Si chaque Français est un sélectionneur en chambre et n’a que la compétence qu’il s’octroie, tout citoyen en revanche a le droit et la légitimité de conseiller le président de la République d’autant plus que le Premier ministre et beaucoup de ses ministres ne sont pas à ce point remarquables qu’ils puissent rendre impudente la moindre critique.
J’ai envie d’écrire chaque jour sur ce blog tant l’actualité déplorable nourrit la réflexion, tant la pensée est irriguée par un réel contrasté qui ne laisse pas l’esprit en repos.
A peine levé, émission spéciale sur Sud Radio.
Le ministre de l’Intérieur n’exclut pas l’état d’urgence.
Le président à la rencontre des policiers avenue Kléber. Hué et applaudi. Un groupe de Gilets Jaunes avec une jeune femme porte-parole délirante (LCI).
Réunion de crise à l’Elysée.
Si l’état d’urgence était instauré pour éviter les scandaleuses scènes de guérilla urbaine du 1er décembre avec des casseurs éparpillés en plusieurs sites de la capitale et portant malicieusement, pour certains, des gilets jaunes, qui serait choqué sinon les quelques professionnels du désordre et de la violence théorisés ?
Hommage aux forces de l’ordre épuisées mais protectrices autant que l’éclatement parisien le permettait avec l’extrême difficulté, en divers lieux, de coagulations et de mêlées entre des casseurs, des Gilets Jaunes spectateurs, approbateurs ou même parfois casseurs.
Mais l’état d’urgence n’aurait qu’un temps et ne réglerait pas le malaise des profondeurs.
Si la Justice – il faut saluer la réactivité du procureur de la République de Paris qui a fait en sorte que l’appareil judiciaire soit adapté aux multiples interpellations dominicales – se décidait à édicter autre chose que du sursis à l’encontre de ces voyous (avec quelle obstination on cherche l’ultradroite quand l’ultragauche crève les yeux !) qui, par le biais d’Internet seront prêts à renouveler le pire, qui serait ému sinon les professionnels du laxisme et de l’empathie pervers ?
La sévérité judiciaire écarterait ponctuellement la malfaisance mais ne résoudrait pas le mal. Il est indéniable, quelle que soit l’approche qu’on adopte à l’égard des Gilets jaunes depuis le début de leur mouvement avec un faible pourcentage d’excités politisés et beaucoup de citoyens se disant laissés-pour-compte et abandonnés. Derrière leur fureur et leur ressentiment, il y a de la détresse sociale. Ils veulent attirer l’attention du pouvoir sur eux pour qu’au moins on les écoute mais jusqu’à maintenant le pouvoir, malgré les vagues apparences de ces derniers jours, est resté maladroitement sourd.
Il y a une solution, monsieur le Président.
Je laisse de côté les « ça sent la révolution », « c’est Mai 68 qui revient », cette envie de poudre de moins en moins républicaine, ce désir d’une démocratie devenue tellement haineuse qu’elle préparerait avec sadisme le lit d’une guerre civile.
Ce qui m’importe est de réfléchir sur les « Macron, démission », sur la revendication d’une dissolution, sur la proposition d’un référendum, sur les pétitions, aussi absurdes qu’elles soient, réclamant sa destitution, sur l’extrémisme allant jusqu’à exiger une expertise capillaire du président. On peut rire de cela ou plutôt s’en indigner mais cette vindicte si rapide et si intense qui n’est pas de même nature, plus politique pour certains, plus instinctive et irrationnelle pour beaucoup d’autres, alors qu’on n’a même pas atteint le terme des deux premières années du quinquennat, est révélatrice d’un climat délétère et suspicieux. Dont le président a, j’en suis sûr, conscience.
Son élection à la fois préparée et fulgurante, portée par un dégagisme qu’Emmanuel Macron a su exploiter avec maestria, sa victoire par KO face à Marine Le Pen, le dépassement de la droite et de la gauche au coeur de son projet et si séduisant pour tant de citoyens, le caractère, à la fois, de miracle et d’inéluctabilité de sa venue au pouvoir, ont entraîné dans son sillage une infinité d’adhésions qui attendaient vraiment un nouveau monde, étaient peu informées d’un programme au demeurant assez vague – si on excepte l’obsession de réformer et de réparer la France – et s’attachaient plutôt à une personnalité fascinante – telle une rock star de la politique – dont on n’espérait que le meilleur.
Et la réalité a pris le dessus, la dure loi des limites du pouvoir face à la grandiose épopée des promesses, la banalisation d’un être englué, ô combien, dans l’ancien monde, son indifférence plus prétendue qu’authentique à l’égard de la France modeste et sa posture profondément régalienne oscillant entre le trop loin ou le trop près ont fait des ravages. D’abord la fuite de tous ces électeurs sans ancrage véritable que la déception fondée sur une impatience de plus en plus exacerbée a conduit à quitter Emmanuel Macron, son verbe, la réalité de ses actions, l’explication de ses abstentions, le poids douloureux, parfois, de ses choix et, enfin, une cause qui les avait rassemblés en 2017 pour les faire s’égailler après une première année de mandat.
Ces citoyens que le dépassement invoqué de la gauche et de la droite avait coagulés dans En Marche se sont retrouvés nulle part, sans le moindre bagage, loin des structures partisanes et syndicales démonétisées, et protestent, hurlent dans leur désert. C’est la rançon du formidable succès de 2017. Je tiens cette idée notamment de Robert Zarader dans l’entretien très lucide et pertinent qu’il m’a accordé.
Ce constat indiscutable donne alors l’impression à beaucoup d’un hiatus entre la France officielle et parlementaire et la France réelle. Il y a une surabondance du côté du pouvoir et de ses soutiens qui apparaît totalement en décalage par rapport à la grille démocratique d’aujourd’hui. D’où cette aspiration lancinante à une dissolution ou au retour au peuple.
Je vois mal ce qu’Emmanuel Macron pourrait en espérer puisqu’au mieux sa majorité parlementaire serait singulièrement réduite et qu’au pire, elle l’entraînerait dans une cohabitation qui ne lui assurerait pas forcément un succès en 2022 : n’est pas François Mitterrand qui veut !
Les élections européennes du mois de mai 2019, par ailleurs, sont trop importantes pour Emmanuel Macron – au point qu’il a accepté de modifier une argumentation qui le conduisait à un désastre par rapport au RN à cause d’une opposition simpliste entre progressistes et populistes – pour qu’il les pollue par une dissolution qui changerait la donne jusqu’à leur déroulement.
Monsieur le président, il y a une solution.
D’abord comprendre vraiment – pas du bout des lèvres et de l’intelligence – ce sentiment d’une inadéquation entre ce qui est et ce qui devrait être.
Ensuite prendre en charge sincèrement une part capitale de la France qui crie misère plus à raison qu’à tort au risque d’amplifier la coupure d’un territoire aujourd’hui tragiquement et socialement hémiplégique.
Enfin recevoir – lui, et pas le Premier ministre qu’il a pourtant mandaté – des représentants qualifiés et dignes des Gilets jaunes pour dialoguer avec eux et prendre conscience qu’il y aurait de la sagesse à proposer un moratoire et même qu’il n’y aurait pas la moindre capitulation dans un recul sur les taxes. Rien n’est plus aberrant que la formule ressassée : maintenir le cap ! Comme si celui-ci était forcément bon et non révisable. L’audace est parfois de céder.
La seule solution qui vaille est cette solution politique. L’arrogance d’un Etat est le pire handicap pour faire fi du bon sens démocratique. Il faut abandonner la posture et tenter de réconcilier ainsi la France avec son président. La France des oubliés avec celle des privilégiés.
Puisqu’il ne doit y en avoir qu’une : indivisible.
Monsieur le président, c’est la solution.
Monsieur le Président il y a une solution !
Pas un mot à changer cher P. Bilger ! Merci.
Espérons que vous serez entendu.
Cordialement.
P.-S. : Les sifflets et les huées envers le Président ce matin, avenue Kléber, étaient hors de propos. Mais… ils existent !
Il ne faut pas se faire d’illusion, dans l’état actuel des choses aucune concession ne satisfera les GJ. Certains se sont radicalisés, d’autres et parfois les mêmes ont pris la grosse tête à la fréquentation des plateaux de télévision (mal qui ne leur est pas spécifique) et n’arrêtent pas d’allonger la liste de leurs revendications.
On sait désormais un peu mieux qui ils sont. Une étude, faite à partir d’un sondage IFOP publiée par l’Obs décrit assez finement la situation :
« Sociologiquement, il s’agit prioritairement d’employés,
d’ouvriers, d’indépendants résidant en zone rurale ou péri-urbaine. Politiquement, ils se recrutent préférentiellement dans les rangs des électeurs de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon mais aussi des abstentionnistes.
Nous sommes donc en présence d’un noyau actif de quelques dizaines de milliers de gilets jaunes qui se relaient sur les barrages routiers depuis plus de deux semaines. Autour de ce noyau militant gravite un halo, objectivement assez large de 20% de la population qui s’identifie à ce mouvement (et qui peut par exemple manifester son appartenance à la cause en mettant en évidence son gilet de sécurité fluorescent sur le tableau de bord). Enfin, à ce halo jaune, viennent s’agréger près de 50% des Français qui soutiennent et ont de la sympathie pour le mouvement. »
Une bonne partie d’entre eux, donc, votent pour les partis extrêmes. On a du reste reconnu dans leurs revendications la marque de la France Insoumise. En conséquence je pense qu’une majorité ne souhaite pas négocier ni même obtenir satisfaction, mais qu’ils veulent le départ d’Emmanuel Macron ou a minima la dissolution de l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon n’ayant au fond jamais admis sa défaite.
Dans ce contexte c’est auprès de l’opinion que se joue la bataille. Tout en rétablissant l’ordre républicain, il faut montrer que le refus de dialogue n’est pas le fait du gouvernement, mais des GJ. Il y a un prix à payer. Il faut que celui-ci montre sa bonne volonté par un geste significatif, le moratoire sur la taxe carburant est nécessaire, pas sûr qu’il soit suffisant. De mon point de vue, le gouvernement serait bien inspiré d’associer Laurent Berger à ses réflexions, le seul qui me paraît aujourd’hui, bien mieux que Bayrou, saisir la complexité de la situation.
Il faut, devant l’opinion, mettre les GJ face à leurs responsabilités et à leurs contradictions. Ensuite on pourra établir le dialogue avec ceux qui sont prêts à discuter, ce qui suppose une scission du mouvement, sans laquelle une dissolution de l’Assemblée nationale s’imposera avec le risque énorme (la chance diront certains commentateurs) que le RN ne ramasse la mise.
(Réflexions d’un citoyen qui se prétend éclairé… à la bougie).
Ce constat indiscutable donne alors l’impression à beaucoup d’un hiatus entre la France officielle et parlementaire et la France réelle.
C’est plus qu’une impression, c’est une évidence.
Cette France « officielle » est celle qui regroupant la caste politique avec ses copains et ses coquins sans oublier la caste médiatique, constitue une oligarchie qui se croit tout permis entre deux élections après avoir pris la précaution de s’affubler d’oripeaux démocratiques, pour rassurer la galerie.
Mais il ne s’agit là que d’une démocratie d’apparence, ressemblant aux villages Potemkine du temps de Catherine II qui n’étaient que des décors de théâtre.
En effet, la France réelle ne se retrouve pas dans tout ce cirque, avec ses illusionnistes, ses clowns et ses fakirs médiatiques qui l’endorment chaque soir, en mêlant « infox » gouvernementales et divertissements débiles l’empêchant de réfléchir.
La solution consisterait-elle seulement à recevoir des représentants des GJ ?
Sans rejeter cette option, nous devons être conscients du fait que ce mouvement de braves gens à l’origine commence à être infiltré par des groupuscules gauchistes (cf. les « casseurs ») qui eux se moquent éperdument des difficultés rencontrées par les GJ mais qui ne cherchent qu’à les instrumentaliser en tant que « masses populaires » à des fins révolutionnaires.
Il y a une autre solution.
Les événements de ces derniers jours ont mis en évidence, au-delà de l’autisme borné du « pouvoir », une absence totale de représentativité du Parlement par rapport à la France réelle (qui ne se réduit pas à celle des seuls GJ, bien entendu).
Donc, ne faudrait-il pas dissoudre cette Assemblée croupion et donner à la France une représentation parlementaire qui soit plus conforme à son image réelle ?
Mais alors, il faudrait demander aux partis politiques dits « de gouvernement » de faire preuve de responsabilité et de jouer le jeu, au lieu de verrouiller les écoutilles face aux vagues « populistes » et aux alliances qui pourraient en découler.
Il faudrait aussi leur rappeler qu’au Parlement, on parle, eh oui, et de préférence des vrais problèmes plutôt que de la fessée, du climat, de la parité et autres calembredaines.
Si en plus ce Parlement pouvait apprendre aussi l’art d’écouter les gens, ce serait pas mal non plus.
Vaste programme…
Je ne suis pas certaine que les Gilets jaunes soient en mesure d’élire des représentants. C’est un mouvement trop diffus et insuffisamment structuré pour cela. Et puis, à quoi bon les envoyer discuter avec le gouvernement ? Celui-ci est persuadé d’avoir raison contre eux. D’autre part, ces gens ne savent pas débattre, ils avancent des raisons qui jouent contre eux et contre tous, on les ridiculisera sur la forme au lieu de tenir compte du fond. Il faut dire aussi qu’ils n’ont pas la manière : les Français, épris d’histoire et contaminés par le culte de la Révolution française, ont trop tendance à se glorifier de régler leurs problèmes comme des sans-culottes.
Le mouvement est principalement né de la peur de ne pas joindre les deux bouts. Mais pas seulement. Si les Gilets jaunes avaient pu se dire que cette ponction était la dernière, ils n’auraient pas bougé. Or, ils se sont trouvés dans la situation de la grenouille plongée dans une marmite sur le feu : de moins en moins de débouchés professionnels, toujours plus de taxes et de frais fixes. Cette version fiscale du supplice de la goutte d’eau les a fait sortir de leurs gonds.
Ils se grilleront en tentant de s’expliquer parce qu’ils n’ont ni les mots ni la forme de pensée. Quant à leurs manifestations elles empirent d’une fois sur l’autre. Pourtant, malgré leurs slogans vengeurs, la plupart sont avec bon sens outrés qu’on gagne plus à rester chez soi qu’à travailler quand on a un petit salaire, et l’idée de travailler plus pour gagner plus (sans trop de taxes sur ce plus) me paraît plutôt populaire. Il y aurait peut-être là une manière de gagner leur consentement.
C’était au gouvernement à faire en sorte qu’on n’en arrive jamais là, sans tomber pour autant dans la démagogie. La difficulté du pouvoir est de nous faire accepter le principe de réalité ; pour cela, on doit pouvoir espérer que les sacrifices présents assurent un avenir meilleur ; d’autre part il faut que ce soit un choix nécessaire, collectif, éclairé, et par conséquent consenti. Épouvanter les gens en les menaçant de la fin du monde pour les faire payer davantage de taxes, est risible, mais pernicieux ; et mettre en sourdine le débat démocratique en court-circuitant les intermédiaires n’apporte rien de bon. Sur ce point Robert Zarader me semble effectivement voir très juste.
La décision qui a mis le feu aux poudres était mauvaise politiquement et faible économiquement. Quand on pense à ses conséquences, il semble pire de la conserver que de la supprimer. Je pense d’autre part que Macron est en retard d’un métro avec ses prêches sur la mondialisation.
Enfin, je ne peux pas penser que le pays soit foutu. Nous n’avons nulle part ailleurs où aller.
Belles idées Monsieur Bilger, partagées par beaucoup mais…
Macron est-il encore « atteignable », lui qui Jupitérien du haut de l’Olympe n’a pas vraiment l’air de se savoir concerné par ce « bas peuple » qui l’apostrophe…
Aidé par une garde rapprochée si peu éclairée ni éclairante que sont des Castaner, Griveaux, Philippe… et où le silence de personnes comme JY Le Drian, en devient assourdissant…
Ne parlons pas d’un Bayrou dont on ne sait si ce qu’il attend ne serait pas le remplacement de Philippe pour nous « embrouillaminer/ratatouiller » dans un salmigondis du style de ce qu’il a précédemment démontré comme ministre de l’EN… ne rien faire, ne rien décider mais se croire « important »…
Quant à entendre hier en fin de soirée les « solutions » proposées par ce qu’il est convenu de dénommer « opposition » :
Mélenchon = dissolution
Wauquiez = référendum (comme en Angleterre avec le résultat que l’on connaît)
MLP = le président doit recevoir les chefs des partis politiques…
Je vais finir par croire que MLP est la moins *** des trois
Si ce n’était si grave, il suffirait d’en sourire.
Et pourtant, il faudra bien en sortir de cette situation, et la seule solution, que toute personne un tant soit peu censée entrevoit, consiste en ce que vous indiquez et qu’il me paraît inutile de paraphraser :
Enfin recevoir des représentants qualifiés et dignes des Gilets jaunes pour dialoguer avec eux et prendre conscience qu’il y aurait de la sagesse à proposer un moratoire et même qu’il n’y aurait pas la moindre capitulation dans un recul sur les taxes. Rien n’est plus aberrant que la formule ressassée : maintenir le cap ! Comme si celui-ci était forcément bon et non révisable. L’audace est parfois de céder.
La seule solution qui vaille est cette solution politique. L’arrogance d’un Etat est le pire handicap pour faire fi du bon sens démocratique. Il faut abandonner la posture et tenter de réconcilier ainsi la France avec son président. La France des oubliés avec celle des privilégiés.
Mais qui a confié les clés de la maison France à un gosse qui à peine élu a joué au grand chef Makoko, fait venir ses petits copains et mis à l’écart tous ceux (de bon conseil, cf général de Villiers) susceptibles de lui rappeler ses devoirs (comme l’auraient fait des parents expérimentés et responsables) ?
Hérésie et démission donc ! De là à donner des idées aux pique-assiettes et voyous toujours prêts à profiter des faiblesses d’une armature tellement visible qu’elle en est pathétique ?
Imaginez la même chose chez vous, papa et maman démissionnaires et les enfants livrés à eux-mêmes pour longtemps. La chienlit et le désastre qui s’ensuivraient, quand on sait ce que cela donne lors d’une seule soirée festive sans contrôle ! Les profiteurs de tout poil étant toujours à l’affût pour s’infiltrer dans les failles d’un système qui fait eau de partout. A plus forte raison un pouvoir fantoche et théâtral privé de cap et de gouvernail !
Oui il faut rétablir l’ordre en commençant par appliquer une bonne vieille règle pouvant être comprise de tous, à savoir que la liberté s’arrête là où commence celle de mon voisin, lequel a autant le droit de circuler que j’ai le droit de manifester.
Une loi qui aurait dû mettre un terme immédiat à tout blocage sauvage de ronds-points et à ces barrages ridicules de « gilets jaunes » visant à ralentir la circulation ! Première erreur de ce gouvernement, vouloir composer avec des anarchistes se substituant aux forces de police et de gendarmerie et les narguant ouvertement.
Un seul mot d’ordre, brûlons tous nos gilets jaunes avant que cette nouvelle fièvre (tellement contagieuse) ne fasse des dégâts irrémédiables, que nos ennemis de l’intérieur dûment à l’affût doivent savourer avec gourmandise (notamment les extrémistes islamistes), trop heureux de voir que ces guignols en jaune affaiblissent nos institutions et leur préparent le terrain !
Comme boureau, Lucile et Exilé, je rejoins votre analyse et votre objurgation adressée à monsieur Macron me semble découler d’une raison parfaitement raisonnante et raisonnable.
Mais le président de la République est-il en mesure, non seulement de vous écouter, mais surtout de vous entendre ?
Jusqu’à présent il a bien écouté les voix, les cris qui montaient vers lui, mais il ne les a pas compris ou s’est refusé à les comprendre, préférant jouer de ses qualités prétendues de pédagogie pour leur faire admettre le bien-fondé de ses choix. D’où le fait que beaucoup lui reprochent une forme d’autisme.
A un moment où la parole présidentielle sans délai est indispensable pour desserrer la spirale de la violence, prisonnier de sa conception de la communication, monsieur Macron choisit de se taire. Sans doute pense-t-il à monsieur Mitterrand : « Il faut laisser du temps au temps ». Or, nous sommes dans l’urgence absolue et il ne semble pas l’avoir compris. Il paraît bien plus jouer son rôle purement formel de président (qualités d’acteur) et non pas celui charnel de représentant suprême des citoyens français… Ou alors il se trouve dans la position du général de Gaulle en 1968 qui, du fait de son âge, n’avait pas compris les aspirations de la société française qui n’était plus celle de 1945. Mais monsieur Macron est-il capable d’aller à l’encontre des ses certitudes ? Là est la question fondamentale.
En l’état actuel, je reste très pessimiste quant à la capacité de monsieur Macron de faire le seul bon choix que vous souhaitez.
Dans tous les cas c’est un gâchis et c’est trop tard !
La faute à qui ?
Pas aux Gilets jaunes, mouvement spontané de la France périphérique, qui bouge pour la première fois et qui ne réclamait à l’origine que l’annulation de la hausse des taxes des carburants diesel et essence, nouvelles hausses programmées, insupportablement injustes pour eux dont la voiture est indispensable pour vivre, les taxes représentant déjà plus de 60% du prix du carburant.
La faute au Président Macron, à son arrogance confirmée, à son Premier ministre « droit dans ses bottes ».
S’ils avaient accepté au moins un moratoire, dès le début, ou encore avec la dernière proposition bidon (!) d’un observatoire pendant trois mois (c’était avant ce samedi 1er décembre), mais non !
Alors si Macron décide maintenant ce moratoire, ce sera trop tard: le mal est fait, non seulement avec ce chaos répétitif, qui montre aussi l’impuissance du pouvoir face aux casseurs, mais aussi parce que les revendications dépassent largement la demande originelle et que les Gilets jaunes sont éclatés… et encore plus furax face à l’arrogance du Palais.
C’est trop tard et la France qui « la fermait » et payait n’a pas plus confiance dans ce Parlement « croupion » ou nul !
Quoique… un début de solution, proposé par Alexandre Jardin sauf erreur (dont je ne suis pas admirateur, je précise): que les présidents de Régions prennent en main l’intermédiation avec le pouvoir, ça oui c’est un début de solution (d’autant que les maires ne peuvent pas intervenir: ce n’est pas dans leurs attributions).
La première solution :
Rétablir l’ordre !
Evidemment pour beaucoup, parler d’ordre est un gros mot tant ils se sont habitués à la chienlit et au mépris des forces de l’ordre.
Mais c’est pourtant le préalable, sinon la seule solution pour commencer à émerger de cette anarchie mortifère !
Avec près de 200 000 policiers et gendarmes expérimentés susceptibles d’être déployés sur le terrain contre deux fois moins de manifestants néophytes et brouillons, on devrait pouvoir y arriver, à condition de ne pas s’obstiner à brider les premiers, les castrer et les confiner à des tâches de tampons ou d’assistants sociaux.
@ Pierre Blanchard
« MLP = le président doit recevoir les chefs des partis politiques…
Je vais finir par croire que MLP est la moins *** des trois »
Le Figaro.fr 02/11/2018 17:07.
« Macron demande à Philippe de recevoir les chefs de partis et des représentants des « Gilets jaunes » »
Le ministre de l’Intérieur n’exclut pas l’état d’urgence.
Ce monsieur semble ignorer que cet état d’urgence instauré par ses prédécesseurs suite à la perpétration de certains attentats n’a pratiquement pas modifié d’un iota les comportements des gens motivés par des intentions criminelles voire ceux des délinquants « ordinaires ».
Entièrement d’accord avec le commentaire de Marc GHINSBERG | 02 décembre 2018 à 15:06.
Tout est dit et bien dit !
@ Mary Preud’homme
« Une loi qui aurait dû mettre un terme immédiat à tout blocage sauvage de ronds-points et à ces barrages ridicules de « gilets jaunes » visant à ralentir la circulation ! »
Dans le principe, vous avez raison, les blocages ne sont pas la meilleure façon de manifester.
