Il y a des héroïsmes qui interdisent par décence qu’on les mêle à une quotidienneté trop réaliste.
Mais il y a aussi des tragédies qui permettent à chacun de se défouler, contre une grave faute individuelle, dans une indignation générale.
Le 29 décembre 2017, une jeune femme de 22 ans, Naomi Musenga (NM) est décédée à 17 heures 30 au Nouvel Hôpital civil de Strasbourg des suites d’une « défaillance multiviscérale sur choc hémorragique ».
Un enregistrement audio a été diffusé il y a quelques jours sur le site d’information local alsacien Heb’Di. D’où le scandale.
Le 29 décembre, NM se plaint de très vives douleurs. « Elle appelle à l’aide. A l’autre bout du fil l’opératrice du centre de traitement des appels qui appartient aux pompiers et la régulatrice du SAMU se moquent d’elle. « La dame que j’ai au bout du fil, elle a appelé la police…C’est parce qu’elle a la grippe, c’est ça…Elle m’a dit qu’elle va mourir ; et ça s’entend qu’elle va mourir ». Dialogue indécent et moqueur ponctué de gros rires.
NM ne parvient pas, avec une voix très faible, à expliquer ce dont elle souffre. La régulatrice s’énerve : « si vous ne me dites pas ce qu’il se passe, je raccroche… » et comme elle entend : « J’ai très mal, je vais mourir », elle lui réplique brutalement : « Oui, vous allez mourir un jour comme tout le monde, OK ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place ».
Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, NM a tenté à trois reprises d’appeler SOS Médecins mais se trompe en tapant le numéro. Elle parvient cependant à alerter un proche qui se rend chez elle. Appel infructueux au SAMU. Puis SOS Médecins enfin. Le médecin arrive entre 14 et 15 heures et alerte immédiatement le SAMU qui envoie une ambulance. NM est conduite aux urgences adultes où elle meurt peu après (Le Monde).
Ce terrible enchaînement de circonstances, d’abstentions, de dérision, de mépris et d’actions tardives a abouti à une catastrophe qui légitimement a suscité compassion collective et indignation totale. Haro sur cette unique coupable, cette régulatrice du SAMU, « effondrée » et « qui a pris conscience de la gravité de ce qu’elle a fait », selon une source syndicale du CHU de Strasbourg qui s’est entretenue avec cette salariée présentée comme « expérimentée ».
L’intolérable a été le ton méprisant et moqueur avec lequel elle a traité cet appel au secours sans percevoir une seconde son extrême urgence. Cette attitude a été en effet gravissime puisqu’elle a sans aucun doute différé un processus dont on n’est même pas sûr qu’il aurait été salvateur.
La régulatrice concernée a été suspendue à titre provisoire par la direction des Hôpitaux Civils qui a mis en branle une enquête administrative.
Une enquête judiciaire a été ordonnée pour non-assistance à personne en danger dont une stricte application du texte n’induira pas forcément la validité de cette qualification pénale.
La ministre de la Santé a dénoncé immédiatement de « graves dysfonctionnements » et a demandé à l’IGAS de faire la lumière sur les péripéties à l’issue desquelles NM est morte.
La famille de NM va également porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui.
Ce cumul de démarches n’a rien de choquant. Il manifeste, après la tragédie et une forme d’incurie, qu’à la fois il convient de prendre la juste mesure de la première et de dénoncer la seconde qui n’a été le fait que d’une régulatrice justement blâmée mais peut-être devenue aussi un bouc émissaire idéal de toutes nos imperfections, faiblesses et peut-être racisme. Comment ne pas apprécier à ce titre la réaction digne de la famille de NM qui refuse de « charger » la fautive mais a souffert d’un manque de considération ? (Le Figaro)
Il ne s’agit en aucun cas de noyer ce mauvais comportement professionnel dans une responsabilité générale qui mettrait chacun de nous au banc des accusés.
Mais je ne peux pas m’empêcher de retenir que selon différentes sources syndicales, à cette période des fêtes de fin d’année, les opérateurs traitaient entre 2 000 et 3 000 appels par jour, que certains étaient des canulars et que la tension nerveuse qui sert souvent à exonérer les privilégiés et les hauts responsables de débordements répréhensibles pesait donc également sur cette régulatrice.
Difficile aussi de reléguer les contraintes et parfois les insuffisances structurelles d’un système. On n’est jamais coupable totalement toute seule.
Je ne suis pas persuadé que face à un drame de même nature mais dans lequel aurait été impliqué tel ou tel membre de la France d’en haut il y aurait eu cet opprobre, cette conscience et dénonciation unanimes, cette volonté précipitée de sanction et un peu ce mépris à rebours.
Ce n’est pas de la démagogie de ma part. Non pas tous responsables tous coupables. Mais je n’apprécie pas quand la légitime mise en cause individuelle tourne trop aisément en un lynchage qui ne vise qu’à faire croire à l’existence, ailleurs, de comportements professionnels irréprochables. Alors que l’imperfection, l’usure, l’approximation, les défaillances et le manque d’urbanité sont loin d’être rares mais qu’heureusement, à tout coup, la mort ne les assombrit pas.
Il ne faudrait pas que mourir à Strasbourg et s’indigner en France nous arrête à notre seule émotion vindicative.
Je pense que les services d’urgence sont débordés par des appels répétitifs effectués par des malades mentaux ou des mauvais plaisantins inconscients.
Une punition devrait être appliquée systématiquement lors d’abus.
Je comprends la difficulté du travail des personnels des centres d’urgence et en raison de ce travail difficile il est hélas possible de dérailler… c’est terrible mais humain.
On s’indigne parce qu’on a tous subi un jour ou un autre cette désinvolture.
Moi c’était un 27 décembre il y a un peu plus d’une dizaine d’années, à l’hôpital Saint-Joseph à Paris 14ème, où mes coéquipiers m’avaient conduit après un accident sportif.
Le médecin m’a forcé à me tenir debout malgré la douleur intense, en faisant la bonne blague d’imiter Jésus (Lève-toi et marche) dans l’hilarité générale de sa basse-cour d’infirmières, puis m’a dit que je n’avais rien, que le lendemain je pourrais trottiner, parce que si j’avais eu les croisés cassés, cela aurait été enflé et la douleur serait insupportable.
Aucun test du tiroir, d’immobilisation ou de béquilles par précaution, le médecin avait dû oublier tous les cours sur l’articulation du genou ainsi que l’humilité de le reconnaître.
Bref, le lendemain j’ai consulté un médecin compétent, et juste en lui racontant l’incident il m’a confirmé que j’avais bien les croisés pétés, ce qu’il a confirmé aussitôt en tirant sur mon tibia qui avançait sans retenue sur plus de deux centimètres contre un millimètre sur l’autre. Puis l’IRM a montré en plus le ligament interne déchiré à moitié et le ménisque esquinté.
Heureusement c’était sans conséquences dramatiques, on ne meurt pas d’un genou en vrac. Mais si on rencontre un tel individu à l’occasion d’un AVC ou d’une péritonite… adieu !
Bien sûr on veut bien croire que le métier d’orientateur du SAMU est difficile. Que les lignes sont parfois surchargées.
On nous dit qu’ils sont mal payés comme si c’était une raison.
Mais au fond de nous, nous savons tous qu’il y a les jean-foutres et les autres, dans tous les métiers et à tous les niveaux.
Et celle-là, la seule chose qui nous retient de l’enfoncer c’est de penser que la pauvre va devoir se regarder dans la glace.
Ecoutant du matin au soir, ou la radio, ou les chaînes télé d’informations en continu (LCI, BFM…), j’ai entendu, comme vous, l’appel (tronqué) de la malheureuse victime et les commentaires d’urgentistes, de spécialistes de la santé, de la ministre de la Santé…
Je crois avoir bien compris les données du problème, le mauvais comportement de la dame, l’indignation (légitime) de tout le monde…
Rien ne se serait produit dans les médias si l’appel de la jeune femme n’avait pas été obtenu par la famille, puis diffusé très largement.
Je suis persuadé qu’il y a des milliers d’autres cas analogues et que l’on aurait des surprises bien désagréables si l’on pouvait diffuser à la radio comme à la télé tous les cas d’incompétence, de négligence, de je-m’en-foutisme dans ce genre de service ou dans d’autres.
« Il y a des héroïsmes qui interdisent par décence qu’on les mêle à une quotidienneté trop réaliste. »
Reconnaissance à demi-mot de l’indécence de Macron disant que le colonel Beltrame ne se serait pas sacrifié pour l’ALP.
« NM ne parvient pas, avec une voix très faible, à expliquer ce dont elle souffre. La régulatrice s’énerve : « si vous ne me dites pas ce qu’il se passe, je raccroche… » et comme elle entend : « J’ai très mal, je vais mourir », elle lui réplique brutalement : « Oui, vous allez mourir un jour comme tout le monde, OK ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place ». »
Cela illustre ce que je pense : quand on est faible, demander est perçu comme quémander, donc méprisé, donc peut donner lieu à des mortifications… On demande aux gens de demander, d’avoir confiance, mais on leur en fait payer le prix.
Pareil, pauvres, ayez des enfants… Humiliés pour avoir des aides, vos enfants seront humiliés toute leur vie mais ce n’est pas grave.
Il faut que le peuple fasse nombre et que quelques dominants s’extasient que quelques dominés soient sortis de leur boue. La masse sera méprisée, l’élite célébrée, encore que nouveau riche ne soit pas un compliment, quel excitation ! Hollywood. Les gros bataillons de figurants, c’est le cas de le dire, ils n’ont qu’à se taire, et une ou deux vedettes à se pâmer. Quand je sais que certains sont dans ce trip et que c’est moi qu’on a pu qualifier de starlette, je vois une erreur de casting, quelque part… Toute personne qui m’a un jour moqué ou diabolisé, tout à fait injustement, ne mérite que mon mépris et de servir d’engrais sur lequel grandit mon mépris de la masse dont ils font évidemment partie par un comportement de masse.
Mais je laisse leur chance aux inconnus et aux nouveaux… Penser aux générations futures, ce n’est pas que moins polluer, c’est aussi ne pas condamner de nouveaux humains au mépris pour lequel les pauvres sont nés. La liberté qui est celle de chacun est la responsabilité de tous, il ne faut pas pousser à l’irresponsabilité ni la commettre, les moyens de contraception sont avec le feu parmi les instruments essentiels de l’émancipation des humains. Cela ne vaut-il pas mieux que faire masse ou spectacle pour quelques voyeurs de destins torturés ?
La victime dont nous parlons, en plus de souffrir, est morte dans l’humiliation.
C’est aussi le cas de bien des personnes âgées dans les maisons de retraite, ou parfois même, dans leur famille.
Je pourrais dire que j’incite à la prudence, mais non, disons-le plus crûment, à la méfiance, et à la responsabilité : selon les cas, ne pas reproduire ce dont on a souffert, ou ne pas pousser aux avanies qu’on pourra regarder de sa loge avec des jumelles de théâtre.
Selon les Dernières Nouvelles d’Alsace, NM a tenté à trois reprises d’appeler SOS Médecins mais se trompe en tapant le numéro. Elle parvient cependant à alerter un proche qui se rend chez elle. Appel infructueux au SAMU. Puis SOS Médecins enfin. Le médecin arrive entre 14 et 15 heures et alerte immédiatement le SAMU qui envoie une ambulance. NM est conduite aux urgences adultes où elle meurt peu après.
En fait, c’est toute la structure du meilleur système de santé du monde, placé sous la coupe d’un État tentaculaire et hypertrophié, ce qui le rend incapable de réagir sainement, qui est à revoir.
Bonjour,
La première réaction face à ce type de comportement est effectivement l’indignation. Les propos tenus par l’opératrice du centre de traitement des appels des pompiers et par la régulatrice du SAMU sont inqualifiables.
Il est possible de trouver tout un tas de bonnes et de mauvaises raisons pour expliquer leur attitude :
– la fatigue, bien sûr, qui intervient lorsque l’opératrice est restée trop longtemps à son poste, ce qui provoque un relâchement de la vigilance qu’elle se doit d’accorder aux appels de détresse qui se succèdent parfois à un rythme soutenu.
– l’exaspération à la suite de nombreux appels injustifiés, allant parfois du canular à l’insulte et qui sont le lot quotidien des standardistes des pompiers et de Police-Secours notamment, mais, je pense, beaucoup moins au SAMU. La bêtise a quand même des limites.
– le manque de formation de la standardiste qui n’a pas été sensibilisée à l’importance qu’elle doit accorder à tous les appels qu’elle reçoit, y compris ceux qui peuvent paraître injustifiés. Ceci pour la simple raison que la personne au bout du fil a du mal à expliquer les raisons de son appel, soit parce que la douleur l’en empêche, soit parce qu’elle ne sait tout simplement pas s’exprimer correctement.
Il n’en demeure pas moins qu’une jeune femme de 22 ans, Naomi Musenga, est décédée parce que son appel n’a pas été pris en compte, ce qui dénote un manque de professionnalisme, mais surtout que cette personne a dû subir la moquerie et le mépris de la régulatrice du SAMU ce qui est un manque d’humanité inacceptable de la part de ce service d’urgence.
A noter que les faits se sont déroulés le 29 décembre dernier et qu’ils n’ont été révélés que dernièrement suite à un enregistrement audio diffusé sur le site d’information local alsacien Heb’Di. Sans cette diffusion, l’affaire aurait sans doute été traitée en toute discrétion, sans même que le ministère de la Santé en ait été informé.
La standardiste incriminée est effectivement une proie facile. Ses remords sont sans doute sincères. Il serait indécent de l’accabler davantage.
Il convient de saluer la grande dignité des parents de Naomi face à ce drame qui mérite respect et compassion.
Ce matin, grande indignation : un jeune migrant fortement alcoolisé s’est noyé accidentellement dans le canal Saint-Martin. Tableau dantesque. Il faut mettre les migrants à l’abri… certainement pour les empêcher de tenter de traverser le canal et s’y noyer. L’invective fuse.
Mlle Mousenga n’a pas eu de chance, elle est tombée sur une opératrice fatiguée, peut-être de sale caractère, comme certains de ces fonctionnaires aigres derrière leur guichet. Mon épouse s’est vu humiliée, moquée, en raison de son accent méridional, dans un bureau du Trésor, et à Paris, bien sûr. Dans un univers, quel qu’il soit, il y a ce genre d’incident.
Le père de la jeune femme a dit ce qu’il fallait dire : « on nous a baladés », parce que le pays socialiste c’est aussi celui de la responsabilité juridique, donc, on cherche, on analyse, on probabilise et c’est ce qui fait qu’il y a chez nous moins d’injustice qu’ailleurs, mais que la procédure est quelquefois décevante.
C’est triste de compter une mort inutile, d’une jolie jeune femme, mais on peut évoquer ceux auxquels la justice ne répond jamais, ceux qui ne demandent rien et qui meurent en silence, ceux qui, au matin de leur vie sont allés pourrir sur des barbelés ou que des chiens religieux ont égorgés sur le faîte d’une dune.
C’est un drame, mais c’est aussi un fait divers.
Merci pour la famille Musenga, cher P. Bilger, pour lui avoir consacré ce billet auquel je souscris totalement.
Merci aussi à la famille Musenga pour sa très grande dignité, sa retenue et la qualité de leur témoignage.
Comme vous, je ne souscris pas au début de quasi-lynchage de l’opératrice mise en cause.
Ce qui est à mettre en cause – une fois de plus – c’est ce monstre qu’est devenu l’Etat français. Qui empile les structures, les complications, les normes, les filières sans jamais avoir et de plan d’ensemble, et de moyens de contrôle.
Un bateau totalement ivre, dirigé par des incompétents carriéristes et des exécutants lobotomisés par l’abrutissement des règlements et la bêtise du système.
On peut regretter les services du Plan, mais c’était une autre époque, l’ancien monde.
Cordialement.
Il n’y a pas que les appels d’urgence qui posent problème, mais les Urgences en général.
J’en veux pour preuve l’expérience que j’ai vécue pas plus tard que lundi dernier. Ma belle-mère était incapable de marcher suite à un gonflement des jambes particulièrement alarmant. Je l’ai emmenée chez son médecin traitant qui après avoir vu l’état de ses jambes a décidé de l’envoyer aux Urgences de l’hôpital Bel-Air à Thionville via les services d’ambulanciers après avoir établi un diagnostic destiné à aider l’urgentiste qui la prendrait en charge.
Il a fallu attendre pas moins de dix heures avant qu’un médecin puisse s’occuper d’elle. Pendant ce temps mon épouse et moi-même étions en salle d’attente à poireauter.
A l’accueil une petite note de service disait ceci « Nous sommes ici pour vous soigner, pas pour nous faire insulter ». J’ai strictement respecté la consigne, osant seulement demander timidement toutes les deux ou trois heures où en était la situation de ma parente.
La personne chargée de l’accueil était en mesure de me dire en temps réel le nombre de patients devant elle. Ce qui est une indication plutôt aléatoire vu que les interventions aux urgences ne se font pas dans l’ordre d’admission mais en fonction des cas le plus graves, ce qui au demeurant est normal.
Certes les soins ont été impeccables. Ma belle-mère a ensuite été orientée vers un autre hôpital pour des soins complémentaires où elle est encore actuellement.
Mais attendre dix heures aux urgences pour ce type d’opération ce n’est pas normal.
S’il est un domaine dans lequel il est urgent de faire quelque chose, c’est bien le domaine hospitalier.
On ne peut que souscrire à votre analyse. Une faute professionnelle tragique d’une opératrice qui va porter cette mort sur sa conscience jusqu’à la fin de ses jours.
Habitant Strasbourg, j’ai dû malheureusement faire appel au SAMU pour mon épouse le 26 décembre 2017 (jour férié en Alsace) ainsi que le 2 janvier 2018. La procédure a été parfaitement respectée puisqu’à chaque fois j’ai pu parler au médecin régulateur qui a dépêché sur place une ambulance pour le transfert en clinique. Quand on est en panique, ces entretiens – d’abord avec une opératrice puis avec le médecin – semblent durer une éternité. Il faut se préparer à cet entretien notamment en décrivant les symptômes et les traitements en cours. Généralement le médecin régulateur demande à parler lui-même avec la personne en détresse (si cela est possible) pour juger de la situation du malade.
