence de la reconversion de Hagia Sophia en Église. Cela fait partie de la notion d’ascendant moral. L’ascendant moral, ce n’est pas se coucher. C’est justement prendre l’ascendant.
Plus on se couche, plus l’islam politique et l’islam militant nous écrasent. Quand on est la Chine, l’islam s’écrase sur tous les plans tout seul comme un grand. Inutile de devenir la Chine. Mais signifier la fin de la récréation est absolument nécessaire pour inciter l’islam à commencer à enfin s’écraser. Le contraindre à s’écraser.
Et il convient, pour cela, de chercher des alliés dans le monde qui, même s’ils ont été colonisés, ne sont pas prêts à cracher systématiquement sur les Européens au prétexte de la colonisation. Certes, nombre de gens cracheront sur les Blancs. Mais il y a aussi des gens qui cracheront sur les Blancs tout en se rendant compte qu’il s’agit quand même là d’alliés.
Prendre l’ascendant moral signifie savoir faire la part des choses sur ce type de sujets. Ce qui m’inquiète, c’est que la gauche est incapable de faire la part des choses pour les raisons que nous savons. Et que la droite est tout autant incapable de faire la part des choses sur ces autres points, pour des raisons que nous savons aussi.
C’est pour cela que je crains qu’un Zemmour nous réduise de facto à l’impuissance. Avoir raison contre les débiles mentaux de la gauche et enfin s’imposer contre eux est certes une urgence, mais n’est pas la solution à moyen ou long terme. Nous avons besoin de réelles alliances et de nous inscrire dedans. Et d’accepter de nous inscrire dans de telles alliances. L’heure n’est absolument plus au « gaullisme ».
C’est cela qui me chagrine. Que la droite et la droite de la droite semblent incapables de le percevoir. Les enjeux internes éclipsent tout. C’est d’ailleurs pour cela qu’il convient de les régler au plus vite et de ne plus se coucher face à la gauche. Pour que ces enjeux internes cessent de tout éclipser. Sinon, nous partons perdants.
Faisant suite au rapport Stora (https://www.vie-publique.fr/rapport/278186-rapport-stora-memoire-sur-la-colonisation-et-la-guerre-dalgerie) et donc dans le cadre de la politique de réconciliation mémorielle de la France avec l’Algérie, monsieur Macron continue unilatéralement d’en appliquer les conclusions.
Il a déjà reconnu l’assassinat de l’avocat et militant politique Ali Boumendjel, pendant la bataille d’Alger en 1957, a commencé à « commémorer les différentes dates symboliques du conflit (accord d’Evian le 19 mars 1962, hommage aux harkis le 25 septembre, et répression des travailleurs algériens en France le 17 octobre 1961) », mais a reculé à « faire entrer au Panthéon l’avocate Gisèle Halimi, figure d’opposition à la guerre d’Algérie », lui préférant la personnalité plus consensuelle de Joséphine Baker.
À présent, il avance sur la conclusion relative aux archives : « avancer sur la question des archives, avec comme objectifs le transfert de certaines archives de la France vers l’Algérie, et d’autre part permettre l’accès aux chercheurs des deux pays aux archives françaises et algériennes ». Certes il n’en est pas encore au transfert, mais il a décidé, seulement deux jours après la visite à Alger du ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, l’ouverture anticipée des archives relatives aux enquêtes judiciaires de la gendarmerie et de la police en Algérie entre 1954 à 1962.
Occupé par sa conférence de presse sur sa future présidence de l’UE, il a confié la charge de l’annonce à sa ministre de la Culture. Qui plus est, dans l’interview qu’elle a accordée, madame Bachelot a déclaré : « Je veux que l’on puisse regarder l’histoire en face. On a des choses à reconstruire avec l’Algérie. Elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité ». Comme chacun le sait sans doute, ce domaine, purement judiciaire, ressortit effectivement aux attributions de ce ministère prétendument de la Culture !
Emmanuel Macron avait lui-même déclaré il y a quelques semaines : « Toutes les vérités doivent être dites sur la guerre d’Algérie ». Sauf qu’au lieu d’être bilatérale, cette opération est toujours à sens unique, de la seule part de la France.