Mais veuillez me permettre de vous faire remarquer que de nombreux blocages ont lieu chaque semaine partout en France à l’occasion de certains cortèges nuptiaux ornés de drapeaux étrangers, blocages accompagnés de multiples infractions au code de la route mettant parfois en danger la vie d’autrui, comme par exemple le fait de rouler sur les trottoirs.
A Annecy, des sanctions ont été prises :
https://www.lci.fr/police/11-765-euros-d-amende-et-72-points-retires-a-annecy-les-mariages-coutent-chers-aussi-pour-les-invites-2100640.html
Mais la plupart du temps, ces « débordements » ne sont pas du tout poursuivis et encore moins sanctionnés.
A quoi est donc due dans des cas similaires cette volonté de ne surtout pas chercher à rétablir l’ordre et à le faire respecter ?
Et pourquoi d’un autre côté les GJ devraient-ils être les seuls à être poursuivis, alors qu’ils se mettent plus personnellement en danger que les automobilistes ?
@ Mary Preud’homme | 02 décembre 2018 à 16:36
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=5069C1D41B133A0675DEE97194C510C8.tpdjo17v_2?cidTexte=LEGITEXT000006074228&idArticle=LEGIARTI000006841233&dateTexte=&categorieLien=cid
Ceux qui n’ont rien vu venir s’érigent en donneurs de leçons.
La Commission des Lois du Sénat s’éveille. Castaner et Nunez sont sommés de s’expliquer notamment à propos des:
« dispositions nouvelles qui doivent impérativement être prises pour prévenir la répétition et l’aggravation de ces troubles d’une extrême gravité, sans porter atteinte au droit constitutionnel des Français d’exprimer leurs opinions et leur mécontentement par des manifestations non violentes »
Eh bien voilà: y a qu’à, faut qu’on… Le Petit Marquis les met au défi.
Ambiance confortable, dorures, velours, huissiers… Pas de soucis. Il n’y aura pas de Gilets jaunes ni de casseurs au palais du Luxembourg. Castaner et Nunez vont au charbon, ils sont sur la brèche en permanence mais de paisibles représentants des grands électeurs leur demandent des comptes.
Et si l’on changeait de philosophie, si l’on devenait utilitariste, si l’on pensait à satisfaire la majorité au lieu de ne s’intéresser qu’aux minorités, aux luttes contre l’antisémitisme, contre l’homophobie, contre la fessée alors que le pays se désindustrialise, s’appauvrit, que sa dette explose.
Si on cessait d’imposer au peuple français ce nouvel ordre mondial sans frontière, sans nation (parce que la nation c’est la guerre, sauf lorsque c’est la coupe du monde), ce nouveau droit pour tout migrant que Macron signera le 11 décembre. Sans parler de cette armée européenne qu’aucun pays européen ne voudra si la France la domine, de cette lutte française absurde contre le CO2 qui appauvrit les Français et que le GIEC manipulé par l’ONU prône, contre le nucléaire qu’une minorité française prône malgré la seule indépendance énergétique qu’il nous offre.
Si l’on arrêtait de mentir à la majorité et que l’on s’attaque enfin à la dette publique, à réduire la dépense au lieu d’augmenter les taxes, si on mettait de l’ordre dans nos banlieues et déclarait la guerre à l’islamisme radical au lieu de se préparer à batailler le pays de Poutine dont le budget de la défense est dix fois inférieur à celui de l’OTAN, bref, si les politiciens arrêtaient de mentir à la majorité de leurs concitoyens, de les mépriser, convaincus dans leur petit monde hors-sol qu’eux savent le devenir de l’Homme, et ce qui est bon pour l’autre, le vulgum pecus.
Si l’on retrouvait le sens des priorités et cessait d’emmerder les Français, comme le disait Pompidou, au lieu d’être droit dans ses bottes ou « d’assumer », alors le dialogue avec les Gilets jaunes serait plus facile, et la réconciliation entre les deux France possible.
Bonsoir monsieur,
Article sympa mais obsolète, vous auriez pu l’écrire utilement avant l’été 2018. J’ai 45 ans sur la terre et tous mes échecs se résument en deux mots: « trop tard ».
On ne règle pas un problème par le mode de pensée qui y conduit, la technostructure est le mode de pensée (droite élitaire comme gauche élitaire) qui conduit au problème: la technostructure est le « sommet volant » déconnecté du monde réel.
Vouloir refaire rentrer le monde réel dans le schéma techno post-45 est inefficace. On ne règle pas un problème techno par une solution techno, on ne règle pas un incendie avec du feu mais avec de l’eau…
Votre mode de pensée est adapté à la techno mais la techno est le cadre de pensée qui est le problème. Vous devriez, selon mon humble opinion, penser « outside of the box », en dehors de la boîte.
Voilà, article joli, mignon mais 5 mois trop tard, désormais il vous faut penser sortie de crise, penser que c’est une défaite de la techno-élite qui est DEJA actée.
On ne règle pas un problème de technocratie par de la technocratie…
On ne règle pas un problème de crédit par encore plus de crédit…
On ne règle pas un problème d’élite par une solution des élites…
La Chine a inventé la bureaucratie il y a 2 000 ans (mandarins via l’examen impérial) en 1 500 la Chine implosa sous le poids de la bureaucratie, elle a mis 500 ans à revenir…
Nous n’avons pas 500 ans devant nous pour reconstruire, nos pays voisins non plus, nous avons 5 jours (maxi) avant l’effondrement du commerce, des flux de denrées alimentaires, des moeurs civilisées qui ne durent pas plus de 48 h si les gens ont faim.
Merci de réécrire une nouvelle approche, dans moins de cinq jours, en URGENCE.
Bonne chance à tous.
Les solutions sont de supprimer les surtaxes sur l’énergie et virer tous les fonctionnaires ayant défendu cette surtaxe.
Il faut obliger tous les détenteurs d’argent public à mettre en ligne l’ensemble de leurs dépenses précisément et on va pouvoir trouver beaucoup d’argent gaspillé.
En fait leur faire subir ce que tout citoyen doit prouver à l’administration fiscale.
@ Mary Preud’homme 02 décembre 2018 à 17:17
« Avec près de 200 000 policiers et gendarmes expérimentés susceptibles d’être déployés sur le terrain contre deux fois moins de manifestants néophytes et brouillons, on devrait pouvoir y arriver, à condition de ne pas s’obstiner à brider les premiers, les castrer et les confiner à des tâches de tampons ou d’assistants sociaux »
Vous avez entièrement raison mais le problème est que tous ces interpellés d’aujourd’hui vont être de nouveau dans la rue, au plus tard, mercredi, avec leur sac à dos.
Curieusement Casto-les-bons-tuyaux n’est pas venu se pavaner devant la presse pour expliquer pourquoi il a ouvert les Champs-Elysées « à toutezéàtous » tout en sachant (j’ose le croire) qu’il y aurait sans doute du grabuge qu’il pourra mettre sur le compte des « eztrèmes » afin de discréditer le mouvement des Gilets jaunes.
Patatras, comme c’est un c** il n’avait pas prévu (anticipé ? ;)) que les mécontents des banlieues viendraient, aussi, manifester à cette (trop belle) occasion.
Les professionnels en brûlage de voiture ont été invités à participer à la fête ainsi que les pilleurs de magasins et boutiques diverses des avenues chics pour, à visage découvert (ils ne craignent rien), faire main basse sur leurs cadeaux du Noël chrétien pour leurs familles musulmanes (parfum, jouets, vêtements, baskets à 200 boules la paire, fabriquées en chine pour 2,00 € l’heure, kérosène non taxé pour les livraisons, inclus).
Du coup les chaînes en continu ont explosé leurs heures d’écoute, elles pourront ainsi augmenter le prix des pubs qui passent, également en boucle, sur leurs chaînes car, comme chacun sait « le malheur des uns… etc 🙂
Adéo Mary
L’état d’urgence pour faire face à l’opposition politique, récemment utilisée face au terrorisme ?
Est-ce bien nécessaire ? Pourquoi pas l’état d’urgence chaque 31 décembre, 13/14 juillet, ou victoire de l’équipe de France de football, dans ce cas ?
@ Exilé | 02 décembre 2018 à 17:52
« L’état d’urgence est, en France, une situation spéciale, une forme d’état d’exception permettant aux autorités administratives (ministre de l’Intérieur, préfet) de prendre des mesures restreignant les libertés comme l’interdiction de la circulation ou la remise des armes à feu de certaines catégories. Les mesures les plus sévères sont les assignations à résidence, la fermeture de certains lieux, l’interdiction de manifester et les perquisitions administratives. Ainsi, il dessaisit l’autorité judiciaire de certaines de ses prérogatives. Contrairement à l’état de siège, il n’implique pas les forces armées… »
Bien sûr que cette mesure ne réglerait pas tout, mais elle permettrait néanmoins d’alléger le travail des policiers et gendarmes surchargés par des tâches annexes de maintien de l’ordre et de lutte anti-émeute et de se redéployer dans les zones de non droit et la recherche de ceux que vous qualifiez comme de vrais délinquants, voire des terroristes.
Or disperser et gaspiller nos forces en un tel moment revient en quelque sorte à donner quitus à ces derniers pour s’infiltrer dans des manifs sans queue ni tête et faire le coup de force sans prendre aucun risque.
@ Marc GHINSBERG
« …tout en rétablissant l’ordre républicain… »
Veuillez avoir la bonté de nous expliquer en quoi ce que vous appelez l’ordre républicain serait distinct de l’ordre.
S’agit-il d’un ordre limité, sélectif et partial, à la tête du client en quelque sorte ?
Ou peut-être est-ce même dans certains cas un ordre inversé, c’est-à-dire un désordre ?
Cher Philippe,
Il n’y a pas plus de parité chez les Miss France que d’équipe de communication de crise à l’Elysée.
Une idée de communication pour mardi, reprendre l’esprit des répliques de la grande comédienne Maria Pacôme dans le film oscarisé « La crise » :
– Gilets jaunes, arrêtez tout de suite,
– Moi, vos problèmes de fric, de boulot, de transport en général et en particulier, j’en ai rien à foutre, je m’en tape. J’ai mon cap.
– Je suis très heureux, je suis amoureux et j’en ai le droit.
C’est une solution comme une autre ou encore écouter le bon sens qui cherche à apaiser l’extrême violence car ce que Macron ne voit pas venir c’est que les syndicats s’apprêtent à bloquer la production du pays en décembre, que tout comme la Belgique l’annonce déjà, un grand risque terroriste menace la France et que les banlieues armées pourraient entrer en émeute.
Le lâcher de colombes et la distribution de roses socialistes n’ont pas animé la presse comme prévu par les manifestants de Nuit debout autour de l’Arc de Triomphe.
Nous ne souhaitons pas voir l’acte IV de l’échec de la politique de Macron et appelons le gouvernement à retrouver de la sagesse pour enrayer la déferlante de haine et assurer la garantie des institutions et des hommes.
françoise et karell Semtob
Ce blog est utile : on sait qui il faudra fusiller ou tondre à la libération.
Malheureusement, la plupart sont anonymes, ça limite un peu la fureur vengeresse du bras populaire . 🙂
Parmi les centaines de commentaires que l’on peut lire sur ce blog et sur d’autres, certains évoquent la possibilité d’un recours à l’armée. Nous ne sommes plus au temps de la Légion sur Kolwezi ou des paras de Massu dans la casbah d’Alger.
Les ordres, à cette époque, étaient précis : gagner, et la couverture hiérarchique était totale même en cas de bavure toujours possible dans des missions à haut risque.
La guerre contre les casseurs est d’une tout autre nature.
– vêtus ou non de gilets jaunes, ce sont d’abord des racailles venues tout droit des banlieues où, depuis des années, on s’entraîne à la haine et au combat anti-flics, où les municipalités subventionnent les sports de combat total, où l’on stocke armes de guerre et armes par destination, masques à gaz, casques, cocktails Molotov, barres de fer etc. Ces racailles largement issues de la diversité comme on est obligé de dire aujourd’hui sont depuis longtemps à l’abri puisque la police n’ose plus entrer dans les ‘’territoires’’ perdus de la République régentés par les caïds de la drogue.
Mais le gouvernement préfère dire qu’il s’agit de groupuscules d’extrême droite, des chemises brunes, des fachos.
– Policiers, CRS ou gendarmes sont astreints à une obéissance absolue, ce qui est parfaitement normal et il serait stupidement grave qu’il en fût autrement. Et c’est là que le bât blesse car les ordres viennent de très haut : quelles que soient les exactions, surtout pas de morts, pas de blessés ; dispersion, arrestations si possible. Priorité à protection des bâtiments officiels.
Depuis l’affaire Oussekine (2005), tous les présidents sont terrorisés par la peur d’un mort dans une manif, la bavure majeure qui est considérée comme la faute politique absolue et qu’il faut éviter à n’importe quel prix. Et ce prix, c’est le renoncement à l’efficacité. La preuve : dans le reportage paru sur TF1 ce jour au journal de 13 heures, on voit un casseur (costaud mais isolé) saisir une barrière métallique et la projeter violemment sur un car de police. Que font les policiers présents ? Rien, ils laissent repartir le casseur alors qu’ils auraient pu le ceinturer sans grand risque apparent. C’était sur les Champs-Elysées. D’autres nombreuses images montrent des casseurs de vitrines sous les yeux de policiers immobiles dans des manifestations passées (Trocadéro notamment). Il est évident que si ces policiers n’interviennent pas devant de telles exactions, c’est qu’ils en ont reçu l’ordre.
J’accuse donc le Pouvoir de forfaiture.
Les dégâts commis par les casseurs déconsidéreront les GJ dans l’opinion et l’opposition sera ainsi affaiblie.
Quelles que soient les qualités professionnelles des hommes mis au service de l’ordre, y compris les unités d’élite, cela ne servira à rien tant que la basse politicaillerie sera la seule démonstration de ‘’l’intelligence’’ du chef de l’Etat.
C’est lui qui choisit son entourage, il n’a choisi que des médiocres, pour être poli.
Il s’est trompé dans les priorités à donner aux réformes, mais il est têtu comme un âne, il ne reculera pas. Son image est définitivement détériorée. Et le respect qui lui est dû par sa fonction n’existe plus que chez quelques débris qui l’appellent encore « not’ Maîtr’ ».
Je ne voudrais pas, M. Bilger, refroidir votre optimisme, mais je crains qu’il ne soit ni de l’intérêt du gouvernement ni, surtout, de celui de la France, de voir M. Macron participer à un règlement de cette crise par des simulacres qui ne correspondent ni à sa nature ni à son ampleur.
Il y a eu, au cours des dernières semaines une grande complaisance de la plupart des commentateurs, des médias, dont des Grandes Voix que j’ai essayé vainement d’écouter, pour ce mouvement qu’ils n’ont pas fait que constater mais qu’ils ont soutenu.
Je rappelle que 80% des personnes, selon les sondages, ont soutenu ce mouvement de « ras-le-bol » en n’ignorant que parce qu’elles le voulaient bien, ce à quoi cela allait aboutir. C’est-à-dire une situation insurrectionnelle.
Un précédent, en 1996, a eu lieu. Et son coût est connu de tous. Il ne fallait pas être expert pour savoir que cela allait mal tourner à Paris comme en province. L’ensemble du système politico-médiatique, auquel vous avez contribué, a failli et, aujourd’hui, nombre de ses acteurs déplorent que la situation échappe à l’exécutif et réclament de lui qu’il donne des gages pour ramener l’ordre.
Je crois qu’il faut, au contraire, crever ces abcès et aller au bout de cette affaire pour le bien à venir de notre démocratie.
Elle est mal en point. Peut-être moribonde. Mais je crois que ce qu’il lui faut c’est d’aller, si c’est bien ce qu’elle veut, au bout de cette logique infernale qui s’est emparée d’elle.
Nous aurons, peuple français, ce que nous aurons semé.
Il n’y a que dans la réalité virtuelle que nous pouvons regagner des vies démocratiques et chaque mot dans le débat politique, chaque choix que nous faisons individuellement et collectivement, engage la nation dans sa dignité.
Il est utile pour le pays d’aller au fond des choses sans quoi nous aurons, à répétition, de telles situations d’ingouvernabilité et de brouillard démocratique. Si le pays veut aller au chaos, s’il s’y laisse entraîner, je dis qu’il faut qu’il y aille et qu’il ne s’agit plus, depuis longtemps, d’une question d’orgueil de la part des gouvernants, mais d’une question relative à la nature de la démocratie que nous voulons ou ne voulons plus.
Il est temps de rappeler la fragilité de ce qu’est le pacte républicain et qu’on ne joue pas avec lui sans qu’il y ait, à un moment, des conséquences. Fussent-elles tragiques. Mais il n’est pas possible de faire semblant, aujourd’hui, de croire que l’on peut faire une grande nation avec n’importe quel peuple nourri de n’importe quoi.
L’Etat et l’exécutif tiennent leur rôle. Mais il me semble bien les seuls.
Il n’y aura pas d’échanges !
Croire que les 75% de Français qui soutiennent les Gilets jaunes vont se contenter d’un j’accepte le prix des taxes et l’Etat me « compense » par des aides dites de papier Job… Il suffit de le croire.
J’ai croisé ce matin un responsable d’un centre d’aide sociale et alimentaire, il a été voir sur Internet le prix des véhicules, prendre la température, sentant que la compensation allait surtout profiter à ceux qui vendraient, bingo !
Il m’a dit qu’il avait relevé des étiquettes « qui avaient doublé pour des voitures pourries pour ceux qui déjà sentaient l’aubaine ».
Aucune aide, aucune aumône, aucune compensation, les silencieux veulent de la lecture directe de la somme sans artifices et surtout pas de moratoire où il faudra à nouveau se réarmer après, c’est une vis sans fin.
On sent aussi une haine des élus et des prébendes qui y sont assorties, de ces grands élus censés représenter l’équilibre des forces, enfin mettre à l’honneur le préambule de la Constitution et eux de s’y conformer.
« Monsieur le président, il y a une solution ! » (PB).
Le pays respire mal, les petits, les humbles, les modestes, aiment leur maire local de petite ville qu’ils croisent au tabac ou au bistrot du coin, qu’ils voient galérer et qui après une journée de travail les écoute encore, il sort de l’usine et va encore siéger à la mairie, s’occuper du bureau social.
Aucune solution sans audace ou courage de l’affronter, la colère est là non pour revendiquer mais pour remettre à plat un système dispendieux dont ils se rendent compte qu’on leur a enlevé la maigre gamelle qui pouvait faire illusion.
La rentrée va être terrible, les fêtes seront passées par là, les cadeaux aussi, et la fiche de paye amputée lourdement d’un montant qui n’aura jamais transité dans le compte de tous ceux qui géraient petitement jusqu’à présent.
La violence et le manque ne font pas bon ménage et le manque en janvier 2019 sera un catalyseur sans doute encore plus explosif que la goutte d’essence, car là les réservoirs seront vides et comme je l’ai entendu ce matin d’un retraité « ils vont me prendre les derniers sous que j’ai dans la poche ».
Intéressant mais restons prudent.
A juste titre, la relative impunité avec laquelle certains peuvent répandre des discours très proches de l’incitation à la haine et à l’intolérance.
Il n’est pas vraiment normal, par exemple, qu’on laisse la LICRA indiquer qu’elle ne condamnera pas les propos racistes quand ceux-ci sont dirigés contre des blancs.
Il n’est pas normal non plus qu’on laisse des « racialistes » (souvent bien plus racistes que ceux qu’ils dénoncent) organiser des événements où la ségrégation est ouvertement revendiquée.
Il n’est pas vraiment utile de dénoncer les agitateurs nationalistes, dont les exagérations semblent également appréciées par les médias pour vendre du papier.
Ce qui m’amène à me demander où est la limite acceptable entre la liberté d’expression et l’incitation à la haine.
Cela m’amène aussi à me demander si les médias (ceux censés être objectifs et pas ceux qui ne sont que les caisses de résonance des partis extrémistes) ne devraient pas faire l’effort de dénoncer avec la même rigueur que les propos d’un Zemmour, ceux d’un Louis-Georges Tin, dont les éructations transpirent le racisme anti-blanc.
Et le PIR (parti des Indigènes de la République) est probablement, sans mauvais jeu de mot, parmi les pires, aux côtés d’une Rokhaya Diallo dont les réunions de « racisées » (quel néologisme affligeant !) devraient être interdites purement et simplement.
Pour moi, ne pas être raciste, c’est être indifférent à la race ou la couleur de son interlocuteur, et cela vaut autant lorsque l’interlocuteur est jaune que lorsqu’il est maghrébin ou noir ou, n’ayons pas peur de le dire, blanc.
Et je pense également pertinent de m’indigner que les médias relayent avec un peu trop de complaisance les articles qui parlent de l’esclavage avec un biais anti-occidental.
Oui, l’esclavage a été une chose horrible et doit être dénoncé.
Mais il est immonde de dénoncer l’esclavage comme ne provenant que des Occidentaux quand nous savons tous, même sans remonter à Mathusalem, que ce sont des noirs qui ont capturé d’autres noirs pour les transformer en esclaves et les revendre, que les circuits de l’esclavage étaient organisés par le monde arabo-musulman depuis Zanzibar et que les acheteurs n’étaient pas uniquement occidentaux ou blancs, mais également noirs ou arabes.
Dénonçons l’esclavage et saluons son abolition (qui fut le dernier pays à l’abolir au fait ?), mais dénonçons alors tous les trafiquants, et ce indépendamment de leur couleur ou de leur race.
Hessel nous demandait de nous indigner. Voilà une bonne raison de le faire : mettons un terme aux dénonciations à géométrie variable ou mensongères (sans oublier le mensonge par omission).
Là encore, les médias devraient être plus rigoureux, ou disons, plus objectifs.
@ Exilé
L’ordre républicain c’est celui qui s’exerce dans le cadre des lois de la République. Lisez le commentaire de Franck Boizard, vous saisirez la différence.
La loi interdit de cacher son identité donc il faut l’appliquer :
– toute personne casquée masquée lors d’une manifestation doit être condamnée à payer une forte amende, je suggère 1 000€, plus a le devoir de participer au nettoyage des dégâts (à la schlague si nécessaire) et ensuite sa photo affichée à la vue du public dans son quartier de résidence.
– tout récidiviste devra faire de la prison et des travaux d’utilité publique.
Le gouvernement a une majorité, il doit faire passer ces décrets quoi qu’en pensent les laxistes ou les âmes permissives.
En France les grèves, les manifestations sont permises mais dégrader l’Arc de Triomphe, la flamme du Soldat inconnu, est inadmissible, aucun ancien combattant ne peut le tolérer.
– Maintenant les Gilets jaunes doivent s’organiser pour ne pas être mêlés aux casseurs ou être entraînés dans ces dégradations.
– Ils doivent se souvenir que les révolutions de 1789, 1830, 1848 ont conduits à des morts et peu de résultats.
– Même si 1968 a augmenté le SMIC cela fut la fin des Trente Glorieuses et le début de la récession et du chômage où nous sommes encore.
J’ajouterais que je ne veux pas que l’Etat s’occupe de tout à ma place.
Qu’il fasse ce que je ne peux faire : défense, justice, police.
Qu’il vienne en aide à ceux qui n’ont pas la possibilité de s’en sortir par eux-mêmes: handicapés et autres accidentés de la vie, réelles victimes.
Quant aux autres, prenons en charge ce dont nous sommes capables.
Trop d’impôts ? Je constate que le(s) gouvernement(s) ont depuis des années mis en place des incitations fiscales (appelées à tort et péjorativement « niches fiscales ») que personne ne sait utiliser.
Combien de droits de successions évitables !
Combien de possibilités de diminution d’impôts non utilisées (épargne-retraite, économies d’énergie, etc.) !
Même chez les moins fortunés : je viens de faire économiser 2 500 € d’impôts sur les successions pour une famille pas bien riche qui pourrait manifester avec les GJ…
Ça fait combien de litres de diesel ?
Mais il faut réfléchir un peu (juste un peu), faire confiance, se mettre au travail.
On a la chance de vivre dans une démocratie.
Une démocratie populiste, certes, où depuis 45 ans, toute mesure rationnelle est bloquée par les pleurs misérabilistes des ONG et des médias agitateurs, mais une démocratie tout de même.