Comme partout en France, le monde hospitalier doit travailler en flux tendu, situation aggravée lors des week-ends et des jours fériés. Les moyens dont dispose le SAMU sont tels qu’il est obligé de vous envoyer soit une ambulance privée, soit une ambulance de la Protection Civile. Ce fut le cas pour mon épouse. Elle a été prise en charge efficacement malgré les fêtes. Par contre pour ce qui est des hôpitaux durant ces périodes, il vaut mieux ne pas tomber malade. Mon épouse est entrée en clinique le 26 décembre pour ressortir le 28 et repartir le 2 janvier car le problème n’avait pas été pris en charge correctement.
Comme l’hôpital public est une secte d’obédience socialiste, je conseille vivement à l’avocat de cette famille d’accuser les responsables de « racisme », mot magique, le plus employé actuellement, le plus percutant, le plus à la mode, le plus intello bobo, le mot qui détient tous les record du monde dans tous les débats, forums, messages Rézossossios, enceintes de stades, films subventionnés gauchistes : les gentils gens de couleur, les homos, les gauchistes victimes des méchants blancs chrétiens hétéros fachos réacs xénos discriminos islamophobos, etc. ; ça ira bien plus vite qu’une banale, ringarde et désuète accusation de… « non assistance… gnagnagna, mettant en danger bla bla bla… présumation d’innocence ayant entraîné la mort sans avoir eu l’intention de la donner mais l’ayant donnée quand même, couci-couça » etc. etc.
A ce sujet, le top model de l’antiracisme Harlem Désir, en pleine crise d’anti-FNisme primaire et primate, avait réussi l’exploit de placer le mot raciste dix fois dans une phrase de cinq mots ; battu par Noah, le gauchiste exilé fiscal qui répondait aux questions qu’on lui posait : « je suis de gauche, de gauche, de gauche… de gauche… »
Il faut savoir ne pas éviter les sujets qui plaisent et surtout appuyer son doigt là où ça fait du bien.
Sinon, vingt ans de bagarres ubuesques avec cette justice kafkaïenne et son mur des cons attendent la famille de Naomi qui a tout mon soutien.
La mort en viager.
Quand j’ai entendu Naomi, et alors même que je n’avais pas encore vu son visage, je me suis dit qu’elle était, sans doute, avec un tel accent, d’origine africaine. C’était en effet le cas. Alors je me demande, mais c’est une simple interrogation, si Naomi aurait été traitée avec la même désinvolture si elle avait eu un accent bien de chez nous.
Les conditions de travail dans les centres d’appel sont très difficiles, j’en sais quelque chose pour les avoir vécues au début de ma carrière professionnelle. Il faut savoir que les personnes sont assises pendant des heures et doivent décrocher les appels qui arrivent sans cesse. On ne peut pas travailler 12 heures en continu, il y a des pauses, c’est obligatoire et nécessaire pour essayer de décompresser. Pour déjeuner, il faut manger en vitesse et digérer sur une chaise, pas question d’aller se promener pour faire descendre le casse-croûte. Le créneau de 11h00 à 15h00 est parmi les plus stressants.
Dans les centres d’appel, le travail s’effectue en équipe, même si dans les faits la relation téléphonique s’effectue d’une personne à une autre. Le secret des échanges a disparu depuis que la loi informatique et libertés a cautionné les enregistrements. Maintenant, tout le monde surveille tout le monde. Comme l’a écrit George Orwell : « Big Brother is watching you ».
En cas de manquement professionnel, la sanction, le harcèlement, le lynchage sont réalisés par les lanceurs d’alerte. Convaincus d’appartenir au camp du bien, pour faire de l’audience et donc de l’argent, ils n’hésitent pas à rendre publiques des preuves qui devraient rester protégées par le secret de l’instruction. Mais après tout, il n’y a pas d’instruction, car il n’y a pas de juge, pas d’affaire judiciaire.
On ne fait pas carrière dans les centres d’appel, on subit et on passe à autre chose avec un soulagement immense parce que cela fait du bien quand ça s’arrête.
Ce que monsieur Bilger ne sait pas ou ne veut pas dire, c’est que le SAMU est devenu la cour des miracles et il faut être un opérateur attentif aux multiples demandes d’assistance dont certaines sont irrecevables.
Certes la famille de Naomi aura sans doute gain de cause devant un tribunal, mais cela ne résoudra pas le problème de la situation du SAMU que nous envoyons au combat sans certitudes.
La presse va faire encore beaucoup de dégâts ; alors que nous avons probablement le meilleur réseau social, médical et charitable au monde.
D’ailleurs les Africains se bousculent pour venir se faire soigner gratuitement en France et la surdensité des obligations, que la classe politique déverse sans scrupules sur certains, nous conduit à court terme à l’implosion !
Dans toute organisation humaine, les loupés sont inévitables. Et quand il y a eu accident grave ou mort d’homme, il est courant de faire un « retour d’expérience »: Que s’est-il passé réellement, quel est l’enchaînement des responsabilités, pourquoi la jeune femme souffrante n’a-t-elle pas été prise au sérieux, dans quel cas l’opératrice passe-t-elle la communication au médecin régulateur ? Combien y avait-il eu d’appels ce soir-là ? Cette opératrice a-t-elle commis d’autres fautes ?…
Tant qu’on n’a pas de réponses à cette série de questions, on ne peut que se lamenter sur le sort funeste de la malade.
Plus généralement, on a de plus en plus affaire à des gens débordés qui ne parviennent pas à expliquer aux patients les raisons d’une prise en charge tardive.
C’est un peu comme à la SNCF quand le train est bloqué en pleine voie : les annonces sibyllines du contrôleur concourent à l’irritation du voyageur… Mais il n’y a pas de risque mortel sauf à considérer qu’un gros énervement peut entraîner la mort !!
D’après ses responsables, l’opératrice n’était pas surchargée de travail à ce moment-là. En tout cas, pas de quoi perdre le sens de son action ni une once d’écoute et de compassion.
Cela étant, on observera que la formation des opératrices paraît bien légère au regard des responsabilités exercées.
Mourir à Strasbourg en raison d’un enchaînement causal banal ? J’espère que les différentes enquêtes pointeront les dysfonctionnements, les responsabilités et qu’on pourra trouver des améliorations.
Naomi et sa famille en ont payé le prix fort.
@ genau | 11 mai 2018 à 09:24
« C’est un drame, mais c’est aussi un fait divers. »
Vous voulez sans doute dire que c’est banal ? Je dirais que sans faire de cette interlocutrice du SAMU un bouc émissaire, il n’est pas convenable de la ranger dans un tas informe de dysfonctionnements qui allègeraient sa faute.
Parce que faute il y a, et elle est si vraie qu’elle fait frémir…
Bien évidemment toutes sortes d’excuses peuvent être utilisées, bien sûr toutes sortes de circonstances peuvent être évoquées, il n’en demeure pas moins que l’incompétence, liée à l’indifférence, ne peuvent conduire qu’à des situations dramatiques.
Faut-il aussi que le manque d’écoute et d’empathie fasse l’objet d’une explication parfaite pour effacer la faute ?
Il n’est pas recommandé de systématiquement, au prétexte des ne pas hurler avec les loups, épargner les incapables, car les conséquences sont exponentielles, et partout nous voyons l’impéritie, la médiocrité, l’impunité, la connivence, permettre le chaos !
Et je veux quant à moi hurler avec les loups, puisque je trouve indigne que l’appel au secours d’une jeune femme n’ait recueilli qu’une ignominieuse et répugnante réponse. Oui, je veux encore hurler avec les loups et soutenir qu’il n’est à ce poste du SAMU d’excuses recevables dans ces circonstances, que ni la date, ni l’heure, ni le risque d’une blague ne saurait justifier une mort, et pas davantage le fait qu’elle pouvait possiblement être inévitable !
L’honneur et la charge n’existent plus et au plus haut l’exemple vulgaire s’affiche comme une possibilité acceptable, or ce n’est pas acceptable !
Apparemment, l’opératrice du SAMU n’était pas débutante, était en début de vacation, et rentrait de congé.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/10/affaire-naomi-musenga-les-zones-d-ombre-de-l-hopital-de-strasbourg_5297221_3224.html
Qu’une personne ait « disjoncté », passe encore, si j’ose dire. Mais sa collègue s’est comportée de la même façon.
Il ne faudrait pas que mourir à Strasbourg et s’indigner en France nous arrête à notre seule émotion vindicative.
Hum…
Puis-je rappeler à Philippe Bilger que, si ma mémoire est bonne, Strasbourg est en France depuis 1648 – ce qui ne nous rajeunit pas – en dépit des aléas causés par quelques rencontres sportives pas très amicales avec certains clubs d’outre-Rhin ?
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J’ai évoqué ici il y a peu la question grave des « urgences » hospitalières en France, ignorée par un monde politique enfermé dans l’entre-soi et ne se focalisant que sur des considérations secondaires voire futiles.
Je pensais alors à cet exemple :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/08/01016-20180308ARTFIG00267-reims-une-femme-decede-aux-urgences-apres-plus-de-deux-heures-d-attente.php
Les journalistes de ce quotidien ont interrogé un responsable syndical – encore une manie franco-française – comme s’il n’existait pas d’autres personnes compétentes, qui bien entendu n’a pu que répondre que cela était dû à un manque de personnel, ce qui est peut-être partiellement possible mais qui occulte le fond du problème.
Le problème est que les « urgences », qui ne devraient en toute rigueur que s’occuper des cas d’importance vitale, sont saturées par une multitude de consultations qui relèvent surtout de la médecine de ville voire de dispensaires.
Mais dans la France actuelle, la médecine de ville n’assure plus le rôle qui était encore le sien il y a seulement cinquante ans, avec des médecins de famille qui se rendaient chez les gens, parfois même la nuit.
Mais aussi et surtout, depuis que la France accueille « toute la misère du monde », les hôpitaux payés et entretenus avec leurs équipements coûteux et leur personnel qualifié par le contribuable français sont souvent saturés par des gens qui viennent d’ailleurs et parfois de l’autre bout de la terre pour s’y faire soigner gratis, au double détriment de ce contribuable qui ne peut plus avoir accès à des soins souvent coûteux qu’il doit cependant offrir aux autres, en y laissant parfois sa vie.
Pour la petite histoire, illustrant la désertification médicale en matière de praticiens indépendants, alors que j’ai quitté Paris depuis un peu plus de deux ans je n’ai pas encore trouvé là où je suis de « médecin traitant » selon la terminologie de la sécurité sociale (?) qui m’envoie des courriers ubuesques mentionnant parfois ce personnage mystérieux qui n’est actuellement pour moi qu’un fantôme…
Alors, je me soigne comme je peux et à mes frais, en n’ayant rien à attendre d’une prétendue solidarité à sens unique.
Cher Monsieur Bilger,
Vous écrivez « …contre une grave faute individuelle, dans une indignation générale… »
N’allez-vous pas un peu vite ? Il y a des chaînes structurelles mal organisées ou surchargées ou mal gérées, parfois les trois, qui génèrent des « fautes individuelles », on les appelle aussi des « fusibles » !
@ Achille 11/05 09:49
Ce sont bien les Urgences dans leur ensemble qui effectivement posent problème, problème qu’il serait urgent, c’est bien le cas de le dire en la circonstance, de traiter.
J’ai vécu il y a peu une expérience similaire à la vôtre, ayant même été autorisé à accompagner ma mère dans la salle des Urgences pour la tranquilliser, vu son très grand âge. Et je me suis retrouvé au milieu d’une nuée d’autres brancards parmi lesquels il était compliqué de se frayer un chemin.
Mon étonnement passé, je me suis alors demandé comment les personnels présents pouvaient travailler efficacement et sereinement dans de telles conditions et je n’en ai que plus admiré l’attention et le dévouement dont chacun de ces personnels faisait preuve à l’égard des patients alors admis dans ce service.
Cela ne justifie évidemment pas le comportement de la personne incriminée dans le douloureux événement de Strasbourg et les manquements impardonnables dont elle s’est rendue coupable.
Mais cela peut aider à porter un regard autre sur ce service des Urgences, à comprendre la réalité à laquelle il est souvent confronté et à saisir la priorité qu’il y a à mettre en oeuvre des mesures pour qu’il puisse correctement remplir sa mission.
Les infections nosocomiales dans les hôpitaux font quelque 5 000 morts par an du fait de négligence, mais comme cela implique les frères, on n’en parle pas.
On a fait des progrès, il y a peu, c’était 40 000, sans qu’on en parle beaucoup plus.
Comme il n’y a pas assez de médecins de ville, numerus clausus oblige, il a été inventée la Régulation Médicale des Urgences (réponse aux appels et transfert à un médecin régulateur).
Aujourd’hui nous avons ce triste cas diffusé par tous les médias. Mais en 2008 ou 2009, je ne sais plus, voilà ce qui s’est passé :
« En pleine nuit, un homme est victime d’un malaise à son domicile alors qu’il se trouvait seul avec son fils de dix ans. Ce dernier appelle le 15 et met son père en relation avec le médecin régulateur.
Après avoir écouté les explications du père, le médecin régulateur tente de joindre le médecin libéral de garde sans succès. Il demande donc au fils de dix ans de le contacter lui-même au plus vite, puis met fin à la conversation.
Le fils ne parviendra pas davantage à joindre le médecin de garde. Devant l’aggravation de l’état de son père, il rappelle le SAMU. Le médecin régulateur envoie les pompiers sur place, puis au vu du bilan de santé communiqué par ces derniers, déclenche l’intervention d’une équipe SMUR qui ne pourra que constater le décès du père.
Le médecin régulateur du SAMU et le médecin libéral de garde ont tous deux été condamnés pénalement pour homicide involontaire par violation manifeste d’une obligation de sécurité ou de prudence (3 mois de prison avec sursis).
La décision de la cour d’appel de Nantes est justifiée ainsi : « Le médecin régulateur doit veiller personnellement à ce que les moyens appropriés à l’état de la personne en détresse soient déclenchés dans les meilleurs délais. Cour Administrative d’Appel de Nantes N°10NT00310 12 avril 2012 »
Rien de nouveau sous le soleil cinq ans plus tard…
Mais bientôt nous aurons à connaître d’autres spécialités du même ordre dans le domaine de la justice depuis l’ouverture du nouveau Palais de Justice de Paris déjà surnommé le Palais des Branquignoles (il est situé près des Batignolles) puisque presque tout l’informatique bugue, notamment les badges d’accès aux « souricières » qui sont devenues des gruyères 😀
Le bâtiment a été conçu par la star italienne Renzo Piano qui a privilégié la lumière et la hauteur.
Soit, mais en même temps il aurait pu penser qu’il y avait des gens (nombreux) qui allaient circuler dans ce bâtiment plein de lumière et de hauteur 😀
Les urgences ne sont plus les urgences, depuis longtemps.
Et les alternatives mises en œuvre depuis plusieurs années ne sont certainement pas à la hauteur de la situation, et ce d’autant plus depuis que les généralistes ont décidé de ne plus assurer les gardes des fins de semaine et des jours fériés.
Où est la véritable défaillance ? N’est-elle pas politique en priorité ?
Condoléances aux parents de Naomi. Et pour avoir connu le même genre de situation vécue par mes parents (c’est loin 1966, et pourtant c’était hier dans mon cœur), je l’ai raconté ici il y a quelques années, il est fort probable que nombreux sont les cas plus ou moins similaires, dont l’addition des circonstances aggravantes a abouti pour bon nombre de personnes à un décès qui aurait pu être évité. Cas dont on ne parle pas évidemment, puisque pour la chaîne de décision et ou de responsabilité, c’est la faute à pas de chance.
Je comprends néanmoins la hantise des médecins urgentistes de craindre de passer au travers du bon diagnostic. C’est ainsi la situation pour nombre de cas de méningite entre autres.
Il n’empêche qu’avec le mélange de la vitesse et de la précipitation que l’on sait, de très nombreux cas de dysfonctionnements subsistent, aussi bien du côté des urgences que de SOS Médecins, lesquels pourraient être facilement rapportés et prouvés.
Fort heureusement, combien de vies sauvées en face des ratés.
@ Achille | 11 mai 2018 à 09:49
Bonjour Achille,
Les cas d’école sont vraisemblablement nombreux.
Pour le cas de votre belle-mère, je m’interroge.
Le médecin traitant ayant posé le bon diagnostic, ne pouvait-il pas produire les premiers soins d’urgence lui-même ? Puis, sans donc passer par les urgences, diriger alors sa patiente vers l’hôpital ?
Il y a quelques mois, la tension de mon épouse s’est affolée dans la nuit (20 c’est haut !).
SOS Médecins appelé vers 23h s’est présenté au matin vers 6h. Et pour cause, sur sa fiche il y avait sans doute eu confusion avec un autre patient et le médecin venait pour traiter… un panari !!
Tout s’est bien terminé, fort heureusement. L’erreur première fut peut-être produite par moi lors de l’appel à SOS Médecins, en ne soulignant pas clairement que la hausse anormale de tension avait été précédée d’un malaise.
Ce qui s’est passé à Strasbourg est tragique et atterrant !
Chaque année il y a en France environ 30 millions d’appels traités par une grosse moitié de médecins libéraux qui statistiquement ne font pas l’objet de critiques au sein d’un système qui fonctionne même s’il n’est pas aussi parfait parce que perfectible.
Le drame qui s’est déroulé, si j’ai bien compris, est la conséquence d’une erreur individuelle d’une salariée qui n’aurait pas respecté les consignes et traité l’appel avec une certaine désinvolture. Ce qui ne saurait remettre en cause le bon fonctionnement global du service.
Cette personne serait aujourd’hui relevée de son poste, reste à son employeur à mettre en oeuvre la procédure disciplinaire dont les effets conditionneront la poursuite ou non de son contrat de travail et à rendre compte aux autorités judiciaires des conséquences du dommage subi par la famille de cette pauvre jeune femme en détresse qui a succombé.
« Ce terrible enchaînement de circonstances, d’abstentions, de dérision, de mépris et d’actions tardives a abouti à une catastrophe… » (PB).
Pas besoin de longs discours, tout est dit.
Maintenant il s’ agit de savoir quels verrous ont sauté.
Pour être admis dans notre hôpital local, un premier tri est fait au téléphone par des personnes du SAMU bien endurcies ou très optimistes, ou les deux, puis ensuite aux urgences elles-mêmes où les vieux passent après, il faut le savoir, quelle que soit la gravité de leur état.