Dans le climat actuel, quand les « supporters » algériens de l’équipe de football algérienne, vainqueur de celle du Maroc aux tirs au but, se sont autorisés à envahir les Champs-Élysées qui ont obligé les forces de l’ordre à intervenir jusqu’à 2 heures du matin ; quand le 8 décembre à Nanterre une procession catholique autorisée a été agressée (https://www.lefigaro.fr/faits-divers/sur-le-coran-je-vais-t-egorger-a-nanterre-des-catholiques-en-procession-victimes-de-menaces-20211211) et menacée d’égorgements rituels, on n’a guère entendu les médias français rapporter les faits et le moins que l’on puisse dire, est que les réactions des nos gouvernants ont été pour le moins discrètes, notamment de la part de messieurs Macron et Darmanin, voire de madame Bachelot !
Dans ce contexte, était-il opportun de déclarer l’ouverture de nos archives quinze ans avant la date prévue ? N’y a-t-il pas là encore une manipulation éhontée de l’Histoire dans une seule perspective politicienne ?
Elle [l’Histoire] n’est à personne précisément parce qu’elle appartient à tous.
Exactement.
Mais comment ne pas admettre que parfois la narration de l’Histoire ne peut échapper à la coloration que la sensibilité du conteur lui aura donnée ?
Ainsi, si Jules Isaac, l’auteur principal du Malet-Isaac de nos années de lycée, a été décrit par André Kaspi comme « républicain, laïque, de centre gauche », ne pouvons-nous pas penser que ce manuel avait pour vocation de formater des millions de Français selon cette ligne, parfois en violation des convictions des élèves et parfois avec quelques gommages pudiques de la vérité historique, par exemple en ce qui concerne la façon selon laquelle le soulèvement vendéen a été réprimé, dans certains cas selon des méthodes génocidaires reprises ailleurs ?
Oui mais voilà, nous vivons sous un régime qui a été bâti sur le mythe d’une révolution heureuse et qui depuis est obligé pour assurer la survie de son fonds de commerce d’en assurer la transmission à la façon d’un dogme religieux intangible sous peine d’hérésie, en en interdisant toute remise en cause, la Vérité dût-elle en souffrir…
@ F68.10 | 12 décembre 2021 à 22:01
« Et il convient, pour cela, de chercher des alliés dans le monde »
Nous sommes d’accord, à une nuance près : « aide-toi et le ciel t’aidera ». Les problèmes et les priorités ne sont pas exactement les mêmes dans chaque pays. Voyez le peu d’empressement européen à soutenir la Pologne. Souvenez-vous aussi de la manière dont Angela Merkel a imposé son coup politique migratoire du jour au lendemain sans demander l’avis de personne, alors que tout le monde était concerné en Europe compte tenu de l’absence de frontières. J’ai été soufflée à l’époque que personne ne proteste, au moins pour la forme.
Cela ne m’empêche pas de penser comme vous que la question des alliances est primordiale. On ne négocie pas en situation de faiblesse. Zemmour s’en rend-il compte ?
Il suscite un immense espoir quand il reconnaît le côté inquiétant de cette immigration sans contrôle et sans fin, et quand il analyse dans toute son étendue l’inertie des gouvernements et la déstabilisation du pays face à ce problème. Il a le courage de braver les indignations répétées et les tentatives d’intimidation de ceux qui voudraient le faire taire, il a aussi l’intelligence de retourner les condamnations morales dont on le gratifie à l’envoyeur, pour faire changer la culpabilité de camp. C’est déjà un grand pas.
Mais comment s’y prendrait-il une fois au pouvoir pour changer le cours des choses ? Et sur qui peut-il s’appuyer au dedans et au dehors ? Car c’est un problème international. C’est nébuleux, et pas très convaincant. Il est seul. Certains facteurs semblent lui échapper.
Quant à la droite traditionnelle, elle ne donne l’impression d’aborder les problèmes difficiles que parce qu’elle y est poussée par des gens comme Zemmour et par l’intérêt qu’il suscite auprès des électeurs. C’est mieux que rien, mais au total, elle reste encore à la traîne sur bien des plans. Elle parle exclusivement des enjeux internes me semble-t-il parce qu’il n’y a que cela qui intéresse vraiment la plupart des électeurs et aussi parce que le romantisme l’emporte sur la raison quand on évoque d’autres pays de sorte qu’il est plus risqué pour un candidat d’évoquer amicalement les USA que la Chine ou Cuba.
Personnellement je crois aux vertus de l’alternance, de façon générale et dans le cas présent. Si c’est ce que l’on veut, le choix de Valérie Pécresse me paraît pour l’instant le moins mauvais.