Donc toute manifestation qui ne respecte pas autrui devrait être interdite fermement et tous les contrevenants devraient être incarcérés et fichés.
Je précise que je n’ai pas voté pour Macron au premier tour et que cela m’a fait mal de voter pour lui au second.
Mais je crois comme Churchill que si la démocratie est un mauvais système, c’est le moins mauvais de tous.
Donc je la respecte et attends des temps meilleurs où un leader courageux accédera au pouvoir et remettra la France en ordre de marche, pour le bien de TOUS.
Je conclus:
Avec le matériel actuellement disponible, les Champs-Elysées mesurant de mémoire 1 800 mètres, un tireur longue distance situé Place de la Concorde, éventuellement en nacelle, peut aisément « protéger » l’Arc de Triomphe, en particulier la tombe du Soldat inconnu.
(Je reformule : faire un carton sur les « casseurs » qui pérorent au sommet de l’Arc de Triomphe, avec un peu de chance, en tombant des 50 mètres (de mémoire) de la hauteur de l’Arc de Triomphe, il pourra peut-être occire deux ou trois de ces congénères.
M. Castaner, comme dernier acte de son lamentable ministère, devrait présenter des excuses à l’ensemble de l’institution militaire pour son incapacité à protéger ce lieu sacré.
S’il était encore en vie, Prévert aurait peut-être rajouté une deuxième ligne à son poème « Les Paris stupides » du genre :
Un certain Adolphe Thiers
etc. etc.
Trois « affaires » dont EM ne se relèvera jamais :
Juin 2018 : fête de la musique LGBT à l’Élysée où M. et Mme Macron font le spectacle photographique.
Eté 2018 : invraisemblable feuilleton Benalla.
Samedi 29 septembre, Emmanuel Macron a été photographié entouré de deux jeunes dont l’un pose en faisant un doigt d’honneur.
Si les pauvres manifestaient, ce serait un scoop historique. Pour l’instant, ce sont des casseurs-voleurs opportunistes ou les éternels donneurs de leçons « à la française » qui emm***ent le monde. Les pauvres ont la préoccupation, eux, d’assurer leur subsistance au jour le jour. Ils n’ont pas le luxe de participer à quelques rassemblements aux effectifs in fine bien maigres.
Enfin, la France a constamment refusé depuis quinze ans d’effectuer les réformes que l’évolution de la conjecture mondiale et nationale imposait. Aujourd’hui, un gouvernement tente courageusement de mettre en place des réformes afin d’assurer un destin de la France moins sombre que celui que les gens intellectuellement honnêtes redoutent lucidement. Quels partis de droite peuvent contester de tels choix ? Quant au PS, comment pourrait-il oser une critique après cinq ans d’immobilisme et de lâcheté de Hollande ? Va-t-il tenir ou bien, une fois encore, la rue va-t-elle faire la loi pour des intérêts catégoriels en totale opposition avec la préparation de l’avenir pour la plus grande majorité, ce qu’ont pour mission le gouvernement et les assemblées ?
@ Mitsahne | 02 décembre 2018 à 20:45
Des policiers et gendarmes réduits à l’impuissance face à des racailles et des casseurs profitant d’une impunité décrétée par un pouvoir fantoche de lâches et de dégonflés…
Au final ce sont les citoyens honnêtes qui trinquent et les dépositaires de la loi (en première ligne) qualifiés injustement d’incapables qui en prennent plein la tronche et font figure de responsables ou de repoussoirs aux yeux d’une opinion publique abrutie par les médias.
@ de le lamentin 02 décembre 2018 à 22:09
« Avec le matériel actuellement disponible, les Champs-Elysées mesurant de mémoire 1 800 mètres, un tireur longue distance situé Place de la Concorde, éventuellement en nacelle, peut aisément « protéger » l’Arc de Triomphe, en particulier la tombe du Soldat inconnu. »
Mais ils étaient postés:
https://rutube.ru/video/168dc11c897ad233b968c4d13c4f9a81/
Serait-ce la solution? La preuve, cette courte vidéo fait le tour de la Toile et renforce les complotistes faisant la comparaison avec ce qui s’est passé en Ukraine place Maïdan.
Il y a surtout que ces casseurs sont dans leur grande majorité parfaitement identifiés. Puisque les manifestants avaient été fouillés systématiquement, comment ont-ils pu pénétrer avec des bombes aérosols pour taguer l’arc de Triomphe ?
Pose détente / avec les gilets « jeunes » de l’époque.
Les trois compères se prénomment pour l’occasion URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
https://www.youtube.com/watch?v=at3Mnw1kjSg
Paroles d’hier et donc aussi d’aujourd’hui :
Salut mec, ça va, tu vas bien?
On se présente, mais non tu connais
On est là pour te pomper
T’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer ton flouze
Ton oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes économies
Tes sous
Ton salaire
Tes bénefs
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
C’que tu as sué de ton front
On t’le sucera jusqu’au fond
On est là partout
Même quand tu joues
Pauvre idiot, on est là partout
Le Loto, c’est nous
Le bingo, c’est nous
Le tiercé, le quarté, le quinté
C’est encore nous
Le quinté plus
On te re-suce
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout
T’as pensé à payer ta
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel
Taxe d’apprentissage
Taxe si t’es pas sage
Taxe sur tout ce qui bouge
Sur tes clopes et sur ton rouge
Sur tes cachets d’aspirine
Sur ta vodka et sur ton gin ah ! ah !
Majorations relevées
Vignettes et timbres fiscaux
Cartes grises et assurance auto
Droit d’immatriculation
PV
Crache, crache
Essence, péage, héritage, partage, mariage, concubinage
On est là à tous les étages
Nous sommes URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout.
Je t’offre un pot !
Eh oui un pot
Impôts fiscaux
Impôts locaux
Impôts directs
Et indirects
Impôts fonciers
Impôts rentiers
Impôts sur les grandes fortunes
Impôts même si t’as pas de tunes
Impôts sécheresse
Impôts richesse
Impôts nouveaux
Impôts rétros
Impôts recto
Impôts verso
Impôts sur le revenu
Impôts sur les revenants
Nous sommes URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout.
Et ta déclaration ?
Tu sais ce que ça veut dire IFA ?
Impôt forfaitaire annuel
C’est moi qui l’ai inventé
Cotisation complémentaire de 0,1%
Contribution sociale de solidarité
Attends, attends,attends,attends
C’est pas fini !
Majorations relevés
Charges sociales et plus-value
Cotisation pré-retraite
Cotisations post-retraite
T’as pensé à payer la
Taxe foncière
Taxe immobilière
Taxe professionnelle
Taxe sur le personnel
On est là pour te pomper
T’imposer sans répit et sans repos
Pour te sucer tout ton flouze
Ton oseille
Ton pognon
Ton pèze
Ton fric
Ton blé
Tes biftons
Tes ronds
Tes actions
Tes sicav
Ton liquide
Tes pourliches
Ton salaire
Tes bénefs
Tes magots
Tes lingots
Tes napos
Tes bas de laine
Tout ce qui traîne
Ce que t’as sué de ton front
On te l’sucera jusqu’au fond
Nous sommes URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout.
Nous sommes URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout.
Salut ! TVA bien !
Nous sommes URSSAF, CAMCRAS et CARBALAS
Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout.
Nous comprenons votre douleur
C’est une triste disparition
Mais dans votre malheur
N’oubliez pas de régler vos droits de succession ! Ah Ah Ah !
De 1, pourquoi, cette fois-ci, l’Arc de Triomphe n’était-il pas protégé par des barricades ?
Ce sont les GJ qui se sont positionnés autour pour protéger la flamme.
De 2, Macron ne reçoit pas les gens du peuple parce qu’il dénigre le peuple !
Derrière ses manières de bourgeois parisien désuet, cet homme est très violent.
La violence de ce gouvernement est bien pire et inhumaine que les actes des casseurs dont les dégâts seront remboursés par les assurances.
Les vies humaines, elles, ne sont pas remboursées par les assurances.
De 3, vous écrivez « Macron a su exploiter avec maestria sa victoire par KO face à Marine Le Pen… »
Vous plaisantez ? Que Marine Le Pen ait le courage de dire pourquoi elle a joué grossièrement la tenancière de b**del lors du dernier débat face à Macron. Quelle transformation subite ! Pas vraiment l’attitude à avoir pour gagner une présidentielle, non ?
« …une personnalité fascinante – telle une rock star de la politique – dont on n’espérait que le meilleur. »
Cette vision très bourgeoise parisienne qui identifie un Président à une rock-star ?? Bouh, quelle cata !
Vous savez, en dehors de Paris il y a plein d’humains sur le territoire français qui n’ont que faire de cette vision fantaisiste parisienne. On n’est pas au cirque. Faudrait atterrir.
Quel smicard aura la franchise de nous dire – en toute réalité – quels sont les avantages multiples et les allocs annexes qu’il perçoit en plus de son salaire ?
Toutes ces jeunes femmes, mères célibataires (?) élevant seules leur progéniture, oublient trop souvent de nous parler des pensions payées par les géniteurs, le tout pour faire plus misérable.
Autrefois, les « filles mères » se faisaient épouser au moins pour leurs petits !
Quand un couple travaillant à deux vous raconte ne jamais pouvoir manger de viande rouge en ouvrant son frigo, je me pose la question font-ils leurs achats au bon endroit, parce que moi, au marché couvert de Metz, je trouve du bœuf français à 16,90, du jarret de bœuf à 4,90 (moins cher que le jambon qu’ils seraient obligés de toujours manger) du paleron (un bon bœuf-carottes) à 10,90, de l’osso bucco de veau à 6,90 ! Donc le kilo de viande, qu’il faut cuisiner bien sûr, est moins cher qu’un paquet de cigarettes !
On se moque de qui ?
Ces FAUX pleurnicheurs ne me font plus rire du tout ! Le vécu de chacun (un choix personnel) n’est pas à imputer aux voisins.
Le choix de ses études, de sa vie, de son boulot, de ses revenus n’est imposé à personne !
On a TOUJOURS de quoi y apporter une amélioration.
Être en bas de l’échelle ? OK mais l’échelle à toujours d’autres échelons franchissables par tous. Vous me direz, l’Etat permet à beaucoup (trop) de ne pas en avoir besoin.
@ À Sa Majesté l’Honorable Honoraire


▬ « avec quelle obstination on cherche l’ultradroite quand l’ultragauche crève les yeux ! »
Faudrait expliquer ce que veut dire ultradroite et ultragauche ?
En réalité rien !
Des nouveaux mots, comme ça, qui apparaissent pour se donner un semblant de contenance ; genre : « je maîtrise le sujet ».
▬ « …crève les yeux ! »
Ouais, depuis quand l’extrême gauche brandit des drapeaux tricolores ?
Depuis quand l’extrême – ultra – gauche chante la Marseillaise ?
Parce que vous auriez les yeux crevés, vous pourriez faire du révisionnisme en direct ?
Surtout derrière un drapeau tricolore flanqué sur le banc d’un sacré cœur, c’est certain que c’est de l’extrême gauche, de la gauche et votre délire avec ultra gauche.
Il y a de tout dans un truc non organisé, non structuré, sans service d’ordre, y compris des opportunistes venus piller.
https://frama.link/-9nNpEja
Que vous habitiez près des Champs-Élysées où ailleurs, devinez qui va payer les dégâts, qui va voir ses impôts locaux augmenter.
Parce qu’à Paris, bon nombre de monuments sont la propriété de la ville et non de l’État-Nation ; l’Arc de Triomphe = Ville de Paris.
@ Marc GHINSBERG | 02 décembre 2018 à 22:00
Si ça vous fait plaisir, on vous fera un joli procès en bonne et due forme.
@ Franck Boizard | 02 décembre 2018 à 20:41
Bah, on aura toujours Patrice Charoulet mais je pense qu’il cherche déjà une destination sur « lastminute.com ».
« Emmanuel Macron signera le Pacte pour les migrations »
https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/011218/emmanuel-macron-signera-le-pacte-pour-les-migrations
Ce grand nombre d’émigrés qui arriveront en Europe auront-ils les mêmes « codes culturels » écologiques que les Européens ?
Accueillir beaucoup d’émigrés c’est aussi construire plus de logements, de crèches, d’écoles. Mettre en place plus de transports, etc.
Cela sera-t-il bénéfique pour réduire notre déficit écologique ?
@de le lamentin | 02 décembre 2018 à 22:09
« Même si 1968 a augmenté le SMIC cela fut la fin des Trente Glorieuses et le début de la récession et du chômage où nous sommes encore. »
Plutôt le quadruplement des prix du pétrole par les pays exportateurs au milieu des années 1970.
« Avec le matériel actuellement disponible, les Champs-Elysées mesurant de mémoire 1 800 mètres, un tireur longue distance situé Place de la Concorde, éventuellement en nacelle, peut aisément « protéger » l’Arc de Triomphe, en particulier la tombe du Soldat inconnu. »
Aussi condamnable que soit ce qui a été fait à l’Arc de Triomphe, cela n’a pas provoqué mort d’homme et ne justifie pas le recours à cet acte pour protéger le monument.
Ceci dit, à une telle distance, sur des cibles relativement immobiles comme ceux qui étaient sur la terrasse, cela peut être efficace. Sinon, il faudra tirer dans le tas, sans trop savoir qui va être touché.
Nous devons à la vérité de dire à nos compatriotes en gilets jaunes ou les soutenant, sans pour certains d’entre eux, se priver du luxe de participer au black friday – ainsi que le tableau de bord des véhicules stationnés devant le Conforama de Narbonne, pouvait en témoigner – que la misère dont ils affirment qu’elle les tenaille est un abus de vocabulaire.
La vraie misère est cependant proche. La détente sur le prix du baril du pétrole qui a dépassé, il y a quelques années, les 100$ le baril, est la conséquence, principalement, du fait que l’Arabie saoudite a abondé le marché.
Je ne sais pas si cela est durable. Je ne sais pas même si cela, au-delà du fait que d’aucuns se réjouissent que MBS soit désormais tenu par les cou****s par Trump, est souhaitable.
Il y a quelques semaines, autour de la tombe du Soldat inconnu, le président de la République évoquait le fait inédit pour l’actuelle génération de ne pas disposer d’un pays ou d’un continent ravagé par les guerres pour bénéficier d’une dynamique de reconstruction. Il invitait nos compatriotes et les Européens à mesurer l’opportunité et l’enjeu que cela représentait. Il les invitait aussi à investir cette chance.
Il y a toujours, autour de nous, quelqu’un qui assure qu’une « bonne » guerre remet les pendules à zéro. Pourquoi pas, surtout si elle est agrémentée d’une pandémie.
La tentation, tapie peut-être dans le cerveau reptilien, doit être plus largement partagée que cela. Ah, les « zeures sombres » dont on nous a bassinés et cette tautologie sur une Europe où la guerre ne peut plus venir.
Êtes-vous sûrs de cela ? Peut-on être sûr de cela ?
Pendant ce temps, la Russie de Poutine avance ses pions et l’Ukraine est abandonnée.
Les dangers véritablement mortels, comme les vraies misères, ne sont jamais regardés pour ce qu’ils sont.
Ils marchent et grandissent dans l’ombre des impérities que nous confondons avec nos instants de gloire et d’émancipation.
Pau Valéry écrivit quelque chose qui conserve une actualité saisissante dans « Le temps du monde fini commence ».
C’était en 1933. « Mais sans doute des moyens un peu plus puissants, un peu plus subtils, permettront quelque jour d’agir à distance non plus seulement sur les sens des vivants, mais encore sur les éléments plus cachés de la personne psychique. Un inconnu, un opérateur éloigné, excitant les sources mêmes et les systèmes de vie mentale et affective, imposera aux esprits des illusions, des impulsions, des désirs, des égarements artificiels. », écrit le poète sétois.
Il poursuit: « Nous considérions jusqu’ici nos pensées et nos pouvoirs conscients comme émanés d’une origine simple et constante, et nous concevions, attachés jusqu’à la mort à chaque organisme, un certain indivisible, autonome, incomparable, et, pour quelques-uns, éternel. »
Et d’ajouter: « Il semblait que notre substance la plus profonde, ce fût une activité absolue, et qu’il résidât en chacun de nous je ne sais quel pouvoir initial – quel quantum d’indépendance pure. Mais nous sommes dans une époque prodigieuse où les idées les plus accréditées et qui semblaient le plus incontestables, se sont vues attaquées, contredites, surprises et dissociées par les faits – à ce point que nous assistons à présent à une sorte de faillite de l’imagination et de déchéance de l’entendement, incapables que nous sommes de nous former une représentation homogène du monde qui comprenne toutes les données anciennes et nouvelles de l’expérience. Cet état me permet de m’aventurer à concevoir que l’on puisse de l’extérieur modifier directement ce qui fut l’âme et fut l’esprit de l’homme. »
Quel baratin, quand même !
Bien à vous.
@ Marc GHINSBERG
Les députés qui se présentent sur les plateaux télé sont sensiblement du même âge que certains représentants (je mesure l’inexactitude de ce mot eu égard aux Gilets jaunes) des Gilets jaunes.
L’on saisit immédiatement le fossé de l’incompréhension : les uns récitent, les autres parlent.
E. Macron a passé une semaine en « errance mémorielle ». Il a rencontré des personnes qui n’ont pas lésiné à lui parler des situations vécues par eux-mêmes, par d’autres.
Vous diriez que ces personnes n’étaient pas la France ? Qu’il serait allé en itinérance mémorielle chez les fantômes ?!
Je trouve les Français généreux et fraternels à parler aussi franchement au président.
Mais le mépris ne peut reconnaître ces qualités.
Attention, post « anti-raciste ». Profitez-en, ça ne se reproduira pas de sitôt.
Darwin Award décerné à un Gilet jaune. Avec un groupe d’autres manifestants, il s’est accroché à l’une des grilles monumentales d’entrée du jardin des Tuileries, samedi dernier à Paris. Ils ont tiré en cadence, pendant une demi-heure, afin de la faire tomber.
C’est une grille ancienne, immense, en fer forgé. Personne n’aurait pu imaginer que des hommes puissent l’abattre à mains nues. Eh bien ! à force de faire les imbéciles, ils y sont arrivés. Des centaines de kilos de fer forgé leur ont dégringolé sur la figure. L’un d’eux, sans surprise, est entre la vie et la mort.
Les Darwin Awards sont attribués aux abrutis qui ont la courtoisie de se soustraire d’eux-mêmes du pool génétique de leur communauté, mettant fin à leurs jours par leur bêtise et évitant ainsi la perpétuation de générations de sous-doués. Celui-ci est amplement mérité (par anticipation).
Statistiquement, ce gilétiste, à qui personne n’a dit que les Tuileries avaient déjà été détruites et Louis XVI décapité, est blanc, habite la France périphérique et vote Mélenchon ou Marine le Pen.
Le lendemain, dans la même rue, un employé de la ville de Paris, qui nettoyait les dégâts, se montrait songeur devant les boutiques de luxe dévastées par les pillards : « Je comprends la colère des manifestants », disait-il, « mais tout casser, ce n’est pas possible. Qui va payer ? Et dans ces boutiques, il y a des emplois… ».
Statistiquement, cet employé municipal, prénommé Moussa, est noir, là-didon. Le bon sens « ultra-libéral » face à l’abyssale sottise communiste.
Vous voudrez bien insérer ce texte, dans votre classeur, après votre fiche de cours de la semaine dernière sur la notion de moyenne en arithmétique. Cela dit, le niveau baisse.
Dommage que ces Gilets jaunes putatifs ou réels n’aient pas cherché à démonter l’Arc de Triomphe, ils nous auraient débarrassés de cette verrue napoléonienne. Pas facile de tagger sur des ruines fumantes il est vrai.
C’est notre responsabilité. A force d’élire des étatistes/technocrates à la taxe aisée, les gueux estiment toujours à un moment ou à un autre ne pas en avoir assez. Puisque la France est le pays des révoltes, mieux des révolutions, les tour-opérateurs devraient viser une clientèle étrangère avide d’émotions. On s’achète quelques palettes de gilets jaunes fabriqués au Bangladesh et hop, on équipe celles et ceux venus s’encanailler l’espace d’un week-end à Paris : on s’callaisse le Gucci dans lequel on est allé faire quelques emplettes la veille. Sans oublier d’activer la vidéo du cellulaire pour épater les connaissances restées au pays. Apprendre quelques mots de Montaigne pour tagger local. Au lieu de se plaindre d’annulations ou de nuitées manquantes, les chaînes d’hôtel se doivent d’attirer une nouvelle clientèle plutôt jeune, instruite et aisée. Et sportive ! Le concept du Paris funky saturday est lancé, raccord nickel chrome avec l’esprit frondeur de ces drôles de Français.
Que risqueraient ces Européens, Asiates, Américains ? Après une garde à vue éventuelle, de réveiller leur ambassadeur qui roupille les Berluti posées sur le large bureau empire. Pas grave 😉
Hommes politiques / Gilets jaunes
Très bonne interview de Dupont-Aignan par JJ Bourdin ce matin à BFMTV.
Clair, net, volontaire, précis, pas démago et des propositions concrètes.
Cordialement.
La solution, c’est avant tout que chaque camp retrouve enfin la raison.
Cela exige que les Gilets jaunes ne se comportent plus en irresponsables notoires et persistent dans une voie qui ne peut conduire qu’au chaos. Nul malaise, nul mécontentement, nul désespoir, ne peuvent justifier le chantage, la violence, la haine, la bêtise.
Cela exige que l’exécutif sorte enfin rapidement de sa passivité, comprenne qu’un réel malaise affecte une grande partie de la société et qu’il est de son devoir de sortir le pays de l’impasse dans laquelle il s’enfonce.
Que l’exécutif ait agi par tactique ou qu’il ait sous-estimé la malaise qu’exprimait le mouvement des Gilets jaunes, il a commis une erreur en tardant à réagir.
Faudra-t-il encore endurer un troisième samedi noir pour qu’enfin il agisse ?
Il est grand temps que le dialogue s’instaure, sans conditions préalables, pour trouver rapidement une issue à ce conflit. Nous sommes dans un état de droit et celui qui crie le plus fort ne saurait avoir le dernier mot.
Mais où est passé François Hollande ?
Il s’entretient avec les Gilets jaunes, qu’il appelait naguère encore les « sans dents ». Il leur prodigue ses précieux conseils !
Je suis avec vous !
@ Marc GHINSBERG | 02 décembre 2018 à 15:06
« Réflexions d’un citoyen qui se prétend éclairé… à la bougie. »
La paraffine étant un dérivé du pétrole, la bougie peut-elle être écologique ? C’est la question posée par cet article.
Sinon, oui enfin, lucide ou du moins enfin décidé, manifestement, à laisser transparaître sa lucidité après avoir laissé toutes ses chances à l’élu de la République de ne pas décevoir, notre hôte a parfaitement raison dans son développement.
Cela dit, devant normalement me rendre à Paris samedi prochain dans l’une des universités des quartiers estudiantins pour une conférence dont l’intervenant vient spécialement du Canada à cet effet, j’hésite néanmoins à prendre mon billet SNCF de peur de me retrouver bloquée soit à l’aller, soit au retour, si pas pire. Je suis de tout cœur avec les revendications des gens honnêtes, mais le problème ce sont, comme toujours, les profiteurs de la situation. Je n’ai vraiment pas compris l’intérêt de s’en prendre à l’Arc de Triomphe et surtout à la tombe du Soldat inconnu. Comment a-t-on pu s’en prendre à la mémoire collective des gens qui ont donné leur vie pour que nos générations de tous horizons puissent vivre libres ? C’est très choquant.
Qu’en pensez-vous ?
La solution proposée par M. Bilger est élégante, elle marche sur le papier, elle est de bon aloi. La réconciliation de tous les Français entre eux apportera la paix dans la République une et indivisible.
Toutefois, il s’agit d’une solution à long terme et l’urgence impose une autre solution plus musclée et radicale.
Les Anglais ont été confrontés à des émeutes extrêmement violentes qui ont commencé au mois d’août de l’année 2011 à Tottenham, une ville de l’agglomération londonienne, puis se sont propagées dans plusieurs autres villes. La répression mise en place a été d’une efficacité redoutable et Londres n’a pas connu de nouveaux troubles depuis cette réaction ferme prise par le pouvoir anglais en la personne de son Premier ministre de l’époque qui était M. James Cameron. La mise en application a été assurée par les policiers qui ont déféré les délinquants dans les tribunaux où ils ont été systématiquement condamnés à de la prison ferme.