J’ai déjà expliqué comment quand nous avons amené mon père en plein AVC, vers 20 heures, on nous l’a rendu vers 3 heures du matin, complètement paralysé, alors qu’il était parfaitement valide quelques heures plus tôt. Plusieurs infirmiers ont essayé de le mettre debout et de le faire marcher. Impossible. Conclusion : « phobie de la marche », ça arrive chez les vieux, paraît-il, diagnostic et commentaire de l’urgentiste qui avait fait ses études en Afrique, par ailleurs très aimable et qui a félicité chaleureusement le malade d’avoir encore à son âge toutes ses facultés « cognitives ». Trois jours après, il a fini par être réadmis, en très mauvais état et souffrant le martyre, puis gardé quelques jours le temps d’enrayer un peu les dégâts, puis on nous a dit qu’il était « partant » et qu’il fallait vite trouver autre chose, l’hôpital avait fait ce qu’il pouvait, il occupait un lit, on ne pouvait rien faire de plus pour lui. Donc on l’a transporté dans un établissement privé.
Il est mort le lendemain.
De sorte que ça a fait un décès de moins pour les statistiques de l’hôpital.
Or il existe aussi dans le coin un établissement privé très performant, équipé et fiable, mais il n’a pas le droit de faire concurrence à l’hôpital public à qui le service d’urgences est réservé. L’hôpital public n’y arrive pas, mais il a le monopole, incompréhensible. Cet établissement offre un service, je ne sais pas comment il s’appelle, qui fonctionne tous les jours de 8 heures du matin à 10 heures du soir, y compris le dimanche. On y est bien accueilli, bien dirigé, bien soigné. Une infirmière moqueuse et fatiguée munie de papiers à remplir ne vous demande pas en soupirant si le vieux que vous tentez de faire soigner chez eux et qui a laissé une partie de son salaire à la sécurité sociale toute sa vie durant, a un dentier. Les infirmières sont polies, naturelles, et même souriantes et de bonne humeur, les médecins attentifs et soucieux de la santé des malades.
À noter en passant que les établissements privés trop bien gérés n’ont pas droit à l’argent public, ils ont intérêt à être déficitaires pour en toucher.
@ Philippe Daumier | 11 mai 2018 à 10:09
« …Une faute professionnelle tragique d’une opératrice qui va porter cette mort sur sa conscience jusqu’à la fin de ses jours. »
Oui il est probable que l’opératrice s’en veuille. Néanmoins, je considère que la prise en charge a été rendue difficile, d’abord par les circonstances particulières que l’on sait.
« …A l’autre bout du fil l’opératrice du centre de traitement des appels qui appartient aux pompiers et la régulatrice du SAMU se moquent d’elle. « La dame que j’ai au bout du fil, elle a appelé la police…C’est parce qu’elle a la grippe, c’est ça…Elle m’a dit qu’elle va mourir ; et ça s’entend qu’elle va mourir ». Dialogue indécent et moqueur ponctué de gros rires….. »
Ce genre de conversation n’est-il pas légion dans les services médicaux et ou hospitaliers ? On ne les entend pas fort heureusement.
On ne saura jamais ce qui se serait passé pour Naomi Musenga si elle avait été prise en charge plus rapidement. Car le diagnostic rapporté dans le billet : « défaillance multiviscérale sur choc hémorragique », découvert sans doute seulement à l’autopsie, semble indiquer que le pronostic vital était malheureusement très engagé lors du premier appel. Nous en saurons plus dans les prochains jours, car les avis vont abonder sur les ondes.
@ vamonos | 11 mai 2018 à 10:51
Merci pour votre témoignage !
@ Xavier NEBOUT | 11 mai 2018 à 12:17
« …mais comme cela implique les frères… »
Vous pouvez préciser SVP ?
Car s’agissant de 3 ou 4000 morts résiduels sur nos routes, je m’interroge.
Ne sommes-nous pas tous frères en J.C. ou non ?
@ breizmabro | 11 mai 2018 à 12:55
« Soit, mais en même temps il aurait pu penser qu’il y avait des gens (nombreux) qui allaient circuler dans ce bâtiment plein de lumière et de hauteur »
La hauteur c’est pour les voleurs ?
@ Lucile | 11 mai 2018 à 13:49
« J’ai déjà expliqué comment quand nous avons amené mon père en plein AVC »
Un de mes amis victime d’un AVC diagnostiqué par le médecin traitant est emmené d’urgence aux urgences par son épouse….
Première erreur : l’épouse a dû repartir s’occuper de ses jeunes enfants et a laissé son mari (perdu) parmi d’autres patients, persuadée que son mari arrivé aux urgences, l’essentiel était réalisé.
Deuxième erreur : si le mari avait été emmené aux urgences par le SAMU, il n’est pas impossible que sa prise en charge ait été plus rapide.
L’attente a duré trois heures (la zone à risque pour un AVC) avant qu’un médecin se rende compte de cette urgence parmi les autres.
L’histoire s’est bien terminée, mais à quel prix.
En réponse à certaines « accusations », je pense que pour faire plaisir à tout le monde :
– nous n’avons pas assez de personnels hospitaliers (il faudrait les doubler voire les tripler),
– nous n’avons pas assez de locaux et de matériels (à doubler ou tripler),
– les conditions de travail dans les hôpitaux sont inhumaines, le rythme devrait être celui des pilotes chez Air France,
– l’accès à la retraite du personnel médical devrait être comme celui des cheminots,
– la rémunération du personnel et des médecins devrait être comme celle des coiffeurs de nos présidents,
et qu’en conséquence :
– il faudrait augmenter la CSG et l’IR pour que cela soit possible,
– il faudrait former tous les habitants de notre pays à porter assistance aux voisins qui ne savent pas ou ne peuvent pas s’exprimer,
– il faudrait mettre en place des services d’accompagnement des ambulances et des pompiers pour qu’ils ne soient pas agressés dans les 800 zones de non-droit de France,
– donner un ordre de priorité à tous ceux qui ont un accent ou qui n’ont pas la couleur blanche, grâce à un code secret afin d’éviter les bavures involontaires qui font croire au racisme du monde médical, afin de procurer du travail aux avocats.
Pour avoir dirigé et enseigné les soins infirmiers et formé des cadres de santé dans un grand CHRU, je m’insurge contre cette manie de répéter que les personnels soignants sont « débordés », sans voir qu’il s’agit d’une excuse facile à de nombreuses défaillances dudit personnel qui n’aime rien tant que les « pauses » dans les salles de pause où boire le café, ou dans les lieux où l’on cause en fumant une cigarette jusqu’au dernier brin de tabac.
Trouvez donc un soignant fumeur qui vous dise qu’il a été tellement débordé qu’il n’a pas fumé une cigarette de la journée…
« Il y a des héroïsmes qui interdisent par décence qu’on les mêle à une quotidienneté trop réaliste.
Mais il y a aussi des tragédies qui permettent à chacun de se défouler, contre une grave faute individuelle, dans une indignation générale. »
Vous ouvrez, cher Philippe, votre billet sur deux phrases fortes. La première revient sur le billet précédent, le désavouant laconiquement, mais clairement.
La deuxième dénonce l’instrumentalisation d’un fait divers tragique.
L’appel au secours d’une jeune femme se disant en train de mourir a été traité de façon scandaleusement désinvolte par une employée du SAMU. La jeune femme est morte.
Et chacun de se défouler avant de disposer des circonstances précises du drame.
Ainsi certains accablent l’opératrice du SAMU, participant à une sorte de lynchage, d’autres atténuent sa responsabilité en mettant en cause par réflexe, l’insuffisance de moyens, la mauvaise qualité, voire l’absence de formation, l’incompétence de la hiérarchie, d’autres encore font état de leurs obsessions : c’est la faute aux francs-maçons, car c’est bien connu tous les médecins sont des « frères », d’autres enfin pointent du doigt les socialistes car l’hôpital étant public, il est donc socialiste, par conséquent synonyme de gabegie et d’inefficacité. Bien entendu, tout ce beau monde ira engorger les services d’urgence au moindre bobo.
Pendant ce temps les chaînes d’information en continu organisent débats et tables rondes pour disserter sur le sujet. Elles y convoquent la cohorte habituelle des intellectuels médiatiques qui spécialistes de rien donnent leur avis sur tout. Ils courent les plateaux pour cultiver leur visibilité. Car la visibilité médiatique n’est pas donnée, elle se construit, elle s’entretient. Ils écriront des articles, des chroniques, des billets, qu’à leur tour de pseudo-intellectuels au petit pied commenteront (on m’aura reconnu), les commentaires donneront lieu à discussion.
Rapidement il faudra passer à autre chose car le cirque médiatique doit se renouveler. Pas le temps d’attendre le résultat des enquêtes, pas le temps de prendre du recul, pas de temps pour la réflexion, pas le temps d’analyser les causes, de distinguer ce qui relève du contingent de ce qui appartient au structurel, de prendre les mesures correctrices, d’en suivre la mise en œuvre.
Non, l’indignation est impatiente, elle a ses exigences, ses contraintes.
Au suivant !
On pourrait dire vous vouliez l’Europe et vous désirez tout, alors subissez les conséquences.
Vous aviez une médecine supérieurement capable, vous l’avez découragée, négligée, bafouée.
Les 35 heures pour les paresseux, le burn-out pour d’autres, mais le bagne pour certains.
Soyez heureux les équivalences de diplômes pleuvent, vous serez de plus en plus mal soignés (sauf les très riches).
Derrière chaque malade du tiers monde se cache un journaliste et un avocat pour espionner le soignant afin de vérifier s’il n’est pas raciste… pays devenu complétement crétin… les commentaires de ce jour le prouvent.
Pas assez de personnel, pas assez de moyens, pas assez bien payés, etc. etc.
Nous entendons en ce moment Jean Daniel crier aux sourds que super marchand de vent ne baissait pas les dépenses publiques ni les déficits comme il clame lui-même devoir le faire.
Notre pays est le champion du monde du prélèvement obligatoire, à la traîne de l’Europe pour la croissance, dans le fond pour la balance commerciale. A cause de lui, l’euro se déprécie face au dollar, le pétrole augmente et nous rend mal placés pour que l’euro remplace le dollar face au problème iranien.
Nous allons avoir les cheminots et les pilotes de lignes les plus chers du monde, etc.
Rien ne bouge, et nous nous enfonçons toujours alors que d’autres se redressent.
On demande aux Allemands de payer pour nous, et ils nous envoient comme toujours balader poliment.
C’est le moment ou jamais de dépenser plus dans les hôpitaux et ailleurs…
@ August | 11 mai 2018 à 10:45
« Alors je me demande, mais c’est une simple interrogation, si Naomi aurait été traitée avec la même désinvolture si elle avait eu un accent bien de chez nous. »
Vous voulez dire comme Antoinette ma belle-mère de 89 ans amenée aux urgences par les pompiers en pleine nuit, le visage tuméfié par sa chute et un traitement anticoagulant suite à une opération et que l’interne voulait renvoyer chez elle sans même une nuit d’observation ?
Antoinette cela vous convient comme prénom bien de chez nous ? Elle est décédée un mois après avoir séjourné dans ce même hôpital.
Vous voyez, mais j’ai l’esprit mal placé sans doute, j’ai l’impression que l’on a fait grand cas dans les médias de Naomi parce que justement son nom sentait bon le vivre ensemble. Le Zambèze est plus exotique que la Corrèze.
Ce qui n’empêche pas qu’il y ait eu pour le moins un gros problème de prise en charge pour Naomi ou Antoinette…
@ fugace | 11 mai 2018 à 13:35
« Pour le cas de votre belle-mère, je m’interroge.
Le médecin traitant ayant posé le bon diagnostic, ne pouvait-il pas produire les premiers soins d’urgence lui-même ? Puis, sans donc passer par les urgences, diriger alors sa patiente vers l’hôpital ? »
Aujourd’hui, les médecins traitants ne disposent pas des appareils destinés à faire les examens un peu sophistiqués (doppler, radio des poumons et tout le tintouin).
Leur stéthoscope et leur tensiomètre, c’est tout ce dont ils disposent, ce qui leur permet de satisfaire la grande majorité de leurs prestations. Pour les maux trop compliqués c’est l’hôpital systématiquement.
Vu que ma belle-mère ne pouvait plus marcher, le médecin a décidé de l’envoyer aux urgences de l’hôpital de Bel-Air Thionville, craignant une phlébite.
Il m’a précisé que si je voulais les services d’urgence d’un autre hôpital, je devais remplir un formulaire.
Vu les circonstances je n’avais pas le cœur à remplir de la paperasse, mais si j’avais su que j’allais attendre plus de dix heures en salle d’attente, je crois que j’aurais pris le temps de le remplir…
Mourir à Strasbourg, s’indigner en France ! Le colonel Beltrame ne s’est pas sacrifié pour l’APL ! Deux belles formules bien balancées, bipolaires. A la suite !
D’où vient cette impression bizarre. Nous restons sec, inerte, troublé. Bah ! demain sera un autre jour !
PS : « Défaillance multiviscérale sur choc hémorragique… » ??
Découvert sans doute seulement à l’autopsie (@fugace)
@ fugace 11 mai 2018 à 14:29
« La hauteur c’est pour les voleurs ? »
Pour les monte-en-l’air vous voulez dire ? 😀
Malheureusement je crains qu’il n’y ait pas que des voleurs dans les « souricières » (dépôts) mais comme les badges des avocats ne badgent plus ça va devenir « liberté, égalité, fraternité » à tous les étages, y compris pour les violeurs 😉
Le bagne pour enfants de Belle-Île-en-Mer a été fermé. Bon. Mais pourquoi ne pas le rouvrir en envoyant notre nouvelle génération de délinquants au bagne du Castel Clara, de la Désirade ou au Grand Large ?
Peut-être que nos nouveaux magistrats frais émoulus de l’ENM seront sensibles à ma sollicitation..
Adéo fugace 😉
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@ Marc GHINSBERG
« Rapidement il faudra passer à autre chose car le cirque médiatique doit se renouveler. Pas le temps d’attendre le résultat des enquêtes, pas le temps de prendre du recul, pas de temps pour la réflexion, pas le temps d’analyser les causes, de distinguer ce qui relève du contingent de ce qui appartient au structurel, de prendre les mesures correctrices, d’en suivre la mise en œuvre.
Non, l’indignation est impatiente, elle a ses exigences, ses contraintes.
Au suivant ! »
UN paragraphe et tout est dit. Merci.
A une époque on disait « roulez, roulez rotatives » maintenant on dit « chaînes d’infos en boucle », une info chassant l’autre.
Du reste on ne parle plus de ce qui a fait vibrer les chaînes d’infos, des avocats et des experts en tous genres, pendant quelques mois : Nordahl Lelandais et/ou Jonathann Daval.
Dans deux mois personne ne saura plus qui était Naomi Musenga, déjà réduite à ses initiales « NM » sur ce blog.
Adéo M.G 😉
J’aime mon généraliste qui a l’honnêteté de dire que sa profession n’est pas la plus à plaindre.
Oui il faut distinguer recettes et revenu, mais les médecins font partie des catégories sociales aisées, ne vous en déplaise.
Personne ne leur reproche de vouloir une certaine qualité de vie, mais il est un fait c’est que les nouveaux médecins depuis vingt ans n’envisagent absolument pas d’avoir la même implication que leurs aînés.
Combien de généralistes acceptent de se déplacer à domicile ?
Combien osent plâtrer un patient ?
Les généralistes font partie d’un dispositif de santé et s’ils sont une des solutions pour réduire la saturation des urgences, ils ne doivent pas être considérés comme la seule variable d’ajustement.
Malheureusement beaucoup de patients manquent de civisme et vont aux urgences pour des bobos non urgents, et ils n’hésitent pas à être odieux avec le personnel soignant et les autres patients. Exemple :
Hôpital de Perpignan, permanence jusqu’à 22 ou 23 heures… J’arrive accompagné d’une personne ayant un problème d’arythmie. En salle d’attente, trois personnes accompagnées de tout jeunes enfants de moins d’un an.
Je pose la question au médecin sur la raison de leur présence tardive. Réponse : « c’est très simple, ici on ne paie pas ».
Idem à l’hôpital Foch de Suresnes.
Combien d’infirmières sont détachées dans les services administratifs mais figurent toujours comme personnel soignant !!
Les économies d’échelle mises en œuvre par les pouvoirs publics par des regroupements d’un côté et des fermetures de services de l’autre ont également des conséquences sur le fonctionnement de ces services d’urgence.
Je ne suis pas expert mais j’ai le sentiment que les causes sont multiples et qu’il est indispensable d’être dans la compréhension des problèmes de tous pour apporter des solutions, plutôt que dans les oppositions radicales qui ne font qu’exacerber les tensions.
Loin de moi l’idée de vouloir enfoncer l’opératrice du SAMU qui a si mal répondu à la malheureuse jeune femme décédée. L’enregistrement de la communication est sans failles : l’opératrice a commis ce qu’on appelle en droit du travail un faute lourde qui autorise son licenciement sans préavis ni indemnités. C’est brutal, cela génère de graves difficultés pour elle, mais c’est la loi. Elle doit être appliquée.
Déjà, on sent une vague de circonstances atténuantes, des voix qui susurrent qu’elle n’est pas forcément la seule responsable… Le bon docteur Patrick Pelloux, très populaire, dit que l’on est passé de 3 millions d’appels à 30 millions par an…Tiens, tiens, y aurait-il une immigration débordante à ce point ? Et la loi des 35 heures, tout le monde certifie qu’elle était inapplicable au milieu hospitalier, pourquoi l’a-t-on gardée ? On la doit au couple Jospin-Aubry qui régna cinq ans grâce à l’énormité de Chirac qui crut bon de dissoudre l’A.N. en 1997… Et on paye toujours cette erreur grossière !
On s’extasie sur le système des soins français prétendument le meilleur du monde sur le papier, mais quand des millions d’immigrés affluent massivement en quelques années avec droit aux soins gratuits pour eux et leur famille, il faudrait peut-être s’interroger sur la réalité des efforts que cela représente et ce qu’ils ont été effectivement.
Quant à la formation professionnelle – qui coûterait 35 milliards par an – il semblerait qu’elle ait été plus que défaillante dans le cas de l’opératrice fautive citée dans ce drame. Vouloir rejeter la responsabilité sur la franc-maçonnerie (que je déteste) me semble un peu léger.
On est de moins en moins exigeants sur la qualité, sur la compétence, sur les résultats, on laisse passer des fautes sans réagir, on accepte que des casseurs agissent devant une police immobile, on tolère que des ‘’étudiants’’ en grève empêchent d’autres étudiants de passer leurs examens, que les cheminots paralysent l’activité des contribuables qui les payent, qu’Air France soit condamnée à disparaître à cause de l’avidité de certains cadres pourtant très bien rémunérés, que pompiers, médecins et policiers soient caillassés tous les jours dans des zones de non-droit.
On persécute une poignée d’identitaires (traités de fascistes !) qui ont empêché quelques dizaines de clandestins de traverser la frontière, mais on accepte que Mélenchon invente un mort lors d’une intervention policière et diffuse de fausses nouvelles tout en soutenant les casseurs gauchistes en disant qu’ils sont d’extrême droite ! On est en plein délire !
Le gouvernement, le Président travaillent, dit-on, d’arrache-pied jusqu’à épuisement de leurs collaborateurs. Je veux bien le croire. Il semblerait toutefois qu’il y ait erreur sur le choix des priorités. Certes, tout est urgent, tout est prioritaire et les caisses sont vides. Je ne suis pas sûr que la politique d’immigration à outrance et sans contrôle suivie depuis plus de trente ans et continuée intégralement par E. Macron soit la bonne solution à tous nos maux.
@ Achille
« S’il est un domaine dans lequel il est urgent de faire quelque chose, c’est bien le domaine hospitalier. »
Ce n’est pas à nous qu’il faut le dire mais à quelqu’un qui est connu pour son intelligence brillante, du moins ici.
Enfin, vous pouvez toujours essayer, mais je crains que ce genre de problème franco-français terre à terre touchant des gens de rien (des cousins des sans-dents) ne l’intéresse pas beaucoup, comme tout ce qui sort de ses schémas mentaux préfabriqués ou formatés.
Cher Philippe,
Il ne faut pas être malade à l’approche de fêtes et pendant les jours fériés et cette situation ne tend pas vers l’amélioration.
Les généralistes se font de plus en plus rares et les spécialistes vont prendre leur retraite en grand nombre dans la décennie qui vient.
Ce désert factuel dont la responsabilité est liée au manque d’anticipation des responsables politiques explique que les urgences ne peuvent plus fonctionner correctement.
Ce n’est pas la médecine ambulatoire qui va améliorer le problème.
C’est une solution pour les personnes qui sont entourées de leur famille, mais c’est un grand désastre pour les personnes âgées et les personnes seules.
Une femme qui sort précocement de la maternité et qui n’est pas aidée a de plus grandes chances de développer une mauvaise relation avec son enfant et cela n’est absolument pas une économie pour la société.
Pour les sorties d’opération, sans entourage c’est un risque de rechute assurée.
Certes cela libère des lits mais cela suppose une prise de risque non mesurée.
En Turquie, les femmes sortent le jour même de leur accouchement mais il faut voir le nombre d’hémorragies, d’infections et de complications que cela implique.
Les administratifs décident en termes d’économie mais ils sont loin de savoir mesurer les conséquences pour le corps médical et pour les patients et leur famille.
Le corps soignant est fumeur à 70% et c’est un métier hyper stressant. Côtoyer la mort d’enfants, de patients jeunes ou non est loin d’être une expérience qui peut se préparer facilement. Il en faut du courage pour entendre des délires à longueur de journée, des écholalies, des angoisses et rester plein d’énergie.
Peut-être jusqu’à se demander si l’on est pas devenu la poubelle des âmes et s’il ne faut pas se diriger un peu parfois vers la lumière pour pouvoir apporter le meilleur de soi-même.
Ce qui s’est passé pour cette jeune femme est terriblement malheureux et il faut savoir ce qui aurait pu éviter une fin aussi douloureuse.
La ministre de la Santé propose un regroupement des appels concernant le SAMU, les pompiers et SOS Médecins et cela n’arrangera rien.
En effet, de façon intuitive la population ne fait pas appel à ces trois services pour les mêmes raisons.
La grande majorité des appels pour SOS Médecins pallie l’absence du médecin traitant ou du médecin remplaçant pour des consultations qui a priori ne supposent pas sans l’exclure une hospitalisation.
Le SAMU suppose une forte probabilité d’hospitalisation et l’urgence.
Quant aux pompiers, le problème n’est pas forcément lié à la santé, faut-il rappeler cette évidence.
Il semble qu’un renforcement de formation des opérateurs téléphoniques soit nécessaire et qu’un contrôle par un médecin devienne une obligation.
Il existe de plus en plus de personnes qui ne disposent pas du vocabulaire suffisant pour expliquer leur situation et des situations d’angoisse qui rendent difficiles la compréhension de l’appel.
Le déplacement des pompiers s’accompagne des policiers dans certains quartiers et cela rallonge le délai d’intervention.
Pour conclure, il faut redonner la parole au corps médical et sortir toute l’accumulation d’administratifs qui pèse sur le bon fonctionnement de la santé.
françoise et karell Semtob
@ genau
« Mon épouse s’est vu humiliée, moquée, en raison de son accent méridional, dans un bureau du Trésor, et à Paris »
L’accent ne fait rien à l’affaire, quand on est c.. on est c.., aurait pu chanter Brassens qui en avait un aussi, d’accent d’un des Suds.
Je suggère de s’inspirer de ce que j’ai lu au Québec, où ce que l’on aime bien chez les Français c’est qu’ils parlent français mais ce que l’on n’aime pas chez eux c’est qu’ils ne se rendent pas compte que ce sont eux qui ont un accent.
Par qui vous faire recoudre de quelques points de suture à partir du vendredi soir ?
Loin de vouloir minimiser le drame de cette jeune femme, ou excuser l’insolence de cette opératrice du SAMU, une question se pose : cette jeune femme avait des parents qui savent trouver les canaux de télévision.
Mais que faisaient-ils le soir du drame ?
On ne meurt pas brutalement de maladie à 22 ans, cette jeune femme avait des problèmes de santé.
Elle était majeure certes, mais clairement elle avait un père qui sait s’exprimer, pourquoi n’a-t-elle pas appelé aussi, ou d’abord, ses parents ?
Un père qui sait protester et s’indigner à la télévision devrait savoir qu’il est de son devoir de père de se tenir informé au moins de la santé de ses enfants. Cette jeune femme était mère sans compagnon !
Quant au SAMU et aux Pompiers je n’ai eu qu’une occasion, tragique, de les appeler dans ma vie, en 2013, en appelant uniquement le 15, bien que vivant alors à la campagne à 10 km d’une ville de taille moyenne, les deux sont arrivés pratiquement dans les minutes qui ont suivi mon appel !
Leur professionnalisme était impressionnant !
Encore une fois, sur un seul incident on généralise, on passe un assez peu discret message subliminal, toujours le même, et on critique des services dont nous ferions mieux d’être fiers.
Il va falloir expliquer aux journalistes que leur métier ne consiste pas uniquement à culpabiliser tout et tout le monde sur tout et n’importe quoi !
Qu’ils comprennent risque toutefois d’être un problème !
Emmanuel Macron aurait sans doute mieux fait de comparer le Colonel Beltrame à un journaliste du nom de Dominique Rizet au lieu de l’APL.
Dans les cas Beltrame et Rizet, la situation était la même.
Il s’agissait d’otages !
Le premier meurt en les sauvant, le second, pour un scoop, risque la vie des otages !
Le Colonel Beltrame gît sous terre avec les honneurs de la République, le journaliste Rizet pavane en expert sur BFM pour le déshonneur des médias !
@ la mandragore
« J’aime mon généraliste qui a l’honnêteté de dire que sa profession n’est pas la plus à plaindre. »
D’autant plus que ce sont pour beaucoup des incompétents qui n’ont plus le temps et souvent le désir de se mettre au parfum des évolutions de la médecine de façon sérieuse et sont (dés-)informés sur les évolutions de celle-ci par les journaux spécialisés sponsorisés par les labos pharmaceutiques qui les poussent à faire aux patients des ordonnances longues comme le bras pour avoir des « récompenses ».
Les généralistes sont souvent des dealers officiels et rien de plus.
Mon père a été camé aux anxiolytiques par son dealer/généraliste au point d’avoir deux échéanciers par semaine bourrés à craquer de Témesta et le jour ou je lui ai suggéré de diminuer d’un demi par jour, il m’a dit une semaine plus tard qu’il n’avait pas tenu.
Il est mort à 53 ans d’épuisement nerveux donc du stress, après trente ans de Témesta et autres, comme quoi le traitement était efficace. Evidemment ce n’est pas une cause de décès je sais mais c’est de ça dont il est mort selon moi.
Si j’avais écouté un de mes anciens généralistes, je serais mort il y a dix ans.
J’ai fini par deux semaines d’hospitalisation, diagnostiqué d’une RCH (vous chercherez) après avoir perdu 15 kilos en un mois en me vidant de mon sang par le c*l alors qu’il me disait que j’avais des hémorroïdes et l’escroc ne s’est jamais excusé et n’a jamais montré le moindre sentiment de culpabilité pour avoir fait une erreur de diagnostic qui aurait pu me coûter la vie et il a même eu le culot de rejeter la faute sur moi et mon stress.
Cette affaire de Strasbourg dans son ensemble ne m’étonne pas du tout.
J’ai eu une amie infirmière psychiatrique pendant quinze ans qui me parlait de son métier puisque c’est dans ce cadre que je l’ai connue et depuis l’anecdote que je viens de mentionner avec mon généraliste, je connais assez le système médical hospitalier et psychiatrique pour avoir dû le fréquenter tous les deux mois depuis des années pour savoir que quand il y a une bêtise de faite, personne n’est jamais responsable.
Ah ça, vous les verrez les grands médecins qu’ils soient généralistes ou spécialistes vous faire pérorer ici ou ailleurs et vous faire l’honneur de leur présence pour vous dire ceci ou cela d’un ton paternaliste et assuré ou vous faire signer des papiers en quelques minutes sans que vous ne compreniez rien sauf que c’est pour qu’ils touchent une prime à la fin de l’année, jusqu’au jour où « OUPS ! j’ai « merdu ».
Là, plus personne. Vous êtes seul.
Mon amie infirmière psy me disait que quand il y avait eu une erreur faite par les « grands psychiatres », ça retombait toujours en fin de compte sur les infirmières qui n’avaient rien compris à ce qu’il fallait faire bien sûr.
Je suis tellement dégoûté du bor… de l’organisation du service de l’hôpital Saint-Louis de Paris où je devrais me rendre tous les deux mois pour être soigné que j’ai décidé de ne plus y aller et de ne plus me soigner. Tant pis.
La dernière fois que j’y suis allé à la fin de l’année dernière, j’étais tellement énervé par l’organisation lamentable que j’avais 16 de tension alors que je n’ai jamais fait de tension.
Les infirmières et les aides-soignantes font un boulot extraordinaire mais c’est organisé par des technocrates de la santé qui ne connaissent rien à la pratique réelle et ses contraintes et c’est en fin de compte le bor… total.
Et pour conclure et juste pour l’anecdote, quand j’ai fait ma deuxième crise de RCH aiguë en 2012, je suis arrivé aux urgences à 8 heures le matin, j’ai vu un interne assez rapidement et je suis resté à dormir sur un brancard dans le couloir des urgences jusqu’à 15 heures sans que personne ne se préoccupe de savoir si le type là sur le brancard était encore vivant ou pas pour avoir une chambre à 16 heures.
Il y a deux décisions qui seraient nécessaires pour éviter la répétition de ce genre de drame. Malheureusement, il n’y a aucun signe que les Français veuillent prendre ni l’une ni l’autre, en sorte que de tels incidents se multiplieront.
La première est connue. Ses résultats sont mécaniques et certains. Elle se situe dans le domaine juridique, politique et économique. Il s’agit d’abandonner la barbarie du socialisme pour rejoindre le camp des nations civilisées, les nations libérales.
Concrètement, cela veut dire une diminution radicale de la dépense publique, une suppression massive des prétendus « services publics » et une privatisation massive des autres, à l’exception des services non pas « régaliens », comme disent les imbéciles qui croient que nous sommes encore sous Louis XIV, mais des services d’autorité (et d’une administration strictement nécessaire, c’est-à-dire minuscule par rapport à celle dont nous « bénéficions »).
Pour donner une idée, cela implique la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec les assureurs privés à partir du premier euro de remboursement (ce qui voudra dire, à terme, la mort de la Sécurité sociale, car personne ne choisira d’y rester), et la suppression du statut de la fonction publique (sauf, peut-être, pour certains postes d’autorité, et encore).
Je vous en fournis la preuve, à l’aide de deux témoignages qui datent de quelques heures à peine :
Lucile | 11 mai 2018 à 13:49
« Il existe aussi dans le coin un établissement privé très performant, équipé et fiable… Les infirmières sont polies, naturelles, et même souriantes et de bonne humeur, les médecins attentifs et soucieux de la santé des malades. »
Marie C | 11 mai 2018 à 16:05
« Pour avoir dirigé et enseigné les soins infirmiers et formé des cadres de santé dans un grand CHRU, je m’insurge contre cette manie de répéter que les personnels soignants sont ‘débordés’, sans voir qu’il s’agit d’une excuse facile à de nombreuses défaillances dudit personnel qui n’aime rien tant que les ‘pauses’ dans les salles de pause où boire le café, ou dans les lieux où l’on cause en fumant une cigarette jusqu’au dernier brin de tabac. Trouvez donc un soignant fumeur qui vous dise qu’il a été tellement débordé qu’il n’a pas fumé une cigarette de la journée… »
Eh oui… Le genre de chose que vous ne lisez jamais dans « les médias du système », pourtant censés être « ultra-libéraux » — et encore moins dans la plupart des « médias de réinformation », qui sont encore plus socialistes que les premiers, si c’était possible.
Pour les gros malins habituels qui estimeraient qu’un témoignage n’est pas représentatif gna-gna-gna, je les renvoie aux tonnes de rapports, livres, travaux scientifiques publiés depuis des décennies à travers le monde entier. Qui, tous, arrivent aux mêmes conclusions. Une fois qu’on a éliminé les guignols communistes genre Thomas Piketty, bien entendu.
Voilà qui vous donne déjà une idée de la route prodigieuse qui reste à parcourir. Mais ce n’est pas tout.
Contrairement au chant bien connu que nous a entonné le choeur des pleureuses dès l’annonce de ce décès, le fait divers qui nous occupe n’est nullement dû à une insuffisance de moyens (bien sûr), mais pas davantage à un problème d’efficacité, d’organisation, de formation, de surmenage ou que sais-je encore.
Il s’avère que la téléphoniste responsable était fraîche et dispose comme une rose, qu’elle travaillait depuis trois ou quatre heures seulement, et qu’elle rentrait de vacances. Il s’avère aussi qu’elle était parfaitement expérimentée. Et pourtant, elle a dit : « Oui, vous allez mourir un jour comme tout le monde, OK ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place. »
Aurait-elle travaillé depuis douze heures d’affilée, aurait-elle eu sur le dos un garde-chiourme avec une casquette au chiffre de la Banque Rothschild, le fouet à la main, qu’il aurait été impossible qu’elle dise cela.
De même qu’il aurait été impossible qu’une victime d’un accident de sport, consultant dans un hôpital parisien, se voie traiter de la sorte :
Alex paulista | 11 mai 2018 à 05:43
« Le médecin m’a forcé à me tenir debout malgré la douleur intense, en faisant la bonne blague d’imiter Jésus (‘Lève-toi et marche’) dans l’hilarité générale de sa basse-cour d’infirmières, puis m’a dit que je n’avais rien […]. Le lendemain j’ai consulté un médecin compétent, et juste en lui racontant l’incident il m’a confirmé que j’avais bien les croisés pétés […]. L’IRM a montré en plus le ligament interne déchiré à moitié et le ménisque esquinté. »
De même qu’il aurait été impossible qu’une victime d’AVC se voie malmener ainsi par une téléphoniste du SAMU : « Je tentais d’expliquer à l’opératrice ce que j’avais, mais ma bouche se paralysait ; j’avais du mal à articuler, alors elle me répétait, moi qui ne consomme pas d’alcool, que j’avais bu, que c’était sûr. J’ai dit : ‘Madame, je pense que j’ai un début d’AVC’. Elle m’a répondu que si j’étais médecin je n’avais pas besoin d’elle et qu’on n’envoyait pas le Samu comme ça. »
Même si vous êtes épuisé, stressé, agacé par les appels fantaisistes et torturé du matin au soir par les nervis ultra-libéraux d’Emmanuel Macron, vous ne traînez pas dans la boue de cette façon les gens dont vous êtes payé pour sauver la vie.
Votre concentration peut faiblir. Vous pouvez perdre de précieuses secondes pour prendre une décision. Vous pouvez oublier de poser les bonnes questions. Vous pouvez faire des erreurs.
Mais vous ne dites pas : « Oui, vous allez mourir un jour comme tout le monde, OK ? Vous appelez SOS Médecins, je ne peux pas le faire à votre place. » Vous ne dites pas : « Lève-toi et marche ». Vous ne dites pas : « Si vous êtes médecin, vous n’avez pas besoin de moi, on n’envoie pas le Samu comme ça ».
Vous ne profitez pas de votre position d’autorité et de la détresse de vos patients pour non seulement faire des erreurs médicales lourdes, mais en plus vous moquer d’eux, les humilier juste au moment où ils ont besoin d’être le plus réconfortés, faire de l’humour pas drôle à leurs dépens et vous comporter comme un animateur de télévision dégénéré, payé pour réduire ses invités en larmes afin de faire rire l’assistance.
Sauf, bien sûr, si vous êtes profondément dépravé, si vous manquez complètement de sens moral, si vous faites preuve de cette chiennerie française si particulière et si commune, dont les manifestations ci-dessus, tout à fait typiques, ne sont qu’un minuscule échantillon : chacun peut citer mille autres exemples semblables, tirés de la vie quotidienne.
Pas seulement dans les hôpitaux, pas seulement dans la fonction publique, pas seulement dans le secteur privé, mais partout, sans cesse.
Et cela, ni Emmanuel Macron, ni Karl Marx, ni Donald Trump, ni Frédéric Bastiat, ni Marion Maréchal Le Pen, ni Alain de Benoist, ni Vladimir Poutine n’y peuvent rien. Ni les politiciens qui dirigeront la France demain et qui ne sont pas encore nés.
C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun.