La solution qui s’impose dans l’immédiat est l’application stricte de la loi. Les images, les témoignages et les armes saisies sont des preuves indiscutables qui doivent emporter l’intime conviction des juges.
La place des casseurs est en prison. L’incarcération est la seule solution qui vaille à court terme.
@ Marc GHINSBERG
« L’ordre républicain c’est celui qui s’exerce dans le cadre des lois de la République. »
Comme les massacres de septembre en 1792 ou bien le génocide des Vendéens ?
La fusillade de Fourmies en 1891 ?
Ou bien comme les tirs sur des manifestants pacifiques à Alger le 26 mars 1962 ?
Pour ne citer que quelques exemples.
@ Christophe Aubert
« On ne règle pas un problème par le mode de pensée qui y conduit, la technostructure est le mode de pensée (droite élitaire comme gauche élitaire) qui conduit au problème: la technostructure est le « sommet volant » déconnecté du monde réel. »
Exactement.
Et de façon plus générale, ce ne sont plus seulement les modes de pensée des différents acteurs politiques, technocratiques, intellectuels, syndicaux, médiatiques et autres qui se sont succédé depuis 1945 qui posent problème, mais les modes de pensée qui ont conduit à la nature du régime en place ainsi qu’à la structure de ses institutions.
Mais ceci est une autre histoire…
———————————————————-
@ ki’cest
« Si les pauvres manifestaient, ce serait un scoop historique. Pour l’instant, ce sont des casseurs-voleurs opportunistes ou les éternels donneurs de leçons « à la française » qui emm***ent le monde. Les pauvres ont la préoccupation, eux, d’assurer leur subsistance au jour le jour. »
Vous n’avez pas compris que ce ne sont pas ce que vous appelez schématiquement « les pauvres » qui manifestent mais plutôt une partie ce que l’on appelle « la France périphérique », faite d’actifs qui se lèvent tôt pour aller travailler loin de chez eux, qui vivent dans des « territoires » (langue de bois technocratique) qui se désertifient en commerces, en infrastructures médicales, en moyens de transport, etc. alors qu’ils ne bénéficient pas de la manne répandue par milliards sur les « quartiers sensibles » habités par les « pauvres » officiellement reconnus et que, en tant que contribuables imposables et taxables à merci ils sont forcés de financer à fonds perdus.
La France en trois parties :
http://ericwerner.blogspot.com/2018/11/en-trois-parties.html
« Aujourd’hui, un gouvernement tente courageusement de mettre en place des réformes (…)
Mais, au delà de réformettes pour amuser la galerie, quelles réformes de fond au juste ont-elles été entreprises ?
—————————————————
@ Mary Preud’homme
« Des policiers et gendarmes réduits à l’impuissance face à des racailles et des casseurs profitant d’une impunité décrétée par un pouvoir fantoche de lâches et de dégonflés… »
J’ai posté ici il y a quelque temps une vidéo dans laquelle une dame fonctionnaire de police indiquait que la police savait parfaitement repérer les groupes de casseurs, parfois avant même qu’ils ne tentent d’infiltrer une manifestation.
Nous sommes donc autorisés à croire que si des casseurs ont pu se mêler aux GJ, c’est qu’en haut lieu des instructions ont été données afin de ne pas s’y opposer.
Je crois savoir que les GJ pacifiques ont été fouillés et ont fait l’objet de contrôle d’identité.
Pourquoi les casseurs ont-ils échappé à ces formalités ? Seraient-ils passés en force ?
Nous pouvons aussi en déduire qu’en cherchant à créer un amalgame entre ces casseurs déguisés en GJ et les GJ pacifiques, l’opération consistait à discréditer ces derniers, pour ensuite permettre au gouvernement de se faire passer en honorable défenseur de l’« ordre républicain », au cas où il ferait montre de fermeté, même mal ciblée.
Enfin, nous pouvons prétendre que, sans pour autant être des spécialistes du « profilage », il doit tout de même être possible de distinguer des GJ pacifiques (dont une photographie de groupe figure dans le billet précédent) de casseurs quasi professionnels reconnaissables à leur accoutrement du genre cagoules et masques à gaz de même type…
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vie-doree-des-parlementaires_1876780.html
Que voulez-vous, certains peuvent être agacés par tant de faste, l’emblème de cette caste est bien le Sénat ce n’est pas par hasard qu’il est ciblé.
Mon cher Sénat, qui s’empresse de la jouer je suis Gilet jaune en votant un arrêt de la taxe carburant, moi je voterais pour des repas plus équilibrés en leur sérail, l’obésité d’avantages les gagne et en plus cela se voit, et dire au citoyen de serrer la ceinture…
La loi sur la moralisation de la vie publique est très loin d’avoir apaisé et réglé cette colère sourde de la rue, laquelle sait très bien que des subterfuges sont toujours en cours pour gratter toujours un peu plus.
La bataille ne fait que commencer et dès qu’un Gilet jaune s’invite à un débat il répète inlassablement qu’il ne veut plus de ces corps intermédiaires, rejetant indifféremment tous les partis.
@ S. Barth | 03 décembre 2018 à 04:12
Qu’il y ait des profiteurs du système et des fainéants professionnels parmi les GJ, c’est certain. Sur les barrages en province où j’étais, personne n’est dupe et les gendarmes connaissant leur clientèle riaient bien en en montrant certains d’un coup de menton…
Mais c’est relativement un point de détail dans l’aventure des GJ. Je ne vais pas exposer notre cas personnel mais là ils s’attaquent à l’os. Paysan donc prévoyant, j’essaye d’avoir un coup d’avance en continuant à investir en renforçant l’isolation, le m3 de bois de chauffage allant suivre les cours du gaz, du pétrole et de l’électricité. Mais tout cela se fait en se privant de tout le reste, je dis bien de tout le reste ! Mon épouse baisse la tête en passant devant les vitrines « on peut s’en passer »… Je suis encore valide et donc peux encore pallier toutes les pannes fuites, etc. du paquebot sans avoir à demander aux artisans de venir… Cela n’aura qu’un temps, et après ?… ll faudra piocher dans la caisse coup dur prévue pour tenir quelques mois dans un EHPAD et payer notre enterrement.
Nous demandons l’exemplarité pour nos élus ! Est-ce trop demander ? Le mal profond vient de là. Les foucades provocatrices dignes d’une backroom de notre cher président et leurs dépenses inconsidérées ont allumé le feu dans la province que Paris estime rétrograde et passéiste. Il suffisait de verser de l’essence en l’augmentant.
Cela faisait 25 ans que je n’avais pas manifesté et en allant pour la première fois sur un rond-point sans aucune concertation préalable nous nous sommes retrouvés avec des connaissances.
Au-delà de toute polémique politicienne sur les étiquettes des uns et des autres, quelqu’un d’éclairé sans doute comme vous devrait se poser des questions.
@ Elusen 4h26
« Parce qu’à Paris, bon nombre de monuments sont la propriété de la ville et non de l’État-Nation ; l’Arc de Triomphe = Ville de Paris. »
Et non, encore une boulette, une de plus, l’Arc de Triomphe qui appartient à l’Etat est géré par le « Centre des monuments nationaux » établissement public administratif sous la tutelle du ministère de la Culture: https://www.monuments-nationaux.fr/Trouver-un-monument
@ S. Barth | 03 décembre 2018 à 04:12
Dans votre énumération je relève :
de l’osso bucco de veau à 6,90
Vous faites très fort !!
http://www.a-la-source-alimentation.fr/content/galleries/tarifs/tarif-veau-24-avril-2018.pdf
Il est vrai que vous êtes « S. Barth ».
@ Robert M. 03 décembre 2018 à 09:35
« Cela dit, le niveau baisse »
C’est encore un coup du réchauffement climatique… 🙁
Rétrospective et sens de l’histoire de la Ve République.
Jacques Chirac est passé du septennat au quinquennat.
Nicolas Sarkozy n’a pas été réélu.
François Hollande n’a pas pu se représenter.
Emmanuel Macron ne finira pas son mandat.
Ça s’appelle une tendance lourde, vraie en politique comme en économie.
La photo du billet montre un Président au visage anguleux et une expression de fatigue bien visible.
Ce n’est plus un problème de piscine hors sol, mais plutôt celui de dirigeants hors-sol.
Seul un énarque pouvait penser qu’un sans-dent basculerait sur une voiture hors de prix financée par nos impôts, sans compter la location de batteries et autres babioles.
Ils ne se rendent pas compte ! Sauver la planète avec des voitures électriques, il fallait l’inventer.
Du côté de Stuttgart on travaille l’hydrogène sans compter les possibilités de réduire drastiquement les cylindrées, Ford le fait.
Quand allons-nous pouvoir nous débarrasser de cette caste d’énarques qui ne fait qu’empiler à la fois des mauvais choix politiques et aussi les mauvais choix techniques ?
http://renault-regions.fr/l/list?campaignId=Renault_PublicisSUDEST_ZOE112018&cc=fr_&placementId=LIGATUS_VNZOE112018_SUD-EST_CPC_DESKTOP_native_ZOE&ad=ESSAI&utm_campaign=cw-sud-est-novembre-2018&utm_medium=F6display&dclid=CjgKEAiAxZPgBRDB_9nfg6SquDwSJACj7c1q3gr0EmVWkYBYrxZMBFtiacnOoz26yQHZha0zom5RPfD_BwE&adv_ui=AZq6sZiFEeiii3E9K1Vuug&utm_source=ligatus&neLat=43.98003093152269&neLng=5.621379258073375&swLat=43.258681648202746&swLng=1.7644575345969997
Désespérant, la fin du mois s’annonce difficile, et la fin de l’année n’est pas encore là.
@ marie
« Emmanuel Macron signera le Pacte pour les migrations »
Effectivement, il se trouve que ce scandale a été occulté par la révolte des GJ alors qu’il devrait mettre ce qui reste de France dans la rue quand c’est tout simplement sa survie physique qui est menacée à terme par ce projet délétère occulté de manière suspecte par la grande presse, à quelques exceptions près.
Une fois de plus, M. Macron n’en fait qu’à sa tête en catimini et dans le dos des Français, sans consulter personne et même pas le Parlement, alors que sur une question aussi grave un référendum eût été de mise.
En Italie, MM. Conte et Salvini, ces affreux populistes si décriés, ont demandé au Parlement de se prononcer sur l’opportunité de signer ce pacte.
Un intervenant nous a rappelé que M. Macron a été élu au suffrage universel.
Certes, mais cela ne lui donne en aucun cas carte blanche pour se comporter de façon dictatoriale en se lançant dans des agissements qui frisent parfois la haute trahison.
@ Marc GHINSBERG | 02 décembre 2018 à 15:06
« Réflexions d’un citoyen qui se prétend éclairé… à la bougie. »
Le ci-devant citoyen fait preuve d’une belle conscience écologique, bravo, quelle prétention éco-responsable ! Au dix-neuvième siècle, l’éclairage urbain était parfois assuré par des flammes dont le carburant était de la graisse de baleine. C’était de l’écologie au sens premier du terme puisque les sociétés humaines vivent dans un environnement auquel elles s’adaptent.
Maintenant il est trop tard.
Ceux qui tiennent le pouvoir en France doivent comprendre que notre Constitution n’est plus adaptée, que l’invasion est notre condamnation, que l’accroissement des impôts et des taxes ne résoudra pas les problèmes et qu’enfin la caste dirigeante de ce pays n’est plus à la hauteur, elle pille les finances de l’Etat c’est tout.
Maintenant il est trop tard et si ce n’est pas aujourd’hui cela se passera demain.
Macron démission !
Dispositif renforcé pour juger les gardés à vue: on sait faire.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/02/01016-20181202ARTFIG00132-apres-les-violences-a-paris-un-dispositif-renforce-pour-juger-les-378-gardes-a-vue.php
Simple question: pourquoi ce dispositif n’est-il alors pas mis en œuvre le cas échéant en cas d’émeutes dans des quartiers sensibles ?
@ Tipaza | 03 décembre 2018 à 13:24
À mon avis, la seule façon dont Macron partira, c’est comme de Gaulle, en provoquant son départ, mais de sorte qu’on ne puisse l’accuser de fuir. Quelque chose du genre : « Débrouillez-vous sans moi puisque c »est ce que vous voulez ». Tous les contre-pouvoirs ont été tellement démantelés qu’on ne pourra le remplacer que par un autre expert omnipotent qui verra en chacun des Français un obstacle à son utopie. Les chaînes d’info et Paris Match seront là pour assurer la promotion d’un candidat à leur mesure.
Mitterrand a commencé à ruiner le pays avec ses 35 heures généralisées et sa retraite à 60 ans. Et ça ne s’est pas arrangé depuis. Macron est peut-être en train d’évoluer, mais on peut en douter. Du moins sera-t-il contraint de s’adapter un tant soit peu. En attendant, la leçon qu’il prend ces jours-ci lui est administrée gratuitement, mais elle coûte très cher à la collectivité.
@ Elusen 03 décembre 2018 à 04:26
Elusen… Elusen et son Frama.link sous le bras à chaque intervention.
Mais tout le monde sait petit Elusen que Frama.link est une émanation de Framasoft votre groupe d’ami(e)s « convaincu qu’un monde numérique émancipateur est possible »
Petit Elusen sera-t-il notre nouveau gourou ? A suivre… dès la prochaine publication de… Frama.link. Yeah !
Gilets jaunes (suite)
Glissons sur les nombreuses tentatives d’homicide sur agents de la force publique, sur les incendies volontaires, sur les pillages, sur la dévastation de l’Arc de Triomphe… que beaucoup de gens ne trouvent pas très graves.
Débat dimanche soir sur France 2, chaîne que je ne regarde jamais. Le débat m’avait alléché. Deux séries d’intervenants. Dans la seconde série, il y avait le mélenchoniste François Ruffin et le « penseur » Todd. Pensant aux agissements des Gilets jaunes, Ruffin a dit sa « joie ». Et Todd a déclaré : « Je suis à 125% d’accord avec ce que disent les Gilets jaunes. »
Je veux bien croire que tous les partis d’opposition se réjouissent de ce qui arrive, pensant que cela affaiblit le pouvoir en place. Et dans ces opposants, il y a Mme Le Pen et M. Dupont-Aignan. Je pense pourtant que parmi les Gilets jaunes, les gens qui votent pour ces deux-là sont minoritaires.
Car le comportement des manifestants en gilets jaunes est incontestablement de gauche, et, même, d’extrême gauche. Evoquer la peste brune, 1934 ou le pétainisme ne rime à rien. MM. Castaner, Darmanin, Griveaux ont eu tort et leur analyse est fausse.
Je pense plutôt à 1789, à 1830, à 1870, 1968… On est devant des phénomènes d’anarchie, de chienlit, d’insurrection… D’où la joie de MM. Ruffin et Todd.
Moi, ça ne me réjouit pas du tout. Et je ne suis pourtant pas macroniste.
@ de le lamentin 02 décembre 2018 à 22:09
@ hameau dans les nuages | 03 décembre 2018 à 00:15
Renseignement pris auprès d’une source sûre. Les armes des tireurs d’élite de la Police ne permettent pas de couvrir toute la longueur des Champs-Elysées. Elles ont une portée plus faible, mais suffisante pour les situations délicates de type prise d’otage, où il ne faut pas toucher n’importe qui, ce qui est difficile si on tire de trop loin.
Il est probable, donc, que pour assurer une bonne couverture des manifestations, plusieurs équipes étaient réparties tout au long de l’avenue, et que si un GJ avait été repéré porteur d’une arme à feu et manifesté l’intention de l’utiliser, il aurait été guéri instantanément de la totalité de ses maux.
Je ne serais pas étonné si j’apprenais que la vidéo mise en ligne par Hameau a été réalisée et diffusée par la Police elle-même.
————————————————–
@ Exilé | 03 décembre 2018 à 13:52
@ marie | 03 décembre 2018 à 07:58
Voir article 53:
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006071194#LEGISCTA000006095826
A mon avis, ce pacte engage les finances de l’État. Il doit donc faire l’objet d’un vote du Parlement.
@ marie
« Emmanuel Macron signera le Pacte pour les migrations »
S’il le fait, il faudra renvoyer toutes les personnes venues après la signature de ce pacte.
Ce qu’on fait de dangereux dans notre dos doit être immédiatement détruit… Tous les hommes politiques doivent se prononcer sur ce sujet grave.
Rien de ce qui est illégitime ne doit être maintenu.
Il y a quand même une belle absurdité : faire comme si la France était faite pour les étrangers.
Récompenser des gens, les musulmans, pour parler net, dont certains commettent des attentats chez nous, et dont beaucoup remettent en cause la laïcité, les droits des femmes, s’en prennent aux Juifs et j’en oublie sans doute.
Plus on veut nous obliger à ce que nous ne voulons pas, plus on veut s’implanter chez nous malgré nous, plus la réaction doit être brutale en proportion.
Comme les femmes le disent aux hommes trop lourds, non c’est non. De même les Français aux hommes politiques voulant leur imposer des gens dont l’unique mérite est de n’être pas Gaulois si bien des personnes parmi eux ont les grands torts que j’ai dit, en vérité.
Notre liberté est à ce prix.
Au fait, voici un petit rappel à l’usage des commentateurs qui, jouant les vertus effarouchées, poussent des cris d’orfraie – à grands renforts d’incantations républicaines et de mises en exergue de menaces pesant sur la démocratie (sic) – devant les débordements qu’ils imputent en bloc aux Gilets jaunes, y compris aux plus pacifiques de ces derniers:
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2018/01/18/03015-20180118ARTFIG00167-le-centre-pompidou-lance-les-commemorations-de-mai-68.php
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/10/20/25001-20171020ARTFIG00161-emmanuel-macron-veut-commemorer-le-cinquantenaire-de-mai-68.php
On ne peut logiquement critiquer la chienlit après l’avoir portée au pinacle en se pâmant d’aise.
Il est assez croquignolet d’entendre aujourd’hui les anciens trotskos comme Romain Goupil, Rokhaya Diallo, Dany Cohn-Bendit, s’époumoner face aux gueux Gilets jaunes pour parler de démocratie parlementaire, élections, représentation, bref, tout ce qu’ils ont honni dans leur jeunesse alors qu’ils défilaient boulevard Saint-Michel pour Mao, Staline ou Pol Pot.
La chienlit. On est en plein dedans.
Que ce soit de la part de ceux qui protestent peut-être légitimement mais lorsque l’on entend certains témoignages on comprend que chaque cas est particulier et bonjour pour faire la synthèse !
Du côté des politiques, que ce soit ceux de la majorité ou ceux de l’opposition, si quelqu’un arrive à faire une synthèse pour trouver une solution, il a droit à une poignée de main du grand chef.
Quant aux chaînes d’infos, j’avoue que je suis mal placé pour juger car depuis très longtemps je ne regarde plus les infos à la télé, que ce soit les chaînes traditionnelles ou celles en continu.
Aucun intérêt, des journaux creux et pour les chaînes en continu une course vers le vide et des journalistes qui tournent en rond.
Seuls quelques titres de presse écrite nous permettent d’essayer de nous faire une idée, Le Point en fait partie, mais également d’autres avec lesquels je ne suis pas forcément d’accord, mais qui exposent des avis qui font débat (à l’exception de ceux qui s’érigent en justiciers)
Après, à chacun de trier.
Ce qui est navrant dans ce qui arrive, c’est que Macron a gâché ses cartouches par autisme et si j’ai plusieurs fois évoqué le thème « Qui l’a fait roi ? » plusieurs articles sur le financement de sa campagne apportent un début de réponse à la question.
Et c’est justement le point faible de Macron: beaucoup croyaient arriver dans un nouveau monde, ils n’ont pas compris qu’ils étaient manipulés par une frange de l’ancien monde que les GJ rejettent aujourd’hui inconsciemment.
Et ces fameuses chaînes d’infos ont fait partie du coup d’Etat juridico-médiatique de la campagne de 2017.
Quand je vous dis que l’on tourne en rond.
Menaces de mort émises par des Gilets jaunes à l’encontre de Gilets jaunes qui oseraient discuter avec le pouvoir ; appel au meurtre par Ruffin (« il va finir comme Kennedy ») ; « Macron va finir par faire tirer sur les Français » selon Marine Le Pen la pyromane ; sans parler de l’hypocrisie et du cynisme absolu de Dupont-Aignan, Ségolène Royal, Laurent Wauquiez, Mélenchon et même un ex-Président ennemi de la finance, indigne parmi les indignes.
Ne serait-ce que pour éviter l’arrivée ou le retour au pouvoir de ces sinistres arsouilles sans foi ni loi, je vais continuer à soutenir mordicus Emmanuel Macron, le courageux président des Français qui tente de sortir le pays du mal français, c’est-à-dire la drogue à l’Etat et l’égalitarisme coupeur de têtes.
ALLEZ MACRON !
Depuis son élection, Macron est soumis à un travail de sape de la gauche et de la droite et des journalistes affidés qui ne supportent pas d’avoir été dégagés par ce jeune Président.
Ils en sont maintenant à l’appel au meurtre, les dernières élections ayant montré que quand il s’agit de voter, c’est plus difficile de s’imposer.
Et encore, s’ils avaient des solutions.
Mais à part leur incompétence notoire, leur haine de la démocratie, leur Venezuela et leurs bruits de bottes, ils n’ont rien à offrir aux Français, à part la ruine de notre économie et un régime autoritaire pour ne pas dire dictatorial.
Que les écologistes arrêtent d’urgence de servir d’idiots utiles à ce quarteron de politiciens en faillite intellectuelle et morale.
Courage Monsieur le président !
Effectivement tout cela est bien affligeant pour ne pas dire scandaleux.
Journalistes girouettes incapables d’expliquer à ce bon peuple de France qu’il court dans le mur !
On ne veut plus de taxes mais plus de services publics, on veut produire français mais sans investissements étrangers, ce n’est pas possible, les « riches » qui étaient revenus vont vite repartir !
La planète est un village, la Belgique, le Portugal, la Suisse c’est pas loin !
Sans parler des touristes qui vont tourner le dos à nos beaux paysages car ils sont habités par des malotrus.
Face aux défis mondiaux la France doit se réformer en profondeur, c’est pour ça que monsieur Macron a été élu.
Il ne doit pas céder aux opportunistes populistes de droite ou de gauche qui se rêvent à sa place et qui si par malheur, se retrouvaient au pouvoir seraient à leur tour vilipendés par les « masses populaires ».
Regardez ce qui se passe au Royaume-Uni, c’est édifiant de voir comment un peuple a été trompé à coup de « fake news » et ne sait plus dans quelle direction aller !
Information Marianne BFMTV
Le Premier ministre Edouard Philippe, samedi soir, pendant que Paris brûlait, fêtait avec des amis du gouvernement, pendant quelques heures, son anniversaire !
Incroyable !
Cordialement
@ Tipaza | 03 décembre 2018 à 13:24
Hélas hélas hélas !!
Voilà ce qui arrive à force d’instrumentalisations, tripatouillages et sondages à n’en plus finir d’élections visant à orienter, voire détourner le vote des électeurs.
Lequel vote devrait revenir essentiellement au peuple, sans privilège, préférence ou particulière exonération dictées par des médias abuseurs et sans scrupules – faire le buzz étant leur seule finalité – et se dérouler dans un climat de parfaite sérénité permettant une réelle prise de conscience de l’enjeu desdites élections.
@ Lucile | 03 décembre 2018 à 16:03
À l’heure où j’écris on ne connaît pas encore les décisions qui sont prises dans la réunion d’urgence qui se tient en ce moment à l’Élysée avec quelques-uns des ministres les plus importants, dont Le Maire, Darmanin, ce qui laisse entendre que les décisions seront de nature économique.
Il me semble que nous n’en sommes plus à ce niveau, mais attendons l’annonce des décisions.
On verra à ce moment la vraie nature et le caractère de Macron.
Est-il capable d’être en rupture avec lui-même et d’innover dans ses propositions. En un mot peut-il être un autre et se transcender dans l’originalité.