@ Marie C | 11 mai 2018 à 16:05
« Pour avoir dirigé et enseigné les soins infirmiers et formé des cadres de santé dans un grand CHRU, je m’insurge contre cette manie de répéter que les personnels soignants sont ‘débordés’, sans voir qu’il s’agit d’une excuse facile à de nombreuses défaillances dudit personnel qui n’aime rien tant que les ‘pauses’ dans les salles de pause où boire le café, ou dans les lieux où l’on cause en fumant une cigarette jusqu’au dernier brin de tabac. Trouvez donc un soignant fumeur qui vous dise qu’il a été tellement débordé qu’il n’a pas fumé une cigarette de la journée… »
Ca je le sais parce que comme je suis un fou furieux (nooon, sans blague) malade des nerfs, donc totalement impatient, il m’est arrivé une fois à Saint-Louis après avoir attendu deux heures sans avoir eu mon traitement et même été perfusé de dire aux infirmières que je me tirai et d’avoir le traitement dix minutes plus tard.
Donc c’était faisable de le faire rapidement dans l’absolu.
Une autre fois, j’ai attendu une heure et je suis parti sans rien dire, ce qui a coûté à la France le traitement qui vaut 800 euros (désolé la France). On m’a redonné un rendez-vous une semaine plus tard et pour que je ne parte pas sans rien dire on m’a perfusé et laissé comme ça pendant une demi-heure.
Mais « ils connaissent pas Raoul » 😉
Je suis sorti de la chambre en interpellant la pauvre petite interne qui passait en lui disant que s’ils croyaient que de me perfuser ça allait me faire rester à attendre comme un c.., ils n’avaient pas compris, j’arrache tout et je me tire.
Cinq minutes plus tard j’avais une infirmière qui arrivait dans la chambre en me disant paniquée « J’arrive monsieur ! »
C’est comme ça que j’ai compris qu’en fait tant que personne ne dit rien c’est qu’il n’y a aucun problème et donc que tout va bien. Donc si tous les patients râlaient, le système changerait et s’améliorerait.
Mais les gens ne disent rien et on vous dit pour vous culpabiliser « Vous savez, vous n’êtes pas le seul ».
Ce à quoi j’ai répondu : « Je m’en moque, si ça plaît aux autres d’attendre des heures pour rien, c’est leur problème ».
Donc la dernière fois je suis parti sans mon traitement et je n’y suis plus retourné.
Tant mieux pour eux et tant pis pour moi. Il est vrai que je ne suis pas un « client » facile, n’est-ce pas Mme Bilger ? Hahaha !
« On a tous une histoire à raconter ». Ainsi cette voisine, médecin timide et réservée, qui s’en est allée mourir silencieusement d’une pneumonie sur un brancard dans les couloirs d’un grand hôpital de province célébrissime.
D’un côté on abrège les souffrances des fins de vie du citoyen lambda qui n’a plus de dents. De l’autre, par des procédés divers et variés on s’arrange pour que nos bébés
« n’arrivent pas à maturité ».
Heureusement que nos remplaçants arrivent en masse de tous les recoins de la terre.
« On n’est jamais coupable totalement toute seule. »
« Mais je n’apprécie pas quand la légitime mise en cause individuelle tourne trop aisément en un lynchage qui ne vise qu’à faire croire à l’existence, ailleurs, de comportements professionnels irréprochables »
Oui.
Il suffit d’écouter l’échange rendu public entre la jeune femme décédée et l’opératrice du Samu pour comprendre que la façon dont a répondu l’opératrice était probablement somme toute intégrée et admise comme telle.
Au-delà de toutes les interrogations liées aux dysfonctionnements opérationnels, se pose la question des a priori, cette sorte de socle de vérité, dont le doute est totalement absent, qui conduit à prendre pour acquis définitif – vérité – le préjugé selon lequel la jeune femme appelait le Samu pour rien.
Bien sûr les encadrants (je reprends un terme en « ant » si choyé dans le médico-social, parce que des termes comme cadre, responsable, hiérarchie que sais-je encore, aujourd’hui sont sans doute trop évidents et trop précis) auront beau jeu de se défausser sur la ou les fautes professionnelles imputables à l’opératrice.
Cependant ils n’imagineront pas une seconde qu’une réponse aussi brutale, viciée, primaire, moqueuse, ricanante, tout sauf professionnelle, révèle en arrière-plan, du moins nous pouvons le pressentir, une ambiance professionnelle particulièrement délétère, brutale, viciée, primaire, moqueuse, ricanante, saturée d’a priori et de mépris, qui selon moi devait être quasiment la norme dans ce service. Nous verrons ce que dira l’enquête.
L’autre question qui se pose est la défaillance, la faillite de l’ensemble des garde-fous susceptibles d’enrayer une telle incurie. La faillite des garde-fous est le propre des fonctionnements non évalués, non contrôlés par des instances extérieures : les a priori deviennent au fil du temps des vérités indiscutables, comme allant de soi ; ils se dupliquent entre eux. C’est le cas ici dans les échanges entre collègues, entre l’opératrice et les pompiers.
Je me demande pourquoi une jeune femme peut développer une défaillance multiviscérale sur choc hémorragique pendant la trêve des confiseurs. L’alimentation est une piste. Papa veut des épices pour continuer à satisfaire maman.
@ Robert Marchenoir
« C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun. »
Exactement.
Et c’est ce que l’on appelait à une époque où la France était encore un pays civilisé la charité.
« Il ne faudrait pas que mourir à Strasbourg et s’indigner en France nous arrête à notre seule émotion vindicative. »
Il fallait s’y attendre. Depuis que l’enregistrement entre Naomi Musenga et la régulatrice du Samu a été diffusé sur les ondes, les services d’urgence sont submergés d’appels menaçants et ceci non seulement au standard du Samu de Strasbourg mais aux services d’urgences un peu partout en France.
Ceci malgré l’appel au calme des parents de la jeune femme qui ont porté plainte et ne demande que justice pour la mort par négligence de leur fille.
Il semblerait que certains individus ne se complaisent que dans la haine et que tout est bon pour eux pour la manifester. Ils traînent une vie de frustrés, incapables de faire la différence entre une faute humaine individuelle et un service qui sauve tous les jours des milliers de vie dans des conditions souvent difficiles.
Ces gens qui ne savent pas faire la part des choses et qui mélangent tout sont véritablement une plaie pour la société.
Le plus décourageant c’est que l’on sent bien que chez eux il n’y a rien à en tirer.
@ Robert Marchenoir | 12 mai 2018 à 00:14
« C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun. »
C’est exactement de cela qu’il s’agit !
Pendant ce temps madame Diallo teinte en blonde se plaint de la blancheur des compresses :
https://1.bp.blogspot.com/-wBb4WJLm8KQ/Wux8eJ0POvI/AAAAAAAAKkk/wI4uwKoUxWQoUoB6Fgc3z2YaLZzHKaZHwCLcBGAs/s1600/Capture.PNG
Non mais allo !
@ WiI
Séresta et Témesta sont des cavaliers de l’apocalypse : on ne les quitte pas comme ça. Il faut un sevrage extrêmement lent sauf à vivre l’enfer et réclamer la mort. J’ai eu le cas dans la famille. Vu son âge avancé, on l’a reshooté jusqu’à la fin de sa vie.
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2003/mag1121/ps_7222_psychotropes_consommation_francais.htm
@ Robert Marchenoir 12Z mai 2018 00:14
Je souscris entièrement à l’idée majeure de votre billet : l’irresponsabilité socialiste qui imprègne totalement la vie des Français.
La notion de travail est devenue subversive : une des dernières études parues montre que le nombre de jours passés en classe par un élève français est de 162 contre 185 pour la moyenne européenne (je dis bien la moyenne).
Et les stupides médias veulent à tout prix nous faire croire que ce sont les deux lobbys du tourisme et des parents d’élèves à l’origine de cette haine du travail alors qu’il s’agit bien sûr du corps enseignant et de ses un million et demi de fonctionnaires.
Nous sommes totalement englués dans le système socialiste où personne n’est responsable de rien et compte sur les autres pour le faire vivre.
Cordialement.
Si vous avez le malheur d’être un vieux Français, voilà ce qui pourrait aussi vous arriver :
https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/vannes-80-ans-yvonne-est-forcee-de-quitter-l-hopital-en-pleine-nuit-5367232
Le vieil homme, épuisé par des mois de soins donnés à sa femme frappée de démence sénile, n’a pas compris la signalisation des changements de voie dus aux travaux sur l’autoroute, et s’est mis du mauvais côté aux alentours de minuit, provoquant le choc frontal inévitable de son contre-sens, ne blessant miraculeusement qu’à peine la personne d’en face, mais souffrant d’une fracture ouverte du coude.
Transporté à l’hôpital cantonal du lieu de l’accident, nous sommes en Suisse, son état lui permet d’exiger l’hélicoptère que le prix exorbitant des assurances privées de première classe qu’il a pu se payer toute sa vie lui autorise, menace de procès si on ne l’envoie pas chez le chirurgien star d’une des meilleures cliniques privées de Zürich. Son état n’étant pas prioritaire, il attendra 17h pour son transfert, sa fracture ouverte s’infectant et l’entraînant alors dans une aventure qui dure maintenant depuis cinq ans et l’ont amené en maison de repos dont il ne sortira plus, les poignets définitivement pliés, car l’institution privée des bords du lac zurichois, sol en marbre et room service de qualité, pensant qu’il y passerait, n’a pas effectué le travail de physiothérapie nécessaire au recouvrement de sa mobilité.
Ceci pour dire qu’en termes de soins, le débat n’est pas entre privé-public ou chiennerie française mais capacité individuelle, et je rejoins ici RM en sa conclusion, à la responsabilité d’attention au plus faible.
@ Mitsahne | 11 mai 2018 à 19:32
Votre commentaire et celui de Claude Luçon sont à lire et à méditer.
Au fait la dame que l’on accuse ne veut plus faire ce métier et je la comprends.
Et si on s’indignait du taux d’absentéisme dans les hôpitaux ?
4 jours à Colmar, 26 en moyenne dans le pays.
Trois fois plus chez le personnel non médical que chez le médical !
Et évidemment moins dans le privé que dans le public.
Et si on s’indignait de ce que les médecins libéraux limitent leur nombre d’heure de travail parce qu’ils ne veulent pas travailler pour tout donner en impôts ?
Une vieille personne est allée à l’hôpital, on l’a soignée quand cela ne servait à rien. Par contre, sans l’intervention énergique d’un de ses enfants, on ne lui aurait pas donné de traitement contre la douleur.
Une fin qui aurait été très désagréable mais pas médiatique, et sans que ce soit considéré comme une faute, en France, on prend encore insuffisamment la douleur en cause.
Mais elle est vite morte à l’hôpital : comme il n’était pas prévu qu’elle rentre chez elle, je considère cette fin comme un moindre mal, presque un happy end si, quitte à mourir, le mieux serait de s’éteindre chez soi dans un dernier sommeil, mais elle a évité, point capital, la maison de retraite.
D’autre part, je connais une vieille personne, autrement sympathique, est-ce lié ? qui a été orientée vers un hôpital, le même ou non, est-ce parce qu’elle pouvait être soignée ? Connaître qui connaît les soignants peut, je suppose, aider, mais la personne qui connaissait n’a eu à voir, aucun abus, ni n’en a repéré ailleurs, disons que cette personne remarquable a visité la vieille dame et, de mon point de vue de pessimiste, été un recours au cas où, en cas d’abus.
Bref, on l’a beaucoup mieux traitée, sans compter qu’elle a bénéficié d’une maison de convalescence.
Son environnement amical et médical a été bien plus humain voire dévoué que ses enfants.
Etre dépendant, c’est jouer à la roulette, on peut bien ou mal tomber… Cependant, je crois le personnel médical, en général, désireux de très bien faire, coucou, mon généraliste ! En fait, il ne risque pas de venir ici, je crois… Mais bref, le problème est que toute situation de dépendance peut entraîner un réflexe de domination, sans parler de maltraitance, parfois, qui peut vite devenir systématique. Souvent sur les vieux en maison de retraite.
Car le vieux ne va pas être guéri, et comme on ne prend pas le soin de non guérison au sérieux, il est un échec, qui contrairement à celui d’un traitement de maladie, n’est rédimable ni par l’espoir d’un traitement nouveau, ni par celui qu’il va bientôt mourir, ou du moins, que le débat entre soins palliatifs et euthanasie, qui devraient être complémentaire, n’existe pas en maison de retraite pour donner à leurs pensionnaires une importance d’objet philosophique, de débat et d’actualité.
Aussi les petits vieux n’ont qu’à mourir, négligés et souvent maltraités, à petit feu, à savoir mourant doucement et doucement mortifiés. Moquons-nous de ceux qui veulent trouver comment prolonger et rendre plus accomplie la vie, et en même temps, comme dirait l’autre, reléguons ceux qui vivent ce que nous disons accepter voire tendre à pérenniser.
Renards les raisins trop mûrs et autres animaux malades de la peste, les humains sont souvent quelque peu attristants, mais j’ai envie, d’un coup, de dire bonne fête des mères et bonne fête des pères à toutes les personnes concernées, entre autre parce que souvent, il y a un amour partagé entre parents et enfants et qu’il est bien réconfortant de finir sur cette coda.
@ Robert Marchenoir | 12 mai 2018 à 00:14
« C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun. »
On peut s’estimer heureux de trouver de bon(ne)s samaritain(e)s dans les établissements de soins.
Voilà où nous en sommes arrivés…
Comme vous le suggérez ou que je le suggère, il faut aussi pouvoir se regarder dans un miroir après avoir parlé comme à un chien à un être humain en détresse…
Tarif d’un médecin, 23 €. Le plus souvent pour 20 mn, c’est-à-dire 69 € de l’heure.
Taux horaire moyen d’un carrossier, 80€ !
Jadis, le médecin était un notable riche et respecté pour ses connaissances.
Il habitait une belle maison, gagnait bien sa vie en bâclant les bricoles en dix minutes, mais venait à domicile à trois heures du matin si besoin était.
Maintenant, un médecin a peur de faire riche, et passé les heures d’ouverture du centre médical, voyez les pompiers ou le Samu…
C’est la grandeur socialiste.
Je crois qu’il convient de préciser que le SAMU c’est une chose, les hôpitaux de Strasbourg c’est une autre chose qui ont la réputation d’être parmi les meilleurs, sinon le meilleur CHU de France, certes pas dans toutes les spécialités.
Il serait donc regrettable que leurs sommités médicales à renommée internationale pâtissent d’une perte de confiance du public, qui lui serait également préjudiciable à lui-même, du fait de l’inqualifiable comportement d’une opératrice téléphonique « débordée ».
« Mais je ne peux pas m’empêcher de retenir que selon différentes sources syndicales, à cette période des fêtes de fin d’année, les opérateurs traitaient entre 2 000 et 3 000 appels par jour, que certains étaient des canulars et que la tension nerveuse qui sert souvent à exonérer les privilégiés et les hauts responsables de débordements répréhensibles pesait donc également sur cette régulatrice. » (PB)
Cette malheureuse affaire nous remet immanquablement en mémoire la fable d’Esope, « Le garçon qui criait au loup », et dans laquelle un garçon s’amuse à prétendre qu’il a vu un loup, ce qui le discrédite auprès des habitants de son village. Le jour où il voit vraiment un loup, personne ne prête attention à son cri d’alarme.
Très clairement, l’afflux d’hypocondriaques ou de personnes réellement inquiètes même s’il n’y a pas véritablement d’urgence à les prendre en charge en priorité, contribue de façon très préjudiciable, comme on le voit, au moment des fêtes et même en temps ordinaire à vrai dire, à la survenue de manquements dans la prise en charge de celles pour lesquelles il y va en effet de leur vie.
Il ne s’agit donc pas de stigmatiser les pouvoirs publics dont la bonne volonté ne saurait faire de doute, mais de renvoyer également le public à ses propres comportements.
Tout est sans doute affaire d’éducation. Education du public et formation des acteurs de la santé de tout niveau d’intervention, à l’écoute et là, effectivement les pouvoirs publics ont un rôle essentiel à jouer !
Et bien sûr, arrêt de l’immigration de masse, et remigration massive (les deux sont nécessaires) :
https://present.fr/2018/05/11/naomie-est-morte-de-notre-systeme-de-sante-sursature/
Je ne comprends pas cette polémique qui accuse globalement le SAMU alors que cette malheureuse affaire n’est que la conséquence d’une employée qui n’a pas respecté les consignes et qui a fait preuve d’une grande désinvolture indigne. Remettons quand même les choses à leur place.
Sans cet accent africain dont l’opératrice du Samu a sans doute pris prétexte (par préjugé) pour minimiser voire ridiculiser ses plaintes et son angoisse mortelle, peut-être que cette jeune femme à bout de force qui appelait au secours aurait été prise au sérieux et immédiatement prise en charge comme il se doit…
Rien ne dit qu’une intervention aurait sauvé la malheureuse victime, toutefois dans l’échelle de gravité de propos, le propos de la téléphoniste du SAMU est de loin bien plus grave que ceux de Copé sur le pain au chocolat ou le tweet de Philippe Bilger sur Bamboula.
Combien attendent aux urgences une fois pris en charge ?
Un éclair de lucidité de l’accueillante téléphoniste, elle veut changer de métier. Une officine de crédit à la consommation me semble plus appropriée.
Honneur à la famille de la victime.
@ Xavier NEBOUT | 12 mai 2018 à 12:25
« Jadis, le médecin était un notable riche et respecté pour ses connaissances.
Il habitait une belle maison, gagnait bien sa vie en bâclant les bricoles en dix minutes, mais venait à domicile à trois heures du matin si besoin était.
Maintenant, un médecin a peur de faire riche, et passé les heures d’ouverture du centre médical, voyez les pompiers ou le Samu…
C’est la grandeur socialiste. »
Pour le statut social du médecin d’antan, la réflexion est pertinente.
Et puis, comme d’habitude, ça se termine par une conclusion en eau de boudin.
Sous Pompidou, Giscard, Chirac, Sarkozy, c’était différent ?
@ Philippe Daumier | 11 mai 2018 à 10:09
Serait-ce vous qui avez mis l’opératrice du SAMU dans un tel état ?
@ Xavier NEBOUT | 12 mai 2018 à 12:25
Devriez revoir vos chiffres :
Un généraliste conventionné c’est 25 euros pour une consultation qui dure en moyenne entre 7 à 10 minutes. Le mien étant d’ailleurs plus proche de 7′ que de 10.