Devenir autre et rester lui-même, le grand dilemme que posent tous les philosophes et poètes à celui qui affronte l’inconnu.
Que vaut-il dans l’échec, ce « jeune président » qui n’avait jamais connu l’échec ?
@ ICL
« Et ces fameuses chaînes d’infos ont fait partie du coup d’Etat juridico-médiatique de la campagne de 2017. »
Ah, ces chaînes d’infos…
Pour enchaîner des esclaves ?
Maintenant on ne plus voir une chaîne d’information(s) sans « tomber » sur ce qui s’est passé à Paris.
En même temps Paris n’est pas le nombril du monde, et si Chivenchy ou Zadid et Voltaire ont gobé (alors que nous leur faisons confiance pour avoir contracté auprès de bonnes assurances), ainsi que les bourgeois de l’avenue Kléber, alors qu’en province nous avons les mêmes casseurs dans les manifs syndicales, défonçant les vitrines des petits commerçants ou d’agences bancaires mais que, curieusement, personne n’en parle sur les chaînes « en boucle » qui ne bouclent en réalité que ce qui se passe dans leur périmètre.
Aaah Paris… Paris… Paris « Reine du monde » comme chantaient les vieilles chanteuses.
Du coup je me demande pourquoi un président parisien (oups, je voulais dire français) se déplace en kérosène à l’étranger, écologiquement évidemment, pour faire croire que nos 643 801 km² et nos 67 millions d’habitants peuvent faire la leçon à 1 400 000 000 de Chinois (environ) pour leur demander, poliment, de ne plus polluer notre planète avec leurs usines qui travaillent à bas coût (2,00 € l’heure) pour nous, et nous livrer, par avion keroséneux, les baskets que va vendre 200 boules Zadig et Voltaire. Paris.
« Brigitte Macron porte essentiellement voire exclusivement des vêtements de la marque Louis Vuitton ».
J’ose croire que tous ces vêtements sont fabriqués en France par des sous-traitants payés au-dessus du SMIC. Quoique…
En même temps… j’dis ça… 😉
@ Exilé
« J’ai posté ici il y a quelque temps une vidéo dans laquelle une dame fonctionnaire de police indiquait que la police savait parfaitement repérer les groupes de casseurs, parfois avant même qu’ils ne tentent d’infiltrer une manifestation. »
« Nous sommes donc autorisés à croire que si des casseurs ont pu se mêler aux GJ, c’est qu’en haut lieu des instructions ont été données afin de ne pas s’y opposer. »
« Je crois savoir que les GJ pacifiques ont été fouillés et ont fait l’objet de contrôle d’identité.
Pourquoi les casseurs ont-ils échappé à ces formalités ? Seraient-ils passés en force ? »
« Nous pouvons aussi en déduire qu’en cherchant à créer un amalgame entre ces casseurs déguisés en GJ et les GJ pacifiques, l’opération consistait à discréditer ces derniers, pour ensuite permettre au gouvernement de se faire passer en honorable défenseur de l’« ordre républicain », au cas où il ferait montre de fermeté, même mal ciblée. »
« Enfin, nous pouvons prétendre que, sans pour autant être des spécialistes du « profilage », il doit tout de même être possible de distinguer des GJ pacifiques (dont une photographie de groupe figure dans le billet précédent) de casseurs quasi professionnels reconnaissables à leur accoutrement du genre cagoules et masques à gaz de même type… »
Rédigé par : Exilé | 03 décembre 2018 à 11:50
Ce que je déduis de vos propos c’est que trop de feuilletons de télévision, profilages et autres confidences de sous-fifres (notamment celles de votre petite dame fonctionnaire de police en mal de reconnaissance) nuisent.
Personnellement j’ai dans ma famille plusieurs hauts fonctionnaires de la police nationale (dont un fils) et officiers de gendarmerie qui ne me tiennent jamais pareils discours, ne me font pas de confidences et se gardent de communiquer sur leur dossiers respectifs en cours, impressions personnelles et autres indiscrétions susceptibles de troubler les esprits de personnes qui ne connaissent en rien le b.a.-ba des métiers de la sécurité requérant avant tout une très grande réserve, eu égard au secret de l’information visant à ne pas nuire aux chances de réussite dans le traitement de toute affaire, à plus forte raison lors des plus sensibles et susceptibles d’être exposées outrancièrement.
Certains GJ revendiquent (?) le rétablissement de l’ISF
– impôt qui au demeurant rapporte peu.
Par pure haine des riches, ce réflexe répandu dans un pays hystériquement égalitariste.
Mais avec leur QI à marée basse, ces braves gens ne comprennent pas qu’un pays pauvre est un pays dont les riches sont partis.
Et les très riches s’en iront pour de bon, de même que les investisseurs étrangers, et rien ne les fera plus jamais revenir.
Résultat : très peu d’ISF dans les caisses de l’Etat, et plus d’investissements !
Mais les GJ s’en moquent: l’égalité dans la pauvreté, voilà leur monde idéal, à ces jaloux pathologiques.
Une fois vraiment pauvres dans un pays affaibli et isolé, il leur restera MLP et Mélenchon et leurs thérapies foutraques, qui achèveront de ruiner le pays tandis que les responsables de tout ça, les « ennemis du peuple », iront remplir les prisons.
Bienvenue au Venezuela, le pétrole et le soleil en moins !
Quand aurons-nous, en France, des commentateurs qui ne se permettent pas de juger, jauger et disséquer l’âme de qui a plus de pouvoir qu’eux.
Juger c’est se rapporter à des règles, des lois. C’est aussi tenir compte des circonstances. Ce n’est pas dénigrer sans cesse et faire l’affaire de tous les schizophrènes qui rôdent autour du pouvoir. Que de Saint Pierre qui s’ignorent.
En attendant essayez de prendre le temps de réfléchir à ce que vont coûter les œuvres des semeurs de troubles.
@ boureau
« Le Premier ministre Edouard Philippe, samedi soir, pendant que Paris brûlait, fêtait avec des amis du gouvernement, pendant quelques heures, son anniversaire !
Incroyable ! »
Quand on veut tuer son chien… mon cher boureau | 03 décembre 2018 à 19:01
On ne lit pas les infos jusqu’au bout de la première ligne, voire du titre !! de Marianne
Info Marianne : pendant que Paris fumait encore samedi soir, Edouard Philippe… fêtait son anniversaire
Par Laurent Valdiguié
Publié le 03/12/2018 à 17:52
Pour reprendre les mêmes sources, mais en poursuivant la lecture !!! ce qui semble vous être particulièrement difficile (l’âge peut-être ?)
https://www.marianne.net/politique/marianne-gilets-jaunes-edouard-philippe-anniversaire-1er-decembre
car n’est pas « bourrrrrreau » qui veut/peut, on peut lire :
« Cette soirée était prévue de longue date et tout était organisé non pas à Matignon mais chez lui, par son épouse », insiste auprès de Marianne un des participants, qui assure aussi que le Premier ministre, « compte tenu des événements, n’est resté qu’une heure. Il est arrivé vers 22h30 et il est reparti ensuite, après avoir embrassé tout le monde ». Un autre invité raconte : « Anniversaire loupé, Edouard était au boulot jusqu’à 22 heures 30 et il arrivé tard quand plusieurs convives étaient déjà partis. Darmanin et Lecornu partaient justement à ce moment-là ». De fait, le chef du gouvernement n’est pas resté longtemps. Vers 23h30, il s’est rendu à la préfecture de police de Paris afin de rendre hommage aux forces de l’ordre. Les chaînes d’information en continu ont retransmis son allocution à partir de 23h51. »
Alors, SVP, inutile d’en rajouter dans la basse bêtise.
Laurent Valdiguié, encore un spécialiste des plateaux TV, dits des « plateaux repas » pour ce genre de journaleux.
Spéciale dédicace @ Claude Luçon et @ genau
Je pense qu’on parle beaucoup des gilets jaunes et de fait on néglige injustement les blouses blanches, ce n’est pas convenable !
A l’hôpital, une superbe jeune femme attend dans le couloir sur sa civière d’être conduite au bloc opératoire pour subir une petite intervention.
Elle s’inquiète un peu quand même, d’autant plus que l’heure tourne…
Un type en blouse blanche s’approche, relève le drap qui la recouvre et examine son corps nu.
Il rabat le drap, s’éloigne vers d’autres blouses blanches et discute.
Un deuxième en blouse blanche s’approche, relève le drap et l’examine.
Puis il repart.
Quand le troisième blouse blanche approche, lève le drap et la scrute, la jeune femme s’impatiente:
– C’est bien beau toutes ces auscultations, mais quand allez-vous m’opérer ?
L’homme en blouse blanche hausse les épaules:
– J’en ai aucune idée, nous on repeint le couloir.
« De l’incertitude des convictions naît une étrange liberté de manœuvre »
Le silence de Macron est inquiétant, il ne sait pas quoi penser ou que faire, on ne sait où il va, on ne sait plus où il habite, mais « de l’incertitude des convictions naît une étrange liberté de manœuvre », ce n’est pas de moi, mais du Cardinal Zambelli, un fourbe, un salopard, prêt à toutes les combinazioni et précieux consigliere du Pape, c’est tiré de la pièce de Jean Anouilh « Becket ou l’Honneur de Dieu. »
Ça ressemble terriblement au Président de la République française.
Un journaliste anglais avait comparé Jacques Chirac à la rue Vaugirard (si vous êtes parisien, vous comprendrez).
« C’est la rue la plus longue de Paris, elle s’élance de la Porte de Versailles pour finir son cours devant la Sorbonne en forme de ruelle, tantôt majestueuse, tantôt populaire, tantôt à sens unique, puis soudain à double sens et tordue en son milieu »…
@ ceux, qui je le suppose, sont nombreux comme moi à ne plus pouvoir supporter tous ces journalistes abonnés des émissions TV
Un espace de bonheur assumé par des intervenants respectueux les uns des autres, discourant de sujets qu’ils connaissent et autrement plus « caustiques » envers nos gouvernants, actuels comme passés et… à venir
https://www.publicsenat.fr/emission/on-va-plus-loin/gilets-jaunes-macron-se-tait-philippe-consulte-135191
@ Pierre Blanchard 03 décembre 2018 22:09
Anniversaire d’Edouard Philippe.
L’information que j’ai entendue a été donnée par un des directeurs de l’information de Marianne dans une émission de BFMTV que je regardais.
Comme quoi, définitivement, on ne peut se fier à personne !
Toutefois, j’imagine un de nos grands anciens politiques quitter son poste d’observation et de surveillance de Premier ministre dans le déluge insurrectionnel de Paris pour aller fêter, chez lui, ne serait-ce qu’une heure son anniversaire !
Autre temps, autres moeurs, autres qualités d’hommes.
Quant à la « basse bêtise », vous pouvez la garder pour vous, j’ai passé l’âge, merci.
Cordialement.
@ boureau à 19:01
Vos deux lignes d’information sur le samedi soir d’Edouard Philippe n’étaient pas fausses, dans leur concision orientée mais je remercie Pierre Blanchard d’en avoir rédigé une vingtaine, dès 22:09, pour les remettre dans leur contexte. Et si vous êtes toujours l’honnête homme que je pensais et que j’estime, j’attends votre mea culpa après ce « Pan sur le bec » bien utile. J’aimerais bien vous conserver dans mon groupe des commentateurs avisés et respectables et ne pas vous en éjecter comme un propagateur d’informations arrangées et approximatives, comme celles dont sont friands les Gilets jaunes.
@ Scarole | 03 décembre 2018 à 19:00
Vous êtes sérieux là ? Je ne saurais trop vous demander d’arrêter vos salades !
Je suis fier des Gilets jaunes : ils sont incohérents, brouillons et excessifs mais, au moins, ils relèvent la tête devant le mépris de classe des bourgeois mondialisés (dont nous avons de superbes échantillons ici).
Mon père est militaire à la retraite, fallait le voir ce samedi en pleurs lors du saccage de l’Arc de Triomphe.
C’est vrai nos militaires ne sont pas là pour cela. Mais alors quoi faire revivre un raz-de-marée souillant nos monuments et nos rues ?
J’apportais vraiment mon soutien à ces Gilets jaunes mais depuis ces deux derniers samedis ils me répugnent, me dégoûtent.
Ils sont assoiffés de casse et de destruction et n’allez pas me dire qu’ils viennent de banlieues ou de cités, ce sont des provinciaux, pour la plupart des hommes de 25 à 45 ans, alcoolisés et prêts à taper du flic.
Non je ne les soutiens plus et je vais être moi aussi un FOULARD ROUGE.
Ils vont pouvoir encore crier et le mettre sur le compte du gouvernement, mais le prix du pétrole risque de remonter, l’Alberta, État fédéré du Canada, gros producteur de pétrole, trouve les prix trop bas et ferme le robinet pour tenter de faire augmenter le prix, car ses finances publiques sont au plus mal.


Source un journal canadien gratuit, en ligne, il reprend principalement les dépêches d’agence.
https://frama.link/52fqtuZ-
https://frama.link/ykye5MTz
Et selon l’Honorable Honoraire, toujours pas d’extrême droite sur la place de l’Étoile.
Source TMC :
Si l’on trouvait de tout à la Samaritaine, sur les Champs-Élysées aussi !
@ Noblejoué 3 décembre à 13 h 39
« Mais plus les gens sonnent creux, plus les Français croient déceler de la profondeur.
Ou alors, ils se révoltent comme dans les Gilets jaunes. C’est comme ici, Marchenoir superstar ou coupable. »
Voilà bien une remarque géniale ! Marchenoir serait donc dans une situation girardienne ?
Tout comme les Gilets Jaunes : victimes/coupables. Et comment !
Et les Français : il y a trop longtemps qu’ils décèlent de la profondeur là où il n’y a qu’un trou sans fond. Victimes de leur manque de perspicacité.
Noblejoué, doux ami, sage et mesuré, attentif aux hommes, en recherche du bien universel, vous êtes un « sachant » à haute valeur intellectuelle, culturelle et morale. Victime vous l’êtes comme nous tous. Mais si d’aventure vous avez méjugé d’une situation politique, ne serait-ce qu’en un seul instant sans durée, alors vous seriez indubitablement coupable. Précisément comme « sachant » !
Méjuger d’une situation politique : un faux pas qui peut être mortel !
Tout cela ne m’empêche pas de bien vous aimer !
De la liberté d’expression et du libre arbitre, la plupart font un usage nihiliste et mensonger. Beaucoup s’égarent eux-mêmes dans les méandres de la bêtise. Méditons toujours que, comme l’a si bien dit Jean-François Revel, « La démocratie a besoin de la vérité pour survivre et la dictature du mensonge ».
Tous enchaînés à ces passions, nous nous dirigeons vers une démocratie du mensonge, animée par l’amour de ce même mensonge, guidée par la violence et attirée par le chaos.
M. Ruffin, de la France Insoumise, n’y est pas allé de main morte en faisant un parallèle entre le destin de M. Macron et celui de JFK: « Il finira comme Kennedy », a-t-il dit.
Je n’ai pas vu beaucoup de personnes s’en émouvoir. Quand une arme de guerre a été dérobée, ce dernier samedi, à Paris, dans un véhicule de la police mis à sac, de tels propos auraient dû susciter une réprobation très large.
Par contre, l’activisme boulimique, après tant d’autres constatés, sur le Pacte Mondial des Migrations – sujet et prise en compte rendus indispensables par le réchauffement climatique, notamment, et comme par la réalité objective du monde – est une illustration supplémentaire que beaucoup ont abandonné leur dignité et leur libre arbitre et avec l’ambition d’abolir l’entendement ou le peu susceptible de subsister chez les autres.
Il n’est même pas question, dans une instance comme l’ONU, de parler de cet enjeu que déjà on invoque le grand déferlement, un président trahissant son « peuple », complice du grand complot que constitue le grand remplacement.
Un président qui, par conséquent, peut être tué. Symboliquement ou pas.
Bien à vous.
On pourrait réécrire le suicide français?
Des porte-parole des Gilets jaunes qui étaient prêts à dialoguer avec le gouvernement ne se rendront finalement pas à Matignon.
La réunion qui devait avoir lieu, mardi 4 décembre, entre le Premier ministre et les membres du collectif des « gilets jaunes libres » a été annulée. La veille, la quasi-totalité des membres du collectif ont indiqué qu’ils ne se rendraient pas à la rencontre pour, je cite « protester contre l’inflexibilité du gouvernement ». D’autres ont expliqué avoir reçu des menaces sur les réseaux sociaux.
Finalement les « gilets jaunes libres » ne le sont pas tant que ça. Invoquer des arguments bidon pour refuser de discuter, menacer ceux qui sont prêts à entamer un dialogue, ce sont des méthodes de régimes totalitaires.
Est-ce bien ce que les Français veulent ? J’en doute fort !
Il n’y a jamais trop de pédagogie ! Faire de la pédagogie, ce n’est pas du tout « faire la leçon aux Français ». Il n’y a que le cancre incurable qui pense qu’on se moque de lui lorsqu’on essaye de lui apprendre des choses.
Ecoutez n’importe quelle interview de n’importe quel Gilet jaune depuis qu’on leur tend le micro, vous n’y entendrez que des revendications surréalistes, totalement incompatibles avec l’état actuel des finances de l’Etat, voire totalement incompatibles avec les principes les plus élémentaires de la macro-économie.
Je vous suggère de lire l’article de Patrick Artus publié ce jour dans Le Point, qui démontre avec des mots simples, compréhensibles par tout Français lambda, à quel point les revendications qu’on entend à longueur de reportages gilets-jaunes sont irréalistes.
https://www.lepoint.fr/invites-du-point/patrick-artus/artus-petit-traite-de-macroeconomie-a-l-usage-des-gilets-jaunes-04-12-2018-2276377_1448.php
Depuis le départ, ce gouvernement parie sur l’intelligence des Français, c’est sûrement là son erreur.
De Gaulle avait fini par en tirer une conclusion lapidaire : « Les Français sont des veaux ».
Le niveau de connaissance des Français continue de baisser.
Connaissance de l’économie. Mais aussi et surtout connaissance de ce qui se passe autour d’eux, chez nos voisins, afin de RELATIVISER.
Qu’ils aillent donc faire un tour en Allemagne, en Angleterre, en Espagne, etc.
Qu’ils aillent donc aussi en Russie pour comprendre ce qu’est une dictature. Ou aux USA pour comprendre ce qu’est vraiment l’ultralibéralisme !
Les Français vivent dans un pays semi-communiste qui les assiste, les ramollit, et les transforme en enfants gâtés.
La voilà enfin la seule et bonne solution à cette crise :
Les Gilets jaunes qui « galèrent » pour boucler leur fin de mois vont apprécier : le budget de l’État pour l’intégration et l’accueil des réfugiés augmente de 200 millions d’euros.
Selon le ministère de l’Intérieur, « il y a un redimensionnement de la politique d’intégration ».
D’après le quotidien 20 minutes, selon « les documents du gouvernement publiés cette semaine, le budget consacré à la mission « immigration, asile et intégration » atteindra 1,58 milliard d’euros en 2019, soit 200 millions d’euros de plus qu’en 2018.
https://www.medias-presse.info/augmentation-du-budget-co…/…/
MM. les gilets jaunes, vous pouvez remballer vos fluos et retourner à vos chères études, Macron va vous remplacer, vous êtes effacés !
@ Scarole | 04 décembre 2018 à 08:28
Allez-y, continuez à raisonner comme ça… Vous confortez les extrêmes en ayant valeur d’exemple de l’état d’esprit du microcosme parisien.
@ Daniel Ciccia | 04 décembre 2018 à 07:48
« Un président qui, par conséquent, peut être tué. Symboliquement ou pas. »
La nuance est de taille !
Seriez-vous kantien pour prétendre que l’intention vaut l’action ?
Pour ma part, si celui qui veut m’homicider en reste au stade de l’intention, sans passer à l’acte, je n’y vois aucun inconvénient.
Vous pourriez plutôt vous poser la question de la légitimité de la violence d’État versus la violence populaire.
Lorsque 80% environ d’une population ne veut plus d’une politique qui lui est imposée et rejette dans les mêmes proportions celui qui porte cette politique, la légitimité de la violence d’État se pose, symboliquement ou pas.
Des Gilets jaunes manifestent, l’expression englobe trop de monde pour avoir un sens et « en même temps » ce trop grand nombre fait sens comme on dit, puisqu’il montre la solitude du décideur et son isolement dans une tour d’ivoire.
Un isolement doublement surprenant, l’ivoire est interdite à l’usage et il faut être autiste pour ne pas entendre le « cri sourd du pays qu’on enchaîne ».
Nous verrons dans les heures qui suivent ce que l’Autiste élyséen a à nous dire, et avant même de le savoir, je doute de sa sincérité.
Son passé étant garant de son présent et de l’avenir, tout est à craindre.
P.-S.: J’ignorais que F. Ruffin avait prononcé ces mots « Il finira comme Kennedy », j’avoue l’avoir pensé moi aussi.
Macron a trop cherché l’analogie de la jeunesse, qui peut tout et son contraire, pour que celle-ci ne réveille pas des souvenirs violents.
@ Elusen | 04 décembre 2018 à 06:55
Un grand merci à vous cher Elusen, je suis fier de ces collègues d’extrême droite en photos que je recopie pour les coller dans mon bréviaire du petit fasciste illustré.
Des blancs de souche, anti-migrants, islamophobes, ce sont des denrées rares précieuses de nos jours et qui imposent le respect.
Vous remontez dans mon estime mon cher, envoyez-en d’autres, merci d’avance !
@ Scarole | 04 décembre 2018 à 08:28
« Le niveau de connaissance des Français continue de baisser. »
Difficile de vous donner tort, vu que :
En date de février 2018 INFOGRAPHIE – La France parmi les plus mauvais élèves européens en mathématiques
En 2016 : La France affiche une peu glorieuse 26e place en sciences
Décembre 2017 : Niveau de lecture des écoliers : la France parmi les derniers de la classe européenne
A qui la faute ?
@ fugace | 03 décembre 2018 à 01:46
« Qui que tu sois, quoi que tu fasses
Faut qu’tu craches, faut qu’tu payes
Pas possible que t’en réchappes
Nous sommes les frères qui rapent tout. »
Ça relève en effet d’une véritable rage aveugle. On dirait que les collecteurs et autres pondeurs de taxes ne sont pas plus intelligents ni plus cultivés que ne le constatent les tests décrits ci-dessous pour les élèves français actuels, vu que la méthode de résolution des problèmes que connaît notre pays est la même depuis des décennies quand le toute le monde la dénonce de façon argumentée et que plus les Français sont taxés sans qu’on se préoccupe d’améliorer leur situation avant de les faire cracher au bassinet, et plus le centralisme d’Etat se renforce, moins l’économie de notre pays s’en sort en dehors du portefeuille de quelques-uns, dont les faiseurs de taxes, bien évidemment. Que veut-on faire payer à la France donc, sur le plan de l’inconscient collectif ?!
Je rappellerai bien à mon tour donc, la légende de l’homme à la cervelle d’or, ce classique des Lettres de mon moulin, d’Alphonse Daudet.
@ Daniel Ciccia
« Par contre, l’activisme boulimique, après tant d’autres constatés, sur le Pacte Mondial des Migrations (…) »
J’ignore si vous faites preuve d’angélisme et d’irénisme mêlés d’ignorance ou bien de cynisme pervers, mais à quoi est donc due chez vous cette délectation malsaine à chercher à trahir les intérêts de ce qui est je le suppose en principe votre pays en vous poussant à préférer systématiquement l’étranger à vos compatriotes naturels ?
Comment appelle-t-on généralement ce genre d’attitude pas très ragoûtante ?
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/21/31001-20181121ARTFIG00303–le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrants-va-encourager-l-immigration-au-lieu-de-l-encadrer.php
@ Scarole | 04 décembre 2018 à 08:28
« Depuis le départ, ce gouvernement parie sur l’intelligence des Français, c’est sûrement là son erreur. »
Le problème c’est qu’il le fait avec notre argent, ce n’est pas une erreur c’est une escroquerie.
Je suis prêt à parier en ligne sur l’intelligence des Martiens, ou pire celle des macronriens, avec votre argent.
Je perdrais certainement mais qu’importe, solvable ou pas ce sera à vous de payer.
@ Achille | 04 décembre 2018 à 08:24
« Finalement les « gilets jaunes libres » ne le sont pas tant que ça. Invoquer des arguments bidon pour refuser de discuter, menacer ceux qui sont prêts à entamer un dialogue, ce sont des méthodes de régimes totalitaires. »
Jouer les matamores sans prendre de risques et se dérober à la première menace, cela porte un nom : la couardise.
Honte à ces pleutres, à ces révolutionnaires d’opérette, à ces petits soldats de papier mâché qui s’enfuient au premier coup de semonce.
@ boureau | 03 décembre 2018 à 23:56
Bien pris note et je retire bien volontiers « la basse bêtise » qui je le reconnais était de trop !!
Les infos écrites, rien que les infos écrites pourraient être le résumé de ce mini-épisode que vous avez résumé en deux lignes
« L’information que j’ai entendue a été donnée par un des directeurs de l’information de Marianne dans une émission de BFMTV que je regardais ».
Comme quoi, définitivement, on ne peut se fier à personne !
Mais qui sont réellement ces Gilets jaunes aujourd’hui, que veulent-ils ?
Où sont passés ceux qui ont lancé ce mouvement et qui aujourd’hui, ayant montré leur incapacité à le structurer, à le maîtriser, se trouvant totalement débordés par celui-ci, se montrent étrangement discrets, fuient leurs responsabilités et refusent un dialogue constructif qui seul permettrait de sortir de l’impasse dans laquelle ils ont conduit le pays ?
Que penser d’un mouvement qui, loin des objectifs affichés, au lieu de construire détruit, et au sein duquel la libre expression est désormais étouffée par la menace, par la peur ?
Je reconnais avoir eu naïvement au départ de la sympathie pour ce mouvement qui était l’expression d’un mécontentement, d’un ras-le-bol, que je ressentais et ressens toujours comme une grande majorité de citoyens en raison notamment d’une politique fiscale injuste.
Mais les actions des Gilets jaunes, les événements tragiques qui en ont découlé, l’incapacité de ce mouvement à s’asseoir autour d’une table pour trouver une issue à cette crise, ont totalement discrédité à mes yeux ce mouvement.
On en arrive même à se demander si ceux des Gilets jaunes qui maintiennent aujourd’hui leurs mots d’ordre et leurs actions destructrices ne se satisfont pas de ce climat insurrectionnel dont ils estiment qu’au final celui-ci sert leurs intérêts ?
Il serait temps de sortir de vos mondanités, Tipaza, et d’accéder à la sincérité, celle que vous laissez échapper parfois, témoignant de votre qualité poétique quand vous ne craignez pas de ne plus plaire et d’être exclu du salon.
Avant même de savoir ce que le président va décider, vous doutez de sa sincérité, et je vous remercie de savoir, en exprimant cela, trouver une définition fiable de l’autisme, où c’est la perte de confiance dans la relation qui amène à l’incommunication et à l’expression violente.
Au président de savoir construire sa propre confiance dans le peuple français, à vous et au peuple de savoir ne pas, au préalable, fermer les oreilles par furieux désir mondain d’appartenance, les deux entités, et l’exemple présidentiel en cela sera décisif, devant se soumettre chacune à la nécessité impérieuse de protéger la relation qu’elles entretiennent. Fondement de la Ve, la relation du peuple avec son président servira alors d’exemple à toutes les forces à l’œuvre, et est une unique occasion de savoir, dans l’écoute mutuelle où chacun renonce à son propre autisme, élaborer ce chemin sans chemin.
Peut-être aujourd’hui saurez vous entendre ce que signifie cette métaphore, qui est renoncement aux violences réciproques, celles qui aujourd’hui comme hier menacent les démocraties occidentales.
Si elles ne savent pas emprunter cette voie si nouvelle qui à chaque pas se découvre, elles sont vouées à la disparition dans les sables des recommencements destructeurs, laissant délaissée bien que dégagée cette seule pierre solide du renoncement réciproque, celui qui nous permettrait non seulement de nous écouter, mais mieux, de nous entendre.
Monsieur le président, il y a une solution ! (PB)
Un conseil judicieusement calculé à la dernière minute. Communication et stratégie obligent au moment le plus crucial et avant l’Acte III du samedi 8 décembre. Mais qui donc est à la manœuvre pour avoir conseillé à Macron de se désister au déjeuner à l’Elysée des plus grands chefs étoilés au monde et aller rejoindre le commandement des CRS ? Le déjeuner royal a donc eu lieu à l’Elysée et dans la nouvelle vaisselle de Sèvres à 300 000 euros, mais sans Macron. Et comme il a bien mangé en Argentine, Brigitte veille à son poids.
Il était grand temps qu’il prenne conscience que c’est la France profonde déchirée et de plus en plus appauvrie depuis son arrivée au pouvoir qu’il doit prendre en compte et veiller à ce que tout le monde puisse avoir à manger et se chauffer. Les Restos du coeur et d’autres associations humanitaires ne désemplissent pas.
La presse indique que Macron fait appel d’urgence au vieux monde avant la cata de samedi prochain ? Eh bien, après avoir atteint le sommet culminant d’erreurs majeures, c’est une marche arrière qui s’annonce et à toute vitesse. C’est arrivé plus tôt que prévu.
Je ne peux pas penser que le prélèvement à la source aura lieu, la fiche de paye nouveau détonateur, de l’argent perçu que chacun gérait à sa guise pour payer son impôt, là tronçonnée avant même d’avoir intégré sur les comptes les sous du prélèvement.
Et l’on ne sait toujours pas comment déduire les crédits d’impôt, gravissime, même si dans tous les cas le contribuable aurait payé son écot.
Le citoyen ne veut pas échanger car il sait que les caisses de l’Etat sont vides, la « compensation » avive les tensions, trop flou pour être vraie.
Les 30% de la baisse de la TH n’ont pas eu lieu, malgré des taux fixes les valeurs locatives ont augmenté et une taxe spéciale d’équipement scélérate puisqu’elle n’existait pas jusque-là a été introduite.
Quand un Etat n’a plus le sou, forcément il y a un loup, comme pourrait dire Agnès Verdier-Molinié.
@ Michel Deluré
« Où sont passés ceux qui ont lancé ce mouvement et qui aujourd’hui, ayant montré leur incapacité à le structurer, à le maîtriser, se trouvant totalement débordés par celui-ci, se montrent étrangement discrets, fuient leurs responsabilités et refusent un dialogue constructif qui seul permettrait de sortir de l’impasse dans laquelle ils ont conduit le pays ? »
Les GJ ne sont ni un syndicat, ni un parti politique, ni même une simple association « loi de 1901 » : ce sont simplement des Français indépendants qui ont réagi de façon instinctive après l’arrivée de la goutte d’eau de trop.
Certes, l’instinct ne vaut pas raison, mais nous réagissons tous plus ou moins de cette manière face à un danger, comme une brûlure par exemple.
Et comme ce sont plutôt dans l’ensemble des gens de type apolitique, ils n’ont pas la culture grégaire moutonnière leur permettant de se rassembler sous une seule bannière imposée.
Le fait qu’ils aient malgré tout réagi en bloc montre tout de même qu’il y a un certain nombre de choses qui ne tournent pas rond en France et sur ce plan ce ne sont pas eux qui ont mis le pays dans l’impasse mais tous les acteurs du Système, « gouvernants », parlementaires, préfets, maires, administrations, médias et autres qui, habitués à leur ronron de politique politicienne en circuit fermé n’ont rien vu venir, en dépit de la montée de signaux d’alertes.
C’est donc un problème de dysfonctionnement du modèle de la « démocratie » à la française qui est en cause, accompagné de l’incompétence de tous les acteurs précités.
Si cette « démocratie » avait fonctionné, entre autres par l’intermédiaire des parlementaires qui auraient normalement dû prendre le pouls de ces oubliés – au lieu de se focaliser sur les seules humeurs des Petits Chéris– nous n’en serions pas là.
On n’attendait plus que lui ! Honte de rien !
Encore un qui depuis son riyad des mille et une nuits pense pour les citoyens.
Complètement gaga de parler de l’horizon 2025/2050 alors que depuis deux semaines les Gilets jaunes hurlent fins de mois.
Un de plus qui n’a rien compris – triste sire – on ne pouvait que le craindre, une retraite en carbone pur, doublée d’un habitat sous un ciel ensoleillé lumineux et radieux lui ont forcément secoué le bulbe.
Au secours, aux abris ! Le retour du DSK nouveau est là, le penseur par le bas est revenu, parlant même d’écarter les sexagénaires, vite il ne sait plus ce qu’il raconte !
Les sans-grade apprécieront sa vision d’un monde nouveau. Et cet ancien socialiste, s’il partageait un peu de son monde à lui avec quelques sans-dents en mal de vie ?
Orange/AFP
« DSK veut ainsi apporter des éléments de réflexion aux grandes questions qui préoccuperont nos sociétés entre 2025-2050. « Il faut absolument préparer les éléments de réflexion de ce que sera l’avenir, que visiblement le parti majoritaire à l’Assemblée ne prépare pas », explique-t-il au Parisien ».
Le rire étant le propre de l’homme, il m’a fait excellement commencer ma journée sous un soleil de début de journée, mon noisette en rigole encore.
@ Jean le Cauchois 04 décembre 2018 00/11
@ Pierre Blanchard 04 décembre 2018 09:53
« J’attends votre mea culpa »
Jean, je contextualise:
Hier après-midi, je suis une émission sur BFMTV sur les Gilets jaunes. Cette émission regroupe des journalistes et des politiques. A un certain moment, un journaliste (directeur ou adjoint à la direction de la rédaction de Marianne et dont je ne me souviens pas du nom car c’était la première fois que je le voyais dans les médias) interrompt son argumentation et dit : « J’ai un scoop ». Silence. Puis l’information : « Le Premier ministre… quelques heures… » Silence de quelques secondes de stupéfaction ou d’étonnement et la conversation reprend. Le journaliste a bien dit « quelques heures ».
Je suis sidéré, scandalisé, outré par le contenu de l’information dont je n’ai aucune raison de douter de sa véracité, prononcée qu’elle est devant six personnes. Pour information, je ne lis pas ou très rarement Marianne, considérant ce news comme un des moins bons parmi les quatre ou cinq grands.
J’ai même dit à mon épouse à ce moment : « Tu te rends compte, le Premier ministre a quitté son poste de commandement devant l’ennemi pour une coupe de champagne et des petits fours avec des copains. C’est une trahison ! »
Entendons-nous bien, pour moi les Gilets jaunes ne sont pas l’ennemi. Ma position sur ce mouvement est claire et j’ai dit ici l’empathie que j’avais pour lui bien que n’étant pas du tout concerné, mais connaissant leurs problèmes et leurs souffrances.
Mais il faut prendre conscience, avec du recul, de l’acte en lui-même.
Ce samedi soir-là, le président de la République est en voyage à l’étranger. De fait, le Premier ministre devient le patron de la Maison France et doit en assumer toutes les responsabilités. Paris, mais pas seulement Paris, la province dans une moindre mesure, sont en état insurectionnel avec des centaines d’arrestations, de blessés, de guérillas, de charges, des dizaines de feux dans nos villes jusqu’à une heure avancée de la nuit. Et quand même quatre morts depuis le début.
Et à 22h30, dans une France en guerre civile, le Premier ministre quitte son poste de commandant en chef et de premier responsable pour sabler le champagne à l’occasion de son anniversaire !
Imaginez, Jean, un maire d’une de nos villes de province quittant les pompiers, les CRS, les médecins, infirmiers, dans sa ville en bataille, disant : « Hé les gars, je vous laisse pour une heure, je vais prendre la champagne avec des copains » !
C’est une attitude indigne de ce poste, même s’il n’était pas directement chargé de donner des ordres. J’ai déjà dit ici tout le mal que je pense de ces générations de technocrates qui ne valent pas un pet humainement et professionnellement. Je n’en rajouterai pas.
J’estime que ma colère devant ce manquement au plus haut niveau de l’Etat était légitime et mon information n’était pas orientée, mais le cri du coeur d’un citoyen outré des défaillances au plus haut niveau de l’Etat.
Alors, mea culpa ?
Non Jean, aucune ambiguïté dans mon information concise certes, mais ce n’est pas mon habitude sur ce blog d’en faire des tonnes.
D’ailleurs, il y a bien longtemps que j’ai fait mienne la phrase que John Ford, dans de nombreux westerns, prête à ses héros, phrase si bien dite par John Wayne: « S’excuser, un signe de faiblesse ». Au mieux ou au pire, quand cela doit l’être, j’exprime des regrets. Ce qui ne sera pas le cas pour cette information.
Vous jugerez, Jean. Il est vrai qu’il se tisse sur la toile des liens invisibles qui valent bien des amitiés déclarées. Personne ne tient à les perdre et moi, je tiens à les garder.
Cordialement.
@ Michel Deluré | 04 décembre 2018 à 09:58
« On en arrive même à se demander si ceux des Gilets jaunes qui maintiennent aujourd’hui leurs mots d’ordres et leurs actions destructrices ne se satisfont pas de ce climat insurrectionnel dont ils estiment qu’au final celui-ci sert leurs intérêts ? »
Malheureusement, cette pauvreté et ce désarroi durent depuis bien trop longtemps.Et comme c’est toujours les mêmes refrains que les politiques ressassent, la plus grande majorité des Français ne croit plus au dialogue de la dernière chance ou encore une entourloupe qui n’y changera rien. Depuis plus de 25 ans, les gens ont cru, espéré que ça irait mieux. Pensez donc, mieux pour toujours les plus riches, et pire pour trois quarts des Français. Plus personne ne croit les politiques, tous pourris. La France profonde ne voit plus aucune issue que celle de résister aux fausses promesses jamais tenues jusqu’àlors. Ils veulent des actes concrets et rapides. C’est tout de suite et sans perdre de temps. Ils arrêteront de manifester une fois que les actes sérieux et concrets seront approuvés et signés d’un commun accord. C’est-à-dire la baisse des taxes significatives et l’augmentation des salaires à hauteur du coût de la vie, très chère en ce moment. Je comprends qu’ils n’arrivent plus à boucler modestement leur fin de mois.
Je crois que ce qu’attendent les Gilets jaunes c’est que Macron annonce publiquement et aux heures de grande écoute, la baisse des taxes, l’augmentation des salaires (et pas quelques cacahouètes), l’annulation de la CSG, la fiscalité à la baisse pour les petits et moyens revenus sur salaires et retraites, annulation totale des impôts locaux dès le 1er janvier 2019, etc. Faire contribuer un peu plus les gros et les très gros portefeuilles. Tout le monde doit mettre la main à la pâte et selon les revenus de chacun. Quand la justice sera rétablie et que les gens auront un toit et à manger et pourront payer leurs factures mensuelles ponctuelles, alors il n’auront pas envie de descendre dans la rue et protester.
Une meilleure justice pour assurer les fins de mois de tous est la solution à mettre en oeuvre d’urgence avant les fêtes de Nouvel An.
Excusez-moi d’empiéter un peu trop ce billet de bon matin, mais j’ai omis une super bonne nouvelle de très haute importance :
M. Ménard, maire de Béziers, a inauguré sa crèche de Noel dans sa mairie.
J’en ai bondi de joie !
J’imagine déjà les faces bouffies et rougeaudes des losers gauchistes du Tribunal administratif qui doivent éructer leur haine envers ce maire « facho réac xéno raciste des Zeures sombres de la bête immonde en chemise brune » et qui vont empiler encore et encore comme tous les ans des dossiers avant Noël pour le démontage de la crèche.
Je suis mort de rire ! Quel génie ce Ménard !
Si j’étais lui, j’habillerais les personnages de cette crèche en gilet jaune, Joseph, Marie, même bébé Jésus avec des couches jaunes fluos, et pourquoi pas les Zanimos ? L’âne, le mougeon, le boeuf, en gilets jaunes ; un petit cochon aussi ferait l’affaire pour démontrer notre empathie envers nos « Zamis » musulmans.
Béziers a beaucoup de chance d’avoir un tel maire, beaucoup d’autres devraient l’imiter.
@ Mary Preud’homme | 04 décembre 2018 à 09:50
Je suis ravi de voir que pour une fois nous sommes d’accord.
Quand on a des revendications à formuler il faut avoir le courage de faire front aux menaces d’individus qui se sont emparés de ce mouvement au départ légitime et pacifique et qui s’est totalement discrédité par ses exactions.
Chasser en bande, en avançant masqué, cela a un nom : la lâcheté.
Violer les valeurs de notre République c’est de la sédition.
@ Aliocha | 04 décembre 2018 à 10:01
Il m’arrive effectivement de forcer le trait et caricaturer mes opinions pour le plaisir du jeu du blog.
Mais toute caricature repose sur un fond de réalité, et la réalité de Macron c’est une ouverture à une immigration inassimilable, non intégrable, définitivement exogène par nature, à la France.
Il est des cultures non miscibles, l’histoire le montre suffisamment, pour que le contact entre deux de ces cultures provoque la fin de l’une d’entre elles.
Je ne souhaite pas la fin de la civilisation européenne, résultat des cultures judéo-gréco-romaines qui étaient miscibles et qui ont donné une civilisation qui est à l’origine du progrès le plus fulgurant qu’ait connu l’humanité à la fois dans le domaine des sciences et techniques, mais aussi dans celui de l’éthique.
Cette civilisation est celle des droits de l’homme, revendiqués par tous pour le meilleur et pour le pire.
Dans un moment de sincérité, rare chez lui, Macron a dit qu’il n’y avait pas de culture française, ce qui pour un président de la République française est le comble du reniement, vous en conviendrez…
Mon opposition à Macron est de nature culturelle, donc non négociable, pour le reste j’ai la chance d’être épargné.
Lorsque le pays sera complètement à plat, GJ ou pas, on n’aura plus rien. Certains demandent 300 euros net d’augmentation du SMIC, bien sûr ça a l’air super, seulement ça va coûter aux entreprises et aux commerçants le triple.
Est-ce que le boulanger du coin va pouvoir le faire sans doubler ou tripler le prix de la baguette, ou sans licencier son personnel ?
Est-ce que les sous-traitants vont pouvoir le faire sans tripler leur prix ?
Est-ce que le maraîcher peut le faire sans doubler le prix de ses tomates ou de ses salades ?
Eh bien si c’est trop cher on achètera les tomates espagnoles, les pièces détachées de Chine et le pain à la grande surface.
Résultat : du chômage et encore du chômage.
On veut plus de service public mais pour quoi faire ? Pour quel coût ?
Les médecins ne veulent plus aller dans les campagnes, est ce qu’on va leur mettre un pistolet sur la tempe ?
Est-ce chacun connaît la réforme de la santé qui a été proposée et qui répondra à ces problèmes ?
Non.
Alors regardons les choses les unes après les autres avant de tout casser et de devenir beaucoup plus pauvres qu’avant.
Ah ! Un MORATOIRE !!
D’autant que ce « moratoire » est un enterrement de 1ère classe.
Qui peut croire sérieusement que Macron rétablirait cette taxe au bout de trois mois soit début mars 2019, en pleine campagne européenne ?!
Il faut revoir la transition écologique, et pour cela, il faut remettre à plat prioritairement la fiscalité dans un « Grenelle » sur le sujet.
Il y a trop de choses qui clochent :
– impôt sur le revenu payé par moins de la moitié des Français ce qui est quasiment anticonstitutionnel,
– impôts « locaux » obsolètes et opaques, et confisqués sans raisons autres que « jupitériennes » par Macron,
– la jungle des centaines de niches fiscales,
– et l’immensité des « taxes » en tout genre qui vont se nicher n’importe où.
Le chantier doit être ouvert sans tarder.
Si les riches doivent payer leur « juste part », à l’autre bout de l’échelle sociale, le citoyen doit payer quelque chose, même modestement, sur ses revenus.
@ sylvain | 04 décembre 2018 à 09:25
Si vous pouviez lui communiquer celle-ci pour son album de famille. Le forçage de la porte de l’Arc de Triomphe par des djeunes…
https://pbs.twimg.com/media/DtaQTcPXoAEZWiD.jpg
Merci
@ Scarole | 04 décembre 2018 à 08:28
D’autres que moi vous ont déjà répondu. Mais l’on peut se demander si vous-même avez l’intelligence des situations.
Pour vous, si le peuple français – celui à qui nos élites, en premier lieu monsieur Macron, dénient l’existence même, dénient la culture (monsieur Macron a lui-même affirmé qu’elle n’existe pas), dénient son Histoire (en le rendant coupable de toutes les vilenies, souvenez-vous de la conquête et la colonisation de l’Algérie accusées de « crime contre l’humanité », sur le territoire algérien lui-même) – se révolte ainsi, c’est sans doute sans raison.
Donc pour vous le peuple français est fou et insensé : il faudrait donc l’interner ou le changer par une thérapie spécifique, ou le rééduquer pour que par une bonne pédagogie il comprenne que nos dirigeants ne lui veulent que du bien…
QUAND pour faire du budget on privatise (arme à un coup) des pans entiers de biens publics (je pense aux autoroutes sous monsieur Sarkozy, ou plus récemment à l’aéroport de Toulouse par monsieur Macron en personne),
QUAND la province périphérique des métropoles voit peu à peu disparaître tous ses services publics sur l’autel de la numérisation de la société et se trouve privée de ses écoles, de ses hôpitaux et autres maternités avec pour conséquence de très grandes distances à parcourir et des délais de transports de plus en plus grands et quand dans le même temps on augmente le coût de toutes les énergies, en premier lieu le carburant associé à une limitation inepte de la vitesse à 80 km/h sur l’ensemble du réseau routier, quel que soit son profil,
QUAND les PME et artisans sont imposés à des niveaux largement supérieurs à ceux des très grandes entreprises qui ont les moyens d’optimiser leurs profits pour assurer une meilleure distribution des dividendes aux actionnaires,
QUAND de manière systématique ce sont les mêmes classes moyennes qui supportent l’essentiel des charges, taxes et autres impôts,
ALORS le sentiment d’injustice est le premier ressenti suivi de près par la perception très nette d’un appauvrissement continuel malgré les promesses d’amélioration dont la réalité est loin d’être évidente parce que le coût réel de la vie est largement supérieur à l’inflation officielle,
ALORS, face à la disparition d’un avenir de progrès pour ses propres enfants, le peuple ignoré et dénié se rebelle et gronde,
ALORS l’esprit gaulois dénoncé par monsieur Macron revient des fins fonds de notre passé et la caste dirigeante commence à prendre peur,
ALORS, à Paris, parce que pour la première fois les émeutes ont touché le VIII° et le XVI° arrondissement, la caste dirigeante commence à s’affoler.
ALORS, sans doute devriez-vous commencer par respecter ce peuple que vous méprisez avant d’asséner des certitudes fondées sur une perception si éloignée de la réalité du terrain !
Espérons seulement que le discours actuel de monsieur Philippe se traduise dans la réalité quotidienne des Français !
Le discours du Premier ministre vient de se terminer. Que ne l’a-t-il prononcé dimanche dernier !
Espérons que cela ramènera du calme dans les esprits, ne serait-ce que la modestie qu’il a affichée.
Comment voulez-vous faire entendre raison aux Français même plus moyens qu’il faut réformer tel ou tel régime (retraite, secu, etc.) parce que la France est dans le rouge (comme nous d’ailleurs) non pas le 15 du mois, mais dès le mois d’octobre et qu’elle est obligée d’emprunter pour rembourser la dette (comme ces crédits à la consommation) ? On noie le poisson.
Il eut fallu dire : les salaires des hauts fonctionnaires et leur nombre hauts et bas, les horaires de travail des uns et des autres, les privilèges, logements, voitures, primes etc. Subventions à qui, pour quoi ? Avec règles de travail malléables.
D’ailleurs subventions à la presse pour payer de hauts salaires aux dépens des autres. Les frais de représentation des uns et pas des autres.
En ce moment M. Bourdin se demande comment faire de la justice fiscale. Comprend rien, lui le salaire tombe
Et les impôts et taxes des petits artisans, commerçants… Ce sont eux qui embauchent.