Des traîtres au pouvoir depuis trop longtemps, une invasion voulue et dévastatrice nous conduisent à ne plus pouvoir assumer moralement, financièrement, fiscalement et cela grâce à la lâcheté endémique de la plupart des Français de souche. Voici un article et il y en a des centaines comme celui-là :
https://lesobservateurs.ch/2016/07/29/une-guerre-civile-europeenne-inevitable-dici-2025-paul-weston/
@ Catherine JACOB
https://www.dreuz.info/2017/02/15/france-une-enseignante-temoigne-sans-langue-de-bois-du-desastre-de-leducation-des-musulmans/
Monsieur Castaner, secrétaire d’Etat aux Relations avec le Parlement, a osé dire, je le cite : »La France va mieux ».
Je croyais qu’il y avait une loi contre les lanceurs de fausses nouvelles.
@ patriote
Parlez-nous un peu des Rohingyas.
Des oppresseurs ? Des oppressés ?
Vos éclaircissements nous seront précieux.
@ Mary Preud’homme | 12 mai 2018 à 15:30
« [Blabla]… racisme… [blabla]… »
Ben tiens… Pour commencer, comment savez-vous à quelle race appartient l’opératrice du SAMU ? Son nom n’a pas été diffusé, à ma connaissance, et il ne manque pas d’immigrés dans les services de santé et les plateformes téléphoniques…
C’est comme le fameux « racisme » des policiers américains, qui tueraient régulièrement des Noirs pour s’amuser : bien souvent, le policier est noir lui aussi…
Comme je ne suis pas sûr que vous vous donnerez la peine de cliquer sur mon lien, je vous affiche le passage important ici… ainsi, vous n’aurez même pas à subir l’immense fatigue qui vous saisit le doigt à la vision d’un lien :
« Je suis moi-même opératrice dans un de ces fameux centres d’appel. Notre quotidien c’est 3 à 400 appels par jour. Nous n’avons aucune formation médicale, mais nous avons des instructions, des centaines d’instructions… pas plus d’une minute par appel. »
« Notre quotidien ce sont des patients majoritairement étrangers, puisqu’on leur a vendu la France comme un supermarché de la santé. Certains ne viennent que pour se faire soigner, ça ne coûte rien, ils ont l’AME… La plupart ne font même pas l’effort de parler français (de toutes façons, la majorité des médecins sont eux aussi d’origine étrangère). »
« Ils ne connaissent pas leur date de naissance, parfois même pas leur nom et, quand ils le connaissent, ils ne savent pas l’épeler. Je ne parle même pas de leur adresse. Il y a quelques jours, je me suis fait insulter vigoureusement par un patient qui s’offusquait que je ne puisse pas comprendre et orthographier son nom correctement étant donné que son nom était selon lui ‘international’.
« Naomi a dit : ‘je vais mourir’, et malheureusement, elle avait raison. Lorsqu’on entend l’enregistrement, on se dit ‘mais comment peut-on rester insensible à cet appel au secours ?’. »
« Savez-combien de fois par jour j’entends cette petite phrase ? Elles ont toutes ce ton larmoyant et souffrant, cette petite voix faible et chevrotante pour nous attendrir, qu’il s’agisse d’une migraine, d’un ongle incarné, d’une grippe, d’une crise de coliques néphrétiques ou d’un nez qui coule, on les croirait toujours à l’agonie… Le fameux ‘je vais mourir’, c’est l’ultime coup de semonce. »
« Au début, on le prend au sérieux, on appelle les médecins, les responsables, on remue ciel et terre, on se fait engueuler par les médecins ‘qui n’ont pas que ça à faire’, par notre employeur qui perd de l’argent puisqu’on perd notre temps, et, en définitive, par les patients puisque nous sommes sans cœur et racistes. »
https://ripostelaique.com/temoignage-exclusif-laffaire-naomi-cela-aurait-pu-marriver-aussi.html
Et puis cet autre article, d’un médecin, marié à une Maghrébine, mais chrétienne :
« Tous les médecins ont appris, aux urgences, ce qu’est le ‘syndrome méditerranéen’. Les femmes du Maghreb, et celles qu’il est maintenant interdit d’appeler Noires, ont un profil particulier quand elles sont malades. Les infirmières, les internes et les urgentistes les voient arriver avec défiance. »
« Ces pauvres femmes n’existent souvent que très peu pour leur mari. Alors quand elles ont mal, elles surjouent leur rôle de malade pour être un peu écoutées. Mais les maris sont souvent insensibles à leurs plaintes. Alors, elles arrivent aux urgences de façon théâtrale, en disant par exemple qu’elles ont mal au ventre. »
« Examinées par le médecin, elles crient leur douleur quand il pose son stéthoscope sur le dos, et quand il leur demande de respirer largement, elles suffoquent. A la palpation de l’abdomen, elles hurlent, faisant penser à une urgence chirurgicale. La prise de la tension oriente vers une fracture de l’humérus et le test des réflexes laisse à penser que le marteau frappe des endroits meurtris par une maltraitance chronique. »
« Dans la majorité des cas, elles sont renvoyées à leur domicile après un examen clinique minutieux. C’est probablement le syndrome méditerranéen et la légèreté coupable et cruelle de l’employée du Samu qui a causé la mort atroce de Naomi. »
« Et là, je vais vous parler d’un autre cas concret et très récent, celui de mon épouse. Je dois vous signaler que je suis médecin, depuis peu en retraite et que mon épouse depuis 35 ans est d’origine berbère (pas arabe) et chrétienne, mais s’appelle quand même Fatima et est très typée. Mais je l’ai vue un soir se faire une double fracture de la cheville et me dire calmement : ‘Il est tard, nous irons aux urgences demain’. L’inverse du syndrome méditerranéen ! »
Ne manquez pas de lire la suite, tout aussi édifiante.
https://ripostelaique.com/affaire-naomi-connaissez-vous-le-syndrome-mediterraneen.html
S’il y a un racisme, c’est le racisme anti-Français et anti-Blancs.
Combien de paysans… d’artisans… de commerçants… de modestes entrepreneurs… d’isolés… ou de harcelés dans notre système soviet sont superbement oubliés de tous entourages et attentions et sombrent ou se suppriment dans les pleines indifférences sociales, familiales, médiatiques, judiciaires, globalement humaines où les franchouillards et fameux droits de l’homme, de la femme ou des enfants passent à la trappe.
Les pleurnichards et les insatisfaits professionnels habituels et nantis de tout poil s’agitent… invectivent… dénoncent… culpabilisent à la volée toujours dans les mêmes directions… sur leurs cibles démagogiquement choisies et… toujours les mêmes.
L’essentiel c’est que les râleurs justiciers sélectifs continuent d’exister, de palabrer et de s’engraisser dans les médias avec les journaleux et les journaleuses complices.
Il est trop facile de charger la seule opératrice : c’est toute une chaîne qui semble à la merci de la moindre erreur humaine.
Il convient donc de procéder comme après un accident ou incident aérien et analyser ce qui s’est passé pour corriger les procédures, former les gens, etc.
En démarche qualité, mettre en place les mesures correctives et préventives adaptées après la découverte d’une non-conformité.
Déjà il est évident que la standardiste des pompiers pensait à un appel indu ; elle a donc réglementairement transmis l’appel à sa collègue du SAMU mais en plaisantant sur le cas.
Effet tunnel : l’opératrice n’arrive plus à se défaire de l’idée que c’est un appel foireux et réagit en conséquence.
Pour rebondir sur le commentaire de Robert Marchenoir | 12 mai 2018 à 18:42
Il y a aussi un autre biais : tous ceux qui ont fréquenté les services médicaux des forces françaises stationnées en Afrique vous raconteront des dizaines d’histoires d’Africains et Africaines venant consulter en ayant « le corps tout chaud » ou « une immense douleur partout dans le corps » pour se faire donner une boîte de Doliprane qu’ils revendront au marché.
Et notamment avec cette voix bien traînante qu’on entend dans l’enregistrement, ce qui renforce l’impression initiale que l’appel est foireux.
Pour être juste, il y en a aussi qui sont quasi moribonds et qui font deux jours de marche dans la brousse pour venir consulter les médecins français, avec une pathologie qui aurait valu direct un hélico du SAMU en France.
On parle de dizaines, de centaines d’appels par jour et par opérateur. Et d’aucuns de s’indigner d’une erreur, dont certes les conséquences sont gravissimes, et d’en tirer de savants commentaires, de savantes conclusions sur l’organisation des urgences, le racisme inconscient, les avantages du privé sur le public, etc.
Et si, plus prosaïquement, ce décès tragique relevait de l’inévitable dès lors qu’il s’agit d’une activité humaine ? Comment imaginer qu’une machinerie aussi complexe, qui repose sur des hommes et des femmes qui n’ont pas l’infaillibilité des dieux, puisse ne jamais, soulignons jamais, commettre des erreurs ? Rendons plutôt hommage aux services d’urgence. Avec toute notre compassion pour la victime et sa famille.
@ hameau dans les nuages
« Séresta et Témesta sont des cavaliers de l’apocalypse : on ne les quitte pas comme ça. Il faut un sevrage extrêmement lent sauf à vivre l’enfer et réclamer la mort. »
Ne vous inquiétez pas, étant moi-même camé au Lysanxia depuis 25 ans, ma grand-mère de 96 ans, la mère de mon père dont je parlais, étant elle-même camée au Témesta depuis que je la connais, à faible dose mais camée quand même, je connais très bien le sujet et c’est pour ça que j’affirme que les généralistes et les psychiatres sont des dealers de came officiels.
Ca les arrange, ça fait des patients qui reviennent régulièrement et indéfiniment et donc des revenus.
Quand vous dites qu’on ne les quitte pas comme ça et qu’il faut un sevrage extrêmement lent, je peux vous dire que j’ai essayé le sevrage extrêmement lent et ça ne marche pas, après des années on replonge dès qu’on est un peu stressé.
Il faut surtout ne jamais prendre d’anxiolytiques, JAMAIS ! Sinon vous êtes cuit.
Si votre médecin vous en propose quelle que soit la ou les raisons, IL FAUT DIRE NON NON ET NON !
Vous êtes stressé ou déprimé, c’est pas grave, généralement ça passe tout seul au bout d’un moment ou changez de vie si vous le pouvez ou faites du sport ou du Yoga ou je ne sais quoi mais JAMAIS les anxiolytiques !
Si vous commencez, vous êtes fichu, vous serez camé à vie.
Pour moi, l’alcool et la clope sont plus faciles à arrêter que les anxiolytiques qui vous ramollissent le cerveau, augmentent les risques d’Alzheimer de façon dramatique, c’est prouvé, provoquent des problèmes sexuels puisqu’ils sont faits pour calmer les émotions et les sensations, et évidemment vous rendent complètement fou furieux à la moindre contrariété quand vous ne les prenez plus ou plus assez et de toutes façon comme il y a accoutumance rapide, vous en aurez toujours plus besoin.
C’est une calamité pour l’humanité, parfaitement légale en France vu que la plupart des « grands » labos pharmaceutiques mondiaux sont français.
@ Philippe Dubois | 12 mai 2018 à 21:42
Eh bien, voilà des témoignages pertinents et précis. J’aime ça.
Le ton et les paroles de l’opératrice du Samu sont inadmissibles. Et il faut être d’une indécrottable mauvaise foi comme Marchenoir et son comparse Dubois pour ne pas le reconnaître.
J’ai bien dit indécrottable !
@ Robert Marchenoir 12 mai 18h42
En lisant les témoignages que vous rapportez ici, qui ne serait pas tenté de vous remercier ? Cela sonne vrai. On se dit : « Tiens, je n’ai entendu ça ni sur RTL, ni sur Europe 1, ni sur BFM, ni sur TF1, ni sur LCI… » On est donc, dans la foulée, tenté de vous remercier de nous éclairer sur un événement dont nous a parlé pendant deux ou trois jours, en omettant de nous dire ces choses.
Quand on ne lit pas le site auquel vous nous renvoyez, on jette un oeil sur Wikipédia. J’abrège pour ne pas accabler les lecteurs :
« Riposte laïque est un site web d’extrême droite créé en septembre 2007 qui se présente comme appartenant au mouvement laïc. À l’origine de plusieurs controverses (rapprochement avec l’extrême droite), participation à des actions communes avec le Bloc identitaire, le site consacre la plus grande partie de ses articles à une islamophobie ouvertement déclarée. »
Ah bon !
Enfin, vous terminez votre post par ces mots :
« S’il y a un racisme, c’est le racisme anti-Français et anti-Blancs. »
Permettez-moi un rapide commentaire. Vous avez raison : ce racisme existe et je le condamne. Votre erreur est de nier les autres racismes. Et quand on vous en
parle, comme la commentatrice à qui vous parlez, vous lui répondez : « bla bla ».
Est-ce bien juste ? Est-ce bien honnête ? Ne seriez-vous pas un brin partiel et partial ? Les lecteurs de ce blog en jugeront, s’ils sont objectifs et équitables.
@ Mary Preud’homme | 12 mai 2018 à 22:47
D’abord, je ne suis le comparse de personne : je suis assez grand pour avoir mes propres idées et il se trouve que Monsieur Marchenoir en partage une partie.
J’ai simplement écrit que le commentaire de Robert Marchenoir rapportait des faits qui correspondaient à ceux que je connaissais et que j’ai exposés dans le mien.
Je n’ai pas dit non plus que je cautionnais l’attitude de l’opératrice : je cherche simplement à comprendre ce qui a pu se passer pour éviter que cela ne se reproduise.
Si vous voulez, je vous ferai un cours sur la démarche Qualité : la norme ISO 17025 étant celle que je connais le mieux.
Mais si vous avez du mal à lire et à comprendre le français, je ne peux rien pour vous.
En dehors du cas individuel de cette régulatrice du SAMU, bien évidemment ne pouvant qu’être condamnée, il y a trois problèmes que personne ici ne semble avoir abordés :
Pourquoi seulement maintenant, environ quatre mois après le décès de cette jeune femme, la direction de cet hôpital décide-t-elle d’une enquête administrative ? Cela alors que ses parents semblent avoir relancé sans cesse cet établissement, suite au décès de leur fille. A priori cette décision d’enquête administrative n’a été prise qu’après la médiatisation de cette affaire…
Est-il habituel dans cet hôpital de laisser à température ambiante, et cela pendant quatre jours, le cadavre d’une personne venant de décéder ? Mais qui sait, il ne disposait pas de morgue, ou celle-ci était saturée ? L’autopsie d’un cadavre en cours de putréfaction ne facilite pas les recherches de la cause de sa mort. Ayant fort mauvais esprit, je m’interroge : n’était-ce pas le but recherché ?
Quelle était l’ambiance générale à la régulation de ce SAMU, et notamment les propos souvent tenus vis-à-vis des personnes l’appelant ?
@ Claude Luçon | 11 mai 2018 à 21:22
« …pourquoi n’a-t-elle pas appelé aussi, ou d’abord, ses parents ? (…) Un père qui sait protester et s’indigner à la télévision devrait savoir qu’il est de son devoir de père de se tenir informé au moins de la santé de ses enfants. Cette jeune femme était mère sans compagnon !… »
Si sa fille était a priori en bonne santé, son père n’avait pas de raison de prendre quotidiennement des nouvelles d’elle, et qui sait peut-être était-il absent pendant ces quelques jours, chose fréquente dans cette période estivale. Vous-même, appelez-vous quotidiennement vos descendants, et quand ils sont en bonne santé ?
Ce qui semble avant tout vous indigner, c’est le fait que ce décès a été plus que médiatisé par BFM. On sait tous que cette chaîne télé est votre bête noire depuis sa couverture de l’affaire Fillon, votre idole à l’époque alors que vous disiez le plus grand mal d’Emmanuel Macron.
De plus BFM contrairement à Fox News votre quasi « Pravda », a souligné le caractère non discriminant des sanctions économiques de Donald Trump, suite à sa dénonciation de l’accord nucléaire avec l’Iran. D’ailleurs dans votre commentaire du précédent billet de notre hôte, vous avez pieusement omis de traduire l’ensemble des propos de Trump sur ses sanctions économiques. Ce sera en version plus dure celles qui avaient cours avant 2005, donc elles ne se limiteront pas aux entreprises apportant leurs concours uniquement en matière nucléaire !
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@ Patrice Charoulet | 12 mai 2018 à 22:49
Votre réponse à Robert Marchenoir est excellente, mais je doute hélas que cela entamera ses certitudes ou plus précisément ses phobies.
@ Patrice Charoulet | 12 mai 2018 à 22:49
« Ah bon ! »
Ah bon quoi ? Qu’insinuez-vous ? Que ces témoignages sont faux ? Prouvez-le. Riposte Laïque est un site connu, qui a fait depuis longtemps la preuve de sa crédibilité. Il a subi de nombreux procès pour avoir dit la vérité.
Vous ne connaissez pas Riposte Laïque ? Vous ne connaissez rien du sujet, alors. Nul besoin de consulter Wikipédia pour savoir ce qu’est Riposte Laïque, et au demeurant Wikipédia possède un biais de gauche, vous devriez le savoir. Donc tout ce qui est jugement politique est a priori à prendre avec des pincettes sur Wikipédia.
Ce qui ne figure pas dans votre extrait est que Riposte Laïque est un site fondé par deux communistes et syndicalistes de vieille date. Vous ne le saviez pas ? Eh bien, maintenant vous le savez. C’est la raison pour laquelle ils ont été tolérés à leurs débuts. C’est la raison pour laquelle ils ont pu organiser quelques manifestations autorisées. Ils font partie du camp du Bien, je vous le signale. Un « anti-raciste » tel que vous devrait leur baiser les pieds.
Riposte Laïque n’est pas « islamophobe ». Si vous utilisez le terme islamophobe, c’est que vous êtes un islamo-gauchiste, un complice de l’invasion musulmane de notre pays. Seuls les ennemis de la France utilisent ce mot. Ce mot a été introduit dans le discours public par l’imam Khomeiny. C’est votre genre de beauté, l’imam Khomeiny ? Moi pas.
L’objectif de Riposte Laïque est de mettre fin à l’islamisation de la France. C’est le mien également. Est-ce le vôtre ? Sinon, pourquoi ? Qu’est-ce que vous aimez dans l’islam ? Le réveil à cinq heures du matin ? Les assassinats au couteau à Paris ? La prostitution forcée des adolescentes blanches à Roterham ? Le viol avant exécution des vierges condamnées à mort en Iran, pays de l’inventeur du mot « islamophobie » ?