Il faut au contraire chouchouter les patrons. Se demander fortement qui produit la richesse, l’argent des salariés. Et comprendre la compétitivité des activités commerciales.
Bon il est indéniable que certains sont très riches, c’est quand même quelques Français qui gagnent dans le monde entier, par les temps qui courent, c’est une belle réussite.
Si l’on devait remettre l’ISF on ne gagnerait que 3,5 mil € et là d’autres sociétés iront s’installer ailleurs.Merci
On peut critiquer les GJ, sans organisation pour l’ensemble, et être intraitables face aux dégradations de samedi, mais heureusement qu’il reste encore en France des gens pour manifester, se plaindre et ne pas accepter comme des moutons d’être tondus par un gouvernement qui n’a que le mot taxes à la bouche.
Il aurait tort de se gêner, puisque certains approuvent tout sans broncher. Des taxes écologiques alors que nous savons que c’est un habillage. Nous savons que subitement l’écologie est devenue le dada du Président et de ses toutous, comme par hasard parce que les taxes sur le carburant doivent être mises en exergue.
Macron est un prestidigitateur.
Car pires sont ceux qui parlent de réformes Macron comme de miracles, alors que je vois personnellement des bricolages destinés à rendre encore plus flous la fiscalité et les régimes sociaux. Ainsi la CSG piquée aux retraités va servir en partie à payer le chômage, pour une indemnisation à la discrétion de l’Etat.
Et pour ce faire on nous dit que, toujours miraculeusement, la Sécurité Sociale est en équilibre. Ainsi on pourra rembourser la coûteuse PMA sans que personne n’y trouve à redire.
Je ne cite que ce cas, mais toutes les supposées réformes sont ainsi, je prends à gauche pour colmater à droite pendant que nous les sachants et les rois du monde nous dépensons comme nous l’entendons. Les Français sont « blousés » et contents de l’être.
Et puis en toute bonne foi, nous savons que les gouvernements successifs ont laissé entrer toute la misère du monde au nom de l’humanisme et que c’est un coût volontairement non chiffré pour ne pas effrayer les foules.
Ces flux migratoires de cultures différentes font que le chômage stagne, que le social est exorbitant et que les banlieues sont explosives et des Etats dans l’Etat. Tout le monde le sait, mais tout le monde se tait de peur d’être taxé de tous les noms d’oiseaux propres à l’intelligentsia. Et donc pour le #pasdevagues, pour une bienséance imaginaire, on fait payer à tous les autres des charges de plus en plus lourdes.
Mais le pire est à venir, puisque notre Président qui adore l’international et déteste cordialement ce peuple étriqué qui l’a élu petitement et le critique à souhait, s’apprête à signer le pacte de l’ONU concernant l’immigration.
Ainsi ce sera fini, personne ne pourra plus dire ouf, nous serons obligés de subir. Cela méritait un référendum, une caution du peuple mais pas seulement l’assentiment d’un Président, fût-il élu démocratiquement. Il y a décision et décision qui engage le pays.
Et personne ne s’élève contre cela, les médias en parlent à peine de peur de mettre de l’huile sur le feu, les dirigeants politiques pleutres rasent les murs, toujours par peur d’être traités de fascistes ils se taisent et l’immense majorité du peuple qui le découvrira incidemment reste ignorant des manœuvres internationales.
Quelle belle démocratie, quelle macrocrature. Alors oui je soutiens les GJ, les seuls qui aient du chien. M. Macron ne se montre pas, il se terre dans son bunker de l’Elysée, pourtant il devrait écouter car ce sont les lycéens, les pompiers, les blouses blanches, les ambulanciers, les agriculteurs… et bientôt les routiers en colère contre un accord européen sur les heures supplémentaires, qui sont à deux doigts de rejoindre les rebellés. La cocotte minute va exploser… Il peut déjeuner avec les CRS et les flatter, il risque d’en avoir besoin.
L’irresponsabilité est le maître-mot de cette crise (vient ensuite la démagogie).
Elle touche l’ensemble des acteurs qui, ainsi, dirigent notre pays vers le chaos.
Irresponsabilité du gouvernement qui n’a vu venir puis gérer la crise.
Irresponsabilité des partis d’opposition qui, malgré l’extrême gravité des événements, sont restés, comme disait le Général, à cuire leur petite soupe dans leur petit coin, c’est-à-dire à servir, comme de coutume, leurs intérêts particuliers avant de servir ceux de la France.
Que dire des LR qui portent si mal leur nom et qu’on ferait mieux de rebaptiser FDM (fouteurs de m…) qui réclament un référendum dont on sait que quelle que soit la question posée, la réponse sera anti-Macron (c’est d’ailleurs ce qu’ils veulent).
Que dire de cette députée de la FI entendue ce matin qui ne comprend pas que le gouvernement souhaite reporter pour des raisons de sécurité qui monopoliseraient les forces de police la manifestation sur le climat prévue samedi prochain.
Que dire de Dupont-Aignan qui claque la porte de Matignon parce qu’on lui refuse de filmer la séance en direct.
Que dire d’un ex-président et de son ex-compagne dont il semblait impossible que leur niveau de cynisme puisse atteindre les sommets de leur incompétence.
J’éviterai de parler du cas Le Pen, on a tous compris depuis le fameux débat.
Irresponsabilité d’un système juridique qui fait que des casseurs arrêtés samedi se transforment l’espace d’un week-end en bons pères de famille venus de province et finalement relâchés le lundi (entendu à la radio : certains « remettent ça » samedi).
Irresponsabilité des Gilets jaunes incapables de désigner des interlocuteurs auprès du gouvernement et qui scandent « Macron démission ».
Et après, qu’est-ce qu’on fait ?
On rajoute de la crise à la crise et on élit Le Pen ou un beau parleur portant un gilet jaune ?
Irresponsabilité d’une société qui a développé ce concept qui considère que c’est toujours la faute de l’autre.
Irresponsabilité d’une nation.
@ Mary Preud’homme
« Ce que je déduis de vos propos c’est que trop de feuilletons de télévision, profilages et autres confidences de sous-fifres (notamment celles de votre petite dame fonctionnaire de police en mal de reconnaissance) nuisent. »
Elle n’a fait que rappeler des éléments qui relèvent du secret de Polichinelle.
Et encore, elle n’a pas évoqué les infiltrations éventuelles en de telles circonstances par des gens contrôlés par la police (nous avons déjà évoqué cette question ici, à propos de manifestations secondaires en parallèle avec LMPT).
Mais le fond du problème est qu’en haut lieu des instructions ont manifestement été données pour ne pas entraver l’action prévisible des casseurs en les ayant laissé infiltrer les GJ pacifiques.
Je vous laisse le soin de deviner dans quel but.
@ Achille | 03 décembre 2018 à 10:50
« Mais où est passé François Hollande ? »
Il s’occupe d’immobilier. Il vend (à qui ?), il rachète (à qui ?)…
https://www.ouest-france.fr/politique/francois-hollande/tulle-francois-hollande-achete-la-maison-qu-il-avait-vendue-en-2010-6067426
Ces autistes (@ Tipaza) qui nous gouvernent ont encore frappé. Macron, c’est vraiment Hollande en pire et si vous étiez un visiteur du soir, cher Philippe, vous ne seriez guère écouté. Le président ne doit pas vous lire. Vous, beaucoup ici et beaucoup d’autres ailleurs (j’en suis) avons donné la solution à Emmanuel Macron, annuler la taxe. Mais il n’en tient pas compte, par orgueil. Il ajoute l’orgueil à ses nombreux défauts de mauvais gouvernant, comme je l’ai dit en commentaire de votre précédent billet.
Le gouvernement actuel promettait de ne plus faire les mêmes couacs que celui des ministères Hollande, on voit ce qu’il en est avec Castaner et Darmanin. Jean-Marc Ayrault avait suspendu l’écotaxe, ce qui revenait à l’ajourner sine die, mais par orgueil il n’arrivait pas à le dire. Macron étant plus orgueilleux encore, ce transformiste de la France de carrosse en citrouille met dans la bouche de son Premier ministre fusible et qui vaut mieux que lui, quoi que vous en pensiez, cher hôte, aveuglé que vous êtes par votre fascination pour ce pur narcissique de genre masculin (cas très rare) qu’est l’animal présidentiel, non pas une suspension, mais un moratoire de six mois de la taxe sur les carburants, de quoi ne rien changer à la protestation des Gilets jaunes qu’on exagère beaucoup, du reste.
Si un gouvernement normal, sous la houlette morale d’un président qui ne se croirait pas né de la cuisse de Jupiter, gérait cette révolte, il n’en paraîtrait plus depuis longtemps. Mais Macron le clivant, ce président de conte de fées sur le berceau duquel des fées se seraient penchées selon son storytelling, fait tout pour transformer (sic) la France de carrosse en citrouille et cette révolte en révolution.
————————————-
Je poste un peu convulsivement les deux réflexions suivantes:
1. Macron continue de « déconner ». Il ne lui suffit pas de reculer sans le dire, comme tout le monde avant lui (rien de nouveau !). Alors qu’il ouvre une phase de concertation, il va visiter inutilement et en catimini la préfecture incendiée du Puy-en-Velay. La visite n’est pas annoncée, mais il est hué à la sortie. Et on a raison de le huer, non pas parce que c’est lui et que sa tête ne me revient pas, mais parce que le message subliminal de cette visite inopinée, c’est de faire une leçon de morale. « Regarde ce que tu as fait », dit Macron à ses chiens que nous serions. Comment dialoguer avec quelqu’un qui commence par vous faire une leçon de morale ?
2. Ce qu’a d’inédit le divorce actuel du peuple avec ses élites, c’est que les élites nous parlent d’un monde que nous ne vivons pas, où il est question d’écologie, mais jamais d’agriculture, et où le réchauffement climatique pourrait être différé si nous payons des taxes carbone. D’ici que le gouvernement puisse nous parler, il faudrait qu’il réapprenne le langage de tout le monde, la langue commune, pas la novlangue, le langage de la vie empirique.
Des forces de l’ordre débordées ! Des questions que je me pose :
. Ont-elles perdu la main ?
. Ont-elles des consignes précises pour laisser les casseurs démolir ?
Si demain les cités s’embrasent, comment le gouvernement va-t-il pouvoir sécuriser la population silencieuse ?
A part un renfort de l’armée, donc l’état d’urgence, je ne vois pas bien comment le chef de l’Etat pourra assurer l’ordre public.
Cette situation est manifestement dramatique.
@ Ellen | 04 décembre 2018 à 10:03
« Mais qui donc est à la manœuvre pour avoir conseillé à Macron de se désister au déjeuner à l’Elysée des plus grands chefs étoilés au monde et aller rejoindre le commandement des CRS ? »
Bonne question !
On y verrait bien un arrière-plan de 1968 et Charles de Gaulle allant visiter Massu et ses troupes ?
@ duvent | 03 décembre 2018 à 22:31
Chère duvent, vous savez sûrement que je suis sur terre depuis fort longtemps, comment aurais-je pu ignorer cette plaisanterie, je l’avais entendue en anglais il y a environ trente ans.
S’il y a une allusion je ne l’ai pas comprise car j’y perçois plusieurs possibilités.
A la même époque, il y a trente ans, pour vous, histoire « vraie » que nous avons vécue au Nigeria et qui a une similitude avec la vôtre : confusion sur les apparences :
Cinq députés français – trois socialistes et deux communistes – sont annoncés pour une visite au gouvernement, alors militaire, du Nigeria.
Inquiet de l’état pitoyable des hôtels de Lagos dû au manque trop fréquent d’eau, d’électricité et de téléphone, et aux excès des demoiselles du cru qui venaient offrir leurs services en frappant avec insistance aux portes des chambres, notre ambassadeur alerte plusieurs d’entre nous en nous demandant de recevoir chacun un député. Sans problème, cinq d’entre nous offrent chambre avec salle de bains, repas et voiture avec chauffeur.
Satisfait, plutôt ravi, notre ambassadeur prévient le Quai d’Orsay.
Réponse du Quai d’Orsay : nos 3 PS et 2 PC sont indignés de recevoir une telle suggestion, refusent d’aller loger chez des chefs d’entreprises, des valets de l’impérialisme !
Ce que nous étions, dont les dirigeants de Elf, Total, Michelin, SpiBat et moi.
Dépité, l’ambassadeur fait réserver cinq chambres au Holiday Inn, le plus moderne et le plus récent des hôtels de Lagos, prudent il poste un de ses adjoints à l’hôtel au cas où !
Ce qui était prévu arriva ! Le tout !
Pas d’eau, d’électricité ni de téléphone et les nanas offrant leur services.
Nos cinq élus prolos protestent et finalement acceptent d’aller s’installer dans la « guest house » de Total bien loin d’offrir un logement digne d’un député.
Quand on est c** on est c** !
Nous oublions, le temps passe.
Puis, un jour où le téléphone fonctionnait, l’ambassadeur hilare nous appelle en disant qu’il allait nous faire parvenir copie d’un article paru dans Le Monde concernant la visite.
Le Monde écrivait (j’ai personnellement lu cet article, ce n’est pas une plaisanterie) qu’après la visite, furieux, nos cinq députés avaient fait rappeler à Paris notre ambassadeur à Niamey au NIGER. La raison : ils prétendaient que durant leur séjour on les avait mal logés, obligés souvent à attendre longtemps dans l’antichambre des ministres locaux et que ceux-ci insistaient pour leur parler anglais.
Nos cinq énergumènes faisaient la confusion entre Niger et Nigeria, ignorant la différence !
Voilà les gens qui nous représentent en France, on en arriverait à comprendre les Gilets jaunes.
Par chance mon expérience est que partout où je suis passé, ce qui représente beaucoup de pays, nous pouvons être fiers de nos ambassadeurs, si nous avions des pros de cette qualité au gouvernement, les Français sédentaires auraient moins de problèmes.
Grâce à eux nous pouvons être fiers d’être français !
C’est en rentrant en France que cette fierté est sérieusement écorchée par l’inaptitude des élus et des politiciens y compris le ministère du Commerce extérieur, le vrai coupable de nos problèmes d’exportation.
Une mauvaise tragédie en 7 actes
Acte 1 : des citoyens vêtus de gilets jaunes ont des revendications légitimes et manifestent sans violence. L’Etat ne comprend rien et maintient le cap.
Acte 2 : les partis de l’opposition tentent de récupérer le mouvement pour servir leurs propres intérêts. Dans les ronds-points, on sympathise mais on refuse ou on est incapable de s’organiser pour discuter avec le gouvernement qui ne cède sur rien.
Acte 3 : les manifestations dégénèrent. Les partis politiques d’opposition courent toujours après les GJ avec une démagogie à hauteur de la violence des manifs. Chez les GJ des meneurs commencent à distiller la « bonne parole ».
Acte 4 : l’opposition continue à ramer et pourtant elle a sorti les plus grandes rames de la démagogie. Les lycéens, pas tous, manifestent, sans trop savoir pourquoi.
Acte 5 : le gouvernement cède mais les GJ bien endoctrinés par des meneurs aux intentions politiques bien précises refusent eux de céder.
Acte 6 (à venir) : le chaos.
Acte 7 (à venir) : tout le monde rentre à la maison et c’est la gueule de bois. On fait les comptes et faudra bien payer.
@ boureau | 04 décembre 2018 à 10:51
Je n’ai qu’une simple question à vous poser : vous vous prenez pour qui pour porter un tel jugement de valeur sur le Premier ministre ?
Avez-vous été si parfait dans votre existence passée, présente et à venir, qu’il vous faille près de cinquante lignes de justifications pour en terminer par « mea culpa » de votre part comme demandé par Jean le Cauchois = non.
Donc, et pour résumer, j’ai bien compris que « votre » éducation vous interdit l’excuse…
Alors, la prochaine fois, avant de « rapporter » (ce n’est pas beau de rapporter, avez-vous dû apprendre dans votre scolarité de classe élémentaire !!), et ce, sans vérifier, prenez le temps de la réflexion avant de poster !
En fait, pour exprimer mon sentiment à votre égard, je vous trouve très imbu de vous-même !
Retour aux fondamentaux: gouverner c’est prévoir, comme disait l’autre.
Avoir tant attendu pour finalement arriver à ce résultat, c’est un gâchis épouvantable.
Ce gouvernement a failli.
Il est composé pour quelques-uns d’entre eux de bons professionnels (Blanquer, Buzin) et pour le reste de technos hors-sol, dont certains ont encore du lait qui coule des narines et ont un débit oral de mitraillette enrayée type Gabriel Attal, qui fait qu’on ne comprend rien de ce qu’ils disent.
Macron a dynamité la politique française. Qui le méritait bien, ceci dit.
Mais il faut du coffre pour diriger un pays. Nous avons des députés de 22 ans à l’Assemblée !
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille revenir à l’ancien monde qui nous amenés consciemment dans le mur.
Il faut revenir aux fondamentaux.
Gérer un pays, ce n’est pas gérer une entreprise.
Ce qui n’empêche pas que la France doit impérativement retrouver des marges de manœuvre budgétaires.
On ne peut pas continuer à cramer 57 % du PIB en dépenses publiques pour arriver à générer 1,8 % de croissance réelle c’est-à-dire hors inflation et avoir 10 % de chômage.
Chaque euro dépensé doit être pesé et repesé.
Macron doit également redescendre sur terre et arrêter de s’afficher en héraut des grandes causes.
Nous devons tous redescendre sur terre. Car notre situation avec 2 000 milliards d’euros de dette n’est guère enviable.
Par ailleurs, Macron n’est pas la France. Et son bail est limité. Un préavis vient de lui être adressé.
La France n’a pas besoin des gauchistes d’un temps révolu ! Ceux-là ne savent que hurler, baver, casser, bloquer ! Et parler pour ne rien dire ! Ils ont commencé à enterrer la France en 1981 et ça continue !
Le plus mauvais a été Hollande, incapable d’agir.
Et qui revient pour rajouter une couche au chaos promu par les extrêmes ! Ensuite il y a les opportunistes genre « économiste de gauche », à déblatérer des âneries et « député de gauche », à demander la tête du Président comme celle de Kennedy !
LAMENTABLE !
Notre pays n’est pas réputé pour sa culture économique. C’est même l’exact opposé.
Nous faisons face à un problème qui dépasse le cadre français : les capitaux sont libres de circuler, d’entrer et de sortir d’un pays au gré des variations de la rémunération du capital.
La dérégulation et les politiques d’assouplissement quantitatif ont démultiplié les liquidités en circulation au niveau de la planète.
Les transactions sur les marchés financiers des changes atteignaient en 2016 selon la Banque des règlements internationaux (BIS), 5 000 milliards de dollars par jour.
La finance gouverne le monde.
Et nos dirigeants doivent faire avec et s’adapter pour attirer ces capitaux.
Les salaires doivent demeurer bas, car c’est le premier marqueur visible pour les investisseurs étrangers permettant de dire si un pays est compétitif ou non, le deuxième étant la fiscalité. Nos politiques se conforment à ce dogme et sont confortés en cela par Bruxelles mais surtout par les Allemands dont une partie de la population a la courtoisie et la discipline de souffrir en silence. Quoique de moins en moins.
Le financement de la transition énergétique doit se faire par une taxation sur les transactions financières au niveau mondial. Les Français ne doivent pas payer pour les inepties des Américains et des Chinois qui sont les deux plus gros pollueurs de la planète.
L’Union européenne doit prendre la tête de ce mouvement. Enfin, la France doit retrouver des marges de manœuvre budgétaires.
Il n’est plus possible de continuer à dépenser 57% du PIB en dépenses publiques pour obtenir 1,8 % de croissance et 10 % de chômage. Quelque chose ne fonctionne pas.
Prenons-en enfin la mesure.
Hier après-midi, BFM, Gilbert Collard. Grande forme. Il tape des mains avec ses pieds. Rouge de colère. Frise l’apoplexie. Il répète – il est au téléphone, dans le studio on couvre sa voix – qu’il ne fait plus partie de la commission des lois ! Tout le monde s’en fout ! Il est pris à partie par une Lharem qui doit être chéfesse de section.
GC c’est une star. Du barreau. Le bagout no problem ! Ah la la ! Gagnerait le concours ! Haut la main !
De la drôlerie en partage ! Du Mélenchon ! Groucho Marx ! Roger Nicolas ! Alberto Sordi !
On parle IFI – ISF ! Il parle pour le RN ! Clair ! Le RN est pour le retour à l’ISF ! Comme ça le french prol est au parfum ! RN-LFI même combat.
Les extrêmes se touchent disent les politologues ! Les pédagogues pareil !
Ouai ! LFI défend les pauvres, c’est honorable, il faut prendre aux riches. RN défend les nationaux qui défendent leur bout de terrain ! Va lanlaire coco !
L’avenir pour les roumis : se faire incinérer ! Vite fait ! Sur le gaz.. euh ! Après on voit !
La politique c’est ça !
Une majorité de gens ont raison d’être insatisfaits et inquiets. La bien-pensance rousseauiste du moment survalorise la prise de parole individualiste et l’expression de toutes les colères, l’indignation, le dégagisme, et la remise en cause de tout et n’importe quoi sans rien proposer de réaliste à la place.
Le gouvernement est incompétent dans le choix de ses priorités, dans sa communication provocatrice.
Lui-même le fruit d’un populisme dégagiste irresponsable, il administre le pays très médiocrement et diffuse une idéologie minoritaire à côté de la plaque.
A un moment, il faudra revenir à des choses de base : travailler plus et arrêter de dépenser l’argent que l’on a pas pour tenter de créer de la richesse
La culpabilisation trouve des sources et des appuis.
Le gauchisme est une source qui pour une part est anticléricale avec substitution d’une morale « du bien et du progrès ».
Les socialistes s’autoproclament « progressistes » alors qu’ils ne défendent pas mieux cette vision évolutive que d’autres et ce n’est rien d’autre que du bourrage de crâne.
Donner « aux pauvres » au nom de Dieu n’est évidemment pas assez laïc et on peut admettre qu’il n’y a pas besoin d’inviter Dieu dans ces actions.
Mais y substituer une morale socialiste qui pense comme le disait Giscard avoir le monopole du cœur et, partant, celui de la justice sociale en ne faisant que de la redistribution appauvrissant les uns au profit des autres, est un échec patent.
On vient d’assister à une focalisation extrême du pouvoir médiatique gauchiste par assassinat politique et judiciaire au nom d’une pseudo-morale qui n’a jamais pointé son nez au temps infâme d’affaires de pouvoir et de fric entre 81 et 95.
Les médias ont refait œuvre de défense de la laïcité en hurlant (par ex.) contre un propos de Sarkozy sur les curés et les instituteurs, mais on laisse les musulmans insulter et provoquer cette laïcité dans nos rues avec une concentration dans les magasins low-cost.
On culpabilise les retraités de bénéficier de leur retraite et on les traite de Français qui ne fichent rien. Bientôt ils seront nuisibles.
Les minorités beuglantes en font trop.
Je n’en peux plus des antiracistes qui sont plus racistes que n’importe qui, des FEMEN qui se baladent seins nus mais incapables de défendre les mineures victimes de viol lorsque le violeur est un migrant.
Marre.
@ Aliocha
Si l’on ne prend pas pour argent comptant la parole d’un politicien, ce n’est pas par « désir mondain d’appartenance », c’est par hygiène mentale. Les hommes de pouvoir ne sont ni des moutons ni des anges, ils savent mentir à l’occasion. Faire semblant de l’ignorer ne sert à rien. Ce ne sont d’ailleurs pas des paroles que l’on attend d’eux, sauf les gogos.
@ Exilé 04/12 10:39
Qu’ils ne soient ni un syndicat, ni un parti politique, ni une association n’était pas un obstacle empêchant ces Gilets jaunes de s’organiser, d’abord en dressant un cahier cohérent des thèmes prioritaires sur lesquels se fondaient leurs revendications, ensuite en définissant la nature de leurs actions, enfin en désignant des référents incarnant ce mouvement, à savoir notamment ceux qui étaient à l’origine de son lancement.
Il est trop simple de lancer une machine que l’on ne maîtrise pas sans mesurer auparavant les conséquences de son geste et de se mettre par la suite rapidement à l’écart pour ne pas avoir à rendre de comptes.