Evidemment que Riposte Laïque est un site d’extrême droite, puisque les bandits intellectuels qui pullulent en Occident prétendent que refuser l’immigration et l’islamisation, c’est être d’extrême droite. C’est bien, d’être à l’extrême droite. Je suis d’extrême droite. Je vous l’ai déjà dit ici. Ça vous dérange ? C’est pareil.
Si je suis partial ? Evidemment que je suis partial. Je suis du parti de la France, de l’Occident chrétien, de la race blanche, de la vérité et de la démocratie libérale. Et vous ? Vous êtes de quel parti ? Le parti des retraités qui ne veulent surtout pas avoir d’ennuis ? Le parti des gens propres sur eux qui sont prêts à ce que leur civilisation s’écroule derrière eux, pourvu que personne ne les regarde de travers d’ici leur disparition ?
Que restera-t-il de vos deux cents dictionnaires et de la culture qu’ils représentent, à votre avis, si l’immigration de masse et l’islamisation de l’Europe se poursuivent ? Vous vous en moquez ? Après vous, le déluge ?
Ça vous dérange, que je traite de « blabla » les sempiternelles accusations de racisme de Mary Preud’homme, ainsi que les vôtres ? C’est pourtant extrêmement indulgent de ma part. Toute personne utilisant le mot de « racisme » pour calomnier les opposants à l’immigration de masse et à l’islamisation de l’Occident est un ennemi de la patrie. C’est plus clair, comme ça ?
Je pourrais vous présenter quantité de personnes, nées dans la culture musulmane, qui sont dix fois plus « islamophobes » que moi. Pour des raisons qui sont évidentes.
Comme tant de tripoteurs intellectuels, au lieu de parler du sujet, vous vérifiez si les gens ne porteraient pas, par hasard, des chaussures marron avec un blazer — et alors, vous les vouez aux gémonies. Ça ne se fait pas. Ce n’est pas correct. « Les lecteurs de ce blog en jugeront ».
Le sujet, c’est qu’accuser de racisme l’opératrice du SAMU dont il est question ici est stupide et surtout malveillant, pour deux raisons au moins qui viennent de vous être expliquées en long, en large et en travers. Par moi et par d’autres.
Pas un mot, de votre part, sur ces raisons. Non : moi je suis objectif, moi je ne suis pas raciste, moi je ne dis pas « blabla » et moi je ne bois pas l’eau du rince-doigts. Eh bien ! Les lecteurs de ce blog en jugeront, comme vous dites. Figurez-vous que cela fait longtemps qu’ils en ont jugé. Et moi aussi.
Nous sommes en guerre, et vous, vous tordez le nez en demandant aux gens s’ils ne seraient pas « un brin partiels et partiaux » ? Mais c’est la moindre des choses, que d’être partial aujourd’hui ! La question est : de quel parti êtes-vous ? Dans quel camp êtes-vous ?
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@ Mary Preud’homme | 12 mai 2018 à 22:47
« Le ton et les paroles de l’opératrice du Samu sont inadmissibles. Et il faut être d’une indécrottable mauvaise foi comme Marchenoir et son comparse Dubois pour ne pas le reconnaître. J’ai bien dit indécrottable ! »
Ah, si vous l’avez dit, alors… Moi je dis : Mary Preud’homme est d’une stupidité insondable, et d’une malveillance inépuisable. Et je le prouve : j’ai été le premier à dire, ici, que le ton et les paroles de l’opératrice du SAMU étaient inadmissibles. Lisez donc ce qu’écrivent les gens, avant de raconter n’importe quoi.
Et j’ai dit aussi qu’il était inadmissible que vous attribuiez ce ton et ces paroles à un racisme parfaitement imaginaire de sa part. J’ai bien dit : inadmissible. Mais moi, contrairement à vous, j’ai expliqué pourquoi.
Profitons de cette affaire pour faire une campagne d’information sur les AVC. Très peu de citoyens connaissent les symptômes et parfois ils appellent trop tard.
Il est souhaitable que chaque citoyen connaisse approximativement les signes précurseurs et la gravité.
Parfois le malade ne peut même pas parler. Alors cessons d’accuser et informons.
http://www.avcvitele15.com/index.php
Nous sommes rassurés !
Il semblait que RM fût touché par la grâce et l’utilisation d’épithète, et que pour une fois l’univoque mouvement qui anime ses conclusions rageuses avait pu être évité.
Mais ouf, non, quelques réactions de satisfaction étonnée par ce qui semblait être un nouveau chemin pris par la bête l’ont ramené dans les voies que le réflexe a creusées dans la géologie de ses habitudes :
« Je suis du parti de la France, de l’Occident chrétien, de la race blanche, de la vérité et de la démocratie libérale. »
RM et sylvain, même combat.
Des durs, des vrais, des tatoués, des qui pensent que transgresser n’est pas devenu la norme, et que les dérives auxquelles ils se livrent leur donne un statut de héros résistant, alors qu’ils se comportent comme le plus petit ado petit bourge qui croit qu’il va révolutionner le monde en se tatouant un diable sur la queue, ou une croix sur le front, ce qui revient au même, ravalant leurs arguments aux plus stériles des comportements djihadistes.
C’est pourquoi il est inutile, sbriglia, de leur répondre, ils n’ont aucune rigueur dans les débats, ne retiennent que les arguments qui les servent et se soumettent à leur phobie dangereuse, craignant plus que tout de trouver un consensus avec ceux qu’ils pensent être leur ennemi, et qui fonde et justifie ce qui leur tient lieu d’existence, la réaction immédiate sans équivoque, incapable d’appréhender que la réalité est relation, action et réaction, et qu’à l’oublier on prend la seule notion du réel que nous puissions avoir, la trace qu’il laisse en nous, comme le réel lui-même, qu’alors il n’y a plus que la folie furieuse, ce que notre ami va encore nous prouver en m’envoyant sûrement dans l’un de ses goulags intérieurs, pensant qu’il sauve l’humanité.
Et tout ça parce que lui avait échappé ceci :
« C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun. »
Ce qui est vrai !
Tout n’est donc pas perdu, une évolution est possible, et la lumière brille dans les ténèbres, le Français blanc peut s’apercevoir qu’il est effectivement chrétien, donc démocrate, et qu’il suffirait qu’il accepte d’accéder à l’âge adulte, d’écouter ses professeurs, notamment le doux Charoulet, pour, plutôt et au préalable que d’accuser l’autre, soi-même s’envisager, et s’appliquer la dure loi qu’imposent les difficultés réelles de notre condition.
Je ne port’ pas de perlouzes
Je ne suis pas un nervi
Je trouv’ que ça fait tartouze
Et c’est pourquoi moi j’vous l’dis
J’ai l’air de n’pas avoir l’air
Mais avec mon air j’fais la pige à Bébert
Refrain :
Je suis un dur, un vrai, un tatoué
J’fais pas des magnes
Qu’est-c’ qu’on y gagne pour les tournants
Mais faut pas me les jouer
J’ai risqué l’bagne faut l’avouer
J’ai bouffé du cannibale
J’ai même digéré des balles
Il en faut pour que je m’emballe
J’sais discuter car des bataillons d’Afrique
Je port’ la marqu’ de fabrique
Et voilà tout le portrait
D’un tatoué, un dur, un vrai
Je porte sur la poitrine
Un p’tit dessin animé,
Sur le nombril un’ sardine
Avec ces mots : « J’suis aimé »
Plus bas il y a le Sahara
Quel panorama
Ah ! cett’ gueule qu’il a !
https://www.youtube.com/watch?v=RbKNIww3MwA
Nous avons évoqué récemment, à propos de la formation des magistrats et de l’exercice des fonctions qui seront les leurs, la part d’éthique devant être associée à la part de technique afin de mériter la confiance des justiciables.
Mais même l’éthique ou la déontologie, entourées d’une connotation d’obligation, font pâle figure par rapport à ce qui devrait relever de la vertu.
En ce qui concerne le comportement de la personne ayant répondu à Naomi, il est révélateur de ce qui peut arriver à des « techniciens » – au sens large – exerçant une profession quand il l’exercent de façon terre à terre.
Rappelons que les hôpitaux ont été inventés et créés par l’Église catholique il y a plusieurs siècles et que divers ordres religieux hospitaliers ont consacré leur vie au soin des malades, dans l’amour de Dieu et du prochain.
En 1905, ce que d’aucuns appellent « la République » leur ont dit « ôtez-vous de là que je m’y mette », en ayant évacué la charité des hôpitaux, pour les transformer progressivement en usines à soins gérés de façon technocratique, offrant des emplois à des gens qui pourront y faire carrière en étant rémunérés selon une grille de salaires assortie à des espoirs de promotion, le tout accompagné d’avantages divers comme le statut de la fonction publique, les congés payés, les congés maladie, les RTT et tutti quanti, sans oublier bien entendu la possibilité de se syndiquer auprès d’organisations révolutionnaires camouflées.
Le tout au détriment des malades, laissés seuls face à leurs souffrances dans ce monde et à leurs angoisses sur leur passage dans l’autre.
@ Robert Marchenoir
« Ah, si vous l’avez dit, alors… Moi je dis : Mary Preud’homme est d’une stupidité insondable, et d’une malveillance inépuisable. »
Et si je dis moi, que Marchenoir est d’une insondable stupidité, ça marche aussi ?
Ce à quoi je pourrais ajouter que Marchenoir est un satané contorsionniste, qui peut tenir des positions à se déboîter le bulbe (partie molle dont la mobilité est contestée par de nombreux savants…) sans courbatures !
Parlez-nous Marchenoir encore, depuis votre puits de sciences, de la méthode infecte que vous utilisez pour faire taire les autres, ceux qui ne vous lustrent pas, vous savez, cette méthode simple et efficace qui consiste à fureter dans l’ombre et en sortir opportunément, avec moult preuves, exemples et théories douteuses.
Un peu de ceci, un peu de cela, et voilà !
Je vous laisse, car je dois collecter des preuves, pour Marchenoir, qui lui parle de haut, de très haut, c’est un homme de haut parage, de beau lignage, de belle stature, de grande culture, c’est lui le troll mais il ne le sait pas encore, et tant qu’il adressera ce beau compliment aux autres il pourra plastronner !
Les lecteurs et modestes contributeurs de ce blog ne connaissent pas leur chance de compter parmi eux deux débatteurs du talent et de la hauteur de vue d’Elusen et Robert Marchenoir, lesquels s’invitent et se relaient jour et nuit sur tous les billets de PB, avers et revers d’une même médaille, celle de la science infuse et du pinaillage de marchand de tapis…
Oui, oui, oui mééézami applaudissons-les bien fort et prions pour qu’ils continuent longtemps encore à nous prodiguer leurs lumières sur d’innombrables sujets, tout en réfutant nos arguments forcément imbéciles avec le tact et l’élégance qui les caractérisent !
Chut ! Ils arrivent !
@ Mary Preud’homme (@ Xavier NEBOUT)
« Devriez revoir vos chiffres : un généraliste conventionné c’est 25 euros pour une consultation qui dure en moyenne entre 7 à 10 minutes. Le mien étant d’ailleurs plus proche de 7′ que de 10. »
Changez donc.
Il serait bon de préciser que ce chiffre de 25 euros correspond à un chiffre d’affaires. Autrement dit ce qui va dans la poche du médecin c’est par consultation :
25 euros – (charges : loyer cabinet, eau, électricité, secrétariat, URSSAF, CARMF, RAM = sécurité sociale, assurance professionnelle obligatoire, formation continue). Reste environ 10-15 euros au pif, selon les contextes. Sur lesquels il doit cotiser à une retraite complémentaire, celle de la CARMF/CNAV étant minuscule.
Par ailleurs vous ne comptez pas le temps administratif que vous ne voyez pas (personne sauf les médecins libéraux qui ont à s’y consacrer).
Par ailleurs les libéraux n’ont pas de congés payés contrairement aux salariés déduire 1/12ème du reliquat.
La dernière nuit bilgérienne a été riche et chaude. A plus d’un titre !
D’abord parce qu’il semblerait que l’affaire Naomi ait progressé, qu’on s’achemine prudemment vers des aspects qui dépassent l’indignation basique ressentie par tout bipède formaté par des décennies de compassion pleurnicharde, en route vers l’amour universel de « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », « je ne suis pas raciste, Monsieur », « ils sont chez nous chez eux » …
Certains même se mettent à examiner à la loupe ces 5 mots fatidiques : « Défaillance multiviscérale sur choc hémorragique ». Les plus suspicieux – nous ne les suivront pas – s’orientent vers les jours et les heures qui ont précédé l’appel dramatique. Et pour peu qu’ils soient opiniâtres, ils vont nous construire une fable qui pourraient bien les amener devant la XVIIe Chambre, chargés de tous les péchés du monde d’avant, plein de bruit et de fureur, où les frontières – hideux traits tracés par des tyrans infâmes sur notre planète une et indivisible – n’avaient pas encore été effacées par les bienfaiteurs de l’humanité !
Les plus odieux envisagent de remettre en question les notions qui courent chez les Européens au sujet de la famille africaine, base de la civilisation continentale, en observant que cette solidarité tant vantée aurait apparemment fait défaut à la malheureuse Naomi. Ce que nous relevons là n’est que remarque de béotien primaire.
Ensuite parce qu’il y a eu des déclarations intempestives, des affirmations provocantes, des échanges de noms d’oiseaux définitifs, autant d’éléments propres à perturber grandement notre sommeil – sans Témesta ni Séresta, interdits par l’ami Wil.
Ainsi, au fil des heures et des minutes nous apprîmes que Robert Marchenoir est d’extrême droite, partial mais pas raciste, que sa mauvaise foi est indécrottable, sa stupidité malveillante (@Mary Preud’homme), qu’il est phobique (@Trekker), mais en revanche qu’il veut mettre fin à l’islamisation de la France, une nécessité absolue !
On sait aussi depuis cette nuit, désormais fameuse, que Riposte Laïque, un mouvement créé par deux cocos du camp du bien est « islamophobe » – un mot qui nous vient du persan (!) – que Wiki est politiquement à gauche.
On découvre que Patrice Charoulet, qui a pris la fâcheuse habitude de se tordre le nez, serait un tripoteur intellectuel, un anti-raciste, un islamo-gauchiste, un complice de l’invasion musulmane de notre pays, un ennemi de la France (@ Robert Marchenoir).
Quant à Mary Preud’homme, qui intervient régulièrement sur ce blog, elle éprouve néanmoins beaucoup de difficultés à lire et à comprendre la langue française, elle est d’une stupidité insondable et d’une malveillance inépuisable (@ Robert Marchenoir).
On note aussi que la question fut posée à PC (Patrice Charoulet) qu’il fasse connaître s’il est du « parti des gens propres sur eux qui sont prêts à ce que leur civilisation s’écroule derrière eux, pourvu que personne ne les regarde de travers d’ici leur disparition ? », une interrogation très forte ! On évoqua le déluge !
A l’orée du jour les combattants se rassemblèrent enfin et convinrent qu’il y a plusieurs sortes de racisme et d’énumérer l’anti français, l’anti blanc, l’anti arabe, l’anti islam, l’anti noir, jaune, rouge, et la nuit se termina par une litanie interminable de toutes les tares insensées qui donnait à penser que l’humanité n’était au fond qu’un patchwork moiré d’abominations !
Personne ne fut dupe. Ce combat était pour rire. On convint qu’il ne fallait pas lever la langue sur la question du FN, censé être la pierre d’achoppement. Ce parti, plutôt cette famille, détient (retient, contient, maintient, bloque, réfrène) depuis 50 ans tout espoir de survie de la civilisation européenne !
La seule note gaie de ce combat de « blancs » dans un tunnel fut quand RM lâcha prise et se déclara pour la « remigration ». Un mot creux, faux, un contre-sens absolu pour nous, autochtones sédentaires et qui renvoie à d’autres qui ont déjà « migré ». Que ceux-là souhaitent ou non reprendre la route n’est pas exactement le problème qui se pose à la France, pays qui a subi un phénomène, dont le nom est immigration, sans qu’à aucun moment on ait consulté les Français – jamais depuis 1974 – et dont ils s’aperçoivent chaque jour plus que la veille qu’il est délétère, désespérant, mortel.
Pour autant qu’on veuille le considérer, l’illogisme remigration correspond à une vague et imprécise mollesse de caractère dont le principe, exposé par toutes les grandes gueules politiciennes dans leurs programmes électoraux, consiste à renvoyer dans leurs foyers une poignée de gens ultra dangereux, lesquels s’arrangent pour revenir aussi vite qu’ils sont partis. Plus quelques simagrées théoriques qui restent dans les cartons.
La France est en proie à l’immigration. Il faut donc désimmigrer. Et rien d’autre. Refuser d’utiliser le mot « désimmigration » c’est déjà, dans sa tête accepter la défaite, le déferlement, l’anéantissement, l’esclavage, la mort de la civilisation européenne.
Camarade Marchenoir, homme valeureux, ne me répondez pas ce qu’on m’a déjà répondu : « j’emploie le mot remigration parce que c’est celui que les gens emploient ». Ce mot vide exprime l’abandon, le relâchement, la panique, l’inaction. Optez pour la désimmigration.
Terminons non pas en chansons, ce serait de mauvais goût, mais en photo. Notre Maître adore ; trop jeune il n’a pas connu l’époque où « Le Monde » était encore lisible, sans images, dessins, rien que des lettres et où il était possible, de loin, de le distinguer de « France Dimanche ».
Voici qu’il nous donne à voir cette belle famille, rangée bien droite, bien proprette derrière une gerbe de micros, s’adressant aux blancs.
Hé, ho les Musenga ! Elle faisait quoi votre fille/sœur pour la Noël ? Elle « créchait » où cette jeune mère sans compagnon ? Vous levez le nez maintenant ! Vous avez de la peine ? Nous aussi ! Mais pas pour les mêmes raisons !
N’avez-vous pas, famille Musenga, parents et alliés, vous et tous vos peuples amis, le sentiment que vous êtes en train de scier le baobab sous lequel vous êtes confortablement installés ?
@ Aliocha | 13 mai 2018 à 09:25
Il est inutile de me retourner mes propres propos dans la figure. Il serait mieux d’essayer de les comprendre. Si vous n’y parvenez pas, demandez-moi ce qu’ils signifient.