@ Ellen 04/12 10:52
Avec votre programme, nuits blanches et maux de tête en perspective pour notre ministre des Comptes publics pour établir son prochain budget !
Louis Aliot ce matin, 1 milliard d’euros de dépenses supplémentaires pour Carole Delga pour la région Occitanie, comment aider les plus fragiles quand les plus forts s’acharnent à creuser des trous sans jamais les boucher, c’est irresponsable et les Gilets jaunes vont être ravis de l’apprendre.
Ce n’est pas demain que le calme va revenir, le peu qui pourrait être accordé part en fumée tous les jours.
On devrait saisir tous leurs biens pour rembourser, populiste sans doute, quoique… Une entreprise déficiente c’est la porte avec les clefs, assuré.
Ils sont fous de dépenses ! La démocratie est en jeu.
Vous nous ramenez l’immigration, Tipaza, pour justifier votre autisme et oublier les explications sur la culture, qui m’avaient aussi interrogé. L’une et l’autre sont hors-sujet, car il en va de notre consentement démocratique aujourd’hui, et si l’on cède à la contamination excessivement dangereuse du climat actuel qui, si chacun s’enferme, menace la démocratie, on sera complice du pire.
Reste à savoir si les classes moyennes peuvent être tenues pour adultes et responsables, à même de formuler leur revendication, sinon j’ai bien peur que Julliard n’ait que trop raison :
« Si vous ne savez pas ce que vous voulez, vous ne l’aurez sûrement pas. Si vous ne pouvez pas désigner un chef dans vos rangs, d’autres viendront de l’extérieur pour vous asservir. Nous voici dans l’anarchie petite-bourgeoise, avec son cortège de casseurs, de pilleurs, de politiciens et de démagogues d’extrême droite et d’extrême gauche. Ces classes moyennes qui ne cessent de se plaindre d’être méprisées – leur idéal dirait-on, n’est ni la démocratie ni la dictature, c’est la lacrymocratie ! – ont-elles conscience qu’elles sont en train de mériter ce qu’elles dénoncent ?
Imagine-t-on un instant les ouvriers français, fiers des valeurs de La Marseillaise et de L’Internationale, laisser souiller et saccager l’Arc de Triomphe? Pour moins que cela, jadis, c’est à balles réelles qu’ils étaient accueillis, par le représentant par excellence de l’ordre bourgeois, c’est-à-dire Thiers !
Je cherche en vain dans le mouvement actuel la solidarité, la générosité, la fraternité, qui existaient chez les étudiants et les ouvriers. C’est un peu lugubre: on a raté le légendaire de Mai 68 et parfois frôlé la chienlit de février 34. On se croit Robin des Bois, et les spectateurs ne voient que des Gribouille. »
http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2018/12/02/31003-20181202ARTFIG00154-jacques-julliard-le-mai-68-des-classes-moyennes.php
On ne sait plus où donner de la honte !
De quelque côté que l‘on se penche, on ne constate que lâchetés, incompétences, médiocrités, insuffisances et disons le mot, « conneries ».
Le jupiteux président vient d’inventer un nouveau genre politique : la politique du coussin péteur. Chaque fois qu’il fait un geste, ça fait pschitt et ça pue. Ça sent Cohn-Bendit…
Face à lui, les Gilets jaunes regardés par 80% des Français avec sympathie, au moins au début, mais qui se révèlent aujourd’hui être comme des débiles sociaux. Des cousins péteux si j’ose dire. Incapables après trois semaines de palabres de déléguer des responsables pour aller discuter à Matignon. Ce qu’ils ont à dire ressemblant à un grognement mâchonné la bouche pleine.
À Matignon où un Premier ministre très taxatif les attend, mais ils ne viennent pas. Ah si, un seul furtif qui est venu lui dire qu’il devrait laisser sa place au général Pierre de Villiers !! Quelle saugrenusité dirait Ségolène !
Pour couronner cette gabegie d’imbécillités, des dégâts de centaines de millions causés par des casseurs – les seuls bien organisés – et une menace d’émeute généralisée pour samedi prochain.
Un ministre de l’Intérieur totalement incompétent, une police écoeurée au bord de l’épuisement, des ordres incohérents, des consignes inadaptées, un armement faiblard et des actions inefficaces.
Quant à l’armée, je ne donnerais pas ma tête à couper qu’elle soit sûre à 100% car elle est infiltrée par des éléments douteux. En outre, j’ai déjà dit ici que tous nos présidents sont paralysés par le complexe de Malik Oussekine et que JAMAIS ils ne donneront l’ordre de tirer même dans les cas les plus désespérés. On se dirige donc vers un casse-pipe gravissime générateur de guerre civile où les agressés – particuliers ou commerçants – devront se défendre eux-mêmes contre les racailles protégées par le pouvoir.
Nous ne sommes plus en 1939, mais le 10 mai 1940, à la veille d’une débâcle.
La honte, vous dis-je.
En premier lieu nous avons constaté qu’ils n’étaient pas compétents, puis les fantaisies de Macron ont ridiculisé la fonction présidentielle, ensuite Macron s’est imposé comme un « dictateur » et le Parlement a été mis aux oubliettes, de plus la situation économique ne s’améliore pas et les taxes et impôts sont les seuls moteurs de cette organisation politique désuète.
Aujourd’hui une grande majorité des Français est déçue et ils n’ont plus du tout confiance, raison pour laquelle la démission de Macron est réclamée et semble indispensable.
Lorsqu’on s’aperçoit que l’on se trompe, il vaut mieux rectifier son erreur que s’entêter à la poursuivre quel qu’en soit le résultat. Si Macron ne part pas, la France s’enflammera de plus en plus, c’est le seul conseil que l’on puisse donner aux bourgeois craintifs par nature.
@ Ellen | 04 décembre 2018 à 10:52
C’est Bob Marchenoir qui doit en fulminer, il me semble l’entendre. Emmanuel Macron n’est pas Joseph Staline ! Décider l’augmentation des salaires… il ne peut payer que ses fonctionnaires. Vous croyez que le petit patron lambda va suivre vos injonctions ? Annulation des impôts locaux en janvier… vous pensez que votre maire sera ravi ? Rien à voir avec Macron et la choucroute. Avec vous le communisme ne rampe plus, il dévale, il déferle.
La raison numéro 1 de ce dérangement vous n’en dites mot. Les gens consomment comme des c*ns, moi compris. Pour s’en convaincre, une idée parmi d’autres : aller faire un vide-grenier. Le nombre d’objets avec l’étiquette encore collée. « Quoi, ils ont acheté ça huit euros ? » J’peux repartir avec moyennant une grosse pièce jaune ou un peu plus. Sans TVA délier adonc. Vous imaginez pour un simple vide-grenier de quartier la TVA encaissée sur ces milliers d’articles lorsqu’ils étaient neufs ? De quoi donner le vertige… de notre Etat ?
@ Zonzon
A supposer que je sois un « sachant », ce dont on peut douter, je me vois plutôt comme un aspirant à savoir, mais passons, je peux être coupable de fausses appréciations.
Mais aussi de vraies, si je ne parviens pas à convaincre, comme Cassandre. Il ne faut pas se mettre Apollon à dos ! Voilà, je demande à Apollon la force et la grâce de voir la cible et d’envoyer mes flèches en leur centre.
@ boureau à 10:51
« Vous jugerez, Jean. Il est vrai qu’il se tisse sur la toile des liens invisibles qui valent bien des amitiés déclarées. Personne ne tient à les perdre et moi, je tiens à les garder. »
Je suis tout à fait d’accord avec vous et gardons intacte notre estime réciproque, en y associant Pierre Blanchard, qui nous a servi l’antidote au poison sécrété par des journalistes engagés dans leur nuisance sélective.
Et comme vous avez cité John Wayne, et restez indigné de l’heure passée par le chef de l’exécutif ce samedi soir chez lui, je vous citerai le général Eisenhower qui, pendant les périodes de grande tension, s’éclipsait de temps en temps… pour dicter une lettre urgente à sa célèbre secrétaire, ce qui lui fut publiquement pardonné par Mamie Eisenhower, sinon son élection comme président n’aurait peut-être pas été possible. Voilà, j’ai fait mes vingt lignes, en réponse aux vôtres.
Cordialement, pour partager votre formule
J’aime bien les interventions de Irène Inchauspé, didactique et lucide.
1 290 €/mois, 430 € de TH à Toulouse, on peut comprendre la colère qui monte contre les élus et tous ces machins établis : commune, Conseil départemental, métropole, région Occitanie ; tout comme dans la distribution : l’agriculteur, l’intermédiaire, l’autre intermédiaire, encore un intermédiaire… Enfin, ouf ! l’ultime intermédiaire, le supermarché.
Le consentement à l’impôt vilipendé, honni, chacun y va de sa crépine, et à la fin le fond du puits, que de la vase pour le salaire médian qui n’en peut plus de payer, comme disait Irène – c’est un beau prénom qui inspire confiance, Inchauspé un beau nom qui sent le terroir et les pieds sur terre, non ?
@ fugace | 04 décembre 2018 à 13:39
« Il (François Hollande) s’occupe d’immobilier. Il vend (à qui ?), il rachète (à qui ?)… »
J’ai remarqué que depuis quelque temps il s’intéressait particulièrement à une ancienne demeure parisienne qu’il a occupée de mai 2012 à mai 2017… 🙂
@ Claude Luçon
« Chère duvent, vous savez sûrement que je suis sur terre depuis fort longtemps, comment aurais-je pu ignorer cette plaisanterie, je l’avais entendue en anglais il y a environ trente ans.
S’il y a une allusion je ne l’ai pas comprise car j’y perçois plusieurs possibilités. »
Je suis désolée, j’ai oublié que vous étiez là depuis « fort longtemps », mais qu’est-ce que le temps pour un voyageur tel que vous ? Le temps n’est rien…
Je passerai comme la fleur, je sécherai comme l’herbe des champs ! Mais en attendant, je plaisante avec vous.
@ duvent | 04 décembre 2018 à 22:15
« Le temps n’est rien »
Mon cerveau répète cela à mes os qui se plaignent de souffrir même sans gilet jaune !
Pour le reste voyez-y une vieille déformation professionnelle, je cherchais toujours ce qu’il y avait de caché autour des puits que nous forions, eau douce au salée, pétrole ou H2S, équilibre ou éruption ?
Une mauvaise habitude de vivre au second degré.
Une mauvaise habitude que la France d’aujourd’hui justifie d’autant plus qu’elle vient d’entrer en éruption et ce qui en sort risque d’être aussi malodorant que le pétrole.
L’émission de décryptage ‘Arrêt sur images’, disponible uniquement sur Internet, revient sur le sujet avec des spécialistes, dont deux chercheurs universitaires et une enseignante d’histoire, pas des beaufs avinés.
Cette émission est offerte, car à l’ordinaire, il faut être abonné à ce site de décryptage de l’information.
Émission de 1h18 : https://frama.link/bbYEQD3T
Bien sûr, Lucile, que traiter les autres de gogo n’est que du désir mondain d’appartenance d’un monde qui n’a pas su s’adapter, vissé à ses habitudes, et qui ne supporte pas qu’un dirigeant, qui n’est là qu’à cause de cette incapacité, nomme ses passions tristes, cause de son dysfonctionnement. Le mépris prêté à Macron tient au fait qu’il est un des rares à ne pas être aveugle, et qu’il a le courage de dire ce qu’il voit, bousculant les mauvaises habitudes pour tenter de réformer une si vieille démocratie qui n’est plus du tout sûre de l’être, se vautre dans son ressentiment et ses contradictions, et ne sait que détruire ce qui serait une capacité à se renouveler et à revivifier, et n’aboutira qu’à s’offrir encore un peu plus aux marchés financiers, tentant de colmater les brèches que les divisions et la haine ont ouvertes dans la coque du rafiot qui bientôt, ne sera plus bon qu’à aller se faire découper sur un chantier indien.
Aucune vision que la détestation, aucun ressort que la jalousie et le ressentiment, mai 2017 a engendré un peuple de supporters hooligans, déçus et vexés par la défaite, prêt à tout péter sans rien avoir à proposer.
Ne les sifflez pas, disait le jeune homme pendant sa campagne à propos de ses concurrents, tentant de désigner un chemin nouveau pour une nation renouvelée, les Français préfèrent l’offrir au trumpet ou au poutinou de service qui n’ont d’intérêt qu’à la défaite de l’Europe, les gogos bientôt se rendront compte qu’il n’auront plus que les yeux pour pleurer, incapables qu’ils sont de savoir démocratiquement exprimer leur colère, soutenus par la majorité d’un peuple assis dans les salons de la médiocrité, République qui ne sait rien proposer que la détestation de soi-même, de ne surtout pas remettre en question ce mode de fonctionnement qui lui donne l’illusion d’avoir su garder sa grandeur, en rejetant telle la sale gosse qu’elle est devenue, celui qui lui propose de se regarder en face, ce qu’elle refuse depuis quarante ans.
Les ignorants vont encore me traiter d’idolâtre car ils n’ont d’autres arguments, cela n’a aucune importance, je n’ai besoin d’appartenance à aucun salon de la haine, et je mettrai un point d’honneur à continuer à penser que la France n’est pas destinée à toujours s’aligner sur ses bas instincts, qu’elle a toujours su, sa Constitution en témoigne, et sa littérature, produire des génies qui, après le rejet qu’ils inspirent dans l’immédiat des jours, la sauvent pour l’éternité.
Donald Trump semble avoir appris à mieux calibrer ses tweets.
Avec un certain humour il se moque aimablement de « son ami Emmanuel Macron ».
« Je suis heureux que mon ami Emmanuel Macron et les manifestants à Paris soient tombés d’accord sur la conclusion à laquelle j’avais abouti il y a deux ans, L’accord de Paris est fondamentalement mauvais car il provoque une hausse des prix de l’énergie pour les pays responsables, tout en donnant un blanc-seing à certains des pires pollueurs au monde. »
On nous aura tout fait subir pour que l’Ecologie finisse par nous sortir des yeux.
À commencer par le choix de leurs druides, Joschka Fischer en Allemagne, Eva Joly, Cohn-Bendit, Noël Mamère, Duflot, Jadot, Nicolas Hulot l’écologiste interruptus et Ségolène Royal qui pourtant avait prévenu sur les risques d’une écologie punitive, sans oublier l’insondable crétin le « Commandant » Cousteau qui chatouillait Jojo le mérou sous le menton.
Une si belle idée portée par une telle brochette d’incompétents ambitieux ne peut aboutir qu’à un cauchemar idéologique.
Essayez de parler écologie avec un ouvrier tchèque sur une chaîne de montage Skoda…
Regardez autour de nous, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Portugal, Belgique, Pologne et autres confettis de l’Union, qui parle d’écologie ? Combien de ministres de l’écologie ? Combien de divisions ?
Après les radars d’autoroute voici l’écologie.
QUAND CES CHOSES COMMENCÈRENT….
Lundi matin aux aurores on pointait pas moins de 400 commentaires aux 4 articles se référant directement aux GJ, ceux des 25 et 29 novembre et ceux des 1er et 2 décembre.
Un corpus honorable pour une étude typologique intéressante de ce groupe accroché aux basques de PB.
Une étude menée à la cadence de la kalach par une personne ne se préoccupant que des fins dernières, ne s’attachant qu’aux grands linéaments historiques, ayant sur les causes premières une idée bien arrêtée dont il ne manque jamais de rappeler l’aveuglante vérité.
Une étude unidimensionnelle à un seul paramètre : la datation de la naissance de cet effroyable cyclone qui nous entraîne vers la mort nationale.
Avec une conclusion peu surprenante : il appert que la diversité règne chez nos chers camarades et que les sources de la richesse de ce blog ne sont pas près de se tarir.
Pour éviter les embrouilles superfétatoires nous présenterons une carcasse propre débarrassée des morceaux non consommables, au nombre de trois, que nous faisons rissoler en avant-première :
– ceux qui n’ont pas encore pris conscience du maelström ; de bonnes bouilles ravies évoluant dans le meilleur des mondes et qui se massent aux bords des chemins pour acclamer le petit prince des trottinettes qu’ils se sont donné et qui va les conduire vers le bauneure.
– ceux pour qui 1958 (retour du Général) est la bonne date, le début de la fin pour les nostalgiques de l’Algérie française, ingrats au point de ne pas trop aimer la France algérienne d’aujourd’hui.
– enfin ceux qui ne font pas dans le détail et qui optent pour 1789, des rêveurs impénitents, monarchistes, tradi-cathos imperturbables.
Ces gens que l’on retrouve en lisière du champ politique : les macrobiens pour les premiers, les lepéniens pour les deux autres !
Venons-en aux morceaux nobles de la bête ! Classons-les en remontant le temps.
1. Il y a ceux quelque peu évasifs, indécis, incertains qui utilisent l’expression « une quinzaine d’années » !
On est donc obligé de prendre la calculette. Ils n’ont aimé ni Sarko 4, ni Sandan 5, c’est clair ! Il s’ensuit que ce qu’ils pensent de l’actuel n’est pas publiable et qu’ils ne se privent pas, quand ils sont en bonne santé, de se vêtir d’un élégant gilet de couleur vive, évoquant pour le profane le serin dans sa cage ou la jonquille sur une prairie alpestre au printemps.
Mais, calculs faits, l’actuel règne étant en cours, nous sommes dans le flou pour les années 2004-2007, une fin de parcours effectuée sur les rotules par un gugusse dont les neurones commençaient à manquer. On ne saura probablement jamais ce que ceux-là pensent de Chirac 3 ! Peut-être est-ce là la marque d’une grande sagesse : ne rien penser de celui-là c’est rien penser de rien !
2. Le deuxième paquet, aussi flou et élastique que le premier, utilise les termes « 25 ans » ou parfois « une trentaine d’années ».
Chichi 3, où faut-il le classer ? Dedans-dehors ? A-t-il vraiment compté dans cette marche vers la décadence ? Il apparaît plus comme une béance, une case sautée, un manque, une absence ! Il est dans le peloton, ni en maillot jaune, ni dans la voiture balai, pourvoyeur/buveur de canettes !
3. Le paquet suivant dispose de plusieurs termes pour son bornage. Les plus littéraires vous lâchent tout de go : « Mitran » ! Ou « Les socialos » ! Les plus précis parlent de « Mai 81 » ou « 81 » ! Les plus élastiques utilisent le même subterfuge que les précédents : « 40 ans » !
Mitran 2, c’est la star ! Il cristallise à la fois le dernier espoir des pauvres deuce pays, l’excitation des « intelauds » et une haine recuite de la drouache. Pour cette dernière il est sans conteste la pierre de touche de l’exécration ! Un bourgeois, avocat, élève des pères, Rastignac réincarné, médaillé de toutes les gloires, qui réinstalla dans les travées de l’administration pour 30 ans les communistes qui remplacèrent aussi sec ceux nommés à la Libération !
La nuisance de celui-là doit peut-être être tempérée quelque peu contrairement à celle de son successeur qui nous paraît par trop gentillette.
4. Le dernier paquet. Le plus dur, le plus net, précis, sans tergiversation. Ça tranche sec. « 74 ». La date infâme. La mort de Pompidou, la panique du n’importe quoi, l’intronisation de l’ENA dans la machinerie de l’Etat, le début de la fin ! Giscard 1, le premier nanarque ! Bijou 6, le dernier ? Ce serait trop beau !
« 74 », le paquet « à » Zonzon. Le début du commencement de la fin de la France, de sa culture, des ses mœurs, de ses goûts, de ses paysages, de son Histoire et même de ses trognes.
Ne demandez pas pourquoi ! Que se serait-il passé en 74, année terrible ? Zonzon ne vous le dira pas… c’est interdit !
Nos camarades de ce blog ! Il y en a à tous les rayons ! Là gît notre richesse.
@ Pierre Blanchard 04 décembre 2018 14:35
Juste quelques mots :
Le Premier ministre est bien rentré chez lui, samedi soir à 22h30 pour sabler le champagne avec ses copains pour son anniversaire. Et ce, en pleine crise d’une France insurectionnelle. Il y serait une heure au lieu de quelques heures. Dont acte. Ce n’était donc pas une fausse information.
Je trouve, compte tenu des circonstances et de sa responsabilité en l’absence du Président, que le Premier ministre a eu tort et que ce n’était pas en rapport avec la situation. C’est mon droit de citoyen.
Vous trouvez normal que le Premier ministre aille sabler le champagne avec ses copains dans ces circonstances tragique, c’est votre droit de citoyen.
Quant à ma personnalité et mes défauts, ce n’est pas l’objet de ce blog.
Cordialement.
@ Elusen | 05 décembre 2018 à 01:29
Merci pour le lien.
@ Savonarole 05 décembre 2018 à 07:54
Entièrement d’accord.
Mais QUI nous a fait gober « l’écologie pour les nuls » ? l’Europe qui confond un thermomètre avec un baromètre, l’Europe et ses contraintes, l’Europe et ses normes, l’Europe… l’Europe… l’Europe…
Pour résumer la situation de l’Europe, en 1970 Henry Kissinger s’était demandé QUI appeler en cas de besoin : « L’Europe ? quel numéro de téléphone ? »
i – MAGE 2
Les frères Dalton
@ Giuseppe | 04 décembre 2018 à 21:20
Qu’Irène Inchauspé ne veuille plus banquer est un signe 🙂
http://www.bami.fr/
Puisqu’il est fait allusion au Pays Basque, un frère habitant Hendaye a reçu la note, outre toutes les hautes, de la redevance archéologique suite à un dépôt de permis de construire.
J’ai peur pour lui que le précédent propriétaire ait enterré des coquilles d’huîtres dans le terrain vu que la mer n’est pas loin à moins que l’on ait considéré vu son âge qu’il était lui-même un vieux fossile…
On vit une époque formidable.
VARIA
A la belle manifestation de samedi dernier à Paris, je lis que certains manifestants ont écrit sur plusieurs murs « ACAB », ce qui veut dire, me dit-on « All cops are bastards ». Beaux manifestants.
Mélenchon prophétise qu’il n’y aura plus dans notre pays que lui et les siens face à Mme Le Pen. Quand M. Macron et les siens auront été balayés. Parlant de ces derniers, il dit « l’extrême centre ».
Claude Weill voyant l’attitude de tous les partis d’opposition, dit : « C’est la danse du scalp ».
Rappel : 1968 a commencé par ceci : des étudiants de Nanterre voulaient pouvoir accéder aux bâtiments où dormaient les filles.
70 708 détenus en France. Un habitant sur mille. Aux Etats-Unis c’est un habitant sur cent.
Et l’on nous serine qu’il y a trop de monde en prison !
Sur le Mur ces cons, selon le chroniqueur judiciaire du Figaro, il y avait ce petit avis :
« Avant d’ajouter un con, vérifiez qu’il n’y est pas déjà ».
Anne la dingo. (caroff)
« Les réseaux sociaux, horizontaux, compulsifs, anonymes, délateurs, sont lâches. » (Vincent Trémolet de Villers, Le Figaro). Anonymes, certes.
Wikiki (zonzon)
En marche ! est à l’arrêt. (Rioufol, Le Figaro)
Les ailes de la littérature sont déplumées. (Jean-Michel Delacomptée)
Hip-hop et Mozart dans la même cour, tags et Rembrandt même combat. (id.)
Il n’y a pas culture de masse. Les deux termes sont antagonistes. (id.)
L’islamisme est l’islam des gens pressés. (Boualem Sansal)
@ Breizmabro de 13:04
« Entièrement d’accord. »
J’allume un cierge ! Breizmabro d’accord avec moi !
« Elusen | 05 décembre 2018 à 01:29
Merci pour le lien.
Rédigé par : Lucile | 05 décembre 2018 à 12:12 »
Ben alors, mon cher petit toutou, et moi ?
J’attends toujours les photos de mes compatriotes d’esseutrème drouââââte en chemises brunes que vous m’aviez promises !
Nonosse ? Kss kss !
@ Savonarole 05 décembre 2018 à 19:17
« Breizmabro d’accord avec moi ! »
Oups, excusez-moi, je ne recommencerai plus.
« Oups, excusez-moi, je ne recommencerai plus. »
Rédigé par : breizmabro | 06 décembre 2018 à 15:48
Quel humour !