J’ai effectivement écrit, à un certain propos et dans un certain contexte (mais un copieur-colleur tel que vous ne s’embarrasse pas de tels détails) : « C’est une question individuelle, spirituelle et morale. Pour changer cela, il n’y a pas de recette magique. Cette décision-là, elle dépend de chacun. »
Et c’est précisément ce que vous vous refusez à faire. C’est vous qui êtes totalement dépourvu de boussole morale et spirituelle. C’est vous qui prétendez donner des leçons de morale en renvoyant tout le monde dos à dos, et en refusant de prendre le moindre risque et la moindre responsabilité.
C’est vous qui devriez vous appliquer vos conseils à vous-même : « plutôt et au préalable que d’accuser l’autre, soi-même s’envisager ». En dehors « d’accuser l’autre », de vous prétendre supérieur à tout le monde et de prôner le bisounoursisme, la lâcheté et l’inaction universelle comme remède à tous les maux, que faites-vous, ici ?
Quant à « mes professeurs », vous êtes bien arrogant de prétendre en faire partie. Le « doux Charoulet », comme vous dites, est un faux gentil. Vous confondez sournoiserie et charité. De même que vous adoptez, ici, un rôle de faux moine vociférateur qui n’a rien à voir avec le christianisme. Un moine, ça s’enferme dans son couvent et ça la boucle. Ca ne fait pas son prophète Philippulus à tous les coins de rue.
Au demeurant, votre macronisme idolâtre est complètement en contradiction avec votre afféterie faussement chrétienne. Macron est un cynique, figurez-vous. Pour le meilleur ou pour le pire, on peut en discuter. Non seulement vous êtes un hérétique au sens chrétien du terme (de même que votre idole René Girard), mais en plus, vous vous faites complètement empapaouter par le héros politique que vous vous êtes choisi. On ne saurait être plus inconséquent.
Robert Marchenoir, s’adressant à moi, écrit sur ce blog le 13 mai à 01h30 :
« C’est bien, d’être à l’extrême droite. Je suis d’extrême droite. Je vous l’ai déjà dit ici. Ça vous dérange ? C’est pareil. »
Voilà qui met fin à un suspense insoutenable.
Que chacun garde bien en mémoire cette fière proclamation.
PS : Je signale une « cartographie de l’extrême droite française du 13 mars 2018 ». De fort belles variétés pour combler toutes les curiosités, où « Riposte laïque », l’autorité invoquée par notre grand ami, ne manque pas à l’appel.
http://lahorde.samizdat.net/2018/03/13/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-printemps-2018/
Il faut remercier madame Aubry pour les 35 heures qui ont entraîné dans les services publics la revendication de vacations de 12 heures (police, douane etc.). Ainsi en trois jours la semaine est couverte. Mais comment voulez-vous que en fin de vacation un agent ait la disponibilité d’esprit, l’écoute pour faire face à des situations délicates ? Un des coupables dans cette affaire sera l’idéologie socialiste et la « défense des droits acquis » syndicaux. Mais personne n’en parlera car ce ne serait pas politiquement correct.
N’ayant lu de Girard et sur mes conseils que ce qu’en a dit le sieur Pommier, notre ami qui marche dans le noir à l’aide de sa seule vessie ne sait pas qu’il n’est plus possible après certaine lecture de fonctionner avec des idoles, qu’il n’y a alors plus guère qu’un seul modèle envisageable, qui aime et qui pardonne.
Je lui conseillerai donc après sa dernière fatwa à mon endroit, avant qu’il ne rejoigne Savonarole envoyé par Zonzon nettoyer les vieilleries de sa cave, d’enrichir la palette de ses qualificatifs si pondérés, et de remplacer Philippulus par l’oracle Calchas, l’imparable tintinophile référence par des accents d’opérette.
Je serai alors ravi de lui proposer un départ pour la Crète, rappelant à l’occasion qu’en France, la réponse exacte au mauvais goût du sang finit aussi toujours par des chansons :
https://www.youtube.com/watch?v=48zhdW_2nUQ
@ Robert Marchenoir et Aliocha
René Girard est un penseur de premier plan. Mais tout ne dépend pas de l’auteur ! Chacun doit être lu quand le lecteur potentiel le veut et quand on y est prêt, aucun ne doit servir à s’imaginer au-dessus de tomber dans quelque illusion que ce soit ou à regarder les autres de haut.
Je ne crois pas trop tomber dans ce travers, utiliser ce que je devrais servir… Par contre, je suis sans contexte l’être le plus rancunier qui soit. Moi qui voudrais tant rendre un peu de ce que je leur dois à mes proches, éviterai-je le laisser-aller ? Moi qui dois tant à ma confidente, lui abandonnerai-je ma rancune ? Nul ne suit totalement un idéal, que ce soit le sien ou celui d’un auteur, nul ne se réforme assez pour les autres.
@ Patrice Charoulet
« Je signale une cartographie de l’extrême droite française du 13 mars 2018. »
Ce document, où l’on retrouve pêle-mêle tout et n’importe quoi, est manifestement d’inspiration gauchiste.
Comment oser affirmer sans se discréditer que la Manif pour Tous, SOS Chrétiens d’Orient, la Marche pour la Vie et bien d’autres relèvent de l’extrême droite ?
Je comprends maintenant ce que recouvre ce mystérieux « centre droit » dont vous vous revendiquez : ce glaçon sur lequel vous vous trouvez a dérivé, poussé par divers courants et maintenant il se trouve dans les eaux de la gauche trotskiste la plus antipathique qui soit…
@ Patrice Charoulet 18h15
« Je signale une cartographie de l’extrême droite française du 13 mars 2018. De fort belles variétés pour combler toutes les curiosités, où « Riposte laïque », l’autorité invoquée par notre grand ami, ne manque pas à l’appel. »
http://lahorde.samizdat.net/2018/03/13/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-printemps-2018/
Et vous croyez une minute à l' »information » donnée par le site « La Horde », conglomérat des doux agneaux « antifas » ?
Pour souligner le sérieux de cette cartographie, on découvre que « Boulevard Voltaire » dans lequel écrit notre hôte figure dans la liste des gens ou des organisations qui ne pensent pas comme Libération, Le Monde et France Inter….Une sorte de mur des cons quoi…
Extrême droite
Depuis un demi-siècle j’ai soutenu Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Jacques Chirac, Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy. Le « survivant » de la droite étant François Fillon, je l’ai soutenu. Le président des Républicains étant Laurent Wauquiez, je le soutiens. Voilà ma famille politique.
Par les hasards de la vie, un commentateur, RM, s’adressant à moi, déclare ici : « C’est très bien, l’extrême droite. Je suis d’extrême droite. »
Je me dis, n’étant pas d’extrême droite, mais de la famille que j’ai indiquée, ce monsieur est d’extrême droite, mais encore ? Je mets sur le Net « liste des blogs d’extrême droite », espérant y voir plus clair. Je tombe assez vite sur cette « cartographie de l’extrême droite française ». Peu expert, je trouve cela instructif. Je suis étonné de voir en haut au milieu la tête de Laurent Wauquiez et MON parti, Les Républicains. Je suis étonné de voir « Causeur », et Elisabeth Lévy, que j’apprécie, en haut et à gauche. Je vois aussi Eric Zemmour. Ils ont classé ça dans les « réacs ». Or, je suis plutôt réac, moi-même. Ils ont eu tort de mettre la Manif pour tous…
A côté de ça, on me révèle, à côté du FN (dont j’ai entendu parler !), des dizaines de mouvements ou de sites que j’ignorais, et qui mériteraient, je crois, qu’on les examine. C’est une base, pas pire qu’une autre, à qui veut savoir, s’il est aussi ignorant que moi en matière d’extrême droite, ce qu’il y a sous l’étiquette « extrême droite française ». Et je ne sais toujours pas à quelle extrême droite se rattache RM…
J’ai bien compris, avec un certain retard, qu’il n’y a pas que RM, ici, qui pourrait claironner, comme il l’a fait : « Je suis d’extrême droite ». J’ai dit que je me croyais, assez étourdiment, être ici sur un site de « centre droit ». Je me fondais avant tout sur les textes de Philippe Bilger, qui n’est pas, si je ne m’abuse, je parle sous son contrôle, d’extrême droite. En lisant une foule de commentaires, ces jours-ci, de gens que je ne lisais pas trop, je m’aperçois que les gens d’extrême droite ici ne sont ni deux ni trois, mais une bonne vingtaine, voire une bonne trentaine. A une exception, un ex-élu du FN qui n’a pas de pseudo, presque tous, je le redis, écrivent sous pseudo.
Inutile de me dire que je dérive vers le gauchisme, le trotskisme, l’anarchisme, l’islamisme ou que sais-je encore.
J’ai été gaulliste, je suis de la droite qui a gouverné notre pays. Et je ne suis ni raciste, ni d’extrême droite. C’est ainsi. Vais-je devenir ultra-minoritaire ici ? Si tel était le cas, il faudrait que je m’interroge sur mon adaptation au lieu et sur la nécessité d’y rester.
@ Patrice Charoulet (à propos de Robert Marchenoir)
Voilà une cinquantaine d’années que vous votez à toutes les élections pour des candidats appartenant à qu’il convient d’appeler la droite républicaine. Ce qui est aussi mon cas.
Et si un commentateur malveillant que je qualifierai de « père siflage ou de père emptoire » en conclut que ce faisant vous êtes forcément d’extrême droite et moi d’extrême gauche, ne cherchez pas à comprendre le cheminement saugrenu d’un tel raisonnement, sachant que votre contradicteur a forcément loupé quelque chose au niveau de la logique élémentaire pour des raisons évidentes d’indécrottable mauvaise foi dont il est coutumier et qu’il masque sous une phraséologie interminable et des sarcasmes permanents vis-à-vis de ceux qui osent le contredire ou omettent de lui passer la brosse à reluire !
@ Patrice Charoulet
« Si tel était le cas, il faudrait que je m’interroge sur mon adaptation au lieu et sur la nécessité d’y rester. »
Vous n’êtes pas obligé de rester, mais la dernière fois que vous avez voulu partir, un certain nombre de gens vous ont retenu, et il ne me semble pas, par contre, que d’autres vous aient intimé de mettre ce projet à exécution… Vous n’êtes pas impopulaire, et pour ce qui est de la couleur politique, il y a de tout ici.
Je comprends que vous soyez triste de découvrir qu’il y a plus de gens d’extrême droite que vous ne le supposiez, mais cela ne vaut pas qu’ici… Par contre, ici, vous pouvez essayer de faire votre possible contre cette évolution.
Cependant, je comprendrais que vous partiez plutôt que d’être malheureux… Avec toute ma compréhension, je ne peux que vous souhaiter ce que vous vous souhaitez à vous-même.
@ Patrice Charoulet le 14 à 16 h 41
« J’ai été gaulliste »
Zonzon l’est encore !
« Je suis de la droite qui a gouverné notre pays »
C’est bien là le problème !
@ Patrice Charoulet | 14 mai 2018 à 16:41
« J’ai été gaulliste, je suis de la droite qui a gouverné notre pays. Et je ne suis ni raciste, ni d’extrême droite »
Donc vous êtes d’extrême droite. Oui je sais, c’est difficile de l’admettre mais pour eux c’est comme ça. Tout ce qui est à droite de l’extrême gauche est d’extrême droite.
Tatatata ! Vous n’êtes pas raciste ? Comme si c’était à vous de le décider…
Ça fait un choc hein !
Je suis d’accord avec vous M.Bilger sur tout ce que vous dites. Comme quoi tout arrive !
@ Patrice Charoulet le 14 à 16 h 41
« Vais-je devenir ultra-minoritaire ici ? Si tel était le cas, il faudrait que je m’interroge sur mon adaptation au lieu et sur la nécessité d’y rester. »
Ce chantage au départ devient pénible. Ce n’est pas digne. Vous êtes un combattant de la bonne droite, un soldat de Wauquiez, c’est rare, tenez le créneau, pensez au lieutenant Drogo !
@ Zonzon | 13 mai 2018 à 16:26
Tout ça pour ça… et c’est à moi qu’on reproche de tartiner… Appelez ça désimmigration, remigration ou schtroumpfage rétroactif à résection procédurale, ça n’a aucune importance. Des heures et des heures à pinailler sur les mots au lieu de parler des choses…
@ Patrice Charoulet | 14 mai 2018 à 16:41
Comme vous continuez de nous jouer « Martine découvre Internet », je vais vous donner un conseil d’ancien : ne faites jamais votre diva en menaçant de « quitter ce blog si ça continue ». C’est le meilleur moyen de vous ridiculiser.
Personne n’a jamais demandé à aucun commentateur de venir sur un blog, personne ne le retient. Et quand il s’en va, il est vite oublié, croyez-moi. La seule façon de quitter un blog, c’est de s’en aller sans tambour ni trompette.
@ Robert Marchenoir le 15 mai à 01 h 46
Dès le premier jour, ayant posé mon sac en ce blog, vous avez attiré mon attention. D’abord, et en premier lieu, par votre capacité à déclencher en moi des crises de fou rire irrépressibles – c’était la période où vous échangiez avec d’autres doctes sur la proctologie des profondeurs. Ensuite par votre méthode d’exploration systématique, point par point, fouillant dans tous les recoins du sujet abordé, ne laissant aucune porte entr’ouverte ; ce que le promeneur nonchalant et superficiel nomme le tartinage. Enfin par l’étendue de vos connaissances et la multiplicité de vos centres d’intérêts.
Bon ! Je ne suis pas Mary Preud’homme ! Je suis un hétérosexuel mâle de stricte obédience. Je vénère l’humilité, une vertu que les dames ne pratiquent guère depuis que ce pays, dont le prince est un enfant, s’est engagé dans une féminisation à outrance sous la conduite de la Schiappa (on dit bien la Callas !). Pour moi la brosse à reluire n’est pas un ustensile de ménage méprisable. Je l’utilise avec mesure et respect. J’avoue avoir de l’admiration pour vous, laquelle n’est pas exempte de crainte et d’irritation.
Bien ! Venons-en aux faits. Vous connaissant désormais comme si vous étiez mon plus vieux mentor, j’ai longuement hésité à vous titiller sur la question que l’on sait, que vous dénommâtes dans un emportement de mauvaise humeur (prévisible à cette heure tardive) schtroumpfage à machin… Un mot incorrect euphoniquement qui vous aurait valu une réprimande de la part de notre professeur, qui aurait préféré schtroumpofage ! Mais passons !
La sagesse aurait voulu que je vous laisse dans vos croyances, évitant la raclée que je sentais venir, terrible, humiliante, inévitable. Mais dans ma démarche folle il y avait aussi la possibilité que vous portiez sur moi, ne serait-ce qu’un instant, votre regard hautain, que même je puisse baiser « la main dont le pied, dans le même instant, aurait botté mon cul. » [*]
Cher camarade, emporté par votre ire vous avez commis deux fautes majeures sur lesquelles je vous invite à méditer.
1. La schtrompfsophie à laquelle je vous ai convié n’a pas fait l’objet d’un tartinage insupportable : 18 lignes plus un mot. Certes c’est imposant mais pas outre mesure. Compte tenu de l’importance de la question on peut considérer que c’est une bluette. Je vous accorde toutefois que pour une personne qui nie la problématique c’est encore trop !
Je récuse la tartine !
2. Les mots, bof ! « Ça n’a aucune importance » ! Ne savez-vous pas, Robert Marchenoir, que la politique, chez les peuples civilisés, ce sont d’abord des mots, rien que des mots, des discours, des déclarations la main sur le cœur, des mots que l’on inscrit dans des traités de toute nature avec des paraphes majestueux, parfois excentriques, et des rubans colorés. Et quand les mots « cessent » alors la frénésie barbare rentre en scène, la civilisation recule, commence le règne des brutes ! Etes-vous une brute RM ?
La politique c’est des mots ! Vous qui êtes concerné par elle au point que vous vous affirmez d’extrême droite, je vous invite à réfléchir à nouveau sur le doublet remigration/désimmigration. Notamment sur les implications psychologiques réflexes dans les têtes simples. [**]
Renaud Camus, créateur du mot remigration, est probablement un honnête homme. Il l’a imposé sans beaucoup réfléchir en un temps où l’invasion n’était encore qu’un pâle reflet dans l’œil de l’islamiste le plus convaincu. Son mot est inadapté à la situation actuelle (ils ont migré, ils migreront à nouveau, ils remigreront ailleurs ! mon œil !). Nous sommes acculés, notre civilisation est en danger (nous savons que l’immigration est mortelle, on doit la vaincre, la dé-faire), les mots sont maintenant des armes !
« Pinailler sur les mots au lieu de parler des choses… ». De quelles choses voulez-vous parler, ou plutôt quelles choses voulez-vous entreprendre camarade ? Je vous écoute, je n’interromprai pas votre discours, je vous suivrai s’il le faut pour sauver la nation !
[*] Les gens qui s’imaginent propres sur eux écrire usuellement c.l ! Je sais ! Je me permets de leur dire que c’est grotesque et qu’ils mésusent de notre admirable langue.
[**] Un imbécile de grande envergure, qui dirigea durant quelques années une station radio, essaye d’imposer le mot réémigration. Vous voyez qu’il y a de quoi faire !
@ Zonzon
« Bon ! Je ne suis pas Mary Preud’homme ! »
Encore heureux ; j’ai horreur d’être suivie, voire poursuivie !! A plus forte raison par des anonymes…
Il y a mieux qu’une régularisatrice des urgences de Strasbourg et de son staff, il y a un enfant de cinq ans et des gendarmes.
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années »
htps//www.leparisien.fr/…/l-incroyable-sauvetage-d-un-pere-par-son-enfant-de-5-ans-15-05-2…
@ Zonzon
Marchenoir a l’air d’avoir compris votre propos, puisqu’il y répond. Je suis désolée de ne pas avoir saisi exactement où vous vouliez en venir et qui doit être intéressant.
Ici, la mesure et la pondération ne sont pas tellement de mise, le sens des mots sera tordu, et la forme étranglera le fond, il faut donc être précis et il en découlera d’être probablement mal compris…
@ Zonzon | 15 mai 2018 à 11:34
Vous noterez que je ne saurais réprouver le tartinage, revendiquant moi-même le titre de tartineur en chef (et que ceux qui me le contestent viennent s’expliquer dehors).
Concernant le léger problème qui nous oppose, j’avoue que je ne comprends réellement pas ce qui vous dérange dans le mot remigration. Mais je suis prêt à l’entendre, si vous voulez bien nous l’expliquer.